Apichat

L’extrême droite stagne depuis les années 80. Regarder ce que font les citoyens au lieu de « qui gagne ».

  • L’école d’Athena

    à la demande de @Rastapopoulos, voici une petite présentation de mon projet artistique en cours.
    Habituellement je travail à partir d’une peinture classique célèbre que je détourne et m’approprie. Cette fois j’ai choisi « L’école d’Athènes » une fresque peinte par Raphaël qui se trouve au Vatican et dont une tapisserie la représentant se trouve dans l’hémicycle de l’Assemblé nationale française.

    Dans cette image on peu voire 58 hommes de sexe masculin, qui sont des philosophes plus ou moins célèbres. Le fait qu’il n’y ai pas de femmes ni au Vatican, ni à l’assemblé nationale n’est bien sur pas un hasard, on voie bien que la philosophie et la politique sont des domaines dans lesquels les femmes ne sont pas les bienvenus.

    En parallèle à cela je me rend compte que les femmes sont effacés dans l’histoire, et en ce qui concerne le féminisme c’est comme si on repartait à zero toutes les 2 ou 3 générations. Il y a des féministes depuis qu’il y a des femmes mais nous n’en serions qu’a la 3eme génération parait-il. Je réunis les documents sur l’histoire des femmes avec le tag #historicisation sur @seenthis

    Le projet consiste à faire un grand ensemble de 58 portraits de femmes philosophe féministe, en pied et chacune d’un format d’environ 2m de haut. J’essaye aussi de ne pas représenté que des bourgeoises universitaires blanches française ou etatsuniennes mais de veillé à un choix intersectionnel dans mes portraits.
    Tous les choix ne sont pas faits mais ici vous avez un trombinoscope des 139 femmes que j’ai séléctionné pour ma série. http://ecole-athena.blogspot.fr/2013/12/139-portraits-de-feministes.html

    Pour le moment j’ai deux portraits achevés, Olympe de Gouges et Angela Davis, visible en détail grâce à la fantastique webapp faite par @fil et visible ici
    http://www.madmeg.org/athena
    et le troisième portrait, celui de Christine de Pisan est presque achevé
    http://ecole-athena.blogspot.fr/search/label/03
    Les deux prochain serons Jac sm Kee http://ecole-athena.blogspot.fr/search/label/04
    et Phoolan Devi http://ecole-athena.blogspot.fr/search/label/05

    et vous pouvez suivre le projet sur mon blog dédié à ce travail ici http://ecole-athena.blogspot.fr

    Vous pouvez voire aussi les magnifiques photos du travail en progrès faites chaque semaine par @baroug et visibles ici
    https://www.flickr.com/photos/baroug/sets/72157635990871776
    https://www.flickr.com/photos/baroug/sets/72157642767075004
    et là https://www.flickr.com/photos/baroug/sets/72157647886790890

    cc @sharazde
    #shamlesse_autopromo #feminisme #femmes #philosophes

  • Ecrire l’histoire des #femmes et du genre aujourd’hui (1/4) : Le premier dictionnaire des féministes en France
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/ecrire-lhistoire-des-femmes-et-du-genre-aujourdhui-14-le-premier


    Premier volet d’une nouvelle série d’émissions consacrée à l’écriture de l’#histoire du #féminisme et du #genre.

    Aujourd’hui nous allons parler d’une publication unique, à laquelle ont participé beaucoup d’historiennes, « Le Dictionnaire des féministes » paru aux Presses Universitaires de France.

    En compagnie de l’historienne qui l’a dirigé, Christine Bard, et de Séverine Liatard qui a préparé cette semaine et qui co-anime l’émission.

  • Désolée, je ne suis pas une féministe « glamour » | Ladies & gentlemen | Francetv info
    http://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2017/03/03/on-peut-etre-blonde-et-feministe-en-revanche-cest-plus-difficile-d

    Je viens de lire ton édito dans Glamour (on me l’a envoyé, rassure-toi, je n’achète pas ton journal).

    Tu vas sans doute me trouver trop brune, pas assez Badinter-Veil-Giroud, trop pleine de dents, trop en rage, trop misandre, trop castratrice, trop violente, trop impolie (pardon de te « mettre mal à l’aise » quand je dénonce le sexisme, c’est vrai, quoi, ça gâche l’ambiance une pétasse qui refuse les mains aux fesses et dénonce les insultes misogynes), trop blogueuse (tu as écrit « en mal de sujet », tu aurais pu ajouter « en mal de buzz » pour aller au bout du mépris), trop frustrée, trop « petite semaine », trop « agressive », trop dominatrice, trop revancharde, trop poilue, pas assez « trentenaire, souriante, douce et déterminée » pour qu’on « aime lui ressembler »...

    Avec ce billet, je vais t’offrir ton petit « CQFD » (ce sera mon cadeau de 8 mars) : je suis (presque) bel et bien tout ce que tu décris en creux des féministes que tu peux pas blairer.

    #Glamour #Féminisme #8Mars #Céline_Perruche #Marie_Donzel
    #antiféminisme #consommation #féminisation_des_noms, #publicité #sexisme #stéréotypes #tâches_ménagères

  • Femmes, féminisme, recherches, 30 ans après : ouverture du colloque - Université Toulouse-Jean Jaurès (Toulouse II-le Mirail) - Vidéo - Canal-U
    https://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/femmes_feminisme_recherches_30_ans_apres_ouverture_du_colloque.12991

    J’écoute ce matin ce colloque sur les études féministes de 2012. C’etait avant l’abandon de l’ABC Egalité par les socialistes. Deja la ministre des droits des femmes s’était abstenu de venir et avait envoyé une suppléante qui affirme que l’etat n’abandonnera pas l’ABC egalité et affirme l’incontestabilité scientifique des études de genre... On connais la suite...

    A part ça on observe le total désintérêt (habituel) de la gente masculine pour ce sujet. Il y a quant même un homme qui interviens dans cette présentation, il représente La maison des sciences de l’homme et de la société de Toulouse. il parle au masculin stricte et représente des études qui portent un intitulé invisibilisant les femmes de la société.

    #femmes #féminisme #conférence #audio

    • https://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/le_colloque_femmes_feminisme_recherches_de_1982_1_agnes_fine.12993

      Le colloque "Femmes, féminisme, recherches" de 1982 (1) / Agnès Fine

      Le colloque "Femmes, féminisme, recherches" de 1982 (1) / Agnès Fine. In "Femmes, féminisme, recherches, 30 ans après", colloque dédié à Françoise Collin (1928-2012), organisé par l’Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien de la MSH-T, l’IEP de Toulouse, la Mission égalité entre les hommes et les femmes (UT2-IUFM), la Fédération RING, l’ANEF... Avec la participation des doctorants (colloque Jeunes chercheurs) ainsi que l’aide des étudiants du Master 2 "Politiques sociales et rapports sociaux hommes-femmes". Toulouse, Université Toulouse II-Le Mirail, École supérieure de commerce de Toulouse, 14-15 décembre 2012.

      L’historienne Agnès Fine, présente la genèse, les apports et les retombées du colloque "Femmes, féminisme, recherches", en décembre 1982 à Toulouse, qu’elle avait elle-même contribué à mettre en oeuvre. Elle détaille le contexte politique qui rendit possible la tenue de ce colloque de 1982 : le parti socialiste au pouvoir, la mobilisation des chercheuses féministes pour une reconnaissance de leur discipline, la nomination de l’anthropologue Maurice Godelier à la tête du département SHS du CNRS qui sera un des principal soutien du colloque de 1982, avec le tout nouveau ministère du Droit des femmes dont la ministre était Yvette Roudy. Elle dresse l’historique des recherches féministes à Toulouse dans la seconde moitié des années 1970, soulignant la volonté d’interdisciplinarité qui animait les chercheuses, pour la plupart marxistes, militantes du MLF, engagées dans la lutte du MLAC et qui s’étaient fixé pour objectif ambitieux « d’apréhender à travers les processus économiques, sociaux, historiques,, linguistiques, symboliques et imaginaires, les déterminations multiples et contradictoires qui constituent "la femme".  » (Revue du GRIEF, 1, 1980). Agnès Fine rappelle les interrogations que colloque de 1982 vit naître, la création et l’institutionnalisation des recherches féministes à l’instar des "Women Studies" américaines, le financement de revues spécialisées pour favoriser la constitution d’un domaine de recherche... Le colloque de 82, dont le succès fut exceptionnel (plus de 800 participants), permit de dresser un bilan des recherches en France et conduisit au financement par le ministère de l’enseignement supérieur de plusieurs actions thématiques sur programme (ATP) et à la création de cinq postes en études féministes en France, dont un à l’Université du Mirail en 1985. Les années qui suivirent, virent la constitution de l’équipe de recherche Simone Sagesse, la naissance de la revue d’histoire des femmes et du genre, Clio.

      Première chose, en 1982, le colloque se passait dans un amphi bondé qui pouvais contenir 1000 personnes. En 2012 le sujet ne mobilise plus qu’un amphi de taille très modeste qui n’est même pas bondé.

      A la fin de son intervention Agnès Fine fait la lecture d’un article de Libération qui relate les premières attaques de la droite contre l’ABC égalité.

    • https://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/le_colloque_femmes_feminisme_recherches_de_1982_2_yvette_roudy.12994

      Le colloque "Femmes, féminisme, recherches" de 1982 (2) / Yvette Roudy

      Le colloque "Femmes, féminisme, recherches" de 1982 (2) / Yvette Roudy. In "Femmes, féminisme, recherches", 30 ans après, colloque dédié à Françoise Collin (1928-2012), organisé par l’Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien de la MSH-T, l’IEP de Toulouse, la Mission égalité entre les hommes et les femmes (UT2-IUFM), la Fédération RING, l’ANEF... Avec la participation des doctorants (colloque Jeunes chercheurs) ainsi que l’aide des étudiants du Master 2 "Politiques sociales et rapports sociaux hommes-femmes". Toulouse, Université Toulouse II-Le Mirail, École supérieure de commerce de Toulouse, 14-15 décembre 2012.

      « C’est pour ma part dans les années 60 -c’est forcément un regard d’ailleur que je porte- alors que je traduisais "Ma vie" d’Eleanor Roosevelt, que je découvris l’existence des Seven Sisters. J’étais angliciste, je traduisais des livres, et je découvre les Seven Sisters, ces universités féministes américaines et centres d’études et recherches réservées aux femmes. Un véritable vivier féministe. [...] Ces universités ont été créées entre 1837 et 1889. Nos amies américaines étaient en avance sur nous. [...] Il y a 30 ans, quand j’ai été nommée ministre des Droits des femmes, je me suis dit "Pourquoi pas créer l’équivalent en France ?", avec naïveté » (Yvette Roudy).
      C’est sur les conseil de Michelle Coquillat, chargée de mission au cabinet du ministère des Droits de la Femme, qu’Yvette Roudy créra les postes d’études féministes, en 1984, sur la lancée du colloque de Toulouse de 1982.

  • la cuisine du graphiste : La meilleure base de données sur les logos que je n’ai jamais vue !
    http://www.lacuisinedugraphiste.net/2017/02/la-meilleure-base-de-donnee-sur-les.html

    Logobook est un nouveau site base de donné sur les #logotypes.
    Les logos sont classés par genre (Lettres et chiffres, Business, Nature, objets…), puis sous divisés par thèmes ou par ordre alphabétique. Chaque fiche donne le pays, le client, le nom du créateur et l’année de création.
    Il y a un énorme paquet de créations différentes, des années 50 à aujourd’hui et, éléments non négligeable, l’ergonomie est limpide.
    Des fois, je parle de pépite, là, c’est carrément une mine d’or !

    http://www.logobook.com

    • J’ai regardé dans le reste de ce blog, les articles postés par ce Julien. J’y vois un manque de professionnalisme. Découvrir en pleine carrière Logobook qui est la bible des graphistes logo depuis 10 ans. Parler de l’élégance des polices de caractères, alors que cette discipline s’échine à se transmettre, allez, depuis 300 ans.
      Y’a un petit côté, « Hey, vous savez quoi, j’ai trouvé un super site hier en cuisinant, ça s’appelle Marmiton, vous connaissez ? »
      Les bonnes pratiques, le savoir faire et l’artisanat sont les 3 choses les plus dures à apprendre dans un métier, car il faut y être attentif toute sa carrière. Les employeurs ne le comprennent pas et préfèrent l’énergie débordante d’un débutant. Les écoles leur donnent raison. Le libéralisme semble s’accorder à ce modèle.

      Avant, on ne voyait pas passer les vicissitudes des professionnels « Qu’est ce que c’est ce fil rouge ? se demande l’électricien·ne avant de finalement le couper ». Alors qu’aujourd’hui, toutes les professions créatives ont un blog perso et ne rechignent pas à exposer toutes leurs pensées. Résultat, ça saute aux yeux.

      Mais sinon, très bon site Logobook, qui existe aussi sous forme de bouquin.
      https://www.taschen.com/pages/fr/catalogue/graphic_design/all/02825/facts.logobook.htm
      #coup_de_gueule #jugement

    • A priori logobook le site et logobook le bouquin ont aucun rapport et le site vient tout juste de sortir : ) Quand au livre, il est sorti en 2013 apparemment ?
      Je n’ai pas d’actions chez ce graphiste mais le fait que tu dise que c’est une base incontournable m’a interpellé… mais du coup tu faisais référence à autre chose ?

  • Accessibilité bureaucratique
    http://romy.tetue.net/accessibilite-bureaucratique
    http://romy.tetue.net/bureaucratic-accessibility

    Mais pourquoi reste-t-il si difficile d’avoir des alternatives textuelles aux images ? Encore faudrait-il savoir faire un site web… En matière d’accessibilité, vous avez tous et toutes entendu parler du besoin de fournir une alternative textuelle aux images. C’est très loin d’être suffisant pour rendre un site web accessible, mais c’est l’exemple qui revient toujours à ce sujet. Parce que c’est le plus simple à comprendre et à expliquer. Pour rappel, le premier critère d’accessibilité — depuis des…

    #Microsoft #a11y #RGAA #accessibilité

  • Comment un mystérieux milliardaire et un algorithme auraient aidé à la victoire de Donald Trump et du Brexit

    http://mashable.france24.com/tech-business/20170227-robert-mercer-milliardaire-algorithme-victoire-trump?ref

    Le milliardaire américain Robert Mercer aurait mis à disposition de la campagne du « non » au référendum sur le Brexit une société d’analyse de données, utilisée aussi par Donald Trump durant l’élection présidentielle américaine, d’après le Guardian.

    L’ombre d’un milliardaire américain a-t-elle plané sur l’issue du vote sur le Brexit ? Le richissime patron du hedge-fund Renaissance Technologies et copropriétaire du site américain d’extrême droite Breitbart, Robert Mercer, aurait donné un sérieux coup de pouce technologique à son ami Nigel Farage, l’ex-patron du parti indépendantiste Ukip, pour faire gagner le camp du « non » en juin 2016, d’après le quotidien britannique The Guardian.

    Il suffit alors de personnaliser au maximum les publicités ou vidéos politiques que l’on fait apparaître dans le fil d’information de la page Facebook d’un électeur pour tenter de l’influencer. Des internautes afro-américains dans certains États américains ont ainsi vu apparaître dans leur fil d’actualité des vidéos où l’adversaire démocrate de Donald Trump, Hillary Clinton, semblait insinuer que tous les Noirs étaient des « prédateurs sexuels », raconte le site Motherboard. « Tous les messages de Donald Trump avaient été conçus grâce à l’analyse de données », a soutenu Alexander Nix.

    Aucune preuve concrète ne confirme que Robert Mercer et ses mordus de big data ont joué un rôle primordial dans les deux élections. Mais l’ex-directeur de communication de Leave-eu, Andy Wigmore, assure au Guardian que « c’est l’intelligence artificielle qui a gagné le référendum ».

  • Comment je suis devenue #féministe en réparant des #vélos

    (repostage du message non tagué de Chulinetti)

    "Mon histoire commence il y a environ 5 ans.
    Je me déplace à vélo quotidiennement pour me rendre à mon travail, et un jour, j’ai un pépin technique qui m’empêche d’avancer. Je pousse donc la porte d’un réparateur de vélos pendant ma pause déjeuner, un mécanicien fait le diagnostic, rien de grave, ça peut être résolu dans la demi heure. Je vais me chercher un sandwich et je reviens dans la boutique, je m’installe dans un coin, je sors un bouquin en attendant que mon vélo soit prêt. J’écoute sans trop faire attention les discussions des deux gars dans leur atelier.
    “Tiens, encore un tarif gonzesse. Elle est pour toi celle-là.“Ils se marrent.
    Je récupère mon vélo, un peu froissée, je paie, et je m’en vais.
    Je demande plus tard à mes copains cyclistes ce que c’est, le tarif gonzesse. Ils me répondent, mi embêtés, mi rigolards :
    “Ha, on t’a fait le coup ? Ouais, bon, c’est un truc de bouclard, quand une jolie fille débarque avec son vélo tout cassé, on dirait un peu un chaton, alors on lui fait une réduction, c’est galant, c’est le tarif gonzesse. Avec un peu de bol, elle reviendra, et y’aura moyen.”
    “Ouais, c’est un peu injuste le tarif gonzesse parce que nous les mecs, on paie plein pot.”
    “Ouais enfin nous on va pas chez les bouclards, on répare nous même.”
    “Ouais. Bon, on reprend une tournée ?”
    Quelque temps plus tard, victime d’une crevaison, je pousse mon vélo jusqu’aux portes de l’atelier d’autoréparation de mon quartier, dont j’avais entendu parler sans jamais osé y rentrer. J’ai été accueillie par une femme d’un certain âge, qui m’a montré comment remplacer ma chambre à air, et j’ai commencé à trouver à mon vélo un maximum de dysfonctionnements pour avoir l’excuse de revenir chaque semaine dans cet endroit, jusqu’à y bénévoler régulièrement. Je n’étais pas très dégourdie, ni très forte en mécanique, mais je me sentais bien là bas.
    Avant mon départ de Strasbourg, mon père a tenu à m’offrir un nouveau vélo pour que je puisse arpenter les rues parisiennes en toute sécurité. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais, j’avais passé du temps à comparer différentes #bicyclettes, et quand je suis entrée dans le magasin avec mon père, j’étais plutôt sûre de moi. Le vendeur ne s’est adressé qu’à mon père, en me désignant parfois par “la petite dame” “la jeune fille” “la petite demoiselle” et en essayant de me vendre un vélo très éloigné du modèle que j’avais désigné en premier lieu, et que j’avais pré-sélectionné sur Internet.
    Ces deux mésaventures constituent à la fois la base de mon changement de carrière et de ma prise de conscience du sexisme ordinaire. Dans le milieu militant féministe, on appelle ça avaler la pilule bleue, en référence à Matrix.
    Avant, j’étais documentaliste, un métier socialement considéré comme féminin. Je n’avais pas l’impression de souffrir du sexisme, et je ne me suis pas heurtée au plafond de verre, malgré plus de douze ans passés dans la même entreprise. Mes compétences ont été reconnues par mes supérieurs masculins, j’ai été augmentée et mon poste a évolué. Les circonstances ont fait que j’ai du déménager, démissionner de mon entreprise où tout se passait bien, passer par des contrats précaires et des missions décourageantes pour finalement entreprendre de choisir un nouveau métier.
    Aujourd’hui je suis technicienne #cycles. Mon travail consiste à vendre et à réparer des vélos. Inutile de dire que je ne pratique jamais le tarif gonzesse. Non seulement j’écoute sans les interrompre les femmes qui viennent acheter un vélo, mais surtout, je les questionne sur leur pratique du vélo, sur leur trajet, sur leur goûts, sur leurs besoins. Je veux qu’elles me parlent de leur façon de pédaler, et qu’elles repartent avec un vélo aussi proche que possible de celui qu’elles imaginaient avant d’entrer dans mon magasin. Mais surtout, je veux que jamais elles ne se sentent illégitimes ici et qu’elles aient envie de revenir pour y faire entretenir leur vélo et pour discuter avec moi.
    Ce qui me semble évident aujourd’hui parce que j’ai été de l’autre côté du comptoir ne l’était pas du tout il y a deux ans.
    J’évolue désormais dans un environnement professionnel ouvertement sexiste : du chef d’entreprise qui m’a engagée “pour apporter un peu de féminité”, au chef d’atelier qui m’interroge sur mon orientation sexuelle, au directeur de magasin qui semble ignorer mon prénom et qui m’appelle “la miss” ou “ma belle”, aux clients qui sont toujours étonnés de voir une femme en atelier et qui me le font savoir, à ceux qui s’adressent à mes collègues qui n’ont aucune expérience en mécanique, plutôt qu’à moi, la personne pleine de cambouis avec un tablier et des outils en main, debout devant un pied en train de triturer les entrailles d’un vélo. Aux autres femmes aussi, qui me demandent comment je fais pour rester féminine malgré mon métier, qui déplorent que je puisse pas porter de robes ni de vernis à ongles, ou tout simplement qui trouvent admiraaaable que j’ai le courage de réparer des vélos.
    Le cycloféminisme m’aide à imposer ma place dans ce milieu, exactement comme j’impose ma place sur la route quand je suis à vélo.
    C’est le sujet que j’aborderai dans un prochain article : vous avez toujours voulu savoir ce que c’était que d’être une femme ? Montez sur votre vélo.”

    D’ici là, à lire :
    Définition du Cycloféminisme : wiki.cyclocoop.genre
    Pourquoi pratiquer la mécanique en atelier non mixte https://reporterre.net/Les-ateliers-velo-antisexistes-roulent-de-mieux-en-mieux
    #BikeagainstApocalypse #France #vélo #féminisme #sexisme #témoignage #DIY #AvéloSimone #Lyon #Grenoble #Paris #Rennes

    Trouvé sur Framasphère
    https://framasphere.org/posts/2544888

    • J’en profite pour vous conseiller une copine super géniale, Isabelle Lucas, qui est réparatrice, loueuse et vendeuse de vélos, elle tient seule l’atelier boutique de ses parents au 92 avenue de la république à Deauville, ouvert depuis 1924. Mais elle est aussi passionnée par des tas d’autres choses, et c’est une grande pédagogue c’est elle qui a appris à nager à ma fille, elle dit que seul le plaisir compte quand on apprend, c’est vous dire !

  • Le Blog de Raquel Garrido | Attaquée par Marine Le Pen : Lettre à mes soutiens
    http://www.raquel-garrido.net/?p=4564

    Il est à noter que le début d’enquête en flagrant #délit n’a jamais été communiquée à l’audience. Le représentant du Parquet a indiqué que le dossier de procédure avait été « égaré ». Cette désinvolture de l’Etat face aux délits du #Front_National est d’une gravité extrême. En effet, si les institutions avaient fait leur travail, #Marine_Le_Pen pourrait être #inéligible aujourd’hui.

    • Le concept d’état général me paraît effectivement aussi tordu que ce que tu dis du chat... Utiliser le concept d’etat de manière transhistorique, pour en faire un synonyme d’institution politique, voire de société, semble n’avoir pas d’autre objectif que de créer une distanciation critique artificielle avec la critique libertaire de l’état... Et fonctionne alors comme un anti-concept : jetter le flou
      , rendre confus plutôt que de préciser, d’outiller la réflexion...

    • Le concept d’état général me paraît effectivement aussi tordu que ce que tu dis du chat... Utiliser le concept d’etat de manière transhistorique, pour en faire un synonyme d’institution politique, voire de société, semble n’avoir pas d’autre objectif que de créer une distanciation critique artificielle avec la critique libertaire de l’état... Et fonctionne alors comme un anti-concept : jetter le flou
      , rendre confus plutôt que de préciser, d’outiller la réflexion...

      Sur la critique dont tu proposes le lien, elle me paraît s’enliser, de la même manière que lordon lorsqu’il pretend « asticoter » les anarchistes, dans une caricature dont la virulence passionnée fait perdre en pertinence ce qu’elle obtient d’impertinence... Les réactions épidermiques que produit lordon, proportionnelles, comme il se doit, à son audience, semble devoir produire en retour le même type de malhonnêteté intellectuelle plus ou moins inconscientes et d’approximations qu’il convient de reprocher à lordon. Pour exemple, réduire a un simple keynésien quelqu’un qui defend la fermeture de la bourse, un défaut generalisé sur les dettes nationale, etc, ou qui justifie et légitime émeutes et insurrections, plus que de mettre en lumière le fond d’un désaccord réfléchi, apparaît plutôt comme l’esquive d’un véritable affrontement. Terrible tactique de l’homme de paille, celle la même que l’on doit lui reprocher lorsqu’il pense s’en prendre aux libertaires.
      J’ai personnellement bien plus apprécié la critique de bachet sur imperium : http://www.revue-ballast.fr/frederic-lordon-au-chiapas

    • Pseudo conceptualisation de l’Etat (général), de la nation, et... de l’horizontalité/verticalité, puisqu’après avoir posé une conception de l’horizontalité comme absolue et pure, il déduit qu’il y a toujours verticalité (donc Etat...) dans une société, celle-ci désignant alors aussi bien les hiérarchies sociales actuelles que les formes traditionnellement désignées comme horizontales ou autogestionnaires (mandat impératif et revocable, etc), allant jusqu’à dire, apparemment, qu’il y a verticalité dès qu’un groupe partage une idée : la verticalité ne qualifiant plus un rapport hiérarchique entre humains, mais aussi un rapport a une idée...

      Pour autant, dire qu’il n’y a pas chez Lordon de critique de l’Etat (dans sa forme actuelle, donc), du travail, ou encore de remise en cause sérieuse du capitalisme, est loin d’être exact, pour ne pas dire plus. On peut bien sûr considérer que sa critique est insuffisante ou déficiente, mais c’est autre chose.
      Dans l’entretien ici partagé :

      "l’État présent doit être dépassé pour deux raisons profondes. En premier lieu, il a – c’est là sa caractéristique historique – profondément partie liée au capital. Sortir du capitalisme suppose donc de sortir de l’État du capital. Il n’y a pas de sortie du capitalisme pensable au sein de la forme « État du capital ». En second lieu, il est une puissance séparée si lointaine que ses effets d’asservissement passent les bornes. Il se trouve que le tournant autoritaire, pour ne pas dire plus, du néolibéralisme un peu partout en Europe, mais spécialement en France, tombe assez bien pour aider à former le désir d’une autre forme d’État, c’est-à-dire d’organisation du collectif nombreux."

      Sur le travail, le capitalisme et, d’une certaine façon, la valeur (via la propriété lucrative) :

      "Pour en finir avec le salariat comme rapport de chantage, il faut en finir avec la propriété lucrative des moyens de production, or cette propriété est sanctuarisée dans les textes constitutionnels. Pour en finir avec l’empire du capital, qui est un empire constitutionnalisé, il faut refaire une Constitution. Une Constitutions qui abolisse la propriété privée des moyens de production et institue la propriété d’usage : les moyens de production appartiennent à ceux qui s’en servent et qui s’en serviront pour autre chose que la valorisation d’un capital."
      ( https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11606-il-faut-cesser-de-dire-ce-que-nous-ne-voulons-pas-pour-commencer-a- )

      Il est devenu de mode de cracher sur Lordon de manière peu rigoureuse, afin de marquer son manque de radicalité et du même geste, de démontrer la sienne... Cela devrait être le fruit d’une véritable lecture critique, faute de quoi l’on tire à côté, et ne demontrons que notre mauvaise foi ou notre mauvaise compréhension. (Il me semble qu’on peut observer le meme phénomène avec b. Friot.)

    • Plutot d’accord. Je visais d’autres types de critiques, notamment celles qui ignorent ou feignent d’ignorer leur positionnements sur la proprieté, qui reduisent Lordon à un economiste contre la finance et Friot à un partisan du revenu de base, par exemple... Ceci dit, parler de société marchande pour qualifier une société sans propriété lucrative, et donc sans accumulation du capital, me fait un peu tiquer.

      Après, j’avoue que je n’ai jamais veritablement saisie clairement les principes économiques autour de la valeur et de la « théorie de la valeur ». Autant « Le manifeste contre le travail » de Krisis m’avais beaucoup plu, et influencé dans mes choix de vie, autant le concept même de valeur à tendance à m’échapper : j’ai toujours l’impression soit que l’on parle du prix d’une marchandise (qui de fait est aujourd’hui tres souvent décorélé du temps de travail moyen nécessaire à sa production), soit de... je ne sais pas quoi, justement.

    • Ouaip, ca me rafraîchi les idées.. Mais aussi ce que je trouve très bancal dans cette conception de la valeur. Comment réduire ce qui fait la valeur, la survaleur et le prix des marchandises au travail abstrait lorsqu’interviennent des subventions publiques (directes ou pas), lorsqu’un même paquet de pâtes (produit dans la même usine) aura un prix différent en fonction de sa marque de distribution ("grande" marque ou marque distributeur par ex), ou encore lorsque le prix du pétrole, qui se répercute partout, depends d’enjeux géopolitiques ? ... Ou lorsque parmi les plus grosses multinationales on compte celles dont la valeur dépend uniquement de nos « données personnelles » et de la vente de publicités ? Que l’on critique la subordination de l’ensemble de nos sociétés et vies a la création de valeur/capital, je suis d’accord, mais réduire cette création de valeur au travail (abstrait), ca me paraît occulter plein de choses (ou bien y a quelque chose qui m’échappe..). Et c’est d’autant plus vrai de nos jours ou la dimension psychologique / sociologique de la consommation est flagrante, que donc la « valeur » subjective/marketing d’une marque définie bien plus le prix d’un produit que ses conditions de production...

      Si je trouve la proposition de friot, consistant a définir la valeur par la qualification, assez détestable en ce qu’elle propose de maintenir la hiérarchie économique (et donc une distortion de la demande, et donc de la production, du travail a effectuer, etc, au bénéfice et selon les désirs/depenses d’une élite ), j’ai tendance à le rejoindre concernant la conception de la valeur qui la soutien : la valeur comme convention sociale, et non pas comme une sorte de substance (travail abstrait) incorporé aux marchandises.

  • Le discours sur l’excision doit changer | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/97657/discours-excision-changer

    Et pour ma part, je m’en fiche du qu’en dira-t-on sur mon ressenti, de surcroît de la part de personnes qui n’y connaissent absolument rien et sont extérieures à tout ça. Les « moi à ta place » ou les « oh, je sais pas comment j’aurais fait » ou les « toutes les mères qui excisent leur filles sont des bourreaux » ou les « ces sauvages et leurs traditions barbares, on voit où est la modernité, c’est chez nouuuuuuus ». En gros tout ces Blanc.he.s qui se la ramènent avec leur morale ethno-centrée visiblement achetée au marché sans essayer de... Non, il n’y a rien à essayer en fait. Quand on est totalement extérieur à un système, on a juste à écouter la parole de celles qui le vivent et/ou l’ont vécu. Et compatir. Et informer. Et dénoncer. Mais pas juger les victimes, leurs ressentis et leurs choix. Jamais. Non, je suis pas en colère, j’en ai juste ma claque des bottes pleines de boue qui viennent salir mon vécu et mon ressenti. Vraiment.

    #excision #féminisme #paternalisme #féministes_blanches

    • Je n’ai pas lu l’article de Slate, mais je vous ai lus avec attention. Je me permets d’intervenir pour vous dire combien vos propos font écho. Nous recevons dans notre association aujourd’hui plus d’une quarantaine de femmes par mois, pour lesquelles les violences subies, et en particulier l’excision a changé fondamentalement leur vie, l’image d’elle-même, et impacte sur leur relation avec leurs enfants, leur conjoint, voire leur communauté.
      Nous avons volontairement voulu que l’excision ne soit pas stigmatisée et être considérée comme une violence parmi toutes les autres, sans pour autant minimiser cette violence la plus symbolique touchant l’intégrité du corps féminin.
      Ce sont grâce aux femmes africaines, indiennes..., qu’aujourd’hui des femmes victimes de violences sexuelles libèrent leur parole. Elles arrivent à partager leurs douleurs dans l’intimité de nos cercles de parole.
      Les actions faites lors des campagnes de sensibilisation spécifiques (accentuées pour l’excision autour du 6 février), renforcent des clichés « l’excision c’est pour les africaines », tout comme « les violences conjugales c’est pour les familles de bas niveau social ». Ces clichés ont fait perdurer une vision qui ne revendique pas suffisamment de (re)mettre la femme à la bonne place dans la société.
      Nous nous engageons auprès d’elles pour « réparer » ce qu’elles croyaient irréparables. Nous n’avons aucune volonté à imposer une vision unique, nous les écoutons simplement et leur venons en aide.
      Parce que la femme est unique, nous sommes confrontés à de multiples demandes selon son parcours de vie.
      Nous tentons de rétablir ce lien, nous entendons leurs maux, prenons en charge leur post traumatique, car oui la plupart sont gravement impactées par cette mutilation. Nous n’oublions jamais qu’une femme en mauvaise santé, fragilisée par un traumatisme subi avec des douleurs gynécologiques et/ou des incontinences urinaires insupportables, ne pourra être une mère sereine, dont la transmission éducative est tellement essentielle.
      Elles nous sollicitent aussi (et de plus en plus souvent) pour une aide sociale dans le cadre de l’asile. Nous sommes émus par leur forte volonté de protéger leurs enfants, et pourtant l’absence de réponses sociales décentes perdure. Nous tentons de rétablir leur intégrité physique mais aussi sociale (on cherche un logement, on leur propose des bons alimentaires, des vêtements).
      Aidez nous à continuer à croire que ce que l’on fait pour elles est juste bien, et ne laisse pas s’imposer l’image du "blanc" qui vient au secours. La violence subie par les femmes quels que soient leur origine, le niveau social, leur parcours singulier, est le lien commun de nos actions, elles ont confiance en nous, sans honte et culpabilité à demander de l’aide, car elles ont la volonté réelle de s’en sortir. Pour autant, je comprends combien il est important d’exprimer nos questionnements et nos doutes, et je remercie de nous remettre en question, car ils nous permettent de progresser au bénéfice du plus grand nombre.

  • Tiens Change.org recrute par email #Digital_labour :

    Êtes-vous prêt-e à changer 2017 ?

    Ces dernières semaines, peut-être avez-vous déjà participé à certaines actions dans le cadre de notre projet « Changez 2017 » dont l’objectif est de remettre les citoyens comme vous au coeur de l’élection présidentielle à venir.
    Les résultats de la consultation citoyenne à laquelle vous avez été des milliers à répondre ont révélé que l’éducation fait partie des causes qui selon vous, mériteraient plus de place dans les programmes politiques pour 2017.
    Aujourd’hui, nous vous invitons à participer à une étape majeure du projet « Changez 2017 » : soumettre vos propositions aux candidats en lançant votre pétition afin qu’ils s’engagent sur des mesures concrètes pour l’éducation.

    A quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle, c’est le moment d’agir pour obtenir des engagements de la part des candidats. Alors qu’est-ce qui vous retient ? Cliquez ici pour lancer maintenant votre pétition.
    S’il y a une mesure phare que vous souhaiteriez voir adopter par votre futur président, n’attendez pas qu’il soit élu pour le faire : demandez-lui via une pétition en cliquant ici .
    Les pétitions les plus populaires seront portées auprès des candidats par les ambassadeurs citoyens de « Changez 2017 ».
    Merci d’agir pour changer cette élection
    Aminata et toute l’équipe de Change.org

    [...]

    Apichat,

    Il y a quelques semaines, je vous avais envoyé un e-mail pour vous demander d’envoyer un tweet aux candidats à la présidentielle afin qu’ils créent leur profil vérifié sur Change.org et puissent répondre aux pétitions que vous êtes des milliers à leur adresser. Cette action a porté ses fruits puisqu’elle a déjà convaincu 5 candidats d’ouvrir leur profil.
    Mais ce n’est pas assez ! Pour être sûr que notre futur président sera à l’écoute, nous devons nous assurer que tous les candidats aient ouvert leur profil pour répondre à vos pétitions.
    Chez Change.org, nous ne manquons pas d’imagination pour faire entendre votre voix auprès des décideurs. Ainsi, à quelques mois du premier tour de l’élection présidentielle, nous vous invitons à interpeller les candidats à la présidentielle en vidéo !
    Pour vous inspirer à préparer votre propre message, découvrez l’exemple de l’appel qu’Adrien Sergent et Yohan Reboul, les ambassadeurs citoyens du projet “Changez 2017” ont lancé aux candidats :

    A votre tour, saisissez l’opportunité d’appeler les candidats de votre choix à ouvrir leur profil. La semaine prochaine, les meilleurs messages seront diffusés dans une vidéo inédite qui sera diffusée sur notre page Facebook et auprès des candidats.
    Nous avons besoin de votre participation pour redonner une place centrale à la parole citoyenne dans cette élection. Pour relever ce défi, envoyez-nous une courte vidéo (30 secondes maximum) par email à l’adresse suivante : .
    Merci d’agir pour “Changez 2017”
    Aminata et toute l’équipe de Change.org

    [...]

    Bonjour Apichat,
    Il a quelques jours, je vous demandais de nous envoyer une vidéo appelant les candidats à la présidentielle à ouvrir leur profil sur Change.org pour dialoguer avec vous. Merci à toutes les personnes qui ont répondu à cet appel. Découvrez dans cette vidéo le message qu’ont souhaité adressé des citoyens comme vous aux candidats :

    Vous n’avez pas pu nous envoyer votre vidéo ? Vous pouvez quand même participer en faisant connaître cette vidéo autour de vous pour pousser les candidats à répondre à l’appel des citoyens sur Change.org ! Cliquez ici pour la partager. Plus vous serez nombreux à partager cette vidéo, plus nous aurons de chance de convaincre les candidats de répondre aux pétitions que vous êtes des millions à leur adresser.
    Merci d’agir pour “Changez 2017”
    Aminata et toute l’équipe de Change.org

  • Paris sans le peuple - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/02/paris-sans-le-peuple.html


    La question ne se limite plus à Paris. La métropolisation est une #recentralisation qui a pour résultat visible de rendre les villes inaccessibles aux classes populaires. Cette nouvelle ségrégation est d’autant plus grave que les #périphéries, elles, sont vidées de tous les services publics, de tous les emplois de qualité, elles sont inféodées aux besoins impérieux des métropoles et de leurs habitants, ce qui correspond à une logique #coloniale intérieure, une #néoféodalité.

    Dans Paris sans le peuple, la géographe Anne Clerval analyse finement l’éviction des classes populaires de la capitale. Ce processus, appelé #gentrification, ne tombe pas du ciel. Il est autant le fruit de la #métropolisation que de l’absence, au niveau local, de #politiques publiques permettant aux #classes populaires de se réapproprier la #ville. Reste-t-il encore des espaces 
populaires à Paris ?

  • Héritages croisés avec Casey
    http://www.cases-rebelles.org/emission-n70

    Dans cette nouvelle émission on reçoit Casey qui était en concert à Nantes le 21 janvier dernier. C’était notre deuxième rencontre et elle s’est faite sous le signe du partage d’influences. Nous lui avions ramené des disques, livres et films qui ont nourri le collectif Cases Rebelles. Parmi tout cela on lui a demandé de choisir 5 oeuvres qui faisaient écho pour elle, et de nous raconter pourquoi. Casey s’est très généreusement prêtée au jeu. Durée : 50 min. Source : Cases rebelles

    http://www.cases-rebelles.org/emission_70.mp3

  • Dégooglisons saison 3 : 30 services alternatifs aux produits de Google & co – Framablog
    https://framablog.org/2016/10/03/degooglisons-saison-3-30-services-alternatifs-aux-produits-de-google-co

    #Framalistes (lundi 03 octobre, aujourd’hui !) : cet outil qui repose sur le logiciel #Sympa vous permettra de créer vos listes de diffusions, d’échanger des emails et de quitter Google Groups !
    #Framanotes (mar 04 octobre) : installez les applications Turtl, connectez-les à notre serveur pour créer, conserver et chiffrer vos notes, images, fichiers, marque-pages sur des tableaux… voire les partager avec d’autres ; et ainsi quitter en groupe Evernote !
    #Framaforms (mercredi 05 octobre) : basé sur Drupal et Webforms, il vous permettra de créer rapidement des formulaires pour votre doctorat, vos contributeurs ou votre site Web sans livrer les réponses des participants à Google Forms.
    #Framatalk (jeudi 06 Octobre) : avec Jitsi Meet installé sur nos serveurs, vous pourrez créer en deux clics une conversation audio ou vidéo, voire une conférence (si votre connexion le permet) et vous défaire peu à peu de Discord ou du Skype de Microsoft. L’affreux verbe « skaïper » deviendra enfin un mauvais souvenir.
    #Framagenda (vendredi 07 octobre) : nous avons amélioré pour vous le code de l’application “calendar” de ownCloud/Nextcloud, afin que vos agendas, contacts, rendez-vous, et plannings puissent être affichés, devenir publics, semi-publics ou complètement privés… Fini l’espionnage par Google/Apple/Microsoft Agenda.

    • Il est une demande qui nous revient régulièrement :
      « Pourquoi ne pas créer un compte unifié Framasoft ? Comme chez Google (oui, hein, ça part pas au top), un seul compte qui permet de retrouver et de profiter de tous ses framachins ? »

      MyFrama, c’est notre réponse au framabazar. Elle vous sera proposée le lundi 10 octobre. Basé sur Shaarli, il s’agit d’un récolteur/trieur d’adresses Web (à la Del.icio.us) que JosephK a bidouillé pour vous afin qu’il classe automatiquement les adresses de nos services que vous y ajouterez. Avec un seul compte, vous pourrez remettre une dose de cathédrale dans ce bazar et retrouver aisément les services que vous utilisez.

    • @lluc :-)
      C’est pour ça que j’ai mis en exergue cette citation de l’article envoyé par @fil. Il faudra voir ce que donne MyFrama. Mais en soi c’est une super démarche. Que ce soit dans le cadre privé et + encore dans le cadre professionnel et ++ encore dans le cadre militant, ça devient bizarre de continuer de bosser sur des outils qui aspirent nos données à des fins commercialo-politico douteuses. Et je dis ça parce que j’y connais rien : franchement pas besoin d’être geek pour partager des fichiers sur Framadrop ou gérer des fichiers collaboratifs sur Framacalc. Il suffit d’être un peu sensibilisé à la question (des données). Et de nos jours, qui ne l’est pas ^^ ?

    • Sérieusement, le problème c’est le mail.

      Je pense passer à une solution payante, puisqu’au final c’est l’argument : c’est gratuit, on vous scanne vos donnés pour faire de la pub.

      C’est difficile de faire le tri dans les compagnies commerciales qui offrent une capacité équivalente (au moins 15Gb) comme fastmail ou zohomail (dont les différentes options en font une alternative franchement bonne à gmail pour docs+agenda+mail).
      https://www.zoho.com/mail/zohomail-pricing.html
      test en cours

      Mails seuls.
      Liste de solutions, taille de stockage, services et prix :
      https://protonmail.com/pricing
      arf : At this time Protonmail does not support IMAP/SMTP or POP3 due to the technology ProtonMail utilizes within web browsers to encrypt and decrypt your messages. We apologize for the inconvenience and are working on creative solutions to allow IMAP/SMTP use -> app android/ ios. +un peu cher/mois
      https://unseen.is/payment.html
      ça a l’air super pour des lanceurs d’alerte.
      https://tutanota.com/pricing
      sympa mais webmail indigent.

    • L’étranger de qui ? Je ne vis pas en France anyway. Je cherche surtout à pouvoir passer au moins un compte sur une capacité de 15go + groupware. Les autres maisl sont moins vieux et moins gourmands donc, ils peuvent être en standalone.

    • Toujours sur le mail, je viens de découvrir migadu qui semble pas mal : https://www.migadu.com

      It’s time to forget paying per mailbox and per user. Migadu paid plans differ only in the included outgoing messages per day. Everything else is included.

      /me qui cherche aussi un plan B afin de fermer le dernier truc qu’il a chez google

  • The big journalism void : ’The real crisis is not technological, it’s geographic’
    https://www.theguardian.com/media/2017/jan/30/the-big-journalism-void-the-real-crisis-is-not-technological-its-geogra

    American media has long been distinctly local – but essential newspapers are facing a particular struggle as readers’ attention shifts to the national media

    L’article dépeint bien la question assez centrale au quotidien de l’info locale. Là c’est pour les US, mais l’enjeu est tout aussi crucial dans un pays au jacobinisme médiatique ultra-développé comme la France. Un point intéressant, c’est le lien pointé entre la déliquescence des journaux locaux et l’élection de Trump.

    Local and regional newspapers across the US have bled cash, staff and readers, and in the process lost much of their authority as watchdogs and influencers. In the wake of the most divisive presidential election in recent memory, and the midst of many hand-wringing treatises on the state of journalism, we’ve somehow overlooked what happened with local news, the place where most Americans used to get the bulk of their information. The scaffolding of American journalism, a basic bulwark in our apparently delicate system, is crumbling.

    In its place, we’ve been left with a vacuum that filled easily through the presidential campaign and into today with Donald Trump’s bombastic, often racist and sexist reality-TV-style rhetoric and antics.

    Dans l’affaire du Decodex, la question de l’info locale est balayée rapidement. Tous les médias régionaux sont AAA+, quand bien même de sérieuses alertes résonnent régulièrement sur leur fonctionnement, qu’on se contente de moquer sans voir le danger. Avec des effets assez flippants sur la corruption rendue ainsi possible sans parler de leur dépendance organique à la publicité institutionnelle (cf. le très bon article de Jacques-Olivier Teyssier de Montpellier Journal dans le livre collectif « Informer n’est pas un délit », pas trouvé en ligne). Dernier ex. anecdotique mais flippant à Lyon : https://rebellyon.info/Le-Progres-offre-une-page-de-pub-a-la-17442

    Le Decodex, c’est aussi l’expression d’une concentration dans les médias à Paris qui se fait depuis plusieurs années. La difficulté des quotidiens régionaux à maintenir localement un service d’information général en témoigne (cf. le groupe Ebra qui a forcé ses titres locaux à mutualiser à Paris la rédaction et l’édition de leurs pages nationales). C’est l’une des conséquences d’une prétendue compétition au niveau national voire mondial pour la survie des groupes de presse, avec ses effets de concentration et de « marque de presse » dont joue à fond (et pathétiquement) Le Monde.

    L’article précise bien qu’il ne s’agit pas de la perte d’un âge d’or, mais d’une évolution désastreuse à tout point de vue.

    Complaining about the local paper is nothing new; in fact it’s long been sport in most of America. And our press has not always been free and unfettered. In Montana, several of the largest newspapers were for decades in the first half of the 20th century owned by the same mining company that exploited the state’s workers and natural resources.

    Today, with overworked and stretched staff and vastly shrunken news holes, we have entered a new, sinister era. Papers are smaller and their content is more limited, less nuanced.

    Quelles solutions face à cela : l’auteur évoque dans un premier temps le mécénat.

    A bright spot in local journalism has sprung up in Montana thanks to Maury Povich. Yes, that Maury Povich. The talk-TV personality known best for revealing on-air paternity test results to fraught families has spent 20 summers and many Christmases with his wife, the journalist Connie Chung, and their family in Montana’s Flathead Valley.

    A decade ago, Povich opened the Flathead Beacon, a weekly newspaper that has won multiple awards and wide respect for its deep, nuanced coverage of local issues. This, said Povich, is his philanthropy. He saw a declining local newspaper in his corner of Montana and felt the citizens deserved better than sporadic coverage of local issues. The weekly now has a staff of 20 and a strong readership online and in print.

    Mais ça ne fait pas un modèle fiable. Reste le repli sur des sites d’infos locaux avec des petites équipes de journalistes :

    Independent digital press, the kind already emerging in Montana, could keep the local press alive.

    Mais sans exemple de réussite pour le coup, puisque cela passe essentiellement soit par le paywall (tous ceux qui ont testé ont fermé), soit par la publicité (et hop, l’institution repointe le bout de son nez).

    C’est révélateur d’un impensé : l’impossibilité d’organiser financièrement un média local critique du pouvoir et indépendant, capable de publier davantage que quelques articles par mois dans le meilleur des cas (même s’ils sont super). On peut se raccrocher à l’hypothèse d’un financement public, toujours repoussée, ou encore à l’organisation d’événements, mais il serait peut-être plus efficace de penser maintenant des médias locaux militants, bénévoles.

    Dans ce sens-là, il faudrait peut-être considérer sérieusement les esquisses d’alternatives mises en place par des sites comme ceux du réseau Mutu (Rebellyon, La Rotative, Paris-luttes, etc.) ou encore les Bondy Blog, aussi imparfaites puissent-elles paraître (les radios ne sont souvent pas dédiées à l’info du coin, et les journaux mensuels trop peu réactifs).

    Mais pour cela, à l’heure des médias globaux (le Guardian, le NYT mais aussi Twitter, Facebook…), une réflexion sur l’importance de l’information locale s’impose (son rôle, dans quelle mesure elle permet à chacun et chacune d’agir, ou de remettre les pieds sur terre tout simplement…), au lieu de garder le nez sur le buzz à l’échelle nationale.

    • Merci Ari,

      La question de l’indépendance de la presse locale n’est pas nouvelle.

      Dans les années 70, on parlait de « contre-info » pour désigner ce que tu appelles de tes voeux, un journalisme militant et bénévole pour dénicher les dessous de la vie locale, comme pour rapporter à l’échelle de la vie locale les débats nationaux ou internationaux (un peu à l’image des groupes et associations qui localement portent des combats qui dépassent évidemment ce cadre).

      Pour y avoir participé, on s’est vite aperçu que le temps nous manquait, et qu’il fallait élargir la base des journalistes citoyens (à l’image de ce que fut l’APL avant la naissance du journal Libération). Mais qu’alors il fallait un solide encadrement : un journal, c’est avant tout sélectionner ce qui va être vu, ce qui est à la une... même s’il y a des centaines d’articles à l’intérieur. L’exemple du premier journal internet citoyen « Oh My News » en Corée du Sud est significatif : alors que des milliers de journalistes citoyens écrivaient, le choix de la une appartenait à l’équipe rédactionnelle... ce qui a permis de remonter les scandales du pouvoir - décidément une pratique bien coréenne, c’est pas chez nous que... - et in fine d’obtenir la première élection d’un gouvernement social-démocrate en Asie.

      Mais créer une infrastructure de gestion des journalistes citoyens demande de l’argent. D’expérience, je ne crois pas à la durée sans une telle infrastructure.

      Nous avons, avec notre petite équipe de contre-informateurs, créé un journal au début des années 80, dans la mouvance de ce qu’on appelait alors des « city magazines ». Avec de l’argent public (les excellents Contrats d’initiative locale de premier gouvernement Mitterrand). Mais ça ne suffisait pas, il fallait aussi de la pub (le matos à l’époque était beaucoup plus cher que maintenant ;-)

      Quand après notre faillite un imprimeur local, par ailleurs membre du Centre des Jeunes Dirigeants, est venu racheter le matériel, il nous a fait cet aveux terrible : « on s’est demandé si on pouvait vous aider à vivre en vous faisant de la pub... mais très vite on s’est rendu compte que vous n’étiez pas influençables, alors on a juste regardé ».

      Je ne crois pas que la baisse des coûts soit si importante avec l’internet que l’on ne se retrouve pas dans la même tenaille aujourd’hui. Car le coût principal est devenu la matière grise et le temps disponible à consacrer à cette activité.

      Or ce temps est une matière élastique : quand on croit à un futur qui va changer, on trouve du temps, c’est comme s’il s’en créait. Mais quand les espoir s’envole dans la fumée des lendemains qui déchantent, le temps glisse, on a tous mieux à faire, mieux à vivre, même s’il s’agit au fond de s’ennuyer devant Candy Crush, Pokemon Go ou Buzzfeed.

      C’est donc au fond une question de dynamique sociale qui recréera la presse utile à la démocratie. Désolé à ceux qui voudraient que le quatrième pouvoir devienne le premier, mais je ne crois pas (et je n’ai jamais vu) que cela puisse arriver. C’est le mouvement social qui bousculera les médias de connivence et qui impulsera une autre information.

      Regardons aux States, car sous l’individualisme autoritaire de Trump, il y a un vrai mouvement qui perce (grassroot, ce n’est pas pour rien, repartir à la racine et commencer seulement à pousser sous le glacis co-construit par les politiques et les médias depuis des années).

    • Merci Hervé et Aude :)

      @hlc : c’est vraiment super intéressant. J’ai tendance à me concentrer sur les expériences sur le net, d’une part, et plutôt à ce qu’il se passe en France. C’est intéressant d’élargir la focale. L’Amérique du Nord a été particulièrement féconde en terme d’alternatives (dans la presse classique par ex., mais aussi plus récemment avec Indymedia ou encore encore les enquêtes financées collectivement au Canada ou la Media-coop).

      Concernant les questions d’infrastructures, c’est un souci certainement trop souvent balayé par les sites d’infos alternatifs.

      Je cogite un peu sur le reste et je reviens dans quelques jours :)

      @aude_v : Médiacités s’est installé aussi à Lyon, plutôt avec des personnes valables d’ailleurs. On verra bien mais j’ai une impression de déjà-vu

  • Internet Backbone Provider Cogent Blocks Pirate Bay and other “Pirate” Sites

    Si c’est la vrai, ça n’est pas rien.

    https://torrentfreak.com/internet-backbone-provider-cogent-blocks-pirate-bay-and-other-pirate-s

    Several Pirate Bay users from ISPs all over the world have been unable to access their favorite torrent site for more than a week. Their requests are being stopped in the Internet backbone network of Cogent Communications, which has blackholed the CloudFlare IP-address of The Pirate Bay and many other torrent and streaming sites.

    [...]

    The sites in question all use CloudFlare, which assigned them the public IP-addresses 104.31.18.30 and 104.31.19.30. While this can be reached just fine by most people, users attempting to pass requests through Cogent’s network are unable to access them.

    The issue is not limited to a single ISP and affects a small portion of users all over the world, the United States and Europe included. According to Cogent’s own backbone routing check, it applies to the company’s entire global network.

    [...]

    For now, however, we can only speculate what the reason or target is. Since so many of the sites involved are accused of facilitating copyright infringement, it seems reasonable to view that as a possible cause. However, this remains unconfirmed for now.

    #net_neutrality
    #the_pirate_bay
    #Cogent #AS174

  • En 2010, le journal Le Monde est au bord de la faillite et Emmanuel Macron propose son aide « bénévole » aux journalistes. Mais le banquier d’affaires roulait en fait pour un des groupes qui voulait racheter le journal…

    par Adrien de Tricornot, journaliste au « Monde », spécialiste des questions économiques et financières.
    http://www.streetpress.com/sujet/1486723160-macron-le-monde

    #Le_Monde #Minc #morveux #socialistes #capitalisme_à_la_française

    • Cela signifie que, pendant la négociation, Macron avait déjà eu des relations avec Minc, sans nous le dire. Or Minc était le soutien d’une offre qui nous paraissait particulièrement dangereuse, celle de Prisa !

      Plus tard, d’autres éléments ont conforté ces très forts soupçons. Dans le livre de Marc Endeweld, L’Ambigu Monsieur Macron (link is external), j’ai appris qu’un courrier que nous avions nous-mêmes [la Société des rédacteurs du Monde] adressé à Xavier Niel, Pierre Bergé et Mathieu Pigasse pour demander un délai de 15 jours supplémentaires de négociations avec les différents repreneurs potentiels, avait en fait été rédigé à l’origine par Alain Minc Conseil, la société de Minc. Or, c’est Emmanuel Macron qui nous avait transmis la trame de ce courrier !

      Et d’ailleurs, quand Macron propose de repousser le délai de remise des offres de 15 jours supplémentaires, cela permettait à Prisa de rester encore dans le jeu ! Et ensuite, Macron nous a même poussés à ne pas rentrer en négociations exclusives avec Niel-Bergé-Pigasse lors d’une réunion d’information avec les journalistes du Monde où nous l’avions invité, et où sa position a été très mal reçue, compte-tenu du risque qu’il nous conseillait curieusement de courir dans notre situation délicate, puisque nous risquions alors d’être placés sous mandataire de justice par le Tribunal de commerce…

  • Informatique au féminin par Yovka Boneva
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=f45b4010-f6f7-4c0f-84a9-5b7ea0bf6215

    Plusieurs enquêtes réalisées dans le domaine de l’informatique montrent que la plupart des entreprises déplorent l’absence de candidates féminines alors qu’elles cherchent à augmenter la mixité dans leurs équipes. Cette difficulté est directement liée au faible pourcentage d’étudiantes dans les formations en informatique (10 % de L2 à M2 à l’université Lille 1). Pourtant dans les années 80, on comptait 20% de filles dans les filières informatiques. Isabelle Collet, docteure en sciences de l’éducation, chercheuse associée à l’Université de Paris X s’est penchée sur la question et a fait émerger les représentations liées aux métiers de l’informatique et pourquoi elles en éloignent les femmes. L’informaticien est en effet, souvent considéré comme un être solitaire et asocial passant sa journée à faire des tâches (...)

  • Controverse Décodex : et si on pensait la qualité de l’information comme un Commun ? – SavoirsCom1
    http://www.savoirscom1.info/2017/02/controverse-decodex-information-comme-un-commun

    Pour autant, il semble essentiel de ne pas s’en tenir au seul jugement des Décodeurs (juge et partie parmi les sites de presse) et de développer une réflexion sur le principe même d’une labellisation des sites. L’éducation à l’information ne peut pas être accaparée par un seul journal, aussi légitime soit-il, alors que de nombreux acteurs (bibliothécaires, journalistes, professeurs documentalistes, enseignants, modérateurs, etc.) détiennent des compétences en la matière et pourraient mettre en commun cette culture informationnelle. À l’instar du Monde, on peut aisément imaginer que d’autres proposeront leur propre système d’évaluation – servant leurs propres intérêts –, qu’il s’agisse de plates-formes privées comme Facebook, des conspirationnistes eux-mêmes ou de l’État, qui trouverait là un moyen de restaurer une régulation par en haut de l’Internet.

    Plus fondamentalement, c’est méconnaître les mécanismes mêmes de l’information que de prétendre automatiser et uniformiser son évaluation. Les indicateurs sont utiles à condition qu’ils puissent être contextualisés, discutés… et contournés. L’information doit toujours être rapportée à un régime d’autorité particulier, à des connaissances, des croyances ou des consensus localement ou socialement situés, et c’est cet environnement que l’intelligence collective peut mettre en évidence, contre l’illusion d’une fiabilité immanente. Le fait d’établir un critère global de fiabilité au niveau des sites est par ailleurs discutable, car cela peut dépendre des articles et de la qualité de chaque contribution.

  • Censure du délit de consultation de sites terroristes : victoire pour la liberté d’information !
    https://www.laquadrature.net/fr/censure-d%C3%A9lit-sites-terroristes

    Paris, le 10 février 2017 — La Quadrature du Net se réjouit de la censure prononcée par le Conseil constitutionnel à propos du délit de consultation habituelle de sites Internet terroristes. Opposée depuis 2012 à ce délit dangereux pour le respect des droits fondamentaux, notamment la liberté d’information, La Quadrature du Net avait appelé en 2014 et 2016 au rejet de l’inscription de cette disposition dans les nombreuses lois antiterroristes. C’est aujourd’hui un soulagement de voir le Conseil constitutionnel prendre la seule décision possible pour le respect des droits fondamentaux, et une preuve supplémentaire du danger des législations antiterroristes minimisant l’atteinte aux droits fondamentaux au nom de la sécurité : la protection de la société face au terrorisme ne peut, (...)

    #censure_et_filtrage_du_Net #exégètes_amateurs #liberté_d'expression #Loi_surveillance #Vie_privée_-_Données_personnelles #Bernard_Cazeneuve #Manuel_Valls #communiqué