Georglob

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  • La plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie | LE GLOB DE BARGEO
    http://glob.bargeo.fr/fr/vrac/opinions/la-plus-belle-chose-qui-me-soit-arrivee-dans-ma-vie

    Aujourd’hui on est vendredi 13. Et un nombre encore plus élevé qu’à l’ordinaire de gogos (pour rester poli) vont jouer au loto, ou à n’importe quelle autre arnaque légale.
    Je devrais les en remercier, sachant que 37,5% du chiffre d’affaire de la Française des Jeux alimente nos impôts. Après tout, il est assez rare de voir de gens payer volontairement des taxes non obligatoires. Et l’ampleur du phénomène n’est pas négligeable, puisqu’en 2007, ce chiffre d’affaire à été de 9,306 milliards d’euros. Une paille…
    Et me voilà pour la énième fois à tomber sur cette publicité stupide :

    “La plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie“. Non mais sans blague, la plus belle chose qui soit arrivée dans la vie de quelqu’un serait d’avoir gagné quelques milliers d’euros à un jeu de hasard ?

  • #Immigration : la France épinglée par Amnesty International - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/13/immigration-la-france-epinglee-par-amnesty-international_1521327_3224.html#x

    A l’occasion de la publication vendredi de son rapport annuel 2011, Amnesty International pointe du doigt l’approche de la France vis-à-vis des migrants tunisiens, des réfugiés, des demandeurs d’asile et des Roms. Le vice-président d’Amnesty France a souligné des « contradictions » entre « des grandes prétentions en matière de droits humains » et « les faits ».

    « Malheureusement, en 2011 comme en 2010 et les années précédentes, la France met beaucoup plus l’accent sur le contrôle de l’immigration que sur la protection des droits des réfugiés, des demandeurs d’asile, des migrants », a déclaré jeudi le vice-président d’Amnesty France, Francis Perrin.

    Il a notamment regretté « le repli sur soi » du gouvernement face à l’arrivée de migrants tunisiens depuis le début de l’année. Or, "le traité de Lisbonne de l’Union européenne prévoit des mécanismes de solidarité et de partage équitable des responsabilités dans le domaine du traitement des flux de migrants", a-t-il tenu à souligner.

    L’organisation craint que le projet de loi sur l’immigration, définitivement adopté mercredi par le Parlement, contribue « à fragiliser encore davantage les droits des réfugiés et des migrants ».

    Amnesty se dit, en outre, « préoccupée par la marginalisation des Roms, contre qui étaient dirigées des opérations d’expulsion forcée et de reconduite à la frontière » l’an dernier, malgré l’annulation d’une circulaire sur les évacuations de campements illicites du mois d’août, qui visait explicitement cette population.

    Enfin, Amnesty dénonce de nouveaux signalements de violences policières en France et déplore que « les enquêtes sur ces allégations progressent lentement ». L’ONG assure « faire pression sur les autorités françaises pour qu’elles choisissent de mettre l’accent sur l’insertion et non sur la voie répressive ».

  • Un système schizophrène, un peuple fatigué » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/05/13/un-systeme-schizophrene-un-peuple-fatigue

    Reste cette question : pourquoi le peuple français laisse-t-il faire tout cela sans réagir ? Il descend dans la rue, bloque le trafic ferroviaire, occupe des raffineries et paralyse la moitié de l’État pour défendre ses acquis sociaux mais, pour sa liberté, il ne lève pas le petit doigt.

    Des dizaines de milliers d’Espagnols ont manifesté contre la suspension du juge Baltasar Garzón, qui voulait faire la lumière sur les crimes de Franco ; les Italiens ont massivement protesté contre la mainmise de Berlusconi sur la presse. Mais la majorité des Français ne se mobilisent plus que pour défendre leurs salaires et leurs privilèges. L’influence dictatoriale de Sarkozy sur les médias nationaux laisse l’opinion publique de glace. Et le fait qu’un juge complaisant étende l’immunité du président à ses conseillers, qui signent pour lui des contrats illégaux, passe quasiment inaperçu.

  • Dailymotion - L’ENVERS DU DECOR DE LA COMMEMORATION DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE du 10 mai 2011 - une vidéo Actu et Politique
    http://www.dailymotion.com/video/xinu03_l-envers-du-decor-de-la-commemoration-de-l-abolition-de-l-esclav

    QUAND LA « NEGROPHOBIE » INSTITUTIONNELLE GANGRAINE LE DIT « PAYS DES DROITS DE L’HOMME »

    L’Alliance Noire Citoyenne tient à remercier l’état français qui, pour la première fois en cette date du 10 mai 2011, a adressé un message d’une infinie clarté à toute la communauté noire de France et du monde.

    Ce 10 mai l’essentiel des projecteurs médiatico-politiques étaient braqués sur le trentenaire de la « TONTON mania » ; plongeant dans l’obscurité la mémoire de dizaine et dizaine de millions de morts d’origine africaine broyés par les rouages de l’entreprise génocidaire que s’est révélée être la « Traite Négrière ».

    Si l’état français nous avait « craché au visage » en nous insultant de « sales nègres » il n’aurait pas pu être plus méprisant que ce non dit institutionnel qui en dit long.

    Ce 10 mai 2011, comme à son habitude, l’ANC s’est efforcée de dénoncer pacifiquement cette mascarade de cérémonie officielle. Mais les faits démontrent qu’on nous a traité comme des terroristes.

  • France, le pays si doux pour les super-riches !
    http://www.marianne2.fr/hervenathan/France-le-pays-si-doux-pour-les-super-riches-_a102.html

    Depuis le temps que l’on subodorait que le système #fiscal français tourne à l’envers, on en a aujourd’hui la preuve. Le Conseil des prélèvements obligatoires, présidé par Didier Migaud, a rendu un rapport intitulé « prélèvements obligatoires sur les ménages, Progressivité et effets redistributifs ». Avec un titre pareil, rien d’étonnant à ce que la lecture de ce pavé de 400 pages se révèle austère. Mais il y a quelques surprises. Comme celle de la page 268 où un tableau « taux moyen de prélèvement sur le revenu but fiscal du denier centile des contribuables », nous révèle que les 352 ménages les plus riches de France, qui gagnent au minimum 4,229 millions d’euros en 2009 ont un taux d’imposition sur le revenu de seulement 15%. Ces privilégiés échappent à la pression fiscale de 18,3% à laquelle sont soumis les 1% des ménages français qui reçoivent au moins 85335 euros par an. L’ #impôt sur le revenu est …dégressif pour les plus riches, alors qu’il a été conçus dès l’origine pour être progressif selon le principe de la déclaration des droites de l’Homme : chacun contribue « à raison de ses facultés »…
    L’explication de ce traitement de faveur est simple : les ménages du dernier centile (352000 foyers) vivent d’abord de leurs revenus salariaux, lourdement imposés au taux marginal (30%, 40%). Les super-riches, eux, tirent 78% de leurs revenus des plus values de cessions (d’actions, d’obligations…) taxée à 19% (prélèvement libératoire). Résultat, ils ont un impôt sur le revenu bien moindre. Donc les rentiers sont mieux traités que les travailleurs haut-de-gamme. On est très loin de la revalorisation du #travail, chère à la majorité.
    Voici qui donnera peut-être à réfléchir à « la droite sociale », si attachée à pénaliser l’inactivité par rapport à l’activité. Crions tous : "Ohé Wauquiez, regarde, c’est par ici que ça se passe ! …

  • Blog de Paul Jorion » OPTION FINANCIÈRE DU TRAVAIL ET DU SALAIRE : RESTAURER LA LIBERTÉ DU TRAVAIL, par Pierre Sarton du Jonchay
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=24229

    Le contrat de #travail souffre de la même déformation cognitive que le contrat financier : confusion entre l’objet et le sujet, entre la réalité matérielle, sa conceptualisation et la finalité des sujets. La confusion se concrétise dans la monnaie qui dans une matérialité unique paraît absorber toutes les dimensions du travail et de la finance. La déformation cognitive s’exprime dans l’incapacité où la monnaie nous a amenés de différencier la finalité de la matérialité : une fois attribué un prix en monnaie à quelque chose, nous tendons à croire que ce quelque chose contient les finalités que nous poursuivons. Nous enfermons nos finalités sans limite dans la matérialité monétaire qui peut tout recouvrir. Comme l’ #argent ne fait pas le bonheur, il est tout simplement devenu le bonheur.

    Si la monnaie est remise à sa place comme outil de conceptualisation de la valeur dans les limites de la matière, le salaire, comme le crédit, s’analysent tout autrement. Le salaire est déjà la mesure de la valeur du travail distinct de son sujet. Historiquement, le salaire apparaît quand l’homme devient le sujet de son travail, quand le travail devient un objet conceptuel distinct de son sujet, quand il devient concevable de posséder le travail sans posséder son sujet, quand l’homme peut travailler sans être un esclave. Avec le salaire, l’homme peut acquérir la valeur de son travail auprès d’un autre sans se vendre lui-même. Le salaire est le crédit du travail entre l’employeur et le travailleur : le travailleur n’est plus légalement la propriété de l’employeur.

    L’abolition morale de l’ #esclavage objectivise le problème de la valeur du travail. Entre le producteur de travail et l’employeur de travail, qui ne sont pas nécessairement distincts, se pose la question de la variabilité de la valeur du travail d’un sujet dans le temps. L’objet travail n’est pas une fin en soi. Sa finalité est de répondre au besoin du sujet ; du sujet du travail et du sujet acheteur de l’objet du travail. Ces besoins varient dans le temps et il en va donc de même de la valeur du travail qui les satisfait. La question est inévitablement posée de répartir la variabilité de la valeur travail entre le sujet du travail et le sujet de l’objet du travail. C’est ici que se distinguent et se différencient l’employeur et le salarié dans un régime de liberté de travailler et de la valeur libre du travail.

  • Sécurité routière : Les avertisseurs et les panneaux indiquant la présence de radars supprimés - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/article/722049/securite-routiere-avertisseurs-panneaux-indiquant-presence-radars-supprime

    Les avertisseurs de radar seront désormais interdits, les panneaux indiquant des radars fixes supprimés, ont précisé les services du Premier ministre. Les cartes d’implantation des radars ne seront par ailleurs plus rendues publiques.

    dommage pour tomtom qui venait de passer un deal avec coyote

    http://www.moto-net.com/actualites-motos-B3782-S%C3%A9curit%C3%A9-routi%C3%A8re-Les-avertisseurs-d

    Désormais, en plus des services d’info-trafic ou de correction de carte en temps réel et de la base des radars fixes, l’utilisateur bénéficie aussi des informations fournies par les utilisateurs du système communautaire Coyote, lequel renseigne notamment sur la présence de contrôles mobiles de vitesse sur la route.

  • Présidentielle 2012 : une élection en pleines vacances scolaires ? | Rue89
    http://www.rue89.com/2011/05/11/presidentielle-2012-une-election-en-pleines-vacances-scolaires-203327

    Aucun des ministres concernés, Education nationale et Intérieur en tête, aucun responsable UMP même, n’a jugé bon, ces dernières semaines, de lancer le débat en place publique… Au ministère de l’Intérieur, on minimise l’affaire en notant que le cas s’est déjà produit en 2007 – à cette différence près qu’aucune zone n’était en vacances scolaires pour le deuxième tour.

    Et on souligne que les solutions ne sont pas si faciles à trouver, dès lors qu’il faudra aussi tenir compte des délais légaux pour convoquer des législatives en juin. Mais on tenait surtout à rappeler mardi que « les dates d’élection ne sont pas officiellement prises » et que la décision « relève de l’Elysée ».

    Contactée par Rue89, la présidence n’a pas souhaité donner suite.

    De là à conclure qu’on cherche à avoir un maximum d’abstentionnistes...

  • L’escalier qui bibliothèque : La question tunisienne
    http://escalbibli.blogspot.com/2011/05/la-question-tunisienne.html

    La France doit apporter une réponse digne et responsable à la question tunisienne.

    Avant de parler de « question tunisienne », ils auraient sans aucun doute mieux fait de se dire que de la question au problème, il n’y a qu’un petit pas vite franchi... Et là-dessus, ils auraient pu, si ce n’avait été trop leur demander, prendre en considération que le simple fait de constituer en « problème » la présence d’un groupe national, religieux, ethnique - voire, pour certains irréductibles, racial -, est le meilleur moyen de renforcer ce petit sursaut identitaire qui fait les grandes xénophobies.

    De plus, et surtout, la structure même de cette formulation, si proche morphologiquement de sa célèbre cousine, la « question juive », aurait dû les inciter à une certaine prudence.

    Un simple coup d’œil sur la notice ouiquipédiesque leur aurait appris que cette expression, forgée dans l’Allemagne des Lumières, et depuis « associée à la solution finale mise en pratique par les nazis » faisait « originellement référence à l’aptitude des Juifs à s’intégrer en Europe occidentale ». Ils auraient pu noter que l’empereur Napoléon Ier en fit l’objet d’interrogations précises à l’Assemblée des Notables, désireux de « savoir si l’intégration des israélites dans la nation française posait ou non problème ». Peut-être auraient-ils remarqué que la réponse rassurante des Notables « ouvrit (...) aux membres de cette communauté l’accès aux grades de commandement militaire » - mais n’empêcha pas qu’ultérieurement se monte l’affaire du capitaine Dreyfus.

    Cela n’a rien à voir, diront les esprits raisonnables...

    Mais cela donne beaucoup à entendre à ceux qui restent attentifs à ce que, malgré nous, véhicule le langage.

  • L’injustice monétaire « ®om’s blog
    http://blog.rom1v.com/2011/05/linjustice-monetaire

    Lorsqu’une banque accorde un crédit à un client (par exemple pour acheter une maison), elle ne lui prête pas l’argent qu’elle a : elle le crée (par une opération comptable). Le client va ensuite lui rembourser, sur plusieurs années, grâce à sa dure labeur, l’argent qu’elle lui a « prêté », avec des intérêts. Au fur et à mesure du remboursement du principal, l’argent est « détruit » (de la même manière qu’il a été « créé », c’est la raison pour laquelle il n’y aurait plus d’argent si nous remboursions nos dettes), mais il reste les intérêts, qui eux, sont au seul profit de la banque (qui sont des intérêts sur de l’argent qu’elle n’avait pas !). Il n’est d’ailleurs possible de lui payer qu’en récupérant, grâce à son travail, l’argent issu d’autres prêts effectués (indirectement), puisque (presque) tout l’argent vient de la dette. Déjà, l’injustice est flagrante : une banque privée crée de l’argent à son profit à partir du travail des autres, sans rien faire (à part manipuler une base de données).

    Mais ce n’est pas tout, en créant de l’argent, la banque augmente la masse monétaire, donc dévalue la monnaie déjà en circulation. L’important, ce n’est pas la valeur que l’on possède en €, c’est la part que cette valeur par rapport à tout l’argent en circulation. Ainsi, augmenter la masse monétaire à son seul profit équivaut à « voler » une (toute petite) part de l’argent que possède chacun. La population, qui ne profite pas de cette création monétaire, doit donc travailler toujours plus pour « récupérer » cet argent et payer des intérêts toujours plus importants à ceux qui le leur prend.

    Et globalement, cela pose un problème de remboursement : lorsque tout l’argent provient du crédit (en réalité, 90~95%), le total prêté à tous vaut P (le principal), et il faudra rembourser P+I (avec les intérêts). Sauf que l’argent des intérêts n’existe pas, il serait impossible de les rembourser maintenant. Ce qui le permet, c’est simplement le décalage dans le temps du remboursement, rendu possible grâce à la croissance (c’est-à-dire lorsqu’il y a plus de nouveaux prêts effectués pour rembourser les anciens). Sans croissance ce système inique s’écroule. Il faut donc une production toujours plus importante uniquement pour « rembourser » (en fait, « donner » serait plus juste) les richesses créées aux banquiers. Ainsi, ceux qui créent les richesses sont endettés envers ceux qui créent l’argent.

  • Eva Joly propose de supprimer les grandes écoles - Peut mieux faire - Blog LeMonde.fr
    http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2011/05/10/eva-joly-propose-de-supprimer-les-grandes-ecoles/#xtor=RSS-3208

    L’hypothétique suppression des grandes écoles sera-t-elle l’un des thèmes de la campagne présidentielle de 2012 ? Le sujet, en tout cas, agite le monde politique. Après le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), le 4 avril (voir la note publiée sur ce blog), Eva Joly, candidate à la primaire d’Europe écologie - Les Verts, a réclamé, elle aussi, la suppression des grandes écoles.C’est à l’occasion de la convention nationale organisée par son parti à Lille, le 7 mai, qu’elle a fait cette proposition choc. “Les grandes écoles sont au centre de l’inégalité française”, a déclaré la candidate.

    Peu de temps après, dans une interview accordée à l’Agence éducation formation (AEF), elle a précisé sa pensée : “Les grands patrons des banques françaises viennent de s’accorder des bonus injustifiables, au mépris de la directive européenne qui régule leurs rémunérations. Cette situation montre bien qu’il y a une confiscation du pouvoir par une oligarchie française. Lorsqu’on regarde leur parcours, on s’aperçoit qu’ils sont issus des mêmes grandes écoles : ces grandes écoles, qui sont la fierté de la République, forment une élite qui a perdu de vue l’intérêt général.”

    Certes, comme pour le MJS, une proposition aussi radicale a sans doute peu de chance d’être réellement mise en oeuvre. Qu’elle soit ainsi relayée dans le monde politique à un an de la présidentielle montre cependant combien l’image des grandes écoles s’est dégradée dans l’opinion publique.

  • [ITW] Psychiatrie sous contrainte : une loi inique » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/05/10/itw-psychiatrie-sous-contrainte-une-loi-inique

    Dans la pratique, combien d’hospitalisations sans consentement ont lieu et si des dérives sont à craindre, quelles sont-elles ?
    Si on parle sans langue de bois, il s’agit d’une garantie de protection pour la société et une obligation des gens à se soigner. Cette loi a été préparée à partir de situations exceptionnelles d’hospitalisation sans consentement. Au niveau des chiffres, un million deux cent mille personnes sont suivies, que ce soit en psychiatrie hospitalière, privée, ou de simples consultations. Et 70.000 personnes sont hospitalisées sans consentement par an ! La loi se base donc sur 70.000 cas sur plus d’un million. L’exception devient la règle. Cette loi ne concerne pas seulement les “fous” mais tout le monde.

    Si nous prenons l’exemple d’un patient qui viendrait me voir dans un Centre Médico-Psychologique (CMP), un peu déprimé en me disant “j’ai des idées suicidaires”. Il ne me resterait plus qu’à lui répondre : “je vais regarder le protocole à la case suicidaire” et lui prescrire des antidépresseurs. S’il me répond qu’il voulait juste parler et essayer de comprendre ce qui ne va pas, je lui expliquerai seulement le protocole de soins. Et s’il continue de refuser, je le mettrai de force en soins ambulatoires sans consentement : il ne veut pas prendre d’antidépresseurs, il ne me reste qu’à l’y obliger, le tout grâce à une loi. Donc, in fine, ça concerne tout le monde. En poussant un peu loin, nous pourrions même voir la situation de celui qui se trouve mal au sein de son entreprise et qui n’a pas de bonnes relations avec son patron : on pourra lui dire que c’est un revendiquant paranoïaque et qu’il faut qu’il se soigne, un psychiatre pourra le contraindre…

  • Humeurs de Marissé : Le peuple français s’appauvrit chaque année davantage !
    http://humeursdejeandornac.blogspot.com/2011/05/le-peuple-francais-sappauvrit-chaque.html

    Les apparences sont trompeuses

    Trois semaines à traverser la France, émerveillé. La canicule en avril qui l’eût cru ! Les voitures rutilantes encombrent les rues étroites ; les résidences coquettes, merveilleusement entretenues, s’élèvent au milieu des nouveaux développements domiciliaires ; les commerces pléthoriques exposent leurs étalages remplis de produits de consommation dispendieux ; vraiment de quoi laisser croire que la douce France est un pays opulent, croulant sous la richesse et la consommation…à crédit !

    Puis, un article du quotidien Le Matin m’apprend que derrière cette façade de théâtre « Potemkine » la misère fait rage, et je me surprends à déchiffrer différemment cette vitrine occidentale ; les transports publics bondés de travailleurs à l’air hagard ; les chômeurs désoeuvrés battant le trottoir en quête du marché…de l’emploi, n’importe quoi pourvu qu’on assure la fin du mois ; les grévistes, de plus en plus nombreux, à résister aux délocalisations et aux fermetures d’usines pour cause de surproduction ; les SDF qui insistent pour quémander de quoi manger, mais pas de quoi se loger, ce serait trop demander ; les immigrants balayant les rues, ramassant les ordures, affairés à mille et un boulots, toujours menacés d’être déportés ; les petits boutiquiers (commerces et services multiples) et les vendeurs à la tire qu’ils poussent à nous harceler, offrent leurs produits de pacotille Made in China…il n’y a pas de sots métiers qu’une infinie misère qui se terre et parfois surgit de sous terre et s’étale devant les étalages de la surabondance hors de prix.

  • La guerre des Internets a commencé
    http://www.korben.info/guerre-des-internets.html

    En février dernier, un groupe de députés européens baptisé LEWP (Law Enforcement Working Party) a commencé à travailler en secret sur un projet de loi dont l’objectif est de mettre en place un grand firewall européen. Soutenus par les lobbies américains, ce projet de loi aura pour but d’exclure d’Europe certains sites internet considérés comme illégaux. Tous les FAI devront alors se plier à cette loi et appliquer ce filtrage Européen.

    Rien n’est encore fait (heureusement), mais en général, comme on l’a vu avec Hadopi et d’autres loi liberticides, ce que les lobbies veulent, les lobbies l’obtiennent… Il suffit de se mettre dans la poche quelques députés, de surveiller le faible niveau de protestation des internautes, de leur organiser un diner ou de leur filer de fausses responsabilités comme avec le CNN, histoire de les occuper, de leur donner un os à ronger et ensuite, d’attendre patiemment que tout se fasse tout naturellement. Sauf que cette fois, les premiers à tirer sont The Pirate Bay, qui annoncent carrément que c’est la guerre des Internets. Ces derniers reprennent sur leur site le discours du 18 juin 1940 de Winston Churchill, remplaçant tout simplement l’Allemagne Nazie par la MAFIAA et déclare une guerre sans merci contre les partisans de la censure.

  • La mort de Ben Laden, et des rédactions cloisonnées » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/05/10/la-mort-de-ben-laden-et-des-redactions-cloisonnees

    La première leçon de cette histoire, c’est donc que sur cette info, Twitter a bien été le premier média. D’abord par un témoin, puis par une source semi-officielle, puis par les journalistes.

    Le problème, c’est que les médias traditionnels ont encore du mal à le reconnaître, d’où l’exercice compliqué du chroniqueur du NYTimes, “oubliant” le tweet de son confrère parce que, sans doute, pour lui, “retweeter” ce n’est pas du journalisme. Si, M.Brisbane, retweeter c’est du journalisme ! Stelter n’a pas seulement retweeté, il a contextualisé son tweet et validé sa source. Bref, il a fait son métier de journaliste. Trop peu de rédactions savent faire une vraie veille sur Twitter, lui préférant l’AFP. Grave erreur.

  • Linus Torvalds : l’interview anniversaire des 20 ans du noyau - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/news/linus-torvalds-l’interview-anniversaire-des-20 ans-du-noyau

    LinuxFr : Pourquoi est‐ce que tu as choisi de passer le noyau sous licence #GPL, alors que ta première licence n’était pas la GPL  ? Est‐ce que c’était un choix pratique ou bien un choix éthique  ?

    Linus Torvalds : Pratique. Je pense que ma première licence contenait les parties éthiques qui étaient importantes pour moi, mais il s’est avéré qu’elle était trop stricte en ce qui concerne la partie « non‐commerciale », et en plus, elle n’était pas assez reconnue. Le passage sous licence GPL a corrigé les problèmes que les gens avaient avec ma première licence. En plus, cela nous a permis de rejoindre une licence connue qui avait bien plus de chance de tenir debout devant une cour de justice, par rapport au truc succinct que j’avais écrit à l’origine.

    LinuxFr : Je sais que tu te considères comme une personne pragmatique et pas comme un prophète… Mais, est‐ce que tu serais d’accord pour dire qu’il y a un contenu de nature éthique dans la licence GPL  ?

    Linus Torvalds : Je vais répondre à ça de deux façons différentes, et je vais essayer d’expliquer pourquoi je réponds de deux façons différentes.
    La première réponse, très négative, c’est que je méprise complètement les gens qui tentent de pousser la GPL comme étant de type «  éthique  ». Je pense que c’est de la pure connerie. Pourquoi  ? Parce que l’éthique, pour moi, c’est quelque chose de privé. Chaque fois que vous l’utilisez dans un argument pour dire pourquoi quelqu’un d’autre devrait faire un truc, alors vous n’êtes plus éthique. Vous devenez juste une tête de con moralisatrice.