Type classifications are useful, but the common ones are not
►http://kupferschrift.de/cms/2012/03/on-classifications
This is an article I wrote for the publication about the conference Research in Graphic Design at the Academy of Fine Arts Kattowice, where I gave a talk on the subject in January 2012. Please excuse the lack of illustrations. I will try to add some later, but usually those are empty promises, as you can see in other posts on this site. Estimated reading time: 16 minutes
Une mécane gratuite pas dégueux.
►http://www.kontrapunkt.com/type
#typographie #fonte #gratuit
The best way to use all the browser prefixes
►http://gradientsmotherfucker.com
Flûte, je viens juste de comprendre ton jeu de mollet, @peweck
Plus fort que la fiction, la vraie vie des maîtres du monde
Après l’ablation d’un sein, l’artiste tatoueur intervient
►http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2012/03/apres-lablation-dun-sein-latiste.html
Vinnie Myers, 49 ans, silhouette longiligne, oeil clair et petit bibi noir vissé sur le crâne, est artiste tatoueur depuis 28 ans mais s’est complètement spécialisé depuis dix ans dans le tatouage des mamelons et aréoles sur les seins mutilés des anciennes malades du cancer. Il a déjà traité 3000 clientes, dit-il.
« Faire ceci pour les femmes, c’est le travail le plus gratifiant que j’aie jamais réalisé », dit cet ancien infirmier dans l’armée, tout en examinant Susan, 58 ans, retraitée élégante qui fait ça « pour elle, pour paraître normale et plus jolie ».
@Seenthis Marrant, je cherche #opentype ►http://seenthis.net/spip.php?page=recherche&recherche=opentype&x=0&y=0 Et j’ai une page toute cassée. Pas si je cherche typo. #SeenthisBug
Un homme saoul arrêté par la police chante Bohemian Rhapsody en entier dans la voiture l’amenant au poste.
►http://deadspin.com/5897507/arrested-drunk-man-sings-bohemian-rhapsody-in-its-entirety-in-back-of-poli
►http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fqymcJRSbxI
Mais pourquoi ne découvrir la scène #rap de #Lyon que maintenant ?
Et là tu te rends comptes que ça fait des années que le collectif #L'Animalerie existe. Et là tu écoutes #Kacem-Wapalek ou #Lucio-Bukowski, entre autre.
►http://www.osterlapwass.fr/videos/1
►http://www.youtube.com/watch?v=wMfqwzvxxOc
Bon jvais pas mettre les dizaines de vidéos non plus...
Jigsoar icons - a free, creative commons icon set
►http://www.jigsoaricons.com
A free, creative commons licensed custom designed icon set with 60 vector shapes, perfect for the web. The zip file contains PNG bitmaps in four sizes: 16px, 24px, 48px, and 64px. Each icon is in light and dark ready for you to use straight away in your project. And if that doesn’t float your boat, the Illustrator vector file is included so you can remix our icons to suit your needs.
Les icônes pour le placement des images dans le texte (center, left, right) sont vraiment bien. (Il manque peut être des lignes de texte, au dessus de gauche et droite ?)
►http://jigsoar.s3.amazonaws.com/jigsoaricons/templates/jigsoar%20icons/images/icons.png
Une carte des vents parcourant les États-Unis en temps réel. Magnifique.
►http://hint.fm/wind
Le site du Fab Fest à la Gaîté Lyrique détourne la maquette de wikipédia en y ajoutant une bonne couches d’animations et de bordel.
L’armée rouge se la donne sur Run DMC, ou le hip hop avant le hip hop.
►http://www.youtube.com/watch?v=KoQb8vb4blA&feature=player_embedded#
!Kerning automatique en js. Je ne sais pas ce que ça vaut.
►http://typebutter.com/demo
#typographie #web #javascript
Voyager sans un sou en poche, c’est possible
►http://www.bastamag.net/spip.php?article2198
Convaincus que l’argent est le cancer de nos sociétés modernes, trois jeunes Européens ont décidé de se lancer dans un voyage autour du monde, sans débourser un centime. Partis en janvier 2010, ils ont déjà parcouru 40 000 kilomètres. Première leçon de cette vie nouvelle : apprendre à se déplacer sans pouvoir s’acheter de titres de transport, ni d’essence. Petit guide pratique.
Un article magique et à contre-courant de Mégalopolis qui prône le rapetissement de la capitale.
Pour un tout petit Paris
►http://www.megalopolismag.com/pour-un-tout-petit-paris
L’Île-de-France est la plus pourrie de toutes nos régions. 200.000 personnes la quittent chaque année, soit un taux d’émigration nette considérable. Le plus élevé du pays, devant la Champagne-Ardenne. C’est dire la gravité de la situation
Un dernier argument en faveur de la réduction de la capitale nous tient à cœur. Le Parisien bénéficie d’une densité hallucinante de filles (la remarque vaut tout autant pour la Parisienne). En laissant simplement voguer son regard, il (elle) peut très innocemment satisfaire ses besoins esthétiques élémentaires. De quoi rendre son quotidien plus beau et compenser un peu le marasme de son mode de vie. Pourtant, toutes ces jeunes hommes (filles) dans la fleur de l’âge sont rarement des Parisien(ne)s d’origine. Un trop grand nombre d’entre eux(elles) sont arraché(e)s à leurs régions natales, alors privées d’une précieuse ressource.
Un commentaire qui vient du cœur.
XeePhotoshopLoader.m - Code Search
►http://code.google.com/codesearch#M0gpBiyPnr8/XeePhotoshopLoader.m&l=108
At this point, I’d like to take a moment to speak to you about the Adobe PSD format.
// PSD is not a good format. PSD is not even a bad format. Calling it such would be an
// insult to other bad formats, such as PCX or JPEG. No, PSD is an abysmal format. Having
// worked on this code for several weeks now, my hate for PSD has grown to a raging fire
// that burns with the fierce passion of a million suns.
// If there are two different ways of doing something, PSD will do both, in different
// places. It will then make up three more ways no sane human would think of, and do those
// too. PSD makes inconsistency an art form. Why, for instance, did it suddenly decide
// that these particular chunks should be aligned to four bytes, and that this alignement
// should not be included in the size? Other chunks in other places are either unaligned,
// or aligned with the alignment included in the size. Here, though, it is not included.
// Either one of these three behaviours would be fine. A sane format would pick one. PSD,
// of course, uses all three, and more.
// Trying to get data out of a PSD file is like trying to find something in the attic of
// your eccentric old uncle who died in a freak freshwater shark attack on his 58th
// birthday. That last detail may not be important for the purposes of the simile, but
// at this point I am spending a lot of time imagining amusing fates for the people
// responsible for this Rube Goldberg of a file format.
// Earlier, I tried to get a hold of the latest specs for the PSD file format. To do this,
// I had to apply to them for permission to apply to them to have them consider sending
// me this sacred tome. This would have involved faxing them a copy of some document or
// other, probably signed in blood. I can only imagine that they make this process so
// difficult because they are intensely ashamed of having created this abomination. I
// was naturally not gullible enough to go through with this procedure, but if I had done
// so, I would have printed out every single page of the spec, and set them all on fire.
// Were it within my power, I would gather every single copy of those specs, and launch
// them on a spaceship directly into the sun.
//
// PSD is not my favourite file format.
►http://www.desordre.net/bloc/images/miche.gif
J’ai vu la fin du monde se produire sous mes yeux. Dans une boulangerie de la place de Jaude à Clermont-Ferrand c’est là que cela s’est produit. La boulangère, quand je lui tendais la pièce de mon pain m’a prié d’insérer cette dernière dans une fente tout exprès d’un robot, le montant de ma pièce s’est affiché sur un petit écran LCD, la boulagère a alors appuyé sur une touche du robot et la monnaie qu’elle me devait est tombée dans un petit réceptacle en bout de rigole. Je sais, je dois sûrement débarquer, comme souvent. Et pourtant il me semble que l’on vient de franchir ici un pas qui est autre que symbolique, celui justement de ne plus se préoccuper de ce que c’est que d’échanger de l’argent pour du pain, ce qui, à mes yeux, fonde notre société, et d’une certaine façon l’humanité-même, dans ce qu’elle est capable de se partager les tâches, sans doute pas équitablement, pour que les uns produisent je ne sais quoi (dans mon cas ce n’est peut-être pas très glorieux, je répare des programmes informatiques la nuit, il n’empêche) pendant que d’autres font cuire le pain, ce qui permet, ton grandiloquent, que nous puissions envisager de vivre et non de survivre. C’est en tout cas, de cette façon pas tous les jours consciente, que je dépose habituellement une pièce dans la main de ma boulangère et qu’elle me donne du pain (et qu’elle le fait tellement grâcieusement d’ailleurs quand je lui envoie Nathan avec une patience dont on m’a rapporté qu’elle était angélique) à hauteur de la valeur de cette pièce qui est passée de ma main à la sienne et le pain connaissant le chemin inverse qui va de sa main à la mienne.
Si on défait cela, c’est bien simple, on est cuit.
Et d’ailleurs, cela ne me surprend en rien, mais le pain que je viens d’acquérir de la sorte, ce pain-là n’est pas assez cuit, il est bien trop blanc pour être honnête.
#it_has_begun (je suis sérieux)
Vouai, pareil à côté de mon boulot :(
Je suis pas sûr de comprendre l’intérêt, j’ai pas osé demander.
Mais le pain y est bon.
Vu ça aussi dans une boulangerie du coin (mais je ne me souviens plus où), et ça m’a bien sidéré. Pour aller dans le sens de Philippe, c’est ma petite (trois ans) qui donne la pièce pour payer le pain, elle adore ça, « c’est moi qui donne, papa ! », une manière d’entrer dans le monde des grands, et d’entamer la petite conversation avec la vendeuse.
Et là, la petite dont on refuse la pièce, indiquant qu’il faut la glisser dans un petit robot, ça casse carrément le début de socialisation. J’ai moi aussi trouvé ça glaçant.
(Et donc, c’est un truc uniquement dans les boulangeries, cette connerie ? )
En Norvège c’est un système qui se généralise depuis un an presque partout, à l’aéroport de Gatwick, pour acheter ses sandwichs et son journal on est soi même le caissier ou la caissière (vu il y a deux jours) - en plus pour les chiottes, c’est au fond du Duty Free donc obligé de passé devant les smaries avec sa maramaille pour changer un couche ou pisser un coup. Telenor, la compagnie principale de téléphone en norvège fait régler les problèmes de connexion etc... par des robots et des voies de robots qui rappelle en disant : « cher M ; X votre problème est réglé ». La fin du monde ---> l’agnie a commencé il y a quelques années déjà.
Vu ça à la caisse de supermarchés Carrefour Market (je crois) dans l’Ain près de la Suisse #deprime_aussi
Et pourquoi ne pas refuser tout net ?
J’avais écrit un truc sur ce phénomène, pas le même, forcément, mais pourtant, la même chose... juste un cran de plus vers le néant : ►http://blog.monolecte.fr/post/2007/09/24/Negation-de-lhomme
Ça a commencé dans les supermarchés, avec les caisses automatiques, j’imagine.
Finalement, j’ai fait de cette petite humeur it_has_begunienne un article du Bloc-notes du Désordre , dans lequel je ne manque pas de renvoyer vers ton très bon billet.
►http://www.desordre.net/blog/?debut=2012-03-18#2963
Je suis un peu rasséréné de constater que je suis moins seul à me désoler de ces petites choses qui ne sont pas si petites
J’avais moi-même l’idée de faire quelque chose, sur Visions carto, à propos de ça. Ce qui m’a décidé, c’est mon passage à Gatwick il y a deux jours, lorsque j’ai acheté mon sandwich et ma bouteille d’eau pour un « outrageous price » (13 pounds pour un sandwich minable et une bouteille), prix pour lequel de client de suis devenu caissier, emballeur et manutentionnaire (on me somme de ranger mon panier à une place loin de la « caisse automatique »).
Il y a donc les caisses automatiques dans tous les supermarchés de Norvège, les rendeurs de monnaie automatique, les call center robots - pas tellement mieux que les calls centers réel d’ailleurs qui sont souvent de « dead ends » desquels on ne peut absolument rien obtenir, cf. Orange par exemple). C’est la mise en place ici d’un monde dans lequel le client, mais aussi le citoyen est mis dans une situation de grande solitude... Tout est fait pour l’éloigner du responsable de l’administration, du commerçant, de clui qui rend et fait le service ; la Police ici commence le même cirque pour les dépots de plaintes, lezs services municipaux pour les inscriptions dans les écoles, les Impôts pour les déclarations et les réclamations, il est désormais, depuis trois mois, impossible de trouver quelqu’un dans les services des impôts pour discuter de la manière de déclarer, a
J’avais moi-même l’idée de faire quelque chose, sur Visions carto, à propos de ça. Ce qui m’a décidé, c’est mon passage à Gatwick il y a deux jours, lorsque j’ai acheté mon sandwich et ma bouteille d’eau pour un « outrageous price » (13 pounds pour un sandwich minable et une bouteille), prix pour lequel de client de suis devenu caissier, emballeur et manutentionnaire (on me somme de ranger mon panier à une place loin de la « caisse automatique »).
Il y a donc les caisses automatiques dans tous les supermarchés de Norvège, les rendeurs de monnaie automatique, les call center robots - pas tellement mieux que les calls centers réel d’ailleurs qui sont souvent de « dead ends » desquels on ne peut absolument rien obtenir, cf. Orange par exemple). C’est la mise en place ici d’un monde dans lequel le client, mais aussi le citoyen est mis dans une situation de grande solitude... Tout est fait pour l’éloigner du responsable de l’administration, du commerçant, de clui qui rend et fait le service ; la Police ici commence le même cirque pour les dépots de plaintes, lezs services municipaux pour les inscriptions dans les écoles, les Impôts pour les déclarations et les réclamations, il est désormais, depuis trois mois, impossible de trouver quelqu’un dans les services des impôts pour discuter de la manière de déclarer, alors que c’était le cas avant.
Bien entendu Madame @Monolecte, j’oubliais les stations essence ici aussi en Norvège, le pire du pire. Partout les caisses automatiques, partout on transforme le citoyen en caissier, manutentionnaire - en Angleterre on a même proposé aux voyageurs de devenir contrôleur de billets contre une réduction sur leur propre billet !!! (j’ai vu à Londres dans le métro une pub qui disait « It is easy to spot a ticket controler, they look like you ! ». Ce processus se fait doucement, comme la colonisation de l’espace public par les espaces privés et commerciaux (aéroports Duty Free Shop, gare, certaines rues privatisée) ce qui fait qu’on l’accepte beaucoup plus facilement. On arrive à accepter ce qui en distance est tout à fait inacceptable. Voilà, début du débat.
Oui, il faut se désoler de ces petites choses qui n’ont l’air de rien ; les petits effets ont parfois de grandes causes. Pour ma part, en Bretagne, je n’ai encore jamais vu ça... Mais je dirais comme Agnès, pourquoi ne pas refuser tout net ? Je crois que si ça m’arrivait je changerais de boulangerie, en expliquant courtoisement la raison de ce choix. De la même façon que je refuse d’utiliser les caisses automatiques au supermarché.
En attendant, on a une boulangerie bio où le boulanger n’utilise pas de caisse enregistreuse et fait ses calculs de tête à une vitesse impressionnante.
Tout est là, je pense, juste dire non. Le front du refus, tout le temps, partout et aussi le front volontaire, la volonté de snober les machine, de parler avec les gens, de perdre du temps, ce temps si précieux qu’il ne nous appartient plus...
Refuser, oui, mais au Carrefour du 13e, où il y a des caisses automatiques, j’ai discuté avec un cadre qui prétend que ça « libère » les caissières d’un boulot aliénant pour leur permettre de faire - dans le magasin - des tâches plus valorisantes... Je vous ai dit, le débat est ouvert...
Justification après-coup. Tu crois vraiment qu’ils dépensent des millions pour installer des caisses automatiques juste pour libérer les caissières d’un sale boulot et de leur permettre de faire des trucs plus valorisant dans le magasin ?
Je discute assez avec les caissières pour savoir que leur confort, leurs besoins et tout ça, ça ne revêt aucune espèce d’importance pour les managers et/ou la direction. Des postes de travail inadaptés depuis de nombreuses années, des postures nocives, des courants d’air glacial, des horaires fractionnés, des pauses-pipi chronométrées et rationnées...
Franchement, tu y as cru une seule seconde au baratin du cadre ?
Bien sur que non, je mettais ça au pot pour dire que dans le débat, les initiateurs de ce merdier développent et vont développer des arguments auxquels il faudra être préraré si on veut les contrer. Ça ne manque pas de cynisme et de mauvaise foi, et pour bien lutter contre ça, bien connaître la stratégie de ses ennemis aide beaucoup.
On sait pourquoi les supermarché peuvent préférer les caisses automatiques : ça ne fait pas grève, ça ne prend pas de vacances ni de congés parentales, ça ne râle pas et ça ne traîne pas son patron devant les prudhommes.
Avec les supermarchés, ce qui était auparavant un lieu d’échange sous toutes ses formes, le commerce donc, est maintenant un rituel au dieu consommation. Les fidèles y défilent pour y laisser leurs économies dans une ambiance peu propice à la discussion et au partage. Il faut aller vite, en cadence. Et chacun repart dans sa petite voiture, trajet durant lequel personne ne rencontre plus personne.
@moderne il serait intéressant de savoir pourquoi cette boulangère utilise une machine à sous pour sa petite boutique. Ici je n’en ai pas encore vu même dans les plus grandes.
Il faut aller vite, en cadence
Tout est là, @odilon, tu as mis le doigt dessus : ►http://blog.monolecte.fr/post/2010/05/17/Flux-tendu
aime bien l’idée de François Bon aujourd’hui : mettre plusieurs pièces pour coincer la machine
►http://www.tierslivre.net/krnk/spip.php?article1306
bien vu @monolecte je viens tout juste de terminer un bouquin sur les jardins (je ferai un seen). L’auteur parle d’un village au Maroc où des paysages fabuleux ont disparus à jamais sous les chenilles du btp : « J’ai compris ce qu’étaient ce développement et ce progrès le jour où je suis allé à l’ouverture d’un supermarché, construit là où, l’année précédente, je lisais encore allongé parmi les soucis, à l’ombre des chênes verts. La foule se pressait à l’entrée, retenue par des cordons de policiers et canalisée par des barrières [...] Mais les forces de l’ordre ne cherchaient pas des armes ou des explosifs. Ils voulaient vérifier que l’aspirant client avait en poche ou dans son sac assez d’argent pour faire des courses. »
Il semble qu’en faisant un peu de promotion sur ce thème, on aurait de quoi commencer un vrai mouvement de résistance...
De retour chez moi, à Fontenay, je suis allé de ce pas trouver ma boulangère ce matin et profitant de l’heure matinale, je lui ai demandé un peu de ce qu’elle en pensait de ces foutues caisses automatiques. Elle m’a confirmé ce que nous suspections tous, le démarchage agressif des vendeurs de ces saloperies. L’argument de vente est le suivant, l’argent est sale le pain doit rester propre, c’est bon pour l’hygiène, et puis plus bas les commerciaux glissent que cela évite tous les problème avec les employés qui distraient de la monnaie.
Par ailleurs la boulangère m’a dit que ce type d’appareil coûtait une fortune.
Elle-même, sainte femme, m’a dit qu’il était hors de question qu’elle ait recours à un truc pareil et qu’elle trouvait que j’avais raison de penser qu’il était essentiel que je lui remette l’argent en mains propres (parce que justement ma boulangère a les mains propres) et elle le pain dans ma main à moi.
Sinon elle m’a dit aussi que Nathan, quand il allait chercher du pain, était toujours très poli, mais ça j’imagine que vous vous en moquez un peu, mais ça m’a quand même fait plaisir.
Et son pain à ma boulangère il est vraiment cuit et ça c’est incomparable. En haut de l’avenue de la République à Fontenay-sous-Bois, il n’y a pas de raison qu’elle n’ait pas droit à sa réclame. Elle le mérite.
hé hé le fier papa ... Très bien Monsieur Philippe, en te lisant, je me remémore une des scènes les plus horribles que j’ai vécu dans le magasin de photo de mon père il y a de cela vingt ans... Lui qui était la générosité même, très ouvert, menait ce petit labo photo d’une main de maître, de nombreux photographes, artistes, simples amateurs éclairés aimaient tellement venir qu’ils n’auraient pour rien au monde changé de crêmerie.
Un jour arriva deux requins. Enfin un requin et une requine. De chez Canon. Deux commerciaux, deux vendeurs qui voulaient placer une des premières photocopieuses en couleur. Mon père n’en avait pas besoin. Le prix de la location et le contrat obligatoire d’entretien était absolument obscène. Ils s’y sont donc mis a deux, à coup d’arguments violents, brutaux, ils ont pendant une heure massacré mon père. Ils l’ont détruit. Psychologiquement, il a fallu longtemps pour qu’il se remette de cette attaque en règle, convaincu qu’il était d’avoir fait l’erreur de sa vie... en refusant finalement l’offre de ces deux crapules.
Je peux donc imaginer que ces méthodes soient généralisées et que nombreux sont ceux, non préparés, qui cèdent à ce chantage.
De la même manière, je me suis retrouvé à signer un chèque de 300 euros juste pour avoir mon nom en gras dans les pages jaunes, il y a une quinzaine d’année... La commerciale qui s’était imposée dans mon petit bureau de carto parisien avait trouvé les bons arguments pour me faire céder.
Ainsi va le monde de la consommation.
Cette conversation est fascinante et déprimante. Justement, sur la « fin du monde », je viens de lire un compte rendu stimulant du dernier livre de Slavoj Zizek par Hervé Regnauld : ►http://www.espacestemps.net/document.php?id=9395
En Suède c’était assez répandu. Il y a des caisses automatiques (que je trouve quand même bien pratiques, car je parle rarement aux caissiers, je suis timide, et c’est quand même moins stressant je trouve), mais aussi des caisses « normales » avec ce dispositif. Ça ne me semble pas être fait pour supprimer les humains en tout cas, ou alors à long terme.
Pareil dans la boulangerie qui a ouvert à côté de chez moi - alors qu’il existe déjà une boulangerie à trois pas ET un dépôt de pain industriel. Du coup, ben, je continue d’aller à ma boulangerie habituelle, en espérant qu’elle ne s’y mette pas elle aussi.
Et c’est pas tout : vous lirez ici que les internautes aussi seront enrolé pour le bien des multinationales :) je n’ai rien contre la cartographie collective, rien contre le crowd sourcing, mais pour que les résultats restent la propriété des citoyens... Maintenant, c’est la grosse récup.
Argh ! oh my god, il faut que je le recherche dans ma base d’archive...
Un nouveau de modèle de #licence #open-source : La Don’t be a dick license.
►http://dbad-license.org/license
A person who does not respect the time and energy that have been invested in the Project, and acts to punish such effort by giving others associated with the Project — including, but not limited to, the Author — a hard time. A Dick is nearly always selfish, but not necessarily with deliberate intent; some Dicks are merely thoughtless. The distinguishing characteristic of a Dick is that he or she places burdens upon Reasonable People, reducing their motivation to engage in open source activities. This damping effect is a significant detriment to the Project, to open source in general, to the production of new intellectual value in the world — and, ultimately, to the Dick himself or herself.
Trois nouvelles fontes libres et gratuites sur ►http://velvetyne.fr ce soir ! Le Fengardo Neue de Loïc Sander (►http://www.akalollip.com), le Bizmeud de Biz Yod (►http://bizyod.design.free.fr) et Quentin Bodin et enfin le Aqualove de Sylvain Henri. #typographie #libre
La typographie en mouvement - Information - France Culture
►http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-la-typographie-en-mouvement-2012-03-10
Grâce à @seenthis je suis passée sur France Culture, en écoute en podcast via le lien.
Une PirateBox miniature à moins de 40 euros
►http://www.numerama.com/magazine/21954-une-piratebox-miniature-a-moins-de-40-euros.html
Le reste se fait très simplement en suivant le tutorial adapté en français par Jean Debaecker, professeur à Lille III. « Ca prend 10 minutes à installer. Aberrant de facilité », explique-t-il à La Voix du Nord.
« L’idée est de pousser les gens à le faire à leur tour. Dans leur immeuble, leur impasse, leur quartier, qu’ils partagent des fichier », explique-t-il au quotien, qui précise que « Jean n’attend qu’une chose : que son ordinateur accroche le signal d’une autre PirateBox. Le premier maillon d’une toile parallèle qui reste à tisser ».
humm ça sent le #cccp ça
Bof, l’ambition de seulement partager des fichiers est un peu vaine. Il y a pas mal de projets dans l’air autour de tout le hardware peu cher qui fleurit ça et là (raspberry pi, sheeva plug, cotton candy). Je retiens celui-ci : ►http://freedomboxfoundation.org
@Lou C’est déjà énorme de pouvoir partager des fichiers librement ! Ceci dit, les Pirate Box ne sont pas fondamentalement limitées au partage de fichiers. D’autant plus que des tas de services peuvent être construits au dessus de ce partage (comme l’avait prouvé #UUCP, où le courrier, par exemple, était une application au dessus du transfert de fichiers).
@0gust1 L’article sur #Batman parle d’une question tout à fait différente, la communication des PirateBox entre elles. Ce n’est donc pas une réponse à la remarque de @Lou.
Pour ce qui concerne cette communication entre PirateBox, c’est surtout dommage d’avoir choisi Batman alors qu’il existe d’autres protocoles du même genre et que #Babel semble meilleur à tout point de vue. Cf. ►http://seenthis.net/messages/15279
@stephane : Mon commentaire était assez lapidaire, c’est vrai.
Je voulais souligner que, en plus de « simplement partager des fichiers », les pirateboxs pourraient devenir des maillons d’un réseau local ouvert, et donc développer d’autres usages que du partage de fichiers. Sur la piratebox, il y a déjà un forum de discussion et un « imageboard » optionnels. J’ai cru lire sur le site de la freedom box que c’était en projet aussi (réseau local ouvert).
Merci pour le lien sur #Babel, j’ai un peu lu, pas tout compris, je transmettrai. En résumé, quels sont les avantages de Babel par rapport à Batman ?
@0gust1 La meilleure comparaison que j’ai trouvée de Babel, Batman et quelques autres est l’article de David Murray, Michael Dixon et Terry Koziniec, « An Experimental Comparison of Routing Protocols in Multi Hop Ad Hoc Networks » ►http://ieeexplore.ieee.org/xpl/login.jsp?tp=&arnumber=5680190&url=http%3A%2F%2Fieeexplore.ieee.org mais il ne semble hélas plus en ligne (vivement qu’on mette au chômage tous les éditeurs de journaux scientifiques et que tout soit en ligne)
Content Management : A Case Study (Of Sorts) — Dorian Taylor
►http://doriantaylor.com/content-management-a-case-study-of-sorts
if you’re gonna make a Web interface for manipulating data of some kind, why not make it operate over some structure for which there isn’t already an extraordinarily mature desktop tool that does exactly the same job?
If you’re going to make a Web-based interface for a task like entering text, consider it remedial. I don’t care how snazzy HTML5 is. Whoever uses that functionality is almost certainly trying to do their job on their phone from down at the bar or something. And, if you insist on making one, for goodness sake fix the back button. I once saw a guy put his fist through a wall after clipping that and losing the magnum opus he had spent the previous hour naïvely hunting-and-pecking into his browser.