Stéphane Deschamps

COMPTE ABANDONNÉ (Pas la peine de me suivre, je suis parti ailleurs. Bien à toi, visiteur/visiteuse.)

  • Le mauvais coup du fisc contre Mediapart - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/051115/le-mauvais-coup-du-fisc-contre-mediapart

    Traduction du #principe_d’égalité consacré tant par la #Constitution que par la Charte européenne des droits fondamentaux, le principe de neutralité fiscale interdit l’application d’une fiscalité différenciée à des activités de même nature. Alors que la #presse écrite, qu’elle soit imprimée ou en ligne, s’adresse aux mêmes lecteurs, le fisc crée une distorsion de concurrence en nous appliquant une #TVA près de dix fois supérieure à celle de nos concurrents imprimés. De plus, cette #distorsion_de_concurrence pénalise la presse numérique indépendante ayant choisi, par son modèle payant, de dépendre de ses seuls lecteurs tandis qu’elle avantage les sites de presse gratuits et publicitaires, adossés à la presse imprimée existante, bénéficiaire du taux réduit de 2,1 %.

  • Accessibilité agile : le helpdesk - Blog Temesis
    http://blog.temesis.com/post/2015/10/20/Accessibilite-agile-le-helpdesk

    Nous avons lâché notre boule de cristal et décidé de cesser de travailler sur une définition précise du contenu des missions à venir. Nous nous concentrons sur les #moyens à mettre en œuvre. C’est un lâcher prise, qui conduit à dire : je sais que je ne sais pas ce qui va se passer. En revanche, je sais que je vais faire des choses. Et chaque chose que je vais faire devra avoir un impact et une #efficacité maximum. En fait, pour travailler efficacement, il faut intervenir au bon moment, en déroulant des opérations qui ont un rapport coût sur efficacité maximum.

    La conséquence de ces observations est que le responsable de site doit pouvoir à tout moment demander des micro-interventions ultra-adaptées et ultra-efficaces.

    D’un point de vue administratif, nous avons décidé d’outiller cela à travers une plate-forme d’assistance, un helpdesk. Les clients qui décident de fonctionner de cette façon achètent un volume de crédits-temps de 30 minutes. Le volume doit être dimensionné en fonction du projet global et des moyens du client. Les crédits sont valables trois ans. A chaque fois que le client a une demande, il la renseigne sur notre interface, nous l’évaluons, et s’il accepte l’évaluation, nous déroulons la prestation et décomptons les crédits. Outre l’avantage de l’agilité, cela permet également d’assurer une traçabilité des actions en matière d’amélioration, d’être en mesure de justifier les avancées sur le projet et de capitaliser sur les savoir-faire acquis pendant les phases d’amélioration continue.

    #méthodologie

  • L’Autre Réseau tire le rideau | Le Monolecte
    http://blog.monolecte.fr/post/2009/03/17/lautre-reseau-tire-le-rideau

    En faisant tourner L’Autre Réseau, je me suis rendu compte, jour après jour, de la difficulté de tenir cette position : on veut soutenir, par exemple, les Indigènes, et l’on soutient du même coup certaines formes de positions identitaires, on veut soutenir les luttes des femmes, et l’on soutient la haine des hommes, on veut soutenir la lutte contre les discriminations, et l’on soutient le retour des discriminations dans leur forme la plus sordide (regardez par exemple la mention « non-mixte » dans le chapeau de cet article : http://lmsi.net/spip.php?article826 ) on veut soutenir la lutte contre l’homophobie, et c’est la haine des hétéros que l’on soutient, on veut publier tout ce qui sort dans les luttes syndicales, on espère la grève générale, et c’est encore les cadres syndicaux bien planqués qui font le bénéfice de notre militantisme anonyme, généreux et bénévole. On veut soutenir la cause palestienne, et l’on soutient du même coup la religion, celle-là même à propos de laquelle Sade écrivait : « On évalue à 50 millions le nombre de morts des guerres de religions. En est-il seulement une qui vaille le sang d’un oiseau ? ».

    Paradoxe et risque du militantisme, que je rapproche, ne m’en veuillez pas, de ce qui s’est dit ici-même il y a quelques jours : http://seenthis.net/messages/415658

  • Le mea culpa tardif de l’industrie publicitaire face aux Ad-Blocks - Business - Numerama
    http://www.numerama.com/tech/126906-le-mea-culpa-tardif-de-lindustrie-publicitaire-face-aux-ad-blocks.h

    C’est peut-être tout le Web qui va devoir évoluer et abandonner un modèle économique largement financé par la publicité, qui a généré son lot d’effets pervers, à commencer par la constitution de mastodontes dont le métier consiste à collecter et à analyser les données personnelles de centaines de millions d’individus sur Terre, pour leur afficher des publicités toujours mieux ciblées.

    On se prend à rêver, deux secondes, d’un monde sans pub.

    L’idéal serait sans doute de revenir à des publicités à l’ancienne, qui ne cherchent pas à cibler le lecteur en tant qu’individu, mais une typologie de lecteurs à travers un média. Ces publicités là ne posaient pas de problème de respect de la vie privée, et les médias parvenaient à vendre leur marque sans vendre leur âme.

    Mais il est rare que l’avenir se fasse par des retours en arrière, et ce seront donc d’autres modèles qui devront s’inventer.

    Ouais, c’est là que ça se gâte. Il faudrait que le monde de la publicité annonce vertueusement « oulàlà, je vous fais des pubs anonymes, je ne vous profile pas ». Et comment donner la mesure de notre manque de confiance définitif ?

  • Elise Lucet, « contre le mur de la com’ » - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Elise-Lucet-contre-le-mur-de-la-830.html

    Vos tentatives, et vos échecs… parce que vous mettez en scène aussi vos échecs : les appels sans réponse, les SMS envoyés, les interpellations manquées… Tous ces échecs, ça met en lumière la nature des multinationales. Si on prend Apple, par exemple, une entreprise qui présente un visage cool, ouvert, moderne, dès qu’on lui pose une question inconvenante – et sur un point pour moi anecdotique, son application SIRI – y a plus personne qui répond ! Tous leurs iPhones sont coupés ! Et les salariés à l’entrée, ils n’osent pas parler, ça leur est interdit… On peut se moquer de la Pravda, de la censure stalinienne, mais dans ces entreprises, on y est.

    E.L. : C’est pas propre au stalinisme, tous les systèmes totalitaires sont comme ça. Et là, en effet, la volonté des communicants de tout contrôler, avec une seule parole autorisée, conduit à la censure, au silence.

    Chouette interview d’#Élise_Lucet pas chichiteuse.

    • Et puis :

      Je n’y avais pas réfléchi comme ça, mais vous avez raison : après 2008 et Lehman Brother, des murailles se sont effondrées. ça a éveillé des consciences, y compris les nôtres. On n’aurait pas fait Cash dans les années 90, c’est vrai. Mais pour une autre raison également : il y avait très peu d’investigation dans les médias.
      Aujourd’hui, à notre direction, ils ne sont pas idiots : ils voient bien que l’investigation ça marche, Médiapart ça marche, etc. Les téléspectateurs nous réclament ça : on veut un journalisme pugnace, impertinent. Le journalisme à la pépère, c’est fini.

  • Respecter le rythme de son public - Notes, Sébastien Desbenoit
    http://notes.desbenoit.net/Respecter-le-rythme-de-son-public

    Le but d’une présentation n’est pas de montrer que l’on sait. L’objectif est d’amener les participants à #comprendre et #utiliser les #connaissances que l’on souhaite apporter. Ordonner son argumentaire est une chose. Le baser sur la capacité d’écoute de son public en est une autre.

    Lorsque je suis à une #conférence, j’apprécie tout particulièrement les orateurs qui ajoutent des pauses au milieu de leurs idées. Ces temps de #respirations cérébrales permettent de laisser un temps de récupération aux participants.

    • C’est pas nouveau :

      Le monopole de la violence (en allemand : Gewaltmonopol), plus précisément le monopole de la violence physique légitime (Monopol legitimer physischer Gewaltsamkeit), est une définition sociologique de l’État développée par Max Weber dans Le Savant et le politique qui a été important en sociologie mais aussi dans la philosophie du droit et la philosophie politique.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Monopole_de_la_violence

    • L’État et la Révolution, Lénine, 1917
      https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/08/er00t.htm

      Nous nous assignons comme but final la suppression de l’#État, c’est-à-dire de toute violence organisée et systématique , de toute violence exercée sur les hommes, en général. Nous n’attendons pas l’avènement d’un ordre social où le principe de la soumission de la minorité à la majorité ne serait pas observé. Mais, aspirant au socialisme, nous sommes convaincus que dans son évolution il aboutira au communisme et que, par suite, disparaîtra toute nécessité de recourir en général à la violence contre les hommes, toute nécessité de la soumission d’un homme à un autre, d’une partie de la population à une autre ; car les hommes s’habitueront à observer les conditions élémentaires de la vie en société, sans violence et sans soumission.

    • +1 @notabene
      Cette phrase à vomir postée sur twitter est de #chantal_jouanno, sénatrice de paris.

      On sait que tout exercice de la force s’accompagne d’un discours visant à légitimer la force de celui qui l’exerce ; on peut même dire que le propre de tout rapport de force, c’est de n’avoir toute sa force que dans la mesure où il se dissimule comme tel. Bref, pour parler simplement, l’homme politique est celui qui dit : « Dieu est avec nous ». L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ». Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique et renforcer les rapports de force qui la fondent ou la rendent possible.

      Pierre Bourdieu : L’opinion publique n’existe pas, 1972.
      http://www.homme-moderne.org/societe/socio/bourdieu/questions/opinionpub.html

      @moderne @obs_sondages

    • Le « dépérissement » de l’état, c’est plutôt la formule (promesse) socialiste, celui-ci étant conçu comme phase de transition vers le #communisme (on a vu ce qu’il en a résulté). La destruction de l’état en revanche n’est pas un objectif dont les anarchistes auraient l’exclusivité (voir L’état et la révolution de Lénine, cité plus haut, mais aussi les courants conseillistes et bien d’autres moments et pratiques #communistes).

      Pour revenir à la formule de cette UMP, c’est très souvent les patrons et la droite qui disent le vrai en ne s’embarrassant pas d’emballage cosmétique (humanitaire,compassionnel) et on a intérêt à prendre au mot ce que fréquement la gauche à bons sentiments ne sait pas formuler, occupée à préserver ses illusions et à les répandre. Avec l’émergence de la deuxième droite à la Hollande, Blair, Schroder, aura donc de plus en plus d’énoncés réalistes (descriptifs) à prendre au sérieux. Je me souviens par exemple que Sellières patron du Medef accusait les intermittents de faire la grève en s’appuyant sur les allocations chômage et qu’il avait raison, qu’il formulait publiquement le ressort d’une pratique qui le pus souvent ne s’énonçait comme telle que dans la proximité et l’interconnaissance. Quand W. Buffet dit, « il y a une lutte de classes et c’est la notre qui est en train de la gagner », il pipote pas sur le gagnant-gagnant.

    • @colporteur la formule communiste ce n’est pas le dépérissement de l’État, c’est un État + fort dans un premier temps, qui permet la dictature du prolétariat, et ce n’est qu’ensuite que serait observer la question de son abolition.

      Mais perso en tant qu’anarchiste, si l’on peu observer de manière sociologique que l’État se réclame de la seule violence légitime, ça ne signifie pas qu’il n’y a que ce type de violence. Non seulement il y a le patriarcat, mais surtout dans le cas ou nous parlons, il y a en même temps celle du patronat. Le chômage tue.

    • @bug_in Non, sauf à considérer que le socialisme dont c’est la seule justification politique « consistante »(une nécessaire période de transition vers le communisme) n’a jamais existé. C’est un peu dommage que les clichés sur le communisme (mouvement réel qui abolit l’état de choses présent, dont... l’État) comme totalitarisme ne soient pas confrontés à la lecture des textes. Dont L’état et la révolution de Lénine. Spécialement à un moment ou l’étatisme semble le dernier refuge, la dernière protection « possible ».

      "Le philistin social-démocrate a été récemment saisi d’une terreur salutaire en entendant prononcer le mot de #dictature_du_prolétariat. Eh bien, messieurs, voulez-vous savoir de quoi cette dictature a l’air ? Regardez la Commune de Paris. C’était la dictature du prolétariat." (F. Engels).

      "L’antithèse directe de l’Empire fut la Commune". « La Commune fut la forme positive » "d’une république qui ne devait pas seulement abolir la forme monarchique de la domination de classe, mais la domination de classe elle-même." La guerre civile en France, Karl Marx
      https://www.marxists.org/francais/ait/1871/05/km18710530c.htm

      Sur la division anarchie/communisme, je crois très utile de lire, outre L’état et la révolution, L’émancipation des travailleurs, Une histoire de la Première Internationale, de Mathieu Léonard
      http://www.lafabrique.fr/catalogue.php?idArt=619&idMot=8
      qui montre entre autre chose que les lignes de fracture ne sont pas si nettes qu’on l’admet le plus souvent.

      Par ailleurs, le #travail, ses accidents, ses conditions, ses productions tue bien davantage que le chômage, quelque soit le degré de misère matérielle et morale auquel celui est destiné à conduire. Il serait quand même temps de mettre en cause non seulement le monopole de la violence légitime mais aussi celui de l’activité « légitime », le travail, et l’#idéologie qui la structure. Le chômage ce n’est seulement pas « le patronat » mais une construction sociale dans laquelle le patron des patrons, étatique et interétatique à toute sa part, une forme de #contrôle qui prend le relais du travail comme forme de contrôle, en alternance et simultanément.

      Arracher la chemise d’un DRH est un acte dictatorial (et c’est précisaient cette possibilité même qui aurait du rester discrète à Air France, que cela fasse irruption dans l’espace public par le bais de l’image voilà qui fait scandale et met « La France en état de choc »), séquestrer un patron c’est mettre en cause le monopole de la « privation de liberté » dont l’état se prévaut.

      Quant au patriarcat, je crois pas trop à une vision transhistorique de la notion. Il est devenu une fonction contradictoire du #capitalisme (celui des sociétés par actions et des états comme celui des mollahs et d’autres monothéismes, des monstres froids comme des monstres chauds), il structure des relations sociales qui sont elles mêmes prises dans des rapports sociaux dominants. Il est chaque jour recommancé (avec des manières spécifiques d’hériter de son passé) dans un contexte qui le qualifie. Et aussi chaque jour contredit, heureusement.

      La légitimité de la violence d’état n’est pas du même ordre et ne se situe pas au même niveau (macrosocial et macropolitique) que de trouver légitime telle ou telle violence (un chien qui mort qui le maltraite), ou illégitime telle ou telle autre (je bats ma femme), dans la vie quotidienne, les relations interpersonnelles.

      Je sais bien que je ne réponds pas à tes objections, voulais juste y revenir avec d’autres éléments, sans prétendre boucler quoi que ce soit.

      #abolition

    • @aude_v il faut être vil serviteur et écervelé pour affirmer la violence légitime de l’Etat, notamment pour une chemise déchirée, c’est surtout la preuve qui nous fait percevoir son inanité et la nécessité totalitaire de ceux qui se retranchent derrière pour exercer leurs abus. Inutile d’être anarchiste pour trouver cela pitoyable et à gerber. Ceux qui proposent autre chose que son combat frontal s’opposent plus intelligemment à la soumission et au discours de domination.

    • @touti de ce que je comprends de l’intervention d’@aude_v (sinon je le prends à mon compte), c’est que depuis l’origine, l’État c’est le monopole de la violence. Dès le départ il y a eu des milices pour protéger les stocks de grains ou les grandes infrastructures agricoles, monopoles des puissants.
      Et si je me souviens bien du dernier Jared Diamond, la légitimité de la violence d’état n’est pas saugrenue, c’est un contrat tacite qui permet de se balader au milieu d’inconnus.

    • @nicolasm je ne discute pas si cette affirmation (sur tweeter) est correcte, je ne donne pas non plus ma position politique, je dis qu’elle confirme la bêtise de celle qui l’émet.
      Ce serait comme d’affirmer que l’Etat est Dieu alors que l’on participe de ce pouvoir …

    • Derrière la bêtise de cette UMP il y a une réelle intelligence de classe, ce qui en face fait le plus souvent défaut dans les énoncés produits sur la question de « la violence », le plus souvent moraux, sauf lorsque les circonstances et le contexte s’y prêtent et que la classe parvient à renouer avec sa propre puissance, avec un savoir situé qui corresponde à cette puissance (et qui donc ne soit pas victimaire), parvient à parler vrai et à agir pour son compte, égoïstement (tiens ! bisounours n’est plus qu’un souvenir, comique).

    • @colporteur oui, tu m’indiques des choses que je ne connais pas (un texte d’Engels par ex.).
      Après je n’ai jamais dit que le travail était un truc gentil et mignon, mais vu qu’on parlais du chômage, j’ai répondu sur le chômage.

      Après perso, je jugerai pas l’action de ces militants en terme de « dictatorial »... je suis pas sur d’avoir compris ta remarque d’ailleurs. Mais pour moi, ils ont fait ce qu’ils pouvaient, qq.part cela montre aussi la faiblesse de nos moyens.

      Sur le patriarcat je vois pas en quoi il est contradictoire au capitalisme (ou je ne comprends pas), mais je crois que tout ceci nous amènerai sur d’autres discussions que nous pourrions avoir a l’occasion d’un autre sujet, histoire de conserver le fil de sens de ce sujet.

    • @aude_v

      ce tweet maladroit est une aubaine qui clarifie les choses !

      Oui c’est cela qui est surprenant, cet instant de clarté. Comme le discours racial (et raciste) de Morano. Qui n’est pas une bourde, qui n’est pas insincère.

      On peut cependant se demander si d’aventure ces (fausses ?) maladresses ne seraient pas volontaires. Pour en préparer d’autres plus grandes encore.

      Mais dans le cas présent on a vraiment le sentiment d’un impensé, Jouanno dit et écrit quelque chose dont elle ne mesure pas la portée. Je pense qu’il est raisonnable de penser par exemple qu’elle ne peut pas comprendre le concept de violence sociale ou que cette oppression sociale est déconnectée de la violence. Donc elle écrit de bonne foi, elle s’estime tout à fait dans son droit de penser cette énormité.

      Sans compter qu’il y a évidemment retournement du sens, cela c’est plus fréquent et sans doute très impensé aussi. Là tout de suite en emmenant Madeleine au basket, je lis, d’abord sans le comprendre le slogan de Pécresse pour les prochaines élections du conseil régionnal : le slogan est admirable, c’est : « nous vous devons beaucoup plus ». On pourrait le prendre une pour une promesse, même une promesse qui ne sera pas tenue, elle sous-entend, le service que vous rend le conseil en place est médiocre, vous allez voir ce que vous allez voir nous allons vous gérer cela aux petits oignons et le service public a reprendre de la valeur, mais en fait c’est juste un mensonge non déguisé : on ne peut pas être partisan de l’austérité budgétaire et promettre davantage. Donc promettons davantage.

      Donc la question revient, sont-ce des maladresses ou au contraire des sondes dans l’espoir de faire passer de plus grosses couleuvres encore ? Sachant naturellement que tout est mensonge et qu’on ne peut s’orienter dans le discours politique qu’au travers de ce que l’on estime être la part (de pourcentage de sel) de vraisemblable dans une mer de mensonges.

    • Je ne comprends pas pourquoi dire vrai (comme Morano dans ce cas, qui ne fait strictement rien d’autre que répéter la théorie et surenchérir sur la pratique effective du gvt, histoire d’essayer de garder un peu de place à la droite dans sa concurrence avec la deuxième droite) serait nécessairement une maladresse ou un ballon d’essai...
      À croire qu’on doive être surpris ou horrifié dès que les mots décrivent un tant soit peu les choses... Mais alors de quel élevage cette déréalisation de la langue serait-elle le nom ?
      En revanche, des ballons d’essai (et plus, La LR est passée, etc.), pour ce qui est de la manière dont l’État met en pratique ce monopole de la violence légitime, il y en a sans cesse. Le dernier en date :

      Bertrand (LR) pour « un ministère de l’Autorité de l’Etat » regroupant Intérieur et Justice
      http://www.lejdc.fr/page-10/france-monde/actualites/economie-politique/politique/2015/10/14/bertrand-lr-pour-un-ministere-de-l-autorite-de-l-etat-regroupant-interieur-et-

      Xavier Bertrand (Les Républicains) a prôné mercredi, alors que les syndicats de #policiers manifestent à Paris, la création d’"un ministère de l’Autorité de l’Etat" qui regrouperait les ministères de l’Intérieur et de la Justice.

      le 27/1/16, voyant que la ref presse citée ci-dessus n’existe plus je la remplace par une autre
      Bertrand a imaginé le ministère de l’Autorité
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2015/09/14/25006-20150914ARTFIG00044-comment-xavier-bertrand-a-imagine-le-ministere-de

    • @bug_in Je te rejoins sur un point, derrière cette violence (bousculer, déchirer), car c’en est une, il n’y a pas de #force. Cet acte « dictatorial » (une prise de pouvoir, ou l’émergence d’un double pouvoir, momentané) est à la mesure de la faiblesse du rapport, d’une classe décomposée par la restructuration, non celle pas de telle ou telle usine ou entreprise, mais de l’ensemble de la société.
      Ce qui a fait la force de ces actes violents, ce sont des images, c’est elles qui ont arraché les pauvre masque de la paix et du dialogue social. En face, (Valls, Morano, Air France, ...) essaient maintenant de tirer parti de ce manque de force pour aller plus loin. De notre côté, la question de la force reste entière, et ce qui a lieu la repose avec insistance. Et la déplace, par exemple, pour s’en tenir à la petite écume de l’actualité, on voit le très corpo et aristocratique SNPL signer avec les autres syndicats un communiqué réclamant l’abandon des poursuites ; on voit des militants CGT et d’autres accueillir dans leurs régions (Saint Nazaire et Lyon hier) les ministres quasiment comme il l’auraient fait hier de leurs patrons ou de membres d’un gouvernement de droite de droite.
      Je ne parierais pas sur la tranquillité du gouvernement jusqu’au procès du 2 décembre. Ce qui est bel et bon.

      (sur le patriarcat je voulais pas du tout dire qu’il est contradictoire avec le capitalisme ! mais que sa fonctionnalité pour le capitalisme comporte des contradictions).

    • @aude_v Oui, la mémoire en plein dedans. Tu as entièrement raison, mais je préfère te dire que c’est une force qui finit par décliner. Moi aussi j’avais à un moment le sentiment d’être capable de me rappeler la concomittance dans le temps de deux faits ou de deux discours, bref de deux événements et de savoir en tirer les enseignements, voire de faire des démonstrations. Aujourd’hui je peine parfois à me souvenir de ce que j’ai vu au cinéma la semaine dernière et chaque livre que je tirer au hasard dans ma bibliothèque, le prenant à n’importe quelle page, la lecture d’un paragraphe ne me rappelle rien de très précis, quand ça me rappelle quelque chose.

      Prendre des notes c’est ce qu’il faudrait faire, j’avais tenté de le faire, assez vainement il faut bien le dire, en 2007, j’ai tenu un an et encoreje faiblissais à la fin de cette année, entièrement dépassé par le rythme hallucinant de l’avalanche. Lorsque je relis ces lignes ( http://www.desordre.net/bloc/extreme_droite/index.htm ), j’ai le sentiment de tout redécouvrir. Et pourtant c’est important, oui, tu as raison, la mémoire.

  • No, I Am Not Crowdfunding This Baby (an open letter to a worried fan) | Amanda Palmer Blog
    http://blog.amandapalmer.net/20150826

    Taylor Swift may disagree, but I’m still committed to the fact that neither Spotify nor iTunes is going to be the salvation of the modern musician. There’s just no proof that those giants are committed to the survival of the smaller artists. The way I see it, we’re better off using the new tools of the internet to exchange with each other, rather than rely on a different set of middlemen who are possibly even less committed to the true sustainability of artists’ careers than the major labels were.

    #musique #rétribution

  • NeXT logo presentation | Logo Design Love
    http://www.logodesignlove.com/next-logo

    Steve Jobs was interviewed about working with #Paul_Rand, and said:

    “I asked him if he would come up with a few options, and he said, ‘No, I will solve your problem for you and you will pay me. You don’t have to use the solution. If you want options go talk to other people.’”

    J’aime cette réponse.
    #logo #design

  • That one tweet… | Christian Heilmann
    https://www.christianheilmann.com/2015/05/30/that-one-tweet

    And that’s when my anger turned inward and the ugly voice of impostor syndrome reared its head. Here is what it told me:

    You’re a fool. You’re making a clown of yourself trying to explain something everyone knows and nobody gives a shit about. This battle is lost.
    You’re trying to cover up your loss of reality of what’s needed nowadays to be a kick-ass developer by releasing a lot of talks nobody needs. Why do you care about writing a new talk every time? Just do one, keep delivering it and do some real work instead
    Everybody else moved on, you just don’t want to admit to yourself that you lost track.
    They are correct in mocking you. You are a hypocrite for preaching things and then violating them by not using HTML for a format of publication it wasn’t intended for.

    I felt devastated, I doubted everything I did. When I delivered the talk I had so looked forward to and many people thanked me for my insights I felt even worse:

    Am I just playing a role?
    Am I making the lives of those who want to follow what I advocate unnecessarily hard?
    Shouldn’t they just build things that work in Chrome now and burn them in a month and replace them with the next new thing?

    Syndrome de l’#imposteur via @kReEsTaL https://twitter.com/kReEsTaL/status/651698691796041728

  • No Blog Post Is an Island | Climb to the Stars
    http://climbtothestars.org/archives/2015/09/01/no-blog-post-is-an-island

    Une des grandes difficultés dans l’art de bloguer : intégrer des #liens à son texte. D’une part parce que les liens rajoutent une #dimension au texte, perçant en quelque sorte des trous dans celui-ci par lesquels le lecteur est libre de s’échapper, à la façon des « livres dont vous êtes le héros » de notre adolescence, et d’autre part parce que la nature #hypertexte du web donne à l’#intertextualité une place capitale. Un article de blog n’est pas une île isolée, mais un fragment textuel nageant au milieu d’un océan d’autres #fragments similaires, avec lequel il a des liens plus ou moins proches, que la bonne maîtrise de l’hyperlien permet d’expliciter.

  • Kafka today - GROSSE FATIGUE cause toujours....
    http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article651

    Là où je travaille, dans l’une de ces institutions qui font semblant de pallier les lacunes de l’enseignement supérieur en faisant de la communication à outrance, eh bien, on communique. Mais pas n’importe comment. On multiplie des réunions où personne n’est dupe, et l’on rajoute des engrenages à une pendule qui ne donne jamais l’heure.

    Je ne sais pas si je dois encore coller ici des morceaux de chez @grosse_fatigue vu que vous le lisez tous, mais c’est plus fort que moi.

    • Et puis :

      A la gare, une jolie femme me sourit. Elle me suit du regard. J’ai compris : elle a sans doute quelque chose à me vendre. Les autres sont des clodos ou des junkies. Elle est là avec des tas de gens de la SNCF, une table et une nappe en papier, des chips industrielles et des gobelets en plastique ou l’inverse. C’est que la Région voyez-vous, voudrait que je m’abonne à leur service de vélo pliant de 20 kgs. Je m’esclaffe : je ne viens plus en vélo parce que les nouveaux trains Alstom n’ont plus de crochets pour accrocher la belle affaire, nos propres vélos. Je fais face à des gens enthousiastes qui imaginent faire le bien. Alors c’est dur. Je leur fais remarquer aussi que cette mesure écologiste vise à remplacer nos vélos par des masses, qui vont tomber dans chaque courbe, et que les contrôleurs empêcheront les gens de monter l’été, à cause des touristes. Je fais aussi remarquer à la dame en essayant de rester courtois - mais j’y arrive à cause de la fatigue - que nos trains régionaux roulent au diesel sur une ligne électrifiée depuis bientôt deux ans. Elle m’explique que c’est normal : les moteurs électriques sont en panne. Je ris aux éclats et leur propose tout le courage du monde. La jolie fille qui plie le vélo me sourit à nouveau. Je suis trop vieux ma chérie, quel dommage, tu avais l’air prometteuse.

    • @aude_v et @mad_meg Ça me questionne vachement votre réaction, et je n’imaginais certes pas déclencher une telle discussion.

      Hors du discours du dominant, est-ce que vous ne croyez pas que cette réaction de l’homme est aussi une rêverie éveillée ? Par exemple c’est mon cas, de temps en temps, et je n’ai pas l’impression d’être un sale macho (enfin j’espère, je vais demander à ma copine et je reviens).

    • A tous : je m’en fous. Les accusations des partisans du nouveau dogme, de cette novlangue de la gauche calibrée, aucun intérêt. Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire. C’est même une façon de le réduire à néant. Voir un ennemi dans le langage, montrer du doigt ceux qui pensent mal ou que l’on imagine être dans un autre camp, celui des quoi déjà ?, c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

    • Je m’etais retenu de revenir, mais je voie que vous etes passé à l’insulte. Bravo @grosse_fatigue et @notabene !

      Je tag le machisme quant je le voie. Il est hors de question que je ne dise rien quant je voie des propos discriminant. Que vous messieurs ne le voyez pas c’est bien le problème. Un vieux steward (le masculin de hôtesse lol) dans une gare, vous ne lui auriez pas trouvé le sourire prometteur de trucs sans lendemain et pour lequel vous êtes « trop vieux mon chéri ».

      Et le fait que les hommes voient des promesses dans les sourires des femmes et des filles est grave en conséquences pour les femmes et les filles . Mais vous ca vous intéresse pas, vous êtes du bon coté de la bite et vous pouvez bien vous offrir le lux de fantasmé sur les jeunes femmes qui bossent dans des halls de gare. Et vous pouvez même vous payé le lux de le faire savoir et de vous faire des clin d’œil de connivence entre hommes au detour d’un texte sans rapport avec cet élément.

      Par rapport au novelangue, j’imagine que vous dites « nègre » aux noirs quant vous vous adressez a eux et « bougnoule » à tous les magrébins qui croisent votre route, comme vous me donnez du « putain merde » et du « connasse » un peu plus haut...
      Du coup je tague en passant #putophobie et #misogynie vu que croire que « Putain et Connasse » sont des insultes comparables à #Merde c’est assez degeulasse quant on y pense. Et Oui j’ai un CON je suis donc une CONNASSE ne vous en déplaise, ca me va très bien !
      Vous pourriez insulté vos violeurs de pères et vos proxo de frères pour changer mais non le novelangue c’est mal les néologisme sont un crime.

      Je vous montre l’exemple avec du novelangue comme il en faut pour vous faire décendre de vos piédestal de dominants :

      Biteux lamentables, Sale prostatique de merde !!!
      Vos sourires décatis et baveux, aucune jeune femme jeune n’y voie de promesse à part la promesse d’emmerdement ! Il serait tant que les mecs comprennent ca. C’est fini les concession à votre vieillerie, si vous êtes vieux et encore aussi macho c’est encore plus inadmissibles.

      c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

      La délation lol rien que ca. Alors quant je voie une injustice je la dénonce oui. Et tu n’a rien à voire avec un innocent et je n’ai aucun bénéfice à retiré de dénoncé ton machisme. Ca me coute même beaucoup plus cher qu’a toi sois en certain.

      Vous faire remarqué votre crasse machiste avec douceur, tact et gentillesse c’est pas possible. Vous en êtes la preuve. Je tag sobrement en citant l’extrait qui pose problème, c’est vous qui avez tenu à vous enfoncé et me poussé à vous insulté comme je le fait maintenant. Et je n’ai pas commencé à vous insulté et je rend les coups ne vous en déplaise ! Je sais que vous avez l’habitude que les femmes ne vous fassent pas remarqué votre domination sur elles.

      Je ne parlerait jamais du fond tant que le forme sert à rabaisser mes soeurs. Et dire que vous avez tel ou telle parole ou comportement sexiste c’est pas faire de vous les clônes de DSK ou une bande de Boko Aram, ni vous jetter à la poubelle de l’humanité ou vous punir comme vous dites. Je vous rend service, on est tous sexistes, la langue est sexiste, la société est sexiste, la sexualité est sexiste.
      Alors remerciez moi au lieu de me faire chier. Si je dit des choses racistes (ca peu m’arrivé, je suis blanche et j’ai grandi dans un monde raciste) ou homophobes ou je ne sais quoi de discriminant j’espère bien qu’on me le dira histoire que je m’améliore et que je ne blesse plus les gens avec des paroles discriminantes.
      Vous par contre vous m’insultez et mettez en doute mon intelligence et vous me demandez de vous montrer votre sexisme sans que ca vous dérange. Ouvrez les yeux, rendez vous compte de l’impossibilité de ce que vous me demandez. Personne n’a envie de voire ses propres privilèges et qu’on lui fasse remarqué quant il les utilise.

      Je repasserait pas par ici. Vous pouvez me traité d’hystérique, de casse-couille, de mégère et de mal-baisé tant que vous voulez. Je vous dit d’avance que oui je suis folle, oui je casse les couilles, oui je suis une mégère et non on ne me baise pas (sinon je casse les couilles encore plus fort, avec mes petits genoux de salope).

      Bon dimanche et encore bravo pour votre biterie et votre solidarité de couillards.

    • @grosse_fatigue

      Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire. C’est même une façon de le réduire à néant. Voir un ennemi dans le langage, montrer du doigt ceux qui pensent mal ou que l’on imagine être dans un autre camp, celui des quoi déjà ?, c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

      Le langage tombe du ciel. Et disputer des mots et de leur sens c’est .. ; voir un ennemi dans le langage ? Réduire le monde à néant ?
      Ne vous méprenez pas. Peser la part des rapports de domination dans le sens des mots, c’est assurément déconstruire une certaine conception du monde. La vôtre, peut-être : mais ce n’est certainement pas « réduire à néant » "le" monde. C’est même y faire place pour celles qui n’en ont longtemps eu que comme objets.

      Savoureux, d’affecter comme vous le faites de n’y rien entendre, et de vous draper dans la critique de la novlangue tout en travestissant des tags en « délation » !
      Savoureux, d’accuser vos critiques de « surveiller et punir » après avoir ainsi étalé la banalité de vôtre #male_gaze

      #male_tears
      et
      #pov'chou

      aussi, tiens.

    • J’avais écrit un petit pavé, mais c’est tellement déprimant que j’ai tout viré.

      « Un sourire qui donne envie d’aller faire sa vie avec une autre personne » s’interprète donc en « Un sourire qui donne envie d’aller se vider les couilles parce que le patriarcat ». C’est proprement déprimant comme cette vision de la vie ne laisse aucun autre échappatoire que la plus profonde tristesse.

    • @mad_meg

      Votre niveau de français est si lamentable que je comprends mieux votre appétence pour les théories vaseuses du genre. Le monde dont vous rêvez est un cauchemar d’analphabètes. Quant à Martin, critique en miroir des théories fascistes, comme d’habitude pour une certaine extrême-gauche, qui ne sait plus ni quoi dire ni quoi faire depuis qu’elle a délaissé le combat pour l’égalité au profit de celui contre les « dominants », qui peuvent être n’importe qui et surtout n’importe quoi. BigGrizzly merci. Le reste m’inspire aussi la plus profonde tristesse, comme la connerie en mode mineure.

    • La jolie fille qui plie le vélo me sourit à nouveau. Je suis trop vieux ma chérie, quel dommage, tu avais l’air prometteuse.

      T’es sûr que tu parles pas d’une bagnole finalement ?

      Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire.

      Et c’est toi qui parle de petitesse de l’esprit. C’est sûr qu’en tant que mââââle blanc hétéro, tu n’as peut être pas une grille de lecture du monde par le prisme dominant/dominé, y a tout qui te semble normal. Et c’est normal, ce qui ne l’est pas c’est de t’enfoncer dedans quand on te met le nez dedans...

      #male_fragility

    • @Nicolas : ok, j’ai compris, on est dans la Chine de Mao, il faut surveiller son langage, vous en êtes les gardiens.... C’est super. Avec des gens comme vous, on brûlera les trois quarts de la littérature, on ré-éduquera les « mâles blancs » (n’importe quoi, c’est l’Amérique !)... Le fascisme n’est pas que là où l’on croit... Quelle chance qu’internet puisse nous mettre en contact ! Autrefois, on ne perdait pas de temps à échanger...

    • @la dame agressive, là, plus haut

      Madame, sachez que nous autres pauvres mâles de ce début de siècle pouvons aimer une femme à la fois pour son cul et pour son esprit, son caractère, sa douceur, ses yeux, son indépendance...
      Tout comme je l’espère vous pouvez apprécier votre compagnon (ou n’importe quel type rencontré au cours d’une soirée) à la fois pour son humour, sa culture, sa tendresse... et ses beaux bras musclés.
      Le désir sexuel n’est pas incompatible avec le désir d’un bout de vie à deux : découvrir, voyager, élever les enfants, partager, rire, s’épauler.
      Ce déluge de bonnes paroles contre M. Fatigue est tout à fait stupide et inapproprié. Si vous lisiez son blog régulièrement, vous sauriez sans doute qu’il ne faut pas s’arrêter sur cette simple tournure : « Tu avais l’air prometteuse ». Oui, et alors ? Vous n’y voyez que la promesse d’une brève rencontre sexuelle ? Vous avez donc l’esprit bien étriqué.
      Tout comme Mr Nicolas qui s’offusque qu’on évoque le fascisme... en réduisant GF à un « mâle blanc hétéro » vous niez son individualité et les nuances de sa pensée. Vous le mettez dans le même sac que les gros vicelards et les vrais mysogynes. Et c’est peut-être bien ça qui rappelle le fascisme : nier les individualités, généraliser à tout crin. Surveiller, catégoriser, montrer du doigt, crier au feu.

      #pseudoféministesdepacotille

    • Oui, ça valait la peine. J’aime beaucoup GF, je comprends que son ton provocateur et son cynisme puissent déranger, mais je pense que c’est un homme sensible et qui a le courage de se poser des questions pour comprendre ce drôle de monde. Et de prendre le temps de partager ses réflexions et ses ressentis avec nous autres internautes anonymes. Et ça m’a un peu choqué de voir le faux procès qui lui était infligé à l’occasion de l’affaire dite du « Tu avais l’air prometteuse ».
      Sans rancune, monsieur. Il est peu probable que nous arrivions à nous comprendre. Mais si vous vous sentez prêt à dépasser les petites haines ordinaires et faciles, ce forum est l’occasion de discuter entre humains de sujets intéressants : « le véritable amour est-il asexué ? », ou bien « En tant que mâle blanc hétéro, ma vie est-elle forcément plus simple que celle d’une femelle noire homo ? »

    • #mecscplication #vraie_mecsplication_pas_de_pacotille

      Quant à juger des personnes en commentant leur orthographe… c’est juste une des bases du trolling, qu’on critiquait déjà ya plus de 15 ans… (et pourtant je suis moi-même un ayatollah de l’ortho, mais pas pour juger des raisons qui poussent une personne à être en colère, c’est juste laid). Tout le monde n’a pas eu une super petite enfance, durant laquelle on était épanoui à l’école, à avoir l’esprit libre et décontracté pour bien retenir les super leçons importantes de la primaire + des parents qui aident le soir, etc, loin s’en faut… très loin s’en faut (et je parle là de ce que je connais autour de moi, pas de personnes de ce fil de discussion, que je ne connais pas personnellement).
      #laideur_morale

      En tout cas, pour le coup, l’histoire vraie des doubles points de vue racontée par @aude_v m’a beaucoup amusé (si l’on peut dire) ! C’est tellement ça la plupart du temps ! :D

      À part ça je ne suis pas forcément d’accord sur tout ni en fond ni en forme (ayant pas mal de connaissances de l’autre genre qui ont tout autant de désirs, y compris sexuels, pour des inconnus), mais tout ça me parait plus complexe et je n’ai pas super envie d’en discuter sur les bases de cette conversation-là…

      J’aimerais bien en reparler avec @mad_meg et @aude_v de ce truc de regards, de désirs qu’on a le droit ou pas d’avoir (et qui va de soi ou pas suivant le genre et l’éducation évidemment !), et qu’on peut décider d’exprimer ou pas, etc. Mais une autre fois, autre part…

    • @rastapopoulos j’allais critiquer l’argument d’autorité pathétique sur l’orthographe ; mais son auteur a su le transcender en ajoutant :

      surveiller son langage […] gardiens […] fascisme

      #autogol !

      PS : Il faut vraiment être ? pour plaider que c’est parce que quelqu’un dérange que ça dérangerait @mad_meg. En revanche, le fait qu’elle souligne le machisme d’une phrase dérange pas mal de mecs ici. L’homme qui soi-disant dérange(rait) est un héros de la liberté, la femme qui dérange une fasciste ? CQFD.

    • Récemment, au cours d’un concert, un ami se fait rouler sur le pied par un fauteuil roulant. Ca lui fait mal, il dit « vous pourriez vous excuser. » Malheur à lui, c’est toute la foule qui lui est tombée dessus.
      Vous passez votre temps à classer les gens entre les « gentils » et les « méchants ». J’imagine que ça vous rassure ? La réalité n’est-elle pas un peu plus complexe que ça ?

    • @aude_v « ...c’est qu’il existe un système de pensée très majoritaire qui laisse croire aux hommes qu’ils ont les femmes à leur disposition, pleines de promesses. »
      Je ne comprends pas, désolé.
      Peut-être que je ne suis pas « les hommes ».
      Peut-être que « les hommes » ça n’existe pas.
      Pour vous, croiser le regard d’un homme, le trouver attirant, avoir envie de le revoir, de partager un moment de vie, ça n’arrive donc jamais ? Et si ça arrive, diriez-vous pour autant que cet homme est à votre disposition ?

    • @ben_o_poom : Tu ne sais pas de quoi tu parles.

      Notre monde est dans un entre-deux (enfin c’est ce que j’espère, là encore, utopie...). D’un côté il y a la réalité qu’on se prend tous dans la gueule, certain•es plus fortement que d’autres... et de l’autre, un monde qu’on aimerait voir advenir. Dans ce dernier, on aimerait bien que le concept de réciprocité ne soit pas une simple vue de l’esprit. Et que le fait de laisser batifoler ses pensées et de les partager avec d’autres ne soit pas forcément lu avec les lunettes du monde honni.

      Au delà de ce malentendu, il y a la façon de tenter d’en sortir. Et là, sans décider d’aller vers l’autre c’est mal barré. On le voit dans la dureté de ce fil, où les réactions sont toutes excessives, myopes et sourdes... sinon complètement stupides.

      Parfois GF, tu déblatères comme un « vieux con ». La vie avec ton ex’ peut-être, pour peu qu’on décide d’attribuer un peu de vrai à tes écrits.

    • @bigGrizzly : en tant que vieux con, je n’ai pas de leçon à recevoir des donneurs de leçons. J’écris ce qui me chante et je vis, hélas, une belle saloperie avec mon ex., ce qui ne serait rien si mes mômes n’en pâtissaient pas.
      Tu précises effectivement que ton regard est celui de l’utopie : il existerait un monde meilleur, où hommes et femmes pourraient avoir des relations égales. J’appelle ce monde de mes vœux. Je connais les gros machos aussi. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai viré un type de vingt ans d’un siège du train parce qu’il touchait les genoux d’une nana à peine plus jeune, terrorisée. Que les femmes soient en permanence reluquées et emmerdées, j’en suis bien conscient. Qu’une vision dogmatique du monde m’impose une manière de penser ou d’écrire quand je vois dans une femme une promesse : ça me fait gerber. Je vois des promesses dans beaucoup de gens, hommes, femmes ou enfants. C’est même ce qui caractérise mon reste d’humanité. Je vois aussi des promesses dans des paysages et parfois même des objets inanimés, c’est dire l’ampleur de mon désarroi. Parfois, je me contente de mon chat, qui est une femelle. Voilà où j’en suis.

    • @biggrizzly :
      « Tu ne sais pas de quoi tu parles. »
      Ah ? Parce que vous, oui ?
      Mais alors qu’est-ce que c’est que cette histoire de réalité vs utopie ? C’est le monde des « méchants » contre celui des « gentils » ? Comme dirait l’autre : c’est proprement déprimant comme cette vision de la vie ne laisse aucun autre échappatoire que la plus profonde tristesse.

      Et puis, vous traitez GF de vieux con, et l’attaquez gratuitement sur l’expérience difficile qu’il a traversé ces derniers mois.

      Voilà en effet de bonnes manières pour aller vers l’autre !

      GF partage son expérience de la vie. Tout simplement. Ce que savent faire peu de gens, préférant camoufler leurs défauts et leurs désirs inavouables derrière leurs intellects, leurs certitudes et leurs sermons.

    • Salut Grosse, ça roule ? T’as pas fini de troller ?
      Laisse couler va, laisse couler. Et change de lettre, tu sais, échange cette première par un air d’accordéon, dans son rubato le plus mélancolique, sors tes roues et jongle avec la mort, fluide, à sentir l’instant grisant de l’évitement de leur tôle contre ta monture en carbone.
      Et ne pas s’énerver quand tout autour de toi vibre sous le coup de klaxon du malade ou de la malade qui prend la route pour elle ou pour lui et pense te faire penser droit, te redresser, t’enfermer dans un concept, une idée, un système.
      En fait tu vois, tout le monde a envie d’avoir raison, et c’est normal, c’est le cerveau, c’est comme ça.
      Laisse tomber, ça sert à rien. T’as mieux à faire que troller ici.
      À te lire.

    • Au passage je commente sans méchanceté et je me fais insulter par @mad_meg et je dis bof bof.

      Je m’etais retenu de revenir, mais je voie que vous etes passé à l’insulte. Bravo @grosse_fatigue et @notabene !

      Je crois comprendre que c’est lié à mon deuxième message, où je rapproche « chéri⋅e » à « connard⋅asse » mais ce n’est adressé qu’aux conducteurs⋅trices que je subis, hein. Pas aux gens que je lis, à qui je donne par défaut mon respect. Sisi.

    • @mad_meg :

      Un vieux steward (le masculin de hôtesse lol) dans une gare, vous ne lui auriez pas trouvé le sourire prometteur de trucs sans lendemain et pour lequel vous êtes « trop vieux mon chéri ».

      Pas forcément faux, mais le jour même où tu as écrit ça ici, un mien ami homosexuel m’a écrit un prometteur « comme to daddy » et j’ai pensé « pas intéressé mon chéri. »

      Je comprends ton combat, mais pas forcément la radicalité qu’il déclenche.

    • Fantastiques ces échanges. Pourquoi pas un : j’y voyais pas à mal en écrivant cela, mais maintenant que tu me le fais remarquer, oui, il n’y avait surement que dans ma tête que le sourire de cette jeune fille, qui faisait juste son boulot, pouvait promettre autre chose que de la politesse. Et oui, c’était déplacé.

      Ou quelque chose dans ce goût-là. J’utilise toujours l’expression faire le zouav e sans y voir à mal. Et bien cette expression qui parait pour moi anodine ne l’est pas. Pour mes amis algériens, c’est une expression méprisante, qu’utilisaient les instits pieds noirs pour se foutre de leur gueule. J’aime bien cette expression, j’y vois pas à mal et pourtant j’essaye de ne plus l’utiliser. La vie, parfois c’est aussi écouter.

      J’ai une copine serveuse qui dit toujours : faut pas leur sourire, ça les fait trop triper ces cons-là, ils se croient tous irresistibles. Quand je les sers, je fais la gueule, comme ça ils savent que je suis juste là à me faire chier pour payer mon loyer.

    • Comme dit @rastapopoulos :

      J’aimerais bien en reparler avec @mad_meg et @aude_v de ce truc de regards, de désirs qu’on a le droit ou pas d’avoir (et qui va de soi ou pas suivant le genre et l’éducation évidemment !), et qu’on peut décider d’exprimer ou pas, etc. Mais une autre fois, autre part…

      S’il y a bien un truc dont on ne peut pas m’accuser, ce serait de nourrir les trolls.

      En revanche je suis quant à moi choqué, sans que tu me connaisses, que tu m’incendies pour le principe et l’amalgame.

      Je fais du féminisme comme je le peux, jusques et y compris promouvoir (et obtenir) l’égalité des traitements dans le boulot.

      Donc, Mad Meg, non, je ne comprends pas, en toute bonne foi, mais je sens aussi qu’ici n’est pas l’endroit pour en discuter. Un jour, un verre, un temps de discussion.

      Et je ne te bloque pas parce qu’il faut croire ce que tu mets sur seenthis m’intéresse.

    • Un verre avec toi @notabene ! non mais ça va pas la tête. Et je te demande de me bloquer et tu te met a me suivre... c’est chouette ta maniere de comprendre ce qu’une femme te demande. Si je te dit non tu pense que je veut dire oui... et si je te demande de pas répondre tu me pond encor deux réponses tout à fait stupides et inutiles à part pour préserver ton ego bouffi de mec qui pense qu’il est un gentil garçon pas macho et tu me propose d’aller boire un verre.... pourquoi tu veut me voire ? C’est pour pouvoir me menacer physiquement ? Je demande à avoir la paix apres toutes les immondices que j’ai lu ici et tu continu a me faire chier avec ton ego blessé de mec qui cite grosse fatigue dire des trucs typique de la #culture_du_viol sans le remarqué. Je t’ai confondu avec ton ami le fatiguant, qui lui m’a clairement insulté à plusieurs reprises, c’est pas grave, tu t’en remettra pauvre petite chose blessée ! Je ne m’excuserais pas auprès de toi.

      @supergeante arf j’avais imaginé une reponse dans ce style mais j’ai beaucoup trop d’imagination. Il arrive parfois que des dominants comprennent et s’excusent mais j’ai dû rencontrer le cas de figure trois fois en 40 ans (et je compte large). C’est tout de même la preuve que c’est possible et ça rend les réactions d’ici encor plus intolérables. Enfin si au moins ce genre de #nice_guy pouvait avoir un peu peur avant d’écrire leurs merdes et se retenir de poster leurs branlette par peur qu’une grognasse enragée tel que moi leur tombe dessus. Bah j’aurais bien fait mon œuvre. La peur doit changer de camps et c’est aux vieux machos d’avoir peur et de se tenir les couilles, pas aux jeunes hôtesses prisonnieres sur leur lieu de travail à la merci de leurs sourrirs salaces de patriarches. Nous on est violées, un femme sur 3, une fille sur 5. Entre 10 et 30% des hommes sont des violeurs mais faut resté polie, douce, gentille et leur expliquer calmement avec un beau sourir prometteur... Mais c’est moi qui suis traitées de vilaines radicales et qui va trop loin (alors que je suis d’un calme olympien vu la gravité de la situation pour les femmes et les filles). Tandis que eux ils agressent sans le savoir, les pauvres faut les comprendre ils font pas exprès de fantasmer sur des femmes qui ont l’âge de leurs petites filles et qui sont coincées dans un job de merde fait sur mesure pour leur agrément de machos pourris. Bon je me suis bien énervée, je vais éviter de revenir ici ca sert a rien de poursuivre. Ils ont des prépuces en guise de cornées et la turgescence leurs bouche les oreilles, cette bande de couillosaurs est irrécupérables.
      #vocabulaire

    • La violence inversée n’est pas une violence. Plutôt orwellien comme point de vue.

      Cela fait 15 ans que j’interviens sur Internet pour faire comprendre que discuter sur Internet, ce n’est pas comme brûler une voiture ou battre la personne avec laquelle on vit et qu’en appeler à la censure ou à la Police quand on est contredit•e est une absurdité.

      La contradiction n’est pas le viol. La contradiction n’est pas le patriarcat. Et se plaindre qu’on est contredit et en appeler à des « shitstorms », ce n’est finalement que se comporter comme le premier libéral venu à la façon dont on les tague d’un infamant #chouineurs.

      Cela fait plusieurs jours que je tourne autour de ce truc. J’ai envie de le résumer de la sorte : le tag #mansplaining est une sorte de point Godwin du féminisme. Une façon de mettre fin au débat. Je l’illustre par la fois où une femme se l’est mangée en pleine poire sur SeenThis en plein débat contradictoire. Son pseudo à cette femme n’était pas explicite quant à son sexe. Et comme elle contredisait une femme ne supportant pas la contradiction, blam, le tag #mansplaining. On y rajoute des chevaliers blancs et voilà, le troll est en place... jusqu’à ce que la femme victime de ce tag comprenne le truc et explique que son point de vue est celui d’une femme : elle n’était donc pas assez féministe et trop encore imprégnée de patriarcat. On nageait en plein troll (bête, cf. la classification culte de Arno).

    • Tu changes les mots, donc tu changes le sens de ce qui a été dit @biggrizzly : orwellien toi-même.

      Personne n’a dit que la violence inversée n’était pas de la violence. Au contraire, il y a de la violence légitime et de la violence illégitime. Et il y a de la violence systémique, organisée et reproduite. Et il y a de la violence en réaction à une colère (par exemple). Et il y a de la violence verbale, et de la violence physique et quotidienne. Tout ça ne peut justement pas être comparé sur le même plan.

      Le parallèle qu’à fait @nicolasm avec le soi-disant racisme anti-blanc me parait tout à fait correspondre.

    • Pour moi ce n’est pas un point godwin mais une pièce du « bingo de l’oppresseur ». J’ai déjà vu trop de fois ici des hommes aux belles paroles qui montraient vite ce qu’ils pensaient vraiment quand ils étaient poussés dans leurs retranchements.

      Pour ton exemple je m’en rappelle bien car c’est moi qui avait porté l’accusation de mainsplainning. Ça ne me choque pas qu’une phrase soit prise différemment si elle concerne une catégorie dominée, selon que la personne qui l’a prononcée fait partie de la catégorie dominée ou dominante. Je ne le vois pas en terme de « chevalier blanc » car dans mes interventions je ne porte pas secours de la personne (mais je peux apporter mon soutiens), mais j’essaie d’éduquer la personne faisant partie de la même classe de domination que moi (j’en cumule en certain nombres), et je considère que c’est mon rôle (en tant que pro-féministe notamment).

      Ce n’est pas la faute d’une personne si elle se retrouve dans une classe dominante, mais c’est sa faute si elle refuse de reconnaître le rôle de domination/dominé dans la lecture du monde, ou si elle fait passer son égo de dominant avant de reconnaître qu’il y a certaines choses qui dépassent sa compréhension par le simple fait d’appartenir à une classe de domination (et a fortiori si elle essaie d’expliquer aux personnes dominées comment se défendre mieux).

    • (et d’ailleurs je trouve très pertinent le parallèle que fait @mad_meg sur le fait de demander à être ignorée pour finir par être suivie et avec une demande de rendez-vous, le parallèle est saisissant mais j’étais passé au travers car je fais partie de la catégorie dominante et donc je n’y suis pas confronté...)

    • #je_suis_une_bite mais je fréquente et lis seenthis depuis des années...

      Excusez-moi, mais nous ne discutons pas de la même chose. Ramener systématiquement ses contradicteurs à leurs bites (supposées) c’est à peu près du même niveau argumentaire que de ramener une femme à ses ragnagnas...

      #incommunicabilité #amitié_aveugle

      Ils ont des prépuces en guise de cornées et la turgescence leurs bouche les oreilles, cette bande de couillosaurs est irrécupérables.

    • (J’avais manqué la citation) Je pense que le fait que l’auteur du texte « pensait avec sa bite » (pour le dire comme ça) était déjà présent et que ce n’est pas un argument fallacieux commode de joutes argumentatives. Le problème soulevé est que les hommes pensent qu’un sourire, même dans un cadre professionnel, est une invitation à plus. Et dès les premiers tag @mad_meg parle du système qui produit et légitime ça. De ce que j’en comprends, @mad_meg ramène certains interlocuteurs à leur bite non pas parce qu’ils ont la tare d’être des hommes, mais parce qu’ils se laissent porter par le courant de notre société sexiste, patriarcale, de #culture_du_viol, etc. C’est pour ça aussi que je trouve pas que c’est au niveau de « ramener les femmes à leurs ragnagnas ».

    • @fil :

      En revanche, le fait qu’elle souligne le machisme d’une phrase dérange pas mal de mecs ici. L’homme qui soi-disant dérange(rait) est un héros de la liberté, la femme qui dérange une fasciste ? CQFD.

      Tu me connais, je suis ouvert à toutes les discussions (et j’ose croire que tu ne me mets pas dans les « pas mal de mecs »). Je me suis fait insulter sans comprendre ce qui m’arrivait ici, c’est là que j’ai réagi pour me faire expliquer, et donc comment dire… Bin je ne sais pas.

      Passons à la suite, donc.

    • Je pense que si tu ne comprends pas, c’est parce que tu restes sur ce que tu penses, et pas de comment ton comportement de la situation que tu décris et dans cette discussion peut être interprété par des personnes qui ne sont pas dans ta/tes catégories.

      Peut être que tu fais des choses complètement innocemment, même avec bienveillance, et peut être que des personnes auront une autre lecture car se mangent une discrimination systémique. Et ça arrive à tous le monde, et même les personnes bien informées d’ici disent que des fois elles font des bourdes avec des personnes racisées, handicapées, etc. Le tout c’est de comprendre les systèmes d’oppression et de reconnaître la légitimité de personnes de catégories dominées sur les sujets qui les touchent personnellement, d’essayer sincèrement de comprendre, pour plus reproduire le même genre de bourdes (et bourdes ça regroupe beaucoup de choses, comme des dégeulasseries aussi). Ça plutôt que de se plaindre sur « l’oppression » dont on est la victime dans la conversation (#male_tears) ou d’expliquer aux femmes comment elles devraient s’y prendre (#mansplainning)

  • Gene-edited ’micropigs’ to be sold as pets at Chinese institute : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/gene-edited-micropigs-to-be-sold-as-pets-at-chinese-institute-1.18448

    Cutting-edge gene-editing techniques have produced an unexpected byproduct — tiny pigs that a leading Chinese genomics institute will soon sell as pets.
    [...] The animals weigh about 15 kilograms when mature, or about the same as a medium-sized dog.

    At the summit, the institute quoted a price tag of 10,000 yuan (US$1,600) for the micropigs, but that was just to "help us better evaluate the market”, says Yong Li, technical director of BGI’s animal-science platform. In future, customers will be offered pigs with different coat colours and patterns, which BGI says it can also set through gene editing.

    #zootechnie #cochon #élevage

  • cite and blockquote – reloaded | HTML5 Doctor
    http://html5doctor.com/cite-and-blockquote-reloaded

    Example of footer and cite used inside a blockquote:

    <blockquote>
    <p>As my fellow HTML5 Doctor, Oli Studholme has showed, people seldom quote exactly
    – so sacrosanctity of the quoted text isn’t a useful ideal – and in print etc,
    citations almost always appear as part of the quotation – it’s highly conventional.</p>
    <footer>
    — <cite><a href="http://www.brucelawson.co.uk/2013/on-citing-quotations-again/">Bruce Lawson</a></cite>
    </footer>
    </blockquote>

    J’ai officiellement deux ans de retard dans ma veille.

  • Handicap : l’argent n’a pas d’odeur, ni ne fait le bonheur… mais mieux vaut en avoir sous le coude ! | La Face cachée du handicap
    http://facecacheeduhandicap.com/2015/02/19/handicap-largent-na-pas-dodeur-et-ny-ne-fait-le-bonheur-mais-m

    Une idée du prix ? Prenons ce modèle avec 40 cellules : Easy Braille 40 : 4210€ ! Et je vous parle de la version USB car la version BlueTooth est facturée 420€ de plus !?! Soit 4630€. Oui, madame, il n’y a pas de petits profits. Je vous rappelle que pour 420€, vous avez un smartphone haut de gamme qui au passage contient la fameuse puce BlueTooth. Mais j’imagine que la puce BlueTooth du clavier braille a été développée par la NASA, résiste à une explosion thermonucléaire et peut s’interfacer avec le protocole de communication d’une espèce extraterrestre en cas d’invasion. Cela mérite quand même les 420€ demandés, non ? Ou alors, il s’agit d’un énorme foutage de gueule en règle. A vous de choisir.

    Et pan.

  • #JavaScript_universel et #architecture_isomorphe - Nicolas Hoizey
    http://nicolas-hoizey.com/2015/06/javascript-universel-et-architecture-isomorphe.html

    Le JavaScript isomorphe a plutôt comme principe de produire des pages HTML pleinement fonctionnelles dès la sortie du serveur, mais chargeant elles aussi moult JavaScript pour prendre le relai —si possible— afin d’améliorer l’expérience utilisateur. Je propose que l’on parle d’« architecture isomorphe », une implémentation possible étant en « JavaScript universel ».

    Ce matin j’apprends des choses.

  • le tiers livre, web & littérature : Bernard Stiegler | L’avenir du travail
    http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4205

    C’était dans la logique de tout le travail de Stiegler depuis des années qu’il descende un jour dans la cave de ce qui sous-tend toute son approche, le coeur le plus tabou de la transition de notre société – le #travail.

    Non plus les techniques, non plus la communauté, mais l’#organisation_du_travail : comment fonctionnerait une société où un quart des personnes n’aurait pas d’#emploi ?

    Ça donne envie de lire.

  • How PowerPoint is killing critical thought | Andrew Smith | Comment is free | The Guardian

    http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/sep/23/powerpoint-thought-students-bullet-points-information

    still remember the best lecture I ever attended. It was part of a joint series offered by the English and philosophy departments in my first term at university and, given that the subject was Sartre’s Being and Nothingness, should have been the dullest event in Christendom that night. But it wasn’t. The lecturer, Thomas Baldwin, had a deceptively simple style: he would write a proposition on the blackboard facing us and gaze at it for a moment, like a medium beckoning a spirit. Then he would turn and smile, and start to explain.

    #powerpoint #microsoft

    • Je vais rabâcher sans doute mais c’est un outil, ni plus ni moins. Je m’en sers souvent (enfin, son équivalent LibreOffice Impress) mais c’est un support pour moi, rien de plus. Ça me permet juste d’afficher un genre de fil directeur pour la mnémotechnie (pour ma mémoire quand je parle, et pour fixer dans l’esprit de mes auditeurs qui auraient une mémoire plus visuelle).

      Cela dit c’est très bien vu ça :

      Where the space around and between points on a blackboard is alive with possibility, the equivalent space on a PP screen is dead. Bullet points enforce a rigidly hierarchical authority, which has not necessarily been earned. One either accepts them in toto, or not at all. And by the time any faulty logic is identified, the screen has been replaced by a new one as the speaker breezes on, safe in the knowledge that yet another waits in the wings. With everyone focused on screens, no one – least of all the speaker – is internalising the argument in a way that tests its strength.

      … et ça me calme radicalement.

    • A mon travail je suis en train de devenir connu pour être le type qui explique des trucs avec un tableau. Ce qui m’amuse c’est la tête des gens qui arrivent à mes présentations dans une salle vide et sans vidéo projecteur. Leur tête quand ils comprennent qu’en fait c’est tout simple, pas besoin de copies d’écran, il suffit juste de dessiner des rectangles et de les relier entre eux en même temps qu’on explique ce qui les relie.

      Ce qui les amuserait encore plus, ce serait de me voir essayer de créer une page de powerchose (ce que je ne sais absolument pas faire et refuse même d’apprendre à faire).

      Liste des choses que je ne saurais toujours pas faire quand je partirai à la retraite : faire une présentation avec un vidéo projecteur...

  • Le groupe BEL - La Vache qui rit®
    http://www.groupe-bel.com/fr/marques/les-marques/la-vache-qui-rit

    Plus de 90 ans après sa naissance, on ne sait toujours pas pourquoi La Vache qui rit© rit, mais on sait en revanche d’où elle tire son nom. Son créateur Léon Bel se serait inspiré de l’emblème dessinée par Benjamin Rabier qui ornait les camions de ravitaillement de viande des régiments dans lesquels servait Léon Bel pendant la Première guerre mondiale : les Wachkyrie - clin d’oeil aux célèbres Valkyries.

    Ah bin ça alors, « La Vache qui rit » vient d’un #calembour.

    • Durant la Grande Guerre, un affineur Léon Bel est mobilisé comme convoyeur de transport de vache bovine destinée au front. Pour distraire les soldats, il est organisé un concours pour donner des emblèmes aux unités. Benjamin Rahier s’illustre grâce au dessin qu’il crée pour l’unité logistique qui transporte la viande. Les wagons sont vite de l’œuvre de l’artiste qui présente une vache hilare. r. Bien vite, les soldats français vont surnommer ces wagons non pas « vache qui rit » mais « Wachkiries ». Pour rappel, les Valkyries allemandes sont les chants patriotiques chantés en chœur. Après la guerre, Léon Bel se souviendra de ce fameux dessin ! Il demandera à son créateur, de pouvoir l’utiliser pour lancer en 1921 son fameux fromage fondu ! On connaît la suite !

      http://www.1914-1918.be/vache_qui_rit.php