• La petite phrase de Macron annonce la grande réforme de l’audiovisuel
    https://www.mediapart.fr/journal/france/061217/la-petite-phrase-de-macron-annonce-la-grande-reforme-de-l-audiovisuel

    L’audiovisuel public, qu’il soit la « honte de la République » ou une « honte pour nos concitoyens », ne satisfait pas le président. Quels qu’en aient été les termes exacts, le discours qu’il a adressé à ses députés lundi soir prépare le terrain d’une large réforme. © Eric Feferberg / Reuters

    #France #audiovisuel #Emmanuel_Macron #France_Télévisions #Radio_France

  • Tutorat lycéen.ne.s-écolier.e.s autour de la réalisation d’un documentaire sur leur quartier

    Après trois ans de tutorat entre les 1ère L (option CAV) et les élèves de CP et CE1 pour réaliser des fictions sur ce quartier populaire où est implantée l’école, le projet fut cette année de s’essayer au documentaire.

    Le résultat est double. D’une part un très-court-métrage issu d’un échange épistolaire avec des mamies du quartier réalisé par les élèves en collaboration avec un plasticien, permettant de se réapproprier une histoire du quartier datant de 2 ou 3 générations avant les élèves. D’autre part, la réalisation d’entretiens illustrés, où au-delà du quartier, c’est les parcours de ses habitant.e.s de tous âges qui apparaissent dans leur diversité, et - c’était une des motivation initiale -, non sans faire écho à celui des élèves. Histoire familiale souvent non dite et histoire du quartier à raconter se mêlent.

    Ces réalisations ne sont pas sans défaut, mais leurs imperfections sont les marques du chemin pris et de celui qui reste à parcourir, y compris pédagogiquement. J’espère que toute cette richesse humaine sera perceptible pour des yeux extérieurs au projet.

    Le résultat est source d’une grande joie pour moi, car en 15 ans d’enseignement, dont 9 ans sur le quartier, je n’ai jamais touché d’aussi près ce qui m’a amené à ce métier.

    “Les mamies de la rue du Bourget”
    https://vimeo.com/221005030

    “Le Garros et les souvenirs de ses habitants”
    http://parlemtv.fr/Le-Garros-et-les-souvenirs-de-ses-habitants

    #éducation #école #lycée #audiovisuel #tutorat #éducation_prioritaire #quartiers #territoires #empowerment #exils #Histoire_de_proximité #histoires

  • Délirant - Sexe, #violence et propagande serbe : Parovi, la #télé-réalité la plus trash du monde | Vanity Fair cc @mona
    http://www.vanityfair.fr/culture/tele/articles/parovi-la-tele-realite-serbe-la-plus-trash-du-monde/44245

    Alors que le #CSA serbe brillait par son impuissance, l’intellectuel s’est fendu de la sortie suivante : « La télé-réalité est le miroir de la Serbie, on s’emploie à vouloir le casser parce qu’il nous envoie une image qui ne nous plaît pas. Ceux qui s’imaginent pouvoir changer la #Serbie en bannissant les télé-réalités sont des mégalos. Même s’ils étaient supprimés de l’#écran, la Serbie resterait la même : elle ne serait pas plus cultivée, plus développée ou plus polie. » Une déclaration dont le nihilisme confine à un populisme décidément très européen.

    #audiovisuel via @quentingirard

  • #Ubiqa

    Úbiqa es la consumación de un proceso de reflexión que se materializa en Noviembre de 2003.

    Después de trabajar durante varios años en productoras audiovisuales y en televisión, analizamos durante un tiempo el futuro del sector y las posibilidades que ofrecían las nuevas tecnologías para experimentar con nuevos contenidos y nuevos formatos participativos e interactivos. El análisis realizado detecta la necesidad de crear estructuras de producción adaptadas a los nuevos modelos de comunicación y de difusión.

    Úbiqa investiga y analiza las novedades tecnológicas, los nuevos usos sociales y el impacto que tienen en la ciudadanía para diseñar y realizar proyectos participativos de comunicación social mediante procesos de alfabetización mediática y digital. El objetivo consiste en poner a disposición de los ciudadanos herramientas para generar contenidos y ofrecer su visión de la realidad a través de plataformas audiovisuales, interactivas y participativas.

    Nos interesan el video, la televisión, Internet, los medios interactivos, la participación, la creatividad, la alfabetización mediática, la educación no formal, la creación colectiva, la identidad (digital), los no-lugares, el potencial de las redes sociales, las nuevas narrativas y, especialmente, el potencial de los teléfonos móviles para crear contenidos y la comunicación en movilidad.

    Úbiqa diseña y realiza proyectos caracterizados por la multiplicidad de miradas y testimonios donde el protagonismo, delante y detrás de las cámaras, es popular, plural y social.

    http://www.ubiqa.com/info
    Les vidéos disponibles :
    http://www.ubiqa.com/videos
    #audiovisuel #citoyenneté #migrations #vidéo #vidéo_participatives #films #méthodologie_participative
    cc @albertocampiphoto

  • Audiences #radio : la “126 000” de #Médiamétrie est-elle vraiment fiable ? | Télérama.fr (19/04/2016)
    http://www.telerama.fr/radio/audiences-radio-la-126-000-de-mediametrie-est-elle-vraiment-fiable,141112.p

    La « 126 000 », comment ça marche ?

    Chaque soir de semaine ou de week-end, entre septembre et juin, une armée de sondeurs installée à Amiens compose des numéros de fixes ou de portables avec un objectif : trouver des hommes, des femmes, de treize ans ou plus, actifs ou non, citadins ou urbains, qui répondront à leurs interrogations. Avez-vous écouté la radio aujourd’hui ? Si oui quelle(s) station(s) ? A quelle heure ? Quel endroit ? En tout, 126 000 questionnaires de ce type sont menés à leur terme au cours de la saison — d’où le nom de l’étude (lire ici notre reportage chez Médiamétrie).

    Cette méthode a cependant ses limites. L’année dernière, il fallait composer 68 numéros pour que quelqu’un décroche (contre 49 quelques années plus tôt). A la rentrée dernière, ce chiffre est même monté à 88 ! « Cette augmentation subite était exceptionnelle, tempère Emmanuelle Le Goff. Un opérateur téléphonique avait décidé de bloquer nos numéros pour préserver la tranquillité de ses abonnés. » Car tout le monde ne meurt pas d’envie de répondre à un sondage entre la poire et le fromage. De fait, parmi les 68 qui décrochent (ou permettent qu’on laisse un message sur leur répondeur), un seul sur 12 va au terme de l’enquête ! « A ce niveau-là, le gars qui accepte de passer plus d’un quart d’heure à répondre à Médiamétrie — même si c’est pour dire qu’il n’a pas allumé son poste de la journée, ndlr —, s’intéresse déjà certainement à la radio... », persifle un acteur du secteur.

    La « 126 000 » est-elle pertinente ?

    C’est « la plus grosse enquête de ce type réalisée en France », rappelle Emmanuel Perreau, directeur de l’antenne et des programmes de France Inter. Or plus le panel est large, plus la fiabilité statistique est grande : rien à redire là-dessus. « Elle est stable dans le temps, et acceptée par l’ensemble des acteurs du marché », ajoute Serge Schick, directeur délégué au marketing stratégique et à la diversification à Radio France. On frise la tautologie : l’étude est valable parce qu’elle est considérée comme telle par ses acheteurs ! Acheteurs qui sont juge et partie, puisqu’à la fois clients et administrateurs (ils siègent au conseil d’administration de Médiamétrie)... Autrement dit par le dirigeant d’une radio privée : « J’adhère à Médiamétrie, parce que c’est elle qui frappe la monnaie ! » Les données qu’elle produit permettent en effet aux annonceurs de savoir où placer leurs spots de pub, et à quels tarifs. Aucune autre société ne mesurant l’audience de la radio, ce sont les résultats de Médiamétrie, référence du marché, qui font figure de valeur absolue.

    #chiffres #audiovisuel_public #Radio_France cc @sparf

  • La liste de sujets retoqués par le « comité d’#investigation de Canal+ »
    https://www.arretsurimages.net/emissions/2016-02-12/Bollore-et-Hollande-ont-un-interet-conjoint-a-etouffer-l-investigati

    De son petit tas de documents, Rivoire, journaliste de #Canal+ et représentant syndicat SNJ-CGT extrait une liste : la liste de sujets retoqués par le « comité d’investigation de Canal+ » - réunion qui se tient tous les deux mois, au cours de laquelle sont validés les projets d’enquête. Alors que sous l’ancienne direction, « 80 à 90% » des sujets étaient retenus en moyenne, depuis la reprise en main de Bolloré, les choses sont nettement moins simples : « Au dernier comité d’investigation, nous avons proposé à la direction onze projets d’enquête. On a eu sept refus. » Il égrène la liste des sujets dont on n’entendra pas parler sur la chaîne cryptée : « Volkswagen, entreprise de tous les scandales », « Le monde selon YouTube », « François Homeland » (une enquête sur le président et les guerres), « Attentats : les dysfonctionnements des services de renseignement », « Les placards dorés de la République » (sur les emplois fictifs dans la haute fonction publique), « La répression made in France » (sur comment la France exporte des matraques électriques, et autres outils de répression, à des régimes pas toujours recommandables), et enfin, « Nutella, les tartines de la discorde », également refusé. Nutella ? Peut-être un lien avec le fait que le groupe Ferrero, qui détient la marque de pâte à tartiner, figure parmi les 50 plus gros annonceurs de France (avec, de surcroît, 76% de son budget pub destiné à la TV) ? Dans ce top 50 figurent également... Volkswagen et Google, qui possède YouTube.

    #journalisme #médias #critique_médias #Bolloré #audiovisuel #censure

  • La procédure de nomination de Mathieu Gallet à #Radio_France qualifiée d’« opaque » et « hors sol » par le député auteur d’un rapport sur l’application par le #CSA de la loi sur l’indépendance de l’#audiovisuel_public
    http://www.lcp.fr/videos/reportages/179043-la-procedure-de-nomination-de-mathieu-gallet-a-radio-france-qualifiee-d-o

    Le député socialiste Marcel Rogemont estime que ni l’actuel président de Radio France avant sa nomination, ni le CSA « n’avaient une vision suffisamment éclairée de la situation de l’entreprise ».

    La commission des affaires culturelles a examiné mercredi le rapport d’information sur l’application, par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), de la loi du 15 novembre 2013 relative à l’indépendance de l’audiovisuel public.

  • Le fructueux trafic des fréquences audiovisuelles | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010815/le-fructueux-trafic-des-frequences-audiovisuelles?onglet=full

    Et puis, il y a le débat de plus long terme sur l’indispensable réforme de la loi audiovisuelle. Faut-il que les fréquences restent gratuites, au risque que ces scandaleuses spéculations se poursuivent, ou faut-il les rendre payantes, au risque d’avantager les mastodontes du secteur, et d’interdire les nouveaux entrants ? Faut-il allonger bien au-delà des deux ans et demi actuels la durée avant laquelle aucune revente de fréquence n’est possible, ou bien faut-il carrément interdire une revente ?

    Les dirigeants socialistes sont de longue date pétrifiés à l’idée d’engager des débats aussi sensibles et pourtant aussi cruciaux. Très révérencieux à l’égard des puissances financières du secteur, qu’il s’agisse de Martin Bouygues ou de Vincent Bolloré, ils jouent de longue date le statu quo.

    #audiovisuel_public #csa #fréquences

  • #Culture : les notes secrètes de Filippetti à Hollande | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210515/culture-les-notes-secretes-de-filippetti-hollande?onglet=full

    C’est la petite musique qui monte. Manuel Valls serait le sauveur de la culture. Fait rare, il s’est même permis il y a quelques jours de critiquer publiquement une décision prise par son prédécesseur Jean-Marc Ayrault et par le président de la République François Hollande. Celui de la baisse du budget de la culture en 2013 et 2014. « Cela a été une erreur au cours des deux premières années du quinquennat de François Hollande de baisser le budget de la culture au-delà des nécessités liées à la lutte contre l’endettement ou les déficits publics », a-t-il déclaré à l’occasion d’un déplacement à Cannes. Avant d’insister : « Il ne faut jamais donner de mauvais signe quand on parle de culture. » De fait, le budget de la culture et de la communication a été stabilisé en 2015 après deux ans de baisse (- 4 % en 2013 et - 2 % en 2014) sans tout de même être augmenté.

    Mais ce que Manuel Valls ne dit pas, c’est que ce budget a fait l’objet de débats vifs au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, dont il était le ministre de l’intérieur. À l’époque, Aurélie Filippetti, ministre de la culture de 2012 à 2014, a tenté d’infléchir la ligne de l’exécutif. Elle a écrit de nombreuses notes à son premier ministre et à François Hollande. Mediapart s’en est procuré une dizaine, toutes écrites par la ministre de l’époque, aujourd’hui accusée par certains de ses camarades d’avoir laissé s’installer l’austérité rue de Valois. Une attaque non dénuée d’arrière-pensées politiciennes, en plein congrès socialiste. Aurélie Filippetti, qui a démissionné du gouvernement avec Benoît Hamon et Arnaud Montebourg fin août 2014, a en effet rejoint la motion de l’aile gauche et des « frondeurs » (la motion B), et les votes pour les motions ont justement lieu ce jeudi soir.

    Les lettres d’Aurélie Filippetti révèlent l’abandon, dès les lendemains de la victoire de 2012, d’un secteur pourtant emblématique de la gauche au pouvoir. Dès juillet 2012, soit deux mois seulement après l’installation du gouvernement, elle écrit à Jean-Marc Ayrault : « Les arbitrages rendus m’inquiètent beaucoup. […] Je crains que nous ayons à gérer des mouvements forts. Je crains que tout projet ambitieux soit rendu impossible. » Le 1er août, elle insiste auprès du premier ministre : « D’ores et déjà, les professionnels et les représentants des secteurs concernés commencent à s’alarmer du non respect de la promesse de sanctuarisation du budget de la culture qui avait été faite à plusieurs reprises pendant la campagne. »

    Le candidat Hollande s’était engagé à maintenir les crédits culturels – par exemple, en présence de Jean-Marc Ayrault, lors d’un meeting à Nantes où il explique que la culture est « au cœur d’un projet politique, ce n’est pas seulement un élément d’un programme ; c’est ce qui doit animer la démarche d’un candidat sûrement et d’un président, nécessairement ».

    Aurélie Filippetti, qui croit alors pouvoir se targuer du soutien de François Hollande, écrit également au président de la République. Le 1er août 2012, elle ne s’embarrasse pas de circonlocutions et écrit (voir ci-dessous) : « Nous prenons des risques évidents pour une économie dérisoire à l’échelle de l’État, le budget de la culture ne représentant que 0,7 % de celui de l’État en 2012 ! » Puis : « Je constate cependant avec amertume à quel point la gauche a renoncé à voir dans l’art et la culture un vecteur de lien social. Le mépris gestionnaire pour ce secteur, que nous avons dénoncé pourtant chez M. Sarkozy, mais qui seul peut expliquer que l’on s’acharne à regarder ligne à ligne un budget si étroit déjà, nous amène à renoncer à un levier économique, citoyen et politique que je continue de croire essentiel. »

    Dix jours plus tard, la ministre insiste auprès de Jean-Marc Ayrault : « C’est la première fois depuis le début de Ve République que ce département enregistre une baisse de son budget, y compris pendant le précédent quinquennat. C’est la première fois que la gauche au pouvoir fait peser plus durement sur la culture que sur les autres départements ministériels ses objectifs de saine gestion. » Pour rappel, Aurélie Filippetti ne demande pas à l’époque d’augmentation de son budget : elle a elle-même préparé un budget plus que serré pour répondre à l’exigence de réduction du déficit public à laquelle elle souscrit (elle était porte-parole de François Hollande durant la campagne présidentielle).

    Mais ses mots trahissent une vraie inquiétude sur le reniement qui se prépare quelques semaines seulement après l’élection victorieuse de François Hollande : « La parole donnée, pendant la campagne présidentielle mais également après les élections (vous avez vous-même annoncé que le budget de la culture ne serait pas amputé), n’est donc pas respectée, ce qui me paraît soulever un problème politique majeur. Non seulement, le budget de la culture n’est pas sanctuarisé, mais il est globalement moins bien traité que d’autres budgets, pour lesquels aucune promesse n’avait été faite. »

    Début janvier 2013, Aurélie Filippetti a fait le deuil du premier budget. Pour celui de 2014, elle espère encore un « dégel total des crédits du ministère », comme elle l’écrit à François Hollande. Elle s’inquiète notamment de la fragilisation de l’industrie du cinéma ponctionnée à travers un prélèvement exceptionnel sur le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) et revient sur les impasses dans lesquelles le gouvernement s’engage concernant l’#audiovisuel_public. Une phrase de sa note envoyée le 1er août 2012 à Jean-Marc Ayrault résonne particulièrement en ce printemps 2015 marqué par une grève historique de #Radio_France et la désignation sur un projet trouble de la nouvelle présidente de #France_Télévisions. Revenant sur les scenarii analysant l’impact d’une baisse de 3 % sur l’ensemble des entreprises, elle écrit : « Ils se traduisent inévitablement par une réduction de l’offre (fermeture de chaînes), une baisse importante des effectifs (1500 pour FTV mais l’impact est du même ordre pour Radio France), une réduction des budgets de production. »

    Le 24 janvier 2014, la ministre de la culture écrit une nouvelle fois au président de la République. « Personne ne comprend notre stratégie. Aujourd’hui, les alertes sont partout fortes. […] L’équation est donc toujours la même : pour des économies qui pèsent peu, on provoque un mouvement d’humeur visible et dangereux et on perturbe un système productif efficace. Elle est catastrophique politiquement ; elle pèse aussi sur l’image du Président de la République », lance Aurélie Filippetti. Au pied de sa lettre, la ministre a ajouté à la main : « Mon inquiétude est extrême. La situation budgétaire du ministère ne permet plus de mener à bien ses missions. La culture ne peut plus être mise à contribution. J’ai besoin de ton soutien. »

    En annexe, la note de Filippetti fait un tableau apocalyptique de la situation de la culture en France. Elle parle de « tensions très fortes qui ne pourront que s’amplifier compte tenu des priorités et des impasses identifiées pour l’avenir ». Et de « marges de manœuvre épuisées : la poursuite de l’effort réalisé ces deux dernières années aura des conséquences lourdes et irréversibles dont nous devrons pleinement assumer les effets politiques ».

    Deux mois plus tard, Jean-Marc Ayrault est débarqué, balayé par les élections municipales dévastatrices pour la gauche au pouvoir. Manuel Valls le remplace, après avoir été soutenu en sous-main par plusieurs ministres importants du gouvernement, notamment Arnaud Montebourg et Benoît Hamon (lire notre article de l’époque), mais aussi… Aurélie Filippetti. Comme ses deux camarades, elle espère que Manuel Valls donnera davantage de gages à gauche, au moins pour des raisons tactiques.

    De fait, le budget pour la culture de 2015 est enfin stabilisé. Filippetti s’en félicite dans un courrier daté du 3 juillet 2014 adressé à Manuel Valls : « L’idée que la Culture est mieux considérée et reconnue depuis le remaniement, idée qui ne demande qu’à prospérer compte tenu de votre engagement personnel, ne pourra dans ce contexte le faire que si elle est associée à un signal budgétaire clair. »

    Quelques semaines plus tard, Filippetti quitte pourtant le gouvernement et retrouve sa liberté de parole. À ses yeux, le compte n’y est pas. Le pari Valls est un échec. Elle l’écrit clairement dans sa lettre de démission (à retrouver ici). Dans un entretien à Mediapart, elle explique alors : « J’ai été la ministre qui a dû assumer – et c’est le rôle d’un ministre d’assumer un choix collectif même quand il l’a combattu – la baisse du budget de la culture de 6 % sur deux ans, dont 4 % dès la première année. C’était une décision très lourde et c’était inutile. […] La culture aurait dû être préservée, parce qu’elle est un symbole et une force pour la France. C’était déjà un symptôme de la politique d’austérité qui a jeté la France, mais aussi l’Europe, dans une situation de blocage économique. » Pour l’ancienne ministre, devenue députée, l’austérité culturelle continue. Elle l’a redit dimanche sur France Info, en réponse au premier ministre : « Même si Manuel Valls reconnaît cette erreur aujourd’hui, je constate que l’austérité a continué pour les collectivités locales avec un impact direct sur la culture puisqu’il y a plus de 150 festivals qui vont être annulés parce que les collectivités ne peuvent plus les financer. »

    21 MAI 2015 | PAR LÉNAÏG BREDOUX ET JOSEPH CONFAVREUX

    #socialistes

    • Suivant l’art de la guerre et son vocabulaire, la Culture est un territoire d’importance vitale qui doit être défendu à tout prix contre les attaques ennemies, et plus précisément couvert par la dissuasion nucléaire. Aussi quand le #budget de la Culture a diminué de 6% en deux ans, dont 4% dès la première année, Aurélie Filipetti n’a pas compris (article payant) :

      « Personne ne comprend notre stratégie » , a-t-elle écrit au Président.
      Autrement dit l’art d’organiser et de conduire un ensemble d’opérations militaires prévisionnelles et de coordonner l’action des forces armées sur le théâtre des opérations.

      L’art, le théâtre, la musique aussi…les alertes partout ! a-t-elle encore écrit, c’est-à-dire des signaux prévenant une force militaire ou une population d’une attaque ennemie l’invitant à prendre des dispositions d’intervention ou de défense passive, car la situation budgétaire du ministère, a-t-elle dû constater, ne permet plus de mener à bien ses missions, actions de combat confiées à une personne ou à une formation.

      La décision qui consiste à stopper l’avancée du recul a donc été prise et artistiquement présentée par le nouveau Commandement comme une nouvelle page de la #politique_culturelle.

      La #sanctuarisation est une politique de défense nationale qui démontre qu’il est possible de faire quelque chose sans rien faire et qu’il n’est pas impossible de ne rien faire quand on a fermement décidé de faire quelque chose.

      Car « la France décide elle seule de ce qu’elle doit faire , a dit Manuel Valls dans sa déclaration de politique générale le 16 septembre 2014, et ce malgré l’évolution exceptionnelle de la conjoncture économique européenne » .
      La crise, si vous voulez.

      http://www.rue89lyon.fr/2015/05/28/le-langage-militaire-dernier-moyen-de-resistance-de-la-culture

  • Les Prud’hommes sanctionnent (une fois de plus) l’abus de contrats précaires à Radio France - Acrimed
    http://www.acrimed.org/article4666.html

    Une fois de plus, #Radio_France a été condamnée par la justice à requalifier une salariée intermittente qui travaillait, en fait, de manière permanente. Au vu de la récurrence de ce genre d’affaires, presqu’à chaque fois sanctionnées de la même manière par les Prud’hommes, il apparaît évident que l’abus de contrats précaires à Radio France participe de la gestion ordinaire du groupe d’#audiovisuel_public.

  • Le rapport de la Cour des comptes sur #Radio_France
    https://www.ccomptes.fr/content/download/80701/1999462/version/1/file/20150401-rapport-Radio-France.pdf (PDF)

    Avec communiqué de presse en anglais :
    https://www.ccomptes.fr/content/download/81316/2007235/version/2/file/20150331-press-release-Radio-France.pdf

    La Cour des comptes a rendu public, le 1er avril 2015, un rapport consacré à Radio France, société anonyme détenue à 100 % par l’#État et dont le chiffre d’affaires – 641 M€ en 2013 – provient à 90 % du produit de la contribution à l’#audiovisuel_public, c’est-à-dire de la #redevance.

    Entre 2006 et 2013, Radio France a maintenu sa part d’#audience autour de 25 %. La qualité de ses programmes fait l’objet d’une appréciation positive. Leur contenu culturel, comme le professionnalisme de ses programmes d’information, ne sont pas contestés.

    Le rapport de la Cour porte sur les conditions dans lesquelles Radio France met en œuvre ses missions, particulièrement sur le plan financier. Il examine l’usage des fonds publics mis à la disposition de l’entreprise, la qualité de sa gestion, ainsi que ses capacités d’évolution. Ce rapport, qui procède principalement du contrôle de l’entreprise sur les exercices 2004 à 2013, s’appuie également sur des comparaisons avec des #radios de service public étrangères qui se sont profondément transformées ces dernières années (#BBC en Grande-Bretagne, DR au Danemark et #RTBF en Belgique). Au terme de ses investigations, la Cour constate que l’#entreprise est aujourd’hui confrontée à une situation financière critique, alors qu’elle doit faire face à des défis importants.

    Ces circonstances imposent à Radio France de mettre en œuvre une stratégie globale de changement, afin de rénover en profondeur ses activités et ses modes de gestion.

    https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Radio-France-les-raisons-d-une-crise-les-pistes-d-une-reforme

  • Présidence de France Télévisions : la justice va être saisie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250515/france-televisions-la-justice-va-etre-saisie-du-scandale-ernotte

    À l’origine de la procédure qui a permis de mettre au jour la partie France Télévisions du scandale Bygmalion, Jean-Jacques Cordival, responsable du SNPCA-CGC, a indiqué à Mediapart qu’il engageait « un recours judiciaire visant à contester les invraisemblables conditions de “sélection” concernant la présidence de France Télévisions ». L’affaire devient de plus en plus embarrassante pour le #CSA.

    Depuis que Mediapart a révélé le 16 mai dernier (lire #France_Télévisions : la désignation de la PDG entachée d’irrégularités) que la désignation par le Conseil supérieur de l’#audiovisuel (CSA) de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions a été entachée de plusieurs irrégularités (manquement aux règles d’équité de la part d’un membre du CSA, plagiat du projet d’un candidat rival…), la question est sur toutes les lèvres et tétanise le CSA lui-même : l’affaire va-t-elle être portée devant la justice ?

    Maintenant, on connaît la réponse : la justice sera effectivement saisie. Mais celui qui a décidé de déposer une plainte auprès du procureur de la République n’est pas celui que l’on attendait, en l’occurrence l’un des candidats éconduits, Didier Quillot, l’ancien patron d’Orange-France puis de Lagardère Active. Pour l’heure, ce dernier réserve sa décision. Mais le plaignant est une personnalité tout aussi déterminée : il s’agit de Jean-Jacques Cordival, le responsable CGC du Syndicat national des personnels de la communication et de l’audiovisuel (SNPCA-CGC), un syndicat très pugnace qui est déjà à l’origine de la plainte ayant conduit à la mise au jour du scandale Bygmalion, dans son volet qui concerne France Télévisions.

    Dans un article récent, le site Atlantico a en effet révélé (l’article est ici) que le Syndicat des personnels de la communication et de l’audiovisuel (SNPCA-CGC), présidé par Jean-Jacques Cordival, avait chargé ses avocats d’étudier les motifs pour lesquels il pourrait déposer plainte auprès du procureur de la République de Paris. Interrogé par Mediapart, Jean-Jacques Cordival nous a confirmé que telle était bien son intention : « Le SNPCA-CGC, à l’origine de la plainte instruite par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le volet France Télévisions de l’affaire Bygmalion, a très officiellement donné mandat au cabinet d’avocats qui représente le syndicat dans cette procédure, en l’occurrence maître Maria Cornaz et maître Pierre-Olivier Lambert, afin de saisir la justice pour, cette fois-ci, un recours judiciaire visant à contester les invraisemblables conditions de “sélection” concernant la présidence de France Télévisions. »

    Jean-Jacques Cordival a confirmé à Mediapart « son intention d’aller jusqu’au bout ». Il nous a indiqué avoir « d’ores et déjà transmis à ses avocats l’enquête de 12 pages de Mediapart à ce sujet mais aussi le dossier de sept pages diffusé ce week-end de Pentecôte par "Le M du Monde" [elle est ici – ndlr], tout comme l’article du site Atlantico de ce dimanche 26 mai qui révèle notamment la rencontre avec Marc Chauvelot de l’un des responsables de la CGT France Télévisions et le soutien de son syndicat à Delphine Ernotte ».

    Le SNPCA-CGC et Jean-Jacques Cordival, qui « comme de nombreux parlementaires souhaite la création d’une commission d’enquête, estiment que la coupe est pleine et que les dernières gouttes d’eau ont fini par la faire déborder ». Ils rappellent « aussi et surtout, que "le CSA qui dispose d’une personnalité morale distincte de celle de l’État, désormais responsable sur le plan juridique de toutes ses décisions... doit répondre de ses actes. La loi en effet impose, tout au long du texte, une "obligation d’impartialité" (le mot y est une dizaine de fois inscrit) à ses membres. Pour le syndicat, violer ce principe doit entraîner la révocation de ou des membres défaillants et la nullité de toute procédure de désignation qui ne respecte pas ce principe et encore moins celui de la parfaite égalité de traitement entre tous ».

    Pour le CSA, cette plainte, quelles que soient ses suites, risque donc d’avoir des conséquences terriblement embarrassantes pour une cascade de raisons. Primo, le syndicat est effectivement celui qui est déjà à l’origine de la révélation de tout le volet France Télévisions du scandale Bygmalion. Jean-Jacques Cordival s’en glorifie non sans raison : « Le Syndicat national des personnels de la communication et de l’audiovisuel dans ce dossier a déjà obtenu quatre mises en examen, dont celle de l’ancien PDG de France Télévisions Patrick de Carolis, celle de Camille Pascal, ex-secrétaire général du groupe public, également conseiller et plume de Nicolas Sarkozy, et celles de Bastien Millot et de Bygmalion, la société qu’il créait avec Guy Alvès, mais aussi le placement sous statut de témoin assisté de trois dirigeants, l’actuel et toujours PDG Rémy Pflimlin, Martin Ajdari, ex-financier de France Télé qui vient d’être nommé patron de la DGMIC (organe de contrôle des sociétés de l’audiovisuel public dépendant du ministère de Fleur Pellerin), Damien Cuier, ex-financier, lui aussi du groupe. »

    Deuzio, on ne peut plus exclure que cette plainte soit suivie par d’autres. Car beaucoup de candidats évincés ont été légitimement choqués par l’opacité qui a entouré la procédure de désignation de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions. Et sous couvert du secret, plusieurs membres du CSA se disent eux-mêmes meurtris par les intrigues et les chausse-trapes qui ont accompagné cette désignation. Pour l’heure, ces membres du CSA sont astreints à une obligation de respect des règles de confidentialité et s’exposeraient à des poursuites pénales s’ils les enfreignaient – Olivier Schrameck, le président du CSA, n’a pas manqué de le leur rappeler. Mais si une information judiciaire était ouverte – ou alors si une commission d’enquête parlementaire pouvait être constituée –, les témoignages de certains membres du CSA seraient ravageurs. Mediapart, qui a recueilli plusieurs témoignages, est en mesure de l’assurer.

    Dans l’immédiat, le gouvernement fait donc mine de croire que tout s’est passé de manière normale et a rejeté la demande de commission d’enquête parlementaire demandée par l’UMP (lire France Télévisions : la désignation de la PDG fait des vagues). Lors des questions d’actualité au gouvernement, mercredi 20 mai, le député Thierry Solère (UMP – Hauts-de-Seine) a ainsi interpellé la ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin, sur la mascarade qui a conduit à cette nomination, mais la ministre a joué de la langue de bois et a applaudi la désignation de Delphine Ernotte, « une professionnelle reconnue de tous ». Sauf des professionnels de la télévision, où elle n’a pas la moindre expérience…

    https://www.dailymotion.com/video/x2qtyzb_france-televisions-thierry-solere-ump-denonce-l-opacite-de-la-p

    La fin de non-recevoir opposée par la ministre risque pourtant de ne pas mettre fin au scandale. Elle risque même de l’attiser encore un peu plus. Car, depuis que Mediapart a révélé les intrigues et irrégularités qui ont accompagné cette désignation, l’affaire ne cesse effectivement de faire des vagues de plus en plus violentes. D’abord, la presse, au début atone, a commencé à prendre la mesure de ce qui s’est joué, comme en témoigne l’enquête publiée par le magazine du Monde que nous évoquions tout à l’heure, sous le titre ravageur « Mauvaises ondes au CSA ». Mais beaucoup d’autres journaux sont désormais à l’unisson, reproduisant une dépêche AFP. Cette dépêche, on peut par exemple la consulter sur le site de L’Express, sous ce titre tout aussi ravageur : « France Télévisions : le CSA les doigts dans la crise ».

    Même si le gouvernement s’enferme dans le déni, l’affaire Ernotte risque de fonctionner comme une bombe à mèche lente. Et de jour en jour, elle risque d’empoisonner un peu plus le débat public.

    On va ainsi en reparler dès mardi puisque, à défaut d’une commission d’enquête parlementaire, l’UMP a au moins obtenu que le président du CSA, Olivier Schrameck, soit auditionné dès ce mardi par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Mais on peut craindre dès à présent, sans grand risque de se tromper, que le rendez-vous ne se passe mal puisque, à chaque interpellation embarrassante, le président du CSA pourra se réfugier derrière le secret des délibérations instaurée par la loi. En clair, le huis clos, qui a si fortement favorisé les intrigues lors de cette procédure de nomination, générera une nouvelle onde de choc pour les députés, qui seront dans l’incapacité d’y voir clair dans cette obscure affaire.

    Dans l’immédiat, l’heure des intrigues et des jeux d’influence n’est donc toujours par révolue. Preuve décidément que la France est décidément encore bien loin de disposer d’une télévision publique libre et indépendante.

  • Frais de l’#INA : Anticor porte plainte - France Inter
    http://www.franceinter.fr/depeche-frais-de-lina-anticor-porte-plainte

    Agnès Saal a réintégré le ministère de la Culture comme chargée de mission, Mathieu Gallet est président de Radio France, mais la justice va peut-être devoir se pencher sur les dépenses des deux anciens présidents de l’Institut national de l’#audiovisuel (#INA). Anticor a porté plainte pour détournement de fonds publics pour la première, et favoritisme pour le second. Une information révélée par France Inter et France Info.

    Le parquet de Créteil a depuis jeudi entre les mains une plainte contre X de l’association de lutte contre la corruption « pour de multiples infractions touchant à la probité publique », pour des faits commis entre 2011 et 2015 au sein de l’INA. Il s’agit d’une part des marchés de communication et de conseil passés sans appel d’offres sous la présidence de Mathieu Gallet (2010-2014), d’après une note du Contrôle général et financier de Bercy, révélée le 6 mai par le Canard Enchaîné. Les dépenses concernées par ces « irrégularités » s’élèveraient à plus d’un million d’euros (1 178 900). Sollicité hier, le président de Radiofrance n’a pas souhaité s’exprimer. Le 2 avril, Mathieu Gallet avait affirmé sur iTélé que ces marchés avaient été passés « de manière tout à faire régulière ».

     

    Anticor vise aussi les frais de taxi de son successeur à l’Ina, Agnès Saal : plus de 40.000 euros en dix mois, dont près de 7.000 pour son fils, alors qu’elle disposait d’une voiture avec chauffeur. Agnès Saal, qui a démissionné de l’Ina le 28 avril, a réintégré le ministère de la Culture, dans l’attente, selon la ministre Fleur Pellerin, d’un conseil de discipline. Cette réintégration a pourtant donné l’impression, partagée par des syndicats de l’INA, d’une absence de sanction. C’est ce qui a poussé Anticor à agir, explique l’avocat de l’association, Jérôme Karsenti : "Anticor avait annoncé que, suite aux révélations dans la presse, s’il n’y avait pas de sanctions ou de poursuites engagées, Anticor se saisirait.
     

    Et si le parquet de Créteil n’ouvre pas d’enquête, Anticor pourrait se constituer partie civile pour obtenir la saisie d’un juge d’instruction. Pour Maître Karsenti, il faut « qu’enfin il y ait un souci de la gestion publique dans les collectivités et dans les organismes publics ».

     
    « Cela n’a pas de sens de dire qu’il y a eu une dilapidation de fonds publics, un détournement, ce sont des mots très graves qui ne correspondent en aucun cas à ce qui s’est passé », réplique l’avocat d’Agnès Saal, Jean-Pierre Mignard, qui menace de déposer plainte à son tour pour dénonciation calomnieuse. Il souligne que Mme Saal a remboursé pour 15.900 euros de frais de taxis, ce que l’INA nous a confirmé. Il s’agit des notes au nom de son fils et des courses réalisées les week-ends, qui correspondent à des déplacements privés. « On avait proposé à Mme Saal à l’origine deux voitures avec chauffeur, rappelle Me Mignard, c’est elle-même qui a dit c’est trop et qu’un taxi suffirait amplement, et quand on fait le comparatif avec ce qu’aurait coûté un second chauffeur c’est sans commune mesure, c’est dans l’intéret de l’INA ! ».

     

    La défense d’Agnès Saal estime même qu’elle « paye pour d’autres », et a décidé de livrer des éléments de comparaison avec son prédecesseur Mathieu Gallet. Selon elle, les « frais de mission, de déplacement (dont taxis) et de réception pour la présidence » s’élevaient pour l’année 2013 à 111.400 euros, puis ont baissé en 2014 à 89.000 eurros dont plus de la moitié (50.000 euros) sur les quatre premiers mois de l’année pendant lesquels Mme Saal n’était pas encore en fonction.

    Par Sara Ghibaudo, | 29 Mai 2015

  • Mauvaises ondes au #CSA
    http://lemonde.fr/m-le-mag/article/2015/05/22/mauvaises-ondes-au-csa_4638312_4500055.html

    L’intrigant couronnement de Delphine Ernotte a même achevé de mettre le feu au collège du CSA, désormais scindé en deux camps. Par exemple, ce SMS reçu pendant la sieste, samedi 9 mai, à 15 h 14 : « En tout cas (et même si je choisis le silence), c’est utile que la presse continue de se poser des questions sur ce qui s’est passé. » Envoyé, de façon fort sympathique et fort anonyme, par l’un des huit conseillers du CSA dont on ne peut raisonnablement pas dévoiler l’identité car Olivier Schrameck a été limpide, au moins sur un point : il les a prévenus que si l’un d’eux est identifié comme ayant fait fuiter des infos sur les conditions de nomination de Delphine Ernotte, il saisira le parquet de Paris à des fins de poursuites judiciaires. Est-il, dès lors, peu galant de contredire Frédérique Bayre, conseillère en communication auprès d’Olivier Schrameck, quand elle qualifie l’ambiance actuelle de « très détendue » ?

    Le générique de fin est à lire sur le blog de Catherine Tasca, sénatrice et ancienne ministre de la culture et de la communication (2000-2002) : « Saura-t-on un jour pourquoi de brillants conseillers de l’ombre ont engagé toutes leurs forces et leurs réseaux dans cette campagne souterraine ? » Au téléphone, celle que le président Mitterrand surnommait « la lame » avait un peu de rab : « Ce qui me frappe le plus, c’est que la mission de France Télé n’a pas pesé dans le choix final. Il n’y a pas de vision. Delphine Ernotte est sûrement compétente sur le plan managérial mais on ne s’improvise pas pilote d’un tel paquebot (10 000 ­salariés, 2,7 milliards d’euros de budget) avec des enjeux culturels de cette importance. Je sais qu’il y a eu des tractations. On nomme des gens parce qu’ils ont des réseaux mais on ne se pose pas la question de la compétence. Il y a un patron du CSA qui manœuvre et qui semble avoir assez peu de considérations pour les autres conseillers, qui doivent suivre. Je me suis intéressée à la nomination de Mathieu Gallet. L’unanimité affichée par le collège est fausse. Il a fallu ­revoter. Olivier Schrameck a recommencé avec Ernotte. »

    Cet article est hallucinant. #entre_soi #technocratie #audiovisuel_public (cc @sparf)

    France Télévisions : la justice va être saisie du scandale Ernotte | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250515/france-televisions-la-justice-va-etre-saisie-du-scandale-ernotte

    À l’origine de la procédure qui a permis de mettre au jour la partie France Télévisions du scandale Bygmalion, Jean-Jacques Cordival, responsable du SNPCA-CGC, a indiqué à Mediapart qu’il engageait « un recours judiciaire visant à contester les invraisemblables conditions de “sélection” concernant la présidence de France Télévisions ». L’affaire devient de plus en plus embarrassante pour le CSA.

  • Plan à 3 et poppers après « Questions pour un champion »
    http://www.lesinrocks.com/2015/05/buzzodrome/france-3-reagit-au-scandale-de-plan-a-3-et-poppers-de-plus-belle-la-vie

    Face aux réactions du public, la chaîne a réagi en s’expliquant sur les choix des scénaristes. : “Plus belle la vie a toujours abordé des sujets de société, sans tabou. Ca fait partie d’une arche dramatique autour d’un personnage comme toujours dans la série, et il se trouve qu’il est destroy, qu’il a des addictions dont une au sexe.”

    C’est une “arche dramatique”, les internautes sont totalement passés à côté du sujet. France 3 s’est néanmoins justifiée en ajoutant “Ca choque mais dans cette série, il y a toujours des propositions dans les jours qui suivent pour sensibiliser le public aux dangers de ce qui est montré. On ne laisse jamais une telle situation en plan“. Dans quelques jours, les spectateurs seront donc heureux d’apprendre comment fonctionne un plan à trois grâce à Plus Belle La Vie. La série avait déjà fait scandale l’année dernière en mettant en scène un des personnages apprenant à rouler un joint à un autre.

    #tv_shows #audiovisuel #image #drogue #sexe #lol

    Plus belle la vie, #PBLV on dit sur les réseaux, c’est environ 4 millions de téléspectateurs par jour et plus de 2 000 épisodes à ce jour… https://fr.wikipedia.org/wiki/Plus_belle_la_vie

    Qualifiée un jour d’anti-Netflix par l’ancien directeur de France Télévisions : http://seenthis.net/messages/292208

  • Comme un bruit qui redémarre... / France Inter @comme_un_bruit_qui
    http://www.franceinter.fr/emission-comme-un-bruit-qui-court-comme-un-bruit-qui-redemarre
    http://rf.proxycast.org/1018005634013995008/13947-18.04.2015-ITEMA_20745711-0.mp3

    Nous sommes tous ravis de vous retrouver chers auditeurs, mais avant de se remettre en selle micro en bandoulière, quelques mots sur ce qui nous a éloigné de vous pendant ces 28 jours, 4 émissions, un long mois de grève. On va pas refaire le match mais juste deux ou trois choses à vous dire.

    #audiovisuel #greveRF

  • Radio et télévision publiques grecques : Syriza face à ses promesses
    http://television.telerama.fr/television/radio-et-television-publique-grecques-syriza-face-a-ses-promesse

    L’avenir de l’#audiovisuel public grec (#ERT) est entre les mains du parlement depuis le 7 avril. “Ce ne sera pas un retour à l’ancien régime” a précisé le gouvernement.

    • Présenter une loi de réouverture de l’ERT est une véritable gageure pour un gouvernement pris en étau entre ses promesses électorales, des créanciers qui comptent sur le remboursement des prochaines échéances et des dirigeants européens dubitatifs sur le changement d’orientation politique promis par Syriza. Dans ce cadre, il est hors de question de procéder de la même façon que le gouvernement précédent : par un licenciement massif des équipes de Nerit, par des recrutements fondés sur la proximité du pouvoir plus que sur les compétences, explique, en substance, un proche du dossier, ou encore en multipliant les consultants onéreux, mais pas forcément efficaces. D’autre part, même si « ERT » devrait redevenir la dénomination officielle, « ce ne sera pas le retour à l’ancien régime », précise un membre du gouvernement, « le budget devra être à l’équilibre et seule la redevance devrait constituer la source de financement ». Cette précision est de taille alors que les tensions sont vives entre le gouvernement d’Alexis Tsipras et les dirigeants européens sur l’état des finances du pays. Enfin, « il y aura des garanties en matière de pluralisme et d’objectivité de l’information ».

      Cela suffira-t-il à rassurer les « résistants », comme se nomment les membres de l’équipe de l’ERT-Open ? « Nous avons aidé à chasser le gouvernement Samaras du pouvoir, relayé les promesses de Syriza. Nous nous attendions à ce qu’ils les tiennent », affirme, amère, Panayotis Kalfayanis, après avoir eu vent de la mouture soumise au Parlement. Pour le Président de PospErt, « le gouvernement applique les mêmes politiques que les autres mais dans un emballage plus joli. » L’objet de ce sévère jugement ? La réintégration des salariés se fera à des conditions qui ne satisfont pas, dans l’état actuel du projet de loi. Ainsi, alors qu’ils ont subi, comme l’ensemble des Grecs, des baisses de salaires au fur et à mesure qu’étaient appliquées les politiques d’austérité, leur ancienneté pourrait ne plus être intégralement reconnue et ils risquent de ne pas retrouver leurs salaires de 2012.

      Dans les locaux de l’Ert-Open, en banlieue d’Athènes, une voix s’élève : « Mais ils ne peuvent pas mieux faire ! Ils ont les Européens sur le dos. On en revient toujours au même problème. »

  • Les nouveaux défis de la mesure d’audience (Le Monde, 28/12/2013)
    http://lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/12/28/les-nouveaux-defis-de-la-mesure-d-audience_4340678_3236.html

    Dès qu’un panéliste allume sa télévision, il doit s’identifier, sinon une alarme, très vite insupportable, se déclenche au bout de quelques secondes. Pour ce faire, il compose avec une télécommande spéciale un numéro qui lui a été attribué, comme à tous les membres de la famille. Des invités peuvent également s’inscrire, ils doivent alors préciser leur sexe, leur âge… Selon Médiamétrie, tout le monde s’acquitterait de ces tâches sans sourciller. Pour qu’ils s’habituent à ces manipulations, les données des nouveaux panélistes ne sont pas prises en compte lors des trois premières semaines. Seuls les adolescents seraient un peu moins enclins à se manifester lorsqu’ils s’installent devant le poste. « Pas de quoi fausser les mesures », assure Médiamétrie.

    #Médiamétrie prêt à révolutionner la mesure d’audience de la télévision (20/01/2014)
    http://www.lesechos.fr/20/01/2014/lesechos.fr/0203255183274_mediametrie-pret-a-revolutionner-la-mesure-d-audience-de-la-t

    Chaque foyer français compte en moyenne 6,4 #écrans, dont 3,6 sont #mobiles. En 2015, la société d’études pourra mesurer l’#audience d’une chaîne quel que soit le support utilisé.

    #médias #audiovisuel @pr

  • L’OTT, une chance pour le téléspectateur ?
    http://www.inaglobal.fr/television/article/l-ott-une-chance-pour-le-telespectateur-8125

    L’OTT (pour over-the-top content), consiste à délivrer des contenus audiovisuels via le Web. Beaucoup d’idées reçues circulent à propos de ce principe et l’arrivée sur le marché européen de sociétés de contenus comme Netflix n’a fait qu’accentuer ces ambiguïtés.

    #Audiovisuel #Internet #Netflix #Over-the-top_service #Service_par_contournement #Télévision #Web #YouTube

  • Réforme du #droit_d'auteur : le Parlement européen doit suivre le rapport Reda ! | La Quadrature du Net
    http://www.laquadrature.net/fr/reforme-du-droit-dauteur-le-parlement-europeen-doit-suivre-le-rapport-

    Tirant le constat des nombreux problèmes d’harmonisation qui subsistent au niveau européen et de l’inadaptation de l’actuelle directive face à l’évolution des usages, l’eurodéputée Julia Reda (Verts/ALE – DE) propose dans son rapport d’agir sur divers leviers permettant de renforcer les droits des utilisateurs. Elle incite notamment à promouvoir le #domaine_public, en ramenant la durée des droits de 70 à 50 ans après la mort de l’auteur. Elle demande également à ce que les exceptions au droit d’auteur figurant dans l’actuelle directive deviennent toutes obligatoires, de manière à ce qu’aucun citoyen de l’Union ne soit lésé par une législation nationale trop restrictive.

    Pour libérer les usages innovants, Julia Reda propose d’élargir certaines des exceptions existantes. En ce qui concerne le droit au #remix, #mashup et autres usages transformatifs, elle invite à rendre applicable l’exception de citation dans le domaine #audiovisuel, ainsi qu’à admettre l’exception de parodie pour des créations non-humoristiques. Dans le domaine de la #recherche et de l’#enseignement, Julia Reda propose d’élargir l’exception pédagogique actuellement existante et d’introduire une nouvelle exception en faveur de l’exploration de données (Text et #Data_Mining). Elle demande également à ce que les bibliothèques puissent mettre à disposition des œuvres sous forme numérique, dans le prolongement de leurs missions traditionnelles d’accès à la #culture.