• Ariège : le futur Schéma régional des carrières d’Occitanie menace l’eau potable de Toulouse et de sa métropole

    C’est une menace jusqu’ici passée inapercue, dévoilée à la faveur d’une l’enquête publique conduite en catimini en plein été. C’est en effet le 7 aout prochain que sera clôturée ladite enquête publique, qui vise à autoriser l’enfouissement de 30% supplémentaires de déchets du BTP dans les nappes pluviales ou alluviales des la Basse Ariège pour combler les trous où sont prélevés les granulats de cette nappe. Or l’eau que consomment les populations de Toulouse et de sa Métropole provient des eaux de surface prélevées à la confluence de l’Ariège et de la Garonne. Un exemple achevé de l’incohérence des politiques de l’eau et de celles de l’aménagement du territoire. Qui suscite un rejet unanime de l’ensemble des collectivités locales consultées dans le cadre de l’enquête publique…

    Lire la suite :

    https://www.eauxglacees.com/Ariege-le-futur-Schema-regional-des-carrieres-d-Occitanie-menace-l-eau-

    • En effet le volume d’eau que consomment les populations de Toulouse et de la Métropole provient pour 80% du total (chiffres cités dans le cadre du SAGE) des eaux de surfaces prélevées dans l’Ariège.

      Le schéma directeur des #carrières prévoit que le département de l’Ariège verra sa production de #graviers alluvionnaires, concentrée sur le secteur de la Basse Ariège, augmenter considérablement, de près de 30 %. Or lorsque le gravier a été extrait sur des hauteurs/profondeurs de l’ordre de 16 à 20 mètre et que la nappe est atteinte, l’apparition de véritables lacs donne lieu à un très puissante évaporation.

      Un rapport du BRGM datant de 2014 dans une période où l’urgence climatique n’était pas avérée soulignant que l’évaporation des nappes des gravières correspond à une moyenne de 150 litres /an et /habitant soit la consommation annuelle d’#eau_potable de tous les habitants de l’Ariège…

      Parallèlement l’enfouissement des #déchets du BTP dans les nappes pluviales ou alluviales de la Basse #Ariège pour combler (partiellement) les trous où sont prélevés les granulats de la nappe, pratiqué depuis plusieurs années, n’est pas remis en cause dans le cadre du nouveau Schéma directeur.

      Or d’une part les déchets du bâtiment (notamment goudron, caoutchouc etc.. ) ne sont pas inertes, ...

      #extraction #eau #béton #pollution #agriculture #climat #macroner

  • Inondations en Chine : après des pluies intenses à Pékin, des dizaines de morts et de disparus
    https://www.lemonde.fr/climat/article/2023/08/01/chine-au-moins-11-morts-et-27-disparus-a-pekin-suite-a-des-pluies-et-des-ino


    Des habitants du district de Mentougou devant les dégâts des pluies et des inondations dans l’ouest de Pékin, le 31 juillet 2023. ANDY WONG / AP

    Inondations en Chine : après des pluies intenses à Pékin, des dizaines de morts et de disparus

    En quarante heures seulement, la capitale chinoise a vu tomber l’équivalent des précipitations moyennes de tout un mois de juillet. Les pluies ont fait au moins onze morts et vingt-sept disparus, selon un bilan diffusé mardi.

    Le Monde avec AFP

    Le président Xi Jinping a appelé mardi 1er août à « tout faire » pour secourir les personnes « disparues » ou « prises au piège », après des inondations dévastatrices à Pékin et ses environs ces derniers jours, a relayé la télévision d’Etat. Les pluies diluviennes ont fait au moins onze morts et vingt-sept disparus dans la capitale chinoise, a annoncé le même média, citant les autorités municipales chargées de la lutte contre les inondations.

    Le typhon Doksuri, rétrogradé en tempête, balaie la Chine du Sud-Est vers le nord depuis vendredi, date à laquelle il a touché la province du Fujian (Est) après avoir frappé les Philippines voisines. Des pluies torrentielles ont commencé à s’abattre sur la région samedi. En quarante heures seulement, la capitale a vu tomber l’équivalent des précipitations moyennes de tout un mois de juillet.

    Parmi les morts figure notamment un pompier qui participait aux opérations de sauvetage. Par ailleurs, quatre secouristes professionnels d’une organisation non gouvernementale, tombés à l’eau, font partie des personnes disparues.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le mois de juillet 2023 en passe de devenir le plus chaud jamais enregistré dans le monde
    Trains bloqués et bus submergés

    Avec quatre hélicoptères, un groupe de vingt-six militaires a acheminé mardi matin à Mentougou nourriture, eau, couvertures ou encore vêtements de pluie à des voyageurs dont les trains ont été bloqués en raison des intempéries, selon CCTV. Les districts montagneux de l’ouest de la capitale « ainsi que d’autres endroits de Pékin ont subi de graves dégâts des eaux, qui ont provoqué le blocage de trois trains en transit et le blocage total de la circulation routière dans certaines zones », a souligné la chaîne.

    CCTV a diffusé mardi matin des images en direct de bus à moitié submergés par les flots dans un autre district rural, celui de Fangshan (ouest de la capitale). Environ 150 000 foyers de Mentougou n’ont plus accès à l’eau courante et les autorités y ont dépêché quarante-cinq camions-citernes pour assurer un approvisionnement d’urgence, a écrit mardi Le Quotidien de peuple, un journal officiel.

    Les médias chinois ont publié lundi des images de scènes chaotiques dans des trains à grande vitesse, certains bloqués sur les voies pendant trente heures, avec des passagers qui se plaignaient d’être à court de nourriture et d’eau.

    Pékin et la province voisine du Hebei (Nord) ont été placées en état d’alerte rouge pour les précipitations et les risques géologiques, avec un danger de crues soudaines et de glissements de terrain. Dans la ville moyenne de Handan, à environ 400 kilomètres au sud de Pékin, des sauveteurs ont réussi dimanche à l’aide d’une grue à extirper un homme de sa voiture au milieu des eaux, avant que son véhicule ne soit emporté par le courant.

    La Chine connaît des conditions météorologiques extrêmes et des températures inédites cet été, des événements qui, selon des scientifiques, sont exacerbés par le changement climatique.

    Selon des experts chinois cités par les médias, les actuelles pluies diluviennes pourraient provoquer des inondations encore plus graves qu’en juillet 2012 à Pékin, lorsque 79 personnes avaient été tuées et des dizaines de milliers évacuées. Les précipitations devraient sensiblement faiblir mardi, selon les services météorologiques. Mais le répit pourrait être de courte durée, car la Chine se prépare à l’arrivée d’un nouveau typhon, Khanun, qui s’approche des côtes est du pays.

  • Vous voyez cette carte ?
    https://piaille.fr/@charles@akk.de-lacom.be/110808035782655614

    Elle représente le trafic maritime tel qu’il était il y a quelques minutes (source : marinetraffic.com).
    L’immense majorité de ces bateaux tourne aux fossiles.
    Et vous voyez les rouges ?
    Ils servent à transporter des carburants fossiles 🤷


    #climat

    #transport_maritime #carte #carburant #énergies_fossiles

  • What is happening in the Atlantic Ocean to the AMOC?
    Stefan Rahmstorf (Potsdam Institute for Climate Impact Research)
    https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/07/what-is-happening-in-the-atlantic-ocean-to-the-amoc

    For various reasons I’m motivated to provide an update on my current thinking regarding the slowdown and tipping point of the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC). I attended a two-day AMOC session at the IUGG Conference the week before last, there’s been interesting new papers, and in the light of that I have been changing my views somewhat. Here’s ten points, starting from the very basics, so you can easily jump to the aspects that interest you.


    Figure 1. A very rough schematic of the AMOC: warm northward flow near the surface, deep-water formation, deep southward return flow in 2000 – 3000 meters depth. In the background the observed sea surface temperature (SST) trend since 1993 from the Copernicus satellite service, showing the ‘cold blob’ in the northern Atlantic west of the British Isles discussed below. Graph by Ruijian Gou.

    1. The AMOC is a big deal for climate. The Atlantic meridional overturning circulation (AMOC) is a large-scale overturning motion of the entire Atlantic, from the Southern Ocean to the high north. It moves around 15 million cubic meters of water per second (i.e. 15 Sverdrup). The AMOC water passes through the Gulf Stream along a part of its much longer journey, but contributes only the smaller part of its total flow of around 90 Sverdrup. The AMOC is driven by density differences and is a deep reaching vertical overturning of the Atlantic; the Gulf Stream is a near-surface current near the US Atlantic coast and mostly driven by winds. The AMOC however moves the bulk of the heat into the northern Atlantic so is highly relevant for climate, because the southward return flow is very cold and deep (heat transport is the flow multiplied by the temperature difference between northward and southward flow). The wind-driven part of the Gulf Stream contributes much less to the net northward heat transport, because that water returns to the south at the surface in the eastern Atlantic at a temperature not much colder than the northward flow, so it leaves little heat behind in the north. So for climate impact, the AMOC is the big deal, not the Gulf Stream.

    2. The AMOC has repeatedly shown major instabilities in recent Earth history, for example during the Last Ice Age, prompting concerns about its stability under future global warming, see e.g. Broecker 1987 who warned about “unpleasant surprises in the greenhouse”. Major abrupt past climate changes are linked to AMOC instabilities, including Dansgaard-Oeschger-Events and Heinrich Events. For more on this see my Review Paper in Nature.

    3. The AMOC has weakened over the past hundred years. We don’t have direct measurements over such a long time (only since 2004 from the RAPID project), but various indirect indications. We have used the time evolution of the ‘cold blob’ shown above, using SST observations since 1870, to reconstruct the AMOC in Caesar et al. 2018. In that article we also discuss a ‘fingerprint’ of an AMOC slowdown which also includes excessive warming along the North American coast, also seen in Figure 1. That this fingerprint is correlated with the AMOC in historic runs with CMIP6 models has recently been shown by Latif et al. 2022, see Figure 2.


    Figure 2. Correlation of SST variations (left) with AMOC variations (right) in historic runs with CMIP6 models, from Latif et al. 2022.

    Others have used changes in the Florida Current since 1909, or changes in South Atlantic salinity, to reconstruct past AMOC changes – for details check out my last AMOC article here at RealClimate.

    4. The AMOC is now weaker than any time in the past millennium. Several groups of paleoclimatologists have used a variety of methods to reconstruct the AMOC over longer time spans. We compiled the AMOC reconstructions we could find in Caesar et al. 2021, see Figure 3. In case you’re wondering how the proxy data reconstructions compare with other methods for the recent variability since 1950, that is shown in Caesar et al. 2022 (my take: quite well).


    Figure 3. A compilation of 9 different proxy series for the AMOC evolution. Data locations are shown in the inset map, from Caesar et al. 2021.

    5. The long-term weakening trend is anthropogenic. For one, it is basically what climate models predict as a response to global warming, though I’d argue they underestimate it (see point 8 below). A recent study by Qasmi 2023 has combined observations and models to isolate the role of different drivers and concludes for the ‘cold blob’ region: “Consistent with the observations, an anthropogenic cooling is diagnosed by the method over the last decades (1951–2021) compared to the preindustrial period.”

    In addition there appear to be decadal oscillations particularly after the mid-20th Century. They may be natural variability, or an oscillatory response to modern warming, given there is a delayed negative feedback in the system (weak AMOC makes the ‘cold blob’ region cool down, that increases the water density there, which strengthens the AMOC). Increasing oscillation amplitude may also be an early warning sign of the AMOC losing stability, see point 10 below.

    The very short term SST variability (seasonal, interannual) in the cold blob region is likely just dominated by the weather, i.e. surface heating and cooling, and not indicative of changes in ocean currents.

    6. The AMOC has a tipping point, but it is highly uncertain where it is. This tipping point was first described by Stommel 1961 in a highly simple model which captures a fundamental feedback. The region in the northern Atlantic where the AMOC waters sink down is rather salty, because the AMOC brings salty water from the subtropics to this region. If it becomes less salty by an inflow of freshwater (rain or meltwater from melting ice), the water becomes less dense (less “heavy”), sinks down less, the AMOC slows down. Thus it brings less salt to the region, which slows the AMOC further. It is called the salt advection feedback. Beyond a critical threshold this becomes a self-amplifying “vicious circle” and the AMOC grinds to a halt. That threshold is the AMOC tipping point. Stommel wrote: “The system is inherently frought with possibilities for speculation about climatic change.”

    That this tipping point exists has been confirmed in numerous models since Stommel’s 1961 paper, including sophisticated 3-dimensional ocean circulation models as well as fully fledged coupled climate models. We published an early model comparison about this in 2005. The big uncertainty, however, is in how far the present climate is from this tipping point. Models greatly differ in this regard, the location appears to be sensitively dependent on the finer details of the density distribution of the Atlantic waters. I have compared the situation to sailing with a ship into uncharted waters, where you know there are dangerous rocks hidden below the surface that could seriously damage your ship, but you don’t know where they are.

    7. Standard climate models have suggested the risk is relatively small during this century. Take the IPCC reports: For example, the Special Report on the Ocean and Cryosphere concluded:
    The AMOC is projected to weaken in the 21st century under all RCPs (very likely), although a collapse is very unlikely (medium confidence). Based on CMIP5 projections, by 2300, an AMOC collapse is about as likely as not for high emissions scenarios and very unlikely for lower ones (medium confidence).

    It has long been my opinion that “very unlikely”, meaning less than 10% in the calibrated IPCC uncertainty jargon, is not at all reassuring for a risk we really should rule out with 99.9 % probability, given the devastating consequences should a collapse occur.

    8. But: Standard climate models probably underestimate the risk. There are two reasons for that. They largely ignore Greenland ice loss and the resulting freshwater input to the northern Atlantic which contributes to weakening the AMOC. And their AMOC is likely too stable. There is a diagnostic for AMOC stability, namely the overturning freshwater transport, which I introduced in a paper in 1996 based on Stommel’s 1961 model. Basically, if the AMOC exports freshwater out of the Atlantic, then an AMOC weakening would lead to a fresher (less salty) Atlantic, which would weaken the AMOC further. Data suggest that the real AMOC exports freshwater, in most models it imports freshwater. This is still the case and was also discussed at the IUGG conference.

    Here a quote from Liu et al. 2014, which nicely sums up the problem and gives some references:
    Using oceanic freshwater transport associated with the overturning circulation as an indicator of the AMOC bistability (Rahmstorf 1996), analyses of present-day observations also indicate a bistable AMOC (Weijer et al. 1999; Huisman et al. 2010; Hawkins et al. 2011a,b; Bryden et al. 2011; Garzoli et al. 2012). These observational studies suggest a potentially bistable AMOC in the real world. In contrast, sensitivity experiments in CGCMs tend to show a monostable AMOC (Stouffer et al. 2006), indicating a model bias toward a monostable AMOC. This monostable bias of the AMOC in CGCMs, as first pointed out by Weber et al. (2007) and later confirmed by Drijfhout et al. (2011), could be related to a bias in the northward freshwater transport in the South Atlantic by the meridional overturning circulation.

    9. Standard climate models get the observed ‘cold blob’, but only later. Here is some graphs from the current IPCC report, AR6.


    Figure 4. Observed vs simulated historic warming (normalised to 1 °C). At this stage the ‘cold blob’ is not yet seen in the model average. Source: IPCC AR6

    Figure 5. Simulated warming by the end of this century. Now the ‘cold blob’ appears in the CMIP6 models.

    10. There are possible Early Warning Signals (EWS). New methods from nonlinear dynamics search for those warning signals when approaching tipping points in observational data, from cosmology to quantum systems. They use the critical slowing down, increasing variance or increasing autocorrelation in the variability of the system. There is the paper by my PIK colleague Niklas Boers (2021), which used 8 different data series (Figure 6) and concluded there is “strong evidence that the AMOC is indeed approaching a critical, bifurcation-induced transition.”


    Figure 6. Early warning signals in four temperature and four salinity based AMOC reconstructions. Note that the tipping point is reached when the lines reach a lambda value of zero. From Boers 2021.

    Another study, this time using 312 paleoclimatic proxy data series going back a millennium, is Michel et al. 2022. They argue to have found a “robust estimate, as it is based on sufficiently long observations, that the Atlantic Multidecadal Variability may now be approaching a tipping point after which the Atlantic current system might undergo a critical transition.”

    And today (update!) a third comparable study by Danish colleagues has been published, Ditlevsen & Ditlevsen 2023, which expects the tipping point already around 2050, with a 95% uncertainty range for the years 2025-2095. Individual studies always have weaknesses and limitations, but when several studies with different data and methods point to a tipping point that is already quite close, I think this risk should be taken very seriously.

    Conclusion

    Timing of the critical AMOC transition is still highly uncertain, but increasingly the evidence points to the risk being far greater than 10 % during this century – even rather worrying for the next few decades. The conservative IPCC estimate, based on climate models which are too stable and don’t get the full freshwater forcing, is in my view outdated now. I side with the recent Climate Tipping Points report by the OECD
    https://www.oecd-ilibrary.org/sites/abc5a69e-en/index.html?itemId=/content/publication/abc5a69e-en, which advised:
    Yet, the current scientific evidence unequivocally supports unprecedented, urgent and ambitious climate action to tackle the risks of climate system tipping points.

    #climat #océan #amoc #risque_systémique #agriculture #écosystèmes
    voir également https://seenthis.net/messages/1011527

    • Un truc que je viens de remarquer sur le scénario [SSP1-2.6 (b) high warming model] :
      la « bulle » bleue sur l’Atlantique Nord (ou le « cold blob » du commentaire), ça ressemble étonnamment aux conditions météo actuelles fin juillet début août. A la différence près que pour le jetstream, on a bien en ce moment un flux zonal alors que sur la carte mentionnée ci-avant, ça ressemblerait plutôt à un « cut-off low » (une goutte froide).

      A cut-off low (or cutoff low), sometimes referred to as the weatherman’s woe, is defined as “a closed upper-level low which has become completely displaced (cut off) from basic westerly current, and moves independently of that current” by the National Weather Service. Cut-off lows form in mid-latitudes (usually in the subtropics or between 20° and 45°) and would remain nearly stationary for days.[2]

      https://en.wikipedia.org/wiki/Cut-off_low

      #AMOC

    • António Guterres, comme bien d’autres, se charge de répandre le mensonge selon lequel le climat relève des chefs politiques aux gouvernement des États. Comme si ceux-là n’étaient pas seulement des domestiques aux ordres des possédants. Lesquels, faut-il le rappeler ? soumis à la loi du capital, sont les premiers responsables du désastre en cours.

  • Extreme heat in North America, Europe and China in July 2023 made much more likely by climate change – World Weather Attribution
    https://www.worldweatherattribution.org/extreme-heat-in-north-america-europe-and-china-in-july-2023

    In line with what has been expected from past climate projections and IPCC reports these events are not rare anymore today. North America, Europe and China have experienced heatwaves increasingly frequently over the last years as a result of warming caused by human activities, hence the current heat waves are not rare in today’s climate with an event like the currently expected approximately once every 15 years in the US/Mexico region, once every 10 years in Southern Europe, and once in 5 years for China. 
    Without human induced climate change these heat events would however have been extremely rare. In China it would have been about a 1 in 250 year event while maximum heat like in July 2023 would have been virtually impossible to occur in the US/Mexico region and Southern Europe if humans had not warmed the planet by burning fossil fuels. 
    In all the regions a heatwave of the same likelihood as the one observed today would have been significantly cooler in a world without climate change. Similar to previous studies we found that the heatwaves defined above are 2.5°C warmer in Southern Europe, 2°C warmer in North America and about 1°C in China in today’s climate than they would have been if it was not for human-induced climate change. 
    Unless the world rapidly stops burning fossil fuels, these events will become even more common and the world will experience heatwaves that are even hotter and longer-lasting. A heatwave like the recent ones would occur every 2-5 years in a world that is 2°C warmer than the preindustrial climate.
    Heat action plans are increasingly being implemented across all three regions and there is evidence that they lead to reduced heat-related mortality. Furthermore, cities that have urban planning for extreme heat tend to be cooler and reduce the urban heat island effect. There is an urgent need for an accelerated roll-out of heat action plans in light of increasing vulnerability driven by the intersecting trends of climate change, population ageing, and urbanisation.

    #climat #pollution #vagues_de_chaleur #canicule #capitalocène

  • Honoring #health_professionals as leaders of change
    https://redasadki.me/2023/07/24/honoring-health-professionals-as-leaders-of-change

    We honor everyone who is joining the Special Event “From community to planet: Health professionals on the frontlines of climate change”: health staff from immunization and other areas of health – environmental health and One Health, but also those who fight neglected tropical diseases (NTDs), HIV, and other ailments. We also honor allies, including human rights advocates, those working to decolonize #Global_health, fighting for gender and racial equity as well as economic justice. Since 2016, the Geneva Learning Foundation (TGLF) has supported a global #peer_learning network and platform, built by and for immunization staff from all over the world. This is because we believe that practitioner-led peer education is a powerful philosophy for change in the Digital Age. In 2020, when the (...)

    #climate_and_health #IA2030 #leadership

  • Michael E. Mann, climatologue : « Le #climat ne cesse de se dégrader, et c’est déjà très grave. Mais rien ne prouve que des #points_de_non-retour aient été franchis »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/07/23/crise-climatique-a-l-echelle-de-la-civilisation-humaine-nous-entrons-dans-un

    Michael E. Mann, directeur du centre pour les sciences et l’environnement de l’université de Pennsylvanie (Etats-Unis), réfute l’idée d’une accélération du réchauffement, mais prévient que nous pourrions franchir des points de bascule si nous continuons à utiliser des #énergies_fossiles.

    #paywall

  • Face aux canicules, les leçons bioclimatiques d’une ville antique d’Iran Mme Montazer - time of israel

    Yazd est l’une des villes les plus chaudes au monde mais ses habitants ont appris à s’y adapter, Avec des méthodes inventées il y a plus de 2 500 ans, au temps de l’empire perse

    En plein cœur de l’Iran, le thermomètre dépasse souvent les 40 degrés. Mais ces températures extrêmes restent supportables grâce aux tours à vent, les ancêtres écologiques de la climatisation, qui intéressent de nouveau les architectes.

    Située non loin de la Route de la soie, Yazd est l’une des villes les plus chaudes au monde. Entourée de deux déserts, ses étés sont brûlants et les pluies extrêmement rares.


    Un guide conduit des touristes au jardin Dowlat Abad dans la ville centrale de Yazd, en Iran, le 3 juillet 2023. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    Ses habitants ont appris à s’y adapter. Avec des méthodes inventées il y a plus de 2 500 ans, au temps où l’empire perse dominait le Moyen-Orient.

    Yazd est « le témoignage vivant de l’utilisation intelligente des ressources disponibles limitées nécessaires à la survie dans le désert », résume l’Unesco, qui l’a inscrite dès 2017 sur la liste du Patrimoine mondial.

    Cette cité de 530 000 habitants est « une source d’inspiration pour la nouvelle architecture confrontée aux défis de la durabilité », ajoute cette organisation de l’ONU.

    Yazd est notamment réputée pour ses quelque 700 badguirs (« attrape-vent » en persan), des tours traditionnelles et élégantes qui surmontent les toits plats du centre historique.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue de l’ouverture en bas à l’intérieur du capteur de vent (« badir » en persan) du jardin Dowlat Abad, le plus haut du monde avec ses 33,8 mètres, dans la ville centrale de Yazd, en Iran. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Les badguirs ont joué un rôle capital dans la prospérité de la ville. Durant des siècles, avant l’invention de l’électricité, elles ont permis de rafraîchir les logements. Grâce à elles, les gens vivaient à l’aise », explique Abdolmajid Shakeri, responsable du ministère du Patrimoine pour la province de Yazd.

    Similaires à des cheminées droites à quatre côtés, les badguirs sont dotées de grandes fentes verticales et de plusieurs conduits à l’intérieur. Elles laissent entrer le moindre souffle d’air frais dans le logement tandis que, sous la pression, l’air chaud est poussé à en sortir.

    Cette méthode de réfrigération est « totalement propre car elle n’utilise ni électricité ni matériaux polluants », souligne Majid Oloumi, directeur du jardin de Dowlat-Abad, où se situe une badguir de 33 mètres, la plus haute au monde.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue de capteurs de vent (« badir » en persan) dans la ville centrale de Yazd, en Iran. De hautes tours ressemblant à des cheminées s’élèvent sur des maisons en pisé vieilles de plusieurs siècles dans l’ancienne ville iranienne de Yazd, attirant une brise agréable pour les habitants de l’une des villes les plus chaudes de la planète. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Simplicité »
    Cet exemple d’architecture bioclimatique inspire un nombre croissant d’architectes dans le monde, comme le Franco-Iranien Roland Dehghan Kamaraji, basé à Paris, qui a longuement étudié le fonctionnement des badguirs.

    Elles « démontrent que la simplicité peut être un attribut essentiel de la durabilité, démentant l’idée répandue que les solutions durables doivent nécessairement être complexes ou high-tech », défend-il.

    Parmi les projets les plus représentatifs, il cite celui de la Masdar City, aux Emirats arabes unis, dont « les bâtiments sont conçus pour tirer parti de la ventilation naturelle pour le refroidissement, à l’instar des badguirs. »

    A Melbourne, en Australie, le Council House 2 est aussi un immeuble au système de refroidissement passif, comme le Eastgate Centre à Harare (Zimbabwe), qui « s’inspire des termitières, une démarche similaire à celle des badguirs ».

    A Yazd, les tours et les maisons traditionnelles sont construites en pisé, fait d’argile et de terre crue, d’efficaces isolants thermiques.

    Bien préservée, la Vieille ville est en outre organisée autour d’étroites ruelles et « sabats », ces passages en partie couverts qui protègent du soleil. Le contraste est saisissant avec les avenues de la ville moderne, larges et rectilignes.


    Un homme montre une carte du qanat (aqueduc souterrain) de Zarch accrochée sur le site de la ville centrale de Yazd, en Iran, le 3 juillet 2023. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Malheureusement, l’héritage transmis par nos ancêtres a été oublié », surtout depuis l’apparition des climatiseurs, regrette Majid Oloumi. « Aujourd’hui, l’architecture des maisons, venue d’autres pays, et les méthodes de construction, à base de ciment, ne correspondent pas au climat de Yazd. »

    A l’international, M. Dehghan Kamaraji constate que nombre de projets d’architecture bioclimatique restent entravés « par les exigences économiques et les normes établies par l’industrie », qui privilégie encore majoritairement l’utilisation de matériaux gourmands en énergies fossiles.

    Assèchement
    Les spécialistes s’intéressent aussi à une autre spécialité de Yazd : les « qanats », ces étroites galeries souterraines qui acheminent l’eau des montagnes ou des nappes souterraines vers les lieux de vie.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue d’un couloir de la citerne Bagh Gandom Ab-Anbar, datant de l’époque safavide (15011736), dans la ville de Yazd, au centre de l’Iran.L’une des caractéristiques architecturales durables de l’ancienne ville iranienne de Yazd est son système d’aqueducs souterrains appelés qanats, qui transportent l’eau depuis des puits souterrains, des aquifères ou les montagnes. On estime que l’Iran compte aujourd’hui environ 33 000 qanats opérationnels, ce qui représente une baisse significative par rapport aux 50 000 qanats utilisés au milieu du XXe siècle.Selon l’UNESCO, le déclin des qanats est en partie dû à l’assèchement des sources d’eau souterraines causé par la surconsommation. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    Construits il y a plus de 2 000 ans pour certains, « ces aqueducs souterrains constituent une source d’approvisionnement en eau et permettent de rafraîchir les habitations et de conserver la nourriture à une température idéale », explique Zohreh Montazer, spécialiste des qanats de Yazd.

    Le nombre de qanats en Iran est estimé à 33.000, contre 50.000 au milieu du XXe siècle, une baisse liée en partie à l’assèchement des nappes phréatiques en raison de la surconsommation d’eau, selon l’Unesco.

    Soucieux de préserver cet héritage, l’Etat iranien a réhabilité le plus long et ancien qanat du pays, celui de Zarch, qui s’étend sur plus de 70 km dans la province de Yazd.

    Cet étroit boyau est partiellement ouvert à la visite, une façon de sensibiliser les habitants aux défis à venir. « Le jour où les énergies fossiles s’épuiseront, nous devrons retourner vers les méthodes » qui ont déjà fait leurs preuves à Yazd, avertit Mme Montazer.

    #Iran #Yazd #vent #climatisation #badguirs #Bagdad #climatisation #climatiseurs #architecture_bioclimatique #qanats #aqueducs #eau #nappes_phréatiques

    Source : https://fr.timesofisrael.com/face-aux-canicules-les-lecons-bioclimatiques-dune-ville-antique-di

  • Learning from Front-line #health Workers in the #climate_change Era
    https://redasadki.me/2023/07/22/learning-from-front-line-health-workers-in-the-climate-change-era

    By #Julie_Jacobson, #Alan_Brooks, #Charlotte_Mbuh, and Reda Sadki The escalating threats of climate change cast long shadows over #Global_health, including increases in disease epidemics, profound impacts on mental health, disruptions to health infrastructure, and alterations in the severity and geographical distribution of diseases. Mitigating the impact of such shadows on communities will test the resilience of health infrastructure in low- and middle-income countries (LMICs) and especially challenge front line health workers. The need for effective and cost-efficient public health interventions, such as immunization, will evolve and grow. Health workers, approximately 70% of which are women, that provide immunization and other health services will be trusted local resources to the (...)

    #Writing #Bridges_to_Development #global_health #peer_learning #The_Geneva_Learning_Foundation

  • 🛑 TEMPÉRATURES D’ENFER ET TOURISME DU DÉSASTRE... - Contre Attaque

    « L’HUMANITÉ EST DEVENUE ASSEZ ÉTRANGÈRE À ELLE-MÊME POUR RÉUSSIR À VIVRE SA PROPRE DESTRUCTION COMME UNE JOUISSANCE ESTHÉTIQUE DE PREMIER ORDRE. »

    WALTER BENJAMIN

    🛑 💥🌍 ★ #écologie #environnement #climat #dérèglementclimatique #canicule #Anticapitalisme #décroissance...

    ⏩ Lire l’article complet…
    ▶️ https://contre-attaque.net/2023/07/18/temperatures-denfer-et-tourisme-du-desastre

  • 🛑 GOUVERNEMENT EN GUERRE CONTRE L’ÉCOLOGIE - Contre Attaque

    LA TRUMPISATION DU GOUVERNEMENT MACRON EST CHAQUE JOUR PLUS ÉVIDENTE. AUTORITARISME, VIOLENCES POLICIÈRES, COMPLICITÉ AVEC L’EXTRÊME-DROITE, CAPITALISME DÉBRIDÉ ET TRAITEMENT DES OPPOSANT-ES SOUS L’ANGLE DU TERRORISME. À PRÉSENT, C’EST UN DISCOURS CLIMATO-NÉGATIONNISTE QUI S’EXPRIME AU SOMMET DE L’ÉTAT ! (...)

    🌍 #écologie #climat #dérèglementclimatique #dénialisme #climatosceptique...
    #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://contre-attaque.net/2023/07/16/gouvernement-en-guerre-contre-lecologie

  • L’#Anthropocène a désormais son site emblématique mais reste loin d’être officialisée - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/14168429-lanthropocene-a-desormais-son-site-emblematique-mais-reste-loin-detre-o

    De l’avis général, une approbation sera très difficile. Des géologues de renom estiment que les critères techniques ne sont pas remplis pour qualifier l’Anthropocène de nouvelle « époque », même s’ils reconnaissent qu’une rupture s’est produite au XXe siècle.

    Si la barre du vote à la majorité des deux tiers de l’ICS et auparavant d’un sous-comité était franchie, les partisans de l’Anthropocène devraient encore convaincre les gardiens de l’Union internationale des sciences géologiques (IUGS), réputés intransigeants sur les modifications de la Charte chronostratigraphique internationale.

    #climat #lac_crawford

  • Letzte Generation : Schnellverfahren gescheitert – Klatsche für Staatsanwaltschaft
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/letzte-generation-schnellverfahren-gescheitert-klatsche-fuer-staats

    A Berlin un procès contre un militant anti-rechauffement climatique qui a participé à un blocage de la circulation routière ne se passera pas suivant le protocole de comparution immédiate. Le procureur d’état a essayé de faire appliquer la procédure expéditive mais la juge a éstimé qu’il y a trop d’éléments à vérifier pour arriver à un jugement bien fondé. Les actes de déobéissance civile commis par les activistes de « la dernière génération » sont présenté par les médias de droite comme des actes criminels à punir ave sévérité pour les faire cesser.

    11.7.2023 von Katrin Bischoff - Die Richterin sieht den Fall einer Straßenblockade in Berlin als nicht geeignet für ein beschleunigtes Verfahren an. Sie setzt die Verhandlung gegen den Angeklagten aus.

    Zwei Stunden und 40 Minuten lief am Dienstag das erste beschleunigte Verfahren vor dem Amtsgericht Tiergarten, das die Berliner Staatsanwaltschaft gegen ein Mitglied der Letzten Generation beantragt hatte. Der Angeklagte soll sich an einer Straßenblockade beteiligt haben. Auch ein Zeuge war bereits gehört worden. Dann machte die Richterin Lola Petersen diesem Prozess ein Ende. „Die Sache ist für ein beschleunigtes Verfahren nicht geeignet“, entschied sie am Nachmittag. Es handle sich um keinen einfachen Sachverhalt und keine klare Beweislage. Beides sind Voraussetzungen für ein beschleunigtes Verfahren.

    Petersen sagte, es sei in der Akte nicht ausreichend dokumentiert worden, welche Auswirkungen die Straßenblockade gehabt habe. Das heißt: Die Ermittlungen reichten nicht aus. Es seien weitere Zeugen erforderlich, die nun „zur Aufklärungspflicht“ in einem regulären Verfahren gehört werden müssten.

    Die Entscheidung ist eine Klatsche für die Berliner Staatsanwaltschaft, die das Verfahren beantragt hatte. Damit gab die Richterin letztlich doch noch den Anwälten des angeklagten Julian L. recht, die einen schnellen Prozess abgelehnt und deswegen zu Beginn der Verhandlung mehrfach die Aussetzung des Verfahrens beantragt hatten.

    Ihr Mandant, ein 35-jähriger Student der Geoökologie, soll sich am 11. November des vergangenen Jahres an der Kreuzung Warschauer Straße Frankfurter Tor in Friedrichshain an einer Blockadeaktion der Gruppe Letzte Generation beteiligt haben. Die Staatsanwaltschaft wirft dem Studenten Nötigung vor.

    Es ging an diesem Verhandlungstag nicht so sehr um den Tatvorwurf gegen den Angeklagten, sondern vielmehr um die Frage: Können die Klima-Kleber in beschleunigten Verfahren abgeurteilt werden? Eignen sich solche Fälle für derartige schnelle Prozesse? Beschleunigte Verfahren sind möglich, wenn der Sachverhalt einfach, die Beweislage eindeutig, für die Tat keine Freiheitsstrafe von mehr als einem Jahr zu erwarten ist und die Angeklagten ein Geständnis abgelegt haben.

    Die Verteidiger von Julian L. hatten bereits zu Beginn des Prozesses erklärt, dass ein solches Verfahren im Fall ihres Mandanten ungeeignet sei. Viel zu spät sei ihnen Akteneinsicht gewährt worden. Damit würden die Rechte des Angeklagten verletzt. Der Sachverhalt gehe auch weit über den „schlanken Anklagesatz“ der Staatsanwältin hinaus, hatte Verteidiger Tobias Krenzel bemängelt. Zudem sei der Angeklagte nicht geständig.

    Das beschleunigte Verfahren gegen den Angeklagten sei allein eine politische Entscheidung der Staatsanwaltschaft, so Krenzel. Die Anwälte verwiesen zudem auf ein Interview, das Berlins Regierender Bürgermeister Kai Wegner Ende Mai der Bild-Zeitung gegeben hatte. Darin enthaltene Aussagen würden sie als politische Einflussnahme wahrnehmen, sagten die Verteidiger. Der CDU-Politiker hatte unter anderem erklärt: „Ich will beschleunigte Verfahren für die Klima-Kleber einführen, damit wir hier zu schnellen Urteilen kommen.“

    Drei Wochen später kündigte die Staatsanwaltschaft an, künftig mit beschleunigten Verfahren gegen die Aktivisten vorzugehen. Auch um die Behörde zu entlasten, die zu dieser Zeit immerhin 2146 Verfahren unter anderem gegen Straßenblockierer zu bearbeiten hatte, etwa 90 Prozent davon richteten sich gegen Mitglieder der Letzten Generation.

    Seither hat die Staatsanwaltschaft 25 Anträge auf beschleunigte Verfahren beim Amtsgericht Tiergarten gestellt. Dort entstanden daraufhin fünf neue Abteilungen für derartige Fälle. Zwei dieser Abteilungen sind derzeit besetzt, eine davon mit Richterin Lola Petersen. 13 der Anträge hatte sie auf dem Tisch, zwei davon lehnte sie bereits vor Eröffnung der Hauptverhandlung ab. Einen Antrag entschied sie jetzt im Gerichtssaal. Die Verfahren müssen nun in einem normalen Strafprozess verhandelt werden.

    Schon bei Prozessbeginn hatte Richterin Petersen erklärt, sie habe bereits bei Eingang der „ganz schön dünnen Akte“ im Fall Julian L. ihre Zweifel gehabt, ob sich die Sache für ein beschleunigtes Verfahren eigne, die Frage aber zu dieser Zeit noch ganz knapp bejaht. Sie habe die Beweisaufnahme abwarten wollen und gedacht, die Schwächen der Dokumentation könnten in der Verhandlung ausgeglichen werden. Bei einer Nötigung spiele die Frage der Verwerflichkeit eine Rolle und damit die Auswirkungen auf die Menschen, die von Staus betroffen seien.

    Verteidiger Tobias Krenzel zeigte sich nach der Entscheidung zufrieden. Er sagte, die Staatsanwaltschaft sei mit dem Versuch, gegen einen Klimaaktivisten ein beschleunigtes Verfahren durchzuziehen, gegen die Wand gefahren. In einem solchen Fall müsse richtig ermittelt werden. Man könne nicht einfach mit dem Schwamm drübergehen, nur weil es so viele Blockadeaktionen gibt.

    #Allemagne #Berlin #justice #comparution_immédiate #climat #désobéissance_civile

  • Records de chaleur estivale pourtant sans échos aux alertes actionnées !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4484

    À propos de la température sur Terre, il faut désormais l’appréhender comme la fièvre que l’on trouve chez les personnes malades. Les scientifiques appuient leurs propos d’une inquiétude et cela nous indique que quelque chose ne va pas. Leurs photographies de la situation sur le « réchauffement climatique » sont des enregistrements à plus long terme, ce qui les fait fonctionner comme des radiographies d’un examen médical dressant une image complète et étendue. #Climat

    / #calamités_naturelles, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, #Réchauffement_climatique, Sciences & Savoir, économie , #Data_-_Données

    #Sciences_&_Savoir #économie_

  • Environnement : La « poussière magique » qui peut aider à lutter contre le réchauffement climatique - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-66112214

    Cette année, UNDO prévoit d’épandre 185 000 tonnes de #basalte et espère, d’ici à 2025, avoir éliminé un million de tonnes de #CO₂.

    C’est encore une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux émissions.

    En 2022, on estime que le monde a rejeté environ 37 milliards de tonnes de CO₂ dans l’atmosphère.

    #climat

  • The simple ways cities can adapt to heatwaves - BBC Future

    A heat map shows land surface temperatures in Paris during a heatwave in June 2022 (Credit: European Space Agency)

    Satellite images reveal how green spaces, white roads and water features are helping keep cities cool during deadly heatwaves.
    R

    Ribbons of blue snake through the bird’s eye view of Prague, a cool relief from the intense patchwork of hot red, vivid orange, and bright yellow that dominates the satellite images.

    The blue marks the Vltava River, offering cool respite to the Czech Republic’s capital from the blazing heatwave that hit the city in June 2022, while interspersed green patches symbolise parks, another relief from the hot land surface temperatures, which measured up to 45C (113F) last summer.

    These are urban heat map images captured from space. They show the dramatic impact of green spaces, white road surfaces and water on cities, helping them cool in a natural way and resist the rise of deadly heat waves.

    Mapping these extreme hotspots are a vital asset to city planners as the world warms up and heat-related deaths continue to rise. In 2022, more than 20,000 people died of heat-related causes in Europe, with temperatures in the UK surpassing 40C (104F) for the first time in history. In June this year, areas in Spain registered 44C (111F) on the thermometer – and city dwellers across the pond in the US aren’t faring much better. There have been at least 13 heat-related deaths in Texas over the past two weeks, as meteorologists predict the extreme heatwave will spread over the southern US, and that temperatures exceeding 43C (110F) will be commonplace.

    Images that are constantly being captured by the International Space Station not only show extreme land surface temperatures in cities, but also dramatically cooler areas that are the result of having parks or water features in densely populated areas. One study found that neighbourhoods within a 10-minute walk of a park are as much as 3C cooler than areas outside that range.

    https://www.esa.int/Applications/Observing_the_Earth/Copernicus/City_heat_extremes

    #climat #temperature #urbanisme #cartographie #parcs_et_jardins #villes

  • Die « Letzte Generation » – eine kriminelle Vereinigung ?
    https://www.telepolis.de/features/Die-Letzte-Generation-eine-kriminelle-Vereinigung-9206365.html?seite=all

    Comprution immédiate pour jeunes révoltés et un million d’Euros pour un policier tueur en France, condamnations par la justice et razzias contre les militants paisibles du groupe Dernière Génération en Allemagne, l’état aiguise ses armes contre toute mise en cause du statut quo.
    L’article étudie la question si le groupe Dernière Génération peut être considéré comme association de malfaiteurs selon le § 129 StGB du code pénal allemand.

    4.7.2023 von Pauline Engels - Für die Einstufung müssen mehrere Kriterien erfüllt sein. Auch eine Verwerflichkeitsprüfung ist nötig. Warum die Ermittlungsmaßnahmen gegen Klimaaktivisten ein Problem sind.

    Am Anfang war die Angst – die Angst einer Gruppe Menschen vor der globalen Erwärmung. Davor, was die Folge von unserem ausbeuterischen Umgang mit natürlichen Ressourcen sein, wie unsere Welt aussehen könnte, wenn wir der fortschreitenden Überhitzung dieses Planeten nicht mit einem radikalen Umdenken unserer Lebensweise begegnen. Davor, dass diese Erde in absehbarer Zeit schlicht kein lebenswerter Ort mehr sein könnte.

    Nun ist da eine politische Bewegung, an der sich die Geister scheiden: die „Letzte Generation“. Die Gruppierung bekämpft ihre Angst vor der globalen Erwärmung mit Aktionismus. Sie kämpft dafür, dass die Regierung den Klimaschutz ernst nimmt und folgerichtig effektivere Maßnahmen zur Eindämmung der globalen Erwärmung trifft.

    So weit, so bekannt: schon die Organisation Greenpeace und die Gruppe Fridays for Future hatten mit ihren Protestaktionen große Menschengruppen mobilisiert, die in ganz Deutschland, schließlich auch im Berliner Regierungsviertel dem Wunsch nach mehr Klimaschutz Gehör verschafften. Die Letzte Generation aber beschränkt sich bei ihrem Kampf nicht mehr auf Mittel, die man je nach Gusto auch ignorieren kann.

    Sie stört – und zwar vor allem Menschen, die sie durch die Aktionen in ihrem Alltag unterbricht. Insbesondere die Straßenblockaden durch die Letzte Generation, bei denen sich die Mitglieder mit Sekundenkleber auf dem Asphalt festklebten, führten zu diesen Hindernissen.
    Razzien und Gerichtsurteile

    Bereits seit einiger Zeit haben auch die Strafverfolgungsbehörden ein Auge auf die Gruppe geworfen. Schon im Dezember 2022 gab es erste Hausdurchsuchungen bei Mitgliedern der „Letzten Generation“. Carla Hinrichs, Sprecherin der Gruppe, wurde bereits zu zwei Monaten Haft auf Bewährung verurteilt. Bewährungszeit: drei Jahre. Hinrichs setzte danach ihre Aktionen mit der „Letzten Generation“ fort. Das blieb folgenlos, denn es war kein Bewährungsverstoß: Die Entscheidung über die Strafaussetzung war noch nicht rechtskräftig.

    Dann, im Mai 2023, wurden erneut sieben Mitglieder der Bewegung zuhause von Polizeibeamten überrascht, die erneute Razzien gegen die Gruppe durchführten. Sogar die Website der Gruppe wurde kurzerhand vom Bayerischen Landeskriminalamt gekapert und Besucher auf deren Online-Präsenz umgeleitet (hierbei fehlten der Behörde aber wohl die notwendigen vertieften technischen Kenntnisse, denn die Gruppe konnte binnen kurzer Zeit die Gewalt über ihre Website zurückgewinnen).

    Grundlage dieser eingriffsintensiven Maßnahmen durch die Polizei: der Anfangsverdacht der Staatsanwaltschaft München I, bei der Letzten Generation handele es sich um eine kriminelle Vereinigung im Sinne des § 129 StGB. Weil die betroffenen Mitglieder eine Spendenaktion zugunsten der Bewegung organisiert hatten, wurde ihnen die Unterstützung und/oder Mitgliedschaft bei einer kriminellen Vereinigung vorgeworfen.

    Man kann sich nun freilich mitreißen lassen von dem Impuls, der Letzten Generation auf Grundlage dieses Vorwurfs kriminelles Verhalten zu unterstellen, das mit der von § 129 StGB vorgesehenen Freiheitsstrafe von bis zu fünf Jahren sanktioniert werden sollte. Aus einem juristischen Blickwinkel stellt sich aber durchaus die Frage, ob das Vorgehen der Gruppe nicht auch anders bewertet werden könnte.
    Rechtliche Grundlage des Vorwurfs: § 129 StGB

    Der § 129 im Strafgesetzbuch (StGB) blickt auf eine längere Normhistorie zurück: Schon im Reichsstrafgesetzbuch (RStGB) fanden sich Vorschriften gegen sogenannte Geheimgesellschaften, an die die Norm bis heute angelehnt ist. Der heutige § 129 StGB wurde bislang vor allem auf einzelne spezifische Milieus angewendet, in denen sich organisierte kriminelle Strukturen fanden – darunter Rockerbanden oder Zuhältergruppen.

    Erst in den 1970er-Jahren begann man, den Paragraphen auch auf politische Vereinigungen anzuwenden – und gab dem Normzweck damit noch einmal eine neue Richtung. Heute wird die Norm in gern kritisch als „Türöffner-Paragraph“ bezeichnet - und das nicht ohne Grund.

    Denn sie knüpft auf Tatbestandsseite zunächst einmal an Taten an, die „im Höchstmaß mit Freiheitsstrafe von mindestens zwei Jahren bedroht sind“. Darunter fallen durchaus auch Taten, die nicht in den Bereich der Schwerst-, sondern der einfachen Kriminalität fallen, wie etwa Sachbeschädigung oder Unterschlagung.

    Auf Rechtsfolgenseite eröffnet sie hingegen intensivste staatliche Eingriffsmöglichkeiten im Bereich der Paragraphen 100a bis 100c der Strafprozessordnung (StPO). Unter diese invasiven Maßnahmen fallen etwa der Einsatz von V-Leuten, diverse Abhörmaßnahmen und andere heimliche Maßnahmen, die eine massive Beeinträchtigung der Privatsphäre Betroffener zur Folge haben.

    Schon aufgrund von Taten mit vergleichsweise geringer Strafandrohung werden mit § 129 StGB also sehr eingriffsintensive Ermittlungsmaßnahmen legitimiert. Dieses (instinktiv empfundene) Missverhältnis rechtfertigt sich dadurch, dass die Straftaten im Rahmen einer Vereinigung stattgefunden haben.

    Ob diese Rechtsfolgen im Falle der „Letzten Generation“ tatsächlich zu rechtfertigen sind, lässt sich nur beurteilen, nachdem man festgestellt hat, ob es sich bei der Gruppe auch tatsächlich um eine kriminelle Vereinigung im Sinne des § 129 StGB handeln könnte.
    Die Tatbestandsmerkmale

    Kaum Diskussionsbedarf besteht bei der Frage, ob es sich bei der „Letzten Generation“ um eine Vereinigung handelt. In § 129 Abs. 2 StGB wird die Vereinigung als „ein auf längere Dauer angelegter, von einer Festlegung von Rollen der Mitglieder, der Kontinuität der Mitgliedschaft und der Ausprägung der Struktur unabhängiger organisierter Zusammenschluss von mehr als zwei Personen zur Verfolgung eines übergeordneten gemeinsamen Interesses“ definiert.

    Ohne Zweifel besteht mit der „Letzten Generation“ ein dauerhafter Personenzusammenschluss von mehr als zwei Personen, die ein übergeordnetes Interesse verfolgen. Auch die interne Organisation der Gruppe, die Mitgliederzuordnung in Arbeitsgruppen und das übergeordnete Unterstützernetzwerk deutet auf ein System mit einer übergeordneten Regelungsstruktur und damit auf eine Vereinigung hin.

    Für die Beteiligung an der Vereinigung reicht schon ihre regelmäßige Unterstützung, auch in Form von mehreren oder einzelnen größeren Spenden, aus. Damit fällt auch das Organisieren einer Spendenaktion in den Tatbestand des § 129 StGB.

    Fraglich ist allerdings, ob Zweck oder Tätigkeit der Gruppe auch auf die Begehung von Straftaten gerichtet ist. Zumindest hinsichtlich des Zwecks scheint das nur schwer vertretbar. Denn der eigentliche Zweck, für den sich die Mitglieder der „Letzten Generation“ zusammengeschlossen haben, ist die Bekämpfung der Klimakrise. Straftaten mögen zwar als Mittel von der Gruppe eingesetzt werden, um diesen Zweck zu erreichen und damit gegebenenfalls notwendiges Zwischenziel der Gruppe sein. Ihr originärer Zweck jedoch ist ein anderer.

    In Betracht kommt jedoch, dass die Tätigkeit der Vereinigung „Letzte Generation“ auf die Begehung von Straftaten gerichtet ist. Betrachtet man die meistkommentierte Aktionsform der Gruppe in den vergangenen Monaten, das Festkleben auf und Blockieren von Straßen, kann man eine strafbare Tätigkeit zumindest nicht ausschließen.
    Abwägung zwischen Grundrechten

    Denn das Blockieren der Straße und damit ein Verhalten, dass Autofahrer zur Duldung der Blockade zwingt, könnte eine Nötigung gemäß § 240 StGB darstellen. Die Aktionen sind zunächst Gewalt im Sinne der Norm. Zu der Prüfung, ob eine Nötigung vorliegt, gehört jedoch immer auch eine Verwerflichkeitsprüfung – das heißt, sie muss „zu dem angestrebten Zweck als verwerflich anzusehen“ sein.

    Im Kontext der Protestaktionen der „Letzten Generation“ geht es vor allem darum, ob die Aktionen noch von der Versammlungsfreiheit gedeckt sind – denn wenn die Gruppenmitglieder mit den Aktionen legitimerweise von ihrem Grundrecht auf Versammlungsfreiheit Gebrauch machen, ist das verständlicherweise nicht strafbar.

    Dann kann die Nötigung nur noch in Ausnahmefällen als verwerflich eingestuft werden, nämlich dann, wenn die eingeschränkten Grundrechte der von der Aktion betroffenen Menschen im Einzelfall schwerer wiegen.

    Es kommt also auf die besonderen Umstände der einzelnen Blockadeaktion an – wie lange dauerte die Blockade? Konnten die betroffenen Autofahrer ausweichen, wussten sie von der Aktion? Wurden gar wichtige Transportfahrten aufgehalten und konnten deshalb vielleicht sogar, wie bei einigen Aktionen behauptet, Verletzte nicht rechtzeitig versorgt werden?

    Diese Kriterien, die auch bei der Bewertung der einzelnen Aktionen der „Letzten Generation“ zum Tragen kommen dürften, wurden vom Bundesverfassungsgericht für friedliche Blockadeaktionen festgelegt und dienen vor allem dazu, der Versammlungsfreiheit wegen ihres besonderen Gewichts möglichst viel Raum zu geben. Wie das Gericht die einzelnen Fragen angesichts der Umstände bei einzelnen Blockaden entscheiden wird, ist unklar – und damit auch, ob die „Letzte Generation“ bei ihren Aktionen wirklich verwerflich gehandelt hat.

    Während also noch nicht ganz klar ist, ob sich die „Letzte Generation“ mit den Straßenblockaden einer Nötigung strafbar gemacht hat, hat sie sich bei anderen Aktionen wohl recht eindeutig strafbar verhalten. So war etwa die Beschädigung von Gemälderahmen eine Sachbeschädigung nach § 303 StGB.

    Erschwerend kommt hinzu, dass die Gruppe sich ausdrücklich dazu bekennt, die Begehung von Straftaten für notwendig zu erachten – wiederholt haben Mitglieder offen zugegeben, ohne strafbare Handlungen keine Erfolgschancen für ihre Aktionen zu sehen. Auch ist bekannt, dass innerhalb der Gruppenhierarchien die Mitglieder als besonders zielstrebig erachtet werden, die bereit sind, besonders weit zu gehen und dabei auch die Grenzen der Strafbarkeit hinter sich zu lassen.

    Zuletzt könnte die Strafbarkeit der Gruppe hingegen noch an dem Tatbestandsausschluss nach § 129 Abs. 3 Nr. 2 StGB scheitern – sofern es sich bei den Straftaten der „Letzten Generation“ um solche mit nur „untergeordneter Bedeutung“ handelt. Aus welcher Sicht beurteilt werden muss, ob eine Straftat nur untergeordnete Bedeutung hat, ist umstritten.

    In der juristischen Literatur wird zum Teil dafür plädiert, bei der Interpretation dieses weiten Begriffs insbesondere die Rechtsgüter mit einbeziehen muss, die von den Straftaten betroffen wurden.

    Eine Straftat, die das Eigentum einer Person betrifft, könnte demnach nur untergeordnete Bedeutung haben. Ungeachtet dessen haben die Taten für die Aktivisten selbst natürlich nicht nur untergeordnete Bedeutung – und ebenso wenig für betroffene Autofahrer und den großen Teil der Bevölkerung, der die Aktionen der „Letzten Generation“ grundsätzlich ablehnt.

    Es bleiben damit viele Fragen offen, die zum jetzigen Zeitpunkt noch kein Medium beantworten kann. Hier bleibt abzuwarten, wie sich das Gericht entscheidet. Es gibt allerdings sehr wohl eine Facette an dem Vorwurf gegenüber den Aktivisten, die schon jetzt einer kritischen Betrachtung unterworfen werden sein kann und sollte - und zwar der § 129 StGB selbst.
    Zur Einordnung

    Der Rechtsgedanke der Norm ist an sich nachvollziehbar: Vereinigungen, die aktiv kriminelle Strukturen aufgebaut haben und diese nutzen, um (wiederholt) Straftaten zu begehen, sollen verfolgbar sein und auch sanktioniert werden können. Dass dabei zunächst einmal die tatsächliche Tätigkeit der Gruppen im Vordergrund steht, und weniger ihre idealistischen Fernziele wie etwa der Umwelt- und Klimaschutz, ist auch nicht direkt falsch.

    Denn würde man die Vereinigungen schon allein wegen ihrer guten Fernziele vom Vorwurf der kriminellen Vereinigung freisprechen, müsste man dabei konsequent vorgehen. Auch rechtsradikale Gruppen könnten dann folgerichtig das Fernziel der „nationalen Sicherheit“ oder der „Wahrung kultureller Errungenschaften“ vorbringen und damit ihre strafbaren Aktivitäten rechtfertigen.

    Diese „gleiche“ Bewertung der Aktivitäten der „Letzten Generation“ aber, die von Strafverfolgungsbehörden letztlich auf dieselbe Stufe gestellt wird wie eben jene organisierten kriminellen Strukturen, die sonst aufgrund des § 129 StGB beobachtet werden, hinterlässt einen faden Beigeschmack.

    Es fühlt sich schlicht „falsch“ an, weil sich da ja eigentlich nur Menschen gegen alle Widerstände für ein Ziel einsetzen, das auch in Art. 20a GG verankert ist. Mit der Verfolgung der Gruppe aber wird suggeriert, dass es sich bei der „Letzten Generation“ um ein strukturelles Problem und eine Gefahr für die ganze Gesellschaft handelt. Die Entscheidung, das zweifelhafte Potential des § 129 StGB als Türöffner voll auszuschöpfen und eine Gruppe von Klimaschutzaktivisten, die vermeintlich Sachbeschädigungen und Nötigungen begehen, mit der vollen Härte des Rechtsstaats zu überwachen, ist kritikwürdig.

    Denn sie lenkt nicht nur die Aufmerksamkeit auf die temporäre Verstimmung einiger Autofahrer und Museumsbesucher, weg von dem Damoklesschwert der globalen Erwärmung. Sie ermöglicht es den Behörden auch, tiefe Einblicke in die Strukturen einer politischen Bewegung zu erlangen, ja, sie auszuspionieren.

    Das wiederum wirkt nicht nur auf die Mitglieder dieser Organisation selbst abschreckend, sondern auch auf alle anderen, die Mitglieder einer zivilgesellschaftlich engagierten Gruppierung sind oder eine solche unterstützen (wollen). Hier schlummert die eigentliche Gefahr, die von den Behördenaktivitäten gegen die „Letzte Generation“ ausgeht.

    Es kommt zu sogenannten „chillig effects“, einer Entwicklung, bei der Menschen in ihrer Grundrechtsausübung eingeschränkt werden, weil sie von dieser aus Angst vor der potentiellen Strafbarkeit ihres Handelns absehen. Mit anderen Worten: Menschen, die die Geschehnisse rund um die „Letzte Generation“ verfolgen, werden sich zukünftig dreimal mehr überlegen, ob sie wirklich gegen die Ignoranz gegenüber dem Klimawandel aktiv werden und demonstrieren möchten.

    Sie werden möglicherweise indirekt auch zur Schwächung der bereits existierenden Aktivistengruppen beitragen, weil sie sich nicht mehr trauen, durch Spenden deren Arbeit zu unterstützen. Und wie könnte man Menschen solche Erwägungen und Schlussfolgerungen verübeln, wenn ihnen suggeriert wird, dass bereits die Spendenzahlung an eine Gruppe von Klimaaktivisten eine Freiheitsstrafe zur Folge haben kann.

    Auf die Anwendung des § 129 StGB auf die „Letzte Generation“ folgt also im schlimmsten Fall die strukturelle Behinderung der öffentlichen Meinungsbildung. Das kann in einer demokratischen Gesellschaft kaum gewollt sein.

    Und damit nicht genug, denn Konsequenz dieser Entwicklung könnten paradoxerweise abermals kriminelle Aktivitäten sein: während noch nicht aktive Menschen, die sich mehr Maßnahmen zum Klimaschutz wünschen, vielleicht überhaupt nie aktiv werden, könnten bereits aktive Menschen isoliert werden, sich in den Untergrund zurückziehen und tatsächlich radikal und kriminell werden.

    Vor diesem Hintergrund scheint die Anwendung des § 129 StGB auf die „Letzte Generation“ also keinesfalls im Einklang mit den Zielen unserer Verfassung zu stehen.

    #Allemagne #droit #climat #association_de_malfaiteurs