• Probable incursion de Turquie en Syrie car les Russes partent.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4319

    Reconduire au moins un million de Syriens dans leur pays, tel est le but de la Turquie qui prépare une vaste incursion dans un pays où elle a aidé les islamistes à opérer par le Djihad. Dès 2011, Ankara ne s’est guère embarrassée de servir au transit des terroristes rameutés du Monde entier par les réseaux des mosquées se disant humanitaires. Alors en conséquence une population d’exilés lui est tombée sur les bras. C’est son retour au bercail que vise la prochaine opération armée préconisée par Ankara. #International

    / #Syrie,_opposition,_Turquie,_Qatar,_armée,_Alep,_Damas,_Bashar_Al-Assad,_Liban, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , Russie, Poutine, Europe de l’Est, , #Turquie,_journaliste,_lettre,_prison,_démocratie,_islamistes,_islamisme, Israël, Proche-Orient, droits de l’homme, (...)

    #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Russie,_Poutine,_Europe_de_l’Est, #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU

  • Trahison arabe de la Palestine : ne pas minorer la normalisation avec Israël.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4317

    Poussés par le business comme les monarchies du Golfe arabique veulent être proche des occidentaux. Ou bien par la volonté d’expansion territoriale et colonialiste, comme le Maroc en Afrique du Nord, des entités étatiques arabes nouent des relations diplomatiques officielles avec Israël. Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

    / #USA,_Maison_Blanche,_CIA, #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Koweït,_EAU,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #Politique,France,_francophonie,_Algérie,_Maroc,_Tunisie,_Afrique,_monde_arabe,_vie_politique,_nation,_nationale, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Trahison #arabe de la #Palestine : ne pas minorer la #normalisation avec #Israël.
    https://bit.ly/38SfMdW
    Le parlement #irak|ien prononce la criminalisation de tout contact avec les #sionistes.
    samedi 4 juin 2022, par Azouz Benhocine

    La criminalisation des contacts de citoyens arabes avec l’entité sioniste et ses colons déferlant de plusieurs contrées du Monde, est le propre des pays et institutions qui se disent engagés pour la cause palestinienne. Ce schéma ne souffre d’aucune ambiguïté. Tous les révolutionnaires qui défendent les causes des peuples agressées par des forces externes et conquérantes de territoires en délogeant les indus occupants, prennent une position.

  • Updated: “Israeli Soldiers Kill A Young Palestinian Woman Near Hebron” – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/soldiers-seriously-injure-a-palestinian-woman-in-hebron

    Updated: Israeli soldiers killed, Wednesday morning, a Palestinian woman at the entrance of the al-‘Arroub refugee camp, north of Hebron, in the southern part of the occupied West Bank.

    The slain woman has been identified as Ghofran Haroun Warasna, 31, from Shiokh al-Arroub village, northeast of Hebron.

    Dr. Yousef Takrouri, the director of the Al-Ahli Hospital in Hebron, said the woman passed away before the medics could rush her to the hospital, adding that the doctors tried to revive her, but she succumbed to her serious wounds.

    Dr. Yousef added that the soldiers shot Ghofran with a live round in the left side of her chest, under the armpit, adding that the bullet went through her heart and exited from the right side of her chest.

    He also said the soldiers did not allow anybody to reach her and left her bleeding on the ground for twenty minutes before eventually allowing the Palestinian medics to reach her.

    The slain young woman studied media and journalism at Hebron University and was active in documenting the Israeli military violations. In addition, she worked for at least three Radio stations in Hebron.

    A few days ago, Ghofran started a new job at Dream Radio in Hebron and was on her way to work.

    Her cousin, Yousef Warasna, said that he was heading to work in his car with his son, and was informed she was shot and killed.

    An eyewitness said the woman was walking in the area heading to her work and did not attempt to attack the soldiers when they shot her near their military tower.

    Palestinian Prime Minister Dr. Mohammad Shtayyeh condemned the Israeli crime and demanded the International Community act on prosecuting Israel for its ongoing and escalating violations against the civilians.

    “This organized terrorism is encouraged by the absence of sanctions and punitive measures against the illegal Israeli occupation of Palestine,” he said, “The lack of punishment means another crime will be committed…”.

    “The International Criminal Court sent forty investigators to Ukraine in less than two months,” Dr. Shtayyeh stated, “Yet, nothing has been done to prosecute Israel for its crimes that have been ongoing for decades.”

    #Palestine_assassinée

  • Nous ne laisserons pas la France soutenir le retour de l’apartheid en Afrique
    30 mai 2022 | Agence Média Palestine

    https://blogs.mediapart.fr/agence-media-palestine/blog/300522/nous-ne-laisserons-pas-la-france-soutenir-le-retour-de-l-apartheid-e

    Avec cette tribune collective, nous voulons dénoncer l’accueil de la conférence internationale "Israël de retour en Afrique” co-organisée le 31 mai prochain par l’ambassade israélienne avec le soutien logistique et politique de la Mairie du 16ème arrondissement de Paris (1) . Cette conférence vise avant tout de promouvoir la politique africaine du régime d’apartheid israélien sur le continent.

    Que vient donc faire la Mairie du 16ème arrondissement de Paris dans cette conférence ?

    En étant l’hôte de cette conférence, la France fait preuve d’une volonté assumée de promouvoir le régime d’apartheid israélien sur le sol français, et ce après l’échec de la tentative israélienne d’organiser un sommet similaire sur le continent africain. Cette conférence était la deuxième tentative d’Israël, bien moins ambitieuse que la première, d’un sommet Afrique-Israël. Les plans initiaux israéliens visaient la tenue d’ un sommet au Togo (2). (...)

    #IsraelAfrique #Israfrique

  • Israël élimine un chef des gardiens iraniens
    Par Thierry Oberlé, Correspondant à Jérusalem
    https://www.lefigaro.fr/international/israel-dit-a-washington-avoir-commandite-le-meurtre-d-un-colonel-iranien-se

    Le colonel Khodayari participait aux opérations extérieures des gardiens de la révolution.

    Le colonel iranien Hassan Sayad Khodayari, 50 ans, a été tué dimanche devant son domicile, dans une rue d’un quartier résidentiel de Téhéran. Il circulait en voiture lorsque deux hommes armés à moto se sont approchés de son véhicule et ont ouvert le feu. Les médias d’État ont publié des photos de la scène de crime, montrant un homme effondré sur le volant d’une Kia. Un assassinat ciblé imputé par l’Iran à Israël.

    Mardi, les funérailles du haut gradé du corps des gardiens de la révolution ont pris un relief particulier en raison de la présence des commandants de cette organisation et de la Force al-Qods, les services spéciaux de Téhéran responsables des opérations secrètes hors du territoire iranien. Des milliers de personnes ont envahi les rues autour du cimetière en scandant « mort à Israël ! » et en appelant à la vengeance. « Nous ferons en sorte que l’ennemi le regrette et aucune de ses actions maléfiques ne restera sans réponse », a déclaré le général Hossein Salami, le chef des gardiens de la révolution. Israël n’a pas officiellement réagi, mais ce jeudi le New York Times a révélé que les autorités israéliennes ont informé les responsables américains qu’elles étaient bien à l’origine du meurtre.

    Les Israéliens auraient indiqué à leur allié que l’opération était un avertissement pour que Téhéran mette fin aux actions d’un groupe au sein de la Force al-Qods baptisé « Unité 840 ». Il serait chargé d’attaques terroristes et de rapts de personnalités civiles ou militaires israéliennes. Le colonel Khodayari aurait été impliqué au cours des deux dernières années dans des tentatives d’attentats au Moyen-Orient ainsi qu’en Colombie, au Kenya, en Éthiopie, aux Émirats arabes unis et à Chypre. L’enquête du New York Times précise, selon des sources anonymes iraniennes, que cet ancien conseiller du général Qassem Soleimani, le patron des opérations militaires extérieures tué par une frappe américaine à Bagdad en janvier 2020, était un expert en logistique et jouait un rôle crucial dans le transport de technologie pour drones et missiles vers les combattants iraniens en Syrie et vers la milice du Hezbollah au Liban.
    Guerre de l’ombre

    Ce nouvel épisode de la guerre de l’ombre que se livrent les deux pays depuis des années sur terre, mais aussi en mer, dans les airs ou dans le cyberespace, intervient alors que les négociations pour relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien piétinent. L’un des points de divergence porte sur la désignation des gardiens de la révolution comme un groupe terroriste par les États-Unis. L’Iran exige la suppression de ce classement mais Joe Biden s’y refuse.

    Israël a l’habitude d’assassiner des scientifiques ou des cibles nucléaires à l’intérieur de l’Iran via des commandos. En 2020, il a ainsi éliminé le principal chercheur nucléaire et vice-ministre de la Défense du pays, Mohsen Fakhrizadeh, sur une route, à l’aide d’un canon robotisé télécommandé par intelligence artificielle sans doute depuis l’État hébreu.

    Cette fois, le meurtre semble lié à d’autres considérations. Rocambolesque à en croire les médias israéliens, le plan ciblant le colonel Khodayari remonterait à juillet 2021. C’est à cette époque que des agents du Mossad auraient enlevé puis relâché un tueur à gage iranien travaillant pour lui. Selon le réputé analyste israélien Yossi Melman, il aurait avoué un complot visant à éliminer un diplomate israélien, un journaliste français et un général américain.

    Une affaire rendue publique début mai par la chaîne d’information persane Iran International, basée à Londres et parrainée par l’Arabie saoudite. La fuite était destinée à faire comprendre à l’Iran qu’Israël a la capacité de pénétrer en profondeur dans les cercles de sécurité iraniens.

    #IsraelIran

  • Nous soutenons #JusticeForShireen


    Nous sommes profondément troublés par le meurtre par les forces d’occupation israéliennes de la très respectée journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, alors qu’elle arrivait, vêtue d’une veste de presse clairement identifiée, pour faire un reportage sur une incursion israélienne dans la ville occupée de Jénine mercredi dernier. Alors que nous pleurons sa perte, nous demandons que les auteurs de ce crime et tous ceux qui l’ont autorisé rendent pleinement compte de leurs actes.

    L’attaque des forces israéliennes lourdement armées contre des personnes en deuil palestiniennes nous a encore plus consternés et horrifiés. Les soldats ont battu et donné des coups de pied aux personnes en deuil et aux porteurs de cercueils dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Joseph, à Jérusalem-Est occupée, pour les empêcher de porter le cercueil d’Abu Akleh et de se rendre à l’église pour le service funéraire prévu.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/05/26/nous-soutenons-justiceforshireen

    #international #palestine #israel

  • Un colonel des Gardiens de la révolution abattu, l’Iran promet une vengeance
    Publié : 23 Mai 2022 à 22h18 - La Voix du Nord
    https://www.lavoixdunord.fr/1183699/article/2022-05-23/un-colonel-des-gardiens-de-la-revolution-abattu-l-iran-promet-une-venge

    L’Iran a assuré lundi que le meurtre d’un officier des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, serait « vengé », au lendemain de la mort du militaire à Téhéran lors d’une attaque sans précédent depuis novembre 2020.

    Le colonel Sayyad Khodaï a été tué dimanche par balle par deux motards dans l’est de la capitale, selon des sources officielles. « Je ne doute pas que le sang de ce grand martyr sera vengé », a déclaré le président Ebrahim Raïssi à la télévision d’Etat.

    Le colonel est la figure la plus importante dont le meurtre en Iran a été annoncé par Téhéran depuis celui du physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh. Il avait été tué en novembre 2020 près de la capitale dans une attaque contre son convoi imputée par l’Iran à Israël, son ennemi juré.

    Les Gardiens ont dénoncé un « acte terroriste » et présenté Sayyad Khodaï comme un « défenseur du sanctuaire ».
    Funérailles mardi matin

    Ce terme désigne toute personne travaillant pour le compte de la République islamique en Syrie et en Irak, deux pays abritant des lieux de culte chiites et où l’Iran affirme être présent par le biais de « conseillers militaires ».

    « Il ne fait aucun doute que la main de l’arrogance mondiale peut être vue dans ce crime », a ajouté M. Raïssi, expression faisant référence aux Etats-Unis et à leurs alliés, dans la phraséologie officielle de la République islamique. (...)

    #Iran
    #IsraelIran

  • Israel: EU Parliament official focused on Palestine denied entry
    | Israel-Palestine conflict News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2022/5/22/israel-denies-entry-to-eu-parliament-delegations-chair

    A European Parliament delegation has been forced to cancel a trip to the occupied Palestinian territories after the group’s chairperson, Manu Pineda, was denied entry to Israel.

    The Spanish member of the European Parliament and chair of the parliament’s delegation for relations with Palestine was scheduled to travel to the occupied Palestinian territories with a group of European lawmakers to review the situation on the ground after the killing of Al Jazeera journalist Shireen Abu Akleh.

    Abu Akleh was shot and killed by Israeli soldiers while reporting on an Israeli military raid in Jenin in the occupied West Bank.

    “Israel is blocking the work of the European Parliament,” Pineda said on Sunday, as he shared a decision from the Israeli Foreign Ministry denying him entry to the country, adding that the delegation had also been denied access to the besieged Gaza Strip.

    Mañana debería comenzar una misión del @Europarl_EN de #Palestina.
    Sin embargo, Israel prohíbe mi entrada como presidente de la Delegación.
    La misión ha sido cancelada. pic.twitter.com/5rjaKxKaBQ
    — Manu Pineda🔻 (@ManuPineda) May 22, 2022
    https://twitter.com/ManuPineda/status/1528333192515788802?r

    The letter from the foreign ministry said Pineda’s entry was not approved due to “information received from the competent authorities in Israel”.

    Fellow delegation member Grace O’Sullivan said the decision by Israel “was an unprecedented move” and that the group would be calling for a strong response from European Parliament President Roberta Metsola.

    Metsola, who is also visiting Israel and Palestine, said on Twitter that she regretted the decision and would “raise the issue directly with the authorities concerned”.

    The European Parliament’s delegation for relations with Palestine has 18 members and informs the European Union legislature about political, economic and human rights developments in the territory.

    The delegation to Palestine also reviews projects funded with EU aid such as schools and shelters, as well as maintaining relations with political and civil leaders.

    I regret the decision to refuse entry to Israel to @ManuPineda, the Chair of the @Europarl_EN Delegation for relations with Palestine.

    I will raise the issue directly with authorities concerned.

    Respect for MEPs and the European Parliament is essential for good relations.

    — Roberta Metsola (@EP_President) May 22, 2022
    https://twitter.com/EP_President/status/1528344331626729473

  • Une start-up israélienne produit le premier miel fabriqué par intelligence artificielle
    https://fr.timesofisrael.com/une-start-up-israelienne-produit-le-1er-miel-fabrique-par-intellig
    Dans un kibboutz de Galilée, une start-up israélienne construit des ruches robotisées qui surveillent les abeilles 24 heures sur 24 et permettent de réduire la mortalité de ces pollinisateurs majeurs, garants de la sécurité alimentaire.

    « Il y a deux millions d’abeilles ici », dit Shlomki Frankin en entrant dans un conteneur blanc de 12 mètre carrés, posé en plein milieu des champs d’avocats du kibboutz Bet Haemek, dans le nord d’Israël.


    Un ingénieur installe de nouvelles ruches, dans le cadre du projet high-tech Beehome, dans le kibboutz israélien Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    Le conteneur appelé « Beehome » (maison des abeilles en anglais) peut abriter 24 ruches, explique à l’AFP l’apiculteur de 41 ans qui porte un chapeau avec un voile pour se protéger des éventuelles piqûres.

    Ces maisons d’abeilles fonctionnent comme des ruches normales en bois, si ce n’est qu’elles sont gérées par un robot placé à l’intérieur qui surveille ces insectes, contrôle leur habitat et leur procure des soins, précise M. Frankin qui travaille pour la société Beewise à l’origine de la méga ruche.

    Venu effectuer une visite de contrôle, il observe l’appareil électrique qui se déplace au centre du caisson bourdonnant et vient tirer un cadre de miel où sont agglutinées des abeilles mellifères.

    Intelligence artificielle 
    « Le robot est équipé de capteurs qui lui permettent de savoir ce qu’il se passe dans les cadres », explique à l’AFP Netaly Harari, directrice des opérations de Beewise.

    « Grâce à l’intelligence artificielle, notre logiciel sait ce dont les abeilles ont besoin », dit-elle dans l’atelier où sont assemblées les grandes ruches métalliques.

    Le robot peut en outre distribuer automatiquement du sucre, de l’eau, des médicaments.

    En cas de problème, il alerte l’apiculteur via une application. Ce dernier peut alors intervenir à distance depuis son ordinateur et se déplacer si nécessaire.


    Un apiculteur travaille sur une ruche robotisée, du projet high-tech Beehome, au kibboutz Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    La méga ruche, qui fonctionne à l’énergie solaire, peut aussi réguler la température, éliminer les nuisances et même extraire du miel, grâce à une centrifugeuse intégrée, affirme Netaly Harari.

    La start-up va pour la première fois produire du miel à partir de la fin mai, le « premier miel au monde fabriqué avec l’intelligence artificielle ! », s’enthousiasme Mme Harari.

    Pour Shlomki Frankin, « le robot est un outil pour l’apiculteur, mais il ne le remplace pas ».

    « Je peux effectuer beaucoup de tâches simples à distance comme agrandir la ruche ou la réduire (…) ou bien laisser le robot faire cela et me concentrer sur d’autres tâches », dit-il ajoutant « gagner beaucoup de temps ».

    Une centaine de ces ruches robotisées ont déjà été déployées en Israël et une dizaine aux Etats-Unis. Beewise lorgne une entrée sur le marché européen dans deux ans.

    En avril, la start-up créée en 2018, qui compte plus de 100 employés, a levé environ 76 millions d’euros d’investissement pour développer ses exportations.


    _ Un ingénieur installe de nouvelles ruches, dans le cadre du projet high-tech Beehome, dans le kibboutz israélien Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    Journée mondiale
    Selon le professeur Sharoni Shafir qui dirige le centre d’étude des abeilles de l’université hébraïque à Rehovot, la technologie peut aider à protéger les colonies d’abeilles de plus en plus fragilisées.

    « Parfois, un apiculteur met plusieurs mois à se rendre compte d’un problème, avec le robot, il peut s’occuper du problème en temps réel, cela réduit la mortalité des abeilles », dit-il à l’AFP.

    Ces dernières années, beaucoup d’entre elles ont disparu dans le monde, victimes du ‘syndrome d’effondrement des colonies’, imputé à la combinaison de plusieurs facteurs.

    « La diminution des champs de fleurs sous l’effet de la construction a réduit les sources et la diversification de l’alimentation des abeilles », note l’expert.

    A cela s’ajoute l’utilisation des pesticides, les maladies et les parasites comme le Varroa destructor, un acarien dévastateur, liste le professeur Shafir.


    Une ruche robotisée, du projet high-tech Beehome, au kibboutz Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP) _

    « En Israël, entre 20 et 30 % des ruches disparaissent chaque année », or, « nous dépendons des abeilles », affirme l’entomologiste qui rappelle qu’une part significative de l’alimentation humaine résulte de la pollinisation, assurée par les insectes et qui permet aux plantes de se reproduire.

    Plus de 70 % des cultures – quasiment tous les fruits, légumes, oléagineux et protéagineux, épices, café et cacao – en dépendent très fortement.

    « Les abeilles et autres pollinisateurs sont essentiels à la sécurité alimentaire et à la nutrition », résume l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui célèbre le 20 mai la Journée mondiale des abeilles pour souligner l’importance de leur préservation.

    #abeilles #agriculture #environnement #apiculture #miel #biodiversité #écologie #fin_du_monde #catastrophe #collapsologie #capitalocène #intelligence_artificielle #robot #pollen #ruches

    • Tout ce qui touche à #Israël doit-il être hors du commun ? Le Monde, sur un projet qui a l’air assez semblable, présente les choses de façon bien plus modeste !

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/20/en-tunisie-des-ruches-intelligentes-pour-sauver-les-abeilles-et-produire-plu

      En Tunisie, des « ruches intelligentes » pour sauver les abeilles et produire plus et mieux

      Une start-up tunisienne a créé l’application Smart Bee qui permet aux apiculteurs de surveiller la santé des essaims et d’adapter le rucher aux aléas climatiques.

      Elias se précipite vers ses « ruches intelligentes ». L’apiculteur a reçu un signal d’alerte sur son téléphone grâce à une application, 100 % tunisienne et pionnière en Afrique du Nord, destinée à éviter la surmortalité des abeilles et à optimiser la production de miel.

      Sur une colline de son terrain familial à Testour, au nord-ouest de Tunis, Elias Chebbi, 39 ans, ouvre le volet d’une ruche et montre un petit appareil blanc similaire à un décodeur qui mesure les variables et l’avertit de tout incident, via l’application Smart Bee. La start-up tunisienne Beekeeper Tech a mis au point un dispositif de capteurs à infrarouge qui fournit en permanence des données sur l’environnement et la santé des abeilles, pour « un prix abordable ».

    • C’est pas tellement supprimer l’humain qui m’inquiète. Pour ça je veux bien les aider (en commencant par le haut). Et en terme d’humanité, ça fait lgtps qu’Israel à fait cessession.
      C’est contourner le vivant et industrialiser le vivant (libre) le plus grave.

  • 40 mercenaires israéliens dans l’usine Azov (Kiev) – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2326997

    Le conseiller du président ukrainien, David Arakhamia, a admis la présence de plusieurs dizaines de mercenaires israéliens dans l’usine métallurgique et sidérurgique d’Azovstal dans la ville de Marioupol, a rapporté le journal israélien The Times of Israel.

    Selon Arakhamia, qui est également membre de la délégation ukrainienne aux négociations entre Kiev et Moscou, ce sont une quarantaine de mercenaires qui se trouvent aux côtés des forces ukrainiennes et du régiment néonazi d’Azov, retranchés dans cette usine, seul bastion échappant au contrôle des forces russes et de leurs alliés de Donetsk dans la ville du sud de l’Ukraine.

    La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a fait état que « des mercenaires israéliens combattent aux côtés de la brigade extrémiste Azov », ajoutant qu’ »Israël ne peut ignorer l’affaire, en particulier avec la présence de vidéos et de documents qui le certifient ».

    #israël #ukraine même combat ?

    • La source primaire : Senior Zelensky adviser : 40 ’Jewish heroes’ fighting in Mariupol steel plant | The Times of Israel
      https://www.timesofisrael.com/senior-zelensky-adviser-40-jewish-heroes-fighting-in-mariupol-steel-p

      A senior aide to Ukrainian President Volodymyr Zelensky says that there are dozens of Jewish soldiers fighting in the besieged Azovstal steel plant in Mariupol.

      “There are about 40 Jewish heroes protecting Azovstal now,” David Arakhamia, the adviser in charge of Ukraine’s negotiating delegation, told The Times of Israel on Friday.

      Arakhamia also heads Zelensky’s ruling Servant of the People party in parliament.

      One of the Ukrainian units still holding out in the steel plant is the Azov Regiment, a formation that has been accused since its formation in 2014 of associations with neo-Nazi ideology.

      Et il y a 3 jours : Un soldat juif ukrainien appelle Israël au secours de l’usine assiégée de Marioupol - The Times of Israël
      https://fr.timesofisrael.com/un-soldat-ukrainien-juif-appelle-israel-au-secours-de-lusine-assie

      Un soldat juif ukrainien de l’usine Azovstal de Marioupol assiégée a appelé, mercredi soir, Israël à intervenir pour sauver sa garnison.

      Dans une vidéo publiée sur Facebook par Ilgam Gasanov, entrepreneur et militant basé à Kiev, Vitaliy Barabash a déclaré en ukrainien : « Il m’est difficile de parler, raison pour laquelle mon discours sera prononcé par mon frère [d’armes], au nom de tous les Juifs ukrainiens qui se trouvent ici avec moi. »

      Barabash, également connu sous le nom de Benya, a tenu un drapeau ukrainien face à la caméra pendant que son ami lisait sa déclaration, un tatouage d’étoile de David étant clairement visible sur la main de Barabash.

      Dans les deux articles de Times of Israël, il n’est pas fait mention de mercenaires israéliens, mais d’ukrainiens juifs.

      À ma connaissance, l’accusation de la présence de mercenaires israéliens vient de la diplomatie russe : Ukraine : des Israéliens combattent avec le régiment Azov, affirme Moscou
      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-des-israeliens-combattent-avec-le-regiment-azov-affirme-moscou-2022

      « Je vais dire quelque chose que les politiciens israéliens ne veulent sans doute pas entendre, mais peut-être que cela les intéressera. En Ukraine, des mercenaires israéliens sont aux côtés des militants d’Azov », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova dans une interview à la radio Spoutnik.

    • Après, que les Occidentaux financent des mercenaires en Ukraine, c’est une évidence puisque c’est le mode de fonctionnement des guerres modernes (même si on fait semblant de considérer que ça ne concernerait que les russes). Cela vient d’être rappelé par Cori Bush par exemple :

      Bush Statement on Ukraine Supplemental Funding Vote
      https://bush.house.gov/media/press-releases/bush-statement-on-ukraine-supplemental-funding-vote

      “Additionally, at $40 billion, this is an extraordinary amount of military assistance, a large percentage of which will go directly to private defense contractors. In the last year alone, the United States will have provided Ukraine with more military aid than any country in the last two decades, and twice as much military assistance as the yearly cost of war in Afghanistan, even when American troops were on the ground. The sheer size of the package given an already inflated Pentagon budget should not go without critique. I remain concerned about the increased risks of direct war and the potential for direct military confrontation.

      Par contre, je n’ai pas vu de confirmation officielle du fait qu’il y aurait des mercenaires israéliens à Azovstal, contrairement au raccourci de l’article d’Al Manar.

    • Les sources russes sont un vrai bonheur.
      Référence permanente aux nazis (ukrainiens), alors qu’on sait bien maintenant que la source nazie de Azov ne correspond plus aujourd’hui aux nazis d’hier, même s’ils y font référence en ayant gardé des logos.
      C’est assez drôle que pour Israël on donne bien la nationalité des mercenaires (s’ils existent) et que pour toutes les autres nationalités non.

  • Une journaliste d’Al-Jazeera tuée par un tir de l’armée israélienne en Cisjordanie (photographe AFP) - RFI
    https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20220511-une-journaliste-d-al-jazeera-tu%C3%A9e-par-un-tir-de-l-arm%C3%A9e-isra%

    La journaliste Shireen Abu Akleh, une des plus connues de la chaîne arabe Al-Jazeera, a été tuée, mercredi 11 mai au matin, par un tir de l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le secteur de Jénine en Cisjordanie occupée, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. Le ministère palestinien de la Santé et la chaîne al-Jazeera ont, dans la foulée, annoncé le décès de cette journaliste par un tir de l’armée israélienne lors de ces affrontements à Jénine, bastion des factions armées palestiniennes dans le nord de la Cisjordanie occupée, rapporte l’AFP.

    Les Emirats vont sans doute émettre une protestation, les joueurs de la Coupe du monde à Qatar (propriétaire d’Al-Jazeera) porteront un brassard noir pour leur premier match et #israël continuera à rester toujours aussi impuni.

  • Ayman Odeh a raison : pourquoi les Palestiniens devraient-ils servir dans la police de l’occupant ? (+ texte de Gideon Levy)

    Dimanche soir 10 avril, le président de la Liste unifiée Ayman Odeh [député de la Knesset depuis le 31 mars 2015, réélu en 2019, 2020 et 2021] a publié une vidéo sur sa page Facebook en l’honneur du Ramadan, dans laquelle il se tenait à la Porte de Damas de la vieille ville de Jérusalem, appelant les policiers arabes en Israël à jeter leurs armes et à quitter leur travail. Ce faisant, il a réveillé de nombreux démons – dont aucun n’était vraiment endormi.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/04/22/ayman-odeh-a-raison-pourquoi-les-palestiniens-devraient

    #international #palestine #Israel

  • Boris Johnson annonce avoir signé un accord avec Kigali pour envoyer des demandeurs d’asile au #Rwanda

    Ce projet, susceptible de s’appliquer à toutes les personnes entrées illégalement sur le territoire, a suscité des réactions scandalisées des organisations de défense des droits humains.

    Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a décidé de durcir la politique migratoire du Royaume-Uni, en prenant une décision pour le moins controversée. Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 14 avril, avoir pour projet d’envoyer au Rwanda des demandeurs d’asile arrivés illégalement, espérant ainsi dissuader les traversées clandestines de la Manche, qui sont en pleine augmentation.

    Ce projet, susceptible de s’appliquer à toutes les personnes entrées illégalement sur le territoire, d’où qu’elles viennent (Iran, Syrie, Erythrée…), a suscité des réactions scandalisées. Des organisations de défense des droits humains ont dénoncé son « inhumanité ». L’opposition a jugé que le premier ministre tentait de détourner l’attention après l’amende qu’il a reçue pour une fête d’anniversaire en plein confinement. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a, de son côté, fait part de « sa forte opposition » :

    « Les personnes fuyant la guerre, les conflits et les persécutions méritent compassion et empathie. Elles ne devraient pas être échangées comme des marchandises et transférées à l’étranger pour être traitées. »
    Un projet chiffré à 144 millions d’euros

    Alors que M. Johnson avait promis de contrôler l’immigration, un des sujets-clés dans la campagne du Brexit, le nombre de traversées illégales de la Manche a triplé en 2021, année marquée notamment par la mort de vingt-sept personnes dans un naufrage à la fin de novembre. Londres reproche régulièrement à Paris de ne pas en faire assez pour empêcher les traversées.

    « A partir d’aujourd’hui (…), toute personne entrant illégalement au Royaume-Uni ainsi que celles qui sont arrivées illégalement depuis le 1er janvier pourront désormais être transférées au Rwanda », a annoncé le dirigeant conservateur dans un discours dans le Kent (sud-est de l’Angleterre). Le Rwanda pourra accueillir « des dizaines de milliers de personnes dans les années à venir », a-t-il ajouté, décrivant ce pays d’Afrique de l’Est comme l’un des « plus sûrs du monde, mondialement reconnu pour son bilan d’accueil et d’intégration des migrants ».

    En vertu de l’accord annoncé jeudi, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de 144 millions d’euros. Le gouvernement rwandais a précisé qu’il proposerait la possibilité « de s’installer de manière permanente au Rwanda [à ces personnes si elles] le souhaitent ».

    Désireux de regagner en popularité avant des élections locales le mois prochain, M. Johnson et son gouvernement cherchent depuis des mois à conclure des accords avec des pays tiers où envoyer les clandestins en attendant de traiter leur dossier.
    Le contrôle de la Manche confié à la marine

    « Notre compassion est peut-être infinie, mais notre capacité à aider des gens ne l’est pas », a déclaré M. Johnson, qui anticipe des recours en justice contre le dispositif. « Ceux qui essaient de couper la file d’attente ou d’abuser de notre système n’auront pas de voie automatique pour s’installer dans notre pays mais seront renvoyés de manière rapide et humaine dans un pays tiers sûr ou leur pays d’origine », a-t-il ajouté.

    Les migrants arrivant au Royaume-Uni ne seront plus hébergés dans des hôtels, mais dans des centres d’accueil, à l’image de ceux qui existent en Grèce, avec un premier centre « ouvrant bientôt », a annoncé M. Johnson.

    Dans le cadre de ce plan, qui vient compléter une vaste loi sur l’immigration actuellement au Parlement et déjà critiqué par l’Organisation des Nations unies (ONU), le gouvernement confie dès jeudi le contrôle des traversées illégales de la Manche à la marine, équipée de matériel supplémentaire. En revanche, il a renoncé à son projet de repousser les embarcations entrant dans les eaux britanniques, mesure décriée côté français.
    Les ONG scandalisées

    En envoyant des demandeurs d’asile à plus de 6 000 kilomètres du Royaume-Uni, Londres veut décourager les candidats à l’immigration, toujours plus nombreux : 28 500 personnes ont effectué ces périlleuses traversées en 2021, contre 8 466 en 2020, selon des chiffres du ministère de l’intérieur.

    Amnesty International a critiqué « une idée scandaleusement mal conçue » qui « fera souffrir tout en gaspillant d’énormes sommes d’argent public », soulignant aussi le « bilan lamentable en matière de droits humains » du Rwanda.

    Daniel Sohege, directeur de l’organisation de défense des droits humains Stand For All, a déclaré à l’Agence France-Presse que l’initiative du gouvernement était « inhumaine, irréalisable et très coûteuse », recommandant plutôt d’ouvrir des voies d’entrée au Royaume-Uni « plus sûres » car celles qui existent sont « très limitées ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/14/londres-a-signe-un-accord-avec-kigali-pour-envoyer-des-demandeurs-d-asile-au

    #Angleterre #UK #asile #migrations #réfugiés
    #offshore_asylum_processing

    –-

    ajouté à la métaliste sur les différentes tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers, mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers
    https://seenthis.net/messages/900122

    et ajouté à la métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre (2022) :
    https://seenthis.net/messages/900122

    • UN Refugee Agency opposes UK plan to export asylum

      Following public announcements made today, UNHCR, the UN Refugee Agency, expressed strong opposition and concerns about the United Kingdom’s plan to export its asylum obligations and urged the UK to refrain from transferring asylum seekers and refugees to Rwanda for asylum processing.

      “UNHCR remains firmly opposed to arrangements that seek to transfer refugees and asylum seekers to third countries in the absence of sufficient safeguards and standards. Such arrangements simply shift asylum responsibilities, evade international obligations, and are contrary to the letter and spirit of the Refugee Convention,” said UNHCR’s Assistant High Commissioner for Protection, Gillian Triggs.

      “People fleeing war, conflict and persecution deserve compassion and empathy. They should not be traded like commodities and transferred abroad for processing.”

      UNHCR urged both countries to re-think the plans. It also warned that instead of deterring refugees from resorting to perilous journeys, these externalization arrangements will only magnify risks, causing refugees to seek alternative routes, and exacerbating pressures on frontline states.

      While Rwanda has generously provided a safe haven to refugees fleeing conflict and persecution for decades, the majority live in camps with limited access to economic opportunities. UNHCR believes that wealthier nations must show solidarity in supporting Rwanda and the refugees it already hosts, and not the other way around.

      The UK has an obligation to ensure access to asylum for those seeking protection. Those who are determined to be refugees can be integrated, while those who are not and have no other legal basis to stay, can be returned in safety and dignity to their country of origin.

      Instead, the UK is adopting arrangements that abdicate responsibility to others and thus threaten the international refugee protection regime, which has stood the test of time, and saved millions of lives over the decades.

      The UK has supported UNHCR’s work many times in the past and is providing important contributions that help protect refugees and support countries in conflicts such as Ukraine. However, financial support abroad for certain refugee crises cannot replace the responsibility of States and the obligation to receive asylum seekers and protect refugees on their own territory – irrespective of race, nationality and mode of arrival.

      While UNHCR recognizes the challenges posed by forced displacement, developed countries are host to only a fraction of the world’s refugees and are well resourced to manage claims for asylum in a humane, fair and efficient manner.

      https://www.unhcr.org/news/press/2022/4/62585e814/un-refugee-agency-opposes-uk-plan-export-asylum.html

    • The Border is a Colonial Wound: The Rwanda Deal and State Trafficking in People

      The border is a “colonial wound” that is designed for #bordering and #ordering#b/ordering – of the racialised and illegalised people by any means. The UK’s Nationality and Borders Bill and its subsequent offshore detention deal to deport people desperately seeking refugee to Rwanda is enactment of this exclusive b/ordering regime. One does not need to read between the lines to understand the objectives of the UK’s so-called “#Arrangement” with Rwanda as set out in article 2.1 and 2.2 of the #Memorandum_of_Understanding:

      2.1 The objective of this Arrangement is to create a mechanism for the relocation of asylum seekers whose claims are not being considered by the United Kingdom, to Rwanda, which will process their claims and settle or remove (as appropriate) individuals after their claim is decided…

      2.2 For the avoidance of doubt, the commitments set out… do not create or confer any right on any individual, nor shall compliance with this Arrangement be justiciable in any court of law by third-parties or individuals.

      These b/ordering arrangements pushes refugees and people seeking asylum into spaces of exception and extra-legality through a discriminatory policing at national (e.g., the Nationality and Borders Bill) and bilateral (e.g., the Memorandum of Understanding between the UK and Rwanda) levels. It does so in newly designated detention spaces like Manston, like the mandatory dispersal to Local Authorities announced at the same time as the Rwanda deal, and expansion of the securitised detention estate. Without doubt, these b/ordering arrangements have already become sources of ambivalence, anxiety and uncertainty. They are a source of terror to those who wish to seek asylum and are already arrayed in a precarious state. And if you had seen our direct messages as the announcement was leaked to the press and the fear expressed you can be in no doubt that the aim of terrorising people already placed in highly vulnerable immigration statuses is having a chilling effect.

      John Vine, the UK’s First Independent Chief Inspector of Borders cand Immigration, speaking on Sky News after the Prime Minister’s announcement of the Migration and Economic Partnership Deal with Rwanda, underscored the costs, not only economically, which have been calculated as far exceeding the cost of placing people in the Ritz, but the costs to the human body and the body politic. Deportation can only be affected by using often violent restraint and against the will of the individual. Jimmy Mbenga is the name every activist in the anti-deportation sector holds close when thinking of the ways restrains are effected on the deportees body, with the danger of asphyxiation. Nicolas Proctor’s as inspector of the Australian detention estate, where such off shoring mechanisms have been long in use, writes of the exponential rise in suicide and self harm under such conditions of deportation and detention. The deal is the official instigation of necropolitics, long written of by Achille Mbembe, but now instituted in ‘deals’ and ‘schemes’ and very likely indeed, unless prevented by the House of Lords, to be enacted into law.

      Indeed, the goal of the new national and bilateral arrangements is to create “discounted bodies” or ‘bodies at the limits of life, trapped in uninhabitable worlds and inhospitable places’. In this case, uninhabitability and inhospitality are designed and deliberate. The intention is simply to hold life in a permanent ‘state of injury’ outside any realms of protection and political intelligibility. Whether it be rendering people inadmissible through the legislation or “processing” them in offshore containment spaces, they all amount to necropolitical experimentation.

      Behrouz Boochani’s multi award winning book No Friend But The Mountains documents the destituting of human beings in such centres as the UK has now chosen to replicate. Even more so, his extraordinary film, Chauka, Please Tell Us The Time,

      ‘After a year or two years I found out that the journalism language is not powerful enough to tell the suffering and to tell the history of this prison, and what Australian government is doing in this island’, said Boochani.

      A chauka is a small bird native to Manus Island and is also the name of the high-security prison within the camp. The chauka is a symbol of the island and allows locals to tell the time from the chauka’s regular singing.In a sinister twist, it is pronounced the same as the English word “choker.”

      On April 15, the U.K. joined Australia in becoming a state that traffics people, destituting the bodies and lives of those who claim their right of asylum, and instituting a reign of necropolitics.

      This decision is against the spirit and letter of the Refugee Convention and the legal opinion of UNHCR UK has already expressed grave concerns about the U.K’s obligations as a state as a signatory of the 1951 Convention. In fact, the UNHCR has condemned the deal; ‘People seeking safety and protection, who have few alternatives, should not be penalized’.

      That this is likely to be contested in law and through the courts and will be the site of a great deal of opposition is not in doubt; or that it will eventually be overturned, as with Israel’s failed Rwanda deal and Australia’s failed Manus and Nauru project. But until then, we all have hard work to do.

      https://www.law.ox.ac.uk/research-subject-groups/centre-criminology/centreborder-criminologies/blog/2022/04/border-colonial
      #discriminations #extra-légalité #coût #violence #santé_mentale #suicides #nécropolitique #inhospitalité #inhabitabilité

    • Rwanda genocide orphans to be booted out of home to make way for UK asylum seekers

      Orphans of Rwanda’s civil war say they have nowhere to go after being turfed out of a hostel under Priti Patel’s cruel Rwanda refugee scheme

      Orphans of the Rwandan genocide will lose their home to make way for refugees being booted out of Britain by Home Secretary Priti Patel.

      Some 22 residents are being turfed out of Hope House hostel to make room for asylum seekers sent to the African country under the proposed scheme.

      As more migrants landed in Dover yesterday, Lib Dem MP Alistair Carmichael said the evictions were “cruel and heartless”.

      Orphans of Rwanda’s civil war say they have nowhere to go after being turfed out of a hostel under Patel’s cruel Rwanda refugee scheme.

      A shelter for traumatised victims of the 1994 conflict is being emptied to make way for asylum seekers being sent from the UK under the controversial Tory plan.

      Although now in their late 20s, the 22 survivors have no money or family and some face lifelong mental health battles. They were given a fortnight’s notice to ship out of the hostel – ironically named Hope House – in capital city Kigali.

      Tonight one vulnerable woman who has lived at the shelter for eight years said: “I barely know any other home. I was only told about moving out a few days ago. I have not figured out where I will go.”

      https://www.mirror.co.uk/news/world-news/rwanda-genocide-orphans-booted-out-26728311

    • Le Royaume-Uni signe un accord avec Kigali pour envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda

      Le Rwanda a signé un accord controversé avec Londres pour accueillir sur son sol des migrants et demandeurs d’asile de diverses nationalités acheminés du Royaume-Uni, a annoncé jeudi Kigali à l’occasion d’une visite de la ministre anglaise de l’Intérieur, Priti Patel. Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a fait part de « sa forte opposition » au projet britannique.

      Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 14 avril, un projet controversé d’envoyer au Rwanda les demandeurs d’asiles arrivés illégalement sur son territoire et confié la surveillance de la Manche à la Royal Navy, espérant dissuader les traversées de clandestins qui ne cessent d’augmenter.

      Alors que le Premier ministre Boris Johnson avait promis de contrôler l’immigration, un des sujets clés de la campagne du Brexit, le nombre de traversées illégales, très dangereuses, a triplé en 2021 et continue d’augmenter. Londres reproche régulièrement à Paris de ne pas en faire assez pour les empêcher.

      « À partir d’aujourd’hui (...), toute personne entrant illégalement au Royaume-Uni ainsi que ceux qui sont arrivés illégalement depuis le 1er janvier pourront désormais être relocalisés au Rwanda », a annoncé le dirigeant conservateur lors d’un discours dans un aéroport du Kent (sud-est de l’Angleterre).

      Le Rwanda pourra accueillir « des dizaines de milliers de personnes dans les années à venir », a-t-il ajouté, affirmant que ce pays d’Afrique de l’Est est « l’un des pays les plus sûrs au monde, mondialement reconnu pour son bilan d’accueil et d’intégration des migrants ».

      Ce projet, susceptible donc de s’appliquer à tous les clandestins d’où qu’ils viennent (Iran, Syrie, Érythrée...), a suscité des réactions scandalisées des organisations de défense des droits humains, qui dénoncent son « inhumanité ». L’opposition a jugé que le Premier ministre tentait de détourner l’attention après avoir reçu une amende pour une fête d’anniversaire en plein confinement.
      Un accord à 144 millions d’euros

      Désireux de regagner en popularité avant des élections locales en mai, Boris Johnson et son gouvernement cherchent depuis des mois à conclure des accords avec des pays tiers où envoyer les migrants en attendant de traiter leur dossier.

      Une telle mesure est déjà appliquée par l’Australie avec des îles éloignées du Pacifique, une politique très critiquée. Par ailleurs, le Danemark avait également envisagé d’envoyer ses demandeurs d’asile vers des pays africains.

      En vertu de l’accord annoncé jeudi, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de 120 millions de livres sterling (144 millions d’euros). Le gouvernement rwandais a précisé qu’il proposerait aux personnes accueillies la possibilité « de s’installer de manière permanente au Rwanda » si elles « le souhaitent ».

      « Notre compassion est peut-être infinie mais notre capacité à aider des gens ne l’est pas », a déclaré Boris Johnson. Le chef du gouvernement britannique a ajouté que « ceux qui essayent de couper la file d’attente ou abuser de notre système n’auront pas de voie automatique pour s’installer dans notre pays mais seront renvoyés de manière rapide, humaine, dans un pays tiers sûr ou leur pays d’origine ».

      Les migrants arrivant au Royaume-Uni ne seront plus hébergés dans des hôtels mais dans des centres d’accueil à l’image de ceux existant en Grèce, avec un premier centre « ouvrant bientôt », a annoncé Boris Johnson.
      Migrants échangés « comme des marchandises »

      Dans le cadre de ce plan, qui vient compléter une vaste loi sur l’immigration actuellement au Parlement et déjà critiqué par l’ONU, le gouvernement confie dès jeudi le contrôle des traversées illégales de la Manche à la Marine, équipée de matériel supplémentaire. Il a renoncé en revanche à son projet de repousser les embarcations entrant dans les eaux britanniques, mesure décriée côté français.

      En envoyant des demandeurs d’asile à plus de 6 000 kilomètres du Royaume-Uni, le gouvernement veut décourager les candidats au départ vers le Royaume-Uni, toujours plus nombreux : 28 500 personnes ont effectué ces périlleuses traversées en 2021, contre 8 466 en 2020... et seulement 299 en 2018, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.

      Amnesty International a critiqué une « idée scandaleusement mal conçue » qui « fera souffrir tout en gaspillant d’énormes sommes d’argent public », soulignant aussi le « bilan lamentable en matière de droits humains » de la nation africaine.

      Pour le directeur général de Refugee Action, Tim Naor Hilton, c’est une « manière lâche, barbare et inhumaine de traiter les personnes fuyant la persécution et la guerre ».

      Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a fait également part de « sa forte opposition » au projet britannique. « Les personnes fuyant la guerre, les conflits et les persécutions méritent compassion et empathie. Elles ne devraient pas être échangées comme des marchandises et transférées à l’étranger pour voir leur dossiers traités », a déclaré le HCR dans un communiqué.

      Même dans les rangs conservateurs, les critiques ont fusé, le député Tobias Ellwood estimant sur la BBC qu’il s’agit d’une « énorme tentative de détourner l’attention » des déboires de Boris Johnson dans le « Partygate », ces fêtes organisées dans les cercles du pouvoir pendant les confinements.

      https://www.france24.com/fr/europe/20220414-le-royaume-uni-signe-un-accord-avec-kigali-pour-envoyer-des-deman

    • Le Rwanda déjà engagé dans des projets d’accueil de migrants avec d’autres pays

      Le Rwanda serait-il en train de devenir un sous-traitant de la prise en charge des demandeurs d’asile pour les pays européens ? Le pays vient de signer jeudi 15 avril un accord très controversé avec le Royaume-Uni, qui souhaite y déporter ses migrants clandestins. Pour Kigali, ce n’est pas exactement une première, puisque le Rwanda est déjà engagé depuis plusieurs années dans divers projets d’accueil et de réinstallation de migrants.

      Dès 2014, un accord très opaque avec #Israël crée la polémique. Il prévoit déjà l’envoi de demandeurs d’asiles vers l’#Ouganda et le Rwanda. Mais une fois arrivés en Afrique centrale, beaucoup de ces migrants sont vite repartis. Kigali parle aujourd’hui d’un projet pilote rapidement abandonné, explique notre correspondante à Kigali, Laure Broulard.

      En 2019, Rwanda accepte d’accueillir des réfugiés évacués de #Libye par le HCR, le temps que leur demande d’asile soit examiné par des pays occidentaux. Quelques centaines d’entre eux sont actuellement logés dans un centre d’accueil dans l’Est du pays.

      Plus récemment, Kigali a également reçu des Afghans fuyant les talibans, notamment les élèves et le personnel d’un internat pour jeunes filles. Enfin, le pays est en discussions avec le #Danemark, qui souhaite y externaliser ses demandes d’asile. « Nous sommes disposés à explorer des décisions difficiles avec des partenaires de bonne foi pour pouvoir trouver une solution durable à ces questions de migration illégale », explique le ministre des Affaires étrangères rwandais, Vincent Biruta.

      Autant d’initiatives qui permettent au Rwanda de Paul Kagame, critiqué pour sa répression de la liberté d’expression et de l’opposition, de se faire connaître comme un pays « sûr », accueillant et comme un partenaire intéressant. Dans le cas de l’accord avec le Royaume-Uni, c’est aussi une #opportunité_économique, puisque Londres a déjà promis un investissement de près de 145 millions d’euros pour soutenir le #développement du pays.

      Londres s’attend à des recours en justice

      Mais les réactions d’indignation se multiplient. L’ONU parle d’un projet « irréaliste, immoral et discriminatoire ». Le gouvernement de Boris Johnson pense que son partenariat avec le Rwanda, pour y envoyer les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, pourra débuter dans les prochaines semaines. Londres s’attend à des recours en justice, mais l’opposition pourrait même venir du sein même du ministère de l’Intérieur, explique notre correspondante à Londres, Emeline Vin.

      Pour faire approuver le partenariat migratoire entre le Royaume-Uni et le Rwanda, Priti Patel a utilisé une #directive_ministérielle, un mécanisme qui lui permet de passer outre l’opposition de son directeur de cabinet. C’est seulement le deuxième recours par le ministère de l’Intérieur depuis 30 ans.

      Officiellement, il s’agit de contourner les réserves des fonctionnaires, non affiliés politiquement, sur le financement. Le ministère n’a pas de chiffrage précis et certains officiels pensent que « relocaliser », vers le Rwanda, des migrants arrivés illégalement en Grande-Bretagne pour y demander l’asile, risque de coûter plus cher à long terme.

      Mais pour les syndicats, cela montre surtout le caractère ultra-polémique du projet, un élu le qualifiant de « purement inhumain ». Selon un autre, Priti Patel est passée en force, car elle savait qu’elle n’avait pas le soutien de ses équipes. Or, un #fonctionnaire n’a que le choix d’appliquer les politiques de son ministère ou de quitter son poste. Le gouvernement a présenté le programme à la veille du weekend pascal, qui dure du vendredi au lundi ici, mais s’attend à des recours en justice. 160 ONG l’ont déjà appelé à renoncer.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220416-le-rwanda-d%C3%A9j%C3%A0-engag%C3%A9-dans-des-projets-d-accueil-de-migr
      #sous-traitance #réfugiés_afghans #Afghanistan #passage_en_force

    • Arrangement Royaume-Uni/Rwanda : externaliser l’asile en Afrique, arme de dissuasion massive en Europe

      Par une mesure urgente de suspension du 14 juin 2022, la Cour européenne des droits de l’Homme vient rappeler au Royaume-Uni qu’il est toujours soumis au respect du droit international de l’asile. Que ce soit au Royaume-Uni ou dans les Etats membres de l’Union européenne, l’heure n’est plus à l’accueil et la course au renvoi des personnes exilées bat son plein.

      L’externalisation de l’asile au Rwanda était l’une des principales mesures du « plan immigration » du Royaume-Uni, présentée le 14 avril 2022, et censée dissuader les traversées « irrégulières » de la Manche. Mais les recours des plaignant.e.s – majoritairement originaires de Syrie, Irak et Iran – et de leurs soutiens, auront finalement payé : le 14 juin, par des mesures provisoires, la Cour européenne des droits de l’Homme a empêché in extremis le départ du premier vol de demandeur.se.s d’asile « transféré.e.s » du Royaume-Uni au Rwanda [1], sauvant ce qu’il reste du principe de non-refoulement. Mais au vu de la détermination britannique, ce n’est sans doute que partie remise…

      Car les velléités « d’accueillir » les exilé.e.s au plus loin du territoire européen sont profondes et anciennes [2]. Dès 1986, le Danemark proposait un système de gestion des demandes d’asile dans des centres de traitement régionaux, administrés par les Nations Unies, dans lesquels auraient été systématiquement placé.e.s les demandeur.se.s d’asile ayant franchi la frontière « irrégulièrement ». En 2003, s’inspirant de la décriée « Solution pacifique » australienne [3], Blair évoquait des « centres de transit » hors Europe pour y envoyer les demandeurs et demandeuses d’asile avant qu’ils et elles n’atteignent le sol européen.
      En 2022, c’est devenu une réalité pour le Royaume-Uni de Johnson : les exilé.e.s pourront voir leur demande de protection jugée irrecevable s’ils ou elles sont arrivé.e.s sur le sol britannique en dehors des postes frontières habilités, après un voyage "dangereux", ou en provenance d’un pays tiers sûr, et pourront être envoyé.e.s au Rwanda, où ils et elles pourront déposer une demande d’asile. Si la décision est positive, le Rwanda deviendrait alors pays d’accueil et de protection pendant cinq ans, dans le cadre du protocole d’accord entre les deux pays, en échange de 120 millions de livres versées par le Royaume-Uni [4]
      Avec cet arrangement, le Royaume-Uni fait un pas de plus dans la violation du principe de non-refoulement, pierre angulaire du droit d’asile.
      Il n’est pas, loin s’en faut, le seul État à avancer dans cette direction. Depuis plusieurs années, les États européens ont choisi leur « accueil », normalisant les refoulements aux frontières de l’Europe et multipliant les accords formels ou non avec les pays du Sud global, sous le regard placide des institutions européennes et/ou avec leur participation.

      Un cap a été franchi en la matière en 2016 avec la Déclaration UE/Turquie, permettant le renvoi vers la Turquie des exilé.e.s arrivé.e.s sur les îles grecques, y compris celles et ceux pour qui la Turquie était considérée comme un pays tiers sûr. En 2018, la Commission européenne propose d’instaurer dans les pays d’Afrique du Nord des « plateformes de débarquement régionales » pour « sauver des vies » et trier les exilé.e.s en amont des eaux et du territoire européens [5], mais doit abandonner le projet face au refus de la Tunisie, du Maroc et de l’Algérie de jouer le jeu.
      Mais en février 2020, dans une décision favorable aux autorités espagnoles – qui avaient procédé en 2017 à des refoulements à la frontière terrestre avec le Maroc –, la Cour européenne des droits de l’Homme entérine – au mépris de la Convention de Genève (art. 31) – l’impossibilité de déposer une demande d’asile en cas de « franchissement illégal d’une frontière » [6] . En octobre 2021, la Pologne légalise à sa frontière les refoulements de celles et ceux qui l’auraient traversée « illégalement », n’hésitant pas à cette occasion à remettre en cause la primauté du droit européen sur le droit national [7].

      Ici, de nouveau sous le prétexte fallacieux de « sauver des vies » en leur évitant les risques d’une traversée périlleuse, le Royaume-Uni valide la « relocalisation » vers le Rwanda d’exilé.e.s déjà présent.e.s sur le sol européen, et dont les demandes de protection ont été jugées irrecevables sans examen au fond. Ce faisant, le Royaume-Uni part du principe que le Rwanda – qui accueille depuis 2019 le programme d’urgence du HCR visant à évacuer les personnes les plus vulnérables des centres de détention libyens pour les placer dans des centres de transit d’urgence (dans le cadre du mécanisme de transit d’urgence - ETM) – est un pays tiers « sûr », tant pour ses ressortissant.e.s que pour les personnes étrangères qui y sont renvoyées. Ce, malgré les vives critiques de l’opposition politique sur les atteintes aux droits in situ, notamment à la liberté d’expression et des personnes LGBTI+ [8].

      Le Brexit aura sans doute permis au Royaume-Uni de s’affranchir en partie du socle européen de la protection internationale et de se défausser de ses responsabilités en matière d’accueil.
      Mais l’asile est attaqué de toutes parts, y compris par les États membres de l’Union. Ainsi, le Danemark a-t-il également conclu en avril 2021 un Protocole d’entente avec le Rwanda, et adopté en juin 2021 une loi lui permettant d’externaliser l’examen de la demande d’asile, en transférant les demandeur⋅euse⋅s qui seraient déjà arrivé⋅e⋅s sur son territoire vers des centres situés hors UE, moyennant finances [9]

      En pratique, l’externalisation de l’asile revient, pour les États, à piétiner leurs obligations en matière d’accueil et de protection internationale, et à vider de son sens les principaux instruments de protection internationaux (Convention de Genève et Convention européenne des droits de l’Homme) – auxquels le Royaume-Uni est toujours soumis, comme vient de lui rappeler la Cour européenne des droits de l’Homme.
      Cette logique de marchandage propre à l’externalisation permet aussi à des régimes autoritaires non-européens de se renflouer économiquement et d’être réhabilités au niveau diplomatique en tant que partenaires légitimes auprès de l’UE, ici le Rwanda vivement critiqué sur la restriction des libertés de ses ressortissant.e.s.

      L’externalisation de l’asile est contraire à la lettre et à l’esprit de la Convention de Genève, et sape le régime mondial d’accueil des réfugié.e.s. Elle est contraire à la liberté de chacun.e de choisir librement le pays d’accueil dans lequel il ou elle souhaite demander une protection et s’établir, et est en outre aux antipodes de la solidarité : le Royaume-Uni et le Danemark comptent parmi les pays les plus riches du monde et accueillent beaucoup moins d’exilé.e.s que de nombreux autres États bien plus pauvres, notamment en Afrique. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, [10].

      La politique cruelle et éhontée consistant à renvoyer depuis le Nord les demandeurs et demandeuses d’asile vers un pays du Sud situé à des milliers de kilomètres doit être condamnée et combattue avec détermination, au nom de l’accueil de tou.te.s, et pour que vive le droit d’asile.

      https://migreurop.org/article3108

    • Le président rwandais instrumentalise les droits des réfugiés

      Le Royaume-Uni devrait annuler l’accord sur les demandeurs d’asile

      Cette semaine, le président rwandais Paul Kagame a lancé un avertissement sans ambages aux réfugiés fuyant la recrudescence de la violence en République démocratique du Congo : « Nous ne pouvons pas continuer à accueillir des réfugiés pour lesquels, plus tard, nous serons tenus responsables d’une manière ou d’une autre, ou attaqués. »

      La déclaration du président illustre crûment la politisation des droits des réfugiés opérée par le gouvernement rwandais. Elle intervient à un moment où le Rwanda vient de conclure un accord peu scrupuleux d’un montant de 120 millions de livres (environ 145 millions de dollars) avec le Royaume-Uni pour accueillir des demandeurs d’asile arrivés au Royaume-Uni par des voies « irrégulières ». Outre avoir tenté d’édulcorer le bilan du Rwanda en matière de droits humains, les autorités britanniques ont cherché à justifier leur politique en affirmant que le Rwanda a une solide expérience en ce qui concerne l’accueil de réfugiés – dont environ 76 000 sont issus de la RD Congo voisine. En réalité, le gouvernement britannique ignore délibérément les faits.

      Comme il le faisait déjà il y a dix ans, le Rwanda soutient la rébellion du M23 dans l’est de la RD Congo. La reprise des hostilités par le M23, l’armée congolaise et divers autres groupes armés a contraint plus de 520 000 personnes à fuir leurs foyers, selon les Nations Unies. De récentes enquêtes menées par le groupe d’experts des Nations Unies sur le Congo, ainsi que des recherches de Human Rights Watch, ont identifié des preuves selon lesquelles le Rwanda ne se contente pas seulement de fournir un soutien logistique au M23, mais intervient également directement sur le sol congolais avec ses propres troupes pour renforcer les rangs du groupe armé ou combattre à ses côtés.

      Les propos de Paul Kagame font peut-être référence aux meurtres d’au moins 12 réfugiés congolais dans le camp de réfugiés de Kiziba, au Rwanda, en février 2018, lorsque la police a tiré à balles réelles sur des réfugiés qui protestaient devant le bureau de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) du district de Karongi, dans la province de l’Ouest.

      Ses dernières déclarations témoignent du refus des autorités de prendre leurs responsabilités et d’assurer que justice soit rendue pour les abus perpétrés par les forces de sécurité rwandaises, y compris à l’encontre de réfugiés. L’enquête de la commission nationale des droits humains sur les meurtres de 2018 a étouffé l’affaire et personne n’a été tenu pour responsable à ce jour. Au lieu de cela, la police rwandaise a arrêté plus de 60 réfugiés et les a accusés de participer à des manifestations illégales, de se livrer à des violences contre les autorités publiques et à des actes de rébellion, puis de désobéir aux forces de l’ordre. Certains ont également été accusés de « propagation d’informations mensongères en vue de provoquer l’hostilité de l’opinion internationale vis-à-vis de l’État rwandais ».

      Les dernières attaques de Paul Kagame contre les droits humains, cette fois contre ceux des réfugiés, ne font que s’ajouter à la liste des preuves attestant que le Rwanda n’est pas un partenaire international fiable et de bonne foi, et que le projet du Royaume-Uni d’envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda est fondé sur des contre-vérités et une politique cynique.

      https://www.hrw.org/fr/news/2023/01/11/le-president-rwandais-instrumentalise-les-droits-des-refugies

      #Paul_Kagame #Kagame #responsabilité

  • Election présidentielle 2022 : les Français d’Israël ont voté à plus de 50 % pour Eric Zemmour
    https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/04/12/election-presidentielle-2022-les-francais-d-israel-ont-vote-a-plus-de-50-pou

    Les Français d’Israël ont porté Eric Zemmour en tête du premier tour de la présidentielle, dimanche 10 avril, avec 53,59 % des voix. C’est une aberration au regard du vote national (le candidat d’extrême droite a obtenu 7,07 % des suffrages), le cas paraît unique au monde. Emmanuel Macron arrive second, avec 31,72 %, selon ce premier décompte non officiel.

    • Il faut relever le manque de représentativité de ce vote, auquel ont pris part à peine plus de 10 % de cette vaste communauté (environ 180 000 personnes et 59 000 inscrits) , l’une des plus nombreuses hors d’Europe et d’Amérique du Nord. A 80 % binationaux, juifs ayant quitté la France pour s’établir en Israël, nombre d’entre eux ne souhaitent plus depuis longtemps voter dans leur pays d’origine, ou ne s’y sentent plus légitimes. En 2017, la participation s’élevait à 14,5 % à peine, hors Jérusalem. Reste que ce résultat était attendu de longue date, et qu’il pèse au sein de la communauté juive française, que M. Zemmour a profondément divisée.

      Le Pen obtient 3,3 % des voix

      Ces électeurs sont passés outre les réécritures de l’histoire du polémiste, qui s’est interrogé sur l’innocence du capitaine Dreyfus, et qui a tenté d’exempter le régime de Vichy de sa responsabilité dans l’extermination des juifs de France, durant la seconde guerre mondiale. Ils ont souffert qu’il qualifie d’« étrangers avant tout » des enfants juifs tués en 2012 par Mohammed Merah à Toulouse, parce que leurs familles avaient choisi de les enterrer en Israël.

      Ils n’ont pas écouté les appels du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et du grand rabbin de France, ce « rabbin de cour », selon M. Zemmour, qui demandaient à la communauté de ne pas voter pour lui. Parmi les digues qu’a fait sauter ce candidat juif d’origine algérienne, il y a donc celle-ci : les Français d’Israël ont libéré une parole et un vote d’extrême droite, eux qui n’ont jamais accepté la « normalisation » de Marine Le Pen.

      Trop associée à son père et au Front national, ex-Rassemblement national, la candidate d’extrême droite obtient 3,3 % des voix, à peine moins qu’en 2017. Cela fait douter d’un report massif en sa faveur au second tour, de la part d’une communauté qui avait voté en 2017 à 60 % pour François Fillon (Les Républicains), puis à plus de 90 % pour M. Macron au second tour.

      Discours banalisé en Israël

      Eric Zemmour a séduit en déployant, en France, un discours depuis longtemps banalisé en Israël. Sa dénonciation d’un supposé « grand remplacement » des Français par des populations arabes et noires et son obsession de la sécurité ne sont pas l’apanage des extrêmes en Israël. Elles recoupent le discours de la droite de gouvernement israélienne, de l’ex-premier ministre Benyamin Nétanyahou.

      Il fait aussi écho aux craintes particulières d’une communauté qui cite majoritairement l’absence de sécurité en France comme la première raison de son alya (son émigration vers Israël). En fin de campagne, M. Zemmour s’était rapproché de la famille de Jeremie Cohen, un jeune homme juif ­renversé, le 16 février, par un tramway à Bobigny alors qu’il fuyait un groupe d’une quinzaine d’agresseurs. M. Zemmour avait touché en Israël, en se demandant si M. Cohen était tombé sous les coups de « barbares (…) parce que juif », alors que sa mort avait jusque-là reçu peu d’écho.

      M. Zemmour séduit enfin de nouveaux Israéliens souvent mal intégrés, parlant mal l’hébreu, appauvris depuis leur départ. Peu au fait de la réalité palestinienne, ils lisent le conflit et l’occupation des territoires, en vigueur depuis 1967, au prisme de leur propre histoire familiale : celle des colonies françaises du Maghreb, et de la disparition des communautés juives après les indépendances arabes.

      Les conditions de cette fin de campagne auraient pu augurer d’un vote plus important en sa faveur. Elle s’est déroulée au rythme de quatre attaques terroristes perpétrées par des Palestiniens dans des villes israéliennes, qui ont fait 14 morts depuis le 22 mars, dont une conscrite franco-israélienne, Shirel Aboukrat, originaire de Nétanya, au centre du pays.

      Il est donc question ici d’environ 3200 électeurs. _Le Monde continue son tardif battage contre Le Pen et Z. (dans cet article en foutant la honte aux juifs votant ou tenté de voter extrême droite : Dreyfus, Vichy, même pas besoin de rappel que la fondation du FN s’est faite avec d’authentiques nazis).
      Leur report de voix compte pour que dalle, sauf si la suite de la campagne mobilise davantage les juifs d’extrême droite, ici (j’espérais un aperçu sur l’inquiétant vote des juifs de France), et là-bas.

      #Israéliens #extrême_droite #Zemmour #racisme #pestilentielle

    • Alors même en minimisant et en insistant sur « pas représentatif », ce sont déjà les électeurs qui expédient à l’assemblée nationale un député d’extrême-droite. Donc non seulement cette cohérence est très pénible au niveau symbolique (le sionisme serait-il donc un racisme ?), mais ça a déjà un effet tout a fait pratique : un député taré aligné sur le Likoud siège à l’Assemblée nationale (lequel député a une certaine influence dans notre paysage politique).

    • Dans les gros scores Le Pen + Zemmour : Bangkok, Miami, Monaco (nan mais ça va ?), Djibouti, Moscou (ah, tiens, pourquoi je suis pas étonné ?)…

      Je te dis pas les scores de Macron, c’est juste déprimant (les « expats » aiment Macron dans des proportions assez hallucinantes).

    • le vote des « français de l’étranger » est traditionnellement plus réac et plus légitimiste (plus riche) que dans l’hexagone

      (...) les résultats du scrutin du 10 mai [1981], pour les Français inscrits dans des centres de vote (...) à l’étranger (...) sont les suivants :
      Inscr., 132 141 ; vot., 104 112 Abst., 28 028 (21,21 %)
      Suffr. expr, 102 231
      Giscard : 71246 (69,69 %).
      Mitterrand : 30 985 (30,30 %).
      https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/05/14/le-vote-des-francais-de-l-etranger_2721389_1819218.html

  • The Israeli diamond traders funding Putin’s war machine in Ukraine
    Gur Megiddo | Apr. 12, 2022 | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium.MAGAZINE-the-israeli-diamond-traders-funding-putin-s-war-machine-1

    The Israeli diamond traders funding Putin’s war machine in Ukraine
    A loophole in U.S. law makes it possible to bring diamonds originating in Russia into the American jewelry market – as long as they are polished in Israel en route

    A week ago, Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy spoke to the Belgian parliament. Because of the interests of the European diamond industry, he said, the European Union has refrained thus far from imposing restrictions on the import of diamonds from Russia. “We’re fighting a tyranny that wants to dismantle Europe and to eliminate those who sanctify freedom… But there are people to whom Russian rough diamonds [diamonds in their natural state], which are sometimes sold in Antwerp too, are more important,” he said during a videoconference from besieged Kyiv.

    The United States and Great Britain have blocked the importing of diamonds from Russia, and the EU is considering the matter. In Israel, which in normal days takes up about 10 percent of the rough diamonds Russia exports, there isn’t even any public discussion of the possibility.

    In practice, a small number of Israeli diamond dealers, licensed importers of Russian merchandise, continued to import rough diamonds from Alrosa, which is owned by the Russian government, at least until mid-March. Since that time they have been encountering obstacles, mainly banks that are balking at transferring payments to Russia. There is no impediment in law that would stop them from continuing to trade with the Russians, incidentally (indirectly) injecting money into Russia’s war.

    The diamond industry is not an outlier. In effect, Israel has not imposed any sanctions on President Vladimir Putin, the businesses supporting his government, or oligarchs close to him. But when it comes to diamonds, Israel’s neutrality is likely to be of unique significance, potentially affecting the efficacy of the U.S. sanctions. A loophole in the U.S. law could turn Israel, or the Israeli traders, into a channel for bypassing the sanctions, and for bringing diamonds originating in Russia to the United States, legally.

    Owned by the Kremlin

    Alrosa is considered a monopoly in diamond exports from Russia, and is the world’s largest supplier of rough diamonds. According to U.S. Treasury figures, when it imposed the first sanctions against Alrosa in February (some further sanctions were imposed this weekend) , the company was responsible for about 90 percent of diamond exports from Russia and about 28 percent of the world’s rough diamond market.

    Alrosa itself, incidentally, claims on its website that it controls 99 percent of the exports of Russian rough diamonds. Its main competitor is the global De Beers syndicate, which controls about 23 percent of the global market.

    As is the norm for companies exporting key goods from Russia, Alrosa is effectively controlled by the Kremlin. About a third of its shares are held by the Russian Federal Government. Another third is owned by the Sakha-Yakutia Republic (part of the Russian Federation), an area in the Russian Far East that is remote, frozen, and rich in diamonds. The rest of the shares are held by employees and private shareholders and are traded on the Russian stock exchange.

    The strong man in Alrosa since 2017 is CEO Sergei Sergeyevich Ivanov, who was appointed the head of the national mining company at the age of 37. Ivanov is the son of Serge Borisovich Ivanov, who is considered one of Putin’s close confidants. Ivanov Sr. is Putin’s special adviser on environment and transportation and sits on the Russian Security Council. He formerly served as Russia’s defense minister, deputy prime minister and chief of staff in the president’s bureau. The two Ivanovs, father and son, have appeared on the U.S. list of sanctions as of late February, along with Alrosa.

    Alrosa’s sales totaled about $4.2 billion last year, the company stated. Of that $4 billion stemmed from selling rough diamonds, and the rest comes from polished diamonds. It netted about $1 billion in 2021.

    As in the case of De Beers, Alrosa itself does not sell on the retail market or on the global diamond exchanges, but through a limited list of several dozen regular customers, “sightholders,” as they’re called in the diamond industry, a name actually coined by De Beers, but which is also used among diamantaires for Alrosa’s franchisers. These sightholders are guaranteed a regular annual supply of rough diamonds worth tens of millions of dollars, and sometimes even more. They may polish the stones and sell them, or sell rough diamonds. Sometimes a diamond will pass via several intermediaries before reaching the end of the value chain: a piece of jewelry.

    Five Israeli sightholders

    On the eve of the imposition of the first sanctions against Alrosa, the company’s website named 51 “special customers” and “members of the Alrosa Alliance,” in other words the company’s sightholders for 2022 to 2024. The list was removed after the sanctions were imposed, but it can easily be reconstructed, and it named five Israeli sightholders: A. Dalumi Diamonds, owned by diamond dealers Meir Dalumi and Rafi Yerushalmi; Sahar Atid, owned by diamond dealer Yair Sahar, who served as the president of the Israel Diamond Exchange from 2011 to 2013; Leo Schachter Diamonds, one of the largest Israeli companies, owned by businessman Elliot Tannenbaum; and Niru Diamonds, owned by Ranjeet Barmecha, an Indian diamond dealer who settled in Israel a few decades ago, and is considered a prominent player on the diamond exchange. Closing out the list is Y. Dvash Diamonds, owned by diamond dealer Yoram Dvash, who was president of the exchange until late 2020 and was given Alrosa sightholder status during his stint as president, when visiting Russia on business. He even met with Alrosa CEO Ivanov.

    According to the Israeli Central Bureau of Statistics, diamonds imports from Russia to Israel totaled $413 million in 2021, accounting for about 60 percent of Russian imports to Israel. Most of this amount is apparently divided among the five abovementioned sightholders. Ergo, exports to Israel represent about 10 percent of Alrosa’s global activity.

    That sounds like a lot, considering the size of the Israeli economy and of the country itself. In effect this figure actually attests to the continuing decline of the Ramat Gan Diamond Exchange, once a world center of trade in rough and polished diamonds, which has been slowly but surely losing status to India, which has become a diamond polishing hub. Another rising player is the United Arab Emirates, Israel’s new ally, which offers diamond dealers a lenient tax policy and a permissive banking system when it comes to enforcing the rules against money laundering, an issue that is still considered an advantage in the diamond industry.

    The most important destination for the export of Russian diamonds to Europe is Antwerp, Belgium, where the diamond industry is flourishing, and where Jews – some of whom are Israeli citizens – play an important role. Some companies operate both in Antwerp and Ramat Gan, such as Taché Diamonds, another Alrosa sightholder, which also has representatives in the Israel Diamond Exchange in Ramat Gan.

    In recent weeks the foreign media has publicized reports of a lobby activated by diamond dealers from Antwerp to prevent the inclusion of the import of rough diamonds on the list of EU sanctions. So far, their efforts seem to have worked. The EU – as opposed to the United States and Great Britain – has yet to place Alrosa or Russian diamonds on the list of sanctions. That is the backdrop for Zelenskyy’s speech to the Belgian parliament.

    One person battling to scale down Israel’s trade with Russia following the invasion of Ukraine is attorney and human rights activist Eitay Mack. apparently with little chance of success. Writing to the Economy Ministry’s supervisor of diamonds in late March, Mack urged that licenses given to Israeli diamond dealers who trade with Russia be revoked.

    Israeli law does in fact grant the supervisor of diamonds the power to grant and revoke licenses, subject to Israel’s foreign policy. But as long as the policy is that Israel is not joining the sanctions against the Kremlin, the supervisor, Ophir Gore, has no legal means to prevent trade with Russia. In his reply to Mack, Gore recited the hollow declaration by Foreign Minister Yair Lapid that “Israel will not become a bypass route for the sanctions imposed on Russia,” without any explanation of why it shouldn’t do so, as long as Israel itself is not adopting sanctions.

    According to a source familiar with diamond data, from the start of the war to mid-March, Russian rough diamonds continued to enter Israel without hindrance. But about three weeks after the start of the fighting the U.S. sanctions list was expanded, and since then banks, and transport and insurance companies that deal with the diamond industry, have been making things difficult for Alrosa sightholders, which has led in effect to a cessation of imports. This may be only temporary.

    Israeli banks turn touchy

    If the international sanctions regime persists over the long term, Alrosa could become a significant source of oxygen for Moscow. The Israeli diamond industry has the potential to contribute its part, because the loophole in the U.S. law allows bringing diamonds originating in the Alrosa mines into the U.S. jewelry market, as long as they pass through Israel en route.

    The U.S. imposed sanctions against Alrosa and against the import of Russian diamonds in general, and although it is considered the most important market for ornamental diamonds (as opposed to industrial diamonds, such as those used in discs for cutting concrete or in dental equipment). The loophole involves polishing the gems in a third country. U.S. tax law defines that third player as the country of origin, as long as the stone underwent “a significant transformation.” So a Russian stone polished in Israel can be shipped to the U.S. as an Israeli product.

    Although some of the Israeli sightholders whisper to colleagues that it would be “convenient for them” to stop dealing with Russian merchandise until things blow over, they could theoretically find a way to bypass the obstacles raised by the banks. Note that the Israeli banking system is not subject to the American or European sanctions regime against the Russians. It subjects itself to rules that are more stringent that the law demands, probably in the aftermath of the moneylaundering affairs involving banks Hapoalim, Leumi and Discount, which cost the banks’ shareholders fines amounting to billions of shekels.

    A leading diamond dealer active on the Israeli-Russian axis says the Israeli banks won’t touch payment to Russia now, even if it’s legal, “even if I transfer to someone in Dubai and he transfers it to the Russians. That’s their risk management policy.”

    How is Alrosa reacting to the cessation of trade? Aren’t they threatening to cancel the sightholders’ franchise?

    “I can attest that meanwhile the Russians understand what’s happening. Nor are they disconnected. Alrosa has an office here in the diamond exchange, the people who work there are young, educated, they understand the Western world and the sightholders’ problem. If you ask me, they themselves don’t identify much with their crazy president’s war. Take into account that Israel is only a small part of Alrosa’s business, and as far as I hear, trade in India and Dubai is continuing as usual, so that they aren’t getting stuck with all the merchandise. Meanwhile there’s no pressure on the sightholders to continue to buy.”

    Another industry source thinks that in fact, even assuming the Israeli diamond dealers find ways to resolve the matter of payments, delivery and insurance, the Israeli sightholders will likely move their activity to India: “In any case polishing in India is cheaper than in Israel, and there’s a flow of Russian merchandise, without any problem or restriction. Someone like Elliot Tannenbaum has no problem receiving the goods in India, and sending them from there to the United States. As long as there are Western sanctions, there’s no reason for them to pass via Israel.” Tannenbaum Attorney Amir Altshuler, it should be noted, claims his client stopped his dealings with Alrosa or any other Russian company completely after Russia’s invasion of Ukraine.

    Others are dubious that Israeli trade with the Russians in general has halted, or significantly diminished, because of payment difficulties. “Don’t believe a diamond dealer who tells you that a bank restriction stopped him,” one source said. “Diamond dealers, certainly anyone who has become a sightholder, are no suckers. They find a way to pay. If not from Israel, then from an account in Dubai, if not today, then with a guarantee to pay when the sanctions are lifted. The fact is that I don’t see any lack of Russian merchandise in the market.”

    Blood diamonds and barefaced lies

    The diamond industry never did have a gorgeous image, partly because of the so-called “blood diamonds” mined in countries suffering from hunger, bloody conflicts and corruption, such as Angola during the long civil war in the late 20th century.

    One method to thwart trade in “blood diamonds” is the Kimberley Process Certification Scheme, named after Kimberley, South Africa and formulated in 2003. It formulated standards for the diamond trade that were ultimately adopted by United Nations institutions and most of the major countries involved in the diamond trade. It basically involves a process of registering and documenting the history of rough diamonds.

    Every rough diamond exported or imported in the member countries is supposed to have a document attesting to its origin (where mined), its history, weight and qualities. The document certifies that the stone was purchased from a legitimate mine, with a legal license. It’s supposed to stop the diamond industry from financing bloodthirsty militias, child labor, and other ills. Along with the certificate there is registration in the Kimberley international system, which is designed to prevent the development of a forged documents industry.

    “One of Kimberley’s shortcomings is that it defines conflict diamonds only as those that finance a non-governmental military organization. That’s a definition that was designed to catch rebel organizations rather than governments. Therefore, no matter what the Russian army does, there’s no way of declaring the Alrosa diamonds conflict diamonds or blood diamonds,” explains Edahn Golan, a veteran diamond industry analyst. “The second problem is that decisions in Kimberley are made unanimously by representatives of the member countries – in other words, Russia has a right to veto the decisions. Therefore the Kimberley Process can’t harm Alrosa in any way.”

    The Kimberley Process could help simply by identifying diamonds as Russian. In recent weeks several major jewelry makers, including Tiffany, Pandora and Cartier, have vowed to stop buying diamonds mined in Russia, in light of the war crimes being committed by the Russian army in Ukraine.

    Presumably, the fashion chains can enforce the declarations by examining the Kimberley certificates of the diamonds they purchase, but customarily, from the moment the diamond is polished, it is exported without its certificate – in other words, jewelry manufacturers don’t examine the Kimberley certificates prior to acquisition. So how can the jewelry companies know where the diamonds were mined?

    A diamond dealer who owns several mines in Africa claims that the fashion chains are satisfied with a declaration from the traders who sell them the merchandise: “Make no mistake. These declarations by the chains are nothing more than public relations. No jewelry company has any idea where the diamonds were mined. I can take a Russian diamond and say it’s from Botswana. The only thing they have is my word for it.”

    “Tiffany, as opposed to the other chains that issued declarations, is also a direct customer of Alrosa [through one of Tiffany’s subsidiaries] and is included on the official customer list,” notes Nurit Rothman, a veteran diamond dealer and a former director of the Diamond Producers Association. “When you read Tiffany’s announcement, you see that they aren’t ending the trade, they’re postponing it. It’s cautious wording, designed to prevent them from getting into trouble with a major supplier. I assume that within a few weeks they’ll resume buying diamonds from Alrosa. They have no interest in losing the contract.”

    As opposed to fears in the diamond industry, the U.S. and British moves against Alrosa did not substantially jack up diamond prices. Actually since the war began, prices of polished diamonds have slightly dipped.

    Golan suspects the explanation lies more in COVID-19 and less in Ukraine, partly because weddings were being postponed as the pandemic began. “Later, there was an overall increase in personal consumption, which was also reflected in the demand for diamonds. Recently this trend has changed, and at the moment it seems that the jewelry chains have accumulated inventories, while there has been some decline in demand,” he says. It is also possible, though difficult to calculate, that loopholes in the sanctions regime are affecting the business as well.

    #IsraelRussie

  • Peter Beinart. « Un quart des juifs américains considère Israël comme un État d’apartheid »
    Sylvain Cypel > Sarra Grira > Peter Beinart > 11 avril 2022
    https://orientxxi.info/magazine/peter-beinart-un-quart-des-juifs-americains-considere-israel-comme-un-et

    À l’occasion du Forum de Doha (26-27 mars 2021), nous avons rencontré Peter Beinart, directeur de la revue progressiste juive Jewish Currents pour évoquer avec lui l’évolution de l’opinion aux États-Unis et de celle de la communauté juive à l’égard d’Israël.

    #Israël/Palestine

  • La punition collective ne devrait pas être normale (+ texte d’Amira Hass)

    La réponse d’Israël à une série d’attaques meurtrières à Be’er Sheva, Hadera et Bnei Brak au cours des deux dernières semaines était aussi prévisible que malveillante. Jusqu’à présent, les autorités semblent croire que les quatre assaillants palestiniens – trois citoyens d’Israël et un résident de Cisjordanie – ont agi de leur propre chef et sans le soutien d’une organisation, bien que les trois premiers se soient identifiés à l’État islamique. Cela n’a pas empêché les autorités de réagir selon leur habitude.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/04/08/la-punition-collective-ne-devrait-pas-etre-normale-text

    #international #israel

  • Zelensky : Ukraine will be like Israel, not Switzerland after the war - The Jerusalem Post
    https://www.jpost.com/international/article-703335
    https://images.jpost.com/image/upload/f_auto,fl_lossy/t_JD_ArticleMainImageFaceDetect/499474

    Zelensky: Ukraine will be like Israel, not demilitarized like Switzerland after war
    Ukrainian President Volodymyr Zelensky said that Ukraine will not be demilitarized like Switzerland, but a “big Israel.”

    Comme ça au moins c’est clair ! Il est vrai que Zelensky fait allusion ici à la nature militaire du régime de ses rêves, mais on peut légitimement penser qu’il imagine d’autres domaines d’application au « modèle » israélien.

    Zelensky says Ukraine will become ’big Israel,’ with security top priority

    https://www.jpost.com/international/article-703335

    Russia-Ukraine war: Zelensky says ’Big Israel’ a model for post-war Ukraine. Ukrainian president warns that there was no ’absolutely liberal’ future for his country and cited Israel as an inspiration

    https://www.ynetnews.com/article/sjuodsyx9

    #israël #ukraine

  • Israeli Forces Shoot and Kill a Palestinian Doctor near Jerusalem
    Jun 17, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-forces-shoot-and-kill-a-palestinian-doctor-near-jerusalem

    Israeli forces shot a Palestinian woman dead, on Wednesday, while she was in her car at the entrance to Hizma town, northeast of occupied East Jerusalem, the Palestinian WAFA News Agency reported.

    The Palestinian Ministry of Health identified the slain woman as Mai Afaneh, 29 , from Abu Dis town, southeast of occupied Jerusalem.

    WAFA correspondent stated that the Israeli forces opened fire at Afaneh, when she drove her vehicle down an under construction road, at the entrance to Hizma town.

    The army claimed that the slain woman “attempted to ram her car into a number of Israeli soldiers before exiting the vehicle with a knife” the Anadolu Agency reported.

    Furthermore the military declared that that the woman was “neutralized” while one Israeli soldier was lightly injured, no further details were provided.

    This is a developing story.

    Post from the Wadi Hilweh Information Center

    #Palestine_assassinée