• La #pandémie n’est pas terminée, alors restons prudents | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/226754/pandemie-covid-19-chiffres-mortalite-chine-mutation-variant-sante-publique-oms

    Autre élément et non des moindres : le #Covid_long, sur lequel il demeure des zones d’ombre. Les premiers cas de symptômes persistants ont été décrits avec Omicron et on ne sait pas exactement quel est le rôle protecteur des vaccins. Certaines séries évoquent des taux de 30% de Covid longs, ce qui paraît énorme. Même si on estime que 10 à 15% des personnes ayant contracté le Covid développeront une forme longue, avec les niveaux élevés d’infections ces derniers mois, cela deviendrait un véritable problème de santé publique et nous ne pouvons pas nous permettre de porter des œillères pour faire plaisir aux rassuristes !

    Certes, même si les travaux s’accumulent sur ce sujet, on ne sait pas encore tout sur le Covid long, mais au lieu de mettre la poussière sous le tapis, nous pensons qu’il serait plus judicieux de tout faire pour se prémunir d’une dose infectante virale trop importante dans nos environnements clos et mal ventilés, afin de réduire les risques de formes sévères et tardives.

  • How the pandemic is changing home design
    https://www.axios.com/post-pandemic-home-design-open-plan-architecture-4ef06bef-dd4b-457d-a69b-ffda

    What’s next: Dedicated rooms are popping up for video games, golf simulators, Zoom calls or relaxation — so called “Zen rooms.”

    “Metaverse rooms” may be on the horizon, with some designers seeing the need for indoor space where people can wander around in virtual reality, per the Wall Street Journal.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #immobilier #espace #maison #logement #architecture #pandémie #design #métavers #génération_x

  • L’OMS confirme le lien entre des problèmes cardiaques et les vaccins à ARNm
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1807959/oms-confirme-lien-problemes-cardiaques-vaccins-arnm

    Il existe un lien « probable » entre des cas d’inflammation au niveau du coeur et l’injection de vaccins contre la COVID-19 à ARN messager, mais les avantages de ces sérums l’emportent sur les risques, a déclaré vendredi l’OMS, confirmant l’expertise américaine.

    Dans un communiqué, les experts du Comité consultatif mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la sécurité des vaccins expliquent que des cas de myocardite – une inflammation du muscle cardiaque – et de péricardite – une inflammation de la membrane enveloppant le coeur – ont été signalés dans plusieurs pays, en particulier aux États-Unis.

    “Les cas rapportés sont généralement survenus dans les jours qui ont suivi la vaccination, plus fréquemment chez les jeunes hommes et plus souvent après la deuxième dose des vaccins à ARN messager contre la COVID-19”, ont-ils indiqué.

    Après examen des informations disponibles à ce jour, les experts de l’OMS concluent que “les données actuelles suggèrent un lien de causalité probable entre la myocardite et les vaccins à ARN messager”. . . .

    #OMS #myocardite #covid-19 #vaccination #sante #vaccins #santé #vaccin #coronavirus #covid #pandémie #variant #sars-cov-2 #santé_publique
     

  • Pandémie et (in)égalité, avec Jacque Rancière et Judith Butler, depuis le Site Pouchet du CNRS
    https://www.canal-u.tv/chaines/cnrspouchet/pandemie-et-inegalite

    Avec la pandémie et la globalisation du coronavirus l’affirmation selon laquelle le care s’appliquerait seulement aux êtres dépendants apparaît dépourvue de sens : nous sommes tous vulnérables, et la pandémie montre l’interdépendance entre les êtres humains. Les questions de l’égalité par rapport aux inégalités de classe, raciales et de genre ; de l’interdépendance, par rapport au « principe d’indépendance » sont centrales. Judith Butler et Jacques Rancière interrogent les notions de « pandémie » et d’« interdépendance », d’« égalité » et d’« inégalité » face au coronavirus. #Judith_Butler évoque la pandémie à la lumière de la phénoménologie des sens, et la manière dont elle éclaire l’inégalité, l’interdépendance et les nouvelles violences du monde. Elle met aussi en relation les vies précaires et la crise sanitaire actuelle. #Jacques_Rancière analyse la façon dont la gestion de la pandémie confirme la logique du consensus qui est aussi celle de la présupposition inégalitaire. Le confinement nous fait interroger le sens du travail au sein d’un monde commun. Et une question finale : peut-on penser à l’après la pandémie ?

    edit avec bien des conneries, mais pas que. pas fan de Butler, si ce n’est que cette dernière, malgré ses gargarismes sur le commun et l’éthique, est moins éloignée d’une prise en compte de la pandémie (et du laisser mourir, oublié par tous les autres qui décidément n’ont rien vu) et des pratiques sociales qu’i s’y sont collé. Rancière, un peu insouciant des choses (endémie tient-il à dire...), liquéfie les thèses d’Agamben. parmi les intervenants des délires parfois ("avec la fin de la pandémie") et aussi du bon ("pourquoi parler de pandémie alors que cela ne vise pas tout le monde ?")

    #pandémie #Agamben #égalité #vulnérabilité #VIH #science #biopolitique

  • Dans un entretien accordé à l’Express, le professeur Yaneer Bar-Yam, spécialiste des « systèmes complexes » nous prévient qu’il ne faut pas prendre à la légère l’actuelle #pandémie ainsi que celles qui suivront fatalement.

    Covid-19 : « L’élimination du virus est toujours possible » - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/covid-19-l-elimination-du-virus-est-toujours-possible_2171556.html

    Les pandémies sont un danger pour nos sociétés, car il y a un risque de ruine ou d’extinction. Il nous faut élaborer des stratégies solides pour les prévenir. Après deux ans de Covid, tout le monde devrait réaliser les immenses dommages à long terme de cette maladie, des prochains variants ou d’une quelconque autre épidémie à venir. Tant que le monde était suffisamment séparé géographiquement en entités locales, le danger d’une propagation rapide d’une maladie mortelle était minime. Cela pouvait arriver, mais relativement rarement, par exemple une fois tous les cent ans.
    Aujourd’hui, les choses sont fondamentalement différentes du fait de la rapidité des transports internationaux.

    • À propos de deux stratégies opposées : l’élimination du virus, ou son atténuation.

      La Nouvelle-Zélande et l’Australie sont les deux pays occidentaux qui ont ouvertement poursuivi l’élimination. Pendant les deux premières années, à l’issue de leur investissement initial dans un premier confinement strict, ils ont été gagnants sur tous les tableaux : mortalité, économie, mobilité et même libertés. Ils ont dû mettre en place des confinements locaux et de courte durée lorsqu’il y avait des résurgences locales du virus, comme on éteint un feu lorsqu’il se déclare, mais dans l’ensemble, ils s’en sont mieux sortis. Leur réussite est un exploit et leur échec à poursuivre l’élimination est en partie liée à la stratégie d’atténuation adoptée dans le reste du monde occidental.

  • Covid-19 : à Shanghaï, vague de départs parmi les expatriés soumis au confinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/13/covid-19-a-shanghai-vague-de-departs-parmi-les-expatries-soumis-au-confineme

    Covid-19 : à Shanghaï, vague de départs parmi les expatriés soumis au confinement
    L’annonce de l’évacuation du consulat américain de Shanghaï arrive alors que beaucoup d’expatriés cherchent à quitter le pays au plus vite.

    Face au prolongement du confinement à Shanghaï, le département d’Etat américain a « ordonné le départ des employés non essentiels du gouvernement et des membres de leur famille du consulat général de Shanghaï », d’après un communiqué du lundi 11 avril. Le document appelle à ne pas se rendre dans la province du Jilin et à Shanghaï « à cause des restrictions liées au Covid, dont le risque de voir parents et enfants séparés », ni à Hongkong, « du fait d’une application arbitraire de la loi ». Shanghaï a imposé un confinement strict à ses 25 millions d’habitants fin mars, face à la montée des cas de Covid-19, mais les difficultés logistiques s’accumulent : de nombreux habitants se plaignent de manquer de nourriture, l’accès aux hôpitaux est compliqué, et plus de 100 000 personnes positives se trouvent actuellement dans des centres de confinement aux conditions spartiates. Pour la Chine, il s’agit d’une « manipulation politique » visant à dénigrer le bilan chinois de la gestion de l’épidémie. La Chine est « fort mécontente et s’oppose fermement à toute instrumentalisation et politisation » de cette évacuation, a fustigé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian. Mais la décision des Américains reflète une anxiété grandissante au sein de la communauté des expatriés. Beaucoup d’entre eux ont fait leurs valises pour quitter la Chine au cours du confinement.
    L’ambassade précise que les diplomates américains ont informé les autorités chinoises « de leurs préoccupations concernant la sécurité et le bien-être des citoyens américains ». Shanghaï a déclaré 26 330 cas mercredi, un nouveau record, mais leur augmentation est désormais plus lente, suggérant que l’épidémie pourrait atteindre un plateau. Ces derniers jours, les projets de départ se multiplient parmi les expatriés. « La séparation des enfants est vraiment la limite pour moi : si tu as un enfant et que tu ne peux pas assurer sa sécurité, qu’à tout moment on peut le prendre pour l’envoyer dans un centre, alors qu’il n’est même pas positif, il y a un énorme problème », estime un Français, père d’une petite fille, qui a décidé avec sa femme, enceinte, de quitter Shanghaï au plus vite. Début avril, la publication d’une vidéo montrant des dizaines d’enfants isolés dans un hôpital de Shanghaï, à cinq ou six dans des lits à barreaux, a beaucoup choqué en Chine. Depuis, un centre d’isolement au moins permet l’accueil des familles, mais beaucoup d’hôpitaux continuent de séparer parents et enfants en cas de statut virologique différent. Mais quitter Shanghaï en plein confinement n’est pas facile : il faut obtenir un permis auprès du comité de quartier pour quitter sa résidence, effectuer des tests de dépistage du Covid en hôpital, et pouvoir atteindre l’aéroport dans une ville fantôme : face à la pénurie de taxis, un trajet pour l’aéroport, qui coûte habituellement entre 300 à 400 yuans (de 43,50 à 58 euros), coûte aujourd’hui jusqu’à 2 000 yuans (290 euros). Surtout, de nombreux vols ont été annulés, faute de personnel disponible pour les assurer à l’aéroport de Pudong, qui reçoit la plupart des vols internationaux. Lors d’une réunion publique le 6 avril, l’ambassadeur de France, Laurent Bili, a rejeté l’idée de vols charter pour évacuer les Français, comme ce fut le cas à Wuhan, début 2020, jugeant que la situation était moins grave. Beaucoup d’enseignants dans les écoles internationales devraient quitter le pays dans les mois qui viennent. Rick Garrison est américain, il enseigne les mathématiques en Chine depuis sept ans, dont deux à Shanghaï. Il a décidé de mettre fin à son aventure chinoise, quitte à revenir sur le contrat qu’il avait signé avec son établissement pour l’année prochaine. « Je ne me sens pas en sécurité. On nous avait annoncé quatre jours de confinement. Cela fait douze jours maintenant et je ne pourrai pas sortir avant au moins deux semaines de plus. Je n’étais pas préparé à cela. Quand mes livraisons ont été annulées, que mon lycée m’a envoyé des instructions pour distiller l’eau du robinet, je me suis dit : ça suffit, il faut que je parte ! » La crainte d’être envoyé en centre d’isolement en cas de test positif ajoute à l’anxiété générale : « J’ai plusieurs amis qui se sont retrouvés dans ces centres : les lumières restent allumées toute la nuit, il n’y a pas de douches… C’est très stressant de savoir qu’on risque d’y être envoyé à tout moment », ajoute Rick. Le confinement dur de Shanghaï, ville la plus internationale de Chine, risque d’avoir un impact de long terme sur l’attractivité de la métropole. Depuis une dizaine d’années, le nombre de ressortissants étrangers baissait déjà en Chine, à la fois du fait de l’augmentation du coût de la vie, du ralentissement de la croissance économique et du durcissement des règles d’obtention des visas, qui rend par exemple impossible la venue de stagiaires. Le nombre d’inscrits au registre des Français de l’étranger à Shanghaï a atteint son pic en 2013, avec 12 000 personnes, mais, à l’époque, de nombreux Français n’étaient pas inscrits, notamment les étudiants et les stagiaires. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 7 000 inscrits et la Chine n’octroie plus de visa aux étudiants depuis le début de la pandémie.
    Pour la Chambre de commerce européenne, le départ des étrangers en Chine va limiter les possibilités de coopération économique : « On s’attend à ce que le nombre d’expatriés soit divisé par deux cette année. Les opérations courantes peuvent continuer, mais, pour développer de nouvelles activités à l’avenir, cela va être très difficile », pointe Jörg Wuttke, le président de la Chambre européenne, lors d’une réunion en ligne, le 6 avril.Pour autant, la Chine n’est pas prête à dévier de sa stratégie zéro Covid. Selon les déclarations des autorités de santé, la stratégie « zéro Covid dynamique » permet au pays de gagner du temps pour améliorer la vaccination des plus fragiles, et d’avancer dans la recherche de meilleurs vaccins et traitements. « A ce stade, ils veulent éviter à tout prix que ce qui s’est passé à Hongkong se répète en Chine : avec une population âgée, des ressources médicales saturées et un grand nombre de morts, explique Dali Yang, directeur du département des études sur l’Asie de l’Est à l’université de Chicago. Si cela se produisait en Chine continentale, ce serait un coup porté à la légitimité du Parti communiste chinois et de son dirigeant, Xi Jinping, d’autant plus alors qu’on se dirige vers le 20e congrès du parti. » Un congrès qui doit confirmer Xi Jinping pour un troisième mandat à l’automne prochain.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#expatrie#zerocovid#etranger#economie#retour#pandemie

  • L’Histoire-prévention : de la fin de la pandémie et du futur de la santé (publique) - Laurence Monnais

    Révélatrice de l’état d’une société, une épidémie constitue une réalité multifactorielle, nécessitant par extension une santé publique interdisciplinaire, ouverte aux historiens. Or, si ces derniers ont bien été sollicités durant la crise sanitaire, on a – hélas – moins fait appel à leur compréhension du présent pandémique qu’à leurs supposées capacités divinatoires.

    On nous annonce avec un certain aplomb la fin de la pandémie de Covid-19. Les deux années qui viennent de s’écouler incitent pourtant à la prudence. Le conflit en Ukraine, qui gonfle rapidement le nombre de réfugiés et affaiblit les systèmes immunitaires, aussi. Et puis l’on ne s’entend pas sur ce que « fin » veut dire. Risque résiduel, individuel, que l’on peut autoévaluer sur une plateforme en ligne ? Passage à l’endémie, « endemic » pour « end » martèlent les conservateurs américains, que des dirigeants en quête de réélection actent dans un élan tant arbitraire que tactique qui enjoint de tomber ce masque devenu bien trop gênant ?

    Face à ces petits arrangements destinés à nous faire « vivre avec le virus », à résorber un épuisement pandémique diffus et à recouvrer la paix sociale, l’historien de la typhoïde Jacob Steere-Williams postait récemment sur Twitter que l’histoire du terme « endémie » en est une de détournements idéologiques incessants qui maintient les gestes barrières en impératif. Depuis le milieu du XIXe siècle, on associe épidémie, danger infectieux et tropiques colonisés tandis qu’endémie sous-entend modernité et bonne santé économique de l’Occident.

    Si les cycles coexistent constamment et partout précisait-il, recourir au registre de la seconde relève d’une justification néolibérale qui permet à des états de se dédouaner ou, pire, d’un fatalisme néo-darwiniste – il y a encore un prix à payer pour le « retour à la normale », plus de morts parmi les plus fragiles, implacablement invisibilisés. Les grands quotidiens américains refuseraient à l’unisson l’éditorial tiré de ses réflexions. Le chercheur passait pour un oiseau de mauvais augure, un empêcheur de tourner en rond, peut-être même un imposteur.

    Penser et repenser le passé des pandémies

    Les pairs de Steere-Williams ont, eux, eu tôt fait de reconnaître la légitimité de son propos. Une riche historiographie, en renouvellement depuis les années 1980 et cette fin annoncée des pathologies infectieuses dont l’échéance n’en finit pas de reculer, endosse leur lucidité. À l’éradication de la variole fait écho l’explosion des cas de VIH/SIDA qui donne toute sa valeur au concept de pathocénose déployé par Mirko Grmek, cette communauté de maladies qui tend à un équilibre naturel au sein d’une société donnée[1]. Aux côtés du travail pionnier de Charles Rosenberg ou de Patrice Bourdelais et Jean-Yves Raulot sur le choléra[2], c’est le SIDA justement qui stimule l’intérêt de la profession[3]. Le virus marque au fer rouge un « siècle pandémique »[4]. Entamé avec la fameuse « grippe espagnole », celui-ci menace de s’étirer, ponctué ces dernières décennies par l’émergence du SRAS et de Zika, les résurgences d’Ébola, de la grippe H1N1, les ravages, endémiques et épidémiques, de la tuberculose[5] et de la rougeole.

    L’engouement historien pour les épidémies a plusieurs vertus. Celles-ci ont bien évidemment toutes des régimes d’historicité distincts et certains rapprochements ne sont pas seulement stériles, ils produisent des angles morts et participent de cette « histoire immobile » contre laquelle Guillaume Lachenal et Gaëtan Thomas nous mettent en garde à raison[6]. Mais au-delà du drame en trois actes modélisé par un Rosenberg fortement influencé par sa lecture de La Peste d’Albert Camus, une poignée d’invariants mérite notre attention. Loin d’être une simple réalité biologique, ces événements sont des faits sociaux totaux[7].

    Ils réactivent sous l’aiguillon de la peur des stigmatisations à l’endroit des étrangers et des pauvres. Le danger de la contagion pousse à un repli sur soi, à l’intérieur de ses frontières, inutile, voire contre-productif. La bonne gestion des contaminations dépend toutefois largement de gestes pensés et posés au niveau local. Ces réponses, si elles ne doivent pas être simplement médicales, sont infailliblement politiques, voire autoritaires et populistes, en décalage par rapport à la réalité épidémiologique. Quant à leur acceptabilité sociale, elle prend temps et éducation et passe par la résistance, parfois jusqu’à la désobéissance civile. Elles n’en entraînent pas moins souvent des réformes porteuses.

    Les historiens de la santé contemporaine surtout le savent (Patrick Zylberman mentionne une « authentique productivité institutionnelle » post-1920[8]). Ils ont pris acte de la vitalité du champ de la santé publique. Ils ont mis en relief que la science, dont vaccinale, est une construction dynamique, et qu’elle ne suffit pas à éradiquer un pathogène, d’autant moins s’il est à l’origine d’une zoonose. Les dimensions écologiques de la maladie, avec lesquelles les spécialistes de la santé coloniale sont particulièrement familiers, contrarient la métaphore pasteurienne et la chimère d’une victoire inéluctable de l’homme sur une nature ennemie – utopie qui repose par ailleurs sur un mythe, construit dans les interstices d’une épidémiologie de modèles mathématiques standardisés, celui d’une possible « immunité collective »[9].

    Les historiens savent encore qu’une réponse adéquate à la menace dépendra de l’accès aux soins comme à une information étayée, même dans les pays où il existe des systèmes publics de santé fonctionnels. Ils s’entendent sur le fait que les traces d’un micro-organisme pathogène perdurent après les vagues et les pics de contagiosité, négligées par une biomédecine agnosique face aux séquelles, aux comorbidités et à la chronicité – handicaps chez les survivants de la poliomyélite, sclérose en plaques chez les porteurs du virus d’Epstein-Barr, Covid longs, problèmes de santé mentale.

    L’instabilité de ses bornes chronologiques n’empêche pas une pandémie de s’inscrire dans des futurs. Mais la saisir, c’est aussi remonter dans le temps. Le champ des disaster studies l’a admirablement montré au lendemain des tragédies de Bhopal et de Tchernobyl et de la canicule de Chicago de 1995 – dont la magistrale autopsie sociale d’Eric Klinenberg vient d’être publiée en français[10]. C’est revenir sur les origines d’un micro-organisme et le terreau de sa dissémination (l’hypothèse ne fait pas consensus dans le détail mais on parle dans le cas du VIH de l’Afrique centrale des années 1920, de la colonisation qui y chamboule les conditions de travail et les rapports sociaux, accroît les déplacements et vaccine frénétiquement avec des aiguilles non stérilisées[11]).

    C’est scruter des problèmes de logement, de pollution industrielle, d’accueil des migrants, la violence politique pour mieux saisir un embrasement. Une épidémie se nourrit des dérives de l’activité humaine, se faufile à l’heure d’un capitalocène et d’un thanatocène[12] dans toutes sortes de fissures et d’inégalités qu’elle va en retour, inéluctablement, amplifier. Le « moment critique » révèle des problèmes structurels qui resteront ceux de la « société qui vient »[13] mais l’Histoire offre une méthode pour l’appréhender autrement. Mieux.

    Le présent de l’Histoire et de l’historien

    Les historiens sont unanimes : ils ont été étonnamment sollicités par les journalistes dès le début de la pandémie. Au cours de la première vague, d’une épreuve énigmatique mais sans conteste « historique », on leur a demandé de partager leurs « leçons » de la grippe espagnole et de la Peste noire. Le virus installé, et la vaccination massive pointant, on a réclamé d’eux qu’ils jouent les devins : quand allait-on s’en sortir ? Le Covid-19 trouvera-t-il sa place sur les frises chronologiques ? Exhortés à regarder un passé révolu (celui d’hécatombes mémorialisées frappées d’une distance temporelle franche d’avec leur prise de parole) et à prédire un avenir de résilience et d’oubli, ces qualités qui siéent à notre temps pressé, ils ont servi d’anxiolytique à des publics hébétés. Mais on ne les a pas véritablement interrogés sur leur compréhension du présent pandémique. Le double exercice cathartique auquel on les a conviés les a dépossédés d’une fonction majeure : celle de donner sens à ce qui arrive.

    Le présent de l’historien de la santé, c’est bien sûr documenter la pandémie sur le vif. L’écriture du Covid-19 a commencé et le procédé n’est ni infondé ni inédit. En 1988, l’AIDS History Group, sur une initiative de l’Association américaine d’histoire de la médecine, voulait promouvoir et coordonner la collecte de données (notamment par le biais de l’histoire orale) et l’échange entre chercheurs concernés pour « bien produire » sur l’infection et informer au mieux le grand public. Depuis le tournant de 2020, on répertorie les discours sur l’état d’urgence sanitaire ; on agrège des statistiques d’hospitalisations ; on conserve des photos de masques jetés à terre et des tweets de vaccino-sceptiques, sans pour autant tenter de maîtriser un « déluge de données », pour le coup inusité[14].

    On s’assure de pallier l’amateurisme archivistique d’administrations trop occupées (et très discrètes sur l’ascendance de certaines décisions), de fixer des décisions fugaces, d’empêcher l’ensevelissement des voix anonymes – aides-soignantes racisées, familles de personnes âgées décédées en EHPAD, immunodéprimés terrés chez eux, orphelins du virus – qui ancrent la durée et l’incurabilité de l’expérience. On revisite enfin ses sources habituelles et ses épidémies de prédilection. La démarche itérative est historiographiquement salutaire. Le travail de fouille, de tri et de traduction aide à construire un appareil critique. Cela étant, il met du temps à sortir des cénacles universitaires, quand il le fait.

    On se serait attendu à ce que les historiens soient davantage sollicités pour apporter des éléments de réponse à une interrogation fondamentale : comment en est-on arrivé là ? La question est certes douloureuse, et c’est probablement là une partie de l’explication au fait qu’on ne leur a pas posée, parce qu’ils auraient répondu qu’on a la pandémie « qu’on mérite »[15]. Le caractère inédit d’un coronavirus auquel on ne pouvait pas « se préparer », conjugué à ce surplus de présentisme dont nous souffririons ensemble aux dires de François Hartog[16], a fait en sorte qu’on ne lui a prêté aucune généalogie autre que biologique, celle qui a consisté à une transgression des espèces sur un marché humide de Wuhan (l’hypothèse d’une manipulation en laboratoire P4 a, en son temps, fait le jeu du hasard). Or la mue du SRAS-COV2 en débâcle sanitaire mondiale aurait justifié une convocation du passé, ou plutôt de ses légistes.

    Révélatrice de l’état d’une société, une épidémie est toujours une réalité multifactorielle. Pour comprendre le Covid-19 en processus, nous avons évoqué ici l’indigence de la santé publique depuis les années 1970 et le tournant vaccinal de la santé mondiale. On peut surligner le poids du virage néolibéral qu’ont pris les systèmes publics de santé (qui consiste à la fois à couper drastiquement dans les budgets et les personnels hospitaliers, et à renforcer l’individualisation de la prise en charge), de politiques de préparation fictionnelles et dangereuses, accusant une approche en silos des problèmes de santé que le ressac infectieux conforte, et de ce « populisme médical » que le sociologue Gideon Lasco associe à une exagération scénarisée du moment et une fabrique de divisions[17].

    Il faudrait encore incriminer la défaillance du soin que l’on porte aux non-productifs, la surdité à l’endroit des changements climatiques, cette autre « crise » qui ne permet pas seulement à des virus d’arriver jusqu’à l’homme mais aux réfugiés de tomber plus malades que les autres, ce qu’énonce, dans l’indifférence, le dernier rapport d’évaluation du GIEC. Le SRAS-COV2 a si facilement circulé dans ces conditions entremêlées.

    Les attestations de cette multifactorialité délétère sont abondantes, chiffrables : morbidité affolante auprès des minorités et de leurs quartiers, surmortalité chez les personnes âgées, réduction du temps d’hospitalisation pour éviter la surchauffe des systèmes hospitaliers, non-vaccinations par défaut d’accessibilité confondues avec des refus entêtés. Ces données montrent qu’on ne fait pas face aux maladies infectieuses « de mieux en mieux ».

    La stupeur a entraîné le désordre préventif, des mesures contraignantes sur le mode du stop-and-go associées à un maniement plus ou moins adroit de la carotte et du bâton, des pratiques de triage relevant d’une nécropolitique confuse ou d’une pandémopolitique adossée à une vision myope de l’hôpital efficient[18]. Ces chiffres obligent dès lors à l’humilité avancent Anne-Marie Moulin et Damiano De Facci[19].

    L’indispensable modestie ancre une autre fonction de l’historien de la santé, plus directement prophylactique ; ce passé de la prévention qui n’est pas dépassé fournit des pistes d’intervention en amont. On l’a promptement oublié, quand on l’a su, mais les mesures de distanciation sociale imposées début 2020 l’ont été parce qu’elles avaient prouvé leur efficacité en réponse à la grippe de 1917-1920, par le truchement du travail historien[20]. Cordons sanitaires, quarantaines, hôpitaux de contagieux et couvre-visages ont été jugés anti-démocratiques mais leurs performances ont fait mentir ceux qui criaient à l’archaïsme. Le masque, porté pour échapper à la peste de Mandchourie de 1910, n’est plus un dispositif périmé, ni « culturel ».

    L’avenir de la prévention ou l’historien-expert en santé publique

    1986 : année du SIDA pour plusieurs médias européens de l’époque quand, rebaptisée VIH, l’infection ne touche plus « juste » les homosexuels et les toxicomanes. On est un an avant le premier traitement antirétroviral (AZT) et la naissance d’Act Up aux États-Unis. Le père de l’histoire de la santé « par le bas », Roy Porter, tisonne les décideurs en santé britanniques avec un éditorial au titre sans équivoque : « History says no to the Policeman’s response to AIDS »[21]. Porter n’était pas un activiste, mais en mobilisant sa connaissance de la syphilis à l’époque victorienne, il prescrivait de ne pas inclure l’infection sur la liste des maladies à déclaration obligatoire, une mesure à ses yeux contre-productive et néfaste. Nombre de malades risquaient en effet de se retrouver soumis à un régime de double peine avec pour conséquence une propension à cacher son état et à ne pas consulter un médecin[22].

    Spécialiste de l’histoire des substances illicites, membre du AIDS History Group, Virginia Berridge a maintes fois relayé les propos de son collègue ; enseignante à la London School for Tropical Medicine and Hygiene, elle a promu l’inclusion de l’Histoire dans la prise de décision préventive. Elle a également montré à quel point « l’avant » est instrumentalisé en deçà et au-delà d’un travail de spécialiste dans lequel on pioche au gré des dossiers et des désastres, une histoire-caution de dilettante.

    Et que le fait que l’Histoire fasse partie de ces sciences humaines et sociales promptes à la critique ne suffit pas à expliquer le pourquoi de cette mobilisation très partielle. En fait, ce n’est pas que l’historien ne veut pas de la santé publique, c’est la santé publique qui ne veut pas des historiens. La déconvenue de Jacob Steere-Williams en atteste : épidémiologistes et virologistes ont trouvé tribune pour déclarer qu’« endémicité ne veut rien dire ».

    Ça n’a pas toujours été le cas. Construite en champ de réflexion et d’intervention au fil du XIXe siècle – au sein duquel ingénieurs, chimistes, architectes, juristes, ensemble hygiénistes, prennent acte des transformations liées à l’industrialisation, l’urbanisation ou encore les migrations, forts de statistiques vitales qui créent en parallèle la discipline épidémiologique – la santé publique cherche à améliorer la santé du plus grand nombre, mais à l’échelle d’un quartier ou d’une ville et de ses besoins particuliers. Pour le bien commun, on joue à la fois sur l’environnement au sens large, les conditions de vie et les comportements individuels.

    Les grands chantiers, appuyés par des textes de loi, des instances et personnels ad hoc et des infrastructures sont bien connus : adduction d’eau potable, assèchement des marais, gestion des ordures, amélioration des conditions du logement ouvrier, sécurité alimentaire, éducation à l’hygiène à l’école ou à l’usine. L’affirmation de l’homme de science (médecin, préhistorien, biologiste, pathologiste) et politicien prussien Rudolf Virchow qui veut que les épidémies soient, somme toute, des événements bien peu médicaux, relevait de l’évidence ou presque.

    Cette santé publique inclusive va perdre de sa superbe à mesure que la théorie des germes gagne en consensus et les médecins en scientificité et professionnalisation, reléguant aux marges les autres spécialistes de la santé humaine. Avec le XXe siècle, ce siècle pandémique, l’attention à l’environnement, naturel comme social, va s’en trouver dénaturée au profit d’un centrage sur le laboratoire et la science, du microscope, de l’identification des micro-organismes et de la mise au point de vaccins, avant que l’hôpital et le médicament, au premier chef desquels l’antibiotique à partir des années 1940, et donc l’individu malade s’érigent en pierres angulaires de systèmes publics de santé. Il y a cent cinquante ans, la santé publique était synonyme d’interdisciplinarité et de réformes. En un siècle sa médicalisation à outrance l’a réduite à sa portion congrue, à la courte vue et au court terme.

    Interdisciplinarité, démédicalisation, réformes : la remise au goût du jour de ces trois principes ne paraît pas si farfelue après deux ans de pandémie. Elle pourrait habiliter l’historien. Elle autoriserait à « apprendre de nos erreurs » et à recycler sans embarras (et rapidement) des interventions en puisant dans un dense répertoire de preuves – sur l’importance, pour ne prendre qu’un exemple, de bien aérer les pièces grâce à des fenêtres qui s’ouvrent facilement, et ce pas juste pour faire face à un virus transmis par aérosol.

    Elle engagerait une réflexion sur l’éducation – à l’école, de tous les professionnels de santé – à ce qu’est la bonne santé et aux inégalités de traitement. Elle ranimerait ces approches communautaires[23], d’un soin de proximité, pensées à la Conférence intergouvernementale sur l’hygiène rurale de Bandung en 1937 ou actées dans le cadre des CLSC québécois des années 1970. Elle rouvrirait grand la porte à un dialogue sanitaire, entre épidémiologistes, psychologues, habitants des quartiers défavorisés, meurtris par les fléaux et l’indifférence.

    La proposition n’est pas candide mais elle est ambitieuse ; elle nécessite un soutien politique, budgétaire, institutionnel pérenne. Elle passe par une revalorisation de la discipline, des postes en histoire de la santé hébergés par des facultés qui forment les professionnels de santé, pas juste les médecins, et associés à des programmes et des laboratoires en santé mondiale et en « une seule santé ». Elle réclame l’embauche d’historiens auprès d’institutions de santé publique sur le modèle de ce qui se fait avec d’autres sciences sociales à l’Institut national de la santé publique du Québec et auprès du Service du médecin cantonal de Genève ou du WHO Collaborating Centre for Global Health Histories à l’Université de York.

    À cela doit s’ajouter le financement de projets qualitatifs menés par des équipes interdisciplinaires dont en recherche-action au-delà d’appels ponctuels ciblés (la covidisation de la recherche et l’obsession pour la préparation à la « prochaine maladie X » pourraient effectivement reproduire des traits et des biais que l’on a vus avec le VIH/SIDA, empêchant par défaut des pans entiers d’une réflexion estimée non avenue). Il faut enfin accepter que l’Histoire est une science empirique, « fondée sur des données probantes » qui réclame du temps et prend des détours. Quoique.

    Les pandémies sont porteuses de réformes et celles-ci s’enclenchent souvent en plein chaos. Au sortir du confinement du printemps 2020, le programme Covivre voyait le jour, soutenu par une fondation privée, signe de ce « rattrapage solidaire » qu’évoquait Jean-Luc Nancy[24]. Son objectif principal était d’atténuer des effets du Covid-19 dans les quartiers les plus vulnérables de Montréal. En quelques mois un gros pan du travail de son équipe (dirigée par une pédopsychiatre travaillant avec des jeunes réfugiés radicalisés, interdisciplinaire, exclusivement féminine) s’est tourné vers un accompagnement de la campagne de vaccination mise sur pied par le gouvernement québécois.

    On a fait appel aux bonnes volontés, dont la nôtre. Nous avons parlé d’historicité des mouvements anti-vaccination et des hésitations vaccinales avec des « brigades-Covid-19 » et le milieu communautaire en alerte ; nous avons reçu les préoccupations de groupes invoquant les traumatismes biomédicaux dont ils avaient été victimes ; nous nous sommes assurés que ceux qui voulaient recevoir leur première injection pouvaient se rendre à la clinique la plus proche – ou, à défaut, bénéficier d’opérations de vaccination mobile dont nous avons su vendre les succès antérieurs. L’histoire de la vaccination, de la colonisation et des inégalités de santé ont servi bienveillance, ajustements, encapacitement jusqu’à peut-être contribuer à éviter la taxe que le premier ministre François Legault voulait imposer aux non-vaccinés. Parce que l’Histoire dit « non » à l’obligation vaccinale[25].

    Le futur proche du Covid-19 s’égrène avec la crise ukrainienne et le risque d’une augmentation des cas d’autres maladies infectieuses en conséquence d’une chute dramatique des vaccinations de routine – deux réalités susceptibles de se croiser pour le pire : à la veille du premier cas officiel de SRAS-COV2, nous étions en pandémie de rougeole et l’Ukraine, en plein marasme politique, avait été parmi les premières nations à subir les ravages d’un autre virus très contagieux. Il nous faut arrêter de réinventer la roue préventive, de redécouvrir les inégalités de santé[26], de ne pas vouloir saisir que microbes et guerre vont de pair. L’heure n’est plus à l’obsolescence programmée ou à la bêtise[27] performative. Elle est à une santé publique recyclée, durable et souple de laquelle l’historien participe, sentinelle, clinicien, médiateur, réformateur.

    [1] Grmek, Mirko D. (1969), « Préliminaire d’une étude historique des maladies », Annales. Histoire, sciences sociales, 24 (6) : 1473-83.

    [2] Rosenberg, Charles E. (1987) The Cholera Years : The United States in 1832, 1849, and 1866, Chicago : Chicago University Press ; Bourdelais, Patrice et Jean-Yves Raulot (1987), Histoire du choléra en France : une peur bleue, 1832-1854, Éditions Payot.

    [3] Grmek, Mirko D. (1989), Histoire du sida. Début et origine d’une pandémie actuelle, Éditions Payot ; Rosenberg, Charles E. (1989), « What is an epidemic ? AIDS in historical perspective », Daedalus : 1-17.

    [4] Honigsbaum, Mark (2019), The Pandemic Century : One Hundred Years of Panic, Hysteria, and Hubris, New York et Londres : W.W. Norton & Company.

    [5] Krishnan, Vidya (2022), The Phantom Plague. How Tuberculosis Shaped History, New York : Public Affairs.

    [6] Lachenal, Guillaume et Gaëtan Thomas (2020), « L’histoire immobile du coronavirus » dans Christophe Bonneuil, Comment faire ?, Seuil, pp.62-70.

    [7] Gaille, Marie et Philippe Terral (2021), Pandémie. Un fait social total, CNRS Éditions.

    [8] Zylberman, Patrick (2012), « Crises sanitaires, crises politiques », Les tribunes de la santé, 1 (34) : 38-42.

    [9] Anderson, Warwick (2021), « The model crisis, or how to have critical promiscuity in the time of Covid19 » Social Studies of Science, 51(2) 169-70.

    [10] Klinenberg, Eric (2021), Canicule. Chicago, été 1995. Autopsie sociale d’une catastrophe. Lyon : Éditions 205 et École urbaine de Lyon

    [11] Pépin, Jacques (2019), Aux origines du sida. Enquête sur les racines coloniales d’une pandémie, Seuil.

    [12] Fressoz, Jean-Baptiste et Christophe Bonneuil (2013), L’Événement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous, Seuil.

    [13] Fassin, Didier (2022), « Introduction », La société qui vient, Seuil, pp. 8-9, 16.

    [14] Spinney, Laura (2020), « What are COVID archivists keeping for tomorrow’s historians ? », Nature

    [15] Anderson, Warwick (2020), « The way we live now ? », Isis, 111 (4) : 834-37

    [16] Hartog, François (2010), « Le présent de l’historien », Le débat, 158 : 20.

    [17] Lasco, Gideon (2020), « Medical populism and the COVID-19 pandemic », Global Public Health, 15 (10) : 1417-29.

    [18] Gaudillière, Jean-Paul, Izambert, Caroline et Pierre-André Juven (2021), Pandémopolitique. Réinventer la santé en commun, La Découverte, p. 48-72.

    [19] Moulin, Anne-Marie et Damiano De Facci (2021), « Peut-on tirer des leçons de l’Histoire pour la crise du Covid-19 », IRESP, Questions de santé publique, 41, mars.

    [20] Markel Howard et coll. (2007), « Non-pharmaceutical interventions implemented by US cities during the 1918-1919 influenza pandemic », Journal of the American Medical Association, 298 :644-54.

    [21] Porter, Roy (1986), « History says no to the policeman’s response to AIDS », British Medical Journal, 293 : 1589-90.

    [22] Berridge, Virginia (2020), « History Does Have Something to Say », History Workshop

    [23] Gaudillière, Jean-Paul, Izambert, Caroline et Pierre-André Juven (2021), op. cit., p. 226-56.

    [24] Nancy, Jean-Luc (2020), Un trop humain virus, Bayard Éditions, p. 24.

    [25] Monnais, Laurence (2019), Vaccinations. Le mythe du refus, Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal.

    [26] Kawachi, Ichiro (2020), « Covid-19 and the “rediscovery” of health inequities », International Journal of Epidemiology, 49 (5) : 1415-19.

    [27] Pour reprendre Guillaume Lachenal (2014, Le médicament qui devait sauver l’Afrique. Un scandale pharmaceutique aux colonies, La Découverte).

    Laurence Monnais
    HISTORIENNE, PROFESSEUR TITULAIRE AU DÉPARTEMENT D’HISTOIRE ET DIRECTRICE DU CENTRE D’ÉTUDES ASIATIQUES (CETASE) DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL.

    https://aoc.media/analyse/2022/03/30/lhistoire-prevention-de-la-fin-de-la-pandemie-et-du-futur-de-la-sante-publiqu

    #covid-19 #pandémie #santé_publique

  • Arabie Saoudite : un million de pèlerins autorisés à la Mecque cette année – Libération
    https://www.liberation.fr/international/arabie-saoudite-un-million-de-pelerins-autorises-a-la-mecque-cette-annee-
    https://www.liberation.fr/resizer/XSVzXacDPqp53FiAxK8LFjeWf2A=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3325x2118:3335x2128)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/OH5D3LPHIBEQLMDQBIXZ3JERJU.jpg

    Post-Covid
    Arabie Saoudite : un million de pèlerins autorisés à la Mecque cette année
    En Arabie Saoudite, un million de musulmans du monde entier seront autorisés à participer au pèlerinage annuel à la Mecque. Une première depuis le début de la pandémie de Covid-19. L’image de l’immense esplanade déserte entourant la pierre noire de la Kaaba semble être un lointain souvenir. Ce samedi, l’Arabie saoudite a annoncé qu’un million de musulmans pourraient participer au grand pèlerinage à la Mecque, le hajj. Les pèlerins étrangers, qui n’étaient plus autorisés à y participer depuis le début de la pandémie de Covid-19, pourront de nouveau fouler le sol du lieu le plus sacré de l’islam. Le gouvernement saoudien tient à assurer la sécurité des pèlerins « tout en veillant à ce qu’un maximum de musulmans dans le monde puissent accomplir le hajj » peut-on lire dans le communiqué du ministère du Hajj, publié ce samedi. Le ministère précise avoir « autorisé un million de pèlerins, étrangers ou nationaux, à accomplir le hajj cette année ». La possibilité d’effectuer le pèlerinage sera toutefois soumise à plusieurs conditions. Les pèlerins devront être vaccinés, avoir moins de moins de 65 ans, et les voyageurs venant de l’extérieur de l’Arabie saoudite devront présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures. Avant la pandémie de Covid-19, environ 2,5 millions de fidèles se pressaient chaque année pour le pèlerinage annuel à la Mecque, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde. Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et doit être accompli par tous les musulmans qui en ont les moyens, au moins une fois dans leur vie. Se déroulant chaque année aux mêmes dates du calendrier musulman, il consiste en une série de rites religieux accomplis pendant cinq jours dans la ville la plus sacrée de l’islam, et dans les régions environnantes de l’ouest de l’Arabie saoudite.Mais durant la crise sanitaire, les autorités saoudiennes avaient autorisé seulement 1 000 pèlerins en 2020, et 60 000 résidents du Royaume l’année suivante, tous vaccinés contre le coronavirus et choisis par tirage au sort. Cette décision d’exclure les pèlerins arrivant de l’extérieur de l’Arabie saoudite était une première dans l’histoire moderne du royaume.
    Les pèlerins ne sont pas les seuls à se réjouir de cette décision d’accueillir un million de fidèles. Coiffeurs, voyagistes ou vendeurs de souvenirs… A La Mecque, ce sont des centaines de milliers d’emplois qui ont pâti de la pandémie ces deux dernières années. Ce quasi-retour à la normale est d’une importance capitale pour le gouvernement saoudien, qui a fait du tourisme religieux la deuxième source de revenus du pays.Avant la pandémie, les deux principaux pèlerinages musulmans, le hajj et la Oumra, rapportent quelque 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) par an à l’Arabie saoudite, qui tente de diversifier son économie ultra-dépendante du pétrole. Les revenus pétroliers du pays ayant chuté lourdement avec la baisse des prix du baril, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) avait lancé en 2016 l’ambitieux plan « Vision 2030 », qui prévoyait notamment d’augmenter le nombre de pèlerins venus de l’étranger de 9 à 30 millions d’ici 2030. D’autant plus que pour les dirigeants saoudiens, le pèlerinage à la Mecque est aussi une question de prestige, puisque la responsabilité des sites les plus sacrés de l’islam contribue à leur légitimité politique.Pays du Golfe le plus touché par la pandémie de Covid-19, le royaume d’environ 34 millions d’habitants a enregistré plus de 751.000 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie et 9 055 décès, selon les données du ministère de la Santé. Début mars, les autorités saoudiennes ont annoncé la levée de la plupart des restrictions liées au Covid, notamment la distanciation sociale dans les lieux publics et la quarantaine pour les arrivants vaccinés, tandis que les masques ne sont désormais obligatoires que dans les lieux fermés.

    #Covid-19#migrant#migration#arabiesaoudie#sante#pelerinage#pandemie#vaccination

  • Arabie Saoudite : un million de pèlerins autorisés à la Mecque cette année – Libération
    https://www.liberation.fr/international/arabie-saoudite-un-million-de-pelerins-autorises-a-la-mecque-cette-annee-
    https://www.liberation.fr/resizer/XSVzXacDPqp53FiAxK8LFjeWf2A=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3325x2118:3335x2128)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/OH5D3LPHIBEQLMDQBIXZ3JERJU.jpg

    Post-Covid
    Arabie Saoudite : un million de pèlerins autorisés à la Mecque cette année
    En Arabie Saoudite, un million de musulmans du monde entier seront autorisés à participer au pèlerinage annuel à la Mecque. Une première depuis le début de la pandémie de Covid-19. L’image de l’immense esplanade déserte entourant la pierre noire de la Kaaba semble être un lointain souvenir. Ce samedi, l’Arabie saoudite a annoncé qu’un million de musulmans pourraient participer au grand pèlerinage à la Mecque, le hajj. Les pèlerins étrangers, qui n’étaient plus autorisés à y participer depuis le début de la pandémie de Covid-19, pourront de nouveau fouler le sol du lieu le plus sacré de l’islam. Le gouvernement saoudien tient à assurer la sécurité des pèlerins « tout en veillant à ce qu’un maximum de musulmans dans le monde puissent accomplir le hajj » peut-on lire dans le communiqué du ministère du Hajj, publié ce samedi. Le ministère précise avoir « autorisé un million de pèlerins, étrangers ou nationaux, à accomplir le hajj cette année ». La possibilité d’effectuer le pèlerinage sera toutefois soumise à plusieurs conditions. Les pèlerins devront être vaccinés, avoir moins de moins de 65 ans, et les voyageurs venant de l’extérieur de l’Arabie saoudite devront présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures. Avant la pandémie de Covid-19, environ 2,5 millions de fidèles se pressaient chaque année pour le pèlerinage annuel à la Mecque, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde. Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et doit être accompli par tous les musulmans qui en ont les moyens, au moins une fois dans leur vie. Se déroulant chaque année aux mêmes dates du calendrier musulman, il consiste en une série de rites religieux accomplis pendant cinq jours dans la ville la plus sacrée de l’islam, et dans les régions environnantes de l’ouest de l’Arabie saoudite.Mais durant la crise sanitaire, les autorités saoudiennes avaient autorisé seulement 1 000 pèlerins en 2020, et 60 000 résidents du Royaume l’année suivante, tous vaccinés contre le coronavirus et choisis par tirage au sort. Cette décision d’exclure les pèlerins arrivant de l’extérieur de l’Arabie saoudite était une première dans l’histoire moderne du royaume.
    Les pèlerins ne sont pas les seuls à se réjouir de cette décision d’accueillir un million de fidèles. Coiffeurs, voyagistes ou vendeurs de souvenirs… A La Mecque, ce sont des centaines de milliers d’emplois qui ont pâti de la pandémie ces deux dernières années. Ce quasi-retour à la normale est d’une importance capitale pour le gouvernement saoudien, qui a fait du tourisme religieux la deuxième source de revenus du pays.Avant la pandémie, les deux principaux pèlerinages musulmans, le hajj et la Oumra, rapportent quelque 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) par an à l’Arabie saoudite, qui tente de diversifier son économie ultra-dépendante du pétrole. Les revenus pétroliers du pays ayant chuté lourdement avec la baisse des prix du baril, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) avait lancé en 2016 l’ambitieux plan « Vision 2030 », qui prévoyait notamment d’augmenter le nombre de pèlerins venus de l’étranger de 9 à 30 millions d’ici 2030. D’autant plus que pour les dirigeants saoudiens, le pèlerinage à la Mecque est aussi une question de prestige, puisque la responsabilité des sites les plus sacrés de l’islam contribue à leur légitimité politique.Pays du Golfe le plus touché par la pandémie de Covid-19, le royaume d’environ 34 millions d’habitants a enregistré plus de 751.000 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie et 9 055 décès, selon les données du ministère de la Santé. Début mars, les autorités saoudiennes ont annoncé la levée de la plupart des restrictions liées au Covid, notamment la distanciation sociale dans les lieux publics et la quarantaine pour les arrivants vaccinés, tandis que les masques ne sont désormais obligatoires que dans les lieux fermés.

    #Covid-19#migrant#migration#arabiesaoudie#sante#pelerinage#pandemie#vaccination

  • Global life expectancy drops two years since the start of the pandemic - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2022/04/07/pers-a07.html

    A major study published in March in the journal Population and Development Review estimates that global life expectancy declined by roughly 0.92 years in 2020 and another 0.72 years in 2021. These are the first declines in global life expectancy since the United Nations began tracking this figure in 1950 and the worst since World War II killed an estimated more than 70 million people.

    [,..]

    The study estimates that in 53 countries, including the United States, life expectancy declined by over two years during the worst 12-month period of the pandemic. […] However, multiple countries in the Asia-Pacific region where elimination strategies were employed, including China with a population of 1.4 billion people, saw life expectancy climb.

    Source: Global and National Declines in Life Expectancy: An End‐of‐2021 Assessment - Heuveline - 2022 - Population and Development Review - Wiley Online Library
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/padr.12477

    #espérance_de_vie #pandémie #politique

  • Le Sri Lanka placé en état d’urgence
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/03/le-sri-lanka-place-en-etat-d-urgence_6120365_3210.html

    Le Sri Lanka placé en état d’urgence
    La situation est insurrectionnelle sur l’île, traversée par une crise économique inédite. La population, qui vit depuis des mois au rythme des pénuries de biens essentiels et des coupures de courant, réclame le départ du président.
    Par Sophie Landrin(New Delhi, correspondante)
    Publié hier à 11h35, mis à jour à 08h16

    Temps de Lecture 3 min.

    Sélections

    Partage
    Le Sri Lanka s’enfonce dans la crise. Après de violentes manifestations dans tout le pays pour réclamer le départ du président Gotabaya Rajapaksa et de son frère Mahinda, qui occupe le poste de premier ministre, le gouvernement a décrété l’état d’urgence vendredi 1er avril. L’armée dispose désormais de pouvoirs étendus pour assurer l’ordre public et peut arrêter et détenir des personnes sans mandat. Un couvre-feu de trente-six heures a également été imposé jusqu’à lundi, pour tenter de prévenir de nouvelles manifestations. La population a interdiction de sortir, de se trouver sur une voie publique, dans un parc, dans un train ou sur le bord de mer, à moins d’avoir une autorisation écrite des autorités. Dimanche, le ministère de la défense a ordonné la suspension de tous les réseaux sociaux.
    Ces mesures autoritaires ont été prises après que des centaines de personnes ont tenté de s’introduire dans le domicile du président à Colombo, la capitale, dans la nuit de jeudi à vendredi aux cris de « Va-t’en, Gota ». et que d’autres bloquaient la circulation dans plusieurs villes, mettant le feu à des bus militaires et des véhicules de police. Le président a tenté de réduire ces protestations à « des forces extrémistes appelant à un printemps arabe ».
    La colère des Sri-Lankais est bien plus profonde, nourrie par la crise économique très grave que traverse le pays depuis deux ans. La baisse de la fréquentation touristique due à l’épidémie Covid-19, à la diminution des transferts de revenus de la diaspora durant la crise sanitaire et aux décisions prises complètement à contre-temps par le gouvernement comme la baisse de la TVA et la suppression de plusieurs taxes ont asséché les caisses d’un Etat qui croule sous une dette de 51 milliards de dollars.
    Le Sri Lanka ne dispose plus de réserves de change et de dollars pour importer les biens nécessaires au fonctionnement de l’île. Le pays manque de tout et vit au rythme des pénuries et des coupures d’électricité depuis le mois de février. Il n’y a plus d’essence, plus de gaz, plus de médicaments, les étagères des magasins alimentaires sont vides et l’inflation bat chaque mois des records (18,7 % en mars). Il ne reste quasiment plus une goutte de carburant dans les stations-service et le transport des biens et des personnes à travers le pays est gravement perturbé.
    (...) Le gouvernement a été incapable de faire face à la crise de la dette et s’est refusé de demander l’aide du FMI. Il est également pointé du doigt par les Nations unies sur le plan du respect des droits de l’homme et des minorités. Alors que les touristes, revenus depuis peu, commencent à fuir, les coupures d’électricité devraient s’atténuer dans les jours prochains, du moins temporairement. L’Inde a envoyé 40 000 tonnes métriques de diesel, samedi 2 avril. C’est la quatrième fois que le voisin expédie du carburant, dans le cadre d’une ligne de crédit de 500 millions de dollars ouvert par New Delhi pour acheter des biens essentiels et du pétrole en provenance du sous-continent.

    #Covid-19#migrant#migration#srilanka#sante#crise#diaspora#tourisme#pandemie#transfert

  • GB : 18 mois de prison pour un homme qui refuse d’accorder le divorce juif à sa femme Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/gb-18-mois-de-prison-pour-un-homme-qui-refuse-daccorder-le-divorce

    Pour la première fois au Royaume Uni, un tribunal anglais a condamné vendredi un homme d’affaires juif à 18 mois de prison pour avoir refusé d’accorder à sa femme le divorce religieux.

    Alan Moher, 57 ans, et sa femme Caroline se sont séparés en 2016 après 20 ans de mariage. Le couple, qui a trois enfants, a obtenu un divorce civil en 2019.

    Cependant, le propriétaire de la société immobilière de Manchester a refusé d’accorder à sa femme un guet, que la loi juive exige d’accorder librement sans coercition et qui l’empêche de se remarier jusqu’à ce qu’il le fasse.


    Illustration : Un couple juif se marie. (Crédit : Justin Oberman/Creative Commons)
    En réponse, sa femme a intenté ce que ses avocats ont appelé une « affaire historique » contre Moher, qui a plaidé coupable cette semaine devant le tribunal de la Couronne de Southwark pour un comportement de contrôle ou coercitif sur une période de cinq ans à compter de 2016.

    C’était la première fois qu’une personne qui refusait d’accorder un guet – l’acte de divorce religieux juif– était reconnue coupable d’une telle accusation par un tribunal anglais, selon le Jewish Chronicle.

    « Vous avez cherché à la manipuler et à la contrôler tout en sachant que cela aurait un impact considérable sur sa santé mentale et, à certains égards, également sur sa santé physique », a déclaré le juge Martin Beddoe à Moher, selon la BBC.

    Parmi les accusations portées contre Moher, il y avait celle d’avoir utilisé « des violences psychologiques et émotionnelles » et « d’avoir menacé sa femme », qui a salué la décision.

    « À ceux qui ont contraint et contrôlé émotionnellement, blessé physiquement et déshumanisé leurs conjoints – la loi ne vous permettra pas de vous en sortir », a-t-elle déclaré.

    « A toutes les victimes, vous n’êtes pas seules, et la justice et l’humanité sont de votre côté », a-t-elle ajouté. « Je vous exhorte à ne pas rester silencieuses, et à vous battre pour votre liberté. »

    Dans une précédente décision de justice, Moher avait été condamné https://fr.timesofisrael.com/gb-un-homme-contraint-de-payer-une-prestation-compensatoire-jusqua à continuer à verser à sa femme une prestation compensatoire jusqu’à ce qu’il lui accorde le guet.

    #femmes #guet #divorce #divorce_religieux #femme #violence #mariage #couple #religions #judaïsme #divorce_juif #Angleterre

  • Dépolitiser le meurtre social dans la pandémie de Covid-19 (+ La vaccinophobie, ou la haine de l’égalité)

    Le cauchemar pandémique actuel est la manifestation la plus récente et la plus aiguë de la tendance de la société capitaliste à tuer beaucoup et régulièrement, une tendance que Friedrich Engels appelait « meurtre social ». Le capitalisme tue parce que les comportements destructeurs sont, dans une large mesure, obligatoires dans ce type de société. Les entreprises doivent faire suffisamment d’argent ou de graves conséquences sociales s’ensuivent – pour elles, leurs employés et le gouvernement. Pour que cela se produise, le reste d’entre nous doit poursuivre ses activités économiques qui sont obligatoires pour maintenir ce type de société.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/04/02/depolitiser-le-meurtre-social-dans-la-pandemie-de-covid

    #santé #pandémie

  • #Woluwe-Saint-Lambert CP/PB : Expulsion de l’IMMOC - histoire d’un scandale : Vue sur la scène du crime social Laurent d’Ursel, secrétaire du Syndicat des immenses - DROIT A UN TOIT / RECHT OP EEN DAK
    https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/03/CP-expulsion-IMMOC-du-SDI-1.pdf

    Résumé du scandale : Woluwe-Saint-Lambert
    1° rend insalubres des logements sociaux en les abandonnant pendant 10 ans,

    2° fait tout pour empêcher la signature d’une « convention d’occupation précaire » avec le Syndicat des immenses,

    3° tente d’intimider les occupants chapeautés par le Syndicat des immenses en portant l’affaire devant la Justice de paix, qui donne raison au Syndicat,

    4° refuse d’ouvrir le compteur d’eau de ville et condamne les occupants à vivre un an avec l’eau de pluie,

    5° envoie ses services sociaux constater qu’une occupante réside avec ses deux enfants dans le bâtiment rendu insalubre par la commune, provoquant la séparation temporaire de la mère de ses enfants... tout ça dans des logements parfaitement sains, qui nécessitent seulement une simple rénovation et que la commune va
    détruire-reconstruire avec l’argent du contribuable... et sans aucune sanction pour leur gestion du bien en très mauvais père de famille et pour leur part de responsabilité dans la longueur de la liste des personnes – aujourd’hui au nombre de 51.000 – en attente d’un logement social.

    • Détails chronologiques du scandale : https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/03/Chronologie-du-scandale.pdf

    #Belgique #logement #logement_social #expulsion #insalubrité provoquée #scandale #crime #sdf #précarité #droit_au_logement #guerre_aux_pauvres

    • Les champs maudits – n°1 (grippe aviaire) robindesbois.org

      La grippe aviaire progresse dans le Grand Ouest. 20 à 30 millions d’animaux contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être ont déjà été tués. La Bretagne est menacée.


      La gestion des cadavres et de la nécromasse déclenche des risques sanitaires et environnementaux sur le long terme. La traçabilité des fosses communes est indispensable mais elle n’est pas codifiée. Comme d’habitude, la faune sauvage est accusée d’être responsable de la calamité. Mais en Vendée, le réseau spécialisé SAGIR (Surveiller pour Agir) n’a constaté aucune mortalité attribuable à la grippe aviaire parmi les oiseaux sauvages tandis que 500 élevages concentrationnaires sont touchés et sacrifiés.

      Robin des Bois, à titre conservatoire et aussi longtemps que le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et les chambres d’agriculture n’auront pas trouvé les moyens de concilier la production et le bien-être des animaux, réclame que les préfets suspendent les demandes d’autorisation de création ou d’extension d’élevages industriels. Le 22 mars 2022, en pleine crise, le préfet de la Vendée a autorisé à Pouzauges un élevage de 309.000 dindes, poulets et cailles.

      Les canards en barbarie
      Hier, à Petosse en Vendée, au bord de l’autoroute A83, Route des Estuaires, sur réquisition des services de l’Etat et après l’avis favorable d’un hydrogéologue agréé, une fosse étanchéifiée dans l’urgence et pourvue de puits de récupération des jus de décomposition a commencé à recevoir des cadavres de canards, faisans, poules, dindes et cailles contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être.

      La capacité de la fosse est de 25.000 tonnes soit 10 millions d’animaux gazés ou électrocutés (voir à ce sujet le communiqué « Pleins feux sur le sacrifice des canards », 12 janvier 2021). Un lugubre concours Lépine est à l’œuvre cette année. Pour donner la mort, il est suggéré (oralement) aux éleveurs de couper la ventilation des hangars d’élevage pendant 48h pour aboutir à l’asphyxie des oiseaux. . . . . . .
      La suite : https://robindesbois.org/les-champs-maudits-n1-grippe-aviaire

       #grippe_aviaire #santé #pandémie #virus #écologie #aviaire #sras #grippe #épidémie #agriculture #élevage #alimentation #poules #poulets #canards #fnsea

    • #Suisse : Julius Bär condamnée en France à 5 millions d’euros d’amende

      La banque Julius Bär a été condamnée mi-mars à Paris à une amende de 5 millions d’euros (à peine plus en francs) pour blanchiment aggravé en 2008, dans le cadre d’une affaire de fraude à la taxe carbone baptisée « Crépuscule »

      Le dossier « Crépuscule » constitue l’une des multiples branches de la gigantesque escroquerie à la TVA sur le marché du CO2, qui au total a coûté 1,6 milliard d’euros au fisc français. La combine était simple : acheter des droits à polluer hors taxe dans un pays européen, les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis investir les fonds dans une nouvelle opération sans jamais reverser la TVA à l’État.

      Julius Bär a été condamné pour ne pas avoir réalisé les vérifications nécessaires sur un compte crée en février 2008 au sein de sa branche à Singapour, au nom d’une société immatriculée aux îles vierges britanniques, Montibely Investors, selon la décision consultée par l’AFP.

      Le compte avait été ouvert pour un client franco-israélien, via un apporteur d’affaires de Tel Aviv. Un montage « dénué de réalité économique distincte » qui n’avait « pour objet que de servir à décaisser les opérations de fraude à la TVA », souligne le tribunal. Jusqu’à sa clôture par son bénéficiaire en octobre 2008, ce compte a été crédité puis débité d’environ 1,9 million d’euros.
      La suite : https://www.letemps.ch/economie/julius-bar-condamnee-france-5-millions-deuros-damende

      #escroquerie #Suisse #banque #blanchiment #droit_à_polluer #climat #co2 #collapsologie #pollution #carbone #TVA #paradis_fiscaux

  • Justice and the Pandemic City: How the Pandemic Has Revealed Social, Urban, and Data Injustices, and How a Narrative Approach Can Unlock Them
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frsc.2022.838084

    The global COVID-19 pandemic has exacerbated infrastructural, societal, and resource inequalities along racial and socioeconomic lines. Many countries have struggled to provide adequate COVID testing and healthcare. Denmark has been exceptional in its investment in a hyper-efficient and ever-present infrastructure, with testing tents distributed across the country. In this article we ask: What is the impact of this infrastructure in terms of the (urban) culture that is built around testing? And what does that mean in terms of data management and mass surveillance? As a public good, the COVID-19 testing infrastructure has costs and benefits, but these are not always clear. They concern future urban life and data management, and our ability to draw a boundary around ourselves—that is, (...)

  • « C’est à en devenir fou » : en Algérie, la quasi-fermeture du ciel met les nerfs des voyageurs à rude épreuve
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/28/c-est-a-en-devenir-fou-en-algerie-la-quasi-fermeture-du-ciel-met-les-nerfs-d

    « C’est à en devenir fou » : en Algérie, la quasi-fermeture du ciel met les nerfs des voyageurs à rude épreuve. Rareté des vols, prix exorbitants des billets, manque de communication des autorités... Le ras-le-bol monte chez les clients d’Air Algérie, la compagnie aérienne nationale.
    Par Safia Ayache(Alger, correspondance)
    A deux pas de la place Maurice-Audin, en plein centre d’Alger, une dizaine de personnes patientent devant le siège de la compagnie Air Algérie. Ticket numéroté à la main, ceux qui sont à l’intérieur de l’agence prennent leur mal en patience dans l’attente d’un renseignement sur leur projet de voyage. Naïma malmène le bout de papier entre ses doigts. « Je suis venue ce matin et il y avait un monde fou. Je suis rentrée chez moi et là je tente de nouveau ma chance », explique cette quinquagénaire, arrivée début février pour rendre visite à sa mère âgée et qui souhaite rejoindre son domicile, dans le sud-ouest de la France.
    Pour venir en Algérie, déjà, « c’était toute une mission », poursuit-elle. Il lui a fallu prendre le train et partir depuis Paris, car le nombre de vols en partance du sud de la France vers l’Algérie est très limité. Il y a deux ans, cette mère de famille était restée « coincée » quatre mois dans la capitale algérienne à la suite de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes décidée en mars 2020 par les autorités pour endiguer la pandémie de Covid-19. Depuis, le trafic au départ et à destination de l’Algérie n’est jamais revenu à la normale.
    Après la réouverture partielle du 1er juin 2021, les espoirs des voyageurs ont de nouveau été douchés avec le retrait, sans explication, d’un programme d’Air Algérie qui prévoyait une augmentation hebdomadaire de 108 vols. A partir du 15 mars, ceux-ci étaient supposés s’ajouter à la cinquantaine de vols déjà opérés. Le 10 mars, un jour après la publication de ce programme, le limogeage pour « faute grave » du ministre des transports, Aïssa Bekkaï, a ouvert la voie à de nombreuses spéculations.
    « Il n’y a pas de logique dans la prise de décision », résume laconiquement Abdelouahab Yagoubi, membre de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée populaire nationale (APN), qui appelle depuis plusieurs mois à la réouverture complète du ciel algérien. « On comprend qu’au début de la crise, c’était la panique. Il n’y avait pas les outils permettant de faire un contrôle des passagers. Mais maintenant, avec les tests de dépistage, c’est différent », poursuit ce député de la diaspora, très critique sur ce qu’il qualifie de « cacophonie ».Jeudi 24 mars, un nouveau ministre des transports, Abdallah Moundji, a été nommé par le président Abdelmadjid Tebboune. Le même jour, le ministère a publié un nouveau programme faisant état de 64 vols supplémentaires opérés par la compagnie nationale dès le 27 mars. Sauf que celui-ci a de nouveau été supprimé des réseaux sociaux institutionnels sans raison donnée.
    De quoi émettre les nerfs des voyageurs à rude épreuve. « C’est à en devenir fou », se plaint Nassim, un habitant de la région de Sétif, dans l’est du pays. « Plusieurs villes de l’intérieur ne figurent même pas au programme. On se retrouve dans l’obligation de partir depuis Alger, Constantine ou Oran », observe le jeune homme. Dur de planifier un voyage, qu’il soit professionnel ou personnel, dans ces circonstances. Car une fois sortis du pays, les voyageurs n’ont plus vraiment de visibilité sur les modalités de retour. Ainsi Soumia, une jeune Algéroise, est bloquée à Tunis depuis près d’un mois. « J’ai acheté un billet ouvert à Alger, mais jusqu’à récemment il n’y avait pas de plan de vol pour avril. Je vais devoir attendre le 7 avril pour rentrer », explique cette trentenaire partie en Tunisie pour rendre visite à des proches.
    Le programme réduit et les autorisations de vols délivrées au compte-goutte par les autorités aux compagnies aériennes, algérienne ou étrangères, provoquent l’envolée des prix. Les tarifs n’ont jamais été aussi élevés – il faut ainsi compter un minimum de 600 euros pour un aller simple entre Paris et Alger, parfois sans bagage en soute, contre 250 à 300 euros avant la pandémie – et suscitent l’ire des internautes, qui comparent régulièrement le coût des billets entre l’Europe et l’Algérie à ceux pratiqués pour des longs-courriers. Abdelouahab Yagoubi dénonce un véritable « racket ». Le 13 octobre 2021, le député, qui a obtenu l’adhésion de 44 autres élus, a soumis un projet de création d’une commission d’enquête parlementaire afin de « mettre en évidence les difficultés de voyager des concitoyens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays », explique-t-il. « On attend toujours que le bureau de l’APN mette notre projet à l’ordre du jour », regrette-t-il, soulignant qu’une autre enquête sur la cherté des billets, annoncée le 9 novembre par le premier ministre, Aïmen Benabderrahmane, n’a toujours pas publié ses conclusions.
    Cette quasi-fermeture du ciel « pénalise aussi les entreprises qui ont besoin d’envoyer leurs employés en formation à l’étranger et a des conséquences sur tout un écosystème », ajoute Abdelouahab Yagoubi, qui fait référence aux destructions d’emplois directs et indirects provoquées par le ralentissement ou l’arrêt de l’activité de plusieurs aéroports du pays. Quant à Air Algérie, qui n’opère plus que 20 % des vols de son programme d’avant-crise, elle a enregistré des pertes financières considérables (plus de 40 milliards de dinars en 2020, soit environ 250 millions d’euros), sans pour autant bénéficier d’un soutien financier de la part de l’Etat.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#sante#circulation#frontiere#pandemie#diaspora#transportaerien

  • Coronavirus Hong Kong: use mainland Chinese help well, plan for next stage of battle and ensure social stability, top Beijing official tells local government | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3170759/coronavirus-hong-kong-use-mainland-chinese-help

    Coronavirus Hong Kong: use mainland Chinese help well, plan for next stage of battle and ensure social stability, top Beijing official tells local governmentHong Kong and Macau Affairs Office director Xia Baolong says city still facing uphill battle against pandemic. At high-level meeting in Shenzhen, he calls on local administration to plan for next phase of crisis, with focus on ‘three reductions’, referring to infections, severe cases and deaths
    Hong Kong’s government should distribute aid from the central government properly and plan for the next stage of the Covid-19 pandemic in an orderly way, a top Beijing official has told a high-level meeting in Shenzhen on the health crisis facing the financial hub. Hong Kong and Macau Affairs Office (HKMAO) director Xia Baolong also emphasised the need for local officials to safeguard social stability, according to the Hong Kong China News Agency. He was chairing the meeting on Wednesday after flying back to Shenzhen from the capital where he attended the annual “two sessions” of the nation’s parliament and top advisory body.Lau Siu-kai, vice-president of semi-official Chinese Association of Hong Kong and Macau Studies think tank, said Beijing believed reforms were needed after the pandemic was under control, such as improving the government’s managerial abilities and the leadership capabilities of the executive branch.It was the ninth meeting of the tripartite coordination task force, involving Hong Kong and mainland officials, and the second in less than a week, with the last one taking place on March 11.Xia said in the latest meeting that the current epidemic situation in the city was still serious and the fight against the virus has remained an uphill battle.
    During the meeting, he also spoke via video link with teams sent to assist Hong Kong and called on the local government to speed up the distribution of Chinese medicine, boost the occupancy rate of isolation facilities and make good use of the medical professionals sent from the mainland.
    Xia went on to instruct the local administration to plan ahead for the next phase of the outbreak, focusing on the strategy of “three reductions, three focuses and one priority”.The first element refers to reducing infections, severe cases and deaths. The second involves three specific areas of focus: boosting vaccinations among the elderly and enforcing closed-loop staffing arrangements in care homes; strengthening the work of clinics, hospitals and isolation facilities; and identifying high-risk premises for children, seniors and the disabled, and stepping up protections there.
    Think tank vice-president Lau said Xia’s remarks not only focused on offering guidance and supervision, but also showed that Beijing would hold Hong Kong’s government accountable for failing to control the epidemic.
    “There is a need for improvement of our health care system and formulating contingency plans within the government on how to deal with such kinds of crisis.”Central authorities would look at improving the local government’s managerial abilities and its executive role, Lau said, adding the city needed to “prepare well for any upcoming sixth or seventh waves”.
    Lau suggested it was very rare that Beijing had to be so “hands-on” on Hong Kong’s issues, calling it proof that the city government’s poor handling of the outbreak had already greatly affected national interests.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#macau#hongkong#pekin#sante#zerocovid#politique#retsrictionsanitaire#shenzen#pandemie

  • Comment le variant Omicron BA.2 a repoussé les limites initiales du Covid-19
    https://theconversation.com/comment-le-variant-omicron-ba-2-a-repousse-les-limites-initiales-du

    Si l’épidémie de Covid est passée au second plan de l’actualité, elle n’en est pas finie pour autant. Le SARS-CoV-2 continue de circuler et d’évoluer rapidement. Chercheurs au sein de l’unité « Maladies infectieuses et vecteurs : Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle » (Université de Montpellier, CNRS, IRD), Mircea Sofonea, maître de conférences, et Samuel Alizon, directeur de recherche, spécialistes de l’épidémiologie et de l’évolution des maladies infectieuses, font le point sur Omicron maintenant qu’il a conquis le monde. Comment expliquer ses sous-variants, que sait-on désormais de ses capacités et de l’efficacité de notre système immunitaire face aux futurs variants ?

    #SARS-CoV2 #pandémie #coronavirus #omicron #variants

    • Le SARS-CoV-2 ne pouvant être éradiqué (contagiosité élevée, immunité imparfaite et déclinante, réservoirs animaux), de nouveaux variants émergeront, sélectionnés en particulier sur leur capacité à contourner la réponse immunitaire. Le moment de leur apparition et leurs propriétés antigéniques sont pour le moment imprédictibles.

      […]

      Il faut aussi se méfier de la croyance séculaire selon laquelle les virus deviendraient moins virulents avec le temps. Comme le montre la découverte cette année d’un variant de VIH plus virulent que la moyenne circulant depuis la fin des années 1990, c’est plutôt le contraire. Certes, la létalité des infections diminue, mais cela reflète avant tout l’amélioration de la réponse sanitaire, des vaccins ou des traitements.

      Un des enseignements de la modélisation est qu’il faut se méfier de nos biais de perception. En phase de croissance épidémique, l’inquiétude augmente, et, à l’inverse, en phase de décroissance, nous avons tendance à être plus optimistes… La difficulté pour les scientifiques est de s’en tenir aux faits.

  • Gaz : l’Union européenne fait le plein Robin des bois
    https://robindesbois.org/malgre-les-tensions-le-courant-passe
    Le méthanier brise-glace Christophe de Margerie qui était attendu à #Montoir-de-Bretagne a déchargé au terminal méthanier de #Rotterdam et remonte vers la Sibérie. Le Boris Vilkitsky a déchargé au terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne à partir de samedi après-midi. Il est reparti dimanche. Le Rudolf Samoylovich est attendu à Montoir-de-Bretagne demain. Il sera suivi par le Yakov Gakkel le samedi 12 mars. Le terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne dans l’estuaire de la Loire n’a jamais reçu autant de méthaniers brise-glace en provenance de Sibérie en si peu de temps. Le Boris Davydov est arrivé aujourd’hui lundi 7 mars au terminal méthanier de #Dunkerque. Pour mémoire, ces méthaniers sont des sister-ships et transportent chacun 177.000 m3 de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), soit un peu plus de 100 millions de m3 sous forme gazeuse.

    #Nucléaire : les centrales slovaques font le plein 
Le 1er mars, un Iliouchine-76TD de la Volga-Dnepr Airlines spécialisé dans le transport de colis lourds a survolé la Pologne avec l’autorisation de l’OTAN pour transporter des combustibles nucléaires neufs en Slovaquie. Parti de l’aéroport de Domodedovo à Moscou, il a contourné l’Ukraine, survolé la Biélorussie et traversé l’espace aérien polonais pour atterrir à Bratislava. Selon les règles de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), seuls les colis urgents de petite taille, par exemple les produits radio-pharmaceutiques à courte durée de vie, sont transportés par voie aérienne. Le crash d’un avion transportant des combustibles nucléaires neufs expose les populations et l’environnement à des risques considérables.


    Il y a 2 centrales nucléaires en #Slovaquie, Bohunice avec 2 réacteurs actifs de 505 MW et Mochovce avec 2 réacteurs de 470 MW et un de 501 MW. « La Slovaquie a interdit son survol à tous les avions russes, des exceptions sont possibles pour des cargaisons humanitaires et les combustibles nucléaires » selon le ministre de l’économie slovaque.
    
Le même jour, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, annonçait une interdiction de survol de l’Union européenne pour tous les avions appartenant à la Russie, enregistrés en Russie ou contrôlés par la Russie.

    #gaz #France #Russie #nucléaire #combustible #énergie #embargo #ue #union_européenne

    • Coronavirus : un mois après son entrée en vigueur, l’Autriche suspend la loi sur la vaccination obligatoire AFP
      https://www.rtbf.be/article/coronavirus-un-mois-apres-son-entree-en-vigueur-lautriche-suspend-la-loi-sur-la

      Le gouvernement autrichien a annoncé mercredi la suspension de la loi sur la vaccination obligatoire contre le Covid-19, un mois à peine après son entrée en vigueur, face à la moindre dangerosité du variant Omicron. "Nous avons décidé de suivre l’avis de la commission des experts" et de « suspendre » le texte, a annoncé la ministre Karoline Edtstadler, lors d’une conférence de presse à Vienne.

      « Nous ne voyons pas en ce moment la nécessité de mettre en place l’obligation vaccinale au vu du variant actuel », qui provoque des symptômes moins sévères que le variant Delta auparavant dominant, a-t-elle expliqué. "Il y a actuellement beaucoup d’arguments pour dire que cette atteinte aux droits fondamentaux n’est pas justifiée", a ajouté Karoline Edtstadler, chargée de la Constitution.

      La loi était entrée en vigueur le 5 février, une mesure inédite dans l’Union européenne. Elle avait suscité une forte opposition d’une partie de la population de 8,9 millions d’habitants.

      L’ensemble des résidents de plus de 18 ans étaient concernés, à l’exception des femmes enceintes, de ceux qui ont contracté le virus il y a moins de 180 jours et enfin de ceux qui peuvent se faire exempter pour raisons médicales. Les contrôles devaient débuter mi-mars, avec des sanctions variant de 600 à 3600 euros.

      Des voix s’étaient élevées pour revoir le texte, alors que l’Autriche a mis fin début mars à la plupart des restrictions sanitaires. 

      #omicron #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #covid-19 #vaccination #vaccin #santé #pass_sanitaire #Autriche

    • #MDR Le destroyer ne peut pas se déployer car le commandant ne recevra pas de vaccin COVID, selon la Marine
      Destroyer can’t deploy because CO won’t get COVID vaccine, Navy says - Geoff Ziezulewicz The navy
      https://www.navytimes.com/news/your-navy/2022/03/08/destroyer-cant-deploy-because-co-wont-get-covid-vaccine-navy-says

      – Traduction google en français
      Une bataille juridique en cours pour savoir si l’armée peut forcer les troupes à se faire vacciner contre le COVID-19 a laissé la marine avec un navire de guerre qu’ils disent ne pas pouvoir déployer car il est commandé par un officier qu’ils ne peuvent pas tirer.

      C’est une impasse que les cuivres qualifient de "préoccupation manifeste pour la sécurité nationale", selon de récents documents déposés devant la Cour fédérale.


      The Navy say an unidentified guided-missile destroyer of the same class as Dewey, shown here, can’t deploy because it is commanded by an officer they cannot fire due to an ongoing COVID vaccine lawsuit. (Navy)

      Les problèmes découlent d’une action en justice déposée devant le tribunal de district américain du district intermédiaire de Floride à la fin de l’année dernière, alléguant que les droits des militaires sont violés par le mandat du vaccin COVID parce que leurs croyances religieuses les empêchent de prendre le vaccin.

      Le juge Steven D. Merryday a rendu une ordonnance le mois dernier interdisant à la Marine et au Corps des Marines de prendre toute mesure disciplinaire contre le commandant anonyme du navire de guerre de la Marine et un lieutenant-colonel du Corps des Marines pour avoir refusé le vaccin.

      Dans le processus, l’affaire a soulevé des questions sur les limites entre le bon ordre militaire et la discipline, et les droits légaux des militaires en tant que citoyens américains.

      L’injonction de Merryday est "une intrusion extraordinaire dans le fonctionnement interne de l’armée" et a essentiellement laissé la Marine à court d’un navire de guerre, selon un dossier déposé le 28 février par le gouvernement.
      – - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      An ongoing legal battle over whether the military can force troops to get vaccinated against COVID-19 has left the Navy with a warship they say they can’t deploy because it is commanded by an officer they cannot fire.

      It’s a standoff the brass are calling a “manifest national security concern,” according to recent federal court filings.

      The issues stem from a lawsuit filed in the U.S. District Court for the Middle District of Florida late last year alleging servicemembers’ rights are being infringed upon by the COVID vaccine mandate because their religious beliefs prevent them from taking the vaccine.

      Judge Steven D. Merryday issue an order last month banning the Navy and Marine Corps from taking any disciplinary action against the unnamed Navy warship commander and a Marine Corps lieutenant colonel for refusing the vaccine.

      In the process, the case has raised questions about the lines between military good order and discipline, and the legal rights of servicemembers as American citizens.

      Merryday’s injunction is “an extraordinary intrusion upon the inner workings of the military” and has essentially left the Navy short a warship, according to a Feb. 28 filing by the government.

      #marine de #guerre #USA

  • Steam : : Steamworks Development : : Steam : rétrospective de l’année 2021
    https://store.steampowered.com/news/group/4145017/view/3133946090937137590

    Croissance de la plateforme Steam
    L’année 2021 fut un bon cru, même en comparaison avec 2020, année au cours de laquelle Steam a connu une croissance sans précédent. Les membres de la communauté Steam ont passé près de 38 milliards d’heures sur Steam en 2021, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2020. (Cela représente 4,3 millions d’heures de jeu !)

    Les dépenses par personne ont augmenté de 27 % par rapport à 2020, une augmentation qui dépasse celle du temps de jeu. Cette croissance n’est pas seulement due aux joueuses et joueurs existants. Chaque mois de 2021, 2,6 millions de personnes supplémentaires ont fait leur premier achat sur Steam, représentant un pourcentage d’augmentation similaire à 2020, première année de la pandémie.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #valve #steam #business #année_2020 #année_2021 #rapport #compte_rendu #succès #microsoft #sony #jeu_vidéo_days_gone #jeu_vidéo_forza_horizon_5 #vr #steamvr #croissance #oculus_quest_2 #steamworks #sdk_steamworks #steam_deck #steam_input #steam_workshop #steam_playtest #steam_pipe #steam_remote_play #remote_play #remote_play_together #steam_néo_fest #utm_analytics #steam_controller #linux #bande_passante #cdn #pandémie #covid-19

  • EA, CD Projekt Red and ESL: Ukraine invasion prompts outcry, action from games industry - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2022/03/03/russia-ukraine-video-games-stalker-metro-cyberpunk-esl

    Alexander Molodkin, one half of the Kyiv-based game developer Weasel Token, was never a political person. He didn’t follow the news. When the Russian troop buildup at Ukraine’s border began, he was optimistic — within reason.

    “Something will definitely happen,” he recalled thinking, though he anticipated a more local conflict. Perhaps, he thought, Russia would take the Donbas region of eastern Ukraine and stop there. Then, he heard Russian President Vladimir Putin’s Feb. 21 speech promising “true decommunization,” and his hope dwindled. On Feb. 24, Russia launched its attack on Ukraine.

    The timing has been professionally unlucky, to say the least. Recently, “Puzzles for Clef,” the 2D puzzle adventure game Molodkin and his partner, Tay Kuznetsova, are working on, released a demo as part of a festival on the game distribution platform Steam. This led to an influx of attention and engagement in the team’s Discord server, which Molodkin and his partner moderate. He doesn’t proactively mention the invasion, but when people ask, he’s frank about it.

    “It’s pretty much impossible to work at all,” said Molodkin, who spends most of his waking hours monitoring news about the war via Telegram, a popular social platform. “The moment you try concentrating on something not related to war, your mind just keeps trailing off and your thoughts get back to it. More than half an hour or work is just impossible.”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ukraine #russie #biélorussie #kyiv #kiev #guerre #vladimir_poutine #alexander_molodkin #weasel_token #jeu_vidéo_puzzles_for_clef #tay_kuznetsova #steam #discord #telegram #jeu_vidéo_stalker #jeu_vidéo_s.t.a.l.k.e.r #gsc_game_world #jeu_vidéo_metro #4a_games #embracer_group #frogwares #vostok_games #ubisoft #croix_rouge #cd_projekt_red #jeu_vidéo_the_witcher #jeu_vidéo_cyberpunk_2077 #people_can_fly #11_bit_studios #jeu_vidéo_this_war_of_mine #raw_fury #bungie #pete_parsons #necrosoft_games #brandon_sheffield #ea_sports #jeu_vidéo_nhl #jeu_vidéo_fifa #iihf #esport #gambit_esports #virtus.pro #mobile_telesystems #vladimir_yevtushenkov #sogaz #sanctions #union_européenne #esl_gaming #pologne #portugal #covid_19 #pandémie #épidémie #crise

  • #MDR : Carnaval de Dunkerque 10.000 personnes bravent l’interdiction : "On est pas censé être là, mais on est là quand même » Anas Daif
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/carnaval-de-dunkerque-10-000-personnes-bravent-l-interd

    Malgré l’annulation par la prefecture pour des raisons sanitaires, les Dunkerquois se sont réunis par milliers pour célébrer le carnaval sous un soleil radieux. Ils devaient à l’origine sacrifier "les Trois Joyeuses", programmées du 26 au 28 février, mais l’envie de célébration était trop importante pour manquer cet événement une deuxième année d’affilée. 

    Près de 10.000 personnes étaient présentes aujourd’hui, beaucoup moins que les années précédentes. Le carnaval avait été annulé l’an dernier à cause du Covid-19, laissant les Dunkerquois sur leur faim. Il avait pu se tenir en 2020, moins d’un mois avant le premier confinement et avait réuni 50.000 personnes. 

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/4mw5avicoHm7dNXzamVzX-anYV8/0x378:4032x2646/800x450/regions/2022/02/27/621b796f3c993_274486467-245332451140879-328744542222348

    Las des mesures sanitaires, les carnavaleux se sont réunis à coups de déguisements et maquillages originaux. Dès le matin, ils étaient sur la place Jean-Bart où plusieurs centaines d’entre eux ont débuté les festivités.

    Parmi eux, on retrouve Jean Yoann, qui a été pris de "frissons" en arrivant sur place. "On est quand même content et heureux de se retrouver ici. C’est quand même bizarre de faire ça sans que ce soit réellement organisé", admet-il en ajoutant que d’un point de vue sanitaire, ils ne sont pas là "pour embêter les gens, chacun est responsable de ce qu’il fait". 

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/7-DxAt1Z8xprSeFTiobCDKrZxdQ/0x378:4032x2646/800x450/regions/2022/02/27/621b7a16186fc_274016128-500209428295109-457274176650389

    Dans les premiers venus, un groupe de #femmes se réjouit de pouvoir célébrer le carnaval après une édition manquée à cause du Covid. "On est pas censé être là, mais on est là quand même", lance fièrement l’une d’entre elles. Une autre, de son côté, fait part de ses précautions : "on fait quand même beaucoup moins de zotches [bisous sur la bouche] que d’habitude, parce que d’ordinaire dès qu’on croisait des amis et même des inconnus, on faisait des zotches, mais là on en fait beaucoup moins. On essaie de se retenir."
    . . . . .
    Une ambiance festive et bon enfant
    La marche est officiellement lancée à 15 heures. Tombours, trompettes et musique accompagnent les canavaleux hauts en couleur. "C’est beau à voir, c’est magnifique ! C’est une ambiance qu’on n’aura nulle part ailleurs", s’extasie un carnavaleux avant de rejoindre des amis pour chanter.

    "On est là pour la fête, les copains et la tradition surtout, explique un autre, qui a débuté les célébrations dès ce matin dans son appartement. On est heureux, dans un esprit de bienveillance, de joie et de fête, donc c’est impeccable." 

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/ElwWtcCWoj0hdIBME916VyOnl60/0x378:4032x2646/800x450/regions/2022/02/27/621bb04d19f4e_274205830-668997674288726-534557104555629

    Il poursuit en expliquant qu’avec "tout ce qui se passe, on est obligé de sortir" et se dit fier de voir tous les dunkerquois "qui sont au rendez-vous, et ça fait plaisir." 

    Le beau temps a conforté les carnavaleux dans l’idée de braver l’interdiction et l’ambiance festive a fini par chasser la cuplabilité. Ils espèrent pouvoir défiler l’an prochain dans un cadre officiel et organisé. 

    #interdiction par la #préfecture #carnaval #Dunkerque #Fête malgré la #propagande #omicron #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique 

  • L’alimentation : un atout de taille négligé dans la guerre contre le Covid-19

    https://theconversation.com/lalimentation-un-atout-de-taille-neglige-dans-la-guerre-contre-le-c

    Des études épidémiologiques ont mis en évidence les composantes de l’alimentation qui réduisent ou amplifient les risques d’infection et de formes graves du Covid.

    Chez 2884 agents de santé de première ligne de six pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis), des personnes ayant des régimes à base de plantes (plus riches en légumes, légumineuses et noix), et plus faibles en viandes rouges et transformées, avaient respectivement 73 % et 59 % de risques en moins de Covid-19 modérée à grave.

    De même, les personnes ayant une alimentation équilibrée et une consommation quotidienne moyenne de 500 g (et plus) de légumes et de fruits et 10 g de noix (et plus) avaient un risque de Covid-19 inférieur de 86 % à celles qui en consommaient de plus faibles quantités. Des apports alimentaires plus élevés en fruits et légumes et, systématiquement, en vitamine C, en folate, en vitamine K et en fibres ont été associés à une sensibilité plus faible à l’infection par le SARS-CoV-2. La sévérité de la maladie est aussi réduite avec la consommation de légumineuses, de céréales complètes.

    Plus généralement, l’adhésion à un régime méditerranéen (dont une caractéristique est une faible consommation de calories provenant d’aliments ultra-transformés) était négativement associée à la fois au pourcentage de personnes infectées et décédées de Covid-19. Tel a été le cas dans 17 régions d’Espagne et dans 23 pays après ajustement des facteurs de bien-être et d’inactivité physique.

    Ainsi, au-delà de son rôle établi dans la prévention des maladies non transmissibles, l’alimentation pourrait donc aussi contribuer à prévenir certaines maladies infectieuses comme le Covid. Or, par rapport aux composantes les plus citées à cette fin, les Français ont un régime déficitaire en fruits et légumes, en fibres et oméga-3 (pour 95 % des Français), et comprenant une part trop importante d’aliments ultra-transformés.

    [...]

    Le régime alimentaire courant dans les pays occidentaux accroît le risque de développer des maladies chroniques (comorbidités) et nous rend plus vulnérables aux maladies infectieuses, on l’a dit. C’est pourquoi le traitement de la pandémie, tant dans les politiques publiques que dans l’espace médiatique, est tronqué, se focalisant essentiellement sur les effets en aval avec une approche trop réductionniste plutôt que sur les causes multifactorielles en amont avec une approche plus holistique.

    D’une part, il empêche la responsabilisation des acteurs du système alimentaire et des consommateurs, qui pourraient participer à la mise en place d’une alimentation préventive plus durable. Ce qui permettrait pourtant de lutter contre l’échec des politiques visant à réduire les risques de maladies chroniques.

    D’autre part, il nous prépare mal aux risques futurs. En effet, selon l’OMS, l’apparition de maladies infectieuses, qui était de l’ordre d’une tous les 15 ans dans les années 1970, est désormais d’une à cinq par an, en intégrant les maladies issues de la résistance aux antibiotiques.

    #alimentation #maladies_infectieuses #pandémie #covid-19

  • Bilan de deux ans de COVID IHU Méditerranée-Infection

    https://www.youtube.com/watch?v=-LbJwJR3V7A

    – 96,7 des contaminés omicron étaient vaccinés au Danemark, d’ou l’abandon de la politique vaccinatoire.
    – La dangerosité diminue.
    – A propos des infections moins de 15 jours après la vaccination non prises en compte dans les statistiques.
    – Les accidents post vaccinaux.
    – En accord avec Bill Gates sur l’efficacité vaccinale.
    – Conséquences de l’épidémie sur la démographie française.
    – Les pics de l’épiderme symptômes de la désorganisation des système de soins dans certains pays (France Angleterre . . . ).
    – Pourquoi de telles différences entre les pays dans les taux de mortalité. Record pour les USA, dont l’espérance de vie était déjà en cours de diminution, à cause de l’obésité.
    – Le premier problème de santé publique est l’obésité.
    – C’est une zoonoze. A propos de l’élevage intensif.

    #omicron #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #raoult #didier_raoult #france #zoonoze #visons

  • Covid-19 : L’Australie rouvre ses frontières aux voyageurs étrangers
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/22/covid-19-l-australie-rouvre-ses-frontieres-aux-voyageurs-etrangers_6114758_3

    Covid-19 : L’Australie rouvre ses frontières aux voyageurs étrangers
    Après vingt-trois mois d’isolement volontaire dans le cadre de sa stratégie « zéro Covid », l’île-continent,où plus de 93 % des plus de 12 ans ont déjà reçu au moins deux doses de vaccin, accueille à nouveau les visiteurs.
    Son fils n’a pas encore franchi les portes du hall d’arrivée de l’aéroport de Sydney qu’une larme perle déjà aux yeux de Glynnis Nancarrow. « Il vient de Tokyo, je ne l’ai pas vu depuis plus de deux ans », souffle cette mère de trois enfants. « Il vivait au Japon quand l’Australie a brusquement décidé de fermer ses frontières extérieures, en mars 2020. Il aurait pu rentrer plus tôt mais je ne voulais pas qu’il passe quatorze jours enfermé dans un hôtel de quarantaine. Je ne m’attendais pas à le perdre pendant si longtemps. » Lundi 21 février, après vingt-trois mois d’isolement volontaire, l’Australie a finalement rouvert ses portes à tous les voyageurs doublement vaccinés.
    Parmi les 5 000 premiers visiteurs, accueillis avec des koalas en peluche et des cafés gratuits sous les applaudissements d’un groupe de drag queen venu « mettre l’ambiance », les touristes sont rares et essentiellement Australiens. Ce sont eux qui, les premiers, ont été autorisés, le 1er novembre 2021, à traverser les frontières du pays transformé en forteresse. « Je suis partie voir ma mère au Vietnam. Elle est très malade. Ce fut extrêmement émouvant de pouvoir la serrer enfin dans mes bras », raconte Linh Huynh, qui a passé trois semaines auprès de sa famille.
    Comme un tiers de la population australienne, elle est née à l’étranger. Si elle a soutenu la décision du gouvernement de fermer les portes du pays pour se protéger de la pandémie, elle a souffert de ce long éloignement.
    Pour Leisei Giwmy, une étudiante en commerce, cette épreuve a été tellement douloureuse qu’elle a décidé de plier bagage et de retourner vivre au Vanuatu, l’archipel mélanésien dont elle est originaire. « Il a fallu attendre vingt mois pour que les autorités commencent à desserrer l’étau, pour qu’elles autorisent nos parents à entrer dans le pays, puis les étudiants internationaux, etc. Je ne veux plus jamais me retrouver coupée des miens », lâche la jeune fille qui attend sa sœur, les bras chargés d’un immense bouquet de fleurs. Dans un mois, elle repartira avec elle.
    A quelques pas de là, Charmaine Nair, une Néo-Zélandaise installée en Australie, et Desirel Calvin Lawrence, un Américain tout juste débarqué de Washington, cherchent quelqu’un pour les prendre en photo « devant le logo de l’aéroport de Sydney ». Ce couple, qui a survécu à des mois d’éloignement, a encore du mal à croire en la réalité de ses retrouvailles. « Jusqu’au bout, j’ai eu peur qu’il y ait un problème et surtout d’attraper le Covid-19. J’ai dû faire un test PCR et deux types de tests antigéniques différents avant de partir. Toute cette expérience a été hyperstressante », raconte le jeune homme.Si aujourd’hui, tout semble oublié, les amoureux gardent une dent contre les autorités australiennes ayant refusé de leur délivrer le laissez-passer qui pouvait être accordé pour motif impérieux d’ordre familial ou professionnel. « Beaucoup de couples ont bénéficié d’exemptions durant la pandémie. Le problème, c’est que nous n’avions jamais vécu ensemble. Notre dossier a été refusé », explique Charmaine Nair.
    Pour le gouvernement, qui avait abandonné la politique du « zéro Covid » après l’arrivée du variant Delta aux antipodes à l’été 2021, et attendait qu’un pourcentage suffisant de la population soit vacciné pour ouvrir ses frontières, le pari sanitaire est réussi : non seulement la pandémie n’a fait que 4 956 morts sur l’île-continent mais plus de 93 % des plus de 12 ans avaient reçu au moins deux doses de vaccin le 22 février.La priorité est maintenant d’œuvrer au retour à la normale le plus rapidement possible et surtout de remettre d’aplomb le secteur touristique. « Les touristes reviennent et mon message pour eux, pour les touristes du monde entier, c’est : faites vos valises, venez vivre l’une des plus belles expériences que vous puissiez imaginer (…). Et n’oubliez pas de prendre de l’argent, car vous trouverez une multitude de lieux où le dépenser, vivre le voyage et l’expérience d’une vie », a notamment lancé, le 20 février, le premier ministre Scott Morrison.L’agence gouvernementale Tourism Australia vient de déployer une vaste campagne publicitaire dans les pays anglo-saxons afin de redonner l’envie d’un pays, qui, en raison de ses mesures drastiques contre la pandémie, a parfois été comparé à la Corée du Nord. En 2019, quelque 9,5 millions de touristes étrangers avaient visité l’île-continent, injectant 45 milliards de dollars (39 milliards d’euros) dans l’économie locale. Une centaine d’avions atterrissaient chaque jour à Sydney. Lundi, ils ne sont que vingt-six à s’être posés sur le tarmac de l’aéroport international.

    #Covid-19#migration#migrant#australie#sante#pandemie#frontiere#circulation#famille#retour#vaccination#zerocovid