Sombre

“Only the mob and the elite can be attracted by the momentum of totalitarianism itself. The masses have to be won by propaganda.” (Hannah Arendt) IN GIRUM IMUS NOCTE ECCE ET CONSUMIMUR IGNI

  • « Alerte extrêmement grave » : le dispositif FR-Alert activé pour envoyer un message d’information sur les JO 2024
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/05/13/alerte-extremement-grave-le-dispositif-fr-alert-active-pour-envoyer-un-messa

    La Préfecture de police de Paris a confirmé, lundi soir, l’usage de ce dispositif d’alerte sur les smartphones présents dans la zone qui constituera le périmètre « sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme (SILT) » lors des JO, sans plus d’explications

    Personne pour évoquer bigbrother et cette ambition du pouvoir, d’avoir accès à tous les écrans, partout, tout le temps.

  • Affections Longue Durée (ALD) : nouveau coup de force en préparation contre la Sécurité sociale et les assurés | Miroir Social
    https://www.miroirsocial.com/index.php/participatif/affections-longue-duree-ald-nouveau-coup-de-force-en-preparation-contr
    #santé

    Si 66 % des dépenses d’Assurance Maladie sont aujourd’hui effectivement consacrés aux 13 millions d’assurés reconnus en ALD, c’est justement parce que l’ordonnance du 19 octobre 1945 prévoit que la personne souffrant d’une maladie grave ou longue bénéficie de la couverture intégrale et de tous les soins nécessaires.

    La Sécurité sociale a été arrachée pour cela : pour que personne n’ait à renoncer à se soigner parce qu’il n’en aurait pas les moyens, ou au contraire pour que personne n’ait à renoncer à se nourrir pour se soigner.

  • Nouvelle-Calédonie : révolte kanak contre le colonialisme français
    https://www.frustrationmagazine.fr/nouvelle-caledonie-revolte-kanak-colonialisme-francais

    Depuis hier une révolte de très haute intensité se déroule en Nouvelle-Calédonie : pillages, destructions d’entreprises, lutte armée contre la police (cocktails molotov, tirs à balles réelles…), mutinerie en prison… Dans n’importe quelle autre région française, cela ferait la une de tous les journaux. Oui mais voilà, la Nouvelle-Calédonie n’est pas n’importe quelle autre région […]

  • Kanaky/Nouvelle-Calédonie : non au dégel du corps électoral ! non à la (…) - Collectif Solidarité Kanaky
    https://solidaritekanaky.fr/Kanaky-Nouvelle-Cale%CC%81donie-non-au-de%CC%81gel-du-corps-e%CC%81

    Le projet de loi constitutionnelle de dégel du corps électoral calédonien est débattu ces 2 jours à l’Assemblée nationale. Cette loi est comprise en Nouvelle-Calédonie comme une volonté d’en finir avec le processus de décolonisation engagé par l’accord de Nouméa. Résultat : une montée des tensions, des mobilisations multiples et puissantes dans tout le pays, et la menace d’un embrasement. Le collectif Solidarité Kanaky en appelle aux parlementaires pour retirer ce projet de loi.

    #nouvellecaledonie #kanaky

  • Les écoles d’informatique au cœur de la révolution des IA génératives : « Il faut former des personnes qui peuvent coder et prompter »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/05/15/les-ecoles-d-informatique-au-c-ur-de-la-revolution-des-ia-generatives-il-fau

    Utilisateur régulier de ChatGPT, le jeune homme voit ce logiciel comme un outil, qui « permet de gagner beaucoup de temps, notamment pour coder, même s’il faut parfois repasser derrière ». Impossible, donc, pour les écoles d’informatique de faire l’impasse sur les IA. Des formations courtes aux cycles d’ingénieurs, les informaticiens de demain doivent, au minimum, savoir faire bon usage des outils existants. Un enjeu majeur pour les écoles afin de permettre à leurs étudiants d’être employables sur un marché certes demandeur de talents, mais où les progrès de l’IA font craindre une baisse, voire une disparition des métiers de l’informatique.

    J’avoue que ça continue de me laisser perplexe.
    Écrire de bonnes spécifications fonctionnelles, c’est déjà long et compliqué. Alors écrire ensuite le bon programme pour répondre au besoin, je ne vois pas comment une IA alimentée à coup de prompts mal pensés par des humains qui ont des difficultés à formaliser leurs besoins pourrait sortir quelque chose de pertinent... et maintenable.

  • Emmanuel Macron et sa majorité ont remis le feu à la Nouvelle-Calédonie | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140524/emmanuel-macron-et-sa-majorite-ont-remis-le-feu-la-nouvelle-caledonie

    Ce scrutin est réservé depuis plusieurs années aux personnes disposant de la citoyenneté calédonienne selon certaines conditions. Une décision prise à l’époque dans le cadre du processus de décolonisation afin d’atténuer le poids du peuplement et de permettre aux Kanaks de peser dans les décisions politiques. Mais qui « n’est plus conforme aux principes de la démocratie », selon Gérald Darmanin, qui est allé jusqu’à évoquer lundi soir une « obligation morale pour ceux qui croient en la démocratie ».

    Remplacez « la démocratie » par « le colonialisme » et pouf, tout s’éclaire. La magie macroniste…

    #nouvelle_calédonie #colonialisme

    • Parlant d’un « pays qui est en train de replonger quarante ans en arrière dans les pires heures de son histoire », l’élu a appelé la représentation nationale à la prudence. Or c’est précisément ce qui manque à l’exécutif depuis décembre 2021, date à laquelle le président de la République avait exigé le maintien du troisième référendum, pourtant boycotté par les indépendantistes. Le processus de décolonisation, dentelle patiemment tissée depuis 1988, s’était ainsi conclu en l’absence du peuple colonisé. Une aberration politique et un calcul dangereux.

      S’il arrive à démarrer une guerre civile, il sera toujours irresponsable, le prepotent ?

      https://seenthis.net/messages/1053702

    • De passage à Paris il y a quelques semaines, le maire de Houaïlou Pascal Sawa, premier secrétaire général adjoint de l’Union calédonienne (UC) et membre du bureau du FLNKS, confiait à Mediapart la nécessité impérieuse de « remettre du lien et de la confiance » entre les différents partenaires. « On est d’accord pour ouvrir le corps électoral, mais il faudrait analyser les choses de façon plus fine pour éviter le déséquilibre, insistait-il. Contrairement à ce qui est dit, nous sommes conscients des enjeux. Nous considérons simplement qu’ils doivent s’inscrire dans un accord global. »

      Même le choix de Nicolas Metzdorf comme rapporteur du texte pose question. Pour l’ex-rapporteur du statut de la Nouvelle-Calédonie René Dosière, le rapport signé par le député Renaissance « fait honte à l’Assemblée nationale et ne peut que renforcer la colère des Kanaks et de tous les artisans de paix ». C’est « un brûlot anti-indépendantiste qui réécrit à sa manière l’histoire politique récente », affirme-t-il sur son blog. Lundi soir, à l’Assemblée, Nicolas Metzdorf s’offusquait d’ailleurs au moindre rappel historique, faisant mine de penser que ses adversaires « hiérarchisent les populations ».

      L’élu a également attaqué les bancs de la gauche, accusant les élu·es de la Nupes de « soutenir les indépendantistes les plus radicaux » au détriment des forces de l’ordre – un refrain également entonné par le ministre de l’intérieur, comme si quelqu’un pouvait se réjouir que les armes soient de nouveau sorties dans l’archipel. Sur place, la situation n’est évidemment pas aussi binaire que voudraient le faire croire ceux qui pensent que les responsabilités ne pèsent jamais sur leurs épaules. Les appels au calme se sont d’ailleurs multipliés, lancé notamment par le président indépendantiste du gouvernement calédonien Louis Mapou.

      Nicolas Metzdorf :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Metzdorf

      Son communiqué rapporté par le Figaro (vidéo) :
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/nicolas-metzdorf-la-maison-de-mes-parents-a-ete-menacee-20240514

      Une fois de plus, appeler à la paix et à la négociation est vu comme un acte de sédition par les élites dominantes. Mais qu’est-ce qui arrêtera la Macronie dans ses entreprises de désinformations et de travestissements de l’Histoire ? Les places financières peut-être ?

    • http://renedosiere.over-blog.com/2024/05/un-rapport-qui-fait-honte-a-l-assemblee-nationale.html

      Le « rapport » parlementaire du député calédonien Metzdorf concernant la modification du corps électoral en Nouvelle Calédonie vient d’être publié[1].Il précède la discussion d’un texte programmé ce lundi en séance publique.
      Son contenu contribue à diminuer l’image de l’Assemblée nationale car il transforme la rigueur et l’autorité habituelles de ce type de document en une brochure électorale de son parti politique (les loyalistes, appellation locale des non-indépendantistes).

      La nomination sur ce sujet sensible d’un rapporteur partisan, contrairement à la jurisprudence parlementaire, était pour le moins inopportune et maladroite compte tenu des réactions violentes que suscite ce projet de loi en Nouvelle Calédonie. Le résultat est pire : un brûlot anti-indépendantiste qui réécrit à sa manière l’histoire politique récente.

  • « Le nouveau #plan_Ecophyto constitue une authentique #fraude_démocratique »

    Après des semaines d’attente, le gouvernement a enfin clarifié sa position sur l’avenir du plan Ecophyto, mis en « pause », début février, en réponse à la colère du monde agricole. Lundi 6 mai, la publication du nouveau plan (Ecophyto 2030) a confirmé l’abandon de toute #ambition de réduction des usages de #pesticides, à la fois problème de #santé_publique et principale cause d’effondrement de la #biodiversité sous nos latitudes. Et ce, indépendamment des efforts des agriculteurs. Ces derniers jours, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, #Marc_Fesneau, et sa déléguée, #Agnès_Pannier-Runacher, ont fermement défendu l’idée que le cap d’une « réduction de 50 % des pesticides », à l’horizon 2030, était maintenu, au point d’accuser ceux qui en doutent de propager des « fausses informations ».

    Des propos d’une singulière légèreté qui reviennent à accuser d’affabulation le conseil scientifique et technique du plan Ecophyto – des chercheurs et des ingénieurs des organismes publics de recherche et des instituts techniques, nommés pour leur connaissance du sujet. Une prépublication rendue publique début mai, signée par la grande majorité des membres du conseil, montre en effet que le nouvel #indice européen chargé de suivre les usages et les risques des pesticides, dit « #HRI », pour #Harmonised_Risk_Indicator, ne rend compte en réalité ni de l’usage ni des risques de ces produits. Il est d’ailleurs très difficile de savoir de quoi il rend compte exactement. Une chose est sûre : c’est un thermomètre lourdement truqué.

    Mon collègue Romain Imbach a détaillé, dans un long et minutieux décryptage des travaux du conseil scientifique et technique, les moyens de ce trompe-l’œil. Quiconque en aura pris connaissance ne peut qu’être convaincu du caractère frauduleux du nouvel indicateur. Une expérience de pensée très simple permet à un enfant de cours élémentaire de le comprendre. Il faut malgré tout se concentrer un peu et rassembler toute son attention.

    Classement en quatre #catégories

    Avant tout, il faut savoir que le HRI classe les pesticides en quatre catégories. D’abord, il y a les produits à « faible risque », si rares qu’ils pèsent pour presque rien dans l’indice (groupe 1). Ensuite, viennent les produits autorisés qui ne sont pas classés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (#CMR) ou #perturbateurs_endocriniens (groupe 2). Viennent après ceux autorisés, mais classés CMR et qui sortiront du marché à brève ou moyenne échéance (groupe 3). Enfin, il y a les produits interdits et utilisés à titre dérogatoire (groupe 4).

    Calculer le HRI est un jeu d’enfant. A chaque groupe son coefficient de risque : 1 pour le premier, 8 pour le deuxième, 16 pour le troisième et, enfin, 64 pour les produits interdits. Si vous avez suivi, vous savez désormais que 16 kilos d’un produit du groupe 1 comptent, dans le HRI, autant que 2 kilos de ceux du groupe 2, et 1 kilo de ceux du groupe 3, et 250 grammes des produits interdits.

    Nous pouvons maintenant procéder à notre expérience de pensée. En 2020, un agriculteur traite un champ de 1 hectare avec la dose réglementaire de 1 kilo d’un produit « A », appartenant au groupe 3. Le HRI correspondant à ce traitement est donc de 16. L’année suivante, en 2021, le produit « A » sort du marché et passe dans le groupe 4. L’exploitant utilise donc en remplacement le produit « B », appartenant également au groupe 3 et dont la dose réglementaire est identique, à savoir 1 kilo par hectare. Un esprit raisonnable ne peut que reconnaître que rien n’a changé entre 2020 et 2021. Et pourtant, entre 2020 et 2021, le HRI du traitement de ce même hectare a baissé de… 75 % !

    Comment une telle magie est-elle possible ? C’est simple : la décision réglementaire d’interdire le produit « A » en 2021 a un effet rétroactif sur l’année 2020, dont il faut recalculer le HRI. Celui-ci n’est plus de 16, mais de 64. Le HRI peut donc être réduit des trois quarts sans que rien n’ait en réalité changé. Imaginons maintenant que le produit « B » ait été plus efficace que le précédent, avec une dose réglementaire de 500 grammes à l’hectare pour un même résultat, la chute du HRI pour ce traitement entre 2020 et 2021 serait alors, sans aucun changement réel, de 87,5 %. Dans ces deux cas, l’indice historique de suivi du recours aux pesticides en place depuis quinze ans, le nombre de doses unités (NODU) serait resté identique d’une année sur l’autre.

    On comprend mieux que les calculs du conseil scientifique et technique montrent une baisse du HRI de quelque 33 % entre 2011-2013 et 2021, sans aucune politique volontariste du gouvernement. Ces calculs permettent d’ores et déjà d’anticiper une baisse supplémentaire de 10 points en 2022, grâce à l’#interdiction, cette année-là, d’un unique produit, le #mancozèbe. Qui sera remplacé à l’identique par des substances non encore interdites. Ce qu’il faut comprendre est que le classement CMR des pesticides est un processus dynamique : le point commun à tous les produits interdits est d’avoir été un jour autorisés. Le #chlorothalonil, le #chlorpyrifos, la #chloridazone, l’#imidaclopride ou le #S-métolachlore, par exemple : tous ces produits, récemment interdits ou en passe de l’être, ont passé des décennies, parfois plus d’un demi-siècle, sur le marché.

    L’inertie réglementaire est telle que bon nombre de produits aujourd’hui catégorisés 2 finiront par être interdits et remplacés, alimentant ainsi une baisse trompeuse et éternellement reconduite du HRI. On le voit, le plan Ecophyto 2030 ne repose pas seulement sur un choix technique controversé : il constitue une authentique #fraude démocratique. Il offrira aux prochains gouvernements, en France et en Europe, la possibilité de communiquer des chiffres spectaculaires de « réduction des pesticides », en l’absence de toute baisse réelle du recours à ces produits. Cela s’appelle tromper l’opinion.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/12/le-nouveau-plan-ecophyto-constitue-une-authentique-fraude-democratique_62326
    #Ecophyto #tromperie

  • La classe politique à l’heure de la post-vérité - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/05/10/la-classe-politique-a-lheure-de-la-post-verite

    Bientôt, ceux qui répriment férocement les mobilisations pour la Palestine tenteront de faire croire qu’ils ont toujours défendu la paix et qu’ils étaient du bon côté. Ils essaient déjà de nous faire croire qu’ils seraient un “barrage” à l’extrême droite et même que Raphaël Glucksmann est de gauche.

    La classe dirigeante s’est entièrement convertie à la post-vérité. Les mots n’ont plus aucune valeur, le réel n’a plus aucune importance, les faits plus aucune place dans le débat public. Ces gens peuvent affirmer tout et son contraire en dépit de la réalité objective, mentir éhontément, dans une stratégie de confusion mentale volontaire. Leur rapport à la parole est pathologique.

    C’est une stratégie. Il s’agit de briser tous nos repères, de réécrire notre mémoire, de nier ce que nous voyons et vivons. Quand personne ne croit plus en rien, alors le pire est possible.

  • #Logique_du_chaudron — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Logique_du_chaudron

    L’histoire racontée par Freud est la suivante :

    « A a emprunté à B un chaudron de cuivre et après l’avoir rendu, il est mis en accusation par B parce que le chaudron présente désormais un grand trou qui le rend inutilisable.

    Voici sa défense :

    “Premièrement je n’ai absolument pas emprunté de chaudron à B ;

    deuxièmement le chaudron avait déjà un trou lorsque je l’ai reçu de B ;

    troisièmement je lui ai rendu le chaudron intact ».“

    • L’anecdote du chaudron apparaît chez Vidal-Naquet comme manière de caractériser les « logiques » du révisionnisme (Les assassins de la mémoire, 1995) :
      http://www.anti-rev.org/textes/VidalNaquet87b/part-3.html

      Nadine Fresco a opportunément rapproché la méthode révisionniste d’un Witz freudien bien connu, celui du chaudron[51] : « A a emprunté à B un chaudron de cuivre. Lorsqu’il le rend, B se plaint de ce que le chaudron a un grand trou qui le met hors d’usage. Voici la défense de A : "1, je n’ai jamais emprunté de chaudron à B. 2, le chaudron avait un trou lorsque je l’ai emprunté à B. 3, j’ai rendu le chaudron intact." » Les exemples sont multiples. Du « Protocole de Wannsee » (20 janvier 1942), qui montre un certain nombre de fonctionnaires à l’oeuvre autour de la « solution finale », on dira à la fois - ou on suggérera - qu’il est un document peu fiable, parce que non signé, et qu’il ne comporte rien de bien dramatique[52]. Une sorte de record est atteint à propos des Discours secrets de Himmler, dans lesquels la théorie et la pratique du meurtre collectif sont exposées avec relativement peu de dissimulation[53]. On dira à la fois que ces textes, publiés sous un titre non prévu par leur auteur, ont été trafiqués, qu’on y a introduit des mots qui ne figuraient pas dans l’original, le mot « tuer » (umbringen) par exemple, qui est sans doute là pour autre chose, évacuer, peut-être, et que leur sens est en vérité bénin : l’extermination du judaïsme (Ausrottung des Judentums) n’est pas l’extermination des Juifs[54].

  • Les fleurs laissent tomber les insectes pollinisateurs
    https://theconversation.com/les-fleurs-laissent-tomber-les-insectes-pollinisateurs-228731

    La moindre attractivité des fleurs pour les pollinisateurs est vraisemblablement leur réponse au déclin des insectes durant les dernières décennies, rapporté par plusieurs études à travers l’Europe. Plus de 75 % de la biomasse d’insectes volants, dont font partie les pollinisateurs, a disparu dans les aires protégées allemandes en 30 ans. Les pensées des champs, comme la majorité des plantes à fleurs, sont le fruit d’une coévolution avec leurs pollinisateurs durant des millions d’années pour arriver à une relation à bénéfice réciproque. La plante produit du nectar pour les insectes, et les insectes en contrepartie assurent le transport du pollen entre fleurs, assurant leur reproduction.

    Avec le déclin des pollinisateurs, et donc du transfert de pollen entre fleurs, la reproduction des plantes devient plus difficile. Les résultats de cette étude révèlent que les pensées sont donc en train d’évoluer afin de se passer des pollinisateurs pour leur reproduction. Elles pratiquent de plus en plus l’autofécondation, qui consiste à se reproduire avec soi-même, ce qui est possible pour les plantes hermaphrodites, soit 90 % des plantes à fleurs environ

    Ces résultats sont également une mauvaise nouvelle pour les pollinisateurs et le reste de la chaîne alimentaire. Notre étude a en effet mis en évidence un cercle vicieux : une réduction de la production de nectar par les plantes signifie moins de nourriture pour les insectes, ce qui peut à son tour contribuer à menacer les populations de pollinisateurs.

  • La colonie perdue de Roanoke retrouvée ? Un village de 400 ans éclaire un des grands mystères colonial américain - Science et vie
    https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/archeologie/la-colonie-perdue-de-roanoke-retrouvee-un-village-de-400-ans-eclaire

    La colonie de Roanoke, établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, reste une énigme historique suite à la disparition inexpliquée de ses habitants. Située dans l’actuel comté de Dare, en Caroline du Nord, cette colonie anglaise fut la première tentative de peuplement permanent en Amérique du Nord.

    Les récentes fouilles archéologiques à Manteo, menées par la First Colony Foundation, ont mis en évidence des preuves matérielles d’échanges entre les colons de Roanoke et les tribus algonquines locales qui ont accueilli les explorateurs en 1584, lors de la première expédition de reconnaissance.

    Ces découvertes incluent des poteries et des objets en cuivre qui suggèrent une possible intégration des colons avec les autochtones, offrant une nouvelle perspective sur le devenir des premiers colons anglais en Amérique du Nord et sur leurs relations avec les populations indigènes.
    Les colons de Roanoke, des Européens perdus en Amérique du Nord ?

    La colonie de Roanoke, souvent appelée la « colonie perdue », a été établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, dans le cadre des efforts de l’Angleterre pour étendre son empire et rivaliser avec les puissances européennes en Amérique du Nord.

    Située sur l’île de Roanoke dans l’actuelle Caroline du Nord, elle était la deuxième tentative de colonisation anglaise dans cette région. La première avait eu lieu en 1585. Cette deuxième tentative était dirigée par John White. Il s’agit du grand-père de Virginia Dare, la première enfant anglaise née en Amérique.

    Après avoir établi la colonie, White retourna en Angleterre pour des ravitaillements supplémentaires. Mais à cause des tensions avec l’Espagne et la guerre avec l’Armada espagnole, son retour fut retardé. Lorsqu’il put enfin revenir en 1590, il trouva la colonie déserte. Il ne trouva ni signe de lutte, ni de maladie, juste le mot « CROATOAN » gravé sur un poteau de la palissade.

    Cela faisait référence à une île voisine et une tribu amie. S’il explore les environs pour retrouver sa fille et sa petite-fille, John White ne peut atteindre Croatoan en raison d’une tempête. Les bateaux sont contraints de repartir. Les circonstances précises et le sort des colons restent inconnus, marquant officiellement la disparition de la colonie en 1590. Quelques artefacts seront retrouvés sur cette île et sans certitude qu’ils appartiennent bien à ces colons disparus.
    La découverte d’un ancien village interroge sur le destin de Roanoke

    Les Jardins élisabéthains à Manteo ont été ciblés pour les fouilles archéologiques principalement en raison de leur emplacement historique. De plus, des preuves antérieures suggéraient leur proximité avec le site original de la colonie de Roanoke et le village indigène algonquin. Ces jardins se trouvent sur Roanoke Island, où les colons anglais étaient censés s’établir. Et où les interactions avec les tribus locales auraient eu lieu au XVIe siècle.

    Ces jardins ont livré des artefacts significatifs qui remontent à l’époque de l’établissement des colons au XVIe siècle. On trouve des tessons de poterie utilisée par les Algonquins pour la cuisine et un anneau de fil de cuivre. Ce dernier aurait appartenu à un guerrier indigène. Il témoigne de la présence et de la vie quotidienne de ces communautés bien avant l’arrivée des Européens. Ces objets ne sont pas de simples reliques. Ils servent de preuves tangibles d’échanges culturels et commerciaux entre les deux groupes. Ils suggèrent une intégration possible des colons au sein de la société indigène.

    Cette intégration, si elle est confirmée par des fouilles supplémentaires et des analyses plus approfondies, pourrait résoudre l’un des plus grands mystères de l’histoire coloniale américaine.
    Les significations des objets trouvés

    L’anneau de cuivre découvert dans les fouilles revêt une importance capitale pour comprendre les relations entre les colons anglais de Roanoke et les peuples algonquins. Cet anneau est façonné dans un style différent des techniques de métallurgie indigènes de l’époque. Cela indique probablement une origine européenne, très probablement anglaise. D’autant plus qu’il existe des relations commerciales connues entre les colons et les tribus locales.

    Les experts en métallurgie et en archéologie s’accordent à dire que les Européens apportaient souvent des objets en cuivre dans leurs échanges avec les peuples indigènes. En effet, ces derniers attribuaient au cuivre des valeurs à la fois utilitaires et symboliques. Le cuivre était notamment apprécié par les tribus algonquines pour sa durabilité et son éclat. Ils le transformaient alors souvent en parures ou en symboles de prestige. Ils créaient des pendentifs ou des bracelets, portés par les guerriers ou offerts lors de cérémonies importantes.

    La présence de cet anneau en cuivre dans un contexte clairement associé à une occupation indigène illustre ainsi les nuances des interactions culturelles entre les colons et les Algonquins. Il est plausible que cet objet ait été un cadeau ou un élément de troc. Il devait cimenter des alliances ou faciliter la cohabitation et la compréhension mutuelle entre les deux groupes. Cet échange de cuivre indiquerait une reconnaissance et un respect des coutumes et des Algonquins par les colons. Ce dernier fait pointe ainsi vers une intégration plus profonde et réciproque qu’on ne l’avait précédemment envisagé. Cet anneau pourrait véritablement constituer un symbole puissant des liens sociaux et spirituels unissant ces communautés disparates dans les réalités difficiles du Nouveau Monde.
    Une nouvelle théorie sur le destin des colons de Roanoke

    On a longtemps considéré avec doute la théorie selon laquelle les colons s’intégrèrent aux tribus locales pour survivre. Or elle gagne aujourd’hui en crédibilité grâce aux récentes découvertes archéologiques. Les fouilles ont mis à jour des vestiges de structures habitées et de fortifications. Elles témoignent clairement d’une cohabitation entre les colons et les tribus algonquines.

    Dr Eric Klingelhofer, vice-président de la recherche pour la First Colony Foundation, souligne l’importance de ces découvertes : « Nous avons trouvé des preuves d’habitations et de fortifications qui correspondent aux descriptions des villages indigènes de cette époque. Cela indique non seulement une présence prolongée, mais aussi une intégration des colons au sein de ces structures communautaires ». Ces indices architecturaux suggèrent que les colons n’ont pas disparus ou succomber à des calamités. Ils ont plutôt adopté une stratégie de survie basée sur l’assimilation et l’échange culturel.

    De plus, les fouilles ont révélé l’absence notable de sépultures européennes typiques. Il n’y avait aucune autre forme de marqueurs funéraires indiquant une présence isolée des colons. Cela renforce l’idée que les colons de Roanoke, confrontés à des défis environnementaux et à l’isolement de leur patrie, ont choisi de s’intégrer aux tribus algonquines. Ils auraient adopté leurs coutumes et leur mode de vie pour mieux survivre. Les poteries et outils de style européen et algonquin mélangés indiquent une fusion des technologies et des styles de vie. Selon les mots de Dr Klingelhofer : « Ce qui est un indicateur fort de l’intégration plutôt que de la confrontation ». Ces découvertes fournissent une perspective nuancée sur la dynamique des premières colonies européennes en Amérique du Nord. Elles mettent en lumière des stratégies de survie adaptatives qui dépassent les narratifs traditionnels de conflit.

  • Candidats aux élections européennes : le tri des hebdomadaires - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Candidats-aux-elections-europeennes-le-tri-des

    Récapitulons d’une autre façon : Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Léon Deffontaines (PCF) ou encore Nathalie Arthaud (LO) n’apparaissent jamais en Une des hebdomadaires. Vous avez dit pluralisme ?

    Y-z-ont qu’à pas être des rien qu’ont pas de milliardaires pour leur ouvrir la une de leurs journaux.

  • Faut-il arrêter de lancer des missions d’exploration spatiale ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sciences-chrono/japet-la-lune-aux-deux-visages-6313523
    À la question de l’avenir des missions d’explorations spatiales Léa Bonnefoy Planétologue, chercheuse en post-doctorat au laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) répond clairement, stop. (à 24:30’)
    « il faut replacer les observations astronomiques et la science en général dans un contexte sociétal et se poser la question de ce qu’on veut prioriser face à l’urgence climatique (...) les infrastructures spatiales (...) ont un impact carbone considérable. Moyenné par astronome ça revient à 40 tonnes équivalent CO2 par astronome (l’objectif de l’accord de Paris a été fixé à - de 2 tonnes/personne).
    En ce qui concerne la mission Cassini (291 000 tonnes de CO2, cela revient à 62 tonnes par article publié !
    Est-ce qu’on veut continuer à envoyer des mission spatiales ou est-ce qu’on veut que les efforts scientifiques se concentrent sur la compréhension des écosystèmes, résoudre les problématiques sociétales d’aujourd’hui ? »

  • Prestations sociales et indus : le CNLE demande la définition d’un « minimum de ressources insaisissables »
    https://www.banquedesterritoires.fr/prestations-sociales-et-indus-le-cnle-demande-la-definition-dun


    La malhonnêteté de mélanger l’assurance chômage, les allocations minimales et les aides pour les handicapés alors que ce sont 3 choses fondamentalement différentes.
    On est en train de dire qu’on va punir les handicapés… de ne pas assez se bouger pour se déshandicaper ??? Mais ils se sont lus, les mecs ? Ou couper le minimum vital à ceux qui ont déjà le super minimum dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est insuffisant. Et les chômeurs, ils touchent une assurance.
    #wellfare de mon cul, va ! Thatchériens à la manque !

    Et là, on se demande jusqu’à quel point on peut affamer un gus qui est déjà affamé.

    Il est rappelé dans le rapport qu’un nouveau régime de sanctions entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2025 ; il sera commun aux demandeurs d’emploi classiquement inscrits sur la liste des demandeurs d’emploi, aux allocataires du revenu de solidarité active (RSA), aux jeunes de 18 à 25 ans accompagnés par une mission locale et aux personnes handicapées suivies par Cap emploi, relevant désormais tous du « contrat d’engagement » prévu par la loi Plein emploi. Les « personnes concernées » par la pauvreté siégeant au CNLE s’inquiètent des effets à venir de la nouvelle sanction de « suspension-remobilisation » et de la conditionnalité de l’attribution du revenu de solidarité active (RSA) à 15 heures d’activités hebdomadaires, deux mesures « faisant craindre une instabilité accrue des revenus ».

  • L’#eau, une question politique

    La #gestion_de_l’eau et son partage sont longtemps restés dans le champ des questions techniques. Le changement climatique, les sécheresses répétées ou encore les mobilisations contre les méga-bassines ont fait de l’eau une question politique centrale.

    Lors de la grande sécheresse de 2022, 700 communes ont été privées d’eau pour des durées plus ou moins longues. Cet épisode démarre dans l’un de ces villages, dans le Var, et fait d’abord le constat d’un véritable paradoxe : l’eau est présente partout dans nos vies, indispensable à notre subsistance et elle est l’objet d’une grande ignorance collective. Ainsi l’hydrologue Charlène Descollonges nous apprend : “Moins de 1 % d’#eau_douce disponible sur Terre est accessible aux hommes. Il y a 97,5 % d’eau salée et 2,5 % d’eau douce, et la majeure partie de cette eau douce est emprisonnée dans les glaces ou dans des nappes très profondes, peu accessibles. Donc on partage avec l’ensemble du vivant moins de 1 % d’eau douce.”

    Et savons-nous réellement ce qu’est la #sécheresse ? L’hydrologue Agnès Ducharne explique : “Une sécheresse, ça se définit par rapport à une situation qui revient régulièrement à la moyenne des années, comme une anomalie sèche. Depuis 2017, on est dans une situation où les sécheresses sont plus fréquentes que les alternances auxquelles on avait l’habitude et qui définissaient notre moyenne. Et c’est très probablement la conséquence du réchauffement climatique et du changement climatique qui l’accompagne, qui, du point de vue du cycle de l’eau, a tendance à intensifier les événements extrêmes, aussi bien secs, qu’humides.”

    Avons-nous encore une marge de manœuvre pour l’endiguer ? Connaissons-nous les cycles de l’eau ? Avec des climatologues, hydrologue et spécialistes des politiques de l’eau, nous refaisons le niveau de nos connaissances et dessinons, avec des élus, philosophes et citoyens engagés les pistes d’une réappropriation de l’eau dans nos vies.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/l-eau-une-question-politique-6084938

    #audio #podcast

  • La guerre de l’eau : un podcast à écouter en ligne | France Culture
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-guerre-de-l-eau

    Pour LSD, Rémi Dybowski Douat enquête sur l’eau. Celle qui coule, ou pas, du robinet, inquiète le monde agricole et des citoyens de plus en plus nombreux. Indispensable à la survie, elle vient à manquer et devient objet politique à part entière.

    Écouté les deux premiers épisodes, et hâte de la suite !

    Épisode 1 :

    L’eau, une question politique

    La gestion de l’eau et son partage sont longtemps restés dans le champ des questions techniques. Le changement climatique, les sécheresses répétées ou encore les mobilisations contre les méga-bassines ont fait de l’eau une question politique centrale.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/l-eau-une-question-politique-6084938

    Épisode 2

    Une agriculture à sec

    Amandine Pacault et Guillaume Lefort sont tous deux agriculteurs. La première dans les Deux-Sèvres, le second en Seine et Marne. Héritiers d’une histoire commune, celle d’agriculteurs et d’agricultrices sommés de nourrir la France au lendemain de la seconde guerre mondiale, Amandine et Guillaume ont des approches, des convictions et des méthodes très différentes mais s’accordent sur un point : l’agriculture devra s’adapter au manque d’eau.

    Pour Amandine, cela passe par une très grande sobriété et une adaptation des sols et des cultures, elle explique ainsi : “Bien sûr, plus on arrose, plus on a de rendement, mais si l’on arrose moins, ça marche quand même aussi, ça dépend de son système. Nous, sur un système où l’on a à peu près 60 espèces différentes de légumes et qu’en plus on a d’autres productions, on se rend compte que le tout arrive à nous faire vivre ainsi qu’à satisfaire les clients”.

    Pour Christophe, la solution sera technologique : station météo connectées, drones et intelligence artificielles permettront de relever le défi de l’eau : "à chaque fois que je sors un mètre cube d’eau, j’ai intérêt à ce qu’il soit le plus efficace possible. Et donc pour pouvoir piloter, gérer au mieux l’irrigation de mes parcelles, j’ai de nouvelles technologies. J’ai une station météo dans au milieu des champs. J’ai des sondes que je mets dans le sol, que je déplace en fonction des cultures que j’ai potentiellement besoin d’irriguer, et qui me disent combien il reste d’eau dans le sol, est-ce que la plante est en stress ou quand elle va être en stress de manière à anticiper afin de ne pas mettre trop d’eau mais d’en mettre assez pour que la plante ait un cycle et qu’elle puisse s’épanouir. Tous ces outils, me permettent de pouvoir piloter l’irrigation en mieux”.

    (j’ai mis plus de texte de citation parce que le chapô me semblait réducteur).

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/lsd-la-serie-documentaire-emission-du-mardi-14-mai-2024-4100641

    #eau #agriculture #changement_climatique #activisme #industrie

  • #A69 : léger excès de repression a posteriori - et visiblement infondée

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/polemique-il-a-trois-fractures-au-visage-un-militant-an

    Le 25 avril à 7 heures du matin, les forces de l’ordre se présentent chez Jean* [58 ans] un membre du collectif La voie est libre opposé à la construction de l’A69 entre Castres et Toulouse. L’homme est plaqué au sol devant sa femme et sa fille. Il est emmené à la gendarmerie pour y être placé en garde à vue. Il doit répondre de faits qui remontent au 1er mars alors qu’il se trouvait à Saix sur le site de la Crem’arbre pour ravitailler des militants anti autoroute. [...]

    aucun casier judiciaire : [il prend] 10 mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire de 24 mois. [et récolte, lors de l’interpellation] 3 fractures au visage dont une qui va nécessiter une opération [...]

    Selon les versions, il force le passage en renversant un gendarme ou le bouscule simplement. Deux gendarmes ont porté plainte : un qui a 45 jours d’ITT et un qui n’a pas d’ITT. « Je n’ai jamais vu ça dans la procédure, commente Claire Dujardin [avocate de Jean*]. Même des personnes éborgnées n’ont pas 45 jours d’ITT ! ».

    Ça sent le coup monté pour le descendre.

  • Emmanuel Macron recevra des élus de Mayotte à l’Élysée vendredi
    https://www.ouest-france.fr/mayotte/emmanuel-macron-recevra-des-elus-de-mayotte-a-lelysee-vendredi-1f026cec

    Le président de la République va recevoir des élus mahorais vendredi 17 mai 2024. À l’ordre du jour : la suppression du droit du sol. « Un impératif », selon les parlementaires Sylvain Maillard et Bruno Retailleau, présents sur l’île début mai.

    La date est, désormais, connue. Plusieurs élus mahorais ont rendez-vous ce vendredi 17 mai 2024 à l’Élysée. Emmanuel Macron leur remettra deux projets de loi – l’un constitutionnel, l’autre « ordinaire » (sur la sécurité, le développement économique…) – relatifs à l’avenir de Mayotte. Charge à eux de rendre un avis sur ces textes d’ici à la fin juin. Avant leur adoption en conseil des ministres en juillet, puis un débat au Parlement à la rentrée.

    La mesure la plus attendue – parce que la plus polémique – est la suppression du droit du sol dans ce 101e département français. Cette volonté est affichée par le gouvernement depuis la mi-février et un séjour de Gérald Darmanin sur l’île. Mais elle est loin de faire consensus, à gauche comme au sein de la majorité.

    La pression russe
    « C’est pourtant un préalable avant tout autre investissement à l’école, à l’hôpital… Il faut stopper cette pompe inspirante, ce flux migratoire des Comores vers Mayotte, » insiste Sylvain Maillard. Le président des députés Renaissance s’est rendu sur l’île début mai, au côté de Marie Guévenoux, la ministre des Outre-mer. « Des élus mahorais nous ont lancé un appel au secours. »

    Hasard du calendrier, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, était également sur place au même moment, à l’invitation « d’amis élus. » Il décrit une situation « vraiment apocalyptique. Deux chiffres : les homicides y sont quatre fois plus nombreux que dans l’Hexagone. C’est le plus fort taux d’Europe. 77 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. C’est cinq fois plus qu’en métropole. »

    Lui aussi milite pour la fin du droit du sol. « Il y a un consensus total à Mayotte, même si cette disposition ne réglera pas tout et engendrera de vives discussions, surtout à l’Assemblée. » Le Vendéen plaide, par ailleurs, pour l’adoption « de lois exceptionnelles en faveur de l’île. On ne peut plus y mettre de rustines. Elle est en train de sombrer. Il y a un risque de guerre civile. »

    Parmi les autres priorités que Bruno Retailleau préconise : le renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine – la consolidation « du rideau de fer », comme l’appelle Sylvain Maillard – et une diplomatie ferme à l’égard des Comores. Un pays, d’ailleurs, de plus en plus noyauté par les Russes, insistent les parlementaires. Le régime encourage la « conquête » de Mayotte par les Comoriens pour déstabiliser la France.

  • Bel-Air Homeowners Lose Coverage as Fire Threat Hits Wealthy California Enclaves - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2024-05-10/bel-air-homeowners-lose-coverage-as-fire-threat-hits-wealthy-california-e

    State Farm is discontinuing fire insurance policies in wealthy California areas. It’s part of a nationwide trend fueled by climate change.

    attaque au porte-monnaie, le déni va devenir plus compliqué

    • Sympa la villégiature à 25 millions (moitié prix) ; pas âme qui vive, sur la photo, ceci dit, depuis 2 ans.

      Fire insurance quote : $200,000 a year.

      in the Hollywood Hills, a four-bedroom, five-bath estate with an infinity pool perched above the lights of Los Angeles. The new house had been on the market for two years, with the price tumbling to $25.6 million from an original listing of $48 million. [...] fire insurance quote: $200,000 a year.

    • Sen. Lindsey Graham says Israel should do ’whatever’ it has to while comparing the war in Gaza to Hiroshima and Nagasaki
      https://www.nbcnews.com/politics/politics-news/sen-lindsey-graham-says-israel-whatever-comparing-war-gaza-hiroshima-n-rcna

      Sen. Lindsey Graham, R-S.C., on Sunday compared Israel’s war against Hamas to the U.S. decision to drop atomic bombs on Japan in World War II during an interview on NBC News’ “Meet the Press.”

      “When we were faced with destruction as a nation after Pearl Harbor, fighting the Germans and the Japanese, we decided to end the war by the bombing [of] Hiroshima [and] Nagasaki with nuclear weapons,” Graham said. “That was the right decision.”

    • Ce qui me sidère toujours avec ce genre d’argument, balancé sur le ton de l’évidence historique, c’est que ces gens sont tellement racistes qu’il leur est impossible de se rendre compte que l’argument est très facile à inverser.

      Parce que si on considère qu’Israël est en train de détruire l’existence même de Gaza, en tout cas bien au-delà de ce qu’ont subi les États-Unis à Pearl Harbor, alors leur propre argument permettrait de justifier la destruction totale de grandes villes israéliennes. C’est tout de même extrêmement con et extrêmement dangereux, mais ils sont trop racistes pour se rendre compte que leur propre raisonnement s’applique aussi aux Palestiniens.

    • Il semblerait que depuis le début du conflit en Ukraine, la menace nucléaire n’est plus vraiment une menace mais devient au fil des mois une « option ». Une sorte de glissement sémantique qui infuse dans l’opinion qui (chacun pour soi évidemment) devrait se préparer à une nouvelle « gestion de crise ».
      Après tout, mettre fin aux guerres en réduisant en cendres (radio-actives) 90 % de l’humanité et de son « environnement », ça peut tenter celles et ceux qui croient qu’iels auront eu la possibilité de se planquer dans des bunkers. Nonobstant, ces 10 % d’éventuel·les survivant·es risquent bien d’avoir à réapprendre à tailler des silex et affuter des bâtons afin de pouvoir s’accaparer les ressources qui demeureront disponibles dan le but d’assurer leurs survies, justement, ainsi que la perpétuation de leur espèce (au détriment de toutes les autres).

      #avenir_dystopique

  • Le Capital et la controversialisation des maladies | Elle Carnitine
    https://cabrioles.substack.com/p/le-capital-et-la-controversialisation

    La controversialisation de l’encephalomyélite myalgique permet de justifier non seulement notre abandon, mais aussi l’ancrage de l’économie politique de la santé sur des principes d’austérité, en d’autres termes, l’abandon des toutes les personnes handicapées. Source : Epistemology of the Clinic via Cabrioles

  • « Non au démantèlement à bas bruit de l’aide médicale de l’Etat »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/11/non-au-demantelement-a-bas-bruit-de-l-aide-medicale-de-l-etat_6232625_3232.h

    « Non au démantèlement à bas bruit de l’aide médicale de l’Etat »
    Tribune
    Collectif
    Jusqu’ici, grâce à la mobilisation de la société civile et des soignants, l’aide médicale de l’Etat (AME) a échappé à sa transformation en aide médicale d’urgence (AMU), qui revenait de fait à la suppression du dispositif. Mais fin janvier, Gabriel Attal a annoncé lors de son discours de politique générale une réforme du dispositif avant l’été, par voie réglementaire.
    Nous y sommes. Dans les semaines à venir, les arbitrages ministériels devraient être rendus et le décret publié. Derrière les éléments de langage feutrés du gouvernement, employés notamment par le ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, concernant un simple « ajustement du fonctionnement de l’AME » (France Info le 8 avril), se cachent d’inquiétantes pistes de restrictions.
    Nos organisations lancent l’alerte contre tout ce qui pourrait s’apparenter à un démantèlement à bas bruit du dispositif. Au vu des conséquences sur l’accès aux soins des plus vulnérables et la santé publique, nous appelons à l’abandon du projet.L’AME permet l’accès à la prévention et aux soins pour les personnes étrangères en situation administrative irrégulière, une population particulièrement fragile sur le plan sanitaire et social. Les pistes de restrictions envisagées à ce stade par le gouvernement compromettraient considérablement l’accès et la portée de ce dispositif.
    Le conditionnement de l’accès au dispositif aux ressources du conjoint, à rebours de la réforme de l’allocation adulte handicapé (AAH) entrée en vigueur en octobre 2023, modifierait drastiquement le calcul des ressources. Aujourd’hui, les conditions pour bénéficier de l’AME sont déjà restrictives : le dispositif n’est pas accessible aux personnes en situation irrégulière qui ont des ressources supérieures à 847 euros par mois, parmi lesquelles de nombreux travailleurs qui cotisent et se voient pourtant privés de couverture maladie.
    Le nouveau calcul des ressources entraînerait une sortie sèche de toute couverture santé d’une personne sans-papiers en couple avec un conjoint français ou étranger en situation régulière, dont le cumul des ressources mensuelles dépasserait le seuil de 1 271 euros. Cela conduirait en outre à accroître les situations d’emprise et de dépendance conjugale subies par des femmes étrangères en situation irrégulière, ce qui pourrait les amener à être davantage exposées à des violences conjugales, intrafamiliales, sexistes et sexuelles.
    De plus, la limitation des pièces justificatives d’identité aux seuls documents avec photo, et à l’exclusion des attestations associatives, serait aussi un obstacle administratif insurmontable pour de nombreuses personnes. Beaucoup ont dû quitter leur pays sans pièce d’identité, notamment les plus jeunes, ont perdu leurs papiers, se les sont fait voler, ou sont victimes de confiscation de leur document ou de chantage aux papiers. Priver ces personnes d’accès à l’AME dégraderait leur état de santé, et pèserait in fine sur des services d’urgences déjà surchargés et sur les dettes hospitalières.
    Les difficultés que rencontrent les usagers de l’AME pour accéder à leurs droits et aux soins sont déjà largement documentées (« Entraves dans l’accès à la santé : les conséquences de la réforme de 2019 sur l’accès à l’aide médicale de l’Etat », Rapport d’enquête interassociatif, avril 2023 ; Institut des politiques publiques, « Les refus de soins opposés aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire et de l’aide médicale de l’Etat », Rapport, n° 43, mai 2023).
    Elles expliquent une grande partie du taux de 50 % de non-recours au dispositif (Institut de recherche et documentation en économie de la santé/Irdes, enquête « Premiers pas », 2019). L’extension du dépôt physique des demandes de renouvellement au guichet des administrations, comme c’est le cas pour les premières demandes depuis 2019, complexifierait encore plus les démarches, tout en alourdissant le travail du service public de l’Assurance-maladie.#
    L’introduction de nouveaux actes et de nouvelles prestations soumis à entente préalable pour l’accès à certains soins (demande de prise en charge remplie par le médecin, qui doit être validée par l’Assurance-maladie avant l’exécution de l’acte ou du traitement) conduirait à des retards voire à des renoncements aux soins des usagers. Elle augmenterait la charge de travail administratif des médecins comme des agents de l’Assurance-maladie.
    Quant à la réinstauration d’une franchise ou d’un droit de timbre pour avoir accès à l’AME, elle risquerait d’augmenter le non-recours tout en contribuant à la hausse des dépenses publiques. L’expérimentation de cette mesure entre 2011 et 2012 a rapidement été abandonnée face à l’ampleur des conséquences négatives (l’instauration d’un droit de timbre de 30 euros entre 2011 et 2012 a ainsi entraîné la baisse des effectifs des bénéficiaires de l’AME sur la période, ainsi qu’une hausse de 10 % de la dépense moyenne par bénéficiaire due à la dégradation de leur santé).
    L’intérêt de l’AME n’est plus à démontrer. Toutes les données d’études scientifiques et les évaluations institutionnelles successives (rapports de l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances de 2010, 2019 et 2023) convergent vers les mêmes constats : le dispositif est nécessaire pour la protection de la santé individuelle et publique, son budget est maîtrisé – il représente moins de 0,5 % du budget de l’Assurance-maladie, une proportion stable depuis des années –, et il est indispensable au bon fonctionnement de notre système de soins.
    Le dernier rapport sur ce sujet a été publié en décembre 2023. Réalisé par Claude Evin, ex-ministre de la santé, et Patrick Stefanini, conseiller d’Etat, il confirme l’ensemble de ces résultats : il réfute aussi bien le fantasme de « la fraude » que celui de « l’appel d’air », des contre-vérités largement assénées par les détracteurs du dispositif. Les usagers de l’AME que nos organisations rencontrent au quotidien sur le terrain sont les travailleuses et travailleurs essentiels qui construisent et entretiennent nos villes, cuisinent et livrent nos repas, prennent soin de nos aînés et de nos enfants. Maillons essentiels de notre société, leur santé est aussi la nôtre.
    C’est pourquoi l’ensemble de nos organisations appelle le gouvernement à l’abandon de ce projet de réforme. La seule mesure acceptable est l’instauration d’une carte Vitale pour les usagers de l’AME, unique solution consensuelle et réaliste pour favoriser l’accès aux soins des plus précaires, alléger le travail administratif des soignants et de l’Assurance-maladie et renforcer notre santé publique.

    #Covid-19#migration#migrant#france#AME#sante#politiquemigratoire#etranger#santepublique#sanspaier#migrationirreguliere

  • De rares aurores boréales observées en France, après une tempête solaire exceptionnelle
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/05/11/de-rares-aurores-boreales-observees-en-france-apres-une-tempete-solaire-exce

    La NASA avait annoncé s’attendre à de tels événements, après avoir constaté des explosions à la surface du Soleil. Les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation ou les émissions de radio peuvent être perturbés.


    Des aurores boréales illuminent le ciel nocturne de Vienne, en Autriche, lors d’une tempête géomagnétique, le 11 mai 2024. MAX SLOVENCIK / AFP

    Le phénomène était attendu en 2024, espéré par certains, craint par d’autres. Alors que cycle de l’activité du Soleil, d’une période moyenne de onze ans, approche de son maximum, une explosion à sa surface a provoqué une tempête solaire d’un niveau inégalé depuis plus de vingt ans.

    Les conséquences spectaculaires de ce phénomène ont été visibles dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai, sous forme d’aurores boréales à des latitudes exceptionnellement basses. Des particules, éjectées lors de ces éruptions à 150 millions de kilomètres de la Terre, ionisent les couches supérieures de l’atmosphère terrestre, sous l’effet du champ magnétique, pour provoquer ces couleurs diaphanes étonnantes dans le ciel.

    Ces aurores boréales ont été vues en Europe et en France, jusque dans la région parisienne. De nombreuses photos de ces phénomènes exceptionnels ont été publiées sur les réseaux sociaux par des amateurs ébahis.

    La NASA avait annoncé dès jeudi 9 mai s’attendre à de tels événements, après avoir observé ces explosions à la surface du Soleil. Les éruptions éjectent de l’étoile d’immenses quantités de matière qui se dispersent ensuite. Ces éjections de masse coronale – dont au moins sept dirigées vers la Terre ont été observées – proviennent d’une tache solaire faisant environ 17 fois le diamètre de la Terre. Elles se déplacent à plusieurs centaines de kilomètres par seconde.

    Perturbations

    D’autres conséquences d’un tel événement, moins esthétiques, sont possibles. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique a annoncé, vendredi soir, avoir observé les conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée. En clair, les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation comme les GPS et les émissions de radio peuvent être perturbés.

    Aux Etats-Unis, la NASA avait ainsi alerté plus tôt cette semaine les opérateurs de satellites de communications et du réseau électrique en Amérique du Nord des risques de perturbations. Celles-ci (aucune n’était encore signalée samedi matin) peuvent se produire pendant quelques jours. Comme les aurores boréales, puisque tous les effets de cette tempête solaire n’ont pas encore atteint la Planète bleue.
    Lire aussi : Des aurores boréales rarissimes observées dans le ciel français, du Nord à la Bretagne

    Le dernier événement atteignant ce niveau 5 remonte à octobre 2003, un épisode surnommé « les tempêtes d’Halloween ». A l’époque, des coupures de courant étaient survenues en Suède, et des transformateurs avaient été endommagés en Afrique du Sud.

    Le cycle 25 du Soleil, qui a commencé en décembre 2019, devait atteindre son maximum en 2025, sans qu’il soit anticipé comme un pic exceptionnel. Ces respirations de notre étoile ne sont pas régulières. Mais, dès la fin de 2023, l’agitation constatée par les satellites d’observation du Soleil permettait aux astronomes d’annoncer que le pic du cycle 25 serait plus fort que prévu et interviendrait sans doute plus tôt. On parlait alors du second semestre 2024. Il est trop tôt pour savoir si cet événement est précurseur d’un prochain pic d’activité, ou s’il signe le maximum avant le reflux.

  • « Y a-t-il une vie avant la mort ? » Les Refroidis - L’insomniaque
    http://www.insomniaqueediteur.com/publications/les-refroidis

    « Y a-t-il une vie avant la mort ? » C’est la question que pose, en seize dessins cocasses et percutants, le grand caricaturiste Jossot dans ce fascicule un tantinet macabre. Et force est de constater que la réponse n’allait déjà pas de soi dans la société fraîchement capitaliste de la « Belle Époque », qui n’était belle que pour les nantis.
    Parue en 1904 dans l’hebdomadaire satirique L’Assiette au Beurre, cette variante moderne et facétieuse de la danse macabre confronte le lecteur à son propre néant et brocarde l’inanité de la simple survie, aussi piètre que dérisoire. Ennemi déclaré de ce qu’est devenue la société européenne, #Jossot, alors au sommet de son art et de sa renommée, dote ses squelet­tes grotesques de gestes et de l’usage de la parole pour mieux railler l’étroitesse d’esprit et le conformisme docile des pseudo-vivants.
    Ce petit chef-d’œuvre d’humour noir et de #poésie absurde n’a certes rien perdu de sa pertinence, à présent que la liberté ressemble de plus en plus à un fantôme et que la joie de vivre est devenue un délit.