• Dans le cas de Fukushima et de la plupart des réacteurs à eau bouillante (BWR), ce qui précède est totalement faux car en réalité on devrait écrire : « Dès détection du tremblement de terre, le réacteur s’est mis en sécurité. Projetées violemment vers le haut par un mécanisme – pneumatique ? hydraulique ? mécanique ? – situé sous la cuve du réacteur, les barres de contrôle ont atteint leur position, perchées au sommet de cette cuve d’où le mécanisme les a ensuite empêchées de retomber. » Nettement moins rassurant… et pourtant vrai, regardez la véritable disposition des barres de contrôle dans un réacteur type Fukushima (elle a été vraisemblablement modifiée dans le schéma équivalent du Monde sans fin).


      Disposition des barres de contrôle dans un réacteur type Fukushima.
      Source : Wikimedia Commons

      Cette position de l’entrée des barres de contrôle par le fond de la cuve du réacteur a eu des conséquences beaucoup plus graves que la simple présence du risque indiqué plus haut. En effet les fonds des six cuves des réacteurs à eau bouillante de Fukushima ont été percés lors de leur fabrication de centaines de trous par où coulissent les barres de contrôle. En cas de fusion du cœur (ce qui a été le cas pour les trois réacteurs alors en fonctionnement), du corium (nom donné au résidu de cette fusion) porté par sa radioactivité résiduelle à une très forte température a détruit les joints entourant les barres de contrôle à hauteur de la traversée de la cuve et s’est écoulé sous les trois cuves, ce qui dans la hiérarchie des accidents nucléaires vient juste après l’explosion complète d’un réacteur et de son bâtiment comme à Tchernobyl.

      https://www.researchgate.net/profile/Randy-Nanstad/publication/255241979/figure/fig2/AS:670702378160138@1536919316497/Boiling-water-reactor-reactor-pressure-vessel.png
      _Cuve sous pression d’un réacteur à eau bouillante.
      Source : Busby, Jeremy & Nanstad, Randy Prioritization and Implementation Plan for Collaborative Case Study on RPV Steels During Extended Service-

      Le domaine est tellement sensible que les autorités japonaises ont fait croire pendant des heures à un faux suspense (les cuves allaient-elles résister ?) alors qu’elles savaient, ainsi que les concepteurs et les constructeurs de ce type de centrales et les autorités de sûreté des pays où elles sont actuellement en exploitation, que c’était absolument impossible puisque les fonds de cuves étaient déjà percés. Ce secteur d’activité ne respire donc pas la transparence…

    • P. 42. Le gaz n’a remplacé aucune énergie, il s’ajoute aux autres (p. 41, il est dit la même chose sur le pétrole qui n’aurait pas remplacé le charbon)

      FAUX : le pétrole a d’abord répondu puis engendré le développement de la mobilité routière, il s’est ensuite imposé comme substitut au charbon pour fabriquer de la vapeur (et donc de l’électricité, mais aussi dans les trains et les bateaux), puis dans tous les usages thermiques, puis, face à la concurrence du gaz, il s’est replié sur ses usages non substituables dans le paradigme actuel, à savoir les engins de transports, le bitume et la chimie organique. La conclusion tirée est donc fausse, abusée par la magie des graphiques simplistes.

      Euuuh… Jean-Baptiste Fressoz, spécialiste de l’histoire des énergies, a écrit des livres entiers, démontrant historiquement et nombreux chiffres à l’appui que chaque énergie n’a jamais remplacé les précédentes mais toujours ajouté en plus. Par exemple qu’on consomme bien plus de charbon maintenant qu’il y a 100 ou 200 ans, et pareil pour le bois. Pour toute énergie.
      https://seenthis.net/messages/970907

  • Le sociologue et l’historien - Agone
    https://agone.org/livres/lesociologueetlhistorien

    En 1988, l’historien Roger Chartier reçoit le sociologue Pierre Bourdieu à France Culture pour une série de cinq entretiens. Ce livre les reprend intégralement, avec une préface de Roger Chartier qui en restitue le contexte intellectuel et politique. Dans un dialogue où se manifestent à la fois leur complicité et une claire conscience de leurs différences, le sociologue et l’historien confrontent les avancées et les problèmes de leurs deux disciplines, et leurs rôles respectifs dans la société. Ils analysent ensemble les illusions et les confusions répandues par les intellectuels-prophètes, qui font obstacle au rôle émancipateur de la sociologie et de l’histoire.

    Vingt ans après, leurs propos n’ont pas pris une ride. On trouvera notamment dans ces entretiens, sous une forme concise particulièrement claire et pédagogique :

    -- la présentation de certains concepts fondamentaux de la pensée de Bourdieu, notamment ceux d’« habitus » et de « champ » ;
    -- des réponses percutantes à des objections (aujourd’hui encore) récurrentes sur son (prétendu) déterminisme, sur les (fausses) oppositions entre subjectivisme et objectivisme ou entre individu et société, etc., et contre le procès qui lui est fait de vouloir substituer son discours savant à la parole des dominés.

    Et voilà les entretiens de départ en entier :
    https://www.youtube.com/watch?v=LleWydRkT3A

    #Bourdieu #Pierre_Bourdieu #Roger_Chartier #sociologie #histoire #sciences_sociales

  • Une revue scientifique dédiée à l’étude des Beatles
    https://actualitte.com/article/109375/edition/une-revue-scientifique-dediee-a-l-etude-des-beatles

    Les presses universitaires de Liverpool ont fièrement publié, il y a quelques semaines déjà, le numéro inaugural de The Journal of Beatles Studies, accessible et lisible gratuitement. Au sommaire de cette revue scientifique assez spéciale, entièrement tournée vers les Fab Four, un article sur la première formation universitaire autour de l’étude des Beatles, un autre sur la place des quatre garçons dans le vent à Liverpool et un décorticage de la « Beatlemania » dans laquelle s’inscrit aussi cette publication.

    Revue académique, The Journal of Beatles Studies entend proposer des articles et études de qualité, soigneusement relus et corrigés par un comité scientifique. Elle témoigne surtout de l’impact culturel durable du groupe, de l’attraction qu’il continue d’exercer sur les auditeurs du monde entier : « D’une manière peut-être contre-intuitive, la fascination culturelle et académique pour les Beatles n’a pas fléchi avec le temps, au contraire », remarquent Holly Tessler et Paul Long, les deux coéditeurs du titre, dans leur introduction.

    #Beatles #Science

  • Voir la nature comme un·e naturaliste : une contre-histoire de la modernité
    https://www.terrestres.org/2022/11/30/voir-la-nature-comme-un-naturaliste-une-contre-histoire-de-la-modernite

    Vanessa Manceron : Quand j’ai commencé mon enquête sur les pratiques naturalistes amateurs en Angleterre, Par-delà nature et culture, était déjà paru. Je lisais dans le même temps les philosophes et les anthropologues qui tiraient les conséquences de l’ontologie naturaliste pour en faire la critique, considérant que cette vision du monde conduit à considérer la nature comme un simple entourage dont les modernes, du fait de leur exceptionnalité et de leur position supérieure dans l’échelle du vivant, se sont extraits par la culture. De sorte, ils ont pu exercer librement leur volonté de puissance et d’assujettissement, qu’il s’agisse d’en faire un stock de ressources dans lequel puiser sans restriction ou qu’il s’agisse de la protéger et, ce faisant, de lui assigner une position subalterne.

    Tandis que j’observais le rapport à la nature qu’expérimentent les observateurs de la faune et de la flore que je suivais sur le terrain un certain nombre de dissonances ont surgi. J’ai en effet découvert des hommes et des femmes qui se relient intensément et pour la vie à certaines catégories d’êtres vivants, qui pour les connaître s’immergent dans leur monde et tentent d’approcher ce que cela veut dire d’être une plante ou un oiseau. Ce sont des gens que les manières d’exister des vivants émerveillent, parce qu’elles sont autres, intrigantes et éminemment variables. Ils aiment et étudient les plantes et les animaux pour ce qu’ils sont et font en situation, sans finalisme, sans désir de transformation ou d’appropriation, ni même d’interaction, car ils cherchent des alignements avec des êtres autonomes et libres, considérant qu’ils font partie du même tissu symbiotique.

    Les naturalistes amateurs échappent donc à la critique du dualisme mortifère parce que celui-ci n’est pas étanche. Mais surtout, et c’est sans doute ce qu’il y a de plus intéressant, ils ne rompent pas pour autant avec l’ontologie naturaliste telle que la définit Descola, ni ne témoignent par leurs pratiques d’un quelconque désir d’animisme. Ils incarnent selon moi une potentialité relationnelle de l’ontologie naturaliste mal connue et impensée, qu’il m’importait de décrire. On a à faire avec un régime de connaissance héritée des débuts de la modernité qui produit des schèmes relationnels symétriques et d’une grande intensité, bien étrangers aux jugements réducteurs sur l’incapacité des modernes à se relier et à considérer avec respect et équité les autres vivants. C’est pour cela que je trouve très important de toujours situer nos connaissances et ne jamais céder à la tentation de cesser de rendre compte des variations et de la singularité des situations.

    [...] L’Angleterre offre des décalages très intéressants à penser. Selon l’historienne des sciences Lorraine Daston, les représentations d’après nature naissent au XVIIe siècle. L’histoire naturelle précède ce qu’elle appelle l’objectivité mécanique, quand il s’est agi de mettre le monde à distance sans inférence humaine, pour dévoiler les lois universelles de fonctionnement de la nature. Les naturalistes amateurs, héritiers d’une tradition de recherche des débuts de la modernité, ne considèrent pas que les émotions esthétiques, les affects et l’engagement personnel de l’observateur soient un obstacle à l’objectivation et à une bonne observation. C’est même tout l’inverse. Les savoirs sont justes et précis parce qu’ils ne sont pas exempts de doutes, d’interprétations, voire même dans certains cas d’une certaine dose d’anthropomorphisme. Et c’est sans doute ce que Romain appelle les rémanences de l’analogisme. De la même manière que les illustrations d’après nature n’excluent pas l’artiste de la représentation, les savoirs naturalistes n’excluent pas les observateurs du monde qu’ils étudient. Il s’agit d’une science avec des chercheurs dedans. Cette épistémologie qui assouplit et trouble la coupure entre sujet connaissant et chose à connaître, me semble particulièrement marquée en Angleterre. Et sans doute faut-il y voir l’influence historique de la tradition empirique qui fait de l’expérience sensible l’origine de toute connaissance. Le monde ne se connaît qu’en en faisant l’expérience sensible. C’est là un motif extrêmement fort qui explique sans doute aussi le succès outre-Manche de l’histoire naturelle mais aussi des pratiques amateurs.

    [...] Les naturalistes amateurs ne sont pas dans un mode projectif pour accroître leurs états intérieurs. En se reliant à la nature comme ils le font, ils ne construisent pas un paysage admiré à distance, ils plongent dans les détails, ils s’immergent, ils ont le sentiment qu’ils sont membres d’une espèce parmi les autres et que les êtres qu’ils admirent sont une part d’eux-mêmes. Il ne s’agit donc pas d’un système d’identification à la nature, mais d’un système qui crée la possibilité d’expérimenter une nouvelle version de la réalité, en étant avec et parmi. Ils ne voient pas non plus le sauvage comme un espace des confins où s’ensauvager. Le sauvage est ce qui est libre et autonome, mais qui peut évoluer dans les espaces habités et transformés par les hommes. Ils ne sont pas des romantiques s’extasiant devant un monde sans homme, ils se préoccupent des intrications entre les existants, dans des milieux où les êtres cohabitent avec les humains. Les naturalistes amateurs ont des prises très concrètes sur le monde et une volonté de comprendre comment les vivants habitent le territoire. La nature pour eux est un monde qui a ses propres logiques merveilleuses à observer, et qui transforme la perception qu’ils ont de leur environnement proche, non pas comme un entour et un espace, mais comme un milieu et un lieu auquel s’attacher et dans lequel s’immerger.

    [...] Romain Bertrand : Là où je me retrouve dans la démarche de Vanessa, comme dans celle d’autres anthropologues qui réinvestissent une ethnologie de l’Europe, c’est qu’elle essaye de cerner des régimes de pratiques qui montrent qu’on fait de la politique autrement – à bas bruit, comme tu dis –, laquelle permet des tas de liaisons nouvelles entre les êtres, entre les causes. Ces situations ne sont pas réductibles à des catégorisations idéologiques faciles et rapides. Dès qu’on descend dans l’ordre du quotidien et de la pratique, on est dans la multiplicité, et c’est cette multiplicité qui permet ces prises. Ce que l’histoire peut ajouter, c’est l’écriture d’une histoire de l’Europe qui ne soit plus celle d’une identité enracinée dans une provenance. J’aime bien dire que ça a toujours été un peu flou. Ce que Vanessa documente dans le contemporain, on peut aussi le documenter dans le passé, y déceler une altérité interne à nous-mêmes. C’est très important aujourd’hui, parce que tous les discours conservateurs, ceux qui refusent de penser la sortie du modèle capitaliste, la crise écosystémique, le font toujours au nom d’un même argument : si on faisait les choses autrement, ça ne serait plus nous. Or ce « nous », seule raison refuge qui s’oppose aux changements que la catastrophe impose, est porté par un discours complètement faux. Nous avons aussi été autres : nous avons été analogistes, empiristes, mystiques, etc. La petite contribution des sciences humaines, c’est de le montrer en sapant l’illusion d’une identité au nom de laquelle on refuserait de changer. Il faut qu’on change, oui, et ça n’est pas grave : l’histoire montre que nous n’avons jamais cessé de changer, et l’ethnographie que nous avons des milliers d’alternatives à notre disposition.

    #naturalisme #analogisme #Descola #Latour #nature #sciences #anthropologie #écologie

  • Jacques Testart : « La gestion de l’urgence s’accorde mal avec la science »

    Une opinion publique prise à témoin, des citoyens qui s’affrontent par études scientifiques interposées, des responsables politiques, sommés de prendre des décisions dans l’urgence, qui en appellent à l’avis des experts, etc. La controverse scientifique concernant la chloroquine et la polémique autour du professeur Didier Raoult se sont propagées comme une traînée de poudre dans l’espace public. Les citoyens s’intéresseraient-ils enfin, à la faveur de la crise sanitaire actuelle, à la recherche scientifique ? Et y aura-t-il un avant et un après-Covid-19 pour les chercheurs ? Trois questions à Jacques Testart, biologiste et « critique de science ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/30/jacques-testart-la-gestion-de-lurgence-saccord

    #science

  • LA Science au féminin :

    https://theconversation.com/eunice-foote-la-premiere-scientifique-et-suffragette-a-avoir-theori

    Oubliée pendant plus de 150 ans

    Selon le récit de McNeill, des centaines d’hommes de sciences, inventeurs et dilettantes se réunirent le matin du 23 août 1856 à Albany, dans l’État de New York, pour la 8e réunion annuelle de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS) – ces conférences rassemblaient les scientifiques étasuniens pour partager de nouvelles découvertes, discuter d’avancées dans leurs domaines respectifs et explorer de nouveaux champs de recherche. Jamais le rendez-vous n’avait attendu autant de participants que ce jour-là.

    Aucune étude d’intérêt particulier n’y fut pourtant présentée… à l’exception notable d’un rapport, dont l’importance scientifique est passée inaperçue jusqu’à ce qu’il soit tiré de l’oubli par Raymond P. Sorenson en 2010.

    Or l’étude en question, intitulée Circonstances affectant la chaleur des rayons du soleil, était – à la surprise générale – signé par une femme, Eunice N. Foote.

    À cette époque, les femmes n’étaient pas autorisées à présenter des rapports à la AAAS : c’est donc Joseph Henry, un professeur de la Smithsonian Institution, qui se chargea de présenter les travaux. Ni le document de Foote ni la présentation de Henry ne furent consignés dans les actes de la conférence. En novembre 1856, l’American Journal of Art and Science, revue de l’AAAS, se contenta de publier une brève page et demie sur le sujet.

    Néanmoins, l’article ne se lasse pas de marteler que les découvertes de Eunice N. Foote n’enlèvent rien aux travaux de deux autres « confrères » John Tyndall et Svante (et non Steven) Arrhenius qui « confraternellement » se seraient abstenus de piller les conclusions de cette « illustre inconnue ».

    Dans sa publication, Tyndall ne mentionna pas Foote. On ignore s’il connaissait son travail ou s’il ne l’avait pas jugé pertinent. Selon Roland Jackson, il est probable qu’il n’ait pas eu connaissance du travail de Foote.

    Las, le conditionnel sauvera toujours la mise à « l’expertise universitaire » et à « l’exigence journalistique » ...

    #climat #effet_de_serre

  • Les machines de guerre en robots est un réel danger dans les conflits.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4400

    Les observateurs avouent ne pas être très à l’aise avec les missiles téléguidés, pourtant ils atteignent uniquement leurs objectifs et remplacent les bombardements en tapis qui détruisent des zones entières. L’automatisation qui est à l’ère du drone et d’outils de détection, augure plus d’atrocité. Elle n’est qu’à ses balbutiements. Alors que pour le but d’épargner les humains des conséquences de frappes des lourds armements, on s’accroche à engager des machines dans les batailles... #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / économie , #technologie,_drone,_citoyen,_USA,_google,_High_Tech, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , Sciences & Savoir, IA : Intelligence (...)

    #économie_ #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #Sciences_&_Savoir #IA_:_Intelligence_Artificielle

  • Les sciences nous sauveront-elles des fake news ?

    A propos du livre d’Hubert Krivine : On nous aurait menti ? De la rumeur aux fake news (préface de Guillaume Lecointre, Postface de Jacques Treiner), éditions De Boeck,2022.

    Dans un ouvrage qui s’inscrit dans la suite du travail d’Hubert Krivine, qui vise à défendre la nécessité d’un cadre rationnel pour aborder les choses humaines et celles de la nature, l’auteur ne pouvait éviter de s’intéresser au lot de fake news qui s’empare des foules par media et réseaux interposés. Comme à son habitude, il le fait d’une manière accessible au lectorat ne disposant pas de la technicité des sphères savantes, tout en ne cédant en rien à la rigueur du propos.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/24/les-sciences-nous-sauveront-elles-des-fake-new

    #science

  • Une fusion nucléaire qui multiplie sa méga-énergie incandescente.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4398

    Les travaux se déroulent dans la plus grande installation de fusion nucléaire au monde. L’expérience n’est pas première mais elle réalise cette fois réalisé le phénomène connu sous le nom d’allumage. L’inédit est que la réaction nucléaire généré plus d’énergie qu’elle n’en consomme pour être générée. Ce qui peut être orienté à l’utilisation en électricité et autres combustibles de plus en plus nécessaire pour les humains et leurs activités. Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

    / #énergie, #technologie,_drone,_citoyen,_USA,_google,_High_Tech, économie , Sciences & Savoir, #Réchauffement_climatique, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, USA, Maison Blanche, (...)

    #Actualité,_événement,_opinion,_intérêt_général,_information,_scoop,_primauté #économie_ #Sciences_&_Savoir #USA,_Maison_Blanche,_CIA

  • Le vaccin COVID-19 de Pfizer lié à la coagulation du sang : FDA (Theepochtimes.com)
    https://www.crashdebug.fr/le-vaccin-covid-19-de-pfizer-lie-a-la-coagulation-du-sang-fda-theepochtim

    Les choses semblent se confirmer, aussi je rappelle cette vidéo récente ci-dessous de ce spécialiste en Toxicologie qui inspectait le sang des non-vaccinés et des vaccinés, et qui expliquait la problématique du ralentissement du flux du sang à cause des vaccins (je vous préviens certaines images sont fortes)

    Des non injectés ont aussi ces piles... — Alacta(32) (@xalacta) December 17, 2022

    Et aussi le documentaire ’Mort subitement’, comme je l’ai dit j’ai des personnes de ma famille vaccinée, aussi sachez qu’apparemment pour ces dernières personnes il faut faire une numérotation d-dimère et ensuite en fonction il y aurait des traitements. Et il y a d’autres choses que vous devez savoir, c’est ces ’possibles’ nanotechnologies dans les vaccins, voire pires (et la ça concerne aussi les non-vaccinés), (...)

    #Épinglé #Actualités_scientifiques #Sciences

  • Le Maître du Haut Château
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Ma%C3%AEtre_du_Haut_Ch%C3%A2teau

    Quand nous les barbares teutons auront gagné la troisième guèrre mondiale en nous alliant aux russes et chinois voilà comment le monde se présentera aux citoyens des États Unis d’Amérique. Philip K. Dick en a écrit le récit, il suffit d’échanger les japonais de son roman pour les les chinois et russes pour faire de sa fable de 1970 une option impérialiste inventée pour note époque.

    Il faut lire ce texte si on veut comprendre l’état d’esprit des élites étatsuniennes aussi « libérales » qu’elles soint.

    Le Maître du Haut Château (titre original : The Man in the High Castle) est un roman uchronique de Philip K. Dick publié en 1962 aux États-Unis et qui reçoit le prix Hugo l’année suivante. La traduction française est publiée pour la première fois en 1970.

    Ce roman décrit un monde alternatif dans lequel l’Allemagne nazie, l’Empire du Japon et l’Italie fasciste ont remporté la Seconde Guerre mondiale et fait l’état des lieux quinze ans après cette victoire.

    Le récit a pour cadre principal le territoire des États-Unis, qui est désormais occupé à l’Est par les Allemands et à l’Ouest par les Japonais. L’histoire évoque notamment, par un effet de mise en abyme (ou d’uchronie dans l’uchronie), l’ouvrage d’un écrivain fictif, Hawthorne Abendsen, qui imagine, à l’inverse, les conséquences d’une victoire des Alliés, mais elle varie de notre monde. Le titre choisi par Dick pour son roman fait référence à une « maison isolée, une véritable forteresse », où vivrait Abendsen.

    En 2015, le livre a été adapté en une série télévisée dont la fille de Dick, Isa Dick Hackett, a fait partie de l’équipe de production.

    Voilà un exemple dont ce que nous sommes capables :

    While the Germans were busy bustling enormous robot construction systems across space, the Japs were still burning off the jungles in the interior of Brazil, erecting eight-floor clay apartment houses for ex-headhunters. By the time the Japs got their first spaceship off the ground the Germans would have the entire solar system sewed up tight. Back in the quaint old history-book days, the Germans had missed out while the rest of Europe put the final touches on their colonial empires. However, Frink reflected, they were not going to be last this time; they had learned.

    etc. vous allez voir ... ;-).

    #science-fiction #USA #littérature #dystopie #impérialisme

  • C’est prouvé, mais...
    https://laviedesidees.fr/Draelants-Revaz-L-evidence-des-faits.html

    À propos de : Hugues Draelants & Sonia Revaz, L’évidence des faits. La politique des preuves en #éducation, Puf. L’évaluation scientifique des pratiques éducatives suffit-elle pour les améliorer ? Cette politique des preuves apparaît aux enseignants comme un obstacle à leurs pratiques quand elle s’appuie sur des généralisations #statistiques sans prendre en compte leurs intuitions professionnelles.

    #Société #science #sciences
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20221215_preuves.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221215_preuves.pdf

    • Le cas de l’éducation sert ici de fil directeur à une réflexion plus générale concernant les limites de l’instrumentalisation politique de la science. Il ne s’agit cependant pas de considérer qu’il faudrait abandonner le projet d’utiliser la science pour améliorer les pratiques professionnelles ou pour élaborer des réformes publiques. Il s’agit plutôt de montrer que le type de preuve que l’on apporte aux professionnels ne s’appuie souvent pas sur le type de connaissances dont ils ont besoin.

      [...] Dans le livre, les auteurs rendent compte de trois formes d’ignorances volontaires [des scientifiques] que nous nous contentons ici d’évoquer très brièvement : (1) L’ignorance de l’intuition, qui désigne la façon dont la politique des preuves tend à s’imposer d’autorité aux acteurs au nom de la rigueur de leurs justifications (« C’est prouvé ! ») et à traiter les intuitions professionnelles des acteurs comme des croyances infondées. (2) L’ignorance des causes, qui désigne la façon dont, dans les études statistiques, la prévision prime sur la compréhension, la notion de « facteur de risque » se substituant à celle de « cause ». Si cette perspective suscite des résistances sur le terrain, c’est parce que les acteurs ont des réticences à agir sans savoir pourquoi ils doivent agir comme cela. (3) L’ignorance des singularités, enfin, qui concerne le décalage que peuvent ressentir les acteurs entre ce que les experts disent de la réalité et l’expérience qu’ils en ont et qui est notamment lié aux fait qu’ils ne partagent pas les mêmes critères d’évaluation

  • Le Business du bonheur

    De la légendaire Lise Bourbeau à la reine du rangement Marie Kondo, en passant par la star du développement personnel Tony Robbins, le bonheur est une industrie qui fait des millionnaires. C’est aussi une idéologie : le culte de l’optimisme, de la résilience et de la performance individuelle. Mais alors que la consommation d’antidépresseurs ne cesse d’augmenter et que les burn-out se multiplient dans nos sociétés, que cache cette obsession contemporaine pour le bonheur ?

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66144
    #film #documentaire #film_documentaire
    #développement_personnel #management #positivité #bonheur #psychologie_positive #choix #marché #coaching #individualisme #science_du_bonheur #Martin_Seligman #psychanalyse #Freud #thérapie_comportementale #optimisme #pessimisme #espoir #forces_Clifton #Don_Clifton #leadership #volontarisme #self-help #protestantisme #la_recherche_du_bonheur #recherche_du_bonheur #self-made_man #méritocratie #responsabilité_individuelle #inégalités #agency (#pouvoir_d'agir) #USA #Etats-Unis #libéralisme #éducation_positive #émotions #psychologie_sociale #team-building #cache-misère #travail #chief_happiness_officer #volonté #convivialité #docilité #happiness_economics #Richard_Layard #center_of_economic_performance (#CED) #bien-être_individuel #David_Cameron #programmes_d'activation_comportementale #chômage #rapport_Stiglitz #Gallup #adaptation #privatisation_de_la_souffrance

  • Six mythes courants sur le COVID réfutés par un virologue et un expert en santé publique | Stephen Griffin, Simon Nicholas Williams
    https://cabrioles.substack.com/p/six-mythes-courants-sur-le-covid?publication_id=850442&post_id=8

    Le COVID-19 ne devient pas moins virulent. Tout le monde est à risque, même les enfants. Les meilleurs moyens de prévention sont les masques FFP2 et l’aération en intérieur. Les vaccins sont sûrs, efficaces, et réduisent la transmission du virus.

    -- Permalien

    #santépublique #covid19 #science

  • Découvert au Groenland, le plus vieil ADN au monde a 2 millions d’années
    https://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9couvert-au-groenland-vieil-adn-175911783.html

    Identifiés dans des sédiments, les différents fragments d’ADN proviennent de la partie la plus septentrionale du Groenland, appelée Cap Copenhague, et sont issus d’un environnement que nous ne voyons nulle part sur Terre aujourd’hui.

    Ah ben justement, il y a un chouette documentaire à ce sujet :
    https://www.youtube.com/watch?v=mcFct1otVyE

    • Perdus depuis près de 90 ans, les restes du dernier tigre de Tasmanie retrouvés dans un musée - Edition du soir Ouest-France - 07/12/2022
      https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-12-07/perdus-depuis-pres-de-90-ans-les-restes-du-dernier-tigre-de-tasmanie-re

      Le squelette du dernier spécimen connu du tigre de Tasmanie avait disparu depuis près de 90 ans. Deux scientifiques australiens viennent de le retrouver. Les ossements étaient en fait exposés dans un musée, « cachés » à la vue de tous. Explications.

      Ah ben vraiment, aujourd’hui, c’est un concours pour essayer de nous faire mourir d’autre chose que du Covid.

      https://www.youtube.com/watch?v=lc0UehYemQA

    • Ennio Morricone - The Thing (theme)
      https://www.youtube.com/watch?v=meU2gAU7Xss

      Je regardé The Thing lors de sa sortie. On est tombé dessus par hasard car nous avions élaboré un plan pour regarder plusieurs films avec un seul billet de cinéma en passant discrètement d’une salle dans l’autre en évitant les contrôles à l’entrée. Les séances se suivaient avec un délai de quinze à vingt minutes permettant à quelques quatre ou cinq employés de gérer une douzaine de salles de projection.
      Alors, après avoir décidé de quitter une salle où on avait commencé à regarder une comédie franchement ennuyeuse, on choisit une autre salle sans contrôle à l’entrée. Le choc. Le spectacle fut capitivant et hyper sanglant pour l’époque. Où étions-nous tombés ? Cloué dans nos fauteuil on arrêta de réfléchir à combien de films on pouvait encore visionner dans la soirée. C’était trop fort.
      C’est seulement des années plus tard, après They Live et Esacpe from New York que je commencais à saisir le message de Carpenter. Soyons réalistes, admettons la menace par l’impossible. Regardons la réalité apparente en employant notre fantaisie.

      “I know I’m human. And if you were all these things, then you’d just attack me right now, so some of you are still human. This thing doesn’t want to show itself, it wants to hide inside an imitation. It’ll fight if it has to, but it’s vulnerable out in the open. If it takes us over, then it has no more enemies, nobody left to kill it. And then it’s won.”

      “I know you gentlemen have been through a lot, but when you find the time, I’d rather not spend the rest of this winter TIED TO THIS FUCKING COUCH!”

      #cinéma #john_carpenter #horreur #sciences_fiction #it_has_begun

    • Moi je ne me souviens pas quand je l’ai vu pour la première fois. Ce qui est certain, c’est que je ne l’ai pas vu au cinéma, et surtout pas à l’époque de sa sortie. Je doute même qu’on l’ait emprunté au vidéoclub quand j’habitais encore chez mes parents.

      Du coup je suspecte que je l’ai découvert sur le tard, une fois que j’ai habité seul.

      Mais sinon, je me souviens de la joie à découvrir les scènes les plus tarées du film (l’électrochoc, la tête-araignée…). Je l’ai revu récemment, je trouve que ça a très bien vieilli. Et surtout que les scènes gore ne sont pas vraiment répugnantes, tellement elles sont délirantes ; rien à voir avec la mode du torture-porn réaliste des dernières années, avec lequel j’ai beaucoup de mal.

      Et dans les archives de Seenthis (2011, oui), j’avais dit tout le mal que je pensais du remake-prequel :
      https://seenthis.net/messages/45419

  • Ungleichheit ist kein Vorurteil
    https://jacobin.de/artikel/ungleichheit-ist-kein-vorurteil-klassismus-identitaetspolitik-christian-baro

    Résumé de l’article « L’inégalité n’est pas un préjugé » : L’utilisation du terme « classisme » est nuisible pour la défense des intérêts du proletariat et de tous les pauvres parce qu’il nie l’existence et l’impact inexorable des mécanismes de la reproduction du capital comme base de l’existence des classes sociales antagonistes. Il prend les classes pour des catégories sociologiques sans prendre en compte la cause et la raison d’être de leur existence. En ignorant ou sous-estimant les relation économiques comme fondements des relations sociales on désarme les mouvements d’opposition aux injustices parce qu’on favorise l’identification de membres d’autres groupes sociologiques défavorisés comme ennemis et empêche leur unification dans le combat solidaire contre les véritables causes et profiteurs de l"exploitation et de l’exclusion sociale.

    17.11.2022 von Fabian Nehring - Die alltägliche Herabwürdigung, die viele Menschen aus der Arbeiterklasse im Kapitalismus erfahren, ist real. Aber das Problem dahinter ist nicht Klassismus, sondern die Klassengesellschaft.

    Klassismus, so sagte mir eine sechzig Jahre alte Genossin, habe ihr nach all den Jahren ein Wort gegeben, mit dem sie endlich das beschreiben konnte, was sie als Tochter einer Arbeiterfamilie in ihrem Leben erfahren hat. Das geht derzeit vielen Menschen so, die auf den Begriff des »Klassismus« stoßen. Endlich können sie die Abwertung, die sie als Angehörige der unteren Klassenfraktionen durch Mitschülerinnen, Lehrer, Sachbearbeiterinnen und Nachbarn erfahren haben, benennen. Diese Abwertung erfolgt nicht nur durch die Herrschenden und die bürgerliche Presse, sondern auch durch Genossinnen, Genossen sowie Angehörige der eigenen Klasse. 

    Das Phänomen ist real

    »Klassismus« bezeichnet Diskriminierung auf Grund sozialer Herkunft oder Position. Autorinnen und Autoren, die sich auf Klassismus beziehen, wollen ihn als eine Form der Diskriminierung analog zu etwa Sexismus und Rassismus verstanden wissen. Die Abwertung der lohnabhängigen Klasse ist vielfach belegbar und kann bis weit in die Geschichte zurückverfolgt werden. Sie war und ist die Rechtfertigung für ökonomische Strukturen, die auf Ausbeutung im marxschen Sinn basieren.

    Sie wird zudem medial und politisch befeuert. Anhand der Diskussionen um das Bürgergeld der Ampel-Koalition wird das wieder mehr als deutlich. Da wird wie selbstverständlich geäußert, dass Sanktionen laut »Arbeitsmarktforschung« eine vorteilhafte Wirkung hätten, weil sie »Abschreckung« bewirken. Unterstellt wird hier, dass Menschen im Wesentlichen deswegen arbeitslos seien, weil sie faul sind und durch Zwangsmittel des Staates zu einer Annahme von Arbeit gezwungen werden müssten.

    Mitte der 2000er Jahre gab es eine große Medienkampagne gegen »faule Arbeitslose«, die unter anderem von Arbeitgeberverbänden finanzierten Lobbyorganisationen wie der Initiative Neue Soziale Marktwirtschaft befeuerte wurde. Sie war Vorbereitung und Begleitprogramm der neoliberalen Reformen der Agenda 2010 unter der SPD-geführten rot-grünen Regierung Gerhard Schröders. Der ehemalige SPD-Generalsekretär und Bundesminister für Arbeit und Soziales Franz Müntefering brachte die dahinterstehende Haltung 2006 vor der Bundestagsfraktion der SPD auf den Punkt: »Nur wer arbeitet, soll auch essen.« 

    Die Person des Arno Dübel steht stellvertretend für das Bild des »faulen Arbeitslosen«, der Arbeitende für ihre Dummheit, ihm die Sozialleistungen zu finanzieren, hämisch auslacht. Bis heute werden Fernsehsendungen wie Armes Deutschland und Hartz und Herzlich produziert, die Menschen, die auf Sozialtransferleistungen angewiesen sind, als faul und unfähig darstellen.

    Die Realität sieht zumeist anders aus: Vollbeschäftigung ist eine historische Ausnahmeerscheinung und der Bedarf des Kapitals an Arbeitskräften ist begrenzt. Doch der Druck, den Absturz in die repressiven Sozialsysteme zu verhindern, verbessert die Verhandlungsposition der Arbeitgeberinnen und Arbeitgeber bei der Lohnverhandlung und ermöglicht so langfristig niedrigere Löhne. Die durch die Medien verbreitete Ideologie der Ungleichwertigkeit ist bis weit in die Klasse der Lohnabhängigen vorgedrungen, sodass selbst durch ebendiese Ideologie Abgewertete sich bemüßigt fühlen, sich von »den anderen« abzugrenzen, indem Abgewertete hervorheben, man selbst wäre ganz anders – eine Haltung, die auch in der historischen Arbeiterbewegung eine lange Tradition hat, wie unter anderem Christopher Wimmer in seinem Buch Lumpenproletariat nachvollzogen hat. 

    »Der Feind ist plötzlich eine andere Fraktion der eigenen sozio-ökonomischen Klasse.«

    Der Klassismus befasst sich also mit einem sehr realen Phänomen. Doch er tut dies auf eine Weise, die nicht imstande ist, das Phänomen im Kontext der kapitalistischen Produktionsweise zu erklären und auch politisch nicht dazu beiträgt, seine Ursachen zu bekämpfen. Jedoch erklärt er sich zur Alternative einer materialistischen Kritik und einer klassenkämpferischen Praxis.

    Der Begriff »Klassismus« stammt aus den USA. Auch wenn er vereinzelt vorher auftauchte, war es das lesbische Frauenkollektiv The Furies Collective, in deren Texten der Begriff des »classism« geprägt wurde. Die Furies verstanden sich als Gegnerinnen des Kapitalismus. Auf den Begriff der Klasse wird in Anlehnung an die marxistische Arbeiterbewegung zurückgegriffen, jedoch werden die entscheidenden Erkenntnisse aus der marxschen Klassenanalyse von den Furies und den ihnen nachfolgenden Vertreterinnen des Klassismus ignoriert oder nur eklektisch darauf Bezug genommen. Der Begriff wird vor allem lebensweltlich oder alltagspolitisch gefasst.

    Was »Klasse« eigentlich für Anti-Klassistinnen und Anti-Klassisten ist, bleibt unklar. Es finden sich eine Vielfalt an Möglichkeiten, was sie ausmachen kann: von Einkommenshierarchien über formale Bildungsabschlüsse über die in der Diskussion dominanten rein lebensweltlichen Aspekte. Die für Marxistinnen und Marxisten bei der Klassenbildung entscheidende Stellung im Produktionsprozess fließt in den Konstitutionsprozess der »Klasse« im Klassismus nicht mit ein. »Klasse« ist hier nur eine je nach individuellen Vorlieben gestaltete identitäre Konstruktion, keine sozio-ökonomische Kategorie.

    Wenn der Klassismus erklären will, was Ursache von Ungleichheit ist und was die Klassengesellschaft aufrechterhält, so läuft der Befund regelmäßig darauf hinaus, dass Armut und Ungleichheit und der Fortbestand derselben aus »Diskriminierung, sozialer Benachteiligung und Ausgrenzung« resultieren würden, nicht aus der kapitalistischen Produktionsweise und dem Ausbeutungsverhältnis zwischen den Klassen. Der »stumme Zwang der ökonomischen Verhältnisse«, der die materielle Grundlage für Ungleichheit und Ideologien der Ungleichwertigkeit liefert, bleibt unverstanden.
    Individualisieren statt solidarisieren

    Diese tatsächlich stattfindenden Diskriminierungen, die Abwertungs- und Ausgrenzungsprozesse finden aus einer in sozio-ökonomischen Klassen denkenden analytischen Perspektive nicht nur zwischen Kapital und Arbeit, also zwischen Klassen, sondern vor allem zwischen Fraktionen der lohnabhängigen Klasse statt und befördern deren Spaltung und Entsolidarisierung. Bereits der Begriff »Klassismus« verschleiert diesen Umstand. Die identitätspolitische Logik der Selbstvergewisserung des Klassismus führt tendenziell zu einer weiteren Zersplitterung kollektiver Kämpfe durch eine immer kleinteiligere Bezugnahme auf sich selbst und die eigene Gruppe. Der Feind ist plötzlich eine andere Fraktion der eigenen sozio-ökonomischen Klasse, die ein paar hundert Euro mehr verdient, einen formal höheren Bildungsabschluss hat oder am Schreibtisch statt an der Werkbank arbeitet. 

    Die Zugehörigkeit zu einer »Klasse« etwa der »Mittelklasse«, die sich durch solche Marker gegenüber einer »unteren Klasse« abgrenzt, wurde bereits von den Furies als Privileg aufgefasst. Von den vermeintlich Privilegierten forderten sie individuellen Verzicht ein, anstatt gemeinsam gegen die besitzende Klasse mehr für alle zu erkämpfen. Auch Prolo-Lesben-Gruppen in Deutschland, die sich Ende der 1980er und Anfang der 90er Jahre kurzzeitig formierten, verstanden sich wesentlich als identitätspolitische Bewegung. Ihr Ziel war es, sich vom Bildungsbürgertum und dessen Verhalten und bürgerlichen kulturellen Normen abzugrenzen und besondere, von anderen Gruppen abgegrenzte Strukturen herauszubilden.

    Antiklassistische Praxis blieb in der Nische des Privaten und Individuellen verhaftet und stellte die gesellschaftlichen Strukturen nicht in Frage. Zwar werden gelegentlich Forderungen zur Abschaffung oder Reformierung von Institutionen wie etwa dem Schulsystem gefordert oder auch mehr Umverteilung in Form von Steuern verlangt. Auf Arbeitskämpfe wird sich aber nur selten bezogen.
    Sprachinterventionen reichen nicht

    Infolge der Diskussionen um Klassismus haben sich an Hochschulen autonome antiklassistische Referate bei den Studierendenvertretungen gebildet, deren Bildungsarbeit auf die Popularisierung der eigenen Theorie abzielt. Die Aufgabe antiklassistischer Bildungsarbeit wird in der Dekonstruktion von Klasse und in der Umbennenung gesellschaftlicher Hierarchien gesehen. Denn die Benennung würde mit einer ebenfalls hierarchischen Beurteilung der jeweiligen Klassen einher gehen, wie Andreas Kemper und Heike Weinbach in ihrem Buch Klassismus – eine Einführung argumentieren.
    »Die Benennung der Realität materieller Ungleichheit wird zur Ursache für gesellschaftliche Hierarchien erklärt.«

    Schon 2014 kritisierte Christian Baron, dass »in der aktuellen Klassismus-Kritik viel Wert auf die Dekonstruktion sprachlicher Vertikalismen gelegt« wird – eine Tendenz, die bis heute anhält. Sogenannte Sozialvertikalismen dienten, so Kemper, der Reproduktion eines Denkens in Oben und Unten und würden damit zur Verfestigung dieser Hierarchien beitragen. Die Benennung der gesellschaftlichen Realität materieller Ungleichheit wird dadurch zur Ursache für gesellschaftliche Hierarchien erklärt. Sozialvertikalismen sollen aus diesem Grund gemieden oder zumindest mit einem Dachzeichen gekennzeichnet werden. 

    Bestimmte Begriffe, etwa »Unterschicht« werden als abwertend abgelehnt und etwa durch das weniger abwertend wahrgenommene Wort »Armutsklasse« ausgetauscht. An der Realität der Ungleichheit, dem Inhalt des jeweils Bezeichneten und den gesellschaftlichen Strukturen, die Ungleichheit produzieren, wird indes nicht gerüttelt. Stattdessen fokussiert sich die ganze Energien darauf, die Art und Weise, wie die Gesellschaft zu beschreiben sei, zu verändern – in der vagen Hoffnung, dass dies einen Effekt auf die Realität ausüben möge.

    Neue Verhältnisse statt neue Begriffe 

    Es ist nicht abzustreiten, dass die Debatte um den Klassismus die Diskriminierung, Abwertung und das unsolidarische Verhalten, auch innerhalb der eigenen Klasse, sichtbar gemacht hat. Diese Spaltung wird immer wieder genutzt, um Teile der lohnarbeitenden Klasse gegen andere auszuspielen – auch aktuell versucht etwa die BILD-Zeitung wieder mit Titeln wie »Wird die Sozialhilfe zur Faulheitshilfe?« und Sätzen wie »Ist der Arbeiter bald der Dumme?« gegen selbst minimale Verbesserungen, die die so genannte Bürgergeld-Reform bringen soll, Stimmung zu machen. Um ein Gegengewicht gegen das Kapital bilden zu können, ist es notwendig, Spaltungen zu überwinden und die lohnarbeitende Klasse vereint politisch zu organisieren. 

    Die Voraussetzung für eine erfolgreiche Klassenformierung ist es, jedes Unterdrückungsverhältnis innerhalb der eigenen Organisation nachhaltig zu bekämpfen, um als Genossinnen und Kollegen gemeinsam auf ein Ziel hinarbeiten zu können. Das gilt selbstverständlich neben sozialer Herkunft und Bildung auch für Sexismus, Rassismus, Ableismus und weitere Formen der Unterdrückung. Doch da der Kampf gegen Klassismus politische Praxis auf die Vertretung von kleinteiligeren Interessen, Antidiskriminierungsarbeit und die Einforderung von Chancengleichheit und Anerkennung für die jeweils eigene Gruppe reduziert, leistet er für einen Klassenkampf unter Einbeziehung möglichst vieler Fraktionen der lohnarbeitenden Klasse nichts. 

    Was die Kapitalseite mit Massen an Geld und ökonomischen Druck bewerkstelligen kann, können wir nur als Masse an Individuen, die sich kollektiv zusammenschließen, leisten. Bei den Gewerkschaften ist es etwa gängig, bei Tarifauseinandersetzungen Forderungen zugunsten der niedrigsten Tarifgruppen durchzusetzen, etwa Mindesterhöhungen. Die gesamte Belegschaft kämpft im gewerkschaftlichen Kollektiv für die Interessen der Schwächsten. Auch wenn an den Gewerkschaften viel zu kritisieren ist, können wir aus dieser bewährten Praxis etwas lernen: Wir sollten uns nicht spalten lassen. Und wir sollten uns vor allen Dingen nicht selber spalten. Nur zusammen sind wir stark.

    #classisme #sociologie #idéologie #sciences #lutte_des_classes

  • Countries split on plastics treaty focus as U.N. talks close
    https://www.reuters.com/business/environment/countries-split-plastics-treaty-focus-un-talks-close-2022-12-03

    More than 2,000 delegates from 160 countries, meeting in Uruguay in the first of a planned five sessions of the Intergovernmental Negotiating Committee (INC), aim to craft the first legally binding agreement on plastic pollution by the end of 2024.

    The negotiations in the coastal city of Punta del Este pitted a “High Ambition Coalition,” including European Union members, against countries including the United States and Saudi Arabia, which have the world’s top plastic and petrochemical companies.

    [...] The High Ambition Coalition of over 40 countries, including EU members, Switzerland, host Uruguay and Ghana, wants the treaty to be based on mandatory global measures, including curbs on production.

    [...] That approach contrasts with the country-driven pledges advocated by countries including the United States and Saudi Arabia.

    [...] Environmental group Greenpeace said that without a strong treaty, plastic production could double within the next 10 to 15 years, and triple by 2050.

    #plastique

    • ENTRETIEN. L’avalanche de plastique continue jusqu’à l’océan, déplore la journaliste Dorothée Moisan
      https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/entretien-l-avalanche-de-plastique-continue-jusqu-a-l-ocean-deplore-la-

      La journaliste Dorothée Moisan fait le point sur une industrie qui n’a pas prévu de « fermer les robinets ». Selon elle, la quantité de matières plastiques déversées dans l’océan devrait doubler avant 2050.

      #paywall

    • Cet article soutient que pour qu’un traité (idéalement global et contraignant) soit effectif, il faut qu’on ait bien plus de connaissances sur tout le cycle de vie du plastique (d’où il vient, qui est responsable, où il va, où sont les pollutions), ce qui suppose que la #science du plastique se développe grandement et d’avoir bien plus de données, notamment sur la production.
      Plastics tsunami : Can a landmark treaty stop waste from choking the oceans ?
      https://www.nature.com/articles/d41586-022-03793-3

      Researchers worry that public discussions focus on recycling and ways to deal with the plastic once it has reached the consumer — ideas promoted by industry — rather than who is creating all the plastic and where it’s going. Hence the emphasis in the NASEM report and global talks on circular-economy design strategies that address that first stage in the plastic life cycle, production.

      “We care so much about this material in the environment — that’s when we’re getting outraged,” Jambeck says. “But we don’t care about it before that point. If you want to prevent it from getting in the environment, we have to care so much more about it upstream, and track that data.”

  • Après la polémique des « #collages », la Région stoppe certaines #bourses

    En 2021, après la polémique à Sciences Po, Laurent #Wauquiez avait suspendu l’ensemble de ses coopérations avec l’établissement. Et cette année, les élèves ont été exclus des bourses de mobilité internationale.

    Souvenez-vous : en 2021 éclatait la polémique à #Sciences_Po_Grenoble (#IEP), qui se soldait par la suspension, par sa hiérarchie, de Klaus Kinzler, l’un des deux enseignants accusés d’islamophobie par un groupe d’étudiants. Peu après, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (LR), annonçait le #gel de l’ensemble des #financements_régionaux versés à l’établissement qu’il accusait de soutenir des « #pratiques_communautaristes ». « Je ne lâcherai pas sur Sciences Po Grenoble. Qu’une institution de notre territoire, qui forme des cadres, ait été capable de laisser jeter en pâture un professeur, avec les conséquences que cela aurait pu avoir, je ne peux pas l’accepter », avait lancé l’élu.

    « C’est totalement discriminatoire et injuste » disent les élus insoumis

    L’affaire rebondit aujourd’hui, puisque le groupe des Insoumis de la Région nous a fait part d’une décision prise jeudi lors de la commission « Enseignement supérieur » : l’#exclusion des étudiants de Sciences Po Grenoble du dispositif de bourse à la #mobilité_internationale, habituellement proposé par la Région. « Ce choix est inacceptable, les premières victimes seront les étudiants qui, pour bon nombre d’entre eux, ne pourront effectuer leur année à l’étranger, pourtant obligatoire dans leur cursus […] La Région rompt le principe d’égalité entre tous les étudiants pour l’accès aux bourses », déclarent les Insoumis régionaux.

    Et la conseillère LFI, Émilie Marche, de rajouter : « C’est totalement discriminatoire et injuste. En commission, je me suis élevée contre cette décision, et je leur ai rappelé que cela pénalisait les étudiants qui ne sont pas tous des gauchistes, comme ils disent. Mais cela n’a rien changé. »


    https://twitter.com/emiliemPG/status/1598685798362071040

    On a contacté l’exécutif régional, qui nous a confirmé les faits : « Depuis décembre 2021, la Région a suspendu l’ensemble de ses financements et de ses coopérations avec Sciences Po Grenoble suite à la longue dérive idéologique et communautariste de sa direction. La suspension d’un enseignant accusé d’avoir fait état de la dégradation des conditions d’enseignement dans cet établissement fut un nouveau cap franchi que la Région ne peut accepter. Si l’an dernier, ces subventions avaient été maintenues, c’est qu’elles avaient déjà été votées. Cette année, la suspension de l’ensemble des aides entre totalement en vigueur ».

    https://www.ledauphine.com/education/2022/12/02/isere-sciences-po-grenoble-apres-la-polemique-des-collages-la-region-sto

    Pour rappel, un extrait d’un article du Monde (20.12.2021) :

    Dans un message publié sur Twitter, le président de la #région_Auvergne-Rhône-Alpes, #Laurent_Wauquiez, a cependant fait savoir qu’il suspendrait les financements régionaux – environ 100 000 euros par an hors investissements sur projets – à l’IEP de Grenoble, du fait de la « longue dérive idéologique et communautariste » , qui vient de « franchir un nouveau cap » avec la suspension de l’enseignant. Selon lui, « une minorité a confisqué le débat » au sein de l’établissement, « sans que la direction prenne la mesure de cette dérive préoccupante » .

    https://seenthis.net/messages/940669

    #aura #région_aura

    –---

    ajouté à la métaliste atour de ce qu’on a surnommé l’#affaire_de_Grenoble :
    https://seenthis.net/messages/943294

  • Fake news, résultats peu fiables… Comment distinguer « bonne » et « mauvaise » recherche biomédicale ?
    https://theconversation.com/fake-news-resultats-peu-fiables-comment-distinguer-bonne-et-mauvais

    En science, les conceptions évoluent en permanence. Ainsi, la recherche sur les drogues psychédéliques a fait récemment un retour spectaculaire suite à un mélange d’assouplissement des attitudes sociétales, d’attrait pour les opportunités commerciales, de doutes sur la « guerre contre les drogues » et de désir de développer de nouveaux moyens de traiter certains problèmes de santé mentale.

    Vous avez peut-être lu par exemple que de nouvelles études montraient que la kétamine pouvait agir sur la dépression, la psilocybine sur le syndrome de stress post-traumatique ou encore le microdosage de LSD sur la créativité…

    Beaucoup d’annonces, mais finalement quelle recherche mérite votre intérêt et, surtout, votre confiance ? Tout dépend notamment de ce que vous cherchez, mais il faut être conscient que toutes les études ne se valent pas, quelle que soit la discipline scientifique considérée. Comment les distinguer ?

    #Sciences #CDI #Infox #Information #EMI #Médias

  • Une peau de champignon meilleur substrat à la puce électronique.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4393

    Les circuits informatiques, constitués de métaux conducteurs, reposent sur un support isolant et ayant des capacités de refroidissement. Il est appelé substrat. Il est dans presque toutes les puces informatiques. Il est fabriqué à partir d’un polymère en plastiques non recyclables. Puis jetés à la fin de la vie d’une puce, provoquant une part des 50 millions de tonnes de déchets électroniques en une année. High-tech / Sciences

    / #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, Sciences & Savoir, #Réchauffement_climatique, #technologie,_drone,_citoyen,_USA,_google,_High_Tech, économie

    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir #économie_

  • Forme de vie du vaccin COVID : Un autre médecin polonais trouve aussi "la chose" dans le vaccin Pfizer Comirnaty. (TFA)
    https://www.crashdebug.fr/forme-de-vie-du-vaccin-covid-un-autre-medecin-polonais-trouve-aussi-trouv

    Bonsoir, écoutez je l’admets on plonge en plein Twillight Zone ; ) avec cette histoire, mais en fait la news est tombé il y a un peut plus d’une semaine,

    En même temps que ces corps étrangers étaient détectés au microscope électronique, ce qui est encore plus troublant c’est que la personne qui a originellement trouvée cette ’créature’ est toute à fais digne de confiance, car c’est la Dre Carrie Madej qui a déjà donné de très très bonnes informations sur les vaccins Covid.

    Mais je ne vous ai pas passé la nouvelle, car j’attendais plus d’information, hors j’ai vu cet article dans la presse internationale et il confirme que d’autres chercheurs ainsi que ce cherheur polonais ont trouvés la même ’créature’ dans le vaccin Pfizer,

    Alors je vous préviens je ne (...)

    #Épinglé #Actualités_scientifiques #Sciences

  • LA CONNERIE A PRIS LE POUVOIR ! COMPRENDRE LE CERVEAU DE NOS « ÉLITES » – Jacques Généreux
    https://www.les-crises.fr/la-connerie-a-pris-le-pouvoir-comprendre-le-cerveau-de-nos-elites

    Jacques Généreux est professeur d’économie, une matière qu’il enseigne depuis près de trente-cinq ans. Pourfendeur de longue date du néolibéralisme et de l’absurdité des politiques économiques menée depuis 30 ans, Jacques Généreux a écrit de nombreux ouvrages fondamentaux pour proposer une économie plus égalitaire et rationnelle. Face au refus de nos élites de mettre fin […]

    #Vidéo #biais_cognitifs #Économie #sciences_cognitives #sciences_sociales #Vidéo,_biais_cognitifs,_Économie,_sciences_cognitives,_sciences_sociales