Sombre

“Only the mob and the elite can be attracted by the momentum of totalitarianism itself. The masses have to be won by propaganda.” (Hannah Arendt) IN GIRUM IMUS NOCTE ECCE ET CONSUMIMUR IGNI

  • La psychiatrie se réapproprie les savoirs de l’antipsychiatrie | Lili Guigueno
    https://blogs.mediapart.fr/lili-guigueno/blog/040524/la-psychiatrie-se-reapproprie-les-savoirs-de-l-antipsychiatrie#at_me

    La psychiatrie se réapproprie les savoirs de l’antipsychiatrie Militante handicapée pour l’abolition des institutions et de la psychiatrie, Lili Guigueno appartient au mouvement de l’anti-psychiatrie en France. Elle a accepté de réagir, par écrit pour Mediapart, aux pratiques de pair-aidance ou d’open dialogue en Sarthe et à Marseille. Source : Relevé sur le Net...

  • En soutien à Nassira El Moaddem | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/en-soutien-a-nassira-el-moaddem

    Toute la rédaction d’Arrêt sur images se joint à son rédacteur en chef, Paul Aveline, pour dénoncer le harcèlement raciste que subit notre collègue Nassira El Moaddem de la part de l’extrême droite, relayée par les médias Bolloré.

    Et aussi :

    Nassira et les dégénérés | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/nassira-et-les-degeneres

    ""Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte"" a écrit sur X notre animatrice Nassira El Moaddem, le 30 avril. Pour une histoire de lutte contre le ports des collants et des casques, dans le foot amateur au nom de la laïcité, histoire que je maitrise mal, mais ce n’est pas le sujet.

    • SAMEDI 4 MAI 2024
      Par La rédaction de Mediacités
      Bonjour ! La haine à l’état pur… Depuis mercredi dernier, voilà ce à quoi doit faire face notre consoeur Nassira El Moaddem, après un coup de gueule sur X (les détails ici). Des tombereaux de bêtise crasse mélangés au racisme le plus abject déferlent sur la journaliste du site Arrêt sur images, dans une vague de harcèlement ininterrompue, initiée par le député du Rassemblement National Julien Odoul et amplifiée depuis par tout ce que l’extrême droite la plus bas du front compte de relais, CNews, Cyril Hanouna et les autres médias de Vincent Bolloré en tête.

      Nassira El Moaddem n’est pas la première à faire ainsi l’objet de ces phénomènes de meute. Elle n’est certainement pas la dernière. À l’instar de beaucoup d’autres, la rédaction de Mediacités lui apporte tout son soutien.

      Les journalistes ne sont pas inattaquables, évidemment. Leurs enquêtes, leurs articles, leurs propos peuvent être discutés, bien entendu. Mais rien ne justifie, jamais, nulle part, les bordées d’injures, les appels au meurtre et les menaces en tout genre, vomis par des armées de courageux commentateurs flattés dans leurs plus bas instincts par des politiciens et des animateurs prospérant sur le clivage de la société et la haine de l’autre.
      Le débat public mérite beaucoup mieux, nous méritons tous beaucoup mieux.

      (extrait de la newsletter de Médiacités Hebdo)

  • https://medium.com/@anastasia.bizyayeva/every-map-of-china-is-wrong-bc2bce145db2

    GPS uses the World Geodesic Standard 1984 (or WGS-84) as its reference standard. The National Geospatial Intelligence Agency (NGA) in the U.S. maintains WGS-84. This means that de facto, most of the world has subscribed to American mapping conventions. There are a few countries that have established their own geodesic data, including Russia and China. China’s datum is called GCJ-02, which translates to ‘Topographic map non-linear confidentiality algorithm’ (the name ‘GCJ’ comes from the Chinese ‘guó-cè-jú’). Here’s where it gets interesting — GCJ-02 is based on WGS-84, but with a deliberate obfuscation algorithm applied to it. The effect of this is that there are random offsets added to both latitude and longitude, ranging from as little as 50m to as much as 500m. Going back to our map examples, this explains why sometimes street view and satellite view look aligned, while at other times they completely diverge; why sometimes the offset looks like it’s applied in a northwestern direction, sometimes south, sometimes southeast, etc. Now we know what’s happening with our map — satellite images in China differ from the GPS coordinates that we have for locations within the country because of a random offset (random direction and random amount) applied by an obfuscation algorithm. This answers the question of ‘what’ is happening, but next on our agenda is answering ‘why’ this approach is taken by the Chinese government.

    cc @fil @reka

  • « La Guerre ? Nous l’acceptons d’un cœur léger »

    A propos d’un sale petit article de Libé, organe de presse de la « gôche » (de gouvernement) qui fait dans la surenchère paranoïaque

    Une vague de sabotages menée par la Russie redoutée par les renseignements européens – Libération
    https://www.liberation.fr/international/une-vague-de-sabotages-menee-par-la-russie-redoutee-par-les-renseignement

    Au moins quatre services de renseignements européens ont mis en garde leurs gouvernements au sujet d’actes de sabotage « imminents » de la part de la Russie sur le sol européen, révèle le Financial Times ce dimanche 5 mai. Les rapports dont le quotidien britannique a eu connaissance montrent que la Russie intensifie ses efforts pour mener des attentats à la bombe clandestins, des incendies criminels et endommager des infrastructures sur tout le continent, signalant ainsi son engagement dans un conflit ouvert avec l’Occident.

    Retour sur la citation en en-tête :
    https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_R%C3%A9ponse_au_soufflet_de_Bismarck_-_D%C3%A9claration_du_15_j

    • La Russie est tellement en difficultés qu’elle souhaite donner une bonne raison de déclencher une guerre totale. La preuve, elle avance sur le front Ukrainien, et c’est bien la preuve qu’elle est à bout de souffle et qu’elle va s’effondrer demain et qu’il faut donc craindre des réactions agressives déraisonnées.

    •  :-))
      Le problème qu’on refuse de voir dans l’Occident global, c’est que Poutine (ou ses successeurs) ont tout le temps nécessaire pour gagner cette guerre, alors que nos actuels dirigeants en ont beaucoup moins. Ce qui est plus préoccupant (pour nous), c’est que ces derniers seront « furieusement » tentés d’agir dans l’urgence.

  • « Joyeux anniversaire, Karl » !

    A cette occasion, voici une liste non exhaustive d’ouvrages en anglais concernant les écrits de Marx ainsi que d’autres auteurs proposant une réinterprétation des pensées « Marxiennes » dans le but d’une adaptation à l’époque contemporaine.

    Karl Marx : a Verso Reading List | Verso Books
    https://www.versobooks.com/en-gb/blogs/news/may-5th-is-karl-marxs-birthday-verso-red-may-sale

    Parmi cette liste, un ouvrage a retenu mon attention, celui de Georg Lukács : The Destruction of Reason
    https://www.versobooks.com/en-gb/products/2695-the-destruction-of-reason

    A classic of Western Marxism, The Destruction of Reason is Georg Lukács’s trenchant criticism of German philosophy after Marx and the role it played in the rise of National Socialism. Originally published in 1952, the book is a sustained and detailed polemic against post-Hegelian German philosophy and sociology from Kierkegaard to Heidegger. The Destruction of Reason is unsparing in its contention that with almost no exceptions, the post-Hegelian tradition prepared the ground fascist thought. In this, the main culprits are Friedrich Nietzsche and Martín Heidegger who are accused, in turn, of introducing irrationalism into social and philosophical thought, pronounced antagonism to the idea of progress in history, an aristocratic view of the “masses,” and, consequently, hostility to socialism, which in its classic expressions are movements for popular democracy—especially, but not exclusively, the expropriation of most private property in terms of material production.

    The Destruction of Reason remains one of Lukács’s most controversial, albeit little read, books. This new edition, featuring an historical introduction by Enzo Traverso, will finally see this classic come back in to print.

    #Karl_Marx #philosophie_post_hégélienne #capitalisme #Nietzsche #Heidegger #fascisme #Georg_Lukács

  • Israël ou la dernière entreprise coloniale occidentale | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/david-dahomay/blog/040524/israel-ou-la-derniere-entreprise-coloniale-occidentale

    J’observe pour ma part deux approches philosophiques bien différentes, voire opposées, relatives à la création d’un État juif : celle portée notamment par le physicien Albert Einstein (1879-1955), très critique à l’égard du sionisme nationaliste et religieux, et celle défendue par Théodor Herzl (1860-1904), considéré comme l’un des pères fondateurs du sionisme, et qui avait écrit en 1896 « l’État des Juifs ».

    Il serait en effet difficile de réfuter le fait que Herzl appréhendait la création d’un État juif au travers d’une vision colonialiste. Dans son essai de 1896, Herzl tâche de justifier pourquoi l’autorisation d’une puissance européenne serait nécessaire à la colonisation du territoire destiné à la création de cet État :

    « Deux territoires sont à l’étude, la Palestine et l’Argentine. Dans les deux pays, d’importantes expériences de colonisation ont été faites, elles ont toutefois été menées sur le principe erroné d’une infiltration progressive des Juifs. Une infiltration est vouée à mal se terminer. Elle se poursuivra jusqu’au moment inévitable où la population indigène se sent menacée, et oblige le gouvernement à stopper un nouvel afflux de Juifs. L’immigration est par conséquent futile si nous ne disposons pas du droit souverain de poursuivre cette immigration ».

    Herzl prévoyait en effet qu’une telle initiative démarre dans un premier temps « sous le protectorat des puissances européennes ».

    En outre, dans une lettre que Herzl écrivit en 1902 à Cecil Rhodes (richissime homme d’affaire britannique considéré comme l’un des plus grands colonialistes de son époque, installé en Afrique du Sud, et que certains considèrent comme ayant pu jouer un rôle indirect dans l’avènement de l’apartheid), il lui dit ceci : « Nous vous invitons à contribuer à l’histoire. Non pas à celle de l’Afrique, mais à celle d’un morceau de l’Asie Mineure ; cette histoire ne concerne pas des Anglais, mais des Juifs… Comment se fait-il que je me tourne vers vous, puisque cette question ne vous concerne pas ? Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une affaire coloniale ».

  • Seine-et-Marne : comment un forage pétrolier autorisé par l’Etat menace une nappe phréatique qui alimente Paris – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/seine-et-marne-comment-un-forage-petrolier-autorise-par-letat-menace-une-

    Le gouvernement a donné discrètement son feu vert à l’extension d’un site pétrolier dans la vallée du Lunain, dont la mise en œuvre menacerait une #nappe_phréatique qui alimente 180 000 Franciliens en eau potable. Inquiète, la régie publique #Eau de #Paris conteste le fond et la forme de la décision devant le tribunal administratif.

    https://justpaste.it/6co7g

    • « C’est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable »
      https://www.liberation.fr/environnement/pollution/cest-une-catastrophe-ecologique-en-puissance-une-menace-sur-leau-potable-

      Adjoint à la Transition écologique de Paris et président d’Eau de Paris, Dan Lert conteste la décision de l’Etat d’étendre un site pétrolier en Seine-et-Marne. Il estime que les nouveaux forages pourraient polluer une nappe phréatique qui alimente les robinets de dizaines de milliers d’habitants de la capitale.

      La Ville de Paris se lance dans une bataille de l’eau contre l’Etat. Après avoir découvert que celui-ci venait d’autoriser l’extension du #site_pétrolier de la PME Bridge Energies en Seine-et-Marne, pourtant tout proche d’une nappe phréatique alimentant 180 000 Franciliens, l’établissement public Eau de Paris a formé deux recours auprès du tribunal administratif de Melun. Le président de la régie, Dan Lert, par ailleurs élu Les Ecologistes et adjoint chargé de la Transition écologique auprès de la maire Anne Hidalgo, estime que les deux nouveaux forages menacent la qualité des ressources en eau.

      Pourquoi lancer une alerte contre l’extension de la concession pétrolière de Nonville, en Seine-et-Marne ?

      Quand j’ai appris que l’Etat venait d’autoriser la construction de deux puits supplémentaires sur ce site industriel, je suis tombé de ma chaise. Le décret d’extension de la concession existante, signé en catimini à Noël 2023 par la Première ministre de l’époque, Elisabeth Borne, comme l’arrêté préfectoral avalisant les travaux, pris un mois plus tard, sont tous deux incompréhensibles. C’est tellement ahurissant de vouloir multiplier par cinq la surface de prospection dévolue à l’entreprise Bridge Energies et d’autoriser des forages pétroliers à proximité de captages d’eau potable que nous avons déposé deux recours devant le tribunal administratif de Melun.

      Le premier vise à suspendre en urgence l’arrêté préfectoral de façon à empêcher le démarrage du chantier ; il a été examiné lors d’une audience qui s’est tenue le 26 avril et le juge devrait faire connaître sa décision d’ici quelques jours. Le second, consacré au fond du dossier, demande l’annulation de l’autorisation des deux forages. La question que l’on pose aux magistrats peut se résumer ainsi : est-ce vraiment légal de forer dans un endroit pareil ? Si tel était le cas, cela démontrerait une faiblesse dans la réglementation sur l’eau.

      Y a-t-il vraiment danger à autoriser un forage en Ile-de-France, une des principales régions productrices de pétrole en France ?

      L’extension de la concession de la société canadienne Vermilion à la Teste-de-Buch, en Gironde, a fait à raison beaucoup de bruit. Mais ici, le contexte environnemental est bien plus délicat ! Les deux puits vont être creusés à proximité immédiate de deux sources d’eau potable stratégiques de la régie publique chargée d’approvisionner Paris : ça présente des risques importants pour la qualité de l’eau. Il s’agit d’extraire et de manipuler des barils de #pétrole supplémentaires dans une zone qui a été classée il y a trois ans « périmètre de protection éloignée » du captage au regard des risques de pollution de la ressource et qui frôle le périmètre de protection rapprochée ! Comment le gouvernement peut-il justifier ce choix dangereux, et si aberrant ? Ce projet d’hydrocarbures est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable, qui pourrait compromettre l’alimentation d’environ 180 000 habitants de Paris et de Seine-et-Marne. Ma responsabilité, en tant que président d’Eau de Paris, c’est de l’éviter ! L’objectif, c’est d’empêcher que ces nouveaux forages menacent nos ressources en eau.

      La menace est-elle vraiment caractérisée ?

      La géologie de ce secteur très bucolique le rend vulnérable à la pollution aux hydrocarbures. Les points de captage de l’eau sont implantés dans une zone au sous-sol karstique [essentiellement constitué de roches calcaires ndlr], parsemée de nappes phréatiques résurgentes où il arrive même que l’eau affleure. Pour édifier les nouveaux puits, il va falloir creuser jusqu’à 1 500 mètres de profondeur à travers les couches aquifères. En cas d’accident, la pollution s’infiltrerait rapidement dans la nappe, souillant plusieurs centaines de mètres à l’heure. Et puis des poids lourds viendront remplir leurs réservoirs, à quelques centaines de mètres à peine d’un cours d’eau protégé, le Lunain, classé réserve Natura 2000. Il suffirait d’une fuite au niveau d’une plateforme ou d’un accident avec un camion-citerne pour qu’une marée noire survienne.

      N’est-ce pas exagéré ? Les techniques d’exploitation pétrolière, pratiquées en bordure de la forêt de Fontainebleau depuis les années 50, sont maîtrisées !

      Certes, un puits de pétrole, ce n’est pas une installation énorme. Mais il y a quand même le bruit des machines à forer, l’odeur âpre, soufrée, qui incommode les habitants du village voisin de Nonville. Le risque est réel. Deux incidents se sont déjà produits par le passé. A chaque fois, les élus et les habitants se sont retrouvés bien seuls. Il a fallu attendre des heures pour qu’un salarié de l’entreprise pétrolière arrive car il n’y avait personne sur place. Cette absence de surveillance et de réactivité nous inquiète.

      Par contraste, le gouvernement a été prompt à autoriser l’extension du site. Quelle lecture faites-vous de cette célérité ?

      J’ai du mal à comprendre le sens des priorités de ce gouvernement et de la préfecture. Prendre le risque d’une pollution gravissime de l’eau potable pour une production pétrolière infime de quelques barils par an, dans le contexte actuel de grande tension sur la ressource en eau, constitue une faute politique. Autoriser une menace sur 25 000 mètres cubes d’eau par jour, alors que le changement climatique conduit à une baisse quasi générale de la recharge des nappes phréatiques comprise entre 10 et 25 % en moyenne sur le territoire, c’est jouer avec le feu, et contre un esprit d’intérêt général. Si nous formons ces recours, c’est aussi pour dire de manière directe que le gouvernement devra assumer les conséquences sur les ressources en eau d’un éventuel accident grave.

      Comment réagissent les élus locaux ?

      Un projet plus ancien de la même société, auquel les élus se sont opposés, prévoyait la construction de dix puits. Dans ce nouveau dossier, les maires des villages alentour sont hostiles à cette extension. Ils n’ont pas une bonne opinion de Bridge Energies, une PME tellement petite qu’elle doit faire appel à des sous-traitants pour les travaux et l’exploitation et n’a pas de surveillance permanente. Ses difficultés financières ne rassurent personne. Et puis, dans le coin, la bataille contre le pétrole de schiste, au début des années 2010, a marqué l’histoire et soudé les esprits.

      Le silence du gouvernement dans l’affaire des eaux minérales de Nestlé, où des nappes ont été souillées par des bactéries d’origine fécale, vous surprend-il ?

      Ce silence radio démontre l’embarras du gouvernement qui a, semble-t-il, autorisé par dérogation un traitement chimique pour des eaux minérales censées être pures et naturelles. On a laissé les industriels trafiquer l’eau ! J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail de piloter une étude sanitaire sur un échantillon représentatif des eaux embouteillées. J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas suivi ses recommandations en mettant en place une surveillance rapprochée de la qualité des eaux embouteillées, après avoir appris que certaines sources étaient largement contaminées.

      Dans ce même dossier, la récente destruction de 2 millions de bouteilles de Perrier, pourtant issues de nappes très profondes, démontre l’ampleur de la pollution des ressources d’eau souterraine en France : du Gard à la vallée de la chimie, en région lyonnaise, certains points de captage doivent fermer, sans parler de ces villages desservis par des camions-citernes faute d’une eau conforme au robinet. Il y a urgence à éliminer les risques de pollution, qu’ils soient d’origine industrielle ou agricole. Cela prouve de manière flagrante que les sources d’eau ne sont pas assez protégées. Il faut sanctuariser les aires de captage partout dans le pays pour les préserver. De notre côté, à Eau de Paris, on a fait le choix politique de prévenir à la source les pollutions en aidant financièrement, avec l’agence de l’eau, une centaine d’agriculteurs d’Ile-de-France à réduire l’utilisation des nitrates et des pesticides dans les zones proches de certains de nos captages, en Normandie par exemple, pour améliorer la qualité de l’eau.

      Le gouvernement œuvre-t-il suffisamment à l’amélioration de la qualité de l’eau ?

      Même s’il a lancé en fanfare l’an dernier un grand plan eau pour dire que l’heure de la sobriété et de la préservation de la qualité des ressources avait sonné, il regarde ailleurs, sous la pression du lobby industriel, de celui de l’agriculture intensive, des géants des pesticides mais aussi des multinationales de l’eau qui ont tout intérêt à vendre à prix faramineux leurs nouvelles techniques de dépollution très énergivores.

      Quitte à brûler du pétrole jusqu’à la dernière goutte au mépris du climat, n’est-il pas logique d’en produire le plus possible en France, comme le soutient le ministre de l’Industrie, Roland Lescure ?

      Cela va à l’encontre de tous les constats, de ceux des experts du Giec à ceux de l’Agence internationale de l’énergie : les scientifiques estiment que pour garder une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, il faudrait laisser dans le sol près de 60 % des réserves de pétrole et de gaz. Et cela contrevient à l’esprit de la loi Hulot de 2017 car celle-ci prévoit la fin de l’octroi de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures et un arrêt progressif, d’ici à 2040, de la recherche et de l’exploitation des gisements afin d’effectuer la transition vers les énergies renouvelables.

  • « Il y a un lien entre l’augmentation du nombre de tueurs en série et le contexte économique » - Basta !
    https://basta.media/Serial-Killer-et-capitalisme-Il-y-a-un-lien-entre-l-augmentation-du-nombre-

    À force de polars ou de séries, les serial killers font désormais partie de la culture populaire. Dans le monde réel, leur multiplication serait liée à l’aggravation des inégalités, selon le sociologue Laurent Denave qui publie un livre sur le sujet.

    #meurtres #homicides #inégalités #violences_sociales

    • Tueurs en série ou séries de tueurs ?
      En fait, ma motivation à relayer cet article serait plutôt l’augmentation des tueries de masses, phénomènes dont la fréquence augmente significativement depuis 2023. A moins que ce soit une sorte de volonté de surmédiatisation.
      Par contre, ce weekend, en déplacement sur les routes françaises, je ne puis que constater une aggravation de la « violence routière ». Mais ça n’a sûrement rien à voir ...

    • Augmentation des meurtres : tentatives de catégorisation.
      – règlements de comptes entre jeunes gens pour venger son honneur
      – règlements de comptes entre trafiquants de toutes obédiences
      _ attaques dites gratuites contre des personnes par des individus armés (le plus souvent armes blanches)

      Quelles sont les raisons de cette augmentation de la #criminalité puisque, notamment dans la dernière catégorie, les motivations « terroristes » semblent être abandonnées par les autorités policières ainsi que judiciaires ?

    • Concernant la violence routière, au vu du comportement de certains conducteurs, serait-on en droit de considérer qu’un véhicule motorisé puisse être une arme par destination ? Il me semble que derrière certains de ces comportements il y a des intentions de meurtre.

  • A France Inter, journalistes et producteurs s’inquiètent pour leur liberté d’expression
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/03/a-france-inter-journalistes-et-producteurs-s-inquietent-pour-leur-liberte-d-

    Alors que plusieurs journalistes travaillant pour les programmes voient leurs collaborations diminuées ou supprimées, la direction de la station amirale de Radio France défend des décisions inspirées, pour certaines, par la nécessité de faire des économies. En interne, l’argument ne convainc pas.

    Par Aude Dassonville

    La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, dans son bureau de Radio France, à Paris, le 26 septembre 2023. JOEL SAGET / AFP
    Guillaume Meurice serait-il l’arbre qui cache la forêt ? Alors que l’humoriste a révélé, jeudi 2 mai sur X, être convoqué à « un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire » − qui aura lieu jeudi 16 mai − pouvant aller jusqu’à son licenciement, plusieurs voix de France Inter ont été convoquées, ces derniers jours, pour apprendre que leurs émissions ou chroniques étaient supprimées.

    L’inquiétude et la colère sont telles que la Société des « producteurices » de France Inter (SDPI), officiellement recréée depuis un peu plus d’un mois, et la Société des journalistes (SDJ) de la station se sont réunies en urgence, vendredi 3 mai, en fin de matinée. Entre la rédaction et les programmes, « c’est une union inédite », souligne un participant, qui n’exclut pas une « immense mobilisation ».

    « Nous refusons ce qui nous apparaît comme une atteinte grave au pluralisme de l’antenne de France Inter », revendique notamment leur très long communiqué commun, envoyé vendredi après-midi en interne. La liste des griefs commence par « le signe très inquiétant pour la liberté d’expression » envoyé par la direction avec la convocation de Guillaume Meurice.

    Elle fait suite à l’émission « Le Grand Dimanche Soir » du dimanche 28 avril, dans laquelle l’humoriste avait répété sa boutade polémique sur le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou (qualifié de « sorte de nazi, mais sans prépuce ») ; il avait alors ironisé sur ce qu’il appelait « la première blague autorisée par la loi française ».

    « L’effet d’un coup de massue »
    Sa consœur, Charline Vanhoenacker, présidente de la SDPI, « ne comprend pas comment une telle décision a pu être prise », alors que les plaintes qui avaient été déposées contre M. Meurice viennent d’être classées sans suite par la justice, indique un proche. Selon lui, elle serait « très remontée », mais aussi « inquiète pour le métier de journaliste et de l’humour politique », et même « pour l’avenir des médias en France ».

    « La convocation de Guillaume nous a d’autant plus fait l’effet d’un coup de massue que les modifications de la grille pour [2025], qui nous arrivaient au fil de l’eau depuis quelques jours, nous inquiétaient déjà beaucoup », raconte la productrice d’une émission récurrente. A la rentrée, en effet, les auditeurs n’entendront plus les portraits que Charlotte Perry dressait chaque samedi (à 23 h 50) dans « Des Vies françaises », pas plus que les reportages sur l’actualité des luttes et mobilisations sociales « C’est bientôt demain », d’Antoine Chao (diffusés le dimanche à 14 h 40), les chroniques « Le Jour où », qu’Anaëlle Verzaux délivrait chaque vendredi dans l’émission « La Terre au carré » (elle conserve sa collaboration d’« On n’arrête pas l’éco », émission du samedi matin), ou encore les grands formats mensuels de Giv Anquetil pour l’émission de Mathieu Vidard.

    S’ils se sont entendu notifier la fin de ces collaborations pour des raisons économiques, la direction de la station préfère évoquer un « souci de lisibilité de la grille », pour les deux premiers formats notamment. « Tous ces rendez-vous constituent pour nous l’identité de France Inter, reprennent la SDPI et la SDJ. Ils portent les valeurs du service public, de liberté d’expression, de pluralisme auxquels nous sommes toutes et tous très attaché.e.s, et répondent à la mission d’une radio d’offre, qualitative et exigeante ».

    Les quatre journalistes ont en commun d’avoir été formés à l’école du reportage radiophonique qu’était « Là-bas si j’y suis », l’emblématique émission des luttes sociales présentée, vingt-cinq ans durant, par Daniel Mermet. « Depuis la fin de Là-bas, en 2014, ces voix, plutôt de gauche, ont été progressivement invisibilisées, fragilisées, regrette un producteur sous couvert d’anonymat. Cette fois, c’est le coup de grâce. »

    « Gommer les aspérités »
    A la direction de France Inter, on admet une « concomitance » et « un effet de sens », mais aucune volonté de solder un quelconque héritage. « Avec eux, c’est une culture du son radiophonique qui va disparaître », insiste pourtant l’un de leurs collègues, tandis qu’un troisième, fier de ces reportages qui donnent « une voix aux sans-voix », fustige une volonté « de gommer les aspérités, ce retour au réel pas suffisamment en ligne avec les interviews de ministres » diffusées ailleurs sur l’antenne.

    C’est Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, qui leur a signifié la fin de ces collaborations, alors que le directeur des programmes depuis 2017, Yann Chouquet, venait de rejoindre France Bleu et que son successeur, Jonathan Curiel, recruté chez M6 en mars, n’était pas encore entré en fonctions. Le droit du travail impose en effet de signifier la fin des collaborations deux mois en amont, soit, en l’occurrence, avant le 30 avril.

    Mais le couperet ne s’arrête pas là. « Je confirme que ma chronique quotidienne dans La Terre au carré disparaît, et que cette décision n’est pas mon choix », reconnaît Camille Crosnier, l’adjointe au producteur Mathieu Vidard – par ailleurs présentatrice des « P’tits Bateaux », chaque jour à 20 h 05. Ce rendez-vous, consacré à l’actualité de la planète, va d’ailleurs être complètement remodelé, jusqu’à probablement changer de nom.

    « Comment justifier une telle décision à un moment où les préoccupations environnementales n’ont jamais été si importantes », s’insurgent les deux sociétés de personnels. « Mathieu Vidard souhaite faire évoluer son émission vers davantage de récits écologiques et scientifiques », assure un porte-parole de France Inter, pour qui il devenait nécessaire de mettre un terme à l’« éco-anxiété » dont souffriraient plusieurs personnes de l’équipe. Contacté, le producteur préfère garder le silence.

    « Sentiment de gâchis »
    Cependant, pour l’un de ses confrères et soutiens, l’émission « paie sa liberté d’expression et son engagement ». Les directions de France Inter et de Radio France, condamne-t-il, « tremblent devant les posts de @MediasCitoyens », le compte X anonyme qui a fait de la station publique, jugée trop critique envers le gouvernement, l’une de ses cibles préférées et de « La Terre au carré », qualifiée « d’extrême gauche », son bouc émissaire.

    « Ils ont un pouvoir phénoménal, alors qu’une maison aussi solide que la nôtre ne devrait pas s’en préoccuper, s’emporte-t-il. Parce que des populistes aboient, on envoie le reportage de terrain, l’écologie, et la satire avec Guillaume Meurice, à la poubelle. On fragilise le service public de l’intérieur ». « Le sentiment de gâchis » serait tellement partagé en interne, selon un producteur, qu’une réunion de tous les personnels de la station pourrait se tenir la semaine du 6 mai pour en parler.

    Il pourrait y être question de cette quête d’économies qui touche aussi « Le Grand Dimanche Soir », l’émission accordée à Charline Vanhoenacker et son équipe lorsque, à la même époque en 2023, on apprenait la suppression de « Jusqu’ici tout va bien ». Son budget va être réduit d’un tiers. « L’émission nous coûte l’équivalent de trois quotidiennes, nous indique-t-on à France Inter. Il s’agit de changer quelques séquences qui coûtent particulièrement cher. Mais il y a une vraie volonté pour que l’émission continue. »

    « Supprimer les sketches collectifs de l’émission, c’est la priver de son essence même », s’émeuvent les auteurs du communiqué. « La librairie francophone » d’Emmanuel Kherad, l’émission littéraire où dialoguent, chaque samedi après-midi, auteurs et libraires suisses, belges, canadiens et français, est, elle, bel et bien supprimée. Un autre rendez-vous consacré à la francophonie, porté par une nouvelle voix, pourrait lui être substitué.

    Aude Dassonville

  • Israël annonce la nomination de nouveaux chefs du renseignement militaire et du commandement central
    https://www.lorientlejour.com/article/1412435/israel-annonce-la-nomination-de-nouveaux-chefs-du-renseignement-milit

    Avi Bluth, qui sera bientôt le nouveau chef du Commandement central, est actuellement le commandant de la division de Judée et Samarie, également connue sous le nom de division de Cisjordanie. En février 2023, Haaretz a rapporté qu’Avi Bluth avait distribué à ses officiers un livre intitulé « Ours in Tabu : The Secrets of Land Redeemers From Our Father Abraham to the Young Settlements » (Nous au Tabu : les secrets des rédempteurs de terres, de notre père Abraham aux jeunes colonies).

    Le Tabu israélien est l’organisme chargé d’enregistrer les biens immobiliers, les propriétés ou les actions foncières dans les registres officiels du Bureau.

    Selon le rapport du Haaretz, Avi Bluth a ajouté une dédicace dans le livre, disant qu’il espérait qu’il aiderait ses agents à mieux comprendre les « questions de statut foncier » en Cisjordanie.

    Les officiers doivent « disposer d’une expertise et de connaissances dans de nombreux domaines, au-delà des domaines militaires ». La colonisation et le statut de la terre sont l’un de ces domaines, dont la connaissance est nécessaire à l’accomplissement de votre tâche », peut-on lire dans la dédicace.

  • Le chroniqueur Guillaume Meurice suspendu par Radio France après avoir répété ses propos sur Benyamin Netanyahou
    https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/le-chroniqueur-guillaume-meurice-suspendu-par-radio-france-apres-avoir-re

    « Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis Netanyahou est une sorte de nazi mais sans prépuce, c’est bon. Le procureur, il a dit c’est bon », a lancé le chroniqueur à l’antenne dimanche, en référence au récent classement sans suite d’une plainte à son encontre l’accusant d’antisémitisme.

    Sur X (ex-Twitter), le chroniqueur a indiqué être convoqué par la direction de Radio France « à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire ».

  • Thread by COVIDSelect on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1785637387684487476.html

    Today, @COVIDSelect released a staff-level report recommending EcoHealth Alliance President Dr. Peter Daszak be formally debarred and criminally investigated as a result of his actions prior to and during the COVID-19 pandemic.

    The report also exposes serious, systemic weaknesses at the National Institutes of Health that enabled EcoHealth to fund dangerous gain-of-function research in Wuhan, China.

    Traduction en français : https://justpaste.it/4tv0a

    _(Source : https://twitter.com/COVIDSelect/status/1785637387684487476)_

  • Ce que la Palestine fait au monde
    Orient XXI > 2 mai 2024 - Alain Gresh
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/ce-que-la-palestine-fait-au-monde,7291

    L’offensive israélienne contre Gaza depuis le 7 octobre montre plus que jamais l’impunité totale d’Israël et un soutien inconditionnel apporté à Tel-Aviv par la majorité des pouvoirs occidentaux. En France, cette guerre a également joué un rôle d’accélérateur dans la rhétorique d’une confrontation civilisationnelle avec les « barbares ». Un narratif auquel Alain Gresh répond dans son dernier livre Palestine. Un peuple qui ne veut pas mourir qui sort en ce jeudi 2 mai. (...)

    • Alain Gresh, journaliste : « Israël veut rendre Gaza invivable »
      Publié le : 02/05/2024
      Il n’y a toujours pas d’accord sur une trêve dans la bande de Gaza. Mais est-il encore temps ?... Le gouvernement de Benjamin Netanyahu avait donné jusqu’à hier soir au Hamas pour se positionner sur la proposition de trêve. L’attente se poursuit pour les civils palestiniens, comme pour les otages israéliens détenus dans l’enclave. La diplomatie américaine, elle, ne relâche pas la pression. Une trêve éventuelle et après ?... On en parle avec le journaliste Alain Gresh, qui publie « Palestine : un peuple qui ne veut pas mourir » (Ed. Liens qui libèrent), et notre chroniqueur Gauthier Rybinski.

      https://www.youtube.com/watch?v=DlGhhQlUSY0

  • vous jure : dans les « jardins ouvriers » à la sortie du patelin les ceusses ont chacun trois mètres carrés maximum pour y planter leurs fraises ou leurs tomates, mais ils disposent tous d’un matériel agricole flambant neuf digne d’une estancia argentine : tracteur géant, remorque, motoculteur, système d’arrosage alambiqué et tutti quanti. Le Massey Ferguson® n’a pas le temps de faire deux tours de roues qu’il est déjà arrivé au bout du lopin mais ça ne fait rien, vas-y que je te vous le conduise en prenant des airs de Fangio et que je te vous le fasse bien vrombir pour montrer comme il est puissant. Et puis attention hein, chacun le sien ! Visiblement le Massey Ferguson® c’est comme une brosse à dents, ça ne se prête pas.

    Le plus drôle c’est que ces kékés doivent ensuite bassiner leur entourage avec leurs fruits et légumes élevés au gazole et prétendument bios, « Ah que coucou qu’est-ce qu’ils sont quand même bien meilleurs quand ils viennent du jardin ».

    Eux aussi, tiens, pour leur redonner le goût du travail artisanal il faudra les envoyer casser des cailloux en Sibérie.

    • Tout cet attirail est vendu sous le nom générique de « motoculture de plaisance » ... Tout un programme en fait. Ceci dit, pour débroussailler un terrain, pas besoin de motoculture ni du carburant qui va avec. Une simple faux suffit ou alors faucille et serpette bien aiguisées. Quant au marteau, je le réserverais bien à mes bruyants voisins qui vrombissent de ouf chaque fois qu’arrive le « ouiquenne ».

  • « Apologie du terrorisme » : la journée kafkaïenne de La France insoumise
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/300424/apologie-du-terrorisme-la-journee-kafkaienne-de-la-france-insoumise

    Mardi, au même moment que Rima Hassan, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était elle aussi convoquée par une brigade criminelle pour une plainte similaire. Les raisons de son audition ? Avoir diffusé un communiqué de presse le 7 octobre dans lequel, comme le lui ont indiqué les policiers, le mot « terrorisme » ne figurait pas - le parti avait alors préféré employer l’expression « crime de guerre » pour qualifier la tuerie en Israël.

    C’est, littéralement, être poursuivie pour quelque chose qu’on n’a pas dit.

    • Ah mais, si j’ai bon souvenir, concernant ce mot qu’on serait sommé de prononcer, Amnesty International a eu aussi son lot de calomnies dans la « politico-médiasphère » :

      Faute d’une définition unanimement consacrée en droit international - boussole de notre organisation -, la politique d’Amnesty International est d’éviter de qualifier un groupe de « terroriste » sauf lorsque nous citons d’autres sources, comme par exemple des documents issus des Nations unies.

      https://www.amnesty.fr/presse/face-a-une-inquietante-vague-de-denigrement-amnesty-international-france-rap

    • La même, dans l’article d’à côté :

      Jusqu’où ira ce pouvoir ? Vont-ils convoquer pour apologie du terrorisme l’ONU, l’AFP ou encore Amnesty International qui refusent de qualifier de terroristes les organisations pour rester dans le cadre du droit international ?

      https://www.mediapart.fr/journal/politique/010524/mathilde-panot-denonce-une-fuite-en-avant-autoritaire

      La brigade criminelle m’a tendu un tweet reprenant le communiqué du groupe parlementaire du 7 octobre 2023. J’ai demandé quelles phrases, mots, seraient concernés par une accusation aussi grave. Il m’a été répondu que c’était l’ensemble du communiqué. Dire « Israël/Palestine : pour une paix juste et durable. Stop à l’escalade » ou « il faut obtenir le cessez-le-feu » relèverait-il maintenant de l’apologie du terrorisme ?
      [...]
      je rappelle que les parlementaires sont protégés des poursuites depuis la Révolution française, non comme un privilège, mais pour assurer leur liberté de parole, l’indépendance de leur mandat et les protéger des pressions de l’exécutif.

    • Vous avez raison de pointer l’approche des élections européennes. La plainte à mon encontre date du 11 octobre, le lendemain de la parution de la circulaire d’Éric Dupond-Moretti qui incitait les parquets à poursuivre pour apologie du terrorisme les propos « même prononcés dans le cadre d’un débat d’intérêt général et se revendiquant comme participant d’un discours de nature politique ». Si j’avais vraiment commis une apologie du terrorisme, aurait-il attendu quasiment sept mois pour me convoquer ? Personne n’y croit. Cette convocation comme celle de Rima Hassan interviennent donc dans le cadre d’une instrumentalisation de la justice et de la police en vue d’un résultat électoral.

    • Je croyais que cette loi était réservée aux « terroristes » dits islamistes, mais il faut croire que ça ne sert surtout qu’a tenir le méchant peuple. Le prétexte du terrorisme est bien pratique..

  • Crèches privées : « On a trouvé des documents qui montrent la dérive du secteur », raconte Daphné Gastaldi, co-autrice du livre « Le Prix du Berceau »
    https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/creches-privees-on-a-trouve-des-documents-qui-montrent-la-derive-du-sec


    #affameurs, littéralement.
    L’insuffisance alimentaire à ces âges-là est criminel. Cela induit une moindre croissance et affaiblit les capacités d’apprentissage.

    On a aussi un cas très précis et documenté. Des mères de famille dans les Bouches-du-Rhône se sont réunies au sein d’un collectif. Elles ont mené l’enquête, elles ont conservé des preuves. C’est l’une des histoires qui m’a le plus marqué parce qu’elles ont réussi à faire avouer à la crèche du grand groupe qui s’appelle « Les Petits Chaperons Rouges », qu’il manquait des repas. Une enquête interne a été ouverte après leur signalement. La directrice a été licenciée. Mais le groupe ne cesse de dire que c’est un cas isolé, mais on a eu d’autres échos dans d’autres crèches qui nous racontent la même chose. À cause de mesures d’économies, des employés se retrouvent à partager des repas, des bouts d’omelette entre les enfants.

  • Traduction en français d’un texte de Ian Alan Paul paru sur Ill Will le 27 avril 2024
    https://illwill.com/liberal-infernos

    L’Enfer libéral
    https://lundi.am/L-Enfer-liberal

    L’ordre libéral qui supervise et administre le génocide en Palestine s’est construit par le mariage entre des valeurs égalitaires et une violence exterminatrice, sur l’association intime de droits prétendument sacrés et de l’enfer qu’ils déchaînent sur le monde. Il faut continuer de livrer des armes, tout en dénonçant et condamnant leur usage. Il s’agit de saluer les manifestations, tout en donnant l’ordre de les étouffer dans les lacrymogènes. Tout brûle donc deux fois, le carburant de la politique libérale et le carburant du carnage libéral, alimentant un brasier dont les feux se déchaînent toujours plus démocratiquement. S’il n’est pas nécessaire de résoudre la tension formelle entre ces idéaux abstraits et ces réalités violentes, c’est parce que le libéralisme repose sur le raffinement infini de cette contradiction. Pour chaque constitution sanctifiée, il y a un camp de détention qui ne fermera jamais ; pour chaque promesse d’égalité, il y a une économie qui impose ses hiérarchies cruelles à tous les domaines de la vie ; pour chaque droit du citoyen, une horde de policiers qui défile dans les rues, ivre de pouvoir.

  • HSE / IMP : Tout travail mérite salaire ! - SUD éducation
    https://www.sudeducation.org/communiques/hse-imp-tout-travail-merite-salaire

    Les personnels de l’Éducation nationale ont appris le 30 avril la fermeture brutale de l’application ASIE, qui permet aux personnels de direction de saisir les heures supplémentaires effectuées par les personnels dans les académies de Paris, Créteil et Versailles afin de faire des ajustements sur la quantité d’heures supplémentaires effectives (HSE) encore disponibles pour rémunérer entre autres “Devoirs faits” et les autres projets des établissements. Les académies de Grenoble, Bordeaux et Toulouse devraient suivre la même voie. Les personnels qui sont engagé·es dans les dispositifs payés en HSE n’ont pas la garantie de voir leurs heures effectuées après le 2 mai être rémunérées : aucune information n’a été diffusée de la part du ministère sur la « hauteur » de ses ajustements.

    (Étonnant, non ?)

  • Surveillance et #Hadopi : la justice européenne enterre un peu plus l’anonymat en ligne – La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/2024/04/30/surveillance-et-hadopi-la-justice-europeenne-enterre-un-peu-plus-lanon

    Dans son arrêt du 30 avril 2024, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre sa décision concernant la légalité du système de surveillance massif de la Hadopi. Cet arrêt est décevant. La CJUE tempère très fortement sa précédente jurisprudence, au-delà du cas de la Hadopi. En considérant désormais que l’accès aux adresses IP n’est pas sensible, elle admet la possibilité de surveiller massivement Internet.

    La Cour de justice de l’Union européenne vient d’autoriser l’accès massif et automatisé à l’adresse IP associée à l’identité civile et au contenu d’une communication. Le tout pour des finalités triviales et sans contrôle préalable par un juge ou par une autorité administrative indépendante.

    L’arrêt du 30 avril 2024 est un revirement de jurisprudence. La CJUE vient d’autoriser un accès massif aux adresses IP associées à l’identité civile de l’internaute. Les polices de toute l’Europe, après une décennie de combat où les États ont délibérément choisi de ne pas appliquer les nombreuses décisions précédentes de la CJUE, viennent de l’emporter. C’est une prime à l’abus, un signe très fort lancé aux pays autoritaires : la CJUE admet qu’elle finira par changer sa jurisprudence si ses décisions ne sont pas appliquées. C’est un affaiblissement inquiétant de l’autorité de la Cour face à la pression des États membres.

    Alors qu’en 2020, la CJUE considérait que la conservation des adresses IP constitue une ingérence grave dans les droits fondamentaux et que ces dernières ne peuvent faire l’objet d’un accès, associé à l’identité civile de l’internaute, seulement dans des cas de criminalité grave ou d’atteinte à la sécurité nationale, tel n’est aujourd’hui plus le cas. La CJUE renverse son raisonnement : elle estime désormais que la conservation des adresses IP n’est, par défaut, plus une atteinte grave aux libertés fondamentales, et que dans certains cas seulement cet accès porte une ingérence grave qu’il faut entourer de garanties.

  • Edito du premier numéro de la revue AMA’ (2022)

    Extrait

    (...) Ce type de circulation n’est donc avantageux que si la somme d’argent `a la fin est plus grande qu’au début. Ainsi la séquence A — M — A’ est nécessaire, A’ doit être plus grand que A. Mais ceci ne peut se réaliser que si les lois de l’échange marchand ne sont pas enfreintes, le secret de l’accroissement se trouve donc logé dans le moment M, où l’on découvre alors qu’il y a une production procédant par extraction d’un surtravail. Le but du processus est à présent l’accroissement quantitatif de la somme d’argent d’origine. La monnaie n’est pas dépensée (comme pour M — A — M), mais avancée, elle est seulement déboursée pour pouvoir empocher plus d’argent ensuite. C’est pourquoi avec ce mouvement A — M — A’, nous quittons nécessairement la sphère de la circulation simple.
    Une somme de valeur réalisant ce mouvement est du capital.
    Seule la liaison de plusieurs procès d’échange ayant pour but d’accroître la somme de valeur d’origine nous livre le mouvement typique du capital : le capital n’est pas seulement de la valeur mais de la valeur se valorisant, c’est-à-dire une somme de valeur qui effectue le mouvement A — M — A’. Marx appelle l’accroissement de valeur visé par le mouvement du capital, c’est-à-dire la différence entre A’ et A, la plus-value. A la différence de la circulation simple M — A — M qui tend vers un but se trouvant en dehors de la circulation (l’appropriation de valeurs d’usage pour la satisfaction de besoins) et dont la mesure est donnée par le besoin, et la fin par sa satisfaction, le mouvement du capital est un but en soi, il n’a ni fin ni mesure.

    Mais pourquoi avoir choisi cette séquence pour nom de revue ? Tout d’abord parce que, synonyme de capital, cette formule est particulièrement représentative du geste que Marx opère par rapport à l’économie politique. (...)
    Ensuite, elle permet de souligner la spécificité de
    sa compréhension de l’argent. En effet, la monnaie, l’existence permanente de la valeur dans l’ensemble de l’économie, est uniquement possible si la valeur réalise le mouvement A — M — A’.
    En choisissant cette formule pour titre nous nous inscrivons donc spécifiquement dans la perspective de ce qu’on appelle une théorie monétaire de la valeur.
    Pour résumer, considérer que la théorie marxienne de la
    valeur a pour spécificité d’être une théorie monétaire de la
    valeur consiste à affirmer que marchandise et valeur ne peuvent pas exister, ni non plus être saisies conceptuellement, sans la monnaie. La monnaie n’est donc pas quelque chose qui se trouve à côté du monde des marchandises, ou qui serait un accessoire commode ; la monnaie est nécessaire à ce que les marchandises expriment leur caractère de valeur, à ce que l’ensemble des marchandises se rapportent les unes aux autres en tant que valeurs (d’où la caractérisation de la théorie marxienne de la
    valeur comme ≪ théorie monétaire de la valeur ≫). Ceci implique
    aussi que la production marchande et la monnaie sont indissociables. Par conséquent, il n’est pas possible, contrairement à
    ce que pensaient certains socialistes, d’abolir la monnaie tout
    en conservant la production privée.
    (...)
    Ceci a pour conséquence immédiate d’exclure de toute conception du socialisme des projections utopiques où seraient maintenue la valeur ou bien la monnaie, ou encore le travail salarié.
    Cela implique également de se rapporter de manière critique aux projets coopérativistes qui ne thématisent pas les enjeux liés à la commercialisation des biens produits par le biais du marché.
    Tant que le marché existe, le mouvement A — M — A’ peut se réaliser, les collectifs de production se trouvent donc également soumis aux contraintes capitalistes de la production et
    de l’échange. C’est pourquoi la théorie marxienne n’est pas non plus qu’une critique de l’exploitation au sens de condamnation morale des conditions de production.

    https://revueama.noblogs.org/edito-du-numero-1-de-la-revue

    #valeur #monnaie #marxisme

  • URSS repeinte en noir OU moment noir du communisme ? avec Norman Ajari

    Avec dedans une discussion sur la notion de génocide, sur sa critique de la notion d’identité, sur le moralisme, aussi sa critique de la notion d’appropriation culturelle

    Norman Ajari est venu nous présenter son Manifeste afro-décolonial, paru il y a quelques jours. Œuvre dont le sous-titre, Le rêve oublié de la politique radicale noir, annonce quelque chose comme un projet politique de refondation. Il y a un déjà-là de l’autonomie noire, qu’il s’agirait de ranimer. Quelle forme a-t-elle pris, quel visage nouveau pourrait-elle se donner ?

    En 2019, le philosophe annonçait dans l’introduction de La dignité ou la mort. Ethique et politique de la race : « Ce livre fait l’hypothèse qu’il existe – transcendant le partage entre les Afriques et leurs diasporas – une condition noire et une histoire noire essentiellement modernes, définies par une surexposition structurelle à la violence sociale et politique, et par une constante invention contrainte de stratégies de survie. » Dans le Manifeste, il s’agit de « poser les bases d’une nouvelle idéologie panafricaine, sociale et révolutionnaire », destinée à fédérer ces « stratégies de survie » – pour les changer en une politique de l’autonomie noire qui serait à même d’en finir avec l’esclavage, la colonisation, la ségrégation raciale, ces passés qui ne passent pas.

    D’abord, il faut poser un diagnostic à propos de cette violence négrophobe, analysée à partir de trois concepts : aliénation, expropriation, génocide. Puis il faut critiquer les options politiques antiracistes les plus en vue actuellement, qui nourrissent une forme de « libéralisme identitaire ». Et il reste enfin à annoncer les perspectives concrètes d’une politique d’autonomie noire. Celle-ci pourrait-elle véritablement prendre la forme d’un « Etat fédéral panafricain et communiste » ? Le concept de souveraineté peut-il encore connaître un horizon révolutionnaire ? Les politiques de l’identité méritent-elles d’être taxées de libéralisme ? Voilà les questions que nous soumettent la politique radicale noire.

    https://www.youtube.com/watch?v=bO8uDJoCO7o

    #Norman_Ajari #philosophie #panafricanisme #morale #génocide #appropriation_culturelle #souveraineté

  • Pourquoi dépensez-vous deux fois plus d’argent qu’en 1960 ? - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/pourquoi-vous-depensez-deux-fois-plus-d-argent-qu-en-1960_14492667

    Chaque mois, une partie de nos revenus nous sert à payer notre logement, nos factures, etc. Ces dépenses contraintes augmentent, et pas qu’un peu.

    Logement, assurances, contrats d’électricité, abonnements télé ou mobile, etc. Ces dépenses dites « contraintes » représentent 28 % du revenu disponible des ménages après impôts.

    Pourquoi contraintes ?? Parce que ces sommes versées découlent de la signature d’un contrat et sont souvent prélevées chaque mois directement sur notre compte bancaire.

    Dans les années 1960, ces montants ne dépassaient pas 13 % du budget des ménages. Ainsi, sur 1000 euros, il en resterait 880 pour quelqu’un vivant en 1959 (47.000 anciens Francs sur plus de 54.000 à l’époque) quand nous n’avons plus que 720 euros aujourd’hui.
    Explosion du coût du logement

    Si les abonnements Internet et mobile ont aussi fait grimper ces dépenses contraintes (qui n’existaient pas à l’époque), c’est bien les frais liés au logement qui représentent toujours la part la plus importante de ces montants pré-engagés. L’augmentation est fulgurante.

    En 1959, payer un loyer ou rembourser un prêt immobilier ne représentait que 9,3 % du revenu disponible. Aujourd’hui, il dépasse les 20 %.

    Le poids de ces dépenses contraintes peut vite devenir suffocant, surtout pour les ménages les plus modestes. L’étude la plus récente de France Stratégie montre qu’entre 2001 et 2017, les paiements pré-engagés des ménages les plus aisés se sont relativement maintenus (de 15 à 28 % de leur budget) alors que ceux des plus pauvres sont passés de 31 à 41 %.

    Ajoutez à cela, les courses, l’essence, etc. et la totalité du revenu disponible peut très vite devenir contraint. Ainsi, en 2017, il ne restait que 180 euros en moyenne aux 10 % des ménages les plus pauvres, une fois les factures et les courses du mois payées.

  • Vous reprendrez bien un peu de ces délicieuses « scories situationnistes » ? :-))

    Les archives écœurées du Comité AEC : Revue « l’écœurement » n°1, à lire ici (n’oubliez pas les 3 petits points en bas à droite pour passer en mode plein écran) :

    _(Source : https://twitter.com/AEComite/status/1783803608724623633)_
    Lecoeurement_n01 revue du comité AEC
    https://online.fliphtml5.com/nzdzb/oaex/#p=1

  • La fameuse intelligence artificielle du Fisc se trompe 1 fois sur 3 pour repérer votre piscine depuis un satellite
    https://www.clubic.com/actualite-525417-la-fameuse-intelligence-artificielle-du-fisc-se-trompe-1-fo

    L’intelligence artificielle utilisée par les Impôts pour débusquer les piscines laisse à désirer. Elle confondrait certains bassins avec des places pour handicapés, pour un taux d’erreur de 30%.

    Alors, moi, j’ai la solution. On va interdire la peinture bleue pour toute forme de signalisation, afin d’améliorer la reconnaissance optique des piscines.

    Par contre, hors de question de limiter le nombre de piscines, comprenez, ça fait travailler des indiens qui corrigent l’IA déficiente.