• Laurence Parisot bientôt nommée au Conseil économique et social - BFMTV.com
    http://www.bfmtv.com/economie/laurence-parisot-bientot-nommee-conseil-economique-social-545290.html

    Selon les informations de BFM Business, Jean-Marc Ayrault envisage de nommer #Laurence_Parisot au Conseil économique, social et environnemental (#CESE).

    Cette nomination pourrait intervenir après le 3 juillet prochain, date de son départ de la présidence du #Medef. Elle serait nommée au titre de « personnalités qualifiées ».

    Par ailleurs, Laurence Parisot envisage de créer un « #think_thank » regroupant des spécialistes de l’entreprise, afin de réfléchir à des orientations pour relancer le pays économiquement.

    #plo

  • Un continent littéraire inépuisable que sont les" dits et écrits" de Michel Foucault. Une pensée en mouvement qui ne cesse d’interroger et penser l’histoire,l’actualité, les idées... Paru à l’époque en quatre volumes, ils existent aujourd’hui en deux volumes dans l’excellente collection #Quarto chez #Gallimard
    http://www.ina.fr/video/I07302844

    Après un extrait de « Lecture pour tous » du 15 juin 1966, François EWALD présente les « Dits et écrits » de Michel Foucault , textes écrits par le philosophe de 1954 à sa mort en 1984, en France et dans le monde entier et rassemblés dans quatre volumes. #Arlette_FARGE parle du bonheur qu’elle a eu en lisant ces textes. #François_EWALD évoque le reportage de #FOUCAULT en Iran, dont il a soutenu la révolution de 1978. Avant de mourir, Michel FOUCAULT travaillait sur la notion de l’amitié. #Jean-Pierre_FAYE se souvient de son amitié avec FOUCAULT, de son rire, de l’affaire iranienne, de sa maladie, de l’affaire Klauss Croissant, de sa défaite par rapport à l’histoire qui a été plus rapide que lui.

    #Philosphie #Histoire #littérature #Politique #Ethique

    • Il me semble utile de préciser que l’un des intervenants sur cette #vidéo, le renégat François Ewald (http://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ewald) est aujourd’hui directeur de l’École nationale d’assurances. Il fut l’un des tenants de la « justice prolétarienne » à la G.P, c’est-à-dire d’une conception punitive de la politique à laquelle il est en quelque sorte resté fidèle tout en changeant de côté de la barricade. Si il a travaillé avec Foucault, il a fait son chemin depuis, ce qui l’a conduit à devenir un #intellectuel_organique du patronat, l’un des initiateurs de la « refondation sociale » patronale qui a présidé à la transformation du CNPF en Mouvement des entreprises de France (#MEDEF) en 1998.

      L’éthique du bouffon, Valérie Marange
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3183

      Quand le philosophe François Ewald, colégataire de l’oeuvre de Foucault, et son compère Denis Kessler, numéro deux du Patronat, vilipendent en coeur la « démoralisation » contemporaine c’est pour faire l’éloge de l’« économie politique du #risque » et du contrat social qui « trouve sa vérité dans l’assurance » . Dans le détournement de la référence à Foucault, l’éthique de la « refondation sociale » patronale se révèle ainsi une véritable éthique du bouffon.

      "Refondation sociale" patronale : Le gouvernement par l’individualisation, #Maurizio_Lazzarato
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3279

      Peut-on définir la « refondation sociale » du Medef comme un projet bio-politique dans le sens foucaldien du terme ? Y a-t-il un transfert de souveraineté de l’État à l’entreprise, de ses fonctions biopolitiques ? Sommes nous confrontés à une sorte de privatisation de la biopolitique ? La refondation sociale annonce une volonté de « gouverner la société » en partant de l’entreprise. Elle affiche la détermination patronale à « gérer la vie » des individus du point de vue de la logique du profit.

      Refondation sociale patronale : Le Pare, une entreprise travailliste à la française
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3184

      Avec le Pare (Plan d’aide au retour à l’emploi) il s’agit de régler le marché du travail par le biais de restrictions dans l’accès au salaire socialisé, de prévenir et de circonvenir ainsi une mobilité qui est toujours un objet de conflit. Un dispositif qui s’inscrit parfaitement dans la volonté du Medef de définir pour toute la classe dirigeante une nouvelle discipline du travail

      Le projet du Pare (Plan d’aide au retour à l’emploi) découle directement du consensus politique autour de ce qui est communément appelé « l’activation des dépenses passives ». En ce sens, la réponse de Lionel Jospin au mouvement des chômeurs et précaires en 1997-1998 était très claire : quelques aides financières et un fonds d’urgence (« le milliard Jospin ») accompagnaient la réaffirmation d’une orientation de principe, à savoir, le choix d’ « une société fondée sur le travail et non sur l’assistance. »
      Cette réponse était une fin de non recevoir à la revendication d’un revenu garanti pour tous que portait le mouvement. Depuis, des changements au sein du patronat organisé ont permis à celui-ci de redevenir un acteur politique. Une fraction du patronat issue des « services » (assurance, banque) construit actuellement son hégémonie sur la faillite politique du patronat industriel fordien de la métallurgie. Le Medef succède ainsi au CNPF et propose un projet qui synthétise et approfondit la restructuration de l’organisation du travail et de ses marchés à l’oeuvre depuis 25 ans. Avec pour toile de fond la décomposition d’une droite en mal de projet, le Medef initie une « refondation sociale » qui a, logiquement, pour premier volet la réforme de l’assurance-chômage.

      #chômage #précarité #capitalisme #restructuration #individualisation #gouvernementalité #refondation_sociale

    • Oui ! Un échantillon (vous en trouverez davantage à l’url indiqué ci-dessus) :

      Jack Lang. (...) Protecteur des renégats
      Tu as la futilité des girouettes, et le je-m’en-foutisme élégant de l’apparatchik un peu marginal ; aussi tes « convictions » ne t’incluent-elles pas au nombre des véritables renégats, objets de ce livre. Mais tu fus, si trop futile même pour le reniement, le maquereau, le grand protecteur des nouveaux renégats. Grâce à toi, le plus fou-fou des ministres, « l’imagination au pouvoir » des murs de la Sorbonne a servi de devise et d’excuse pour le rachat, en vrac, des intellos et #artistes de toutes tendances ; pas si fou, au fond, tu as fait des écrivains, des peintres, des #journalistes, que tu as arrosés, décorés, traînés en avion de cocktails – plus du tout Molotov, sauf la vodka – en buffets-champagne, tes complices ou tes esclaves. D’accord, la « fête gauchiste » d’autrefois était un tantinet ridicule, mais le placage du verbalisme généreux sur le bal des #nantis, sur les mondanités du #Versailles #socialiste, ce fut odieux. Protecteur des Arts et Lettres, tu fus leur proxénète.

      #renégat

  • Le Medef et Laurence Parisot sont-ils climato-sceptiques ?

    Le MEDEF et Laurence Parisot multiplient les actions de lobbying et interventions publiques pour bloquer toute avancée dans le débat sur la transition énergétique, tout en appuyant sans retenue l’exploitation des gaz et pétrole de schiste.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/290413/le-medef-et-laurence-parisot-sont-ils-climato-sceptiques

    #Climat #climato-sceptique #conservateur #émissions CO2 #GES #MEDEF #Parisot #réactionnaire #réchauffement climatique #rétrograde #transition énergétique

    @rezo
    @fil

  • De sorte à maintenir leurs marges, les industriels français exigent de l’énergie à pas cher et pas de taxes : donc, du gaz de schiste français !

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/24/pour-le-medef-ne-pas-investir-sur-le-gaz-de-shiste-serait-une-erreur-dramati

    Mme Parisot a ainsi rappelé que dans certains secteurs, comme la plasturgie, la chimie ou le caoutchouc l’énergie représentait 61,7 % en moyenne de la valeur ajoutée. Dans ces conditions, le Medef appelle notamment à permettre l’exploitation des potentiels énergétiques nationaux, c’est-à-dire le gaz de schiste.

    • Le Medef s’ennuie, il veut l’ouverture de nouveaux parc d’attractions pour jouer à la ruée vers l’or. Bonne nouvelle : il laisse même sous-entendre qu’il est prêt à accepter la poursuite du modèle social français, si on lui laisse le gâteau des gaz de schiste :-)

      Laurence Parisot, après avoir énuméré l’impact de la révolution de gaz de schiste sur l’économie américaine (900 000 emplois d’ci à 2015, 2 000 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2035, un avantage moyen de 930 dollars par an sur la facture des PME et des ménages...), a insisté sur le risque que courrait la France à ne pas ouvrir le débat sur le sujet. « Nous avons un risque sur notre modèle social et nous risquons de passer à côté d’une manne extraordinaire sous nos pieds, ce serait une erreur dramatique », a-t-elle déclaré.

      C’est risible. s’il y a bien un secteur où l’on doit délocaliser, c’est bien celui là. Que l’on produise là où ça coûte le moins cher, ou bien qu’on s’organise.
      Quel intérêt à fabriquer du caoutchouc en France si c’est pour faire cramer du gaz qu’on a pas ?
      Faisons déjà ce qu’on sait faire avec ce qu’on a.
      Par exemple, l’industrie de l’aluminium s’était installée dans les Alpes ou dans la région des lacs au Canada, pour bénéficier de l’électricité hydraulique.
      Même ça c’est menacé..
      http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/saint-jean-de-maurienne-montebourg-maintient-la-pression-sur-rio
      On va sauver ce genre de site grâce au gaz de schiste ? Tu parles.

      Les énergies renouvelables sont quasiment gratuites, c’est vrai on ne peut pas stocker l’électricité, mais on peut stocker l’aluminium. Il suffit de se remettre à faire gestion de production / gestion des stocks, et non ces débiles flux tendus extrêmement gloutons en energie et ressources humaines...

      #schiste #medef #ecologie #energie #renouvelable

    • Quel intérêt à fabriquer du caoutchouc en France si c’est pour faire cramer du gaz qu’on a pas ?

      C’est bien simple : enrichir un patron en vendant du « caoutchouc français ».

      NB : ça marche bien pour le ciment : les écolos t’expliquent qu’il vaut mieux acheter du ciment français que du ciment espagnol qui voyage par camion. Sauf que le ciment français pollue en France et est fait avec du pétrole importé.

    • les écolos t’expliquent qu’il vaut mieux acheter du ciment français que du ciment espagnol

      D’une part un écolo qui préconise d’acheter du ciment n’est pas un vrai écolo, et d’autre part le coût environnemental est pire dans le cas du ciment espagnol : au CO2 lâché dans l’atmosphère pour faire cuire ton ciment, faut ajouter le CO2 du camion. Le raisonnement de tes amis pseudo-écolos reste donc pertinent.

    • à ceci près que le ciment espagnol brûle son combustible non-raffiné livré par pipeline en cimenterie géante là où en France, par souci d’arrosa^Waménagement du territoire, Lafarge a dispersé les cimenteries de telle manière qu’il faut les approvisionner en fuel par camion. Depuis la raffinerie... située où déjà ?

  • Pour le MEDEF le numérique doit changer l’École (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/03/25032013Article634997922186280585.aspx

    Quand le Medef organise un « forum éducation - entreprises », il se garde bien d’inviter des enseignants. […] Pour l’Éducation nationale, Jean-Paul Delahaye, directeur général de l’enseignement scolaire, rappelle le programme stratégique lancé par Vincent Peillon. Il vise non seulement à ancrer les compétences numériques des élèves mais aussi à développer une filière du numérique éducatif en France.
    […]
    C’est Michel Pébereau, chef de file du Medef pour l’éducation, qui conclut la journée. Pour lui le numérique sera « plus important que l’environnement » pour l’avenir des entreprises françaises dans la compétitivité mondiale. […] « L’école doit tenir compte des compétences numériques alors qu’elle ne reconnait que les compétences du 20ème siècles ». Elle doit accepter les compétences « inductives » du numérique alors qu’elle classe les élèves sur leurs compétences déductives.
    Il reprend ainsi les grandes lignes des propositions du Medef pour l’École. Le Medef est pour le socle et l’élévation du niveau général d’éducation. Mais il veut aussi une école qui prenne en compte les attentes des entreprises. C’est à dire qui intègre les compétences attendues par les entreprises comme l’esprit d’entreprise ou l’autonomie. Et le numérique est aussi un levier pour faire bouger l’École et revoir les compétences qu’elle évalue.

    #éducation #MEDEF #TICE

  • [Brochure] L’ANI : une attaque frontale ! at Atheneo du Puy de Dôme
    http://anarsixtrois.unblog.fr/2013/03/06/brochure-lani-une-attaque-frontale

    La Confédération Nationale du Travail, section française de l’Association Internationale des Travailleurs-euses (#CNT-AIT), édite une brochure pour comprendre l’#Accord_National_Interprofessionel signé par le #MEDEF , la #CGC, la #CFTC et la #CFDT, et pour riposter !

    Téléchargeable ici :

    http://anarsixtrois.unblog.fr/files/2013/03/ani.pdf

    Vive la lutte des travailleurs-euses, sans permanent-es ni subventions !

  • «  Votre capital santé m’intéresse  »
    Texte de François Cusset publié dans le @mdiplo en janvier 2008
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/05/23/la-politique-hygieniste-ou-la-medecine-instrument-de-

    Théorisées il y a quelques années par un philosophe revenu du maoïsme, François Ewald, et par le coprésident du Mouvement des entreprises de France (Medef) Denis Kessler, sous les noms ronflants de « risquologie » (la théorie du risque comme « dernier lien social ») et de « principe de précaution », la détection systématique de toutes les conduites à risques et l’approche qui la sous-tend en termes de maximisation et d’amortissement de soi ont investi peu à peu toutes les régions de l’existence qui en étaient restées indemnes. Car il faut désormais prévenir la panne sexuelle du couple avec enfant(s). Organiser ses vacances comme un ressourcement optimal. Coller à une diététique de la vie saine, ou à la nouvelle biopolitique de la minceur. S’adonner au sport pour vivre plus longtemps ou pour s’offrir dès maintenant un « corps du dehors » (selon l’expression de l’universitaire Georges Vigarello pour désigner la motivation esthético-narcissique, désormais décisive, de toute pratique sportive). Et, pourquoi pas, s’essayer à l’aventure extrême pour le bienfait de ses « shoots d’adrénaline », ou même aux oboles du Téléthon puisque la myopathie, elle aussi, exige un effort de chacun. C’est bien la faute à chacun, en somme, si des malheurs aussi anachroniques que les maladies ou la décadence des corps nous tombent encore dessus en l’an 2008...

    • #Santé #néolibéralisme #medef

      Sur la refondation sociale patronale dont Ewald a été l’un des instigateurs :

      Quand le philosophe François Ewald, colégataire de l’oeuvre de Foucault, et son compère Denis Kessler, numéro deux du Patronat, vilipendent en coeur la « démoralisation » contemporaine c’est pour faire l’éloge de l’« économie politique du risque » et du contrat social qui « trouve sa vérité dans l’assurance ». Dans le détournement de la référence à Foucault, l’éthique de la « refondation sociale » patronale se révèle ainsi une véritable éthique du bouffon.

      L’éthique du bouffon, Valérie Marange
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3183

  • Pas mal, je compte néanmoins sur Flamby pour faire mieux.

    Mardi 15 janvier, Laurence Parisot a d’ailleurs remis le sujet sur le tapis : « Tous nos voisins ont choisi, à l’horizon 2035 ou 2040, de reculer l’âge légal de départ à 66 ou 67 ans, a-t-elle expliqué. Nous devons lancer le débat sur des orientations claires à moyen terme et la question de l’âge légal devra être reposée".

    http://www.challenges.fr/economie/20130118.CHA5323/les-retraites-francais-n-echapperont-pas-a-une-baisse-de-leurs-pensions-n

    Moi j’ai une proposition : le travail éternel avec le statut officiel d’esclave. On bosse jusqu’à la mort, le maître nous donne à bouffer pour survivre, il nous loge dans des baraquements et nous fait soigner avec les moyens du bord (merde cette description me rappelle Gaza :-().

    Sacré Flamby, j’ai confiance en toi, tu feras mieux que sarko... Et pendant ce temps là la France manifeste pour et contre ... le mariage pour tous...
    Je me demande des fois si on est pas nés tout simplement pour être esclaves. On est donc à notre place.
    #banque #retraite #flamby #medef #bonneteau

  • République Française : clap de fin :
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/republique-francaise-clap-de-fin-128829

    Nous y sommes.
    Hier soir, trois syndicats sur six, la CGT et FO s’y étant refusés, ont signé avec le patronat un accord « historique » selon Hollande.
    Certes « historique » commentait Mélenchon car il serait "la plus grande capitulation qu’ait jamais connu le mouvement ouvrier".
    C’est fait.
    Les termes de la trahison les voici. Notons l’emphase. Le #Medef n’a pas le triomphe modeste.
    "Ce soir, les partenaires sociaux ont placé la France en haut des standards européens en matière de marché du #travail et de relations sociales. L’accord auquel ils sont parvenus est en effet tout sauf un accord a minima"
    La réalité la voici. Elle nous est révélée par le Syndicat des Avocats de France. ( SAF)
    Le Medef se fait fort de réaliser les rêves des patrons. /.../

  • Les instituts de sondage usent et abusent des #CDD
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/01/08/les-instituts-de-sondage-usent-et-abusent-des-cdd_1813961_1698637.html

    Tiens, tiens, sur LeMonde.fr, les CDD d’usage de la patronne du Medef/IFOP passent des blogs aux « vrais » articles. Ça sentirait pas un peu le roussi pour la négociation sur « la sécurisation du marché de l’emploi » ?

    La multiplication des contrats à durée déterminée (CDD) est un sujet que Laurence Parisot, présidente du #Medef, mais aussi vice-présidente de l’#IFOP, connaît sur le bout des doigts. Car la branche professionnelle dont elle vient, celle des instituts de sondage, figure parmi les plus gros consommateurs de contrats courts.

    Excédée par ces excès et constatant que les études sont une activité pérenne, la FEC [fédération FO des employés et cadres] envisage de dénoncer l’annexe à la convention collective sur les CDD d’usage.

    cf. http://seenthis.net/messages/103864

  • Intermittence et emploi culturel, une analyse décapante - Aurélie Filippetti, Patrice Rabine - Enquêtes - mouvement.net
    http://mouvement.net/analyses/enquetes/intermittence-et-emploi-culturel-une-analyse-decapante

    Encore plus savoureux : Patrice Rabine se livre à une analyse très fine de la gestion de l’Unédic, dont les comptes étaient excédentaires en 2000. « Cette année-là, rapporte-t-il, l’Unédic et le #Medef (qui la préside), confiants dans le recul du chômage, évaluent à 18 milliards d’euros l’excédent budgétaire prévisionnel pour les années 2001-2003 ! La nouvelle convention signée en décembre 2000 est négociée sur la base de cette estimation euphorique (qui sera démentie en 2002 et 2003 par un retournement de la conjoncture et une forte croissance du chômage) : création du PARE, baisse des cotisations chômages, conforme aux objectifs du Medef (-6,6% au 1er janvier 2001 et à nouveau -3,6% le 1er janvier 2002 : coût pour l’Unédic de ces deux baisses de cotisations évalué à 3 milliards d’euros sur deux ans). (…) Le 16 janvier 2003, pendant le congrès national du Medef, Denis Gautier-Sauvagnac se livre à une violente critique des annexes 8 et 10. Il était bien placé pour savoir qui portait la responsabilité de la crise financière de l’Unédic : il présidait l’Unédic de 1998 à 2001. » Est-il besoin de souligner que le même Denis Gautier-Sauvagnac, grand donneur de leçons qui se présente alors comme un chantre de bonne gestion et de chasse aux déficits, est aujourd’hui poursuivi en justice pour « abus de confiance » et « travail dissimulé » ? (3)

  • Réduire le coût du travail ?, par Patrick Mignard

    Cette question est aujourd’hui posée comme une évidence, un passage obligé, un impératif économique catégorique.

    Ce qui sont pour l’affichent clairement. Ceux qui sont contre prennent des chemins tortueux, et pas évidents à suivre pour exprimer une idée dont on n’est pas toujours sûr qu’elle soit claire.

    Avant d’aller plus loin quelques rappels utiles.

    TRAVAIL ET FORCE DE TRAVAIL

    Parler de coût du #travail est en fait un abus de langage. En effet, le travail ne coûte pas… l’activité travail crée la valeur… et ceci quel que soit le système économique.

    Ce qui « coûte », c’est ce qui effectue ce travail, c’est-à-dire celle ou celui qui travaille. Et quel est son coût ? Ce dont il a besoin pour exister en tant que producteur de valeur… autrement dit travailler et vivre socialement..

    Dans le système de l’esclavage, le maître est tenu d’entretenir son esclave, dans le système féodal, le serf se débrouille seul, ou en communauté, et doit une partie de sa production au seigneur qui le « protège ». Dans le cas du salariat, si le chef d’entreprise veut une force de travail, il va la louer sur le marché dit « du travail »,… en fait de la force de travail.

    Le #salaire est à la fois le coût que doit supporter l’employeur pour disposer d’une force de travail dont il a besoin pour son #entreprise, mais c’est aussi un #revenu, indispensable pour le salarié pour assurer sa #subsistance.

    La force de travail, et non le travail, est donc une marchandise. Valeur d’usage pour l’employeur qu’il la paie à sa valeur et la consomme. Valeur d’échange pour le salarié qui, en échange de sa force, acquière les moyens de sa subsistance.

    Le #marché de la force de travail apparaît comme parfaitement équitable. Le contrat de travail entérine l’accord entre l’employeur et le salarié. L’usufruit de l’utilisation de la force de travail est le profit, propriété de l’acheteur de la force.

    Sauf que… l’employeur a tendance à « louer » le moins cher possible cette force de travail, et le salarié, la céder le plus cher possible.

    Les luttes des salariés pour améliorer leurs conditions de rémunération : salaire minimum, conventions collectives, limitation de la durée du travail, surpaiement des heures supplémentaires, charges patronales,… sont des conquêtes importantes qui ont fait perdre de vue l’essentiel – et qui réapparaît aujourd’hui –

    Revenons maintenant à la question initiale.

    FAUT-IL RÉDUIRE LE « COÛT DU TRAVAIL » ?

    On comprendra qu’il faut entendre, en fait, le « coût de la force de travail ».

    Pour l’employeur c’est une évidence. D’ailleurs l’essentiel des conflits depuis que le salariat existe porte sur cette question : si, à la limite, le chef d’entreprise pouvait se passer totalement de salariés, il n’hésiterait pas une seconde. Or, cela il ne le peut pas, simplement parce que c’est le travail, et lui seul, qui crée la valeur. Notons que même, le #capital technique (les machines), n’est socialement, qu’un produit du travail. Autrement dit, seul le travail est créateur de valeur.

    Le problème, si l’on peut dire, c’est que le progrès technique, rend de plus en plus efficace l’acte de travail au point que l’on a besoin de moins en moins de force de travail pour produire,… et que celle que l’on utilise doit être, d’abord déqualifiée, puis du fait de l’automatisation généralisée, de plus en plus qualifiée.

    On comprend donc la logique de l’employeur qui, entre financer un progrès technique qui accroîtra sa productivité, donc sa capacité de concurrence, et continuer à payer des salaires… a vite fait le choix.

    S’ils ne peuvent pas, l’employeur, et l’Etat garant de ce système, pour des raisons de paix sociale, licencier massivement et ne garder qu’un petit nombre de salariés, ils vont donc être obligé d’agir sur le niveau des salaires.

    Or, nous l’avons vu, le salaire est la valeur d’échange de la #marchandise force de travail. C’est lui qui assure la subsistance et l’existence du salarié.

    Inutile de détailler les conséquences de la réduction du salaire pour le salarié.

    On peut objecter qu’une diminution des salaires directement, ou indirectement (réduction de la contribution sociale des entreprises qui obligera les salariés à compenser), entraînant, dans tous les cas, une baisse de pouvoir d’achat, va porter atteinte à l’intérêt de ces mêmes entreprises… les consommateurs étant les salariés.

    Ceci est vrai, ou plutôt était vrai, lorsque nous fabriquions l’essentiel des produits manufacturés que nous consommions. Or ce ne plus tout à fait le cas aujourd’hui. Beaucoup de produits manufacturés sont des produits d’importation… Une politique de la demande relancerait donc les importations, aggravant le déséquilibre de la balance commerciale, tout en accroissant les coûts de production intérieurs, faisant baisser la compétitivité des produits intérieurs et exportables.

    C’est donc tout à fait logiquement que le #MEDEF et le gouvernement optent pour une politique de l’offre (réduction des coûts de production, relance de l’investissement, allègement des charges des entreprises) qui ne dit pas son nom.

    Le problème à résoudre est : comment faire passer une telle politique de manière indolore ?

    « PACTE » ou « CHOC » DE COMPÉTITIVITÉ ?

    Les mots ont leur importance car, à défaut d’innover en matière de politique économique-« tendance austérité », les différences se font plus sur la forme que sur le fond.

    Pour la Droite, ce n’est pas compliqué, elle assume parfaitement. Pour la Gauche c’est, en principe et politiquement, plus délicat car, traditionnellement elle opte pour une politique de la demande ; or, nous venons de le voir, celle-ci ne fonctionne plus dans le cadre du capitalisme mondialisé actuel. Il faut donc, cette fois, sans faux semblants, assurer, et assumer, un total changement d’orientation.

    Pour ce faire, rien de tel qu’un « bon rapport », fait par un « expert compétent » qui explique en long et en large qu’il n’y a pas d’autres solutions.

    La mesure phare du dispositif actuel – suite au rapport Gallois - résume bien la problématique économique du Gouvernement.

    « Crédit d’impôts » plutôt que « réduction des charges sociales » des entreprises (préconisée par le rapport ). Pas de différence sur le fond, mais le « crédit d’impôt » donne moins l’impression d’un cadeau aux entreprises. Au total ceci équivaut à une baisse de 6% du « coût du travail ». On ne touche donc pas directement, par cette mesure, au niveau des salaires. Dans les faits, ce dispositif est financé par une hausse modulée de la #TVA (que le PS avait juré ne pas toucher), ce qui porte atteinte au pouvoir d’achat des salariés et chômeurs.

    Pour en revenir à nos concepts de départ, la valeur de la force de travail est indirectement dévalorisée, non pas au niveau du salaire (sa valeur), mais du fait de la réduction du pouvoir d’achat de ce salaire. Nous avons ici une baisse implicite déguisée du salaire. De la rémunération du capital (dividendes) il n’en ai nullement question et pour cause… gestion du système oblige !

    La cerise sur le gâteau est incontestablement la mesure qui consiste à « introduire des représentants des salariés dans les conseils d’administration ou de surveillance des entreprises de plus de 5000 salariés ». Mesure qui va aboutir à une cogestion du système, autrement dit à faire assumer – cas de l’Allemagne – par les salariés les contraintes imposées par un système dont ils sont les principales victimes.

    Le rapport social salarial demeure, la force de travail demeure une marchandise, l’intérêt du système passe par la #domination des banques, de la finance, le pouvoir réel est toujours entre les mains des actionnaires,… et les salariés vont être conviés à accepter les mesures de limitation des salaires, précarisation de l’emploi, réduction de leur protection sociale et tout cela au nom de… la défense de leur emploi ( ?).

    S’il y a un « vrai changement maintenant », c’est celui de l’adhésion parfaite, par le Gouvernement socialo-écologiste, et sans réserve, aux règles du #libéralisme économique. Désormais, la boucle est bouclée.

    • Toute cette réflexion autour du travail, de la présence des machines, de l’absence de compensation du travail réalisé par les machines par un autre travail, cette histoire d’opensource qui ne crée pas forcément d’emploi et précarise... Ca ne cesse de me ramener à Matrix et à l’état idéal que l’être humain pourrait atteindre : un tas de chair branché sur des tuyaux de nourriture... à rêver sa vie. Sans salaire en échange, évidemment. A part ça, quoi d’autre ?

    • Je pense que l’humanité arrive plus ou moins à accomplir l’un de ses rêves : se libérer du travail tout en assurant plus que sa subsistance. Mais ce que l’on fait de cette libération est un choix de société. On pourrait donc tous travailler un peu et vivre beaucoup et au lieu de cela, nous avons des gens qui bossent comme des malades pour compenser le sous-emploi de tous les autres. Et tout le système d’exploitation des gens et de spoliation de l’ensemble de la population des fruits de son travail ne tient qu’au maintien artificiel de deux classes de prolétaires : les inclus et les exclus et de la peur que tous ont de tomber dans la trappe à misère des seconds.

  • Le patron et la pitié, un drame français | Tout est politique - Le blog de Seb Musset
    http://sebmusset.blogspot.fr/2012/08/medef-universite-patrons.html

    C’est dans la périphérie du petit village de Jouy-en-Josas, sous quelques chapiteaux de fortune, que s’est installé pour quelques jours un camp de gens du #Medef

    Issus d’une minorité persécutée, chefs d’entreprises, fins de race ou héritiers, capital-risqueurs et autres précaires de la conjoncture boursière, marqués d’un badge au fer rose, ils se réunissent, hagards et apeurés, sans toit ni loi, un bol de saucisses-cocktail à la main pour tenir entre deux repas, dans ce qu’ils appellent une « université d’été » .

    C’est l’ensemble de la filière patronale à portefeuille épais qui est rassemblé ici. Avec le souci de faire respecter l’ordre républicain, mais aussi la justice sociale, le gouvernement, attentif aux excès et aux zones sombres de ces milieux interlopes traînants une sombre réputation de fraude fiscale et de travail au noir, le gouvernement donc a décidé cette année d’ouvertement infiltrer le campement.

  • Négociations Rio+20 - Décryptage du CCFD-Terre Solidaire sur les débats autour de la place du secteur privé
    http://ccfd-terresolidaire.org/ewb_pages/i/info_2875.php

    « Si le texte demeure en l’état actuel, la Conférence sera un échec historique » [...] « On y fait l’apologie du marché et de la croissance comme seule voie de développement, on y présente l’inclusion du secteur privé dans la gouvernance et dans la coopération internationale comme une solution miracle, et le partenariat public-privé est mis en avant avec arrogance, même par des pays, comme la France, qui en ont déjà constaté les limites ».

    #Rioplus20 @rezo #total #medef

  • La stratégie du Medef et du gouvernement pour en finir avec les 35 heures - Droit du travail - Basta !
    http://www.bastamag.net/article1456.html

    L’année 2011 s’annonce sportive pour les salariés français. Sous prétexte de dénoncer les 35 heures, une grande opération de communication politique veut les convaincre que non seulement ils ne travaillent pas assez, mais qu’en plus leur travail coûte trop cher. L’issue du conflit sur la réforme des retraites a redonné de l’énergie à ceux qui veulent en découdre avec ce qui s’apparente à la protection sociale. Dont le coût est considéré comme un manque à gagner par les actionnaires des entreprises. De Manuel Valls à Laurence Parisot, en passant par Jean-François Copé, la réduction du temps de travail est dénoncée comme étant la source du manque de compétitivité français et de l’irrésistible ascension de la courbe du chômage. À coups de comparaison avec l’Allemagne, le personnel politique s’étrangle devant la situation catastrophique dans laquelle la France s’enliserait inexorablement.

    #travail #salaire #droit #exploitation #medef #spoliation #for:emainville #for:slovarnews #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:jean.falcowanadoo.fr #for:l.serisgers.cci.fr #for:messepsgmail.com #for:nat.marronfree.fr #for:ruffinfryahoo.com #for:twitter

  • Le MEDEF et la stratégie du window-dressing
    http://www.eric-verhaeghe.fr/le-medef-et-la-strategie-du-window-dressing

    Une des raisons pour lesquelles j’ai démissionné de mes mandats au MEDEF tient à l’enlisement de la confédération patronale dans une stratégie de window-dressing, c’est-à-dire d’une mise en scène de dialogue social destinée à occuper le terrain sans intention véritable de négocier. Dans ce cadre-là, le MEDEF a par exemple donné l’illusion d’un engouement en faveur de l’emploi des jeunes, jusqu’à ouvrir une négociation dont on sait qu’elle ne touchera à aucun des tabous patronaux, notamment sur l’embauche des jeunes en CDI. En réalité, il s’agit de multiplier les thèmes de négociation sans jamais les faire avancer, ou alors en ralentissant le plus possible le déroulement des négociations, en apportant le moins possible de contreparties, et en jouant de tous les bords pour arracher le maximum de bénéfices. La négociation chômage en est un exemple.

    #medef #menteur #syndicalisme #travail #exploitation #for:rezo.net #for:emainville #for:slovarnews #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:etienne.pottiergmail.com #for:jean.falcowanadoo.fr #for:l.serisgers.cci.fr #for:nat.marronfree.fr #for:ruffinfryahoo.com #for:twitter

  • Démocrature, démoctature, la #démocratie vue par nos "maîtres" ! - Blog de gilles bonafi
    http://gillesbonafi.skyrock.com/2978511287-Democrature-democtature-la-democratie-vue-par-nos-m

    En ce qui me concerne, je préfère le terme "démoctature", plus dictature que démocratie et dont Aldous Huxley a donné la meilleure définition :
    "Un #État #totalitaire vraiment « efficient » serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude. »

    Et l’amour de sa servitude, c’est justement le programme du #MEDEF : http://slovar.blogspot.com/2011/02/le-medef-sinitie-la-soumission.html

    La fabrique du consentement tourne à plein régime, on dirait : http://www.acrimed.org/article3010.html

  • Unedic : le patronat veut taper sur les seniors | Social, économie et politique
    http://www.actuchomage.org/2011021114242/Social-economie-et-politique/unedic-le-patronat-veut-taper-sur-les-seniors.html

    Prônant le statu quo, il a rejeté en bloc toute discussion quant aux améliorations proposées par les syndicats (sécurisation des ruptures conventionnelles, suppression du coefficient réducteur pour les saisonniers, indemnisation des chômeurs en formation, annulation de la baisse automatique des cotisations patronales en cas d’excédent…), renvoyant à plus tard — c’est-à-dire en 2013, pour la convention suivante — les débats sur la modulation des cotisations patronales en fonction de la précarité des contrats ou la création de « droits rechargeables ».

    #travail #chômage #vieillesse #medef #argent #for:rezo.net #for:emainville #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:jean.falcowanadoo.fr #for:twitter

  • Nouvelle attaque contre la médecine du travail
    http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2326

    Sur 6500 médecins du travail, plus de 600 postes sont vacants, 1700 médecins vont partir à la retraite d’ici 5 ans. Dénigrement, sous estimation, routine ont diminué les vocations. De plus, le Medef a été pris la main dans le sac en novembre 2007 (par Rues 89, France-inter, et le Canard enchaîné) alors qu’il volait tout ce qu’il pouvait dans les caisses des centres de santé au travail.

    #santé #travail #medef #libéralisme #spoliation #for:twitter

  • Miroir Social - Pourquoi j’ai écrit « Jusqu’ici tout va bien » ?
    http://www.miroirsocial.com/actualite/pourquoi-j-ai-ecrit-jusqu-ici-tout-va-bien

    Depuis 40 ans, les politiques économiques, et plus largement les politiques publiques, sont dominées par cette idée générale et elles convergent toutes en ce sens. C’est ainsi que la France s’est engagée dans les années 1980 dans une politique de privatisation, et dans les années 1990 dans une politique de baisse du coût du travail par des allégements de charge. Ceux-ci coûtent 1,5 % de PIB chaque année aux contribuables.

    #medef #livre #économie #libéralisme #propagande #for:rezo.net #for:twitter

  • 35 heures : Copé jette le masque
    http://www.marianne2.fr/hervenathan/35-heures-Cope-jette-le-masque_a72.html

    Copé propose de prendre le même chemin, mais en cinq ans. Travailler plus pour gagner pareil, signifie programmer une baisse des coûts horaires. Si on revient ainsi aux 39 heures, cela signifie un gain de 10% pour l’employeur. Mais un élève de CM2 remarquera que les entreprises tricolores ne gagneraient aucunement en compétitivité, puisque ce qu’elles gagneraient sur le coût de la main d’œuvre, elle le perdrait par le biais de la subvention de l’Etat aux bas salaires. A moins de supprimer les postes à bas salaires ! En fait, Copé nous propose un impôt payé en temps par les salariés. Cela existe déjà : la « journée de solidarité » rapporte 1 milliard d’euros par an depuis 2004. La réforme des retraites est aussi une sorte d’impôt « temps » sur les salariés, qui travaillent sur une durée plus longue…

    #travail #temps #spoliation #exploitation #salaire #medef #menteur #for:etienne.pottiergmail.com #for:jean.falcowanadoo.fr #for:luc.serisgmail.com #for:messepsgmail.com #for:nat.marronfree.fr #for:patrickmignardwanadoo.fr #for:twitter

  • Assurance chômage : De la solidarité à la servilité
    http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article3842

    A l’origine, le financement de l’indemnisation est assuré à 50 % par l’Unedic et à 50 % par l’État. Or, en 1977, la part de la puissance publique tombe à 24 %. En 1979, le gouvernement Pompidou somme les « partenaires sociaux » de modifier la convention. Celle-ci se révèle évidemment en faveur du patronat qui voit sa part de cotisation baissée à 60 %. Dès lors, les conventions se font de plus en plus défavorables à l’égard des chômeurs, imposées par les organisations patronales qui trouvent dans la CFDT, opérant alors son « recentrage syndical », l’allié parfait leur donnant les voix qui pouvait auparavant leur manquer. On passe alors de 36 mois d’indemnisation en 1979 à 24 mois actuellement. Les conditions d’indemnisation deviennent quant à elles de plus en plus drastiques, laissant sur la paille les travailleurs précaires, et n’indemnisant à ce jour que trois à quatre chômeurs sur dix. Ajoutons que les fraudes aux cotisations sociales des patrons, toutes entreprises confondues, s’élè

    #medef #chômage #domination #exploitation #for:rezo.net #for:emainville #for:luc.serisgmail.com #for:twitter