AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Un don ou un partage pour aider les réfugiés syriens de Toulouse
    https://www.facebook.com/sos.syriens.toulouse

    URGENT
    4 nouveaux réfugiés sont arrivés ce weekend dont deux enfants orphelins venus chez le grand père Khalil déjà installé ici.
    => Nous avons besoin de : couvertures, tapis, oreillers, matelas, tables basses ou grands plateaux, machine à laver, vaisselles...
    Le logement qu’ils occupent a l’électricité et l’eau froide cependant il est très humide et les pièces sont fraîches.
    La Bonne Nouvelle c’est que nous avons pris rdv pour les 11 membres de cette famille avec les instances compétentes en vue d’obtenir l’asile politique.
    Un grand merci à Jennie une de nos membres qui est très active sur le terrain sans qui nous n’aurions jamais pu rencontré cette famille.
    Merci par avance

  • 13 millions d’euros pour un stade dont personne n’a besoin, mais 40 familles qui souhaitent vivre c’est trop pour cette municipalité, 4ème ville de France :

    A #Toulouse, dans le quartier populaire des Minimes, la Municipalité a tenté de faire passer en catimini, un projet d’urbanisme de 13 millions d’euros, visant à la « restructuration » du #stade_Arnauné (démolir le stade de quartier actuel de 2500 places pour reconstruire un stade dédié au sport spectacle de 9000 places).

    Obligée d’informer les riverains mitoyens du stade actuel, la Mairie de Toulouse a choisi pour ce faire, la veille du weekend de Pâques.

    Devant la cinquantaine de présents, l’architecte municipal, a présenté un projet ficelé, avec un calendrier serré établissant de fait, le démarrage des travaux en septembre 2015 pour une livraison en février 2017.

    Devant la consternation des personnes présentes, il leur a été proposé de donner leurs adresses mails afin d’être tenues informées et qu’il soit répondu à toutes leurs questions individuellement et ultérieurement. L’adjoint au Maire, en charge de la Démocratie Locale, a précisé qu’il serait à l’écoute des riverains, l’architecte municipal que les plans seraient consultables et qu’il se montrerait disponible pour répondre aux nombreuses interrogations. Il n’en a rien été…

    Devant ce projet ubuesque, après un tel silence, étonné par de nombreuses contradictions, sidéré du manque de concertation, un Collectif s’est crée en urgence pour recueillir des informations et informer les habitants du quartiers.

    Le projet prévoyant la modification d’un stade avec une capacité d’accueil supérieur à 5000 places, il été soumis a étude d’impact obligatoire d’un minimum légal de un mois.

    La municipalité a choisi que l’enquête publique ait lieu pour la durée minimum, ce, du 24 juin au 24 juillet, pendant les vacances scolaires. Un avis d’ouverture d’enquête publique a été placardé sur les abords du stade des Minimes, précisant qu’un exemplaire du dossier, dont l’étude d’impact, resterait déposé durant la durée de l’enquête, à la maison de la Citoyenneté et sur le site internet de la ville de Toulouse. Ce dossier, n’est malheureusement jamais apparu sur le site internet.

    Les conclusions du Commissaire Enquêteur désigné par décision du tribunal administratif, ont été rendues au plus tard le 24 aout 2015 mais ont été communiquées le 28 aout.

    Les conclusions du commissaire enquêteur sont sans équivoques :

    …" Il nous semble donc que le projet de restructuration, tel qu’il est présenté, va indubitablement créer des nuisances très graves aux riverains et au quartier en général, et que sa fréquentation par un public de près de 10.000 personnes est un risque sérieux pour l’ordre, la tranquillité et la salubrité publiques eu égard à l’absence d’aires de sécurité-tampon préservant les habitants et leurs propriétés"…

    "Au vu des éléments rapportés par cette enquête publique le Commissaire Enquêteur émet un :
    AVIS DEFAVORABLE
    Au projet de restructuration du complexe Arnauné/Les Minimes

    Malgré cela, la Municipalité de Toulouse, semble persévérer, niant par là les principes même de la Démocratie participative !

    Il est aujourd’hui évident que les associations sportives, les scolaires, les commerçants, les toulousains ne seraient pas bénéficiaires de ce projet, contrairement à ce que tente de nous faire croire la Municipalité.

    Durant cette histoire, les membres du Collectif ne se sont pas sentis seulement écartés par nos décideurs publics, mais tout bonnement niés, ainsi que l’ont été tous nos voisins, les habitants du quartiers et les toulousains. Pour eux, nous n’existons pas, tout simplement.

    Comme tout un chacun, certains d’entre nous croyaient naïvement qu’un Commissaire Enquêteur assermenté, les plus de 500 voix qui se sont exprimées en ligne, les plus de 200 personnes qui ont posé leurs signatures sur papiers pour être représentées, un Collectif, le plus grand Comité de Quartier de Toulouse, une Association, les 52 personnes qui se sont déplacées en personne pour s’exprimer lors de l’enquête publique, suffisaient pour se faire entendre. Il n’en est rien…

    Il parait urgent de nous mettre en colère

    Merci de nous soutenir et de relayer la pétition à tous vos réseaux en suivant le lien suivant !

    http://www.mesopinions.com/petition/sports/futur-stade-arnaune-minimes-toulouse/14619

    Bien cordialement,
    Le Collectif
    contact@sos-minimes.org

    • A droite, le fantasme d’un rapprochement avec le centre gauche
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/03/19/2017-ou-le-fantasme-de-la-recomposition-politique_4886126_823448.html

      Pour l’instant, c’est une petite musique qui se fredonne mezza voce. Soucieuse de ne pas fâcher ses électeurs avant la primaire, la droite ne le claironne pas mais une partie de ses dirigeants a un fantasme : et si 2017 était l’année de la recomposition politique ? Et si le contexte politique – montée du FN, angoisse terroriste, écartèlement de la gauche – offrait l’opportunité de constituer une majorité franchement ouverte au centre, mais aussi aux personnalités sociales-libérales de la gauche ?
      Ce fantasme n’est pour le moment qu’une tentation difficilement avouable mais certains n’hésitent plus à rêver tout haut. « La société a tellement évolué que l’on n’est plus sur le modèle gauche-droite des années 1980. Il y a maintenant des conservateurs d’un côté et des réformateurs de l’autre », estime Christian Estrosi, figure de la droite dure convertie au compromis depuis son élection, en décembre 2015, à la tête de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, face au Front nationale et grâce aux voix de gauche.
      Ses propos font écho à l’idée, formulée par Manuel Valls, d’une « maison commune de tous les progressistes ». Ils ravivent l’éternel combat de François Bayrou et d’une grande partie des centristes. « Au soir du premier tour de la présidentielle, celui qui sera face à Marine Le Pen – ce qui est la probabilité la plus forte – aura la responsabilité historique de faire émerger cette force politique centrale, regroupant tous les modernes dans un même parti politique », affirme de son côté Hervé Morin.

      Hervé Morin appelle à « un rassemblement, qui irait de Valls à Sarkozy ou de Macron à Juppé »
      http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/03/18/herve-morin-appelle-a-un-rassemblement-qui-irait-de-valls-a-sarkozy-ou-de-ma

  • Quand l’Etat n’a plus à se justifier de la défense de l’intérêt général, et du droit des gens que reste-t-il dans sa politique ? - Bienvenue sur le site de « Ceux qui veulent le Pays pour tous »
    http://www.ouvriersgensdici.net/spip.php?article264

    Qu’avons-nous, chacun et collectivement, à dire sur l’intérêt général et sur le droit des gens ?
    RENCONTRE LE JEUDI 1° OCTOBRE, 18H30
    samedi 12 septembre 2015

    Que pouvons-nous en faire ?

    1) Grecs mis à genoux, réfugiés persécutés et abandonnés/poussés à la mort, politiques dites « d’austérité » mises en place dans tous les pays européens, politiques d’extrême-droite qui prennent le dessus dans nombre de pays d’Europe : quel point commun entre ces situations, au-delà de leur dureté ? Y a t il quelque chose à en dégager, à en dire (qui sorte des litanies et réponses parlementaires et journalistiques habituelles), y a t il des choses à faire, des pratiques à mettre en oeuvre ? Nous proposons à tous ceux qui veulent essayer de démêler la situation quelques points à partir de notre réflexion actuelle, points que nous mettons en partage.

    2°) Ce qui relie toutes ces situations sur le fond, c’est leur signification politique : à chaque fois, les politiques étatiques indiquent à tous les peuples d’Europe, qu’à leurs yeux certaines vies comptent et d’autres ne comptent pas. (voir les déclarations odieuses de Sarkozy/LePen, suivies par Hollande et ses promesses de bombardement de la Syrie...)

    Il est aujourd’hui devenu possible pour les gouvernants, ou pour ceux qui veulent le devenir, de dire haut et fort que la vie de certains compte pour zéro, et que c’est eux, qui décident qui compte et qui ne compte pas, qui mérite et qui ne mérite pas. Les gouvernements se sont peu à peu détachés de la notion du droit des gens, ils n’ont plus aucun compte à rendre là-dessus : c’est tenu pour acquis :

    3°) En Grèce, depuis des années, des mesures terribles sont imposées aux gens, sans aucun résultat positif ni sur le remboursement de la dette ni sur une amélioration de l’économie grecque. Et la dernière crise, du printemps et de l’été, n’a en vérité apporté aucune solution : à aucun moment il n’a été question des gens, de ceux qui vivent en Grèce ; il n’a été question que de politique budgétaire, de règles de l’eurogroupe, de dettes à rembourser...

    Comment faire pour éviter la misère, de quoi ont besoin les gens, la jeunesse, le pays pour se développer ? là-dessus pas un mot, la ruine du système de santé, d’éducation, de pensions vieillesses est tenu pour acquise et nécessaire. La vie des Grecs ne compte pas, voilà le message envoyé par l’eurogroupe. De plus tout le monde sait pertinemment que cette dette est en dernier ressort impayable : comment des gens ruinés peuvent rembourser quoi que ce soit ?

    4°) Laisser les gens se noyer, se faire attaquer ou racketter sur les routes, les traiter comme on n’avait jamais traité des gens en Europe depuis la seconde guerre mondiale (blocages aux frontières, dans les gares, traitements humiliants et dégradants : Menton, Calais, Hongrie...) : voilà le choix fait par la France entre autres états européens. On a beau jeu de parler de « camions de la honte » ou de « photo de la honte » ! Non, il s’agit d’une politique de la honte, du crime, de la bassesse extrême menée par Hollande, Cameron et Orban principalement. Là aussi dire qu’on ne peut pas proposer l’asile au prétexte « qu’on est déjà trop », ou que la fameuse/funeste « barque est pleine », c’est signifier que des vies comptent pour zéro, qu’elles peuvent disparaître. Et c’est ce qui se passe. Dans ce concert sinistre, l’Allemagne, ces dernières semaines, (peut-être en bilan de son histoire du XX° siècle), est la seule à tenir une politique d’asile, de dignité et de respect des réfugiés.

    5°) Comment tout cela est devenu possible ?

    En France, depuis 20 ans, depuis Chirac/Jospin, l’Etat a indiqué que les situations faites aux gens (fermetures d’usines, personnes privées de droits, de papiers, de logement, de soins...) n’étaient plus de son ressort. S’est alors mis en place ce que nous avons appelé l’Etat séparé, l’Etat sans limite, l’Etat sans peuple : un nouveau type d’état, toujours régi par les élections mais laissé libre de décider en dehors des gens, en dehors de ce qu’ils peuvent exprimer, affirmer.

    Quand l’état décide ainsi sans tenir compte des gens du pays, du réel de leur vie, il n’est plus dans la recherche (même minime) de l’intérêt général. Il s’en sépare, il s’en libère, il donne libre cours à des politiques de puissance qui ne connaissent plus à ses yeux aucune limite : guerres à l’extérieur, mise en place de la police comme seul interlocuteur avec la jeunesse, puis avec des pans entiers de la population, politiciens corrompus au vu et au su de tout le monde et qui continuent comme si de rien n’était etc... Dans ce cadre là, le droit des gens n’a plus de place aux yeux des politiciens, n’a plus de place dans les politique étatiques proposées.

    6°) Voilà ce qui reste des politiques étatiques quand elles se désengagent de l’intérêt général et du droit des gens : le mépris, la non prise en compte de tous les habitants, le rejet des pauvres et des réfugiés, la guerre à outrance et la possibilité de mettre en place des politiques d’extrême-droite, nouveau fascisme d’aujourd’hui, avec des habits neufs, mais toujours criminels.

    7°) Que faire ? Quelles pistes sont praticables si on ne contente pas de « l’indignation humanitaire » ? Si on cherche à mettre en place des démarches collectives, régies par quelques principes qui parlent pour tous ?

    Tout d’abord, séparer l’économie des possibilités politiques. C’est un leurre de croire que les choix politiques des Etats sont imposés par l’économie ou en découlent : les états, donc les gouvernements, peuvent très bien décider de proposer un asile large et généreux, comme de décider de maintenir le droit des gens. Faire croire que c’est l’économie qui dirige, c’est justifier la fin de l’intérêt général, la fin de toute notion du droit des gens.

    Quiconque demande asile (guerres, persécutions, climat) doit pouvoir s’installer en Europe, dans le pays de son choix, là où les choses lui paraissent plus faciles (famille, amis, langue...). et doit obtenir rapidement un statut de réfugié sur la base de ce principe. Il faut refuser les camps, les murs, la persécution, et laisser les gens vivre. Il n’y a pas à ériger des murs, de barbelés ou de policiers : les gens sont là, les empêcher de passer pousse à la mort. La vie de chaque réfugié compte.

    Seuls des principes porteurs de la notion de l’intérêt général et du droit des gens, seules des pratiques actives et visibles pour leur mises en œuvre peuvent permettre de démêler les situations actuelles qui sont confuses, porteuses de tensions et de politiques criminelles. En s’appuyant sur de tels principes qui partent de la vie des gens on peut ouvrir à de nouveaux possibles : il s’agit de réfléchir, situation par situation (école, jeunesse, logement, santé, réfugiés, papiers...) et avec les personnes concernées, les chemins pour que chacun soit considéré et que tous soient comptés.

    RENCONTRE LE JEUDI 1° OCTOBRE, 18H30

    Rue du Lieutenant Colonel Pelissier, Métro Capitole, Toulouse Espace DURANTI, salle au 3° étage

    Dans le cadre des "Rencontres pour penser l’Aujourd’hui", proposées par "CEUX QUI VEULENT LE PAYS POUR TOUS". #Toulouse, le 10/09/2015

    Site : www.ouvriersgensdici.net

    Mail : ouvriersgensdici@free.fr

    Tél : 06-13-06-94-62

    http://www.ouvriersgensdici.net/IMG/pdf/Refugies2.pdf

  • C’est assez pratique le "sondage" chez Smart à Hambach : on mélange les voix des cadres et des ouvriers, one man = one vote, et on applique le choix de la majorité. 750 personnes. Résultat : 56% sont pour le retour à l’escla… aux 39h. 385 cadres fortement polarisés pour le "oui" (à 74%), et 367 ouvriers opposés, mais moins fortement (61% de "non").

    Ça fait beaucoup de cadres… Ah, mais c’est bête, on n’a pas pensé à faire voter les #sous-traitants. Or (source : l’Usine Nouvelle) « le site a eu sur l’emploi local un effet bénéfique, avec près de 1 500 emplois créés : 750 chez Smart et 750 chez ses sous-traitants. En effet, "Smartville" ne désigne pas seulement l’usine d’assemblage de la Smart ForTwo, elle inclut aussi ses principaux fournisseurs. »

    #travail #sondage #temps #bonneteau

    http://www.usinenouvelle.com/article/nouvelle-smart-fortwo-made-in-hambach-france.N288403
    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/11/usine-smart-les-salaries-disent-oui-aux-39-heures-payees-37_1380559

  • Campagne "Du lait pour le enfants syriens" réfugiés à #Toulouse ... mise à jour du 10/09/2015

    En préambule nos insistons sur le fait qu’avant l’émotion médiatique, dès que nous avons lancé notre appel à soutien de nombreuse personnes et collectifs de quartiers avaient manifesté leur solidarité. Depuis les collectes sont allés croissant, d’ailleurs une grosse association humanitaire a fini aussi par distribuer des colis aux familles, nous espérons que cela continuera sur cette voie et nous pensons que la pression populaire doit continuer.

    Pour notre part nous avons effectués cette semaine une livraison le vendredi 4 septembre, 2 livraisons le samedi 5 septembre, 1 livraison le dimanche 6 septembre et une mercredi 9 septembre (voir photos http://seenthis.net/messages/407309 ).

    Nos collectes de lait entier et pour bébés et de denrées non périssables (huile d’olive, sucre, café, thé, chocolat, biscuits ...) continuent, voici nos prochains rendez-vous :

    Vendredi 11 septembre de 16 à 18 h au local de la CNT-AIT, 7 rue Saint Rémésy

    Samedi 12 septembre à 16 heures nous organisons un « goûter solidaire » sur place ( voir l’affiche http://seenthis.net/messages/406963 ) cela sera l’occasion de se rencontrer et de faire le point avec tous ceux qui participent à cette solidarité directe

    Mardi 16 septembre faculté du Mirail de 12 à 14 heures face la librairie « études »

    – Concert de soutien Jeudi premier octobre au Bohême

    Comme vous le savez une procédure d’expulsion est encours contre les familles de réfugiés, dores et déjà une vingtaine de dossiers ont été pris en charge par des avocats qui ont notre confiance. L’objectif est de rester dans les lieux en attendant une vraie solution collective.

    Nous rappelons que nous nous sommes centrés au départ sur la collecte de lait pour les enfants, qui s’est vite élargi à l’alimentaire de façon générale, maintenant nous ajoutons donc la défense du lieu occupé par les réfugiés, il reste également à suivre la question de la scolarité, si les inscriptions en primaire devraient être finalisée ce lundi ( à ce sujet nous avons livrés les cartables reçus ) nous n’avons pas à ce jour connaissance d’avancées concernant les collèges, quand aux démarches pour l’obtention des papiers elles sont en cours dans la jungle administrative.

    – Le soutien financier direct peut nous parvenir en mentionnant "du lait pour les enfants syriens" envoyé a notre adresse : 7 rue Saint Rémésy 31000 Toulouse , à l’ordre de CNT-AIT.

    dulaitpourlesenfantssyriens@hotmail.com

    #dulaitpourlesenfantssyriens réfugiés à #Toulouse

  • "La voix des sans-papiers" n° 13 est parue ! - mondialisme.org
    http://mondialisme.org/spip.php?article2355

    Europe : la barbarie !

    Vintimille, Paris, Calais… Combien d’autres endroits, rien qu’en France ? Dans combien d’autres pays, en Europe ?... Personne ne sait, tant la banalité du mal envers les sans-papiers et réfugiés est devenue monnaie courante nationale, en Europe et notamment en France.

    À Paris, depuis l’évacuation violente de la Chapelle, début juin, on a perdu le compte des campements dressés et des opérations de balayage social des campements. Pour Calais, l’ONU est (une deuxième fois) intervenue, rappelant à l’État français son devoir de respect des droits de l’homme. Et à Vintimille ? Les migrants – hommes, femmes, enfants, femmes enceintes, familles entières avec enfants, raflés dans Nice et la Côte d’Azur par centaines, puis reconduits en petits groupes à la frontière franco-italienne, refoulés au-delà en pleine et bien rodée illégalité d’État – on connaissait ça à Vintimille. Mais à la mi-juin, on a fait les choses en grand, côté français. Coup sur coup, on a refoulé plus de mille migrants, puis verrouillé la frontière. Côté italien, deux jours plus tard, on s’est mis en devoir de couronner l’œuvre, on a traqué, chassé de l’ancienne frontière effacée de droit, rétablie de fait, haut lieu touristique, cette portion d’humanité misérable coupable de fuir guerres civiles et économiques et autres fléaux du Sud du monde. À Vintimille, une centaine de jeunes migrants acculés à la mer, contraints, pour ne pas être emmenés de force [voir les photos : http://www.ilfattoquotidiano.it/2015/06/16 migranti…], de se sauver dans ces eaux qu’ils avaient traversées au péril de leurs vies, ont décidé, depuis, de ne pas quitter les rochers de bord de mer pour protester au monde de leur qualité d’hommes contre l’inhumain.

    Il y a, et c’est le plus inquiétant, à la tête de l’Europe et de ses principaux pays, abdication de la pensée – et consensus dans une large opinion publique européenne. Refus de réfléchir aux conséquences de ses actes, et, plus encore, de son inaction ; incapacité d’envisager le mouvement d’ensemble de la population mondiale. Penser l’arrêter, revient moins à se fermer au champ des possibles qu’à laisser se former (on le voit en Méditerranée) les engrenages efficaces d’un vaste génocide social inconnu dans l’histoire, et qui durera non reconnu – quand déjà est en marche la machine à broyer les pauvres du monde.

    On se souvient de l’État nazi qui sut faire du « juif » l’incarnation du mal dans le corps social, répandre dans le banal partout accepté l’image de l’ennemi à abattre, pour le salut de la société allemande. Par l’État français notamment, le mécanisme de fabrication de l’ennemi social paraît aujourd’hui enclenché : le « migrant » (le pauvre venant d’ailleurs) est l’ennemi à refouler aux frontières, le mal que, pour son salut, il faut expulser du corps de la société française. Et en Europe, il y en a déjà un qui a franchi le pas de la grande et ouverte criminalité d’État : depuis combien d’années l’État espagnol ne fait-il tirer sur les foules des migrants ! (avec le feu vert tacite de l’Europe).

    La cécité, la criminalité d’État grande et petite sont manifestes en Italie et en France. L’Italie est un pays depuis longtemps vieillissant, il y a dans cela un facteur endogène de crise. Au lieu de profiter de la chance de cet afflux et présence de forces jeunes et vives, les politiques romains qu’ont-ils fait ? Ils ont géré le grand nombre d’arrivants de façon à empocher l’argent de leur accueil ! (scandale de Rome « mafia capitale »).

    Depuis les années 1980 la France a cessé d’être un pays d’immigration postcoloniale massive. Le solde migratoire annuel est minime, et, d’un côté, les immigrés sont avant tout des Européens, de l’autre, pour les non communautaires, il s’agit d’une immigration notamment « de survie ». Les voix qui se lèvent contre l’« invasion » des migrants sont fausses d’abord statistiquement. Et pourtant, au lieu de voir dans l’arrivée de jeunes africains une chance pour régulariser ses rapports avec ses ex-colonies, cesser de s’appuyer sur des régimes corrompus et tyranniques, enfin aider à un large plan d’accueil et de sauvetage, de partenariat réel, sur un pied d’égalité, avec les peuples réels, favorisant leur libre mobilité, c’est la chasse à l’homme que pratique l’État français. Cela est d’autant plus scandaleux et criminel qu’il a été l’artisan international du chaos libyen et de la guerre au Mali qui s’en est suivie : comme il se doit, les pots cassés ce n’est pas à l’État riche et fauteur de guerre de les payer, mais aux peuples réduits en état de ruine économique !

    Les milliers de morts en Méditerranée : un crime contre l’humanité
    http://mondialisme.org/spip.php?article2356

    Nous sommes tous des réfugiés économiques !
    http://mondialisme.org/spip.php?article2357

    La lutte des réfugiés de la Chapelle : Demandeurs d’asile ou sans-papiers ?
    http://mondialisme.org/spip.php?article2358

    La France ou le Mali « patrie des droits de l’homme » ?
    http://mondialisme.org/spip.php?article2360

    Le bulletin à télécharger :
    http://mondialisme.org/IMG/pdf/vsp13.pdf

  • A Toulouse, l’huissier est passé le jour où la photo d’Aylan a fait le tour du monde - 05/09/2015 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/05/2170587-toulouse-huissier-est-passe-jour-photo-aylan-fait-tour-monde.html

    Hasard cruel du calendrier ? jeudi 3 septembre, jour où la terrible photo du petit Aylan faisait le tour du monde, les Syriens de Toulouse recevaient la visite d’un huissier, dans le cadre d’une procédure d’expulsion engagée par Habitat Toulouse, le bailleur social de la ville et propriétaire des appartements où sont installés les réfugiés. Contacté par la Dépêche du Midi, Franck Biasotto, président d’Habitat Toulouse, a indiqué qu’il s’agissait de l’épilogue d’une ancienne affaire. Dans ce secteur du quartier des Izards en pleine restructuration, 135 Syriens, dont 62 enfants vivent depuis le mois de mars dans des barres de logements promis à la démolition. Mais à l’heure où les chefs d’État Européens tentaient de se mettre d’accord sur des quotas d’accueil des victimes de conflits, certains parmi la quarantaine de familles de réfugiés toulousains ont été ramenés à leur triste condition de squatters. Ordonnance de référé en main, les forces de l’ordre ont fait le tour des appartements pour rappeler que le 3 juillet dernier, le tribunal d’instance de Toulouse a ordonné à des réfugiés de quitter les lieux « au plus tard le 28 octobre 2015 ». Pour Ali al Assad, son épouse et ses trois enfants comme pour deux autres familles installées place des Faons, le corps d’Aylan rejeté par la mer ravive une sourde frayeur. « Son frère, son épouse et ses trois enfants, ainsi que sa sœur et ses deux enfants étaient à Ankara. Il y a quinze jours ils ont téléphoné pour annoncer qu’ils partaient le lendemain pour la Grèce. Depuis ils n’ont plus de nouvelles », explique Riad Assad, un Syrien domicilié à Nice qui a placé son travail et sa famille entre parenthèses pour mettre son Français au service de ses concitoyens réfugiés dans la Ville Rose. Lundi, il se rendra en mairie pour que les 45 enfants de la petite communauté puissent enfin apprendre le Français dans des classes pour enfants migrants. Car après des semaines, et parfois même jusqu’à six mois passés dans les rues de plusieurs villes espagnoles, les familles qui ont fui les ruines de Homs ne se voient d’avenir qu’en France. Le règlement européen dit « de Dublin » voudrait que tous ceux qui se sont déclarés en Espagne soient renvoyés de l’autre côté des Pyrénées, « mais c’est impossible, si nous sommes arrivés ici, c’est qu’en Espagne nous en étions réduits à mendier dans les rues », explique Mohamed dans son anglais scolaire. Lundi, il se rendra en préfecture pour déposer la demande d’asile qui lui ouvrira peut-être définitivement les portes de la France. Assis près de lui, Yahia 22 ans n’a visiblement pas été scolarisé suffisamment longtemps pour apprendre à parler anglais. Der Balaa : en Arabe il lâche le nom de son quartier détruit par les bidons de TNT et les bombes lâchées par l’armée. Et pour bien se faire comprendre il ramasse une poignée de poussière qu’il jette brutalement sur le sol. C’est tout ce qu’il en reste.
    B.dv.

  • Les #anarchistes espagnols et la #résistance - Non Fides - Base de données anarchistes
    http://www.non-fides.fr/?Les-anarchistes-espagnols-et-la#outil_sommaire

    Les espagnols sont plus de 500’000 à fuir Franco entre le mois d’août 1938 et le 12 février 1939. Parmi eux, beaucoup de miliciens aguerris aux armes et à la guerre, la tête pleine de compagnons tombés au front, d’amies violées, de parents massacrés ; des combattants défaits qui ne survivent que par leur haine du fascisme, sous la neige, dans des prés entourés de barbelés où sévit la dysenterie et la famine, appelés déjà « camps de concentrations », symbolisant à eux seuls l’hospitalité française fidèle à l’attitude criminelle des démocraties occidentales vis-à-vis du peuple espagnol durant la guerre civile. Ces militants ont eu du poids dans la résistance, un poids que l’on cache souvent. Pourtant la célèbre 2ème Division Blindée (DB) du Général Leclerc est composée d’espagnols à plus de 60% [1] ; dans tous les maquis, ils sont des premiers résistants.

    Parmi eux, les anarcho-syndicalistes — courant majoritaire durant la guerre civile — sont encore présents dans la lutte en France. Il n’est pas simple de suivre leur trajectoire. La victoire de Franco, c’est d’abord leur défaite militaire et politique. Durant toute la résistance (et même après) l’empreinte de cette défaite influe sur les décisions prises et celles qui ne le sont pas… Ce courant est aussi celui qui a le plus souffert et qui souffre encore, car il est isolé. Dans les camps, les militants du PCE noyautent les instances avec l’aide du PCF et discriminent les anarchistes. Par ailleurs, le gouvernement français les hait plus que tout et certains de leurs représentants les plus illustres, comme Juan Peiro, sont livrés à Franco par Dalladier et fusillés. Le courant anarcho-syndicaliste doit se réorganiser, il a du mal ; il doit faire face à une situation nouvelle… Comme toujours, dans les organisations libertaires, le vide organique est remplacé par la spontanéité des militants qui finissent par réorganiser le mouvement. Cela pose aussi des problèmes à qui veut en faire une rétrospective : la complexité due à la multitude des expériences parfois contradictoires.

    Deux périodes distinctes apparaissent : la période de réorganisation où il faut faire la distinction entre le mouvement qui s’organise et l’action concrète des militants dans la lutte ; et la période des huit derniers mois avant la libération où se pose le problème d’adhérer ou non à la Union Nacíonal Española (UNE). Une organisation tenue par les militants du parti communiste espagnol (PCE) et du parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC) qui se veut hégémonique parmi les résistants espagnols.

  • Ni patrie ni frontières n° 6-7 (novembre 2003-janvier 2004) en PDF : Les syndicats contre les luttes - Grèves 2003 - Prudhommes et délégués du personnel - Luttes et solidarité - Actions anti-PS - Irak - Pakistan - Venezuela - mondialisme.org
    http://mondialisme.org/spip.php?article2335

    Présentation

    Tout d’abord nos excuses à nos abonnés et lecteurs fidèles. Ce numéro double paraît en retard par rapport aux échéances que nous nous étions fixées (un numéro tous les trois mois).

    Pour éviter que cette revue devienne un pavé encore plus volumineux, nous avons édité à part une brochure de 70 pages, à l’occasion du Forum social européen et du Forum social libertaire de novembre 2003. Elle rassemble des contributions (13 articles sur 16 sont inédits) du groupe libertaire néerlandais De Fabel van de illegaal et aborde les questions du nationalisme et de l’antisémitisme dans le mouvement dit « altermondialiste » et dans les milieux d’extrême gauche ou libertaires. Couvrant les cinq dernières années, ces articles expliquent en termes clairs et compréhensibles pourquoi le mouvement anti-mondialisation se complaît dans l’ambiguïté sur des questions fondamentales.

    Ce numéro 6-7 de Ni patrie ni frontières est principalement centré sur le rôle des syndicats en France, qu’il s’agisse des dernières grèves du printemps 2003 des luttes moins « classiques » comme celles d’Arcade, McDo, Virgin, FNAC et d’Eurodisney, ou du témoignage d’un camarade d’Air France qui fait le bilan de son action et des principales grèves intervenues au service Réservation de 1973 à 1996.

    Ces témoignages expriment des points de vue contradictoires de camarades qui agissent dans un syndicat « officiel » et reconnu (la CGT) en rêvant (en vain) de le transformer en un syndicat anarcho-syndicaliste ; de militants qui construisent la CNT-AIT ; et aussi de personnes qui interviennent en dehors de tout syndicat, au sein d’entreprises ou à l’extérieur, dans le cadre d’une activité continue de soutien à des luttes délaissées par les bureaucraties syndicales.

    Nous espérons que cette diversité d’expériences permettra de faire avancer la réflexion sur les difficultés de la période actuelle, et les façons de résister plus efficacement à l’offensive patronale et gouvernementale, qui chaque jour s’attaque à de nouvelles fractions de la classe ouvrière, à de nouveaux aspects de la législation du travail et des « droits sociaux ».

    Pour approfondir la discussion et ne pas en rester à la simple nostalgie d’une imaginaire Belle Époque du syndicalisme avant 1914 (syndicalisme révolutionnaire qui, rappelons-le, a abandonné du jour au lendemain tous ses idéaux pour soutenir la Première Guerre mondiale et la collaboration de classes), il nous a semblé utile de republier deux textes de la CNT-AIT (sur les élections professionnelles et sur les prud’hommes) et un de Mouvement communiste (Syndicats et politique) qui permettent de placer le débat sur le militantisme au sein des entreprises, et sur les luttes sociales, dans un cadre théorique plus général tout en abordant bien des questions concrètes qui se posent à tous les ouvriers et employés.

    Les articles réunis dans ce numéro contribuent à nous convaincre qu’il devient de plus en plus nécessaire d’enrichir nos connaissances sur les origines, les évolutions des divers mouvements syndicaux et politiques et les pratiques ouvrières de terrain. Ainsi on pourra mieux comprendre et appréhender les conflits, les évolutions, les transformations actuelles non seulement en France, à l’échelle européenne, mais aussi sur d’autres continents. En procédant à des études et des analyses plus poussées des pratiques révolutionnaires dans et hors les syndicats, nous pourrons mieux avancer dans notre pratique.

    Ni patrie ni frontières aborde également plusieurs questions d’actualité (foulard islamique, athéisme, « islamophobie », actions anti-PS, soutien critique au colonel Chavez, situation en Irak et au Pakistan) en laissant place au débat et à l’expression de points de vue contradictoires.

    Bonne lecture !

    Y.C.

    N° 6-7 Janvier 2004 LES SYNDICATS CONTRE LES LUTTES ? – ATHEISME ET RELIGION – ACTIONS ANTI-PS

    CNT-AIT : Comment lutter — Collectif La Sociale : Retour sur le mouvement — Mouvement communiste : Sur les retraites et les grèves de mai-juin — Syndicats et politique — CNT-AIT : Les délégués du personnel — CNT-AIT : Les prudhomes — G. Soriano : Fnac, Virgin, Eurodiseny, Comite de solidarité —:Jalons pour un premier bilan de la grève —N. Thé : McDo Élements d’un bilan

    MILITANT A AIR FRANCE (1973-1996) - Michel Tardieu : Interview (2)

    QUESTIONS D’ACTUALITE – D. Crouch : Les bolcheviks et la Charia ---- C. Béridel : Etat des lieux à la Poste : Y. C. : Ramadanophobie ou athéisme ? R. Hassan : Islamophobie et alliances électorales en Grande-Bretagne - Oiseau-Tempête : Une altermondialisation égalitaire ? Y. C. : L0 se soucie-t-elle vraiment des droits des femmes ? - : Le foulard ou le string ? - : Athéisme et religions C. Foster : Soutenons les travailleurs d’Irak - Faryal Velmi : « Quand l’injustice acquiert force de loi, la révolte est un devoir. »

    SUR LES ACTIONS ANTI-PS
    Y. C. : Aujourd’hui ils cognent le PS, demain à qui le tour - Faut-il purger le mouvement altermondialiste de ses réformards ? - (Vignoles) : La CNT contrainte à une manifestation tendue au FSE – C. Guillon : Comment (se) manifester ?

    http://mondialisme.org/IMG/pdf/no_6-7.pdf

    #NPNF

  • « Aidons les clandestins à tromper la préfecture » - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/09/06/aidons-les-clandestins-a-tromper-prefecture-261066

    Pour obtenir un titre de séjour, il faut parler français et prouver son intégration. La préfecture a donc élaboré un interrogatoire à la Prévert :

    – Quelle est votre date de naissance ?
    – Quel jour est-on aujourd’hui ?
    – Parlez-vous aux Français dans votre immeuble ?
    – Avez-vous des enfants ?
    – Ne pensez-vous pas que vous êtes exploité-e par votre employeur ?
    – Vos enfants sont tout petits, ne serait-il pas plus facile pour vous de les élever en Chine ?
    – Regardez-vous des films ? Quel genre de films ?

    Ces questions ont été enregistrées sur un CD par des militants du Réseau éducation sans frontières (RESF), qui proposent aussi des cours pour aider les Chinois sans-papiers à y répondre. Nom de code : « formation anti-dragons ».

    En 2011, Marie Barbier y a glissé son micro pour ARTE radio. Son court docu (6 minutes) résonne toujours.

    http://arteradio.com/son/616072/questions_pour_un_sejour

  • CODEDO – COllectif pour une DÉpénalisation du Délit d’Outrage / Contre les violences policières : Amende abusive de Mamadou, 17 ans, appel à soutien
    http://codedo.blogspot.fr/2015/09/amende-abusive-de-mamadou-17-ans-appel.html

    L’histoire de Mamadou Bah aurait pu se terminer par un délit d’outrage (contrôle nocturne d’un jeune cycliste de couleur par des policiers, manifestement racistes, l’accusant d’avoir volé le vélo sur lequel il roule), elle s’est terminée par une amende de 90€ pour franchissement de la ligne continue (135€ avec la majoration de 45€ en cas de contestation, ce qu’a fait l’intéressé). L’association La Boussole a lancé une souscription pour l’aider, et recherche un avocat pour sa défense.

    Les faits sont les suivants.

    Le 21 août dernier, vers 23 heures, le jeune Mamadou Bah, mineur isolé, rentre chez lui après son dernier jour de stage à l’hôtel Best Western de Soissons (Aisne). A cette heure, en ce mois, la ville est pratiquement déserte. Sur son vélo, il pédale vite, car le lendemain matin il veut prendre un train pour profiter de quelques jours de vacances à Paris, chez moi. Sur une avenue, une voiture banalisée le double par la droite, sans gyrophare. Il s’écarte peu à peu vers la gauche, franchit alors la ligne blanche avant de s’arrêter vers le trottoir d’en face. Entre temps, la voiture banalisée s’est garée devant lui, pour lui barrer la route. Des policiers en descendent, visiblement convaincus que le jeune homme se promène sur un vélo volé.

    La suite sur la page Facebook d’Olivier Favier, qui a recueilli le témoignage du jeune homme.

    https://www.facebook.com/dormirajamais/posts/735758673234276

  • Ni patrie ni frontières n° 4-5 (juin-septembre 2003) en PDF : Etats-nations et guerre - Grèves d’avril-juin 2003 - Limites de l’antisionisme - Réduction du temps de travail chez Renault - Itinéraires militants - mondialisme.org
    http://mondialisme.org/spip.php?article2334

    Présentation

    Ce numéro double compte presque 240 pages (d’où l’augmentation de son prix) et est divisé en deux grandes parties.

    La première partie aborde la question du nationalisme et du cadre de la lutte des classes, sous des angles très différents. Joao Bernardo nous offre une analyse économico-politique originale des fonctions de l’Etat sous le capitalisme, Philippe Bourrinet une étude historique de la question nationale en Yougoslavie, Loren Goldner se livre à une critique incisive de l’idéologie du multiculturalisme qui n’est pas sans lien avec la crise de l’étatisme, notamment en France, Santiago Parrano s’intéresse aux faiblesses de l’anarchisme face aux questions internationales et l’équipe de Temps critiques analyse comment les guerres ont évolué depuis un siècle et les problèmes nouveaux qu’elles posent aux révolutionnaires. Clive Bradley, quant à lui, avance quelques hypothèses (très risquées) sur l’évolution de la situation irakienne. Colin Foster s’intéresse aux pseudo-théories sur le déclin américain et la rivalité euro-dollar.

    La pensée anarchiste de Victor Serge offre un résumé simple et synthétique de l’histoire de l’anarchisme, même s’il ne contentera sans doute pas les libertaires.

    Des JSU à la Résa d’Air France inaugure une série d’interviews de militants. Guy Fargette apporte Quelques précisions à propos de Huntington et de la politique étrangère américaine, en répondant à certaines questions sur son texte paru dans le dernier numéro. Le débat n’est pas clos.

    Le courrier des lecteurs présente quelques réactions hostiles au texte d’Eric Krebers et Jan Tas publié dans le numéro précédent de cette revue. A contrario, plusieurs personnes ont manifesté leur accord avec ce texte, ou en tout cas, avec son objectif principal (clarifier certaines positions et faire le ménage dans les rangs des manifs d’extrême gauche(1)). Elles ont évidemment communiqué leur soutien de façon plus laconique (coups de téléphone, e-mails, etc.) et leurs opinions ne sont pas reproduites ici. Qu’elles en soient remerciées.

    La seconde partie de ce numéro rassemble une série de tracts ou de textes sur les grèves d’avril-mai-juin 2003 et un texte du groupe Mouvement communiste sur ce qu’est véritablement la réduction du temps de travail aux usines Renault. Même s’il ne concerne pas la questions des retraites, ce dernier article nous a semblé avoir sa place dans ce numéro car il démontre que l’offensive patronale-étatique est multiforme mais vise à un seul objectif : diminuer les « coûts » de la force de travail par tous les moyens.

    (1) Force est de constater que Nicolas Sarkozy s’est montré plus « radical » (en paroles) que l’extrême gauche puisqu’il a obligé celle-ci à faire le ménage dans les deux dernières manif « antiguerre » du mois de mars 2003 et à se démarquer beaucoup plus concrètement des slogans et pancartes antisémites qu’elle ne l’avait jamais fait jusqu’ici ! Un comble quand on sait que ledit ministre de l’Intérieur continue allégrement à expulser de France des dizaines de travailleurs immigrés, qu’il les oblige à faire des grèves de la faim au péril de leur vie, que certains membres de son gouvernement ainsi que le président de la République lui-même n’ont pas hésité dans le passé à surfer sur les vagues du racisme, à conclure des accords secrets ou publics avec le Front national, etc. Un comble aussi quand on sait que l’extrême gauche n’est globalement pas antisémite : elle a « simplement » tendance à flatter les préjugés populistes et nationalistes de toute une frange de la gauche tiers-mondiste et altermondialiste ! Il est à craindre que ses militants n’aient tiré aucune leçon politique de cet épisode lamentable.

    Afin d’aborder la question du sionisme et de l’antisionisme plus en détail, le numéro 6 de Ni patrie ni frontières contiendra, sous réserve de changements, les textes suivants : Werner Cohn : Victimes ou nouveaux Shylock ? L’évolution de la position des trotskystes face à la question juive et au sionisme. Arlene Clemesha : Trotsky et la question juive. Martin Thomas : Le marxisme et la question juive. Stan Crooke : Les racines staliniennes de « l’antisionisme de gauche ». Nestor Makhno : Aux juifs de tous pays et La makhnovitchina et l’antisémitisme. Guy Ishak et Ella Goldman : Comment renforcer le mouvement de solidarité avec la Palestine en gagnant l’amitié des Juifs. Ronald Creagh : L’horreur ethnocratique, trois questions sur le Moyen-Orient. E. Krebbers et M. Schoenmaker : Pourquoi la campagne anti-AMI est potentiellement antisémite., etc.

    Bonne lecture !

    Y.C.

    N°4 /5– Août 2003 ETATS, NATIONS ET GUERRE – GREVES DE MAI-JUIN

    S. Parane : Hors-jeu international et jeu internationaliste. — J. Bernardo : Etat Restreint, Etat Élargi et corporatisme (1)— C. Bradley : — Hypothèses sur l’évolution de la situation en Irak. — C. Foster : Guerre contre l’Irak et conflit dollar-euro. — Temps critiques : L’unité guerre-paix dans le processus de totalisation du capital. — P. Bourrinet : La question nationale yougoslave. — L. Goldner : Multiculturalisme ou culture mondiale ?

    Victor Serge : La pensée anarchiste

    ITINERAIRES MILITANTS (1) Des JSU à Air France (première partie)
    LIMITES DE L’ANTISIONISME (3) Misère de l’antisionisme. — A propos du livre de Finkelstein et de la crapuleuse expression de « Shoah Business » — Lettre ouverte à la CNT-Vignoles (29 mars 2003 ! Et réponse de ladite CNT — M/. Abramowicz : La guerre des mots, le retour des nazis ? —Y. C. : Que se cache-t-il derrière le slogan de la « destruction » d’Israël —FA : (Lyon) : Palestine : pour un fédéralisme internationaliste.

    DEBATS : G. Fargette : Quelques précisions à propos de Huntington

    GREVES DE MAI-JUIN-2003 Y. C. : Quelques remarques sur les grèves d’avril-mai-juin 2003. — Des questions « oubliées » pendant le mouvement. — Quelques pistes. — Sur la « pédagogie » de la droite — A propos de la grève générale et des syndicats : quelques citations révélatrices — Grève générale et « trahisons ». Vrais débats, illusions et fausses polémiques — Textes de Convergences révolutionnaires, Pour Lire Pas Lu, Temps critique, Débat militant, Cercle de discussion de Paris, CNT-AIT, Collectif socialiste révolutionnaire, Lutte ouvrière.

    Mouvement communiste : Réduction du temps de travail = augmentation de l’exploitation.

    http://mondialisme.org/IMG/pdf/no_4_-5_.pdf

  • ---- #En_bref ------------

    Elle est pas belle la vie ?

    Pendant ces deux dernières années, #Michel_Combes, patron d’#Alcatel, a détruit 10 000 emplois.Ce 1er septembre, il a quitté sont poste, avec dans la poche une jolie « prime » de départ : pratiquement 14 millions d’euros en actions.Et il a déjà trouvé un nouvel emploi : il va prendre la tête de #Numéricâble-SFR. Elle est pas belle, la vie ?

    #Un_Autre_Futur supplément d’@anarchosyndicalisme ! n°145

  • #Un_Autre_Futur
    supplément d’@anarchosyndicalisme ! n°145
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article767


    Au sommaire :

    Monde du travail : Les apprentis de plus en plus maltraités
    http://seenthis.net/messages/404012

    Solidarité : Du lait pour les enfants syriens réfugiés à Toulouse
    http://seenthis.net/messages/403343

    Politique : Sécurité pas sociale du tout
    http://seenthis.net/messages/404243

    Charte_des_langues : Retour accéléré au moyen-âge
    http://seenthis.net/messages/404261

    Société : Travail = émancipation, ah bon...
    http://seenthis.net/messages/404719

    Réflexion : La solidarité, un principe du vivant
    http://seenthis.net/messages/404720

    En_bref : Elle est pas belle la vie ?
    http://seenthis.net/messages/405626

    Cinéma : Dheepan, encore un film bien pourri contre les cités
    http://seenthis.net/messages/405600

    Rues et lieux de Toulouse : La rue des frères Lion
    http://seenthis.net/messages/405601

    Télécharger gratuitement le PDF :
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/uafseptembre2015.pdf

  • Document : pour #Michel_Onfray, #Marine_Le_Pen est « libertaire » | Confusionnisme.info
    http://confusionnisme.info/2015/09/06/document-pour-michel-onfray-marine-le-pen-est-libertaire

    En pleine crise migratoire et en plein retour en force du souverainisme dont nous essayons sur ce site de cerner les contours, il est bon de rappeler ce que disait Michel Onfray, pseudo-libertaire il y a un an sur RTS (Radio-Télévision suisse) le 27 août 2014, à propos des souverainistes et du souverainisme :

    « ces gens-là ils sont majoritaires dans la population et minoritaires dans leur représentation. Et je pense que quand on s’aliène, quand on se vend, quand on renonce à sa souveraineté nationale au profit d’une souveraineté européenne, et bien effectivement, on renonce à la liberté, on n’aime pas la liberté quand on demande à Bruxelles de décider de notre ligne politique. […] Ceux qui veulent recouvrer la liberté, je les appelle des « libertaires », donc ça va chez nous en France de Marine Le Pen à Mélenchon en passant par l’aile gauche du parti socialiste et l’aile gauche de l’UMP, ça fait beaucoup de monde en France. »

    Interrogé sur la xénophobie de certains partis souverainistes comme en Suisse celui de l’Union démocratique du Cente, à la question de savoir si le rejet des étrangers était un risque à courir, Onfray a répondu :

    « considérer que la totalité des flux d’immigration du monde ne peuvent pas se trouver concentrés dans les pays d’Europe, ce n’est pas ne pas aimer les étrangers. On peut simplement vouloir protéger un pays ou une Europe, qui elle est impliquée dans une mondialisation, et ça peut être une façon de défendre son économie et son peuple. Je ne pense pas que ce soit une occasion de ne pas aimer les étrangers que de défendre son peuple en disant que nos ouvriers puissent travailler, que les familles puissent avoir de l’argent parce qu’il y aura un travail, etc. Ce n’est pas détester les étrangers, ça. »

    Pauvre philosophe, qui ignore que la majorité des migrations se font dans un sens Sud-Sud et pas Nord-Sud ! Merci au lecteur qui nous a déterré cette perle, démontrant encore s’il en était besoin que Michel Onfray n’a rien d’un libertaire, mot dont il ne semble même plus comprendre le sens réel.