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  • Israel rebukes US calls for investigation into mass graves in Gaza - POLITICO
    https://www.politico.com/news/2024/04/26/israel-mass-graves-gaza-00154696

    Israel’s military says it already looked into reports of mass graves and found no wrongdoing by its forces, even as the Biden administration calls for an investigation into the matter.

    Over the past few days, U.S. officials, including national security adviser Jake Sullivan, have called for Israel to “thoroughly and transparently” investigate reports of mass graves at Nasser Hospital in Khan Younis, which Israeli forces last raided in February. The State Department came under fire from advocates for refusing to call for an independent investigation, instead saying the U.S. will press Israel for information.

    When POLITICO asked Israel Defense Forces spokesperson Nadav Shoshani whether Israel plans on investigating, he at first waived off the question, calling the reports “fake news.”

    Asked if that means Israel won’t investigate the mass grave reports, Shoshani said: “Investigate what?” He then added that Israel has already looked into the matter and found that there was no wrongdoing. “We gave answers. We don’t bury people in mass graves. Not something we do.”

    Shoshani didn’t provide details of that investigation or who Israel provided answers to specifically.

    “The Israelis have told us privately what they’ve said publicly, that they totally reject the allegations,” said a U.S. official, granted anonymity to detail private conversations. “We aren’t in a position to validate that, and would like a thorough and transparent investigation into the reports.” The White House and the State Department declined to comment.

    At least two of the three burial sites were dug prior to Israeli troops arriving, The New York Times reported. But the Gaza Civil Defense said only about 100 people were buried in graves before the IDF raid, and a total of 392 bodies were recovered.

    • Ça, en fRance, ça ne peut pas arriver, vu qu’on a des « lois et des valeurs de la République » qui interdisent l’incitation à la haine - et au meurtre - et une police et une justice qui sont intraitables sur le sujet.

      Mais aux US, bien joué ! C’est une technique classique ? Ça nécessite un certain type de policiers ? Une situation favorable ?

  • Gaza, 1956 le constat du général Moshe Dayan. - Diversité performance
    https://diversite-performance.com/2024/03/30/gaza-1956-le-constat-du-general-moshe-dayan

    Pour ne pas risquer de tomber sous le coup de l’apologie du terrorisme, citez Moshe Dayan...

    “Ne blâmons pas ces meurtriers aujourd’hui. Que pouvons-nous dire à l’encontre de leur haine terrible envers nous ? Depuis huit ans maintenant, ils restent dans le camp de réfugiés de Gaza et nous voient transformer sous leurs yeux leur terre et leurs villages, où leurs ancêtres et eux-mêmes résidaient auparavant, pour en faire notre foyer.

    • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Moshe_Dayan

      Enfance

      Moshe Dayan naît dans le kibboutz Degania, situé en Palestine alors sous domination ottomane, non loin du lac de Tibériade. Ses parents, Devorah et Shmuel Dayan, étaient des juifs ukrainiens de Jachkiv, ville située alors dans l’Empire russe. À l’âge de 14 ans, il rallie la Haganah puis est affecté aux « Special Night Squads » dans les rangs desquels il sera marqué par l’influence du major Orde Charles Wingate, un officier britannique pro-sioniste, et qui instillera à l’embryon d’armée juive la doctrine visant à « porter le combat au cœur du secteur d’activité de l’ennemi » plutôt que de privilégier la « défense statique ».

      Premiers combats

      Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est intégré dans les forces britanniques durant deux ans, puis intégré dans la 7e Division d’infanterie australienne, qui combat les forces de Vichy en Syrie. C’est durant cette période qu’il perd l’usage de son œil gauche, par l’enfoncement du binoculaire de ses jumelles, atteint par une balle ennemie. Après cette blessure, il porte un cache-œil. Dayan est décoré à l’issue de la guerre, par l’armée britannique.

  • Les femmes sont-elles si dangereuses ? | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/811752/chronique-femmes-sont-elles-si-dangereuses

    Devant la Cour suprême mercredi dernier, les arguments de l’État de l’Idaho n’ont pas fait dans la subtilité : le corps des femmes est quantité négligeable et le fait qu’elles puissent perdre la vie est un risque acceptable.

    La section 18-622 du code de l’Idaho prévoit une interdiction totale des interruptions de grossesse, une catégorie de crime (felony) équivalente au meurtre pour ceux qui y procéderaient, des sanctions criminelles élevées applicables à toute personne impliquée (patient, praticien, facilitateur). L’exception prévue — le cas où la vie de la mère est en danger — a mené à des dérives où des personnes en situation d’urgence n’ont pas été traitées tant que leur pronostic vital n’était pas engagé. Comme dans le cas d’une grossesse ectopique (donc non viable) et traitable au départ, avec à la clé des dommages conséquents et évitables.

    À quel point la mort doit-elle être imminente, a demandé un médecin, « pour que l’on se décide enfin à intervenir » ?

    Car la décision Dobbs annulant le décret Roe v. Wade n’en finit pas de rebondir. Elle redessine la géographie de la santé aux États-Unis en traçant les contours de véritables déserts gynécologiques. Elle permet la criminalisation de l’avortement, poussant littéralement des femmes à fuir leur État pour sauver leur vie. Elle redéfinit la pratique médicale alors qu’un vent de peur souffle sur le système de santé : les soins varient d’un État à l’autre, d’un hôpital à l’autre, d’une classe sociale à l’autre, d’une couleur à l’autre ; ils ne sont plus assurés sur une base factuelle et scientifique. Elle a des impacts en gynécologie, en soins périnataux, en pharmacologie, lorsque l’on nie l’accès à l’avortement à une enfant qui a été violée, lorsque l’on refuse des médicaments à une personne atteinte d’une maladie auto-immune au motif qu’ils sont aussi utilisés pour interrompre des grossesses. Elle a des impacts en oncologie, si l’on doit attendre qu’un cancer se généralise et atteigne un stade létal pour procéder à une interruption (que l’on savait nécessaire depuis le début) de la grossesse. Elle a un impact en obstétrique : pour éviter les apparences d’un avortement, par exemple, des médecins ont opté pour la césarienne plutôt qu’un curetage à la suite d’une fausse couche.
    [ …]
    Des femmes libres, actives et politisées sont donc une menace claire pour des illibéralismes et des autoritarismes drapés dans le populisme : leur effacement est par conséquent une stratégie politique efficace.

  • Sortie cotonneuse de simulacre...
    https://www.dedefensa.org/article/sortie-cotonneuse-de-simulacre

    Sortie cotonneuse de simulacre...

    27 avril 2024 (15H55) – Il est difficile de “suivre” cette étrange et meurtrière guerre en Ukraine, tant abondent le croisement et les labyrinthes des mensonges, des rêveries, des inventions, et le rafraîchissement constant du simulacre. Dans l’histoire militaire de notre pauvre monde, je pense que ce conflit tiendra une place proéminente, lorsqu’il est observé d’un certain point de vue, dans nos contrées évoluées : le premier conflit fabriqué, montée comme une immense pièce de Meccano. Le fait qu’on y trouve du sang, de la souffrance et de la mort, n’enlève aucune valeur à ce jugement fait d’une dérision extraordinaire. Nous porterons donc le poids, non seulement de nos mensonges persiflés et de nos morts laissés aux corbeaux de notre grande presseSystème, mais le malaise (...)

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

  • RapSit-USA2024 : Trump, l’homme-$
    https://www.dedefensa.org/article/rapsit-usa2024-trump-lhomme

    RapSit-USA2024 : Trump, l’homme-$

    Ceux qui jugent justement que l’élection de Trump orienterait les USA vers un apaisement de ses interventions extérieures, doivent pousser la logique d’‘America First’ jusqu’au bout. Cela signifie un activisme maximal pour défendre le dollar qui mettra les USA en confrontation monétaire et commerciale directe avec les pays qu’elle tendrait à dégager du joug militaire et de l’influence politique et culturelle souvent intrusive de ces mêmes USA. L’hegemon géopolitique serait remplacé par une tentative d’hégémon monétaire au nom d’un isolationnisme offensif ; ce serait une application monétaire de la nouvelle stratégie universellement appliquée (notamment sous l’impulsion créatrice des Russes contre l’OTAN) désormais de la ‘défensive agressive’.

    Trump attaque Biden sur ce (...)

  • Nicole Belloubet démet un sociologue pour qui le voile à l’école est un « vecteur d’émancipation »
    https://www.lopinion.fr/politique/nicole-belloubet-demet-un-sociologue-pour-qui-le-voile-a-lecole-est-un-vect


    Imagine que la science te donne tort…

    Voici ce que disait ce dernier sur RFI le 5 avril : « Le voile n’est pas le plus souvent un signe de prosélytisme – les enquêtes sociologiques montrent qu’il s’agit même souvent d’un vecteur d’émancipation pour les jeunes filles par rapport à leurs milieux – et le port du voile devrait donc être analysé chaque fois au cas par cas » Ajoutant, à propos de Maurice-Ravel : « ça illustre, me semble-t-il, les difficultés d’appliquer sereinement la loi qui (…) apparaît, à tort ou à raison, comme discriminatoire à l’égard des musulmans ». Il y a un an, la nomination au CSL d’Alain Policar par Pap Ndiaye, alors ministre de l’Education nationale, avait été très critiquée par les « historiques » de l’institution créée par Jean-Michel Blanquer qui y voyaient une manœuvre de dilution de la défense de la laïcité.

    • Ah les éléments perturbateurs selon Belloubet, une ado avec un foulard, un enfant en situation de handicap, la listen’est pas close...

    • Évincé du Conseil des sages de la laïcité, #Alain_Policar réagit : « L’illusion du pluralisme est écornée »
      https://www.mediapart.fr/journal/france/250424/evince-du-conseil-des-sages-de-la-laicite-alain-policar-reagit-l-illusion-

      L’interview que j’ai donnée à RFI le 5 avril sur l’affaire du lycée Maurice-Ravel, qui hélas n’était pas le reflet très exact de ce que j’ai dit, a suscité des attaques des collectifs #Vigilance_universités et #Vigilance_collèges_lycées, dans lequel deux membres du Conseil des sages siègent – Iannis Roder et Delphine Girard. Ce sont ceux avec lesquels je n’avais pratiquement pas réussi à nouer la moindre relation.

      Ce sont des idéologues, partisans d’une #laïcité intransigeante, qui considèrent qu’il faut la brandir à tout-va pour éloigner le danger islamiste. Ce n’est pas mon avis. En séance du Conseil j’avais dit en début d’année que si nous voulions célébrer l’anniversaire de la loi de 2004, il faudrait s’interroger sur les raisons pour lesquelles des familles et élèves en majorité #musulmans ne comprennent pas cette loi et la jugent discriminatoire. On m’a répondu que ce n’était pas le problème.

      On me reproche de ne pas respecter le droit positif, car je me réclame de la jurisprudence du Conseil d’État de novembre 1989 qui ne voulait pas de loi. Mais un droit en vigueur est pour moi questionnable et éventuellement destiné à changer selon les circonstances. La loi pouvait être bonne en 2004, mais ses conditions d’application ne sont pas totalement satisfaisantes. Si on s’intéressait plutôt aux manquements à l’obligation scolaire, on ne mettrait pas l’accent sur l’appartenance à une communauté religieuse quelconque. Ce n’est pas ce qui est fait.

      [...]

      La laïcité est pourtant le meilleur moyen d’organiser la coexistence des libertés, mais elle apparaît comme coercitive dans l’esprit de nombreux jeunes. Il faut que les raisons soient accessibles à tous. Malheureusement, la position majoritaire considère que la laïcité à la française n’est pas contestable.

      [...]

      De manière générale, il existe un biais majoritaire qui met en cause l’égalité civique en France. C’est ce qu’a développé Cécile Laborde [autrice de Français, encore un effort pour être républicains !, Seuil, 2010 – ndlr], mais ce sont des arguments que les nationaux-républicains comme Dominique Schnapper, la présidente du #Conseil_des_sages_de_la_laïcité, ont du mal à admettre. Et puis il y a l’#histoire_coloniale, dont on n’a pas fait le bilan de façon sérieuse en France. Nous n’avons pas suffisamment de recul sur la « mission civilisatrice » que l’#universalisme à la française était censé accomplir. Ça viendra peut-être. Quoi qu’il en soit, avec mon exclusion, l’illusion du pluralisme au sein du CSL est écornée.

  • Gaza : « Nous avons face à nous tous les signes avant-coureurs d’un génocide »
    Rachida El Azzouzi | 24 avril 2024 | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/international/240424/gaza-nous-avons-face-nous-tous-les-signes-avant-coureurs-d-un-genocide

    repris par https://aurdip.org/gaza-nous-avons-face-a-nous-tous-les-signes-avant-coureurs-dun-genocide

    Entretien avec Budour Hassan, la chercheuse palestinienne d’Amnesty International sur Israël et les territoires palestiniens occupés, basée dans la ville de Jérusalem-Est occupée ainsi qu’à Ramallah, à l’occasion de son passage à Paris.

    Mediapart : En quoi les événements qui se déroulent à Gaza depuis plus de six mois symbolisent-ils « l’échec moral absolu de nombreux architectes du système établi après la Seconde Guerre mondiale » ?

    Budour Hassan : Il ne s’agit pas simplement d’une extinction du droit international, de l’affaissement d’un ordre mondial fondé sur des règles. C’est aussi un coup dur porté à la légitimité du droit international, et des droits humains en tant que concept. Quand on voit des êtres déshumanisés au point de ne pas être reconnus comme des humains, que reste-t-il des droits humains ?

    Le peuple palestinien endure à Gaza une répétition de la Nakba [la catastrophe de 1948, soit le déplacement de force de plus de 750 000 Palestiniennes et Palestiniens – ndlr] en pire. Nous avons face à nous tous les signes avant-coureurs d’un génocide : un blocus illégal dévastateur affame la population, la majorité des habitants ont été déplacés, de haut représentants du gouvernement israélien tiennent des propos génocidaires, plus de 34 000 personnes sont mortes, majoritairement des civils, des femmes et des enfants ; des camps de réfugiés, des infrastructures essentielles, des hôpitaux, des écoles, des universités sont détruits, etc.

    Mais Israël continue de bénéficier d’une impunité de la part de la communauté internationale, des plus grandes puissances, au premier plan son allié historique, les États-Unis, qui se présentent comme garants de l’ordre juridique mondial mais qui, en réalité, aident activement Israël, lui fournissent la logistique, l’armement, le soutien politique, diplomatique, militaire pour mener à bien ces attaques.

    Que signifient le droit international, le droit de la guerre, les règles de proportionnalité, les principes de protection des civils lorsqu’ils sont bafoués chaque jour sans répercussions ? Ce n’est pas faute d’outils. Le problème est le manque de volonté d’utiliser ces outils.

    Voyez ce qu’il s’est produit lorsque Israël a accusé douze des treize mille employé·es de l’Unrwa dans la bande de Gaza d’avoir participé aux massacres du 7 octobre 2023. Des dizaines de pays se sont basés sur son rapport, qui ne présentait aucune preuve, pour rompre ou suspendre leurs financements. Or, ces accusations ne sont pas fondées. Un rapport indépendant vient de le prouver. Israël a menti encore une fois.

    Nous parlons d’un pays présenté comme une démocratie, la seule démocratie du Moyen-Orient. Mais si c’est une démocratie, pourquoi bafoue-t-elle ainsi le droit international ? Pourquoi ne permet-elle pas aux enquêteurs, aux journalistes d’entrer à Gaza ? La seule réponse est : Israël a quelque chose à cacher. (...)

  • UK military support for Israel’s genocide was pre-planned
    https://www.declassifieduk.org/uk-military-support-for-israels-genocide-was-pre-planned

    Since the onslaught began, the Royal Air Force has flown dozens of spy missions over Gaza and at least six Israeli military personnel have received training in the UK.

    Nine Israeli military planes have visited Israel, with the British government refusing to say what is on board. Declassified has also found that the US military has been supplying weapons to Israel using the UK’s base on Cyprus.

    None of this has troubled the UK national media. But all of it is consistent with the pledges contained in the Roadmap.

    This month, the RAF even flew to Israel’s defence by shooting down drones from Iran – which were launched in retaliation for Israel’s illegal attack on Iran’s consulate in Damascus, Syria.

    In a separate section on Iran, the Roadmap states that “we work closely to counter the current threat from Iran” and that “we will seek to counter Iran’s destabilising regional activity”.

    “We will work to ensure Iran never has nuclear weapon capabilities”, adds the accord between the two nuclear weapons powers.
    Protecting Israel globally

    The 2023 Roadmap goes way beyond a previous memorandum of understanding between the UK and Israel signed in 2021.

    It explicitly states the two countries are “natural allies” – ignoring Israel’s pariah status among much of the rest of the world due its illegal occupation of the West Bank and “apartheid” system discriminating against Palestinians.

    Notably, the Roadmap has a section entitled “Antisemitism, delegitimisation, and anti-Israel bias” whose wording directly prophesies Britain’s extraordinary apologias for Israel’s Gaza atrocities in international fora.

    It calls for “tackling the disproportionate focus on Israel in the UN and other international bodies, including attempts to delegitimise it or deny its right to self-defence. All states have a duty to comply with their obligations under international law, but scrutiny must be measured, impartial and proportionate.”

    Since Israel’s attacks, British ministers have thoroughly put this into practice. They have consistently apologised for Israel’s atrocities in the name of “self-defence” and have repeatedly point blank refused to condemn Israel’s violations of international law.

  • La faim force la porte de nos salles de consultation | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/centre-primo-levi/blog/260424/la-faim-force-la-porte-de-nos-salles-de-consultation

    Un rapport rédigé en 2023 par neuf associations décrit le manque de ressources alarmant des personnes qu’elles prennent en charge à Paris, avec comme conséquence la difficulté pour se nourrir, plus de 60% d’entre elles font appel aux dispositifs d’aide alimentaire. Et la #faim, elles sont 54% en situation de « faim modérée à sévère ». Le rapport pointe notamment comme cause le manque d’« autonomie alimentaire » dans les structures d’hébergement publiques qui ont recours à l’aide alimentaire, avec des personnes qui, comme nos patientes et patients, peuvent ne manger qu’une fois par jour, et qui utilisent les mêmes stratagèmes pour pouvoir faire la cuisine, malgré l’interdiction ou l’absence d’équipement.

  • Suivi du trafic - RATP Status
    https://ratpstatus.fr

    Suivi trafic Ⓜ️ Métros🚆 RER/Trains🚈 Tramways

    Vincent LAURENT
    https://framapiaf.org/@winy@piaille.fr/112336962087603216

    La RATP permet de connaître l’état du trafic à un instant T, mais cette information n’est pas historisée.

    J’ai essayé de combler ce manque. Voici : https://ratpStatus.fr 🥳

    Sous licence libre bien sûr : https://github.com/wincelau/ratpstatus

  • « On ne parviendra pas à endiguer les flux d’informations incontrôlées si le public ne fait pas preuve lui-même de vigilance »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/27/on-ne-parviendra-pas-a-endiguer-les-flux-d-informations-incontrolees-si-le-p

    Selon une récente enquête de l’Arcom, les usagers sont lucides sur la désinformation des réseaux sociaux, mais continuent néanmoins de s’y informer, constate, dans une tribune au « Monde », l’essayiste Antoine de Tarlé. Il invite les médias traditionnels à adapter leur offre numérique.

    (...)

    Les enquêteurs de l’Arcom ont proposé aux sondés huit informations, dont six sont des propos notoirement complotistes. Il s’avère que 60 % des personnes interrogées croient au moins à une fausse information, les diplômés de l’enseignement supérieur résistant mieux que les autres.

    (...)

    L’enquête de l’ARCOM :
    https://www.arcom.fr/sites/default/files/2024-03/Arcom-etude-Les-Francais-et-information.pdf

    Les questions :

    « Lady Diana est décédée dans un accident de voiture sous le Pont de l’Alma »
    « L’épidémie Covid s’est répandue accidentellement depuis la ville de Wuhan en Chine »
    « Le gouvernement est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher la nocivité des vaccins »
    « Le réchauffement climatique actuel n’est pas causé par l’homme »
    « Les Américains n’ont jamais marché sur la lune »
    « Donald Trump est le véritable vainqueur des dernières élections américaines »
    « Il existe un complot juif à l’échelle mondiale »
    « C’est la CIA qui a abattu les tours jumelles à New-York le 11 septembre »

  • Mine de lithium dans l’Allier : le rapport qui dévoile une bombe toxique
    https://disclose.ngo/fr/article/mine-de-lithium-dans-lallier-le-rapport-qui-devoile-une-bombe-toxique

    Il y a un an, le gouvernement a annoncé l’ouverture, dans l’Allier, de la plus grande mine de lithium d’Europe. D’après un rapport inédit dévoilé par Disclose et Investigate Europe, le secteur, fortement contaminé à l’arsenic et au plomb, présente « un risque significatif pour l’environnement et la santé humaine ». Une véritable bombe à retardement passée sous silence par les autorités. Lire l’article

  • Europol s’oppose au chiffrement des messageries
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/04/22/europol-s-oppose-au-chiffrement-des-messageries_6229195_4408996.html

    Le Monde / Publié le 22 avril 2024
    Dans un appel commun rendu public dimanche, les polices européennes demandent aux gouvernements de permettre le contournement des outils protégeant le secret des communications sur les plates-formes comme WhatsApp ou Signal.

  • Comment l’IGN s’engage dans l’open source pour l’information géographique
    https://goodtech.info/comment-lign-sengage-dans-lopen-source-pour-linformation-geographique


    #carto

    L’IGN développe et met à disposition de la communauté plusieurs outils et composants open source pour la diffusion, l’hébergement et l’utilisation de données géographiques.

    Parmi les projets phares présentés :

    Géoplateforme : Une infrastructure de l’information géographique nationale qui s’appuie sur des composants open source pour la diffusion et l’enrichissement de données.
    SDK Entrepôt GeoPlatform : Un outil pour faciliter le dépôt et la gestion de données géographiques sur la Géoplateforme.
    Ma Carte : Un module cartographique en ligne open source permettant de créer et de partager des cartes interactives.
    iTowns : Une boîte à outils pour construire un équivalent libre de Google Earth.

  • مقابر جماعية إضافية على القائمة : مأساة « مجمع ناصر » تتكشّف
    https://al-akhbar.com/Palestine/381268

    Récit des recherches dans les charniers de Khan Younes... (trad automatique globalement compréhensible.)

    أمس، عثرت طواقم الدفاع المدني على العشرات من الجثامين المدفونة تحت أكوام التراب والنفايات، علماً أن بعضها سُرقت منها أعضاء و20 منها لأشخاص دُفنوا أحياء (باعتبار أنها غير مصابة)، وأخرى لأشخاص عبث الاحتلال في أجسادهم ثم ألبسهم أكفاناً من عدة طبقات لكي يخفي معالم جريمته.ليس سهلاً وصف ما يحدث في تلك المنطقة، إذ تجلس المئات من العائلات من شروق الشمس وحتى المغيب، في انتظار الوصول إلى جثمان قريب. يحدّق أفرادها في كل جثة متحلّلة، للبحث عن ملبس أو خاتم أو أي إشارة يستدلّون بها على أن الجسد الذي نال التراب والتحلّل من ملامحه هو لقريبهم. للفرح هنا طقوس أخرى، إذ يُطلق أحد الرجال تنهيدة مصحوبة بالحمد والشكر، إن هو عثر بعد أسابيع من الانتظار على جثمان نجله. يسجد على الأرض، يحتضن الجسد الحبيب، ثم يمضي به لدفنه مكرّماً في المقبرة، أما لماذا الفرح؟ فلأن الأب ستنتهي لديه الحيرة حول مصير نجله. ويقول والد أحد الشهداء لـ«الأخبار»: «كنا نتوقّع أنه استشهد. لكنّ دفْنه وتكريمه يطفئان النار المشتعلة في قلوبنا منذ شهرين، ويريحاننا من عذاب التفكير بمصيره، ويضعان حداً لمسلسل الرعب الذي نعيشه يومياً». ويضيف: «هل تعلم ما يعنيه أن تصحو يومياً وتأتي إلى هنا، وتكون لديك مهمة واحدة، هي تفحص الجثامين المتحلّلة، والنظر ملياً في الوجه، والتدقيق في لون الشعر، وتذكّر لون القميص الذي كان يلبسه نجلك، ثم تعود إلى بيتك خائباً، على موعد مع يوم آخر من ذات التفاصيل القاسية؟ (..) لأجل هذا سيفرح من يجد جثمان ابنه أو أخيه. سيعود إلى ممارسة ترف شقاء الحياة بعيداً عن الأموات».
    وآخر الإحصائيات التي قدّمها الدفاع المدني، تشير إلى أن نحو ألف نازح وجريح، كانوا في «مجمّع ناصر الطبي»، لا تتوافر أي معلومات عن مصيرهم. وتتزايد بشكل يومي أعداد المقابر الجماعية المكتشّفة في جنبات المستشفى ومحيطه، حيث زاد عدد الجثامين المنتشلة على 300 شهيد. أما عن الصورة التي يجدون عليها جثامين الشهداء، فتشير إفادات شهود عيان واكبوا الحدث اليومي، إلى أن جنود جيش العدو تفنّنوا في طرق القتل. ويقول محمد القطاطوة، لـ«الأخبار»: «وجدنا بعض الشهداء معصوبي الأعين والأيدي إلى الخلف، ومصابين بالرصاص، وآخرين يبدو أن جرافة دي أو دبابة جرفتهم وهم ينزفون وطمست ملامحهم تماماً، وثمة أيضاً من حفر من جنود العدو حفراً بعمق 3 أمتار لإخفاء جريمة قتلهم».
    الرقعة الجغرافية التي تنتشر فيها المقابر وطريقة الدفن، تشيران إلى أن جنود الاحتلال تصرّفوا وفق تعليمات تهدف إلى إخفاء معالم الجرائم قدر الإمكان، حيث وُجدت بعض المقابر في الأزقة، وبعضها الآخر تحت المتاريس والكثبان الرملية، وبعض ثالث أسفل أكوام القمامة. ويوضح القطاطوة: «وجدنا جثامين لشهداء في الممرّات والطرق التي سوّتها الجرافات بالأرض وصنعت منها ممرّات للعبور، أي في مناطق ليست متوقّعة. ما زالت مهمة الطواقم شاقّة، والمشكلة أن الاحتلال لم ينشر منذ بداية الحرب أي قوائم يعلن فيها عن الأسرى لديه. لذا، فإن مصير من كانوا في مستشفى ناصر، تراوح بين الإعدام والدفن ميدانياً، أو الاعتقال والتغييب في السجون».

    • Autre récit, tout aussi glaçant.
      https://www.raialyoum.com/%d9%87%d8%b0%d8%a7-%d9%85%d8%a7-%d8%ac%d8%b1%d9%89-%d9%81%d9%8a-%d8%ae%d8

      نقلت وكالة أنباء “وفا” الفلسطينية عن طواقم الإسعاف أن جثامين ضحايا المقابر الجماعية المكتشفة في مجمع ناصر الطبي بخان يونس جنوب قطاع غزة، تحمل شبهات مؤكدة لتعرض بعضها لسرقة الأعضاء.
      وأشارت الوكالة إلى أنه جرى انتشال 392 جثمانا على الأقل من 3 مقابر جماعية تم اكتشافها في المجمع الطبي، بعد انسحاب القوات الإسرائيلية من مدينة خان يونس.
      ولفتت إلى أن بين الجثامين 165 مجهولة الهوية ولم يتم التعرف عليها بسبب قيام الجيش الإسرائيلي بتغيير مظاهر العلامات الخاصة لمنع التعرف على الجثث.
      وقالت الطواقم: “وجدت بعض الجثث مربوطة الأيدي، والبطن مفتوح ومخيط بطريقة تخالف الطرق الاعتيادية لخياطة الجروح في قطاع غزة، ما يثير شبهات حول سرقة بعض الأعضاء البشرية”.
      وأضافت: “تم أيضا رصد جثة لأحد المواطنين يرتدي ملابس عمليات ما يثير الشكوك حول دفنه حيا”.
      وتابعت: “تم رصد جثة لطفلة مبتورة اليد والرجلين، وكانت ترتدي ملابس غرفة العمليات ما يثير شكوك حول دفنها وهي على قيد الحياة”.
      كما أظهرت الجثامين تكبيل أيدي بعض القتلى وارتدائهم رداء أبيض استخدمه الجيش الإسرائيلي كملابس للمعتقلين في مجمع ناصر الطبي، وتوجد علامات إصابة بطلق ناري بالرأس، ما يثير الشكوك على إعدامهم وتصفيتهم ميدانيا.
      كما رصدت العديد من الجثث تم تغيير أكفانها ووضعها في أكياس نايلون بلاستيكية ألوانها أسود وأزرق تخالف الألوان المستخدمة في غزة، والهدف لرفع حرارة الجثث وتسريع عملية تحللها وإخفاء الأدلة. وتمت ملاحظة عمليات دفن لأعماق تزيد عن 3 أمتار، إضافة إلى تكدس الجثث فوق بعضها.

    • Les vols d’organes, cela fait 20 ans qu’on en entend parler après chaque passage de l’armée israélienne. C’est un complot antisémite ou bien c’est un vrai crime de guerre ? Et chez les russes et les ukrainiens, a-t-on le même genre de rumeurs ? Chez les soudanais, ou au coeur du Sahel, a-t-on les mêmes rumeurs ? Et pendant la guerre en Syrie, avait-on les mêmes rumeurs ?

    • Je dois l’avoir lu à l’époque. Déjà à l’époque, la malveillance infinie des sionistes était parfaitement documentée.

      Il y en a des qui s’étonnaient qu’en 2023, avant Octobre, on restait froid face aux imputations d’antisémitisme, sur la base d’une demi-strophe, ou d’un mot ou deux. Qu’on n’était pas assez sérieux sur le sujet. Pas assez matures. L’antisémitisme de gauche nous préparait des progroms contre les juifs, c’était certain, et il fallait s’auto-flageller, plutôt que de sur-réagir à ces palestiniens massacrés par des colons, chassés de leurs terres, ou, cette source, là, l’été dernier, qui était remplie de ciment, c’était un fait divers, et bon sang, fais gaffe, y-a Médine qu’est en train de te pondre dans la tête pour que toutes les troupes du SNU massacrent des juifs. Quel temps perdu, hier, aujourd’hui, et demain, évidemment, parce que tout cela va continuer. Et comme moi hier, qui ne me souvenais plus du billet de blog de Nidal en 2009, tous, on va oublier ce que nos fières valeurs auront commis comme massacres contre l’humanité ces derniers mois.

  • Édouard Durand : « Ces mères ont fait leur devoir : protéger leurs enfants. Mais c’était un piège »
    https://lesjours.fr/obsessions/inceste-meres-cavale/ep6-entretien-edouard-durand


    Donc le gus explique qu’il y a un gros problème de protection des femmes et des enfants et le gouvernement de la grande cause nationale préfère le virer parce qu’il parle trop.
    Ces gens sont nos ennemis. Pas nos adversaires. Nos ennemis.

    J’ai eu connaissance de la situation de ces mères longtemps avant qu’on m’appelle pour piloter la Ciivise. En 2004, j’ai pris mes fonctions de juge des enfants et prêté une attention particulière à ce que j’appelle la « violence dans la maison ». Très vite, j’ai été confronté au pseudo-concept de « syndrome d’aliénation parentale » et à l’injonction paradoxale faite aux mères victimes de violences : « Dénoncez les violences pour protéger vos enfants – sinon vous serez accusées de complicité ou de négligence –, mais ne révélez pas, sinon vous serez accusées de mensonge et de manipulation. »

    #paywall

  • Quand votre voiture vous espionne… et vous le fait payer - LinuxFr.org
    https://linuxfr.org/users/sebas22/journaux/quand-votre-voiture-vous-espionne-et-vous-le-fait-payer

    (...)

    Pour résumer, c’est l’histoire arrivée à Kenn Dahl, un bon conducteur avec zéro accident. Mais voici que quelque temps après avoir acheté une Chevrolet en leasing, il voit sa prime d’assurance augmenter drastiquement (21 %, quand même). Il cherche alors à changer de boîte, mais toutes les assurances contactées lui donne un prix équivalent. Un agent lui lâche quand même le morceau, ils se basent sur l’évaluation de risques d’un « data brocker », LexisNexis.

    Il se fait alors remettre par cette boîte les informations le concernant, comme la loi lui en donne la possibilité, et découvre avec stupeur et horréfaction qu’il y a 130 pages détaillant ses déplacements, sa manière de conduire, de freiner, d’accélérer, de doubler, le nombre de freinages brutaux et d’accélérations vitaminées, la manière de se mettre en marche quand un feu passe au vert, enfin, une étude physio-psychologique du conducteur à laquelle ne manque que les destinations des trajets.

    (...)

    Les objets, en général, vont de moins en moins être loyaux. Et le pire, c’est que ce sera la loi qui imposera cet état de fait.

  • Le rideau de fumée des « salaires décents » de Michelin | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/250424/le-rideau-de-fumee-des-salaires-decents-de-michelin


    On se doutait bien qu’il y avait un loup dans le potage.

    L’annonce par le groupe de pneumatiques auvergnat qu’il verserait désormais des « salaires décents » à ses salariés a suscité l’enthousiasme de Bruno Le Maire. Mais la mesure est tout sauf émancipatrice, car il s’agit plutôt d’une forme élargie de chantage à l’emploi.

  • Un physicien pense avoir prouvé que nous vivons dans une simulation | korii.
    https://korii.slate.fr/et-caetera/scientifique-pense-preuve-nous-vivons-simulation-monde-deuxieme-loi-prin

    Même si cette idée existait bien avant qu’elles ne s’en emparent, on ne peut s’empêcher de songer à la saga Matrix des sœurs Wachowski lorsque quiconque s’avise, après cinq cocktails ou des mois de recherche scientifique, d’affirmer que nous vivons toutes et tous dans une gigantesque simulation.

    D’ailleurs, le très sérieux Melvin Vopson, physicien à l’université de Portsmouth (sud de l’Angleterre), qui était apparemment sobre lorsqu’il a décidé de consacrer un livre au sujet, a choisi de le titrer Reality Reloaded, en référence au deuxième volet de la saga incarnée entre autres par Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss et Lambert Wilson (vous auriez peut-être préféré oublier cette dernière information).

    C’est d’ailleurs, en partie, le sujet du dernier livre d’Emily St John Mandel, la Mer de la tranquillité.

    • Oui oui.
      C’est juste que, par un fait exprès, en quelques mois j’ai eu la malchance de croiser dans ma vie sociale la route des quelques farfelus qui, se piquant de science, te saoulent d’un discours halluciné (si en plus tu as le malheur de leur dire que tu bosses dans la science alors là c’est le pompon !).

      Du coup je suis assez vite crispé par ce genre de discours.

    • La thermodynamique est une sorte de « messianisme » puisque elle est « régie par des principes et non par des lois et que ces trois (ou cinq) piliers n’ont jamais été démontrés » ...
      (C’est ce que j’en ai déduit à la lecture de l’article suivant en lien sur la page. Merci de m’avoir encore aidé à faire exploiter mon temps de cerveau disponible) :-))

  • Prix de l’électricité : la France est l’un des pays les plus chers du monde
    https://rmc.bfmtv.com/conso/maison/electricite-et-gaz/prix-de-l-electricite-la-france-est-l-un-des-pays-les-plus-chers-du-monde

    La France figure à la 4e place parmi les grands pays qui payent le plus cher leur électricité.

    Les Français sont parmi ceux qui payent le plus cher leur électricité sur la planète. La France est le 4e grand pays le plus cher au monde pour les prix de l’électricité selon une étude réalisée par Verivox dans 147 pays avec les données de GlobalPetrolPrices. Avec 28,3 centimes le kwh pour les ménages français au premier trimestre 2024, c’est un peu moins qu’au Royaume-Uni et qu’en Allemagne, et nettement moins qu’en Italie, grand pays le plus cher de la planète à 41 centimes le kwh.

    Il ne vous aura pas échappé que les pays les plus chers sont les pays européens. L’électricité est nettement moins chère au Japon ou aux Etats-Unis, moins de 20 centimes le kwh, sans parler de la Chine évidemment (7 centimes). Parce que c’est en Europe que l’impact de la crise énergétique a été le plus fort.

    Le grand succès, donc, de la libéralisation de l’électricité (#AREN), ainsi que de l’énergie nucléaire (#EPR #EDF).

  • Pourquoi le film « Quelques jours pas plus » est la cible de la fachosphère ? - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/benjamin-biolay/pourquoi-le-film-quelques-jours-pas-plus-est-la-cible-de-la-fachosphere

    Voilà qui donne envie d’aller au ciné.

    Après « Rodéo » de Lola Quivoron, « Ma France à moi » de Benoît Cohen ou encore « Avant que les flammes ne s’éteignent » de Mehdi Fikri, la dernière fiction de Julie Navarro déchaîne la rage de la fachosphère. « Quelques jours pas plus » est pourtant attrayant : Arthur (Benjamin Biolay), journaliste, souhaite séduire Mathilde (Camille Cottin), responsable d’une association d’aide aux migrants, en hébergeant un jeune Afghan prénommé Daoud (Amrullah Safi).

    Mais dès la publication de la bande-annonce, la réalisatrice a reçu une avalanche de messages injurieux sur le compte Facebook de son distributeur, Bac Films. Une campagne que la société des réalisatrices et réalisateurs de films (SRF) qualifie de « violente et massive ».