• https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/gregoire-bouillier-journal-des-gilets-jaunes

    Grégoire Bouillier sort un nouveau livre à propos des Gilets Jaunes. Charlot déprime suivi d’Un Rêve de Charlot.

    J’en suis à un point de vénération de cet écrivain sans doute avancé, je vais donc me jeter sur ce nouveau livre, je ne peux pas décemment vous conseiller d’en faire autant, en revanche dans cet entretien assez court d’une demi-heure avec Olivia Gesbert sur France Culture, il dit, il me semble, des choses intéressantes, notamment sur la place de l’écrivain, et drôles aussi, forcément, personne ne me fait rire comme lui, même pas les Monty Python.

  • Big data, multiplication des antennes et des ondes : bienvenue dans le monde merveilleux de la 5G
    https://www.bastamag.net/Big-data-multiplication-des-antennes-et-des-ondes-bienvenue-dans-le-monde

    C’est un nouvel eldorado pour les opérateurs de téléphonie et la Commission européenne. Celle-ci y voit la promesse d’une forte croissance et de centaines de milliers d’emplois d’ici 2025. La 5G fait fantasmer, avec son débit ultra-rapide, la possibilité de développer des millions d’objets connectés « intelligents », et les milliards de données qu’elle permettra de collecter. Au delà de la mise en scène marketing, son utilité et ses retombées économiques réelles n’ont rien d’une évidence. Pour déployer le (...)

    #smartphone #domotique #SmartCity #solutionnisme

  • Gilets jaunes contre l’intelligence artificielle et la 5G - IAATA
    https://iaata.info/Gilets-jaunes-contre-l-intelligence-artificielle-et-la-5G-3285.html

    Ce jeudi 4 avril, les milieux d’affaires tarnais avaient convié dans l’amphithéâtre d’honneur de l’Ecole des Mines d’Albi l’excellent Cédric Villani, député En Marche et mathématicien, pour disserter sur l’économie numérique et la société du big data.
    Il a été interrompu par un cloud d’opposant.es à la Start-up Nation qui se sont introduit.es sur le podium pour lire la lettre suivante :

    Cher Cédric Villani,

    Nous vous remercions de vous être déplacé à Albi à l’occasion de cette conférence sur « L’économie numérique » à l’Ecole des Mines, car nous avions justement des choses à vous dire.

    Tout d’abord, nous avons le plaisir de vous remettre un compteur communicant Linky. Prenez-le, il est offert : c’est nous tous qui finançons, via la TURPE, leur déploiement à hauteur de 7 milliards d’euros.

    Ce petit boîtier jaune rend bien des services. Il s’est révélé un merveilleux outil d’éducation populaire. Dans toute la France, il a permis une prise de conscience massive de ce que signifie le monde du big data et des algorithmes, des véhicules autonomes et de la 5G. Dès lors, initié.es par ENEDIS aux joies des objets connectés, nous sommes devenu.es particulièrement sensibles aux mensonges dont on accompagne les investissements en faveur de l’intelligence artificielle.

    Par exemple, l’idée qu’elle serait une manière de créer des emplois. Soyons sérieux : l’automatisation sert à automatiser. Automatiser sert à licencier, à l’image des dizaines de milliers d’employés d’ENEDIS qui relevaient les compteurs électriques, ou à l’image de la désastreuse dématérialisation des services publics. Autre exemple : en France, le déploiement des véhicules autonomes, c’est-à-dire de la conduite par intelligence artificielle, menace directement plus de 600 000 professionnel.les (chauffeurs de bus, routiers, taxis, etc. ), soit 2 % de la population active. Et ne nous ressortez pas la bonne vieille théorie de la compensation : les conducteurs licenciés auront autant de chance de créer leurs start-up de robotique que les chevaux n’en avaient de se mettre à produire des pièces automobiles.

    Le problème, M. Villani, c’est aussi qu’il a fait chaud, beaucoup trop chaud à Albi en ce début de printemps. Or l’économie numérique est vorace : elle exige de produire toujours plus de processeurs, de capteurs, de serveurs, de câbles, d’antennes et d’écrans. Elle engloutit des quantités colossales d’énergie, de matières premières et de métaux. Le programme Linky est assez parlant : au nom de la transition écologique, on a commencé par bazarder 35 millions de compteurs en parfait état de marche, puis, en numérisant les réseaux, on génère des pétaoctets de données, stockées et traitées dans d’immenses entrepôts de béton qu’il faut refroidir en permanence. Vous ne pouvez l’ignorer : à l’échelle du globe, ces fameux data centers rejettent déjà autant de CO2 dans l’atmosphère que la totalité du transport aérien3. A ce stade, peut-on encore parler d’intelligence, même artificielle ?

    Enfin, qu’il s’agisse d’e-médecine, de maisons communicantes ou de voitures connectées, ce monde, qui fait de nos vies un grand réservoir à big data, est inacceptable pour une raison simple : il s’appuie sur le réseau 5G qui, plus encore que les précédents, menace directement notre santé. Nous refusons que tous les êtres vivants soient massivement exposés à des champs électromagnétiques d’une telle puissance pour faire fructifier l’industrie de l’électronique et les fortunes des Silicon Valley mondiales.

    Nous luttons pour la sobriété et la justice sociale. Si vous souhaitez employer votre curiosité intellectuelle et votre goût pour les sciences, tout en pérennisant votre carrière politique, n’hésitez pas, M. Villani, à rejoindre les rangs de l’écologie radicale et de l’anticapitalisme dont nous pensons, étant donnés les enjeux actuels, qu’ils constituent les filières d’avenir les plus populaires et les plus novatrices.❞

    Le comité d’accueil du député Cédric Villani à l’Ecole des Mines d’Albi

    #critique_techno #big_data #automatisation #villani #linky

  • Si les gémissement de la #collapsologie de Servigne & Co vous soulent, il y a d’autres scientifiques qui prennent la crise écologique et la critique du capitalisme industriel un peu plus au sérieux. Heureusement !

    Lettre de chercheur.es aux jeunes et moins-jeunes, qui se sont mobilisé.es les 14, 15 et 16 mars

    https://lundi.am/Lettre-de-chercheur-es-aux-jeunes-et-moins-jeunes-qui-se-sont-mobilise-es-les

    Voir aussi leur Tribune du 5 mars 2019 dans le journal Le Monde :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/05/climat-la-mobilisation-mondiale-du-15-mars-lancee-par-la-jeunesse-doit-nous-

    Climat : « La mobilisation mondiale du 15 mars, lancée par la jeunesse, doit nous interpeller et nous faire réagir »

    Dans une tribune au « Monde », un collectif d’universitaires, principalement toulousains, salue « l’entrée en résistance » des jeunes contre l’inaction climatique, mais adresse aussi ses critiques aux institutions de recherche elles-mêmes.

    Tribune . Des étudiants et des lycéens ont lancé un appel à la « grève mondiale pour le futur », le 15 mars, et à des actions reconductibles et amplifiées chaque vendredi. Nous, personnels de la recherche publique et de l’enseignement supérieur, sommes à leurs côtés et avec les enseignants qui auront choisi de les accompagner. Nous célébrons leur décision « d’entrer en résistance » face à l’inaction politique comme à l’aveuglement ou au consentement passif qui s’en satisfait.
    Par la recherche académique, nous avons un accès privilégié aux résultats très alarmants sur les bouleversements écologiques et les dérèglements globaux en cours, sans précédent. Nous savons aussi que ceux-ci résultent des activités d’une partie de l’humanité à travers des systèmes socio-économiques qui ont montré leur incapacité structurelle à prendre en compte le long terme et les limites environnementales. Désormais globalisé, ce cadre général produit une fuite en avant destructrice. Les tendances actuelles nous conduisent vers des conditions critiques, au point que d’ici quelques décennies à peine l’habitabilité de notre planète pourrait être compromise.
    Nos connaissances nous placent en position de témoins tristement privilégiés du gouffre toujours plus béant qui sépare le chemin que devraient suivre nos sociétés pour tenter de limiter la catastrophe – par une profonde transformation de nos modes de vie et les indispensables politiques de justice, de solidarité, de relocalisation et de résilience pouvant rendre ce tournant possible – et la trajectoire mortifère effectivement suivie. Dans la variété de nos disciplines, notre profession au service de la connaissance nous donne la responsabilité d’en tirer des conséquences pratiques et un engagement dans l’action.

    A l’image du déni généralisé

    Au cœur même de nos institutions (CNRS, instituts, universités…), nous devons constater que la transition écologique – dans ses dimensions les plus simples – est loin d’être intégrée dans les objectifs et les pratiques. Combien d’organismes de recherche en France ont-ils mis en place une véritable politique de réduction de leur empreinte environnementale ? Combien d’entre nous ont réellement changé leurs habitudes, par exemple, en limitant les déplacements en avion ?
    La plupart de nos laboratoires sont aujourd’hui incapables d’évaluer leur propre impact, ne serait-ce qu’en réalisant un bilan carbone complet, alors que c’est une obligation légale. Les modalités d’évaluation des projets comme des carrières encouragent les circulations tous azimuts, notamment les congrès et colloques internationaux sans aucune retenue. Le fait que les institutions mêmes qui produisent les résultats les plus alarmants sur l’état du système Terre, et les chercheuses et chercheurs qui tirent régulièrement la sonnette d’alarme, soient incapables de mettre en place les mesures pour limiter leur propre impact est à l’image du déni généralisé qui caractérise nos sociétés.
    L’inaction du milieu de la recherche académique et de ses institutions est révélatrice du défi devant lequel nous nous trouvons. Notre civilisation est celle des technosciences et la recherche est au cœur d’un projet de société toujours animé par la notion d’un inéluctable « progrès ». Si ce terme recouvre des réalités concrètes bénéfiques – quoique fort inégalement réparties –, il sert aussi à cautionner une fuite en avant continue, un processus de transformation auto-entretenu dont l’accélération est porteuse de régressions, d’impasses et d’illusions qui nous aveuglent. Alors que domine la logique économique capitaliste, l’idée même de progrès est aussi dévoyée quand elle se réduit à l’indice de « croissance » économique, quelles qu’en soient les conséquences néfastes, notamment à long terme.

    Illusoire et dangereuse idée

    La recherche est considérée comme un moteur d’innovation positive, source d’inspiration et de culture pour notre société. Elle semble pourtant trop souvent animée par l’illusoire et dangereuse idée d’expansion et de modernisation infinies, contribuant sans réflexivité à la quête effrénée de « nouveautés » et de coups d’éclat. Questionner la façon dont nous pratiquons la recherche aujourd’hui, c’est donc aussi interroger notre rapport au savoir et au monde.
    C’est toucher aux fondations de notre civilisation, ce qui nous effraie et nous tétanise jusqu’à rendre le sujet tabou. Dans l’imaginaire collectif, la soif de connaissance est un héritage direct des Lumières. En questionner les motivations, les priorités et surtout les applications reviendrait à renouer avec l’obscurantisme – beaucoup referment d’ailleurs par avance toute réflexion en brandissant le fantasme du « retour à la bougie » ou du « réveil de l’Inquisition »…
    De même, soulever le rapport entre la recherche et l’économie serait cautionné la récession, le chômage, les pénuries, voire refuser de « nourrir la planète ». A quoi s’ajoutent les effets de la désinformation pratiquée par de puissants lobbies (industriels et autres), défendant leurs intérêts au détriment d’une conception éclairée du bien commun.
    Pourtant, à l’aune de la rupture environnementale globale n’est-il pas urgent de dépasser ces blocages et de nous interroger ? Pourquoi, pour qui et à quel prix voulons-nous savoir ? Quelle inspiration et quelle culture voulons-nous transmettre aux générations futures pour leur permettre de vivre dignement sur notre planète ? Quelle innovation y contribuera et quelle autre s’en éloignera ?
    N’est-il pas absurde de continuer à accumuler des recherches ne tenant aucun compte de l’effondrement qui s’annonce ? Quelle valeur auront nos savoirs académiques si, demain, ils sont perdus ou inutilisables (régression technologique, pertes des supports, ressources et énergies indisponibles, monde chaotique, etc.) ou à l’extrême parce qu’il n’y aura plus personne pour s’y intéresser ?

    Fuite en avant

    Finalement, une recherche qui ne s’applique pas à elle-même des règles pour d’abord œuvrer à préserver le vivant et l’habitabilité de la Terre a-t-elle encore un sens ? Une partie de la population, dont bon nombre de scientifiques, répondra que ce sont justement les applications de la recherche telle qu’elle se pratique qui sauveront le monde, que le salut sera technologique : croissance verte, intelligence artificielle, transhumanisme, géo-ingénierie, conquête spatiale, etc.
    Qui peut encore sérieusement croire à ces affirmations au vu des trajectoires en cours et de l’urgence de la situation ? N’est-ce pas encore se bercer d’illusions dangereuses pour éviter de transformer nos cadres d’organisation et notre système socio-économique ? Une leçon de la modernité est que les promesses prométhéennes conduisent souvent à de nouveaux problèmes, parfois plus graves que ceux qu’elles prétendaient résoudre.
    De nouveaux risques (dérèglement climatique, contamination chimique généralisée, disparition des insectes, résistance aux antibiotiques, déchets radioactifs, explosion des maladies chroniques, etc.) deviennent de plus en plus difficiles à traiter, certains pouvant avoir des conséquences catastrophiques. Ces risques sont pourtant un fruit de la recherche, des progrès de la science appliquée, et entretiennent la fuite en avant technologique et énergétique, générant ainsi la spirale « énergie-complexité » décrite par l’anthropologue et historien américain Joseph Tainter.
    Les scientifiques sont donc aussi en partie les agents de transformations qui sont au cœur de la dynamique de destruction de notre planète. Ainsi, le défi de la transition écologique et sociale tient aux bouleversements profonds qu’elle nécessite et qui vont jusqu’à questionner les certitudes qui forment le socle de notre civilisation techno-industrielle.

    Propositions concrètes

    Pour permettre non seulement aux générations futures mais aussi aux nôtres de vivre dignement sur la planète, il ne s’agit pas seulement de réorienter la politique, les investissements ou la fiscalité, d’établir de nouvelles lois ou normes réglementaires, ni même de modifier nos institutions et nos pratiques quotidiennes. Il s’agit aussi de changer notre rapport au monde. Cette journée de mobilisation mondiale du 15 mars, lancée par la jeunesse, doit nous interpeller et nous faire réagir.
    Nous invitons tous nos collègues du monde de la recherche à contribuer à cette réflexion et à s’unir à travers des initiatives collectives. Les signataires de cette tribune s’engagent à œuvrer ensemble en ce sens, notamment autour de propositions concrètes. Les jeunes vont appeler tous les humains à « entrer en résistance » pour réorienter vraiment nos sociétés et arrêter d’anéantir l’avenir. Le défi est immense mais l’enjeu est plus grand encore. Chercheuses et chercheurs, nous avons le devoir de nous y engager avec toute la lucidité et la détermination exigée.

    Ce texte émane de l’ Atelier d’écologie politique de Toulouse https://atecopol.hypotheses.org

    Signataires :
    Simon Barbot, doctorant en océanographie, laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS), UMR CNRS, université Toulouse Paul-Sabatier CNES-CLS ; Frédéric Boone, astronome adjoint, Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP), UMR CNRS, université Toulouse Paul-Sabatier ; Julian Carrey, professeur en physique, laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO), UMR CNRS-INSA, université Toulouse Paul-Sabatier ; Jérémie Cavé, docteur en aménagement urbain, chercheur indépendant en écologie urbaine et chargé d’enseignement à Sciences Po Toulouse ; Claire Couly, docteure en ethnobiologie ; Marc Deconchat, DR INRA, agronome et écologue des paysages, laboratoire dynamique et écologie des paysages Agriforestiers (DYNAFOR), UMR INRA-INP-Ecole d’ingénieur de Purpan ; Fabienne Denoual, maîtresse de conférences en design, laboratoire lettres, langages et arts création, recherche, émergence, en arts, textes, images, spectacles (LLA-CRÉATIS), université Toulouse Jean-Jaurès ; Frédéric Durand, professeur en géographie, laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès ; Michel Duru, DR INRA en environnement et agrologie, laboratoire agroécologie-innovations-territoires (AGIR), UMR INRA-INP-Toulouse-ENSFEA ; Steve Hagimont, ATER et docteur en histoire contemporaine, laboratoire France, Amérique, Espagne-sociétés, pouvoirs, acteurs (FRAMESPA), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès ; Jean-Michel Hupé, CR CNRS en sciences cognitives, centre de recherche cerveau et cognition (CerCo), UMR CNRS, université Toulouse Paul-Sabatier ; Béatrice Jalenques-Vigouroux, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication, INSA ; Rachel Jouan, docteure vétérinaire, consultante en adaptation au changement climatique et engagement des acteurs ; Étienne-Pascal Journet, CR CNRS en biologie des interactions végétales et agronomie, laboratoire agroécologie-innovations-territoires (AGIR), UMR INRA-INP, Toulouse-ENSFEA ; Sébastien Lachaize, maître de conférences en physique et chimie, laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO), UMR CNRS-INSA, université Toulouse Paul-Sabatier ; Vanessa Léa, CR CNRS en archéologie, laboratoire TRACES, UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès & laboratoire d’écologie fonctionnelle et environnement (EcoLab), UMR CNRS INP, université Toulouse Paul-Sabatier ; Tristan Loubes, doctorant en histoire environnementale, université Paris-Est-Marne-la-vallée (ACP) et université de Montréal ; Hervé Philippe, DR CNRS, station d’écologie théorique et expérimentale (SETE) de Moulis, UMR CNRS, université Toulouse Paul-Sabatier ; Gaël Plumecocq, CR INRA en économie, laboratoire agroécologie-innovations-territoires (AGIR), UMR INRA-INP-Toulouse-ENSFEA ; Julien Rebotier, CR CNRS en géographie, laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès ; Béatrice Roure, docteure en bio-informatique, ingénieure de recherche indépendante en phylogénomique ; Roman Teisserenc, maître de conférences en bio-géochimie de l’environnement, laboratoire d’écologie fonctionnelle et environnement (ECOLAB), UMR CNRS-INP-ENSAT, université Toulouse Paul-Sabatier ; Laure Teulières, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, laboratoire France, Amérique, Espagne-sociétés, pouvoirs, acteurs (FRAMESPA), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès ; Vincent Vlès, professeur en aménagement et urbanisme, centre d’étude et de recherche travail, organisation, pouvoir (CERTOP), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès, université Toulouse Paul-Sabatier.

    Enfoncée, la start-up de l’#happy_collapse !

    #critique_techno, #écologie, #recherche_scientifique.

    @aude_v @rastapopoulos @sinehebdo @kamo

  • Lettre de #chercheur.es aux #jeunes et moins-jeunes, qui se sont #mobilisé.es les 14, 15 et 16 mars
    https://lundi.am/Lettre-de-chercheur-es-aux-jeunes-et-moins-jeunes-qui-se-sont-mobilise-es-les

    Astronomes, physiciens, archéologues, historiens et chercheurs en sciences cognitives [...] proposent, de #tout_reprendre_à_zéro et de « commencer une #nouvelle_ère en refusant les technologies qui nous apportent plus d’enfermement que de liberté, en imaginant de nouvelles manières de produire, de nouvelles manières de prendre les décisions qui nous concernent, et de nouvelles manières de communiquer, de voyager, de nous soigner, de mourir, de faire la fête, de travailler et d’apprendre ».

  • L’État indemnisera le supporter montpelliérain éborgné
    https://www.sofoot.com/l-etat-indemnisera-le-supporter-montpellierain-eborgne-467551.html

    En 2012, le supporter montpélliérain Florent Castineira est touché par un tir de LBD en marge de la réception de Saint-Étienne à la Mosson. Aujourd’hui, le tribunal administratif de Montpellier a condamné l’État à indemniser Castineira à hauteur de 47 700 euros. Un véritable retournement de situation, car en 2017, la justice avait annoncé un non-lieu, n’engageant aucune poursuite contre le policier ayant touché l’ultra de la Paillade.

    #FlashBall
    @parpaing

  • A priori sauvage

    Un film de Romain André avec des fouines dedans. Et puis de la ville. Et puis de la nuit. Et puis de la douceur-douleur...

    https://www.arte.tv/fr/videos/077279-000-A/a-priori-sauvage

    La nuit, des fouines rôdent en ville. Jean-Marc, promeneur solitaire insomniaque, s’en inquiète auprès de la mairie. Aurélie, une employée municipale, tente de l’apaiser par voie électronique : elle prend cette histoire très à cœur.

    Si tu veux aller plus loin, y’a la rencontre de Arte avec Romain André (aka Victor Baton ailleurs) mais je te conseille de surtout pas la regarder avant : ça s’rait dommage !
    https://www.arte.tv/fr/videos/088581-000-A/rencontre-avec-romain-andre
    Y’a même une page facebook dédiée au film, mais je te laisse chercher, hein ;)

    #film #documentaire #animalier #sauvagerie #ce_qui_échappe_au_capitalisme

    • #fouine (Quand elles ont décidé de squatter votre grenier, c’est très difficile de les faire changer d’avis).

      Étonnant #court-métrage qui met en évidence le rapport pas forcément très sain que nous humains entretenons avec les animaux dits « sauvages ». L’histoire de cette rencontre entre un homme et « sa » fouine est une mise en abyme des relations qui s’établissent entre humains : inquiétude, curiosité, attachement puis ... fin de l’histoire. #Tragédie ?

  • Lune de miel à Majorque

    Miquel Amorós

    https://lavoiedujaguar.net/Lune-de-miel-a-Majorque

    La destruction durable et implacable du littoral et de l’intérieur plus ou moins proche, n’est pas un phénomène exclusif de Majorque, mais de toute la Méditerranée, de sorte que ses effets sont plus ou moins visibles partout, en fonction du niveau d’avancement de la spéculation immobilière et de la construction de périphériques ou de déviations. La particularité des îles Baléares est que ce phénomène s’observe à l’état pur et à échelle réduite, ce qui en fait un laboratoire où il est possible d’étudier l’involution d’une petite partie de la société, entourée d’eau, en fonction de l’adaptation de ses ressources territoriales et de ses atouts culturels, communs, à une seule activité économique, privée et ne poursuivant qu’un enrichissement personnel.

    Sans aucun doute, tous les maux des Majorquins proviennent du tourisme. Le tourisme est la cause principale de la destruction du territoire et de l’extrême conditionnement de la vie de ses habitants. En seulement cinquante ans, il a transformé l’île beaucoup plus profondément que tout ce qui s’est passé au cours des deux derniers millénaires, pourtant riches en changements. (...)

    #Espagne #Baléares #tourisme #insularité #écologie #capitalisme #multinationales #transition_énergétique #photovoltaïque

  • #SNCF TER. Je suis serein, j’ai déjà mon billet de train

    à partir du 20 mars, si tu n’as pas l’appli sncf ni d’imprimante à la maison, si tu n’as pas accès à un guichet automatique (en panne, pas ça dans ton village...) ou à un guichet avec une vraie personne dedans (nul besoin d’en préciser les raisons), et bien le/la contrôleur-se ne pourra pas te faire un billet au tarif normal et tu devras payer une amende (même si ça ne s’appelle pas comme ça) de 15euros minimum (en fonction de la distance parcourue) !!!!

    Prendre le TER pour aller bosser est déjà devenu un véritable chemin de croix pour certaines personnes (ici en Dordogne, c’est assez incroyable) : merci la sncf !

    #novlangue, #orwell, #train, #inégalités (territoriales et sociales, comme d’hab, on cumule), #guerre_aux_pauvres
    #à_nous_de_vous_faire_préférer_le_train

  • Grogne chez Microsoft : les employés ne veulent pas « créer des armes »
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/grogne-chez-microsoft-les-employes-ne-veulent-pas-creer-des-armes-808717.h

    Microsoft développe avec l’armée américaine des casques de réalité augmentée, destinés à améliorer la capacité des soldats à tuer plus rapidement. Un contrat à 479 millions de dollars, qui provoque la gronde de certains salariés. Les employés exigent que Microsoft se retire du projet.

    Gronde dans les rangs de Microsoft... Dans une tribune publiée vendredi 22 février par Microsoft Workers 4 Good (organisation d’employés soucieux de l’éthique au sein du groupe), des salariés exigent l’abandon d’un projet pour le compte de l’armée américaine. En novembre 2018, la firme de Redmond a remporté un appel d’offre de 479 millions de dollars pour développer 100.000 #HoloLens, casques de réalité augmentée, dédiés au combat. Le but : permettre aux soldats de développer leur faculté de tuer plus rapidement sur le terrain.

    Dans le cadre de ce programme, baptisé « système intégré de vision augmentée » (IVAS), le département américain de la Défense a posé son cahier des charges. Il souhaite que le casque HoloLens soit doté d’une vision nocturne et thermique, puisse mesurer les signes vitaux (respiration, tension des muscles)... Tout en protégeant l’ouïe des soldats et en pouvant servir d’aide au diagnostic en cas de blessure. Autant d’éléments qui sont incompatibles avec l’éthique de Microsoft, selon certains employés. "Jamais Microsoft n’avait dépassé la limite du développement d’arme", arguent les auteurs de la lettre.

    « Nous refusons de créer de la technologie destinée à la guerre et l’oppression. Nous n’avons pas signé pour développer des armes, et nous demandons d’avoir un mot à dire sur la façon dont notre travail est utilisé » - Microsoft Workers 4 Good

  • Contrôle des chômeurs : les agences Pôle emploi sous tension - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/controle-des-chomeurs-les-agences-pole-emploi-sous-tension-25-02-2019-801

    Le renforcement des contrôles et des sanctions vis-à-vis des chômeurs crée des crispations dans les agences. Plusieurs ont été la cible des mouvements de colère.

    Des ordinateurs endommagés, des téléphones inutilisables… et plus de 3 000 euros de dégâts. Le 15 février dernier, l’intrusion d’un petit groupe d’une quarantaine de personnes dans les locaux de la plate-forme de Pôle emploi spécialisée dans les contrôles des chômeurs à Chantepie, près de Rennes (Ille-et-Villaine) a laissé des traces.

    Fin janvier, à Saint-Étienne, des chômeurs et des militants associatifs et syndicaux ont débarqué dans une agence quand vendredi dernier, ce sont des sites de Pôle emploi à Paris (dans le XVIIIe arrondissement), Toulouse (Haute-Garonne), Ussel (Corrèze), Lyon (Rhône-Alpes), Besançon (Franche-Comté) ou Nantes (Loire-Atlantique) qui ont été ciblés par des groupes de trente à soixante personnes.

    Des « envahissements » où l’on retrouve pêle-mêle des militants d’extrême gauche, d’associations historiques de défense des chômeurs comme Agir ensemble contre le chômage (AC !), mais aussi de la CGT, de Sud solidaires et même quelques Gilets jaunes. Comme le constate Pôle emploi, ces opérations se passent la plupart du temps de manière pacifique mais reflètent un contexte de crispations grandissantes tant du côté des chômeurs que des salariés.

    #contrôle_des_chômeurs #chômeurs #sanctions #radiations #allocation #droit_au_chômage #Pôle_emploi #occupation

  • Des patients et des soignants « furieux » de la couverture médiatique de leur journée d’action
    https://www.bastamag.net/Des-patients-et-des-soignants-furieux-de-la-couverture-mediatique-de-leur

    Le 22 janvier, des centaines de soignants de la psychiatrie et des membres d’associations de patients manifestaient à Paris pour demander des moyens et du personnel pour le soin psychiatrique. Cela fait des mois qu’un mouvement social d’ampleur secoue le secteur. Les initiateurs de ce mouvement se disent « furieux du traitement médiatique qui a été réservé à la manifestation nationale » du 22 janvier. Ils regrettent la mise en avant dans les médias de psychiatres partisans d’une psychiatrie centrée sur (...)

    #Débattre

    / #Luttes_sociales, Santé , #Services_publics

    #Santé_

  • Dans la peau d’un forçat d’Amazon - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/10/05/dans-la-peau-d-un-forcat-d-amazon_1683525

    Début septembre, on a candidaté à une dizaine d’offres d’emploi pour un poste de #chauffeur-livreur en CDI. Il a suffi d’une recherche sur la plateforme le Bon Coin pour en trouver. On a, bien entendu, sciemment oublié de mentionner notre activité de journaliste. Deux jours plus tard, le téléphone sonne. Au bout du fil, un homme nous tutoie d’emblée : « J’ai vu ton CV, t’es toujours intéressé ? » Nous acquiesçons.

    « Un peu dans le même sac »
    Il décline les conditions : « C’est pour un CDI, payé 1 300 euros net. Après, ça peut évoluer si tu livres beaucoup de colis, je ne suis pas fermé à ça. » Seule condition à l’embauche : réaliser une formation de trois jours avec des chauffeurs déjà en poste. Première surprise : elle est non rémunérée et aucun contrat n’est signé. Il faut en revanche transmettre par mail une carte d’identité et un permis valide. Si les deux parties s’entendent à la fin de la « formation », un premier CDD de trois mois sera signé. Puis un CDI.

    L’homme au bout du fil, Christophe (1), se justifie de procéder ainsi : « Tu sais, je vais te dire honnêtement, on est un peu dans le même sac. Moi, je ne suis qu’un sous-traitant de sous-traitant. En gros, Amazon sous-traite son activité de livraison à des dizaines de grosses entreprises. Elles ont des filiales dédiées qui, elles aussi, sous-traitent à des centaines de petites entreprises, donc nous. Et c’est là qu’on t’embauche. Donc je préfère faire ça, parce que livreur Amazon, ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air. »

    Rendez-vous est pris quatre jours plus tard pour entamer notre formation. Le soleil vient tout juste de se lever sur la zone commerciale de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), peu après 7 heures. Entre deux entreprises à l’architecture moderne, des dizaines de camions forment un étrange ballet. Certains chauffeurs en gilet jaune entrent sur un parking. Ils sont guidés par d’autres salariés en gilet orange qui beuglent des informations inintelligibles au mégaphone. Les chauffeurs ressortent quelques minutes plus tard, le coffre rempli de dizaines de colis Amazon pour faire la place à d’autres camionnettes. Garé quelques mètres plus loin en double file, Christophe nous invite à le rejoindre dans son véhicule. Sans badge, impossible pour nous d’entrer dans le dépôt.

    Le briefing de notre formation illégale aura donc lieu dans sa voiture, entre dix coups de téléphone de « ses » livreurs. Il pointe du doigt les dizaines d’utilitaires au loin. « Si tu t’en sors bien, t’en auras un pour toi. » Une chose nous étonne néanmoins : elles ont toutes un immense logo Europcar ou Rent A Car accolé sur le flanc. Christophe, bas de jogging et baskets, précise : « Comme je t’ai dit, on est des sous-traitants au dernier échelon. Donc on n’a pas vraiment l’argent pour investir dans un parc d’utilitaires. On loue des véhicules à des entreprises de location, on a des forfaits moins chers. » On apprend dans la foulée que notre employeur a fondé sa société avec des amis. Ils travaillent à 100 % pour l’entreprise de livraison nationale Easy2Go, ou plutôt l’une de ses filiales, nommée Flash. Dont le plus gros client est Amazon, assure Christophe.

    Pour nous mettre dans le bain, le jeune chef d’entreprise joue la carte de l’honnêteté : « Amazon nous met la pression. Si un chauffeur ne fait pas l’affaire, n’est pas efficace, ils nous appellent et ils nous disent : "Ton gars, là, il ne rentre plus chez nous." Et ils retirent son badge. Ce ne sont pas eux qui embauchent, donc ils s’en foutent, ils ne licencient pas. Mais nous, derrière, on n’a pas le choix… Donc si tu bosses bien, c’est donnant-donnant pour toi comme pour nous. » En attendant que ses chauffeurs sortent du dépôt, on se gare près d’une station-service et d’un parking Norauto. Un homme en chemise, pantalon de costard et ordinateur sous le bras, débarque à toute allure. Il scrute les camions de location, a l’air de prendre des notes sur son carnet. « Le patron de Norauto a appelé Amazon pour se plaindre que les chauffeurs stationnent là en attendant de récupérer leurs colis. Alors il a interdit de se garer là. Il est en train de prendre le nom de ceux qui le font quand même, pour les sanctionner », éclaire Christophe. Sur la sanction, il précise : « Il va leur retirer leur badge quoi, leur interdire d’entrer. » Comprenez, en langage de sous-traitant : les licencier.

    « Comme de l’intérim »
    Pour se défendre de créer une économie précaire, Amazon avance être à l’origine de milliers de CDI faciles d’accès. Ceux-là mêmes qui attendraient que l’on « traverse la rue ». Rien que pour le dépôt de Vélizy-Villacoublay, ouvert depuis le 3 septembre dans d’anciens entrepôts Peugeot de 13 000 m2, près de 580 chauffeurs sont employés, indique Christophe. L’immense majorité en CDI. On a également pu lire dans les médias mi-septembre que « 80 nouveaux » CDI seraient créés sur ce dépôt « d’ici 2020 » afin de « dispatcher » les colis avec, pour finalité, d’irriguer le sud de la région Ile-de-France. Pour la multinationale, la dureté de la tâche serait donc compensée par l’assurance d’avoir un emploi stable. Sur ce point, notre employeur sous-traitant tient à ce que l’on ne se fasse pas d’illusions : « Oui, c’est un CDI. Mais le dépôt est ici en phase de test. Si ça ne fonctionne pas, en décembre ils le ferment. » Quid des CDI créés donc ? Silence gêné de notre interlocuteur. « Au mieux, ils les dispatchent sur d’autres dépôts. Au pire… »

    Grégoire (1), chef de dépôt dans une grande ville française, confirme : « Ce métier, c’est comme de l’intérim. Car ta boîte peut fermer du jour au lendemain. » Lui en sait quelque chose, l’entreprise qui l’employait avec trois autres chauffeurs a mis la clé sous la porte. La société de transport donneuse d’ordre, Easy2Go (la même qui pourrait nous employer à Vélizy-Villacoublay), a perdu l’appel d’offres avec Amazon aux dépens d’une autre. Résultat, les myriades d’entreprises dans son giron dédiées à la livraison Amazon ont dû fermer en moins de dix jours. La société titulaire du nouveau marché en a bien repris quelques-unes, dont celle de Grégoire. Mais pas suffisamment pour éviter à des dizaines de livreurs en CDI de perdre leur emploi, plaide le chef de dépôt. Contacté, Easy2Go n’a pas souhaité répondre à nos questions et a transféré notre demande directement à Amazon.

  • Macron à Francazal : Célébration du complexe militaro-industriel et de la start-up nation à Toulouse. - IAATA
    https://iaata.info/Macron-a-Francazal-Celebration-du-complexe-militaro-industriel-et-de-la-star
    https://iaata.info/home/chroot_ml/ml-toulouse/ml-toulouse/public_html/IMG/arton3045.jpg?1547856380

    Macron à Francazal : Célébration du complexe militaro-industriel et de la start-up nation à Toulouse.
    Publié le 19 janvier 2019

    Ce jeudi 17 janvier 2019, Macron a choisi de souhaiter les vœux aux armées sur le site de la base aérienne de Francazal à Toulouse. Macron est venu défendre sa Startup Nation Army : Technologies de pointes, surveillance, arme de dernier cris, caméras, drones, robots, etc...
    (Tract distribué le jour de la venue de Macron, pendant l’action des Gilets Jaunes, boqués par des milliers de flics...)

    Ce jeudi 17 janvier 2019, Macron a choisi de souhaiter les vœux aux armées une seule fois et depuis un seul lieu (au lieu d’une traditionnelle tournée) : le site de la base aérienne de Francazal au sud de Toulouse. Si Macron visite Francazal ce n’est peut-être pas au hasard. La base et le régiment qu’il visite sont l’exemple même de l’armée de « demain » c’est-à-dire des armes de haute technologie entre les mains des corps d’élite (ici les parachutistes). Armes conçues et produites par le complexe militaro-industriel aéronautique toulousain (entre autres, Airbus Defence and Space, Thales, Safran, CNES, DGA techniques aéronautiques, etc.). Le site de Francazal est pressenti comme le futur centre européen du développement des technologies militaires et civiles de la robotique et des drones (Voir : « Un village pour drones et robots en projet dans le Sud Toulousain », la Tribune, 06/02/18). Francazal a aussi vocation à devenir le nouveau pôle européen pour les transports du futur avec l’implantation de la branche européenne de l’entreprise californienne HYPERLOOP (projet imaginé par Elon Musk chef de file du transhumanisme mondial propriétaire et fondateur de Tesla, PayPal, Space X, Neuralink, etc.). Son projet délirant : la création d’un train ultrarapide à sustentation magnétique frôlant la vitesse du son et qui se déplacera dans un tube sous vide (Voir : « A Toulouse-Francazal on croit aux transports du futur », La Dépêche, 13/10/2018).

    Macron adresse donc ses voeux à la Startup Nation Army qu’il veut construire et vient soutenir le projet de reconversion du site de Francazal en sa vitrine européenne. C’est tout un monde qui se cache derrière cette visite. Un monde protégé par une police et une armée suréquipées, augmentées technologiquement et assistées par des drones et des robots. Un monde qui creuse toujours plus les fractures entre les classes, un monde construit par et pour ceux qui pourront se payer l’hyperloop pour des aller-retours entre métropoles hyper connectées pour des réunions d’actionnaires ou des week-ends shopping de luxe, alors que la plupart ne peuvent même plus se payer l’essence nécessaire pour parcourir les kilomètres que leur travail leur oblige à faire — et ce pour une bouchée de pain en guise de salaire.

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    Macron à Francazal : Célébration du complexe militaro-industriel et de la start-up nation à Toulouse.
    Publié le 19 janvier 2019

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    (Tract distribué le jour de la venue de Macron, pendant l’action des Gilets Jaunes, boqués par des milliers de flics...)

    Ce jeudi 17 janvier 2019, Macron a choisi de souhaiter les vœux aux armées une seule fois et depuis un seul lieu (au lieu d’une traditionnelle tournée) : le site de la base aérienne de Francazal au sud de Toulouse. Si Macron visite Francazal ce n’est peut-être pas au hasard. La base et le régiment qu’il visite sont l’exemple même de l’armée de « demain » c’est-à-dire des armes de haute technologie entre les mains des corps d’élite (ici les parachutistes). Armes conçues et produites par le complexe militaro-industriel aéronautique toulousain (entre autres, Airbus Defence and Space, Thales, Safran, CNES, DGA techniques aéronautiques, etc.). Le site de Francazal est pressenti comme le futur centre européen du développement des technologies militaires et civiles de la robotique et des drones (Voir : « Un village pour drones et robots en projet dans le Sud Toulousain », la Tribune, 06/02/18). Francazal a aussi vocation à devenir le nouveau pôle européen pour les transports du futur avec l’implantation de la branche européenne de l’entreprise californienne HYPERLOOP (projet imaginé par Elon Musk chef de file du transhumanisme mondial propriétaire et fondateur de Tesla, PayPal, Space X, Neuralink, etc.). Son projet délirant : la création d’un train ultrarapide à sustentation magnétique frôlant la vitesse du son et qui se déplacera dans un tube sous vide (Voir : « A Toulouse-Francazal on croit aux transports du futur », La Dépêche, 13/10/2018).

    Macron adresse donc ses voeux à la Startup Nation Army qu’il veut construire et vient soutenir le projet de reconversion du site de Francazal en sa vitrine européenne. C’est tout un monde qui se cache derrière cette visite. Un monde protégé par une police et une armée suréquipées, augmentées technologiquement et assistées par des drones et des robots. Un monde qui creuse toujours plus les fractures entre les classes, un monde construit par et pour ceux qui pourront se payer l’hyperloop pour des aller-retours entre métropoles hyper connectées pour des réunions d’actionnaires ou des week-ends shopping de luxe, alors que la plupart ne peuvent même plus se payer l’essence nécessaire pour parcourir les kilomètres que leur travail leur oblige à faire — et ce pour une bouchée de pain en guise de salaire.

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    Publié le 19 janvier 2019

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    (Tract distribué le jour de la venue de Macron, pendant l’action des Gilets Jaunes, boqués par des milliers de flics...)

    Ce jeudi 17 janvier 2019, Macron a choisi de souhaiter les vœux aux armées une seule fois et depuis un seul lieu (au lieu d’une traditionnelle tournée) : le site de la base aérienne de Francazal au sud de Toulouse. Si Macron visite Francazal ce n’est peut-être pas au hasard. La base et le régiment qu’il visite sont l’exemple même de l’armée de « demain » c’est-à-dire des armes de haute technologie entre les mains des corps d’élite (ici les parachutistes). Armes conçues et produites par le complexe militaro-industriel aéronautique toulousain (entre autres, Airbus Defence and Space, Thales, Safran, CNES, DGA techniques aéronautiques, etc.). Le site de Francazal est pressenti comme le futur centre européen du développement des technologies militaires et civiles de la robotique et des drones (Voir : « Un village pour drones et robots en projet dans le Sud Toulousain », la Tribune, 06/02/18). Francazal a aussi vocation à devenir le nouveau pôle européen pour les transports du futur avec l’implantation de la branche européenne de l’entreprise californienne HYPERLOOP (projet imaginé par Elon Musk chef de file du transhumanisme mondial propriétaire et fondateur de Tesla, PayPal, Space X, Neuralink, etc.). Son projet délirant : la création d’un train ultrarapide à sustentation magnétique frôlant la vitesse du son et qui se déplacera dans un tube sous vide (Voir : « A Toulouse-Francazal on croit aux transports du futur », La Dépêche, 13/10/2018).

    Macron adresse donc ses voeux à la Startup Nation Army qu’il veut construire et vient soutenir le projet de reconversion du site de Francazal en sa vitrine européenne. C’est tout un monde qui se cache derrière cette visite. Un monde protégé par une police et une armée suréquipées, augmentées technologiquement et assistées par des drones et des robots. Un monde qui creuse toujours plus les fractures entre les classes, un monde construit par et pour ceux qui pourront se payer l’hyperloop pour des aller-retours entre métropoles hyper connectées pour des réunions d’actionnaires ou des week-ends shopping de luxe, alors que la plupart ne peuvent même plus se payer l’essence nécessaire pour parcourir les kilomètres que leur travail leur oblige à faire — et ce pour une bouchée de pain en guise de salaire.

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    Macron à Francazal : Célébration du complexe militaro-industriel et de la start-up nation à Toulouse.
    Publié le 19 janvier 2019

    Ce jeudi 17 janvier 2019, Macron a choisi de souhaiter les vœux aux armées sur le site de la base aérienne de Francazal à Toulouse. Macron est venu défendre sa Startup Nation Army : Technologies de pointes, surveillance, arme de dernier cris, caméras, drones, robots, etc...
    (Tract distribué le jour de la venue de Macron, pendant l’action des Gilets Jaunes, boqués par des milliers de flics...)

    Ce jeudi 17 janvier 2019, Macron a choisi de souhaiter les vœux aux armées une seule fois et depuis un seul lieu (au lieu d’une traditionnelle tournée) : le site de la base aérienne de Francazal au sud de Toulouse. Si Macron visite Francazal ce n’est peut-être pas au hasard. La base et le régiment qu’il visite sont l’exemple même de l’armée de « demain » c’est-à-dire des armes de haute technologie entre les mains des corps d’élite (ici les parachutistes). Armes conçues et produites par le complexe militaro-industriel aéronautique toulousain (entre autres, Airbus Defence and Space, Thales, Safran, CNES, DGA techniques aéronautiques, etc.). Le site de Francazal est pressenti comme le futur centre européen du développement des technologies militaires et civiles de la robotique et des drones (Voir : « Un village pour drones et robots en projet dans le Sud Toulousain », la Tribune, 06/02/18). Francazal a aussi vocation à devenir le nouveau pôle européen pour les transports du futur avec l’implantation de la branche européenne de l’entreprise californienne HYPERLOOP (projet imaginé par Elon Musk chef de file du transhumanisme mondial propriétaire et fondateur de Tesla, PayPal, Space X, Neuralink, etc.). Son projet délirant : la création d’un train ultrarapide à sustentation magnétique frôlant la vitesse du son et qui se déplacera dans un tube sous vide (Voir : « A Toulouse-Francazal on croit aux transports du futur », La Dépêche, 13/10/2018).

    Macron adresse donc ses voeux à la Startup Nation Army qu’il veut construire et vient soutenir le projet de reconversion du site de Francazal en sa vitrine européenne. C’est tout un monde qui se cache derrière cette visite. Un monde protégé par une police et une armée suréquipées, augmentées technologiquement et assistées par des drones et des robots. Un monde qui creuse toujours plus les fractures entre les classes, un monde construit par et pour ceux qui pourront se payer l’hyperloop pour des aller-retours entre métropoles hyper connectées pour des réunions d’actionnaires ou des week-ends shopping de luxe, alors que la plupart ne peuvent même plus se payer l’essence nécessaire pour parcourir les kilomètres que leur travail leur oblige à faire — et ce pour une bouchée de pain en guise de salaire.

  • Le Défenseur des droits s’inquiète de l’effet de la dématérialisation sur l’accès aux services publics
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/17/le-defenseur-des-droits-s-inquiete-de-l-effet-de-la-dematerialisation-sur-l-

    Alors que fin octobre, le premier ministre a redit son ambition « que 100 % des services publics soient accessibles en ligne à l’horizon 2022 », le Défenseur des droits a publié, jeudi 17 janvier, son premier rapport entièrement consacré à la #dématérialisation, dans lequel il alerte sur le risque que cette mutation crée de nouvelles #inégalités d’accès aux #services_publics. « Aucune organisation administrative, aucune évolution technologique ne peut être défendue si elle ne va pas dans le sens de l’amélioration des #droits, pour tous et pour toutes », prévient le Défenseur des droits en introduction.

    Or, c’est justement ce que souligne le rapport par des exemples concrets : l’amélioration des droits d’une majorité de Français – grâce à la simplification des démarches administratives, accessibles en ligne – ne rime pas avec l’amélioration des droits de tous. Comment font ceux qui vivent dans une zone blanche, dépourvue de toute connexion Internet et mobile ? Certes seuls 0,7 % des Français sont concernés, mais c’est tout de même 500 000 personnes. Sans compter les zones grises, où le débit de la connexion est trop faible pour réaliser de longues procédures correctement : l’inscription sur le site de #Pôle_emploi prend entre vingt et quarante-cinq minutes avec téléchargement de pièces jointes.

    Outre cette fracture territoriale, il y a aussi une fracture sociale : le rapport souligne que 19 % des Français n’ont pas d’ordinateur à domicile et 27 % pas de smartphone. Sans compter ceux qui n’ont pas non plus de scanner, équipement incontournable pour l’envoi de pièces justificatives. Il y a, en outre, une fracture culturelle : si une majorité de Français sont très à l’aise dans l’univers numérique, un tiers s’estiment peu ou pas compétent pour utiliser un ordinateur. Or, parmi eux, se trouvent ceux qui en sont les plus tributaires pour toucher les allocations auxquelles ils ont droit : personnes âgées, personnes handicapées, #allocataires de minima sociaux.

    Pannes, blocages, dérives
    Les entraves viennent aussi de problèmes techniques, défauts de conception ou manque d’ergonomie des sites hébergeant les procédures. En cela, la catastrophique mise en œuvre du Plan préfectures nouvelle génération qui, depuis novembre 2017, oblige à faire les demandes de carte grise ou de permis de conduire uniquement en ligne, semble l’exemple à ne pas suivre. Pannes, blocages, lenteurs, erreurs, ont occasionné parfois des situations préjudiciables : faute de permis, certaines personnes ont saisi le Défenseur des droits après avoir perdu leur emploi.

    Un autre exemple concerne les #droits_des_étrangers. Le dépôt des demandes de titre de séjour occasionnant d’interminables files d’attente, trente préfectures ont rendu obligatoire la prise de rendez-vous en ligne. Mais le nombre de rendez-vous étant limité, les sites bloquent toute demande dès que le quota est atteint, rendant parfois leur prise impossible.
    S’ajoutent d’autres dérives : s’engouffrant dans ces failles, des prestataires privés proposent désormais moyennant finances d’effectuer certaines démarches de carte grise comme de titres de séjour, à la place des demandeurs. Avec même parfois, dénonce le Défenseur des droits, un accès privilégié à des procédures accélérées.
    Face à ces fractures, ces loupés, ces dérives, la première recommandation du Défenseur des droits est simple : « Qu’aucune démarche administrative ne soit accessible uniquement par voie dématérialisée. »

  • Gravement blessés, des manifestants appellent à un « acte XII » pour l’interdiction des grenades et flashballs
    https://www.bastamag.net/Gravements-blesses-des-manifestants-appellent-a-un-acte-XII-pour-l-interdi

    Ils ont perdu une main ou un pied à cause d’une grenade. D’autres ont perdu un œil, suite à un tir de LBD40. Ils garderont un handicap, des cicatrices ou des gênes à vie pour avoir simplement manifesté, en France. Ils se disent « mutilés pour l’exemple » et témoignent dans une vidéo commune. Antoine, Robin, Axelle, Antonio, Thomas... appellent à un Acte XII le 2 février pour demander l’interdiction des grenades et flashballs : « On doit réapprendre à vivre avec nos handicaps, avec tout ce que nos (...)

    #Témoignages

    / #Luttes_sociales, #Justice, #Atteintes_aux_libertés, A la une

  • Police : assiste-t-on à une montée des violences ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/police-assiste-t-a-une-montee-des-violences


    Une déclaration du ministre de l’Intérieur que contestent plusieurs journalistes et manifestants qui depuis le début du mouvement partagent de nombreuses photographies et vidéos de violences policières sur les réseaux sociaux, comme notre invité David Dufresne. Écrivain et documentariste, il est notamment l’auteur de Maintien de l’ordre réédité chez Fayard, et recense sur votre compte Twitter les signalements de violences policières depuis le début du mois de décembre.

    @davduf j’ai entendu ton intervention ce matin, très bien et merci pour ton travail de recensement des #violences_policières.

    Je voulais revenir sur les affrontements entre policiers et manifestant·es : tu disais qu’avec l’omniprésence grandissante des forces de l’ordre dans l’espace public depuis l’état l’urgence (donc la banalisation de leur présence dans la rue au quotidien) les gens n’avaient plus peur de s’y frotter.

    Je ne sais pas si c’est la seule raison et si vraiment les gens n’ont plus peur. Je crois qu’il y a parmi les manifestant·es un sentiment d’injustice et d’illégitimité, dans la façon dont les forces de l’ordre se conduisent, qui pousse à surmonter sa peur pour aller à l’affrontement.

    Il y a eu des tentatives pour pactiser avec la police mais la réponse a été répressive et les manifestant·es considéré·es comme des délinquant·es. Dès lors, la légitimité du maintien de l’ordre serait remise en cause. Pour le dire vite, un peu comme si les forces de l’ordre n’étaient plus au service de l’intérêt général mais vu comme une milice au service de l’oligarchie.

    Voilà, c’est une de mes interrogations mais peut-être pas très bien formulée #gilets_jaunes

  • Aux #États-Unis, la déconnexion est réservée aux #enfants #riches | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/article/aux-etats-unis-la-deconnexion-est-reservee-aux-enfants-riches

    Il n’y a pas si longtemps, on craignait qu’en ayant accès plus tôt à #Internet, les jeunes des classes aisées n’acquièrent davantage de compétences techniques et qu’il n’en résulte un fossé #numérique. De plus en plus d’établissements scolaires demandent aux élèves de faire leurs devoirs en ligne, alors que seulement deux tiers des Américains ont accès au haut débit.

    Mais aujourd’hui, alors que les parents de la #Silicon\Valley craignent de plus en plus les effets des #écrans sur leurs enfants et cherchent à les en éloigner, on redoute l’apparition d’un nouveau fossé numérique. Il est possible, en effet, que les enfants des classes moyennes et modestes grandissent au contact des écrans et que ceux de l’#élite de la Silicon Valley reviennent aux jouets en bois et au luxe des relations humaines.

    Ce mouvement est déjà amorcé. Les #écoles maternelles à l’ancienne, qui proposent un apprentissage par le jeu, sont en vogue dans les quartiers huppés, alors que l’Utah finance une école maternelle entièrement en ligne, à laquelle sont inscrits quelque 10 000 enfants. Les autorités ont annoncé que les écoles maternelles en ligne se multiplieraient en 2019 grâce à des subventions fédérales versées aux États du Wyoming, du Dakota du Nord et du Sud, de l’Idaho et du Montana.

    Selon une étude de Common Sense Media, une organisation à but non lucratif qui surveille l’exposition aux réseaux sociaux, les jeunes issus de familles modestes passent une moyenne de huit heures et sept minutes par jour devant des écrans à des fins récréatives, alors que la durée est de cinq heures et quarante-deux minutes chez des jeunes plus aisés. (Cette étude a pris en compte chaque écran séparément, si bien qu’un enfant qui chatte une heure sur son téléphone tout en regardant la télévision est considéré comme ayant passé deux heures devant des écrans.) Deux autres études montrent que les enfants blancs sont beaucoup moins exposés aux écrans que les enfants africains-américains et latino-américains.

    Et, selon les parents, il existe un fossé numérique croissant entre les établissements publics et privés d’un même quartier. Alors que la Waldorf School of the Peninsula, une école privée pratiquant la #pédagogie Waldorf très cotée chez les cadres de la Silicon Valley, interdit la plupart des écrans, l’établissement voisin, le collège public Hillview Middle School, met en avant son programme d’#enseignement sur #tablettes.

  • Appel des Gilets Jaunes de Montreuil en réponse à Commercy - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=mfjcqj001Rc

    A Montreuil aussi, nous avons enfilé des #gilets_jaunes et nous nous sommes installés tous les jours en face du rond-point de Croix de Chavaux comme partout en France. Ça nous a permis de nous rencontrer autour d’une soupe, de débattre autour d’un brasero, de tisser des solidarités malgré des horizons très différents et de parvenir à sortir de l’isolement. Cela nous a aussi permis de rappeler que les #banlieues parisiennes, comme à Pantin, à Saint-Denis, à Ivry, à Aulnay, ont bien rejoint le mouvement.

    Le gilet jaune est le symbole d’une révolte.
    Il est bien trop tôt pour rentrer chez soi et il n’est pas trop tard pour en sortir !

    Nous sommes révoltés à cause de l’humiliation et du mépris. L’extrême richesse de certains, la soif de pouvoir des politiciens, le saccage de la planète par les plus riches et les violences de l’État sont allés trop loin.

    Les mains arrachées, les manifestants éborgnés, la jeunesse alignée à genoux, les milliers d’inculpés et les centaines d’incarcérés sont venus s’ajouter à la #répression policière quotidienne exercée à l’encontre des quartiers populaires depuis des années. Nous n’oublions aucune victime du « #maintien_de_l’ordre » et nous affirmons notre #solidarité aujourd’hui comme demain.

    On essaie comme toujours de séparer les « bons gilets jaunes » et les « #casseurs ». 300 personnes qui s’affrontent avec la #police pour défendre un rond point, c’est de l’autodéfense populaire et 3000 personnes qui attaquent des banques ou des ministères, c’est le soulèvement d’un peuple en colère !

    Pour obtenir ce que nous désirons, ne tombons pas dans le piège des #médias et du pouvoir en définissant des limites à notre mouvement.

    Ni les miettes que nous propose le gouvernement, ni un « débat national » dirigé par lui-même, ni l’obtention du RIC n’arrêteront le magnifique moment qui est en train de s’ouvrir.

    Certains doutent et ont peur de l’incertitude de l’après. Nous répondons que dans la façon dont s’organise la révolte des gilets jaunes nous avons déjà beaucoup de pistes pour vivre dans des territoires désirables.

    Face à la révolte, la plus vieille des techniques du pouvoir est de nous diviser. Nous ne devons pas tomber dans ce piège.

    Plutôt que le chacun pour soi, l’individualisme et la soif d’argent qui permettent le maintien de ce pouvoir, c’est la solidarité et le partage que nous avons à développer : Nous avons vu qu’ensemble nous sommes bien plus forts !

    Nous savons bien que ceux qui privent les habitants de ce pays d’une vie digne ne sont ni les #immigrés ni les #exilés mais bien l’insolente richesse de certains et ce système injuste

    Voilà pourquoi nous pensons que la différence ne doit pas constituer une frontière : ni la couleur de peau, ni le lieu de naissance, ni le genre, ni l’orientation sexuelle, ni la religion ne serviront de prétexte pour nous diviser. Nous devons être unis dans nos différence si nous voulons bâtir un monde plus juste et plus beau.

    En Irak, Tunisie, Belgique, Kurdistan, Syrie, Japon, Hongrie, Espagne, Burkina Faso, Égypte, Angleterre, Maroc, Italie et dans bien d’autres endroits des gens mettent des gilets jaunes pour montrer leur colère : Notre révolte n’a pas de frontière !

    Nous ne laisserons plus personne, qu’il soit président, maire ou « représentant » décider à notre place de nos conditions d’existence.

    L’organisation par rond point, par quartier, par village, par commune nous permet de reprendre le contrôle de nos territoires et donc de nos vies.
    C’est cela qu’il nous faut continuer et viser si nous voulons que les choses changent vraiment.

    A Montreuil, nous lançons un « club gilets jaunes » à l’image de ce qui se faisait durant la Révolution Française où l’on se rencontrait dans des clubs d’éducation populaire. Car se réapproprier le savoir permet de nous rendre moins manipulables et de faire émerger une #intelligence_collective au service d’actions concrètes pour améliorer notre quotidien.
    Nous appelons à la multiplication de ce genre de club sur tous les territoires.

    Sans pour autant effacer la diversité et l’autonomie de nos organisations et initiatives locales nous pensons qu’il est important de nous lier et de nous rencontrer pour renforcer le mouvement des gilets jaunes.

    C’est pour cela que nous serons présents à #Commercy et que nous appelons depuis Montreuil à ce que des gilets jaunes de partout participent à l’assemblée des assemblées.

    C’est le début d’une révolution qui veut construire une société plus digne et plus juste, pour nous et nos enfants. Nous nous arrêterons pas même si cela doit prendre 100 ans. Pour que le peuple décide lui-même de comment il veut vivre.

    Entendez cet appel : continuons le début, prenons le chemin de la révolution !

    #violence_d'État