• « À l’hôpital, des patients meurent tous les jours par erreur » | Matthieu Slisse
    https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2024/04/24/a-lhopital-des-patients-meurent-tous-les-jours-par-erreur-le-cri-dalarme-

    Les erreurs médicamenteuses causent plusieurs centaines de morts chaque année. Loin d’être accidentelle, cette hécatombe doit tout aux défaillances du système de soin. Pharmacien au sein de l’hôpital public lyonnais, Bruno Charpiat lance l’alerte depuis des années. Notre enquête en deux volets lève le voile sur ce scandale sanitaire méconnu. Source : Médiacités

  • College students aren’t having enough sex — so they’re turning to anti-Israel protests: NYU professor
    https://nypost.com/2024/04/27/us-news/nyu-professor-says-hamas-loving-students-need-to-have-more-sex

    NYU professor Scott Galloway said that college campuses were increasingly becoming reminiscent of Nazi Germany — and attributed the reason partly to young people not having enough sex.

    “We need to enjoy sex,” Galloway offered to some initial confusion during an appearance on “Real Time” with Bill Maher Friday.

    “I think part of the problem is young people aren’t having enough sex so they go on the hunt for fake threats and the most popular threat through history is [antisemitism].”

    • Tout juste hier dans le même tabloïd, d’autres « expert » avaient une autre explication…

      COVID shutdowns, isolation to blame for pro-Palestine protests, experts say
      https://nypost.com/2024/04/28/us-news/blame-the-pandemic-for-pro-palestine-demonstrations

      Campus protesters roiling colleges across the nation are part of a generation shaped by the pandemic, who grew up isolated and angered by school shut-downs and social distancing and are desperate to find a connection, community and a voice, experts told The Post.

      The pro-Palestinian cause allows discontented youth to express “long-withheld rage,” said forensic psychiatrist Carole Lieberman. It gives them an “opportunity to identify with the ‘oppressed’ against ‘oppressors.’”

    • L’autre soir, je suis tombé par hasard sur Brice Couturier sur Arte. C’était consternant de méchanceté crétine.

      Entre le fait que les cheminots obtiennent quelque chose dans leurs négociations syndicales, sans faire la grève, et que « ça va contre l’intérêt général », et son avis avisé sur les étudiants qui manifestent contre Israël, mais que ces mêmes étudiants n’ont pas manifesté contre Assad il y a 10 ans, c’était odieux. Les jours qui ont suivi, on a retrouvé le même élément de langage sur les réseaux américains, avec des réponses précisant qu’il y a 10 ans, ces étudiants particuliers étaient à peine des adolescents... Ou d’autres, précisant que le massacre Syrien n’était pas financé avec nos impôts et nos armes (on sait que si, mais c’était pas aussi évident qu’aujourd’hui).

    • Oui, c’est étonnant (non) comme ces éléments de langage surgissent partout au même moment. Même quand c’est évidemment totalement con et mensonger.

      Précédemment on avait eu « On a été obligés de raser Dresde pour se débarasser des nazis », repris immédiatement partout, comme si c’était une fulgurance géniale.

      Depuis quelques jours, c’est « ils n’ont pas manifesté contre Bachar, ils n’ont pas manifesté contre Poutine… ». C’est assez marrant, parce que cette logique impliquerait que, pour que ces manifestations soient « justes », il faudrait que nos gouvernements déclarent que Netanyahu ne mérite pas d’être sur Terre, que l’Europe décide de sanctions lourdes contre Israël, que les pays occidentaux transfèrent massivement des armes aux Palestiniens pour se défendre, que nos forces spéciales mènent des opérations sur le terrain contre Israël, et même que l’ensemble de nos éditocrates se succèdent pour nous expliquer que c’est pas grave si le Hamas ils sont islamistes ou s’il y a parmi eux des nostalgiques du nazisme.

  • Copie privée sur le reconditionné : les ayants droit condamnés pour procédure abusive
    https://www.linforme.com/tech-telecom/article/copie-privee-sur-le-reconditionne-les-ayants-droit-condamnes-pour-procedur

    Le tribunal judiciaire de Paris vient de rendre ses trois premières décisions en matière de taxe copie privée sur les smartphones de seconde main. Une lourde défaite pour les industries culturelles.

    • De ce que dit le premier paragraphe (accessible), c’est uniquement l’aspect rétroactif qui a été retoqué (ils voulaient faire payer à partir de 2015 et 2016). À ma connaissance, le racket de la copie privée sur l’occasion, c’est validé par le Conseil d’État. Pour moi c’est pas une « lourde défaite », c’est juste qu’ils ont été un poil trop gourmands. Mais ils vont pouvoir se faire plaisir « légalement » dès cette année.

      Ce vendredi 26 avril, les industries culturelles devaient fêter la journée mondiale de la propriété intellectuelle. Au même moment, un cheveu est tombé dans leur soupière : le tribunal judiciaire de Paris a donné raison à trois spécialistes des smartphones reconditionnés qui s’opposaient bec et ongles à un paiement rétroactif de la taxe pour copie privée à partir de 2015 et 2016. Une dîme perçue par les sociétés de gestion collective, comme la SACEM, en contrepartie de la possibilité pour les consommateurs de réaliser des copies de films ou de musique sans leur autorisation. Copie France, la société civile chargée de la collecte de cette taxe au profit de ces ayants droit, espérait percevoir de l’Allemand, Handydortmund et des Français, WeFix.net et SOFI Groupe (smaart.fr), près de 5 millions d’euros. L’Informé dévoile ces trois décisions, premières avant une quarantaine d’autres attendues ces prochains mois.

      (Et Macron qui nous promet qu’on sera aussi racketté sur les livres d’occasion. Parce que pourquoi pas.)

  • “We’ve Become Addicted to Explosions” The IDF Unit Responsible for Demolishing Homes Across Gaza - bellingcat
    https://www.bellingcat.com/news/2024/04/29/weve-become-addicted-to-explosions-the-idf-unit-responsible-for-demolish

    The constant repetition of images of destruction inside Gaza, where entire neighbourhoods have been turned into rubble, can result in desensitisation about the impact of the offensive.

    Yet behind each ruined building, each demolished minaret, each pile of rubble, there is a decision and an action which has been carried out by a specific unit or person.

    We used social media to track a single IDF combat engineering battalion, 8219 Commando, as they moved across Gaza, demolishing tunnels, houses, and mosques.

    8219 Commando is a combat engineering battalion associated with 551 Commando Brigade and - as one of its members asks journalists to report - part of the 98th Division. We noticed that soldiers from 8219 openly posted about their experiences inside Gaza, providing a window into military operations that rarely opens when looking at official sources.

    One member of 8219, a captain, wrote posts about his experience in the form of a war diary, noting where they were, and what they destroyed. These posts, combined with social media posts by other members of 8219, include videos, pictures and statements describing the unit’s experience of war. We geolocated each video or image of a demolition, verifying exactly where it took place. We then used satellite imagery from Planet Labs to determine when the demolition had occurred.

    We used all these sources to build up a picture of where 8219 went, what it demolished and why.
    [ …]
    We asked Professor Balakrishnan Rajagopal, the UN’s Special Rapporteur on adequate housing and the Professor of Law and Development at the Massachusetts Institute of Technology about the demolitions carried out by 8219 Commando. He told us that these demolitions were relevant to the ICJ case on genocide, supporting South Africa’s case that Israel was, in effect, rendering Gaza uninhabitable. He noted that even if it was not possible to establish genocidal intent, widespread destruction rendering a place uninhabitable could still amount to a crime against humanity.

    Further, he noted that the “buffer zone” being cleared by the IDF along the border with Gaza doesn’t fit the definition of such zones within the Geneva Conventions and is effectively a “land-grab” taking approximately 16% of Gaza’s land.
    [ …]
    We asked the IDF about each one of these incidents. They did not respond to specific questions nor did they provide evidence showing why the buildings we highlighted were demolished. They told us the IDF is “destroying terror infrastructures” embedded in civilian areas and said that in certain cases large parts of neighbourhoods are converted into combat complexes. They said the IDF is operating in the Gaza Strip to prevent Hamas activity threatening Israeli citizens and implementing a defence plan to improve security in southern Israel. IDF actions are based on military necessity and in accordance with international law, they said.

    “There is no IDF doctrine that aims [at] causing maximal damage to civilian infrastructure regardless of military necessity,” they said. Adding that exceptional incidents occurring during the war will be examined by the General Staff’s Fact-Finding and Assessment Mechanism. “The IDF addresses exceptional incidents that deviate from the order and expected values of IDF soldiers by examining such events and implementing command and disciplinary measures as necessary.”

  • Comment se protéger des pandémies mondiales ? L’OMS a deux semaines pour trouver un consensus | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/comment-se-proteger-des-pandemies-mondiales-loms-a-deux-semaines-pour-t

    Les négociations de la dernière chance commencent ce lundi à l’OMS pour trouver un consensus afin de protéger efficacement et équitablement le monde de futures pandémies.

    Après deux années de travaux, les négociateurs ont dû se rendre à l’évidence, le mois dernier : il leur faut plus de temps pour tenter de se mettre d’accord sur ce texte historique sur la prévention, la préparation et la réponse aux futures pandémies. Le temps presse, il doit être adopté lors de l’Assemblée mondiale de la santé, qui commence le 27 mai.

    Les 194 pays de l’Organisation mondiale de la santé reviennent donc à son siège, à Genève, à partir de ce lundi et jusqu’au vendredi 10 mai.

    Le souvenir des millions de morts, de la souffrance, des injustices et des immenses dégâts économiques de la pandémie de covid-19 s’estompe et « si une nouvelle pandémie commençait demain, nous serions confrontés à bon nombre des mêmes problèmes auxquels nous avons été confrontés avec la covid-19 », regrette le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

    De grandes divergences
    Malgré un large consensus sur la nécessité d’un texte contraignant pour rendre la réponse de la communauté internationale plus efficace et plus équitable, de grandes divergences subsistent sur la manière de s’y prendre.

    Arrivés à une impasse - le document de travail était quasiment illisible à force d’ajouts et de réserves -, les négociateurs se retrouvent avec une version simplifiée de 23 pages et un quart de mots de moins.

    Les principaux différends tournent autour de l’accès et de l’équité : accès aux agents pathogènes découverts, accès aux produits de lutte contre la pandémie tels que les vaccins développés à partir de ces découvertes et distribution équitable non seulement des tests, traitements et vaccins contre la pandémie mais aussi des moyens de les produire.

    Trouver l’indispensable consensus
    Le nouveau projet se concentre sur les points d’accord pour établir un cadre et tenter de trouver l’indispensable consensus. Il réserve certains des points les plus délicats à de futures discussions au cours des deux prochaines années, tout particulièrement l’accès aux pathogènes et le partage des produits issus de la recherche sur ces microbes.

    K. M. Gopakumar, chercheur principal au Third World Network - l’une des ONG qui suit de près les négociations et a décortiqué le nouveau texte -, estime qu’il « est dépourvu de tout résultat concret en matière d’équité et ne crée aucune obligation juridique pour faciliter un accès prévisible et durable au financement, aux produits et à la technologie liés à la pandémie ».

    Pour Médecins sans frontières, les obligations en matière de transfert de technologie vers les pays les plus pauvres « restent faibles ». En revanche, la garantie d’un accès équitable aux médicaments issus de la recherche et développement sur des fonds publics a survécu aux coupes claires, salue l’organisation Initiative Médicaments contre les maladies négligées (DNDi).

    Mais les obligations « qui auraient garanti que les gens puissent bénéficier du progrès scientifique et avoir un accès équitable aux produits dont ils auront besoin ont été affaiblies ou supprimées du texte et doivent être rétablies », a demandé Michelle Childs, de la DNDi.

    « Un calendrier très serré »
    Les négociateurs pourraient être encouragés à trouver un terrain d’entente par les nouvelles sur le front de l’épizootie de grippe aviaire qui refait des ravages depuis 2020. Le virus H5N1 a récemment infecté des troupeaux de vaches aux États-Unis, une première. Si, pour l’heure, aucun cas de transmission d’humain à humain n’a été enregistré, la circulation intense du H5N1 et sa capacité à sauter d’une espèce à l’autre inquiètent.

    Deux semaines, « c’est un calendrier très serré », a reconnu vendredi Margaret Harris, une porte-parole de l’OMS.

    La Maison Blanche a réaffirmé l’engagement des États-Unis pour arriver à un accord.

    Tsegab Kebebew Daka, ambassadeur d’Éthiopie à Genève, estime que « les différences dans le texte ne sont pas énormes. Ce sont principalement des différences d’idées, et elles ne sont pas si nombreuses ».

    Et l’ambassadrice d’Australie Amanda Gorely de résumer : « Toutes les délégations doivent se rassembler et se concentrer sur la recherche d’un consensus ».

  • Yes, it is #genocide.
    https://thepalestineproject.medium.com/yes-it-is-genocide-634a07ea27d4

    Traduction d’un article en hébreu de Amos Goldberg

    In most cases of genocide, from Bosnia to Namibia, from Rwanda to Armenia, the perpetrators of the murder said they were acting in self-defence. The fact that what is happening in Gaza does not resemble the Holocaust, writes Holocaust scholar Amos Goldberg, does not mean that it is not genocide

    • Israel ‘undoubtedly’ committing genocide says Holocaust scholar Amos Goldberg
      Israeli researcher from Hebrew University argues that what is happening in Gaza does not need to resemble the Holocaust to qualify as genocide
      By MEE staff. | 29 April 2024 11:32 BST
      https://www.middleeasteye.net/news/israel-undoubtedly-committing-genocide-holocaust-scholar-amos-goldber

      A professor of Holocaust history at the Hebrew University in Jerusalem, Amos Goldberg, has said that Israel is committing genocide in Gaza.

      In an opinion piece published by The Palestine Project, he argued that the scale of killing and destruction inflicted by Israel on Gaza, constitutes a “deliberate crushing of Palestinian existence in Gaza”.

      “It’s so difficult and painful to admit it, but despite all that… we can no longer avoid this conclusion. Jewish history will be henceforth stained,” Goldberg said.

      The professor argued that what is happening in Gaza does not need to resemble the Holocaust in order to qualify as a genocide, saying that although each genocide is different, they are all motivated by “an authentic sense of self defence”.

      “Israelis mistakenly think that to be viewed as such a genocide needs to look like the Holocaust,” he wrote. (...)

  • Johann Soufi - X 
    https://twitter.com/jsoufi/status/1784614012094726332

    📣 It appears that the IntlCrimCourt will issue, or may have already issued, an arrest warrant against senior Israeli officials! A brief analysis of what this means. 🇮🇱⚖️🇵🇸 🧵Thread. 1/20. ⬇️
    []
    13. The first question is to know who are the subjects of these arrest warrants.
    The @Jerusalem_Post mentions PM @netanyahu, MoD @yoavgallant, and IDF CoS Herzl Halevi!

    This would be extremely symbolic, similar to the arrest warrant against Putin.
    []
    20. For now, all this is very speculative.
    International justice is slow. Sometimes inefficient and selective.
    But one thing is certain. It should not and will no longer remain silent on the crimes committed in the Middle-East.

    Justice is coming. ⚖️

  • #Elisabeth_Bik, expert in scientific integrity: ‘We need to slow down scientific publishing’

    The Dutch microbiologist has been voluntarily searching for duplicate, erroneous or retouched academic images for more than 10 years and warning universities and scientific journals about it.

    Elisabeth Bik, 57, does the work of a detective. She spends hours reading and rereading documents, delving into pages, making notes, asking questions and solving cases. But her cases have nothing to do with murders, scams, robberies, infidelities or state secrets, but rather science. A microbiologist by profession, she has been a scientific integrity consultant since 2019 and has revealed academic errors in thousands of scientific articles. Her analyses focus on images that accompany a research paper that may have been retouched or duplicated by the authors, either by mistake or for fraudulent purposes. Bik, who speaks to EL PAÍS by video call, believes that the publication of scientific articles has become an unstoppable and accelerated wheel and that it must be slowed down to prevent a rise in falsehoods and manipulations.

    Question. What led you to your interest in fraud in scientific literature?

    Answer. One day I read about plagiarism, I took a sentence from an article I had written and put it in quotes in Google Scholar. The result was not only my own paper, but there were two other hits: one was in another article and the other was in a book chapter. The authors, who were from Italy, had taken two of my paragraphs and also paragraphs from other authors and built a new article by stealing a paragraph here and a paragraph there. That made me very angry, so I started searching for more examples of plagiarism. It was like a hairball, you find one thing and you start pulling and you find more.

    Q. And the manipulated images?

    A. By accident, I found in a PhD thesis not only plagiarized text, but also duplicated images. There were three photos and they were all the same, but one was mirrored, it was a mirror image but recognizable. I thought, I’ve seen this before. Then I switched from looking for plagiarized articles to looking for image duplication because it’s faster. Plagiarism took time, you have to put each sentence in Google Scholar and it was very slow.

    Q. How many articles have you analyzed?

    A. I searched 20,000 papers and found around 800 of them to contain these duplications. By now, about half of them have been corrected or retracted. I reported them in 2015, nine years ago, although I did not report them all at once. After five years, about 30% had been corrected or retracted and now it is about 50%. Many of these articles are still being corrected or retracted.

    It’s not always clear whether problems in images are fraud or an honest error

    Q. Do you consider this a high or low number of corrections?

    A. Now it is approximately half, but the fact that before most of these articles had not been acted up was very surprising and a disturbingly low [correction] number. I was frustrated by the lack of responses from the journals. These numbers are still going up because I’m sending reminders and calling them out on Twitter: “Hey, this paper I reported in 2015, you still haven’t done anything.”

    Q. What do you think the reason for this is?

    A. There could be a multitude of reasons. Sometimes an editor, especially if it’s from a smaller journal, might have never had to deal with suspicions of misconduct or a correction. And they just don’t know what to do. They might contact the author, but maybe that person moved to another university or they have a very common name and they are not sure if the person is the same person who wrote the paper 10 years ago. Or the author may send a reply and say, “Oh yeah, sorry, here are some new images.” And then the editor thinks: “Well, case closed.” But they don’t really address it. They feel that the case has been closed, but they don’t report it to me, for example.

    Q. What is considered a fraudulent scientific image?

    A. It is not always clear if problems in images are fraudulent or an honest error. I have three categories of duplications that I look at. One is when the exact same photo has been used to represent figure one and figure three. It’s the same photo, but they are representing different experiments. That could be an honest error, somebody grabs the wrong photo. The second is whether the images overlap or are rotated or shifted or stretched. It’s a little more likely that that was done on purpose, with the intent to mislead, especially when it’s a rotated photo. That usually doesn’t happen by accident. And the third type is when within a photo you see duplicated bands or cells or tissues. That is done intentionally, the cells don’t use Photoshop.

    Q. Why does someone duplicate the image of a cell with Photoshop?

    A. Sometimes it is to hide a crack or a hair or some dust on the lens. But it could also be intentionally to make it look like there are more cells or fewer cells. So they copy the background over some cells, for example. You never [fully] know why it was done or if it was fraud. We may have an idea if something was done intentionally, but there could be an innocent reason behind it. For me, it’s hard to know. Some cases are very obvious that it was misconduct, but in most, you’re not quite sure.

    Q. What happens next?

    A. The editor needs to ask the author and the author needs to produce the original photos. I’ve seen cases where the author says there was a crack in a corner and they patched it up with some background tissues. In most cases, only the institution can do an investigation. They need to investigate the author or the research group and they need to compare the lab books to what has been published. That can obviously take a long time. That’s another reason why these papers aren’t retracted. In some cases, the institution claims to be investigating, but they don’t really want to investigate because it’s their star professor.

    Q. How do you know if an article may contain these types of images?

    A. I get tips from people, but I’m still working off my initial research of 20,000 articles. I found 800 papers with problems, I can follow leads. For example, I found a problem in such and such an article, I can look at other articles by the same authors and see if there is a problem associated with a particular person, moving from one lab to another, or if it is a problem in that lab where maybe there’s sloppiness or a culture of misconduct. I follow all these leads and I get a daily stream of people saying, can you look at this paper?

    In some cases, the institution claims to be investigating, but they really don’t want to investigate because it is their star professor

    Q. What is the process for identifying manipulated images?

    A. I download the article or look at it online. I look at figures that are photos, or a bar graph or a line graph or something similar. I look for things like missing error bars or weird bars or axes numbering that doesn’t make sense, or repetitive features on a spectrum. I scan by eye, but I also use software: ImageTwin and Proofic. The first one has a lot of false positives, because a lot of photos look similar, and you have to work through them and de-click them. But it has a database of photos from other papers that are open access and compares all the photos in a particular article against that big database. It’s like a Google image search, but focused on scientific papers.

    Q. On more than one occasion you have mentioned that your inquiries, especially at the beginning, were not always taken seriously.

    A. In the beginning, many people did not believe what I was finding. They thought it was something only I saw. Imagine you’ve written a bunch of articles and someone comes back and says, “some of the articles you wrote five years ago contain a typo and I want that to be corrected.” You think, “Who cares?” They just didn’t pay attention. Even my collaborators didn’t believe me at first either. After we published the article where we showed that this happens, that you can find errors in one in every 25 articles, they saw that it was a real problem and took us a little more seriously. I have gained credit that I don’t make wrong accusations, but it takes time.

    Q. Years later, you continue to encounter resistance and not very positive reactions from the scientific community.

    A. No one likes to be criticized for the work they produce. If someone finds and points out an error in your work, you may feel annoyed, angry and defensive. They say things like, “Yes, but I wasn’t feeling well,” or “we just moved labs and made some mistakes.” They try to find excuses or claim that it was someone else’s fault. Most of them become a little defensive, but some are even aggressive and start attacking me, digging into my past, they find out where I live, who my family is. Then they lash out on Twitter or write weird articles about me, about how I’m an evil person. But there is no evidence that I was wrong. For now I have not been sued, they’re just threats. I’ve been extremely lucky, but at some point I’ll run out of luck.

    Q. Has the use of manipulated images increased, decreased or stayed the same in recent years?

    A. It has increased and it has also decreased. It grew from 2010 to 2018-2019 and is now declining because people simply do a better Photoshop job and they know that we can screen for these things. There are many ways to cheat that leave no trace and are becoming harder to see because the fraudsters are getting smarter. Also because of the rise in the [use] of artificial intelligence. Now we can create images that are completely unique and fairly realistic that, with my techniques and software, I cannot detect as a problem.

    Q. Are you worried about artificial intelligence?

    A. Very much. It’s true that it can be used to do good things, obviously, but it can also be used by the fraudsters to create fake images, fake data, fake text. I’m not completely worried about fake text; scientific data fraud worries me more than text generation. You can ask it to generate a fake set of patients, split them into two groups and do some experiment with them. It is so good that we can no longer distinguish those sets from real data sets. We’re only going to catch the really dumb fraudsters because they leave traces for us to find. There are smart fraudsters who will be very thankful for AI that can help them generate even more fake papers.

    Q. Do you think part of the problem has to do with how quickly scientific publications are supposed to be produced?

    A. Definitely. We focus on metrics to evaluate a scientist’s career: how many articles they have published, how many times they were cited, what was the impact factor of all these articles. These are numbers you can look at and it’s easy to rank your candidates according to these metrics. People are going to try to fake these metrics, they’re going to cite themselves a lot, or they’re going to buy a paper from a paper mill or slice their papers into little pieces and publish all of them. There are universities that have strict requirements. For example, if you want to get your PhD, you need to publish two or three papers before you can get it. That’s not completely fair, because you can be a brilliant scientist, but the experiments might not work and you may not have published any papers.

    Q. How do you think scientific journals are responding to the detection and prevention of image manipulation?

    A. Now they are realizing it, but I think it’s too late. They have not been very vigilant in finding these problems, especially for paper mills. It’s not just individual labs that are cheating, it’s a criminal organization that is pumping out paper after paper. And those have not been picked up by journals, they’ve been picked up by volunteers. We’ve been alerting the journals that they need to set safeguards a little higher and not let this crap go through. After they are published, it’s very obvious that it’s fake.

    Journals are starting to set up safeguards like image duplication detection by screening for #ChatGPT -generated language, and in the meantime, fraudsters know we’re going to screen for these things. It’s a rat race where the fraudsters will always win, but we can make it harder for them. We need to slow down scientific publishing.

    https://english.elpais.com/science-tech/2024-04-26/elisabeth-bik-expert-in-scientific-integrity-we-need-to-slow-down-sc
    #édition_scientifique #recherche #publication #ESR #revues_scientifiques

    • Excessive use of words like ‘commendable’ and ‘meticulous’ suggests ChatGPT has been used in thousands of scientific studies

      A London librarian has analyzed millions of articles in search of uncommon terms abused by artificial intelligence programs.

      Librarian Andrew Gray has made a “very surprising” discovery. He analyzed five million scientific studies published last year and detected a sudden rise in the use of certain words, such as meticulously (up 137%), intricate (117%), commendable (83%) and meticulous (59%). The librarian from the University College London can only find one explanation for this rise: tens of thousands of researchers are using ChatGPT — or other similar Large Language Model tools with artificial intelligence — to write their studies or at least “polish” them.

      There are blatant examples. A team of Chinese scientists published a study on lithium batteries on February 17. The work — published in a specialized magazine from the Elsevier publishing house — begins like this: “Certainly, here is a possible introduction for your topic:Lithium-metal batteries are promising candidates for….” The authors apparently asked ChatGPT for an introduction and accidentally copied it as is. A separate article in a different Elsevier journal, published by Israeli researchers on March 8, includes the text: “In summary, the management of bilateral iatrogenic I’m very sorry, but I don’t have access to real-time information or patient-specific data, as I am an AI language model.” And, a couple of months ago, three Chinese scientists published a crazy drawing of a rat with a kind of giant penis, an image generated with artificial intelligence for a study on sperm precursor cells.

      Andrew Gray estimates that at least 60,000 scientific studies (more than 1% of those analyzed in 2023) were written with the help of ChatGPT — a tool launched at the end of 2022 — or similar. “I think extreme cases of someone writing an entire study with ChatGPT are rare,” says Gray, a 41-year-old Scottish librarian. In his opinion, in most cases artificial intelligence is used appropriately to “polish” the text — identify typos or facilitate translation into English — but there is a large gray area, in which some scientists take the assistance of ChatGPT even further, without verifying the results. “Right now it is impossible to know how big this gray area is, because scientific journals do not require authors to declare the use of ChatGPT, there is very little transparency,” he laments.

      Artificial intelligence language models use certain words disproportionately, as demonstrated by James Zou’s team at Stanford University. These tend to be terms with positive connotations, such as commendable, meticulous, intricate, innovative and versatile. Zou and his colleagues warned in March that the reviewers of scientific studies themselves are using these programs to write their evaluations, prior to the publication of the works. The Stanford group analyzed peer reviews of studies presented at two international artificial intelligence conferences and found that the probability of the word meticulous appearing had increased by 35-fold.

      Zou’s team, on the other hand, did not detect significant traces of ChatGPT in the corrections made in the prestigious journals of the Nature group. The use of ChatGPT was associated with lower quality peer reviews. “I find it really worrying,” explains Gray. “If we know that using these tools to write reviews produces lower quality results, we must reflect on how they are being used to write studies and what that implies,” says the librarian at University College London. A year after the launch of ChatGPT, one in three scientists acknowledged that they used the tool to write their studies, according to a survey in the journal Nature.

      Gray’s analysis shows that the word “intricate” appeared in 109,000 studies in 2023, more than double the average of 50,000 in previous years. The term “meticulously” went from appearing in about 12,300 studies in 2022 to more than 28,000 in 2023. While instances of “commendable“ rose from 6,500 to almost 12,000. The researcher jokes that his colleagues have congratulated him on the meticulousness of his report, still a draft pending publication in a specialized journal.

      Very few studies report if they have used artificial intelligence. Gray warns of the danger of “a vicious circle,” in which subsequent versions of ChatGPT are trained with scientific articles written by the old versions, giving rise to increasingly commendable, intricate, meticulous and, above all, insubstantial studies.

      Documentation professor Ángel María Delgado Vázquez highlights that the new analysis is focused on English-language studies. “Researchers who do not speak native English are using ChatGPT a lot, as an aid to writing and to improve the English language,” says Delgado Vázquez, a researcher from the Pablo de Olavide University, in Seville, Spain. “In my environment, people are using ChatGPT mainly for a first translation, or even to keep that translation directly,” he says. The Spanish professor says he would like to see an analysis on the origin of the authors who use the unusual terms.

      Another one of AI’s favorite words is “delve.” Researcher Jeremy Nguyen, from the Swinburne University of Technology (Australia), has calculated that “delve” appears in more than 0.5% of medical studies, where before ChatGPT it was less than 0.04 %. Thousands of researchers are suddenly delving.

      Librarian Andrew Gray warns there is a risk of broader society becoming infected with this meticulously artificial new language. Nguyen himself admitted on the social network X that it happens to him: “I actually find myself using “delve” lately in my own language—probably because I spend so much time talking to GPT.” On April 8, the official ChatGPT account on X chimed in: “I just love delving what can I say?”

      https://english.elpais.com/science-tech/2024-04-25/excessive-use-of-words-like-commendable-and-meticulous-suggest-chatg

  • Israel rebukes US calls for investigation into mass graves in Gaza - POLITICO
    https://www.politico.com/news/2024/04/26/israel-mass-graves-gaza-00154696

    Israel’s military says it already looked into reports of mass graves and found no wrongdoing by its forces, even as the Biden administration calls for an investigation into the matter.

    Over the past few days, U.S. officials, including national security adviser Jake Sullivan, have called for Israel to “thoroughly and transparently” investigate reports of mass graves at Nasser Hospital in Khan Younis, which Israeli forces last raided in February. The State Department came under fire from advocates for refusing to call for an independent investigation, instead saying the U.S. will press Israel for information.

    When POLITICO asked Israel Defense Forces spokesperson Nadav Shoshani whether Israel plans on investigating, he at first waived off the question, calling the reports “fake news.”

    Asked if that means Israel won’t investigate the mass grave reports, Shoshani said: “Investigate what?” He then added that Israel has already looked into the matter and found that there was no wrongdoing. “We gave answers. We don’t bury people in mass graves. Not something we do.”

    Shoshani didn’t provide details of that investigation or who Israel provided answers to specifically.

    “The Israelis have told us privately what they’ve said publicly, that they totally reject the allegations,” said a U.S. official, granted anonymity to detail private conversations. “We aren’t in a position to validate that, and would like a thorough and transparent investigation into the reports.” The White House and the State Department declined to comment.

    At least two of the three burial sites were dug prior to Israeli troops arriving, The New York Times reported. But the Gaza Civil Defense said only about 100 people were buried in graves before the IDF raid, and a total of 392 bodies were recovered.

  • Lebanon: Ministerial Decision Advances Justice | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2024/04/27/lebanon-ministerial-decision-advances-justice

    Lebanon’s Council of Ministers issued a decision on April 26, 2024, instructing the Foreign Affairs Ministry to file a declaration with the International Criminal Court (ICC) registrar accepting the court’s jurisdiction to investigate and prosecute crimes within the court’s jurisdiction on Lebanese territory since October 7, 2023.

  • Les complotistes tissent leur toile en Bretagne | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/les-complotistes-tissent-leur-toile-en-bretagne-6572732.php


    Le couple de Landeleau a apposé à l’entrée de sa propriété, une plaque indiquant qu’il héberge le consulat de l’État vivant breton.
    Le Télégramme/Didier Déniel

    Conseil national de transition, État vivant breton, ou encore One Nation : les groupes de conspirationnistes, citoyens souverains, ont fleuri ces dernières années en France et en Bretagne. Une nébuleuse qui dit agir pour l’émancipation des individus et refuse l’autorité de la République.

    Ces dernières semaines, une vidéo montrant un couple qui refusait de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie dans le Nord a fait le buzz sur la toile. L’homme et la femme contestaient l’autorité des forces de l’ordre, et plus globalement celle de la République, pour laquelle elles agissaient. Des illuminés, direz-vous. Pas seulement. Car derrière ces postures, ils se nourrissent d’un nouveau mode de pensée, mettant l’individu, et son bien-être, au-dessus des lois et de l’organisation sociétale. Ces groupes se mettent hors-cadre, veillant bien à ne jamais se rapprocher d’un parti politique, d’une institution ou d’une ONG. Un mouvement né dans le sillage des antivax les plus acharnés et de leurs théories conspirationnistes.

    En France, ce mouvement a pris une telle ampleur qu’elle fait l’objet d’une surveillance accrue des services de police et de gendarmerie. Le plus répandu serait le Conseil national de transition (CNT), dont le but ultime serait de renverser le gouvernement et de mettre à bas la cinquième République. Selon le CNT, le pouvoir serait entre les mains de politiciens corrompus d’une « cinquième République sans existence constitutionnelle » ayant mis en place des mesures sanitaires pour placer sous contrôle la population. Aujourd’hui le salut passerait par un pouvoir confié à des Français « tirés au sort, qui exerceraient la souveraineté nationale ».


    Le 13 février dernier, le calme du bourg de Landeleau a été troublé par une manifestation lors du conseil municipal.
    Le Télégramme/Didier Déniel

    « La République Française n’a aucune légitimité sur la Bretagne »
    Il n’aura fallu que quelques mois pour que naisse dans notre région, une déclinaison identitaire de ce mouvement baptisée « Conseil national de transition breton » ou encore « État vivant breton ». Selon les têtes pensantes de ces groupes, la France n’aurait aucune légitimité sur la Bretagne, étant donné que les clauses du contrat de mariage entre la duchesse Anne et Louis XII, et les engagements politiques y afférents, n’auraient pas été respectés. De fait, tout Breton serait donc un être indépendant et autonome qui ne serait pas soumis aux lois de la République.

    Dans cette mouvance, un groupe localisé près de Brocéliande est particulièrement actif depuis quelque temps. Selon plusieurs sources, il est intervenu en février dernier dans la commune de Landeleau (29) pour soutenir un couple qui a construit des habitats légers sur son vaste terrain, sans autorisation aucune. L’homme et la femme, installés depuis la crise sanitaire, ont été condamnés à 3 000 euros d’amende et à déconstruire ces habitations avant le 16 avril. Le tout assorti d’une astreinte de 200 euros quotidienne si la décision de justice n’est pas respectée. À ce jour, les constructions sont toujours en place.

    « Le 13 février, une douzaine de personnes qui n’étaient pas de la commune ont perturbé le conseil municipal, raconte le maire, Yvon Coquil. Ils étaient venus contester la décision de justice. Je les ai invités à assister au conseil sans prendre la parole. Ils ont refusé. C’était assez tendu. J’ai dû appeler la gendarmerie. Je ne connaissais pas ces gens. En tout cas, ils étaient extérieurs à la commune. »

    « Parfois des profils inquiétants »
    Soutenu dans un premier temps par des membres du CNT, le couple semble avoir pris fait et cause pour ce mouvement, comme le prouvent certains de ses écrits postés sur les réseaux sociaux. « Nous sommes de l’État vivant breton depuis de nombreux mois déjà. Nous ne sommes plus concernés par le droit et les décisions de la République française Présidence (…) Nous sommes redevenus mandataires de nos personnes juridiques et vivantes. »

    Ces postures inquiètent un spécialiste de ces mouvements interrogé par nos soins « Ces personnes se lavent le cerveau entre elles. Elles sont tellement déconnectées de la réalité qu’elles en ignorent la présence d’autres entités qui relaient les mêmes discours. Elles perdent tout sens critique. Souvent, on a affaire à des idéalistes non-violents. Mais parfois certains profils sont plus inquiétants ».

    • Complotisme : plusieurs affaires devant la justice en Bretagne | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/complotisme-plusieurs-affaires-devant-la-justice-en-bretagne-6572736.ph

      Le mouvement complotiste et des « Êtres souverains », dont les racines se trouvent aux États-Unis, a pris de l’essor ces dernières années. La Bretagne n’échappe pas à ce phénomène, comme le démontrent ces deux affaires judiciaires.

      La cofondatrice de One Nation condamnée à Saint-Brieuc
      Un des principaux groupes, One Nation, semble avoir de solides liens avec la Bretagne. En effet, il est écrit sur son manifeste, acte fondateur d’une nouvelle nation, que ce texte a été finalisé, le 29 février 2020, « quelque part en Armorique ». On peut y lire que « les gouvernements échouent dans leur mission » et « ne prennent pas soin ni des êtres humains ni de la terre ». La philosophie de ce mouvement vise à bâtir un nouveau monde, en dehors des codes politiques et sociaux habituels. L’être humain « cellule unique et individualisée » est placé au centre de cette démarche. « Il l’emporte sur l’entité légale créée après ma naissance » peut-on lire plus loin.

      One Nation a été cofondée par Alice Martin Pascual, alias Alice Pazalmar. Une jeune femme, vidéaste et créatrice de bijoux, qui vit dans le Lot. En mai 2023, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc à 1 000 euros d’amende pour diffamation. Ses propos, diffusés sur la toile, visaient l’ex-président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, Alain Cadec, et la responsable du service enfance du Département, qu’elle accusait de maltraitance sur enfants. Déjà incarcérée pour une série d’infractions routières, la prévenue avait regretté ses propos, évoquant une période troublée de sa vie durant laquelle elle contestait toute autorité.

      La dérive « sectaire » d’une famille
      Un couple originaire de la région de Concarneau a été condamné le 15 février à Quimper. Il avait déscolarisé son enfant, âgé d’une dizaine d’années, pendant trois ans, à partir de mars 2020. Sans suivi par l’Éducation nationale. Le couple de quinquagénaires, ayant refusé d’être défendu par un avocat, avait tenu des propos déroutants sur l’existence administrative des êtres humains. Selon lui, l’Éducation nationale, qui « formate les esprits », était une entreprise privée qui faisait des bénéfices sur le dos des écoliers. À ce titre, et selon sa logique, il demandait que l’EN soit affiliée au registre du commerce et des sociétés ! Le couple a été condamné à six mois de prison avec sursis et à 200 euros d’amende. Leur fils a été confié aux services sociaux. Le ministère public avait parlé « de dérive sectaire ».

    • Ce n’est pas loin de ...
      https://www.eff.org/cyberspace-independence

      We have no elected government, nor are we likely to have one, so I address you with no greater authority than that with which liberty itself always speaks. I declare the global social space we are building to be naturally independent of the tyrannies you seek to impose on us. You have no moral right to rule us nor do you possess any methods of enforcement we have true reason to fear.

      Merci @arno de nous avoir rappellé dans
      http://www.uzine.net/article60.html
      qu’il n’y a pas que la liberté libertaire individualiste des John Perry Barlow (pourtant je me sens parfois assez Deadhead ...)
      par exemple hhttps://archive.org/details/gd1978-04-16.sbd.cantor.motb.81457.sbeok.flac16/gd1978-04-16d1t12.MOTB.flac

      Chez nous on a les Reichsbürger pour nous amuser.
      https://de.m.wikipedia.org/wiki/Reichsb%C3%BCrgerbewegung
      Wikipedia nous informe que ..

      Reichsbürgerbewegung ist ein Sammelbegriff für eine organisatorisch und ideologisch sehr heterogene Szene aus meist Einzelpersonen, seltener teilweise sektenartigen Klein- und Kleinstgruppen. Gemeinsam ist ihnen, dass sie die Existenz der Bundesrepublik Deutschland als legitimer und souveräner Staat bestreiten sowie seine Repräsentanten und die gesamte deutsche Rechtsordnung fundamental ablehnen. Zu den von sogenannten Reichsbürgern vertretenen Ideologien gehören oft die Ablehnung der Demokratie, Ideologieelemente des Monarchismus, Rechtsextremismus, Geschichtsrevisionismus und teilweise Antisemitismus, Esoterik bzw. Rechtsesoterik oder die Leugnung des Holocausts. Sie teilen eine Haltung der Ablehnung einer offenen und pluralistischen Gesellschaft und weigern sich, unter anderem Steuern und Bußgelder zu zahlen oder Gerichtsbeschlüsse und Verwaltungsentscheidungen zu befolgen.

      C’est assez drôle et ressemble un peu au « Front Populaire de Judée » dans La vie de Brian mais dans un esprit de droite. Comme quoi parfois les crypto-nazis sont assez marrants à cause leur esprit étroit. On n’a pas besoin de grand chose pour s’amuser, pas vrai.

      Dabei berufen sich „klassische“ Reichsbürger darauf, dass ihrer Meinung nach das Deutsche Reich statt der Bundesrepublik weiterhin fortbestehe, entsprechend ihrer Ideologie entweder in den Grenzen des Deutschen Kaiserreichs oder in denen von 1937. Dieses Deutsche Reich werde als Organisation durch eine „kommissarische Reichsregierung“ (KRR) oder Ähnliches vertreten, deren Befugnisse die oft miteinander konkurrierenden Gruppen jeweils für sich beanspruchen.

      L’histoire devient sérieusement drôle quand l’état impérialiste post-nazi arrête les participants d’un complot qui devait rétablir le Deutsches Reich et restituer le droit au seuil allemand aux vrais allemands ariens comme moi. Manque de peau on a perdu notre attestation d’arien d’avant 1945 et pire encore on n’en veut plus rien savoir.

      De toute manière si un jour l’envie me prend de devenir arien officiel, j’irai en Iran ou en Inde après Modi où je me joindrai aux vrais des vrais de n’importe quoi.

      Au Japon aussi il y a des nazis partout ;-)

      Ship of fools
      https://genius.com/The-grateful-dead-ship-of-fools-lyrics
      I won’t slave for beggar’s pay, likewise gold and jewels
      But I would slave to learn the way to sink your ship of fools

      #wtf #nazis

    • Extrait d’un article de l’Obs

      • Qui sont les « citoyens souverains » ?

      Les phrases utilisées par le couple renvoient à l’argumentaire du mouvement antisystème des « citoyens souverains », apparu aux Etats-Unis dans les années 1970. Une mouvance qui s’est exportée dans le monde anglo-saxon et en France, où elle s’est manifestée à travers le mouvement One Nation, cofondé par Alice Pazalmar, explique à l’AFP le spécialiste de l’extrémisme en ligne Tristan Mendès France, qui évoque aussi une « hybridation avec le mouvement covido-complotiste ».

      https://www.nouvelobs.com/societe/20240410.OBS86926/on-ne-contracte-pas-nombre-de-membres-ideologie-qui-sont-les-citoyens-sou

      https://justpaste.it/e0re6

      De là à prétendre que ce genre d’acte de résistance est « payant » ^^

      L’homme sera jugé le 1er octobre à Dunkerque pour refus de se soumettre aux vérifications du véhicule et du conducteur, au contrôle d’alcoolémie et de l’usage de stupéfiants, défaut d’assurance et violences volontaires sur un militaire de la gendarmerie sans incapacité. Pour ces délits, il encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

  • Élections européennes. L’Arcom va se pencher sur le temps de parole d’Emmanuel Macron
    https://www.ouest-france.fr/elections/europeennes/elections-europeennes-larcom-va-se-pencher-sur-le-temps-de-parole-demma

    L’autorité de régulation de l’audiovisuel, l’Arcom, va se saisir à partir de la semaine prochaine de la question du temps de parole d’Emmanuel Macron dans la campagne des européennes, après son discours jeudi 25 avril sur l’Europe à la Sorbonne.

    Le temps de parole du président de la République doit-il être compté dans celui accordé au parti Renaissance ? L’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel, va se pencher sur la question après le discours d’Emmanuel Macron, le 25 avril, à La Sorbonne.

    Depuis le 15 avril, et comme avant chaque élection, télés et radios sont tenues de respecter un principe d’équité dans le traitement des forces politiques, avant le scrutin du 9 juin.

    Ce lundi, télés et radios doivent transmettre leur décompte à date des temps de parole de chaque camp, dans cette campagne des élections européennes. « Ils seront examinés puis publiés, après passage en assemblée plénière, sur le site de l’Arcom, a détaillé l’Arcom à l’AFP. Aussi, nous examinerons les saisines relatives au temps de parole du président de la République. »

    « Une opération de propagande électorale »
    Les Républicains ont écrit jeudi au régulateur afin que l’intégralité de ce discours, qu’ils qualifient « d’opération de propagande électorale », soit décompté « du temps de parole de la liste » Renaissance.

    Sur Public Sénat vendredi, le patron du PS Olivier Faure a aussi annoncé son intention de solliciter l’Arcom : « Il est curieux que le chef de l’État, à ce moment-là de la séquence, prenne la parole, mobilise les chaînes de télévision, le fasse comme s’il était la tête de liste de sa propre liste, mais sans être décompté ». Il a évoqué « un sujet d’iniquité entre les candidatures ».

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

  • Les femmes sont-elles si dangereuses ? | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/811752/chronique-femmes-sont-elles-si-dangereuses

    Devant la Cour suprême mercredi dernier, les arguments de l’État de l’Idaho n’ont pas fait dans la subtilité : le corps des femmes est quantité négligeable et le fait qu’elles puissent perdre la vie est un risque acceptable.

    La section 18-622 du code de l’Idaho prévoit une interdiction totale des interruptions de grossesse, une catégorie de crime (felony) équivalente au meurtre pour ceux qui y procéderaient, des sanctions criminelles élevées applicables à toute personne impliquée (patient, praticien, facilitateur). L’exception prévue — le cas où la vie de la mère est en danger — a mené à des dérives où des personnes en situation d’urgence n’ont pas été traitées tant que leur pronostic vital n’était pas engagé. Comme dans le cas d’une grossesse ectopique (donc non viable) et traitable au départ, avec à la clé des dommages conséquents et évitables.

    À quel point la mort doit-elle être imminente, a demandé un médecin, « pour que l’on se décide enfin à intervenir » ?

    Car la décision Dobbs annulant le décret Roe v. Wade n’en finit pas de rebondir. Elle redessine la géographie de la santé aux États-Unis en traçant les contours de véritables déserts gynécologiques. Elle permet la criminalisation de l’avortement, poussant littéralement des femmes à fuir leur État pour sauver leur vie. Elle redéfinit la pratique médicale alors qu’un vent de peur souffle sur le système de santé : les soins varient d’un État à l’autre, d’un hôpital à l’autre, d’une classe sociale à l’autre, d’une couleur à l’autre ; ils ne sont plus assurés sur une base factuelle et scientifique. Elle a des impacts en gynécologie, en soins périnataux, en pharmacologie, lorsque l’on nie l’accès à l’avortement à une enfant qui a été violée, lorsque l’on refuse des médicaments à une personne atteinte d’une maladie auto-immune au motif qu’ils sont aussi utilisés pour interrompre des grossesses. Elle a des impacts en oncologie, si l’on doit attendre qu’un cancer se généralise et atteigne un stade létal pour procéder à une interruption (que l’on savait nécessaire depuis le début) de la grossesse. Elle a un impact en obstétrique : pour éviter les apparences d’un avortement, par exemple, des médecins ont opté pour la césarienne plutôt qu’un curetage à la suite d’une fausse couche.
    [ …]
    Des femmes libres, actives et politisées sont donc une menace claire pour des illibéralismes et des autoritarismes drapés dans le populisme : leur effacement est par conséquent une stratégie politique efficace.

  • The Coming Arab Backlash : Middle Eastern Regimes—and America—Ignore Public Anger at Their Peril
    https://www.foreignaffairs.com/israel/coming-arab-backlash

    Je n’ai repris que la fin de cet article exceptionnellement important. A mes yeux, Marc Lynch est un des tous meilleurs analystes étasuniens sur le monde arabe. Ces analyses sur les révoltes arabes de 2011 ont démontré leur pertince.

    The Arab media, which had been badly fragmented and politically polarized during the previous decade’s intraregional political wars, has largely reunited in defense of Gaza. Al Jazeera is back, reliving its glory days through round-the-clock coverage of the horrors there, even as its journalists have been killed in action by Israeli forces. Social media is back, too—not the corpse of Twitter or the woefully censored Facebook and Instagram, so much as newer apps such as TikTok, WhatsApp, and Telegram. The images and videos emerging from Gaza overwhelm the spin offered by Israel and the United States and easily bypass soft-pedaled coverage by Western news outlets. People see the devastation. Every day they confront scenes of unbelievable tragedy. And they know victims directly. They do not need the media to understand WhatsApp messages from terrified Gazans or to view the horrifying videos widely circulating on Telegram.

    Arab activists and intellectuals have been developing powerful arguments about the nature of Israel’s domination of the Palestinian territories and these are entering the Western discourse in new ways. The case South Africa brought to the International Court of Justice, alleging an Israeli genocide in Gaza, introduced many of those arguments into circulation across the global South and within international organizations. It did so by referencing not only the statements of Israeli leaders but also conceptual frameworks about occupation and settler colonialism developed by Arab and Palestinian intellectuals. The war of ideas that the United States sought to wage in the Muslim world after 9/11, claiming to bring freedom and democracy to a backward region, has reversed course, with the United States on the defensive because of its hypocrisy in demanding condemnation of Russia’s war on Ukraine while supporting Israel’s war on Gaza.
    A REGION ADRIFT

    This is all happening in an era characterized, even before the Israel-Hamas war, by the declining primacy of the United States and the rising autonomy of regional powers. Leading Arab states have increasingly sought to demonstrate their independence from the United States, building strategic relations with China and Russia and pursuing their own agendas in regional affairs. The willingness of Arab regimes to defy U.S. preferences was a hallmark of the previous decade, as Gulf states ignored American policies toward democratic transition in Egypt, flooded weapons into Syria despite Washington’s caution, and lobbied against the nuclear agreement with Iran. This willingness to flout the United States’ wishes has become even more apparent following Russia’s invasion of Ukraine. The past two years have seen most Middle Eastern regimes refusing to vote with Washington against Russia, and Saudi Arabia declining to follow the United States’ lead on oil pricing.

    Washington’s unblinkered support for Israel in its devastation of Gaza, however, has brought long-standing hostility toward U.S. policy to a head, and triggered a crisis of legitimacy that threatens the entire edifice of historic U.S. primacy in the region. It is difficult to exaggerate the extent to which Arabs blame the United States for this war. They can see that only U.S. weapons sales and United Nations vetoes allow Israel to continue its war. They are aware that the United States defends Israel for actions that are the same as those the United States condemned Russia and Syria for. The extent of this popular anger can be seen in the disengagement of a large number of young workers in nongovernmental organizations and activists from U.S.-backed projects and networks built up over decades of public diplomacy, a development cited by Annelle Sheline in her principled resignation from her post as a foreign affairs officer at the State Department in March.

    The White House is still acting as if none of this really matters. Arab regimes will survive, anger will fade or be redirected to other issues, and, in a few months, Washington can get back to the important business of Israeli-Saudi normalization. That is how things have traditionally worked. But this time may well be different. The Gaza fiasco, at a moment of shifting global power and changing calculations by regional leaders, shows how little Washington has learned from its long record of policy failures. The nature and degree of popular anger, the decline of U.S. primacy and the collapse of its legitimacy, and Arab regimes’ prioritization of their domestic survival, as well as regional competition, suggests that the new regional order will be much more attentive to public opinion than the old. If Washington continues to ignore public opinion, it will doom its planning for after the war ends in Gaza.

  • Olivier Compagnon - Magdalena, femmes du fleuve - X 
    https://twitter.com/CompagnonO/status/1783791904615751813

    COMING SOON aux Editions de l’IHEAL : un roman graphique sur huit destins de femmes le long du fleuve Magdalena en #Colombie. Une autre manière de publier des sciences humaines et sociales
    @IHEAL_CREDA
    @Eds_IhealCreda
    #Colombia
    @CNRSshs
    @CNRS
    @Sorbonne_Nvelle
    @USN_Recherche

    • les Editions de l’IHEAL (pas encore d’annonce du bouquin)
      Éditions de l’IHEAL
      https://books.openedition.org/iheal

      Conjointement gérées par l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (université Sorbonne Nouvelle) et le Centre de recherche et de documentation des Amériques (Creda-UMR 7227, CNRS), les Éditions de l’IHEAL publient depuis plus de 60 ans des travaux de sciences humaines et sociales sur l’Amérique latine et mettent tout particulièrement l’accent sur une approche pluridisciplinaire des grandes problématiques parcourant cette région du monde.

  • Les quatre raisons qui freinent l’attribution du parc éolien en mer de Bretagne-Sud | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/economie/energie/les-quatre-raisons-qui-freinent-lattribution-du-parc-eolien-en-mer-de-b


    Zone d’implantation du parc éolien flottant

    L’attribution du marché du parc éolien flottant de Bretagne-Sud est guettée avec impatience. L’État pourrait envoyer un signal autour de la mi-mai. Pourquoi le dossier tarde-t-il tant ?

    Depuis que la Commission de régulation de l’énergie a remis son analyse à l’État, en février 2024, l’impatience monte autour du futur parc éolien en mer flottant de Bretagne-Sud (A05). Le ministère de l’Économie invoque le temps « normal » de l’instruction et pourrait rendre sa décision publique autour de la mi-mai.

    Cette impatience concerne, au premier chef, les consortiums industriels en lice. Ils seraient sept - sur dix au départ -, peut-être même six, la plupart proactifs avec les acteurs français et régionaux de la filière éolienne. Ces derniers se disent tout aussi impatients, comme les observateurs favorables ou opposés au développement de ce champ de production d’énergie électrique au large de Belle-Île-en-Mer et Groix.

    La capacité financière scrutée de près
    Les hypothèses vont bon train. L’une privilégierait de lier les deux marchés du parc initial (250 mégawatts) et de son extension (500 mégawatts), la procédure d’appel d’offres pour cette dernière devant être lancée, dès 2024, dans la foulée de l’attribution du premier. Cette perspective apparaît peu crédible sur le plan juridique, à moins que l’appel d’offres en cours ne se révèle infructueux et crée l’opportunité !

    Trois à quatre justifications, plus solides, permettraient d’éclairer le dossier, dont, faut-il le rappeler, le lauréat aurait dû être désigné dès 2023. La première est à chercher du côté du ministère : celui-ci tient probablement à s’assurer que le consortium retenu aura une assise financière suffisante pour mener le projet à son terme, alors que, ces derniers mois, quelques développeurs en Europe et dans le monde ont renoncé, pour des raisons économiques, à construire ou exploiter des parcs éoliens en mer.

    Une facture en hausse d’au moins 300 millions d’euros
    La deuxième raison découle de la première : le contexte d’émergence de l’éolien en mer flottant, une technologie coûteuse car pas encore mature, s’est progressivement dégradé, ces deux dernières années. Les prix des matériaux utilisés pour leur mise au point et construction ont considérablement grimpé. Pour le parc de Bretagne-Sud, l’investissement privé initial dépasserait le milliard d’euros, alors qu’il était antérieurement estimé à 700 millions d’euros. Dans le même temps, les prix de gros des marchés de l’énergie ont connu des variations extrêmes.

    On arrive au troisième motif qui pourrait expliquer la tergiversation : le prix de vente de l’électricité produite par le parc de Bretagne-Sud à partir de 2030-2031. Ce que l’on sait, à ce stade, c’est que l’aide maximale que pourrait apporter l’État français, pour les 20 premières années d’exploitation, s’élèverait à 2,08 milliards d’euros. À la condition que l’offre retenue ait une valeur égale au prix plafond de 140 euros du mégawattheure. La tendance était plutôt à 110 ou 120 euros du mégawattheure pour ce parc, même s’il n’est pas impossible que des candidats aient raboté l’offre, jusqu’à 20 %, pour avoir une chance de l’emporter. C’est d’ailleurs une source d’inquiétude : plus ce prix sera bas, moins les retombées sur l’économie bretonne et française liée à l’éolien seront intéressantes.

    En tout cas, le seuil haut de cette subvention publique a été fixé par la Commission européenne. Cette dernière a ainsi accordé à la France le droit de soutenir financièrement le développement de cette première ferme commerciale (hors pilote) au large de nos côtes, en limitant les distorsions de concurrence au sein du marché européen. Quant aux retombées fiscales locales du parc, elles sont évaluées à 100 millions d’euros sur 20 ans.

    « La Région Bretagne est prête ! »
    Une autre raison, enfin, pourrait expliquer ce délai de réponse de l’État : l’acceptabilité sociétale. Des oppositions associatives ont été réaffirmées, avec force, lors de la consultation publique La mer en débat, qui prend fin ce 26 avril. Des conditions ont, par ailleurs été posées, par les pêcheurs, des ONG environnementales et des élus.

    Parmi ces élus, Daniel Cueff, le vice-président de la Région Bretagne délégué à la mer et au littoral. Depuis Marseille, où se tient le salon européen annuel de l’éolien flottant (Fowt), jusqu’à ce 26 avril, il a posté ce message sur LinkedIn : « Quand donc le gouvernement annoncera-t-il le nom du lauréat du parc offshore de Belle-Île-en-Mer ? Et qui sera choisi ? La Région Bretagne est prête » !

    • Éolien en mer : Le Maire et Lescure attendus jeudi 2 mai à Saint-Nazaire pour des annonces | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/economie/energie/eolien-en-mer-le-maire-et-lescure-attendus-jeudi-2-mai-a-saint-nazaire-

      Les ministres Bruno Le Maire et Roland Lescure se rendront à Saint-Nazaire (44), jeudi 2 mai, pour y préciser les intentions du gouvernement dans le développement de l’éolien en mer.
      Les ministres de l’Économie, Bruno Le Maire, et son homologue chargé de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, visiteront les Chantiers de l’Atlantique, jeudi 2 mai, à Saint-Nazaire (44), à l’occasion du départ de la sous-station électrique du parc d’éoliennes en mer d’Yeu-Noirmoutier.

      Ils prévoient de préciser la politique du gouvernement en matière de développement de l’éolien en mer, alors que la France vise des puissances de 18 GW en 2035 et 45 GW à l’horizon 2050. Ils devraient notamment annoncer « le calendrier des prochains appels d’offres pour le déploiement de nouveaux parcs éoliens offshore, ainsi que des mesures pour favoriser le recours à l’industrie française dans ces appels d’offres ».

      Ils devraient profiter de l’occasion pour rendre publique leur décision dans l’attribution du marché du parc éolien flottant de Bretagne-Sud.

  • Le rideau de fumée des « salaires décents » de Michelin | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/250424/le-rideau-de-fumee-des-salaires-decents-de-michelin


    On se doutait bien qu’il y avait un loup dans le potage.

    L’annonce par le groupe de pneumatiques auvergnat qu’il verserait désormais des « salaires décents » à ses salariés a suscité l’enthousiasme de Bruno Le Maire. Mais la mesure est tout sauf émancipatrice, car il s’agit plutôt d’une forme élargie de chantage à l’emploi.

  • Des citoyens « enquêteurs » révèlent au grand jour un trafic illicite de bois vers la Chine

    La gendarmerie a corroboré la piste de l’exportation de bois vers l’Asie, jusqu’à aboutir au placement en garde à vue des gérants d’#Euro_Bois. Au cours de la perquisition, 27 000 euros en liquide sont saisis, ainsi que des documents faisant état de transferts d’argent de la Chine vers une entreprise turque, pour un montant d’environ 100 000 euros.

    Grâce à leur persévérance, des habitants du département francilien des #Yvelines ont contribué à mettre à jour une filière d’#exportation illégale de bois vers le continent asiatique. Plus de 350 arbres, en majorité des #chênes issus d’espaces boisés classés, auraient été coupés pour être envoyés en Chine.

    Des arbres rasés dans des « Espaces boisés classés »

    Difficile d’y croire tant l’histoire paraît rocambolesque, et pourtant : grâce à la vigilance de citoyens, inquiets de voir les forêts des Yvelines « massacrées », une filière d’exportation illégale de bois entre les Yvelines et la Chine a été révélée au grand jour en mars dernier.

    Retour à l’automne 2022. A cette époque, dans la forêt de #Septeuil (Yvelines), des habitants remarquent des #coupes_d’arbres « anormales » sur des parcelles privées où la société d’exploitation forestière Euro Bois intervient.

    Sur certaines parcelles, d’ailleurs classées « #Espaces_boisés_classés » (#EBC), « les coupes, qui visaient essentiellement des chênes, étaient autorisées, puisque des demandes d’autorisation de coupe avaient été déposées en mairie et que les propriétaires des parcelles avaient donné leur accord, rembobine Virginie Meurisse pour La Relève et La Peste.

    Mais alors que la société disait effectuer des coupes sanitaires, elle ne coupait que des arbres sains, continue la présidente de #Sauvons_La_Tournelle, une association dédiée notamment à la défense des sites naturels des Yvelines. Il y avait également des irrégularités dans les demandes d’autorisation ».

    Des citoyens devenus « enquêteurs en herbe »

    Rapidement, les associations Sauvons la Tournelle, #Jade et #Sauvons_les_Yvelines portent plainte face à ce que toutes trois qualifient alors de « #massacre_à_la_tronçonneuse », comme Virginie Meurisse l’expliquait déjà pour La Relève et La Peste à l’hiver 2022.

    « On a également écrit à la mairie de Septeuil pour qu’elle prenne un Arrêté interruptif de travaux (AIT) qui permette l’arrêt des coupes le temps d’instruire notre plainte, mais le maire a refusé », développe la militante, amère.

    Si sur place, l’#abattage des chênes continue, une enquête est néanmoins ouverte, dont sont saisis les gendarmes de la Communauté de brigades (CoB) de Septeuil.

    « On a eu de la chance parce qu’on a été reçu par un gendarme qui a pris la question très au sérieux », insiste Virginie Meurisse.

    Surtout, quelques mois plus tard, en avril 2023, un habitant remarque en forêt des Yvelines de nouveaux troncs abattus, prêts à être chargés dans un conteneur maritime. Par réflexe, l’habitant prend une photo et à partir de là, tout s’accélère. En possession de l’immatriculation du conteneur, et grâce à des sites de pistage en open source, les militants écologistes réussissent à pister le conteneur jusqu’au port de Yantian, au sud de la Chine.

    « Si ce n’était pas si grave, ça en en serait presque drôle, lâche Virginie Meurisse. On s’est vraiment transformés en enquêteurs en herbe. »

    Les gérants attendus devant le tribunal correctionnel de Versailles

    En parallèle, la gendarmerie corrobore la piste de l’exportation de bois vers l’Asie, jusqu’à aboutir au placement en garde à vue des gérants d’Euro Bois le 6 mars dernier. Au cours de la perquisition, conduite par les enquêteurs dans les locaux de l’entreprise, 27 000 euros en liquide sont saisis, ainsi que des documents faisant état de transferts d’argent de la Chine vers une entreprise turque, pour un montant d’environ 100 000 euros, détaille la gendarmerie.

    « Sur les déclarations préalables, les motifs de coupe sont erronés, apprend-on également. Les taux de prélèvement sont dépassés, et des arbres sont abattus et volés sur des parcelles non-déclarées, sans l’autorisation des propriétaires. »

    Poursuivis pour coupe illicite d’arbres et vols de bois depuis janvier 2021, les gérants de la société d’exploitation forestière, une mère et son fils, sont attendus devant le Tribunal correctionnel de Versailles le 21 mai prochain. Une audience que les associations de préservation de l’environnement des Yvelines attendent avec impatience, d’autant que l’entreprise avait déjà été condamnée en 2022 pour des faits similaires dans la commune de Grosrouvre (Yvelines).

    « Avec cette audience, on espère comprendre comment ces coupes ont pu avoir lieu alors qu’elles seraient illégales », détaille Virginie Meurisse, qui estime qu’au moins 350 arbres auraient été coupés illégalement sur environ 10 hectares de forêt.

    Des coupes qui visaient essentiellement des gros chênes valorisables sur le marché mondial, et notamment en Chine où la coupe de chênes est interdite depuis 2017.

    Répertorier toutes les coupes de bois des Yvelines

    Heureuse de voir les efforts des militants associatifs payer, Virginie Meurisse garde cependant un goût amer de ces longs mois de combat.

    « On va certainement taper sur cette entreprise, à juste titre, mais je regrette qu’on ne soit pas allé plus vite, dit-elle. Dès le départ, on a alerté la mairie de Septeuil, qui n’a rien fait. Dans des situations similaires, d’autres maires ont pris des AIT et ont pu empêcher des massacres. Nous, ça n’a pas été le cas », insiste-t-elle, alors que d’après l’Office national des forêts (ONF), le montant du préjudice s’élève à 160 000 euros.

    Loin de baisser les bras pour autant, Virginie Meurisse et les associations écologistes du territoire disent vouloir rester attentifs aux coupes de bois « suspectes » dans les Yvelines, où « c’est l’hécatombe ».

    Ces derniers travaillent d’ailleurs à créer une carte interactive qui permettrait de répertorier l’ensemble des coupes d’arbres des Yvelines, en forêt privée comme dans les forêts gérées par l’ONF. Un travail titanesque qui nécessiterait la contribution de cartographes, de naturalistes ou encore d’écologues.

    L’objectif : « connaître le volume réel de bois abattu dans le département, explique Virginie Meurisse. On cherche à alerter sur les trafics de bois, comme ça a été le cas dans la forêt de Septeuil, mais aussi plus largement sur la quantité de coupes de bois autorisées.

    Pour nous, il est urgent de revoir les plans de gestion des forêts qui, bien que légaux, sont parfois obsolètes face au dérèglement climatique et au dépérissement de la forêt. »

    Contactée, la mairie de Septeuil n’a pas répondu à notre demande d’interview.

    https://lareleveetlapeste.fr/des-citoyens-enqueteurs-revelent-au-grand-jour-un-trafic-illicite-

    #France #Chine #bois #Franchine (?) #bois #trafic_de_bois

  • Apologie du terrorisme : derrière la multiplication des procédures, une loi Cazeneuve de 2014
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/apologie-du-terrorisme-derriere-la-multiplication-des-procedures-une-

    Rima Hassan, Mathilde Panot, la CGT et des anonymes… Les procédures pour apologie du terrorisme se multiplient depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël.

    Elections européennes 2024 : le socialiste Raphaël Glucksmann propose un « fonds de défense de 100 milliards » d’euros
    https://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/elections-europeennes-2024-le-socialiste-raphael-glucksmann-propose-un-

    La tête de liste PS-Place publique a par ailleurs promis mercredi « un nouveau contrat » liant les industries d’armement françaises et européennes à l’UE.

    Mise en parallèle pour rappeler la guignolade du « Mon ennemi, c’est la finance ». Le gars (Hollande, PS) dont le gouvernement (Valls) a pondu la loi dégueulasse sur l’apologie du terrorisme adoube le gars qu’on te présente comme le nouveau Macron, jeune, doué, et vraiment bien sous tous rapports. Ils sont en train de nous faire la même chose. Le PS va s’exclamer au soir du premier tour « Vive la Palestine Libre », et dès le lendemain, va t’expliquer que cécompliqué-apologieduterrorisme-expliquécéjustifié.

  • Prix de l’électricité : la France est l’un des pays les plus chers du monde
    https://rmc.bfmtv.com/conso/maison/electricite-et-gaz/prix-de-l-electricite-la-france-est-l-un-des-pays-les-plus-chers-du-monde

    La France figure à la 4e place parmi les grands pays qui payent le plus cher leur électricité.

    Les Français sont parmi ceux qui payent le plus cher leur électricité sur la planète. La France est le 4e grand pays le plus cher au monde pour les prix de l’électricité selon une étude réalisée par Verivox dans 147 pays avec les données de GlobalPetrolPrices. Avec 28,3 centimes le kwh pour les ménages français au premier trimestre 2024, c’est un peu moins qu’au Royaume-Uni et qu’en Allemagne, et nettement moins qu’en Italie, grand pays le plus cher de la planète à 41 centimes le kwh.

    Il ne vous aura pas échappé que les pays les plus chers sont les pays européens. L’électricité est nettement moins chère au Japon ou aux Etats-Unis, moins de 20 centimes le kwh, sans parler de la Chine évidemment (7 centimes). Parce que c’est en Europe que l’impact de la crise énergétique a été le plus fort.

    Le grand succès, donc, de la libéralisation de l’électricité (#AREN), ainsi que de l’énergie nucléaire (#EPR #EDF).