François Isabel

Ni dieu, ni maître, nirvana

  • 1960 : La vie des paysans bretons | Archive INA - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=zr_VVDyYybo&list=TLPQMTcxMjIwMjOSdLYJHr9vyg&index=3

    Cinq colonnes à la une | RTF |
    Reportage consacré au malaise que les paysans bretons exprimaient en 1960 par le biais de manifestations. Pierre Dumayet est parti à leur rencontre afin de comprendre les raisons de leur découragement : faibles revenus, transports des marchandises élevés, baisse du prix des produits agricoles et augmentation du prix des produits industriels, trop d’intermédiaires, pas de loisirs...
    Le maire de Plumelec, près de Vannes, évoque les changements survenus en 10 ans à la suite du remembrement des terres. Le reportage est ensuite constitué d’interviews de trois familles vivants sur des fermes de différentes superficies. Les personnes interviewées parlent de leur vie quotidienne, confiant leurs désirs ou leurs regrets. Le maire de Plumelec exprime son inquiétude de voir de plus en plus de jeunes du pays partir à la ville.

  • Ils ne parviennent plus à courir, au bout d’une minute, ils sont essoufflés. Médecin-conseil, elle démissionne pour alerter sur la santé des jeunes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/ils-ne-parviennent-plus-a-courir-au-bout-d-une-minute-i

    Il y a quelques jours, Sophie Cha a adressé une lettre de démission à sa direction. Le 31 décembre, elle quitte ses fonctions de médecin-conseiller à la DRAJES, la délégation « jeunesse et sport » de Bretagne. Un geste fort pour alerter. Enfants et adolescents ne bougent plus suffisamment dit-elle. Si rien n’est fait, ils auront une espérance de vie inférieure à la nôtre.

    Au pied de son bureau, quelques cartons posés indiquent l’imminence de son départ. Sophie Cha quitte son poste. La mort dans l’âme, « je ne vais pas continuer à venir tous les matins pour faire des rapports et des recommandations qui ne servent à rien ».

    Depuis 8 ans, elle occupait le poste de médecin-conseiller à la DRAJES, la Délégation Régionale Académique Jeunesse Engagement et Sport de Bretagne. C’est ce qu’on appelle plus communément la direction « jeunesse et sport », qui est rattachée au ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports.

    Au fil des années, et dans une indifférence quasi-générale, elle a vu la situation se dégrader. « En 40 ans, les jeunes ont perdu 25% de condition physique. Le constat est terrible car cela veut dire qu’ils vont mourir plus vite. »

    « Les professeurs d’EPS nous disent que les jeunes ne parviennent plus à courir. Au bout d’une minute, ils sont essoufflés. Ils ne savent plus faire une roulade, ni marcher sur une poutre. C’est inquiétant », explique la médecin.

    Dans une tribune publiée cet automne dans la Revue du praticien, Sophie Cha rappelait les recommandations de l’OMS ( organisation mondiale de la santé) sur le volume d’activité physique nécessaire à une bonne santé. « Les enfants et les adolescents de 5 à 17 ans devraient consacrer en moyenne 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue tout au long de la semaine. Des activités d’endurance plus intenses, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être pratiquées au moins 3 fois par semaine. »

    « Pourtant, constate-t-elle, depuis plus de vingt ans, on assiste à un effondrement du niveau d’activité physique de la population. A l’adolescence, 77% des garçons et 85% des filles sont en deçà des préconisations. »

    Depuis les années 1970, tous les dix ans, les enfants perdent en moyenne 5 % de leurs capacités cardiorespiratoires.
    Les risques de l’inactivité

    « Et la perte du goût de l’effort commence dès le plus jeune âge remarque la médecin. Regardez dans la rue ou devant les écoles, indique-t-elle. Aujourd’hui, on voit dans des poussettes des enfants qui sont grands, en tout cas, qui sont en âge de marcher. Ils prennent l’habitude de se laisser promener et ne découvrent pas le plaisir de cheminer sur leurs deux jambes. »

    Les professeurs d’EPS signalent aussi que les enfants sont de plus en plus souvent dans le plâtre. « Comme on fabrique notre capital osseux en bougeant et notamment en multipliant les activités à impacts, course, sauts à la corde, moins on bouge, moins on a des os solides et cela n’augure rien de bon pour l’avenir », souligne Sophie Cha. « Notre capital osseux est à son maximum au début de l’âge adulte vers 20-22 ans et commence dès lors à décroître. Mais si on part avec un capital osseux bas, on ira plus vite vers l’ostéoporose, vers des problèmes de fractures. »

    Sophie Cha tire la sonnette d’alarme depuis longtemps. Dans une autre tribune, publiée cette fois dans Café pédagogique, Sophie Cha appelait à dire « Stop aux dispenses d’EPS. »

    Dans les faits, ces dispenses d’EPS n’existent officiellement plus depuis 1988 ! Elles ont été supprimées par un décret 88-977. « L’Education physique et sportive est comme les autres une matière obligatoire et vitale » insiste la praticienne. En cas de difficultés d’un élève pour telle ou telle activité, un certificat médical devra comporter des indications utiles à l’adaptation de la pratique, précise le texte. « Mais on ne dispense pas de maths un élève dyscalculique s’agace Sophie Cha, au contraire, on cherche à l’aider, à le faire progresser. Ce doit être pareil pour le sport »

    « On sait que l’adolescence est un moment difficile où les jeunes ne se sentent pas très bien dans leurs corps, reconnaît Sophie Cha, mais justement, le sport pourrait les aider. Au lieu de cela, observe-t-elle, les médecins cèdent à la pression et signent des dispenses, les parents font des mots d’excuse. »

    Sophie Cha travaille sur la question avec un sociologue. " On a un florilège, témoigne-t-elle. L’autre jour, il y a une maman qui a écrit : "Ma fille a commencé à fumer, elle est essoufflée quand elle fait du sport, je vous remercie de ne plus la faire courir ! « Et ça ne heurte personne ! »
    Des effets sur la santé mentale des jeunes

    Sur l’écran de son ordinateur portable, la médecin fait défiler les enquêtes épidémiologiques et les rapports qui s’inquiètent de l’état des enfants et des adolescents. « C’est comme le réchauffement climatique, on sait ce qui va se passer, tous les arguments scientifiques sont là, écrits noir sur blanc sous nos yeux. »

    « On a des jeunes qui à 11 ans font des tentatives de suicide. C’est quelque chose que l’on ne voyait pas avant », s’alarme Sophie Cha.

    Le Haut conseil de la famille de l’enfance et de l’âge a publié une étude en mars 2023, « Comment venir en aide à nos enfants ? » Les chiffres sont à peine croyables, s’inquiète-t-elle. On met les enfants sous anxiolytiques dès 9 ans. Entre 2014 et 2021, les prescriptions d’antidépresseurs ont augmenté de 62%, celles de psychostimulants de 78% et celles d’hypnotiques et de sédatifs de 155%."
    La faute aux écrans ?

    La médecin ne cherche à incriminer personne mais elle constate." Quand on interroge les adolescents sur leurs occupations, on en voit qui nous disent qu’ils passent parfois 12 à 13h par jour devant les écrans le week-end et 7 à 8h par jour dans la semaine. « 

    Souvent les parents baissent les bras et démissionnent. Ils n’ont pas envie de batailler sur les téléphones portables, les jeux vidéo et les heures devant les séries. Alors ils laissent faire. »

    « Biologiquement, explique Sophie Cha, n otre cerveau est programmé pour être attiré par ce qui bouge. À certains moments, c’est notre survie qui en dépend. » Quand une bête féroce ou un ennemi arrivait en trombe ou quand une voiture débouche à toute allure, nous sommes programmés pour le voir rapidement. Mais aujourd’hui, notre cerveau est bombardé d’images qui bougent à toute vitesse, dans tous les sens et il est captivé.

    Nous passons 60% de notre temps libre devant un écran, quand nous consacrons 4% de ce temps à la pratique sportive.

    La faute à l’époque ?

    Tout semble s’additionner pour laisser aux petits une chance de ne pas sauter dans leurs baskets regrette la médecin. L’épidémie de Covid qui a cloué tout le monde à la maison, l’aménagement des villes qui fait craindre le pire. « Qui peut laisser aujourd’hui des petits jouer dans la rue ou dans les squares ? interroge Sophie Cha. On a peur qu’ils se fassent mal, qu’ils soient écrasés par les voitures ou kidnappés. On fait des enfants bulle. »

    Mais en surprotégeant nos chères têtes blondes, on risque de leur faire courir de plus graves dangers. Dans les cours d’école, par exemple, aujourd’hui, on a peur que l’enfant se blesse s’il joue à chat ou à n’importe quoi. « Tout est paralysé, cingle Sophie Cha, mais en empêchant un enfant de bouger aujourd’hui, on met sa santé présente et future en danger et c’est beaucoup plus nocif pour lui. »

    Les maladies chroniques sont devenues première cause de mortalité dans le monde. « Les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, les cancers et les maladies respiratoires sont les fléaux modernes Leur apparition est consécutive, pour 25 % des cas en moyenne, au manque d’activité physique et à la sédentarité, écrit Sophie Cha dans la tribune, et elle tend à se produire de plus en plus tôt dans la vie. Même si le niveau d’activité physique des jeunes se maintenait au niveau actuel, il faudrait s’attendre à l’émergence de 6 millions de nouveaux cas de maladies chroniques en France d’ici à 2030. »

    Tous les ans, le nombre d’adolescents qui entrent dans des diabètes de type 2, (normalement diabète de l’adulte) augmente de 2%, ajoute-la médecin. « Le fait que tout cela soit documenté par des milliers d’articles scientifiques, c’est encore plus rageant. »

    Car Sophie Cha s’inquiète pour les années à venir. « Notre système de soins est à bout de souffle, confie-t-elle, nous n’avons plus suffisamment de médecins et nous manquons de médicaments. Comment ferons-nous pour soigner les gens s’ils sont beaucoup plus malades ? Nous aurons des populations qui vont développer des diabètes, de l’hypertension et on ne pourra pas les soigner. »
    Bougez, bougez, bougez !

    « La première chose à faire, c’est de dire aux jeunes de bouger », répète donc Sophie. Cha. « Il faut qu’ils sortent de leurs chambres, qu’ils sortent de chez eux, qu’ils rencontrent des gens, voient la lumière du jour. »
    Car c’est aussi en courant que l’on devient coureur. « Souvent, quand on fait une activité sportive, on est fier de l’avoir fait, on gagne en estime de soin, en confiance. On reprend possession de son corps et on secrète des endorphines et de la dopamine qui sont des hormones du bonheur » décrit la médecin.

    Dans quelques jours, au mois de janvier, l’activité physique doit devenir « Grande cause nationale ». Ce sera sans Sophie Cha. « De toute façon, on dit blanc et on fait noir ! »

    Elle espère que sa démission invitera parents, médecins et autorités à réfléchir. « Il faut faire bouger les jeunes et le faire vite parce que d’années en années, la situation s’aggrave. »

    • Donc, les gamins essoufflés au bout de 2 min, c’est la faute à eux-même parce qu’ils ne bougent pas assez !

      Bien joué, la disparition du covid long dans le tableau général !

      Là, j’ai un peu crapahuté dans les Pyrénées au soleil dominical et j’ai croisé 2 jeunes raisonnablement en forme (silhouette assez sportive) qui respiraient comme des phoques et toussaient comme des perdues, en mode à bout de souffle.

    • Ne pas bouger assez, ce n’est pas une faute, et pas une faute de gamins, c’est une erreur qui résulte d’une condition sociale qui nous éloigne de nos besoins, dont des besoins physiologiques, ici exceptionnellement « gratuits », une erreur, une conformation, dont on nous vend d’ailleurs l’antidote (les salles d’activité physique), pendant que toutes les instances de santé ânonnent la même rengaine," l’activité physique " premier facteur de santé dès lors que l’on a sa dose de calories plus ou moins assurée. Signe de plus que notre civilisation est, y compris à bas bruit, là-aussi mortifère - comme dans le cas de la prolifération des particules fines ou de la multiplication des additifs alimentaires.

      #santé #activité_physique #sédentarité

    • Et c’est à ce point mortifère que même l’industrie alimentaire pourvoyeuse de #junkfood y va de sa petite recommandation sur tous les emballages publicitaires qu’elle nous impose. Comme ça on ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenu.
      De même d’ailleurs pour les marchands de bagnoles qui vous incite à préférer les « mobilités douces ».

  • Hydroliennes : comment éviter une catastrophe mondiale - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=AZMGyBHna4Y

    Depuis quelques années, collectivités locales, associations, et constructeurs se sont alliés pour développer les énergies renouvelables. Munies de turbines et de pales, les hydroliennes sont leur nouvel atout et voient ainsi le jour. Ces sortes d’éoliennes subaquatiques transforment l’énergie des courants en électricité. Cette technique émergente est relativement bien adaptée au territoire français.
    Avec ses 3 000 km de fleuves et 9 000 km de littoraux, l’hydrolien y trouve toute sa place. À travers quatre sites aux caractéristiques singulières, nous sommes allées à la rencontre de cette nouvelle technologie.
    À Bordeaux, Orléans, Paimpol-Bréhat et Ouessant, nous avons cherché à comprendre son fonctionnement, ses atouts et ses particularités. Entre promesses climatiques et critiques écologiques, qu’adviendra-t-il de l’hydrolien ?
    Réalisateur : Marion Dupuis, Lucie Mizzi

  • Paris 2024 : « Au début, on était fiers ; maintenant, on a vu l’envers du décor »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2023/12/13/paris-2024-au-debut-on-etait-fiers-maintenant-on-a-vu-l-envers-du-decor-au-l

    Entre septembre et novembre, les lycéens ont vu arriver des supporteurs argentins, irlandais et australiens pour assister à la Coupe du monde de rugby, sorte de répétition générale avant l’événement de l’été prochain. « C’était horrible, confie Sadio. Les touristes étaient partout, le métro était bondé, c’était encore plus difficile de circuler. » Aïcha conclut, désabusée : « On a vu l’envers du décor. »

  • Gérard Depardieu déchu de l’Ordre national du Québec
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/14/gerard-depardieu-dechu-de-l-ordre-national-du-quebec_6205803_3210.html

    Le 12 décembre, l’ancienne syndicaliste et présidente de la commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, Régine Laurent, traitait Gérard Depardieu de « gros dégueulasse » et interpellait publiquement le gouvernement québécois. « Monsieur le premier ministre, on sait que l’égalité hommes-femmes est une valeur que vous chérissez. Il m’apparaît que le prédateur sexuel Depardieu coche toutes les cases pour que vous lui retiriez cet honneur en cohérence avec les valeurs que vous défendez et auxquelles nous adhérons. » C’est désormais chose faite. Cette radiation est une première dans l’histoire de l’Ordre national du Québec.

  • Gérard Depardieu accusé de viols : Enquête ouverte après la mort d’Emmanuelle Debever, sa première accusatrice
    https://www.20minutes.fr/justice/4066790-20231214-gerard-depardieu-accuse-viols-enquete-ouverte-apres-mort-

    La justice s’intéresse aux circonstances de la mort d’Emmanuelle Debever. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte après le récent décès de l’actrice de 60 ans, qui avait accusé Gérard Depardieu de violences sexuelles notamment dans un post Facebook datant de 2019.

    Le 29 novembre, un homme a signalé que sa compagne, l’actrice Emmanuelle Debever, 60 ans, « avait quitté le domicile en laissant un mot inquiétant », selon le ministère public. Une procédure de disparition inquiétante a alors été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Puis « un rapprochement a été effectué avec la découverte, par les effectifs du commissariat du 7e arrondissement, d’une femme qui avait sauté d’un pont dans la Seine », a indiqué le parquet de Paris. Elle a été « ranimée par les pompiers » et « conduite à l’hôpital », selon la même source. Elle est décédée le 7 décembre, d’après plusieurs médias.

    « A alors été évoqué dans les médias le fait que cette actrice s’était plainte de comportements déplacés de Gérard Depardieu, notamment par un post sur Facebook en 2019 », a précisé le parquet. « Au regard de ce nouvel élément, une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte » et confiée au 3e district de police judiciaire, qui doit « rechercher les circonstances ayant pu conduire à ce décès ».
    Un témoignage sur Facebook en 2019 accusant Gérard Depardieu

    Le même jour, le 7 décembre, était diffusé un numéro du magazine d’investigation « Complément d’enquête » consacré à l’acteur, visé par de multiples accusations. Dans son témoignage sur Facebook en 2019, Emmanuelle Debever évoquait le tournage du film « Danton » de Wajda, produit en 1982. « Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage… Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse. Glissant sa grosse patte sous mes jupons pour soi-disant mieux me sentir. Moi, ne me laissant pas faire », écrivait-elle notamment.

    Plusieurs internautes, ayant relayé sa publication, ont mentionné le classement sans suite, en 2019, d’une plainte pour viol et agressions sexuelles déposée par Emmanuelle Debever contre le géant du cinéma français. Le parquet n’était pas en mesure de confirmer cette procédure mercredi soir.

    En outre, Gérard Depardieu est mis en examen depuis décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles après une autre plainte, la comédienne Charlotte Arnould dénonçant fin août 2018 deux viols au domicile parisien de l’acteur. Depuis, une dizaine d’autres femmes l’ont accusé dans la presse, dont la comédienne Hélène Darras. Sa plainte, déposée le 10 septembre pour agression sexuelle, porte sur des faits a priori prescrits et est en cours d’analyse.

  • Des archéologues pensent avoir identifié en Sibérie le plus ancien site fortifié du monde - Geo.fr
    https://www.geo.fr/histoire/des-archeologues-pensent-avoir-identifie-en-siberie-le-plus-ancien-site-fortifie

    « Cette découverte modifie notre perception des premières sociétés humaines, éclaire la professeure Henny Piezonka, de l’Institut d’archéologie préhistorique de l’université libre de Berlin, qui a dirigé l’étude. Elle remet en question l’idée selon laquelle les premiers établissements permanents auraient été édifiés lors de l’avènement de l’agriculture. »

    Au total, les chercheurs ont identifié dix forteresses de l’âge de pierre. Celles-ci se composent de maisons en pierre entourées de palissades en bois et de murs en terre. Ces constructions mettent en lumière les capacités défensives et architecturales de ces anciennes sociétés. Elles permettent de réfuter la thèse selon laquelle l’élevage et les techniques agricoles étaient des conditions préalables à la mise en place de structures sociales diversifiées.

  • Next - Florie Marie démissionne de la présidence du Parti Pirate International
    https://next.ink/brief_article/florie-marie-demissionne-de-la-presidence-du-parti-pirate-international

    La présidente du Parti Pirate International (PPI), Florie Marie, a annoncé ce week-end sa démission. « Ce que j’ai entre les mains, le mandat que je dois mener aujourd’hui, c’est celui de la présidence d’une coquille vide pour une organisation qui se meurt », explique-t-elle dans un billet de blog reprenant le texte de sa démission.

    Florie Marie avait pris la tête du PPI en janvier dernier après s’être présentée aux législatives de 2017 avec l’étiquette du Parti Pirate français dans la sixième circonscription de Seine-Saint-Denis, puis avoir mené la liste de ce même parti aux élections européennes en 2019.

    « Le Parti Pirate était peut-être une belle promesse, au départ, la promesse d’une transformation de la société avec des idées progressistes, des propositions ambitieuses, un programme futuriste qui suggérait un renouveau démocratique, la défense des libertés individuelles, l’utilisation de cet outil merveilleux qu’est Internet dans l’exercice de la politique. Mais cette promesse a été portée par des personnes malveillantes avec des ambitions personnelles, à tel point qu’elles ont détruit tout ce qui aurait pu faire du Parti Pirate une organisation saine, pérenne et progressiste », se lamente-t-elle.

    Dans une vidéo diffusant l’assemblée générale du PPI qu’elle a publiée, La militante décrit un climat hostile, de harcèlement et pointe des problèmes de sexisme dans l’organisation internationale.

    Elle explique que sa parole était dévalorisée au sein du parti par « le discrédit, l’insulte, le mépris, la condescendance… ». Elle ajoute que « l’Islande, la Suède, l’Autriche, même la France avaient fini par fuir devant leurs gamineries, devant leur approbation ou leur absence de réaction face aux pires traitements réservés à toutes les femmes qui auraient eu l’outrecuidance de leur tenir tête, même l’espace d’un instant, quel que soit le sujet ».

    Cette démission est annoncée à sept mois des européennes, élections où le Parti Pirate Européen, membre observateur du Parti Pirate International selon le site du PPI, essaye généralement de se faire entendre.

    • Je ne sais pas s’il fait partie des personnes incriminées mais quand je vois ce que poste un de ses porte parole (a priori l’un des plus en vue) sur twitter, ça ne m’étonne pas. Exemple de ses derniers tweets : relais de la fake news sur les féministes qui n’auraient pas soutenu les israéliennes violées, critique de la une de Libé sur Mac Lesggy ("énorme malaise" pour lui... pour rappel Libé a enquêté sur les multiples conflits d’intérêt de Lesggy)... Et jamais un seul message sur des sujets sociaux. Le tout avec un ton condescendant de monsieur je-sais-tout.

    • https://floriemarie.fr/index.php/2023/12/09/discours-ma-demission-de-la-presidence-du-parti-pirate-international-my-

      Ce que je pensais des partis politiques il y a 15 ans est plus que jamais vrai et toujours d’actualité. Simone Weil avait raison, pour le bien de notre société nous devrions tout faire pour détruire les partis politiques, et ce n’est pas en essayant de changer l’un d’entre eux, un parti qui n’a pas envie d’évoluer et qui se complait dans la médiocrité portée par ses insipides, lâches, misogynes et grotesques représentants, que nous y parviendrons.

  • Pourquoi Stéphanie Fugain qualifie sa retraite de « ridicule » - Capital.fr
    https://www.capital.fr/votre-retraite/pourquoi-stephanie-fugain-qualifie-sa-retraite-de-ridicule-1488514

    Questionnée comme tous les artistes qui passent sur le plateau, Stéphanie Fugain a répondu sans détour : « Je n’en ai pas », dévoile-t-elle dans un premier temps.

    Comment est-ce possible, alors qu’elle a intégré la troupe du Big bazar en 1972 ? « J’ai fait partie de ces femmes qui [travaillaient] beaucoup, beaucoup, beaucoup bénévolement », détaille-t-elle, en rappelant qu’elle était « femme au foyer », mais qu’elle avait également fait de la scène : « Pendant des années, j’ai travaillé sans être déclarée », ajoute-t-elle, qualifiant même sa retraite de « ridicule ». « Difficile pour tenir ? » lui demande Jordan De Luxe. « Oui, mais il y a d’autres possibilités, je fais des conférences… » confirmant qu’elle touchait entre 300 et 400 euros par mois.

  • Vera Molnar, pionnière de l’art numérique, est morte
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/12/09/vera-molnar-pionniere-de-l-art-numerique-est-morte_6204823_3382.html

    Pionnière de l’art numérique, Vera Molnar aurait eu 100 ans le 5 janvier 2024. Elle qui aimait tant déjouer l’ordre mathématique est décédée moins d’un mois avant, le 7 décembre.

    Première artiste à s’être emparée de l’informatique dès les années 1960, elle avait inventé une abstraction pleine de grâce géométrique et d’humour. Sa reconnaissance fut tardive : dix ans à peine que les musées célèbrent enfin son inventivité. Mais elle n’en avait cure, comme elle nous l’avait raconté, trois semaines avant sa disparition, quand nous l’avions rencontrée dans la chambre de sa maison de retraite du 14e arrondissement de Paris, où elle est morte.

    D’emblée, elle nous avait prévenus : « Je suis sourde, je vois mal, je vais avoir 100 ans, alors n’attendez pas de moi un cours magistral sur la création artificielle. » Puis elle avait souri de sa renommée si tardive : « Vous savez, Serge Poliakoff, ce grand peintre russe, a dit : “La vie d’un peintre, c’est très simple, il n’y a que les soixante premières années qui sont dures.” »

    Elle ajoutait, avec cet accent roulant hérité de sa Hongrie natale : « L’idée de travailler sur une machine toute froide, toute grande, pour faire la peinture, c’est choquant ; d’où le rejet. Alors j’ai vécu comme cuisinière de mon mari, et ce n’était pas mauvais, remarquez : on trouve toujours un laps de temps pour faire un carré entre deux vaisselles. Je n’existais pas, mais j’ai survécu, et je n’étais pas malheureuse. »
    Fascination pour le cubisme

    Vera Molnar est née Vera Gacs, le 5 janvier 1924, à Budapest. Enfant, elle joue du piano, deux heures par jour. « Je haïssais ! Heureusement, un événement a changé ma vie. Ma mère m’a amenée au concert. J’étais transformée en singe savant, robe velours, col dentelle, anglaises et bas de soie, ridicule ! Mais il y avait Walter Gieseking qui jouait Mozart, et notamment une sonate que je jouais moi-même. Seulement, il y avait un monde entre ce qu’il tirait de cette boîte de bois marron et ce que moi, j’en tirais. »

    Le lendemain, elle déclare qu’elle abandonne le piano pour la peinture. Autre souvenir fondateur, « de calcul dans l’art », qu’elle nous confie : « Maman m’a emmenée, à 15 ans, voir la chapelle Sixtine, comme toute jeune fille de bonne famille. Je ne décolle pas, elle s’impatiente, la Sixtine c’est bien, mais elle voulait aussi voir les chaussures en solde. “Mais que fais-tu donc ?” » La jeune Vera s’évertuait à calculer le nombre de personnes à droite de Jésus, et leur nombre à gauche.

    « Calculer, comparer, devant une œuvre d’art, tu n’as pas honte ! », lui lance sa mère. « Toute ma vie, ça a été ça, s’amusait-elle du haut de ses 99 ans et onze douzièmes. Mais pourquoi est-ce que j’aurais honte ? Même Mozart a utilisé le hasard pour ses compositions. Dans la vie, deux attitudes sont possibles : croire en Dieu, en art, en politique… ou vouloir comprendre, calculer, maîtriser. Pourquoi je suis de cette deuxième race, je ne sais pas. »

    A Budapest, elle se lance donc dans des études artistiques, aux Beaux-Arts ; elle découvre le cubisme, Malevitch et Mondrian, qui ne cesseront de la fasciner. A la suite de sa lecture du Germinal de Zola, elle adhère au Parti communiste. Elle a alors deux rêves : enseigner la peinture aux enfants du peuple et vivre à Paris. Ou Moscou, au pire. Pas de chance, la Hongrie envoie la jeune boursière à Rome, en 1947. « Ennui mortel, car Giovanni Bellini et ses Madonna col bambino, aujourd’hui j’apprécie, mais pas à l’époque. »
    L’esthétique des algorithmes

    Elle fugue bien vite pour rejoindre la capitale française, terre d’élection de Le Corbusier et de Fernand Léger, qu’elle admire. Les procès de Moscou, « monstrueux », l’ont dégoûtée à jamais de la politique. Cercles et demi-cercles (1953), Quatre éléments distribués au hasard (1959), ses dessins s’inscrivent alors pleinement dans le courant de l’abstraction géométrique, version radicale. Mais elle ne tarde pas à leur donner un tournant singulier.

    Au début des années 1960, elle cofonde le Groupe de recherche d’art visuel avec notamment son mari, l’artiste François Molnar, et le plasticien François Morellet, complice d’une vie. « Nous avions tant de choses en commun, se souvenait-elle. Une seule nous séparait : lui croyait que la règle du jeu est plus importante que le résultat. Moi, je crois que, finalement, c’est mon idée qui importe, même si j’utilise des jeux de hasard pour attraper la chose. L’important, c’est Molnar là-dedans. Morellet, lui, était amoureux des systèmes. » Elle imagine alors le principe d’une « machine imaginaire », protocole d’élaboration des formes à partir de contraintes mathématiques simples, mais riche d’infinis possibles.
    Lire aussi la nécrologie (2016) : François Morellet éteint ses néons

    Dès 1968, elle soupçonne le potentiel esthétique des algorithmes. Sa rencontre avec Pierre Barbaud, inventeur de la musique algorithmique, est déterminante : « Il m’a appris beaucoup de choses, comme il a initié à l’ordinateur des compositeurs comme Iannis Xenakis ou Pierre Boulez. Mais il avait tellement mauvais caractère qu’il est aujourd’hui inconnu. » Son mari, qui a abandonné la peinture pour devenir scientifique, la laisse hanter, de nuit, les locaux du CNRS pour jouer avec les ordinateurs.

    « Il était un soutien, un collègue, un partenaire formidable. Il s’est consacré à l’aspect scientifique de l’art, c’était aussi mon dada, mais je n’avais pas le courage, ni l’envie, d’arrêter la peinture : toute ma vie, c’était prendre un crayon et gribouiller. » A la nuit tombée, elle lance un programme dans la machine. Le lendemain matin, elle récupère le résultat sur la table traçante : la naissance d’un art cybernétique.

    « La machine m’a aidée à y voir plus clair dans ma propre tête », assurait-elle. Humilité d’une artiste qui ne croit pas à l’inspiration divine, au génie transcendant ? « Ou paresse, plutôt ? » Au fil des années 1970, elle approfondit ses recherches, s’amusant à introduire un certain pourcentage de désordre au sein de l’ordre géométrique, comme en témoignent des œuvres comme Déambulation entre ordre et chaos (1975) ou ses Molnaroglyphes (1977-1978). Son art est sériel, léger, minimal, il emporte dans son rythme implacable : « Les Variations Goldberg, c’est moi », sourit-elle.
    Vitraux et NFT

    Depuis une dizaine d’années, elle s’amusait à célébrer chaque nouvelle année franchie avec une série de dessins jouant sur le chiffre anniversaire. Anticipant son centenaire, elle avait monté pour la galerie 8 + 4 (13, rue d’Alexandrie, dans le quartier parisien du Sentier) l’exposition « Cent (ou mille) façons de faire » (visible jusqu’au 20 janvier 2024). Soit une centaine de croix tremblantes, vives, allusives, réalisées, une par jour, dans son Ehpad.

    « Il y en avait de plus en plus, je devenais dingue avec ça. L’avantage, quand on est dans une institution comme ça, c’est qu’on n’a rien d’autre à faire que réfléchir et dessiner. Finalement, je suis presque plus productive ici, et j’ai un assistant très intelligent. C’est une des chances de ma vie, d’avoir toujours rencontré les gens qui pouvaient répondre à mes besoins. Mon galeriste, Bernard Chauveau, j’invente n’importe quelle ânerie, il me dit : “On y va.” »

    En 2022, il lui propose notamment de réaliser un NFT. Banco, dit-elle. « L’IA, j’ai saisi cela dès les années 1970, aux laboratoires Bell aux Etats-Unis. Mais faire ce NFT, cela a été un an de bonheur : je faisais des choses, refaites ensuite par l’IA, et c’était mieux que moi ! J’étais folle de bonheur. Tant de gens disaient que c’était de l’escroquerie ! Mais cela m’a appris des choses sur moi-même. » Elle préparait également sa rétrospective au Centre Pompidou à Paris, joliment intitulée « Parler à l’œil », qui ouvrira le 28 février 2024.

  • La lanceuse d’alerte chinoise Gao Yaojie est morte à 95 ans
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20231211-la-lanceuse-d-alerte-chinoise-gao-yaojie-est-morte-%C3%A0-95-ans

    Elle était gynécologue de formation, mais son nom est associé à la lutte contre l’épidémie de sida et le scandale du sang contaminé dans le centre de la Chine dans les années 1990. Gao Yaojie s’est éteinte en exil à New York dimanche 10 décembre. Elle avait 95 ans.

    Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

    « Il est possible de garder le silence, mais il ne faut jamais mentir. » Cette phrase de Gao Yaojie tourne en boucle ce lundi sur les réseaux sociaux en Chine. Ces mots sont prononcés avec un mélange d’accent du Shandong, la province orientale dont elle est originaire, et du Henan, au centre de la Chine, où elle a exercé en tant que gynécologue, avant de se mettre au service des victimes du sida. Des mots qui tranchent avec le silence assourdissant des médias d’État sur sa disparition.

    Petites lunettes, silhouette fragile dans la tempête des années sida, à l’époque où le VIH semait la terreur dans les regards des personnes contaminées et celles qui avaient peur de l’être, le docteur Gao a fait trembler les pouvoirs publics avec son blog.

    Nous sommes en 1996. Gao Yaojie a pris sa retraite de gynécologue respectée à Zhengzhou, la capitale du Henan. Elle est appelée comme conseil par un confrère en consultation. La patiente ne s’est pas rétablie d’une opération pendant laquelle elle a été transfusée. Gao Yaojie découvre que la malade a contracté le VIH pendant la transfusion. C’est le début du scandale du sang contaminé et de ce que le docteur Gao va appeler « le business du plasma » : des collectes de sang illégales et parfois insalubres que vont tenter d’étouffer les autorités locales. Les estimations parlent de 50 000 à un million de séropositifs.

    Après avoir visité plus de 100 villages des plaines centrales, plus de 1 000 foyers affectés par la maladie, après avoir été plusieurs fois assignée à résidence, le docteur Gao quittera la Chine pour les États-Unis en 2009, continuant en exil et jusqu’à ces derniers jours de se battre pour les personnes atteintes du sida. Parmi les nombreux hommages en ligne ce lundi, on retrouve notamment des influenceurs de la communauté LGBT qui saluent le travail d’information auprès des populations rurale notamment, réalisé par l’une des lanceuses d’alerte les plus célèbres du pays.

  • Mort de la doyenne du Japon à 116 ans
    https://www.bfmtv.com/international/asie/japon/mort-de-la-doyenne-du-japon-a-116-ans_AD-202312120553.html

    La doyenne du Japon est morte, ce mardi 12 décembre, à l’âge de 116 ans, ont annoncé les responsables de la ville nippone où s’est éteinte cette femme qui a traversé les deux guerres mondiales.

    Née en 1907, Fusa Tatsumi avait élevé trois enfants avec son mari agriculteur près d’Osaka (ouest du Japon), a indiqué la chaîne de télévision locale MBS, qui a diffusé des images de la doyenne sur sa chaise roulante lors de son ultime anniversaire en avril dernier.
    Le Japon est au deuxième rang des pays les plus âgés, derrière Monaco, avec notamment plus de 47.000 centenaires.

  • Mort suspecte en Russie : la rédactrice en chef du principal journal pro-Kremlin retrouvée inerte à son domicile | Vanity Fair
    https://www.vanityfair.fr/article/mort-suspecte-en-russie-la-redactrice-en-chef-du-principal-journal-pro-kr

    En Russie, il ne fait pas bon travailler chez Komsomolskaïa Pravda. Anna Tsareva, rédactrice en chef du journal russe, a été retrouvée morte à son domicile moscovite mardi 13 décembre, d’après une dépêche de l’agence de presse russe Baza Online News, repérée par le Mail Online. Âgée de 35 ans, la journaliste russe gérait depuis six ans l’édition en ligne du journal très favorable à la politique du Kremlin. Une enquête a été ouverte pour tenter d’établir les circonstances de sa mort.

    Au cours des derniers jours, elle avait contracté une maladie respiratoire et était sujette à des pics de fièvre. C’est son père qui a appelé les autorités, inquiet de ne plus avoir de nouvelles d’elle depuis deux jours.
    Deux morts en un an

    Les circonstances de sa mort interrogent. Il y a un an, en septembre 2022, son patron, le rédacteur en chef Vladimir Sungorkin, trouvait lui aussi la mort au cours d’un déplacement professionnel. Décédé d’une crise cardiaque, l’homme placé sur la liste des sanctions internationales pour son soutien à l’invasion de l’Ukraine présentait des signes de suffocation inhabituels.

    Créé en 1925, le Komsomolskaïa est l’un des journaux les plus lus en Russie. Son site d’information est le plus consulté du pays, avec 83 millions de visites en octobre 2023. Il prend la forme d’un tabloïd et relaie abondamment la propagande du Kremlin. Le Komsomolskaïa Pravda est parfois considéré comme le journal « préféré » de Vladimir Poutine.

  • « Son cœur a explosé » : morte dans la piscine de Lloret de Mar alors qu’elle préparait un spectacle de natation synchronisée pour Noël, les résultats de l’autopsie d’Itziar Castro dévoilés - lindependant.fr
    https://www.lindependant.fr/2023/12/12/son-coeur-a-explose-morte-dans-la-piscine-de-lloret-de-mar-alors-quelle

    a célèbre actrice catalane est décédée jeudi dernier.

    Elle s’appelait Itziar Castro. Elle avait 46 ans. Et elle était une actrice catalane très appréciée du grand public. Mais aussi une militante engagée, féministe, défenseure des droits pour la communauté LGBT et porte-drapeau de la lutte contre la grossophobie. Ses 396 000 abonnés sur Instagram attestent de sa popularité de l’autre côté des Pyrénées.

    Pour Noël, Itziar Castro concoctait un spectacle de natation synchronisée. Un show qu’elle préparait dans les installations de Lloret de Mar, station très populaire de la Costa Brava.

    « Pas de tension artérielle, ni de cholestérol, ni de glycémie »

    Sur place ce jeudi, elle procédait à des vérifications techniques lorsqu’elle fut prise d’un malaise. Deux unités de police municipale et deux équipes de pompiers se sont rendues sur place et ont entamé les manœuvres de réanimation. En vain. Itziar est décédée de ce qui semblait être une crise cardiaque au premier abord.

    Or, ce mardi, la cause de son décès a été rendue publique par sa mère, Lucía Rivadulla, qui révèle les résultats de l’autopsie dans une émission de la chaîne de télévision Antena 3. Un témoignage repris par le Diari de Girona : « C’était une mort subite. Elle est morte heureuse. Son cœur a explosé et le mien va exploser aussi (...) Elle n’avait pas de problèmes de tension artérielle, de cholestérol, de glycémie, la seule chose qui l’intéressait sérieusement maintenant était de se faire opérer ».

    Une version confirmée par les médecins : « Itziar a subi une altération et une interruption inattendues de son activité cardiaque ».

  • Prosulfocarbe : « Combien de potagers contaminés sans que les gens ne le sachent ? » - Basta !
    https://basta.media/prosulfocarbe-combien-potagers-et-vergers-contamines-herbicide-volatile-pol

    (...)
    Au total, les surfaces avec des cultures traitées au prosulfocarbe représentent 7,6 millions d’hectares en France, soit un quart de la surface agricole utile [2]. Si les surfaces traitées n’augmentent pas depuis quelques années, la quantité d’herbicides, elle, progresse. Cela signifie une hausse des doses épandues à l’hectare. « Ce recours croissant s’explique notamment par la montée de résistances de certaines adventices [mauvaises herbes] » souligne l’INRAE.
    (---)
    L’une des caractéristiques du prosulfocarbe est son extrême volatilité, c’est-à-dire sa très forte dispersion dans l’air. Des travaux suggèrent que le prosulfocarbe puisse parcourir « de longues, voire très longues distances après évaporation » souligne l’Anses. Le problème n’est pas nouveau. De 2008 à 2013, le prosulfocarbe fait partie des 20 molécules les plus détectées dans l’air ambiant [4]. De manière générale, sa concentration dans l’air en France a augmenté depuis 2019. De très récentes données indiquent que le prosulfocarbe fait partie des pesticides les plus fréquemment retrouvés dans l’air ambiant partout en France, parmi 72 substances recherchées.

  • « Le poulet était sec » : sorti du commissariat de Pau, Frédéric Beigbeder ironise sur sa garde à vue : Actualités - Orange
    https://actu.orange.fr/france/le-poulet-etait-sec-sorti-du-commissariat-de-pau-frederic-beigbeder-iron

    Quelques heures après avoir été placé en garde à vue dans le cadre d’une affaire de viol, Frédéric Beigbeder n’a pas hésité à manier l’ironie. Dans un communiqué relayé par BFMTV ce mardi 12 décembre 2023, l’écrivain et critique littéraire, finalement remis en liberté, a remercié « les effectifs du commissariat de Pau de (l)’avoir accueilli dans leurs locaux », avant d’émettre « deux réserves » sur les conséquences de sa garde à vue. « Le poulet au curry était sec, et ma voiture s’est retrouvée à la fourrière » durant la convocation, a persiflé le quinquagénaire. « Il manque décidément un parking devant ce commissariat », a-t-il ajouté.

    Mardi matin, l’écrivain avait été placé en garde à vue aux alentours de 9 heures du matin, rapportait France Bleu Béarn Bigorre. Une enquête a été ouverte. Le procureur de la République a confirmé la procédure judiciaire auprès du média, sans toutefois donner la qualification de l’enquête préliminaire dans le cadre de laquelle l’homme de 58 ans est entendu. Mais selon les informations de Franceinfo, il s’agirait d’une enquête préliminaire diligentée pour viol.

    « Il ne s’agit pas d’une affaire liée aux stupéfiants », avait seulement indiqué le procureur, se refusant à de plus amples commentaires. Vers 17h30, mardi, le parquet de Pau a indiqué à BFMTV que la garde à vue de l’écrivain avait finalement été levée.

    Une jeune femme a porté plainte

    Selon Franceinfo, l’enquête préliminaire a été ouverte à la suite d’une plainte pour viol déposée par une jeune femme. Les faits remonteraient à l’été dernier et se seraient déroulés dans une chambre d’hôtel. La victime présumée aurait indiqué avoir eu une première relation sexuelle consentie avec Frédéric Beigbeder, puis une deuxième non consentie le même soir. Selon un communiqué du parquet relayé par BFMTV, l’écrivain « conteste les faits qui lui sont reprochés. »

  • Affaire Depardieu : le milieu du cinéma est-il toxique ? - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=8J78VJT8yhc

    Guillaume Erner revient sur le Complément d’enquête visant les comportements de Gérard Depardieu auprès des femmes, sur et en dehors des tournages. Comment le cinéma français a-t-il évolué face aux violences sexistes et sexuelles depuis le lancement du mouvement #MeToo en 2017 ?

    Guillaume Erner reçoit la journaliste Marine Turchi qui a enquêté pour Mediapart et a recueilli de nombreux témoignages accusant Gérard Depardieu de violences sexuelles.

    Ainsi que la romancière et essayiste Hélène Frappat, qui vient de faire paraître un essai intitulé « Le Gaslighting ou l’art de faire taire les femmes », une réflexion en forme d’enquête qui se situe à la croisée du traité féministe, de la critique et de la philosophie politique.

    #depardieu #violencessexuelles #femme

    • « le milieu du cinéma est-il toxique ? »
      La question est tellement lunaire.
      Le milieu de la restauration est-il toxique ?
      Le milieu de la politique est-il toxique ?
      Le milieu du sport est-il toxique ?
      Le milieu médical est il toxique ?
      Le milieu du journalisme est-il toxique ?
      Le milieu du travail est-il toxique ?
      Le milieu de l’aide à l’enfance est-il toxique ?
      Le milieu de la famille est-il toxique ?
      LE milieu de la rue est-il toxique ?
      Le milieu du milieu est-il toxique ?
      Le milieu de la question est-il toxique ?
      Quel milieu n’est pas toxique ?
      comment ose t’on encore posé des questions aussi imbeciles ....

      Et quel silence ? Depardieu lui même parlait des viols collectif auquel il participait en 1978, 1981, 2001...

    • Disons que le cinéma est un milieu de pouvoir et d’influence masculiniste ET une industrie capitaliste, structuré de façon pyramidal, voire militaire, glorieux de façonner les représentations sociales, sexuelles, raciales et dont la complaisance à exacerber la merderie humaine est viciée au voyeurisme du public.
      Donc, oui, on retrouve ces mêmes formes pourries dans beaucoup de milieux, avec dévalorisation humiliation et destruction des femmes, histoire de soumettre la moitié de l’humanité, autant que le racisme sert à l’esclavage. La Société du Spectacle s’auto-congratule, loupe grossissante de celleux qui voient par delà le divertissement la façon dont les mascus se comportent partout ailleurs.

  • Magnétisation par impulsions laser : une nouvelle perspective pour les matériaux - Enerzine
    https://www.enerzine.com/magnetisation-par-impulsions-laser-une-nouvelle-perspective-pour-les-materiaux/78485-2023-12

    En 2018, une équipe du Helmholtz-Zentrum Dresden-Rossendorf (HZDR) a fait une découverte surprenante. En irradiant une fine couche d’un alliage de fer-aluminium avec des impulsions laser ultra-courtes, le matériau non magnétique est soudainement devenu magnétique.

    Les impulsions laser réorganisent les atomes dans le cristal de telle manière que les atomes de fer se rapprochent, formant ainsi un aimant. Les chercheurs ont ensuite pu démagnétiser la couche avec une série d’impulsions laser plus faibles, découvrant ainsi un moyen de créer et d’effacer de minuscules « taches magnétiques » sur une surface.

    Les chercheurs ont collaboré avec le Laserinstitut Hochschule Mittweida (LHM) pour approfondir cette découverte. Ils ont découvert que le phénomène se produit également avec une autre classe de matériaux, élargissant ainsi considérablement les perspectives d’application potentielles.
    Une nouvelle perspective pour les matériaux

    Les experts se sont concentrés spécifiquement sur un alliage de fer-vanadium. Contrairement à l’alliage de fer-aluminium avec son réseau cristallin régulier, les atomes dans l’alliage de fer-vanadium sont disposés de manière plus chaotique, formant une structure amorphe, semblable à du verre.

    Le résultat : bien qu’il ait une structure atomique différente de celle du composé fer-aluminium, l’alliage de fer-vanadium peut également être magnétisé par laser.
    En synthèse

    La découverte que différents alliages de fer peuvent être magnétisés par des impulsions laser ultra-courtes ouvre de nouvelles perspectives pour l’application de cette technologie. Les travaux fournissent déjà des idées pour des applications possibles, comme la production de capteurs magnétiques sensibles ou le stockage de données magnétiques.

    Pour une meilleure compréhension
    Qu’est-ce que la magnétisation par impulsions laser ?

    Il s’agit d’un processus par lequel un matériau non magnétique devient magnétique lorsqu’il est irradié par des impulsions laser ultra-courtes.
    Quels matériaux peuvent être magnétisés de cette manière ?

    Les chercheurs ont découvert que ce phénomène se produit avec différents alliages de fer, y compris le fer-aluminium et le fer-vanadium.
    Quelles sont les applications potentielles de cette découverte ?

    Les applications potentielles comprennent la production de capteurs magnétiques sensibles et le stockage de données magnétiques.
    Quels sont les avantages de cette méthode de magnétisation ?

    Elle permet de créer et d’effacer de minuscules « taches magnétiques » sur une surface, ce qui pourrait être utile dans diverses applications technologiques.
    Quelle est la prochaine étape pour les chercheurs ?

    Les chercheurs prévoient de poursuivre leurs expériences pour observer exactement comment les atomes se réorganisent lors du processus de magnétisation.

    Références

    Helmholtz-Zentrum Dresden-Rossendorf (HZDR). “Magnetization with Laser Pulses : A New Perspective for Materials.” Advanced Functional Materials, DOI : 10.1002/adfm.202311951.

  • Je propose qu’on leur fasse subir le même traitement, ceux qui survivront seront excusés.

    Japon : un zoo s’excuse après avoir accidentellement empoisonné les trois-quarts de ses écureuils
    https://www.bfmtv.com/animaux/japon-un-zoo-s-excuse-apres-avoir-accidentellement-empoisonne-les-trois-quart

    Un zoo japonais a ouvert une enquête interne après avoir apparemment tué par accident les trois quarts de ses écureuils avec un insecticide destiné à éliminer les parasites, ont déclaré des responsables.

    Par mesure de précaution sanitaire, des employés du parc Inokashira à Tokyo ont injecté la semaine dernière le médicament antiparasitaire à l’ensemble des 40 écureuils que celui-ci abritait, pulvérisant également de l’insecticide sur leurs nichoirs.

    L’un des rongeurs est mort peu après, puis les décès se sont multipliés au cours des jours suivants. Lundi matin, 31 étaient morts.

  • L’astéroïde Leona a bien occulté Bételgeuse mais l’étoile semble vouloir garder ses secrets | Ciel & Espace
    https://www.cieletespace.fr/actualites/l-asteroide-leona-a-bien-occulte-betelgeuse-mais-l-etoile-semble-vouloi

    Ailleurs en Espagne et en Italie, quelques observateurs ont obtenu des courbes de lumière montrant clairement la chute de luminosité due au passage de l’astéroïde Leona devant l’étoile Bételgeuse. Mais comme celui-ci avait un diamètre apparent plus petit que la supergéante rouge d’Orion, il ne l’a pas fait disparaitre entièrement. Avant toute analyse approfondie, il apparait que ces courbes de lumière chutent et remontent de manière symétrique, sans irrégularité évidente.

    Est-ce dû au fait que la surface de l’étoile était parfaitement uniforme ? Seul le gros travail de dépouillement des données qui va commencer pour les astronomes, au premier rang desquels Miguel Montargès, de l’observatoire de Paris-PSL, permettra peut-être de le dire. Pour cela, il faudra réunir toutes les observations positives et exploitables de l’évènement. Pour l’instant, Bételgeuse conserve donc encore ses secrets. L’information qui pourrait être précisée le plus vite concernerait sa position exacte, jusqu’à ce jour mal estimée en raison de son puissant éclat qui a empêché le satellite astrométrique Gaia de réaliser des mesures de haute précision.

  • Thio : une fillette de trois ans décède lors d’un accident de chasse - Nouvelle-Calédonie la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/province-sud/thio/thio-une-fillette-de-trois-ans-decede-lors-d-un-accident-de-chas

    Une petite fille de 3 ans est morte ce dimanche matin, 10 décembre, dans un accident de chasse, à Thio. Elle était partie avec son père, ses frères et sœurs. Le père de famille aurait eu un problème avec son arme. Le coup serait parti en direction de sa petite fille de 3 ans. Un hélicoptère a été envoyé sur place et les pompiers ont tenté de la réanimer, en vain, elle est décédée.

    Le père a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

  • Corbeil-Essonnes : un salarié non déclaré trouve la mort sur un chantier - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/essonne-91/corbeil-essonnes-un-salarie-non-declare-trouve-la-mort-sur-un-chantier-09

    Le gérant d’une petite entreprise spécialisée dans les travaux de couverture a été déféré ce samedi devant le tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes. Poursuivi pour homicide involontaire par violation manifestation délibérée d’une obligation de sûreté ou de prudence et travail dissimulé, l’entrepreneur de 24 ans a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, dans l’attente de sa comparution prochaine devant le tribunal correctionnel, nous confirme le parquet d’Évry.

    Le drame remonte à mardi dernier. En milieu d’après-midi, deux ouvriers procèdent à des travaux d’entretien sur le toit d’une maison, avenue Carnot à Corbeil-Essonnes. L’un d’eux, âgé de 29 ans, fait une chute. Malgré l’intervention des secours, son décès est constaté peu après. Son collègue a lui pris la fuite avant l’arrivée des secours. Les enquêteurs ont alors pris attache avec son employeur.

    Ils ont découvert que la déclaration préalable d’embauche du salarié décédé avait été enregistrée seulement le lendemain de l’accident avec une date d’embauche remontant au 1er novembre. Par ailleurs, les constatations faites sur le lieu de l’accident recensent de nombreuses violations des règles de sécurité en vigueur. L’échafaudage sur lequel travaillaient les salariés n’était pas fixé au sol et la victime n’était pas dotée d’équipements de sécurité tels qu’un vêtement de protection, un baudrier et une sangle. Etabli en Seine-et-Marne, le gérant avait été convoqué le 7 décembre dernier et placé en garde à vue. Lors de son audition, il aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

  • Je suis pour qu’on lui fasse subir ce qu’il a fait subir aux malades qui lui demandaient de les euthanasier.

    TEMOIGNAGE. « J’ai changé d’avis sur l’euthanasie » : un médecin en fin de vie raconte comment la maladie l’a transformé
    https://www.francetvinfo.fr/societe/euthanasie/temoignage-j-ai-change-d-avis-sur-l-euthanasie-un-medecin-en-fin-de-vie

    Du temps où il exerçait encore, le docteur Bail était un homme de principes. Du genre à vous réciter le serment d’Hippocrate, le code de déontologie médicale et le cinquième commandement. « Je ne provoquerai jamais la mort délibérément », lui soufflait une petite voix. « Tu ne tueras point », répétait une autre. Droit dans sa blouse, il contournait les rares appels de patients qui lui demandaient une euthanasie en douce. « Je m’engageais à rester leur médecin jusqu’à la fin et je parvenais à apaiser leurs souffrances par mes visites et par ma maîtrise des morphiniques et des antalgiques », assure-t-il.

    Pionnier des soins palliatifs dans la région de Lannion, il professa à la faculté de médecine de Brest cet art qui consiste à soigner jusqu’au bout les patients que l’on ne peut plus guérir. Il fallut l’épreuve de la maladie, en 2019, pour le faire « changer d’avis » sur l’euthanasie et le suicide assisté. « En tant que médecin, je défendais le principe que chaque vie est digne d’être vécue. Je ne le renie pas, mais j’ai compris autre chose en tant que malade », explique-t-il.

    • Mariés depuis 47 ans, Philippe Bail et sa femme, Chantal, en conviennent : avoir recours à une euthanasie au début de la maladie les aurait « privés de beaucoup de choses ». Mais le têtu Breton n’a jamais renoncé à décider du moment de sa mort. Quand il le souhaitera, il pourra demander l’arrêt de son respirateur artificiel et être plongé dans un ultime coma pour mourir, chez lui, « en quelques heures », sans souffrir de l’asphyxie qui l’attend. Il bénéficiera d’une sédation profonde et continue, maintenue jusqu’au décès, une pratique inscrite dans la loi [depuis le 04/02/2016] pour les situations de pronostic vital engagé à court terme.

      "Cette garantie de liberté ultime m’a soulagé de l’angoisse du mourir et m’a permis de me consacrer à ma faim de vivre."

    • Droit dans sa blouse, il contournait les rares appels de patients qui lui demandaient une euthanasie en douce. « Je m’engageais à rester leur médecin jusqu’à la fin et je parvenais à apaiser leurs souffrances par mes visites et par ma maîtrise des morphiniques et des antalgiques », assure-t-il.

      Exactement le même modèle que le médecin responsable des hospitalisations à domicile lors de l’agonie de mon père. Ce dernier n’était plus qu’à demi-conscient, sous perf glucosée, s’étouffait à moitié dans ses glaires, et quand on demandait à ce toubib ne serait-ce qu’augmenter la morphine, tout juste s’il ne nous traitait pas d’assassins. Crevure, saloperie. Je ne suis pas près de l’oublier ce fumier.
      Heureusement que la médecin de famille était plus lucide, et vraiment présente, elle, pas une fois par semaine comme ce salopard non, tous les jours alors qu’elle était en congés.

  • « Envie de vomir » : le milieu du cinéma et de l’audiovisuel prend ses distances avec Gérard Depardieu
    https://www.lefigaro.fr/culture/envie-de-vomir-le-milieu-du-cinema-et-de-l-audiovisuel-prend-ses-distances-

    La diffusion du Complément d’enquête consacré au comportement de l’acteur avec les femmes suscite de nombreuses réactions.

    Jeudi soir sur France 2, l’émission « Complément d’enquête consacrée à l’acteur Gérard Depardieu est revenue sur les accusations de viols et d’agressions sexuelles portées à l’encontre de l’acteur en révélant de nouveaux témoignages. Des extraits d’un documentaire jamais finalisé ont notamment mis en lumière une obsession chez l’acteur pour le sexe qui rejaillit dans ses propos et son comportement.

    Au lendemain de cette diffusion, plusieurs personnalités du monde du cinéma ont fait part du dégoût que leur a inspiré l’enquête de France 2. Au premier rang desquelles, Fabien Onteniente. C’est lui qui réalisait Disco en 2007, film sur le tournage duquel Gérard Depardieu aurait agressé Hélène Darras. Invité de France Info vendredi, Onteniente a expliqué qu’il « découvre pan par pan l’histoire de ce monsieur ». « Ce n’est pas dans mes valeurs, ce n’est pas possible de fermer les yeux sur ce genre de comportements inadmissibles », a-t-il ajouté en précisant qu’il ne tournerait plus avec Gérard Depardieu.

    Interrogé par Complément d’enquête à propos des accusations d’agressions sexuelles sur le tournage de Disco, Fabien Onteniente avait expliqué ne pas avoir souvenir d’un incident à l’époque. Tout en précisant qu’il avait dû recadrer Gérard Depardieu lors d’un autre tournage, des années après, pour son comportement avec des figurantes.
    « Insupportable »

    Depuis la diffusion de l’enquête, et parfois même dès la publication d’extraits, plusieurs personnalités du cinéma ou de la télévision ont pris leur distance avec le comédien. À commencer par le directeur du cinéma et du développement international de France Télévision, Manuel Alduy, qui avait déjà « mis en pause » d’éventuelles nouvelles productions avec Gérard Depardieu. La diffusion même de films avec l’acteur à l’affiche est maintenant suspendue. « L’impunité envers des personnages comme celui-là, si elle reste totale, c’est un vrai problème pour les victimes d’un système », a réagi de son côté l’actrice Clotilde Hesme au micro de BFMTV.

    L’animatrice de France Télévision Faustine Bollaert a qualifié d’« insupportable » le comportement de l’acteur dans un court message sur les réseaux sociaux.

    L’animatrice de La France a un incroyable Talent, Justine Becattini (Juju Fitcats) a expliqué avoir eu « envie de vomir » après avoir regardé l’extrait où Depardieu est en visite dans un haras en Corée du Nord. La youtubeuse a ajouté : « Mr. Depardieu, si nous, cavalières, montons à cheval, c’est parce que ces "animaux" sont bien plus humains, intelligents et respectueux que vous ne le serez jamais. »

    Gérard Depardieu fait l’objet de deux plaintes pour viols et agressions sexuelles. La dernière en date est celle de la comédienne Hélène Darras. Elle accuse l’acteur de l’avoir « pelotée » lors du tournage du film Disco en 2007.

    • @muse_cello
      https://twitter.com/muse_cello/status/1734115034148511765

      L’actrice Emmanuelle Debever est décédée le 7 décembre dernier dans le plus grand des silences. Elle s’est jetée dans la Seine. En 2019, elle avait dénoncé l’agression sexuelle dont elle avait été victime lors du tournage « Danton » par Gérard Depardieu. Là encore dans un silence assourdissant…
      Le silence n’est qu’un complice parmi d’autres.
      mes condoléances à sa famille et ses proches.

      #cinéma #VSS #viol

    • beau post FB de Terry McKay, avec le post publié par Emmanuelle Debever il y a 5 ans (oui, 5 ans !)
      • [EMMANUELLE DEBEVER]
      S’en est allée, la jeune comédienne inoubliable d’UN JEU BRUTAL de Jean-Claude Brisseau. Ce corps démantibulé, handicapé, porté, traîné, dressé aux tiges et corsets en métal mais jamais dompté, entre la poupée terrible et l’enfant sauvage. Cette hostilité fragile qu’elle incarnait. Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne, à bout de bras. Et elle qui paraplégique déplaçait la mise en scène à sa suite, faisait trembler tout le film, infirme, avec cet air buté, furieux ou terrorisé, on n’avait jamais vu ça, un corps aussi immobilisé se cabrer tout le temps, se raidir encore, se révolter en proie trop facile.
      Emmanuelle Debever a fait très peu de films. Il suffit parfois d’un. Mais pourquoi ça s’est arrêté si vite ? Son minois, sa réticence.
      Elle s’est jetée dans la Seine il y a quelques jours. J’apprends ça. Et j’apprends aussi qu’il y a moins de cinq ans elle avait, sur sa page officielle que je ne connaissais pas, écrit ce statut. Qui s’en fit l’écho ? Presque personne. Tout cela qui bien entendu ce matin laisse un très sale goût. Les coïncidences existent, oui, pour nous faire signe que quelquefois les malheurs, les horreurs, ne sont pas par hasard.
      Et le post d’Emmanuelle Debever du 5 juin 2019, illustré par une photo du Danton de Wajda
      "Emmanuelle Debever
      Monsieur Depardieu
      En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment
      « Danton » de Wajda
      J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton.
      Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage ...
      Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse.
      Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soit disant mieux me sentir ...
      Moi, ne me laissant pas faire.
      Ici, nos yeux rivés vers l’échafaud, une tête allait tomber. D’où mon regard."

    • Bonjour @isskein merci pour ton post sur seenthis, si ton lien pointe sur fuckboue c’est sympa pour celleux qui refusent d’aller sur cette plateforme de mettre un petit résumé histoire de :) Merci

    • Elle s’est donné la mort après la diffusion de l’emission complement d’enquète sur Depardieu.

      Le texte de fessebouc fait la promo d’un film réalisé par un violeur notoire Jean-Claude Brisseau sans rappeler le CV de celui ci. Je le trouve au contraire assez laid et hypocrite ce texte de Terry McKay car elle adopte le point de vue de l’agresseur a travers le film des fantasmes d’un violeur surtout dans cette phrase ;
      « Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne , à bout de bras. »

      #grand_homme #grands_hommes
      Terry McKay est chroniqueuse dans les cahiers du cinema, une publication qui ne s’est pas occupé de dénoncer Depardieu ni même Brissaud et ne le fait qu’une fois que la messe est dite.

      Ce suicide m’evoque la solitude des victimes, l’abandon qu’elles subissent, le defaut de soins et l’indifference. Depardieu est denoncé car il est trop proche de Poutine, ce qui est devenu une tare depuis la guerre en Ukraine.