• Firefox exploit found in the wild | Mozilla Security Blog
    https://blog.mozilla.org/security/2015/08/06/firefox-exploit-found-in-the-wild

    Firefox exploit found in the wild

    Yesterday morning, August 5, a Firefox user informed us that an advertisement on a news site in Russia was serving a Firefox exploit that searched for sensitive files and uploaded them to a server that appears to be in Ukraine. This morning Mozilla released security updates that fix the vulnerability. All Firefox users are urged to update to Firefox 39.0.3. The fix has also been shipped in Firefox ESR 38.1.1.

    The vulnerability comes from the interaction of the mechanism that enforces JavaScript context separation (the “same origin policy”) and Firefox’s PDF Viewer. Mozilla products that don’t contain the PDF Viewer, such as Firefox for Android, are not vulnerable. The vulnerability does not enable the execution of arbitrary code but the exploit was able to inject a JavaScript payload into the local file context. This allowed it to search for and upload potentially sensitive local files.

    The files it was looking for were surprisingly developer focused for an exploit launched on a general audience news site, though of course we don’t know where else the malicious ad might have been deployed. On Windows the exploit looked for subversion, s3browser, and Filezilla configurations files, .purple and Psi+ account information, and site configuration files from eight different popular FTP clients. On Linux the exploit goes after the usual global configuration files like /etc/passwd, and then in all the user directories it can access it looks for .bash_history, .mysql_history, .pgsql_history, .ssh configuration files and keys, configuration files for remina, Filezilla, and Psi+, text files with “pass” and “access” in the names, and any shell scripts. Mac users are not targeted by this particular exploit but would not be immune should someone create a different payload.

    Update Firefox to the latest version | Firefox Help
    https://support.mozilla.org/en-US/kb/update-firefox-latest-version

    If you use your Linux distribution’s packaged version of Firefox, you will need to wait for an updated package to be released to its package repository. This article only applies if you installed Firefox manually (without using your distribution’s package manager).

    Ne pas utiliser #firefox avant d’avoir la 39.0.3 . Je suis sous ubuntu et on est à la 39.0.0 ce matin .

    Faille concernant windows et linux (pas mac visiblement)

    #security #faille

    • À part ça, Libé à foiré son site RWD sur ma tablette Android/FF récent... Pas de scroll down.

      Maj : pas de souci grâce à la touche « lire peinard sans chichi ni pub » bien entendu...

  • Uber tente d’éviter un procès qui pourrait remettre en cause son modèle économique
    http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/08/05/uber-tente-d-eviter-un-proces-qui-pourrait-remettre-en-cause-son-modele-econ

    Habitué des tribunaux, Uber joue encore plus gros que d’habitude. Jeudi 6 août, à San Francisco, la société américaine de transport urbain va tenter d’obtenir l’annulation d’une class action (action en nom collectif) qui pourrait remettre en cause son modèle économique. La procédure porte sur le statut de travailleurs indépendants de ses chauffeurs. Les plaignants estiment qu’ils auraient dû bénéficier du statut de salariés, avec toutes les obligations que cela implique pour leur employeur.

  • Des conseillers d’orientation pour les enfants de familles aisées
    http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2015/07/30/des-conseillers-d-orientation-pour-les-enfants-de-familles-aisees_4704372_44

    Après les coachs sportifs, personnels ou professionnels, voici des consultants payés pour aider les élèves à trouver leur voie. Un service qui rassure les parents… A défaut d’assurer l’avenir de leur progéniture.

    ...

    « Elle est un peu chère, mais elle est très bien… », dit-on en s’échangeant des noms et des numéros de téléphone.

    #paywall

  • Une bonne illustration du trending syndrome de l’imposteur
    – ce post a été rédigé sans aucune recherche approfondie de ce qu’est le syndrome de l’imposteur. Ce post est aussi très mal écrit, c’est du tout venant, je ferai un truc plus propre quand mon cerveau dira d’accord -

    Il est 01:46 et mon réveille sonne dans cinq heures. Jusqu’ici pas de panique, j’aime le café et il me le rend bien. Je viens seulement de passer une sale journée en tête à tête avec ma soudaine lucidité sur une partie de moi-même.
    En gros, j’avais une échéance pour rendre un papier pour une conférence fin Août (dans un lieu OUF) à laquelle je voulais présenter mon projet de thèse (mais pas publier par la suite). Ça faisait 4 mois que je bossais sur mon sujet, mais 4 mois où j’ai aussi postulé pour une CIFRE (accord pour une thèse pro), changé d’habilitation de thèse, déménagé à Paris... La vie quotidienne de tout le monde est remplie de galères, je sais bien, et mes sus-nommées aventures ne sont même pas des galères. OUI MAIS.
    Ce papier je ne l’ai pas écrit. Pas un mot du tout. Au moment de l’échéance, j’ai demandé un délai et je l’ai obtenu, et c’est demain. Et je n’ai toujours rien écrit. Je vois mon DR (directeur de recherche) demain, dans mon entreprise, et je vais devoir affronter sa déception et son incompréhension et surtout la panique d’avoir une doctorante comme moi. Voilà comment je l’anticipe en tout cas.
    Et alors ? Et bien, je l’ai cherché. Je crois que je me suis auto-mise dans le bousin.
    Tout simplement, je pense que j’en suis arrivée là où je suis par pur hold-up. J’ai berné tout le monde, ou alors tout le monde sait que je suis nulle et essaie de se débarrasser de moi je ne sais pas. Je ne dis pas que ma situation actuelle ferait multiples envieux, mais quand même, je m’estime très privilégiée. Et je ne mérite rien de ce qui m’arrive, sérieusement. Je ne pense pas me dévaloriser, je pense être lucide. Je suis relativement cynique, mais surtout je crois être lucide. Je rationalise beaucoup de choses, « j’intellectualise » beaucoup de choses (je ne suis pas hyper à l’aise avec « intellectualiser » comme mot, ça sonne très prétentieux, mais disons « réfléchir beaucoup trop sur n’importe quel sujet »). En plus de ça, je développe depuis quelques temps de très grosses angoisses. La dernière en date, alors que je n’avais jamais eu de problème avec ça, j’ai pleuré au décollage de l’avion qui m’emmenait en vacances il y a quelques jours. J’ai pleuré de panique. Et c’est comme ça pour tout maintenant, je suis devenue une super angoissée.

    Bon c’est très décousu, mais là je suis un peu en plein milieu de l’étape « déni » de ma nuit. Et d’ailleurs, paradoxalement à mon angoisse, je vais aller me coucher sans avoir écrit un mot. Et quand je vais commencer à m’endormir, je vais être reprise d’angoisse, et ne plus fermer l’œil.

    Je suis fatiguée, et je ne sais pas quoi faire pour me « soigner » parce que finalement, les trois années qui vont suivre vont nécessiter que ce souci soit réglé. Pas tant les angoisses, qui ne me posent pas de problèmes professionnellement parlant. Mais surtout la manifestation de ce « syndrome » dans mon comportement : l’immobilisme. Je panique, et plutôt que de bosser deux fois plus dur, je m’arrête.
    C’est marrant, j’apprends à conduire en ce moment. Même réaction, dangereuse, quand je fais une bêtise, quand dans un croisement je sens que je vais pas gérer la présence d’autres bagnoles, je m’arrête net. Je lâche tout.

    Mais demain,ça va être un joli carambolage et je vais autant être responsable que victime.

    • Il me semblait avoir compris le concept de l’imposteur comme un sentiment que l’on est soi-même un imposteur, dont la situation n’est qu’une suite de chances et de hold-ups. Je dois définitivement me renseigner. Mais je doute que tous les syndromes d’imposteur, les sentiments d’illégitimité etc soient « soignables » collectivement. Les racines sont peut-être trop individuelles (contexte, éducation, personnalité etc) ? Par le même temps, les mécanismes sont assez généraux, et le sentiment se fait sentir chez de plus en plus de personnes, alors il y a peut-être un élément d’influence extérieur ? Aucune idée.

    • Je connais vachement bien : http://blog.monolecte.fr/post/2010/08/22/le-complexe-du-fumiste

      C’est nourri de tas de choses : les ambitions démesurées des parents et notre refus inconscient de les dépasser ; la glorification de la perfection et l’inévitable incapacité à y accéder ; la peur atroce de l’échec dans un monde qui peut te laisser crever au premier faux pas.

      Vieillir est cool. On apprend à se planter sans se saborder (ce que tu fais avec une belle constance) et à se relever tranquillou et continuer de ramer dans le sens qu’on préfère. On apprend aussi qu’on a tendance à saborder ce qui relève de faux choix, c’est à dire des trucs dont on s’est persuadé que c’était cool alors qu’en fait ça nous fait gravement gerber en dedans. Quand on sent la paralysie monter, on s’interroge sur les vraies motivations, rapidement, et si le diagnostic est bon, soit on plie vite fait le merdier (mais si, on arrive très bien à réussir en rendant un truc bâclé, c’est affligeant, mais c’est comme ça !), soit on se désengage si c’est possible.

      On arrête de vouloir rendre le truc parfait du premier coup. Et même au deuxième. On rend un truc et on n’attend pas l’avis de l’autre comme le jugement dernier. Souvent, de manière étonnante, l’autre est content. Ben, on prend. On ne trouve pas ça top, on ferme quand même notre gueule et on prend la satisfaction du commanditaire comme elle vient. Et on ferme sa gueule. On ne dit pas qu’on pourrait faire mieux. Si l’autre ne le demande pas, il n’y a pas de nécessité à de revenir dessus, on passe à la suite, en se disant que de toute manière, on fera mieux.

      Si l’autre n’est pas satisfait, ça ne veut pas dire que tu es une sous-merde et que tu dois te jeter dans les chiottes avec une pierre autour du cou. Ça ne veut pas dire que tu ne fais pas l’affaire. Ça veut juste dire qu’il avait d’autres attentes. Donc tu ne te flagelles pas publiquement et tu demandes avec calme et assurance comment il voit les choses, ce qu’il attend, vers quoi tu dois plutôt tendre. Tu écoutes bien et tu fais. Si vraiment il demande un truc nul (si, si, ça arrive !), tu peux éventuellement faire remarquer qu’il serait peut-être plus judicieux de faire un autre choix. S’il t’écoute, tant mieux, s’il s’entête, pas grave. Tu feras un truc moins bien qui le rendra content et le monde va continuer à tourner. Et si tu es félicitée pour une bouse, tu le prends avec le sourire et tu remercies. Parce que voilà, ça ressemble à ça, la vraie vie. Tu tentes d’aller vers le meilleur en sachant que c’est juste une tendance, une quête et pas une finalité et que ce qui compte, c’est qu’au final, tout le monde est content.

      Après, @maudelibellule est de bon conseil sur les méthodes de travail des gens comme nous. On voit direct la montagne. Forcément, ça coupe les pattes.
      La rando, c’est pareil : quand tu vois d’en bas le tout petit truc que tu dois attendre avec tes petites pattes, tu as juste envie de retourner pleurer dans la bagnole.

      Mais non. Ton plan, c’est juste d’aller jusqu’à la moraine suivante pour voir si le paysage est encore plus beau. Tu prends ton temps. Tu profites de l’instant. Tu rigoles avec les copains. Tu évites de te faire mal. Tu fais la sieste quand tu es fatiguée. Et au bout d’un moment, t’es en haut. T’as mal partout, t’es cramée, mais ce putain de paysage, tu l’as mérité et tu en profites à fond.

      Pour le boulot, c’est pareil.

      Si je n’ai pas d’angle d’attaque, je compile les sources. Si je n’ai pas l’intro, ben j’écris un bout d’autre chose, d’une fulgurance que je viens d’avoir. Que je vais creuser. Si c’est mal écrit, je continue quand même, je reviendrai dessus plus tard. Et je monte le truc par petits bouts, sans préjuger du résultat final. Et du coup, ça progresse.

      Il y a des outils qui mesurent le boulot que tu fais, même pour 10 minutes. Si ça t’aide... à la fin de la semaine, tu vois que, finalement, tu as fais des trucs.

      Même les trucs ratés, je les garde dans un coin. Des fois, je retombe dessus 6 ou 10 ans plus tard et je ne les trouve plus aussi ratés, ou ils me font un bon début pour autre chose.

      Au final, tu avances tranquillement. Tu découvres que tu n’es pas aussi géniale que tu voudrais l’être, mais que ce n’est pas si grave et que tu es finalement beaucoup mieux que tu ne le crois. Tu apprends aussi à relativiser les jugements des autres... ainsi que les tiens. Et c’est très « soulageant ».
      Bref, tu fais la paix avec toi-même et, forcément, ça va mieux.

      Sinon, je me suis encore sabordée il y a 3 ans. Une conjoncture d’évènements assez négatifs. Au début, je me suis repliée comme d’hab’... et puis, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée voir le client pour lui dire en face que je ramais comme une galérienne et qu’il n’était pas tombé sur la meilleure période de ma vie (en fait, la seule fois où j’ai dû prendre des anxiolytiques). Le gars m’a regardée dans le blanc de l’œil. On avait explosé tous les délais. Il m’a dit que ça arrivait à tout le monde, mais qu’il fallait finir le job. Il m’a donné des conseils pratiques et une avance sur mes honoraires pour m’engager. Je savais que j’étais grillée pour sa boite, mais fallait finir. Alors, j’ai fini le job en bossant comme une malade.

      Depuis, on n’a jamais repris contact, mais curieusement, je suis allée beaucoup mieux en admettant que je pouvais vraiment me ramasser comme une merde et quand même y arriver à la fin.

      Depuis, je fais les boulots plus sereinement. J’essaie de mieux m’organiser et d’avancer dans la bonne direction avec régularité. Je fais de la course de fond, en somme.

    • Tu parles de celui-là, @mad_meg : http://blog.monolecte.fr/post/2010/11/25/La-pedagogie-du-coup-de-pied-dans-les-couilles ?

      Parce que plus le temps passe et plus je suis effarée de constater qu’on continue à ne pas éduquer les garçons à ne pas commettre d’agressions sexuelles, à ne parler qu’aux femmes de se protéger des viols (complètement con !) et à ne pas apprendre aux petites filles à se défendre en cas d’agression.

    • Ben, je tombe un peu sur le cul, j’apprends cette affaire deux ans après, je n’ai rien vu et rien entendu. La question que je me pose, c’est si nous n’aurions pas du prendre cette affaire en charge collectivement puisque @mad_meg en a parlé à ce moment là. Sur @seenthis nous évoquons et débattons souvent des #agressions_sexuelles et de #sexisme, ça doit se poursuivre dans la vraie vie et nous aurions dû tous rebondir ensemble et avoir ce débat en live. Non ? Et je comprends bien ce mal être quand tu dois contenir toute ta colère et ta souffrance des années sans parvenir à l’exprimer.

    • Je n’ai pas de solution toute prête. J’ai enseigné à ma fille à ne pas avoir honte d’elle-même, ni de son corps, ni de ses pensées. Je lui ai enseigné à penser par elle-même et à faire ses propres choix.
      Déjà, rien que ça, c’est bien. Elle n’a pas de ces comportements pudibonds à la con qu’on inculque aux jeunes filles. Et face aux harceleurs, je lui ai appris la stratégie Ender : ce sont toujours les faibles qui subissent la violence. Les violents cherchent les faibles (surtout ceux qu’on a éduqués comme tels) parce que cela n’a pas de cout pour eux d’exercer leur domination. Donc, quand un plus fort (ou supposé comme tel) s’en prend à toi, c’est qu’il n’est pas aussi fort qu’il le croit et qu’il s’attend à ne trouver aucune résistance.

      La stratégie Ender, c’est frapper très fort, très vite et sans merci. Pour que la domination ait un cout exorbitant dès le départ. Bien sûr, cela implique que c’est le faible qui sera puni pour son attaque préventive. Parce que notre société tolère très mal les faibles qui se défendent très fort.
      Mais cela signifie que dans 90% des cas, la victoire est totale et le faible plus jamais emmerdé. C’est aussi la loi de la taule.

      Donc, l’autre jour, une petite bande de cons s’en est pris sans préavis au groupe de ma fille. Ils ont commencé par jeter le cartable du premier par terre et à piétiner ses affaires. Puis ils sont allés vers la fille suivante pour lui tirer les cheveux. Ils n’ont pas eu le temps d’arriver à ma fille : elle a immédiatement tapé de toutes ses forces dans le tibia du plus proche d’elle. Qui a eu très mal et a été très surpris.
      Du coup, ils se sont tous barrés.

      Bien sûr, je lui ai expliqué que le recours à la violence est problématique et ne doit être envisagé que comme recours ultime face à une violence injustifiée. Pas un mode de gestion des conflits interpersonnels qui doivent être gérés par le dialogue et la négociation avant tout.

      Je sais que la plupart des gens désapprouvent ce qu’est ma fille. D’un autre côté, elle a tendance à faire fuir les harceleurs rien qu’en étant là. Donc on emmerde les gens qui éduquent leurs filles à être des bonniches et des victimes toute leur vie.

    • L’autre truc, c’est qu’en effet, les harceleurs ont l’habitude de s’en sortir à tous les coups. Ils jouissent d’une quasi-impunité et du silence honteux de leurs victimes (et de la complicité passive du reste de la société).

      Quand les harceleurs sont exposés sur la place publique, forcément, ils trouvent ça nettement moins drôle et confortable.

      C’est pour cela que je suis à 100% avec @mad_meg : toutes ces merdasses sont comme les vampires, ils craignent la lumière plus que tout !

    • S’il vous plaît, @speciale merci de sortir de cette discussion. Votre anonymat vous y protège suffisamment d’ailleurs.

      @mad_meg tout mon soutien.

      Merci à tous pour vos conseils, que je vais lire et relire attentivement (voire même de ce pas recopier sur un papier), en doutant toutefois à une solution miracle, en revanche le processus évolutif comme conseillé notamment par @intempestive et @monolecte et merci pour les encouragements. Je vais pousser du côté de l’auto-sabotage, le nom semble déjà correspondre à ma réaction à ces angoisses. Par ailleurs, @intempestive je suis plutôt d’accord avec le fait que ce soit une maladie collective en ce que les personnes très sûres d’elles et sur-entraînées à la performance sont très impressionnantes pour moi, alors que finalement elles ne sont qu’accomplir les comportements vers lesquels la société du travail nous dirige.

    • @speciale : tu as donné ta version publiquement, tu ne crois pas que c’est suffisant ? Pourquoi insistes-tu pour que l’Autre se rétracte, fasse amende honorable, te rétablisse dans ton honneur ?
      C’est quoi le souci ? Il est entre toi et elle ? Ou entre toi et les autres ? Je pensais que c’était entre toi et les autres, dans la mesure où tu te sentais sali à tort. Et si ce n’est qu’entre toi et les autres, après tout, si elle ne souhaite plus te fréquenter d’aucune façon, pourquoi insister pour lui imposer, ici aussi, encore, ta présence ? A part pour faire le contraire de ce que tu dis ?

    • Tu ne devais pas te douter de ce que tu allais déclencher ici en postant il y a deux jours, @oblomov. Mais je pense que c’est globalement salvateur pour tou⋅te⋅s les participant⋅e⋅s ici, y compris les plus rétifs. La merde, quelle qu’elle soit, ne doit pas rester sous le tapis sous peine d’empester bien fort et bien longtemps.

      Cela fait longtemps que je me bats avec mon complexe du fumiste. Cela vient de mes origines prolotes que des études supérieures n’ont pas réussies à transcender. De mon statut de femme « de tête » dans un monde où, comme le rappelle à point nommé @mad_meg, nous sommes illégitimes dès que nous sortons de notre schéma de dominées. De mon manque d’assurance chronique, même si j’ai appris à me méfier des esbrouffeurs dont l’assurance érigée en qualité par le système ne dissimule pas la profonde vacuité.

      Je ne sais pas si tout cela va t’aider à faire la paix avec toi-même et à réussir à dépasser ou contourner l’obstacle, mais comme tu le vois, nous sommes une communauté agitée et agissante et on peut beaucoup y apprendre et y progresser... si l’on veut bien s’en donner la peine.

      Déjà, on aimerait bien savoir si tu as réussi à parler avec ton directeur de recherche.
      Tiens-nous au jus.

    • Et effectivement j’ai vu mon DR et ça s’est d’ailleurs bien passé. Il m’a signifié que c’était un coup de mou typique de doctorants (sans me convaincre ça me soulage qu’il n’ait pas eu l’air « déçu »). Mais il m’a demandé d’écrire le papier quand même. Malheureusement cette échéance coïncide avec la présence de ma petite soeur venue de Lyon pour me voir. Je ne travaille pas mais je ne profite pas non plus. Je vous ecrirai plus en détails plus tard mais je viens de renverser du café sur mon ordi (acte manqué ? :) ) et il foire complètement maintenant, je reviendrai dès qu’il remarchera comme il faut pendant que je me coupe un peu, malgré l’échéance. Merci pour tous vos messages !

    • Je pense pas qu’il y ait eu un acharnement collectif sur @speciale, c’était plutôt un soutien collectif à @mad_meg ce qui est quand même différent. Ensuite il me semble que les tentatives de nuanciation qui sont arrivées dans un deuxième temps ont été prises par @speciale comme un désaveux des accusations/critiques énoncées précédemment. (J’ai son dernier message si ça intéresse)

    • Tout pareil que @nicolasm. J’ai trouvé au contraire qu’on était très très (très) loin de la lapidation forumesque.
      Personne n’a demandé à speciale de partir il me semble. C’est lui qui dans un dernier mouvement d’orgueil a préféré faire le Caliméro persécuté plutôt que... plutôt qu’autre chose. C’est son choix, comme tous les autres choix qu’il a fait dans la discussion.

    • Ce n’était pas un procès, il n’y a pas lieu de parler de justice ni de droit de la défense, comme j’ai déjà pu le signifier l’autre jour.
      L’intérêt que je trouve aux espaces de discussion sur Internet, c’est qu’il est possible (mais pas automatique hélas) de déconnecter les « affrontements ». « Il » pouvait intervenir, nous avons tous fait le choix de ne pas le lire/lui répondre sur les faits et de nous tourner collectivement vers « elle ».
      Et que ce ce soit passé de la sorte, sans jugement, sans rentrer dans des prises de position scabreuses, justement, démontre sans doute une certaine forme d’expérience des uns et des autres.

    • Je n’ai pas non plus souhaité le retrait de speciale, c’est vrai, la pression était forte. Interrompre une femme qui parle pour lui demander si elle suce, ce n’est pas seulement lourd, c’est violent.
      Ça me rappelle une affiche que j’avais proposé pour répondre à un concours lancé sur les violences conjugales « say no ». J’en ai marre de voir des portraits de femmes avec des marrons alors que le vrai problème c’est la violence des hommes et leur domination. C’est pas mal non plus que la honte change de camp. Je souhaitais aborder cette question en douceur, et celle de l’éducation et de la transmission. Voici le projet pas vraiment abouti mais c’était l’idée. Elle n’a évidemment retenu l’attention de personne, remettre l’homme en cause sur ces questions n’est pas rentré dans les mœurs, on préfère voir les femmes battues et humiliées que des mecs remettre en cause une pseudo-virilité :)

    • @oblomov là je croi que ca fait longtemps que je suis tres très hors sujet par rapport au syndrome de l’imposteur. Pour essayer de relancé la discussion sur le syndrome de l’imposteur, je me souviens en avoir entendu parlé aussi dans les cas de personne qu’on appelait avant « surdoué » et des fois « précoces » et que j’ai vu aussi désigné par « zebre ». Zebre dans l’idée qu’illes sont different·e·s des chevaux mais pas mieux ou moins bien. C’est à dire que c’est pas forcement des personnes plus intelligentes comme on l’entendait avec « surdoué » mais des personnes qui ont un fonctionnement de l’esprit différent de la moyenne des gens. Ca se caractérise souvent par une « hyper-empathie » et une grande émotivité, on peu appler ca aussi de l’instinct dans le sens qu’on comprend les choses sans pouvoir analysé le chemin que l’esprit à pris. Souvent ces personne ne sont pas reconnus par leur entourage. C’est à dire que leur entourage ne prend pas la mesure de cette hyper-empathie et émotivité intense et la personne se trouve incomprise. Dans ce cas l’enfant qui n’est pas compris fini par dissimulé sa personnalité parfois même à lui même et là peut prendre racine le sentiment d’imposture. Il y a aussi le fait d’avoir une facilité, quant on dit qu’une personne est « doué » c’est une manière de lui enlever le mérite de son travail. Je vais voir si je retrouve les liens ou j’avais lu tout ca et plus particulièrement sur le syndrome de l’imposture. Et pour finir j’ajoute que les « zebres » femmes sont moins souvent détecté que les hommes.

      Merci à toi pour ton hospitalité sur ce fil et au plaisir de te lire à nouveau.

    • Oui @intempestive Je voulais aussi ajouter que c’est très révélateur de l’hypocrisie qui sous-tend ces campagne : jamais on ne parle de la « violence des hommes », des « hommes violents » ou de la « violence masculine », on parle de la « violence faite aux femmes », un truc un peu vague qui vient d’on ne sait où. Comme le fait d’avoir remplacer le terme « violences conjugales » par « violences domestiques » (ça sonne comme accident domestique) : le tabouret qu’une femme s’est mangé dans la tronche est arrivé on ne sait comment.

    • c’est la même chose aussi avec le viol, l’inceste, ou les violences sur les enfants. Ces crimes sans agresseurs, sauf si l’agresseur est racisé, musulman, immigré, pauvre, une femme, un fou... mais c’est comme si l’homme blanc occidental etait toujours un « nice guy ». Voyez les DSK, les Polansky qui se pavanent et les tentatives insistentes de Libé pour réhabilité Cantat.

      J’ai ce petit visuel qui correspond à une étude dont je ne connait pas le sérieux (c’est peut etre une étude sur 4 mecs)

      En fait je trouve interessant ce tableau car on voie l’effet du changement de vocabulaire et là ou les hommes placent la victime. Dans le style de « violence domestique » il y a aussi « crime passionnel » ou « drame familiale » qui m’horripilent.

    • J’ai édité mes messages. Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit et je en reparlerait mais probablement pas ici, vu que ce n’est manifestement pas l’endroit.
      Merci a celles et ceux qui m’ont montré leur solidarité et leur compassion. A toutes les personnes qui ont souffert de remonté traumatique à cause de mon explosion de vendredi, je m’excuse et je vers des larmes pour nous.

  • 16es Rencontres Mondiales du Logiciel Libre RMLL 2015 Du 4 au 10 juillet 2015 à Beauvais

    Libervia : repenser nos communications - RMLL 2015
    https://2015.rmll.info/libervia-repenser-nos-communications

    Les nouveaux médias sont désormais omniprésents, et influencent notre vie privée, nos comportements, notre façon d’apprendre, de comprendre, de penser.

    À travers le logiciel libre Libervia (du projet Salut à Toi) nous allons expliquer comment nous développons les fonctionnalités telles que (micro)blogage, partage de fichier, chiffrement ou messagerie instantanée en essayant de repenser notre façon de communiquer.

    Le Lundi 6 à 14h40 par @goffi

    Table ronde sur les nouveaux médias - RMLL 2015
    https://2015.rmll.info/table-ronde-sur-les-nouveaux-medias

    Table ronde sur les nouveaux médias (« réseaux sociaux », messagerie instantanée, microblogage, etc) et leur impact sur la société, en présence de plusieurs équipes de développement de projets libres.

    Le lundi 6 à 16h20 par @goffi & @arno

    Effectuez votre veille en toute liberté ! - RMLL 2015
    https://2015.rmll.info/effectuez-votre-veille-en-toute-liberte

    Jamais assez de temps pour faire votre veille au quotidien, du coup vous conservez votre navigateur préféré ouvert avec 42 onglets ou alors vous stockez tout chez Pocket / Instapaper ou encore Readability ?

    Aujourd’hui, faites ça simplement et surtout librement avec wallabag, une application de lecture différée libre et opensource.
    Et découvrez Framabag, la version SaaS de wallabag, par l’équipe de Framasoft !

    le mercredi 8 à 11h00 par @nicosomb

    SPIP et sa communauté - RMLL 2015
    https://2015.rmll.info/spip-et-sa-communaute

    SPIP vit depuis 2001 grâce à sa communauté, les temps changent et ses membres aussi. SPIP pour continuer à vivre s’adapte au fil de l’eau tant pour conserver les personnes contributrices que pour en attirer de nouvelles.
    La communauté est diverse developpeur, graphiste, utilisateur, intégrateur, ... SPIP évolue pour répondre à ces diverses attentes.

    Le Jeudi 9 à 14h00 par @azerttyu

    PubSub, microblogage et XMPP - RMLL 2015
    https://2015.rmll.info/pubsub-microblogage-et-xmpp

    Le (micro)blogage est un domaine qui évolue beaucoup en ce moment dans le protocole XMPP, notamment à travers des projets comme Jappix, Movim, Live Jabber, Buddycloud ou Salut à Toi. Cette conférence expliquera rapidement le fonctionnement et les possibilités du microblogage dans XMPP.

    Le jeudi 9 à 15h00 par @goffi

    d’autres de seenthis ?

    #rmll

  • OpenID Connect : un nouveau standard de SSO - RMLL 2015
    https://2015.rmll.info/openid-connect-un-nouveau-standard-de-sso?lang=fr

    OpenID Connect est un protocole d’authentification unique (SSO - Single Sign On) bâti au-dessus du framework OAuth 2.0. Porté par la fondation OpenID, il est toute fois très différent des protocoles OpenID 1.0 et OpenID 2.0, désormais considérés comme obsolètes.

    Cette conférence vous fera découvrir ce nouveau standard, et fera quelques comparaisons avec d’autres comme SAML ou CAS.

    #openid

  • Panorama des médias sociaux 2015 - FredCavazza.net
    http://www.fredcavazza.net/2015/05/29/panorama-des-medias-sociaux-2015

    La situation est-elle grave ? Oui tout à fait. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais nous sommes en train de vivre un véritable tournant dans l’histoire du web : le basculement d’un meta-réseau ouvert reposant sur des technologies et protocoles standardisés à un oligopole où une poignée d’acteurs tentent de s’accaparer les utilisateurs pour pouvoir exercer une pression toujours plus forte sur les producteurs de contenus et les annonceurs. Je constate que la domination de cette poignée d’acteurs augmente tous les ans.

  • Salut à toi Seenthis,

    nous travaillons depuis longtemps (projet commencé vers 2007/2008 !) sur un outil de communication décentralisé et politisé. Politisé dans le sens qu’on a un regard critique sur les nouveaux médias et qu’on veut casser cette idée reçue que la technologie est neutre (ce qui rejoint un peu la discussion qu’on a eu ce week-end : http://seenthis.net/messages/365819).

    Le projet est très avancé, et nous cherchons à nous salarier. Nous avons créé une association loi 1901 et comptons bientôt ouvrir les adhésions. Nous avons estimé qu’il nous faudrait environ 6000 adhérents - sur toute la planète - à une moyenne de 10 € (par an !) pour réussir à nous faire 2 salaires au SMIC.

    La question que je pose ici est la place du financement participatif (crowdfounding) très à la mode ces dernières années. Nous souhaitons écarter cette option pour différentes raisons :
    - on aimerait éviter les intermédiaires, surtout quand il s’agit d’entreprises qui n’entrent pas dans nos critères éthiques
    - nous n’aimons pas l’idée de contreparties sur la plupart de ces plate-formes
    - le côté marketing qui va avec, incluant les contreparties
    - c’est à usage unique : un dossiers, une date, un paiement ; nous aimerions quelque chose qui s’inscrit dans la longueur

    Aussi, nous souhaitons créér une certaine dynamique avec des rencontres/débats, un rapprochement avec des projets/mouvements similaires, etc. Dans cette logique une association avec des adhérents nous semble plus en accord avec nos idées.

    Donc les 2 points que j’aimerais discuter avant qu’on se lance dans quelques semaines :

    – que pensez-vous du financement participatif ?

    – seriez-vous prêts à adhérer à une association de ce style ?

    Pour comprendre un peu mieux l’esprit :
    - une présentation faite l’été dernier : http://video.rmll.info/videos/salut-a-toi-et-si-on-repolitisait-tout-ca

    - l’objet de l’association :

    L’association a pour but la création d’outils de communication libres, indépendants, et maîtrisables.
    Les moyens d’action de l’association sont notamment :
    • développement du projet libre « Salut à Toi » et des projets liés ;
    • travail sur les standards liés, en particulier le standard XMPP ;
    • une réflexion sur l’impact social et politique des outils modernes de communication ;
    • l’organisation et l’animation de manifestations, conférences, colloques, salons, réunions, débats ;
    • la vente permanente ou occasionnelle de tous produits ou services entrant dans le cadre de son objet ou susceptible de contribuer à sa réalisation ;
    • tout autre moyen jugé nécessaire.

    Merci

    #internet #réseaux_sociaux #Libre #SàT #XMPP #logiciel_libre #économie_sociale_et_solidaire

  • Je sais pas s’il est possible que #seenthis et #diaspora survivent tous les deux à long terme.
    N’empeche, je crois, à mon petit degré de compréhension, que diaspora a un modèle plus durable techniquement (autant de pods qu’on veut qui communiquent).

    Bref, c’est certes pas seenthis qu’il faut dégoogliser en priorité, mais je vous invite quand meme sur le pod de framasoft : https://framasphere.org/i/5d67e39e7a98

    Il y a un connecteur twitter, facebook etc, et on n’est pas limités à 140 caractères ! (et il y a un ou deux défauts, ok ok).

    • Diaspora a surtout un modèle économique de startup, avec des levées de fond conséquentes, et ils ne développent rien s’ils n’ont pas (beaucoup) de fric. À ma connaissance, la dernière fois ils ont levé 200.000 dollars (OK, en Kickstarter), après un passage chez Y Combinator.

      C’est un peu comme comparer SPIP et Wordpress et se demander si SPIP peut survivre à Wordpress, en occultant le fait que Automattic a levé plus de 300 millions de dollars. Il y a une question éthique qui devrait se poser, au moins dans une logique de logiciel libre.

      Du coup et en gros : je ne vois même pas l’intérêt de la question.

    • @arno Je n’ai pas été clair : la vie et la mort des entreprises m’importent peu ici, parce que j’ai confiance en framasoft pour ne pas nous laisser tomber comme des vieilles chaussettes en cas de succès de son pod.
      Le logiciel lui-meme n’a pas une logique de startup. Le jour où la startup se plante, il existe encore, parce qu’il est libre, et encore mieux : auto hébergeable.
      Ma question, mieux formulée pour lever l’ambiguité, pourrait etre : « est-ce que, si diapora émerge (et c’est pas gagné), les réseaux sociaux seenthis et diaspora ne sont pas redondants ? Est-ce que ça a du sens de garder les deux »
      Et sinon, l’idée c’était davantage d’inviter des utilisateurs de facebook/twitter à poster depuis diaspora.

    • Il y a plusieurs choses qui se mélangent…

      – dans ma vieille tradition à moi, la logiciel produit ne peut pas être séparé de son mode de production, et c’était l’un des enjeux vraiment intéressants du logiciel libre ; quand les gens comparent SPIP et son équipe (zéro levée de fond depuis 15 ans) à Wordpress/Automattic (300 millions de dollars) et Acquia/Drupal (120 miions de dollars), sans se poser cette question, c’est qu’on abandonne toute une partie de la philosophie du logiciel libre (et pour moi, franchement franchement, une grosse partie de son intérêt tout court) ;

      – l’idée qu’un logiciel libre survit automatiquement à la mort de son équipe de développeurs initiale, au simple motif qu’il est libre, est une vue de l’esprit ; ça ne se vérifie pas, surtout si le mode de production initial se fonde sur de la levée de fond ;

      – pour être plus dans l’esprit de ta question (redondance) : un réseau social n’est pas le logiciel qui le fait fonctionner ; pas plus qu’un site Web n’est le CMS qui le fait fonctionner ; si on va dans la logique de « nœud » de Diaspora, alors il serait encore plus logique qu’on obtienne un réseau non seulement décentralisé mais ne demandant pas un logiciel spécifique, mais simplement le respect d’une norme d’échange. Auquel cas non seulement il serait logique que Diaspora et Seenthis existent en même temps, mais pourraient même finir par échanger de manière transparente ;

      – de toute façon, Seenthis ne se caractérise pas par le succès de son logiciel libre :-)) mais par la qualité de la parole qui en émerge (bref c’est un réseau social). À nouveau, je ne vois pas grand chose de comparable en terme de réseau social entre ce que produit actuellement Diaspora et ce que produit Seenthis (au sens : ce que produisent leurs utilisateurs). Et sur cet aspect, il y a beaucoup plus de déterminants qui interviennent que le choix du logiciel sous-jacent (peut-être, si : le fait que le logiciel qui fait fonctionner Seenthis revendique certaines valeurs, telles qu’évoquées dans le premier point ci-dessus, n’est pas anondin pour les gens qui l’utilisent et qui, donc, fabriquent collectivement un certain type de contenu :-)).

    • l’idée qu’un logiciel libre survit automatiquement à la mort de son équipe de développeurs initiale, au simple motif qu’il est libre, est une vue de l’esprit ; ça ne se vérifie pas

      Carrément. La technique et/ou la licence, n’implique pas en eux-mêmes le succès ni la pérennité d’un logiciel. Pour ça il faut aussi, entre autre, une documentation correcte et une communauté soudée derrière (ce qui n’est pas une mince affaire). Et encore, ce ne sont pas les seuls facteurs, ce sont seulement des choses nécessaires sans être forcément suffisantes.

      #matérialisme #conditions_de_production :D

      alors il serait encore plus logique qu’on obtienne un réseau non seulement décentralisé mais ne demandant pas un logiciel spécifique, mais simplement le respect d’une norme d’échange

      Oui, il s’agit là d’une approche par #protocole, et par #format_ouvert, et non par logiciel.

      C’est un peu ce que font plusieurs projets de rezosocio se basant sur XMPP (il y en a plusieurs, Jappix, Movim, ou Salut à Toi de @goffi).

      Mais il y a d’autres projets qui tentent de promouvoir leur propre protocole (toujours pareil : doit-on se baser sur un protocole décentralisé existant ou en inventer un nouveau… @stephane a plusieurs fois parlé de ce genre de dilemme il me semble).

    • Merci de m’avoir cité, je n’avais pas vu ce fil.

      Une correction pour Diaspora : bien que c’était dans un esprit startup au début, ça n’est plus le cas depuis que c’est passé à la communauté (les développeurs d’origine ont abandonné), et la dynamique est assez sympa en ce moment. Je ne commence à faire confiance à ce projet que depuis qu’il est passé communautaire.

      Après oui de notre côté on pense qu’un standard est essentiel, et on est amis avec les équipes de Movim et Jappix et on collabore comme on peut (surtout avec Movim, on a beaucoup de contacts). Et comme ça vient d’être dit dans une conf ejabberd : XMPP était là y’a 15 ans, et sera encore là dans 15 ans

      L’intérêt du contenu est dépendant de la médiatisation de la plate-forme : @seenthis a vu des acteurs très intéressants arriver (le @mdiplo pour ne citer que lui), et ça joue énormément sur la qualité globale. Est-ce que c’est dû à sa médiatisation ? À un effet boule de neige avec d’autres personnes ?

      Sur Salut à Toi on est dans une logique éthique (cf notre contrat social) et politique : on refuse d’utiliser Twitter et FB pour communiquer - ce qui serait incohérent vu qu’on les critique par ailleurs -. Le revers de la médaille c’est qu’on est très peu connus en dehors du milieu technophile francophone (et j’ai même envie de dire français : je suis passé à un hackerspace Belge hier, personne ne connaissait), et donc beaucoup moins soutenus que d’autres.

      Ah au passage, c’est sympa de m’avoir cité mais ce n’est pas le « salut à Toi de goffi » : on est 2 dévs à y laisser une partie de notre vie + des contributions ponctuelles, et on espère bien que ça deviendra le Salut à Toi de tout le monde un jour :)

    • Oui le « de @goffi » c’est juste parce que toi je savais que tu avais un compte ici, par pour citer spécifiquement les auteur⋅e⋅s. :)

      Oui je m’en doutais, mais je me devais de spécifier, comme c’est moi qu’on voit le plus souvent en conf et sur les forums, on pense que c’est « mon » projet, alors que l’autre dév principal y a passé un temps fou (et c’est pas marrant tous les jours). Et puis comme disaient les bérus : « ici y a pas de chefs, tous dans les mêmes galères » ;)

    • @Rastapopoulos Oui, cette histoire d’utiliser un protocole standard est essentielle. Le réseau social, celui qui écrase tous les autres en taille et en pérennité est le courrier et il est un tel succès parce qu’il ne nécessite pas de logiciel spécifique. Un Unixien féroce, utilisateur de mutt + Postfix, peut communiquer avec un fana Microsoft qui utilise Outlook + Exchange ou avec un googlisé qui ne connait que Gmail.

      Attention avec les exemples cités : dire « on est fondés sur XMPP » ne suffit pas car XMPP est très modulaire et a plein d’extensions. Movim, par exemple, ne marche pas avec la plupart des serveurs XMPP (et ce n’était, la dernière fois que j’ai essayé, quasiment pas documenté).

    • @stephane c’est un problème qu’on est en train de régler. J’ai écrit 2 extensions pour permettre d’utiliser un service externe au serveur pour avoir ce qu’il nous faut pour le microblogage.

      En d’autres termes : une fois que les serveurs auront implémenté ces 2 XEPs (extensions XMPP), on ne sera plus dépendant des fonctionnalités des serveurs, il suffira de connecter le bon composant au serveur de notre choix.

      On a franchi un gros, gros pas là.

      P.-S. : je parle des serveurs logiciels là, évidemment ça va prendre du temps avant que la plupart des instances existantes gèrent tout ça.

    • Si on peut faire quelque chose côté seenthis pour entrer dans cet écosystème, on est partants.

      Ben le top serait que vous ayez un serveur XMPP (par exemple j’interroge fil@seenthis.net et j’ai tes billets), avec la possibilité de commenter. C’est un peu de dév mais c’est pas insurmontable.

      Sinon nous après la version qu’on va sortir là qui est surtout destinée à avoir un microblogage correct (on arrive au bout), on va faire des passerelles (donc pendant l’été), et j’avais déjà l’intention d’en faire une pour seenthis et une pour Diaspora (enfin selon la complexité de la tache). Là ce qu’il faut c’est de la doc surtout : s’il y a une API comment l’utiliser.

      Sinon j’ai fait une demande pour faire une table ronde sur les nouveaux médias aux prochaines RMLL à Beauvais, j’attends la confirmation pour demander officiellement qui veut participer, mais ça serait super de t’y voir et d’y voir seenthis en général. L’idée serait d’avoir une discussion non technique et surtout une réflexion/un débat de fond : quel rôle le libre a à jouer dans les nouveaux médias, comment collaborer entre nos différents projets, faut-il reproduire les fonctionnement des gros réseaux commerciaux etc. Bref aller un peu plus loin que les traditionnelles questions de vie privée (qui sont essentielles bien sûr, mais qui masquent souvent tout le reste).

    • I have not yet seen anything like this.

      Personnellement je n’ai plus te temps de tout suivre sur internet afin de ne pas rater quelque chose qui m’intéresse.
      Mon Netvibes explose déjà et pourtant il grandit encore avec de nouveaux flux RSS pour lesquels je n’ai pas le temps.

      Seenthis est la seule communauté dans laquelle je suis présent et que je suis parce que sa qualité diversifiée me permet d’avoir une relative confiance de ne pas trop rater de ce qui est important à savoir (pour moi).

      Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.
      Si les gens ici trouvent que ça vaut la peine que quelque chose soit posté, c’est que ça vaut la peine. (selon mes critères et besoins).

      Quand je n’ai pas le temps, je check juste Seenthis (et mes mails).

      Le seul truc qui me manque un peu sur Seenthis c’est la possibilité de pouvoir contacter directement quelqu’un.
      (or am I missing something ?)

      #FOMO

    • Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.
      Si les gens ici trouvent que ça vaut la peine que quelque chose soit posté, c’est que ça vaut la peine. (selon mes critères et besoins).

      Je serais curieux de savoir ce qui fait la différence. Effectivement le contenu est la plupart du temps intéressant ici, sur framasphère je trouve parfois (très rarement) quelque chose qui m’intéresse. C’est peut être dû aux sujets que je suis.

      Comment @seenthis a été médiatisé au début ? Moi j’ai connu via un billet de @stephane sur DLFP (et je suis venu parce que c’était libre et ça m’a semblé très bien au niveau éthique - je le pense toujours -), mais la communauté était déjà bien en place.

      Qu’est-ce qui fait un @mdiplo ou un @cqfd soient venus ? Est-ce que c’est dû au fonctionnement (qui n’est au final pas très différent d’un point de vue interface que ce qu’on voit ailleurs) ?

      P.-S. : une remarque hors sujet pour @fil : j’ai un bogue très chiant : sur mon iceweasel quand j’écris un commentaire en bas de page ça « saute » et remonte de quelques lignes, et je ne vois plus ce que j’écris. Bon du coup j’édite via vim donc ça va. Je suis le seul à avoir ça ?

    • @erratic :

      Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.

      Exactement pareil. Même si malgré ça, ça me fait encore beaucoup trop de choses à lire ou à regarder.

      @goffi :

      Qu’est-ce qui fait un @mdiplo ou un @cqfd soient venus ? Est-ce que c’est dû au fonctionnement (qui n’est au final pas très différent d’un point de vue interface que ce qu’on voit ailleurs) ?

      Le co - pi - na - ge. C’est ça la clé. :)

      Seenthis, c’est quand même fortement lié à @rezo, au portail des copains, à l’internet non-marchand, @arno et donc à @spip du coup, et donc aussi à @mdiplo et aux journaux indépendants (dont une bonne partie sont sous #SPIP aussi, comme par hasard). Et du coup il y a aussi des journalistes ici, pas juste des techos ou des pro-LL. Ça a directement été rempli en premier lieu par des gens ayant une sensibilité politique commune, même si pas tou⋅te⋅s pareil⋅le⋅s. Tout ça est lié… Machination ! Complot !

      Bref, Seenthis, c’est quand même pas mal un fruit, un enfant, de l’histoire des internets indépendants francophone. Il est nééééé le diviiin enfannnnt.

    • @goffi

      Je serais curieux de savoir ce qui fait la différence.
      [...]
      Comment @seenthis a été médiatisé au début ?

      Les gens, leur attitude, leur « maturité pas qu’ intellectuelle » ? Je ne sais pas.
      Par contre je pense que le fait que le site soit moins « populaire » (dans le sens « connu ») est un facteur clef dans une dynamique qui s’auto-régule ;
      (1) Les gens qui ont un besoin auquel répond Seenthis trouvent ce site grâce à la force sérendipitale
      (2) Les gens qui n’ont pas besoin de cette particularité de Seenthis ne le « trouvent » que si c’est médiatisé par un truc de masse qui atteins un très large public (les autres « réseaux sociaux »)
      Seenthis s’autofiltre.

      Seenthis aurait un autre visage s’il eut été (trop) médiatisé.

      Pour ma part, j’ai connu Seenthis fin 2012 via Place de la Toile sur France Culture ; @xporte et @thibnton l’ayant mentionné plusieurs fois à l’antenne comme aide dans leur recherches afin de se retrouver dans tous ces informations qu’ils ont déjà vu quelque part... and that was exactly what I needed.

      Aussi, je ne pense pas que les utilisateurs de Seenthis aient besoin de ce site pour se donner une impression d’exister / d’avoir une vie (en tout cas pas que), contrairement à d’autres réseaux.
      Je remarque souvent que ses utilisateurs postent des messages non seulement pour leur faciliter la recherche d’informations ultérieure, mais qu’ils sont également conscients des personnes présents pouvant être intéressés par cette information, et ils ne manquent pas de leur tirer l’attention. On commence un peu à savoir qui est intéressé à quoi. Genre, pour donner un exemple, je sais qui je dois mettre « en copie » si je poste un truc qui critique la technologie inférieure des lasers israéliens. (je ne dis pas que c’est le cas ; je provoque).
      Il s’agit d’un partage également pour l’Autre et non pas qu’un effet secondaire d’un besoin narcissique. (en tout cas pas que).

      Dans les mathématiques des systèmes dynamiques et théorie du chaos on pourrait appeler Seenthis un « Strange Attractor » (dont les conditions initiales sont les points 1 et 2)
      °____°

      –->

    • C’est très intéressant, parce que de notre côté on critique l’usage des outils et la non neutralité de la technologie, en étant pas mal influencés par des gens comme Cédric Biagini (sans être totalement sur la même longueur d’onde), mais là on voit l’importance de l’effet de groupe, et probablement des premiers participants.

      Seenthis aurait un autre visage s’il eut été (trop) médiatisé.

      Est-ce que ça changerait s’il devenait trop médiatisé maintenant ? Est-ce que les plateformes médiatisées ont atteint un point de non retour ?

      Je pense quand même que l’outil a un rôle majeur, ainsi que la structure qui le créé (comme dit plus haut dans ce fil).

    • Je pense que pour Seenthis le bouche à oreille marche mieux que la médiatisation. Mieux dans le sens de maintien de son identité et de sa valeur (pour ses utilisateurs).

      Les médias ne font pas de discrimination - je veux dire, ils ne veulent qu’une chose : faire parvenir un message à tout le monde / n’importe qui. Dans certains cas de figure c’est très bien, voire essentiel.

      Mais personnellement je préfère boucher certaines oreilles ; je choisis à qui je parle de Seenthis. Je ne veux pas casser le filtre à particules sinon il y aura trop de pollution. Et il n’est jamais trop tard pour choper un cancer.

      Ah toujours cette recherche du succès...

    • @fil, @erratic, @goffi Intéressant cette idée de « végéter », de non-narcissisme et de non-neutralité de la technologie, parce que les trois points sont liés sur Seenthis.

      – Le premier aspect important est que, malgré ce que j’ai dit plus haut, je ne pense pas du tout que l’outil soit neutre. Je refuse même qu’il le soit. On a déjà eu ces discussions (notamment après l’annonce de la libération du code sur Framasoft) : l’outil est conçu avant tout sur des questions éditoriales, et sa façon d’orienter certains usages plutôt que d’autres (on avait déjà ces considérations dès les tout débuts de SPIP, l’outil devant avoir une vertu pédagogique, pas seulement publier des articles). Du coup, pour une part, la nature des contenus de Seenthis est largement orienté par certains concepts initiaux présents dans son ergonomie et ses fonctionnaltiés.

      – L’idée n’a jamais été de faire un « réseau social » neutre, qui pourrait faire la même chose que Facebook, ou Twitter, mais avant tout un outil de référencement de liens commentés et discutés. (Ce qui fait qu’il n’a jamais été non plus un outil à liens façon Delicious). C’est tout de même ça qui caractérise Seenthis, et qui également provoque une certaine forme de sociabilité.

      – Un aspect pas anodin non plus était qu’une orientation importante de l’outil est de tenter de limiter les comportements de « personal branding », qui à mon avis représentent l’un des principaux problèmes du Web : l’idée n’est pas de venir se faire sa pub, mais de participer à un travail collectif. (Les gens qui viennent se faire leur pub dégagent assez rapidement, en fait.) Par exemple, comme détails d’interface présents dès le début : un double référencement est signalé d’un petit triangle plein, et donc les usagers viennent signaler que ça a déjà été posté par Untel ; les forums sont obligatoires, on ne peut refuser d’en avoir sur ses propres messages, ni les restreindre à certaines personnes, ce qui est inconfortable si on n’a pas envie de bosser un peu sérieusement ; le système d’étoile pour « partager » qui se mélange avec les messages personnels (on ne s’approprie pas ainsi le message de quelqu’un d’autre)…

      – Du coup, cette non-neutralité revendiquée, en même temps, constituait un point que je n’arrivais jamais à expliquer aux amis. Ça fait tout de même longtemps que j’avais montré Seenthis autour de moi, et que je constatais que les gens ne voyaient pas vraiment l’intérêt (c’était toujours ramené à des comparaisons avec les produits commerciaux existants, et les autres « alternatives » non-marchandes étaient essentiellement des copies des produits commerciaux, ce qui ne m’intéressait pas). Du coup, effectivement, on peut dire que ça a « végété ». Mais surtout : pendant ce temps-là, une poignée de comptes a commencé à faire tourner le système, et notamment @nidal, qui a tenu un compte régulièrement dès 2009 (ce compte n’est pas une archive Delicious réintégrée, mais un vrai compte qui a tourné sur Seenthis depuis tout ce temps). Ce qui fait que, lorsque Seenthis a été ouvert au public, il y avait déjà cet exemple assez radical du principe de référencement/citation/commentaire, et même de forums pour enrichir l’information. Le fait qu’il y ait un « exemple pratique », extrêment cohérent (monomaniaque) pour montrer le « à quoi ça sert » a, à mon avis, servi à orienter le système dès son ouverture. (Sans compter : c’était/c’est-toujours un compte extrêmement suivi, qui représente une grosse partie des visites, et qui a lui-même généré une partie du bouche-à-oreille qui a ramené d’autres auteurs sur ces sujets.)

      – Le fait que le réseau revendiquait son aspect non-neutre (d’un point de vue éditorial et politique), notamment le fait qu’il est issu de @rezo et a commencé avec les Copains, a également rapidement amené à ramener d’autres personnalités très engagées sur différents sujets. Ça reste la principale méthode de « médiatisation » : les différents Copains ont contribué à créer des « pôles » d’intérêt/expertise qui continuent à faire l’intérêt de Seenthis (et sa faiblesse sur d’autres sujets…).

    • Je me permets de mettre le lien vers la conf que j’avais faite aux RMLL l’été dernier, en particulier pour le passage à partir de la 17ème minute : j’y explique notre point de vue et pourquoi c’est essentiel de réflechir à la conception de l’outil ; http://video.rmll.info/videos/salut-a-toi-et-si-on-repolitisait-tout-ca .

      Nous n’avons, par exemple, pas l’intention d’implémenter l’équivalent des « j’aime » (like), sauf changement d’avis après débat, car pour nous il s’agit d’un outil purement marketing.

      Ça rejoint en certains points les réflexions que vous avez visiblement eu avec @seenthis (et c’est pour ça que j’aimerais beaucoup vous voir si la table ronde se fait aux RMLL de Beauvais en juillet).

    • Salut à tous ! Je découvre seenthis et m’inscris pour répondre. Je suis un des principaux contributeurs au projet diaspora*.

      Je ne connais pas seenthis mais si j’ai bien compris, ici, tout est public. Pour moi, la comparaison entre les deux réseaux ne tient donc pas, l’objectif de diaspora* étant clairement de pouvoir communiquer de manière privée.

    • salut fla, on ne peut pas comparer toutes les fonctionnalités de tous les projets. La comparaison ici est sur la partie publique. Seenthis a une histoire intéressante, et la tendance ici est plus à l’article de fond. Et l’organisation de l’outil ainsi que l’histoire du projet jouent beaucoup sur le contenu à mon avis.

      Pour ma part, je n’utilise pas du tout Diaspora pour les communications privées.

  • WordPress 4.2.1 corrige une faille de sécurité critique
    http://www.begeek.fr/wordpress-4-2-1-corrige-une-faille-de-securite-critique-168089

    Que vous soyez sous la récente version 4.2 de WordPress ou sous une précédente mouture, il est plus que recommandé d’effectuer la mise à jour vers la 4.2.1. Disponible dès maintenant de manière manuelle (ici) ou automatique, elle permet de combler une faille de sécurité critique découverte par Jouko Pynnönen. Cette dernière permet à une personne malintentionnée d’injecter du code JavaScript néfaste via les commentaires et d’exécuter du code à distance.

    #wordpress #faille_secu

  • à propos de #Mailman et #Yahoo (aka l’affaire #DMARC)

    Plusieurs fournisseurs d’adresses email (dont yahoo) ont décidé depuis quelques mois de mettre en place un système antispam très restrictif à base de DMARC ; une conséquence de ce système est que les utilisateurs de ces services ne peuvent plus communiquer entre eux via des mailing-listes situées hors du domaine.

    Au début on pensait qu’ils allaient revenir en arrière, mais en fait non, les utilisateurices de mailing-listes peuvent aller se faire voir ailleurs.

    La réponse du système de mailing-lists Mailman (utilisé par rezo.net) a consisté à mettre en place une traduction des adresses « From », limitée à ces adresses problématiques. Ainsi un mail qui arrive

    From: Nom <adresse@yahoo.tld>

    est réécrit en
    From: Nom via Liste <liste@rezo.net>

    C’est embêtant, mais c’est mieux que de couper la communication ! (Et puis ça vous apprendra à être hébergés par des grosses compagnies peu respectueuses.)

    J’ai donc fait une mise à jour de Mailman sur listes.rezo.net pour en bénéficier. Mais évidemment, Mailman (qui est respectueux) ne le fait pas sans qu’on règle chaque liste individuellement ; j’ai donc dû appliquer le réglage sur les 700 listes et quelques de @rezo, avec le script suivant :

    echo "dmarc_moderation_action = 1" > dmarc1.cfg
    for i in $(bin/list_lists -b); do
      echo $i;
      bin/config_list -i dmarc1.cfg "$i";
    done
  • Présentation de thèse | Apocryphes
    http://apocryphes.hypotheses.org/453

    Pour une Église locale, se lier à une figure apostolique est une manière classique de construire son prestige. Toutefois l’expression de cette relation peut prendre des formes diverses (littéraires, liturgiques, iconographiques, sigillographiques etc.) et les accents peuvent varier, entre insistance sur l’ancrage géographique de la figure et mise en valeur de son statut apostolique. En outre, ces traditions évoluent durant leurs diffusions tant temporelles que spatiales. Ainsi, la mémoire d’un apôtre ne serait être uniforme. Notre thèse s’attache donc à l’étude des variations d’une telle mémoire, en comparant deux figures : Tite, associé à la Crète, et Barnabé, associé à Chypre. Après une présentation générale des sources de notre travail et des questions qu’elles posent, nous nous focaliserons sur deux d’entre elles : d’une part la datation des Acta Barnabae et de la Laudatio Barnabae et d’autre part leur rapport mutuel.

    #pfiou

    • Il oublie deux usages de PHP : les utilisateurs des CMS/CRM et autres progiciels... Et les hébergeurs.

      Retour d’expérience sur un cas pénible où j’étais des deux côtés :
      – vTiger, le CRM, à installer sur mon infra, où le mutualisé est basé sur Debian Stable (7, Wheezy).

      1) vTiger en version 5 n’est pas compatible PHP 5.4, y compris dans la toute dernière version.
      2) vTiger en version 6.2, la dernière, n’est compatible qu’avec la version 5.6 de PHP. Il m’a donc fallu installer la version 6.1 de vTiger qui a la gentillesse de ne pas inclure de rupture de compatibilité... (j’imagine, quand je fais du mauvais esprit, que les nouveautés de PHP5.6 sont limitées à une nouvelle fonctionnalité mineure...).
      3) Debian Stable ne propose pas l’installation en standard d’une version supérieure à PHP 5.4, et de plus en plus, les logiciels opensource vont être tentés, à n’en pas douter, de profiter des nouveautés des dernières versions de PHP.

      J’ai un mutualisé en « old stable » pour les clients qui ne veulent pas upgrader leurs logiciels au delà de PHP5.3, car il y avait déjà une rupture avec PHP5.4... Mais avec l’arrêt du LTS, ça va devenir pénible.

      Bref, la stabilité d’un langage, c’est bien aussi... ... ...

    • En effet, les hébergeurs manquent à sa description. Mais selon moi, les utilisateurs de produits devraient être (et sont probablement) totalement indifférents aux technologies employées : Qui se soucie de savoir en quoi est codé MS-Word, par exemple ?

    • Pour ce qui est de l’opensource, c’est difficile tout de même d’y être indifférent. J’assistais un client dans un appel d’offre pour son nouveau site institutionnel... les offres reçues allait de Wordpress à des trucs propriétaires à base de .net en passant par d’autres trucs exotiques à base de Ruby On Rails.
      Il se trouve que ce client a son hébergement chez moi. Et héberger du RoR ou du .net, ce n’est pas tout à fait la même chose que du PHP.
      Quand on choisit son logiciel quand on est simple utilisateur, choisir un truc basé par exemple sur Ruby, ça veut dire se bloquer chez les hébergeurs qui acceptent de maintenir un hébergement de ce type à jour. Ce n’est pas aussi courant que pour PHP. Quoi qu’avec la façon d’évoluer de PHP, finalement, cela remet un petit peu de fun dans le métier et le marché !

    • Pour ma part j’utilise PHP en pro et en amateur donc d’une certaine façon j’ai les 2 visions du langage. Et je dois dire que la simplicité de PHP est effectivement un gros plus pour mes projets amateurs pour lesquels je ne suis pas perdu quand je reviens dessus plusieurs mois après y avoir touché. J’avais pendant un moment utilisé Ruby on Rails sur un projet perso, puis quand j’ai voulu y retouché après quelques mois d’abandon, le projet était de facto devenu obsolète pour cause de nombreuses dépendances soient supprimées soit dépréciées.
      Et professionnellement j’y trouve mon compte car PHP a maintenant à peu près tous les outils qu’il faut (tout est toujours perfectible évidemment...). En conclusion je suis donc pour qu’on garde l’aspect « simple » de PHP, en tant que développeur pro et amateur. :)

  • Nouveau serveur Debian 8

    Debian GNU/Linux 7.1 -> Debian 8
    apache : 2.2 -> 2.4
    php : 5.4.4 -> 5.6.7

    Mise à jour de la version 2.2 vers la version 2.4 - Serveur Apache HTTP Version 2.5
    https://httpd.apache.org/docs/trunk/fr/upgrading.html

    Ce document présente les changements de comportement du serveur qui peuvent nécessiter une modification de la configuration, et la manière d’utiliser la version 2.4 du serveur en parallèle avec la version 2.2. Pour tirer parti des nouvelles fonctionnalités de la version 2.4, reportez-vous au document « Nouvelles fonctionnalités ».

  • J’ai commencé un nouveau #plugin pour #SPIP : centre_image
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/centre_image

    Après installation (PHP 5 au minimum : on a besoin de la fonction image_filter), on se retrouve avec 3 filtres qui s’appliquent à des images :
    centre_image($fichier) retourne un tableau array{x,y} du centre d’intérêt de l’image,
    centre_image_x($fichier) et centre_image_y($fichier) sont plus directement utilisables dans les squelettes, puisqu’ils retournent indépendamment la valeur x et la valeur y de la fonction précédente.

    x et y sont des valeurs entre 0 et 1 (x à 0 à gauche, 1 à droite ; y à 0 en haut, 1 en bas), qui donnent les coordonnées du « point d’intérêt » de l’image, calculé automatiquement sur le principe de l’« entropie ».

    Quelques éclaircissements :

    – un problème classique quand on recarde une image automatiquement, c’est que selon la nature de l’image, on n’obtient pas un recadrage pertinent (têtes coupées parce qu’on a visé trop bas, statue hors cadre parce qu’on a coupé au centre…) ; du coup, je viens déjà d’introduire un réglage automatique dans la fonction image_proportions livrée dans le plugin image_responsive (version 5.0 à l’instant) :
    ``image_proportions($img, 16, 9, "focus")``
    là où l’on pouvait déjà indiquer top, left… si on indique focus, alors l’image sera recadrée en fonction du résultat du nouveau plugin ;

    – une difficulté que je veux régler, c’est l’utilisation de grandes images en fond de page : quand on écrit la tritraille dessus, on fait dans le systématique, et du coup ce n’est pas forcément le plus heureux ; avec ce plugin, on peut décider que si le point d’intérêt de l’image est à gauche, alors on installera la titraille à droite sur l’image (et inversement) ;

    – une orientation que je veux développer pour le plugin image_responsive (d’où le passage en version 5) : faciliter et automatiser la « direction artistique », c’est-à-dire la possibilité d’afficher une version zommée sur le point d’intérêt de l’image quand on l’affiche en petit ; si je connais le « point d’intérêt » avec l’autre plugin, une partie du boulot est déjà fait…

    – le gros hic, c’est que la méthode fonctionne couci-couça (mais vu le but, je pense que c’est très acceptable : avant on coupait ou on plaçait les éléments carrément au pif)… la prochaine étape du développement va consister à donner des outils pour que le webmestre puisse, d’un clic, « forcer » le placement du point d’intérêt.

    • Un petit squelette pour tester sur des documents pris au hasard sur ton site :

      <html>
      <body>

      <BOUCLE_documents(DOCUMENTS){0,10}{par hasard}{inverse}{extension=jpg}>
      <div style="position: relative; float: left;">
      [(#FICHIER|image_reduire{200})]

              <div style="position: absolute; margin-left: -7px; margin-top: -7px; left: [(#FICHIER|centre_image_x|mult{100})]%; top: [(#FICHIER|centre_image_y|mult{100})]%">
              <img src="[(#CHEMIN{imgs/croix.png})]">
              </div>

      </div>
      </BOUCLE_documents>

      </body>
      </html>
    • @speciale : comme tu le vois, si tu passes par |mult{100}%, tu obtiens bien des pourcentages. J’ai préféré la vieille méthode du pseudo-pourcentage en stockant directement la valeur entre 0 et 1 (0.35 est égal à 35%), parce qu’avec des vrais pourcentages, il faudrait que je stocke aussi le symbole % dans la variable, et là c’est super-lourd derrière (si tu veux faire des manipulations mathématiques, tu dois alors d’abord virer le symbole de pourcentage…)

    • Sympa, je l’ai testé avec le petit squelette suivant et une sélection d’images déposées dans squelettes/images :

      <h1>dans ta face !</h1>
      <BOUCLE_ls(DATA){source glob,  #CHEMIN{images}/*.jpg}>
      [(#VALEUR|image_reduire{150})]
      [(#VALEUR|image_proportions{1,1,center}|image_reduire{150})]
      [(#VALEUR|image_proportions{1,1,focus}|image_reduire{150})]
      <hr />
      </BOUCLE_ls>

      J’ai bien fait attention à utiliser des images où « le centre d’intérêt » était déporté dans un coin et jamais au centre, et le résultat était souvent bon. Le squelette de test affiche l’image originale réduite à 150 px, puis la même « recadrée » au centre et enfin une version recadrée #automagiquement sur le focus. Du coup, cela permet de mettre en évidence l’action de l’argument focus par rapport à un recadrage au centre.

      Idée, je pense que ça serait sympa d’intégrer la fonction image_proportions dans le plugin filtres images du core (elle y a sa place amha). Et puis, cela permettrait aux personnes qui le souhaitent de jouer avec centre_image sans installer image_responsive. Tu en penses quoi @arno ?

      #spip_blog #merci :)

    • yep @b_b et @arno, je suis d’accord, je l’ai dit plusieurs fois : ça commence à faire un certain temps maintenant qu’on a nos fonctions d’images dans un plugin bien propre séparé du core (et fourni en dist), donc pour moi TOUTES les fonctions d’images intéressantes devraient s’y trouver, une fois qu’on les a un peu testé. D’après moi ça n’a pas de sens d’avoir plusieurs plugins différents comme « conteneur » de fonctions d’images (sur la zone/contrib il y avait un plugin de fonctions supplémentaires comme ça). On balance tous les trucs utiles dans le plugin commun.

      @nidal j’avais commencé un tout début de truc, mais jamais eu le temps de le faire en entier parce que sur mon temps libre j’essaye de ne pas coder. :)
      Mais je l’ai toujours en tête, et j’en ai même reparlé dans le cadre un projet pro cette semaine…

      Je ne pense pas que ce soit un truc énorme à faire, peut-être une idée d’atelier en plus pour la rencontre de Toulouse dans 3 semaines.

    • @b_b : je suis d’accord. La difficulté, c’est de savoir ensuite comment on continue à faire évoluer ces fonctions une fois qu’elles sont dans le core. (La dernière fois que j’ai voulu intervenir dans un plugin_dist, on m’a annulé ma modif en me renvoyant à des séries de tests à valider et tout et tout. Autant dire que ça me fait chier si c’est pour retourner là-dedans.)

      Après, en l’occurence, on a spip_proportions stable et bien pratique qu’on pourrait sans difficulté ajouter au core. Mais là il s’agit d’intégrer dedans la fonctionnalité « focus », qui est carrément expérimentale. Je ne sais pas trop comment on gèrerait ça.

    • @arno ça pourrait pas être géré à base de pipeline(s) ? La fonction image_proportions (générique, dans le noyau) pourrait avoir un pipeline quand on est dans le cas « focus ». Quand y a rien de spécial, ça prendrait le centre par exemple, mais un plugin pourrait s’insérer dedans et définir X et Y. Cette fonction n’aurait pas à connaître qui peut venir changer ça. Et ce serait donc au plugin centre_image de s’insérer dans le pipeline et de définir X et Y suivant sa méthode. Un truc comme ça.

      Après on peut aussi se dire qu’il n’y aura toujours qu’une seule manière de trouver un centre de manière automatique, et qu’il y ait une fonction unique (non existante par défaut) qui peut être définie (par un autre plugin donc) et quand elle est définie ça l’utilise pour sortir X et Y.

      Mais bon pipeline ou fonction unique, le principe reste le même : « image_proportions » doit juste permettre de s’y insérer (dans le cas « focus » tout du moins), en donnant l’image en question et en permettant de renvoyer un X et un Y.

    • Yo @arno, je viens de voir que tu viens de commiter un ajout pour permettre la définition explicite manuelle du focus d’une image : Allelujah ! :D

      Du coup ça correspond tout à fait au plugin « Focus » que j’avais mollement commencé et dont je parlais. Si ton plugin peut bien être utilisé de manière tout à fait autonome, c’est vraiment ça.

      Par contre je ne comprenais pas où tu stockais les coordonnées du focus. Mais après lecture, il semblerait que tu les gardes dans un fichier JSON contenant le MD5 de l’image, c’est ça ?

      Du coup, en plus d’être utilisable pour les images « spip_documents » avec l’ajout d’interface que tu as fait, c’est potentiellement utilisable aussi pour d’autres images non-"spip_documents", c’est ça ? (Bon ce sont des cas plus rares hein, mais c’est toujours bien de le savoir.)

      #merci !

    • @rastapopoulos : exactement, ça se base « bêtement » sur l’URL du fichier. Dans l’espace privé, ça récupère toutes les images qui ont un lien .hasbox et un type image/…. Et j’ai ajouté l’exclusion sur les images qui sont intégrées à l’intérieur des articles, sinon ça se met à déconner (à cause des doublons).

    • Attention : la nouvelle version réclame qu’on utilise la dernière version du plugin-dits medias, et mon plugin contient des motifs pour forcer l’affichage des images de portfolio en grand (150 pixels de large, et non plus les minuscules trucs de 60 pixels).

      C’est assez contraignant pour l’instant, en attendant qu’on modifie le comportement natif de medias (j’ai demandé à le faire ce matin, mais aucune réponse sur spip-dev).

      Dans l’interface privée, un javascript va attaquer les logos et les documents joints :

      Sur la seconde image, on voit bien la différence avec l’actuel : les vignettes sont de très bonne taille (ça donne une impression d’interface carrément plus moderne).

      Le javascript récupère chaque image, et à chacune ajoute un petit cadre vert (indiquant que le centre d’intérêt est chargé), et une croix à l’endroit du centre d’intérêt automatique.

      Si on veut corriger, c’est immédiat : on prend la croix, on la fait glisser vers le centre d’intérêt et voilà, c’est corrigé. Je vois pas comment faire plus simple.

    • Autre question : le filtre « image_recadre » du noyau sait aussi prendre en entrée un ratio maintenant ("3:2, +").
      (Et du coup image_proportions est-il d’ailleurs toujours pertinent, peut-être vaut-il mieux mutualiser puisque la fonction du noyau sait déjà le faire.)

      Mais du coup il manque le fait de pouvoir donner des pourcentages (ceux de centre_image) dans le troisième argument $position, il me semble, c’est ça ? (Car je crois que ça ne connait que top, left, etc.)

      Et un corollaire : dans ce genre de recadrage, si on donne le point de focus, c’est pour qu’il soit « à peu près » au centre une fois le recadrage terminé. Mais suivant où il est placé, ce n’est pas forcément pile au centre. S’il est proche d’un bord, ben ça doit s’arrêter au bord.

    • C’est assez contraignant pour l’instant, en attendant qu’on modifie le comportement natif de medias (j’ai demandé à le faire ce matin, mais aucune réponse sur spip-dev).

      ( je ne vois pas ton message sur spip-dev)

    • Oui, je suppose qu’il faudrait aussi améliorer image_recadre, mais encore une fois c’est une question pratique : image_proportions est chez moi et je peux le patcher instantanément. Dans le core je ne sais plus trop si j’ai le droit de patcher ou si je vais me faire jeter.

      Pour ta dernière remarque, oui c’est pris en compte : on recadrer au plus proche du centre d’intérêt, mais ça ne va pas forcément le placer au centre si ce point est près du bord. Mon code qui fait ça n’est pas d’une compacité folle, c’est parce que ça laisse la logique mathématique plus visible comme ça :-))

    • Ah et aussi en rapport : ce plugin jQuery qui recadre en javascript suivant le focus de chaque image (qu’on précise dans le code de l’image) :
      http://seenthis.net/messages/289821

      Cela peut être complémentaire pour générer moins d’images, et aussi pourquoi pas pour définir les hauteurs d’images en « em » afin d’être alignées sur la grille typo et les largeurs sur la grilles des colonnes (qui peut être en %), et donc pas toujours la même proportion suivant l’écran.

    • @rastapopoulos : j’ai un script remplir_image.js qui fait ça aussi. Mais l’avantage avec image_proportions et les nouvelles subtilités d’image_responsive (et <picture>), c’est qu’on n’attend plus sur javascript pour charger et afficher les images. Avec Chrome pour l’instant (et Firefox le mois prochain), c’est incroyablement plus réactif que quand on compte sur jQuery pour faire des calculs et des affichages.
      http://seenthis.net/messages/264068

    • @arno pour le core, logiquement, tu as le droit de patcher tant que ça ne casse rien à l’existant.

      Si on veut faire « propre », je crois qu’il y a deux méthodes pour ça :

      – Soit la fonction a une batterie de tests unitaires. Et donc tu peux modifier dans la branche stable (3.0), tester si ça renvoie toujours les bons trucs pour les anciens comportements, et si tests ok, commiter. Si on part du principe que les tests unitaires sont complets, alors tant que ça renvoie ok, toute modif peut être commitée sans danger.

      – Soit ya pas de tests, ou bien tu n’as pas le temps de comprendre comment les faire tourner (hihi). Dans ce cas, tu peux modifier dans la branche dev (3.1) ! Tu testes sur tes cas à toi (pas les tests unitaires normalisés du coup), et si tu penses que c’est bon, tu envoies en 3.1. Du coup c’est public et tu peux demander à d’autres de tester ton ajout. Si plusieurs personnes pensent que c’est bon (ou que personne ne répond pendant longtemps :D) : tu reportes ta modif dans la branche stable (3.0). Un « backport ».

      Ça ce sont les deux manières qui normalement devraient toujours marcher. Sinon c’est pas gentil. :)

      Après, au-delà, il est possible aussi de commiter directement en 3.0 sans tests unitaires, et reporter en 3.1 (c’est moins logique mais c’est logique quand on est dans un projet réel qui utilise la stable !). Là faut juste être sûr de soi, de ne rien casser.

      Enfin, mon avis purement personnel est que ce serait super que tu améliores image_recadre du noyau avec ces ajouts (notamment le fait de pouvoir lui passer les coordonnées précises), et que ça soit ainsi mutualisé dans un seul endroit (le plugin d’images du noyau, commun à tou⋅te⋅s).

    • Un truc qui me questionne : je vois que ça enregistre les coordonnées calculées ou forcées dans local/ ... du coup, si on vide le cache des images, on perd les coordonnées qu’on avait forcées à la mano en déplaçant la croix ?

      Est-ce qu’il ne vaudrait pas préférer, si on est dans le cas d’un document eregistré dans la table spip_documents, ajouter 1 ou 2 champs pour stocker les coordonnées ?

    • Là l’avantage c’est que ça marche pour n’importe quelle image, même quand c’est pas un document SPIP (les logos par exemple, mais ça pourrait être d’autres choses).

      Mais par contre oui, l’emplacement des JSON posent clairement un problème : une vraie information pérenne ne DOIT PAS se placer dans un dossier temporaire. :D

      Pour rappel, SPIP à 4 dossiers variables : 2 fixes, et 2 temporaires. Et dans le même temps : 2 accessibles, et 2 inaccessibles.

      Les noms des dossiers sont très mal choisis mais restent là par compatibilités. Mais dans le code les noms sont beaucoup plus clairs et logiques :

      – permanent_accessible : IMG
      – permanent_inaccessible : config
      – temporaire_accessible : local
      – temporaire_inaccessible : tmp

      En conséquence, les infos de positions sont permanentes, et accessibles. Et donc si on ne veut pas les enregistrer en base, mais dans des fichiers, alors elles devraient aller dans IMG, pas dans local.

    • @marcimat non non : image_recadre fait déjà les proportions (et je l’utilise régulièrement). Donc pas besoin d’ajouter une fonction pour ça à mon avis.

      Au lieu de faire |image_passe_partout|image_recadre maintenant je fais |image_reduire{taille maximum que je veux}|image_recadre{16:9,''}.

      Mais ce qu’il faudrait du coup, c’est améliorer image_recadre qu’on a déjà, pour lui intégrer la possibilité de définir le centre manuellement et précisément dans l’un de ses paramètres.

    • Ce plugin m’intéresse particulièrement en conjonction avec le plugin image_responsive, plus précisément dans ce qui était décrit dans le premier post avec la fonction image_proportion.
      Cependant,
      #FICHIER|image_proportions{16,9,"focus"}|image_responsive{320/640,1,0}
      avec ou sans guillemets à focus, ne semble rien donner de manière automatique. Si l’on définit le focus de l’image, cet argument semble inutile.
      Je suis en SPIP 3.0.20, Filtre image_responsive en 6.4.1 et Centre image en 0.5.1.

      Merci pour tous ces plugins et pour le coup de main :)

    • J’ai ajouté en SPIP 3.1, en espérant ne rien n’avoir cassé, la possibilité d’utiliser le centrage avec la fonction |image_recadre, du plugin fonctions_images qui est fourni par défaut avec SPIP

      Donc, on activant ce plugin, sans forcément avoir le plugin image_responsive, on peut utiliser des recadrages en centrant sur le point d’intérêt, de la sorte :

      [(#LOGO_ARTICLE|image_recadre{16:9, -, focus})]

      ou encore, pour avoir une taille spécifique

      [(#LOGO_ARTICLE|image_recadre{200:80, - focus}|image_reduire{200, 80})]

      Il y a aussi focus-center comme dans image_proportions.

    • J’ai une question : je viens de rajouter une invalidation du cache (http://zone.spip.org/trac/spip-zone/changeset/97747) pour pouvoir voir l’effet d’un changement du point d’intérêt immédiatement.
      Du coup, j’ai étudié un peu le code et j’ai été sidéré de voir qu’au lieu de sauvegarder dans la base, c’était un fichier .json qui était créé pour enregistrer la position du point d’intérêt.
      Qu’est-ce qui a présidé à ce choix technique ?

    • Je me suis fait une fonction sympa :

      // Permet de recadrer une image en la centrant sur son focus
      function focusimage($img, $largeur, $hauteur, $position = 'center') {
              if ((largeur($img) <= $largeur) AND (hauteur($img) <= $hauteur)) {
                      $img = image_recadre($img, "$largeur:$hauteur", '+', $position, 'transparent');
                      $img = image_recadre($img, $largeur, $hauteur, $position, 'transparent');
              } else  {
                      $img = image_recadre($img, "$largeur:$hauteur", '-', 'focus', 'transparent');
                      $img = image_reduire($img, $largeur, $hauteur, $position, 'transparent');
              }
              return $img;
      }

      Et si l’image est plus petite, elle est affichée au centre par défaut, mais on peut indiquer sa position.

    • Merci pour ce plugin qui s’avère rapidement être indispensable.
      Une chose à préciser dans une éventuelle future documentation (c’est peut-être mentionné dans le fil de discussion mais j’ai pas tout relu) : le point d’intérêt n’est pris en compte que si le filtre image_recadre est appliqué en premier à l’image.

      Ceci fonctionne :
      [(#LOGO_PATATE|image_recadre{4:3, -, focus}|image_machin|image_truc)]

      Mais pas cela :
      [(#LOGO_PATATE|image_machin|image_truc|image_recadre{4:3, -, focus})]

    • Oui et on disait avec @marcimat que peut-être ça pourrait être bien de garder en mémoire cette info au fil des modifs d’une image OU de garder en mémoire la toute première image source quand il y a une suite de filtres d’images d’affilée, et SI la dernière chose avant le « recadre » a les mêmes dimensions que l’image d’origine, alors on peut recadrer avec le même centre, même 12 filtres plus loin.

      Bon, en attendant, faut bien le mettre en premier…

  • Montres connectées : Apple met à genoux la stratégie Google | France info
    http://www.franceinfo.fr/emission/le-17-20-numerique/2014-2015/montres-connectees-apple-met-genoux-la-strategie-google-14-04-2015-13-36

    Motorola, LG, Samsung, etc. En 2014, tous les fabricants utilisant Android, le système d’exploitation mobile de Google, pour leurs montres connectées ont vendu 720.000 unités. Selon le cabinet d’analyse américain Slice Intelligence, Apple aurait vendu 957.000 Apple Watch sur le seul premier jour de précommande et rien qu’aux États-Unis. Près de 62% d’acheteurs auraient opté pour le modèle Sport, le moins cher de la gamme. En 2010, le constructeur avait écoulé 300.000 iPad, le jour du lancement de sa toute première génération de sa tablette.
    En 24 heures, le marché Android des smartwatches est devenu le secteur avec la part de marché plus faible de Google, et sans la base d’utilisateurs très lucrative de la marque à la pomme. En clair, Google vient de perdre un joli avantage. Si ce démarrage se confirme, Apple aura submergé ce segment du marché des objets connectés à la fin de l’année avec 15 à 16 millions d’objets vendues et 60% du marché.

    ça me dépasse !

  • Plusieurs milliers de sites de communes Internet mal sécurisés - Lagazette.fr
    http://www.lagazettedescommunes.com/337105/plusieurs-milliers-de-site-de-collectivites-mal-securises

    Même si des mesures techniques comme des pare-feu permettent de se protéger, masquer les données renseignant les versions logicielles et applicatives est la base d’une installation sécurisée.

    un vieux débat chez #spip