• Derrière la stratégie de la vaccination intégrale, trafics d’influence et phénomènes de cour

    David Smadja, qui appelait à des sanctions pénales contre les non-vaccinés dans une tribune parue dans Le Parisien https://leparisien.fr/societe/la-loi-doit-sanctionner-ceux-qui-refusent-le-vaccin-et-transmettent-le-vi, a reçu 109.619 euros des industries pharmaceutiques, en majorité de Pfizer, ces 5 dernières années.

    Dans cette tribune, 66 médecins déclarent que toute pensée critique questionnant la stratégie actuelle centrée sur la vaccination intégrale, accélérée et coercitive de la population est assimilable à une mise en danger de la vie d’autrui. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/halte-a-la-desinformation-vaccinez-vous-protegez-vous-et-ainsi-protegez-le

    Près de la moitié des 66 signataires sont dans une situation de conflit d’intérêt, beaucoup d’entre eux ont reçu de l’argent de l’industrie pharmaceutique ces dernières années, en particulier de Pfizer. Aucun ne l’a déclaré dans cette tribune alors que c’est une obligation légale !

    Parmi eux :
    Jean-François Bergmann : 1,3 millions €
    José-Alain Sahel : 500.000 €
    Véronique Leblond : 325.000 €
    Gérard Reach : 245.000 €
    Didier Debieuvre : 200.000 €
    Xavier Mariette : 200.000 €
    André Grimaldi : 190.000 €
    Robert Cohen : 150.000 €
    Alain Lepage : 80.000 €

    Parmi les médecins de plateaux qui ont reçu de l’argent de l’industrie pharmaceutique :

    Karine Lacombe : 250.000 €
    Gilbert Deray : 170.000 €
    Odile Launay : 155.000 €
    Mathieu Molimard : 55.000 €
    Bruno Mégarbane : 35.000 €

    Parmi les médecins proche du pouvoir (via le HSCP, le CS, la SPILF...)

    François Raffi : 700.000 €
    Jacques Reynes : 350.000 €
    Jean-Michel Molina : 330.000 €
    Jean-Paul Stahl : 145.000 €
    Pierre Tattevin : 100.000 €
    Stéphane Paul : 43.000 €
    François-Xavier Lescure : 36.000 €

    https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1484109457399459840?cxt=HHwWgMC9gYfszpgpAAAA

    « Les conflits d’intérêt, et leur rôle particulièrement important dans la gestion de l’épidémie de Covid, font l’objet d’un déni et même d’un tabou. En France, comme dans beaucoup de pays, des médecins interviennent quotidiennement dans les médias pour soutenir la politique gouvernementale. Derrière l’argument d’autorité et l’invocation de « la science », se cachent souvent l’argent des industries pharmaceutiques et une proximité avec le pouvoir politique. »

  • Parution de « Récoltes et semailles » d’Alexandre Grothendieck
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1629

    36 ans après sa rédaction (1986), le monstre livre d’Alexandre Grothendieck (1928-2014) - presque 2000 pages de foisonnement poétique, philosophique, mathématique, d’enquête « sociologique », « ethnologique », et de méditation sur lui-même et sur son milieu de mathématiciens - voit enfin le jour (Editions Gallimard, col. Tel. 2 vol., 1932 p. 29,50 €) Aurait-il été heureux de cette parution ? A coup sûr. Et non moins sûrement, il aurait eu honte de cette joie de paraître. Grothendieck avait la vanité honteuse. Sa honte aurait tourné à la fureur de se voir publié « avec le soutien de l’IHES (Institut des hautes études scientifiques), grâce à la générosité d’Henri Seydoux », et de la « Fondation Cartier pour l’art contemporain. » Tout ce que cet écologiste radical avait rejeté et déserté. La puiscience, la science (...)

    #Documents

    • Si vous voulez savoir pourquoi le patronage de l’Institut des hautes études scientifiques, financé par l’armée et déserté par Grothendieck en 1970, est une misérable imposture, lisez les propos d’Alexandre Grothendieck lui-même, « Allons-nous continuer la recherche ? », adressés aux physiciens du CERN, en 1972 (cf. ici).
      Si vous voulez savoir qui fut Alexandre Grothendieck, génie mathématique, médaille Fields 1966, cofondateur de la revue Survivre, trois ans après les premiers articles de Pierre Fournier (1937-1973) dans Hara Kiri, lisez sa notice dans Notre Bibliothèque Verte (là). Et vous verrez que Grothendieck, objecteur de conScience, refusait toute contribution à la guerre industrielle contre la nature et la liberté, comme il refusait toute contribution du complexe scientifico-militaro-industriel à ses propres recherches. L’ermite retiré dans sa maison de Lasserre, en Ariège, n’aurait jamais accepté que des industriels du numérique et du luxe, se fassent une élégante et discrète promotion sur son dos ; ni de leur servir de caution et d’ethics washing.

  • Deutschlands Kassenärzte wollen Impfpflicht nicht umsetzen
    https://www.berliner-zeitung.de/news/deutschlands-kassenaerzte-wollen-impfpflicht-nicht-umsetzen-li.2068

    Voici la position du président de l’association des médecins allemands homologués par les assurances maladie publiques par rapport à la vaccination covid obligatoire : Les médecins membres de son association, donc la quasi totalité des médecins indépendants d’Allemagne, n’imposeront pas cette obligation à leurs patients.

    C’est l’expression conséquente du statut social des médecins. Quand un représentant des demi-dieux en blouse blanche se prononce sur des mesures à prendre, l’état doit s’exécuter. Ce n’est pas le cas dans l’autre sens, l’état n’a rien à leur imposer. On ne cesse de le répéter du côté médecin afin d’écarter toute initiative qui risque d’enfreindre cette règle.

    Le pouvoir de décision sur nos corps et notre santé appartient d’abord aux médecins. QED.

    19.1.2022 - Andreas Gassen vertritt 100.000 Kassenärzte. Er sagt, eine Praxis sei „kein Ort, um staatliche Maßnahmen durchzusetzen“. Auch eine Beratungspflicht lehnt er ab.

    Im Streit um eine mögliche Impfpflicht hat Kassenärzte-Chef Andreas Gassen ein Machtwort gesprochen. Sollte die umstrittene Pflicht, sich gegen Corona impfen lassen zu müssen, tatsächlich kommen, werden die rund 100.000 niedergelassenen Kassenärzte sie wohl nicht umsetzen. „Wir werden unseren Ärzten nicht zumuten, eine Impfpflicht gegen den Willen der Patienten zu exekutieren“, sagte Gassen der Bild-Zeitung. Der Ärzte-Chef sagte weiter, eine Praxis lebe vom Vertrauen zwischen Arzt und Patient. Die Praxen seien „kein Ort, um staatliche Maßnahmen durchzusetzen“.

    Sollte die Impfpflicht kommen und die Kassenärzte bei ihrem Boykott bleiben, müssten Ungeimpfte die Spritze entweder bei den etwa 2500 Ärzten im Öffentlichen Gesundheitsdienst oder in den Impfzentren bekommen. In der derzeit teils heftig geführten Diskussion um eine mögliche Impfpflicht wird zudem über eine Beratungspflicht für Ungeimpfte gestritten. Eine solche Beratungspflicht wurde zuletzt von NRW-Gesundheitsminister Karl-Josef Laumann gefordert.
    „Wann hören wir auf, Maske zu tragen?“

    Deutschlands Kassenärzte lehnen diese Forderung ebenfalls ab. Der Vize-Chef der Kassenärztlichen Bundesvereinigung (KBV), Stefan Hofmeister, sagte dazu, die Entscheidung für oder gegen eine Impfpflicht sei „eine politische. Wenn die Bundesregierung diese beschließen will, muss sie sich auch um die Umsetzung kümmern.“

    Zuvor hatte die KBV eine Impfpflicht-Diskussion von Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier mit Bürgern heftig kritisiert. Steinmeier hatte über das Für und Wider einer allgemeinen Corona-Impfpflicht diskutiert. An der Veranstaltung nahmen zwei Impfskeptiker, Wissenschaftler, ein Lehrer und eine Krankenschwester teil. „Dass der Bundespräsident zum Dialog lädt und die Ärzte nicht dabei hat, war clownesker Höhepunkt der Debatte“, sagte Hofmeister der Ärzte Zeitung.

    KBV-Chef Andreas Gassen kritisierte: „Wie kann man denn so eine Impfpflichtdiskussion führen? Das Beispiel zeigt, wie ignorant die Politik manchmal unterwegs ist.“

    Stellvertreter Hofmeister fordert unterdessen, eine ganz andere Diskussion zu führen. Hofmeister: „Ich will endlich von Verantwortlichen hören, ab welchen Parametern wir die Corona-Maßnahmen zurückfahren. Ab welcher Impfquote hören wir denn auf, Maske zu tragen?“

    #coronavirus #médecins #Allemagne #santé

  • Projet d’arrêté fixant la liste des substances présentant des propriétés de perturbation endocrinienne et inclusion de la principale forme de vitamine D

    https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ220126178.html

    Question écrite n° 26178 de Mme Dominique Estrosi Sassone (Alpes-Maritimes - Les Républicains)
    publiée dans le JO Sénat du 13/01/2022 - page 183

    Mme Dominique Estrosi Sassone attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le projet d’arrêté fixant la liste des substances présentant des propriétés de perturbation endocrinienne et sur l’inclusion de la principale forme de vitamine D (cholécalciférol).
    L’article 13 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (dite loi AGEC) puis le décret 2021-1110 ont prévu la mise à disposition d’informations aux consommateurs permettant d’identifier les perturbateurs endocriniens dans les compléments alimentaires.
    Si les entreprises qui produisent des compléments alimentaires ne remettent pas en cause la législation dans un souci de transparence de l’information, elles s’étonnent du projet d’arrêté fixant la liste des substances présentant des propriétés de perturbation endocrinienne aux autorités européennes qui doit être publiée en février 2022 après examen par la direction générale de la santé et par la direction générale de la prévention des risques.
    La vitamine D est considérée par le corps médical comme d’utilité publique. Plusieurs thèses de médecine ont notamment permis de démontrer que les carences de vitamine D dues à l’absence d’exposition solaire ou à une alimentation déséquilibrée peuvent avoir des conséquences lourdes chez les enfants, les personnages âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou qui ont subi une greffe. L’académie de médecine recommande même de supplémenter plus largement la population avec cette vitamine en raison de ses effets bénéfiques pour le maintien de l’homéostasie du calcium et du phosphore et à la minéralisation des tissus minéralisés.
    L’explication de la mention du cholécalciférol dans la liste prévue par l’arrêté semble découler de son utilisation dans l’industrie chimique puisqu’à des quantités très élevées, ce produit sert aux rodenticides.
    Toutefois, dans le cadre des usages alimentaires humains, aucun risque sanitaire n’est à signaler, l’agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire n’a d’ailleurs pas jugé pertinent de réévaluer la sécurité de la vitamine D.
    Plus largement, la France abrite près de 350 entreprises spécialisées dans les compléments alimentaires dont 95% de petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent 16 000 emplois notamment dans les Alpes-Maritimes, un département qui dispose d’un tissu entrepreneurial de renom, d’un savoir-faire et d’une expérience en matière de phytothérapie. Le projet d’arrêté inquiète donc particulièrement les professionnels.
    Elle lui demande si le Gouvernement entend retirer le cholécalciférol du projet d’arrêté alors même que la législation européenne permet l’usage du cholécalciférol selon des doses précises calculées en fonction de l’âge et des éventuels traitements thérapeutiques prescrits.

    En attente de réponse du Ministère des solidarités et de la santé.

  • Lockdowns are killers in the global south
    Dans un article publié sur le site d’information UnHerd le 22 juillet 2021, deux universitaires, Toby Green et Jay Bhattacharya, reviennent sur la surmortalité observée dans les pays en voie de développement pendant l’épidémie de Covid. D’après eux, une part importante de celle-ci serait à attribuer à l’impact des mesures sanitaires elles-mêmes, et notamment la baisse du Produit intérieur brut (PIB) qu’elles ont entraînée, plutôt qu’à l’épidémie de Covid.
    https://unherd.com/thepost/lockdowns-are-killers-in-the-global-south

    Quelques extraits (traduction personnelle) :

    Un rapport sur la surmortalité en Inde a été publié mardi par le Centre pour le développement global. Les auteurs du rapport évaluent l’excédent de mortalité en Inde au cours des 15 derniers mois au nombre vertigineux de 4,9 millions de décès. [...]
    [Les auteurs du rapport y voient la preuve] que la mortalité liée au Covid est « considérablement » supérieure aux 420 000 morts du Covid actuellement déclarés en Inde.

    Nous convenons que cela tende à indiquer que la mortalité liée au Covid en Inde puisse être bien plus haute que les chiffres officiels ne le suggèrent. Mais ce rapport donne-t-il, comme l’affirme The Guardian, « l’image la plus complète jamais donnée du nombre réel de morts de la pandémie en Inde » - ou met-il plutôt en lumière l’impact douloureux des confinements sur les plus pauvres de la planète ? [...]

    Quand le gouvernement a imposé des confinements au printemps dernier, dix millions de travailleurs immigrés dans les villes indiennes, dont beaucoup vivaient au jour le jour de leur travail quotidien, se sont retrouvés sans emploi. [...] des travailleurs ont été forcés de retourner dans leur village d’origine, parfois éloigné de plusieurs milliers de kilomètres. Nous avons personnellement reçu des signalements de millions de travailleurs migrants venant du Bengale-Occidental, toujours bloqués et affamés après que leur travail se soit évaporé, laissés sans moyens de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs famille.

    Les auteurs de l’article pointent également l’impact des mesures de restriction sur la santé publique pendant la pandémie.

    Dans une tentative de réserver les soins de santé aux patients Covid pendant les premiers mois de l’épidémie, l’Inde a restreint l’accès aux cliniques, même à des patients gravement malades. Cette politique a laissé des centaines de milliers de cas de tuberculoses, VIH, cancers, malarias, diabètes, de patients en obstétrique (et d’innombrables autres) sans les soins médicaux nécessaires. A titre d’exemple, la seule absence de traitements pour les tuberculoses au début du confinement a été la cause de 400 000 décès supplémentaires de cette maladie. [...]
    L’augmentation de près de 5 millions de la surmortalité en Inde l’année dernière n’est donc pas principalement liée au Covid-19, mais est la conséquence économique, médicale et sociale des confinements instaurés au printemps 2020 et de la panique qui s’en est suivie.

    Ces constats semblent concorder avec des événements survenus dans d’autres régions du monde.

    Au Pérou, la mortalité toutes causes en 2020 a augmenté de 96 % par rapport à la moyenne des 3 années consécutives – écrasant toutes les hausses enregistrés ailleurs en Amérique latine. Au début du mois de juin, les autorités péruviennes ont attribué la majeure partie de cette mortalité au Covid, revenant sur des décès précédemment attribués à d’autres causes. Ce changement a plus que doublé le nombre de morts du virus, faisant passer le taux de mortalité par habitants du Pérou quasiment au double du pays suivant le plus affecté.

    Cependant, le Pérou a également mis en place l’un des confinements les plus stricts du monde. Les autorités ont attribué l’échec du confinement péruvien à contenir le Covid à des conditions de vie exiguës et précaires. Ils ont raison sur un point. Ce sont principalement les riches avec des emplois stables qui peuvent se permettre un confinement.

    Quoiqu’il en soit, le Pérou est un cas difficile à défendre pour les avocats du confinement. Soit le confinement n’a pas permis de contrôler la diffusion du Covid, soit ses effets ont induit une mortalité venant d’autres causes à des niveaux catastrophiques, comme ce fut le cas en Inde.

    Conclusion des auteurs :

    Alors, à quoi bon débattre des causes de la mortalité ? Ne devrions-nous pas simplement mettre le problème sur le compte de la perturbation causée par la pandémie pour les pays pauvres – une tragédie aussi horrible qu’inévitable – et en laisser les choses-là ? Après tout, nous savons tous que les plus pauvres de la planète sont aussi les plus vulnérables.

    Nous ne devrions pas céder à ce raisonnement fataliste. Si les confinements sont la cause de ce terrible carnage, comme nous le soutenons, et sont inefficaces pour prévenir les dégâts directs du virus, alors nous devons les exclure en tant que stratégie de lutte contre une pandémie.

    #covid #confinement #Inde #Pérou