marielle 🐱

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • Entre trĂȘve et fuite en avant, un tournant dans la guerre gĂ©nocidaire menĂ©e par IsraĂ«l | Stathis KouvĂ©lakis
    ▻https://www.contretemps.eu/treve-guerre-genocidaire-israel-gaza-palestine

    La trĂȘve n’aura donc durĂ© qu’une semaine. SitĂŽt rompue, IsraĂ«l a repris l’opĂ©ration exterminatrice menĂ©e depuis le 7 octobre. Pourtant, il serait erronĂ© de croire qu’elle n’aura Ă©tĂ© qu’une parenthĂšse sans consĂ©quences sur la suite. En effet, la conclusion de la trĂȘve en elle-mĂȘme Ă©tait un premier revers pour IsraĂ«l, produit (temporaire) d’une dĂ©gradation du rapport de forces interne et externe, un revers que ses dirigeants essaient d’effacer en s’engageant dans une fuite en avant d’autant plus meurtriĂšre et aveugle que les buts affichĂ©s par IsraĂ«l (Ă©radiquer le Hamas, et, de façon de plus en plus explicite, vider Gaza de sa population) apparaissent hors d’atteinte. (...)

    La fuite en avant exterministe
 et les moyens de l’arrĂȘter

    La trĂȘve n’a jamais Ă©tĂ© acceptĂ©e par l’extrĂȘme droite la plus radicale du cabinet israĂ©lien mais aussi par les secteurs militaires et du renseignement les plus exposĂ©s par le dĂ©sastre du 7 octobre, le tout sur fond d’affaiblissement politique de Netanyahou. Face Ă  un Anthony Blinken venu l’implorer de mener Ă  Gaza-Sud une guerre plus « propre » (i.e. faisant moins de victimes civiles), le ministre de la dĂ©fense Yoav Gallant, « vĂȘtu de noir de la tĂȘte au pied
 a assĂ©nĂ© le message qu’il rĂ©pĂšte depuis le dĂ©but des hostilitĂ©s : “C’est une guerre juste pour le futur du peuple juif, pour le futur d’IsraĂ«l. Nous combattrons le Hamas jusqu’à ce que nous gagnions. Peu importe le temps que cela prendra” ». Trois jours avant la reprise de la guerre, Itamar Ben Gvir, ministre de la SĂ©curitĂ© et dirigeant d’une formation radicale d’extrĂȘme droite, menaçait de quitter le gouvernement si l’assaut contre Gaza ne reprenait pas immĂ©diatement : « ArrĂȘter la guerre Ă©quivaut Ă  la dissolution du gouvernement ». Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, son concurrent dans l’extrĂȘme droite radicale, dĂ©clarait de son cĂŽtĂ© que l’arrĂȘt de la guerre en Ă©change de la libĂ©ration de tous les dĂ©tenus Ă  Gaza Ă©tait un « plan visant Ă  dĂ©truire IsraĂ«l ».

    L’objectif actuel de Tsahal est d’avancer vers le sud de Gaza, d’organiser un nouveau dĂ©placement forcĂ© de la population vers la frontiĂšre Ă©gyptienne, vers une sorte de « zone tampon », en rĂ©alitĂ© une zone de mort et une antichambre vers une dĂ©portation massive. L’idĂ©e Ă  peine voilĂ©e est de faire un chantage Ă  l’Egypte et Ă  d’autres pays arabes pour qu’ils acceptent le transfert massif de la population gazaouie. Selon « le journal Israel Hayom », rapportent les correspondants du Monde, Benyamin NĂ©tanyahou a demandĂ© Ă  son conseiller Ron Dermer un plan pour « rĂ©duire la population de Gaza au niveau le plus bas possible », etautoriser l’ouverture des frontiĂšres maritimes de l’enclave, pour permettre « une fuite massive vers les pays europĂ©ens et africains ».

    L’imagination gĂ©nocidaire des stratĂšges de l’État sioniste semble ne connaĂźtre aucune limite. Comme le rapporte l’hebdomadaire britannique (de centre-gauche) The Observer, des travailleurs humanitaires ont averti qu’IsraĂ«l a commencĂ© Ă  utiliser son nouveau systĂšme de quadrillage pour les avertissements d’évacuation, qui divise Gaza en plus de 600 blocs, et qui est accessible grĂące Ă  un QR code figurant sur les tracts et les messages diffusĂ©s sur les mĂ©dias sociaux. Ce systĂšme risque de transformer la vie dans le territoire en un « macabre jeu de bataille navale », prĂ©cisent-ils.

    Y a-t-il un moyen de contrer ces plans gĂ©nocidaires ? Incontestablement, la force essentielle demeure la rĂ©sistance palestinienne, Ă  la fois sur le front militaire et celui de la capacitĂ© de la population civile Ă  prĂ©server sa vie et son courage dans cette Ă©preuve terrifiante. Mais, l’expĂ©rience historique l’a montrĂ©, l’issue de conflits coloniaux ne se dĂ©cide pas seulement, voire mĂȘme pas principalement, sur le champ de bataille. La lutte de libĂ©ration du Vietnam a Ă©tĂ© gagnĂ©e autant dans la mĂ©tropole impĂ©riale, et grĂące Ă  l’immense mouvement mondial de solidaritĂ©, que sur le terrain.

    En ce sens, la reprise des manifestations pour la libĂ©ration des otages en IsraĂ«l mĂȘme, qui, pour la premiĂšre fois, sont rejointes par des militants anti-guerre est un signe encourageant. Il en est de mĂȘme, bien entendu, de la poursuite et de l’amplification du mouvement international de solidaritĂ© avec le peuple palestinien, qui, malgrĂ© la rĂ©pression et une campagne incessante de diffamation, a dĂ©jĂ  mobilisĂ© des millions de personnes dans des centaines de villes de par le monde. La pression de ces mobilisations sur les gouvernements, y compris celui des États-Unis (oĂč le soutien inconditionnel de Biden Ă  IsraĂ«l pourrait lui coĂ»ter sa rĂ©Ă©lection), peut s’avĂ©rer dĂ©cisive pour arracher un vĂ©ritable cessez-le feu, sanctionner IsraĂ«l et obtenir la reconnaissance effective des droits du peuple palestinien Ă  l’autodĂ©termination.

    Car une partie importante se joue bien sĂ»r au niveau des relations internationales. Au sein mĂȘme du camp occidental, des voix discordantes commencent Ă  s’élever, notamment du cĂŽtĂ© de l’Espagne et de l’Irlande. MĂȘme Emmanuel Macron s’est senti obligĂ© d’inflĂ©chir sa ligne de soutien inconditionnel Ă  IsraĂ«l, qui a dĂ©jĂ  dĂ©truit le peu de crĂ©dibilitĂ© qu’il restait Ă  la France sur la scĂšne internationale. Confirmant la fracture avec le Nord dĂ©jĂ  manifeste lors du conflit ukrainien, le Sud global affiche des positions qui vont de la dĂ©sapprobation d’IsraĂ«l Ă  l’affirmation de la solidaritĂ© avec la cause palestinienne – Ă  l’exception notable des pays dirigĂ©s par des forces d’extrĂȘme droite ou de droite radicale (comme l’Inde de Modi, l’Argentine de Milei, le Paraguay ou le Guatemala). Des pays comme la Colombie et le Chili ont rappelĂ© leur ambassadeur en IsraĂ«l, la Bolivie et l’Afrique du Sud ont rompu les relations diplomatiques avec Tel Aviv.

    Disons-le une fois de plus. Ce qui se passe en Palestine va bien au-delĂ  d’un conflit rĂ©gional et ne concerne en rien un diffĂ©rend religieux. La Palestine est aujourd’hui le nom d’un lieu oĂč se joue une part dĂ©cisive de notre humanitĂ©. Un sursaut collectif peut mettre en Ă©chec la mĂ©canique gĂ©nocidaire dĂ©ployĂ©e par IsraĂ«l et ses soutiens et faire advenir une nouvelle conscience internationaliste. Plus que jamais, le combat du peuple palestinien est celui de la libertĂ© et de la dignitĂ© humaines.

  • AprĂšs l’enquĂȘte Pisa, le ministre de l’Éducation rend une copie « hors sujet »
    ▻https://blogs.mediapart.fr/collectif-nos-services-publics/blog/061223/apres-l-enquete-pisa-le-ministre-de-l-education-rend-une-copie-hors-

    En se focalisant sur les contenus et les savoirs enseignĂ©s, et plus particuliĂšrement sur le français et les mathĂ©matiques, le ministre semble oublier une donnĂ©e essentielle que l’on retrouve annĂ©e aprĂšs annĂ©e dans les enquĂȘtes Pisa : la France est l’un des pays oĂč les inĂ©galitĂ©s sociales dĂ©terminent le plus les inĂ©galitĂ©s de rĂ©ussite scolaire. Source : Le Club de MĂ©diapart

  • CrĂ©pol : des policiers auraient livrĂ© la liste des suspects et de leurs proches aux militants d’#extrĂȘme_droite - L’HumanitĂ©
    ▻https://www.humanite.fr/politique/canard-enchaine/crepol-des-policiers-auraient-livre-la-liste-des-suspects-et-de-leurs-proch

    Selon des rĂ©vĂ©lations du « Canard enchaĂźnĂ© », le parquet de Valence mĂšne l’enquĂȘte sur les fuites au sein de la police, dont des agents auraient livrĂ© Ă  des militants d’extrĂȘme droite, pressĂ©s d’en dĂ©coudre, la liste dĂ©taillĂ©e des suspects impliquĂ©s dans la mort de Thomas, Ă  CrĂ©pol. Des faits qui rĂ©vĂšlent la porositĂ© entre #police et extrĂȘme droite.

  • ExtrĂȘme droite : un responsable national de Sud-Rail menacĂ© par le GUD - Rapports de Force
    ▻https://rapportsdeforce.fr/breves/extreme-droite-un-responsable-national-de-sud-rail-menace-par-le-gud

    Le local syndical de Sud-Rail Paris Nord a Ă©tĂ© ciblĂ© par l’extrĂȘme droite dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 dĂ©cembre. Sur ces collages, apparaissait notamment le visage du syndicaliste Erik Meyer, secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral Sud-Rail. Un collage revendiquĂ© par le “Groupe union dĂ©fense Paris” (GUD), qui rappelle que l’extrĂȘme droite raciste et xĂ©nophobe n’hĂ©site pas Ă  s’en prendre aussi au syndicalisme Ă  la lutte sociale.

    Si l’extrĂȘme droite Ă  l’habitude de s’en prendre aux syndicats, le GUD a aussi ciblĂ© directement le syndicaliste Erik Meyer, dont le portrait a Ă©tĂ© affublĂ© d’un “wanted”, “avec le style des affiches de Western“, note Sud-Rail. “Le choix d’ĂȘtre venu coller cette affiche sur notre porte n’est pas anodin. C’est un message qui se veut Ă©galement une intimidation et des menaces contre le syndicat rĂ©gional SUD-Rail Paris Nord et leurs syndiquĂ©s“, explique SUD-Rail par voie de communiquĂ©, qui rappelle aussi “Ă  quel point l’idĂ©ologie d’extrĂȘme droite est du cĂŽtĂ© de ceux qui nous exploitent“.

    #syndicalisme #idĂ©ologies_rĂ©actionnaires #extrĂȘme-droite

    (source : ▻https://piaille.fr/@Larchmutz@mamot.fr/111540463544058985)

    • Une offensive qui rappelle que l’extrĂȘme-droite s’en prend non seulement aux habitants des quartiers populaires mais Ă©galement aux militants du mouvement ouvrier, qui luttent contre l’ensemble des attaques qui visent notre classe, y compris les attaques racistes. Le GUD rappelle de quel cĂŽtĂ© de la barricade il se situe : celui des patrons et de l’État.

      Des intimidations qui ne peuvent qu’évoquer celles que subit Anasse Kazib, militant de SUD Rail Paris Nord frĂ©quemment visĂ© par l’extrĂȘme-droite, qui avait Ă©galement lancĂ© une campagne d’affichage contre sa venue Ă  la Sorbonne en 2022, ainsi que d’autres militants du syndicat. Les cheminots de SUD Rail Paris Nord appellent dans leur communiquĂ© Ă  s’organiser pour « nous protĂ©ger, pour protĂ©ger nos locaux, pour protĂ©ger nos grĂšves ».

      Un rappel important, Ă  l’heure oĂč l’extrĂȘme-droite tente de reprendre la rue dans diffĂ©rentes villes de France. Le mouvement ouvrier doit organiser la solidaritĂ© avec chaque militant attaquĂ©, par l’extrĂȘme-droite comme par la rĂ©pression, et faire front face Ă  ces attaques. SolidaritĂ© avec Erik !

      ▻https://revolutionpermanente.fr/Wanted-un-syndicaliste-de-SUD-Rail-menace-par-un-groupuscule-fa

  • JO 2024 : le cauchemar continue
    ▻https://www.frustrationmagazine.fr/jo-2024-le-cauchemar-continue

    Dispositifs sĂ©curitaires et liberticides Ă  foison, Ă©loignement d’étudiants, de migrants et de bouquinistes, explosion des tarifs des transports en commun : on pensait (ou non) avoir tout vu, il n’en est rien. Nouvelle brillante idĂ©e sortie du chapeau de la prĂ©fecture de police de Paris : instaurer des QR codes pour
 se dĂ©placer dans la ville. Une [
]

    #Guerre_sociale

  • Quand la #nature revient en force
    ▻https://laviedesidees.fr/Quand-la-nature-revient-en-force

    Les violentes consĂ©quences naturelles du #rĂ©chauffement_climatique, pour le marxiste Andreas Malm, exigent de repenser la distinction entre rapports sociaux et causes naturelles, pour mieux comprendre leur combinaison et lutter efficacement pour le climat. À propos de : Andreas Malm, Avis de tempĂȘte, La Fabrique

    #Philosophie #culture #marxisme
    ▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231207_malm.docx
    ▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231207_malm.pdf

    • Tout Ă  fait pareil.
      N’empĂȘche, quand tu regardes dans le dĂ©tail des commentaires, tu dĂ©couvres que des Ă©missions entiĂšres sont organisĂ©es pour en parler, Ă©missions sans contradictoire du tout et sans droit de rĂ©ponse du tout.
      On est dĂ©connectĂ© de l’imposition, mais pas certain qu’on soit une majoritĂ©. La majoritĂ©, apparemment, suit l’imposition. Apparemment.

    • Enfin non. Pas tout Ă  fait.
      Comme tu dois l’avoir vu, je suis sorti de ma caverne hier.
      Chez mes clients normaux, qui gagnent des salaires normaux de parisiens, et qui vivent Ă  cĂŽtĂ© de la fondation qui a une structure en verre (j’ai oubliĂ© le nom, lĂ , de suite), on discute au moment du repas des prochaines vacances. Loin de prĂ©fĂ©rence. J’ai eu l’air con sur le coup en disant que je n’avais pas de tels projets de planifiĂ©s. Et puis on n’a pas discutĂ© de Bibi, ni de terrorisme. Ni de politique. Soit c’est un non-dit, soit ils s’en foutent pour de vrai. Le moment le plus sĂ©ditieux de la discussion, c’était quand on a causĂ© de l’identitĂ© numĂ©rique, et du fait qu’à partir du moment qu’on possĂšde une clef commune entre deux fichiers, l’anonymat n’existe pas. @olaf doit avoir les eu les oreilles qui ont sifflĂ©. Autour de la table, ils ont tous rigolĂ© en Ă©voquant les promesses d’anonymat de France Connect. Bref. Dans le quotidien, les gens au courant de ce qu’il se dit dans les mĂ©dias, les gens qui osent en parler, c’est super rare. A moins qu’ils sachent dĂ©jĂ  qu’en en parlant avec moi, ça va encore ĂȘtre pĂ©nible. Y-a peut-ĂȘtre un petit peu de ça.

    • L’imposition mĂ©diatique Ă©tait de droite. Maintenant elle serait plutĂŽt d’extrĂȘme-droite.

      Et je crois que de plus en plus de gens sont conscients qu’ils sont sortis de la fenĂȘtre d’Overton. Sur la plupart des sujets, si tu as une position un peu progressiste (Ă©cologie, capitalisme, Palestine
), l’imposition mĂ©diatique t’a bien fait comprendre que tu Ă©tais dĂ©jĂ  hors de l’« arc rĂ©publicain », et que ton opinion est en phase de criminalisation. (Ou au moins autorise n’importe quel abruti, mĂȘme si son opinion est minoritaire Ă  table, Ă  t’agonir d’insultes parce que lui au contraire a bien conscience qu’il est dans son bon droit.) MĂȘme dire que tu n’es pas allĂ© voir la derniĂšre comĂ©die de Christian Clavier, c’est pas Ă©vident-Ă©vident sous peine de se faire accuser de wokisme et de cancel culture.

      Donc soit tu causes du temps qu’il fait en Ă©vitant scrupuleusement de trop dĂ©river vers les moyens de limiter le rĂ©chauffement climatique, soit tu fermes ta gueule.

      Nous avec les amis, on discute de l’éducation des enfants, du fait que les ados sont moches et sentent mauvais, et que de toute façon leurs profs sont tous des abrutis. On fait dans le consensuel, quoi.

    • J’ai beau me dire qu’il faut faire dans le consensuel, ou que je dois accepter une autre façon de voir les choses, j’en suis parfaitement incapable. Donc, j’ai perdu pas mal de relations, celleux qui au choix : ont votĂ© macron dĂšs la premiĂšre fois parce qu’il est de gauche et ont persistĂ© une seconde fois, qui restent devant BFM ou CNEWS parce que la petite fenĂȘtre de vocifĂ©ration leur suffit, qui m’ont mis dehors de force parce que je dĂ©fendais les Gilets Jaunes, te parlent d’un super article dans causeur, qui rigolent du mot validiste, qui affirment que pas tout les hommes quand mĂȘme, que les terres en IsraĂ«l ont Ă©tĂ© achetĂ©es aux palestiniens, qui trouvent que les fĂ©ministes exagĂšrent et que la pire des choses sur terre actuellement c’est le point mĂ©dian ou qui te donnent un livre complotiste d’un air entendu.
      Bon, je vais passer une annonce pour promener des chiens, ça me fera sortir un peu.

    • @biggrizzly merci pour la tentative de creusage de la question de l’anonymat offert officiellement par France Connect pour les PAN. Bel effort.

      Au moins ça les a fait rigoler, ceci-dit, vu ce que tu en dis, ils sont pas nĂ©cessairement trĂšs crĂ©dibles et un foutage de gueule gratos vaut pas un argument solide. De ce que j’en comprends, ils font juste du FC bashing Ă  hauteur d’avion, comme beaucoup de monde, ça semble Ă  la mode et c’est lĂ©gitime sous imposition mĂ©diatique. Du tchitchat pluie et beau temps d’informaticiens sois-disant sachants.

      En tout cas merci encore pour le retour.

    • @arno j’ai l’impression que tu dĂ©cris le comportement des gens sous rĂ©gime fasciste : faire trĂšs attention Ă  ce qu’on dit, en toutes circonstances, sinon les "copains" vont te causer des ennuis ; eux, ou les grandes oreilles de la table d’à cĂŽtĂ© ; donc, fermer sa gueule - mais ça c’est une stratĂ©gie courante pour ne pas avoir d’emmerdes, pas spĂ©cialement sous regime fasciste. En revanche, accepter de faire dans le « consensuel » je sais pas si c’est tenable longtemps (cf @touti) ni mĂȘme si c’est souhaitable, y compris pour ta propre santĂ© mentale.

    • La santĂ© mentale je crois que je l’ai conservĂ©e par la solitude. Du coup je passe souvent pour une personne arrogante ou dĂ©primante alors que je souhaite juste partager certaines infos. Vaut-il mieux la solitude ou ĂȘtre entourĂ© mais savoir que toute discussion hors consensus (la mĂ©tĂ©o c’était mieux hier) risque de mener au mieux Ă  une grosse dĂ©ception. Dans un monde de fous, ce choix dĂ©pend de chacun·e, on passera peut-ĂȘtre en premier sur le peloton d’exĂ©cution en chantant un truc sur la libertĂ© et en chiant dans notre froc, il parait que ça arrive avant l’heure. Bon, c’est vrai, en ce moment je pense Ă  l’assassinat de Lorca.

    • Cabale mĂ©diatico-politique
      Offensive contre MĂ©lenchon : une nouvelle campagne d’intimidation aprĂšs un tweet
      ▻https://www.revolutionpermanente.fr/Offensive-contre-Melenchon-une-nouvelle-campagne-d-intimidation

      Les mĂ©dias et politiques se dĂ©chaĂźnent Ă  nouveau depuis hier contre Jean-Luc MĂ©lenchon, aprĂšs un tweet contre la journaliste Ruth Elkrief. Une vĂ©ritable campagne d’intimidation qui instrumentalise Ă  nouveau la lutte contre l’antisĂ©mitisme et tente de renvoyer dos-Ă -dos la France Insoumise et l’extrĂȘme-droite...

      ... Cette offensive, venue de tous bords jusqu’à ceux de l’ancienne NUPES, souligne Ă  nouveau la nĂ©cessitĂ© de faire bloc mais aussi de construire des mobilisations et des perspectives indĂ©pendantes des organisations du rĂ©gime et de la gauche institutionnelle. Des mobilisations qui, dans les semaines Ă  venir, doivent continuer Ă  porter sur la solidaritĂ© avec la Palestine, contre la criminalisation de cette cause et plus largement contre le climat autoritaire et rĂ©actionnaire, dont la cabale contre Jean-Luc MĂ©lenchon est une nouvelle expression.

  • Comment les États-Unis ont alimentĂ© la guerre de plusieurs dĂ©cennies d’IsraĂ«l contre les Palestiniens
    Posted on dĂ©cembre 6, 2023 | Rashid Khalidi | Los Angeles Times | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    ▻https://aurdip.org/comment-les-etats-unis-ont-alimente-la-guerre-de-plusieurs-decennies-disrael

    Les chiffres biaisĂ©s de ceux qui sont morts jusqu’ici dans et autour de la Bande de Gaza – environ 1.200 IsraĂ©liens et 15.000 Palestiniens – dans la derniĂšre phase d’un conflit plus que centenaire mettent en Ă©vidence l’énorme disparitĂ© entre ces deux cĂŽtĂ©s.

    Ces chiffres sont caractĂ©ristiques des guerres coloniales, l’un des nombreux aspects souvent occultĂ©s par les mĂ©dias, comme le sont la nature et les origines de cette guerre. Il ne s’agit pas d’une simple lutte entre deux peuples souverains, tels que la France et l’Allemagne. Non, c’est la derniĂšre guerre coloniale de l’époque moderne, menĂ©e pour Ă©tablir l’hĂ©gĂ©monie et les droits absolus d’un peuple sur un autre, comme exprimĂ© dans la loi de 2018 « Ă‰tat Nation du Peuple Juif » qui stipule que le droit Ă  l’autodĂ©termination en Palestine « n’est rĂ©servĂ© qu’au Peuple juif ».

    En dĂ©pit de la connexion incontestable du JudaĂŻsme et du peuple juif Ă  la Terre Sainte, pour les Palestiniens il s’agit d’une lutte anticoloniale. IsraĂ«l a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en tant que projet colonial de peuplement europĂ©en – ce qu’aucun de ses premiers dirigeants n’a niĂ© – avec l’aide indispensable de l’impĂ©rialisme britannique.

    MalgrĂ© le tissu de mythes crĂ©Ă©s pour dissimuler ces faits, ils sont vitaux pour comprendre que les Palestiniens auraient rĂ©sistĂ© Ă  n’importe quel groupe qui aurait essayĂ© de leur arracher leur terre, quelle que soit sa religion ou sa nationalitĂ©. Que ce groupe se soit trouvĂ© ĂȘtre des Juifs avec un projet national, une profonde connexion Ă  la mĂȘme terre et une histoire de persĂ©cution et de dĂ©possession ailleurs, culminant dans l’Holocauste, donnait Ă  cette guerre son caractĂšre particuliĂšrement dĂ©sespĂ©rĂ©. Mais dans un certain sens, le schĂ©ma du conflit qui s’est dĂ©roulĂ© au cours du siĂšcle dernier est familier. (...)

  • Jean-Luc MĂ©lenchon. À Gaza, « ce n’est pas de la lĂ©gitime dĂ©fense mais un gĂ©nocide »
    Orient XXI > Jean Stern > Alain Gresh > 7 décembre 2023
    â–șhttps://orientxxi.info/magazine/jean-luc-melenchon-a-gaza-ce-n-est-pas-de-la-legitime-defense-mais-un-ge

    Cible de nombreuses critiques depuis des semaines, l’ancien candidat Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique rĂ©pond aux questions d’Orient XXI. Il explique pourquoi les fractures deviennent bĂ©antes entre l’Occident et le reste du monde sur le « deux poids deux mesures » en Ɠuvre dans le soutien Ă  IsraĂ«l. Jean-Luc MĂ©lenchon dĂ©nonce la polĂ©mique sur l’un de ses tweets et rĂ©fute sa mise en cause pour antisĂ©mitisme. Au-delĂ , il dresse un Ă©loge du non-alignement comme « morale pour l’action politique ». (...)

    • Dans notre conception de l’action politique, il faut faire de toute circonstance un apprentissage populaire collectif. Il permet d’approfondir les adhĂ©sions et d’obliger Ă  la rĂ©flexion les sceptiques ou les indiffĂ©rents. La politique est une lutte d’idĂ©e pour convaincre. Et la conviction Ă  conquĂ©rir doit ĂȘtre un encouragement Ă  penser durablement par soi-mĂȘme. Car il faudra ensuite rĂ©sister encore au prochain bourrage de crĂąne mĂ©diatique. Puis au suivant. Tout donc est dans l’apprentissage de la rĂ©sistance aux injonctions de la meute.

      En temps de crise tout va si vite ! Et lĂ  ? Entre une vague d’attaques mĂ©diatiques et une autre, l’adversaire semble Ă  chaque fois dĂ©mentir lui-mĂȘme ses campagnes. Souvenons-nous de l’adage : « la forme, c’est du fond qui remonte Ă  la surface ». Et il remonte vite et fort. C’est pourquoi des paradoxes s’affichent en un temps record. Ils semblent exprimer des contradictions terribles. Mais il s’agit pourtant toujours de la mĂȘme chose.

      Entre la bronca tĂ©lĂ©commandĂ©e en dĂ©fense de madame Elkrief et le silence pour la journaliste Barbara Olivier-Zandronis, sanctionnĂ©e sur RCI en Guadeloupe, ou Mohamed Kaci sur France 5, le fond est le mĂȘme. Entre le JDD, quand il propose de m’envoyer en asile psy en raison de mon comportement sans contrĂŽle, et l’amitieuse tendresse du « Monde » pour le prĂ©sident du SĂ©nat qui me crie « ferme ta gueule » dans une Ă©mission de radio, le fond est le mĂȘme. Entre les gouvernementaux qui nous accusent de manquer Ă  la laĂŻcitĂ© et acclament le PrĂ©sident de la RĂ©publique quand il va la messe Ă  Marseille, ou quand il accueille Hanouka Ă  l’ÉlysĂ©e, c’est encore la mĂȘme chose. Entre Larcher qui accueille les racistes Ă  une marche antiraciste, dĂšs lors complĂštement ratĂ©e, et celui qui veut me faire taire, le fond est le mĂȘme.

      Leur problĂšme ce n’est vraiment ni les Insoumis, ni mĂȘme la dĂ©testation qu’ils ont de moi. C’est juste et seulement de trouver tous les prĂ©textes pour crĂ©er entre eux le cadre qui les rĂ©unirait avec bonne conscience, de la macronie Ă  l’extrĂȘme droite. Un point c’est tout. À n’importe quel prix, sans aucune Ă©valuation des consĂ©quences de ce qu’ils cautionnent ou autorisent.

      Aveuglement ? C’est le propre des pĂ©riodes de panique politique chez les dominants. Ils font tout et le contraire « en mĂȘme temps », comme si l’histoire Ă©tait leur jouet, comme si les catastrophes Ă©taient rĂ©servĂ©es aux autres. MĂ©langeant tout, multipliant les coups de communication les plus absurdes et les grosses ficelles, ils ont dĂ©clenchĂ© « en mĂȘme temps » toutes les tempĂȘtes. Comme ce projet de loi immigration qui vaut Ă  Macron des motions de rejet que toutes les oppositions s’apprĂȘtent Ă  voter, et peut-ĂȘtre mĂȘme des macronistes Ă©cƓurĂ©s. Si bien que le ministre Darmanin se doit de faire allĂ©geance publique Ă  Édouard Philippe pour faire oublier qu’il comptait faire de ce vote la perle de sa prĂ©campagne prĂ©sidentielle. Trop tard ! La tempĂȘte a commencĂ©. La pagaille politique va faire de grands progrĂšs la semaine qui vient, et Le Pen va affermir sa prise sur la droite et le centre.

      En fait, l’expĂ©rience de l’histoire montre comment ces moments en forme d’aveuglement viennent souvent de glissements consentis. Ils semblent tous si pleins de sympathie et de dĂ©sirs progressivement avouĂ©s, de tentations visiblement difficiles Ă  repousser.

      Quand Aurore BergĂ© propose de sanctionner les parents dĂ©faillants pour les « responsabiliser » sur le comportement de leurs enfants, elle avoue son penchant pour les dĂ©cisions prises au coin du bon sens des beuglants. Et peu importe le retour du principe barbare de la responsabilitĂ© collective. Il s’appliquerait surtout et d’abord Ă  ceux qui sont dĂ©jĂ  confrontĂ©s aux plus grandes difficultĂ©s. Voyez aussi comment le sexisme s’étale. Car on trouvera toujours les mĂšres Ă  punir, mais sans aucun doute moins souvent les pĂšres quand il s’agit des familles monoparentales. Dans une seule mesure, c’est tout un monde d’idĂ©es liĂ©es qui vient. La responsabilitĂ© collective est un principe en opposition aux leçons de la philosophie rĂ©publicaine. Celle-ci rend chacun personnellement responsable de soi par ses actes. Sur ce fondement est aussi affirmĂ© pour l’ĂȘtre humain le fait d’ĂȘtre son propre auteur contre toute prĂ©destination. La justice laĂŻque est Ă  ce prix !

      Au fond c’est le mĂȘme enjeu global Ă  propos de la sentence qui m’a Ă©tĂ© infligĂ©e pour crime de lĂšse-majestĂ© mĂ©diatique contre madame Elkrief. J’ai Ă©tĂ© taxĂ© Ă©videmment d’antisĂ©mitisme. J’aurais dĂ» avoir prĂ©sent Ă  l’esprit la religion de madame Elkrief au moment oĂč je la critiquais pour son comportement professionnel. Puis ce fut le festival des fausses questions posĂ©es, que seule la qualitĂ© d’éditorialiste soustrait Ă  l’accusation judiciaire de diffamation. Serge Halimi, dans « Le Monde diplomatique », avait dĂ©jĂ  relevĂ© cette maniĂšre de faire si Ă©cƓurante : « De son cĂŽtĂ©, Ă©crit-il, aprĂšs avoir accusĂ© LFI de « complaisance envers la violence la plus barbare » un Ă©ditorial du « Monde » a feint de s’interroger : « Que cherche Jean-Luc MĂ©lenchon ? (
) À encourager l’antisĂ©mitisme ? À cautionner le terrorisme islamiste ? Toutes ces questions mĂ©ritent d’ĂȘtre ouvertement posĂ©es » ». Serge Halimi y rĂ©pond : « Non, elles ne le mĂ©ritent pas ». Une raison de continuer Ă  ne pas mettre tout le monde mĂ©diatique dans le mĂȘme sac.

      Mesure-t-on bien pour autant ce qu’un tel moment entraĂźne ? Être accusĂ© d’antisĂ©mitisme au motif de la religion de quelqu’un dont on critique le professionnalisme ou le raisonnement est un franchissement de seuil. L’ambiguĂŻtĂ© volontaire des mots et des attitudes en attestent. Je l’ai dit : je ne crois pas un instant que les auteurs de cette campagne croient Ă  ce qu’ils disent. Mais ils agissent au prix du risque d’une communautarisation complĂšte des rapports sociaux et des normes du dĂ©bat politique. Si l’on doit formuler ses apprĂ©ciations, non d’aprĂšs les faits que l’on juge, mais d’aprĂšs la religion de celui qu’on interpelle, l’obscurantisme est vraiment de retour. L’existence disparaĂźt derriĂšre l’essence attribuĂ©e Ă  l’autre. Le racisme devient la norme. On n’est plus ce que l’on fait, mais ce que l’on est censĂ© ĂȘtre par naissance. Personne n’est plus le crĂ©ateur de sa vie comme le proclame l’Humanisme. DĂšs lors la hiĂ©rarchie des ĂȘtres n’est plus celle de la valeur de leurs actes mais juste celle de leur place dans l’ordre du destin.

      Dans ce monde-lĂ , les tĂȘtes dures redeviennent ces « gens de rien » que les puissants et leurs porte-voix ont toujours mĂ©prisĂ©. La preuve ? L’incendie de trois de nos maisons, les tentatives d’attentat, les agressions dans la rue, les mitraillages tĂ©lĂ©phoniques, les obligations de dĂ©mĂ©nager qui nous ont Ă©tĂ© infligĂ©s par les racistes, que nous soyons dĂ©putĂ©s ou pas, ne sont ni Ă©mouvantes, ni dignes de protection, ni de soutien moral, ni mĂȘme seulement intĂ©ressantes pour la caste qui domine la classe mĂ©diatique.

      Je dis « la caste » selon le terme du journaliste Laurent Mauduit pour designer un petit milieu liĂ© par des liens de positions sociales et d’entre-soi intĂ©ressĂ©. Je dĂ©signe les grosses payes, les bavards de plateau sans aucune activitĂ© intellectuelle ou de terrain en dehors des dĂ©jeuners mondains. Ceux qui ne savent rien de plus que ce que leur donne Ă  lire leur prompteurs. Comme ce « spĂ©cialiste de la gauche » qui pĂ©rore sur RTL : « MĂ©lenchon divise la gauche : beaucoup de bruit mais peu d’idĂ©es », ignorant encore deux mois aprĂšs sa publication mon livre de thĂ©orie politique, « Faites mieux », au niveau de vente flatteur.

      Je m’alarme d’une telle ambiance parce qu’elle vient de ceux qui sont censĂ©s Ă©clairer les esprits dans un moment tendu, mais font tout le contraire. Une sociĂ©tĂ© qui le permet est dĂ©jĂ  trĂšs mal en point.

      Je ne crois pas Ă  leur inconscience. Leur aveuglement est volontaire, comme la servitude de ceux qui les croient. Quand cent un de leur collĂšgues ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© assassinĂ©s Ă  Gaza dans l’exercice de leur mĂ©tier, je connais et salue ceux qui prennent les risques de ce mĂ©tier. Je ne les confonds pas avec ceux-lĂ  mĂȘmes qui n’en prennent personnellement jamais aucun. Mais en politique, on le voit, on ne dĂ©noue pas les consĂ©quences de la confusion en y ajoutant des atermoiements ou des timiditĂ©s. Je dis et je tweete ce que je crois utile aux objectifs de notre combat. Les insoumis en font autant par leur parler clair et net, et leur capacitĂ© Ă  tenir des positions sous les coups venant de tous cĂŽtĂ©s. De tous cĂŽtĂ©s. Jlm

      ▻https://melenchon.fr/2023/12/11/de-leur-aveuglement-volontaire

  • Mise Ă  l’écart de la cheffe des urgences de Laval : le ministre de la SantĂ© interpellĂ© - France Bleu
    ▻https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/mise-a-l-ecart-de-la-cheffe-des-urgences-de-laval-le-ministre-de-la-sante

    Caroline BrĂ©maud n’est plus la cheffe du service des urgences de l’hĂŽpital de Laval depuis le 1á”‰Êł dĂ©cembre. TrĂšs mĂ©diatique, celle qui a lancĂ© l’alerte sur le manque criant de moyens Ă  l’hĂŽpital en 2021, est dĂ©mise de ses fonctions. Des syndicats de soignants et des Ă©lus crient au scandale.

  • (VidĂ©o) “Les #Ă©tudiants ont une revanche Ă  prendre sur Macron” – Entretien avec Erell
    ▻https://www.frustrationmagazine.fr/erell-etudiants

    Erell est Ă©tudiante en sociologie et Ă©conomie, militante au Poing LevĂ© et Ă  RĂ©volution Permanente, elle est une des figures du mouvement Ă©tudiant. Dans le cadre de l’invitation de l’équipe de Frustration Magazine Ă  l’universitĂ© d’EtĂ© de RĂ©volution Permanente, nous avons parlĂ© avec elle du Poing LevĂ©, des actions que le mouvement mĂšne, de pourquoi [
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    #Entretiens #Vidéos

  • CalinothĂ©rapie et petite #bourgeoisie
    « Meeting pour le vivant » : EELV, la « douceur » et la chute de tension
    ▻https://www.revolutionpermanente.fr/Meeting-pour-le-vivant-EELV-la-douceur-et-la-chute-de-tension


    Ce samedi, Les Écologistes-EELV lançaient leur campagne pour les Ă©lections europĂ©ennes sous le signe de la « #douceur » et du « #dĂ©veloppement-personnel ». Un dĂ©but de campagne en total dĂ©calage avec l’accentuation de la crise climatique et l’offensive rĂ©actionnaire en cours.

    Pour lancer la campagne europĂ©enne de la liste Écologistes-Europe Ecologie les Verts, un meeting a eu lieu ce samedi dans le 18Ăšme arrondissement de Paris devant plus de 800 militants.

    IntitulĂ© Pulsations. Meeting pour le vivant, celui-ci avait pour ambition de faire « vibrer la corde sensible du public » et de promouvoir la douceur en politique selon la tĂȘte de liste et dĂ©putĂ© europĂ©enne Marie Toussaint. « Il n’y a pas de meilleur moment pour la douceur que quand la violence Ă©tend un voile spectral sur notre avenir » a-t-elle dĂ©clarĂ© dans une prise de parole Ă  l’image du dĂ©roulĂ© (au mieux) surprenant de l’évĂšnement.

    Puisqu’il s’agissait de « douceur » donc, les participants auront eu la « chance » de voir Sandrine Rousseau, Eric Piolle et Yannick Jadot s’essayer au twerk ensemble au nom de la « booty-positivity ». Une danse suivie d’une sĂ©ance de dĂ©veloppement personnel et prĂ©cĂ©dĂ©e d’interventions de personnalitĂ©s politiques pour prĂ©senter les axes de campagne.

    Parmi eux, par exemple, Gaspard Koenig, soutien de Macron et dĂ©fenseur acharnĂ© du libĂ©ralisme, a pu dĂ©fendre le capitalisme vert aux cĂŽtĂ©s de Yannick Jadot. Mais, que l’on se rassure, tout en « douceur ».

    Dans le mĂȘme temps, la « douceur » n’était pourtant pas au rendez-vous de la COP 28 Ă  Dubai, marquĂ©e par l’action criminelle des Etats et autres lobbies fossiles, ni mĂȘme d’un climat, de moins en moins « doux » lui aussi. Difficile d’ailleurs, d’ĂȘtre plus en dĂ©calage avec le tournant rĂ©actionnaire actuel, le durcissement du rĂ©gime et la prise de confiance de certains secteurs de l’extrĂȘme-droite jusque dans la rue ces derniĂšres semaines.

    Le choix de la « douceur », s’il n’est pas sans contradiction, n’est en rĂ©alitĂ© pas anodin. Il rĂ©sonne en effet comme une critique Ă  moitiĂ© assumĂ©e de la « radicalitĂ© » et de la conflictualitĂ© exprimĂ©e par le mouvement Ă©colo dans les mobilisations, et ce alors que ce dernier est particuliĂšrement visĂ© par le discours gouvernemental, entre accusations d’« Ă©co-terrorisme » et tentative de dissolution des SoulĂšvements de la terre.

    On concĂšdera au moins sur ce terrain une certaine forme de continuitĂ© dans les positions d’#EELV, qui s’est alignĂ© ces derniers mois sur tous les intĂ©rĂȘts du rĂ©gime, de la dĂ©fense du droit d’IsraĂ«l Ă  se dĂ©fendre lors du dĂ©but du nettoyage ethnique en Palestine, Ă  la participation aux campagnes de rĂ©cupĂ©ration et d’instrumentalisation rĂ©actionnaire des marches contre l’antisĂ©mitisme.

    Alors que la situation se tend en France et Ă  l’international, la politique de l’autruche ne fera cependant pas disparaĂźtre l’offensive rĂ©actionnaire du gouvernement et de l’extrĂȘme-droite en cours, ni le massacre Ă  Gaza ou mĂȘme le rĂ©chauffement climatique. C’est qu’en politique, le refus de la conflictualitĂ©, ce n’est pas de la « douceur », mais une chute de tension.

    • une critique (...) de la conflictualitĂ© (...) dans les mobilisations

      Tondelier-j’offre-des-fleurs-aux-CRS n’a pas du apprĂ©cier d’ĂȘtre clouĂ©e silencieuse sur l’estrade d’oĂč se lançaient les derniĂšres interventions ("la violence c’est la police") avant le dĂ©part de la manif de Sainte Soline tout comme ce parti de bourges s’en veut d’avoir du dĂ©fendre les manifestants sans chouiner « je condamne les violences, votons ! ».

      c’est aussi le signe d’une faille interne au new Ăąge, yoga Disney d’un cĂŽtĂ©, « animiste et sauvage » de l’autre

      #EELV #Ă©cologie #new_age

    • « On est sorti plombĂ©s » : au meeting des Écologistes, les pulsations ultra-libĂ©rales peinent Ă  convaincre
      ▻https://tendanceclaire.org/breve.php?id=43974

      Le 2 dĂ©cembre, Ă  Paris, les Écologistes ont lancĂ© leur campagne en vue des Ă©lections europĂ©ennes de juin 2024. Premier meeting, premier loupĂ© qui suscite de profondes inquiĂ©tudes dans les rangs des Écologistes. Ils sont peu avoir Ă©tĂ© convaincus par le caractĂšre lunaire de la dĂ©marche et le vide des propositions. Un trĂšs (trop) long meeting. PrĂšs de trois heures et demie.

      Un mode d’emploi sur comment rater un lancement de campagne en plusieurs Ă©tapes : inviter Gaspard Koenig, ultra-libĂ©ral qui a soutenu Emmanuel Macron qu’il qualifie de « prophĂšte », rĂ©citer un discours plombant et creux, faire l’éloge de la « douceur » et des pratiques de dĂ©veloppement personnel, critiquĂ©es par des cadres Ă©cologistes pour leur dĂ©calage complet avec la rĂ©alitĂ© sociale du pays.

      Ce meeting se voulait « moderne », une « pulsation », comme son nom l’indiquait. Le rĂ©sultat a surtout dĂ©montrĂ© le caractĂšre hors-sol du parti ayant rĂ©coltĂ© 4% des scrutins Ă  la derniĂšre Ă©lection prĂ©sidentielle. Des nĂ©o-nazis organisent des ratonnades contre les musulmans, dĂ©filent dans les rues avec le silence complice des autoritĂ©s, 10 millions de personnes vivent dans une extrĂȘme pauvretĂ©, l’effondrement climatique est commencĂ© : quelle est la rĂ©ponse d’EELV ? Une garden-party se voulant casser les codes mais les poursuivant de fait en ne changeant rien dans la mĂ©thode qui conduit Ă  l’effondrement social et climatique.

      Marie Toussaint a t-elle compris qu’il n’y a pas d’écologie possible en dehors d’une action anticapitaliste ? Non. Elle ne propose aucune rupture pour prĂ©fĂ©rer d’obscures mesures, telles qu’un « veto social » Ă  l’échelle de l’UE. Retour sur un meeting hallucinant. Notre article.

      L’ultra-libĂ©ral Gaspard Koenig, fondateur d’un think tank, voulant mettre fin au « protectionnisme de la PAC »â€Š invitĂ© au meeting des Écologistes

      Dans les nombreux intervenants invitĂ©s au meeting des Écologistes, un certain Gaspard Koenig. Ce nom vous dit peut-ĂȘtre quelque chose. C’est l’un des chantres de l’ultra-libĂ©ralisme en France. En 2017, il est un fervent dĂ©fenseur d’Emmanuel Macron. Dans une tribune publiĂ©e dans Le Monde, il ne tarit pas d’éloges Ă  son sujet : « Si le prĂ©sident est un symbole, alors Emmanuel Macron remplirait cette fonction Ă  merveille, lui confĂ©rant jeunesse, intelligence et ouverture ». Gaspard Koenig poursuit : « Emmanuel Macron n’est sans doute pas le messie du libĂ©ralisme, mais peut-ĂȘtre l’un de ses prophĂštes ».

      En 2013, le philosophe fonde le think GĂ©nĂ©ration Libre, qui veut en finir avec le « protectionnisme de la PAC » (Politique Agricole Commune europĂ©enne, ndlr). Gaspard Koenig veut Ă©galement diviser par 100 le nombre de normes rĂ©glementaires et lĂ©gislatives dans notre pays. Si de nombreuses normes doivent changer dans ce pays, son dĂ©sir est l’image du nom de son parti : « Simple ». Simplifier pour simplifier. Comprendre : dĂ©manteler les services publics. Il dĂ©fend une remise en cause de l’impĂŽt progressif sur le revenu, au profit d’un taux unique de 30%, payĂ© au premier euro, combinĂ© Ă  un systĂšme de crĂ©dit d’impĂŽts.
      Gaspard Koenig ne dĂ©nonce pas le capitalisme ultra-libĂ©ral, il en est l’un des fervents dĂ©fenseurs. Face Ă  l’urgence Ă©cologique, il prĂŽne la rĂ©forme individuelle et la dĂ©centralisation, plutĂŽt que la planification Ă©cologique. Le philosophe dĂ©fend aussi la suppression de l’IFI, successeur de l’ImpĂŽt Sur la Fortune, supprimĂ© par Emmanuel Macron.

      L’ancien candidat Ă  l’élection prĂ©sidentielle a aussi Ă©tĂ© la plume de Christine Lagarde. Ex-prĂ©sidente du Fonds MonĂ©taire International (2011-2019), elle est aujourd’hui directrice de la Banque Centrale europĂ©enne. Elle a Ă©tĂ© plusieurs fois ministre sous Chirac et sous Sarkozy, notamment au ministĂšre de l’Économie.

      Les valeurs dĂ©fendues par le fondateur de GĂ©nĂ©ration Libre sont aux antipodes de celles portĂ©es par le programme de la NUPES, pourtant signĂ© par les Écologistes (ex-EELV). Que signifie alors cette invitation inattendue de l’un des chantres de l’ultra-libĂ©ralisme de leur part ? Nul doute que les Ă©quipes organisatrices du meeting ont lu attentivement le CV de Gaspard Koenig qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Le choix est parfaitement calibrĂ© politiquement.

      IdĂ©ologiquement, cela signifie-t-il le retour de gauche dite « Hollandiste » ? Les Écologistes n’ont pas dĂ©fendu le programme de la NUPES aux Ă©lections sĂ©natoriales. Il est clair qu’ils ne comptent pas non plus dĂ©fendre le programme de rupture, pourtant signĂ©, aux Ă©lections europĂ©ennes. Les insoumis ont pourtant multipliĂ© les mains tendues, allant jusqu’à leur proposer la tĂȘte de liste aux Ă©lections europĂ©ennes. En vain. Les Écologistes n’ont rien voulu entendre. ConsidĂ©rant les Ă©lections europĂ©ennes comme « leur » Ă©lection, ils ont prĂ©fĂ©rĂ© partir seuls. Quelles sont donc les positions de leur tĂȘte de liste, Marie Toussaint ?

      Le discours plombant et creux de Marie Toussaint, tĂȘte de liste des Écologistes aux Ă©lections europĂ©ennes

      AprĂšs plus de 2 heures 30 de meeting, la tĂȘte de liste des Écologistes, Marie Toussaint, monte (enfin) sur scĂšne. À son pupitre, devant les drapeaux français et europĂ©ens, elle reste stoĂŻque. Pas une phrase plus haute que l’autre. Un ton aussi plat que la courbe sondagiĂšre de Yannick Jadot lors de l’élection prĂ©sidentielle de 2022. La « douceur » en politique, tant vantĂ©e par la tĂȘte de liste. Nous y reviendrons.

      Assez vite, Marie Toussaint dĂ©nonce briĂšvement la montĂ©e de l’extrĂȘme droite en Europe et son alliance avec la droite et les macronistes contre l’écologie. Dernier exemple en date : la prolongation de 10 ans par l’Union europĂ©enne de l’autorisation d’utilisation du glyphosate. Jusqu’ici, rien de troublant. NĂ©anmoins, comment dĂ©noncer avec autant de vigueur l’extrĂȘme droite, lorsque son parti a marchĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s, le 12 novembre, participant de fait Ă  sa rĂ©habilitation ? Une marche qui « a Ă©tĂ© le lieu d’appels au meurtre, d’agressions contre des journalistes, de violences contre des manifestants pour la paix, de propos racistes insupportables contre les musulmans », comme le rappelle la dĂ©putĂ©e insoumise Nathalie Oziol.

      « Je veux demander quelque chose Ă  RaphaĂ«l Glucksmann »

      AprĂšs plus de 20 minutes, la cheffe de file des Écologistes aborde la question de la pauvretĂ©. « Je propose que la lutte contre la pauvretĂ© devienne enfin la colonne vertĂ©brale du projet europĂ©en », explique-t-elle. Comment faire ? CrĂ©er « un droit de veto social, qu’aucune mesure portant atteinte aux conditions d’existence des 10% d’europĂ©ennes et europĂ©ens les plus pauvres ne puisse jamais ĂȘtre adoptĂ©e ». Comment faire moins concret que cela ? Blocage des prix ? SMIC ? Hausse des salaires ? Ces mots ne sortiront pas de sa bouche..

      Plus largement, de qui parle-t-elle ? Des 10% d’europĂ©ennes et europĂ©ens les plus pauvres dans chaque pays ? Des 10% les plus pauvres dans toute l’Union europĂ©enne ? Est-elle au courant du dumping social au sein de l’Union europĂ©enne ?

      Un peu plus tard, une phrase tombe de nulle part : « Je veux demander quelque chose Ă  RaphaĂ«l Glucksmann (cheffe de file putatif du Parti Socialiste pour les Ă©lections europĂ©ennes ? Ndlr) : peux-tu demander Ă  Carole Delga (prĂ©sidente PS de la rĂ©gion Occitanie) d’arrĂȘter de soutenir l’A69 ? ». AprĂšs Bruno Le Maire demande, Marie Toussaint demande ?

      Du cĂŽtĂ© de L’insoumission.fr, ce projet Ă©cocidaire a fait couler beaucoup d’encre. Marie Toussaint s’y oppose parce qu’il n’est « pas compatible avec l’écologie, la lutte contre le dĂ©rĂšglement climatique, avec les pulsations du vivant ». Le caractĂšre anti-social de ce projet d’autoroute est mis de cĂŽtĂ© par la tĂȘte de liste des Écologistes. À noter, un coĂ»t exorbitant du pĂ©age : 17 euros l’aller/retour pour 77 km, Ă  comparer aux 3,40 € de l’A/R Albi Toulouse pour la mĂȘme distance. Une erreur de la candidate ? Un rĂ©vĂ©lateur de la difficultĂ© pour les Verts Ă  articuler lutte contre le dĂ©rĂšglement climatique, la justice sociale et la lutte anticapitaliste. Ce, mĂȘme si ses reprĂ©sentants clament l’inverse.

      De l’éloge de la « douceur » : pourquoi Marie Toussaint a tort

      Vient alors l’éloge de la « douceur », tant vantĂ© par la candidate. « Nous voulons que la vie de millions d’europĂ©ens soit plus douce. La douceur, voilĂ  notre horizon. À cette Ă©vocation, certains d’entre vous sourient en se disant : ‘elle continue avec son truc de la douceur’. Oui je continue et je ne fais que commencer ». MĂȘme certains de ses proches semblent lui avoir dit que ce crĂ©do politique n’était pas une bonne idĂ©e.

      « â€˜Marie, le discours sur la douceur, il n’est pas adaptĂ© Ă  la pĂ©riode’. Je rĂ©ponds : ‘ne vous mĂ©prenez pas, il n’y a pas de meilleur moment pour parler de la douceur que quand la violence Ă©tend un voile spectral sur notre avenir. » affirme-t-elle. Tout cela sonne creux.
      Veut-elle dire par lĂ  que la prĂ©sence de Yannick Jadot Ă  la marche du CRIF du 9 octobre oĂč les extrĂ©mistes prĂ©sents appelaient Ă  « Ă©radiquer Gaza et LFI » n’était pas l’éloge de la douceur souhaitĂ©e ? La dĂ©claration de Marine Tondelier voulant « couper le twitter de Jean-Luc MĂ©lenchon » Ă©tait-elle une preuve de douceur ? Marie Toussaint Ă©rige donc « la douceur comme horizon » dans une sociĂ©tĂ© qui n’a rien de douce et qui appelle nĂ©cessairement Ă  une radicalitĂ© Ă  laquelle Marie Toussaint se refuse, prĂ©fĂ©rant la caricaturer en « colĂšre ».

      La France compte 10 millions de pauvres, 4,1 millions de personnes mal-logĂ©es. 1 Français sur 2 saute des repas. Des assistĂ©s d’en haut toujours plus nombreux qui s’en mettent plein les poches. L’extrĂȘme droite est en roue libre dans notre pays et Ăšre la nuit pour faire des ratonnades. La guerre fait rage au Proche-Orient. Des Palestiniens meurent chaque jour sous les bombes de l’armĂ©e israĂ©lienne.

      Il est totalement dĂ©connectĂ© d’évoquer la « douceur » dans la pĂ©riode que nous vivons. L’heure est Ă  la bataille culturelle contre l’extrĂȘme droite et le capitalisme, pas Ă  la « douceur » de la bataille politique qui implique des rapports de force. En prĂŽnant la « douceur », Marie Toussaint illustre sa totale dĂ©connexion avec ce que traverse le pays.

      À la fin de son discours, deux autres propositions programmatiques sont prĂ©sentĂ©es : la sortie des Ă©nergies fossiles, sans prĂ©ciser quand, et la crĂ©ation d’un ISF (impĂŽt sur la Fortune) climatique europĂ©en, sans plus de prĂ©cisions. Si elle fustige notre « modĂšle Ă©conomique » actuel, elle ne le nomme pas : le capitalisme.

      Enfin, aprĂšs plus de 3 heures de meeting, Marie Toussaint entame sa conclusion. « Ă‰coutez la voix de vote conscience, Ă©coutez les pulsations du vivant et mettez-vous en mouvement : demain nous appartient ! ». Pas d’envolĂ©e. Pas de haussement de voix ou de ton un tant soit pour motiver les troupes pour ce lancement de campagne. Dans LibĂ©ration, un ancien socialiste ralliĂ© aux Écologistes se confie : « Les Écologistes ne savent dĂ©finitivement pas faire campagne ! En principe, un meeting, c’est censĂ© te galvaniser en tant que militant, on devrait sortir de lĂ  Ă  bloc, lĂ  on est plombĂ©s ! ».

      Éloge du dĂ©veloppement personnel : des pratiques qui peinent Ă  convaincre dans le rangs des Ă©cologistes

      Sur les rĂ©seaux sociaux, difficile d’avoir Ă©chappĂ© Ă  ses images. Trois danseuses du groupe Booty Therapy sont venues faire un cours d’initiation aux spectateurs du meeting. Le spectacle n’a pas Ă©tĂ© du goĂ»t de tous les Ă©cologistes.

      Sur Twitter, l’ancienne secrĂ©taire nationale des Jeunes Ă©cologistes, Camille Hachez, fait part de sa consternation Ă  la vue de ses images : « Alors Ă  quel objectif tout cela rĂ©pond ? Chercher le buzz ? Casser les codes et rĂ©volutionner les meetings politiques « boring » en mode startup ? Est ce que nous en sommes Ă  considĂ©rer cela comme un Ă©chappatoire crĂ©dible, et abandonnons tout projet politique ? ». Face Ă  la presse, une cadre Ă©cologiste se montre lui aussi peu convaincue : « J’ai dĂ» mal Ă  savoir ce que j’en pense sachant ce qu’il se passe en ce moment Ă  Gaza
 », rapporte LibĂ©ration.
      Au total, le dĂ©calage avec le moment politique que traverse le pays est flagrant. Ce meeting se voulait « moderne », une « pulsation ». Le rĂ©sultat a surtout dĂ©montrĂ© le caractĂšre hors-sol du parti ayant rĂ©coltĂ© 4% des voix Ă  la derniĂšre Ă©lection prĂ©sidentielle. Des nĂ©o-nazis organisent des ratonnades contre les musulmans, dĂ©filent dans les rues avec le silence complice des autoritĂ©s, 10 millions de personnes vivent dans une extrĂȘme pauvretĂ©, l’effondrement climatique est commencĂ© : quelle est la rĂ©ponse d’EELV ? Une garden-party se voulant casser les codes mais les poursuivant de fait en ne changeant rien dans la mĂ©thode qui conduit Ă  l’effondrement social et climatique.

      Marie Toussaint a t-elle compris qu’il n’y a pas d’écologie possible en dehors d’une action anticapitaliste ? Non, elle ne propose aucune rupture pour prĂ©fĂ©rer d’obscures mesures, telles qu’un « veto social » Ă  l’échelle de l’UE. Un parti et une candidate qui ne sont pas la hauteur du moment politique que nous vivons.

      Par Nadim FĂ©vrier

  • Une relecture de #Antonio_Gramsci pour lutter contre la subversion de l’idĂ©ologie capitaliste Ă  l’encontre de nos sociĂ©tĂ©s.

    Qu’est-ce que la notion d’hĂ©gĂ©monie pour Antonio Gramsci ? - AOC media
    ▻https://aoc.media/analyse/2023/11/30/quest-ce-que-la-notion-dhegemonie-pour-antonio-gramsci

    La constitution de l’hĂ©gĂ©monie bourgeoise

    L’enquĂȘte historique de Gramsci sur la constitution de l’hĂ©gĂ©monie bourgeoise est une des spĂ©cificitĂ©s de sa rĂ©flexion sur l’hĂ©gĂ©monie. Bien des Ă©volutions dans les usages et les significations qu’il imprime Ă  la notion dans les Cahiers viennent de sa rĂ©flexion sur la façon dont la constitution d’une nouvelle conception du monde propre Ă  la bourgeoisie est devenue dominante avant les rĂ©volutions modernes et a Ă©tĂ© l’une des principales conditions de possibilitĂ© de la RĂ©volution française. Cette rĂ©flexion lui vient notamment de la lecture d’un ouvrage, Aux origines de l’esprit bourgeois en France, qu’il lit dĂšs sa parution en 1927 chez Gallimard, alors qu’il est emprisonnĂ© Ă  Milan dans l’attente de son procĂšs – il n’a pas encore le droit d’écrire mais il lit abondamment et commence Ă  Ă©laborer un programme d’études. Comme en tĂ©moignent plusieurs lettres, il est trĂšs admiratif de ce livre de Bernard Groethuysen, philosophe et historien allemand installĂ© en France, et il entend dĂ©velopper quelque chose de semblable pour l’Italie, sous la forme de ce qu’il appelle par ailleurs une histoire des intellectuels. Gramsci en vient ainsi Ă  donner un sens plus large Ă  l’hĂ©gĂ©monie : elle est dĂ©sormais ce qui fait sociĂ©tĂ©, ce qui conduit Ă  la diffusion et au partage de valeurs qui, bien qu’émanant d’une classe prĂ©cise, tendent Ă  une forme d’universalitĂ©. Elle est en ce sens le propre de la sociĂ©tĂ© civile plutĂŽt que de la sociĂ©tĂ© politique, selon la division qu’il Ă©tablit Ă  partir de 1931 entre les deux parties de l’État « dans sa signification intĂ©grale » (« Ă‰tat = sociĂ©tĂ© civile + sociĂ©tĂ© politique, c’est-Ă -dire hĂ©gĂ©monie cuirassĂ©e de coercition »). Partis, journaux, clubs, Ă©coles, Ă©glises etc. sont autant d’appareils d’hĂ©gĂ©monie indispensables au fonctionnement de l’État.

    - LĂ©nine et l’hĂ©gĂ©monie du prolĂ©tariat
    - Direction et domination
    - Guerre de position et hégémonie
    - La constitution de l’hĂ©gĂ©monie bourgeoise
    - Hégémonie et démocratie

    ▻https://justpaste.it/8hg4s

    #hégémonie #guerre_de_position #communisme #révolutions_prolétariennes

  • « La mort tragique de Thomas a Ă©tĂ© utilisĂ©e par l extrĂȘme-droite comme fondement d un discours authentiquement raciste. Auquel, hĂ©las, le gouvernement a fait Ă©cho »- L’En Dehors
    ▻http://endehors.net/news/la-mort-tragique-de-thomas-a-ete-utilisee-par-l-extreme-droite-comme-fonde

    « La mort tragique de Thomas a Ă©tĂ© utilisĂ©e par l extrĂȘme-droite comme fondement d un discours authentiquement raciste. Auquel, hĂ©las, le gouvernement a fait Ă©cho » CrĂ©pol : l indigne rĂ©cupĂ©ration. Ma chronique, pour @franceinfo.pic.twitter.com/l0LCgPfreg ClĂ©ment Viktorovitch (@clemovitch) December 3, (...) @Mediarezo ActualitĂ© / #Mediarezo

  • Palestine, le spectre de l’expulsion ,
    par Gilbert Achcar (Le Monde diplomatique, décembre 2023)
    ▻https://www.monde-diplomatique.fr/2023/12/ACHCAR/66374

    C’est un lieu commun d’affirmer qu’il est plus facile de commencer une guerre que de la terminer. Celle menĂ©e par IsraĂ«l dans la bande de Gaza s’annonce d’ores et dĂ©jĂ  comme une illustration particuliĂšrement probante de cet adage. Pour l’extrĂȘme droite israĂ©lienne, dominante dans le gouvernement formĂ© par M. Benyamin Netanyahou fin 2022, l’opĂ©ration « DĂ©luge d’Al-Aqsa », lancĂ©e par le Hamas le 7 octobre dernier, a fourni l’occasion idĂ©ale de mettre Ă  exĂ©cution le projet d’un Grand IsraĂ«l incluant la Cisjordanie et Gaza, soit l’intĂ©gralitĂ© de la Palestine du mandat britannique (1920-1948).

    La souche politico-idĂ©ologique dont est issu le Likoud, que dirige M. Netanyahou sans interruption depuis 2005 (il l’avait prĂ©sidĂ© auparavant une premiĂšre fois entre 1996 et 1999), est constituĂ©e par une branche d’inspiration fasciste connue sous le nom de « sionisme rĂ©visionniste », nĂ©e dans l’entre-deux-guerres.

    Avant la fondation de l’État d’IsraĂ«l, ce courant militait pour englober dans le projet Ă©tatique sioniste la totalitĂ© des territoires sous mandat britannique de part et d’autre du Jourdain, y compris la Transjordanie attribuĂ©e par Londres Ă  la dynastie hachĂ©mite. Par la suite, son ambition s’étant focalisĂ©e sur la Palestine mandataire, il reprocha au sionisme travailliste dirigĂ© par David Ben Gourion d’avoir cessĂ© le combat en 1949 sans s’emparer de la Cisjordanie et de Gaza.

    Pour Ben Gourion et ses camarades, ce n’était que partie remise : les deux territoires furent occupĂ©s en 1967. Depuis lors, le Likoud a constamment surenchĂ©ri sur le sionisme travailliste et ses alliĂ©s au sujet de leur sort. Au lieu de fuir les combats comme en 1948, les populations de la Cisjordanie et de Gaza, dans leur grande majoritĂ©, se sont accrochĂ©es Ă  leurs terres et Ă  leurs demeures en 1967. Elles avaient retenu la leçon : 80 % des habitants palestiniens du territoire sur lequel l’État d’IsraĂ«l s’était finalement Ă©tabli en 1949, soit 78 % de la Palestine mandataire, avaient fui Ă  la recherche d’un refuge temporaire, qui s’avĂ©ra dĂ©finitif puisque le nouvel État leur interdit le retour. Cette dĂ©possession est au cƓur de ce que les Arabes appellent la Nakba (« catastrophe ») (1).

    L’exode palestinien ne s’étant pas reproduit Ă  l’identique en 1967 (245 000 Palestiniens, des rĂ©fugiĂ©s de 1948 pour la plupart, fuirent nĂ©anmoins vers l’autre rive du Jourdain), le gouvernement israĂ©lien se trouva confrontĂ© au dilemme d’une volontĂ© d’annexion contrariĂ©e par un facteur dĂ©mographique : accaparer les deux territoires en octroyant la citoyennetĂ© israĂ©lienne Ă  leurs habitants mettrait en pĂ©ril le caractĂšre juif de l’État d’IsraĂ«l ; les annexer sans naturalisation compromettrait son caractĂšre dĂ©mocratique (une « dĂ©mocratie ethnique », selon le sociologue israĂ©lien Sammy Smooha) en crĂ©ant un apartheid officiel. La solution trouvĂ©e Ă  ce dilemme — connue sous le nom de « plan Allon », du nom du vice-premier ministre Yigal Allon, qui l’élabora en 1967-1968 — consista Ă  s’emparer Ă  long terme de la vallĂ©e du Jourdain et des zones Ă  faible densitĂ© de peuplement palestinien en Cisjordanie, et Ă  envisager de restituer le contrĂŽle des zones peuplĂ©es Ă  la monarchie hachĂ©mite.

    (...)

    La mĂȘme plainte concerne les « transferts de population », motivĂ©e par le dĂ©placement massif en cours de la population gazaouie au sein de l’enclave. L’intentionnalitĂ© est plus manifeste Ă  cet Ă©gard. Dans la foulĂ©e du 7 octobre, le ministĂšre du renseignement israĂ©lien — que dirige une autre membre du Likoud, Mme Gila Gamliel, et qui assure la coordination entre le service extĂ©rieur, le Mossad, et le service intĂ©rieur, le Shabak, sous l’égide du premier ministre — s’est attelĂ© Ă  l’élaboration d’un plan pour Gaza. FinalisĂ© le 13 octobre, ce projet, dont on doit la divulgation quinze jours plus tard au site israĂ©lien contestataire Mekomit, est intitulĂ© « Options pour une politique Ă  l’égard de la population civile de Gaza » (8). Il envisage trois scĂ©narios : a) les habitants de Gaza restent dans la bande et sont gouvernĂ©s par l’AutoritĂ© palestinienne ; b) ils y restent, mais sont gouvernĂ©s par une autoritĂ© locale ad hoc, mise en place par IsraĂ«l ; c) ils sont Ă©vacuĂ©s de Gaza vers le dĂ©sert Ă©gyptien du SinaĂŻ.
    Le Caire s’est catĂ©goriquement opposĂ© au transfert des Gazaouis sur son territoire

    Le document considĂšre que les options a et b souffrent d’importantes lacunes, aucune d’elles ne pouvant produire un « effet dissuasif » suffisant Ă  long terme. Quant Ă  l’option c, elle « produira des rĂ©sultats stratĂ©giques positifs Ă  long terme pour IsraĂ«l » et est jugĂ©e « rĂ©alisable » Ă  condition que l’« Ă©chelon politique » fasse preuve de dĂ©termination face Ă  la pression internationale et parvienne Ă  s’assurer du soutien des États-Unis et d’autres gouvernements pro-israĂ©liens. Chacune des trois options est ensuite dĂ©taillĂ©e.

    Le scĂ©nario envisagĂ© pour la troisiĂšme, que privilĂ©gie le ministĂšre, commence par le dĂ©placement de la population civile de Gaza hors de la zone des combats, suivi de son transfert vers le SinaĂŻ Ă©gyptien. Dans un premier temps, les rĂ©fugiĂ©s y seront abritĂ©s sous des tentes. « L’étape suivante comprendra la crĂ©ation d’une zone humanitaire pour aider la population civile de Gaza et la construction de villes dans une zone dĂ©diĂ©e Ă  leur relocalisation, dans le nord du SinaĂŻ », tout en maintenant un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de part et d’autre de la frontiĂšre.

    Le document dĂ©crit ensuite la façon de parvenir au transfert de la population gazaouie. Il prĂ©conise d’appeler Ă  l’évacuation des non-combattants de la zone des affrontements armĂ©s tout en concentrant les bombardements aĂ©riens sur le nord de Gaza pour ouvrir la voie Ă  une offensive terrestre, jusqu’à l’occupation de toute l’enclave. Ce faisant, « il est important de laisser ouvertes les routes vers le sud pour permettre l’évacuation de la population civile vers Rafah », oĂč se trouve l’unique poste-frontiĂšre Ă©gyptien. Le document note que cette option s’inscrit dans un contexte mondial oĂč les dĂ©placements de populations Ă  grande Ă©chelle se sont banalisĂ©s, notamment avec les guerres d’Afghanistan, de Syrie et d’Ukraine. (...)

    • Expel all Palestinians from Gaza, recommends Israeli gov’t ministry

      â–șhttps://www.972mag.com/intelligence-ministry-gaza-population-transfer

      An Intelligence Ministry document revealed by Local Call and +972 shows how the idea of population transfer to the Sinai is reaching official discussions.

      Yuval Abraham | October 30, 2023

      The Israeli Ministry of Intelligence is recommending the forcible and permanent transfer of the Gaza Strip’s 2.2 million Palestinian residents to Egypt’s Sinai Peninsula, according to an official document revealed in full for the first time by +972’s partner site Local Call yesterday.

      The 10-page document, dated Oct. 13, 2023, bears the logo of the Intelligence Ministry — a small governmental body that produces policy research and shares its proposals with intelligence agencies, the army, and other ministries. It assesses three options regarding the future of the Palestinians in the Gaza Strip in the framework of the current war, and recommends a full population transfer as its preferred course of action. It also calls on Israel to enlist the international community in support of this endeavor. The document, whose authenticity was confirmed by the ministry, has been translated into English in full here on +972.

      The existence of the document does not necessarily indicate that its recommendations are being considered by Israel’s defense establishment. Despite its name, the Intelligence Ministry is not directly responsible for any intelligence body, but rather independently prepares studies and policy papers that are distributed to the Israeli government and security agencies for review, but are not binding. The ministry’s annual budget is NIS 25 million and its influence is considered relatively small. It is currently headed by Gila Gamliel, a member of Prime Minister Benjamin Netanyahu’s Likud Party. (...)

  • JO d’hiver 2030 : les contribuables vont cracher, les promoteurs se rĂ©jouir
    ▻https://reporterre.net/JO-d-hiver-2030-les-contribuables-vont-cracher-les-promoteurs-se-rejouir

    Dans les Alpes, les Jeux olympiques d’hiver 2030 participeront Ă  la spĂ©culation immobiliĂšre. Ils nĂ©cessiteront aussi de lourds investissements pour les pistes ou encore les rĂ©seaux de trains.

    #JO2030 #Jeux_Olympiques

  • Le Printemps rĂ©publicain dĂ©voilĂ©
    SĂ©rie — 4 Ă©pisodes | Slate.fr
    ▻https://www.slate.fr/politique/le-printemps-republicain-devoile

    Comment cette association qui compte officiellement environ 1.000 membres a-t-elle mis en place une stratĂ©gie d’influence alliant lobbying, dĂ©tournement de concepts, forçage mĂ©diatique et Ă©ditorial, occupation organisĂ©e des rĂ©seaux sociaux, entrisme au cƓur de l’appareil d’État, pour imposer les termes d’un dĂ©bat, puis les orientations de politiques publiques, sur la laĂŻcitĂ© et la lutte contre l’islamisme ?

  • Le "Cyril Hanouna" d’Outre-Atlantique prĂȘt Ă  mettre sa sociĂ©tĂ© en faillite ... A force de se mettre "aux frontiĂšres du rĂ©el", il vient de se prendre le mur.

    « Ce boycott va tuer la sociĂ©tĂ© » : pourquoi le retrait des annonceurs du rĂ©seau social X inquiĂšte Elon Musk ? - Le Parisien
    ▻https://www.leparisien.fr/high-tech/ce-boycott-va-tuer-la-societe-pourquoi-le-retrait-des-annonceurs-du-resea

    Habituellement si fanfaron, le milliardaire gĂ©nie de la tech Elon Musk a adoptĂ© un ton plutĂŽt dramatique en Ă©voquant la fuite des annonceurs de son rĂ©seau social X (anciennement Twitter). « Ce qui va se passer, c’est que ce boycott va tuer la sociĂ©tĂ© », a-t-il prĂ©venu. « Et le monde entier saura que ces annonceurs ont tuĂ© l’entreprise. »

    #X-files #réseaux_sociaux

  • Le plus grand syndicat Ă©tasunien appelle Ă  un cessez-le-feu alors qu’IsraĂ«l reprend son gĂ©nocide.
    Le mouvement en faveur d’un cessez-le-feu a pris de l’ampleur aujourd’hui, lorsque le syndicat des travailleurs unis de l’automobile a annoncĂ© leur soutien devant la Maison-Blanche.
    Il s’agit dĂ©sormais du plus grand syndicat national Ă©tasunien Ă  se joindre Ă  l’appel au cessez-le-feu : une victoire majeure pour la solidaritĂ© entre le mouvement ouvrier et le mouvement de libĂ©ration palestinien.
    Le syndicat a fait cette annonce ce matin Ă  Washington, aux cĂŽtĂ©s d’organisateurs palestiniens et de militants de la solidaritĂ© qui ont entamĂ© une grĂšve de la faim d’une semaine pour exiger un cessez-le-feu immĂ©diat.
    ▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/01/un-cessez-le-feu-permanent-simpose-autres-textes/#

    #international #usa #palestine #israel

  • L’affaire Dupond-Moretti pour celles et ceux qui n’ont rien compris
    ▻https://www.frustrationmagazine.fr/affaire-dupond-moretti

    Le traitement mĂ©diatique des #affaires judiciaires touchant des politiques français est largement incomprĂ©hensible : le plus souvent, l’historique n’est jamais ou trĂšs succinctement rappelĂ©, seules des expressions juridiques absconses sont utilisĂ©es (« prise illĂ©gale d’intĂ©rĂȘt », dans le cas Dupond-Moretti, ça veut dire quoi ?) de telle sorte que les ministres sortent doublement blanchis : [
]

    #DĂ©crypter_-_Politique_politicienne #dupond_moretti #justice_de_classe

  • Poitiers : le prĂ©fet dĂ©savouĂ© sur la « dĂ©sobĂ©issance civile » d’Alternatiba - POLITIS
    ▻https://www.politis.fr/articles/2023/12/poitiers-le-prefet-desavoue-sur-la-desobeissance-civile-dalternatiba

    AttaquĂ©s par le prĂ©fet Jean-Marie Girier, les 15 000 euros de subventions attribuĂ©s Ă  Alternatiba par la mairie et la communautĂ© de communes de Poitiers ont Ă©tĂ© validĂ©s par le tribunal administratif. Pour ce dernier, l’association a bien respectĂ© le contrat d’engagement rĂ©publicain.
    Nadia Sweeny ‱ 1 dĂ©cembre 2023

    Camouflet pour Jean-Marie Girier, prĂ©fet de la Vienne et ancien directeur de campagne d’Emmanuel Macron en 2017. Le tribunal administratif vient de retoquer ses demandes insistantes pour faire sauter deux subventions donnĂ©es en juin 2022 par la ville de Poitiers, dirigĂ©e par l’écologiste LĂ©onore Moncond’huy et la communautĂ© de communes, Ă  Alternatiba Poitiers. Le prĂ©fet visait les 15 000 euros votĂ©s en juin 2022 pour aider Ă  l’organisation du Village des Alternatives, un Ă©vĂ©nement festif autour des enjeux du changement climatique, les 17 et 18 septembre 2022 Ă  Poitiers.

    Le prĂ©fet, rĂ©putĂ© en mission commando pour contrer les Ă©lus EELV locaux, fustigeait notamment une « formation Ă  la dĂ©sobĂ©issance civile » animĂ©e par des membres des associations Extinction RĂ©bellion Poitiers et Greenpeace Poitiers et un atelier « On passe Ă  l’action ». Dans ces Ă©crits, le prĂ©fet indiquait que cela Ă©tait incompatible avec le contrat d’engagement rĂ©publicain qui engage les associations. (...)

    #CER

  • DubaĂŻ : le temple fossile du capitalisme
    ▻https://reporterre.net/COP28-La-grande-messe-pour-le-climat-dans-le-temple-du-capitalisme

    DubaĂŻ, qui accueille la COP28 jusqu’au 12 dĂ©cembre, est l’incarnation des effets dĂ©lĂ©tĂšres du capitalisme, qu’ils soient climatiques, environnementaux ou sociaux.

    L’information a de quoi choquer : DubaĂŻ, ville des stations de ski crĂ©Ă©es ex nihilo, des travailleurs migrants surexploitĂ©s et des influenceurs en quĂȘte de soleil et d’exil fiscal, accueille jusqu’au au 12 dĂ©cembre la vingt-huitiĂšme confĂ©rence internationale pour le climat. L’occasion pour la premiĂšre ville des Émirats arabes unis (EAU), sixiĂšme pays le plus riche au monde par habitant, d’ĂȘtre sur le devant de la scĂšne internationale.

    De quoi mettre en exergue, aussi, la capacitĂ© jamais dĂ©mentie du capitalisme Ă  incorporer Ă  sa sauce, de façon cynique, les valeurs au nom desquelles il est critiquĂ©. Bien que symbolique du nĂ©olibĂ©ralisme dans tout ce qu’il a de plus dĂ©lĂ©tĂšre, c’est DubaĂŻ et un prĂ©sident qui est aussi PDG d’une compagnie pĂ©troliĂšre qui accueillent des nĂ©gociations cruciales pour l’avenir de la planĂšte et de ceux qui y vivent.

    #DubaĂŻ #Ă©nergies_fossiles #greenwashing #COP28

    (Source image : @redfrog@mamot.fr)

  • Sauver notre humanitĂ© des dĂ©combres de Gaza
    30 novembre 2023 Par Samah Jabr
    ▻https://www.chroniquepalestine.com/sauver-notre-humanite-des-decombres-de-gaza

    Par Samah Jabr

    Mesdames et messieurs, chaque matin, nous nous rĂ©veillons et une nouvelle image atroce nous parvient de Gaza. Des chiens sauvages dĂ©vorant les cadavres de Gazaoui·es tué·es Ă  l’hĂŽpital Al-Shifa. Le corps d’un Palestinien attachĂ© Ă  une corde et traĂźnĂ© par un vĂ©hicule militaire israĂ©lien non loin de la plage Zikim. Des travailleurs et travailleuses palestiniennes forcĂ©es de se dĂ©nuder et torturĂ©es. Aujourd’hui, c’est la vidĂ©o d’un tank israĂ©lien Ă©crasant le cadavre d’un civil palestinien.

    ChĂšres auditrices et auditeurs, je suis psychiatre clinicienne et travaille de longue date avec les professionnel·les de santĂ© mentale de Gaza. Mais je ne suis pas ici pour vous parler de l’impact inimaginable d’un gĂ©nocide sur la santĂ© mentale des Palestinien·nes, ni pour faire du sumud palestinien une rĂ©alitĂ© romantique.
    Je suis ici pour vous avertir de l’effondrement imminent de notre sens commun d’humanitĂ©. (...)

    7 oct 23

  • “Édouard Louis, ou la transformation” : un documentaire rĂ©volutionnaire ?
    ▻https://contre-attaque.net/2023/12/01/edouard-louis-ou-la-transformation-un-documentaire-revolutionnaire

    Ce mercredi 29 novembre sortait au cinĂ©ma le documentaire “Édouard Louis, ou la transformation”. L’auteur singulier y raconte son parcours et sa transformation : Eddy Bellegueule, gamin prolĂ©taire de la campagne picarde, devient Édouard Louis, auteur Ă  succĂšs dans les salons parisiens.

    Si vous cherchez un film d’action : passez votre chemin. Le documentaire de François Caillat est l’exact inverse : un moment de pause, d’introspection et de rĂ©flexion, qui recueille les confidences de l’auteur dans des scĂšnes calmes et intimes entrecoupĂ©es de scĂšnes de thĂ©atre. Le choix artistique paraĂźt cavalier, Ă  contre-courant du cinĂ©ma palpitant, avec un rythme lent servant une analyse riche, Ă  l’opposĂ© du mĂ©pris de classe.

    Ce mĂ©pris de classe, cette violence douce de la bourgeoisie qui pousse les dominĂ©-es Ă  rester Ă  leur place, forme le cƓur du documentaire. Partout prĂ©sent dans l’adolescence d’Édouard Louis, le mĂ©pris de classe devient ici une rĂ©alitĂ© que l’auteur se propose d’analyser. Il fait ainsi l’histoire de sa transformation, jusqu’à changer de nom (alors qu’Eddy Bellegueule, c’est tellement rigolo et atypique pour la jeunesse bourgeoise d’Amiens), raconte le poids du secret de son homosexualitĂ© dans un monde viriliste et patriarcal, mais aussi le poids du secret de ses origines populaires et de la honte qui le poursuit.

    Le film de François Caillat est ainsi une façon d’interroger les codes sociaux et surtout la violence qu’ils portent en eux. La violence de notre sociĂ©tĂ©, qui peut parfois ĂȘtre subtile, douce, sincĂšre, chargĂ©e de valeurs et de bonne morale. Elle n’en reste pas moins violente, brutale et dĂ©vastatrice chez un enfant. “J’étais crĂ©Ă© par l’insulte” : se recrĂ©er devient alors une nĂ©cessitĂ©, et Édouard Louis renverse ce stigmate. Ce qu’il cachait devient ce qui le dĂ©finit, le cƓur de son identitĂ© : un transfuge de classe. Tout en sachant d’oĂč il vient : savoir oĂč il veut aller.

    Le film raconte aussi un rapport au corps : tout ce qu’il reste quand on est dĂ©possĂ©dĂ© de tout. Ce point de vue explique la permanence de rapports masculinistes au sein des classes populaires : on se trouve la domination qu’on peut pour s’extraire de sa condition. Cette idĂ©ologie viriliste exacerbĂ©e finit par exercer une violence sur ce qui ne correspond pas au masculin idĂ©alisĂ© des classes populaires : la femme, le gay
 La violence sexiste est alors ici interprĂ©tĂ©e comme un produit de la violence de classe, qui vient renforcer la domination patriarcale.

    Mais tout n’est pas qu’histoire de domination. Le documentaire interroge aussi la notion de libertĂ©, car notre identitĂ© est composĂ©e de non-choix, de facteurs qui nous prĂ©existent. La violence de classe trouve ici sa source : la bourgeoisie est violente lorsqu’elle rend les gens “responsables de ce qu’ils sont”. Mais que pouvons-nous choisir librement de ce que nous sommes, de ce que nous faisons ? Choisir, se transformer, c’est dĂ©jĂ  ĂȘtre un peu rĂ©volutionnaire. Être libre, c’est parvenir Ă  se rĂ©volutionner soi-mĂȘme, Ă  cesser de faire semblant d’obĂ©ir aux injonctions.

    On retrouve ici la posture d’un Édouard Louis capable de dĂ©fendre les Gilets Jaunes face aux attaques et au mĂ©pris bourgeois des gens qu’il frĂ©quente dĂ©sormais. Sans se renier, ĂȘtre capable de se transformer. Mais vient le problĂšme de la transmission de cette transformation. Évoquant sa rencontre avec Didier Éribon, Édouard Louis soulĂšve cette question cruciale : affronter le dĂ©terminisme social, c’est aussi donner des clĂ©s Ă  d’autres personnes pour affronter ces dĂ©terminismes. Ainsi, ça n’est pas seulement l’individu qui parvient Ă  ĂȘtre un peu plus libre, c’est toute la sociĂ©tĂ©.

  • JO 2024 : Plus vite la dystopie, plus haut la surveillance, plus fort la rĂ©pression et le contrĂŽle
    ▻https://ricochets.cc/JO-2024-Plus-vite-la-dystopie-plus-haut-la-surveillance-plus-fort-la-repre

    Non aux foires techno-sĂ©curitaires dĂ©ployĂ©es sous prĂ©texte d’un certain « sport ». Non aux JO, ni ici ni ailleurs, ni en 2024 ni en 2030. Alors que les dĂ©sastres Ă©cologiques/climatiques et sociaux provoquĂ©s sciemment par le systĂšme en place s’étendent et touchent toujours plus de personnes, l’obsession de l’Etat et de ses gouvernements/reprĂ©sentants reste de nous enfermer dans un monde dystopique Ă  la 1984, un monde sous surveillance totale vouĂ© Ă  la marchandise et Ă  la compĂ©tition. JO 2024 : (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Fichage,_contrÎle_et_surveillance

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    ▻https://alter-vienne.info/spip.php?article238
    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Devise_olympique