Oeil de chat

Partage des richesses avec les animaux image de fond photographiée pendant une quarantaine Covid 19 (bord de Loire)

  • Immigration en Europe : la France à la manœuvre pour autoriser la rétention des enfants dès le plus jeune âge
    https://disclose.ngo/fr/article/immigration-en-europe-la-france-a-la-manoeuvre-pour-autoriser-la-retention

    La France a œuvré dans le plus grand secret, pour obtenir l’autorisation d’enfermer des mineurs, sans limite d’âge, dans des centres construits aux frontières de l’Europe. Cette disposition inscrite dans le Pacte sur la migration et l’asile, qui sera voté au printemps par le Parlement européen, pourrait violer la Convention internationale des droits de l’enfant. Lire l’article

  • Time of israel Qui sont les 4 résidents d’implantations extrémistes sanctionnés par Washington ?

    Ces ultra-radicaux sont accusés d’attaques contre les Palestiniens, d’avoir mené l’émeute de Huwara, d’avoir harcelé des villageois et d’avoir frappé des activistes.

    La semaine dernière, le président américain Joe Biden a pris des sanctions à l’encontre de quatre Israéliens condamnés, inculpés ou soupçonnés d’avoir perpétré des attaques violentes contre des résidents palestiniens de Cisjordanie.


    Illustration : Des résidents d’implantations israéliens lançant des pierres sur des Palestiniens près de l’implantation israélienne d’Yitzhar, en Cisjordanie, le 7 octobre 2020. (Crédit : Nasser Ishtayeh/Flash90)

    Cette mesure, qui empêche les individus désignés d’accéder au système financier américain, est le fruit de la frustration de Washington face à ce que les Américains considèrent comme une incapacité de la part d’Israël à faire face à la violence des partisans du mouvement pro-implantation. Elle a aussi été prise dans le cadre des réactions négatives, de la part de certains membres du parti Démocrate, à l’égard de la position adoptée par Joe Biden sur le conflit à Gaza.

    Les quatre hommes ont été accusés de crimes violents contre des Palestiniens, mais seul David Chaï Chasdaï, le plus connu du groupe avec une série de condamnations remontant à plus de dix ans, a déjà purgé une peine.

    Comme Chasdaï, Yinon Levi est une figure connue des milieux activistes des résidents d’implantations radicaux mais s’il a été accusé à de multiples reprises de violence et de harcèlement à l’encontre de Palestiniens en Cisjordanie, il n’a jamais fait l’objet de poursuites.


    David Chaï Chasdaï comparaîssant lors d’une audience au tribunal de Rishon Lezion, le 2 juillet 2013. (Crédit : Yossi Zeliger/FLASH90)

    La semaine dernière, le président américain Joe Biden a pris des sanctions à l’encontre de quatre Israéliens condamnés, inculpés ou soupçonnés d’avoir perpétré des attaques violentes contre des résidents palestiniens de Cisjordanie.

    Cette mesure, qui empêche les individus désignés d’accéder au système financier américain, est le fruit de la frustration de Washington face à ce que les Américains considèrent comme une incapacité de la part d’Israël à faire face à la violence des partisans du mouvement pro-implantation. Elle a aussi été prise dans le cadre des réactions négatives, de la part de certains membres du parti Démocrate, à l’égard de la position adoptée par Joe Biden sur le conflit à Gaza.

    Les quatre hommes ont été accusés de crimes violents contre des Palestiniens, mais seul David Chaï Chasdaï, le plus connu du groupe avec une série de condamnations remontant à plus de dix ans, a déjà purgé une peine.

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    Comme Chasdaï, Yinon Levi est une figure connue des milieux activistes des résidents d’implantations radicaux mais s’il a été accusé à de multiples reprises de violence et de harcèlement à l’encontre de Palestiniens en Cisjordanie, il n’a jamais fait l’objet de poursuites.
    David Chaï Chasdaï comparaîssant lors d’une audience au tribunal de Rishon Lezion, le 2 juillet 2013. (Crédit : Yossi Zeliger/FLASH90)

    Les deux autres personnes sanctionnées, Shalom Zicherman et Einan Tanjil, ont chacune été poursuivies, mais aucune n’a été condamnée.

    Les sanctions ont déjà commencé à être appliquées. Dimanche et lundi, il s’est avéré que les comptes bancaires israéliens de deux des quatre individus – ceux de Chasdaï et Levi – avaient été gelés en raison des exigences de mise en conformité financière auxquelles les banques israéliennes sont légalement tenues.

    Lors d’une réunion d’information organisée la semaine dernière avant l’annonce des sanctions, un haut fonctionnaire américain a déclaré que de multiples formes de preuves corroborantes étaient nécessaires pour qu’une personne soit sanctionnée, notamment des informations publiques, des documents judiciaires et des renseignements.

    David Chaï Chasdaï
    David Chaï Chasdaï, âgé de 29 ans et père de deux enfants, a un long passé criminel. Il a été arrêté à maintes reprises, a fait l’objet d’ordonnances restrictives de toutes sortes, a été inculpé et condamné. Il réside dans l’avant-poste de Givat Ronen, à l’extérieur de Naplouse, en Cisjordanie.

    À l’âge de 19 ans, Chasdaï, qui a grandi dans l’implantation de Beit El, près de Ramallah, avait déjà accumulé une longue liste d’arrestations, de mises en détention et de restrictions de ses déplacements en Cisjordanie car il était soupçonné de violences nationalistes.

    Dans un article publié en 2014 par le journal Makor Rishon, il était cité comme « la cible numéro 1 » de la police de Cisjordanie. Il était précisé qu’il était aussi une source d’inquiétude importante pour le département de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet chargé de la lutte contre la criminalité nationaliste juive.

    L’année dernière, Chasdaï a été arrêté et mis en accusation pour avoir participé, le 26 février, à un saccage dans la ville palestinienne de Huwara, dans le nord de la Cisjordanie, après qu’un terroriste eut tué deux jeunes frères israéliens qui traversaient la ville en voiture.


    Des résidents d’implantations regardant des voitures et des maisons qu’ils ont incendiées dans la ville de Huwara, en Cisjordanie, le 26 février 2023. (Crédit : Twitter ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

    Chasdaï a été libéré de prison par le tribunal de Lod avec des conditions restrictives, mais peu de temps après, le ministre de la Défense Yoav Gallant a ordonné son retour en prison dans le cadre d’un ordre de détention administrative de trois mois, déclarant qu’il était soupçonné d’avoir été l’instigateur de ces actes « d’autodéfense ».

    Néanmoins, il n’a pas encore été inculpé pour cette émeute, qualifiée de pogrom par certains responsables israéliens.

    Chasdaï a fait l’objet d’au moins trois condamnations pénales, pour lesquelles il a purgé plusieurs mois de prison. Il a également été condamné à des peines de prison avec sursis et à des travaux d’intérêt général.

    En février 2013, il a été reconnu coupable de coups et blessures après avoir agressé deux chauffeurs de taxi arabes à l’extérieur d’une salle de réception à Jérusalem, où il assistait à un mariage.

    En avril 2015, il a été surpris avec deux autres suspects dans une voiture circulant dans le quartier juif de Jérusalem de Ramot, près du village palestinien de Beit Iksa, à 2h du matin, avec trois bouteilles d’essence, des allumettes, des gourdins en métal et en bois, et des bombes de peinture. Un an plus tard, il a été reconnu coupable d’avoir eu l’intention d’utiliser des substances dangereuses en violation de la loi.

    Et en décembre 2017, il a été reconnu coupable, dans le cadre d’une négociation de peine avec le tribunal de Jérusalem, d’avoir violé plusieurs ordonnances restrictives émises à son encontre par des commandants de l’armée israélienne, notamment des ordonnances lui interdisant de rencontrer certaines personnes et de quitter l’implantation où il vivait, et lui imposant un couvre-feu.

    Yinon Levi
    Yinon Levi est le fondateur de l’avant-poste illégal de la ferme de Meitarim, dans la région des collines du sud de Hébron, en Cisjordanie. Ce père de trois enfants, âgé de 31 ans, a été accusé à maintes reprises d’avoir mené des actions visant à attaquer physiquement et à harceler les communautés palestiniennes de la région.


    Nasser Nawaja, résident de Susya et activiste du village palestinien, à côté de trois bassins délibérément endommagés par des militaires lors d’un incident, le 16 octobre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon)

    Plus de 1 000 Palestiniens vivant dans 15 communautés d’éleveurs de la zone C de la Cisjordanie, où Israël exerce un contrôle militaire et civil total, ont été déplacés en raison du harcèlement des résidents d’implantations depuis les atrocités commises par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre, et depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, a rapporté le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). Le phénomène est particulièrement aigu dans les collines du sud de Hébron et dans la vallée du Jourdain.

    Levi est cité dans un recours qui a été déposé devant la Haute Cour de justice en novembre par l’organisation de défense des droits de l’Homme Haqel, qui demande que l’armée israélienne et la police protègent ces communautés. Les requérants accusent l’homme d’avoir dirigé et participé à plusieurs reprises à des attaques contre ces communautés, leurs habitants et leurs infrastructures.

    À la suite de l’assaut du Hamas commis le 7 octobre dans le sud d’Israël, l’armée israélienne a ordonné de faire des travaux à plusieurs endroits pour empêcher les habitants des villes palestiniennes d’accéder aux routes empruntées par les résidents d’implantations.

    Dans le village palestinien de Susiya, près de l’avant-poste de la ferme de Meitarim, les habitants affirment que Levi a conduit un tracteur pour effectuer des « opérations d’ingénierie » pour l’armée le 16 octobre. Selon leur récit, il a également utilisé le tracteur pour briser et endommager gravement trois citernes d’eau qui étaient utilisées par le village à des fins agricoles.

    l’armée israélienne israélienne a déclaré par la suite que ce travail avait « dépassé les limites » de la mission qui avait été donnée et que « des leçons avaient été tirées » de l’incident.

    Quelques jours plus tôt, selon le recours déposé, Levi a fait partie des 14 résidents d’implantations qui, accompagnés de deux soldats, se sont rendus dans le village palestinien de Zanuta, aujourd’hui abandonné. Certains d’entre eux ont commencé à frapper les habitants, ils ont brisé des panneaux solaires et ils ont détruit des véhicules, selon le recours.

    Les anciens habitants de Zanuta affirment que le 21 octobre, Levi et un homme en uniforme de l’armée israélienne, tous deux armés de fusils d’assaut M16, sont revenus dans le village et qu’ils ont commencé à entrer dans les maisons.

    Les deux hommes « ont commencé à crier, à insulter et à menacer les habitants… [en criant] ‘terroristes, vous devez tous mourir et partir d’ici’ », indique le recours.


    Le village palestinien de Zanutah abandonné par ses habitants à la suite d’une série d’attaques présumées et d’incidents de harcèlement par des résidents d’implantations extrémistes de la région, dans les collines du sud de Hébron en Cisjordanie, le 9 novembre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon/Times of Israel)

    Le 25 octobre, une lettre a été envoyée à la police et à l’armée, dénonçant ces attaques – mais aucune mesure n’a été prise en conséquence. À la fin du mois d’octobre, les quelque 250 habitants du village ont quitté les lieux pour échapper au harcèlement.

    La Haute Cour a ordonné à la police et à l’armée de détailler les mesures qu’elles ont prises, y compris le lancement d’éventuelles enquêtes, à la suite de ces plaintes et d’autres, avant le 13 février.

    Dans une interview accordée à la chaîne publique israélienne Kan lundi, Levi a qualifié les accusations portées contre lui de « non-sens » et d’éléments, disant qu’elles entraient dans le cadre d’une « campagne d’allégations de violences qui seraient commises par les résidents d’implantations, une campagne lancée par les gauchistes et par les anarchistes qui viennent ici pour nous harceler ».

    Il a ajouté que depuis qu’il avait créé la ferme Meitarim, il avait essayé d’empêcher les Arabes « de s’emparer de cette région » et que ces efforts avaient « dérangé » les militants palestiniens des droits de l’Homme.

    Einan Tanjil
    Einan Tanjil, 21 ans, est principalement connu pour avoir participé à une attaque en 2021 contre des militants israéliens qui aidaient des Palestiniens à récolter des olives dans une oliveraie située entre le village palestinien de Surif et l’implantation de Bat Ayin, dans la région du Gush Etzion en Cisjordanie, au sud de Jérusalem.

    Tanjil réside officiellement à Kiryat Ekron, dans le centre d’Israël, mais il a passé beaucoup de temps dans des implantations et dans des avant-postes illégaux en Cisjordanie.

    Au cours de l’incident de 2021, une vingtaine d’Israéliens, dont Tanjil, ont commencé à jeter des pierres sur les militants et sur les cueilleurs d’olives palestiniens. Tanjil et un autre agresseur se sont ensuite approchés des militants et ils ont commencé à les frapper avec des gourdins en bois, blessant un activiste de longue date, Rabbi Arik Ascherman, et deux autres personnes.


    Le rabbin Arik Ascherman, militant palestinien de longue date, blessé après avoir été attaqué par Einan Tanjil et d’autres assaillants près de l’implantation de Bat Ayin, en Cisjordanie, le 12 novembre 2021. (Crédit : Shaï Kendler)

    Tanjil a été reconnu coupable d’agression et de lésions corporelles dans le cadre d’une négociation de peine, mais il n’a pas encore été condamné.

    Lors de l’audience qui a permis de déterminer la peine, Ascherman a demandé à la Cour de condamner Tanjil. Même s’il a souligné que ce dernier ne faisait pas figure de leader chez les radicaux qui harcèlent les agriculteurs palestiniens en Cisjordanie, il a déclaré qu’il devait être condamné à une peine aussi sévère que possible dans la mesure où il n’avait affiché ni regret, ni remords pour l’attaque.

    Shalom Zicherman
    Shalom Zicherman, 33 ans, réside à Mitzpe Yair, un petit avant-poste illégal situé dans la région des collines du sud de Hébron, en Cisjordanie.

    En juin 2022, il a été filmé en train de lancer des pierres sur les voitures de militants pacifistes israéliens et de journalistes palestiniens.

    L’une des militantes a été blessée au visage lorsqu’une pierre lancée par Zicherman a traversé la vitre de la voiture dans laquelle elle se trouvait.

    Zicherman a été inculpé pour avoir causé des blessures, pour agression et pour avoir délibérément endommagé un véhicule. Son procès est en cours.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/qui-sont-les-4-residents-dimplantations-extremistes-sanctionnes-pa

    #israel #implantations #violence colons #Palestine #occupation #racisme #apartheid #sionisme #impunité

    • Time of israel Des extrémistes filmés lançant des pierres sur des Palestiniens en Cisjordanie

      Le groupe de défense des droits Yesh Din a rapporté deux incidents de violences d’extrémistes israéliens visant les habitants du village de Madama, au nord de la Cisjordanie.

      Le premier incident impliquait le coordinateur de la sécurité d’Yitzhar ainsi que plusieurs autres résidents d’implantations en uniforme identifiés par les Palestiniens comme les responsables des attaques précédentes. Les extrémistes se sont approchés d’un agriculteur palestinien travaillant ses terres sur un tracteur dans la zone B de Cisjordanie, où les civils israéliens n’ont pas le droit d’entrer. Les extrémistes ont arrêté l’agriculteur et lui ont demandé d’arrêter de travailler tout en le menaçant. Le fermier a décidé de retourner à Madama, mais a ensuite été bloqué par les extrémistes en uniforme.

      Un Palestinien conduisant un camion est ensuite arrivé sur les lieux pour aider l’agriculteur, ce qui a amené les extrémistes à ouvrir le feu en l’air et vers le tracteur, a déclaré Yesh Din, ajoutant que le véhicule avait été endommagé par des jets de pierres et des tirs.

      Peu de temps après, un groupe d’extrémistes est descendu d’Yitzhar en direction de Madama et a volé un bidon d’eau appartenant à un Palestinien local. Ils se sont ensuite couverts le visage et ont commencé à lancer des pierres sur les maisons du village. Au cours de l’attaque, les extrémistes en uniforme ont ouvert le feu à plusieurs reprises sur les habitants qui tentaient d’aider ceux dont les maisons étaient attaquées.

      Aucune arrestation n’a été signalée et l’armée israélienne n’a pas publié de commentaire dans l’immédiat à ce sujet.

      Source : https://fr.timesofisrael.com/des-extremistes-filmes-lancant-des-pierres-sur-des-palestiniens-en

      #israel #implantation #violence #colons #Palestine #occupation #racisme #apartheid #sionisme #impunité

    • Time of israel La France annonce des « sanctions » contre 28 résidents d’implantations « extrémistes » Afp

      Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé mardi avoir adopté des « sanctions » à l’encontre de 28 « colons israéliens extrémistes » coupables de « violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie ».

      « La France réaffirme sa condamnation ferme de ces violences inadmissibles. Comme nous l’avons affirmé à de nombreuses reprises, il est de la responsabilité des autorités israéliennes d’y mettre fin et de poursuivre leurs auteurs », écrit le ministère dans le communiqué.

      Ces 28 individus sont « visés par une interdiction administrative du territoire français », ajoute le Quai d’Orsay, qui a dit « travailler » à « l’adoption de sanctions au niveau européen » à l’encontre des de résidents d’implantations violents.
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      Source : https://fr.timesofisrael.com/la-france-annonce-des-sanctions-contre-28-residents-dimplantations

      #israel #violence #colons #Palestine #occupation #racisme #apartheid #sionisme #impunité

  • Les stagnations trentenaires - by Rahmane Idrissa
    https://rahmane.substack.com/p/les-stagnations-trentenaires

    Les élites africaines n’ont jamais donné ses chances à la démocratie, mais comme ils ont décoré de ce nom la charade qui leur tenait lieu de système politique, il est normal que les populations rejettent la chose, même si, en réalité, ils n’en ont jamais vraiment joui. Certains effets de la constitution démocratique ont existé et existent encore en Afrique : élections, libertés d’expression et d’association. Cela n’est pas négligeable, mais cela a souvent été douteux (élections) ou précaire (libertés). En Afrique, la démocratie est restée un plat dont les gens ont humé les odeurs sans jamais pouvoir s’en nourrir.

    #Afrique #démocratie

  • " Après plusieurs mois d’enquête, en lien avec une initiative de l’ONG britannique @fairtrials, La Quadrature du Net publie aujourd’hui un rapport sur l’état de la police prédictive en France. "

    "Ce rapport s’intéresse aux technologies de « police prédictive » fondées sur une approche géographique (« hotspots »). Après avoir décrit l’objectif de cette recherche et notre méthode d’enquête, le rapport propose ensuite une synthèse descriptive à partir des données disponibles, en s’intéressant plus particulièrement à trois technologies de police prédictive : Paved, une technologie développée par la Gendarmerie nationale ; Smart Police, un produit vendu par la startup Edicia aux forces de police municipale ; M-Pulse, un projet anciennement baptisé « Observatoire Big Data de la Tranquillité Publique » et développé par la mairie de Marseille en partenariat avec la société Engie Solutions. Dans la partie analytique, nous soulignons que, alors même que ces systèmes ne parviennent apparemment pas à atteindre leurs objectifs – avec un impact nul ou négligeable sur la criminalité –, ils présentent un risque important de conduire les forces de l’ordre à abuser de leurs prérogatives en outrepassant les limites légales qui encadrent l’action policière et en
    accentuant la surveillance de populations en proie aux discriminations structurelles. Ce risque est d’autant plus important que ces déploiements ont lieu dans un contexte marqué par l’absence d’évaluation, la défaillance des organismes de contrôle et un manque de transparence. C’est pourquoi nous appelons à l’interdiction de ces systèmes d’aide à la décision. "

    https://www.laquadrature.net/wp-content/uploads/sites/8/2024/01/20240118_LQDN_policepredictive.pdf

  • Mohamed Mbougar Sarr. « Loi immigration, la centrale du tri »
    "... une loi immigration dont la dureté et l’injustice contre les immigrés n’envient rien aux propositions de l’extrême droite française, laquelle a d’ailleurs vu dans cette décision, dont elle s’est félicitée qu’elle fût adoptée, « une victoire idéologique ».

    Cette revendication seule eût pu suffire à en signer la honte et à embarrasser la majorité. Mais nous n’en sommes plus là : plus aucune haine documentée, plus aucun passé d’indignité, plus aucune peste n’est infréquentable politiquement. Il serait aisé, peut-être trop, d’accabler le seul espace politique. C’est aussi dans la société, dans ses profondeurs, que les digues anciennes ont peu à peu reculé avant de rompre totalement. Mais le monde politique a accepté, accéléré, institutionnalisé ce mouvement en lui donnant une légitimité, en l’embra(s)sant au lieu de le combattre. Que s’est-il produit, pour que les vieux loups bruns passent aujourd’hui pour des agneaux blancs ? Qui porte la responsabilité de cette déchéance-là ?"

    https://www.mediapart.fr/journal/france/250124/mohamed-mbougar-sarr-loi-immigration-la-centrale-du-tri#at_medium=custom7&

    #loi_immigration #immigration

  • Ce que ça coûte de s’exprimer sur Israël-Palestine

    « ...mettre en lumière ces procédés, qui ne peuvent laisser indemne, et poussent nombre de chercheurs à s’autocensurer par peur d’être à leur tour victimes d’attaques personnelles. L’enjeu est donc profondément démocratique : en laissant de telles pratiques prospérer, la société risque à terme de plus en plus se priver des analyses et regards d’experts ou d’intellectuels reconnus, capables de proposer des clés de compréhension à des problématiques sensibles et de premier ordre. »

    https://www.acrimed.org/Ce-que-ca-coute-de-s-exprimer-sur-Israel

    #palestine #gaza

  • À propos du projet « Écologies incarnées »
    https://visionscarto.net/projet-ecologies-incarnees

    Le projet « Écologies incarnées » est une grande enquête collaborative qui explore la manière dont le corps humain interagit dans la vie quotidienne avec une multiplicité de produits toxiques, et comment les gens perçoivent, comprennent cette exposition, et enfin, agissent pour tenter de la réduire, compte tenu du fait que nous vivons dans un monde inégalement pollué. par Tait Mandler Anthropologue, enseignant chercheur à l’Université de Wageningen (Pays-Bas) Traduction de l’anglais et (...) #Embodied_ecologies

  • L’Invention du colonialisme vert
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/L-Invention-du-colonialisme-vert

    Guillaume Blanc fait l’histoire du colonialisme vert, cette manière d’appréhender l’environnement africain en refusant aux paysages un caractère anthropique qui est pourtant compris et reconnu en Europe. Au XIXe siècle, les colons voient l’Afrique comme un Éden… loin d’avoir été modelé par ses habitant·es depuis des milliers d’années, il en aurait été mystérieusement préservé mais désormais les hordes d’humains dégradent irrémédiablement leur milieu. Édénique mais déjà aux dernières limites de la dégradation : Blanc note le paradoxe à plusieurs reprises car cette longue histoire se répète. De fait, lors de la période coloniale, les équilibres écologiques sont perturbés mais ce n’est pas, nous assure l’historien, en raison des pratiques de subsistance des cultivateurs et pasteurs. C’est en raison bien plus sûrement des cultures d’exportation et les colons, dans un intérêt bien compris, refusent de le voir. Ce serait la faute à des habitant·es par ailleurs déconsidéré·es et plus mal traité·es parfois que des bêtes.

    #Guillaume_Blanc #Histoire #colonialisme #Afrique #racisme #écologie #paysage #livre #recension

  • Usbek & Rica - Détournement, droit d’auteur… 5 outils pour embrouiller les IA
    https://usbeketrica.com/fr/article/detournement-droit-d-auteur-5-outils-pour-embrouiller-les-ia

    « ChatGPT n’est qu’une version très poussée et à très grande échelle de tout ce qu’on sait faire depuis longtemps en termes d’apprentissage automatique. » Ainsi l’historien américain Fred Turner, auteur de plusieurs études primées sur l’impact des nouvelles technologies sur la culture américaine, résume-t-il dans nos colonnes son scepticisme face à l’emballement médiatique autour de l’intelligence artificielle.

    Il n’empêche : comme Fred Turner le reconnaît lui-même, l’émergence de ChatGPT, Dall-E et autres MidJourney achève de nous faire basculer dans un monde où cette « très grande échelle » change à peu près tout, notamment du point de vue de la création.

    Articles écrits par des robots, illustrations générées par quelques lignes de code… Derrière ces prouesses apparentes, on retrouve des algorithmes d’apprentissage automatique, bâtis à partir d’immenses bases de données en ligne plutôt banales, pas toujours protégées… et donc potentiellement faillibles. Pour envoyer balader ces systèmes, faire valoir leurs droits ou tout simplement sécuriser leurs données, certains ingénieurs bâtissent depuis quelques mois des outils en tout genre, du site amateur au logiciel professionnel. Nous en avons recensé cinq.

    #Fred_Turner #Intelligence_artificielle

  • Aux apatrides du web merdique - Par Thibault Prévost | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/clic-gauche/aux-apatrides-du-web-merdique

    Quinze ans après sa naissance, le Web 2.0, celui des réseaux sociaux, des applis et de la disruption, est en train d’agoniser, sans qu’on sache encore réellement ce qui lui succédera. En cause : l’emmerdification, ou la lente dégradation du capitalisme de plateforme.

  • Nucléaire : EDF annonce qu’un feu s’est déclaré dans la centrale de Chinon, deux réacteurs à l’arrêt – La Tribune
    https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-edf-annonce-qu-un-feu-s-est-declare-dans-la-centrale-de-chinon-d

    Un incendie a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire) au niveau d’un transformateur situé hors zone nucléaire.

    Sueurs froides à Chinon. Ce samedi, EDF a annoncé qu’un incendie s’était déclaré dans la nuit de vendredi à samedi dans la centrale nucléaire de Chinon, en Indre-et-Loire. Hors zone nucléaire heureusement. Pour rappel, la centrale nucléaire de Chinon, l’une des plus vieilles de France, possède quatre réacteurs à eau pressurisée de 900 MWe. Mis en service entre 1982 et 1987, ils ont produit l’an dernier 5,4% de la production d’électricité nucléaire française.

    Arrêt automatique du réacteur n°3
    Vers 02h40, « un feu s’est déclaré au niveau du transformateur principal de l’unité de production numéro 3, situé hors zone nucléaire. L’unité de production numéro 3 de la centrale nucléaire de Chinon s’est arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur », a annoncé EDF. Et d’ajouter que les équipes d’intervention de la centrale « se sont immédiatement rendues sur place, et conformément aux procédures, les secours extérieurs ont été appelés. Le feu est éteint ».

    Sur son site internet, l’ASN, l’Agence de sureté nucléaire a indiqué qu’un plan d’urgence interne avait été déclenché : « La perte de l’alimentation électrique externe principale du réacteur 3, à la suite de ce feu, a entraîné l’arrêt automatique du réacteur. Les équipements incendie nécessaires à l’extinction du feu se sont mis en service », a-t-elle déclaré. Outre l’unité n°3, l’unité de production n°4 est à l’arrêt « en toute sûreté », précise l’électricien.

    Contrôle du réseau des eaux pluviales
    « L’ASN sera attentive au contrôle du réseau des eaux pluviales sur les réacteurs 3 et 4 et examinera, en lien avec EDF et l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, ndlr), les conditions de levée du plan d’urgence interne, afin d’autoriser sa levée », a poursuivi le gendarme français du nucléaire.

    Cette semaine, lors de la grève de certains salariés d’EDF entre lundi et mardi, les grévistes ont retardé le débranchement prévu du réacteur numéro 1 pour maintenance, ce qui va décaler la période de travaux, prévue jusqu’en octobre.

    • L’unité de production numéro 3 de la centrale nucléaire de Chinon s’est arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur ...

      Perso, j’essaie d’imaginer quelle est la procédure suivie pour un « arrêt automatique » et surtout ce qui se passe dans le « chaudron magique » au niveau des réactions de fissions, du refroidissement, de toute la tuyauterie qui véhicule toutes sortes de fluides, lesquels sont sensés prévenir une « excursion nucléaire » ou « accident de réactivité/criticité ».

      En 2004 pour tenter de tirer les leçons de l’accident de Tchernobyl, l’IRSN s’était penchée sur le problème et avait publié un topo où il était fait mention de plusieurs scénarios possibles. Mais n’allez pas croire que nous sommes bien au-dessus de l’incurie soviétique de l’époque.
      Même s’il existe des protocoles testés et validés par des ingénieurs (Framatome, EDF, IPSN), ils sont loin de faire consensus et vu le délitement moral des gestionnaires, on n’est pas à l’abri d’une défaillance de « l’interface fauteuil-clavier ».

      https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/surete/accident-reactivite

  • Nightshade, le logiciel qui « empoisonne l’IA » est désormais disponible. Destiné aux artistes qui en ont ras la banane que les modèles d’IA s’entraînent sur leurs œuvres, la logique de Nightshade est très simple : retourner l’IA contre l’IA.Développé par des chercheurs de l’Université de Chicago, le logiciel modifie subtilement l’image au niveau du pixel pour embrouiller complètement la machine.

    https://venturebeat.com/ai/nightshade-the-free-tool-that-poisons-ai-models-is-now-available-for-ar

  • Au-delà des conséquences de la baisse de la natalité dans les départements d’outre-mer, la hausse des départs en métropole réactive la mémoire du BUMIDOM et des migrations forcées en situation (post-)coloniale.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/06/dans-les-outre-mer-le-sujet-mine-du-rearmement-demographique_6215091_3224.ht

    Dans les outre-mer, le sujet miné du « réarmement démographique »

    Par Nathalie Guibert, 6 février 2024

    Les départements de la Martinique, de la Guadeloupe et, dans une moindre mesure, de La Réunion, sont menacés par un vieillissement et une baisse de la population. Des mouvements de fond que l’Etat tente d’enrayer avec des incitations au retour pour les ultramarins.

    Fin 2023, lors de l’examen du budget au Parlement, le ministère de l’intérieur et des outre-mer a dû retirer une mesure destinée à inciter les Français résidant dans l’Hexagone à s’installer dans les territoires ultramarins.

    D’ambition modeste, mal concerté avec les élus locaux, l’article 55 du projet de loi de finances pour 2024 visait à attirer des compétences dans des économies confrontées à une dépopulation sévère, surtout aux Antilles. Prévu pour quelque cinq cents bénéficiaires par an, il a été qualifié de texte de « recolonisation » au sein du groupe communiste de l’Assemblée. Jean-Philippe Nilor, député La France insoumise de Martinique, est allé jusqu’à dénoncer un « génocide par substitution ». Pour sortir du piège, le gouvernement a réécrit l’article 55 pour cibler les ultramarins. Les décrets d’application paraîtront en avril.

    L’épisode illustre la sensibilité, en outre-mer, d’une déclinaison du « réarmement démographique » souhaité par le président Macron. Si certains départements, comme Mayotte ou la Guyane, connaissent une forte croissance qui pose d’immenses défis, ce sont les départements menacés de se dévitaliser, comme la Martinique, la Guadeloupe et, dans une moindre ampleur, La Réunion, qui appellent des mesures rapides.

    Sous le thème « Refaire péyi », la chaire Outre-mer de Sciences Po a retenu la crise démographique pour sa première conférence, le 6 décembre 2023. Un mois plus tôt, une mission d’information sénatoriale alertait sur la situation de la Martinique, où les établissements scolaires ont accueilli 1 000 élèves de moins d’un coup à la rentrée de septembre. « Si on ne fait rien, dans trente ans, ce sera l’extinction de la race des Martiniquais », a déclaré, devant les étudiants de Sciences Po, la sénatrice Catherine Conconne (groupe Socialiste, écologiste et républicain).

    En 2021, la Guadeloupe comptait 384 300 habitants. L’Insee estime que l’archipel tombera à 314 000 habitants dans moins de vingt ans. A La Réunion, tendance similaire bien que moins rapide : en 2030, 30 % de la population aura plus de 65 ans.

    « Fuite des cerveaux »

    La prise de conscience de la gravité de la situation a commencé avec la première enquête « Migrations, famille, vieillissement », lancée en 2009 par l’Insee avec l’Institut national d’études démographiques (INED). Le conseil départemental de Guadeloupe a depuis créé son propre observatoire départemental du vieillissement et du handicap. La Réunion a lancé un « salon du retour » annuel. Partout, des associations se mobilisent pour accueillir ceux qui souhaitent revenir, notamment les jeunes diplômés.

    Un rapport du Sénat avait mentionné, en 2014, un « risque de violence démographique dans les outre-mer », termes du spécialiste de l’INED, Claude-Valentin Marie. « Violence », car le phénomène s’illustre par sa rapidité : ce qui s’est produit en un siècle et demi dans l’Hexagone a pris cinquante ans dans les outre-mer. La baisse « extrêmement importante de la fécondité » se conjugue à une « fuite des cerveaux » vers la France métropolitaine, « ceux qui restent étant destinés à une précarité plus importante », explique ce démographe.

    « En 2010, la proportion de personnes de plus de 60 ans demeurait plus importante dans le Limousin que dans les Antilles. En 2040, cela ne sera plus le cas », résume le chercheur de l’INED : « Si l’attractivité de ces territoires ne bouge pas, qui prendra en charge le vieillissement ? » Emploi, aide sociale, santé, retraite, les conséquences seront nombreuses, sur des territoires à la situation sociale déjà plus fragile que dans l’Hexagone.

    Le sujet de la dépopulation rappelle en outre un moment d’histoire controversé. De 1963 à 1981, le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer, mis en place par l’Etat, avait « ponctionné » 160 000 travailleurs des Antilles et de La Réunion pour les faire venir en métropole.

    Nourri par l’appel des fonctionnaires et des étudiants, ce mouvement a généré une « migration de masse », selon le géographe de l’université des Antilles Cédric Audebert. « On a compté des dizaines de milliers de départs de Martinique dans le cadre de cette politique de Michel Debré, qui visait, en fait, à dégonfler les risques d’émeutes dans nos départements jugés trop remuants », affirme la sénatrice Conconne. « Nous avons besoin aujourd’hui d’une aide au retour sérieuse. »

    Fluidifier les mobilités

    La démographie renforce les fortes attentes des ultramarins vis-à-vis de l’Etat. Pour fluidifier leurs mobilités, par le transport aérien notamment, les moyens alloués à la « continuité territoriale » entre Paris et ces régions éloignées ne cessent d’augmenter : 23 millions d’euros ont été ajoutés dans le budget 2024, pour atteindre 93 millions d’euros.

    Quant à L’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (Ladom), elle opère sa révolution : « Pour la première fois, l’Etat accepte de financer une mobilité Hexagone – outre-mer », souligne son directeur général, Saïd Ahamada. « Nous avons mis sur pied un dispositif de retour. Cela revient non plus seulement à aider les personnes à bouger ou à se former ailleurs, mais à aider les territoires. » Ladom dispose de 2 millions d’euros annuels pour son programme « cadres d’avenir » qui accorde une bourse mensuelle de 800 euros aux étudiants ultramarins à condition qu’ils commencent à travailler dans un de leurs départements. Imaginé pour la Guadeloupe et Mayotte, il sera étendu en 2024 à la Guyane et à la Martinique.

    Destiné aux travailleurs déjà expérimentés, le futur « passeport pour le retour au pays » issu de l’article 55 controversé sera, lui, lancé au printemps. Ladom dit s’inscrire dans une « logique de droits », qu’il conviendra de financer à mesure que les demandes croîtront. « L’objectif n’est pas de repeupler les outre-mer. L’Etat donne un signal, il veut rassurer ceux qui veulent rentrer sur le fait qu’ils seront accompagnés, explique M. Ahamada. Nos outils ne suffiront de toute façon pas si les territoires ne développent pas leur attractivité avec des projets économiques. »

    #BUMIDOM #démographie #Martinique #émigration

  • Macron ou la catastrophe africaine - AOC media

    En choisissant, en réactions aux coups d’états, de punir les populations sahéliennes – notamment en coupant nette toute aide humanitaire et au développement – le Président Macron se trompe de cible et fait le jeu des militaires au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Il ajoute ainsi au ressentiment envers la France au sein de l’opinion publique africaine, et perpétue une politique diplomatique désastreuse.

    https://justpaste.it/96hr4
    #Afrique #Macron

  • Le géant du lait mayennais Lactalis perquisitionné pour des soupçons de fraude fiscale massive
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/le-geant-du-lait-mayennais-lactalis-perquisitionne-pour

    Des perquisitions ont eu lieu mardi 6 février sur différents sites du géant de l’agroalimentaire notamment au siège social à Laval en Mayenne. Le parquet National Financier soupçonne le géant mondial du lait de fraude fiscale aggravée.
    Les enquêteurs du Parquet National Financier s’intéressent à une période allant de 2009 à 2020.

    Ils cherchent à savoir si le groupe mayennais a sous-évalué ses bénéfices imposables en France en passant par des filiales situées en Belgique et au Luxembourg.

    Le montant des droits susceptibles d’avoir été éludés sur cette période est « évalué à ce stade à plusieurs centaines de millions d’euros » déclare une source judiciaire à l’Agence France Presse.

    #fraude_fiscale #lactalis #ruissellement (dans les #paradis_fiscaux)

  • Comment le « Cameroons » est devenu allemand
    https://www.visionscarto.net/comment-le-cameroons-est-devenu-allemand

    Dès l’origine, le projet colonial s’est accompagné d’une « rhétorique de civilisation » et d’une volonté d’accumulation d’exemples matériels de la culture et de la nature du continent africain, ce qui, en d’autres termes, revenait à organiser la « protection » de l’État pour les collectionneurs et les collections : en Afrique centrale, c’est dans la région qui constitue le territoire national de l’actuel Cameroun que les effets s’en feront particulièrement ressentir. Nous esquissons ici (...) Billets

    / #Kamerun

    #Billets_

  • The Impossible Cleanup | Expédition 2024 Henderson Island
    https://henderson.plasticodyssey.org/fr/accueil

    Menée par Plastic Odyssey, l’expédition 2024 sur l’île d’Henderson aura pour objectif de poursuivre le travail entamé par Howell Conservation Fund en 2019. Soutenus par le navire laboratoire du Plastic Odyssey, les explorateurs passeront un mois à tenter « The Impossible Cleanup ».

    https://plasticodyssey.org/henderson-expedition-2024

    Trois jours de mer sont nécessaires pour atteindre l’archipel de Pitcairn, dont fait partie l’île Henderson depuis la Polynésie. L’accès à la plage la plus touchée par la pollution plastique située à l’Est de l’île est impossible directement depuis la mer. Une barrière de corail protège l’île et les éléments s’y déchainent, rendant impraticable le passage maritime.

    L’équipe a donc prévu de passer par une plage située au nord théoriquement plus protégée. Au programme : l’ascension des 30 mètres de la falaise qui borde la plage, puis la traversée de l’île en empruntant un chemin tracé il y a des années sur lequel la nature a repris ses pleins droits, et enfin une désescalade de la falaise pour atteindre le site à dépolluer.


    Pour réussir cette mission impossible, Plastic Odyssey s’est armé de plusieurs solutions low-tech et adaptées à la situation. Parmi ces solutions, l’une sort complètement de l’ordinaire. « Si les déchets ne peuvent pas traverser la barrière de corail, ils peuvent voler au-dessus d’elle ! » explique Simon BERNARD, explorateur à l’initiative de ce projet. « Nous allons utiliser un parachute ascensionnel, technique normalement utilisée pour transporter des touristes sur les plages, mais que nous avons détourné pour faire prendre de la hauteur aux déchets ! ».

    L’équipe prépare le plan d’action depuis plusieurs mois : « Nous avons effectué plusieurs tests concluants avec différentes méthodes, celle du parachute mais également via une plateforme flottante et un radeau en bambous que nous avons fabriqué. L’enjeu va être de réussir à le faire dans les conditions extrêmes que l’on risque de trouver une fois sur place. » détaille Simon.

    • Et pendant ce temps là :
      les pétroliers se recyclent, des carburant au matériaux.
      https://reporterre.net/Total-va-construire-une-usine-geante-de-plastique-en-Arabie-saoudite

      À l’heure où 1,4 million d’oiseaux et 14 000 mammifères marins meurent chaque année après avoir mangé du plastique, TotalÉnergies n’a pas l’air décidé à mettre fin à cette pollution. L’énergéticien français s’est associé au plus gros groupe pétrolier mondial, Saudi Aramco, pour la construction d’un complexe pétrochimique géant à Al-Jubail, sur la côte est de l’Arabie saoudite, peut-on lire sur Mediapart. Objectif de cette usine baptisée « Amiral », produire 1 million de tonnes de polyéthylène par an, cette matière plastique très commune qu’on retrouve dans de nombreux produits de la vie quotidienne — emballages, bouteilles, sacs plastiques, câbles, etc. Montant de l’investissement, 10 milliards d’euros. Le démarrage des activités sur site est prévu pour 2027.

      Au total, 1 tonne de plastique finit dans l’océan toutes les trois secondes.

  • Enquête vidéo : à Gaza, des humiliations publiques de prisonniers palestiniens par Israël
    https://www.lemonde.fr/international/video/2024/01/17/enquete-video-a-gaza-des-humiliations-publiques-et-illegales-de-prisonniers-

    Le Monde fait un petit effort... Mais il lui échappe encore que de jeunes enfants et des personnes nettement âgées ont été photographiées dans ces circonstances. (C’était sur CNN il y a 15 jours, ce n’est pas monstrueux comme enquête ! https://edition.cnn.com/2023/12/27/middleeast/gaza-children-detained-idf-video/index.html)

  • Rima Hassan, la Palestine chevillée au cœur
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/01/14/rima-hassan-la-palestine-chevillee-au-c-ur_6210708_4500055.html

    La juriste franco-palestinienne de 31 ans a imposé une voix nouvelle dans les médias français, portant la colère désabusée de son peuple. Menacée de mort après ses prises de parole à la suite des attaques du Hamas du 7 octobre, elle a quitté la France pour la Syrie, où elle est née, et la Jordanie, où elle prépare un livre sur son engagement.

    Son irruption, il y a un an, dans le petit monde des intervenants sur le conflit israélo-palestinien ayant les faveurs des médias avait fait grand bruit. Ses deux participations à « C ce soir », l’émission de débat de France 5, les 30 janvier et 28 février 2023, avaient bousculé un exercice d’ordinaire très codifié. « Au nom de quoi je ne pourrais pas revenir dans le village de mes grands-parents ? », s’était exclamée la juriste franco-palestinienne Rima Hassan, 31 ans, petite-fille de Palestiniens chassés de leur terre à la création d’Israël, en 1948.

    Face à des universitaires reconnus, parfois du double de son âge, la jeune femme avait brandi des mots peu entendus sur les plateaux télévisés, notamment celui d’« apartheid », le terme utilisé par les ONG de défense des droits humains pour décrire le régime d’oppression auquel les Palestiniens sont soumis. « Il faut arrêter de nous mentir, il n’y aura pas d’Etat palestinien », avait-elle martelé, en plaidant, à la place, pour la création d’un Etat binational.

    Avec sa longue chevelure de jais et sa force tranquille, Rima Hassan a donné un visage à la colère des Palestiniens, à leur défiance croissante vis-à-vis de la solution à deux Etats, à leur rejet de la sémantique d’Oslo, ce ­processus de paix failli, qui a servi, à leurs yeux, de paravent à la perpétuation de l’occupation israélienne. En deux apparitions médiatiques, la présidente de l’Observatoire des camps de réfugiés, une ONG dont elle est la fondatrice, a été érigée dans les milieux propalestiniens au rang de « nouvelle Leïla Shahid », ­l’ex-déléguée générale de la Palestine en France, une oratrice de choc, longtemps prisée des médias parisiens.

    Alors quand les bombes ont recommencé à pleuvoir sur Gaza, dans la foulée du massacre commis par les commandos du Hamas, le 7 octobre, on s’attendait à ce que Rima Hassan remonte au créneau. Mais après deux interventions dans Mediapart et Blast, qui lui ont valu une cascade de menaces de mort par SMS et messages vocaux (« on va t’attraper salope, regarde bien derrière toi quand tu marches », « on va te violer et te brûler vive »), la diplômée en droit international a pris la tangente.

    Volonté de préserver sa liberté de parole

    Elle n’a pas renouvelé son contrat avec la Cour nationale du droit d’asile, où elle travaillait depuis six ans. Elle a renoncé au poste qu’Amnesty International lui offrait, comme chargée de plaidoyer sur les questions de migration, de peur que cette fonction restreigne sa liberté de parole sur la question palestinienne. Et elle a pris un billet d’avion. Direction la Syrie, plus précisément le camp de réfugiés palestiniens de Nayrab, près d’Alep, où elle est née et a vécu ses dix premières années.

    « Dans cette période horrible, j’ai ressenti le besoin d’être proche de mon peuple. On vit ce qui se passe à Gaza comme une ­deuxième Nakba », dit-elle, en référence à l’exode forcé de sept cent cinquante mille Palestiniens en 1948, lors de la création d’Israël. Son départ constituait aussi un acte de protestation contre le climat qui prévalait alors sur la scène politico-médiatique française, marquée par les déclarations de « soutien inconditionnel » à Israël et les soupçons de sympathie pro-Hamas, voire d’antisémitisme, auxquels s’exposaient alors ceux critiquant cette ligne, comme l’ancien premier ministre Dominique de Villepin.

    « J’en veux à nos responsables politiques de n’avoir pas su créer des espaces d’empathie collective à l’égard des victimes des deux camps », déclare la trentenaire qui, dès le 7 octobre, a écrit sur son compte X (ex-Twitter) qu’il est « moralement inacceptable de se réjouir de la mort de civils ». « Très vite, le système politico-médiatique nous a demandé de transformer notre empathie naturelle en un soutien à l’Etat d’Israël, poursuit-elle. Sur les ­plateaux télé, on en est même arrivé à se demander si une vie palestinienne vaut une vie ­israélienne. C’était lunaire. »

    Premier acte militant à 15 ans

    Ce retour en Syrie, Rima Hassan l’a vécu comme une session de rattrapage. Car lorsqu’elle est arrivée en France, en 2002, dans le sillage de sa mère divorcée, installée comme cuisinière à Niort, la jeune fille a mis entre parenthèses son identité arabo-­palestinienne. « Il fallait survivre dans un nouvel environnement », raconte-t-elle. Le souvenir de son grand-père maternel, un communiste qui professait que « le retour en Palestine ne se fera pas grâce aux armes, mais grâce aux études », l’incite à se concentrer sur l’apprentissage de la langue et des codes de son pays d’adoption.

    Son premier acte militant, à l’âge de 15 ans, consiste à aller assister à une conférence sur le thème de la Palestine et du droit international à Poitiers. La découverte des conventions de Genève et des grandes résolutions de l’ONU constitue une révélation pour l’adolescente élevée dans un HLM tapissé de posters à la gloire de l’Intifada. « C’est tellement plus simple de s’inscrire dans le champ du droit plutôt que dans celui de l’idéologie », confie-t-elle.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Conflit israélo-palestinien : de l’espoir d’Oslo aux réalités d’Hébron

    Dans la foulée, elle se plonge dans des lectures, notamment la Lettre à un ami juif, de l’écrivain franco-palestinien Ibrahim Souss (Seuil, 1988), vibrant appel à la reconnaissance mutuelle. « J’ai pleuré tes morts, penche-toi sur les miens », implore l’auteur, qui revient alors de la visite d’un camp d’extermination nazi. Ce texte sur l’invisibilisation des Palestiniens éclaire la frustration qu’elle éprouve dans la relation avec son petit ami de l’époque, qui insiste pour la présenter comme « syrienne » à ses parents.

    En 2010, elle obtient la nationalité française. C’est un tournant. Elle réserve aussitôt un billet d’avion pour Tel-Aviv, avec une association propalestinienne (EuroPalestine), dans l’espoir de découvrir enfin la terre de ses aïeux. Mais, à l’aéroport Charles-de-Gaulle, elle est empêchée d’embarquer avec quelques autres militants de culture arabe. « Toute l’énergie que j’ai mobilisée depuis, c’est pour apaiser la colère que j’ai ressentie ce jour-là. »

    La « double peine » des Palestiniens de France

    En Syrie, pays où elle n’a pas pu rentrer pendant dix ans, en raison de la guerre civile qui l’a ravagé, Rima Hassan a renoué avec son père, un ex-mécano de l’armée de l’air syrienne, resté dans le camp de Nayrab. Tout en bataillant sur les réseaux sociaux, elle s’est attelée à la rédaction d’un livre sur son cheminement et son combat contre la « double peine » infligée selon elle aux Palestiniens de France : « On est des victimes et on doit chaque jour réexpliquer notre condition de victime à un monde qui est totalement sourd. »

    Bien que loin de Paris, l’experte en migrations, classée par le magazine Forbes parmi « les quarante femmes d’exception qui ont marqué l’année 2023 », a été ­rattrapée par l’onde de choc du 7 octobre. Une grande marque française qu’elle conseillait sur les enjeux d’insertion des réfugiés a suspendu son contrat pour quelques mois. Le groupe redoutait que son activisme sur Internet parasite le prudent silence auquel il s’est astreint sur les événements en Israël et à Gaza.

    Début décembre, après son séjour en Syrie et un passage au Liban, Rima Hassan a posé sa valise en Jordanie. En plus de son livre, elle planche sur une exposition de photos, des portraits de Palestiniens au visage masqué par un keffieh, qu’elle prend elle-même. Un jeu sur la dualité de ce morceau d’étoffe, vecteur autant d’affirmation que d’enfermement.

    « Etre réfugié, ça donne de la fierté, mais ça étouffe aussi, analyse-t-elle. Mes choix de vie ont été surdéterminés par cette identité. Je ne compte plus le nombre de soirées entre amis où j’ai été incapable de m’amuser tant mon esprit était accaparé par l’actualité. » Pour trouver l’inspiration, elle arpente les camps de réfugiés de la banlieue d’Amman, dans une quête entêtée de ses origines, une errance autour de la Palestine, le pays rêvé et interdit. Le retour en France n’est pas au programme. La relève de Leïla Shahid attendra.

  • « Eux, ils arrivent à quinze, ils te foutent la misère, mais toi, tu es toute seule » : Nine revient sur 19 années de placard – L’envolée
    https://lenvolee.net/eux-ils-arrivent-a-quinze-ils-te-foutent-la-misere-mais-toi-tu-es-toute-se

    Émission de l’Envolée du vendredi 12 janvier 2024

    On diffuse un long et très fort entretien avec Nine, prisonnière #longue_peine et correspondante de longue date de l’Envolée, récemment sortie et qui revient sur ses 19 années de placard pendant lesquelles elle s’est fait trimballée dans les toutes les #prisons_pour_femmes de #France. Elle raconte les décès, les trafics et les violences des matons, des #ERIS et des ELAC, les fouilles abusives, et les #viols et les #violences_sexuelles des surveillants dans le quartier pour femmes des #Baumettes. Mais aussi les solidarités et les révoltes, et toutes les fois où elle s’est battue pour ses codétenues. Pendant toute sa détention, elle n’a jamais arrêté de se bagarrer contre l’administration pénitentiaire qui lui a fait payer très cher. Elle décrit aussi les façons dont la tôle l’a détruite et les séquelles qu’elle découvre depuis sa sortie il y a quelques mois.

    « J’ai pris grave. Pour prendre 51 CRI au total, c’est qu’ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère ! Les Elac m’ont massacrée pour me sortir du QD alors que le téléphone ne m’appartenait pas. Donc oui, ils sont rentrés, à quinze. Et les Eris, et les Elac, à coup de pieds, le plastique dans la gueule, plaquée contre le mur, menottée, tirée comme un chien par les menottes, comme une merde, à éclater mon bras, etc. Mon doigt en charpente, le dos éclaté, la bouche qui coule du sang. Il te prend le crâne et il te plaque boum ! la tête contre le mur, tu crois quoi ? C’est gratuit ? Après il faut apprécier ces gens-là ? Moi je peux pas. »

    « Taper dans les barreaux collectivement c’est pas illégal, puisqu’il faudrait une caméra qui filme tout le monde. Sauf que tout le monde met un rideau de l’autre côté de la fenêtre et tes barreaux sont à l’intérieur. Tu prends ta casserole et bim bim bam ! Je te garantis que quand c’est 200 femmes qui le font, ah ça fait du bruit ! Les voisins ils sont contents hein ! Ça commence à 20h, ça finit à minuit. »

    https://www.mediafire.com/file_premium/zyoudwhih3ma7c0/lenvolee-24-01-12.mp3


    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
    #lenvolée