Vanderling

La conversation n’est féconde qu’entre esprits attachés à consolider leurs perplexités.

    • Ils sont devenus fou même la gendarmerie s’inquiète de cette nouvelle autorisation de tirer au LBD à bout portant. Ce lanceur de balles de défense crache des balles de caoutchouc à 250 km/h. Le ministère de l’Intérieur donne l’autorisation de tuer à ses supplétifs. C’était déjà le cas mais cette décision doit venir des multiples recours des précédentes victimes survivantes aux violences policières. La gueule ravagée de Hedi à Marseille ne leur a pas suffit. Ils auraient sans doute préféré qu’il soit mort. Voici la réponse de ce gouvernement de fou furieux à la condamnation des violences policières. Il change la loi. Si ça continu, la france va finir comme les states avec plus de flingues que d’habitants.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/271023/le-ministere-de-l-interieur-reduit-la-distance-de-tir-des-lbd-malgre-leur-

    • [Liberté de la police] Le ministère de l’intérieur réduit la distance de tir des LBD malgré leur dangerosité
      https://www.mediapart.fr/journal/france/271023/le-ministere-de-l-interieur-reduit-la-distance-de-tir-des-lbd-malgre-leur-

      Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire. Une décision que la gendarmerie conseille de ne pas suivre.

      La liste des blessés ne cesse de s’allonger. Hedi à Marseille, Virgil à Nanterre, Nathaniel à Montreuil, Mehdi à Saint-Denis, Abdel à Angers : tous ont été grièvement touchés par un tir de lanceur de balles de défense après les révoltes suscitées par la mort de Nahel en juin dernier. Mediapart a cherché à savoir quelle était la distance minimum de sécurité que les policiers doivent respecter lorsqu’ils tirent au LBD.

      Le ministère de l’intérieur et la Direction générale de la police nationale ont mis un mois à nous répondre. Et pour cause, cette distance réglementaire a tout simplement été supprimée des récentes instructions, remplacée par une distance dite « opérationnelle » correspondant à celle du fabricant de munitions. Auparavant, pour tirer, un policier devait respecter une distance minimum de 10 mètres. Selon les informations collectées par Mediapart, elle est désormais passée à 3 mètres.

      Une décision dangereuse que la gendarmerie nationale déconseille de suivre.

      Gravement touché au cerveau par un tir de LBD dans la nuit du 1er au 2 juillet, à Marseille, Hedi, 22 ans, subit depuis de multiples interventions chirurgicales. C’est le cas encore en octobre, alors que la prochaine est prévue en novembre. À ce jour, déjà confronté à une potentielle paralysie, Hedi ne sait toujours pas s’il pourra conserver l’usage de son œil gauche.
      Il fait partie des nombreuses victimes du LBD, une arme utilisée par la police et les gendarmes depuis le début des années 2000 (en remplacement du #flashball, apparu à la fin des années 1990). Muni d’un canon de 40 millimètres, ce fusil tire des balles de caoutchouc à plus de 250 km/heure (plus de 73 m/seconde). Le ministère de l’intérieur qualifie le LBD_« d’arme de force intermédiaire », alors même qu’elle est classée « catégorie A2 », c’est-à-dire #matériel_de_guerre, aux côtés notamment des lance-roquettes. Une classification qui laisse peu de doute sur sa létalité.

      Des instructions ministérielles d’août 2017 précisent que « le tireur vise de façon privilégiée le torse ainsi que les membres inférieurs », cibler la tête étant interdit. Lorsqu’une personne est touchée, le policier doit s’assurer de son état de santé et la garder sous surveillance permanente.
      Comme le rappelle une note du ministère de l’intérieur adressée à l’ensemble des forces de l’ordre, en février 2019, les fonctionnaires habilités doivent faire usage du LBD, selon le cadre prévu par le Code pénal et celui de la sécurité intérieure,
      « dans le strict respect des principes de nécessité et de proportionnalité »_.

      Hormis en cas de légitime défense, c’est-à-dire lorsque l’agent, un de ses collègues ou une tierce personne est physiquement menacée, des sommations doivent précéder le tir, qui doit se faire à une distance réglementaire, en deçà de laquelle les risques de lésions sont irréversibles. Mais quelle est cette distance ?

      Une nouvelle munition pas moins dangereuse

      Notre enquête nous a conduits à compulser les instructions ministérielles que nous avons pu nous procurer. Il faut remonter à 2013 pour voir figurer que le LBD « ne doit pas être utilisé envers une personne se trouvant à moins de 10 mètres ».
      Depuis, dans les notes de 2017, 2018 ou 2019, nulle trace de recommandations concernant la distance minimum de sécurité. Seul le règlement de l’armement de dotation de la gendarmerie nationale, mis à jour le 1er septembre 2023, rappelle que « le tir en deçà de 10 mètres, uniquement possible en cas de légitime défense, peut générer des risques lésionnels importants ».
      Interrogée, la Direction générale de la police nationale (#DGPN) n’a pas su nous répondre sur la distance réglementaire, arguant que la doctrine d’emploi du LBD 40 faisait « actuellement l’objet d’une réécriture ». Seule précision, les unités de police utilisent une nouvelle munition, appelée la munition de défense unique (MDU), « moins impactante » que l’ancienne, nommée la Combined tactical systems (CTS).
      Certes, depuis 2019, la MDU, moins rigide et légèrement moins puissante, est majoritairement utilisée par les policiers. Pour autant, elle n’en reste pas moins dangereuse, comme l’attestent les graves blessures qu’elle a pu occasionner, notamment sur Hedi ou sur plusieurs jeunes qui ont perdu un œil lors des révoltes à la suite du décès de Nahel.

      Ce qui est dangereux, c’est que le ministère et la DGPN ont banalisé l’usage du LBD.
      Un commissaire de police

      C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) conseille de conserver, avec cette nouvelle munition, une distance minimum de 10 mètres. En effet, dans une note interne, datée du 12 septembre 2022, adressée à la Direction générale de la gendarmerie nationale (#DGGN), et que Mediapart a pu consulter, il est stipulé que « par principe de sécurité et de déontologie », il doit être rendu obligatoire pour les gendarmes de ne pas tirer au LBD à moins de 10 mètres.
      Selon un officier, « au sein de la gendarmerie, nous privilégions l’usage du LBD pour une distance de 30 mètres pour faire cesser une infraction s’il n’y a pas d’autres moyens de le faire. Lorsque le danger est plus près de nous, à quelques mètres, nous tentons de neutraliser l’individu autrement qu’en ayant recours au LBD ».
      Quand bien même la nouvelle munition représente une certaine avancée, étant « moins dure et donc susceptible de faire moins de blessures », « elle reste néanmoins puissante et dangereuse. Évidemment, d’autant plus si elle est tirée de près ».

      Un haut gradé de la gendarmerie spécialisé dans le #maintien_de_l’ordre insiste : « Cette nouvelle munition ne doit pas conduire à modifier la doctrine d’emploi du LBD, ni à un débridage dans les comportements. » Il rappelle que le LBD est « l’ultime recours avant l’usage du 9 mm. Son usage ne doit pas être la règle. Ce n’est pas une arme de dispersion dans les manifestations ».

      Information inexacte

      Nous avons donc recontacté la police nationale pour qu’elle nous transmette les dernières directives mentionnant la distance minimum qu’un policier doit respecter. Le cabinet du ministre a, lui, répondu qu’une « distance minimum de sécurité serait communiquée. Il n’y a pas de raison que ce soit différent des gendarmes ». Et pourtant...
      Après moult relances, la Direction générale de la police a déclaré qu’il fallait prendre en compte « la distance opérationnelle des munitions » et « qu’en deçà de 3 mètres, le risque lésionnel est important », assurant que « les doctrines en ce domaine sont communes pour les forces de sécurité intérieures, police nationale et gendarmerie nationale ».
      Une information inexacte puisque la gendarmerie interdit de tirer au-dessous de 10 mètres.

      « Ce qui est dangereux, explique auprès de Mediapart un commissaire de police, c’est que le ministère et la DGPN ont banalisé l’usage du LBD, qui devait initialement être utilisé en cas d’extrême danger, comme ultime recours avant l’usage de l’arme. »

      Un pas a été franchi pour légitimer des tirs de très près.
      Un commandant, spécialisé dans le maintien de l’ordre

      Depuis, après avoir été « expérimenté dans les banlieues, il a été utilisé, depuis 2016 [en fait, depuis le début des années 2000, ndc], dans les manifestations et les mobilisations contre la loi Travail [où la pratique s’est généralisée, ndc]. En enlevant toute notion de distance minimum de sécurité, le ministère gomme la dangerosité de cette arme et des blessures qu’elle cause ».
      Pour ce commissaire, « c’est un nouveau verrou qui saute. On peut toujours contester cette distance, qui était déjà peu respectée, mais elle introduisait néanmoins un garde-fou, aussi ténu soit-il ».
      Avec l’apparition des nouvelles munitions « présentées comme moins impactantes, un pas a été franchi pour légitimer des tirs de très près », nous explique un commandant spécialisé dans le maintien de l’ordre. Ainsi, dans les nouvelles instructions du ministère, « la distance minimum n’existe plus ». « Pire, poursuit ce commandant, on a vu apparaître les termes employés par le fabricant de la munition qui parle de “distance opérationnelle”. »
      En effet, dans une instruction relative à l’usage des armes de force intermédiaire, datée du 2 août 2017 et adressée à l’ensemble des fonctionnaires, sont précisées les « distances opérationnelles », allant de 10 à 50 mètres pour l’ancienne munition, et de 3 à 35 mètres pour la nouvelle. C’est sur cette instruction que s’appuie aujourd’hui la DGPN.
      Selon ce gradé, « même d’un point de vue purement opérationnel, c’est absurde. Car le point touché par le tireur est égal au point qu’il a visé à environ 25 mètres et pas en deçà. Donc il faudrait donner cette distance et non une fourchette ».
      « Avec une distance aussi courte que 3 mètres, c’est presque tirer à bout portant. Et c’est inviter, davantage qu’ils ne le faisaient déjà, les policiers à tirer de près avec des risques gravissimes de blessures. Non seulement les agents manquent de formation, mais avec ces directives, ils vont avoir tendance à sortir leur LBD comme une simple matraque et dans le plus grand flou », conclut-il, rappelant « le tir absolument injustifié de la BAC sur le jeune qui a eu le cerveau fracassé à Marseille [en référence à Hedi – ndlr] ».

      Les déclarations faites à la juge d’instruction du policier Christophe I., auteur du tir de LBD, qui a grièvement blessé Hedi à la tête, en juillet, révèlent l’ampleur des conséquences de la banalisation d’une telle arme.
      Le policier explique que le soir des faits, « il n’y avait pas de consignes particulières sur l’utilisation des armes ». Que Hedi ait pu être atteint à la tête ne le surprend pas. Une erreur aux conséquences dramatiques qui ne semble pas lui poser problème : « J’ai tiré sur un individu en mouvement, dit-il. Le fait de viser le tronc, le temps que la munition arrive, c’est ce qui a pu expliquer qu’il soit touché à la tête. » En revanche, il nie que les blessures d’Hedi aient pu être occasionnées par le LBD, allant même jusqu’à avancer qu’elles peuvent « être liées à sa chute » au sol [moment ou des bouts du projectile se sont incrustés dans sa tête avant d’être découvert par le personnel soignant, obvisously, ndc]

      Dans d’autres enquêtes mettant en cause des tirs de LBD, les déclarations des policiers auteurs des tirs affichent à la fois la dangerosité de cette arme et la banalisation de son usage. L’augmentation du nombre de #manifestants blessés, en particulier lors des mobilisations des gilets jaunes, avait d’ailleurs conduit le Défenseur des droits, Jacques Toubon, à demander, en janvier 2019, la « suspension » du recours au LBD dans les manifestations.
      La France, un des rares pays européens à autoriser le LBD
      Depuis, plusieurs organisations non gouvernementales, parmi lesquelles le Syndicat des avocats de France, la Confédération générale du travail ou le Syndicat de la magistrature, ont saisi la justice pour en demander l’interdiction. En vain. Après avoir essuyé un refus du Conseil d’État de suspendre cette arme, les organisations syndicales ont vu leur requête jugée irrecevable par la Cour européenne des droits de l’homme en avril 2020, estimant que les « faits dénoncés ne relèvent aucune apparence de violation des droits et libertés garanties par la Convention et […] que les critères de recevabilité n’ont pas été satisfaits ».

      À l’annonce du refus du Conseil d’État d’interdire le LBD, le syndicat de police majoritaire, Alliance, avait salué « une sage décision ». Son secrétaire général adjoint, qui était alors Frédéric Lagache, avait précisé auprès de l’AFP que « si le Conseil d’État avait prononcé l’interdiction, il aurait fallu à nouveau changer de doctrine et revenir à un maintien de l’ordre avec une mise à distance ».
      Un discours bien différent de celui de ses homologues allemands, qui ont refusé d’avoir recours au LBD (utilisé dans deux Länder sur seize). En effet, comme le rappelle le politiste Sebastian Roché dans son livre La police contre la Rue, en 2012, le premier syndicat de police d’Allemagne, par la voix d’un de ses représentants, Frank Richter, s’était opposé à ce que les forces de l’ordre puissent avoir recours à cette arme : « Celui qui veut tirer des balles de caoutchouc [comme celles du LBD – ndlr] accepte consciemment que cela conduise à des morts et des blessés graves. Cela n’est pas tolérable dans une démocratie. »
      En Europe, la France est, avec la Grèce et la Pologne, l’un des rares pays à y avoir recours.

      #LBD #LBD_de_proximité #armes_de_la_police #Darmanin #à_bout_portant #terroriser #mutiler #police #impunité_policière #militarisation #permis de_mutiler #permis_de_tuer

    • Ni oubli, ni pardon
      https://piaille.fr/@LDH_Fr/111308175763689939

      Le 27 octobre 2005, Zyed & Bouna 17&15 ans meurent à l’issue d’une course poursuite avec des policiers qui seront relaxés. Ils font partie d’une liste trop longue des victimes d’une violence ordinaire dont les auteurs ne sont jamais poursuivis. Cette impunité doit cesser.

    • en 2012, le premier syndicat de police d’Allemagne, par la voix d’un de ses représentants, Frank Richter, s’était opposé à ce que les forces de l’ordre puissent avoir recours à cette arme : « Celui qui veut tirer des balles de caoutchouc [comme celles du LBD – ndlr] accepte consciemment que cela conduise à des morts et des blessés graves. Cela n’est pas tolérable dans une démocratie. »

      En Europe, la France est, avec la Grèce et la Pologne, l’un des rares pays à y avoir recours.

      La fin de l’article de Mediapart, dont est extrait le passage ci dessus, a part, dans son seen à elle : https://seenthis.net/messages/1023468

    • Quelques nuances de LBD
      https://lundi.am/Quelques-nuances-de-LBD

      Dans une enquête parue ce vendredi, Médiapart révèle que les policiers devaient jusqu’à présent respecter une distance de 10 à 15 mètres pour tirer sur un individu. Cette distance minimale aurait été supprimée des récentes instructions du ministère de l’Intérieur. Elle est désormais passée à seulement trois mètres. Laurent Thines, neurochirugien et poète engagé contre les armes (sub)létales, nous a transmis ces impressions.

    • @sombre je dirais bien #oupas moi aussi : la pratique récente du LBD en fRance semble indiquer que les policiers, préfets et le ministre ont bien lu la notice en détail et estimé que la couleur rouge était un indicateur de zones à viser en priorité, pour faire respecter l’ordre.

    • @PaulRocher10
      https://twitter.com/PaulRocher10/status/1721262476933706174

      Près de 12 000 tirs policiers sur la population civile en 2022, soit 33 tirs par jour. Voilà ce que montrent les derniers chiffres sur le recours aux armes « non létales ». Hormis les années des #giletsjaunes (2018/19), c’est un nouveau record.

      Au-delà du nombre élevé de tirs sur 1 année, la tendance est frappante. En 2022, les policiers ont tiré 80 fois plus qu’en 2009. Pourtant, ni les manifestants ni la population générale ne sont devenus plus violents. La hausse des violences est celle des #violencespolicières

      Ces données du min. de l’intérieur n’affichent pas les tirs de grenades (assourdissantes, lacrymogène) et ignorent les coups de matraque. Même pour les armes comptabilisées, on assiste à une sous-déclaration. Le niveau réel des #violencespolicières est donc encore plus élevé

      Souvent on entend que les armes non létales seraient une alternative douce aux armes à feu. Pourtant, les derniers chiffres confirment la tendance à la hausse des tirs à l’arme à feu. Pas d’effet de substitution, mais un effet d’amplification de la violence

      Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de « décivilisation ». Si elle existe, ces chiffres montrent encore une fois qu’elle ne vient pas de la population . Les données disponibles (⬇️) attestent qu’elle se tient sage, contrairement à la police
      https://www.acatfrance.fr/rapport/lordre-a-quel-prix

  • Royaume-Uni : des syndicalistes bloquent la production d’armes pour Israël - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/10/26/royaume-uni-des-syndicalistes-bloquent-la-production-darmes-pour-isr

    L’action a eu lieu ce jeudi 26 octobre dans le Kent, au Sud-Ouest de l’Angleterre. Plus de 150 syndicalistes ont organisé un piquet de grève pour bloquer une usine d’armes qui exporte sa production vers #Israël. Un moyen concret de protester contre les envois d’armes vers l’État colonial.

    #marchands_de_canons

  • Gardes à vue antiterroristes. Comment les biais psychologiques induisent de « faux aveux »
    https://paris-luttes.info/gardes-a-vue-antiterroristes-17485

    Un petit groupe de personnes avec des compétences diverses, professionnelles ou pas, autour du traumatisme psychologique et des effets psychologiques de la violence, a été sollicité pour prendre connaissance des témoignages d’interpellations et de gardes à vue de plusieurs des mis·es en cause de l’affaire dite du 8 décembre 2020 (7 personnes accusées d’association de malfaiteurs terroristes d’ultragauche). Au-delà des expériences individuelles, ces témoignages laissent apparaître des méthodologies qui nous questionnent fortement sur le crédit qui peut être apporté à des informations obtenues lors de garde à vues longues et éprouvantes dans les locaux de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) et de la Sous Direction Anti-Terroriste (SDAT). Voici les analyses qui sous-tendent ces questionnements.

    #gardes_à_vue #SDAT #anti_terrorisme #traumatisme #police #manipulation #DGSI #aveu

  • Carnage et chasse à l’homme dans le Maine : Biden exhorte le Congrès à agir contre les fusils d’assaut – Libération
    https://www.liberation.fr/international/amerique/etats-unis-carnage-dans-le-maine-un-homme-recherche-20231026_HDOWXVP5XRG2

    Deux fusillades successives causées par un même tireur ont tué 18 personnes et blessé une douzaine d’autres dans la soirée du mercredi 25 octobre à Lewiston, deuxième ville de l’Etat. « Ce n’est pas normal et nous ne pouvons pas l’accepter » a réagi le président américain.

    Qui a suggéré de bombarder le quartier d’habitation du tireur ?

  • Le lobby des chasseurs veut encore gagner en influence et vise les élections européennes - Basta !
    https://basta.media/Le-lobby-des-chasseurs-veut-encore-gagner-en-influence-et-vise-les-election


    https://seenthis.net/messages/717946#message718307

    Il a un CV résolument politique. Le président de la Fédération nationale des chasseurs Willy Schraen a été conseiller municipal (de Broxeele, dans le Nord) dès l’âge de 18 ans. Il est conseiller municipal de la commune de Bayenghem-lès-Éperlecques (Pas-de-Calais) depuis 2014. Et se trouve invité très régulièrement des plateaux télé. #Willy_Schraen a même écrit un livre autobiographique, aux airs programmatiques, nommé Un #chasseur en campagne (Éditions du Gerfaut, 2020). Cet essai-témoignage est préfacé par… Éric Dupond-Moretti, alors Garde des Sceaux depuis un mois à peine.

  • L’assassinat de Jean Zay : chronique d’une mort annoncée
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-mercredi-25-octobre-2023-6585261

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/inter/sons/2013/12/s52/NET_FI_e0d74f76-7add-4d3d-8475-70a3fe5ef537.mp3

    #Jean_Zay #front_populaire #milice_française

    WP
    Jean Zay, né le 6 août 19041 à Orléans et mort assassiné par la Milice le 20 juin 1944 à Molles (Allier), est un avocat et homme politique français. Il est sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts, député et conseiller général du Loiret.

    Pendant ses quarante-quatre mois au gouvernement, Jean Zay institue2, au titre de l’Éducation nationale : les trois degrés d’enseignement, l’unification des programmes, la prolongation de l’obligation scolaire à quatorze ans, les classes d’orientation, les activités dirigées, les enseignements interdisciplinaires, la reconnaissance de l’apprentissage, le sport à l’école3, les œuvres universitaires4 ; et au titre des Beaux-Arts : le CNRS, le Musée national des arts et traditions populaires, le Musée d’Art moderne, la Réunion des théâtres lyriques nationaux, le festival de Cannes.

    • Ce crime franco-français, deux semaines après le débarquement allié du 6 juin sur les plages normandes signe donc la volonté de Vichy de conserver coûte que coûte une France « pure ». Ce meurtre abject est aussi une revanche de cette éternelle extrême-droite antisémite sur l’affaire Dreyfus. Ce capitaine, certes humilié, dégradé et exilé, mais non exécuté et dont l’innocence a éclaté de son vivant. Celle de Jean Zay ne sera reconnue qu’à titre posthume en 1945. Et son entrée au Panthéon en 2015, 71 ans après sa mort fera encore polémique.

      Je ne peux pas m’empêcher de rapprocher ça avec ce que je viens de lire là ; la haine de tout·e·s et de tout :
      https://seenthis.net/messages/1023187

    • Oui, @biggrizzly c’est tout à fait les campagnes de calomnie qui ont été menées par l’Xtdroite contre Jean Zay, jusqu’à l’enfermer et l’assassiner et ces campagnes infectes reprennent de plus belle aujourd’hui contre tout ce qui tient encore de la gauche humaniste. Ce n’est même plus du confusionnisme ou du rabattage de cartes à la bento, c’est du pur mensonge, mais les petits oiseaux repus de Cnews BFM et JDD nouvelle direction ouvrent grand leur petit bec pour gober la haine fasciste que les médias de milliardaires leur engouffrent.

  • Tout fout le camp chez Bandcamp – #Gonzaï
    http://gonzai.com/tout-fout-le-camp-chez-bandcamp

    Le rachat de #Bandcamp par le magnat du jeu vidéo Epic Games (notamment développeur de Fortnite) n’aura pas fait long feu : un an et demi après son acquisition, la plateforme est maintenant cédée à #Songtradr. Et moins d’un mois après l’annonce, le nouvel acquéreur vient de licencier la moitié des effectifs de Bandcamp. De quoi retracer les grandeurs et l’improbable décadence du plus grand disquaire en ligne au monde.

    • quelle tristesse… MAIS en même temps, c’est une suite logique de la plateformisation du net, où les gens (artistes ou autres) ne veulent plus faire l’effort d’avoir leur propre site internet quand ils en ont pourtant besoin

      avec les logiciels libres, tout artiste peut avoir son propre site mettant en ligne sa discographie en streaming, mais évidemment c’est moins simple que d’uploader sur Bandcamp… et puis ya aussi tout l’aspect social recommandation, curation radio etc, qui fait découvrir des milliers de choses chaque mois… bref c’est pas si simple que de juste avoir son site perso même en ayant de ecommerce de disques dessus…

    • @rastapopoulos ça fait partie des grandes inutilités de l’ouvrage politique de SPIP : créer des outils libres pour des personnes qui ne peuvent/veulent pas comprendre ni se poser de questions sur leurs usages numériques et préfèrent le confort des plateformes commerciales.

      Passer sa vie et son temps à construire des chateaux de sable contre la marée capitaliste peut fatiguer.

      Le chemin du RSS partagé est loin maintenant, celui qui permettait d’avoir son propre site avec des outils libres et un rassemblement de sites par thématiques via des #portails (ce truc d’un autre siècle) !

    • Je ne sais pas ce que ça va donner pour la suite mais j’ai bien peur que Bandcamp versus Songtradr ne sera plus aussi proche des artistes et de la découverte de toutes les #musiques. Je me suis beaucoup cultivé avec les bandcamp daily (pourvu que ça dure) mais le meilleur moyen de supporter un groupe c’est d’aller le voir en live et en dehors des goodies d’acheter leur production sur place le jour du concert. J’ai constitué une bonne partie de ma #discothèque comme ça. Un autre bon moyen de découverte ce sont les médiathèques. Mon dernier coup de cœur et celui des bibliothécaires c’est le magnifique SUBHANA de Ahmed Ben Ali du label Habibifunk qui ne t’as pas échappé @rastapopoulos
      https://seenthis.net/messages/1003940
      L’arabe c’est de l’anglais pour moi et viceversa mais sa musique me réjouit face à l’horreur de l’actualité.
      Je ne suis pas trop roots/reggae/dub mais on ne peut pas passer à côté du légendaire label VP Records.
      https://daily.bandcamp.com/label-profile/vp-records-label-profile
      Et sinon comme le déclarait Viviane Albertine, la guitariste des SLITS, en 1976 à Vivien Goldman :

      « Tous les garçons de mon entourage formaient des groupes, et ils avaient des héros à admirer. Mais moi, je n’en avais pas. Je n’avais pas envie d’être Joni Mitchell ou de lui ressembler. Je n’avais pas besoin d’avoir une héroïne à moi ; je pouvais tout simplement m’emparer d’une guitare et en jouer. Pourquoi je me suis mise à faire de la musique est sans grande importance. La vraie question, c’est pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt. »

  • Comment Darmanin a niqué le retour des Daft Punk aux Jeux Olympiques de Paris – Gonzaï
    http://gonzai.com/comment-darmanin-a-nique-le-retour-des-daft-punk-aux-jeux-olympiques-de-pari

    Mardi 24 octobre 2023, Thomas Jolly crache enfin le morceau. Le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris est en discussion avec rien de moins que les Daft Punk. En révélant cette info au micro de France Inter, le « petit prince du théâtre public » était loin d’imaginer combien son plan allait foirer.

    « Daft Punk Unplugged c’est OKAY, mais seulement avec le chœur de la Gendarmerie Nationale » (Gérald Darmanin).

    #Gonzaï #JO2024

  • Opposez-vous à Chat Control !
    https://framablog.org/2023/10/25/opposez-vous-a-chat-control

    Sur ce blog, nous transposons régulièrement différents points de vue concernant les luttes pour les #Libertés_numériques. Dans ce domaine, on constate souvent que les mouvements sociaux (solidariste, durabilistes, préfiguratifs, etc.) ne prennent que trop rarement en compte les implications … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique

    • Comme si l’intention d’interdire ou de fragiliser le #chiffrement n’était pas déjà assez grave, il y a encore pas mal d’autres choses qui nous inquiètent sérieusement avec Chat Control. Ainsi, l’introduction de systèmes de #blocage_réseau4 est également en discussion. Plus grave encore, l’obligation de vérifier l’âge et donc de s’identifier en ligne. Cela aussi fait explicitement partie du projet. Il s’agira de faire en sorte que l’accès à certains sites web, l’accès aux contenus limités selon l’âge, l’utilisation et le téléchargement de certaines applications comme Messenger, ne soient possibles qu’avec une #identification, par exemple avec une carte d’identité électronique ou une #identité_numérique.

      Voici l’accomplissement du vieux rêve de tou·tes les Ministres de l’Intérieur et autres autoritaires du même acabit. L’obligation d’utiliser des vrais noms sur Internet et la « neutralisation » des #VPN5, #TOR et autres services favorisant l’#anonymat figurent depuis longtemps sur leurs listes de vœux. Et ne négligeons pas non plus la joie des grands groupes de pouvoir à l’avenir identifier clairement les utilisateur·ices. L’UE se met volontiers à leur service6. Tout comme le gouvernement allemand, Nancy Faser en tête, qui se distingue par ailleurs avec une politique populiste et autoritaire de droite.

      #internet #libertés_numériques #libertés_politiques #libertés #messageries #communications_chiffrées #signal #telegram #Europe #chat_control #surveillance #surveillance_de_masse #auto-défense_numérique

  • Cisjordanie : 300 fusils d’assaut seront distribués aux brigades civiles de sécurité - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/cisjordanie-300-fusils-dassaut-seront-distribues-aux-brigades-civi

    C’est pas du Mélanchon, c’est le Times of Israel : « Au lieu de rechercher des solutions stratégiques, telles que des frontières défendables, la tendance est à la privatisation de la sécurité et à l’augmentation de la distribution d’armes. Si l’armée ne peut pas assurer la sécurité, il est clair que la privatisation n’est pas une solution ; c’est une recette potentielle pour un désastre »

    Cisjordanie : 300 fusils d’assaut seront distribués aux brigades civiles de sécurité
    Les armes sont livrées en coordination avec Tsahal et la Sécurité nationale, suite à l’assaut du Hamas et en pleine flambée de violence contre les Palestiniens en Cisjordanie
    Par Jeremy Sharon Aujourd’hui, 16:16 0

    Le chef du Conseil de Samarie, Yossi Dagan, aide à distribuer des fusils d’assaut aux escouades de sécurité civiles dans les implantations du nord de la Cisjordanie, le 22 octobre 2023. (Crédit : Roi Hadi)
    Le chef du Conseil de Samarie, Yossi Dagan, aide à distribuer des fusils d’assaut aux escouades de sécurité civiles dans les implantations du nord de la Cisjordanie, le 22 octobre 2023. (Crédit : Roi Hadi)

    Le Conseil régional de Samarie est en train de distribuer 300 fusils d’assaut aux escouades de sécurité civile dans les implantations du nord de la Cisjordanie, en coordination avec le ministère de la Sécurité nationale et Tsahal.

    Le chef du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, a déclaré qu’il avait collecté des « millions » de shekels auprès de donateurs du monde entier pour acheter ces fusils.

    La distribution a commencé dimanche, en coordination avec Tsahal, qui a remis 200 fusils à des membres d’équipes de sécurité civile dans la région de Samarie, au nord de la Cisjordanie. Les 100 fusils restants seront distribués au cours de la semaine.

    Un porte-parole de Dagan n’a pas répondu aux questions portant sur le choix des équipes de sécurité des implantations qui recevront les fusils d’assaut ni à celles visant à savoir si celles des avant-postes illégaux de Cisjordanie en recevront aussi.

    « Nous sommes unis d’une main de fer, unis et solidaires. Nous accomplissons notre part du travail en défendant les implantations de Samarie, et sommes donc partenaires de la victoire de l’État d’Israël », a déclaré Dagan.

    « Ce qui s’est passé ne se reproduira plus jamais. Nous défendrons la Samarie, nous défendrons l’État d’Israël… Nous défendons notre honneur et l’honneur du peuple d’Israël », a-t-il ajouté, faisant référence à l’invasion du sud d’Israël par le groupe terroriste Hamas, le 7 octobre, et aux atrocités qu’il a perpétrées.

    Des milliers de terroristes du Hamas ont franchi la barrière de Gaza dans un assaut de choc pour déferler sur les postes de Tsahal et sur les communautés qui n’étaient pas préparées à un tel massacre. Ils ont tué, torturé et mutilé quelque 1 400 personnes, pour la plupart des civils. Ils en ont blessé des milliers d’autres et ont enlevé plus de 200 personnes pour les emmener à Gaza.
    Des tireurs palestiniens lors des funérailles d’un homme tué au cours d’un raid militaire dans le camp de réfugiés de Nur Shams à Tulkarem, en Cisjordanie, le 20 octobre 2023. (Crédit : Nasser Ishtayeh/Flash90)

    Le ministère de la Sécurité nationale, dirigé par le ministre Itamar Ben Gvir, a mis l’accent sur l’armement des équipes de sécurité civile à la suite des événements du 7 octobre, et a lui-même acheté 10 000 fusils d’assaut pour ces équipes dans tout le pays.

    Plusieurs de ces équipes de défense civile dans la région frontalière de Gaza ont joué un rôle crucial en contrecarrant et en éliminant les terroristes du Hamas pendant l’attaque, contribuant ainsi à sauver de nombreuses vies.

    Depuis le 7 octobre, toutefois, les organisations de défense des droits humains ont exprimé leur inquiétude face aux actes de violence et de harcèlement graves commis par les habitants des implantations à l’encontre des civils palestiniens en Cisjordanie.

    Selon l’Autorité palestinienne (AP), six Palestiniens ont été tués par balles par des habitants d’implantations dans le territoire depuis l’attaque du Hamas contre le sud d’Israël, et d’autres ont été blessés.

    Au total, au moins 55 Palestiniens ont été tués lors d’affrontements avec les forces de sécurité israéliennes, de raids d’arrestations militaires et d’habitants des implantations, a indiqué la semaine dernière le ministère de la Santé de l’AP.

    Lors d’un incident filmé le 13 octobre, un habitant des implantations, est arrivé armé d’un fusil d’assaut aux abords du village d’At-Tuwani, dans le sud des collines d’Hébron, et a tiré à bout portant sur un Palestinien non armé qui, avec plusieurs autres hommes, protestait sa présence.

    Les civils ne sont pas autorisés à acheter des fusils d’assaut. L’arme utilisée lors de l’incident du 13 octobre a vraisemblablement été fournie par Tsahal à une équipe de sécurité civile ou appartenait à un soldat de Tsahal qui n’était pas en service.

    Lundi, la police du district de Samarie a déclaré que son enquête sur l’incident se poursuivait, en dépit du fait qu’elle dispose d’une vidéo de la fusillade, qu’elle a interrogé le tireur et qu’elle connaît l’identité de l’homme qui a été blessé.

    Le groupe de défense des droits humains Yesh Din a recensé une centaine d’incidents au cours desquels des résidents d’implantations ont attaqué des Palestiniens dans 62 villes et villages de Cisjordanie.

    L’organisation précise que les résidents d’implantations ont chassé des groupes de bergers palestiniens de leurs terres, incendié des maisons et des véhicules, déraciné des arbres et détruit des biens.

    Tsahal et la police ont également considérablement intensifié leurs opérations en Cisjordanie contre les organisations terroristes palestiniennes et ont arrêté quelque 860 suspects depuis le début de la guerre, dont 514 sont membres du Hamas.

    Lundi soir, 32 suspects, dont 18 membres du Hamas, ont été arrêtés.

    L’organisation La Paix Maintenant, qui fait campagne contre les implantations et le contrôle israélien de la Cisjordanie, s’est inquiétée de la distribution de fusils d’assaut aux équipes de sécurité, estimant que cela revenait à privatiser la sécurité dans la région.

    « Il semble qu’au sein du Conseil régional de Samarie, il est admis que l’armée israélienne ne peut pas assurer efficacement la sécurité à la fois des frontières du pays et des implantations situées au plus profond des territoires palestiniens », a déclaré l’organisation.

    « Au lieu de rechercher des solutions stratégiques, telles que des frontières défendables, la tendance est à la privatisation de la sécurité et à l’augmentation de la distribution d’armes. Si l’armée ne peut pas assurer la sécurité, il est clair que la privatisation n’est pas une solution ; c’est une recette potentielle pour un désastre ».

  • If we survive the bombs, what will remain of our lives?
    By Mahmoud Mushtaha October 24, 2023
    https://www.972mag.com/gaza-survive-bombs-dreams

    “We are still okay.”

    This is the last message I received from my close friend, Yousef Dawas, who was killed along with his family on Oct. 14 during indiscriminate Israeli airstrikes on civilian homes in the northern Gaza Strip. I had messaged Yousef via WhatsApp at the beginning of the Israeli attack; with his reply, I felt that Yousef knew he would be the victim in the coming hours, that he had the unbearable feeling we all have of waiting for death.

    Yousef was young, only 20 years old, with a talent for playing the guitar and a smile that could light up even the darkest of days. He was more than just a friend; he was my brother. He was beautiful not just in appearance but in the way he carried his dreams with grace. We shared our dreams together.

    Two of my relatives, Kamal and Mohammed, have been trapped under the rubble of an Israeli airstrike for five agonizing days, and they remain there still. The capabilities of the Palestinian Civil Defense are woefully inadequate compared to the extent of the destruction wrought by the Israeli bombings. We don’t know if Kamal and Mohammed are still alive or dead, buried beneath the weight of broken buildings.

    The anguish of not knowing the fate of loved ones is a shared experience among Gazans. In light of the brutality of the Israeli aggression and the extent of the destruction, more than 1,000 bodies remain stuck under rubble, according to the Palestinian Civil Defense.

    In the face of the relentless violence that has engulfed us, I find myself grappling with a profound dilemma. The fear of losing anyone else is almost too much to bear. I would rather face death than witness the pain of further loss. But how can we, as survivors of this trauma, on the 18th day of Israel’s assault, find a way to piece our lives back together?

    Our lives in our Gaza City neighborhood, Tal el-Hawa, have been shattered and buried beneath the debris of war. The situation across Gaza, and in particular in my neighborhood, is dire. Basic necessities have become scarce commodities. There is no water, no electricity, and no food. The grocery stores that once bustled with life now stand abandoned, and the scent of freshly baked bread has vanished with the closing of the bakeries due to the lack of fuel.

    Two of my relatives, Kamal and Mohammed, have been trapped under the rubble of an Israeli airstrike for five agonizing days, and they remain there still. The capabilities of the Palestinian Civil Defense are woefully inadequate compared to the extent of the destruction wrought by the Israeli bombings. We don’t know if Kamal and Mohammed are still alive or dead, buried beneath the weight of broken buildings.

    The anguish of not knowing the fate of loved ones is a shared experience among Gazans. In light of the brutality of the Israeli aggression and the extent of the destruction, more than 1,000 bodies remain stuck under rubble, according to the Palestinian Civil Defense.

    In the face of the relentless violence that has engulfed us, I find myself grappling with a profound dilemma. The fear of losing anyone else is almost too much to bear. I would rather face death than witness the pain of further loss. But how can we, as survivors of this trauma, on the 18th day of Israel’s assault, find a way to piece our lives back together?

    Our lives in our Gaza City neighborhood, Tal el-Hawa, have been shattered and buried beneath the debris of war. The situation across Gaza, and in particular in my neighborhood, is dire. Basic necessities have become scarce commodities. There is no water, no electricity, and no food. The grocery stores that once bustled with life now stand abandoned, and the scent of freshly baked bread has vanished with the closing of the bakeries due to the lack of fuel. (...)

    #7oct23

  • Génocide de Gaza, la fable du crime de guerre dans le fascisme fossile
    https://lundi.am/Genocide-de-Gaza-la-fable-du-crime-de-guerre-dans-le-fascisme-fossile

    Une des questions qui a été, peut-être, la plus mal comprise par le camp des progressistes – et, bien entendu, reçue avec la plus grande mauvaise foi par le camp fascisé – a été celle de savoir pourquoi une certaine gauche refusait, avec obstination et insistance, de désigner les indéniables atrocités commises par le Hamas – réelles pratiques de terreur – du terme de « terrorisme ». Le texte de Kandisha rappelle en quoi le concept de « terrorisme » implique la négation impériale de l’état de guerre décolonial, refoulé sous l’apparente « paix blanche » et son hypocrite statu-quo. Il revient sur la nature et les propriétés de cet Empire colonial polycidaire ou « éco-ethno-géno-cidaire », fondé en sous-main sur l’hégémonie de ses États fossiles et son extractiviste/destructiviste fascisme fossile. Une analyse historico-théorique du génocide en cours à Gaza.

  • Intentionnalité, anarchisme et art
    https://www.partage-noir.fr/intentionnalite-anarchisme-et-art

    Dans une collection d’affiches de la CNT-AIT espagnole, il en existe une ayant comme sujet une voiture de luxe. S’il n’y avait pas eu les acronymes du mouvement anarcho-syndicaliste, on eut pu croire qu’il s’agissait d’une publicité du genre de celle imprimée sur papier couché et en polychromie que distribuent les représentants de voitures de haut de gamme. Suffit-il de quelques lettres « magiques » pour transformer un message publicitaire en propagande politique ou, mieux encore, en signe artistique ? Que gagne-t-on à être artiste ?

    / Camille Pissarro , #Félix_Vallotton, #František_Kupka, #Maximilien_Luce, #Théophile_Alexandre_Steinlen, CIRA (...)

    #Que_gagne-t-on_à_être_artiste_ ? #Camille_Pissarro_ #CIRA_Lausanne
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/05_broch-gtl-anartistes.pdf

  • Macha Méril est forcée de se taire
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/tanguy-pastureau-maltraite-l-info/tanguy-pastureau-maltraite-l-info-du-mardi-24-octobre-2023-6370592

    Truffaut ne peut donc pas clamer qu’il n’était ni harceleur ni violeur, et Pascal Praud hier n’a pas pu l’entendre, il s’est écrié « mais enfin, c’est une icône, Truffaut, arrêtez », il était aussi choqué que le jour où Pécresse a annoncé la fin du ticket de métro en physique. Mme Méril reprend, elle dit « c’est pour ça que je ne peux pas en parler, parce que je vais me faire taper dessus par tout le monde », il y a des gens on touche pas, vous êtes primeur à Rungis et vous caressez un pamplemousse en transpirant un peu trop, limite vous faites de la tôle, mais réalisateur de légende, on n’imagine même pas que vous puissiez être autre chose qu’une belle personne. Pascal Praud conclut en disant « vous en avez trop dit, pour moi, c’est une icône », Macha Méril apparait à l’écran déconfite, avec la même tête que Keen-V quand il écoute le mix de son dernier album, et c’est plié, on passe à autre chose. Bien sûr, dans ce cas précis, pas de tweet de féministe pour lui dire « on te croit », si la personne est une icône et qu’elle est décédée, en tant que femme, tu restes avec ce que tu as à dire, avec ta douleur, tes souvenirs, et basta.

  • Les olives amères de Palestine - imago mundi
    https://www.imagomundi.fr/article57.html

    Analyser le monde au prisme de la seule géopolitique risque de faire oublier la réalité bien concrète de l’existence de la société civile. Or, dans la guerre actuelle entre Israël et le Hamas, ce sont bien les sociétés civiles israélienne et palestinienne qui se retrouvent prises en étau et sacrifiées sur l’autel de la violence. Loin des guerres de déclarations entre personnes qui ne connaissent ni l’histoire israélo-palestinienne, ni le sort de la population palestinienne, nous présentons trois reportages signés Johanna Schreiner, parus en 2019 et 2020. Ils témoignent de la situation en Cisjordanie occupée et permettent de mieux comprendre un drame aux multiples facettes.

    Ce premier article date de décembre 2019. La rédaction a décidé de flouter les visages pour préserver l’anonymat des personnes.
    la rédaction

    Chaque année, aux mois d’octobre et de novembre, a lieu la récolte des olives en Palestine. À l’occasion de la cueillette, la violence de certains colons israéliens à l’égard des paysan·nes redouble d’intensité. Pour protéger un tant soit peu les familles de ces agressions, des bénévoles de la Terre entière viennent les assister. Cette saison, des actes de violence ont été commis à l’encontre des bénévoles mêmes. Voici quelques éléments pour tenter de comprendre une situation très problématique.
    par Johanna Schreiner

    Version en anglais : http://www.imagomundi.fr/article58.html

    • « Je suppose qu’il en est de même dans les autres pays, mais au Proche-Orient et en #Israël, en raison de la situation, l’endoctrinement est très fort. Beaucoup d’Israélien·nes et de Palestinien·nes prennent pour argent comptant ce qu’on leur raconte. Le seul moyen de vraiment comprendre la situation est de s’informer soi-même et d’aller à la rencontre des Palestinien·nes, de nous intéresser à leurs luttes.

      Moi, je fais partie de la jeune société israélienne versée dans la technique et les sciences. En tant que personne rationnelle, j’aborde les questions politiques de façon pragmatique, par une démarche empirique. En tant que laïc, je porte sur les questions raciales, nationales et religieuses, toutes trois fortement imbriquées dans l’imaginaire israélien, un regard rationnel et moins émotionnel. Bien sûr, c’est aussi en tant qu’être humain que je m’engage, ce qui va au-delà des questions morales du bien et du mal. J’ai lu comment, il y a plusieurs mois, à Kufr Kadum, des militaires ont tiré dans la tête d’Abd a-Rachman, un enfant de 9 ans. Non seulement je sais que cela est « mal », mais je suis aussi triste, frustré, horrifié de ce que nous faisons... je suis en colère... Ce qui dicte ma démarche, c’est la volonté de faire tomber les murs de la ségrégation, de la peur et du ressentiment, autant que de venir en aide aux personnes privées de leurs droits.

      Je me demande, bien sûr, pourquoi tant de jeunes laïques et « rationnels » comme moi ne se sentent pas concernés par la question israélo-palestinienne et ne s’engagent pas dans une résistance douce et non-violente contre l’occupation et les injustices. C’est que beaucoup (ou : un nombre juste suffisant pour maintenir le statu quo) profitent tout simplement de la situation instaurée par 52 années d’#occupation et n’ont même pas conscience qu’elles contribuent au maintien de cette occupation. Les enfants des classes les plus instruites et des classes socio-économiques supérieures s’enrôlent dans les unités de renseignement de haute technologie de l’armée. Peu après leur service militaire, ils peuvent trouver des emplois bien rémunérés dans des entreprises de la high tech, ou même démarrer leur propre entreprise (de fait, une grande partie des start-ups israéliennes sont développées par d’anciens soldats de ces unités). Alors, pourquoi remettre en question une situation si confortable ? Après, il y a celles et ceux d’entre nous qui se consacrent corps et âme à leurs études ou à leur carrière, qui s’y épanouissent, qui y trouvent un sens à leur vie et sont tellement accaparé·es par leur projet que ce qui se passe tout autour est invisible à leurs yeux… Je n’en fait pas partie, moi, je me sens libre de m’occuper d’autre chose que de mes études ou de mon avancement professionnel.

      #Palestine #territoires_occupés #colons #palestiniens #Tsahal

  • Guingamp. L’entreprise Chéritel menacée de dissolution pour l’emploi dissimulé de salariés bulgares | L’Écho de l’Argoat
    https://actu.fr/bretagne/graces_22067/guingamp-lentreprise-cheritel-menacee-de-dissolution-pour-lemploi-dissimule-de-

    Jeudi 12 octobre 2023, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc était appelé à juger, dans le cadre d’une procédure de #travail_dissimulé et de recours aux services d’une personne exerçant un travail dissimulé, Jean Chéritel gérant de l’EURL du même nom, ainsi que Ivanka Tosheva, responsable de l’agence d’intérim bulgare Vadijob.

    Cette dernière est absente à l’audience, au contraire du chef de l’entreprise légumière, qui est accompagné de son avocat, maître Paul Delacourt, du barreau de Rennes.

    Cette affaire aurait dû être jugée initialement au début de l’année 2022, mais elle avait été renvoyée à une date ultérieure.

    Travail dissimulé, fraude sur les étiquettes : les multiples abus d’un groupe agro-industriel breton. Inès Léraud Basta ! 2019
    https://basta.media/Travail-dissimule-fraude-sur-les-etiquettes-les-multiples-abus-d-un-groupe-
    https://seenthis.net/messages/897829
    https://seenthis.net/messages/803507
    #justice

  • Je vide la maison pour rénovation ; elle ne l’a pas été depuis sa construction. À la toute fin, au fond d’un tiroir dans un placard, je tombe sur cette bande de béret…
    #Cap_Arcona

    Instant d’émotion…

    Mon grand-père a été en poste au milieu des années 1930 en Amérique Latine (Buenos-Aires et La Paz) et y a fait plusieurs voyages dont l’un avec ma grand-mère qui a séjourné à Buenos-Aires. Je suppose que c’est elle qui a rapporté - et conservé - ce souvenir de l’époque où le navire était un paquebot de ligne (de luxe…)

    ping @klaus @nepthys

  • Gaza : « Macron n’a même pas la décence élémentaire d’appeler à un cessez-le-feu » - Regards.fr
    https://regards.fr/gaza-macron-na-meme-pas-la-decence-elementaire-dappeler-a-un-cessez-le-feu

    Socialisme et morale révolutionnaire, solution à deux États, impasse Hamas-Netanyahu, terrorisme et crime de guerre, « déraison » française… On a causé avec l’écrivain Joseph Andras.

    #hamas #Palestine #Israël #terrorisme

  • ville, mer, campagne - Placid #exposition personnelle
    du 11/10/2023 au 18/11/2023. galerie arts factory Paris/Bastille
    https://www.artsfactory.net/index.php/placid

    #Placid est un artiste prolifique et irrévérencieux qui s’est distingué dans le #graphzine, la bande dessinée ainsi que le dessin de presse. Il s’arme cette fois de son pinceau et de sa gouache pour nous embarquer dans un tour de France bien particulier. Pas moins de 141 paysages peints in situ sont réunis dans cette exposition, explorant les singularités de panoramas citadins, maritimes et ruraux.

    Quelques vignettes sur son Tumblr qui n’est pas dérégulé comme X
    https://toutplacid.tumblr.com

    Avenue de la Porte-du-Pré-Saint-Gervais, tunnel sous le boulevard périphérique – gouache, août 2022.
    À voir dans l’exposition VILLE, MER, CAMPAGNE, jusqu’au 18 novembre, galerie Arts Factory, 27, rue de Charonne, 75011 Paris, tous les jours sauf le dimanche de 12h30 à 19h30.

  • Ça pue- Florealanar
    https://florealanar.wordpress.com/2023/10/22/ca-pue

    En Argentine, un nouveau bonimenteur de foire occupe le devant de la scène politique, au point de devenir peut-être à son tour président de ce pays.Les médias, qui n’ont jamais eu peur du ridicule, qualifient cet histrion d’« anarcho-capitaliste » (sic) ou de « candidat anti-système » (re-sic).En 1882, (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Le journaliste palestinien Roshdi Sarraj , « fixeur » pour Ouest-France, a été tué à Gaza
    Ouest-France Patrick ANGEVIN. Publié le 23/10/2023 à 13h02
    https://www.ouest-france.fr/monde/gaza/le-journaliste-palestinien-roshdi-sarraj-fixeur-pour-ouest-france-a-ete
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzEwODY0MTg2MTUwOTg5MmY3M2E0ZGM4MTBkN2FmNzk1M2I?width=1260&he

    Dix-huit journalistes palestiniens ont été tués à Gaza, depuis le 7 octobre, par les frappes israéliennes. Roshdi Sarraj, 31 ans, décédé ce dimanche 22 octobre, avait été « fixeur » pour Ouest-France. Il refusait de quitter la ville de Gaza pour continuer à faire son métier.

    Roshdi Sarraj, 31 ans, a été tué par une frappe israélienne, dimanche 22 octobre 2023 au matin, dans ou à proximité de son domicile de Tal al-Hawa, un quartier de la ville de Gaza. Son épouse Shorouq, avec qui il avait fondé l’agence photo et vidéo Aïn Media, a été blessée, ainsi que leur petite fille Dania, qui aura un an dans quelques jours.

    Photographe, vidéaste et documentariste pour des chaînes étrangères et des ONG, Roshdi Sarraj était aussi " fixeur " pour de nombreux médias, dont Radio-France. Il y a un an, en octobre 2022, il avait réalisé ce travail de " facilitateur " et de " traducteur " pour Ouest-France et avait permis la réalisation d’un reportage au long cours auprès de la population de Gaza [c’est ici].

    C’était alors une période de relative accalmie pour Gaza, dont Roshdi souhaitait qu’on parle " autrement ". " Parce que Gaza, ce n’est pas que la guerre et la politique. Ce sont d’abord des gens qui souffrent mais qui veulent garder leur dignité ", confiait-il à l’époque.
    « Si on part, ce sera par le ciel »

    Dès le début des bombardements israéliens sur le petit territoire surpeuplé de 2,3 millions d’habitants, en réponse aux attaques terroristes du Hamas du 7 octobre, Roshdi Sarraj avait fait le choix de rester dans la ville de Gaza, de continuer à faire son métier de journaliste en l’absence de médias étrangers. L’ultimatum posé par Israël d’évacuer le nord de la bande de Gaza ne l’avait pas fait fléchir. Il y avait répondu sur X (Twitter) : " On ne partira pas… Si on part, ce sera par le ciel. "

    À sa volonté de témoigner, s’ajoutait un ressort plus intime, partagé par les centaines de milliers de réfugiés et de descendants de réfugiés, installés dans la bande de Gaza, victimes de la Nakba ou la « catastrophe » que constitua pour les Arabes de Palestine, expulsés de chez eux, la création de l’Etat d’Israël en 1948. À la création d’Israël, la famille Sarraj avait fui la région de Jaffa ; il était pour lui hors de question de vivre un second exode. (...)

    #7oct23

  • Pourquoi la quasi-extinction des vautours a causé la mort de centaines de milliers de personnes en Inde - Geo.fr
    https://www.geo.fr/environnement/inde-comment-quasi-extinction-vautours-cause-mort-centaines-milliers-personnes-d

    Les vautours sont l’une des espèces de charognards les plus connues. Mais si cet aspect de l’oiseau est repoussant pour une partie du public, le vautour joue justement un rôle primordial dans l’écosystème en tant que grand mangeur de carcasses, véritable nid de maladies.

    C’est ce qu’a découvert l’Inde quand le vautour a quasiment disparu du pays, une situation qui selon The Economist a engendré une crise sanitaire aux lourdes conséquences.

    Un écosystème perturbé par un médicament, le #diclofénac

    En Inde, les vaches sont des animaux sacrés qui ne sont pas consommés ; lorsque l’un des quelque 300 millions de bovins indiens meurt, son cadavre est donc susceptible de pourrir sans intervention humaine. C’est là que les vautours entrent en scène : la principale nourriture de ces derniers est composée des restes de ces bêtes, et leur système digestif hors pair dissout les germes présents dans les cadavres.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_des_vautours_en_Inde

    Morizot raconte cette histoire dans son bouquin L’Inexploré que je lis actuellement. En cherchant un peu, j’ai aussi trouvé cela

    Un médicament toxique menace la survie des vautours en France
    https://reporterre.net/Un-medicament-toxique-menace-la-survie-des-vautours-en-France

    • C’est jamais gentil pour tous ces animaux qui servent à nommer les pourritures qui s’enrichissent sans vergogne en nous rendant la vie impossible. Petite liste des animaux pour nommer des raclûres :
      chiens, loups, cochons, porcs, vaches, requins, rats, vautours.

      Sinon, j’aimerais quand même savoir l’impact sur les humains, j’avais une connaissance qui se mettait du Diclofenac sur ces mains plusieurs fois par jour pour faire des massages (c’était son métier) et qui a fini plus tôt que prévu avec une maladie osseuse dégénérative et un parkinson sévère.

      Juste savoir si c’est la continuité du DDT de la marie-rose qu’on mettait dans les cheveux des enfants à poux ou de la tetracycline des antibios qui rendait les dents noires ou sinon un petit retour de la thalidomide ? Nan, parce que le laboratoire à ciel ouvert des vautours c’est mieux qu’une souris pour tester. Et j’aime bien les vautours mais j’ai encore une préférence pour les humains (bien que ça a tendance à me passer en ce moment)

  • Tatoués pour mourir.

    Pendant que l’horreur suit son cours, on entend dire qu’il faut « évidemment éviter que des civils en soient victimes » - ce qui est le contraire exact de ce qui se passe : un groupe terroriste se cache sous les cadavres des enfants pour survivre, un état sanguinaire se justifier du groupe terroriste pour écraser méthodiquement une population.
    A des actes de terreur répondent des actes d’une autre terreur, sans commune mesure, faite d’une interminable agonie dans la faim et la soif, l’enfermement et la privation de tout, au milieu de l’épouvante de bombardements incessants.
    Parmi les ruines, les enfants se tatouent, pour être reconnaissables une fois morts.
    L’humanité est devenue collatérale.