vazy

L’espace d’un instant, et inversement.

  • Comment l’agriculture industrielle bouleverse le cycle de l’azote et compromet l’habitabilité de la terre
    https://theconversation.com/comment-lagriculture-industrielle-bouleverse-le-cycle-de-lazote-et-

    Depuis à peine plus d’un siècle, les engrais industriels sont venus s’ajouter à cette panoplie. À la veille de la Première Guerre mondiale, les chimistes allemands Fritz Haber et Karl Bosch mettent au point le procédé qui permet, sous haute pression et à haute température, de forcer la réaction de l’azote de l’air avec l’hydrogène (alors issu du charbon, et aujourd’hui du gaz naturel) pour produire de l’ammoniac (NH3) puis de l’acide nitrique.

    Si ce procédé sert tout d’abord à produire des explosifs (dont la fabrication nécessite beaucoup d’acide nitrique !), il permettra ensuite de produire en masse des engrais azotés de synthèse, qui assureront bientôt une part croissante de la fertilisation des sols agricoles, rendant désuète la polyculture-élevage et ouvrant la voie à l’intensification et à la spécialisation de l’agriculture, désormais adossée à l’industrie chimique lourde.

    Pour certains auteurs, le procédé Haber-Bosch constitue le « procédé industriel le plus important » de l’histoire moderne. Plus déterminante encore que l’invention de l’avion, de l’énergie nucléaire ou de la télévision. Dès 1924, le biologiste Alfred Lokta s’émerveillait :

    « Le développement extraordinaire [du procédé Haber Bosch] est bien davantage que le départ d’une nouvelle industrie. Il représente rien moins que le début d’une nouvelle ère ethnologique dans l’histoire de l’humanité, une nouvelle époque cosmique. ».

    Et c’est bien de cela qu’il s’agit : cette nouvelle ère s’appelle l’Anthropocène, et aujourd’hui à l’échelle du monde, la quantité d’azote réactif introduite annuellement par l’industrie des engrais dans la biosphère, dépasse celle apportée par l’ensemble des processus naturels de fixation biologique. À l’échelle de la planète, la vitesse de circulation de l’azote a donc plus que doublé.
    Les pertes environnementales d’azote

    Ce qui pose problème dans cette accélération, ce sont les pertes environnementales d’azote qui en résultent. En effet, plus on utilise d’engrais azotés pour augmenter les rendements agricoles, plus l’azote apporté perd en efficacité et plus augmentent les pertes par lessivage et volatilisation (Figure 2). On appelle surplus azoté cet excès d’azote amené aux sols par rapport à la quantité effectivement exportée par la récolte.

    C’est ce surplus qui cause la contamination des eaux souterraines au-delà des limites de potabilité, qui contamine les eaux de rivières et conduit à l’eutrophisation des zones marines côtières provoquant marées vertes, efflorescences toxiques et anoxie des fonds. C’est ce surplus, également, qui conduit à des émissions atmosphériques d’ammoniac, responsables de la formation d’aérosols avec de graves effets sur la santé humaine.

    C’est la raison pour laquelle dans la démarche de définition des limites planétaires au-delà desquelles la viabilité de l’homme sur terre n’est plus garantie, l’équipe de Rockström a retenu la valeur du surplus azoté agricole. La valeur plafond de ce surplus, définie pour protéger localement l’eau et l’air, varie largement selon les régions du monde, mais leur somme à l’échelle du globe peut-être estimée à 60 millions de tonnes d’azote (60 TgN/an), à comparer à la valeur actuelle de près de 130 TgN/an.

  • 3D-printed sand wall created by Barry Wark at Museum of the Future
    https://www.dezeen.com/2023/12/12/3d-printed-sand-wall-barry-wark

    The wall was assembled from a series of 3D-printed “jigsaw panels”. These were produced using binder-jet printing, a process that involves adding a liquid binding agent into the thin layers of printed particles.

    Quel #sable ?
    Est-ce une voie pour utiliser le sable du désert, impropre à la construction béton ?
    #impression_3D #architecture

  • Les nitrites interdits dans les croquettes mais autorisés dans le jambon
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/les-nitrites-interdits-dans-les-croquettes-mais-autorises-dans-le-jambon-

    Pépite réglementaire passée inaperçue, l’Europe a considéré cet été que l’ajout de nitrite de sodium dans les croquettes de nos chiens ou la pâtée de nos chats étaient dangereux pour leur santé et l’a interdit, alors qu’elle a renoncé à le bannir dans la charcuterie à destination des humains.

  • Ils ne parviennent plus à courir, au bout d’une minute, ils sont essoufflés. Médecin-conseil, elle démissionne pour alerter sur la santé des jeunes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/ils-ne-parviennent-plus-a-courir-au-bout-d-une-minute-i

    Il y a quelques jours, Sophie Cha a adressé une lettre de démission à sa direction. Le 31 décembre, elle quitte ses fonctions de médecin-conseiller à la DRAJES, la délégation « jeunesse et sport » de Bretagne. Un geste fort pour alerter. Enfants et adolescents ne bougent plus suffisamment dit-elle. Si rien n’est fait, ils auront une espérance de vie inférieure à la nôtre.

    Au pied de son bureau, quelques cartons posés indiquent l’imminence de son départ. Sophie Cha quitte son poste. La mort dans l’âme, « je ne vais pas continuer à venir tous les matins pour faire des rapports et des recommandations qui ne servent à rien ».

    Depuis 8 ans, elle occupait le poste de médecin-conseiller à la DRAJES, la Délégation Régionale Académique Jeunesse Engagement et Sport de Bretagne. C’est ce qu’on appelle plus communément la direction « jeunesse et sport », qui est rattachée au ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports.

    Au fil des années, et dans une indifférence quasi-générale, elle a vu la situation se dégrader. « En 40 ans, les jeunes ont perdu 25% de condition physique. Le constat est terrible car cela veut dire qu’ils vont mourir plus vite. »

    « Les professeurs d’EPS nous disent que les jeunes ne parviennent plus à courir. Au bout d’une minute, ils sont essoufflés. Ils ne savent plus faire une roulade, ni marcher sur une poutre. C’est inquiétant », explique la médecin.

    Dans une tribune publiée cet automne dans la Revue du praticien, Sophie Cha rappelait les recommandations de l’OMS ( organisation mondiale de la santé) sur le volume d’activité physique nécessaire à une bonne santé. « Les enfants et les adolescents de 5 à 17 ans devraient consacrer en moyenne 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue tout au long de la semaine. Des activités d’endurance plus intenses, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être pratiquées au moins 3 fois par semaine. »

    « Pourtant, constate-t-elle, depuis plus de vingt ans, on assiste à un effondrement du niveau d’activité physique de la population. A l’adolescence, 77% des garçons et 85% des filles sont en deçà des préconisations. »

    Depuis les années 1970, tous les dix ans, les enfants perdent en moyenne 5 % de leurs capacités cardiorespiratoires.
    Les risques de l’inactivité

    « Et la perte du goût de l’effort commence dès le plus jeune âge remarque la médecin. Regardez dans la rue ou devant les écoles, indique-t-elle. Aujourd’hui, on voit dans des poussettes des enfants qui sont grands, en tout cas, qui sont en âge de marcher. Ils prennent l’habitude de se laisser promener et ne découvrent pas le plaisir de cheminer sur leurs deux jambes. »

    Les professeurs d’EPS signalent aussi que les enfants sont de plus en plus souvent dans le plâtre. « Comme on fabrique notre capital osseux en bougeant et notamment en multipliant les activités à impacts, course, sauts à la corde, moins on bouge, moins on a des os solides et cela n’augure rien de bon pour l’avenir », souligne Sophie Cha. « Notre capital osseux est à son maximum au début de l’âge adulte vers 20-22 ans et commence dès lors à décroître. Mais si on part avec un capital osseux bas, on ira plus vite vers l’ostéoporose, vers des problèmes de fractures. »

    Sophie Cha tire la sonnette d’alarme depuis longtemps. Dans une autre tribune, publiée cette fois dans Café pédagogique, Sophie Cha appelait à dire « Stop aux dispenses d’EPS. »

    Dans les faits, ces dispenses d’EPS n’existent officiellement plus depuis 1988 ! Elles ont été supprimées par un décret 88-977. « L’Education physique et sportive est comme les autres une matière obligatoire et vitale » insiste la praticienne. En cas de difficultés d’un élève pour telle ou telle activité, un certificat médical devra comporter des indications utiles à l’adaptation de la pratique, précise le texte. « Mais on ne dispense pas de maths un élève dyscalculique s’agace Sophie Cha, au contraire, on cherche à l’aider, à le faire progresser. Ce doit être pareil pour le sport »

    « On sait que l’adolescence est un moment difficile où les jeunes ne se sentent pas très bien dans leurs corps, reconnaît Sophie Cha, mais justement, le sport pourrait les aider. Au lieu de cela, observe-t-elle, les médecins cèdent à la pression et signent des dispenses, les parents font des mots d’excuse. »

    Sophie Cha travaille sur la question avec un sociologue. " On a un florilège, témoigne-t-elle. L’autre jour, il y a une maman qui a écrit : "Ma fille a commencé à fumer, elle est essoufflée quand elle fait du sport, je vous remercie de ne plus la faire courir ! « Et ça ne heurte personne ! »
    Des effets sur la santé mentale des jeunes

    Sur l’écran de son ordinateur portable, la médecin fait défiler les enquêtes épidémiologiques et les rapports qui s’inquiètent de l’état des enfants et des adolescents. « C’est comme le réchauffement climatique, on sait ce qui va se passer, tous les arguments scientifiques sont là, écrits noir sur blanc sous nos yeux. »

    « On a des jeunes qui à 11 ans font des tentatives de suicide. C’est quelque chose que l’on ne voyait pas avant », s’alarme Sophie Cha.

    Le Haut conseil de la famille de l’enfance et de l’âge a publié une étude en mars 2023, « Comment venir en aide à nos enfants ? » Les chiffres sont à peine croyables, s’inquiète-t-elle. On met les enfants sous anxiolytiques dès 9 ans. Entre 2014 et 2021, les prescriptions d’antidépresseurs ont augmenté de 62%, celles de psychostimulants de 78% et celles d’hypnotiques et de sédatifs de 155%."
    La faute aux écrans ?

    La médecin ne cherche à incriminer personne mais elle constate." Quand on interroge les adolescents sur leurs occupations, on en voit qui nous disent qu’ils passent parfois 12 à 13h par jour devant les écrans le week-end et 7 à 8h par jour dans la semaine. « 

    Souvent les parents baissent les bras et démissionnent. Ils n’ont pas envie de batailler sur les téléphones portables, les jeux vidéo et les heures devant les séries. Alors ils laissent faire. »

    « Biologiquement, explique Sophie Cha, n otre cerveau est programmé pour être attiré par ce qui bouge. À certains moments, c’est notre survie qui en dépend. » Quand une bête féroce ou un ennemi arrivait en trombe ou quand une voiture débouche à toute allure, nous sommes programmés pour le voir rapidement. Mais aujourd’hui, notre cerveau est bombardé d’images qui bougent à toute vitesse, dans tous les sens et il est captivé.

    Nous passons 60% de notre temps libre devant un écran, quand nous consacrons 4% de ce temps à la pratique sportive.

    La faute à l’époque ?

    Tout semble s’additionner pour laisser aux petits une chance de ne pas sauter dans leurs baskets regrette la médecin. L’épidémie de Covid qui a cloué tout le monde à la maison, l’aménagement des villes qui fait craindre le pire. « Qui peut laisser aujourd’hui des petits jouer dans la rue ou dans les squares ? interroge Sophie Cha. On a peur qu’ils se fassent mal, qu’ils soient écrasés par les voitures ou kidnappés. On fait des enfants bulle. »

    Mais en surprotégeant nos chères têtes blondes, on risque de leur faire courir de plus graves dangers. Dans les cours d’école, par exemple, aujourd’hui, on a peur que l’enfant se blesse s’il joue à chat ou à n’importe quoi. « Tout est paralysé, cingle Sophie Cha, mais en empêchant un enfant de bouger aujourd’hui, on met sa santé présente et future en danger et c’est beaucoup plus nocif pour lui. »

    Les maladies chroniques sont devenues première cause de mortalité dans le monde. « Les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, les cancers et les maladies respiratoires sont les fléaux modernes Leur apparition est consécutive, pour 25 % des cas en moyenne, au manque d’activité physique et à la sédentarité, écrit Sophie Cha dans la tribune, et elle tend à se produire de plus en plus tôt dans la vie. Même si le niveau d’activité physique des jeunes se maintenait au niveau actuel, il faudrait s’attendre à l’émergence de 6 millions de nouveaux cas de maladies chroniques en France d’ici à 2030. »

    Tous les ans, le nombre d’adolescents qui entrent dans des diabètes de type 2, (normalement diabète de l’adulte) augmente de 2%, ajoute-la médecin. « Le fait que tout cela soit documenté par des milliers d’articles scientifiques, c’est encore plus rageant. »

    Car Sophie Cha s’inquiète pour les années à venir. « Notre système de soins est à bout de souffle, confie-t-elle, nous n’avons plus suffisamment de médecins et nous manquons de médicaments. Comment ferons-nous pour soigner les gens s’ils sont beaucoup plus malades ? Nous aurons des populations qui vont développer des diabètes, de l’hypertension et on ne pourra pas les soigner. »
    Bougez, bougez, bougez !

    « La première chose à faire, c’est de dire aux jeunes de bouger », répète donc Sophie. Cha. « Il faut qu’ils sortent de leurs chambres, qu’ils sortent de chez eux, qu’ils rencontrent des gens, voient la lumière du jour. »
    Car c’est aussi en courant que l’on devient coureur. « Souvent, quand on fait une activité sportive, on est fier de l’avoir fait, on gagne en estime de soin, en confiance. On reprend possession de son corps et on secrète des endorphines et de la dopamine qui sont des hormones du bonheur » décrit la médecin.

    Dans quelques jours, au mois de janvier, l’activité physique doit devenir « Grande cause nationale ». Ce sera sans Sophie Cha. « De toute façon, on dit blanc et on fait noir ! »

    Elle espère que sa démission invitera parents, médecins et autorités à réfléchir. « Il faut faire bouger les jeunes et le faire vite parce que d’années en années, la situation s’aggrave. »

    • Donc, les gamins essoufflés au bout de 2 min, c’est la faute à eux-même parce qu’ils ne bougent pas assez !

      Bien joué, la disparition du covid long dans le tableau général !

      Là, j’ai un peu crapahuté dans les Pyrénées au soleil dominical et j’ai croisé 2 jeunes raisonnablement en forme (silhouette assez sportive) qui respiraient comme des phoques et toussaient comme des perdues, en mode à bout de souffle.

    • Ne pas bouger assez, ce n’est pas une faute, et pas une faute de gamins, c’est une erreur qui résulte d’une condition sociale qui nous éloigne de nos besoins, dont des besoins physiologiques, ici exceptionnellement « gratuits », une erreur, une conformation, dont on nous vend d’ailleurs l’antidote (les salles d’activité physique), pendant que toutes les instances de santé ânonnent la même rengaine," l’activité physique " premier facteur de santé dès lors que l’on a sa dose de calories plus ou moins assurée. Signe de plus que notre civilisation est, y compris à bas bruit, là-aussi mortifère - comme dans le cas de la prolifération des particules fines ou de la multiplication des additifs alimentaires.

      #santé #activité_physique #sédentarité

    • Et c’est à ce point mortifère que même l’industrie alimentaire pourvoyeuse de #junkfood y va de sa petite recommandation sur tous les emballages publicitaires qu’elle nous impose. Comme ça on ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenu.
      De même d’ailleurs pour les marchands de bagnoles qui vous incite à préférer les « mobilités douces ».

  • Mark Zuckerberg se prépare à la fin du monde : le créateur de Facebook se fait construire un bunker de 160 hectares à Hawaï - lindependant.fr
    https://www.lindependant.fr/2023/12/16/mark-zuckerberg-se-prepare-a-la-fin-du-monde-le-createur-de-facebook-se

    C’est une construction qui devait rester confidentielle, mais des informations ont finalement fuité. Selon plusieurs médias américains, dont le magazine Wired, repris par Cnews, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, est en train de se faire construire un immense bunker sur l’île de Kaui, à Hawaï, pour se préparer à la #fin_du_monde

    Un projet colossal puisque le bâtiment devrait faire près de 160 hectares. Il serait composé d’un abri souterrain, des manoirs, des cabanes dans les arbres, des piscines, une salle de sport, un court de tennis, une salle de conférence, une cuisine de taille industrielle et surtout, un abri souterrain de 1 500 m².

    Enfin, un important dispositif de sécurité a été mis en place avec près d’une vingtaine de caméras pour une seule pièce. Coût des travaux, environ 300 millions de dollars, rapportent nos confrères. 

    Pour parvenir à faire sortir de terre cet immense bunker, de nombreux ouvriers ont été mobilisés, tous auraient également signé un contrat de confidentialité. S’ils venaient à divulguer des informations sur les travaux, ils pourraient être licenciés. 

    Un projet qui inquiète les habitants

    Mais voilà, le projet inquiète les habitants de l’île. En effet, certains ont commencé à se plaindre de nuisances sonores, mais aussi du trafic qui s’est accru et des risques pour la biodiversité. Ces derniers dénoncent le manque de transparence de #Mark_Zuckerberg. Il est également accusé par le maire local, d’avoir fait des manipulations juridiques pour obtenir le terrain où va se trouver son bunker.

    « tear down that wall ! »
    https://www.youtube.com/watch?v=3krTQksXRvk

    edit la construction devait-elle « rester confidentielle » ? il a acheté en 2014
    Mark Zuckerberg in legal battle to force hundreds of native Hawaiians with ancestral rights to patches of his vast £80m estate to sell up
    https://www.thesun.co.uk/news/2651528/mark-zuckerberg-legal-battle-to-force-native-hawaiians-with-ancestral-righ

    #apocalypse sans révélation #Hawaï #Meta

    • Changement climatique : Un déluge s’abat sur Kauai (Hawaii), 2018 ....
      https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2018/04/29/changement-climatique-un-deluge-sabat-sur-kauai-haw

      Le changement climatique provoque de plus en plus d’événements météorologiques extrêmes à travers le monde. Ce qui vient de se passer sur l’île hawaïenne de #Kauai les 14 et 15 avril 2018 est un bon exemple de ce qui nous attend dans les années à venir.

      Kauai n’est pas l’île la plus visitée de l’archipel hawaïen. D’un point de vue géologique, c’est la plus ancienne. Elle est connue sous le nom d’« Ile Jardin » . L’un des sites les plus célèbres de Kauai est le Canyon de Waimea.

      Kauai a beaucoup souffert au fil des ans. L’île a survécu au tsunami de 1946. Un autre raz-de-marée en 1957 l’a frappée avec des vagues atteignant 15 mètres de haut. Lorsque l’ouragan Iwa a balayé l’Ile Jardin en 1982, il a causé environ 250 millions de dollars de dégâts. En 1992, l’ouragan Iniki a tué six personnes à Kauai et endommagé ou détruit plus de 14 000 maisons. Cependant, les habitants de Kauai disent qu’ils n’ont jamais rien connu comme les trombes d’eau qui se sont déversées sur l’île ce mois-ci. Pour eux, c’est la tempête du siècle, mais il est probable que la prochaine surviendra dans seulement quelques années, compte tenu de la réalité du changement climatique. Le National Weather Service a déclaré que près de 125 centimètres de pluie sont tombés à Kauai en 24 heures. C’est l’événement pluvieux le plus important observé sur l’archipel hawaiien depuis le début des relevés en 1905
      Alors que Kauai panse ses blessures, les scientifiques préviennent que ce déluge est la première grande tempête à Hawaï liée au #changement_climatique. Il y a des ressemblances frappantes entre les inondations à Kauai et les récentes inondations en Californie. La cause est identique : L’atmosphère plus chaude retient plus d’humidité qui s’accumule jusqu’à ce qu’elle rencontre de l’air froid et sec, créant ainsi un système instable qui déclenche ce que certains météorologues appellent une « bombe de pluie ». Une étude publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change a indiqué que la Californie doit s’attendre à des conditions météorologiques plus instables, faisant osciller des années sèches et humides, à cause du changement climatique provoqué par l’homme.

      #loser

  • Le mystère des nausées pendant la grossesse enfin levé
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/12/15/le-mystere-des-nausees-pendant-la-grossesse-enfin-leve_6206019_1650684.html

    « J’ai pris jusqu’à sept médicaments différents en même temps, mais rien n’y a fait. Au cours du deuxième trimestre, j’ai perdu mon bébé, poursuit Marlena Fejzo. Malgré cette horrible souffrance, mon médecin m’a dit que j’essayais simplement d’attirer l’attention. J’étais tellement faible que je n’ai pas cherché à argumenter. Mais, lorsque de nouveau j’ai été sur pied, j’ai décidé de consacrer ma vie à la recherche de la cause de cette maladie. »

    Mais quelle grosse raclure que ce médecin !

    • https://justpaste.it/bys67

      On découvre qu’une fois de plus, la psychanalyse est une grosse imposture misogyne :

      Pendant très longtemps, sous l’effet de théories psychanalytiques, on a considéré que les femmes souffraient d’hyperémèse gravidique parce qu’elles rejetaient leur grossesse. « C’était tellement prégnant que certaines femmes se faisaient avorter. Mais ce n’était pas du tout parce qu’elles ne voulaient pas de cet enfant, c’était parce que leur quotidien était insupportable. Je défie quiconque de vivre toute la journée avec des nausées ou de vomir vingt à trente fois par jour ! », s’indigne Philippe Deruelle.

    • Légende ayant eu cours dans mon entourage. Certain·es prétendaient que, lorsqu’une femme souffrait de nausée pendant sa grossesse, c’était parce que le bébé avait beaucoup de cheveux ...
      Vu comme ça, ça semblerait moins « capillotracté » que les théories psychanalytiques ...

  • Argentine : la ministre de la « sécurité de la nation » publie un communiqué de presse sur X indiquant les quatre forces fédérales de l’État interviendraient dans les situations de blocage de routes, de barrages routiers ou de manifestations qui empêchent la circulation des citoyens, conformément à un nouveau protocole de sécurité.
    https://twitter.com/PatoBullrich/status/1735435821086343528

    COMUNICADO DE PRENSA
    SIN LIBERTAD NO HAY ORDEN Y SIN ORDEN NO HAY PROGRESO

    Ciudad de Buenos Aires, 14 de diciembre de 2023.- Presentamos el protocolo para garantizar el orden público frente a los cortes, piquetes y bloqueos que impiden a los argentinos vivir en paz.

    Por instrucción del presidente de la nación y con la firme convicción de hacer cumplir la ley a rajatabla y de cuidar a quienes nos cuidan, resolvemos lo siguiente:
    1. Que las 4 fuerzas federales intervendrán frente a cortes, piquetes o bloqueos, ya sean parciales o totales. La ley no se cumple a medias: se cumple o no se cumple.
    2. Las fuerzas podrán intervenir sin orden judicial, como lo determina el artículo 194 del Código Penal para los delitos en flagrancia.
    3. No se tomará en cuenta que hayan vías alternativas al tránsito o la circulación. Si se corta la vía principal, se libera la vía principal.
    4. Se actuará hasta dejar totalmente liberado el espacio de circulación.
    5. Para llevar a cabo estas medidas, las fuerzas emplearán la mínima fuerza necesaria y suficiente y será graduada en proporción a la resistencia.
    6. Serán identificados los autores, cómplices e instigadores de este tipo de delito.
    7. También se identificarán a los vehículos utilizados para registrar una infracción administrativa y/o penal.
    8. Los datos de las autores, complices, partícipes, instigadores y organizadores serán remitidos a las autoridades de aplicación correspondientes.
    9. También se dará aviso al juez competente en caso de daño ambiental. Por ejemplo: la quema de cubiertas.
    10. En el caso de participación de niños y adolescentes se dará aviso a la autoridad competente de la protección de los mismos y se procederá a sancionar a aquellos que lleven niños a los piquetes.
    11. Los costos vinculados a los operativos de seguridad serán cubiertos por las organizaciones o individuos responsables. En caso de tratarse de extranjeros con residencia provisoria, se mandará la información a la Dirección Nacional de Migraciones.
    12. Se creará un registro de las organizaciones que participan en este tipo de hechos.

    El que las hace, las paga.
    Ministerio de Seguridad de la Nación Argentina

    • Les gens ne comprennent pas du tout ce risque.
      C’est ce qui me fout les jetons depuis pratiquement le début. En gros, au bout de quelques mois, on savait qu’en dehors des morts dégueulasses avec un tuyau dans la gorge, il y avait aussi des symptômes débilitants dont on avait aucune idée de la durée, mais qui persistaient des mois. Et que ça tapait sur tous les organes.

      Et c’est ça qui m’a vraiment foutu les jetons. Pas juste d’avoir potentiellement un gros syndrome grippal tous les… 3-4-6 mois (ce qui est déjà beaucoup, beaucoup à supporter), mais de se retrouver à 50 balais dans le corps de quelqu’un de 80 ans.

      Je sais que mes chances d’expérimenter la vie dans un corps de 80 ans augmentent avec le temps, mais je n’envisage pas d’avoir cette expérience dès maintenant et jusqu’à possiblement la fin de mes jours, sachant que la proba est forte que de vivre dans cet état en permanence est très probablement de nature à bien réduire l’espérance de vie totale.

      Et c’est d’autant plus insupportable que je suis certaine que les décideurs ont parfaitement conscience de cette réalité, mais qu’ils laissent faire parce qu’il ont tout à y gagner :
      – la variété des symptômes fait que le lien donc la causalité, donc les responsabilités, est pratiquement impossible à établir.
      – agir serait extrêmement couteux (financement massif de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur comme on a investi des sommes colossales il y a plus d’un siècle dans la qualité de l’eau)
      – ce serait aussi très couteux d’un point de vue politique, après avoir encouragé les gens à se surexposer (et à exposer leur proches) à l’agent pathologique.
      – cela permet d’accélérer le plan de liquidation de la santé publique (par engorgement permanent) au profit exclusif de la santé privée.
      – pour retarder l’implosion sociale sous le poids des malades, suffit de les blâmer et de sanctionner les médecins qui vaudraient les empêcher de trimer au-delà de leurs forces.
      – Ça touche plus fortement les prolos
      – Ça raccourcit plus fortement la vie des prolos, ce qui est bien pour récupérer du fric sur les retraites.

  • La France, alignée avec la Hongrie de Viktor Orbán, insiste pour surveiller les journalistes sans autorisation judiciaire
    https://disclose.ngo/fr/article/la-france-alignee-avec-la-hongrie-de-viktor-orban-veut-surveiller-les-jour

    Au cours d’une réunion organisée à Bruxelles le 12 décembre, la France, main dans la main avec la Hongrie, a réclamé des mesures toujours plus liberticides contre les journalistes dans le cadre des discussions sur l’European Media Freedom Act, révèlent de nouveaux documents obtenus par Disclose, Investigate Europe et Follow the Money. Lire l’article

  • Vera Molnar, pionnière de l’art numérique, est morte
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/12/09/vera-molnar-pionniere-de-l-art-numerique-est-morte_6204823_3382.html

    Pionnière de l’art numérique, Vera Molnar aurait eu 100 ans le 5 janvier 2024. Elle qui aimait tant déjouer l’ordre mathématique est décédée moins d’un mois avant, le 7 décembre.

    Première artiste à s’être emparée de l’informatique dès les années 1960, elle avait inventé une abstraction pleine de grâce géométrique et d’humour. Sa reconnaissance fut tardive : dix ans à peine que les musées célèbrent enfin son inventivité. Mais elle n’en avait cure, comme elle nous l’avait raconté, trois semaines avant sa disparition, quand nous l’avions rencontrée dans la chambre de sa maison de retraite du 14e arrondissement de Paris, où elle est morte.

    D’emblée, elle nous avait prévenus : « Je suis sourde, je vois mal, je vais avoir 100 ans, alors n’attendez pas de moi un cours magistral sur la création artificielle. » Puis elle avait souri de sa renommée si tardive : « Vous savez, Serge Poliakoff, ce grand peintre russe, a dit : “La vie d’un peintre, c’est très simple, il n’y a que les soixante premières années qui sont dures.” »

    Elle ajoutait, avec cet accent roulant hérité de sa Hongrie natale : « L’idée de travailler sur une machine toute froide, toute grande, pour faire la peinture, c’est choquant ; d’où le rejet. Alors j’ai vécu comme cuisinière de mon mari, et ce n’était pas mauvais, remarquez : on trouve toujours un laps de temps pour faire un carré entre deux vaisselles. Je n’existais pas, mais j’ai survécu, et je n’étais pas malheureuse. »
    Fascination pour le cubisme

    Vera Molnar est née Vera Gacs, le 5 janvier 1924, à Budapest. Enfant, elle joue du piano, deux heures par jour. « Je haïssais ! Heureusement, un événement a changé ma vie. Ma mère m’a amenée au concert. J’étais transformée en singe savant, robe velours, col dentelle, anglaises et bas de soie, ridicule ! Mais il y avait Walter Gieseking qui jouait Mozart, et notamment une sonate que je jouais moi-même. Seulement, il y avait un monde entre ce qu’il tirait de cette boîte de bois marron et ce que moi, j’en tirais. »

    Le lendemain, elle déclare qu’elle abandonne le piano pour la peinture. Autre souvenir fondateur, « de calcul dans l’art », qu’elle nous confie : « Maman m’a emmenée, à 15 ans, voir la chapelle Sixtine, comme toute jeune fille de bonne famille. Je ne décolle pas, elle s’impatiente, la Sixtine c’est bien, mais elle voulait aussi voir les chaussures en solde. “Mais que fais-tu donc ?” » La jeune Vera s’évertuait à calculer le nombre de personnes à droite de Jésus, et leur nombre à gauche.

    « Calculer, comparer, devant une œuvre d’art, tu n’as pas honte ! », lui lance sa mère. « Toute ma vie, ça a été ça, s’amusait-elle du haut de ses 99 ans et onze douzièmes. Mais pourquoi est-ce que j’aurais honte ? Même Mozart a utilisé le hasard pour ses compositions. Dans la vie, deux attitudes sont possibles : croire en Dieu, en art, en politique… ou vouloir comprendre, calculer, maîtriser. Pourquoi je suis de cette deuxième race, je ne sais pas. »

    A Budapest, elle se lance donc dans des études artistiques, aux Beaux-Arts ; elle découvre le cubisme, Malevitch et Mondrian, qui ne cesseront de la fasciner. A la suite de sa lecture du Germinal de Zola, elle adhère au Parti communiste. Elle a alors deux rêves : enseigner la peinture aux enfants du peuple et vivre à Paris. Ou Moscou, au pire. Pas de chance, la Hongrie envoie la jeune boursière à Rome, en 1947. « Ennui mortel, car Giovanni Bellini et ses Madonna col bambino, aujourd’hui j’apprécie, mais pas à l’époque. »
    L’esthétique des algorithmes

    Elle fugue bien vite pour rejoindre la capitale française, terre d’élection de Le Corbusier et de Fernand Léger, qu’elle admire. Les procès de Moscou, « monstrueux », l’ont dégoûtée à jamais de la politique. Cercles et demi-cercles (1953), Quatre éléments distribués au hasard (1959), ses dessins s’inscrivent alors pleinement dans le courant de l’abstraction géométrique, version radicale. Mais elle ne tarde pas à leur donner un tournant singulier.

    Au début des années 1960, elle cofonde le Groupe de recherche d’art visuel avec notamment son mari, l’artiste François Molnar, et le plasticien François Morellet, complice d’une vie. « Nous avions tant de choses en commun, se souvenait-elle. Une seule nous séparait : lui croyait que la règle du jeu est plus importante que le résultat. Moi, je crois que, finalement, c’est mon idée qui importe, même si j’utilise des jeux de hasard pour attraper la chose. L’important, c’est Molnar là-dedans. Morellet, lui, était amoureux des systèmes. » Elle imagine alors le principe d’une « machine imaginaire », protocole d’élaboration des formes à partir de contraintes mathématiques simples, mais riche d’infinis possibles.
    Lire aussi la nécrologie (2016) : François Morellet éteint ses néons

    Dès 1968, elle soupçonne le potentiel esthétique des algorithmes. Sa rencontre avec Pierre Barbaud, inventeur de la musique algorithmique, est déterminante : « Il m’a appris beaucoup de choses, comme il a initié à l’ordinateur des compositeurs comme Iannis Xenakis ou Pierre Boulez. Mais il avait tellement mauvais caractère qu’il est aujourd’hui inconnu. » Son mari, qui a abandonné la peinture pour devenir scientifique, la laisse hanter, de nuit, les locaux du CNRS pour jouer avec les ordinateurs.

    « Il était un soutien, un collègue, un partenaire formidable. Il s’est consacré à l’aspect scientifique de l’art, c’était aussi mon dada, mais je n’avais pas le courage, ni l’envie, d’arrêter la peinture : toute ma vie, c’était prendre un crayon et gribouiller. » A la nuit tombée, elle lance un programme dans la machine. Le lendemain matin, elle récupère le résultat sur la table traçante : la naissance d’un art cybernétique.

    « La machine m’a aidée à y voir plus clair dans ma propre tête », assurait-elle. Humilité d’une artiste qui ne croit pas à l’inspiration divine, au génie transcendant ? « Ou paresse, plutôt ? » Au fil des années 1970, elle approfondit ses recherches, s’amusant à introduire un certain pourcentage de désordre au sein de l’ordre géométrique, comme en témoignent des œuvres comme Déambulation entre ordre et chaos (1975) ou ses Molnaroglyphes (1977-1978). Son art est sériel, léger, minimal, il emporte dans son rythme implacable : « Les Variations Goldberg, c’est moi », sourit-elle.
    Vitraux et NFT

    Depuis une dizaine d’années, elle s’amusait à célébrer chaque nouvelle année franchie avec une série de dessins jouant sur le chiffre anniversaire. Anticipant son centenaire, elle avait monté pour la galerie 8 + 4 (13, rue d’Alexandrie, dans le quartier parisien du Sentier) l’exposition « Cent (ou mille) façons de faire » (visible jusqu’au 20 janvier 2024). Soit une centaine de croix tremblantes, vives, allusives, réalisées, une par jour, dans son Ehpad.

    « Il y en avait de plus en plus, je devenais dingue avec ça. L’avantage, quand on est dans une institution comme ça, c’est qu’on n’a rien d’autre à faire que réfléchir et dessiner. Finalement, je suis presque plus productive ici, et j’ai un assistant très intelligent. C’est une des chances de ma vie, d’avoir toujours rencontré les gens qui pouvaient répondre à mes besoins. Mon galeriste, Bernard Chauveau, j’invente n’importe quelle ânerie, il me dit : “On y va.” »

    En 2022, il lui propose notamment de réaliser un NFT. Banco, dit-elle. « L’IA, j’ai saisi cela dès les années 1970, aux laboratoires Bell aux Etats-Unis. Mais faire ce NFT, cela a été un an de bonheur : je faisais des choses, refaites ensuite par l’IA, et c’était mieux que moi ! J’étais folle de bonheur. Tant de gens disaient que c’était de l’escroquerie ! Mais cela m’a appris des choses sur moi-même. » Elle préparait également sa rétrospective au Centre Pompidou à Paris, joliment intitulée « Parler à l’œil », qui ouvrira le 28 février 2024.

  • Prosulfocarbe : « Combien de potagers contaminés sans que les gens ne le sachent ? » - Basta !
    https://basta.media/prosulfocarbe-combien-potagers-et-vergers-contamines-herbicide-volatile-pol

    (...)
    Au total, les surfaces avec des cultures traitées au prosulfocarbe représentent 7,6 millions d’hectares en France, soit un quart de la surface agricole utile [2]. Si les surfaces traitées n’augmentent pas depuis quelques années, la quantité d’herbicides, elle, progresse. Cela signifie une hausse des doses épandues à l’hectare. « Ce recours croissant s’explique notamment par la montée de résistances de certaines adventices [mauvaises herbes] » souligne l’INRAE.
    (---)
    L’une des caractéristiques du prosulfocarbe est son extrême volatilité, c’est-à-dire sa très forte dispersion dans l’air. Des travaux suggèrent que le prosulfocarbe puisse parcourir « de longues, voire très longues distances après évaporation » souligne l’Anses. Le problème n’est pas nouveau. De 2008 à 2013, le prosulfocarbe fait partie des 20 molécules les plus détectées dans l’air ambiant [4]. De manière générale, sa concentration dans l’air en France a augmenté depuis 2019. De très récentes données indiquent que le prosulfocarbe fait partie des pesticides les plus fréquemment retrouvés dans l’air ambiant partout en France, parmi 72 substances recherchées.

  • Magnétisation par impulsions laser : une nouvelle perspective pour les matériaux - Enerzine
    https://www.enerzine.com/magnetisation-par-impulsions-laser-une-nouvelle-perspective-pour-les-materiaux/78485-2023-12

    En 2018, une équipe du Helmholtz-Zentrum Dresden-Rossendorf (HZDR) a fait une découverte surprenante. En irradiant une fine couche d’un alliage de fer-aluminium avec des impulsions laser ultra-courtes, le matériau non magnétique est soudainement devenu magnétique.

    Les impulsions laser réorganisent les atomes dans le cristal de telle manière que les atomes de fer se rapprochent, formant ainsi un aimant. Les chercheurs ont ensuite pu démagnétiser la couche avec une série d’impulsions laser plus faibles, découvrant ainsi un moyen de créer et d’effacer de minuscules « taches magnétiques » sur une surface.

    Les chercheurs ont collaboré avec le Laserinstitut Hochschule Mittweida (LHM) pour approfondir cette découverte. Ils ont découvert que le phénomène se produit également avec une autre classe de matériaux, élargissant ainsi considérablement les perspectives d’application potentielles.
    Une nouvelle perspective pour les matériaux

    Les experts se sont concentrés spécifiquement sur un alliage de fer-vanadium. Contrairement à l’alliage de fer-aluminium avec son réseau cristallin régulier, les atomes dans l’alliage de fer-vanadium sont disposés de manière plus chaotique, formant une structure amorphe, semblable à du verre.

    Le résultat : bien qu’il ait une structure atomique différente de celle du composé fer-aluminium, l’alliage de fer-vanadium peut également être magnétisé par laser.
    En synthèse

    La découverte que différents alliages de fer peuvent être magnétisés par des impulsions laser ultra-courtes ouvre de nouvelles perspectives pour l’application de cette technologie. Les travaux fournissent déjà des idées pour des applications possibles, comme la production de capteurs magnétiques sensibles ou le stockage de données magnétiques.

    Pour une meilleure compréhension
    Qu’est-ce que la magnétisation par impulsions laser ?

    Il s’agit d’un processus par lequel un matériau non magnétique devient magnétique lorsqu’il est irradié par des impulsions laser ultra-courtes.
    Quels matériaux peuvent être magnétisés de cette manière ?

    Les chercheurs ont découvert que ce phénomène se produit avec différents alliages de fer, y compris le fer-aluminium et le fer-vanadium.
    Quelles sont les applications potentielles de cette découverte ?

    Les applications potentielles comprennent la production de capteurs magnétiques sensibles et le stockage de données magnétiques.
    Quels sont les avantages de cette méthode de magnétisation ?

    Elle permet de créer et d’effacer de minuscules « taches magnétiques » sur une surface, ce qui pourrait être utile dans diverses applications technologiques.
    Quelle est la prochaine étape pour les chercheurs ?

    Les chercheurs prévoient de poursuivre leurs expériences pour observer exactement comment les atomes se réorganisent lors du processus de magnétisation.

    Références

    Helmholtz-Zentrum Dresden-Rossendorf (HZDR). “Magnetization with Laser Pulses : A New Perspective for Materials.” Advanced Functional Materials, DOI : 10.1002/adfm.202311951.

  • Espionnage des journalistes : la France fait bloc aux côtés de six États européens
    https://disclose.ngo/fr/article/espionnage-des-journalistes-la-france-fait-bloc-aux-cotes-de-six-etats-eur

    La France, l’Italie, la Finlande, la Grèce, Chypre, Malte et la Suède veulent torpiller la première loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias en Europe. D’après des documents obtenus par Disclose, en partenariat avec Investigate Europe et Follow the Money, ces sept pays militent activement pour autoriser la surveillance des journalistes, au nom de « la sécurité nationale ». Lire l’article

  • L’inquiétante étrangeté du président Milei
    https://laviedesidees.fr/L-inquietante-etrangete-du-president-Milei

    Étrange et inquiétant, le nouveau président argentin l’est à coup sûr, par les extravagances de son spiritualisme et de son #libertarianisme. Mais tout cela n’est pas si nouveau.

    #International #populisme #Argentine
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231212_milei.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231212_milei.pdf

  • Sobriété et efficacité sont indissociables de l’électrification des usages
    https://www.negawatt.org/Sobriete-et-efficacite-sont-indissociables-de-l-electrification-des-usages

    Des interrogations existent quant à la capacité de développement d’une production électrique décarbonée suffisante à l’horizon 2030-2035 pour répondre aux nouveaux usages. Quoi que l’on pense de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, aucun ne pourra être opérationnel avant 2035 pour répondre à la hausse de la demande électrique. Les efforts de l’industrie pour démarrer l’EPR de Flamanville et redresser la performance du parc existant ne permettront au mieux que de ramener sa production au niveau historique.
    La consommation supplémentaire pourrait être couverte par les énergies renouvelables dont le délai de construction est beaucoup plus court que celui du nucléaire. Deux bémols à ce constat : d’abord, les objectifs de développement du photovoltaïque proposés par le projet de PPE sont relativement ambitieux, mais ils ne le sont pas du tout pour l’éolien terrestre. Par ailleurs, de forts doutes subsistent sur les moyens mis en place permettant leur réalisation : dans la précédente PPE, aucun de ces objectifs n’a été atteint, et la France n’a toujours pas atteint, trois ans après, ceux fixés au niveau européen pour 2020.

    (...)

    La stratégie actuelle du gouvernement consistant à déployer massivement les PAC sans les associer nécessairement à un bon niveau d’isolation risque d’engendrer une pointe électrique supplémentaire de 6 GW à l’horizon 2030 [3]. Elle pourrait même aller jusqu’à une quinzaine de gigawatts en cas d’accumulation de conditions défavorables [4].
    Pour réduire cette pointe, il est indispensable d’installer des PAC dans des logements performants ou simultanément à une rénovation complète et performante

  • Deux chercheurs belges révèlent le lourd impact du covid long sur le cerveau | L’Echo
    https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/deux-chercheurs-belges-revelent-le-lourd-impact-du-covid-long-sur-le-cerveau/10512468.html
    https://images.lecho.be/view?iid=Elvis:5JPS7ng3KLh8gC8pXOci66&context=ONLINE&ratio=16/9&width=640&u=1702315698000

    Parmi les 110 patients étudiés, le covid long s’est estompé pour 30% d’entre eux et a un peu rétrocédé dans 30% des cas. Les 40% restants ne savent plus rien faire du tout, ont constaté les chercheurs.

    « Cela concerne 70% de femmes de 40 ans en moyenne. Si ça avait été 70% d’hommes, la recherche aurait certainement été plus vite », a épinglé Marc Jamoulle lors d’un colloque international sur le covid long qui se déroulait de jeudi à samedi à Madrid.

  • Le drame des enfants placés lâchés à leur majorité : « T’es qu’une enfant de l’aide sociale à l’enfance, arrête de viser trop loin »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2023/12/05/le-drame-des-enfants-places-laches-a-leur-majorite-t-es-qu-une-enfant-de-l-a

    L’arrivée des 18 ans rime, pour tous les adolescents placés, avec l’urgence de déterminer comment se lancer dans la vie adulte, eux qui sont contraints à faire le grand saut sans soutien familial.

    [...]

    Plus d’un tiers des jeunes sans domicile [et combien de détenus ? ndc] sont ainsi issus de l’ASE, notait une étude de la Fondation Abbé Pierre en 2019. Une proportion alarmante alors que les enfants placés ne représentent que 2 % de la population générale des mineurs.

    [...]

    Votée en 2022, la loi dite « Taquet » devait en finir avec ces « sorties sèches » de l’#ASE, rendant obligatoire l’accompagnement des jeunes de moins de 21 ans « sans ressources suffisantes ». Mais un an après, son application s’avère « peu efficiente », constatait un rapport du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ), en juin. Si le nombre de contrats jeunes majeurs [cet accompagnement individualisé éducatif et financier, parfois d’hébergement, qui peut être accordé par les départements aux majeurs sortant de l’ASE, sous condition de la constitution d’un « projet »] accordés progresse ces dernières années – ainsi, 35 000 jeunes adultes bénéficiaient d’une mesure de la protection de l’enfance, selon les derniers chiffres de 2021 –, les ruptures brutales d’accompagnement persistent et l’accès des jeunes concernés à leurs droits fondamentaux relève du « parcours du combattant », alerte ce rapport. Une grande disparité de prise en charge est aussi relevée selon les départements, avec des territoires où le contrat jeune majeur est « plus rare que l’or », de l’avis des intéressés.

    Face à ce constat sévère, la première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé, le 20 novembre, des actions de mentorat ainsi qu’un « coup de pouce financier » de 1 500 euros, versé automatiquement à 18 ans aux sortants de l’ASE. Les collectifs d’anciens enfants placés se sont dits « sidérés » par cette annonce : trop insuffisante à leurs yeux, mais qui impliquera surtout la suppression du « pécule », une somme à laquelle ces jeunes ont droit depuis 2016 à leur majorité. Constituée des allocations de rentrée scolaire mises chaque année sur un compte bloqué le temps de leur placement (et encore aujourd’hui pas toujours perçue ni réclamée, faute d’information), elle peut s’élever, pour certains, largement au-dessus de 1 500 euros. « On nous fait les poches ! », s’est insurgé Lyes Louffok, lui-même ancien enfant placé et auteur de Si les enfants votaient (Harper Collins, 2022).

    Dans le Doubs, Emilie Joly a seulement 19 ans lorsqu’elle reçoit une lettre lui annonçant sans sommation sa sortie de l’ASE et la fin de son #contrat_jeune_majeur, grâce auquel elle pouvait continuer à séjourner dans sa famille d’accueil. A l’ouverture du courrier, elle s’effondre dans les couloirs de son université. « La lettre stipulait seulement que je ne faisais plus partie de leurs effectifs, sans aucune explication. La première chose que je me suis dite, c’est : “Est-ce que j’ai même le droit de rentrer ce soir dans ma famille d’accueil ?” », raconte la jeune femme, cinq ans plus tard.

    A partir de là, Emilie se sent « totalement abandonnée ». L’étudiante, alors en DUT carrières sociales, doit déménager, malgré les réclamations de sa famille d’accueil, trouver un appartement sans aide de l’ASE, puis cumuler les petits jobs étudiants pour pouvoir continuer à financer ses études, en parallèle de sa bourse d’Etat. Le plus difficile, explique celle qui était placée depuis ses 6 mois, a surtout été de voir le lien rompu, du jour au lendemain, avec son éducatrice et la psychologue de l’ASE qui la suivait depuis petite. « J’ai fait une terrible dépression dans les semaines qui ont suivi et j’ai fini hospitalisée quelque temps. Tous mes projets, tous mes espoirs semblaient s’envoler », confie-t-elle.

    Mais même l’horizon des 21 ans prévu par la loi joue en réalité comme un couperet très précoce. « A ces jeunes, on demande d’être autonomes tout de suite : gérer très tôt et seuls la question du budget, l’enjeu des études ou du travail, les aléas du logement, des premiers impôts…, observe Marie Convert, cheffe de service chez Habitat Jeunes Montpellier, une structure de logements sociaux qui accueille des jeunes sortis de l’ASE. Tout cela plus vite que tous les autres. » L’accès à l’autonomie est de plus en plus tardif pour le reste des jeunes Français, qui quittent désormais le domicile familial vers 24 ans, selon les chiffres Eurostat pour l’année 2021.

    « Orientations subies »

    En regard, les jeunes passés par l’ASE doivent avancer à marche forcée, avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. « La peur ne nous quitte jamais. Pas seulement à l’approche des 18 ou 21 ans, mais à chaque échéance de renouvellement, ou pas, de nos contrats jeune majeur, souvent proposés par tranches de six mois seulement », souligne Alissa Denissova, présidente de l’association d’entraide Repairs ! 44 destinée aux jeunes de l’ASE, à Nantes.

    Des « incertitudes » qui génèrent une « énorme pression », confie Romain, 19 ans. Après une mauvaise orientation à la fac, lui qui a grandi en village d’enfants – des ensembles de plusieurs maisons où sont accueillis des enfants placés – vient de commencer, à Lille, une formation de travailleur social, qui dure trois ans. Il en sera donc diplômé à 22 ans. « Sauf qu’à 21 ans tout s’arrête. Je ne sais déjà pas comment je ferai pour vivre la dernière année, alors il faut absolument que je réussisse chaque examen : je ne peux pas me permettre de redoubler en plus de ça », s’angoisse-t-il.

    [...]

    Tous ont intégré cette réalité : ils n’ont « pas le droit à l’erreur » ni au tâtonnement. Pressés par le temps et la nécessité de trouver rapidement un emploi et un logement – y compris parfois pour pouvoir prétendre aux dispositifs d’accompagnement de l’ASE une fois majeurs –, ces jeunes placés sont d’ailleurs massivement dirigés vers des formations courtes professionnalisantes, dès la fin du collège.
    « On ne leur laisse pas beaucoup de part de rêve », déplore Marie Convert. Ainsi, 40 % des adolescents placés se tournent vers un CAP, seulement 17 % vers un bac général (contre 51 % des jeunes de leur âge).

    https://archive.is/PkWlj

    #enfants_placés

  • 14 millions d’années c’est…
    https://www.actu-environnement.com/dit-aujourdhui/1376.html

    14millions d’années
    C’est le temps qui sépare aujourd’hui la Terre de la dernière fois, dans son histoire, où la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone (CO2) atteignait son niveau actuel, soit 418 parties par million (ppm). Jusqu’ici, la communauté scientifique misait plutôt entre 5 à 3 millions d’années avant notre ère. Cette nouvelle estimation est présentée dans une étude, parue le 8 décembre 2023 dans la revue Science, menée par 90 chercheurs de 16 pays réunis au sein d’un consortium international. Celui-ci a consacré son travail à établir l’évolution de la concentration de CO2 durant l’ère Cénozoïque (qui débute il y a 66 millions d’années, depuis l’extinction des dinosaures, et court encore aujourd’hui).
    Pour rappel, entre environ 2,8 millions d’années et la fin du XIXe siècle (à l’apogée de la révolution industrielle), celle-ci ne dépassait pas les 280 ppm. Mais au rythme actuel des émissions anthropiques de gaz à effet de serre et sans interruption, la Terre pourrait accueillir plus de 800 ppm de CO2 d’ici à 2100. Une première depuis 34 millions d’années, époque à laquelle la température planétaire moyenne était de 5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles.

  • Mortalité infantile : la France dégringole
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/pediatrie/mortalite-infantile-la-france-degringole

    En passant de la 3e à la 20e place en Europe pour ce qui est de la mortalité néonatale, la France se déclasse. En cause, une offre inadaptée dans le bas risque et des manques de moyens en réanimation néonatale.

    La situation périnatale ne s’est guère améliorée en France : elle a même continué à se dégrader par rapport à l’an dernier, ce qui place la France dans une mauvaise direction par rapport au reste de l’Europe – notamment de l’Europe du Nord –, où la mortalité infantile continue à baisser.

    • La publication de l’Insee, à partir des données de l’état-civil (14/06/2023)
      avec tous les chiffres, téléchargeables

      Depuis 2015, la mortalité infantile en France est supérieure à la moyenne européenne - Insee Focus - 301
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/7627069#graphique-figureencadre

      En 2021, 2 700 enfants de moins d’un an sont décédés en France, soit 3,7 décès pour 1 000 naissances vivantes. Bien qu’historiquement bas, ce taux ne baisse plus depuis 2005. Il a même légèrement augmenté entre 2014 et 2017, en particulier en ce qui concerne la mortalité dans les premiers jours de la vie. La moitié des enfants décédés avant leur premier anniversaire en 2021 ont vécu moins d’une semaine.
      Depuis 2015, la mortalité infantile en France est supérieure à la moyenne européenne, alors qu’elle était l’une des plus basses d’Europe à la fin du XXe siècle. En effet, contrairement à la France, la mortalité infantile en Europe continue de diminuer en moyenne, bien que modérément ces dernières années. La baisse de la mortalité néonatale (avant 28 jours) est particulièrement ralentie en France depuis 20 ans ; c’est aussi le cas en Allemagne.

    • la lecture et l’interprétation de ces chiffres par l’INED (août 2024)
      (on notera les hypothèses émises - et leur ordre ? – toutes basées sur des éléments factuels (il y a des données…) : 2 démographiques et 2 sociales)

      Est-il vrai que la mortalité infantile est en hausse en France ? - La question du jour - Les mémos de la démo - Ined - Institut national d’études démographiques
      https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/faq/est-il-vrai-que-la-mortalite-infantile-est-en-hausse-en-france

      Après une baisse continue durant le XXe siècle, le taux de mortalité infantile atteint désormais un très faible niveau mais ce taux stagne. Il a même légèrement augmenté entre 2014 et 2017 en France, alors qu’il tend à baisser dans quasiment tous les pays de l’UE27. En 2022, il s’établit à 3,9 pour 1000 naissances vivantes (3,7 en métropole), ce qui place la France au-dessus de la moyenne européenne. La hausse du taux de mortalité infantile est particulièrement marquée lors de la première semaine de vie qui concentre 47,8 % des décès.

      Les données d’état civil ne permettant pas de disposer d’informations d’ordre médical, seules des hypothèses visant à expliquer cette augmentation sont émises, telles que la hausse de l’âge des mères au moment de l’accouchement, l’accroissement des grossesses multiples, les situations de précarité ou encore une dégradation du circuit de soins.

    •  :-)

      conséquence du surcroît de maltraitance sur le nouveau-né (port du masque…)

      Alors qu’un troisième confinement est en discussion en France, les pédiatres, pédopsychiatres et services d’urgences pédiatriques de tout le pays observent depuis quelques semaines une augmentation sans précédent des consultations ambulatoires et hospitalières, admissions aux urgences et hospitalisations pour motifs psychiatriques tels qu’anxiété, idées noires ou gestes suicidaires, souvent dans un contexte de maltraitance. Les services d’hospitalisation habituellement surchargés à cette période d’enfants atteints de pathologies infectieuses (bronchiolites, gastro-entérite) le sont cette année encore mais d’enfants maltraités, déprimés, anxieux et suicidaires.

      dernier avis en date du 25/01/2021

    • Que diantre, vous n’y êtes pas du tout ! C’est la faute aux migrants, bien sûr ! Jordan l’a démontré, hôtel 5 étoiles à l’appui, l’autre vendredi sur RCI, c’est que des enfants de migrants nés illégalement sur nos fiers trottoirs de fRrance qui plombent notre beau classement de 3e meilleur européen.

      (je préfère ne pas sourcer, ça tâche)

  • REPORTAGE. Investiture de Javier Milei en Argentine : derrière l’ultralibéralisme, le négationnisme et la répression ?
    https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/reportage-investiture-de-javier-milei-en-argentine-derriere-l-ultralibe


    Javier Milei au balcon du ministère argentin des Affaires étrangères à la veille de son investiture à la présidence de la République, le 9 décembre 2023.
    (MATIAS CAMPAYA / MAXPPP)

    Javier Milei, électron libre au discours agressif, s’installe dimanche à la tête de l’Argentine.

    Javier Milei arrive au pouvoir en Argentine dimanche 10 décembre avec en poche une série de mesures radicales, que 56% des Argentins ont jugé nécessaires. Lui-même affirme que le choc ultralibéral qu’il prévoit pourrait faire basculer 90% de la population dans la précarité. Les interrogations portent notamment sur la remise en question de certains droits et sur l’important travail de mémoire, qui a été fait en Argentine depuis la fin de la dictature. Les signaux envoyés par Javier Milei, comme le profil des personnes qu’il a choisies pour gouverner à ses côtés, donnent quelques indications sur les orientations du nouveau président.

    En haut de la liste se trouve la vice-présidente Victoria Villaruel. Elle est très proche de Vox, le parti d’extrême droite espagnol, et elle est la fille d’un colonel actif pendant la dictature. Sa présence inquiète forcément tous ceux qui se battent depuis près de 40 ans pour retrouver les disparus du régime militaire, comme Miguel Santucho : « Le discours du parti militaire, représenté par la vice-présidente Villarouel, a pour objectif de modifier l’image de l’armée. On dit qu’ils sont négationnistes, mais c’est bien pire, parce qu’ils cherchent à légitimer le terrorisme d’État, explique le militant. Quand ils parlent de ’simples excès’ en évoquant la dictature, comme l’a fait Milei pendant le débat présidentiel, c’est exactement ce que disaient les généraux au moment du procès de la junte. »

    "Ils reprennent les mots des génocidaires, c’est bien pire."
    Miguel Santucho, défenseur des droits de l’homme argentin

    Rodolfo Barra est une autre personnalité controversée sur laquelle compte s’appuyer le nouveau président. On prête à cet ancien membre de la Cour Suprême un passé sulfureux de militant au sein d’une organisation néonazie. Les militantes pro-avortement le connaissent bien. Car Rodolfo Barra a dépensé beaucoup d’énergie pour se mettre en travers de leur route, avant qu’elles n’obtiennent en 2020, le vote d’une loi complète sur l’interruption volontaire de grossesse.

    Pour Martha Rosenberg, cofondatrice d’une campagne pro-avortement, le retour de Rodolfo Barra n’est pas une bonne nouvelle : « Rodolfo Barra a présenté 14 fois une clause pour pénaliser tous les types d’avortement, elle a toujours été rejetée. Bref il est revenu à la charge de nombreuses fois, rappelle-t-elle. Et aujourd’hui Barra sera le procureur général de la nation, c’est pour moi une attaque évidente », se désole Martha Rosenberg.

    Les opposants à Javier Milei sur le qui-vive
    Les défenseurs des droits de l’homme sont sur la défensive avant même le début du mandat de Javier Milei. ll faut dire que le nouveau président a déjà choisi de supprimer des ministères qui leur étaient chers, comme celui des Femmes. Et on ne sait encore ce que va devenir le secrétariat d’État aux droits de l’Homme. Javier Milei a promis de s’attaquer à tous ces secteurs de la société. Les militants des droits humains commencent à se mobiliser aux côtés des Mères de la Place de Mai, l’association créée pendant la dictature militaire argentine par les mères cherchant leurs enfants disparus.

    Matias manifeste sur cette place, symbole de la contestation dans la capitale argentine. Il est très remonté, parce que selon lui, Javier Milei a déjà trahi l’une de ses promesses : celle d’éliminer la « caste politique », ces barons installés depuis de longues années sur la scène politique argentine. Le nouveau président a dû s’allier au parti de l’ancien président Mauricio Macri à la droite traditionnelle, pour former une coalition du gouvernement.

    La future ministre de la Sécurité Patricia Bouleritch appartient à cette droite traditionnelle depuis plus de 20 ans. « Patricia Bouleritch était ministre du Travail pendant l’explosion sociale de 2001, rappelle Matias, elle a baissé les salaires, il y a eu des licenciements et de la répression. Patricia Bouleritch a été ministre de la Sécurité en 2017, elle a commencé avec un bilan de 40 morts en envoyant les forces de l’ordre contre une manifestation dans une province du nord. C’est une main de fer. Et maintenant elle revient, toujours ministre de la Sécurité, avec la même politique dans un gouvernement d’extrême droite, encore plus violente », insiste Matias.

    "On doit se tenir prêts à résister."
    Matias, opposant à Javier Milei

    Il y a beaucoup d’inquiétudes, beaucoup de spéculations aussi sur la méthode que choisira Javier Milei pour faire passer ses réformes. Mais la majorité des Argentins a décidé de parier sur cet anarcho-libertarien, ancien agitateur politique sur les plateaux de télévision, titulaire de deux masters en économie pour remettre sur pied un pays dévasté par la crise.

  • Fayard éclipse en catimini un de ses ouvrages sur la Palestine
    08/12/2023 |Hocine Bouhadjera | Actualité Le Monde des livres
    https://actualitte.com/article/114711/edition/fayard-eclipse-en-catimini-un-de-ses-ouvrages-sur-la-palestine

    Le libraire du Point du Jour, installé dans le 5e arrondissement de Paris, Patrick Bobulesco, avait vendu ses derniers exemplaires du titre de l’historien israélien, Ilan Pappé, Le nettoyage ethnique de la Palestine (trad. de l’anglais Paul Chemla), paru chez Fayard en 2008. Il s’est alors rendu sur Dilicom, dans l’optique d’en commander de nouveaux, mais surprise : l’ouvrage était en « arrêt définitif de commercialisation ».

    Le site ORB confirme : il est bien à présent épuisé pour cause d’arrêt de commercialisation, et ce depuis ce 7 novembre. Sur Decitre par exemple, le titre n’est plus disponible.(...)

  • Désolé pour le lien FB, mais cette chronique de la #censure_ordinaire vaut d’être lue
    https://www.facebook.com/bruno.gaccio

    Salut à tous, petit communiqué à la con pour mes lecteurs du Mans, (s’il y en a), et pour ceux qui aiment bien me lire : dans la cadre de ma tournée des librairies qui restent vivantes dans nos belles régions pleines de terroirs fleurant bons le gras de porc, le pain de campagne et le bon sens pastoral, il était prévu que je passe dédicacer mon livre « de mémoire de guignol » à la Librairie Doucet ce samedi chez nos amis Manceaux. Et bien C’EST ANNULÉ. La raison est assez marrante bien que tragique. Le libraire nous à dit hier, un rien dans le malaise : « Je n’avais pas lu le livre et je pensais qu’il s’agissait d’un livre sur la sociologie des médias hors c’est un pamphlet politique », ce qui est très exagéré mais bon. S’il ne sait pas reconnaitre un pamphlet politique d’un état des lieux des émissions de satires politique en France c’est son problème, le notre c’est qu’il soit libraire, sensé vendre des livres en connaissant un minimum les catégories dans lesquels ils s’inscrivent, mais je suis indulgent avec la méconnaissance, j’ai moi même des lacunes, par exemple, j’ai du mal à saisir la différence entre un potimarron et un potiron, pourtant elle est de taille aussi, bref...
    Du côté de chez Massot on lui fait savoir que ça n’est pas grave, que c’est bien sûr dommage, que je me faisais une joie d’aller dans une ville, le Mans, persuadée que son Maire Stéphane Le Foll est un maire de gauche et que c’était une occasion de rigoler un peu mais qu’on se résout à l’inéluctable : on annule ma venue et voilà, rien de catastrophique et là, rebondissement ! Libraire en panique.
    Non on peut pas annuler, on l’a annoncé partout sur nos réseaux, les gens vont venir et, la proposition tombe : OK, il vient, il signe mais... il ne parle pas. On comprend à cet instant que le gars ne me connait pas, mais alors pas du tout. Le rire retombé, du côté de chez l’éditeur on lui répond que : bah, c’est un peu difficile de pas parler aux gens qui demandent une signature et qui viennent gentiment de dépenser 18€ pour acheter un livre. Il convient et rectifie : il propose que je parle, ok, mais... mais PAS DE POLITIQUE, pour ne pas mettre sa clientèle, qui n’est pas, selon lui, habituée à ça ni politisée devant un débat politique.
    Encore une fois, questionnement intense et rire colossal puis décision : on annule. On remercie, on promet que, une autre fois pour un livre de recettes de pâtes à l’ail nous viendrons avec plaisir dédicacer à la librairie Doucet et parler de ces pâtes Napolitaines nourrissant à la fois Cosa Nostra et le gouvernement parce qu’ils cohabitent dans les mêmes locaux et que ça, ça n’est pas politique ni polémique. On se quitte et là, on regarde qui est venu récemment dédicacer son livre( pour se faire une idée de qui ils reçoivent comme auteur qui ne fait pas de politique) et on tombe sur.... tadaaaaa : Edouard Philippe ! On vit vraiment une époque formidable. Amen.