• Fiche pratique Covid-19 – Autodéfense sanitaire – Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo
    https://www.stjv.fr/2022/01/covid-19-autodefense-sanitaire

    La pandémie de Covid-19 dure depuis plus de 2 ans, et nous ne sommes toujours pas près d’en sortir. Les informations officielles étant souvent inexistantes, parfois trompeuses ou même carrément mensongères, et toujours difficile à trouver, nous vous proposons ce guide qui cherche à centraliser les infos, résumer la situation et expliquer comment nous protéger collectivement.

    On a fait de notre mieux pour collecter et synthétiser les infos, mais n’oubliez pas que nous ne sommes pas des professionnel‧les de santé. Ce guide ne remplace pas la consultation des services de santé.

    Si ce guide contient des erreurs, n’hésitez pas à nous le signaler à contact@stjv.fr

    #toctoc #Covid-19 #autodéfense_sanitaire

    • cette « fiche pratique » d’intérêt public est fort bien réalisée. elle me parait tout à fait complète. je vous invite à la faire circuler dans vos entours. la conclusion :

      Les causes politiques de la pandémie

      Enfin, n’oublions pas que la situation actuelle est le résultat de décisions politiques récentes mais aussi très anciennes, au niveau français mais aussi international. Lutter contre l’épidémie à long terme sera fait aussi, et surtout, sur ce terrain.

      En favorisant et incitant à la détérioration de l’environnement (changement climatique, déforestation, élevage intensif, destruction des habitats naturels…), l’économie capitaliste est une responsable directe de l’émergence de nombreuses épidémies, dont les coronavirus. Tout laisse à penser que cela va s’intensifier dans le futur proche si rien n’est fait au niveau écologique.

      En France, le fiasco de la pénurie de masques en 2020 est la conséquence directe de la gestion politique des 15 dernières années. Pour se couvrir et nier sa responsabilité, le gouvernement avait alors menti à l’échelle du pays en niant l’utilité des masques, ce qui nous a privé d’un précieux outil pour contrer l’épidémie, avant de faire volte-face et d’imposer son port comme si de rien n’était, ce qui a nourri les discours anti-masque. Il fait actuellement la même avec les masques FFP2 : pendant que tout les milieux médicaux et scientifiques s’accordent sur sa nécessité, le gouvernement ment en prétendant qu’il n’est pas nécessaire.

      Depuis le début de la pandémie, le ministre de l’éducation nationale, le réactionnaire Jean-Michel Blanquer, continue de maintenir les écoles ouvertes et de nier la réalité. Alors que même le gouvernement pointait l’école comme lieu principal de diffusion du variant omicron, la rentrée des classes 2022 a été maintenue avec un « protocole » allégé au lieu d’être renforcé. On constate maintenant une flambée incontrôlée des contaminations notamment en milieu scolaire, ce qui augmente d’autant plus la pression sur les hôpitaux, stocks et centres de tests.

      La stratégie du « tout vaccin » mise en place en France peut s’expliquer en partie par la volonté des dirigeants et possédants de garder ouvertes les entreprises coûte que coûte. En pariant sur l’immunité collective, les capitalistes espèrent continuer à exploiter les travailleurs et travailleuses coûte que coûte. Cette politique présentée comme individualiste est mensongère, réduit son efficacité, alimente les discours antivax, et sert d’excuse à l’Élysée pour continuer à toujours plus diviser la société. « Nous sommes tous dans le même bateau » est un argument faux et manipulateur. Il a été démontré que de grandes inégalités existent face au Covid-19. D’ailleurs, les très riches ne se sont jamais aussi bien portés.

      L’apparition de nouveaux variants est une conséquence logique de la circulation massive du virus. Il faut s’attendre à ce que cela continue tant qu’une couverture vaccinale mondiale ne sera pas atteinte. Mais les pays riches, dont la France, s’opposent à la levée des brevets sur les vaccins, ce qui en empêche l’accès aux pays pauvres, notamment d’Afrique, et nous empêche de pouvoir espérer « sortir » de cette épidémie.

      #prévention #santé #syndicalisme #écologie

  • Le Japon rouvre ses frontières et compte sur le tourisme pour relancer son économie
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/11/le-japon-rouvre-ses-frontieres-et-compte-sur-le-tourisme-pour-relancer-son-e

    Le Japon rouvre ses frontières et compte sur le tourisme pour relancer son économie
    Les voyageurs en provenance de 68 pays peuvent à nouveau entrer sans visa dans l’Archipel. Le gouvernement attend une bouffée d’oxygène de ce retour des visiteurs.
    Par Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance)
    Publié hier à 15h28, mis à jour à 06h31
    Le Japon s’ouvre de nouveau. Depuis mardi 11 octobre, les visiteurs originaires de 68 pays peuvent entrer sans visa dans l’Archipel, à la seule condition de disposer d’un document attestant d’une triple vaccination contre le Covid-19 ou du résultat négatif d’un test PCR effectué dans les soixante-douze heures avant le départ.
    Les touristes devront néanmoins composer avec un port du masque toujours très utilisé. Le pays encourage à le porter en intérieur et à s’abstenir de parler fort. Vendredi 7 octobre, le gouvernement japonais a approuvé un renforcement du cadre réglementaire des hôtels, qui permet à ceux-ci de refuser les clients ne respectant pas les contrôles en place pendant une pandémie.Dès avril 2020, le Japon avait suspendu ses autorisations d’entrée sans visa pour les ressortissants des Etats les plus touchés par la crise sanitaire. En août 2021, la mesure avait été étendue à 159 pays et territoires. Les différentes vagues d’un virus qui a contaminé 21,5 millions de Japonais et provoqué le décès de 45 500 malades ont alimenté les réticences des autorités comme de la population à accueillir de nouveau des touristes.
    A partir de mai, la réouverture s’est faite par étapes, et l’acceptation de visiteurs en voyages organisés, dans la limite de 20 000 par jour. Ces dispositions, couplées à des « états d’urgence » enjoignant aux Japonais de limiter leurs déplacements pour enrayer la propagation du Covid-19, ont porté un coup rude à l’industrie touristique. A peine plus d’un demi-million de visiteurs sont venus en 2022, bien loin du record de 31,8 millions atteint en 2019. Très attendu par la filière touristique, le retour des étrangers suscite de grands espoirs pour la troisième économie mondiale, dont la croissance a atteint 3,5 % en glissement annuel entre avril et juin, mais dont les prévisions pour l’exercice 2022 sont régulièrement revues à la baisse. Le premier ministre, Fumio Kishida, a fixé, lundi 3 octobre, un objectif de dépenses touristiques annuelles à 5 000 milliards de yens (35,4 milliards d’euros), davantage qu’en 2019. Pour le gouvernement, le secteur demeure « une clé du développement régional » et un moyen d’« améliorer l’image du Japon dans le monde ».La destination est toujours très prisée. La compagnie aérienne JAL a vu ses réservations tripler depuis l’annonce de la réouverture des frontières. Et l’Archipel a profité de ces années de fermeture pour développer des services de paiement électronique et les applications pour taxis, une minirévolution dans un pays où l’usage des espèces reste élevé.Malgré cela et un yen faible par rapport au dollar et à l’euro, les objectifs du gouvernement sont jugés trop optimistes par les analystes. « Les dépenses des visiteurs étrangers n’atteindront que 2 100 milliards de yens en 2023 et ne retrouveront pas avant 2025 les niveaux d’avant le Covid », estime Takahide Kiuchi, de l’institut de recherche Nomura. Pour sa part, Rino Onodera, de l’institut de recherche Mizuho, table sur 15,3 millions de voyageurs étrangers en 2023, soit 48 % du niveau de 2019.
    En cause notamment, la stricte politique zéro Covid mise en place par Pékin, qui bloque les voyages depuis la Chine. Les touristes chinois représentaient un tiers des visiteurs de l’Archipel ; leur retour encore hypothétique pourrait être compliqué par l’exigence de la triple vaccination, car le Japon ne reconnaît pas les vaccins chinois. En outre, ajoute M. Kiuchi, « si l’économie mondiale ralentit en raison de l’inflation et des resserrements monétaires, les habitants de nombreux pays pourraient reporter leurs déplacements à l’étranger ». A cela s’ajoutent des problèmes propres au Japon, car le secteur touristique semble mal préparé pour accueillir un afflux de touristes : l’emploi hôtelier s’est effondré de 22 % entre 2019 et 2021 et près de 73 % des établissements souffrent d’une pénurie de personnel, d’après le centre d’analyses Teikoku. La situation s’annonce d’autant plus délicate que le gouvernement a fait coïncider la réouverture des frontières avec un généreux programme de subvention des voyages dans l’Archipel, réservé aux habitants. Selon ce « programme national de réductions sur les voyages », les touristes peuvent bénéficier de remises sur les repas, l’hébergement et les achats pouvant atteindre 11 000 yens par jour et par personne.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#japon#frontiere#tourisme#economie#PCR#vaccin#pandemie#chine#zerocovid#etranger

    • Biodiversity in ecosystems plays an important role in supporting human welfare, including regulating the transmission of infectious diseases. Many of these services are not fully-appreciated due to complex environmental dynamics and lack of baseline data. Multicontinental amphibian decline due to the fungal pathogen #Batrachochytrium_dendrobatidis (Bd) provides a stark example. Even though amphibians are known to affect natural food webs—including mosquitoes that transmit human diseases—the human health impacts connected to their massive decline have received little attention. Here we leverage a unique ensemble of ecological surveys, satellite data, and newly digitized public health records to show an empirical link between a wave of Bd-driven collapse of amphibians in Costa Rica and Panama and increased human malaria incidence. Subsequent to the estimated date of Bd-driven amphibian decline in each ’county’ (canton or distrito), we find that malaria cases are significantly elevated for several years. For the six year peak of the estimated effect, the annual expected county-level increase in malaria ranges from 0.76 to 1.1 additional cases per 1000 population. This is a substantial increase given that cases country-wide per 1000 population peaked during the timeframe of our study at approximately 1.5 for Costa Rica and 1.1 for Panama. This previously unidentified impact of biodiversity loss illustrates the often hidden human welfare costs of conservation failures. These findings also show the importance of mitigating international trade-driven spread of similar emergent pathogens like Batrachochytrium salamandrivorans.

      #grenouilles #paludisme #malaria #amphibiens #infections #santé #écosystème #santé

  • Les troubles prémenstruels, enjeu négligé de santé publique

    Un sondage international en ligne de grande ampleur révèle la prévalence du syndrome prémenstruel et met en lumière des différences de ressenti selon les pays d’un phénomène parfois tourné en dérision.
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/10/11/les-troubles-premenstruels-enjeu-neglige-de-sante-publique_6145253_1650684.h

    #sante #femmmes
    #Tellmesomethingthatidontknow

    • « Etre indisposée ». Selon le dictionnaire Larousse, « être légèrement souffrante ». Pour près de 2 milliards de femmes dans le monde, cela signifie avoir ses règles, accompagnées d’un possible syndrome prémenstruel (SPM) – symptômes physiques et/ou changements d’humeur légers, ou des troubles dysphoriques prémenstruels (TDPM), plus rares et comprenant des symptômes plus invalidants. Ces troubles, qui débutent quelques jours avant la période menstruelle, prennent généralement fin quelques heures après le début des règles. Or, les données pour les étudier à une échelle globale sont limitées. D’où l’idée d’une équipe de chercheurs des universités de médecine de Baltimore et de Virginie (Etats-Unis) de passer par la voie numérique en sondant des utilisatrices de l’application Flo Health (Flo, en France) qui propose de suivre les cycles menstruels. L’étude, qui rassemble les réponses de 238 114 femmes de 18 ans à 55 ans dans 140 pays a été publiée dans Women’s Mental Health le 26 août.

      « Nous voulions déterminer dans quelle mesure les différents types de symptômes prémenstruels sont courants et s’ils ont un impact fonctionnel sur les femmes de manière régulière », explique Jennifer L. Payne, directrice du programme de recherche en psychiatrie de la reproduction à l’école de médecine de l’université de Virginie. Nous cherchions également à savoir s’il existait des différences entre pays. A ma connaissance, c’est la plus grande étude menée à ce jour. » Techniquement, ce questionnaire a été administré sur l’application à l’aide d’un chatbot (une intelligence artificielle conversationnelle), en dix langues (du chinois au russe), de mai 2017 à juin 2020.

  • Comment la France s’est fait déposséder du médicament le plus cher au monde
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/comment-la-france-sest-fait-deposseder-du-medicament-le-plus-cher-au-mond

    À 1 995 000 euros l’injection, le Zolgensma bat tous les records. Ce traitement contre l’amyotrophie spinale infantile (SMA) est commercialisé par la firme suisse Novartis et les royalties liées à ses brevets enrichissent le fonds d’investissement…

    #Biotech #Industrie #Recherche #Santé
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-comment-la-france-sest-fait-deposseder-du-medicam

  • New Infectious Threats Are Coming. The US Probably Won’t Contain Them. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/09/29/health/pandemic-preparedness-covid-monkeypox.html

    If it wasn’t clear enough during the Covid-19 pandemic, it has become obvious during the monkeypox outbreak: The United States, among the richest, most advanced nations in the world, remains wholly unprepared to combat new pathogens.

    #états-unis
    #santé
    #milliers_de_milliards

  • Racisme, colonialité… les invisibles de la santé

    Le vendredi 23 septembre 2022, je participais (en visioconférence) à la table ronde « Decolonising health : A new anti-racist and research approach or a buzzword to address social justice agenda ? » du panel « Santé, inégalités raciales et intersectionnalité » organisé par Clara Affun-Adegbulu et Sarah Demart de l’Université libre de Bruxelles. Avec les trois autres intervenantes, Marie Meudec, Sharon Omankoy et Quinndy Akeju, les questions de racisme et de colonialité dans la santé ont été largement pointées en tant que handicaps sérieux d’accès aux soins. Le choix du français comme langue d’échange a permis la participation de personnes pour lesquelles l’anglais n’est pas usuel. De la même façon, le choix était pris de mixer les publics : universitaires, étudiant·es mais aussi professionnel·les. Même si le temps des questions fut court, la formation des professionnel·les de santé est ressortie comme un défi majeur de changement des pratiques.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/06/racisme-colonialite-les-invisibles-de-la-sante

    #santé #politique #racisme

  • L’obiezione è un’incoscienza. Se non vuoi praticare aborti, puoi fare il dermatologo.

    Pochi giorni fa è stata data notizia che a luglio un medico obiettore di Napoli è stato licenziato dalla Asl in cui lavorava dopo che si è rifiutato di prestare cure mediche a una donna alla 18esima settimana di gravidanza. La donna è arrivata al presidio in travaglio, con il feto già privo di battito cardiaco e necessitava di un aborto farmacologico, che il ginecologo non ha voluto praticare appellandosi all’obiezione di coscienza. La paziente è stata salvata da un altro medico, chiamato di urgenza da un’ostetrica. L’Asl di Napoli ha licenziato l’obiettore per omissione di assistenza, e presto il caso passerà alla Procura e all’Ordine dei Medici. In Italia, 7 ginecologi che operano negli ospedali su 10 sono obiettori. La percentuale di obiezione supera l’80% in ben sette regioni, arrivando al 96,9% in Basilicata, senza contare gli anestesisti (48.8%) e il personale non medico (44%). A questo si aggiunge la galassia sommersa di “farmacisti obiettori”. Le virgolette sono obbligatorie, dato che secondo la legge 194/78 (la legge che ha depenalizzato l’aborto in Italia, promulgata nel 1978), “L’obiezione di coscienza esonera il personale sanitario ed esercente le attività ausiliarie dal compimento delle procedure e delle attività specificamente e necessariamente dirette a determinare l’interruzione della gravidanza”. Ma, come specificato dall’OMS, la pillola del giorno dopo e dei cinque giorni dopo – che spesso i farmacisti si rifiutano di vendere adducendo fantasiose giustificazioni su ricette mancanti (che non sono obbligatorie per le maggiorenni) o il grande classico: “Mi spiace ma l’abbiamo finita”, guarda caso quando serve a te – non ha alcun effetto abortivo, pertanto l’obiezione non si può applicare. In Germania gli obiettori sono il 6%, in Francia il 3% mentre in Svezia e in Finlandia non esistono nemmeno.

    Il problema dell’obiezione di coscienza è che rende molto difficile per una donna ottenere l’IVG (interruzione volontaria di gravidanza) entro i tempi previsti dalla legge, cioè entro 90 giorni dal concepimento, conteggiati dal primo giorno dell’ultima mestruazione. Posto che non tutte le donne si accorgono subito di essere incinte e che la legge prevede la cosiddetta “pausa di riflessione” di sette giorni tra il rilascio del certificato medico che autorizza l’IVG e la conferma dell’appuntamento, tre mesi non sono poi così tanti, soprattutto se tutto questo percorso già abbastanza complesso da un punto di vista psicologico e pratico viene ostacolato da medici, infermieri, psicologi, personale sanitario e sistema burocratico. Per non parlare di quelli che si mettono fuori dagli ospedali o dalle università con vangeli, immagini di feti photoshoppati male e crocifissi per terrorizzare le donne che vogliono praticare un aborto. Per quanto la legge 194 tuteli l’obiezione di coscienza, essa sancisce chiaramente che “Gli enti ospedalieri e le case di cura autorizzate sono tenuti in ogni caso ad assicurare l’espletamento delle procedure”. Questo, però, spesso non avviene. L’antropologa Silvia De Zordo ha condotto una ricerca negli ospedali di Roma e Milano per cercare di spiegare le cause della diffusione dell’obiezione di coscienza in Italia. I motivi religiosi, infatti, giustificano solo in parte questo fenomeno. La religione cristiana, ponendo l’accento sulla sacralità della vita sin dal concepimento, equipara l’aborto all’omicidio. Ma in casi come quello di Napoli, l’ostinazione a preservare la vita del feto (per altro già privo di battito cardiaco) ha quasi causato il decesso della madre. La legge 194 protegge l’obiezione di coscienza, ma ancor più la sicurezza delle donne. È stata fatta innanzitutto per contrastare le tecniche di aborto clandestine, a cui le donne ricorrevano per disperazione e che prevedevano pratiche molto pericolose come l’inserimento di ganci nell’utero, l’intossicazione tramite farmaci o erbe velenose, che in molti casi potevano portare a infezioni, perforazioni e quindi a emorragie e non difficilmente alla morte. L’accesso a tecniche mediche sicure per interrompere la gravidanza ha salvato moltissime vite. Ci sono molte altre specializzazioni di medicina altrettanto remunerative che un medico obiettore può intraprendere, se non ha a cuore la vita delle persone che esistono già perché preferisce quelle che devono ancora nascere. Dopotutto, un cristiano ortodosso che considera immorale prelevare organi dai cadaveri non si specializza di certo in trapianti. Storicamente, l’obiezione di coscienza era un atto di coraggio per contrastare un divieto o una legge che si riteneva sbagliata, e le conseguenze potevano essere molto pesanti. Un uomo che rifiutava la leva obbligatoria, ad esempio, veniva punito come un disertore: in tempo di guerra, rischiava la fucilazione. In Italia, l’obiezione di coscienza diventa un diritto dal 1972, anno in cui viene introdotta la legge n. 772. Da questo momento il concetto cambia: il servizio civile (quindi il modo in cui si esercita l’obiezione) è un’alternativa al servizio militare, una scelta. Semplificando, il danno procurato alla collettività per non aver svolto la naja, veniva ripagato con un altro lavoro di utilità sociale. Nel caso dell’aborto, però, non c’è un’alternativa, ma soltanto un enorme squilibrio. Chi fa obiezione per l’aborto non offre un’alternativa all’IVG, ma sottrae a una donna un diritto che per legge le è garantito.

    Non solo: l’obiezione di coscienza del singolo ricade anche sulla gestione del lavoro dell’intero reparto, con conseguenze gravi anche sui non obiettori. L’IVG infatti è una pratica abbastanza semplice e monotona e viene considerata generalmente un lavoro poco gratificante. Questo è dovuto al fatto che i pochi ginecologi non obiettori si ritrovano a praticare da soli tutti gli aborti, che vengono percepiti come un lavoro “accessorio”, nonostante siano la pratica medico-ginecologica più diffusa dopo il parto. I medici intervistati da De Zordo aggiungono anche il fatto che manchi un’adeguata formazione sulle nuove tecniche di aborto, come la D&E (dilatazione ed evacuazione strumentale) che all’estero viene praticata in anestesia totale dopo la diciassettesima settimana, mentre in Italia si preferisce ancora il travaglio indotto, obbligando la donna a un parto che non vuole fare. In generale, secondo De Zordo, il lavoro dei ginecologi che esercitano nell’ambito prenatale enfatizza molto il ruolo del feto e dell’embrione, che diventa quasi l’unico “paziente” a discapito della madre. Per questo motivo, molti medici si avvicinano a posizioni obiettanti. In alcuni ospedali, poi, l’obiezione è una scelta di comodo. Molti medici non obiettori si sentono stigmatizzati o esclusi da parte dei colleghi anti-abortisti. Quando questi ultimi occupano posizioni di prestigio all’interno degli ospedali, la carriera dei non obiettori può arenarsi proprio sulla pratica dell’IVG. Negli ospedali del Nord Italia, ad esempio, gli esponenti cattolici hanno un potere vastissimo: gran parte della sanità lombarda è dominata dal gruppo Comunione e Liberazione, che in alcuni casi, come la discussione sull’adozione della pillola abortiva Ru486, ha interferito con le decisioni del Pirellone, allora guidato da Roberto Formigoni, esponente di CL. All’interno di sei strutture lombarde, inoltre, è presente una sede del Movimento per la vita che sulla porta espone un’immagine di un feto con la scritta: “Mamma, ti voglio bene, non uccidermi”. Molte donne hanno raccontato di essere state indirizzate nei loro uffici dopo aver richiesto un IVG in un ospedale pubblico.

    C’è poi la questione economica. L’IVG si può praticare in ospedali pubblici, gratuitamente, sia in cliniche private. Per la sanità pubblica, l’aborto non può rientrare nelle procedure ospedaliere intra moenia, cioè nelle prestazioni di libera professione erogate nelle strutture ambulatoriali dell’ospedale. Questo legittima molti medici a dichiararsi obiettori per il SSN, ma poi eseguire l’IVG a pagamento nei propri ambulatori. Secondo i medici intervistati da De Zordo ci sarebbe una situazione fuori controllo per quanto riguarda gli “obiettori di comodo” o “falsi obiettori”, e inserire l’aborto tra le pratiche intra moenia potrebbe effettivamente incentivare molti ginecologi obiettori per motivi non religiosi (quindi quelli che rinunciano a praticare IVG per non restare indietro con la carriera) a prestare questo servizio anche nelle strutture pubbliche. A quarant’anni dalla sua approvazione, la legge 194 dovrebbe essere aggiornata. Quel testo fu l’esito di una lunghissima negoziazione con le forze cattoliche, evidente sin dal primo articolo (“Lo Stato garantisce il diritto alla procreazione cosciente e responsabile, riconosce il valore sociale della maternità e tutela la vita umana dal suo inizio”). Le cose nel nostro Paese sono molto cambiate dal 1978: calano i cattolici praticanti, mentre aumentano gli obiettori e, come denuncia LAIGA (Libera Associazione Italiana Ginecologi per l’Applicazione della legge 194/78), l’età media dei non obiettori è alta e non sta avvenendo un ricambio generazionale. Questo perché, evidentemente, l’obiezione non è dettata tanto dalla coscienza, ma da interessi di altro tipo. L’obiezione andrebbe quindi regolamentata in modo chiaro e la specializzazione in ginecologia sconsigliata a chi non vuole praticare aborti: l’Italia ha già ricevuto due sanzioni dall’Unione Europea perché, nonostante la 194 imponga la garanzia del diritto all’IVG anche in presenza di medici obiettori, questo nei fatti non viene garantito. Una soluzione potrebbe essere quella di assicurare il 50% di personale non obiettore in tutte le strutture, oppure quella più drastica, già attuata dall’ospedale San Camillo di Roma, di non assumere medici obiettori. Finché avremo questo governo, pensare di cambiare la legge è un’idea un po’ troppo ottimistica. Visto l’attuale clima reazionario, ultracattolico e nemico dei diritti, è già tanto se riusciremo ancora ad avere diritto all’interruzione di gravidanza.

    https://thevision.com/attualita/aborto-obiettore-di-coscienza

    #IVG #femmes #Italie #statistiques #objection_de_conscience #médecine #chiffres #interruption_volontaire_de_grossesse #santé #accès #accès_aux_soins #gynécologie #pharmaciens #loi #legge_194/78 #avortement #religion #hôpitaux #comunione_e_liberazione #CL #movimento_per_la_vita

  • La #Bretagne connaît un taux de #cancer de la #peau trois fois supérieur à la moyenne nationale - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/la-bretagne-connait-un-taux-de-cancer-de-la-peau-trois-fois-superieur-a-l

    Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette singularité de la péninsule armoricaine, avec près d’un millier de #mélanomes diagnostiqués chaque année et, chez la #femme, « une #surmortalité importante de 28 % par rapport à la France métropolitaine », selon l’Assurance maladie. En premier lieu, les habitants ont tendance à ne pas se protéger face à une météo parfois fraîche et nuageuse. « Or, malgré tout ce qu’on dit (sur le climat breton), la Bretagne a quand même une incidence #UV importante », note le dermatologue Luc Sulimovic, président du Syndicat national des dermato-vénéréologues (SNDV).

    « Les coups de soleil peuvent aussi se produire quand la température est plus faible, au niveau de l’intensité à partir du niveau UV 3, il faut se protéger et pas qu’à la plage », renchérit Élodie Poullin.

    Autre explication à cette singularité bretonne : le peuplement. « Parmi la population, on a beaucoup de phototype 1. Quand on a une peau, les yeux, une carnation, une couleur de cheveux claire, on est plus à risque génétiquement de développer un cancer », souligne Élodie Poullin.

    Enfin, dans une région où les côtes se comptent en milliers de kilomètres, les habitants ont tendance à être beaucoup en extérieur, sans compter une importante population d’agriculteurs et de pêcheurs « qui s’exposent continûment » sans avoir toujours le réflexe d’utiliser de la crème solaire, relève Nicole Cochelin, dermatologue à Montfort-sur-Meu, à l’ouest de Rennes.

    #santé

  • Covid-19 en Chine : à Shenzhen, des dizaines de personnes manifestent contre le confinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/27/covid-19-en-chine-a-shenzhen-des-dizaines-de-personnes-manifestent-contre-le

    Covid-19 en Chine : à Shenzhen, des dizaines de personnes manifestent contre le confinement
    Les autorités de la mégalopole ont vivement réagi au signalement d’une dizaine de nouvelles contaminations, craignant une reprise épidémique.
    La discipline de fer imposée par la Chine contre le Covid-19 a connu une timide contestation, mardi 27 septembre. Des dizaines de personnes ont manifesté dans un quartier de Shenzhen, dans le sud du pays, contre un nouveau confinement annoncé après la découverte de quelques cas de Covid-19, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux vérifiées par l’Agence France-Presse. Cette mégalopole de plus de 18 millions d’habitants a signalé mardi dix nouvelles contaminations, poussant les autorités, sous pression à quelques semaines de l’important congrès du Parti communiste chinois à Pékin, à réagir pour éviter une flambée des cas.
    Des vidéos circulant sur les sites Weibo et Instagram montrent des dizaines de personnes criant « Levez le confinement ! », sous le regard de rangées de policiers en tenue médicale bleue, dans le quartier de Shawei, proche du siège du gouvernement local. La station de métro de Shawei a été fermée jusqu’à nouvel ordre à partir de 22 heures lundi soir, « dans le cadre de la prévention et du contrôle de la pandémie », a annoncé l’opérateur du métro de la ville. Les habitants de quatorze « zones à haut risque » réparties dans trois districts ont été contraints de se confiner chez eux à partir de mardi, ont expliqué les autorités sanitaires, sans préciser le nombre de personnes affectées. Dans quinze autres quartiers considérés à risque modéré, les habitants ne sont autorisés à se déplacer qu’à l’intérieur de leurs résidences. Shenzhen, tentaculaire centre technologique voisin d’Hongkong, venait tout juste d’alléger ses restrictions sanitaires imposées depuis plusieurs semaines, après une fermeture des écoles et des lieux de divertissement au début de septembre. Les habitants ne peuvent pas utiliser les transports publics, entrer dans un restaurant ou accéder aux services publics, y compris les hôpitaux, que munis d’un test PCR négatif datant de moins de vingt-quatre heures. La Chine est la seule grande économie à maintenir une stratégie « zéro Covid », recourant à des confinements ciblés et limités dans le temps, à de longues quarantaines et à des tests de masse. Ces mesures pèsent sur l’économie et la population. En début d’année, un confinement de deux mois instauré à Shanghaï, l’une des villes les plus peuplées de la planète avec plus de 25 millions d’habitants, a été marqué par des pénuries alimentaires, des décès dus au manque d’accès aux soins et des manifestations éparses. Plus de 80 000 touristes ont par ailleurs été bloqués dans la station balnéaire de Sanya en août à cause d’une vague de Covid. De nombreuses personnes étaient descendues dans la rue, demandant à être reçues par les dirigeants locaux pour exposer leurs griefs.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#quarantaine#deplacementinterne#confinement#tourisme#economie#politiquesante

  • Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/covid-19-levee-de-la-quarantaine-obligatoire-pour-les-arrivees-a-hongkong_61

    Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 23 septembre 2022
    C’est la fin de plus de deux années et demi d’isolement international pour le centre financier. Hongkong va lever la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour toute personne arrivant de l’étranger, a annoncé le chef de l’exécutif vendredi 23 septembre. « Le système des hôtels de quarantaine va être supprimé », a déclaré John Lee aux journalistes.Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premier jours. La décision, très attendue, va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises, qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes.Hongkong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise « zéro Covid », laquelle impose notamment de multiples confinements dès l’apparition de cas positifs et des tests PCR toutes les soixante-douze ou quarante-huit heures. Des mesures telles que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant de l’étranger – allant jusqu’à vingt et un jours –, ont été appliquées dans cette région administrative spéciale de Chine pendant toute la période de la pandémie. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#circulation#frontiere#quarantaine#zerocovid#test

  • Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/covid-19-levee-de-la-quarantaine-obligatoire-pour-les-arrivees-a-hongkong_61

    Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 23 septembre 2022
    C’est la fin de plus de deux années et demi d’isolement international pour le centre financier. Hongkong va lever la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour toute personne arrivant de l’étranger, a annoncé le chef de l’exécutif vendredi 23 septembre. « Le système des hôtels de quarantaine va être supprimé », a déclaré John Lee aux journalistes.Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premier jours. La décision, très attendue, va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises, qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes.Hongkong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise « zéro Covid », laquelle impose notamment de multiples confinements dès l’apparition de cas positifs et des tests PCR toutes les soixante-douze ou quarante-huit heures. Des mesures telles que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant de l’étranger – allant jusqu’à vingt et un jours –, ont été appliquées dans cette région administrative spéciale de Chine pendant toute la période de la pandémie. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#circulation#frontiere#quarantaine#zerocovid#test

  • Racisme, colonialité… les invisibles de la #santé
    https://joellepalmieri.org/2022/09/27/racisme-colonialite-les-invisibles-de-la-sante

    Le vendredi 23 septembre 2022, je participais (en visioconférence) à la table ronde “Decolonising health : A new anti-racist and research approach or a buzzword to address social justice agenda ?” du panel « Santé, inégalités raciales et intersectionnalité » organisé par Clara Affun-Adegbulu et Sarah Demart de l’Université libre de Bruxelles. Avec les trois autres intervenantes, Marie Meudec, Sharon Omankoy et Quinndy Akeju, les questions de racisme et de colonialité dans la santé ont été largement pointées en tant que handicaps sérieux d’accès aux soins. Le choix du français comme langue d’échange a permis la participation de personnes pour lesquelles l’anglais n’est pas usuel. De la même façon, le choix était pris de mixer les publics : universitaires, étudiant·es mais aussi professionnel·les. Même si le temps des questions fut court, la formation des professionnel·les de santé est ressortie comme un défi majeur de changement des pratiques

    https://www.afroeuropeans2022.com/fr/reseaux-thematiques

  • PLFSS : Puisqu’on vous dit que c’est fini ! | Mediapart | 27.09.22

    https://www.mediapart.fr/journal/economie/270922/plf-2023-le-gouvernement-veut-trop-vite-tourner-la-page-du-quoi-qu-il-en-c

    Le gouvernement compte mettre quasiment fin aux dépenses exceptionnelles de l’assurance-maladie pour lutter contre le Covid-19 – vaccins, tests, indemnités d’interruption de travail, etc. –, réduisant ainsi le déficit de cette branche de la Sécurité sociale d’environ 11 milliards d’euros, peut-on lire dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, présenté lundi.

    En d’autres termes, le gouvernement fait le pari – et c’est intéressant de le noter – que la crise du Covid est derrière nous. Seule une ligne de 1 milliard d’euros en cas de recrudescence de l’épidémie est prévue au PLFSS.

    on adore les paris avec le virus, celui que noys sommes en guerre - avant :-)

  • Opinion | Where Are All Our Post-Covid Patients? - By Daniela J. Lamas
    The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/09/26/opinion/post-covid-care.html

    Dr. Lamas is a pulmonary and critical-care physician at Brigham and Women’s Hospital in Boston.

    At the University of California, Los Angeles, Dr. Nisha Viswanathan finds that she disproportionately sees long Covid patients in her post-Covid clinic who are well off and adept at navigating the health care system and — in a few cases — can even arrange a private jet to fly from their home to Los Angeles. If coronavirus was a disease of the vulnerable, Covid-19 follow-up has become a luxury of the well resourced. These are patients who can call the clinic repeatedly, waiting for a spot to open, who can afford to take days off work for pulmonary rehab and other appointments. “How do you provide care to the neediest individuals when you have this competing crowd?” Dr. Viswanathan asked.

    This is particularly troubling given the data from her own institution, surveying Covid patients after their hospital discharge, which found that Black and Hispanic patients had lingering symptoms such as fatigue and shortness of breath at similar rates as their white peers. While expectations of the health care system and the experience of illness are different across cultures, inequities in health care access could have an effect on whether patients seek care. The suffering is out there.

    Indeed, at the Covid-19 Recovery Clinic at Montefiore Medical Center in New York City, long Covid is not a disease of the privileged. At the clinic, in the Bronx, the population reflects the diversity of their surrounding community: About half of the patients are Hispanic, a quarter Black and about 15 percent Caucasian. Thanks to doctors who are familiar with the challenges of navigating Medicaid, these patients receive referrals to physical therapy and sub-specialists that they’re able to access.

    (...) “These patients are young and are extremely debilitated, and they are coming to me six months too late — because we don’t have the resources to follow them and schedule them, so they fall through the cracks,”

    (...) At every turn, Covid-19 has revealed the fault lines in our health care system and society. It should come as little surprise that the care delivered in the wake of this virus threatens to further entrench pre-existing disparities.

    #santé #covid #post-covid #inégalités #accès_aux_soins

    cc @supergeante

    • En France, on ne se pose même pas la question.

      On se contente de se gargariser de « valeur travail » et de fustiger les « feignants qui ne veulent pas bosser ».

      Je ne sais pas à combien d’infections en est mon voisin du dessous qui bosse dans la restauration, mais y a des nuits, c’est trop la dame aux camélias, dessous et je vous assure qu’on a plutôt une bonne insonorisation sur ce type de bruit.

      Là, pendant que j’écris, je pense qu’il donne directement du mou dans l’assiette de son chat, tout frais craché.

      Le gus bosse toujours et j’ai du mal à imaginer comment ça se passe en cuisine…

    • La semaine dernière dans la crèche d’en dessous, c’était les gamins qui toussaient. Cette semaine, ce sont les adultes. Un indep’ que je fais bosser et qui était là il y a 10 jours... il doit revenir demain. Il me dit qu’il est enrhumé depuis 2 jours. Comme l’alternant qui me disait être enrhumé, toussant, et prenant du paracétamol. Lui il est en télétravail maintenant.
      Jamais vu autant de gens enrhumés (et toussant (et prenant du paracétamol)) ces temps-ci.

  • They Were Entitled to Free Care. Hospitals Hounded Them to Pay. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/09/24/business/nonprofit-hospitals-poor-patients.html

    Founded by nuns in the 1850s, Providence says its mission is to be “steadfast in serving all, especially those who are poor and vulnerable.”

    #sans_vergogne
    #santé
    #états-unis

  • La Suisse doit détruire 10 millions de doses de vaccin Moderna contre le Covid
    https://www.rts.ch/info/suisse/13410973-la-suisse-doit-detruire-10-millions-de-doses-de-vaccin-moderna-contre-l

    La Suisse va devoir éliminer 10,3 millions de doses de vaccin anti-Covid qui ont atteint leur limite de conservation, qui ne peut pas être prolongée. La mesure libérera aussi de la place pour de nouveaux vaccins améliorés, indique la Confédération.


    La destruction porte sur 2,5 millions de doses qui sont stockées à la Base logistique de l’armée. S’y ajoutent 7,8 millions de vaccins propriétés de la Confédération mais conservés dans un hangar externalisé en Belgique, a expliqué samedi l’Office fédéral de la santé publique à la demande de l’agence Keystone-ATS.

    La limite de conservation de ces quelque 10 millions de doses de vaccin monovalent produites par Moderna a expiré mercredi, ajoute l’office qui confirme une information du Beobachter.

    Une valeur estimée à 280 millions
    Aucune donnée précise n’est donnée concernant le prix d’achat de ces doses. À raison de 28 francs par injection, selon l’hebdomadaire, on peut estimer la valeur des vaccins périmés à 280 millions de francs.

    Les frais d’élimination ne pèsent pas lourd, en revanche. L’OFSP articule un montant de 1 franc par kilo. Les réserves stockées en Belgique représenteraient quelque 10 tonnes, soit un coût de 10’000 pour leur destruction.

    Une décision prise consciemment
    La décision d’acheter un nombre superflu de vaccins, qui doivent être en partie éliminés à terme, a été prise consciemment en compte. "Depuis le début de la pandémie, la Confédération poursuit une stratégie d’acquisition qui mise sur différentes technologies vaccinales et plusieurs producteurs, explique l’OFSP.
    . . . . .
    De la place pour les nouveaux vaccins
    . . . . .

    #gaspillage insensé #pillage de l’ #argent_public #sante #coronavirus #santé #pandémie #vaccination #covid #en_vedette #Suisse

    • L’union européenne, elle, c’est par centaines de millions qu’elle va jeter les doses de soupe qu’elle a acheté de façon incompréhensible et phénoménale.

      Même les africains n’en veulent pas !

      Au XX siècle, il y a eut les scandales de Panama , de l’ emprunt Russe .
      C’était du pipi de chat à côté des scandales des laboratoires pharmaceutiques.

    • Pour rappel, la Suède n’a confiné personne, n’a pas fermé ses écoles, et s’en est trés bien porté.

      À aucun moment ses hôpitaux n’ont été submergés.
      Taux de mortalité inférieur à celui de la France.
      Les médecins suédois on pu utiliser, pour soigner les quelques malades, les médicaments interdits en France, avec grand succès.

      La démocratie est plus efficace que l’autoritarisme macronien.

  • Crise dans les hôpitaux : foutons le bordel, mettons #Macron en difficulté !
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/crise-dans-les-hopitaux-foutons-le-bordel-mettons-macron-en-difficulte-48X

    « Toujours debout », c’est votre émission quotidienne de débats et de combats. Et le combat du jour c’est celui qui a été mené par les personnels du secteur de la santé. Lits, services et hôpitaux fermés, personnels exténués… ça suffit, agissons, réagissons…

    #Politique #Santé

  • #Suicides, management par la peur etc. : les hôpitaux s’effondrent
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/suicides-management-par-la-peur-etc-les-hopitaux-seffondrent-lEH54W_8QbGN

    Suicides au travail, cyberattaque, management brutal, dans le département de l’Essonne, à seulement 15 kilomètres de Paris, le diagnostic sur l’état de l’hôpital public est critique. Dans le nord du département, trois hôpitaux ferment et plus de 500 lits…

    #Hôpital #Santé
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-suicides-management-par-la-peur-etc-les-hopitaux-

  • Les dessous de l’odieux business de l’industrie pharmaceutique
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/les-dessous-de-lodieux-business-de-lindustrie-pharmaceutique-kKIhJb1LQr2i

    La santé n’a pas de prix » selon l’adage, mais en réalité, elle a un coût, elle a même un prix, très précis, souvent défini par des multinationales pharmaceutiques qui pensent la santé de tous comme un marché. Elles financent et et commercialisent ce qui…

    #Big_Pharma #Santé
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-les-dessous-de-lodieux-business-de-lindustrie-pha

  • Le Sénégal cherche à garder ses meilleurs bacheliers sur ses terres
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/19/le-senegal-cherche-a-garder-ses-meilleurs-bacheliers-sur-ses-terres_6142303_

    Le Sénégal cherche à garder ses meilleurs bacheliers sur ses terres
    Avec l’ouverture de deux classes préparatoires, le pays souhaite désormais conserver ses élèves les plus brillants et tenter de casser la dynamique de la fuite des cerveaux.
    Par Mustapha Kessous
    Publié le 19 septembre 2022 à 19h00
    Ils ne verront pas Paris, Lyon ou Valenciennes. Pas cette année. Le Sénégal a décidé de ne pas envoyer ses meilleurs bacheliers dans une classe préparatoire française lors de la prochaine rentrée étudiante. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a fait le choix d’ouvrir pour la première fois, le 3 octobre, deux classes préparatoires scientifiques au sein de l’école polytechnique de Thiès, ville située à 70 kilomètres à l’est de Dakar, afin de former 50 élèves directement aux concours d’entrée des grandes écoles.
    « Ce n’est pas une spécificité de notre pays que d’avoir des prépas, c’est donc un véritable changement culturel, note Emile Bakhoum, chef du service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger, rattaché à l’ambassade du Sénégal à Paris. Notre pays gagnera à garder son élite sur ses terres. »
    C’est en 2016 que le Sénégal a signés des conventions avec six lycées français comme Louis-le-Grand et le réseau INSA (Institut national des sciences appliquées). Ces accords prévoient qu’une cinquantaine de jeunes élèves puissent intégrer, chaque année, ces prestigieux établissements – sans passer par Parcoursup – pour les préparer aux grandes écoles. Une fois les meilleurs éléments du pays sélectionnés par l’Etat sénégalais (sur des centaines de demandes), les élus bénéficient d’une aide enviée par tant d’étudiants : ils obtiennent la bourse d’excellence, dont la dotation mensuelle est de 650 euros afin qu’ils puissent se concentrer uniquement sur leurs études.
    C’est le double de la somme allouée à un boursier classique (373 euros à Paris, 297 euros en province), sept fois plus que le salaire minimum au Sénégal. Pour décrocher la « bourse des bourses », il faut une mention bien voire très bien au bac ou un prix au concours général, qui récompense chaque année les meilleurs élèves de première et de terminale. La décision de ne plus envoyer, dès la rentrée prochaine, de boursiers d’excellence en France met en sommeil les conventions « pour au moins un an et on verra pour la suite, explique Emile Bakhoum. Un étudiant, s’il le souhaite, peut toujours tenter d’intégrer une prépa en France, mais ça sera hors convention : il ne bénéficiera donc pas de la bourse d’excellence ».
    Pourquoi le Sénégal cherche-t-il désormais à conserver ses élèves les plus brillants ? « Si l’Etat a décidé de ne plus envoyer de boursiers d’excellence, c’est parce que les bacheliers sont jeunes, très jeunes, entre 17 et 19 ans. Et quand ils arrivent en France, il peut y avoir un problème d’adaptation, souligne le diplomate. Il y a une rupture trop brutale : ils passent de la chaleur familiale à un froid à tous les niveaux avec un risque d’isolement total. »
    Les découvertes d’une autre culture ou d’un nouveau système d’enseignement réputé intraitable et ultra-compétitif s’avèrent, pour certains, difficiles à gérer. « Parmi ces meilleurs élèves, il y en a qui échoue lamentablement à cause du dépaysement et de l’exigence que requièrent ces prépas », assure M. Bakhoum. Etudier dans de prestigieuses écoles françaises peut se faire ainsi au prix de dépression, de sacrifices et de burn-out. « On a eu énormément de remontées faisant état de ces difficultés », ajoute-t-il. Surtout depuis l’affaire Diary Sow, une étudiante, alors en deuxième année de classe préparatoire scientifique au lycée Louis-le-Grand, dans le Ve arrondissement de Paris, qui avait disparu le 4 janvier 2021 avant de réapparaître dix-sept jours plus tard à Dakar. Son absence avait fait couler des litres de larmes et d’encre entre les deux continents, mais cette fuite avait largement contribué à libérer la parole des boursiers d’excellence.Au Sénégal, cette affaire reste un traumatisme. « On ne peut pas nier que l’histoire de Diary Sow a joué dans la prise de décision, ajoute M. Bakhoum. Il est normal que le Sénégal, qui aujourd’hui se veut émergeant, puisse se doter d’outils pour former sa future élite. A Thiès, les élèves pourront bénéficier de la même qualité d’enseignement au Sénégal qu’en France. D’ailleurs, nous avons recruté deux néo-retraités de classes préparatoires françaises qui superviseront l’enseignement. Et en plus, les étudiants resteront non loin de leurs parents. »
    Ouvrir ces deux classes préparatoires a, également, un autre but : tenter de casser la dynamique de la fuite des cerveaux. « Chez nous, on pense que la réussite passe par l’étranger et qu’il faut impérativement partir après le bac », regrette Emile Bakhoum. « Nous prenons la crème de nos bacheliers, nous payons leur scolarité en France dans les meilleures écoles et, à la fin, la plupart des enfants ne reviennent pas au Sénégal. Ce flux migratoire est en défaveur de notre pays et de l’Afrique », constate le professeur Serigne Magueye Gueye. Ainsi, pour le directeur général du campus franco-sénégalais de Dakar, retenir au pays « la crème des bacheliers » permettra à ces jeunes de les protéger de situations de vulnérabilité, de gagner en maturité et de leur donner plus de temps pour forger leur projet de vie. « S’ils partent à l’étranger un peu plus âgé, ils seront plus enclins à revenir au pays, estime M. Gueye. Les plus belles réussites se construisent ici au Sénégal. »

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#etudiant#elite#circulation#braindrain#etranger#retour#vulnerabilite#santementale

  • En Tunisie, « partir clandestinement est désormais un projet collectif et assumé »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/22/en-tunisie-partir-clandestinement-est-desormais-un-projet-collectif-et-assum

    En Tunisie, « partir clandestinement est désormais un projet collectif et assumé »
    Dans un pays instable politiquement, où la situation économique est dégradée et les perspectives faibles, la migration illégale se banalise et touche tous les milieux et toutes les tranches d’âge.
    Par Lilia Blaise(Chebba (Tunisie), envoyée spéciale)
    Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du Monde Afrique depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du Monde Afrique.
    Des femmes voilées de noir, un mouchoir entre les mains. Des chaises éparpillées devant les maisons pour les visiteurs venus présenter leurs condoléances. A Bouhajla, dans le centre de la Tunisie, tout dit le deuil de ces familles qui attendent depuis des jours les dépouilles de leurs proches disparus lors du naufrage d’une embarcation clandestine, dans la nuit du 6 au 7 septembre, au large des côtes de Chebba (est).Dans cette ville agricole de 8 000 habitants, où le taux de pauvreté de 32 % représente le double de la moyenne nationale, presque chaque foyer du quartier d’El-Maki a été touché par ce drame, qui a fait treize morts, selon un bilan provisoire. Sept passagers n’ont pas encore été retrouvés. Rawiya Dhifaoui n’arrive toujours pas à croire à la mort de son jeune frère, Mohamed Dhifaoui, 21 ans, dont le corps a été repêché. Ce vendredi 16 septembre, elle se rappelle avec tristesse qu’il aurait dû fêter son anniversaire le lendemain. « Il travaillait dans la réparation de systèmes de climatisation. Il avait du mal à gagner sa vie, car il n’avait pas de contrat fixe, mais on ne s’attendait pas à ce qu’il parte de cette façon », raconte-t-elle. Mohamed lui parlait souvent de ses désirs de migration ; elle lui conseillait d’aller dans les pays du Golfe. « Mais il voulait avoir des papiers et, comme beaucoup d’autres, il était influencé par les réseaux sociaux, car ici tout le monde part vers l’Europe et en fait la publicité sur Facebook, du moment du départ jusqu’à l’arrivée », dit-elle.
    La migration clandestine s’est banalisée et touche tous les milieux et toutes les tranches d’âge, selon cette enseignante. Dans le quartier, deux lycéennes sont parties juste après leur baccalauréat, en juin. Quelques jours après la nouvelle du naufrage, une famille entière avec quatre enfants a tenté une traversée pour faire soigner à l’étranger l’un des fils en situation de handicap. Le phénomène a pris de l’ampleur, ces derniers mois, dans le pays. Depuis le début de l’année, 13 700 migrants tunisiens ont atteint les côtes italiennes, un chiffre en hausse de 18 % sur un an, expliquait, à la mi-septembre, le Forum des droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG tunisienne. La marine nationale a empêché les départs de près de 23 217 candidats à l’exil. Le chômage n’est plus l’unique cause de départ chez les jeunes, comme l’explique le chercheur Wael Garnaoui, auteur du livre Harga et désir d’Occident (Nirvana, 346 pages, 19 euros) : « La dégradation de la situation économique et l’incapacité de se projeter dans l’avenir avec l’instabilité politique du pays poussent à fuir, toutes couches socioprofessionnelles confondues. Il y a désormais des personnes avec un emploi, des femmes, et même des familles avec des enfants. » Si certains, comme dans le cas des migrants de Bouhajla, ont encore recours à des réseaux de passeurs, les jeunes des régions côtières se débrouillent désormais seuls pour éviter les escroqueries et les dangers d’un bateau surchargé, selon l’expert Matthew Herbert, auteur de plusieurs rapports sur la migration pour l’ONG Global Initiative. « C’est ce que l’on peut appeler “l’auto-passeur” : un jeune qui va acheter, avec un groupe d’amis, un bateau, ou le louer, trouver le moteur, l’essence et partir avec un GPS pour rejoindre les côtes italiennes », dit-il, ajoutant que ce nouveau phénomène, observé depuis la pandémie, contribue avec les réseaux sociaux « à démystifier la traversée. Le côté tabou ou honteux de partir clandestinement s’efface. C’est désormais un projet collectif et assumé ».
    A Bouhajla, la migration est parfois une question de vie ou de mort, « il n’y a pas une seule famille qui ne parle pas de ça », explique Rawiya Dhifaoui. En août, deux jeunes se sont suicidés après que leurs parents ont refusé de leur donner la somme d’argent nécessaire pour payer une traversée clandestine. Achref Selmi, lui, a réchappé de justesse du naufrage du 6 septembre. Cet homme de 28 ans avait décidé de partir avec sa fiancée, après avoir passé six ans à postuler à des concours pour travailler dans le secteur sécuritaire, sans succès. « J’ai tout essayé, mais on me met à chaque fois sur liste d’attente », explique-t-il. Il était déjà parti clandestinement plus tôt dans l’année. Arrêté dès son arrivée en Italie, il avait été expulsé. Les jambes abîmées par le séjour dans l’eau, il se remémore avec effroi les heures passées en mer, « les cris de ceux qui n’avaient pas de gilet de sauvetage, la peur que quelqu’un me noie sous l’effet de la panique ». Il raconte avec précision son traumatisme, sous le regard effaré de ses parents. « Il avait seulement parlé à sa mère de son projet, mais je le comprends : même s’il travaille en m’aidant dans le café que je tiens, il ne gagne pas assez pour se marier ou fonder une famille. Tout a tellement augmenté », explique son père, Abderrazak Ben Aoun Selmi. Le mari de sa sœur, 42 ans et père de deux enfants, avait pris le même bateau : dernièrement, ses emplois journaliers sur des chantiers ou des marchés ne lui permettaient plus de joindre les deux bouts. Son corps n’a pas été retrouvé.
    Le pays, en récession depuis la pandémie, doit désormais composer avec une inflation de plus de 8 %, nourrie par les répercussions du conflit russo-ukrainien. Tout augmente : les prix du logement (+ 8 % sur un an), ceux de l’alimentation, tout comme le carburant dont les tarifs ont déjà connu quatre hausses depuis le début de l’année. Le nombre de mineurs accompagnés et non accompagnés augmente également chaque année. En 2021, il avait quadruplé par rapport à 2017, selon le FTDES. Les familles misent sur le fait que les mineurs ne peuvent être expulsés avant leurs 18 ans, selon Wael Garnaoui : « Pour les adolescents qui viennent en France, il y a l’espoir qu’ils puissent régulariser leur situation une fois sur place, mais la réalité est qu’ils sont alors pris en charge par l’aide sociale à l’enfance et ne peuvent pas travailler ou s’intégrer dans la société », explique le chercheur, qui est également psychologue clinicien et a reçu de nombreux mineurs tunisiens en consultation, en France. Le marasme économique et social est l’un des talons d’Achille du président tunisien, Kaïs Saïed, qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021. Le double choc de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine a mis en péril les finances du pays et le gouvernement est en négociation avec le Fonds monétaire international pour tenter d’éviter la banqueroute. Outre le manque de perspectives économiques, la situation politique demeure aussi confuse : des élections législatives sont prévues le 17 décembre sur la base d’une loi électorale controversée instaurée par le président, mais plusieurs partis politiques ont déjà annoncé leur intention de boycotter le scrutin. En attendant, « comme à chaque crise, les mouvements migratoires s’intensifient », explique Wael Garnaoui, qui estime que la perte de confiance est aussi amplifiée par le départ massif des élites. « Lorsqu’un Tunisien voit les médecins et les ingénieurs partir légalement depuis des années et les infrastructures de base se détériorer, il ne croit plus à une amélioration de la situation et veut suivre le mouvement. » Entre 2015 et 2020, plus de 39 000 ingénieurs et près de 3 000 médecins ont quitté le pays légalement, pour aller travailler à l’étranger.

    #Covid-19#migration#migrant#tunisie#ue#pandemie#migrationirreguliere#economie#elite#personnemedical#mineur#santementale

    • J’ai passé une si grande partie de mes années d’études supérieures à manifester, à organiser et à distribuer des tracts que j’aurais probablement dû obtenir un doctorat en subversion politique plutôt qu’en biologie cellulaire. »

      C’est avec ces mots que Barbara Ehrenreich, qui nous a quitté le 1er septembre dernier, évoquait en 1984 ses jeunes années de lutte. Elle n’a par la suite jamais cessé de se battre.

      Barbara Ehrenreich fut chroniqueuse, féministe, socialiste et activiste politique américaine. Elle a joué un rôle majeur dans le mouvement de santé radical et le mouvement de santé des femmes. Elle a écrit de nombreux ouvrages, et parmi les rares traduits en français il est indispensable de lire Sorcières, sages-femmes et infirmières et Fragiles ou contagieuses, co-écrit avec Deirdre English et parus aux éditions Cambourakis.

    • Donner le pouvoir au peuple, les premiers temps de Health/PAC | Barbara Ehrenreich
      https://cabrioles.substack.com/p/les-premiers-temps-de-healthpac-barbara

      J’aimerais pouvoir vous transmettre un peu de l’excitation de ces jours-là, du tourbillon de personnes et d’activités qui traversaient Health/PAC. Il y avait les Black Panthers ; il y avait les leaders des églises noires ; il y avait les Young Lords, parlant leur mélange particulièrement attachant de marxisme et d’argot de barrio. Il y avait Howard Levy, tout juste sorti de la prison fédérale. Il y avait Leslie Cagan tout juste rentrée de la première Brigade Venceremos à Cuba et qui parlait de révolution… Notre horizon n’était pas seulement un système qui donne aux gens les services, mais un système qui leur donne le pouvoir. Car s’il y a une chose que nous avons apprise, c’est que tout comme la guérison est une forme d’autonomisation, l’autonomisation est une forme de guérison.

      #santé #santé_publique #luttes

    • Dans un autre livre Smile or Die : How Positive Thinking Fooled America and the World, elle démontre que la « pensée positive » n’a d’affirmative que le nom.

      Cette philosophie serait même l’outil de manipulation idéal pour convaincre des employés de dire « oui » en souriant à tous les abus éventuels de leurs patrons. Sur le plan spirituel, c’est aussi un moyen de recrutement pour les sectes en tout genre.

      Vu sur la page Wikipedia fr de la dame ; ils citent en ref une book review du guardian de 2010 https://www.theguardian.com/books/2010/jan/10/smile-or-die-barbara-ehrenreich