• benjamin barthe
      @benjbarthe
      10:58 AM · 4 mai 2024
      https://twitter.com/benjbarthe/status/1786681795208958180

      Le médecin palestino-britannique Ghassan Abu Sitta, qui a passé un mois et demi dans la bande de Gaza au début de la guerre et qui devait intervenir dans un colloque organisé aujourd’hui au Sénat, vient d’être refoulé à son arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle. 1/5

      Raison invoquée par la police des frontières : les autorités allemandes, qui lui ont elles aussi refusé l’entrée sur leur territoire à la mi-avril - il devait participer à une conférence sur la Palestine à Berlin - l’ont banni pour un an de tout l’espace Schengen. 2/5

      Ghassan Abu Sitta est actuellement dans un bureau de l’aéroport et s’attend à être escorté par la police vers un vol qui le ramènera à Londres, où il réside. Il a alerté l’assistante de la sénatrice à l’origine du colloque, Raymonde Poncet Monge, mais sans résultat. 3/5

      « La police a pris sa décision, je ne peux plus rien faire, a-t-il déclaré au Monde. C’est la même chose qu’à Berlin, la criminalisation des victimes. Le gang complice du génocide essaie de faire taire les témoins ». 4/5

      Le thème du colloque auquel Ghassan Abu Sitta devait participer est « La France et sa responsabilité dans l’application du droit international à Gaza ». 5/5

    • Demain verra la victoire des Palestiniens
      Par Ghassan Abu-Sittah | 12 avril 2024 – Mondoweiss – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
      https://www.chroniquepalestine.com/demain-verra-la-victoire-des-palestiniens

      Le 12 avril, le gouvernement allemand a empêché le Dr Ghassan Abu-Sittah d’entrer dans le pays pour participer à une conférence à Berlin où il devait témoigner du génocide à Gaza. La veille, le 11 avril, M. Abu-Sittah avait pris ses fonctions de recteur de l’université de Glasgow dans le Bute Hall, après avoir été élu avec 80 % des voix. Voici la transcription du discours du Dr Abu-Sittah. (...)

      https://seenthis.net/messages/1049814

    • Le médecin palestinien Ghassan Abu Sitta, témoin de l’enfer de Gaza, interdit d’entrée sur le territoire français
      Par Benjamin Barthe
      Publié aujourd’hui à 13h33
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/04/le-medecin-palestinien-ghassan-abu-sitta-temoin-de-l-enfer-de-gaza-interdit-

      Le chirurgien, qui a officié pendant un mois et demi dans l’enclave palestinienne, au début de la guerre, a été refoulé, samedi 4 avril, à son arrivée à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il devait participer à un colloque organisé au Sénat par une élue d’Europe Ecologie-Les Verts.

    • Venu témoigner des bombardements à Gaza, le chirurgien palestinien Ghassan Abu Sitta reste bloqué à Roissy
      Mathias Thépot | 4 mai 2024 à 18h24 | Mediapart

      Invité au Sénat pour témoigner de son expérience de médecin sous les bombardements à Gaza, le docteur palestino-britannique s’est vu refuser l’accès au territoire français. Bloqué à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, samedi 4 mai, il a toutefois pu intervenir à la conférence par téléphone.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/040524/venu-temoigner-des-bombardements-gaza-le-chirurgien-palestinien-ghassan-ab

      Ghassan Abu Sitta à Londres, le 3 mai 2024. © Photo Benjamin Cremel / AFP

      « Je suis à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Ils m’empêchent d’entrer en France. » Sur le réseau X, le chirurgien palestino-britannique Ghassan Abu Sitta, connu pour avoir témoigné de l’horreur des bombardements israéliens à Gaza, a fait part de sa stupeur devant la décision des autorités françaises de lui interdire l’entrée sur le territoire français.

      Venu de Londres, il était invité, samedi 4 mai, par la sénatrice Les Écologistes Raymonde Poncet-Monge, afin de participer à un colloque au Palais du Luxembourg sur « La France et sa responsabilité dans l’application du droit international en Palestine ».

      Mais Ghassan Abu Sitta est resté bloqué à l’aéroport francilien de Roissy-Charles-de-Gaulle. « Scandaleux, Ghassan Abu Sitta, chirurgien plasticien et reconstructeur intervenu à Gaza, est empêché de participer à un colloque au Sénat », s’est indigné à la mi-journée Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat, en appelant au chef du gouvernement, au ministre de l’intérieur et à son collègue des affaires étrangères.

      Grâce à la mobilisation d’avocat·es spécialisé·es en droit international, Ghassan Abu Sitta a finalement pu récupérer son téléphone portable, confisqué à son arrivée en France. Il a ainsi participé à la conférence sénatoriale en visio depuis l’aéroport, peu après 15 heures. « Nous sommes indigné·es qu’il ne puisse pas être parmi nous », a toutefois commenté sur le réseau social X la sénatrice Raymonde Poncet-Monge.

      Contactés par Mediapart, les cabinets des ministères de l’intérieur et des affaires étrangères n’ont cessé toute l’après-midi de se renvoyer la balle, sans commenter la décision française d’interdire au médecin palestino-britannique l’entrée sur le territoire national.
      La France suivrait une décision de l’Allemagne

      Pourquoi la France a-t-elle agi de la sorte ? « Ils disent que les Allemands ont interdit mon entrée en Europe pendant un an », a lui-même précisé Ghassan Abu Sitta sur X.

      En effet, le chirurgien aurait été signalé pour « non-admission » dans le système d’information Schengen par l’Allemagne, alors qu’il devait participer mi-avril à un « Congrès palestinien » à Berlin, événement interrompu par la police allemande une heure après son démarrage. Une source policière a confirmé à l’AFP qu’une « fiche d’interdiction de l’espace Schengen » émise par l’Allemagne empêchait l’entrée de Ghassan Abu Sitta en France.

      L’avocate Sarah Sameur, qui a pu rejoindre le médecin à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a confirmé à Mediapart que Paris avait appliqué la décision des autorités allemandes de manière automatique. Selon elle, les autorités auraient refusé à son client l’accès au territoire français en vertu de l’article L341-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

      Celui-ci indique que « l’étranger qui arrive en France par la voie ferroviaire, maritime ou aérienne et qui n’est pas autorisé à entrer sur le territoire français peut être placé dans une zone d’attente située dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international figurant sur une liste définie par voie réglementaire, dans un port ou à proximité du lieu de débarquement ou dans un aéroport, pendant le temps strictement nécessaire à son départ ».

      Dans un communiqué s’indignant de la situation, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a de son côté assuré que « rien n’obligeait la France à exécuter l’ordre allemand. La France ne respecte ni le droit international, ni le droit français, ni même le Sénat. Quand il s’agit de la Palestine et des Palestinien·nes, seul compte le droit des plus forts ».
      Témoignage glaçant

      En janvier 2024, une interview de Ghassan Abu Sitta par l’AFP avait fait grand bruit. Habitué des conflits armés et arrivé le 9 octobre en Palestine via l’Égypte pour le compte de Médecins sans frontières (MSF), le chirurgien témoignait de l’horreur extrême vécue par les Gazaoui·es :

      « La différence entre cette guerre et toutes les autres auxquelles j’ai assisté est la même qu’entre une inondation et un tsunami. Par son ampleur, son intensité, sa férocité, le nombre de patients accueillis chaque jour, et le fait que 50 % des blessés soient des enfants, tout cela dépasse tout ce que j’ai pu voir. La moitié de mes opérations quotidiennes concernait des enfants. Il s’agissait de blessures gaves et dévastatrices, de blessures qui changent la vie, soit des amputations avec perte de membre, soit des blessures au visage qui défigurent gravement », avait-il déclaré.

      Après avoir exercé plus de quarante jours sur place, notamment dans l’hôpital Al-Shifa, il expliquait avoir été contraint de rentrer à Londres, faute de matériel médical pour poursuivre ses opérations. « Très vite après le début de la guerre, nous avons commencé à manquer de matériel et vers la fin, même des produits de base comme la kétamine que nous utilisons pour l’anesthésie et tous les médicaments anesthésiques ont été épuisés. Même les produits de base comme le désinfectant, les compresses pour les patients brûlés, tout cela était en train de s’épuiser et n’était pas remplacé à cause du blocus », avait-il dit.

      Mathias Thépot

    • Au prochain coup, le gars prendra le train ; le travail de la PAF est probablement moins facile à exécuter en gare que dans un aéroport.

  • Les forces israéliennes ont tué 32 personnes à Gaza au cours des dernières 24 heures
    4 May 2024 10:33 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/gaza-death-toll-passes-30000-says-health-ministry?nid=360211&topic=Is

    Le ministère palestinien de la santé a confirmé samedi que les forces israéliennes avaient tué au moins 34 654 personnes à Gaza et blessé 77 908 Palestiniens depuis le début de leur offensive le 7 octobre.

    Le ministère a ajouté que les forces israéliennes avaient tué 32 personnes et blessé 41 personnes au cours des dernières 24 heures.

    Récapitulatif de la matinée du 4 mai 2024 09:18 BST
    https://www.middleeasteye.net/live/gaza-live-israel-war-rafah-humanitarian-crisis

    Voici les derniers développements de la guerre d’Israël contre Gaza, qui en est à son 211e jour :

    Selon l’agence de presse Wafa, les forces israéliennes ont tué et blessé plusieurs Palestiniens au cours de la nuit, lors de bombardements qui ont touché des zones de Rafah, de la ville de Gaza, de Deir al-Balah et du camp de réfugiés de Nuseirat.

    La défense civile palestinienne a déclaré avoir retrouvé les corps de sept personnes tuées plus tôt dans la guerre à Khan Younis, alors qu’elle poursuit ses efforts pour retrouver plus de 10 000 personnes disparues.

    En Cisjordanie occupée, les forces israéliennes ont tué au moins une personne dans la ville de Dayr al-Ghusun, au nord de Tulkarm, lors d’un raid nocturne au cours duquel elles ont attaqué une maison avec plusieurs missiles tirés à l’épaule.

    Le directeur de la CIA, des représentants du Qatar et une délégation du Hamas sont tous attendus au Caire samedi dans le cadre des derniers efforts déployés pour obtenir un accord de cessez-le-feu qui mettrait fin à la guerre avec Israël et permettrait un échange de prisonniers.

    Récapitulatif du 3 mai 2024 23:38 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/recap-2?nid=360211&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Gaza&fid=512

    Ce week-end s’annonce comme un nouveau cycle de médiation autour d’un accord de cessez-le-feu potentiel au Caire, le Hamas ayant annoncé qu’il enverrait une délégation dans la capitale égyptienne samedi.

    Le directeur de la CIA, William Burns, se trouve déjà dans la ville, selon plusieurs articles de presse.

    Aux États-Unis, les campements d’étudiants en solidarité avec Gaza se poursuivent, après que plusieurs universités ont demandé à la police d’évacuer les campements, ce qui a conduit les policiers en tenue anti-émeute à utiliser des balles lacrymogènes et en caoutchouc contre les manifestants étudiants.

    Pendant ce temps, à Gaza, au moins 26 personnes ont été tuées et 51 blessées au cours des dernières 24 heures par les forces israéliennes, selon le ministère palestinien de la santé. Le nombre de morts s’élève désormais à 34 622 Palestiniens.

    Au cas où vous l’auriez manqué, voici ce qui s’est passé aujourd’hui :

    Deux importants groupes pro-palestiniens aux États-Unis, National Students for Justice in Palestine (NSJP) et American Muslims for Palestine, ont été accusés, dans le cadre d’une action en justice fédérale, de faire de la propagande pour le compte du Hamas.

    Un groupe de 88 parlementaires américains a signé une lettre adressée au président américain Joe Biden, affirmant qu’en entravant les livraisons d’aide à Gaza, Israël viole la section 620I de la loi sur l’aide à l’étranger (Foreign Assistance Act). S’il s’avère qu’Israël enfreint cette loi, il faudra suspendre les ventes d’armes à ce pays.

    Les États-Unis ont annoncé qu’ils interrompaient temporairement la construction de la jetée flottante au large de la côte de Gaza, invoquant les mauvaises conditions de mer. Les forces américaines ont déplacé la jetée partiellement construite vers le port d’Ashdod, tout en poursuivant l’assemblage du quai.

    Les universités du Royaume-Uni et des États-Unis ont commencé à dialoguer avec les étudiants protestataires sur leurs revendications concernant la guerre d’Israël contre Gaza et l’occupation de la Palestine. Certaines universités ont accepté de discuter de l’objectif principal des étudiants, à savoir le désinvestissement des entreprises liées à Israël.

    Selon un groupe de défense des droits égyptien, au moins 120 personnes ont été inculpées par les autorités égyptiennes pour des actes de solidarité avec les Palestiniens depuis le début de la guerre à Gaza.

    #Bilan

  • « On a peur de mourir à la dernière minute »
    Rami Abou Jamous > 3 mai 2024 > Orient XXI
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/on-a-peur-de-mourir-a-la-derniere-minute,7295

    Jeudi 2 mai 2024.

    Comme vous le savez, j’ai appris à Walid à applaudir quand il entend un bombardement, pour lui faire croire que c’est une sorte de jeu. Lundi, il a applaudi plusieurs fois, très fort. Cette fois, ça m’a vraiment fait peur. Les bombes tombaient tout autour de nous. Ça s’est intensifié. Ça m’a fait peur parce qu’on parle d’un cessez-le-feu qui se rapproche. Et on sait très bien que quand il y a une annonce de cessez-le-feu, la guerre s’intensifie dans les dernières heures qui précèdent. Ça bombarde très fort à Rafah. (...)

  • Israël annonce la nomination de nouveaux chefs du renseignement militaire et du commandement central
    https://www.lorientlejour.com/article/1412435/israel-annonce-la-nomination-de-nouveaux-chefs-du-renseignement-milit

    Avi Bluth, qui sera bientôt le nouveau chef du Commandement central, est actuellement le commandant de la division de Judée et Samarie, également connue sous le nom de division de Cisjordanie. En février 2023, Haaretz a rapporté qu’Avi Bluth avait distribué à ses officiers un livre intitulé « Ours in Tabu : The Secrets of Land Redeemers From Our Father Abraham to the Young Settlements » (Nous au Tabu : les secrets des rédempteurs de terres, de notre père Abraham aux jeunes colonies).

    Le Tabu israélien est l’organisme chargé d’enregistrer les biens immobiliers, les propriétés ou les actions foncières dans les registres officiels du Bureau.

    Selon le rapport du Haaretz, Avi Bluth a ajouté une dédicace dans le livre, disant qu’il espérait qu’il aiderait ses agents à mieux comprendre les « questions de statut foncier » en Cisjordanie.

    Les officiers doivent « disposer d’une expertise et de connaissances dans de nombreux domaines, au-delà des domaines militaires ». La colonisation et le statut de la terre sont l’un de ces domaines, dont la connaissance est nécessaire à l’accomplissement de votre tâche », peut-on lire dans la dédicace.

  • A France Inter, journalistes et producteurs s’inquiètent pour leur liberté d’expression
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/03/a-france-inter-journalistes-et-producteurs-s-inquietent-pour-leur-liberte-d-

    Alors que plusieurs journalistes travaillant pour les programmes voient leurs collaborations diminuées ou supprimées, la direction de la station amirale de Radio France défend des décisions inspirées, pour certaines, par la nécessité de faire des économies. En interne, l’argument ne convainc pas.

    Par Aude Dassonville

    La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, dans son bureau de Radio France, à Paris, le 26 septembre 2023. JOEL SAGET / AFP
    Guillaume Meurice serait-il l’arbre qui cache la forêt ? Alors que l’humoriste a révélé, jeudi 2 mai sur X, être convoqué à « un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire » − qui aura lieu jeudi 16 mai − pouvant aller jusqu’à son licenciement, plusieurs voix de France Inter ont été convoquées, ces derniers jours, pour apprendre que leurs émissions ou chroniques étaient supprimées.

    L’inquiétude et la colère sont telles que la Société des « producteurices » de France Inter (SDPI), officiellement recréée depuis un peu plus d’un mois, et la Société des journalistes (SDJ) de la station se sont réunies en urgence, vendredi 3 mai, en fin de matinée. Entre la rédaction et les programmes, « c’est une union inédite », souligne un participant, qui n’exclut pas une « immense mobilisation ».

    « Nous refusons ce qui nous apparaît comme une atteinte grave au pluralisme de l’antenne de France Inter », revendique notamment leur très long communiqué commun, envoyé vendredi après-midi en interne. La liste des griefs commence par « le signe très inquiétant pour la liberté d’expression » envoyé par la direction avec la convocation de Guillaume Meurice.

    Elle fait suite à l’émission « Le Grand Dimanche Soir » du dimanche 28 avril, dans laquelle l’humoriste avait répété sa boutade polémique sur le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou (qualifié de « sorte de nazi, mais sans prépuce ») ; il avait alors ironisé sur ce qu’il appelait « la première blague autorisée par la loi française ».

    « L’effet d’un coup de massue »
    Sa consœur, Charline Vanhoenacker, présidente de la SDPI, « ne comprend pas comment une telle décision a pu être prise », alors que les plaintes qui avaient été déposées contre M. Meurice viennent d’être classées sans suite par la justice, indique un proche. Selon lui, elle serait « très remontée », mais aussi « inquiète pour le métier de journaliste et de l’humour politique », et même « pour l’avenir des médias en France ».

    « La convocation de Guillaume nous a d’autant plus fait l’effet d’un coup de massue que les modifications de la grille pour [2025], qui nous arrivaient au fil de l’eau depuis quelques jours, nous inquiétaient déjà beaucoup », raconte la productrice d’une émission récurrente. A la rentrée, en effet, les auditeurs n’entendront plus les portraits que Charlotte Perry dressait chaque samedi (à 23 h 50) dans « Des Vies françaises », pas plus que les reportages sur l’actualité des luttes et mobilisations sociales « C’est bientôt demain », d’Antoine Chao (diffusés le dimanche à 14 h 40), les chroniques « Le Jour où », qu’Anaëlle Verzaux délivrait chaque vendredi dans l’émission « La Terre au carré » (elle conserve sa collaboration d’« On n’arrête pas l’éco », émission du samedi matin), ou encore les grands formats mensuels de Giv Anquetil pour l’émission de Mathieu Vidard.

    S’ils se sont entendu notifier la fin de ces collaborations pour des raisons économiques, la direction de la station préfère évoquer un « souci de lisibilité de la grille », pour les deux premiers formats notamment. « Tous ces rendez-vous constituent pour nous l’identité de France Inter, reprennent la SDPI et la SDJ. Ils portent les valeurs du service public, de liberté d’expression, de pluralisme auxquels nous sommes toutes et tous très attaché.e.s, et répondent à la mission d’une radio d’offre, qualitative et exigeante ».

    Les quatre journalistes ont en commun d’avoir été formés à l’école du reportage radiophonique qu’était « Là-bas si j’y suis », l’emblématique émission des luttes sociales présentée, vingt-cinq ans durant, par Daniel Mermet. « Depuis la fin de Là-bas, en 2014, ces voix, plutôt de gauche, ont été progressivement invisibilisées, fragilisées, regrette un producteur sous couvert d’anonymat. Cette fois, c’est le coup de grâce. »

    « Gommer les aspérités »
    A la direction de France Inter, on admet une « concomitance » et « un effet de sens », mais aucune volonté de solder un quelconque héritage. « Avec eux, c’est une culture du son radiophonique qui va disparaître », insiste pourtant l’un de leurs collègues, tandis qu’un troisième, fier de ces reportages qui donnent « une voix aux sans-voix », fustige une volonté « de gommer les aspérités, ce retour au réel pas suffisamment en ligne avec les interviews de ministres » diffusées ailleurs sur l’antenne.

    C’est Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, qui leur a signifié la fin de ces collaborations, alors que le directeur des programmes depuis 2017, Yann Chouquet, venait de rejoindre France Bleu et que son successeur, Jonathan Curiel, recruté chez M6 en mars, n’était pas encore entré en fonctions. Le droit du travail impose en effet de signifier la fin des collaborations deux mois en amont, soit, en l’occurrence, avant le 30 avril.

    Mais le couperet ne s’arrête pas là. « Je confirme que ma chronique quotidienne dans La Terre au carré disparaît, et que cette décision n’est pas mon choix », reconnaît Camille Crosnier, l’adjointe au producteur Mathieu Vidard – par ailleurs présentatrice des « P’tits Bateaux », chaque jour à 20 h 05. Ce rendez-vous, consacré à l’actualité de la planète, va d’ailleurs être complètement remodelé, jusqu’à probablement changer de nom.

    « Comment justifier une telle décision à un moment où les préoccupations environnementales n’ont jamais été si importantes », s’insurgent les deux sociétés de personnels. « Mathieu Vidard souhaite faire évoluer son émission vers davantage de récits écologiques et scientifiques », assure un porte-parole de France Inter, pour qui il devenait nécessaire de mettre un terme à l’« éco-anxiété » dont souffriraient plusieurs personnes de l’équipe. Contacté, le producteur préfère garder le silence.

    « Sentiment de gâchis »
    Cependant, pour l’un de ses confrères et soutiens, l’émission « paie sa liberté d’expression et son engagement ». Les directions de France Inter et de Radio France, condamne-t-il, « tremblent devant les posts de @MediasCitoyens », le compte X anonyme qui a fait de la station publique, jugée trop critique envers le gouvernement, l’une de ses cibles préférées et de « La Terre au carré », qualifiée « d’extrême gauche », son bouc émissaire.

    « Ils ont un pouvoir phénoménal, alors qu’une maison aussi solide que la nôtre ne devrait pas s’en préoccuper, s’emporte-t-il. Parce que des populistes aboient, on envoie le reportage de terrain, l’écologie, et la satire avec Guillaume Meurice, à la poubelle. On fragilise le service public de l’intérieur ». « Le sentiment de gâchis » serait tellement partagé en interne, selon un producteur, qu’une réunion de tous les personnels de la station pourrait se tenir la semaine du 6 mai pour en parler.

    Il pourrait y être question de cette quête d’économies qui touche aussi « Le Grand Dimanche Soir », l’émission accordée à Charline Vanhoenacker et son équipe lorsque, à la même époque en 2023, on apprenait la suppression de « Jusqu’ici tout va bien ». Son budget va être réduit d’un tiers. « L’émission nous coûte l’équivalent de trois quotidiennes, nous indique-t-on à France Inter. Il s’agit de changer quelques séquences qui coûtent particulièrement cher. Mais il y a une vraie volonté pour que l’émission continue. »

    « Supprimer les sketches collectifs de l’émission, c’est la priver de son essence même », s’émeuvent les auteurs du communiqué. « La librairie francophone » d’Emmanuel Kherad, l’émission littéraire où dialoguent, chaque samedi après-midi, auteurs et libraires suisses, belges, canadiens et français, est, elle, bel et bien supprimée. Un autre rendez-vous consacré à la francophonie, porté par une nouvelle voix, pourrait lui être substitué.

    Aude Dassonville

  • Des étudiants érigent un campement propalestinien à l’Université de Toronto
    2 mai 2024 Par La Presse Canadienne, 2024
    https://www.lechodelaval.ca/actualites-nationale/des-etudiants-erigent-un-campement-propalestinien-a-l-universite-de-toronto/22269

    TORONTO — Un groupe d’étudiants de l’Université de Toronto annonce jeudi avoir organisé une manifestation sur le campus pour appeler l’université à rompre ses liens avec Israël en raison de la guerre dans la bande de Gaza.

    Des étudiants déclarent dans un communiqué de presse qu’ils ont franchi une clôture nouvellement installée autour d’une zone du campus, connue sous le nom de King’s College Circle, pour établir un campement en solidarité avec le peuple palestinien.

    Ils disent qu’ils se joignent aux étudiants d’autres universités aux États-Unis et au Canada pour appeler leurs établissements à révéler leurs liens avec le gouvernement israélien et à se désinvestir des entreprises israéliennes.

    Plusieurs tentes étaient installées jeudi matin au centre du King’s College Circle de l’Université de Toronto, avec quelques voitures de police et véhicules de sécurité privés garés à proximité.

    Des militants propalestiniens ont dressé leurs tentes sur des campus de tout le pays ces derniers jours, notamment à l’Université McGill de Montréal, à l’Université d’Ottawa, à l’Université Western de London, en Ontario, et à l’Université de la Colombie-Britannique.

    Une juge québécoise a rejeté mercredi une demande d’injonction visant à arrêter la manifestation à McGill. Deux étudiants de l’université avaient demandé à la Cour supérieure d’ordonner aux manifestants de s’éloigner d’au moins 100 mètres des bâtiments de McGill, affirmant que leur présence avait créé un environnement hostile et menaçant pour leur sécurité physique.

    La juge Chantal Masse a statué mercredi que les demandeurs n’avaient pas démontré que leur accès à l’établissement était bloqué ou qu’ils ne pourraient pas passer leurs examens de fin d’année. (...)

    #Fac

  • Les universités israéliennes attaquent le soulèvement des étudiant-es dans les campus qui s’opposent aux crimes israéliens contre les Palestinien-nes. - BDS France
    https://www.bdsfrance.org/univisrael

    Les directeurs de neuf universités israéliennes ont publié une déclaration portant des accusations ignobles, dangereuses et totalement infondées à l’encontre des mobilisations étudiantes en faveur du désinvestissement du génocide et de l’apartheid israéliens.

    Ces mêmes universités soutiennent les crimes d’Israël contre les Palestiniens.

    Voici comment elles procèdent et la raison pour laquelle les Palestinien-nes appellent au boycott des universités israéliennes complices :

    Université Bar Ilan

    L’université Bar Ilan travaille en étroite collaboration avec le Shin Bet, le célèbre service de sécurité israélien, qui a été condamné par le Comité des Nations unies pour son recours à la torture et à d’autres tactiques d’interrogatoire violentes et illégales. La faculté d’ingénierie de Bar Ilan a organisé des « hackathons » en collaboration avec l’armée israélienne et avec Elbit Systems, le plus grand producteur d’armes d’Israël.

    L’université Bar Ilan a créé le « College of Judea and Samaria », aujourd’hui l’université indépendante d’Ariel, dans la colonie israélienne illégale d’Ariel, dans le territoire palestinien occupé, en violation du droit international. Les colonies sont considérées comme un crime de guerre en droit international.

    Université Ariel

    L’université Ariel est littéralement construite dans une colonie israélienne illégale sur des terres palestiniennes volées en Cisjordanie occupée. C’est assez dire. (...)

  • Les forces israéliennes tuent 26 Palestiniens à Gaza au cours de la journée écoulée
    3 mai 2024 12:20 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/israeli-forces-kill-26-palestinians-gaza-past-day?nid=360211&topic=Is

    Les forces israéliennes ont tué au moins 26 Palestiniens et en ont blessé 51 autres au cours des dernières 24 heures, selon le ministère palestinien de la Santé.

    Cela porte le nombre de morts palestiniens en six mois à plus de 34 622, avec au moins 77 867 blessés et environ 10 000 disparus et présumés morts, selon le ministère palestinien de la santé et la défense civile à Gaza.

    Plus de 70 % des victimes sont des enfants et des femmes, selon les responsables de la santé.

    Récapitulation au 2 mai 2024 23:48 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/recap-1?nid=360211&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Gaza&fid=512

    Bonsoir aux lecteurs de MEE. Jeudi, l’épouse de Mohammed al-Hajjar, notre correspondant à Gaza, a été détenue arbitrairement par les forces israéliennes alors que leur famille se dirigeait vers le sud de l’enclave.

    Je vous dis de partir", m’a dit le soldat, et environ huit soldats ont pointé leurs armes sur moi, ont pris Inas, qui avait les mains en l’air, et l’ont fouillée", s’est rappelé Mohammed al-Hajjar.

    "Ils n’ont cessé de me dire de partir et de ne pas me retourner.

    Au moment de la rédaction de cette mise à jour, nous ne disposons d’aucune nouvelle information sur la situation d’Inas.

    Autres développements :

    Une frappe aérienne israélienne a touché un bâtiment de la sécurité syrienne à Damas, blessant huit soldats, selon un article de Reuters et un article distinct des nouvelles de l’État.

    Cinq personnes, dont un enfant, ont été tuées lors d’une frappe aérienne israélienne dans le camp de réfugiés de Bureij, au centre de Gaza.

    La Turquie a suspendu tous ses échanges commerciaux avec Israël avec effet immédiat en raison de la crise humanitaire provoquée par l’armée israélienne à Gaza.

    Le mouvement des campements d’étudiants s’est étendu au Royaume-Uni, où des dizaines d’étudiants de l’University College London (UCL) ont installé un campement pro-palestinien pour exiger que l’université se désengage d’Israël et mette fin à toute complicité potentielle dans la guerre d’Israël contre Gaza. L’UCL est l’alma mater de Refaat Alareer, poète et universitaire palestinien décédé l’année dernière à Gaza lors d’une attaque aérienne israélienne.

    Adnan Al-Bursh, chirurgien palestinien et professeur de médecine orthopédique, a été tué après avoir été torturé pendant sa détention par Israël. Sa mort, survenue le 18 avril, a été annoncée jeudi.

    Selon un article de Bloomberg, l’Arabie saoudite détient des citoyens qui expriment en ligne des opinions critiques à l’égard de la guerre qu’Israël mène actuellement contre Gaza. Lina al-Hathloul, de l’association de défense des droits ALQST, a déclaré que cette nouvelle « met en lumière les mensonges entourant une normalisation potentielle entre l’Arabie saoudite et Israël ».

    Selon un article d’Axios, Israël a déclaré à l’administration Biden que si la Cour pénale internationale (CPI) émet des mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens, elle « punira » l’Autorité palestinienne.

  • Trinidad and Tobago formally recognise the State of Palestine | Middle East Eye
    3 May 2024 06:48 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/trinidad-and-tobago-formally-recognise-state-palestine

    The Republic of Trinidad and Tobago has formally recognised the State of Palestine.

    In a press release, the foreign ministry said the government determined the decision “will assist in the achievement of a lasting peace by strengthening the growing international consensus on the issue of Palestinian statehood”.

    "Trinidad and Tobago has a long history of principled support for the right of the Palestinian people to self-determination. The Government’s consistent position is that a two-state solution is the only way out of the ongoing cycle of violence.

    “This is our consistent foreign policy position, which is founded on Trinidad and Tobago’s respect for and adherence to international law and to the principles of the Charter of the United Nations.”

  • Les universités israéliennes sont un élément clé du régime d’apartheid Maya Wind 2 avril 2024 - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/universites-israeliennes-element-cle-dapartheid

    Les opposants au boycott académique d’Israël prétendent que ses universités sont des havres de liberté. En réalité, elles apportent un soutien vital au système d’apartheid israélien et sont complices de la répression violente de la recherche palestinienne.

    Le texte qui suit est un extrait de Towers of Ivory and Steel : How Israeli Universities Deny Palestinian Freedom (« Tours d’ivoire et d’acier : comment les universités israéliennes font obstacle à liberté des Palestiniens »), paru aux éditions Verso. (...)

  • Nina Turner sur X :
    https://twitter.com/ninaturner/status/1786061267016274416

    “Dissent must never lead to disorder” - President Biden.

    From Reverend Dr. Martin Luther King Jr.’s “Letter From Birmingham Jail,” written in 1963:

    “I have almost reached the regrettable conclusion that the Negro’s great stumbling block in the stride toward freedom is not the White Citizen’s Council-er or the Ku Klux Klanner, but the white moderate who is more devoted to “order” than to justice ; who prefers a negative peace which is the absence of tension to a positive peace which is the presence of justice; who constantly says “I agree with you in the goal you seek, but I can’t agree with your methods of direct action;” who paternalistically feels he can set the timetable for another man’s freedom; who lives by the myth of time and who constantly advises the Negro to wait until a “more convenient season.”

  • Turkey Halts All Trade With Israel Over War in Gaza - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-05-02/turkey-halts-all-trade-with-israel-officials

    Turkey stopped all trade with Israel as of Thursday, according to two Turkish officials familiar with the matter, adding to already high-running tensions between the once-close allies over the war in Gaza.

    The move expands last month’s restriction on some Turkish exports to Israel, as President Recep Tayyip Erdogan steps up criticism of the Jewish state and tries to consolidate support among conservative voters at home.

    Ankara hasn’t formally announced the suspension and it wasn’t clear under what conditions trade would resume.

    Trade between the countries was worth $6.8 billion in 2023, of which 76% was Turkish exports, according to the Turkish statistical institute.❞

  • Le chroniqueur Guillaume Meurice suspendu par Radio France après avoir répété ses propos sur Benyamin Netanyahou
    https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/le-chroniqueur-guillaume-meurice-suspendu-par-radio-france-apres-avoir-re

    « Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis Netanyahou est une sorte de nazi mais sans prépuce, c’est bon. Le procureur, il a dit c’est bon », a lancé le chroniqueur à l’antenne dimanche, en référence au récent classement sans suite d’une plainte à son encontre l’accusant d’antisémitisme.

    Sur X (ex-Twitter), le chroniqueur a indiqué être convoqué par la direction de Radio France « à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire ».

  • War on Gaza: Prominent Palestinian doctor tortured and killed in Israeli detention | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/war-gaza-prominent-palestinian-doctor-tortured-and-killed-israeli-det

    #nos_valeurs

    Adnan al-Bursh, a Palestinian surgeon and professor of orthopaedic medicine, was killed by torture while in Israeli detention, according to a statement from the Palestinian Prisoners’ Society.

    In what has been termed a “deliberate assassination”, Bursh, 50, died in the Israel-controlled Ofer prison in the occupied West Bank on 19 April, according to the Palestinian Civil Affairs Committee, and his body remains withheld.

    Another detainee, Ismail Abdul Bari Khader, 33, also died in custody, according to the joint statement, and his body was handed over on 2 May along with 64 other prisoners.

    “The two victims died of torture and crimes committed against Gazan detainees,” the statement said.

    Bursh was the head of orthopaedic medicine at al-Shifa hospital in Gaza City and had been arrested in December, around the same time that he had reportedly been wounded by Israeli bombardment at the Indonesian hospital in northern Gaza.

    • https://french.almanar.com.lb/2928158

      (...) Selon les informations disponibles, rapportées aux Affaires civiles palestiniennes, Al-Barsh a été tué sous la torture dans la prison d’Ofer le 19 avril 2024 et son corps est toujours détenu, sachant qu’il a été blessé alors qu’il était à l’hôpital indonésien il y a environ 5 mois.

      Le martyr Khader a été tué sous la torture après son arrestation, selon les informations disponibles, et son corps a été livré aujourd’hui avec des dizaines de détenus de Gaza, qui ont été libérés aujourd’hui par le passage de Kerem Shalom, selon l’Autorité des frontières et des passages à Gaza.

      La Commission des prisonniers et le Club des prisonniers ont affirmé que « les deux martyrs, Al-Bursh et Khadr, sont morts des suites de la torture et des crimes médicaux subis par les détenus de Gaza.

      Ils ont souligné que « ce qui est arrivé au Dr Al-Bersh, en particulier, est un assassinat délibéré, qui s’inscrit dans le cadre d’un ciblage systématique des médecins et du système de santé à Gaza, y compris l’agression lancée par l’occupation contre l’hôpital Al-Shifa et le ciblage de son personnel médical, puis la destruction complète de l’hôpital et sa transformation en cimetière, où des centaines de personnes ont été tuées.

      L’Autorité et le Club, au nom du Mouvement National Captif, ont expliqué que le martyr Al-Bursh est resté à la tête de sa mission jusqu’au dernier moment avant son arrestation, déménageant d’un hôpital à un autre à Gaza, afin de soigner les blessés, jusqu’à ce que les forces d’occupation l’arrêtent.

    • Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt
      @FranceskAlbs
      4:19 PM · 2 mai 2024
      https://twitter.com/FranceskAlbs/status/1786037883674972218

      I am extremely alarmed by information that Dr. Adnan Albursh, a well-known surgeon at #alshifa_hospital, has died while detained by Israeli forces in the Ofer military prison. While I acquire more information, I URGE the diplomatic community to intervene with CONCRETE MEASURES to protect Palestinians.

      No Palestinian is safe under Israel’s occupation today.

      How many more lives will have to be taken before UN Member States, especially those demonstrating genuine concern for human rights globally, act to PROTECT the Palestinians?

    • Gaza : des ONG affirment que deux Palestiniens, dont un médecin réputé, sont morts de « tortures » dans une prison israélienne
      https://www.leparisien.fr/international/israel/gaza-des-ong-affirment-que-deux-palestiniens-dont-un-medecin-repute-sont-

      Par Le Parisien avec AFP | Le 2 mai 2024 à 21h32

      De nouvelles accusations de tortures dans une prison israélienne. Deux prisonniers gazaouis, dont un médecin de l’hôpital al-Shifa de Gaza, sont morts derrière les barreaux israéliens, ont affirmé jeudi deux associations palestiniennes de défense des droits des détenus, affirmant qu’ils ont succombé à « des tortures » et à l’absence de soins.

      Dans un communiqué commun, le Club des prisonniers et le Comité des affaires des prisonniers palestiniens, ont annoncé la mort « de deux détenus de Gaza », dont « le Dr Adnane Ahmed Atiya al-Bourch, 50 ans (…) chef du département d’Orthopédie de l’hôpital al-Shifa ». L’autre détenu décédé serait Abdel Bari Rajab Khadir, 33 ans.

      Tous deux seraient morts « des suites de tortures et de crimes médicaux dont sont victimes les détenus de Gaza », affirment les associations, en référence au manque de soins régulièrement dénoncé par les défenseurs des droits humains israéliens et palestiniens.
      Le Dr Bourch, une figure des hôpitaux gazaouis

      Le ministère de la Santé du Hamas dans la bande de Gaza a condamné « le meurtre (…) sous la torture » du Dr Bourch, affirmant que son décès portait à 492 le nombre de membres du personnel médical tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien. L’armée israélienne a indiqué à l’AFP « n’être pas informée » de tels faits.

      Le Dr Bourch était connu des Palestiniens pour ses interviews aux médias, où il décrivait la situation des hôpitaux de la bande de Gaza, ciblés par l’armée israélienne qui accuse le Hamas de s’en servir comme bases opérationnelles. Arrêté « par l’armée d’occupation en décembre 2023 dans un hôpital » du nord du territoire palestinien, il est mort dans la prison d’Ofer, en Cisjordanie occupée, le 19 avril, selon les deux associations qui précisent que sa dépouille y est « toujours retenue ». Le Dr Bourch avait été blessé « il y a cinq mois », ont-elles indiqué, sans préciser son état de santé lors de son arrestation.

    • 2 mai 2024 (17:00 GMT)
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/5/2/israels-war-on-gaza-live-israel-still-denying-aid-to-north-gaza-says-un

      Doctor killing takes medical sector death toll to 496

      The killing of Dr Adnan al-Barash in an Israeli prison that we reported on earlier has taken the total death toll of medical personnel since the start of the war on Gaza to 496.

      Gaza’s health ministry said in a statement that about 1,500 medical workers have also been wounded, and 309 remain imprisoned in Israeli jails.

      “The killing of Dr al-Barash would not be the last crime in light of the complete secrecy of the condition of prisoners in prisons, especially those arrested from the Gaza Strip,” said the ministry.

      It also called on the international community and health and human rights organisations to intervene and protect prisoners held by Israel.

      Al-Bursh, 50, was the head of the orthopedic department at al-Shifa Hospital in Gaza City. He was arrested by the Israeli army last December as he treated patients at al-Adwa Hospital in northern Gaza.

    • HosamSalem
      @HosamSalemG
      3:52 PM · 2 mai 2024
      https://twitter.com/HosamSalemG/status/1786030888649699625

      في عام ٢٠١٠ لأول مرة في #غزة تم نجاح عمليتي زرع بلاتين في الكتف لمريض ورباط صليبي في القدم اليُمنى لي أنا، أجراها الدكتور العائد من ألمانيا عدنان البرش وبعدها ربطتنا علاقة احترام وصداقة.
      هذه الصورة للدكتور عدنان نشرها خلال نومه بمكان عمله في الشفاء خلال عدوان الاحتلال عام ٢٠٢٢،
      À l’origine en arabe et traduit par
      En 2010, pour la première fois à Gaza, deux implants en platine ont été réalisés avec succès dans l’épaule d’un patient et un ligament croisé dans le pied droit pour moi, réalisés par le Dr Adnan Al-Barsh, de retour d’Allemagne, et après cela, nous avons eu une relation de respect et d’amitié.
      Cette photo du Dr Adnan a été publiée alors qu’il dormait sur son lieu de travail à Al-Shifa lors de l’agression de l’occupation en 2022.

  • La sécurité de l’autorité assassine le résistant Ahmed Abou al-Foul de la brigade de Tulkarem
    jeudi 2-mai-2024
    https://french.palinfo.com/actualites/2024/05/02/305465

    Tulkarem – CPI

    Les services de sécurité de l’Autorité ont assassiné jeudi à l’aube le résistant Ahmed Abou Al-Foul, combattant de la brigade Tulkarem affiliée aux brigades Al-Qods, en tirant directement sur lui.

    Le bataillon Tulkarm a déclaré dans un communiqué : Les autorités ont pris pour cible une voiture dans laquelle voyageait le moudjahid Ahmed Abu al-Foul et l’ont abattu directement. Son martyre a ensuite été déclaré après avoir tenté de le réanimer.

    Il a souligné que ce crime s’apparente à n’importe quel assassinat perpétré par des unités spéciales israéliennes, comme l’assassinat de Jihad Shehadeh, Izz al-Din Awad et de leurs frères à Tulkarem, d’al-Shishani et ses frères à Naplouse, et d’al-Saif et ses compagnons sur la route d’Araba.

    Le martyr, le Moudjahid Ahmed Abou al-Foul, l’un des membres du bataillon Tulkarem des Brigades Al-Quds, est attesté par tous qu’il a participé avec ses frères à la lutte contre l’occupation à chaque incursion dans la ville et à Tulkarem et Camps de Nour Shams.

    Des sources locales ont rapporté que des forces des autorités ont ouvert le feu sur le jeune homme, Ahmed Hisham Abu Al-Foul, hier soir, mercredi, à proximité du rond-point d’Al-Salam, dans la région sud de Tulkarem.

    Abu al Foul a été transféré à l’hôpital Thabet Thabet de Tulkarem, puis à l’hôpital Rafidia de Naplouse, où il a été déclaré mort des suites de ses blessures.

    De son côté, le porte-parole des services de sécurité, Talal Dweikat, a affirmé qu’un véhicule avait ouvert le feu sur une patrouille des forces de sécurité, obligeant ses membres à réagir.

    Après le martyre d’Abou al-Foul, des hommes armés de la brigade de Tulkarem ont ouvert le feu en direction du siège du gouvernorat de Tulkarem et du siège des services de sécurité.

    Il est à noter qu’Abou al-Foul est poursuivi par l’occupation et a déjà survécu à plusieurs tentatives israéliennes visant à l’assassiner. (...)

    #AP

  • En quoi le soutien occidental à Israël n’a-t-il rien d’exceptionnel ?
    Joseph Massad | 30 avril 2024 sur Middle East Eye | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2024/05/02/en-quoi-le-soutien-occidental-a-israel-na-t-il-rien-dexcep

    Il est souvent suggéré qu’Israël est une exception pour la politique des EU et des pays occidentaux dans leur soutien économique, militaire et diplomatique à la colonie de peuplement juive.

    En effet, en plein génocide israélien du peuple palestinien, un génocide qui a tué plus de 34 000 personnes et des milliers d’autres restées sous les décombres, le président des EU, Joe Biden, a déclaré qu’il n’y avait « pas de ligne rouge » pour Israël, du fait que son administration continuait de le protéger des sanctions internationales. Et, la semaine dernière, précisément, le Congrès américain approuvait un projet de loi d’aide à l’étranger censé procurer à Israël quelque 26 milliards de dollars de plus.

    Mais Israël est-il vraiment une exception ? Un examen de l’histoire du soutien occidental à certaines des colonies de peuplement européennes bien connues nous montre sans équivoque que le soutien occidental à Israël n’est ni unique ni sans précédent, même s’il varie dans certains détails.

    Il est vrai historiquement que bien des gens qui ont soutenu l’anticolonialisme en Algérie ont refusé de soutenir le peuple palestinien. De même, nombre de ceux qui ont soutenu la libération de l’Afrique du Sud de l’apartheid ont insisté pour soutenir Israël et dénoncer les Palestiniens.

    N’empêche, la grande majorité des personnes qui, en Occident, ont soutenu l’Algérie française, la Rhodésie et l’Afrique du Sud de l’apartheid, pour citer trois exemples remarquables du monde colonial, ont également soutenu un Israël suprémaciste juif. (...)

  • Les universités israéliennes ne peuvent pas enseigner aux juifs américains la moindre chose sur les droits de l’homme et la liberté
    Gideon Levy | 2 mai 2024 | annie bannie’s Weblog
    https://anniebannie.net/2024/05/02/opinion-les-universites-israeliennes-ne-peuvent-pas-enseigner-aux-juifs

    Source : https://www.haaretz.com/opinion/2024-05-02/ty-article-opinion/.premium/israeli-universities-cannot-teach-u-s-jews-the-first-thing-about-human-rights-and-liberty/0000018f-3592-d444-ab9f-f59f6c9b0000

    Ariel University dans la colonie de Ariel, Cisjordanie. Photo : Moti Milrod

    Voici un autre record d’hypocrisie et de manque de conscience de soi : Les présidents des universités israéliennes ont publié une lettre dans laquelle ils se disent troublés par les manifestations de violence, d’antisémitisme et de sentiment anti-israélien sur les campus des États-Unis, et ont entrepris d’aider les Juifs et les Israéliens à être admis dans les universités de ce pays. En d’autres termes : venez à l’université d’Ariel. Sur cette terre volée, au cœur du district de l’apartheid, vous étudierez l’éducation civique, les droits de l’homme et la liberté. À Ariel, comme dans toute université israélienne, vous verrez ce que sont la liberté et l’égalité. Ici, vous trouverez également un refuge pour les Juifs persécutés en Amérique, dans l’endroit le plus sûr au monde pour les Juifs : Ariel.

    Chers présidents, les personnes qui vivent dans des maisons de verre ne devraient pas jeter de pierres. Si vous voulez offrir un refuge aux universitaires juifs des États-Unis, vous n’avez pas grand-chose à offrir. Le jour le plus orageux sur le campus de Columbia est plus sûr pour les Juifs que sur le chemin de l’université hébraïque. Chaque étudiant arabe se sent moins à l’aise dans vos universités que les étudiants juifs à Columbia. On peut également douter de l’imminence du danger à Columbia.

    « En tant qu’étudiante juive israélienne, je ne ressens aucune crainte ou menace pour ma sécurité personnelle », a écrit Noa Orbach, étudiante à l’université de Columbia, dans l’édition hébraïque de Haaretz du 26 avril. Israël aime exagérer les dangers qui guettent les Juifs dans le monde et s’y complaire. Cela conduit à l’alya, et c’est bon pour la fable d’Israël en tant que refuge. Non pas qu’il n’y ait pas d’antisémitisme dans le monde, mais si tout est antisémitisme, alors Israël est tiré d’affaire. (...)

  • Israël-Palestine. « Un Palestinien libéré d’une prison israélienne décrit les coups, les abus sexuels et la torture qu’il a subis »
    Par Gideon Levy | Haaretz le 28 avril 2024, illustration par Alex Levac ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/israel-palestine-un-palestinien-libere-dune-prison-israelienne-decrit-le
    source : https://www.haaretz.com/israel-news/twilight-zone/2024-04-28/ty-article-magazine/.premium/palestinian-released-from-israeli-prison-describes-beatings-sexual-abuse-and-torture/0000018f-15e9-d2e1-a7df-15efb6590000

    Amer Abu Halil – un habitant de la Cisjordanie qui était actif au sein du Hamas et a été emprisonné sans procès – se souvient de la vie de tous les instants du temps de guerre qu’il a endurée dans la prison israélienne de Ketziot.
    (...)
    Au cours de sa dernière peine, il a travaillé comme cuisinier dans l’aile du de la prison « réservée » au Hamas. Le jeudi précédant l’éclatement de la guerre, il a envisagé de préparer des falafels pour les 60 détenus de l’aile, mais il a décidé de les reporter au samedi. Le vendredi, il prononce le sermon de la prière de l’après-midi et parle d’espoir. Le samedi, il s’est réveillé à 6 heures du matin pour préparer les falafels. Mais les détenus n’étaient plus autorisés à préparer leur propre nourriture ou à prononcer des sermons. Peu après, le Canal 13 israélien a diffusé des images de camionnettes du Hamas traversant Sderot [ville du sud d’Israël voisine de Gaza], et un barrage de roquettes tirées depuis Gaza s’est abattu sur la zone de la prison, située au nord de Jérusalem, en Cisjordanie. Les prisonniers ont dit « Allahu akbar » – « Dieu est le plus grand » – en guise de bénédiction. Ils se sont cachés sous leur lit pour échapper aux roquettes ; pendant un moment, ils ont cru qu’Israël avait été conquis.

    Vers midi, les gardiens de la prison sont arrivés et ont saisi tous les téléviseurs, radios et téléphones portables qui avaient été introduits clandestinement. Le lendemain matin, ils n’ont pas ouvert les portes des cellules. Les entraves, les coups et les mauvais traitements ont commencé le 9 octobre. Le 15 octobre, des forces de sécurité importantes sont entrées dans la prison et ont confisqué tous les objets personnels qui se trouvaient dans les cellules, y compris les montres et même la bague qu’Abu Halil portait et qui avait appartenu à son défunt père. Cela a marqué le début de 192 jours pendant lesquels il n’a pas pu changer de vêtements. Sa cellule, qui devait accueillir cinq détenus, en comptait 20, puis 15 et, plus tard, 10. La plupart d’entre eux dormaient à même le sol.

    Le 26 octobre, d’importantes forces de l’unité Keter [Unité de réponse rapide] de l’administration pénitentiaire, une unité d’intervention tactique, accompagnées de chiens, dont l’un était déchaîné, ont fait irruption dans la prison. Les gardiens et les chiens se sont déchaînés, attaquant les détenus dont les cris ont plongé toute la prison dans la terreur, se souvient Abu Halil. Les murs ont rapidement été couverts du sang des détenus. « Vous êtes le Hamas, vous êtes ISIS (Daech), vous avez violé, assassiné, enlevé et maintenant votre heure est venue », a déclaré un gardien aux prisonniers. Les coups qui ont suivi ont été brutaux, les détenus étaient enchaînés.

    Les coups sont devenus quotidiens. De temps en temps, les gardiens demandaient aux prisonniers d’embrasser un drapeau israélien et de déclamer « Am Yisrael Chai », « Le peuple d’Israël vit ». – « Le peuple d’Israël vit ». Ils leur ordonnaient également de maudire le prophète Mahomet. L’appel habituel à la prière dans les cellules a été interdit. Les prisonniers avaient peur de prononcer un mot commençant par le son « h », de peur que les gardiens ne les soupçonnent d’avoir dit « Hamas ».
    (...)
    Mais le pire est encore à venir. Le 5 novembre. C’était un dimanche après-midi, se souvient-il. L’administration a décidé de déplacer les prisonniers du Hamas du bloc 5 au bloc 6. Les détenus des cellules 10, 11 et 12 ont reçu l’ordre de sortir, les mains liées dans le dos et la posture habituelle : courbés. Cinq gardiens, dont Abu Halil donne les noms, les ont emmenés à la cuisine. Ils ont de nouveau été déshabillés. Cette fois, ils ont reçu des coups de pied dans les testicules. Les gardiens s’élançaient vers eux et leur donnaient des coups de pied, s’élançaient et leur donnaient des coups de pied, encore et encore. Une brutalité ininterrompue pendant 25 minutes. Les gardes proclamaient : « Nous sommes Bruce Lee. » Ils les ont secoués et poussés comme des ballons d’un coin à l’autre de la pièce, puis les ont déplacés vers leurs nouvelles cellules dans le bloc 6.

    Les gardiens ont affirmé avoir entendu Abu Halil prononcer une prière au nom de Gaza. Dans la soirée, l’unité Keter est entrée dans sa cellule et a commencé à battre tout le monde, y compris Ibrahim al-Zir, 51 ans, de Bethléem, qui est toujours en prison. L’un de ses yeux a presque été arraché sous les coups. Les prisonniers ont ensuite été contraints de s’allonger sur le sol et les gardiens les ont piétinés. Abu Halil a perdu connaissance. Deux jours plus tard, une nouvelle série de coups lui a été assénée et il s’est à nouveau évanoui. Les gardiens lui ont dit : « C’est votre deuxième Nakba », en référence à la catastrophe vécue par les Palestiniens au moment de la création d’Israël. L’un des gardes a frappé Abu Halil à la tête avec un casque.

    Entre le 15 et le 18 novembre, ils ont été battus trois fois par jour. Le 18 novembre, les gardes ont demandé lequel d’entre eux était du Hamas, mais personne n’a répondu. Les coups n’ont pas tardé à pleuvoir. Ensuite, on leur a demandé : « Qui est Bassam ici ? » Là encore, personne n’a répondu, car aucun d’entre eux ne s’appelait Bassam – et l’unité Keter a de nouveau été appelée. Ils sont venus le soir même. Abu Halil raconte que cette fois-ci, il s’est évanoui de peur avant d’être battu.

    A la même époque, Tair Abu Asab, un prisonnier de 38 ans, est mort à la prison de Ketziot. On soupçonne qu’il a été battu à mort par des gardiens parce qu’il refusait de baisser la tête comme on le lui ordonnait. Dix-neuf gardiens, soupçonnés d’avoir attaqué Abu Asab, ont été placés en détention pour interrogatoire. Ils ont tous été relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.(...)

  • Oui, c’est un génocide
    Posted on mai 1, 2024 | Amos Goldberg | Medium | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/oui-cest-un-genocide

    Oui, c’est un génocide. Il est tellement difficile et douloureux de l’admettre, mais malgré tout cela, et malgré tous nos efforts pour penser autrement, après six mois de guerre brutale, nous ne pouvons plus échapper à cette conclusion. L’histoire juive sera désormais entachée par la marque de Caïn pour le « plus horrible des crimes », qu’on ne peut effacer de son front. En tant que telle, c’est ainsi qu’elle sera considérée dans le jugement de l’histoire pour les générations à venir.

    D’un point de vue juridique, on ne sait pas encore ce que la Cour Internationale de Justice décidera, bien que, à la lumière des décisions temporaires rendues jusqu’ici, et à la lumière de la prévalence croissante des rapports des juristes, des organisations internationales et des journalistes d’investigation, la trajectoire du jugement prospectif semble tout à fait claire.

    Dès les 26 janvier, la CIJ a déclaré à une écrasante majorité qu’Israël était peut-être en train de commettre un génocide à Gaza. Le 28 mars, après qu’Israël ait volontairement affamé la population gazaouie à Gaza, la cour a rendu des ordonnances additionnelles (cette fois-ci par un vote de 15 à 1, avec le seul désaccord de la part du juge israélien Aharon Barak) appelant Israël à ne pas dénier aux Palestiniens leurs droits qui sont protégés par la Convention sur le Génocide.

    Le rapport bien argumenté et motivé de la Rapporteure Spéciale de l’ONU sur la situation des Droits de l’Homme dans les Territoires Palestiniens Occupés, Francesca Albanese, est arrivé à une conclusion légèrement plus déterminée et représente une autre étape dans l’établissement de la compréhension qu’Israël commet en réalité un génocide. Le rapport [Heb] détaillé et périodiquement mis à jour de l’universitaire israélien le Dr. Lee Mordechai, qui rassemble des informations sur le niveau de violence israélienne à Gaza, est arrivé à la même conclusion. Des universitaires de premier plan tels que Jeffrey Sachs, professeur d’Économie à l’Université de Columbia (et Juif qui a une attitude chaleureuse envers le sionisme traditionnel), que les chefs d’État du monde entier consultent régulièrement sur les questions internationales, parle du génocide israélien comme de quelque chose considéré comme acquis.

    D’excellents rapports d’investigation tels que ceux [Heb] de Yuval Avraham dans Local Call, et spécialement sa récente enquête sur les systèmes d’intelligence artificielle utilisés par l’armée pour sélectionner les cibles et accomplir les assassinats, renforcent cette accusation. Le fait, par exemple, que l’armée ait autorisé l’assassinat de 300 personnes innocentes et la destruction totale d’un quartier résidentiel afin de faire sortir un chef de brigade du Hamas montre que les cibles de l’armée sont presque des cibles accessoires pour tuer des civils et que chaque Palestinien de Gaza est une cible à abattre. C’est la logique du génocide.

    Oui. Je sais, ce sont tous des antisémites ou des Juifs qui ont la haine d’eux-mêmes. Nous seuls, Israéliens, dont les esprits sont nourris par les annonces des porte-parole des FDI et exposés uniquement aux images passées au crible pour nous par les médias israéliens, voyons la réalité telle qu’elle est. Comme si une littérature interminable n’avait pas été écrite sur les mécanismes de déni social et culturel des sociétés qui commettent des crimes de guerre. Israël est vraiment un cas paradigmatique de ce genre de sociétés, un cas qui sera enseigné dans tout séminaire universitaire qui traitera ce sujet dans le monde. (...)

    traduction en français de l’article signalé par @kassem
    https://seenthis.net/messages/1051656

  • Cessez-le-feu : les manipulations sordides entre Israël et les Etats-Unis sautent aux yeux
    Par Jonathan Cook – 30 avril 2024 – Communiqué par l’auteur – Traduction : Chronique de Palestine
    https://www.chroniquepalestine.com/cessez-le-feu-les-manipulations-sordides-entre-israel-et-les-eta

    Les médias occidentaux prétendent que les efforts de l’Occident pour obtenir un cessez-le-feu sont sérieux. Mais il est clair qu’un autre scénario a été écrit à l’avance.

    Il n’est pas nécessaire d’être devin pour comprendre que le plan de match israélo-américain pour Gaza se devrait se dérouler comme suit :

    1. En public, Joe Biden se montre « exigeant » envers Netanyahu, l’exhortant à ne pas « envahir » Rafah et faisant pression sur lui pour qu’il autorise une plus grande « aide humanitaire » à Gaza.
    2. Mais déjà, la Maison Blanche prépare le terrain pour subvertir son propre message. Elle insiste sur le fait qu’Israël a proposé un accord « extraordinairement généreux » au Hamas – un accord qui, selon Washington, équivaut à un cessez-le-feu. Ce n’est pas le cas. Selon les rapports, le mieux qu’Israël ait offert est une « période de calme durable » non définie. Même cette promesse n’est pas fiable.
    3. Si le Hamas accepte l’ « accord » et consent à restituer certains des captifs, les bombardements diminuent pendant un court laps de temps mais la famine s’intensifie, justifiée par la détermination d’Israël à remporter une « victoire totale » contre le Hamas – ce qui lui est totalement hors de portée. Cela ne fera que retarder de quelques semaines le passage d’Israël à l’étape 5 ci-dessous. (...)

  • La solidarité en action : Guérir notre humanité blessée par une mobilisation mondiale
    Par Samah Jabr | 29 avril 2024 – Transmis par l’auteure – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    https://www.chroniquepalestine.com/solidarite-en-action-guerir-notre-humanite-blessee-par-mobilisat

    À tous ces courageux manifestants et manifestantes, j’adresse ces mots de louange et d’encouragement :

    Sachez que le peuple de Palestine vous regarde, lit vos banderolles et entend vos slogans ! Émus par votre solidarité, nous trouvons réconfort et force dans votre soutien. Vos actions contribuent à régénérer nos liens d’humanité commune blessés par les régimes hégémoniques qui perpétuent l’injustice sur terre.

    En tant que psychiatre palestinienne, témoin de la récente vague de militantisme étudiant dans les universités des États-Unis en solidarité avec la Palestine et observant également la réaction locale des Palestiniens, je suis frappée par le profond potentiel thérapeutique inhérent à de tels mouvements.

    Alors que le peuple palestinien continue d’endurer les réalités brutales de l’occupation, de l’apartheid et de la violence infligée par l’État israélien, le soutien inébranlable des jeunes militants du monde entier est une bouffée de vie qui soulage notre étranglement sous l’oppression israélienne sans précédent. (...)

  • Ce que la Palestine fait au monde
    Orient XXI > 2 mai 2024 - Alain Gresh
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/ce-que-la-palestine-fait-au-monde,7291

    L’offensive israélienne contre Gaza depuis le 7 octobre montre plus que jamais l’impunité totale d’Israël et un soutien inconditionnel apporté à Tel-Aviv par la majorité des pouvoirs occidentaux. En France, cette guerre a également joué un rôle d’accélérateur dans la rhétorique d’une confrontation civilisationnelle avec les « barbares ». Un narratif auquel Alain Gresh répond dans son dernier livre Palestine. Un peuple qui ne veut pas mourir qui sort en ce jeudi 2 mai. (...)

    • Alain Gresh, journaliste : « Israël veut rendre Gaza invivable »
      Publié le : 02/05/2024
      Il n’y a toujours pas d’accord sur une trêve dans la bande de Gaza. Mais est-il encore temps ?... Le gouvernement de Benjamin Netanyahu avait donné jusqu’à hier soir au Hamas pour se positionner sur la proposition de trêve. L’attente se poursuit pour les civils palestiniens, comme pour les otages israéliens détenus dans l’enclave. La diplomatie américaine, elle, ne relâche pas la pression. Une trêve éventuelle et après ?... On en parle avec le journaliste Alain Gresh, qui publie « Palestine : un peuple qui ne veut pas mourir » (Ed. Liens qui libèrent), et notre chroniqueur Gauthier Rybinski.

      https://www.youtube.com/watch?v=DlGhhQlUSY0