Lyco

Craignosse, les turlutosses !

  • Les aciéries d’Hitler
    https://laviedesidees.fr/Margaret-Manale-Hermann-Rochling

    La biographie d’Hermann Röchling, industriel au service des Nazis, révèle la violence de l’exploitation des ouvriers-esclaves sous le Troisième Reich. À propos de : Margaret Manale, Hermann Röchling. La fabrique du Troisième Reich, Max Milo

    #Histoire #industrie #nazisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202402_acieries.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240306_acieries.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240306_acieries.docx

  • Adaptive immune responses are larger and functionally preserved in a hypervaccinated individual
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(24)00134-8/fulltext

    Here, we report on a 62-year-old male hypervaccinated individual from Magdeburg, Germany (HIM), who deliberately and for private reasons received 217 #vaccinations against SARS-CoV-2 within a period of 29 months. [...] Throughout the entire hypervaccination schedule HIM did not report any vaccination-related side effects. From November 2019, to October 2023, 62 routine clinical chemistry parameters showed no abnormalities attributable to hypervaccination. Furthermore, HIM had no signs of a past SARS-CoV-2 infection, as indicated by repeatedly negative SARS-CoV-2 antigen tests, PCRs and nucleocapsid serology.

    #covid-19

  • Les grandes manœuvres des établissements privés catholiques pour contourner la réforme des collèges
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020324/les-grandes-manoeuvres-des-etablissements-prives-catholiques-pour-contourn

    Jusqu’à présent, le privé sous contrat ne s’était pas vraiment manifesté. Mais mercredi 28 février, Philippe Delorme, le secrétaire général de l’enseignement privé catholique (Sgec), a montré quelques signes d’agacement dans Le Monde. Il a notamment affirmé que, faute de budget supplémentaire, il n’appliquerait pas la réforme telle quelle et s’en tiendrait aux moyens dégagés via la suppression de la « 26e heure » [l’heure hebdomadaire de soutien en français et maths mise en place par Pap Ndiaye]. Soit l’équivalent de 370 postes pour l’enseignement privé catholique à l’échelle nationale, permettant selon lui la création de 1 480 groupes seulement.

    C’est sur cette base que les directions diocésaines de l’enseignement catholique ont tenté d’influer directement auprès des rectorats, selon plusieurs témoignages recueillis par Mediapart. Questionné sur ces tractations, Philippe Delorme assure que la plupart des discussions ont d’ailleurs été fructueuses. « Mais ça ne se situe pas à mon niveau, nous indique-t-il. Les chefs d’établissement et les responsables locaux sont à la manœuvre. »

    À Amiens (Somme) par exemple, dans le privé, les groupes de niveau ne s’appliqueraient que pour les classes de 6e [alors que c’est aussi prévu pour les 5e]. Représentante du Sgec pour le département, Sylvie Seillier le confirme : « Avec le rectorat, on est tombés d’accord sur le fait de récupérer toutes les “26e heure” pour les 6e des 43 collèges [privés] de l’académie. On a pu repérer les établissements où les effectifs d’élèves ayant eu un score inférieur à 200 [considérés comme étant les plus faibles - ndlr] lors des évaluations de 6e étaient les plus nombreux. Et on a réparti l’enveloppe dont nous disposions en fonction des besoins », détaille la directrice diocésaine, estimant que les résultats des élèves sont comparables d’une année à l’autre pour un même collège. « On s’est rencontrés en groupe de travail, on s’est bien compris. Depuis plusieurs années, nous évoluons dans un climat de confiance », se félicite-t-elle.

    À Lille (Nord), les groupes de niveau devraient être organisés en 6e et en 5e, mais pas de manière systématique, ni pour l’ensemble des heures de mathématiques et de français. « Aujourd’hui, c’est réglé. On a travaillé avec le rectorat. Un calcul a été fait par rapport au nombre de groupes. On a travaillé à volume constant », affirme Hubert Antoine, directeur diocésain chargé de la coordination des établissements catholiques de l’académie. Ici, les concessions ont été faites sur la jauge minimale d’élèves en difficulté. « Elle sera plus grande que ce qu’il aurait fallu… Donc il y aura quelques établissements où il n’y aura pas de groupes », précise-t-il.

    Selon Philippe Delorme, les négociations seraient en bon chemin, voire carrément actées dans la plupart des académies de France. Comme en Normandie, à Reims (Marne), à Grenoble (Isère) ou encore à Dijon (Côte-d’Or). « Ce n’est pas qu’elles vont fermer les yeux... Elles sont d’accord pour dire qu’on n’a pas eu de moyens supplémentaires. C’est une question de financement, on n’a aucune hostilité », insiste le secrétaire général du Sgec, qui s’avoue d’ailleurs plutôt favorable à la réforme en cours [...].

    [...]

    Mis à part ces quelques situations de blocage, la souplesse affichée çà et là est étonnante. Surtout comparée aux tensions et à la rigidité auxquelles sont soumis la plupart des établissements du public. « Le privé a toujours eu cette latitude d’appliquer à sa guise. Je pense au passage à 4,5 jours par semaine dans le primaire en 2013, sous François Hollande. Le privé ne l’avait pas appliqué, purement et simplement, et personne ne s’en est ému à l’époque », remarque la principale d’un collège public.

    Audrey Chanonat, la secrétaire générale pédagogique du SNPDEN-Unsa, relève qu’il en fut de même pour « la réforme de 2016 et les groupes de travaux interdisciplinaires [EPI] ». Idem « quand certains collèges créent des options qui n’existent pas pour le diplôme national du brevet, du genre “intelligence artificielle”, ajoute-t-elle. C’est pour attirer de nouveaux élèves... »

    Selon la responsable syndicale, ces réflexes sont symptomatiques « de ce qui se passe depuis plus de vingt ans » dans la relation entre public et privé. « Quand un texte ne convient pas à une majorité de familles, le privé ne l’applique pas. Cette fois-ci, ils prennent le prétexte des moyens… Mais nous aussi, nous prenons sur nos marges d’autonomie ! En réalité, le privé sous contrat est soumis à l’application des textes. Il s’en dédouane, mais il ne devrait pas », s’indigne-t-elle, assurant qu’aucune tractation n’a eu lieu dans le public à ce jour « et surtout pas “rectorat par rectorat” ».

    Interrogé sur ces tractations, le ministère de l’éducation nationale dément. « Il n’y a pas d’accord, se défend l’entourage de la ministre, Nicole Belloubet. La réforme s’appliquera bien partout, sans exception dans le privé sous contrat, selon l’article L442-5 du code de l’éducation. » Également questionnés, plusieurs des différents rectorats cités par les directions diocésaines de l’enseignement catholique ont fini par nous adresser une réponse similaire (voir notre Boîte noire). Un rétropédalage dont le Sgec devra se contenter d’ici à la publication des textes réglementaires, prévue dans les prochains jours.

    #éducation #collège #enseignement_privé

  • Val-de-Marne : de violents heurts éclatent en marge d’une manifestation lycéenne à Cachan
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/val-de-marne-de-violents-heurts-eclatent-en-marge-d-une-manifestation-l

    Une manifestation de #lycéens a dégénéré aux abords du lycée Gustave-Eiffel à Cachan (Val-de-Marne) dans la matinée du mardi 5 mars. Des individus, certains cagoulés, s’en sont pris au mobilier urbain et ont commis des dégradations, notamment sur des véhicules municipaux. (...) Sur une vidéo relayée par le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure, un groupe de jeunes s’en prend à des véhicules. L’intervention des forces de l’ordre a permis le retour au calme, salué par la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, lors d’un déplacement au lycée Maurice-Ravel à Paris. 
    [...]

    Un #lycée connu pour ses problèmes d’insalubrité

    Les raisons de ces débordements sont pour le moment inconnues. L’établissement est connu pour ses problèmes d’insalubrité. A la fin du mois de février, une partie des professeurs et des membres de la communauté éducative avaient exercé leur droit de retrait pour demander des rénovations. Les élus locaux de « tous bords politiques » avaient, eux aussi, exprimé leur soutien. 
    "Il pleut dans les salles de cours et dans les couloirs", confiait alors à France 3 une enseignante excédée par la situation. Elle dépeignait un lycée de près de 2 500 élèves meurtri par sa vétusté. Alarmes et sonneries défaillantes, lignes téléphoniques coupées, infiltrations d’eau et plafonds qui s’effondrent… et une présence de rats. La liste est longue. "Quand il pleut fortement, nous sommes obligés d’utiliser les poubelles de recyclage du papier" pour recueillir l’eau, expliquait cette enseignante.

    edit

    Les casseurs s’étaient levés tôt.

    https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/cachan-attroupement-de-casseurs-jets-de-cocktails-molotov-violentes-echau

    des rats qui déambulent dans les couloirs mais aussi un manque de professeurs

    https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/faits-divers/cachan-des-scenes-de-tension-devant-un-lycee-une-personne-interpellee_AV-

    #éducation_nationale #blocus #police

  • La puissance des masses
    https://laviedesidees.fr/Hulak-histoire-liberale-modernite

    Le #libéralisme français, né sous la Restauration, ne s’est pas seulement intéressé aux droits individuels : il a aussi fait l’histoire de la masse comme sujet #Politique dominé. À propos de : Florence Hulak, L’histoire libérale de la modernité. #race, #nation, classe, Puf

    #classes_sociales #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240305_hulak.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240305_hulak.docx

  • The Myth of Israel’s “Moral Army” | Foreign Affairs
    https://www.foreignaffairs.com/israel/myth-israels-moral-army

    1 Les « protocoles de minimisation des pertes civiles » ne sont pas appliqués

    2 Même s’ils l’étaient réellement ils seraient insuffisants

    When pressed on the issue of Palestinian deaths in November, Netanyahu said, “Any civilian death is a tragedy. And we shouldn’t have any because we’re doing everything we can to get the civilians out of harm’s way …. That’s what we’re trying to do: minimize civilian casualties.”

    In truth, Israel is not doing that. It has waged a brutal campaign in Gaza, only loosely upholding the protocols its armed forces are supposed to follow to minimize civilian deaths. But even those guidelines are insufficient: an investigation of prior campaigns in Gaza reveals the inadequacy of Israeli targeting guidelines, which do not truly curb civilian casualties. In the latest round of fighting in Gaza, Israel has failed to follow even those restrictions—leading to untold devastation and making a resolution to the conflict even harder to reach.

    Past wars help pierce the fog of the present one. At the Israeli veterans’ group Breaking the Silence, we have spent years studying soldiers’ testimonies from previous military campaigns in Gaza, in 2008–9, 2012, 2014, and 2021. In those instances, Israel claimed that it was doing its best to avoid civilian casualties. This claim was based on three assertions: that Israel attacks only legitimate military targets, not civilian ones; that Israel operates with highly reliable intelligence, which enables it to avoid harm to civilians; and that Israel executes its attacks with precision, limiting harm to civilians. Our investigation of past wars revealed many reasons to doubt each of these claims.

    For one, not all of Israel’s targets in past campaigns can be deemed legitimate military targets. Although some certainly were—such as weapons storage facilities, Hamas headquarters, tunnels used by Hamas operatives, and sites for launching rockets—Israel also struck at a category of targets it called “militants’ houses.” These were mostly civilian homes and apartments that Israel insisted housed members of armed factions, usually Hamas or Palestinian Islamic Jihad. Israel often razed entire buildings just because Israeli officials had tagged a single apartment within them as one used by militants. In these cases, neither the militants themselves nor anything that could reasonably be considered militant activity were the intended targets of the attacks; in fact, the militants were probably not at home at the time of the attacks. And yet the mere fact that a militant had resided there was enough for Israel to justify destroying an entire building.

    Early in the 2014 operation, the Israeli human rights group B’Tselem pointed out that striking the homes of militants is a violation of international humanitarian law since they are civilian homes, not military targets. Thereafter, a spokesperson for the Israel Defense Forces (IDF) insisted that the militants’ houses were in fact “Hamas headquarters”—as in 2021, when Israeli forces bombed the houses of several Hamas members and destroyed a number of high-rise towers in Gaza. But soldiers who spoke with Breaking the Silence explained that these were in fact ordinary residences, not centers for militant operations. Israel’s distorted targeting rationale ends up razing an entire building just to get at a single apartment, in the process endangering dozens of civilians who have no involvement in the fighting.

    These ill-advised methods are made worse by faulty information. Israel’s intelligence has proved itself far from reliable. Between major operations, Israeli intelligence officers study the Gaza Strip and assess whether a particular location can be identified as an enemy target. Once they find a likely target, they come up with “collateral damage estimates”—calculations of the number of noncombatants expected to be killed in an attack—based on civilian population density, the specific weapon the IDF will use, and the kind of structure being targeted. These assessments inform the proportionality assessment made by IDF officers during conflict, which determines whether the military significance of the target is proportional to the expected damage to civilians.

    Israel has waged a brutal campaign in Gaza, only loosely upholding the protocols its armed forces are supposed to follow.
    One problem with this methodology is that the intelligence available to Israeli officers is often very limited—for instance, the IDF may determine that a location is an ammunition storage facility without knowing what type or amount of ammunition it stores. The military significance of 50 hand grenades, for example, is much smaller than that of 50 rockets, which could be fired toward Israeli cities. With such limited information, the military significance of the target cannot be fully determined, and therefore Israeli forces cannot make credible proportionality assessments. Moreover, intelligence can become outdated swiftly, and Israeli officers do not update the information frequently enough. The function of a particular structure can change, as can its surroundings. A new school may be built nearby, or a public facility could be repurposed. During large-scale conflicts, and to an even greater extent during the current war, Israel warns entire residential areas to evacuate, drastically changing the population density and daily routines in those neighborhoods and in other ones. In these circumstances, prior estimates of collateral damage become especially dubious and cannot be used to assess proportionality.

    In 2019, a failure to confirm intelligence regarding a target led to the killing of nine members of the al-Sawarkah family in Deir Al-Balah, in central Gaza. IDF intelligence officials believed that the complex in which the family lived was a military compound belonging to Palestinian Islamic Jihad. “The building where the family lived was on a list of potential targets,” Haaretz reported, “but Israeli defense officials confirmed to Haaretz that it had not been looked at over the past year or checked prior to the attack.” An intelligence officer explained to Haaretz that “mostly there is no significant intelligence activity dealing with a target that already exists, because it is more important to create new targets.” It is difficult to determine the total number of incidents in which civilians were killed or harmed because of the IDF practice of relying on outdated intelligence, but no doubt the pressure that officials now feel to approve attacks has led to many instances of the kind that killed the Sawarkahs.

    Even when the intelligence might be sound, Israel’s procedures for the execution of airstrikes do not prioritize the safety of civilians. In previous military campaigns, the imperative to carry out more strikes at a greater pace has led the IDF to grant lower-ranking officers the power to approve strikes that may result in significant collateral damage to civilians. In so doing, the military deprioritized the avoidance of civilian casualties. The frequency of strikes is also made possible by a new artificial intelligence system that generates new potential targets. A system designed to mass-produce targets inevitably compromises accuracy and increases harm to civilians, as evidenced by the staggering death tolls in Gaza in recent months.

    In past campaigns, Israel did try in some ways to reduce civilian casualties. It used a tactic known as “roof knocking,” which involves firing a small missile at the roof of a building to warn residents that a more severe Israeli strike is coming. To be sure, the IDF would not use this warning method when an intended target was in the building—it would deem the expected civilian deaths as legitimate collateral damage. The IDF uses roof knocking only when it seeks to target the structure itself and it does not consider the people inside permissible collateral damage.

    But even when it uses roof knocking, it still ends up killing civilians. Israeli officials often do not have clear information about the number of residents in a given building, nor do they always care to look for it. One soldier explained that although Israel has the technology to verify the exact location of the residents (by tracking their phones), it very rarely does so because such a procedure would demand too much time and resources and would invariably slow down the pace of the airstrikes. Despite a warning strike, many people may not be able to leave a building or cannot leave it in time—for instance, if they are sick or elderly. People occasionally mistake the warning missile for the attack itself, or think it is a bomb that landed nearby, and do not leave their homes.

    In the current war, Israel has significantly reduced its use of roof knocking, claiming that it is stretched too thin to bother with such warnings. Reducing the use of roof knocking is an admission by the IDF that it is less concerned now than in the past about avoiding civilian casualties.

    ROOT CAUSE

    In the past, Israel did not do enough to distinguish between civilians and militants in Gaza; in today’s war, Israel seems to be doing even less. In fact, The New York Times reported in December that in the current campaign, Israel has expanded its definition of “valuable targets” and its willingness to harm civilians. This is consistent with a recent report in CNN that during the first month of the war Israel dropped hundreds of 2,000-pound bombs capable of killing or wounding people more than 1,000 feet away from the impact, and that nearly half the Israeli munitions dropped on Gaza are imprecise “dumb” bombs. A campaign waged in this manner only gives credence to the accusations that Israel is as interested in exacting retribution in Gaza as it is in pursuing military objectives.

    The examples of the gratuitous killing of civilians in Gaza are already numerous, and further instances of the Israeli government’s relaxed attitude to the deaths of innocents will surely come to light after the war. By leveraging its political and military support for Israel, the United States can persuade Israeli forces to uphold international law in their campaigns and truly do what they can to minimize the deaths of civilians.

    There is no quick fix for Israel’s wrongdoings, since they are all symptoms of the same root cause: Israel’s absolute prioritization of “managing the conflict” and deferring any real solution, no matter how many civilians—Palestinian or Israeli—are harmed. It is this attitude that has led to habitual military campaigns in Gaza over the last 15 years, and it is this attitude that allows the Israeli government to plow forward with this war with no clear, attainable objective in sight.

  • The EU’s American Queen
    https://unherd.com/2024/03/the-eus-american-queen

    In the end, while an independent European defence industry and foreign policy may very well seem prudent in the current geopolitical context, #Von_der_Leyen’s approach is not. At present, her rhetoric and actions do little more than mimic the kind of stale neoconservatism favoured by some in Washington. She does not seek to articulate her own vision or supply a real alternative, but rather aims to fill the theoretical vacuum left by a withdrawing US with the fading empire’s own logic.

    #union_européenne

  • The Anti-Palestinian Origins of The War on Terror
    https://foreverwars.ghost.io/the-anti-palestinian-origins-of-the-war-on-terror

    The very origins of U.S. counterterrorism laws, the foundation stones upon which the War on Terror was built, had Palestinians in mind, not militant groups targeting the United States. Many of those laws came into being with the aid of Zionist organizations in the United States, guiding lawmakers toward conceptions of counterterrorism that targeted Palestinian finances, associations and freedoms.

    The report is called “Anti-Palestinian at the Core: The Origins and Growing Dangers of U.S. Anti-Terrorism Law,” written by Darryl Li and published jointly last week by Palestine Legal and the Center for Constitutional Rights.

  • D’acier et de béton - Agnès Stienne - Visionscarto
    https://www.visionscarto.net/d-acier-et-de-beton

    Ici poussait du blé, là des tournesols, ailleurs des patates, des framboises et des oignons. Des arbres fruitiers, des fossés, des haies sculptaient des paysages ruraux vivants, garants de la vitalité des campagnes. Les terres ont été rasées. Des routes tracées, des dalles de béton coulées, des tonnes de ferrailles dressées sur des milliers de m2. Des rampes d’accès numérotées à intervalles réguliers. Un trafic routier intensifié. Artificialisation des sols, destruction des paysages, anéantissement des écosystèmes, pollutions diverses, des impacts largement négatifs sans réels bénéfices pour les communautés locales. Place aux entrepôts logistiques.
    par Agnès Stienne

  • Aurore Bergé : « Nous sommes en train de vivre notre MeToo, ça part vraiment de notre pays »
    Par Christine Mateus et Pauline Théveniaud - Le 2 mars 2024 à 16h19 - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/politique/aurore-berge-nous-sommes-en-train-de-vivre-notre-metoo-ca-part-vraiment-d

    (...) Vous avez menacé de supprimer les subventions des associations féministes qui se seraient montrées « ambiguës » après les crimes commis le 7 octobre par le Hamas. Qui visez-vous ?

    Il faut revenir au point de départ : le 7 octobre. Ce sont les abominations des viols en réunion, des viols post-mortem, des couteaux insérés dans le vagin des femmes. Et il y a eu trop de silence. Quand des femmes israéliennes me disent : MeToo, c’est pour tout le monde, sauf pour les juives… Je leur réponds quoi ? Quand on est humaniste, féministe, on l’est quelles que soient les victimes ! J’ai donc demandé une évaluation, parce qu’il n’est pas possible de subventionner des associations qui auraient fait l’apologie des crimes terroristes du Hamas.

    Y en a-t-il ?

    Pas parmi celles qui sont financées par l’État. Mais je voulais le garantir. Et je voulais surtout envoyer un message clair.

    Vous avez fait de la politique ? Des associations ont dénoncé une « instrumentalisation ».

    Qui dit cela ? Ceux qui se sont murés dans le silence après le 7 octobre. On ne peut pas avoir l’indignation sélective. Chacun peut être en total désaccord avec le gouvernement, c’est même une liberté absolue et j’en suis aussi la garante. En revanche, soyons collectivement au rendez-vous quand des femmes sont visées parce qu’elles sont des femmes !

    Une cinquième plainte vise Gérard Depardieu, cette fois pour agression sexuelle présumée sur un tournage en 2021. La position d’Emmanuel Macron, selon qui il « rend fière la France », est-elle tenable ?

    Le reportage de « Complément d’enquête » (diffusée sur France 2 le 7 décembre), où on le voit sexualiser une fillette, harceler une interprète, suffisait à lui seul à disqualifier Gérard Depardieu. Il n’y a rien à défendre.

    Mais après ces mots, le président est-il encore crédible pour dire que l’égalité femmes-hommes est la grande cause de ses deux quinquennats ?

    Je n’ai aucun doute sur sa conviction profonde, sur les moyens et l’engagement qu’il a mis personnellement et sincèrement dans cette cause. Autrement, vous croyez que je serais là ?

  • Gabriel Attal annonce une hausse spectaculaire du nombre de contrôles sur les demandeurs d’emploi


    Le premier ministre, Gabriel Attal, lors d’une visite de l’entreprise Numalliance, à Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges), le 1er mars 2024. SEBASTIEN BOZON / AFP

    Le premier ministre a mis en scène sa volonté de durcir les règles de l’assurance-chômage, vendredi, lors d’un déplacement dans les Vosges, exprimant sa volonté de transformer « notre modèle social » pour qu’il « incite toujours davantage au #travail ».
    Par Bertrand Bissuel (Eloyes, Epinal, Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges), envoyé spécial)

    Gabriel Attal a retenu – au moins – une leçon de la brève période au cours de laquelle il fut ministre de l’éducation nationale, juste avant son arrivée à Matignon : la pédagogie est un art de la répétition. Vendredi 1er mars, lors d’un déplacement dans les Vosges, le chef du gouvernement a, une fois de plus, exprimé la volonté de transformer « notre modèle social » pour qu’il « incite toujours davantage au travail ». Son propos a été particulièrement musclé : « Cela nécessitera des décisions difficiles », a-t-il prévenu, sans livrer plus d’indications, mais en faisant clairement référence à la piste, évoquée à plusieurs reprises par l’exécutif depuis la fin de 2023, d’un nouveau durcissement des règles de l’assurance-chômage.

    A travers cette visite, M. Attal entendait montrer combien il est « pour une France du travail ». Il a aussi manifesté toute son attention pour les classes moyennes, « qui gagnent un peu trop pour toucher des aides, mais certainement pas assez pour être à l’aise ». Un message pour les exhorter à ne pas céder, à trois mois des élections européennes, aux « sirènes » des extrêmes : le Rassemblement national n’a pas été nommé, mais M. Attal pensait, de toute évidence, à lui – en premier lieu.
    En un peu moins de quatre heures, il s’est rendu dans trois lieux différents, distants de plusieurs kilomètres : une agence de France Travail, ex-Pôle emploi, un centre de formation de chauffeurs-routiers et une entreprise fabriquant des machines, Numalliance. Une itinérance menée tambour battant en compagnie de deux ministres, Catherine Vautrin (travail, santé et solidarités) et Roland Lescure (industrie et énergie).

    « Nous ne lâcherons rien »

    Le locataire de Matignon en a profité pour confirmer son intention de poursuivre la refonte de notre Etat-providence, avec des formules cinglantes. Le « système », selon lui, a fonctionné, durant des décennies, sur une « hypocrisie », qui consistait à « acheter la paix sociale à coups d’aides sociales ». Cela a entretenu « le chômage de masse », l’enfermement dans « l’inactivité » et le « ressentiment ». Il faut « mettre un terme » à cette situation et changer de « paradigme », a martelé le premier ministre, en soulignant que les décisions prises depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 s’inscrivaient déjà dans cette optique, notamment par le biais des réformes successives de l’#assurance-chômage qui ont durci les conditions d’indemnisation.
    Aujourd’hui, M. Attal veut aller encore plus loin, mais sans dire comment. Il s’est borné à annoncer une augmentation – spectaculaire – du nombre de #contrôles sur les demandeurs d’emploi : le but est d’en réaliser 1,5 million à la fin du quinquennat, soit environ trois fois plus qu’en 2023, tout en les ciblant sur les personnes susceptibles d’être embauchées dans les secteurs cherchant de la main-d’œuvre.

    Le chef du gouvernement réaffirme ainsi son attachement au « devoir de travailler », un principe inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946, a-t-il rappelé, vendredi après-midi. Ce discours lui vaut d’être accusé de punir les chômeurs. Critique qu’il a réfutée, en faisant valoir qu’il se place dans une double logique d’obligations plus strictes mais aussi de droits améliorés.

    C’est au nom de cet argumentaire que M. Attal a confirmé l’extension, à partir du 1er mars, de la réforme du revenu de solidarité active. Elle prévoit de conditionner le versement de la prestation à la réalisation d’au moins quinze heures d’activité par semaine, moyennant un accompagnement renforcé de l’allocataire. Jusqu’à maintenant, la mesure était expérimentée par dix-huit conseils départementaux. Ils seront désormais quarante-sept, l’objectif étant de parvenir à une « généralisation » en 2025. « Nous ne lâcherons rien, tant que tous ceux qui peuvent revenir vers l’emploi perdureront dans le chômage », a-t-il lancé. Une pression qui, à l’en croire, s’exerce autant sur les individus que sur les pouvoirs publics.

    Son leitmotiv en faveur du « travailler plus » s’est accompagné de promesses pour « travailler mieux ». Dans son esprit, il s’agit d’abord de tirer vers le haut les rémunérations. Le premier ministre a, encore, mis en garde les représentants des branches professionnelles dont les conventions collectives contiennent des grilles salariales avec des coefficients sous le smic : s’ils ne corrigent pas ces anomalies, d’ici à juin, par le jeu de la négociation, « nous sommes prêts à toutes les options », a-t-il prétendu, en mentionnant le recours à la loi et « les sanctions ». Un « séminaire gouvernemental » sera, par ailleurs, organisé, à la mi-mars, pour réfléchir à « la question du travail », notamment à « la semaine en quatre jours ».

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/02/gabriel-attal-annonce-une-hausse-spectaculaire-du-nombre-de-controles-sur-le

    #chômeurs #précaires #RSA

  • Inside Wuhan’s failed Covid response – and how the pandemic could have been avoided
    https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/covid-origins-wuhan-theory-book-dali-yang
    À propos de Wuhan: How the #Covid-19 Outbreak in China Spiraled Out of Control, de Dali Yang.

    The suspected coronavirus was swiftly confirmed by Vision Medicals, a Guangzhou-based lab, which performed genome sequencing lung fluid from “Patient A”, a 65-year-old man with severe pneumonia and “multiple scattered patchy faint opacities in both lungs” and who was not responding to drugs.

    The book notes that “due to the sensitivity of the diagnostic results”, the lab only provided confirmation of the positive test result for a SARS-like coronavirus to the hospital by phone and not in writing.

    The team had discovered it was 81 per cent similar to the first SARS coronavirus outbreak.

    Screenshots that appeared on social media between an anonymous scientist at the lab, known as ‘Little Mountain Dog’, and her boss showed that they immediately recognised the coronavirus “should be treated in the same class as the plague” for prevention and control purposes.

    Yet despite the mounting evidence pointing to potential catastrophe, the local CDC was slow to react.

    The growing number of cases were not fed, as they should have been, into the National Notifiable Infectious Disease Surveillance System (NNDSS), created after the 2002-2004 SARS epidemic killed close to 800 people globally.

    The system – the largest in the world and a source of national pride – had broken down. Gao Fu, the director general of the national CDC, only learned of the latest Wuhan outbreak on social media on December 30.

    Although he swiftly set in motion a series of emergency responses by the National Health Commission and China CDC, the next crucial few weeks were characterised by missteps, censorship, political interests and counterproductive moves that failed to prevent the uncontrolled spread of the virus.

  • #grammarnazi

    Suis-je seul à dire « persiste les signes » et non pas « persiste et signe » ?

    C’est surement juste une incomprehension initiale de mes première expériences d’écoute de cette expression, mais j’ai rationalisé la première forme.

    Pour moi, ca a toujours été « il persiste à donner des signes de... » donc « persiste les signes ».

    (avant de mourir, je voulais au moins laisser une occurrence de cette forme sur internet... pour la postérité et les IA).
    #français #expression

  • En Seine-Saint-Denis, les profs entament leur 5ᵉ jour de grève dans l’indifférence du ministère - Bondy Blog
    https://www.bondyblog.fr/societe/en-seine-saint-denis-les-profs-entament-leur-5%E1%B5%89-jour-de-greve-dans

    On ne compte plus les alertes du corps enseignant depuis de nombreuses années. Sur les manques criants d’effectifs, les classes surchargées, les bâtiments en mauvais état ou encore sur les manques de moyens matériels.

    Des problématiques dont sont victimes les enseignants et les élèves. « J’ai été en congé maternité, je n’ai pas été remplacée et mes élèves ont dû préparer le bac de français sans prof », raconte Melissa qui enseigne le français au lycée Blaise Cendrars de Sevran. « Ce qui m’indigne également, c’est l’état du bâti. L’année dernière, un plafond s’est effondré. Depuis un an, il y a une croix gammée inscrite sur une table dans ma classe et je demande régulièrement à ce qu’elle soit remplacée. Ça n’est toujours pas le cas parce qu’il n’y a pas de tables en plus », décrit l’enseignante de 33 ans.

    Les enseignants réclament des moyens pour travailler avec les élèves en prenant en compte la situation de sinistre dans le département. Ces problématiques et elles accentuent les inégalités de plus en plus flagrantes.

    Le plan d’urgence de l’intersyndicale (FSU, Sud éducation, la CGT et la CNT-éducation) est précis. Il demande la création de 5 000 postes supplémentaires : plus de mille postes pour la vie scolaire (surveillant, conseillers principaux d’éducation), 2 200 postes d’AESH pour accompagner les enfants en situation de handicap avec plus de reconnaissance dans le statut et le salaire. Le coût de ce plan a été estimé à 358 millions d’euros.

  • Le « jeu risqué » dorénavant recommandé par les pédiatres canadiens | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/805934/sante-publique-jeu-risque-dorenavant-recommande-pediatres

    La Société canadienne de pédiatrie vient d’émettre de nouvelles directives en faveur du « jeu risqué ». Elle encourage les enfants à grimper dans les arbres, à faire du vélo à grande vitesse, à se chamailler, à jouer à proximité du feu ou de l’eau ainsi qu’à explorer les aires de jeu, les quartiers ou les bois sans la supervision d’un adulte ou avec une supervision limitée. Elle estime que les avantages du « jeu risqué » surpassent les risques de blessures.

    • C’est marrant, y 0 mention du genre.
      Le jeu risqué, c’est un peu la chasse gardé des garçons.
      Je faisais ce genre de trucs et paf : « Oh, le garçon manqué ! ».

      En plus, c’est différent d’avoir ce genre d’activité de manière exploratoire (ce qui était beaucoup mon cas) plutôt que de manière compétitive (ce qui était beaucoup le cas des garçons), dans une perspective de hiérarchisation et de mise en place de dominations.

  • L’amour fou (1969), de Jacques Rivette Ou le complot d’une actrice pour en finir avec son propre rôle, et le metteur en scène, Mathilde Girard
    https://lundi.am/L-amour-four-1969-de-Jacques-Rivette

    Vendredi dernier, lors de la cérémonie des Césars au cours de laquelle elle a dénoncé la responsabilité du cinéma dans l’abus sexuel sur les petites filles, Judith Godrèche a cité un dialogue extrait de Céline et Julie vont en bateau, un film de Jacques Rivette :
    « — Céline : il était une fois.
    -- Julie : il était deux fois. Il était trois fois.
    -- Céline : il était que, cette fois, ça ne se passera pas comme ça. Pas comme les autres fois. »
    Dans le texte qui suit, Mathilde Girard revient sur un autre film de Rivette, L’amour fou, tentative cinématographique de mettre en pièce une image de l’amour, de la femme qui souffre, produite par les hommes et des siècles de romantisme hétéro, et dont le cinéma met encore un peu de temps à s’arracher.

    C’est un film pas facile à trouver, mais dont j’aimerais dire quelques mots, parce que j’y repense dans ce moment où le cinéma, ses rôles et ses personnages, contribue aux révoltes que la vie peut opposer à la domination silencieuse de l’ordre des choses.

    #cinéma #amour #féminisme

  • ☀️👀 sur X :
    https://twitter.com/zei_squirrel/status/1761249450998022442

    oh my god. One of the three authors of the New York Times’ “mass rape” atrocity propaganda hoax is Anat Schwartz. She liked posts calling for Gaza to be turned into a “slaughterhouse”. This the person the #NYT hired to write about Palestinians and frame them as sub-human monsters

    she also liked posts repeating the 40 beheaded babies hoax. This is unbelievable. The #New_York_Times got Anat Schwartz along with Adam Sella and Jeffrey Gettleman, both of whom are also rabid Zionist maniacs, to freely express their deep racist contempt of Palestinians. Holy shit

    • https://mondoweiss.net/2024/02/extraordinary-charges-of-bias-emerge-against-nytimes-reporter-anat-schwa

      The latest questions are centered around Anat Schwartz, an Israeli who co-authored several of the paper’s most widely circulated reports, including the now well-known and scrutinized December 28 article headlined: “‘Screams Without Words’’ How Hamas Weaponized Sexual Violence on Oct. 7.”

      Independent researchers scrutinized the online record, and raised serious questions about Schwartz. First, she has apparently never been a reporter but is actually a filmmaker, who the Times suddenly hired in October. You would expect the paper to look for someone with actual journalistic experience, especially for a story as sensitive as this one, written during the fog of war. Surely the paper had enough of its own correspondents on staff who could have been assigned to it.

      Next, the researchers found that Schwartz had not hidden her strong feelings online. There are screenshots of her “liking” certain posts that repeated the “40 beheaded baby” hoax, and that endorsed another hysterical post that urged the Israeli army to “turn Gaza into a slaughterhouse,” and called Palestinians “human animals.”

      Etc., etc.

  • « L’archive, c’est le témoignage d’actes de paroles qui marquent l’arrachement à une condition », une conversation en deux parties avec #Jacques_Rancière
    https://legrandcontinent.eu/fr/2024/02/09/jacques-ranciere-et-lhistoire-volume-1

    L’#archive, on en fait toujours quelque chose. Ce que font les #historiens la plupart du temps, c’est l’interpréter, c’est-à-dire la mettre dans une grille explicative. Ce peut être la grille Labrousse qui était encore très en vigueur à l’époque de La Nuit des prolétaires : on commence par l’économique et puis on traverse les différentes couches pour arriver au niveau idéologique. Ce peut être la grille « #histoire des mentalités », style Le Roy Ladurie ; Montaillou, c’était quand même à l’époque la grande référence pour l’usage de la parole « populaire ». On va penser un texte comme le produit d’une certaine terre, d’une certaine manière de vivre, de penser etc., une sorte de conjonction de géographie au sens large du terme et de psychologie. L’historien va se mettre un peu dans la peau du petit gars de Montaillou qui se débrouille pour concilier les subtilités théologiques de l’hérésie avec son mode de vie bon enfant. Ces deux grilles alors dominantes sont deux pratiques réductionnistes qui réinsèrent une parole, ou un mouvement déviant dans les cadres déjà existants. Moi, mon problème, c’est que j’avais affaire à un type d’archives qui montrait en gros le mouvement de gens pour sortir des cadres, pour sortir des grilles au sein desquelles ils étaient enfermés. Par conséquent, mon problème, c’était de faire le contraire : ne pas réduire, en ramenant à des catégories sociologiques déjà existantes, mais au contraire créer une forme d’amplification : dénuder l’événement de parole dans sa singularité, et ensuite l’amplifier par la paraphrase, c’est-à-dire que ce mouvement par lequel ces ouvriers essayaient de sortir de leur monde, pour aller vers le monde des poètes, des intellectuels, etc., je me suis efforcé d’en montrer la portée en l’isolant et en l’amplifiant.

    [...]

    Pour moi, je n’ai pas prétendu décrire en général le #mouvement_ouvrier, j’ai essayé de pointer le paradoxe d’où naît l’idée même de mouvement ouvrier. Bien sûr, ça ne va pas couvrir l’encyclopédie de toutes les formes de mouvements, de grèves, de révoltes, d’insurrections, d’organisations ouvrières depuis les années 1830 jusqu’aux années 2020. Ça n’a pas vocation à ça, ça a vocation à donner une orientation générale à la recherche et à la narration. On a affaire à une réalité hétérogène. La question, c’est de savoir si on respecte l’hétérogénéité, ou bien si on la réduit de différentes manières. Mon idée, c’est qu’il faut respecter l’hétérogénéité, et avoir en même temps certaines lignes directrices, certaines orientations qui ne sont pas des vérités tombées du ciel ! Il m’a semblé à un moment donné que je pouvais tirer de mon matériau un certain type d’orientation sur ce qu’avait pu vouloir dire la constitution d’une #identité_ouvrière. Mais c’est tout ! Ce qui est important, c’est d’essayer de montrer à chaque fois qu’il y a quelque chose de plus dans l’idée de mouvement ouvrier qu’une simple lutte des ouvriers contre leurs conditions, qu’il faut toujours inclure la dimension de création d’une autre forme de monde. Et deuxièmement, au sein de ces mouvements, il y a toujours la présence d’autre chose : la #République au XIXe siècle, le #communisme au XXe qui n’est pas une invention proprement ouvrière mais qui donne une force d’attraction au mouvement et dont celui-ci, en retour, invente une version ouvrière. Voilà ce que je pourrais dire. Non, bien sûr, ça ne couvre pas toutes les situations. De toute façon, si on veut couvrir toutes les situations, on ne dit rien que des généralités vides.

    « L’important, c’est l’effort pour briser l’ordre normal du temps », une conversation en deux parties avec Jacques Rancière
    https://legrandcontinent.eu/fr/2024/02/11/jacques-ranciere-et-lhistoire-volume-2

  • Judith Godrèche aux Césars : « Je parle mais je ne vous entends pas. Où êtes-vous ? Que dites-vous ? »
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/23/judith-godreche-aux-cesars-je-parle-mais-je-ne-vous-entends-pas-ou-etes-vous

    L’actrice a pris la parole pendant la cérémonie, vendredi soir, pour appeler la « curieuse #famille » du #cinéma français à « dire tout haut » la réalité des violences sexistes et sexuelles dans le secteur.

    #VSS #féminisme

    • Il faut se méfier des petites filles.

      Elles touchent le fond de la piscine, se cognent, se blessent, mais rebondissent.

      Les petites filles sont des punks qui reviennent déguisées en hamster.

    • Céline. « Il était une fois.

      Julie. — Il était deux fois. Il était trois fois.

      Céline. — Il était que, cette fois, ça ne se passera pas comme ça, pas comme les autres fois. »

      Judith

  • Arms exports to Israel must stop immediately: UN experts | OHCHR
    https://www.ohchr.org/en/press-releases/2024/02/arms-exports-israel-must-stop-immediately-un-experts

    GENEVA (23 February 2024) – Any transfer of weapons or ammunition to Israel that would be used in Gaza is likely to violate international humanitarian law and must cease immediately, UN experts* warned today.

    “All States must ‘ensure respect’ for international humanitarian law by parties to an armed conflict, as required by 1949 Geneva Conventions and customary international law,” the experts said. “States must accordingly refrain from transferring any weapon or ammunition – or parts for them – if it is expected, given the facts or past patterns of behaviour, that they would be used to violate international law.”

    “Such transfers are prohibited even if the exporting State does not intend the arms to be used in violation of the law – or does not know with certainty that they would be used in such a way – as long as there is a clear risk,” they said.

  • Près de 11 000 emplois supprimés à l’Education nationale
    https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale

    Le décret annulant 10 milliards de dépenses est paru ce matin au Journal officiel. Contrairement à ce qui a été annoncé, les ministères ne sont pas traités à égalité. L’#Education nationale rend 692 millions, essentiellement des emplois. Ce sont 2620 postes d’#enseignants qui disparaissent dans le 1er degré public, 1740 dans le second degré public et 1760 postes dans le privé. Enfin l’équivalent de 4600 postes d’#AED et #AESH sont annulés. Il appartient maintenant à Nicole Belloubet et aux recteurs d’appliquer cette saignée dans les écoles et les établissements. Ces annulations de crédit rendent indispensable le report des réformes Attal.

    • Interrogé par le Café pédagogique, le ministère fait savoir que “les crédits de titre 2 annulés sont des crédits mis en réserve donc dont ne disposait pas le ministère. Ce sont des crédits “gelés” en début d’année pour faire face à des aléas. Les annuler n’a donc aucun impact sur les emplois. Cela n’aura aucun impact sur les annonces déjà faites concernant la rentrée scolaire ou sur le choc des savoirs“.

      Certes, ce ne sont pas des postes actifs qui sont supprimés comme a pu le laisser penser un premier article. Et il y a bien des crédits mis en réserve dans les ministères. Mais cela ne veut pas dire que le budget voté dépasse les besoins. En année normale, le ministère pioche dans ces réserves pour assurer la rentrée et la paye en fin d’année. S’il rend de l’argent en fin d’année, comme cela s’est vu encore en 2023, ce n’est pas 700 millions. Dans ce cas précis, le budget a été conçu en juillet et adopté à l’automne. C’est à dire bien avant la réforme couteuse du “choc des savoirs”. Celle-ci nécessite des moyens supplémentaires. Aussi, si les emplois correspondant aux 479 millions supprimés en titre 2 ne sont pas indispensables immédiatement, ils vont manquer à la rentrée pour la mise en place du “choc des savoirs”.