Crise des opioïdes : Publicis devra verser 350 millions de dollars dans le cadre d’un accord avec la justice américaine
▻https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/02/crise-des-opioides-publicis-devra-verser-350-millions-de-dollars-dans-le-cad
Crise des opioïdes : Publicis devra verser 350 millions de dollars dans le cadre d’un accord avec la justice américaine
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Ce compromis, approuvé par un juge, permet d’éviter un procès qui se profilait notamment dans le Massachusetts, mais dans son communiqué, Letitia James met violemment en cause Publicis. « Pendant une décennie, Publicis a aidé les fabricants d’opioïdes comme Purdue Pharma à convaincre les médecins de prescrire trop d’opioïdes, alimentant directement la crise des opioïdes et provoquant la dévastation de communautés à l’échelle nationale », déclare la procureure.
Si t’es riche, suffit de payer un peu et la justice passe à autre chose, même si ton crime est immense.
Il y a les procès baillons et il y a les amendes pour encourager la criminalité.
Pour les forfaitures infects mises sous le tapis grâce à cet accord avec #publicis faudra voir avec le mari de Amélie Claire Castéra (devenue Amélie Oudéa-Castéra et multiministre) qui en est directeur.
Oups, EDIT, c’est son père qui était directeur de Publicis !
On te rappelle que ce génocide est féministe, queer et vegan. Ce qui en fait donc un bon génocide.
Israeli Women Fight on Front Line in Gaza, a First
▻https://www.nytimes.com/2024/01/19/world/middleeast/israel-gaza-women-soldiers.html
After a long struggle for acceptance, Israel’s female combat soldiers are pushing new boundaries after rushing into battle on Oct. 7.
Food question of the week: Why is fruitcake so indestructable? - Marion Nestle
▻https://www.foodpolitics.com/2024/01/food-question-of-the-week-why-is-fruitcake-so-indestructable
they can last for decades; some of the oldest have been preserved for more than a century. In 2017 a then 106-year-old fruitcake left behind by members of a 1910 Antarctic expedition was unearthed from one of the continent’s first buildings.
“Chère Frustration, Que pensez-vous de Juan Branco ?”
▻https://www.frustrationmagazine.fr/chere-frustration-que-pensez-vous-de-juan-branco
Chère Frustration est une rubrique créée pour permettre à nos lectrices et lecteurs de nous adresser des questions, des remarques ou des témoignages sur lesquelles elles ou ils souhaitent une réponse publique de notre part. Aujourd’hui, le comité de rédaction répond à Emmanuel qui nous demande notre opinion sur les ouvrages et l’action politique de […]
Juan Branco innocenté
par Aurores | Jan 31, 2024
▻https://aurores.org/juan-branco-innocente
Après une campagne de presse ahurissante, et une double page dans Libération signée Willy Le Devin, Juan Branco a été innocenté par le Barreau de Paris, selon les informations auxquelles nous avons eu accès.
Il se trouve que l’accusatrice, Eva Lecomte, était en fait une employée d’Havas « envoyée » afin d’intégrer son cabinet. Celle-ci, tenez-vous bien, a immédiatement tenté un « kompromat » en se disant exploitée et moralement harcelée au bout de… moins de deux mois d’expérience, avant de se faire recruter au cabinet d’un ministre d’Emmanuel Macron, Christophe Béchu. Drôle de point de chute pour quelqu’un qui s’était présentée comme « prête à tout pour la cause ».
L’affaire est tellement grossière qu’elle pourrait prêter à rire, si ce n’était du fait de la complicité de la presse, des institutions, mais aussi de faux alliés. C’est ainsi que Eva Lecomte a été défendue par rien de moins que la présidente d’Anticor, Elise Van Beneden, et Denis Robert, furieux que Juan Branco ait révélé leurs liens avec un milliardaire, Hervé Vinciguerra.
La procédure, grâce à leur appui, a duré un an et demi, et a été lourdement publicisée avec les conséquences que l’on imagine. (...)
La biodynamie : occultisme et dérive sectaire, Cyril Gambari* – Science, Travail & Environnement
▻https://revue-progressistes.org/2023/02/21/la-biodynamie-occultisme-et-derive-sectaire-a-la-campagne-entre
Très concrètement, l’agriculture biodynamique offre les mêmes résultats que l’agriculture biologique[7]. Les bonnes pratiques paysannes – rotation des cultures, lâcher d’auxiliaires, enherbement, plantation de haies, etc. – qui sont utilisées à la fois en agriculture biologique et en agriculture biodynamique expliquent le peu de différences observé entre les deux.
La biodynamie c’est du bio plus de la pseudo-science. Les prétentions de Demeter ne s’appuient sur rien de solide, rien de concret. C’est ce qu’on pourrait appeler du marketing.
La très large majorité des études scientifiques comparant l’agriculture conventionnelle, l’agriculture biologique et l’agriculture biodynamique montrent des résultats similaires quant aux rendements, à la faune et à la microbiologie des sols, à l’incidence des maladies… et à la qualité nutritionnelle entre les produits des deux dernières. La biodynamie c’est du bio plus de la pseudo-science.
Les prétentions de Demeter ne s’appuient sur rien de solide, rien de concret. C’est ce qu’on pourrait appeler du marketing.
Peu de monde connaît l’existence de ces préparations, elles sont pourtant la base de la biodynamie. Il existe huit préparations, numérotées P500 à P507. Si ceux qui s’intéressent un peu à la biodynamie connaissent la bouse de corne (de la bouse introduite dans une corne de vache), ce n’est pas le cas de la vessie de cerf fourrée d’achillée millefeuille, du crâne d’animal domestique fourré d’écorces de chêne ou encore des mésentères et autres intestins de bovins fourrés de fleurs diverses, car ils sont très peu médiatisés.
Ces préparations à épandre dans les champs ou destinées à arroser le tas de compost ont toutes une signification dans l’anthroposophie de Steiner. Ainsi pour la préparation P502 les biodynamistes prennent le cerf pour sa tendance à accumuler les forces astrales, via ses cornes, dans sa vessie. Selon Rudolf Steiner, le cerf est l’animal qui capte le plus ce qui provient de l’environnement de la Terre. Toujours selon Steiner, l’achillée, étant connue pour sa capacité à soigner les problèmes de reins ou de vessie qui proviennent d’un déséquilibre astral, va transmettre les forces de Vénus et réguler le processus potassium par l’intermédiaire du soufre. Ceux qui vont promouvoir la biodynamie aujourd’hui font toujours appel aux mêmes arguments : toutes les préparations ont ce genre de signification ; on ne peut vraiment les comprendre sans avoir lu Steiner et les avoir passées sous le prisme de l’anthroposophie.
Ca ressemble a certaines pratiques vues dans Midsommar de Ari Aster.
the filmmaker researched the work of Austrian philosopher Rudolf Steiner, who founded anthroposophy, a philosophy that encourages spiritual development (to put it mildly).
▻https://www.vanityfair.com/hollywood/2019/07/midsommar-folklore-sweden
Il y aussi des references aux croyances nazi-compatibles de Steiner et la langue des Harga
▻https://i.imgur.com/awPy8jI.jpeg
▻https://veritesteiner.wordpress.com/2015/06/15/les-nazis-et-les-anthroposophes-amis-ou-ennemis
Fin de l’ASS au profit du RSA : quelles conséquences pour les chômeurs en fin de droits ?
▻https://www.lefigaro.fr/conjoncture/fin-de-l-ass-au-profit-du-rsa-quelles-consequences-pour-les-chomeurs-en-fin
Quelle différence par rapport au RSA ?
Le montant de l’ASS est légèrement inférieur au niveau du RSA pour une personne seule (environ 608 euros). Mais la grande différence est que les bénéficiaires de l’ASS continuent à acquérir des trimestres pour le calcul de leur retraite, ce qui n’est pas le cas avec le RSA. L’ASS permet aussi le cumul avec d’autres revenus, à condition de ne pas dépasser le plafond de ressources mensuel de 1.998,70 pour un couple.
Le plafond de ressources pour un couple éligible au RSA est lui plus de deux fois inférieur (911,63 euros). « On va avoir des hommes et surtout des femmes qui vont se retrouver à avoir rien du tout (...) parce qu’il y a par exemple un Smic chez le conjoint », pointe Denis Gravouil, de la CGT.
L’ASS était aussi un droit qui ne requérait pas un suivi socio-psychiatrique rééducatif avec des rendez-vous de contrôles réguliers pour t’expliquer qu’il faut te teindre les cheveux si tu veux t’en sortir, c’est à dire te réinsérer dans la société par le travail salarial pour t’acheter une voiture. (RSA) #contrôle_social
Brève analyse de la suppression annoncée de l’ASS | Michaël Zemmour
▻https://blogs.alternatives-economiques.fr/zemmour/2024/01/30/breve-analyse-de-la-suppression-annoncee-de-l-ass
Le Premier Ministre a annoncé (entre autres choses), une suppression de l’ASS et un basculement au RSA pour les personnes au chômage en fin de droit.
En premier analyse, cette décision va diminuer les ressources de certaines personnes au chômage de longue durée, proche du seuil de pauvreté ou vivant déjà sous le seuil de pauvreté monétaire. Environ 300 000 personnes sont actuellement allocataires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique). Dans certains cas le passage au RSA (revenu de solidarité active) sera équivalent financièrement, dans d’autres il aura des conséquences sociales très dures. Par exemple pour un couple dont une des personnes est au SMIC (salaire minimum de croissance), et l’autre conjoint sans activité mais allocataire de l’ASS, perdrait environ 100€ par mois du fait de la réforme annoncée.
(...)
Non, c’est plus grave : c’est une privation du droit à la retraite.
un couple dont une des personnes est au SMIC (salaire minimum de croissance), et l’autre conjoint sans activité mais allocataire de l’ASS, perdrait environ 100€ par mois du fait de la réforme annoncée.
Non. Dans un tel cas, pas de RSA. Comme l’ASS, ce revenu n’est pas individuel. Et ne pas être « isolé » coute plus cher : une fois déduit le forfait logement, le « RSA couple », c’est 765 euros.
#ASS #RSA #revenu #chômeurs #réforme #familialisme #retraite #droits_sociaux
Enfin, la DREES signale que plus d’un allocataire sur deux de l’ASS a plus de 50 ans. Autrement dit, cette mesure va se combiner à la réforme des retraites d’une part et au raccourcissement de la durée d’indemnisation du #chômage des seniors pour diminuer la protection sociale des seniors hors de l’emploi (principalement des ouvriers et des employés, femmes et hommes). Pour une partie d’entre elles et eux (surement la plus nombreuse), cela se traduira par une #précarité accrue dans la période qui sépare l’emploi de la retraite. Pour d’autre cette évolution poussera sans doute à une reprise d’emploi, vraisemblablement sous forme de « petits boulots » en attendant la retraite, comme cela existe fréquemment dans certains pays étrangers.
Sans oublier qu’à partir de 2025 pour toucher le RSA, l’allocataire devra justifier de 15h d’activité hebdomadaire. Comme je vais me retrouver dans cette trappe à la con, je proposerai à l’équipe de France-Travail de leur cirer les pompes 3h/jour. 3x5=15 le compte est bon.
#chasse_aux_pauvres
deux allocataires sur trois (65%) sont des personnes seules.
[parmi les autres : ] « On va avoir des hommes et surtout des femmes qui vont se retrouver à avoir rien du tout (...) parce qu’il y a par exemple un Smic [ou moins] chez le conjoint », pointe Denis Gravouil, de la CGT.
▻https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/suppression-de-l-ass-au-profit-du-rsa-pour-les-chomeurs-en-fin-de-droits
Assurance-chômage : les scénarios du gouvernement pour un nouveau saccage, Cécile Hautefeuille
L’exécutif étudie des pistes de réduction des droits au chômage, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation et un durcissement des règles concernant les seniors. Mediapart a eu accès aux chiffrages établis par la Dares, l’institut statistique du ministère du travail.
Plusieurs scénarios pour un très mauvais film. Dans le droit fil des déclarations d’Emmanuel Macron sur un nouveau durcissement des règles d’#assurance-chômage lors de sa conférence de presse du 16 janvier, le ministère du #travail a demandé à la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), son institut statistique, de plancher sur différentes pistes de réduction des droits et vient d’en recevoir les résultats détaillés.
Selon ces documents que Mediapart s’est procurés, l’hypothèse d’une nouvelle baisse de la #durée_d’indemnisation a été explorée, un an tout juste après une première diminution de 25 %. La seconde salve ferait mal : 20 % de moins pour toutes et tous. La durée maximale d’indemnisation passerait alors de 18 mois à 14,4 mois pour les moins de 53 ans, de 22,5 mois à 18 mois pour les 53-54 ans et de 27 mois à 21,6 mois pour les 55 ans et plus. Comparée à la durée initiale, avant la réforme de février 2023, la baisse totale serait… de 40 %.
Et ce n’est pas tout. En pleine négociation sur le #chômage des #seniors avec les partenaires sociaux, le ministère a demandé à la Dares de travailler sur des scénarios visant à réduire, voire à supprimer totalement, les règles plus favorables dont les 53 ans et plus bénéficient en termes de durée et de maintien de droits jusqu’à la #retraite.
Sollicité par Mediapart sur ces chiffrages, le ministère du travail, désormais piloté par Catherine Vautrin, n’a pas souhaité commenter.
S’ils ne sont, pour l’heure, que des documents de travail, ces chiffrages donnent un sérieux aperçu des hypothèses envisagées par l’exécutif. Emmanuel Macron a exposé sa volonté en conférence de presse, puis à Davos devant les puissants de l’économie mondiale : il veut un « acte II » de la réforme du marché du travail. Il veut des règles plus sévères. Il veut un taux de chômage à 5 %.
Sitôt exigé, sitôt exploré. Le ministère du travail détient désormais le détail des plans possibles. De belles économies en vue mais un désastre pour les #chômeurs et les #chômeuses. Sans que les effets concrets s’annoncent très positifs en termes de baisse du chômage : la Dares n’anticipe que quelques dizaines de milliers d’emplois gagnés si ces mesures entraient en vigueur.
Fin de droits et bascules au RSA
Selon les calculs de la Dares, une nouvelle baisse de durée d’indemnisation « précipitera la fin de droit de 400 000 allocataires supplémentaires sur une année, conduisant ainsi à 100 000 bascules supplémentaires au #RSA ou à l’#ASS [allocation de solidarité spécifique − ndlr] ». La note transmise au ministère le rappelle : la réforme de 2023 réduit déjà « la durée consommée de 1,6 million d’allocataires sur un an qui sont ainsi concernés par une fin de droit plus précoce, parmi lesquels un quart, soit 400 000, basculent au RSA ou à l’ASS sur l’année ».
Si l’exécutif taille encore dans la durée de versement des allocations, cela devrait dégager 3 milliards d’euros d’économies par an. Les coupes dans le modèle social générées par les #réformes de l’assurance-chômage de 2021 et 2023 sont, elles, déjà chiffrées : près de 7 milliards d’euros à l’horizon 2027, dont 4,5 milliards pour la seule baisse de 25 % de la durée. Une saignée.
Les « effets emploi » attendus − autrement dit les retours à l’emploi espérés − sont également mesurés : 40 000 selon la Dares.
Supprimer la filière “seniors” engendrerait chaque mois 6 800 fins de droits supplémentaires (82 000 sur une année).
Les scénarios concernant les seniors ne sont guère plus réjouissants. Trois pistes sont étudiées par la Dares. La première consiste à décaler de deux ans les « bornes d’âge » qui permettent de percevoir des allocations plus longtemps. Actuellement, ce régime d’exception commence à 53 ans. Il passerait donc à 55 ans, jetant 32 000 personnes supplémentaires par an en fin de droits.
La deuxième piste prévoit, en plus de ce décalage de deux ans, de supprimer « la tranche intermédiaire » qui concerne actuellement les 53-54 ans. Dans ce cas, seul·es les 57 ans et plus auraient droit à une durée plus longue. Le dernier scénario, brutal, consiste à supprimer purement et simplement « la filière senior ». Selon les règles actuelles, la durée de versement maximum passerait donc à 18 mois, quel que soit l’âge. Et même à 14,4 mois si l’exécutif décide d’appliquer la baisse de 20 % et d’infliger une double peine aux seniors.
« Supprimer la filière “seniors” engendrerait chaque mois 6 800 fins de droits supplémentaires (82 000 sur une année) pour un montant total d’économies à terme de 880 millions d’euros par an », estime la Dares. Deux mille trois cents personnes basculeraient ensuite, chaque mois, au RSA ou à l’ASS quand d’autres n’auraient… plus rien du tout. Car actuellement, souligne la Dares, chez les 55 ans et plus qui atteignent leur fin de droits, près de la moitié (46 %) ne perçoivent aucune allocation dans les six mois qui suivent. Un tiers perçoivent le RSA et l’ASS quand seul·es 21 % arrivent à recharger des droits.
Ici, les « effets emploi » attendus seraient de « 22 000 emplois supplémentaires en cas de suppression de la “filière seniors” » contre 2 000 en cas de « simple » rehaussement de deux ans des bornes d’âge. La Dares alerte toutefois dans sa note sur « la littérature économique [qui] met en évidence un effet assez significatif de la réduction de la durée d’indemnisation sur la qualité de l’emploi repris pour les seniors ».
Supprimer le maintien de droits jusqu’à la retraite ?
La dernière piste explorée par l’institut statistique à la demande du ministère concerne enfin le maintien de droits jusqu’à la retraite. Ce dispositif « permet actuellement aux allocataires de 62 ans ou plus de bénéficier d’un maintien dans leur indemnisation chômage au-delà de leur fin de droits et jusqu’à l’âge de la retraite à taux plein, sous réserve notamment d’avoir été indemnisés au moins durant un an ».
Deux scénarios de réforme sont sur la table. Un report de deux ans de l’âge d’entrée dans le dispositif, de 62 à 64 ans. Et sa suppression. Cette dernière « concernerait 20 000 allocataires et réduirait les dépenses d’assurance-chômage de 342 millions d’euros à terme », précise la Dares, qui ajoute que « ces chiffrages ne prennent pas en compte les éventuelles réformes de la filière seniors ». En cas de double, voire de triple peine pour les seniors, les économies seraient donc bien plus larges. Et les droits des seniors, réduits à peau de chagrin.
Ces chiffrages commandés par l’exécutif ne sont pas une surprise. Le gouvernement martèle, depuis des mois, qu’il souhaite réduire la durée d’indemnisation des 53 ans et plus. Le député Renaissance #Marc_Ferracci, artisan de la première réforme de l’assurance-chômage, en a remis une couche lundi 29 janvier dans Les Échos, plaidant pour une réforme profonde du chômage des seniors et formulant des propositions qui ressemblent à s’y méprendre aux chiffrages réalisés courant janvier par la Dares. Le député y concède que « le sujet le moins consensuel » est celui de la suppression de la « filière senior ».
Des indices, depuis fin 2022
L’idée de baisser, encore, la durée d’indemnisation de l’ensemble des demandeuses et demandeurs d’emploi n’est pas nouvelle non plus. La loi « portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi » votée fin 2022 a ouvert la voie à la modulation des allocations-chômage, selon la santé économique du pays. C’est pour cette raison que les droits ont baissé en février 2023. La conjoncture étant jugée « favorable », un coefficient (de 0,75, soit 25 % de baisse) a été appliqué sur le calcul de la durée des droits.
Dès l’adoption de la loi, l’exécutif a pavé le chemin d’indices démontrant sa volonté d’aller plus loin. Un projet de décret avait fait hurler les partenaires sociaux car il prévoyait, sans concertation aucune, de baisser de 40 % la durée d’indemnisation si le taux de chômage passait sous la barre des 6 %. Ce passage avait finalement été retiré, mais Mediapart l’avait pressenti : l’idée n’allait pas finir aux oubliettes. Preuve en est que c’est bien sur un coefficient réduit de 0,75 à 0,6 que la Dares vient de plancher.
Seule nuance, et de taille, avec le projet de décret : le taux de chômage est loin de 6 %. Il a même sensiblement augmenté de 0,2 point au troisième trimestre à 7,4 %. Les derniers chiffres du chômage, portant sur le nombre d’inscrits à #France_Travail (ex-Pôle emploi) affichent également une hausse de 1 % pour les catégories A,B et C au quatrième trimestre 2023. Signe, selon la CGT dans un récent communiqué, que les réformes successives des droits des chômeurs et des chômeuses ne fonctionnent pas et que le gouvernement, en continuant ses assauts, « veut encore amplifier une politique pourtant en échec ».
Ce mardi après-midi, Gabriel Attal précisera peut-être, lors de son discours de politique générale au Parlement, les mesures qui seront intégrées à « l’acte II » de la réforme. Tous les chiffres sont désormais sur la table, l’exécutif n’a plus qu’à choisir le scénario. Quel qu’il soit, on connaît déjà l’issue : ça finit mal pour les chômeuses et les chômeurs.
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/300124/les-scenarios-du-gouvernement-pour-un-nouveau-saccage
Attal annonce la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (#ASS) touchée par + de 300 000 chômeurs exclus de l’assurance chômage. C’est une baisse ou une coupure de revenu, car les critères de la familialisation sont plus durs au RSA qu’à l’ASS, et un temps de chômage qui comme le chômage non indemnisé (majorité des chômeurs) ne vaudra plus aucun trimestre pour la retraite.
N’oublions pas un gros mot en voie d’obsolescence programmée : #solidarité
edit : la suppression de l’ASS va représenter une grosse économie en matière de revenu des chômeurs. environ 50 balles pour ceux qui rentrent dans les clous du RSA, et un nombre qui devrait être important d’ex AsS dont lea conjoint.e dispose d’un SIMC mensuel qui elleux n’auront rien.
Évolution et paupérisation d’une partie des Français
▻https://www.senat.fr/rap/r20-830/r20-830.html
Selon les données fournies par la Dares, la durée moyenne d’un CDD était de 46 jours en 2017 contre 113 jours en 2001. La moitié des CDD duraient moins de 5 jours en 2017 alors que la durée médiane était de 22 jours en 2001. En 2017, près d’un tiers des CDD ne duraient qu’une journée.
ARE rabotée ad libitum, RSA conditionné, Prime d’activité (où est le mérite, réside le steack, ou le plat de quinoa aux légumes, comme vous voudrez), voilà le triptyque qui s’impose aux chômeurs en activité à temps réduit. Et c’est à cette catégorie là qu’entre 53 et 67 ans et plus (en fonction de la précarité d’emploi antérieure), les chômeurs doivent appartenir.
edit
au quatrième trimestre 2023, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à France Travail et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 129 600. Parmi elles, 2 824 400 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 305 200 exercent une activité réduite (catégories B, C).
▻https://statistiques.pole-emploi.org/stmt/publication#:~:text=Chômage%20et%20demandeurs%20d%27emploi.
Dans le poste et ailleurs on nous dit que ceux qui perdent l’ASS iront au RSA. Il suffit pourtant que le ou la conjoint.e dispose d’un revenu (salaire, retraite, chiffre d’affaires, AAH ...) équivalent au RSA couple, soit 765e pour ceux ce ne soit pas le cas. Je parie que ce sera la principale source d’économie de la mesure. Et un levier de plus pour l’emploi vieux.
Mais personne ne veut faire bosser des « vieux ».
L’idée, c’est de priver de retraite ma génération.
Totalement !
Parce qu’au RSA, tu ne cotises pas.
Donc, tu ne peux plus valider les trimestres manquants.
Des miettes de retraite qui devront être complétées par des miettes de salaire ou le sont déjà.
Bah non, le concept des 15 h obligatoires et SANS COTISATIONS c’est bien d’être SANS SALAIRE.
Comme tant d’autres, nous prendrons leurs emplois à temps partiel payés au SMIC horaire. Ça permet à bien des précaires de survivre et d’esquiver le contrôle, et ça permettra à beaucoup de pensionnés à faible retraite d’échapper au 15h qu’ils n’auront de toutes façons pas les moyens de généraliser.
Ce qui arrive avec l’inaptitude totale au travail (pathologies ou âge) est une autre question, dont la réponse se lira du côté des évolutions de l’AAH et de l’ASPA.
Fin de l’allocation de solidarité spécifique : vers une « fragilisation » des chômeurs de longue durée
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/01/fin-de-l-allocation-de-solidarite-specifique-vers-une-fragilisation-des-chom
La réforme de l’allocation de solidarité spécifique, source d’économie, serait préjudiciable à de nombreux allocataires. Les associations dénoncent le projet du gouvernement.
Par Bertrand Bissuel
Derrière l’opération de vases communicants, il y a un risque de casse sociale. Dans sa déclaration de politique générale prononcée, mardi 30 janvier, à l’Assemblée nationale, le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (#ASS) et « sa bascule » vers le revenu de solidarité active (#RSA). Ce scénario, envisagé à plusieurs reprises au cours des trente-cinq dernières années, avait, jusqu’à présent, été écarté car il était susceptible de pénaliser de nombreuses personnes en situation de très grande vulnérabilité. Il devient aujourd’hui réalité, suscitant une vive colère à gauche, parmi les syndicats et les associations de lutte contre l’exclusion.
Créée en 1984, l’ASS est une prestation accordée, sous certaines conditions, aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits à l’#assurance-chômage. Pour la percevoir, il faut avoir des ressources faibles, qui n’excèdent pas un seuil donné (près de 1 272 euros par mois pour un individu seul, au 1er avril 2023). Le montant mensuel de l’allocation peut aller jusqu’à 552 euros. Dans un cas sur deux, la somme est versée à des personnes qui sont à la recherche d’un poste depuis au moins cinq ans. Ce sont des seniors, le plus souvent, 58 % des bénéficiaires ayant au moins cinquante ans . En août 2023, elle était attribuée à quelque 261 000 femmes et hommes (contre quelque 530 000 en 1996). Chargé de la financer, l’Etat a prévu un budget de 1,65 milliard d’euros pour l’exercice 2024 .
Mardi, M. Attal a justifié son choix de mettre fin à l’ASS en faisant valoir que cette aide « permet, sans travailler, de valider des trimestres de #retraite ». Or, a ajouté le locataire de Matignon, « la retraite doit être le fruit du #travail » . D’où la décision d’éteindre le dispositif ciblé sur les #chômeurs de très longue durée. « Chercher un modèle social plus efficace et moins coûteux, ce n’est pas un gros mot mais un impératif », a-t-il complété. Son discours obéit donc à des considérations morales et au souci de dégager des économies. Il recèle aussi l’idée sous-jacente que, en basculant vers le RSA, les publics concernés intégreront un système qui vient d’être réformé (instauration de quinze à vingt heures d’activité hebdomadaire pour les #allocataires, accompagnement renforcé dans le but de reprendre pied dans le monde du travail, etc.).
« Economies » substantielles
Le problème, c’est que les règles encadrant l’ASS ne sont pas identiques à celles applicables au RSA, les premières s’avérant souvent plus favorables aux individus que les secondes. Ainsi, le plafond de revenus à ne pas dépasser pour pouvoir prétendre à une aide est plus élevé pour l’ASS que pour le RSA, si bien que le nombre potentiel de bénéficiaires est plus important dans le premier cas. De plus, les ressources prises en compte et les modalités de calcul peuvent se révéler plus avantageuses, s’agissant de l’ASS. Autrement dit, la disparition de cette prestation pourrait être préjudiciable à un certain nombre de personnes. Combien ? Sollicité, le ministère du travail, de la santé et des solidarités n’a, à ce stade, pas livré de données.
Fin 2017, dans une note confidentielle que Le Monde a pu consulter, France Stratégie, un organisme d’expertises rattaché à Matignon, avait présenté des « scénarios d’évolution du régime de solidarité chômage ». L’un d’eux tentait d’apprécier l’impact d’une « suppression sèche de l’ASS » : « 70 % des allocataires actuels seraient perdants (…), avec une [réduction] moyenne de niveau de vie de 8 % », en faisant l’hypothèse que tous les individus ayant droit au RSA et à la #prime_d’activité les réclament – ce qui n’est pas le cas, à l’heure actuelle. « La part des perdants passerait à 75 % (…), avec une baisse moyenne de niveau de vie de 16 % », si l’on retenait un « taux de recours » au RSA et à la prime d’activité équivalent « à celui estimé aujourd’hui ». En outre, l’extinction de l’ASS conduirait à des « économies » substantielles dans nos régimes de pension, puisque cette prestation octroie des trimestres de cotisation au titre de la retraite. Dans un rapport sur les #minima sociaux rendu en avril 2016, Christophe Sirugue, alors député de Saône-et-Loire, était parvenu à des constats similaires. Ses chiffrages et ceux de France Stratégie, réalisés il y a plusieurs années, nécessitent d’être actualisés, mais ils mettent en lumière les effets négatifs qui pourraient se produire, après l’annonce de mardi.
C’est pourquoi Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, se dit « choqué » face à la déclaration du premier ministre. « Elle fragilise des personnes déjà fragiles », renchérit Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde. Pour elle, c’est un « signe grave, qui montre que, lorsque vous êtes #précaire, on vous enfonce encore plus dans la précarité ».
Le nombre d’allocataires de l’ASS n’a cessé de baisser alors que cette allocation a pu concerner 450 000 allocataires.
Le journaliste spécialisé réussi à ne pas parler du caractère non individuel des deux prestations.
ASS : Contre-attaque, Figaro, Michaël Zemmour
►https://seenthis.net/messages/1039298
▻https://seenthis.net/messages/1039300
▻https://seenthis.net/messages/1039331
« la retraite doit être le fruit du #travail »
Ça veut dire qu’il veut faire sauter la pension de réversion.
Moi, manager de l’entreprise France, par sens de l’équité et pour le réarmement démographique, je familiariserai l’alloc chômage en combinant plafond de revenu et allongement de la durée d’allocation jusqu’à épuisement des droits.
Que reste-t-il de l’assurance chômage ? avec Bruno Palier
▻https://www.youtube.com/watch?v=SjkrcM7Dm1Y
Suppression de l’ASS : les départements redoutent une nouvelle dépense colossale
▻https://www.lagazettedescommunes.com/911250/suppression-de-lass-les-departements-redoutent-une-nouvelle-de
La réforme de l’assurance-chômage de 2019 a d’abord affecté les jeunes et les précaires
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/27/assurance-chomage-la-reforme-de-2019-a-d-abord-affecte-les-jeunes-et-les-pre
Alors qu’un nouveau tour de vis pour les chômeurs est sérieusement envisagé par le gouvernement, le comité d’évaluation des mesures prises en 2019 a rendu son rapport intermédiaire, mitigé, mardi 27 février.
Par Thibaud Métais
Pendant que le gouvernement prépare l’opinion à une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, les effets des précédentes commencent à être mieux connus. La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, rattachée au ministère du travail, a publié, mardi 27 février, un rapport intermédiaire réalisé par son comité d’évaluation de la #réforme de l’#assurance-chômage lancée en 2019 et qui avait durci les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi.
La publication de ces travaux intervient au moment où un nouveau tour de vis pour les chômeurs – ce serait le cinquième depuis 2017 – est dans les cartons de l’exécutif. Dans Le Journal du dimanche du 25 février, le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé que la durée d’indemnisation « peut encore » être réduite et qu’il est également possible d’« accentuer la dégressivité des allocations ». Si les arbitrages ne sont pas arrêtés, le locataire de Matignon a confirmé sa détermination sur RTL, mardi 27 février. « Travailler doit toujours rapporter toujours plus que ne pas travailler , a affirmé le chef du gouvernement, qui souhaite qu’on « rouvre le chantier » de l’assurance-chômage pour avoir « un #modèle_social qui incite davantage à l’activité ».
►https://seenthis.net/messages/1043484
La volonté du gouvernement de durcir une nouvelle fois les règles d’indemnisation vise à répondre au retournement du marché de l’#emploi observé ces derniers temps. Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, avait fait du #plein-emploi – autour de 5 % de chômage – l’objectif majeur de son second quinquennat, la possibilité de tenir cette promesse s’envole.
Après plusieurs années de baisse continue du chômage, celui-ci est en hausse depuis plusieurs mois, passant de 7,1 % fin 2022 à 7,5 % sur le dernier trimestre de 2023. La dernière réforme de l’assurance-chômage mise en place en février 2023 et qui a réduit de 25 % la durée d’indemnisation avait pourtant comme objectif de rendre les règles plus incitatives lorsque la conjoncture est favorable et plus protectrice lorsque la situation se dégrade.
Baisse du nombre d’ouvertures de droits
Les changements se succèdent si rapidement que de nouvelles règles sont mises en place, sans même que les effets des précédentes soient connus. Le rapport publié mardi répond en partie à cette carence. Ces travaux s’intéressent aux conséquences de la réforme de l’assurance-chômage décidée en 2019 et mise en œuvre par étapes jusqu’à fin 2021, notamment en raison de la crise sanitaire. Les différents décrets pris par le gouvernement ont eu pour conséquence de durcir les conditions d’indemnisation.
Les conditions d’accès au système sont devenues plus exigeantes puisque les demandeurs d’emploi doivent désormais travailler pendant six mois sur vingt-quatre (contre quatre sur vingt-huit auparavant) pour ouvrir des droits. Cette réforme a également modifié le mode de calcul du montant de l’indemnisation (et mis en place la dégressivité de l’allocation à partir du septième mois pour les chômeurs de moins de 57 ans qui avaient un salaire égal ou supérieur à 4 700 euros brut par mois). Enfin, du côté des entreprises, elle instaure le bonus-malus, qui module le taux de cotisations en fonction du nombre de salariés dont elles se sont séparées, pour réduire le recours aux contrats courts.
Les résultats montrent une baisse significative (17 %) du nombre d’ouvertures de droits entre 2019 et 2022. « La baisse des entrées au chômage peut aussi être due à la dynamique du marché du travail à ce moment-là », nuance toutefois le président du comité d’évaluation, Rafael Lalive, faisant référence aux nombreuses créations d’emplois qui ont suivi la crise sanitaire. La diminution s’avère plus marquée chez les jeunes et les plus précaires : − 24 % pour les moins de 25 ans, – 25 % pour ceux ayant terminé un CDD et – 35 % après un contrat d’intérim.
Retour à l’emploi peu durable
L’allongement de la durée de travail nécessaire à l’ouverture de droits de quatre à six mois peut également priver des salariés de l’accès à l’assurance-chômage. « Cette perte de revenu peut les amener à accepter plus systématiquement les offres d’emploi qui leur sont proposées, au détriment de la qualité de l’emploi retrouvé », estiment les auteurs du rapport. L’étude souligne cependant l’effet positif et significatif de la mesure sur la probabilité de retrouver un emploi. Mais pour les plus de 25 ans, l’effet porte uniquement sur un retour à l’emploi peu durable (CDD inférieur à deux mois ou mission d’intérim).
Le rapport met par ailleurs en lumière les possibles effets opposés sur le retour à l’emploi induits par la modification du calcul de l’allocation. « D’une part, la baisse du montant des allocations pourrait accélérer le retour à l’emploi ; d’autre part, l’allongement de la durée d’indemnisation [induite par la modification du mode de calcul] pourrait retarder ce retour », écrivent les auteurs. Quant aux entreprises, 18 000 d’entre elles ont été concernées par le mécanisme du bonus-malus, ce qui représente 6 % des sociétés des sept secteurs concernés par la mesure. 36 % d’entreprises sont en malus et 64 % en bonus.
Il faut désormais attendre la fin de l’année pour que le comité d’évaluation rende ses travaux définitifs et pour connaître dans les détails les conséquences de la réforme de 2019 sur les comportements des demandeurs d’emploi. Même si, d’ici là, ils seront probablement soumis à de nouvelles règles d’indemnisation encore plus strictes.
La pollution de l’air dans les écoles élémentaires est responsable de dizaine de milliers de cas d’asthme chaque année, d’après Santé publique France
▻https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/la-pollution-de-l-air-dans-les-ecoles-elementaires-est-responsable-de-d
Non, je déconne : ils sont en train de piétiner la qualité de l’eau, difficilement obtenue.
Le moyen-âge, c’est eux.
Santé publique France a publié mardi les résultats intermédiaires de travaux analysants pour la première fois les conséquences de la pollution de l’air dans les salles de classe sur la santé des élèves.
Pour améliorer la qualité de l’air intérieur à l’école, il faut que les enseignants aèrent régulièrement leur salle, recommande Santé publique France, que les systèmes de ventilations soient bien entretenus. Mais également, effectuer des travaux pour faire disparaître les moisissures.
Vaste programme quand tu penses aux travaux à effectuer pour améliorer le « confort » dans un bâtiment ancien que tu as l’intention de rénover. Mais, bon, on préfère acheter des uniformes. Au moins ça se verra. Et sinon, ventiler oui, mais 15 minutes toutes les trois heures ça ne suffit pas.
Dans le lycée de ma fille, les fenêtres étaient vissées… pour prévenir les suicides.
De toute façon, le budget de l’aération des classes, il va passer dans le SNU et les uniformes.
Tu sais qu’ils ont rendu 20 millions l’année dernière.
Enquête exclusive : le psychanalyste Gérard Miller accusé de viol et d’agressions sexuelles sous hypnose
▻https://www.elle.fr/Societe/Les-enquetes/Enquete-ELLE-le-psychanalyste-Gerard-Miller-accuse-de-viol-et-d-agressions-sexu
À l’époque, elle a 23 ans, et celui qu’elle accuse d’avoir transformé la séance d’hypnose en agression sexuelle n’est autre que Gérard Miller, le psychanalyste le plus célèbre du Paf. Chroniqueur star de Laurent Ruquier, notamment sur France Inter et sur France 2, professeur de philosophie à l’Université Paris-8, l’auteur prolifique, soutien de La France insoumise, a également signé de nombreux documentaires.
Soutien de la gauche et de la FI à géométrie variable.
Le lien est tout pourri, @rastapopoulos
Un député RN des Bouches-du-Rhône accusé d’agression et harcèlement par son assistante parlementaire
▻https://www.bfmtv.com/marseille/un-depute-rn-des-bouches-du-rhone-accuse-d-agression-et-harcelement-par-son-a
L’assistante parlementaire du député Rassemblement national de la 15e circonscription des Bouches-du-Rhône a déposé plainte après des faits qui se seraient produits à Sénas.
Une plainte pour agression et harcèlement a été déposée à Istres contre Romain Baubry, député Rassemblement national de la 15e circonscription des Bouches-du-Rhône, a appris BFM Marseille Provence confirmant Le Parisien.
Pour qu’elle porte plainte, c’est que ça doit avoir été gratiné : les assistants parlementaires sont briefés collectivement sur le fait qu’il ont un job de serpillière, mais que c’est aussi un truc pour assurer son carnet d’adresse et une bonne petite carrière après.
Elle vient de renoncer à toute carrière.
L’autre jour, j’ai eu à créer mon compte sur un site de location de vacances, et c’était assez ressemblant...
▻https://bouletcorp.com/rogatons/2024/01/30
Analyse du discours de politique générale.
En Suède, Emmanuel Macron plaide pour une économie européenne moins réglementée
▻https://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-suede-emmanuel-macron-plaide-pour-une-economie-europeenne-moins-reglemen
Le président français Emmanuel Macron a plaidé mercredi pour une Europe de l’industrie et de l’énergie « plus audacieuse » et « moins réglementée », au deuxième jour de sa visite d’État en Suède.
Qq’un pour lui expliquer que trépigner à longueur de temps en ânonnant « il faut déréglementer », ça ne fait pas une politique industrielle ? Dans la pratique, la déréglementation, ça contribue à la mise en place de monopoles ou d’oligopoles, sous-optimaux la plupart du temps, dans lesquels l’innovation a tendance à régresser. Qui qui lui dit au chargé de mission de nos oligopoles internationaux ?
Séducteurs professionnels
▻https://www.youtube.com/watch?v=qP_MIwMACgA
Si ce sont les hommes qui jouissent le plus souvent du tourisme sexuel, il existe aussi d’autres schémas. Les bricheros sont des séducteurs professionnels au Pérou, des “chasseurs de gringas” : en jouant avec les fantasmes occidentaux sur les pratiques chamaniques des Andes ou la mythologie inca, ils séduisent des touristes blanches pour en tirer un bénéfice matériel et symbolique, sans jamais rendre cette transaction explicite.
Que font les bricheros pour séduire les touristes blanches ? Qu’est-ce que la jouissance de l’exotisme révèle des rapports sociaux de race ? Comment les hommes se débrouillent avec leur masculinité lorsqu’ils sont en position d’infériorité sociale dans une relation romantique ou sexuelle ?
La sociologue Juliette Roguet a analysé la pratique des bricheros dans sa thèse « Jouir de l’exotisme. Sociologie des séducteurs professionnels de touristes au Pérou » (2021 ; à paraître aux éditions La Découverte en automne 2024). Pendant 2 ans, elle a mené une enquête en immersion à Cuzco, Lima, Arequipa et Mancora pour décortiquer comment les bricheros et les touristes blanches naviguent entre les normes de genre et les stéréotypes ethniques dans leurs interactions. Au micro de Victoire Tuaillon, elle raconte comment ces dynamiques atypiques lui ont permis de mieux comprendre les structures de pouvoir de l’hétérosexualité.
@seenthis, ça faisait 10 mois que je n’avais pas fait le ménage dans les comptes à spam, voici la liste de ceux supprimés aujourd’hui :
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Merci pour le grand ménage :-)
@odilon je n’ai aucun mérite, sauf celui d’avoir pris du temps pour le faire :)
Sur la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian
▻https://lundi.am/Missak-Manouchian-l-incendie-de-la-colere-et-de-la-mure-vengeance
Ce que la FNSEA ne vous dira JAMAIS ! #agriculteursencolère
Canard Réfractaire - 28 janv. 2024
▻https://www.youtube.com/watch?v=NhuBwq8PdMo
La meme, autre version
▻https://www.youtube.com/watch?v=FVN6KtO0Im8
Paris 2024 : la Défenseure des droits s’"autosaisit" de la situation des étudiants et des sans-abri déplacés
▻https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/paris-2024-la-defenseure-des-droits-s-autosaisit-de-la-situation-des-et
Des situations qui présentent « un risque pour le respect des droits et des libertés ». En prévision des Jeux olympiques de Paris 2024, la Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé s’être « autosaisie » de la question des logements étudiants réquisitionnés et de l’évacuation des sans-abri, lundi 29 janvier.
« La façon dont les personnes sans domicile fixe sont renvoyées en dehors de Paris dans des centres d’hébergement, la façon dont des habitats sont détruits » alors qu’"il y a une obligation de relogement", tout cela pose la question de « l’invisibilisation des indésirables », a estimé Claire Hédon. Les autorités sont accusées depuis plusieurs mois par des associations de mener un « nettoyage social » de la région parisienne, pour faire place nette avant les Jeux olympiques et paralympiques, en vidant les rues franciliennes de ses populations les plus précaires : migrants en campements, foyers de travailleurs, sans-abri, travailleuses du sexe, personnes vivant en bidonville...
Des accusations rejetées par la préfecture de la région d’Ile-de-France (Prif), qui a assuré en décembre que l’Etat ne s’était pas fixé d’"objectif zéro SDF" à la rue en prévision des JO. Elle a indiqué à l’inverse vouloir débloquer des « places supplémentaires » d’hébergement d’urgence pour laisser un « héritage social ».
En toute logique on ne de rait pas tarder à apprendre l’éjection de la défenseure des droits. Et peut-être aussi le passage de ce poste sous tutelle du ministère de l’intérieur tiens.
C’est dingue comment la poudre aux yeux lancée par le gvt et les médias fonctionne bien. Pourtant 99% des pays subissant les jeux olympiques en ont profité pour chasser des habitants et détruire des quartiers entiers et ruiner les fonds publics. Une vraie mafia de spéculateurs qui se partage le gâteau. Profits maximum pour quelques uns et augmentation à jamais de la dette et des loyers. En laissant derrière de futures ruines qui ne resservent jamais.
Guerre à bas bruit, les économies du pays sont avalées et en plus on paye pour ce truc stupide de compétition. Et la population la plus fragile est jetée à la rue.
▻https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/en-images-de-sarajevo-a-rio-ces-infrastructures-des-jo-tombent-en-ruine
Plus près de chez nous : le tremplin de saut à ski de St Nizier du Moucherotte, construit pour les JO d’hiver de Grenoble en 68, aujourd’hui à l’abandon (même son démantèlement coûterait trop cher...)
Ah celle là vaut le coup : destruction du stade olympique d’atlanta en 1997 alors que les jeux ont eu lieu en... 1996 !
A Sarajevo qui n’est pas une grande ville (300.000 habitants soit l’équivalent de Montpellier ) construite dans une vallée des Alpes cernée de montagnes, à la sortie de la ville tu as encore les ruines des J.O d’hiver de 1984 … transformés en cimetière.
▻https://www.demotivateur.fr/article/installations-olympiques-jo-abandonnees-ruines-6853
HABEMUS PAPAM
🥳💃🎉
Bon, en vrai, j’ai enfin trouvé une médecine traitante.
#Stanislas : face aux #mensonges de la direction, de nouveaux témoignages
Homophobie, sexisme, absence d’éducation à la sexualité ou cours religieux obligatoires... Depuis la publication du rapport d’inspection, le directeur de cet établissement privé conteste toute dérive. D’anciens élèves rencontrés par Mediapart répondent.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/270124/stanislas-face-aux-mensonges-de-la-direction-de-nouveaux-temoignages
#lycée #sexisme #homophobie #témoignages #Amélie_Oudéa-Castéra #non-mixité #Frédéric_Gauthier #autoritarisme #catéchisme #rapport #rapport_d'inspection #Philippe_Ariño #homosexualité #manif_pour_tous #thérapie_de_conversion #avortement #anti-avortement #catholicisme #préjugés_sexistes #éducation_à_la_sexualité #contraception #catéchèse #prosélytisme
Ce que ça coûte de s’exprimer sur Israël-Palestine | Le Club
►https://blogs.mediapart.fr/thomasvescovi/blog/280124/ce-que-ca-coute-de-s-exprimer-sur-israel-palestine
Personne ne devrait avoir à craindre de prendre la parole dans le champ médiatique, y compris pour exprimer des critiques à l’encontre de la politique israélienne. Pourtant chercheurs, journalistes ou responsables politiques préfèrent souvent ignorer le sujet, ou nuancer leur propos, plutôt que d’être la cible de la fachosphère et de ses relais institutionnels.
#libertés_académiques menacées
y compris pour exprimer des critiques à l’encontre de la politique israélienne
Le « y compris » c’est pour éviter le licenciement sans indemnités
Dans mon souvenir, il ne faisait déjà pas bon avoir une position nuancée sur la Syrie dans le monde académique français.
Sur Israël/Palestine, mais pas que... les questions de climat, de racisme, de migrations, etc.
Vous vous rappelez peut-être de ce qu’a déclenché ce qui a été appelé l’ #affaire_de_Grenoble (et dont il y a des conséquences aujourd’hui encore) :
►https://seenthis.net/messages/943294
De plus en plus de voix soulignent que les pays qui ont coupé leur financement à l’UNRWA le lendemain même de l’ordonnance de la cour internationale sont certainement en train de participer elles-mêmes au crime de génocide.
J’aurais même tendance à penser que c’est là la réponse des amis d’Israël à l’ordonnance de la cour. C’est plus qu’un « contrefeu » destiné à détourner l’attention : au contraire, c’est ce qu’en anglais on nomme « power move » (An aggressive action taken to demonstrate power and dominance.) Montrer que la décision de la cour non seulement n’aura aucun effet pratique pour les Palestiniens (les médias ne cessent déjà de répéter que l’ordonnance est inutile, parce qu’elle sera sans effet), mais qu’au contraire plus on ira dans sur cette voie (de la justice internationale) et plus les Palestiniens souffriront.
Sam Husseini dit avoir receuilli le commentaire de Francis Boyle :
▻https://twitter.com/samhusseini/status/1751318841232122202
Francis Boyle states that with States (including US and UK govs) cutting off funding to UNRWA, it is “no longer the case of these States aiding and abetting Israeli Genocide against the Palestinians in violation of Genocide Convention article 3 (e) criminalizing ’complicity’ in genocide. These States are now also directly violating Genocide Convention article 2(c) by themselves: ’Deliberately inflicting on the group conditions of life calculated to bring about its physical destruction in whole or in part...’”
Effectivement, j’avais utilisé le terme contrefeu en ne considérant que le discrédit de l’UNRWA auquel s’emploie Israël. Or le définancement non seulement contourne un élément clé de l’ordonnance de la CIJ (l’obligation d’assurer les bases matérielles de la vie de la population gazaouie) mais y contrevient de manière offensive, tant sur le plan matériel immédiat que sur le plan politique et symbolique (discréditer l’#ONU).
Juridiquement, on tend vers une situation où incriminer les acteurs de premier et de second rang d’un génocide équivaudra au « too big to fail » en matière économique.
#Israël #UNRWA #CIJ #power_move #génocide #droit_international #droits-humains #Palestine #Gaza
Évidemment, Israël mène son propre « power move » de son côté :
▻https://www.aljazeera.com/opinions/2024/1/26/icj-israel-decision-a-new-world-order-in-the-making
In the past 24 hours alone, it carried out 21 mass killings, murdering 200 and injuring 370 civilians. So Israel’s message to the Court, and the world at large, is clear: It does not care for the opinion, demands or “measures” of any international institution – legal or political. It will do as it pleases.
Faire justice. #Moralisme_progressiste et #pratiques_punitives dans la lutte contre les violences sexistes
Là où il est admis que le recours à la #police en cas de violence n’est pas la solution mais plutôt un problème supplémentaire, la tentation est de s’y substituer. Si l’intention est louable, son application l’est moins. Les mesures sont expéditives et les outils pour faire justice sont encore profondément empreints d’une philosophie punitive : menace, exclusion, harcèlement, dénonciation publique et discréditation politique. Comment sortir de cette impasse ? La question est d’autant plus difficile qu’elle surgit au moment où les forces réactionnaires mènent une large offensive contre le wokisme pour mieux protéger ceux qui organisent les violences dans nos sociétés.
Écrit par une « militante gouine », ce livre propose une critique fine du moralisme progressiste et des pratiques punitives dans les luttes sociales. En se saisissant d’exemples concrets rencontrés au gré de son militantisme et en discutant précisément l’abolitionnisme pénal, elle pose les jalons d’une justice transformatrice inventive, capable de prendre soin des victimes et de transformer les individu.es comme les groupes.
Endiguer les violences c’est aussi ne plus craindre le conflit, ne plus avoir peur de lutter.
►https://lafabrique.fr/faire-justice
#justice #justice_transformatrice #livre #VSS #violences_sexistes
voir aussi :
▻https://seenthis.net/messages/1027419
ping @_kg_
Faire justice (en milieu militant)
C’est un ouvrage (La Fabrique Editions) courageux, et nuancé, sur un sujet sensible : comment faire justice sans singer la pire de justices punitives ? Comment résoudre les VSS dans leur caractère global et systémique ?
omment appliquer la justice transformatrice dans les milieux associatifs, militants, autonomes, communautaires, sans tomber dans les pires travers ? Des exclusions qui conduisent au suicide, le harcèlement qui se mue en attaque collective, la morale qui confine à une soif de pureté.
Elsa Deck Marsault a cofondé Fracas – collectif queer et féministe d’aide à la gestion de conflits interpersonnels, de violences et d’agressions au sein de collectifs.
Fracas est un collectif queer et féministe d’#aide à la gestion de #conflits_interpersonnels, de violences et d’#agressions au sein de collectifs.
Justice restaurative
Étude, histoire et enjeux de la #justice_restaurative : du système anglo-saxon à son application française.
▻https://www.collectif-fracas.com/article/justice-restaurative
Waly Dia a refait son affiche pour qu’elle puisse être affichée dans le métro.