• On a de la vedette à #Montpellier :
    https://www.midilibre.fr/2023/12/31/legion-dhonneur-les-artistes-montpellierains-mathilde-monnier-et-vincent-b

    Mathilde Monnier et Vincent Bioulès : deux artistes montpelliérains distingués dans l’ordre de la Légion d’honneur, à l’occasion de la traditionnelle promotion du 1er janvier, dévoilée ce dimanche 31 décembre et publiée au Journal officiel.

    Vincent Bioulès, on est assez fans, dans la famille, depuis qu’on a visité l’exposition qui lui était consacrée au musée Fabre en 2019 :
    https://musee.info/Vincent-Bioules

    #y’a_d’la_vedette

    • Toi qui croyais que Napoléon était un dictateur assoiffé de sang et de pouvoir, tu vas pourtant avoir l’insigne honneur grâce à lui de mettre tes filles ou tes petites filles ou même tes arrières petites filles (sauf si t’es pas français et dans ce cas tu dois demander au grand maitre) dans des écoles qui leur sont réservées pour qu’elles apprennent les manières honorables c-a-d à être de bonnes reproductrices mariées et croyantes et tout ça en uniforme uniforme. Faut avant accepter de te la faire accrocher à la boutonnière même si la liste des pourritures avec légion d’honneur ne donne vraiment pas envie d’en être décoré.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d'%C3%A9ducation_de_la_L%C3%A9gion_d'honneur

      L’Empereur, dans une lettre du 15 mai 1807, donna lui-même les grandes lignes de l’éducation qu’il voulait procurer aux jeunes filles : « Élevez-nous des croyantes et non des raisonneuses. » Il préconisait des études simples, visant à « maîtriser la vanité qui est la plus active des passions du sexe » et à faire en sorte que les élèves deviennent des mères de famille modestes.

      #sapin #foutaises #éducation #fillettes

  • La Belle Étoile de Jolie Môme

    https://blog.mondediplo.net/la-belle-etoile-de-jolie-mome

    La Ville de Saint-Denis a lancé un appel à projet, concernant l’attribution pour cinq ans de l’occupation de « la salle dite de la Belle Étoile », que la compagnie Jolie Môme a (ré)inventée et fait vivre depuis 2004. La décision vient d’être prise : Jolie Môme n’est pas retenue. L’affaire paraît banale. Elle ne l’est pas. Elle est même un remarquable symbole d’une entreprise généralisée de liquidation, celle des liens entre le théâtre et le politique, celle de l’esprit de la « décentralisation » menée dans la lignée du programme du Conseil national de la Résistance (CNR).

    Que voulait donc la municipalité à majorité socialiste, qui a succédé à l’été 2020 à la majorité communiste, jusqu’alors régulièrement réélue depuis 1944 ? Un projet « culturel, artistique et citoyen ». Bon, c’est du vide classique, dans les mots du néolibéralisme. Culturel et artistique, on entrevoit vaguement ce que ça veut dire. Vraiment vaguement d’ailleurs, et c’est probablement l’idée sous-jacente, on mettra dans ce vide ce que les décideurs auront décidé d’y mettre. C’est tout l’intérêt de ces formules. Une précision apparaît plus importante : le travail de la compagnie devra être en « adéquation avec la politique culturelle de la ville ». Si la mairie était à l’extrême droite, il est probable qu’on se demanderait avec émoi s’il ne s’agit pas là d’une mise sous tutelle idéologique. Voire, si on a mauvais esprit, d’une censure préalable.

    #municipalités_de_gauche

    Dommage qu’ils n’aient rien de mieux à proposer que d’envoyer les gens sur change.org

    • Un coup de ROC (OCR in english) pour avoir le texte :

      ÉDITORIAL PAR CATHY DOS SANTOS
      Tronçonneuse
      De la parole outrancière, Javier Milei est passé aux actes. Vite, et en tapant fort. Sacré président le 10 décembre, le libertarien, qui a pour seule ligne d’horizon le capitalisme débridé, a empoigné la tronçonneuse de sa campagne pour tailler à vif l’Argentine.
      « La liberté, bordel ! » a-t-il promis à ses concitoyens. Elle a déjà un goût de cendres, alors que son funeste « décret de nécessité d’urgence » doit entré en vigueur ce vendredi : dévaluation du peso, licenciement de fonctionnaires, élimination de ministères, santé bradée aux assurances privées, suppression de l’encadrement des loyers, privatisations des fleurons nationaux, levée du contrôle des prix des denrées alimentaires, etc. Une cure néolibérale qui n’est pas sans rappeler celle qu’avait mise en œuvre le dictateur Pinochet au Chili.

      Le FMi révait de cette thérapie de choc, le « Fou » la fait. Pour mener à bien son dépeçage, celui qui dit parier à son chien mort s’en prend aux fondements politiques et démocratiques de son pays. Dans un projet de loi de près que 700 articles, Milei s’octroie les pouvoirs hier encore dévolus au Congrès afin d’avoir les coudées franches. I le sait, il n’y aura pas de révolution libérale radicale sans la mise au pas de la société et le contrôle des rues. Les promoteurs de manifestations pourront écoper de peines allant jusqu’àsix ans de prison ; tout rassemblement de plus de trois personnes devra recevoir l’agrément du ministère de la Sécurité. Dans ce scénario orwellien, les policiers jouiront de nouveaux droits pour ouvrir le feu sans sommation. Ils auront un permis de tuer Heures sombres, très sombres dans cette Argentine toujours souffrante des plans d’ajustements structurels qu’elle a déja endurés dans les années 1990 et qui ont conduit à sa banqueroute. Le spectre de cette faillite, la brutalité des mesures, les attaques à la Constitution d’un Javier Milei qui, privé de majorité parlementaire, s’auto-octroie les prérogatives législatives jusqu’à la fin de son mandat ont poussé des milliers de personnes à descendre dans les rues ces derniers jours. « Nous ne sommes pas la caste, nous sommes les travailleurs », ont-elles rappelé au chef de l’État. Les manifestants promettent d’occuper l’espace public jusqu’au retrait des réformes austéritaires du locataire de la Maison rose. Au nom d’une certaine idée de la liberté.

  • Muriel Salmona chez Karl Zero
    Exit le Juge Durand, vive Depardieu : quelle mouche a piqué Macron ? Conversation avec des Héros 02
    https://www.youtube.com/watch?v=CnrSYox9snA

    L’entretiens est interessant bien que Karl Zero place quelques énormités sur Marine Lepen (démentie par M.Salmona) et sur les rituels satanistes. Pour bosser sur les Qanon en ce moment je trouve qu’elle laisse passé ca avec un peu trop de legereté. Ca reste interessant et assez revigorant d’entendre la docteur Salmona.

  • Toute la maison de retraite a signé en soutien à Gérard (74 ans)
    Si vous reconnaissez des noms qui figuraient dans une pétition en soutien à la corrida, ne vous étonnez pas, c’est bien le cas.
    97 ans - Judith Magre (actrice),
    89 ans - Pierre Richard (acteur),
    89 ans - Nadine Trintignant (réalisatrice et écrivain),
    87 ans - Joël Séria (réalisateur),
    86 ans - Francis Veber (réalisateur),
    85 ans - Jacques Henric (écrivain),
    85 ans - Daniel Humair (musicien et peintre),
    84 ans - Bertrand Blier (réalisateur),
    82 ans - Bernard Murat (metteur en scène),
    81 ans - Tanya Lopert (actrice),
    81 ans - Marie-France Brière (productrice et réalisatrice),
    80 ans - Josée Dayan (réalisatrice),
    80 ans - Jean-Marie Rouart, de l’Académie française (écrivain),
    80 ans - Jacques Dutronc (chanteur et acteur),
    77 ans - Jean-Claude Dreyfus (acteur),
    77 ans - Charlotte Rampling (actrice),
    77 ans - Brigitte Fossey (actrice),
    76 ans - Patrice Leconte (réalisateur),
    75 ans - Nathalie Baye (actrice),
    75 ans - Myriam Boyer (actrice),
    75 ans - Gérard Darmon (acteur),
    75 ans - Catherine Millet (écrivain),
    74 ans - Serge Toubiana (critique de cinéma et ancien directeur de la Cinémathèque française),
    74 ans - Jacques Weber (acteur),
    74 ans - Boualem Sansal (écrivain),
    73 ans - Philippe Caubère (acteur),
    73 ans - Paulo Branco (producteur),
    71 ans - Rudy Ricciotti (architecte),
    70 ans environ - Myriam Boisaubert (poète),
    70 ans environ - Marie Beltrami (styliste),
    70 ans - Arielle Dombasle (chanteuse),
    69 ans - Dominique Besnehard (acteur et producteur)
    67 ans - Christine Boisson (actrice),
    66 ans - Clémentine Célarié (actrice),
    66 ans - Carole Bouquet (actrice),
    65 ans - Charles Berling (acteur),
    64 ans - Victoria Abril (actrice),
    64 ans - Jean-Marie Besset (auteur dramatique),
    64 ans - Antoine Duléry (acteur),
    60 ans - Roberto Alagna (chanteur),
    60 ans - Christophe Barratier (réalisateur),
    59 ans - Vincent Perez (acteur),
    59 ans - Michel Fau (acteur et metteur en scène),
    59 ans - Benoît Poelvoorde (acteur),
    58 ans - Yvan Attal (acteur et réalisateur),
    58 ans - Karine Silla-Perez (actrice et réalisatrice),
    57 ans - Stéphanie Murat (réalisatrice),
    57 ans - Emmanuelle Seigner (actrice),
    57 ans - David Belugou (décorateur de théâtre),
    56 ans - Carla Bruni (chanteuse),
    53 ans - Stéphan Druet (metteur en scène),
    50 ans - Lilian Euzéby (artiste peintre),
    50 ans - Chiara Muti (actrice),
    47 ans - Afida Turner (chanteuse),
    35 ans environ - Marion Lahmer (actrice).
    32 ans - Yannis Ezziadi (acteur et auteur) (Instagram précise : éditorialiste à Causeur / Défenseur de la corrida)

    • Il y aurait beaucoup à dire sur l’attelage pour le moins baroque des signataires – à de très rares exceptions près tous âgés de plus de 55 ans – où se côtoient des proches de l’acteur (Nathalie Baye, Francis Veber, Bertrand Blier…), l’écrivaine Catherine Millet, l’académicien Jean-Marie Rouart, la diva Arielle Dombasle ou encore l’improbable Afida Turner. On pourrait aussi leur reprocher l’absence de toute évocation des femmes qui se disent victimes des agissements de Gérard Depardieu, et leur argument spécieux selon lequel il faudrait arrêter de parler des actions en justice contre l’acteur en vertu de sa contribution « à l’histoire de l’art, de la plus haute des manières ». Mais puisqu’ils agitent l’épouvantail de la « cancel culture » dont serait victime de Gérard Depardieu, examinons ce pseudo-effacement.

      https://www.telerama.fr/cinema/effacer-gerard-depardieu-vraiment-7018648.php

    • « Tu flippes toi aussi et tu as bien raison » : les graves accusations de Lucie Lucas à l’encontre de Victoria Abril, signataire de la tribune Depardieu | Télé 7 Jours
      https://www.programme-television.org/news/people/polemique/tu-flippes-toi-aussi-et-tu-as-bien-raison-les-graves-accusatio

      « J’ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de co-signataires… avec TOUT ce que les jeunes générations ont de dossiers sur vous, j’espère que vous êtes prêts à la retraite parce qu’on ne vous protègera plus », a-t-elle poursuivi sans citer de noms…sauf un, celui de Victoria Abril. Lucie Lucas a en effet porté de graves accusations contre celle à qui elle donnait la réplique dans la série Clem de TF1. « Victoria… Tu veux qu’on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? A y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon… Tu flippes toi aussi, et à y réfléchir tu as bien raison ».

    • Depardieu : une tribune bien de notre temps [Le point de vue de CL] - Charente Libre.fr
      https://www.charentelibre.fr/editorial/depardieu-une-tribune-bien-de-notre-temps-le-point-de-vue-de-cl-179442

      Par Maurice BONTINCK - m.bontinck@charentelibre.fr, publié le 26 décembre 2023 à 19h43, modifié le27 décembre 2023.

      Plutôt que de causer cinéma, partons dans ses coulisses. Plutôt que de raconter la Bible, intéressons-nous à la genèse. Partageons ce conte sorti le 25 décembre pour demander de ne « pas effacer Gérard Depardieu ». Comme tout conte de Noël qui se respecte, c’est d’abord une histoire familiale : comment la petite famille des proches et la grande du cinéma – surtout celle du XXe siècle - vont-elles bien pouvoir sauver le soldat Gérard à qui l’on ose reprocher sa grivoiserie et sa passion pour la gent féminine ? On ne peut plus rien dire, rien faire, rien cacher. La période est triste, comme la chair post « Me too » qui ne se tait plus assez.

      Pendant les agapes, tout ce petit monde cogite. Entre la poire et le fromage, l’idée d’une tribune émerge ; la mise en doute du travail de Complément d’enquête et le soutien d’Emmanuel Macron à « l’immense acteur » n’ont pas suffi à laver son honneur. Et qui de mieux pour écrire une tribune qu’un spécialiste de l’exercice proche de la famille Depardieu ? Il a 32 ans et s’appelle Yannis Ezziadi. Il a déjà écrit une tribune pour la corrida, une en faveur de l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff. S’il est inconnu du grand public, le qualificatif « d’acteur » lui colle aux basques sitôt qu’il arpente les colonnes du Figaro, de Causeur, de Valeurs Actuelles ou les plateaux de Cnews et Hanouna. Aucun ne manque pour reconstruire ce monde déconstruit qui s’en prend au génie français. Et ce n’est pas un hasard si tous ces canaux médiatiques là sont aujourd’hui dans un soutien appuyé à cette tribune.

      Le conte familial devient bataille culturelle et idéologique. Avec comme paradoxe seulement apparent que ces artistes quasiment tous de « gôche » sont prêts à tout pour faire bloc autour de leur ami. Même à frayer avec l’extrême autre bord politique, sans toujours s’en rendre compte. Trop d’émotions. La seule victime c’est lui. Les seuls coupables sont ceux qui prendraient prétexte de quelques ‘dérapages’ pour « effacer » le génial Cyrano de Rappeneau. Les mêmes ont déjà commencé à vouloir « effacer » Noël, « effacer » toutes les traditions comme la corrida ou les hommes virils. Pour Noël, Trump et Fox News le disent depuis vingt ans, c’est que c’est vrai.

      Depardieu, c’est la liberté qu’on assassine. Celle qui permet aux intouchables de toucher et aux plus faibles de se taire. C’est le symbole de l’effondrement intellectuel d’une caste transformée en chiens de garde qui préfèrent aboyer dans tous les sens pour remettre en cause l’époque plutôt qu’eux-mêmes.

      Depardieu en Cyrano nous manque. Il leur aurait offert ce qu’ils n’ont plus : son panache.

    • 80 ans et 65 ans, ça aurait encore fait monter la moyenne d’âge.

      Gérard Depardieu : ces deux immenses stars qui auraient disparu de la tribune de soutien à l’acteur au dernier moment - Closer
      https://www.closermag.fr/people/gerard-depardieu-ces-deux-immenses-stars-qui-auraient-disparu-de-la-tribun

      Selon Le Canard Enchaîné, Catherine Deneuve et Alain Chabat auraient dans un premier temps accepté de signer cette tribune avant de finalement faire marche arrière.
      « [Ces] deux célébrités ne figurent pas dans la liste, alors que, selon un témoin, leurs noms circulaient depuis trois jours », peut-on ainsi lire dans les colonnes de l’hebdomadaire.

    • Nadine Trintignant, signataire de la tribune pour Depardieu, regrette une « grave erreur »

      La réalisatrice explique au « Point » qu’elle ignorait que le comédien Yannis Ezziadi, proche d’Eric Zemmour, était à l’origine de la tribune de soutien à Depardieu.

      https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/nadine-trintignant-signataire-de-la-tribune-pour-depardieu-regrette-u

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      Gérard Depardieu accusé de viol : Yvan Attal et Carole Bouquet « mal à l’aise » par rapport à la tribune qu’ils ont signée

      OUPS L’un n’est finalement « pas totalement » en phase avec le texte quand l’autre est très embarrassée par les idées d’extrême droite de l’auteur de la tribune

      https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4068539-20231229-gerard-depardieu-accuse-viol-yvan-attal-carole-bouquet-ma

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    • Ah ah ah, Nadine Trintignant, Carole Bouquet, Yvan Attal, Gérard Darmon, ça commence à faire beaucoup à pas savoir lire. A vouloir se défiler en sentant le vent tourner de leur niaiserie ignorante alors que ce sont de sacrés gros soutiens de beaufs de zemerdour et du torchon causeur adorateur des violences patriarcales. #pitoyables #célébrités_françaises #lèches_cul

    • Et en gros c’est toujours un peu le même petit monde violophile qui s’agglutine à d’autres proches pour faire des adeptes de la défense de violeurs.

      Si tu tires le fil, ça fonctionne en cascade, Judith Magre (ex de Claude Lanzmann décédé en 2018, signataire de la pétition Polanski) a joué pour Bernard Murat dont la fille Stéphanie Murat a joué avec la sœur de Emmanuelle Seigner qui est la femme de Polanski.
      Signataires aussi de la Polanski’s petition, tu retrouves évidemment Catherine Millet et Jacques Henric, des proches de Sollers (bon il a pas pu signer, il est mort) les deux derniers étant signataires de la pétition pro-pédophile initiée par Matzneff en 1977 de « l’Affaire de Versailles ».
      Et le coordinateur de ce Depardieu boy’s club et écrivaillon de causeur, raciste fasciste et sexiste avait aussi soutenu Matzneff.

      Donc il faut vraiment être stupide et hors-sol pour aller poser sa signature à cet endroit putride.

    • La déconfiture

      Charles Berling se désolidarise, Josée Dayan a exprimé des regrets vendredi, mais ils portaient principalement sur le pedigree de machin, Toubiana assure aussi ne pas avoir su qui était à l’origine du texte, Dominique Besnehard s’en veut d’avoir été naïf.

      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-charles-berling-presente-ses-excuses-apres-avoir-signe-

      Affaire Depardieu : la contre-tribune défendant les victimes de violences sexuelles dépasse les 2 500 signatures
      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-angele-judith-chemla-waly-dia-600-artistes-fustigent-un

    • ça s’étiole …
      https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/ma-signature-etait-un-autre-viol-jacques-weber-lui-aussi-regrette-son-sou

      Jacques Weber lui aussi regrette son soutien à Gérard Depardieu

      « J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis, écrit Jacques Weber dans une tribune publiée par Mediapart. Ma signature était un autre viol. » Et d’ajouter : « Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent (à Depardieu), nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore ».

  • Sylvie Brunel : « Non, l’époque de Gabriel Matzneff n’était pas complaisante ! »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/01/sylvie-brunel-non-l-epoque-de-gabriel-matzneff-n-etait-pas-complaisante_6024

    « Ne croyez pas que l’époque était libertine ou tolérante. Cette complaisance ne reflétait absolument pas les mœurs de l’époque. La France profonde n’en pensait pas moins, mais n’avait pas voix au chapitre. La coupure entre une élite hors sol, totalement déconnectée des réalités quotidiennes et des valeurs de la société, qui est apparue clairement avec la crise dite des « gilets jaunes », a été un des moteurs des révolutions sociales françaises. »

    #paywall #soutien_aux_victimes #élite_hors_sol

  • a-t-elle déjà pris le temps de décrire ici la Grand-Rue du patelin ? Non, hein ? Elle ne croit pas l’avoir fait. Bon alors elle se lance : quatre-vingt-quinze pour cent de la largeur de la Grand-Rue du patelin est au seul bénéfice des automobiles en liberté ; le bitume est flambant neuf, entretenu, lisse comme un tapis de billard et même si la municipalité a récemment peint deux ou trois ralentisseurs à la gouache, c’est surtout pour faire joli puisque bien sûr ceux-ci ne ralentissent rien du tout.

    « Et les cinq pour cent qui restent ? », demanderez-vous car vous savez compter. Eh bien les cinq pour cent qui restent ce sont les trottoirs, pardi ! Vingt à quarante centimètres de large de chaque côté de la chaussée (donc pas la place d’un déambulateur), pleins de trous, de bosses, de flaques d’eau, recouverts de plaques d’égouts, de conteneurs à poubelles... et de bagnoles qui grimpent deux roues dessus pour y stationner « afin de gêner le moins possible la circulation des autres chauffard(e)s ». C’est qu’iels sont altruistes, les ceusses qui ont des voitures !

    Vous comprenez maintenant pourquoi un des premiers ukases de Mamie Nicole, quand elle sera dictateuse de la République, sera d’envoyer TOU(TE)S les conducteurices d’engins motorisés casser des cailloux en Sibérie ?

    • En attendant le succès en dictaturie, y’a l’option réponse graduée sur les voitures qui montent les trottoirs : d’abord un ou plusieurs essuie glace relevés, puis tordus, puis rétros cassés, rayures de carrosserie, dégonflage de pneus ; et plus selon créativité ; certains cyclistes un peu énervés pratiquent ce genre de rappel au civisme sur les véhicules qui envahissent leurs pistes, j’imagine que les usagères piétonnes eco-terroristes peuvent aussi.

  • Karim Kattan, écrivain palestinien répond au président Macron : « Ne contribuez pas à notre effacement, ni à notre destruction. Dites : chrétiens palestiniens »
    Posted on décembre 26, 2023 | Karim Kattan | source : Le Monde
    – Aurdip
    https://aurdip.org/karim-kattan-ecrivain-palestinien-repond-au-president-macron-ne-contribuez-p

    Dans une tribune au « Monde » en forme de lettre au président de la République, l’écrivain palestinien Karim Kattan dénonce l’utilisation du terme « chrétiens de Terre sainte » pour désigner les chrétiens palestiniens.

    Monsieur Macron, en cette saison de Noël douloureuse pour les Palestiniens de toutes les religions, vous nous avez adressé à nous, chrétiens de Palestine, un message de solidarité et de soutien. Dans un communiqué de l’Elysée publié le 24 décembre – dans la sombre nuit au cours de laquelle un massacre de plus a eu lieu à Gaza, dans le camp de réfugiés de Maghazi, coûtant la vie à plus de 70 personnes –, vous témoignez de votre inquiétude et de votre soutien pour nous auprès du patriarche latin de Jérusalem.

    Dans ce communiqué, vous nous nommez « chrétiens de Terre sainte ». A plusieurs reprises, comme si vous aviez peur que l’on vous comprenne mal. C’est là un bien étrange abus de langage, une imprécision qui m’a laissé perplexe. Nous sommes — c’est ainsi que nous choisissons de nous définir, mais c’est aussi notre réalité historique — des chrétiens palestiniens, qui participons à ce qui constitue la nation palestinienne.
    Une religion dont les mythes fondateurs sont nés ici

    Monsieur Macron, que pensez-vous accomplir en choisissant de mal nous nommer ? Pourquoi avez-vous choisi, en cette saison, de nous soustraire à notre nation ? Cet abus de langage, monsieur Macron, est affligeant. Il fait disparaître, d’un revers de main et avec une désinvolture qui nous consterne en ce Noël endeuillé, notre culture et nos traditions. (...)

    • Months into his confinement, Rakesh called the Indian embassy in Yangon for help. With a group of friends clamoring around the phone they told an officer at the embassy that they are being held against their will and tortured. In a phone call verified by CNN, the official told them: “You people have landed in trouble by your decision, so you have to wait.”

      Rakesh pleaded with him. The fighting in Myanmar had gotten close to Gate 25 and they could hear shelling nearby. “There is one guy there who can help you, but he will charge something,” the official said finally, giving Rakesh the number of an alleged smuggler.

      CNN reached out to the Indian embassy in Yangon and Indian foreign ministry but did not hear back.

      Rakesh was eventually released when his contract finished in November 2023. He believes he was let go because he simply wasn’t good enough at scamming.

      puis ...

      How online scam warlords have made China start to lose patience with Myanmar’s junta
      https://edition.cnn.com/2023/12/19/china/myanmar-conflict-china-scam-centers-analysis-intl-hnk/index.html
      c’est toujours compliqué ...

      Analysis by Nectar Gan, CNN December 19, 2023
      ...
      In the end it was the thriving online scam centers that finally forced China to lose patience with Myanmar’s brutal military rulers.

      The impoverished Southeast Asian nation has long been a trouble spot on China’s southwestern border. For decades Beijing’s leaders have played a careful game of backing Myanmar’s military regimes – lending them much-needed economic, military and diplomatic support, including at the United Nations – whilst also maintaining close ties to powerful rebel militias along its borders.

      But Beijing’s frustration has been building with Naypyidaw’s generals who seized power in 2021, overthrowing a democratically elected government that Beijing had built close relations with, and resurrecting the kind of isolated junta rule that Myanmar’s people had spent decades living under.
      ...
      “Chinese authorities likely did not expect that the operation would result in the complete disruption of the lucrative China-Myanmar border trade, nor did they expect that it would ripple across the entire country, causing the Myanmar military to lose hundreds of posts and suffer unprecedented battlefield losses,” said Tower.

      Beijing is increasingly concerned that the prolonged disruption to border trade would deal a serious blow to the already struggling economy in southwest China, especially the border province of Yunnan; the ongoing conflict could also undermine China’s energy security, as many of its southwestern provinces rely on the China-Myanmar pipeline for access to oil and gas, according to Tower.

  • Les violences sexuelles à caractère incestueux sur mineur.es

    https://www.cnrs.fr/sites/default/files/download-file/cnrs-un-rapport-sur-les-violences-sexuelles-a-caractere-incestueux-sur-mineures

    #1985 #2017 #viols #violences #pédocriminalité #paroles_libérées_pour_quoi #cause_toujours #pisser_dans_un_violon #crimes #enfance #inceste #france

    60 pages

    C’est dans ce contexte que les militantes féministes (et non, comme
    on aurait pu le croire, les acteurs et actrices de la protection de l’enfance), tout particulièrement au sein du Collectif Féministe contre le
    Viol créé en 1985 (CFCV), ont été les premières à découvrir l’ampleur
    des violences sexuelles intrafamiliales et des viols incestueux, avec
    l’ouverture du numéro gratuit en mars 1986. Dans le même temps paraissaient les premiers témoignages de victimes d’inceste, et avaient lieu les premières émissions télévisées de grande écoute.

    • « Ainsi, le savoir scientifique sur les violences contre les
      femmes est-il bien né (une fois de plus) de la proximité étroite
      des chercheuses qui l’ont construit avec le mouvement social
      féministe, qui a été et demeure encore l’acteur le plus performant
      et parfois le seul acteur présent en matière d’assistance aux
      femmes victimes de violences. Ce mouvement fut donc l’espace de
      production d’un savoir élaboré par des femmes sur les violences
      des hommes, dans un contexte où les biais androcentriques de la
      production des savoirs scientifiques faisaient que les violences
      sexuelles et intrafamiliales (qui touchent majoritairement des
      femmes) n’étaient purement et simplement pas étudiées ni même
      conçues comme des violences par les chercheurs, généralement
      masculins, spécialistes de la délinquance et de la criminalité,
      pas plus qu’elles n’étaient appréhendées par les responsables
      politiques comme des violences devant être prévenues et
      sanctionnées par l’État10. »

  • Guerre Israël-Hamas : « Qui peut penser que les Israéliens vivront en paix après que l’irréparable a été commis ? »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/28/guerre-israel-hamas-qui-peut-penser-que-les-israeliens-vivront-en-paix-apres

    Guerre Israël-Hamas : « Qui peut penser que les Israéliens vivront en paix après que l’irréparable a été commis ? »
    TRIBUNE
    Dominique Eddé

    Nous assistons à la mort de l’empathie. Au triomphe de la censure et de l’impuissance. A la dissémination des monstres qui accouchent les uns des autres. Pas une alarme n’est de trop pour donner la mesure du danger qui pèse sur le monde.

    Il n’est plus d’adjectif pour qualifier l’horreur en cours à Gaza. Après les hôpitaux, les écoles, les églises, les mosquées, les journalistes (près de 70 ont été tués à ce jour, selon le Comité pour la protection des journalistes), les membres des services médicaux et des Nations unies (136, selon le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres), ce sont maintenant les cimetières qui sont bombardés [selon une enquête du New York Times].

    Comment ne pas conclure à la volonté d’en finir avec un peuple et non pas seulement avec le Hamas ? Les gouvernants israéliens ne s’en cachent pas. Cité par Le Monde, le journal Israel Hayom rapporte l’objectif du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, tel que transmis à son conseiller Ron Dermer : « Réduire la population de Gaza à son niveau le plus bas possible. » Peut-on être plus clair ? Par centaines de milliers, les Gazaouis du nord ont été sommés de se réfugier au sud. Ils sont maintenant invités à s’entasser à la porte de chez eux : à Rafah. Quelle est la prochaine étape ?

    Ce qu’une bonne partie de l’opinion israélienne s’obstine à ne pas comprendre, c’est qu’elle est en train d’approuver une politique qui, au prétexte de protéger son peuple, va le déposséder de son avenir. La guerre contre le Hamas que lui présente son gouvernement sert à l’application impitoyable d’un plan de destruction, d’effacement, d’annexion. Les Palestiniens survivront comme ils ont survécu durant les soixante-quinze dernières années. Mais à quel prix, pour eux, pour Israël et pour la paix mondiale ?

    La responsabilité monumentale des Etats-Unis
    Combien d’enfants tués, amputés, sacrifiés pour la capture d’un milicien ? Combien de familles exterminées ? Combien d’envies de vivre transformées en envies de tuer ? Chaque jour, chaque heure, chaque minute est de trop à Gaza et pour le reste du monde. Ici au Liban et dans les pays voisins, tous les esprits chavirent. Chacune, chacun sa haine, sa rage, son deuil. Dans cette hécatombe physique et mentale, la responsabilité de la politique américaine est monumentale.

    Soutien inconditionnel de l’Etat d’Israël, la plus puissante démocratie du monde a trahi son rôle de garant de la liberté. Sa politique au Moyen-Orient enregistre une succession de défaites sans nom et sans aucun rapport avec les bénéfices qu’elle prétendait obtenir. Elle ne protège pas Israël, elle l’empêche de grandir, de surmonter le passé, de se convertir au présent, d’inventer un temps nouveau.

    Qui peut penser que les Israéliens vivront en paix après que l’irréparable a été commis ? Qui peut croire qu’ils pourront en surmonter les conséquences s’ils ne se mobilisent pas en masse pour débouter Nétanyahou et réclamer l’arrêt immédiat de la guerre ?

    Qu’est-ce qui a empêché le Mossad de faire ce qu’il sait si bien faire : éliminer des têtes ? Qu’est-ce qui lui interdisait de s’en prendre aux chefs du Hamas à l’étranger avant d’envoyer des milliers d’enfants à la mort ? J’ai souvenir du débarquement d’Ehoud Barak, déguisé en femme, en plein centre de Beyrouth en avril 1973.

    Le militaire et une petite équipe avaient grimpé les étages et liquidé en un quart d’heure trois têtes de la résistance palestinienne : Kamal Nasser, Youssef Al-Najjar et Kamal Adwan. C’est précisément du nom de ce dernier qu’est baptisé l’hôpital aujourd’hui bombardé dans le nord de la bande. Le lieu où des malheureux, assoiffés, affamés, subissent des opérations sans anesthésie ; où l’on voit un père couché recevoir son bébé mort dans les bras ; où l’image d’un enfant décédé devient plus supportable que celle d’un enfant vivant, brûlé de la tête aux pieds.

    Certains osent encore parler de la « pureté des armes » et faire l’éloge lyrique du scrupule éthique de l’armée israélienne. Quelle est cette morale qui veut qu’on massacre des familles entières au nom d’une potentielle présence armée dans un immeuble d’habitation ? Faut-il rappeler qu’à Gaza sont morts en deux mois beaucoup plus de civils qu’en Ukraine en deux ans ?

    J’ai entendu sur une grande chaîne d’information française quelqu’un défendre la poursuite des bombardements en acquittant sa conscience d’une petite phrase : « Les Gazaouis reçoivent des camions d’aide »… Cet homme persistait à croire qu’aucune souffrance ne pouvait rencontrer la sienne. Sait-il que l’entrée des camions au compte-gouttes fait que les gens mangent des aliments avariés, quand ils en trouvent, pour retarder la mort ?

    Quelques mots pour soigner le ressentiment
    Si encore l’armée israélienne ne reculait devant rien pour aller quelque part. Mais elle avance dans le vide. Il n’est rien dans ces lignes qui minimise de quelque manière que ce soit l’effroyable comportement du Hamas le 7 octobre. La douleur des Israéliens, leur choc face aux atrocités qui ont accompagné la disparition des leurs, les viols, les tortures, le brutal retour de l’épouvante dans les mémoires, toute l’étendue de ce malheur habite ma pensée au même titre que la tragédie qui se déroule à Gaza. Mais combien d’entre les Palestiniens, les musulmans, les Arabes ont eu comme moi accès à cette mémoire traumatisée par le nazisme et l’antisémitisme occidentaux ? Combien ont eu les moyens d’en prendre la mesure, alors qu’ils n’y étaient pour rien ?

    Pour ma part, c’est lors d’une séance d’analyse que j’ai pu faire un pas de géant dans ma compréhension de la paix. « Je vous dois des excuses », m’avait dit mon analyste, qui était juif d’origine biélorusse. « Je suis de ceux qui ont cru qu’Israël était une terre sans peuple pour un peuple sans terre », avait-il ajouté. Cette phrase, que l’on veuille bien me croire, a changé ma vie. Elle m’a donné à voir qu’il suffit parfois de quelques mots pour soigner le ressentiment.

    C’est cette phrase – ce mouvement d’humanité et de reconnaissance – qui a manqué à tous les « processus de paix ». Ce manque se traduit à présent par la permission d’oublier que ce sont des êtres humains que l’on écrase, depuis quatre-vingts jours. Et que fait la communauté internationale ? Elle permet la permission, elle rend plus actuelle que jamais la prévision d’Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent et ne font rien. »

    Comme un individu meurt plusieurs fois dans son existence, les habitants de la région sont appelés à mourir s’ils veulent vivre : à renoncer à une part du passé pour avancer. A se retrouver. La Bible ne peut pas continuer à servir de cadastre, ni le Coran de traité politique ou militaire. Si Dieu n’est pas rendu à Dieu, une patrie aux Palestiniens, l’humanité à elle-même, nous deviendrons tous des égarés, ne sachant plus qui est qui, qui veut quoi, qui a droit à quoi. Le langage en sera réduit à s’autoreproduire avec rien ni personne dedans.

  • Pro-Palestinian speech is now effectively banned in German universities – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2023/12/pro-palestinian-speech-is-now-effectively-banned-in-german-universities

    Pro-Palestine activists are facing extreme repression and censorship at German universities as a growing number of students are finally questioning Germany’s unwavering commitment to Israel.

    Où émettre une opinion altruiste devient authentiquement dangereux. Les racistes et les fascistes pourront toujours répondre que c’était déjà le cas et que la dictature était déjà là, même si leur opinion mérite largement discussion, pourtant, reste l’impression qu’un nouveau point de bascule est franchi.

    • Sophie Marceau est pas mal dans Paris Match :

      « J’ai dit publiquement à l’époque que je ne supportais pas son attitude, grossière et très déplacée. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi en me faisant passer pour la petite peste. Et j’ai toujours refusé ensuite les films avec lui », explique Sophie Marceau.

      En 1985, alors âgée de 19 ans, la comédienne avait donné la réplique à Gérard Depardieu dans le film « Police ». Un tournage désastreux pendant lequel l’acteur n’aura de cesse de chercher à l’humilier, témoignera-t-elle plus tard dans les colonnes du « Monde ».

      Que tu sois Depardieu ou Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça. Point barre.
      Sophie Marceau

      « Maintenant, avec l’acharnement qu’il connaît, ce serait trop facile. Parce que tout le monde riait avec lui, tout le monde l’aimait pour ça, tout le monde l’applaudissait pour ce qu’il était. Et tout le monde trouvait ça normal ! » a-t-elle ajouté.

      Relancée sur la tendance française à « brûler les idoles qu’on a adorées », Sophie Marceau explique : « Je ne sais pas si c’est français. Mais ce qui est certain c’est que désormais les femmes parlent. Que tu sois Gérard Depardieu ou Maurice Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça, point barre. »

      « Je remarque qu’aucune des comédiennes qui ont émergé en même temps que lui ne le condamne », note François Berléand.

      « Oh mais, il ne s’en prenait pas aux grandes comédiennes, plutôt aux petites assistantes… », précise Sophie Marceau. « La vulgarité et la provocation ont toujours été son fonds de commerce », ajoute-t-elle.

      « Aujourd’hui, on l’accuse de ce pour quoi on l’a encensé. Je ne vais pas lui tendre la perche ni l’enterrer. On m’a tellement demandé d’aller témoigner contre lui partout. Je ne l’ai évidemment pas fait », conclut-elle sur le sujet.

    • Un petit OCR avec tesseract pour les personnes avec des déficiences visuelles et pour la postérité. (quelques coquilles malgré ma correction trainent sûrement)

      Tribune par Isabelle Carré `

      Depuis quelques semaines, tant de questions s’accumulent dans ma tête.

      Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’elles m’assaillent. Elles se sont déjà posées lorsque j’étais plus jeune, bien plus jeune. J’avais 11 ans et un homme m’a arrêtée dans la rue, pour un renseignement, pensais-je. À ma grande surprise, il s’agissait d’autre chose, il s’agissai de toucher et commenter ma poitrine naissante « Ca pousse, hein fillette, ça pousse ! » Sidérée, je n’ai pas bougé, alors il a continué… Si des caméras de surveillance avaient été présentes, elles m’aurraient vue partir d’un pas lent et sans panique aucune. J’avais simplement les jambes en coton, coupées. Je ne cherchais ren, je le dis car cela semble être décisif pour certains, je ne demandais rien, pas même un rôle. Juste à grandir tranquille. Je ne commenterai pas les autres « désagréments » que j’ai subis ensuite dons le métro ou dans la rue, Une scénariste me confiait la semaine dernière quelle était sa tactique au même ôge. Elle gardait toujours un mouchoir dans sa main, quand un homme l’inquiétoit elle se mouchait bruyamment : on n’agresse pas une fille malade, imaginait-elle.

      Je ne raconterai pas davantage ce qui s’est passé quand à 16 ans, j’ai voulu quitté mon copain. Je ne parlerai pas non plus de mes débuts de comédienne, je les ai couchés dans un roman, mélangeant ma propre expérience à celles de plusieurs camarades. Je veux seulement partager aujourd’hui ces quelques questions. N’est-ce pas étonnant qu’il faille attendre cinquante ans pour signifier à un acteur que son comportement avec les assistantes, les hobilleuses, ses partenaires n’est pas acceptable, même sous prétexte de gauloiseries ? Qu’il faille attendre Annie Ernaux « Mémoire de fille », puis « Le Consentement » de Vanessa Springora pour s’interoger sur la notion de consentement ? Qu’il faille encore Camille Kouchner pour découvrir que l’inceste concerne un Français sur dix ? Comme l’a si bien dit Lola Lafon dans un arice paru en mars dernier « Nous, enfants des années 1970 et 1980, avons cru en une fiction. Un récit rassurant dons lequel nos droits étaient acquis. Le féminisme semblait désuet, il appartenait à nos mères. »

      Lorsque j’ai vu pour le première fois, sur une feuille de service, que deux référents harcèlement avaient été choisis sur un tournage, lorsque j’ai compris qu’il en serait ainsi désormais, j’ai pleuré de soulagemant. S’il arrivait qu’elles choisissent ce métier mes filles ou d’autres débutantes, les autres, toutes les autres, sauront au moins vers qui se tourner Anouk Grinberg est intervenue dans ELLE, puis la semaine dernière à la radio « Parce que Charlotte était si seule. »

      Cette solitude, malgré les référents harcélement, malgré les livres de Vanessa Springora ou de Lola Lafon, malgré les posts #MeeToo, cette solitude continue donc d’exister ? Nos filles diront-elles plus tard à leur tour que nos avancées étaient bidon, qu’il s’agissait encore une fois d’une fiction ? Je cite à nouveau Lafon : « Pendant que certain·es s’affolent sur les "dérives" des féministes ("Vous ne trouvez pas qu’elles en font un peu trop ?!") les chiffres ne tergiversent pas une femme sur dix est ou sera victime de violences sexuelles » Moins de 10% portent plainte et moins de 1% des viols déclarés par des majeures ont fait l’objet d’une condamnation. Quand je lis ces chiffres, aucun doute possible, les adolescentes continueront d’adopter nos pauvres tactiques : avoir ses clés dans la main pour ouvrir la porte d’entrée plus vite, jouer aux folles, faire semblant de téléphoner, semblant de connaître cette passagère dans le métro. Et si ça ne suffit pas, elles observeront plus tard avec gratitude les affiches des Colleuses sur les murs : « Je te crois. » A défaut du reste : je te crois.

      Je ne suis pas seule à être pessimiste. Le Haut Conseil à l’Egalié entre les femmes et les hommes rendu public fin janvier 2023 un constat inquiétant « Non seulement le sexisme ne recule pas en France, mais augmente même dans ses manifestations les plus violentes. » Le sentiment qu’il est plus difficile aujourd’hui d’être une femme qu’un homme est partagé par trois jeunes sur quatre. Une campagne nationale lancée en 2023 disait : « Le sexisme,on ne sait pas toujours comment ça commence, mais on sait comment ça se termine… » Le choix de la ponctuation fait froïd dans le dos. Pour 2024 et les années à venir je suggère une formule plus volontaire, débarrassée de tout suspense : « Le sexisne, on sait très bien comment ça commence, et il est grand temps que ça se termine ! »

      ELLE 21 DECEMBRE 2023 -

  • Je viens donc d’apprendre que certaines parties du corps restaient utilisables et pouvaient bel et bien être prélevées post-mortem

    Article de 2009 :

    Doctor admits Israeli pathologists harvested organs without consent | Israel | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2009/dec/21/israeli-pathologists-harvested-organs

    Israel has admitted pathologists harvested organs from dead Palestinians, and others, without the consent of their families – a practice it said ended in the 1990s – it emerged at the weekend.

    @rumor @gonzo

    • Human Harvest: Skin, bone & tissue donation takes giving to extremes
      https://www.pennlive.com/crime/2019/11/human-harvest-skin-bone-tissue-donation-takes-giving-to-extremes.html

      Unlike the major organs, which can only be taken from a brain-dead patient whose heart is still beating, human tissue and bone can be recovered up to 24 hours after cardiac death.

    • Tissue and organ donation.jpeg

      There’s another type of organ donation that goes well beyond life-giving hearts, lungs, kidneys and livers. It involves the recovery of large swaths of human skin; long bones of the legs, arms and scapula; heart valves, tendons and ligaments; and corneas.

      Unlike the delicate major organs, which can only be taken from a brain-dead patient whose heart is still beating, the recovery of human tissue and bone can take place up to 24 hours after cardiac death.

      This makes virtually all non-cancer patients under age 90 potential donors.But there’s another side to this next level of human gifts.

      Coroners and funeral directors say the extraction of skin, bone and ligaments can be highly invasive, leaving the remains both difficult to autopsy and hard to embalm and prepare for funeral rites.

      In fact, coroners interviewed by PennLive had a macabre nickname for the aftereffects of bone donation: “Gumby,” after the pliable cartoon character.

      “Imagine Mr. Gumby,” Dauphin County Coroner Graham Hetrick said, comparing the cartoon to the body’s state following long bone extraction.But with the potential pool of skin, bone and tissue donors so huge and the medical uses for these human gifts ever growing, other states are mandating their coroners to help increase these donations by notifying organ procurement organizations of every death.

      It’s a rule the Pennsylvania Coroners’ Association and its members said they would fiercely resist.“They want to have notification of every case we roll out on? That’s ridiculous,” Hetrick scoffed. “Number one, I don’t want to put a family in that position: ‘We’re giving your phone number to these people, and they’re going to try to get your husband’s tissue.’ I’m not going to get in that circle. That’s not my job.

      The need to expand tissue donation sets up another potential front in the ongoing conflict between the elected officials mandated to determine cause and manner of death and the federally certified organ donation organizations whose mission is all about saving and improving lives with gifts from the dead.

      The two organ donation organizations operating in Pennsylvania – CORE to the west and Gift of Life covering central and eastern Pennsylvania – said there are no plans to push for a notification requirement for coroners that would be similar to the long-standing notification mandate for hospitals.

      However, the state of Delaware, which is part of Gift of Life’s territory, already has a protocol for automatic notification of “on-scene” deaths through its system of medical examiners, said Richard ‘Rick’ Hasz, Gift of Life’s vice president for clinical services. Hasz said he’s since established voluntary coroner notification systems in several large Pennsylvania counties, including Philadelphia and Montgomery.

      “Mandating may be difficult,” Hasz said. “But we have many counties doing it voluntarily. It has proved to be pretty successful.”Former Pennsylvania Gov. Robert Casey and his wife Ellen talk following a 1995 check-up at the University of Pittsburgh Medical Center’s Presbyterian Hospital in Pittsburgh.

      Twenty-five years ago, Pennsylvania, inspired by Gov. Bob Casey, a heart transplant recipient, vaulted to the forefront of organ donation legislation in America by enacting a law requiring hospitals to notify organ procurement organizations on each death. When the law took effect in 1995, it set the standard for the rest of the nation, an example soon enshrined in federal law.

      This game-changer went on to become the single-biggest advancement increasing the availability of life-saving organs, donation officials say.

      Since then, however, Pennsylvania has lagged as other states have expanded the notification requirements to include coroners and medical examiners. This expanded notification covers many more deaths that occur outside the hospital – as many as 70 percent more.

      While these deaths are ineligible for major organ donation, the expanded notification from medical examiners and coroners has helped increase the recovery of skin, bone, ligaments, heart valves and corneas — all of which can be taken up to 24 hours after death.

      Kathleen Diebold Hargrave, a regional medical examiner operations director in Missouri, said her state began mandating coroners and medical examiners provide notifications in all deaths beginning in 2008.“In our state, every family is contacted,” said Hargrave, medical examiner director of operations for St. Charles, Jefferson and Franklin counties. “The bulk of our cases are outside of the hospital, and most of our donations are tissue donations.”Hargrave said her three-county region, covering a mostly metropolitan area, has since placed the notification on a sort of automatic pilot by linking the medical examiner’s data base with one run by the organ procurement organization. The death notification is now seamless in every case, giving the OPO the best chance of recovering skin, bone and other tissue within that 24-hour window.

      The result has been a boon in all types of tissue donation, which is recovered prior to any autopsy, she said.“They are taking a lot of different skin — back, leg and arm skin. Also, heart valves, Achilles’ tendons and bone,” Hargrave said.A scene from an autopsy room. (Photo: Dan Gleiter)

      The early notification on virtually every death provides many more families the opportunity to decide whether their loved one will donate.

      “The family has to authorize what they allow to be harvested,” Hargrave added. “The family really has a voice in what they want to donate.”

      If there’s a downside, Hargrave said it’s that elected coroners in more rural areas have been slower to adapt to the new notification requirements. Also, with more death cases becoming tissue donors, there are often delays in death investigations and the post-donation remains are harder to deal with for both coroners and funeral directors. In Missouri, as Pennsylvania, sometimes these two groups are one and the same, she said.

      “A lot of them do own funeral homes. They’re lay people,” Hargrave said of Missouri’s elected coroners. “Undoubtedly, it’s more work to process a body who has donated. But they can still have a viewable open casket. It just requires more prep. That’s why they are upset. It costs them more work.”It’s an excuse Hargrave won’t abide in her office.

      “Sometimes the cases are more work than the other cases,” she said. “My pathologists have never complained about that. It comes with the job. Our goal is to refer every case we possibly can. It’s about the family — honoring the wishes of the loved one.”In Pennsylvania, however, coroners insist the task of increasing skin, bone and tissue donation just isn’t their job.‘Life-enhancing’The benefits of tissue donation are only increasing, organ donation officials say. So is the need for more human skin, bones, tendons, heart valves and corneas, among other items.

      While these human gifts are not classified as “life-saving,” such as with organs, they are considered “life-enhancing.” Advocates insist this doesn’t fully capture the value of tissue donation.

      Skin can be grafted for burn victims and used in breast reconstruction surgeries, they say. Bones and medical products derived from them can help regrow one’s own bone after injury, accident or disease. Heart valves can be directly transplanted, along with ligaments and tendons. These treat everything from congenital heart defects to the sports injuries of athletes and weekend warriors.

      “The word enhancement, I think is terrible,” said T.J. Roser, coroner and funeral director liaison with CORE. “I think it is a poor choice of terminology.”

      The need for tissue donation will only expand as medical technology, innovation and uses for this human resource continue to advance.“There are so many more tissue recipients,” said Hasz, with Gift of Life. “There is now a shortage of skin for those procedures,” he added of burn treatments and breast reconstructions.

      But with nearly everyone who dies a potential tissue donor, there shouldn’t be any shortages. This has been proven by the tremendous success of cornea donation, Hasz pointed out. He said the waiting list for corneas has been all but eliminated, resulting in a 99 percent restoration of sight for some 500,000 people.

      The major differences between organ and tissue donation don’t end there.

      While surgeons recover organs for transplant at hospitals where patients are pronounced brain dead, technicians trained and employed by the organ procurement organizations typically recover the tissue, bone, heart valves, tendons and ligaments. A separate technician often deals with the delicate corneas. And the organizations have their own state-of-the-art facilities to conduct tissue recoveries, many of which can occur before or after autopsy.

      Rather than being directly transplanted, the skin, bone, ligaments and values are sent to special processing centers to be prepared for a variety of medical uses, organ donation officials said.

      But as tissue donation becomes more widely recognized, there are a growing number of misconceptions that could limit its acceptance and potential growth, some fear.For example, some families may mistakenly believe the OPOs are now routinely recovering tissue for face and hand transplants, Roser noted.

      The truth is, these specialized donations require a separate and specified approval from families. So do donations for anything but direct transplants, such as organs for research purposes, donation officials said.

      “I get a lot of questions about face transplants and hand transplants,” Roser said. “That and research is a totally different authorization.”

      The need to tamp down these and other misconceptions about tissue donation is imperative since so many more people are eligible to donate – but only if they and their families so choose, organ donation officials say.

      Thus far, however, the tissue donation numbers in Pennsylvania remain relatively small when compared to the potential pool of donors.In its territory of 11 million people, Gift of Life recorded 1,368 skin and bone donors and 2,009 cornea donors in 2018, according to its audited statistics. This is more than double the 615 organ donors that year – but a tiny fraction of the 40,000 annual hospital deaths that Gift of Life is notified on. And it is an infinitesimal slice of the total number of deaths in the region, given that a full 70 percent of coroner cases occur outside of hospitals.

      While Pennsylvania coroners remain opposed to any notification requirements for these non-hospital deaths, those interviewed by PennLive said they support organ donation and will step in to assist those grieving families who want to donate.

      “If the family asks us, we will facilitate that,” Montour County Coroner Scott Lynn said.Lycoming County Coroner Charles E. Kiessling Jr. told of a recent tragic case and how the organ donation designation on a teen victim’s driver’s license helped a family heal.

      “We just had a 19-year-old slam her car into a tree,” he recounted. “She’s an organ donor. I see it on her driver’s license. So when we went to notify the family, we did say, ‘Hey, your daughter was an organ donor. Is this something you would want us to follow through with?’”The family did.“A lot of the families are very appreciative of that,” Kiessling said. “It gives them some comfort in knowing that they’ve been able to donate and help other people, even though it is their loss.”Curiously, however, while coroners are generally supportive of organ donation, several of those interviewed by PennLive said they’ve opted not to be donors on their driver’s licenses.

      Hetrick said he received a curious reaction from a PennDOT clerk when he turned down the organ donor designation while recently renewing his driver’s license.“The woman looked at me like I’m a bad person,” he said. “I want my wife to make that decision.

      ”Or perhaps it’s because the coroners realize the realities of tissue donation, the after-effects of which can shock even those accustomed to death in all its forms. Nightmare’When a person’s long bones are donated, they are replaced with PVC pipe, coroners and funeral directors interviewed for this story said.

      Because the muscles are no longer attached, the limbs are like rubber. Hence the macabre nickname, “Gumby.”What’s more, major arteries and veins are often severed in the bone extraction process, they said. This is the body’s plumbing, and now it’s broken.

      As a result, embalming the body – a practice that normally takes place by pumping fluid into the main artery of the neck and out through the jugular vein — now must be done piecemeal at various sites throughout the body.“In a long bone donation, you interfere with all the vasculature,” said Hetrick, who in addition to being coroner, grew up in the funeral business. “They (OPO technicians who conduct tissue recoveries) are not worried whether they cut through an artery.”

      “Every artery and vein are wrapped around the bones,” added Butler County Coroner William F. Young III, who also works in his family’s four-generation funeral business.

      “There is no arterial system, so you inject with a hypo needle,” Young added. “You still embalm that body to the best of your ability.”Skin donation presents still other difficulties, they said.

      A body missing large swaths of skin can slide off a stainless-steel embalming table as if it were a greased pan, Young said.“You really have a hard time with a heavy person with a lot of fat cells,” he said. “It is like a bunch of soap or oil underneath.”And then there’s what funeral directors and coroners call “leakage.”

      With so much skin missing and so many arteries and veins severed, there’s no amount of suturing and special embalming powders that can contain all the fluid inside the bodies, coroners and funeral directors said.As a result, the deceased who undergo tissue donation are placed into full plastic body suits prior to being dressed for viewing, they said.“It’s an embalmer’s nightmare,” Young said of the after-effects of skin, bone and tissue donation. “If families really knew, they wouldn’t do it.”

      The official position of the Pennsylvania Funeral Directors’ Association is its members are adequately trained to successfully deal with the after-effects of all types of organ and tissue donation. Moreover, funeral directors are barred from influencing a family’s decision on donation.Still, David Peake, the Pennsylvania funeral directors’ president and a funeral homeowner in Philadelphia, didn’t minimize his members’ complaints about organ donation.“You got to look at it logically and realistically. If you’re conducting a major post-mortem surgery — harvesting would be considered a major post-mortem surgery — you know you are going to be disconnecting (blood) vessels used in the embalming process,” he said.“Are there people who have issues with it? Sure,” Peake continued. “As a licensed funeral director, you have been trained in all and every embalming technique to circumvent this issue.”

      The bottom line for Peake and the funeral directors’ association comes down to the irrefutable greater good of organ and tissue donation.“Can you honestly argue with what they are doing?” Peake said. “Someone is going to benefit from that. So you’ve got to look at it two ways: Is there an interruption to what we need to do? Yes. But it is just another step in the process.”Organ donation representatives not only recognize these issues – they said they are increasingly responding to the needs of both coroners and funeral directors.Roser, who is both a working deputy coroner and a trained funeral director, said his role as CORE’s liaison to these groups involves actively improving relationships through constant communication, valued feedback and concrete responses.When possible, Roser said CORE conducts skin, bone and tissue donations after the coroner’s forensic exam and sometimes, even after the autopsy.

      CORE also works with funeral directors, often transporting the remains of tissue donors to the funeral home and conducting quality control surveys to make sure the CORE technicians who conduct skin, bone and tissue recoveries are doing their best to be as minimally invasive as possible.

      Upon completion and return of each survey, CORE provides funeral directors with stipends of several hundred dollars to help cover the extra time, work and materials needed to embalm tissue donors.“You can have an open-casket funeral,” Roser said. “Is it a little more work and a little more time? Absolutely. We are aware of that. We compensate them for the extra time.”Roser stated that none of the extra costs associated with organ and tissue donation are ever passed on to the families of donors.However, the OPOs in Pennsylvania stopped short of offering to pay for the funerals of organ donors. When the idea was floated during the last legislative battle over organ donation, the proposal was quickly dropped.

      “We would love to help the families as much as we can,” Roser said. “But we don’t want a family to say the only reason we donated was to pay for the funeral. We don’t ever want to make that decision a financial decision.”Instead, the choice should be a meaningful end of life decision, along with all the other details of the funeral and memorial service, Roser said.Still, some coroners openly questioned what happens to all the money generated by Pennsylvanians’ generous gifts of organs and tissue.

      “We always wonder as much money as CORE picks up, why aren’t they helping with the funerals?” asked Blair County Coroner Patricia Ross. “And why aren’t they helping our association with better equipment to make better databasing?”Giving HeartsWhen it comes to organ and tissue donation, it turns out that one can depend on the kindness of Pennsylvanians. In fact, the generosity of Keystone State residents has helped make Gift of Life the U.S. leader in saving lives.Gift of Life has been the nation’s No. 1 organ procurement organization for 11 consecutive years. It coordinates more life-saving organs for transplant than any of the other 57 federally designated and regulated OPOs across the nation.Gift of Life’s annual donation rate of 55 organ donors-per-million-population, and its annual transplant rate of 149 transplants-per-million population, both rank among the highest in the world, the organization said.Achieving this requires a staff of 250 and an annual operating budget of $73 million, according to Hasz.The budget covers staff salaries; all hospital charges related to donation, including donor testing and infectious disease testing; transportation costs, including ambulance, helicopter and airplanes; a 24-7 call, communications and coordination center; and ongoing community outreach and education programs, among other expenses.

      To fund it, Gift of Life, along with the other federally regulated OPOs, employs a cost-recovery model that assigns monetary value to organs and tissue based on the average costs used to coordinate, recover, transport and process them, Hasz said.The lives of three children, including Noah Lamey, left, and Keith Wagner right, were saved by the decision of Marketa Lewis to donate the organs of her son, 10-year-old Marquis Wood. Marquis died after suffering an asthma attack and cardiac arrest. Mark Pynes | mpynes@pennlive.comIt’s roughly the same revenue model used by blood banks, he said.Different types of organs and differing classes of tissue are all assigned their own dollar value based upon the average costs of procuring them. Hearts cost more than kidneys, for example, because hearts often require a battery of expensive tests – and the physicians to read the results — in order to determine viability, while kidneys need little more than lab tests.The assigned cost of the organs and tissue are passed on as part of the overall medical bill for the transplant or other medical procedure.

      Gift of Life is reimbursed only when the organ is successfully transplanted. And all of the organization’s costs, charges and fees are reviewed and audited by Centers of Medicare and Medicaid Services, Hasz said.But when asked for some actual examples of the costs Gift of Life assigns to various organs and tissue, a spokeswoman didn’t respond to PennLive’s written follow-up query.

      Organ donation organizations say they put a price on organs and tissue because they have to. Yet it remains a crime, both federally and in Pennsylvania, to buy and sell organs and human tissue. Pennsylvania laws governing organ and tissue donation state that these human gifts can be harvested only for transplant — never for profit.

      They remain, as ever, gifts.Indeed, they are among the greatest gifts, freely given, at one of the worst moments in life.Despite the sometimes-competing agendas, even conflicts, among the three stakeholders in death – coroners, funeral directors and organ donation representatives – all say they recognize this.At the heart of it all, is a gracious human impulse, seemingly simple, yet so very profound.“Most families just want to help somebody,” Hasz said.So they give amid their deepest loss.

      NOTE: John Luciew is an award-winning reporter for PennLive who spent several months going behind the scenes of organ donation in Pennsylvania. Read his entire Special Report entitled, ‘Human Harvest.’ What should matter more: Investigating the cause and manner of death, which could catch a killer? Or saving lives through organ donation? These are the life-and-death conflicts playing out across Pennsylvania.

  • Louis Althusser et Hélène Rytmann : le philosophe assassin et le féminicide occulté – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/louis-althusser-et-helene-rytmann-le-philosophe-assassin-et-le-feminicide

    « Althusser trop fort. » Longtemps, ce canular macabre a circulé dans le milieu intellectuel français. Plaisanterie d’initiés, blague de khâgneux, il désigne le cou d’une femme, Hélène Rytmann, étranglée par le philosophe Louis Althusser le 16 novembre 1980 à 7h55 dans leur appartement de fonction de l’Ecole normale supérieure, à Paris. Fait divers total, l’affaire a estourbi la France de l’époque : un philosophe marxiste, prophète en son pays, meurtrier de son épouse, au sein d’une des plus grandes écoles françaises. Mais en dépit de l’avalanche d’articles et de livres parus depuis quarante-trois ans, il a fallu attendre cet automne pour qu’un ouvrage le qualifie de féminicide.

    • merci !

      Quelques jours plus tard, dans la nuit du 28 au 29 mars, la salle « Legotien » est saccagée. Au petit matin, on y retrouve des tags comme « A bas les féministes ».

      (tiens, gg:streetview permet de se promener dans les jardins de l’ENS, y compris la cour aux Ernests)

    • Ah tiens, encore un #grand_homme de la pétition ouverte parue dans Le Monde, le 23 mai 1977 LETTRE OUVERTE A LA COMMISSION DE REVISION DU CODE PENAL POUR LA REVISION DE CERTAINS TEXTES LEGISLATIFS REGISSANT LES RAPPORTS ENTRE ADULTES ET MINEURS.

      et signée par moult pédo-criminels activistes (dont Matzneff) dont certains furent condamnés des années après.

    • La banalité du mâle : Louis Althusser a tué sa conjointe, Hélène Rytmann-Legotien, qui voulait le quitter

      Troisième partie : Psychologisation et victimisation

      par Francis Dupuis-Déri
      6 février 2017

      https://lmsi.net/La-banalite-du-male-Louis,1833

      À travers son autobiographie, le meurtrier restitue le portrait d’une élite masculine marquée par le machisme et la misogynie. On y croise un Jacques Lacan tombé amoureux de la jeune fille d’un de ses patients, le doyen de la Faculté de philosophie de Moscou qui glisse à Althusser, alors qu’il va quitter l’URSS, « [s]alue bien pour moi les petites femmes de Paris ! » (Althusser, 1994 : 215), un Paul Éluard qui reçoit Althusser alors qu’une jeune femme nue dort étendue sur un divan (Althusser, 1994 : 226), un Althusser qui drague les femmes sur les plages de St-Tropez et caresse les seins d’une jeune femme accompagnant un ami invité à dîner. Dans le paragraphe où il explique son adhésion au Parti communiste en 1948, il évoque surtout le souvenir d’« une belle jeune femme, en déshabillé (ses seins…) » lorsqu’il faisait du porte-à-porte (Althusser, 1994 : 225). Enfin, le meurtrier explique aussi pourquoi il se constituait une « réserve de femmes » :

      [S]implement pour ne pas risquer de me trouver un jour seul sans aucune femme à ma main, si d’aventure une de mes femmes me quittait ou venait à mourir […], et si j’ai toujours eu à côté d’Hélène une réserve de femmes, c’était bien pour être assuré que si d’aventure Hélène m’abandonnait ou venait à mourir, je ne serai pas un instant seul dans la vie. Je ne sais trop que cette terrible compulsion fit horriblement souffrir “mes” femmes, Hélène la première. (Althusser, 1994 : 123-124, souligné dans le texte)

      Outre l’ambiguïté de ce témoignage quant à l’évocation de la mort d’Hélène, il s’agit du portrait d’un homme qui s’estime propriétaire des femmes, ne pouvant imaginer qu’elles se dérobent à cette prérogative masculine et prêt à les faire souffrir en les jouant les unes contre les autres, y compris sa conjointe (et cela même s’il était conscient de cette douleur qu’il lui imposait : Althusser, 1994 : 176-179), pour préserver son besoin impératif de posséder des femmes.

      –—

      Décidément, il reste à retracer la cascade de l’histoire de la violence sexuelle française, du tordu Lacan et de sa secte de germanopratins, avec leur pote Heidegger, comme ceux qui se cotoyaient chez René Char l’été.

      Un Diamant brut - Vézelay-Paris, 1938-1950
      Yvette Szczupak-Thomas
      Ed. Métailié, 2008

      https://undiamantbrut.blogspot.com/2008/05/photos-du-tournage-de-sur-les-hauteurs.html

      Heidegger, Kostas Axelos, Lacan, Jean Beaufret, Elfriede Heidegger, Sylvia Bataille

    • Cinq nouvelles remarques sur le cas Legotien | Lucie Rondeau
      https://blogs.mediapart.fr/lrdn/blog/261223/cinq-nouvelles-remarques-sur-le-cas-legotien

      Au début de mes recherches biographiques sur Legotien, j’avais beaucoup de mal à lire des publications concernant son meurtrier. Force est pourtant de constater que le premier tome de la biographie d’Althusser publiée par Yann Moulier-Boutang en 1992 chez Grasset est une source d’informations incomparable sur les années « floues » que Legotien a traversées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est d’ailleurs malheureux que le deuxième tome de la biographie, dans lequel Boutang annonce qu’il révèlera la raison véritable de l’exclusion du PCF subie par Hélène Rytmann, ait été reporté sine die. Cette publication à venir depuis plus de trente ans contribue peut-être même à accentuer le mystère Legotien. Parmi les anciens « disciples » d’Althusser, c’est Étienne Balibar qui a pris soin de rappeler, lors de l’enterrement de son ancien professeur le 25 octobre 1990 la mémoire de Legotien : « Encore un mot : pour beaucoup d’entre nous il ne serait pas possible de partir d’ici sans penser aussi à Hélène Althusser. Nous pensons à Hélène avec autant de chagrin et d’affection que naguère. ». Balibar a aussi contribué, par des dons personnels, à la constitution, au sein du fonds Althusser de l’IMEC, d’une archive des travaux scientifiques de Legotien.

      [...]

      Pendant les années 1970, elle confie plusieurs fois à son amie Marcou (désormais veuve de Jean [Ballard]) que ce sont avant tout les préconisations du corps médical qui la conduisent à rester auprès de son compagnon, qu’elle épouse en 1976. Pour celles et ceux qui étudient le féminicide de Legotien en lui-même, il serait sans doute intéressant de reconstituer ce discours médical, moins souvent étudié que celui du « Tout-Paris » médiatique et intellectuel. Un autre point qui pourrait retenir leur attention est celui de la fragilité financière de Legotien. Attestée à la sortie de la guerre, elle demeure jusqu’en 1980 un souci constant pour Rytmann et éclaire une partie de ses choix professionnels. Elle pourrait donc aussi avoir joué un rôle dans son féminicide. C’est seulement à titre d’hypothèses de travail pour d’autres que j’évoque cette double piste médicale et financière, dans la mesure où j’ai personnellement décidé de me consacrer à étudier la trajectoire intellectuelle et professionnelle de Legotien, plutôt que sur son féminicide désormais bien analysé.

  • « Elle était déjà morte à l’intérieur » : les suicides forcés, la face cachée des #féminicides
    En 2022, 759 femmes se sont suicidées ou ont tenté de le faire en raison du harcèlement de leur conjoint ou ex-conjoint. Une infraction en forte hausse mais qui reste encore peu visible et difficile à prouver.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/26/elle-etait-deja-morte-a-l-interieur-les-suicides-forces-la-face-cachee-des-f

    « Son mari était à l’hôpital, mais il ne nous a prévenus qu’une heure après son décès. Il ne nous avait pas non plus informés du fait qu’il n’avait plus de nouvelles d’elle depuis près de vingt-quatre heures », raconte Fadila Nasri, la sœur d’Odile, qui s’effondre. « Tout me semble encore surréaliste tant cette fin tragique est aux antipodes de la personne pleine de vie, pétillante, souriante et très indépendante, que tout le monde a connue, poursuit l’enseignante de 55 ans. Avec ma sœur, on a tout partagé, les fêtes, les sorties, les études. Et puis, elle l’a rencontré, son ex-mari. C’est lui qui va l’enfermer dans un huis clos machiavélique, toxique et qui va l’isoler de tout le monde. »

    Le rapport de police indique qu’Odile Nasri est morte d’« intoxication médicamenteuse » et d’« hypothermie ». Avec ses trois frères, Messaoud, Karim et Francis, Fadila décide de porter plainte en juin 2021. Trois mois plus tard, la toute première information judiciaire en France pour « #suicide_forcé » est ouverte. « La route est longue, mesure Fadila Nasri, mais j’irai jusqu’au bout, je vais me battre pour elle. »

    #paywall

  • Joualle — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Joualle

    La #joualle (« joala » en occitan) est un système ancestral de culture agricole associant sur une même parcelle de la vigne poussant sur des arbres fruitiers et plusieurs autres cultures intercalaires réalisées entre les rangées d’arbres. Cette méthode culturale a été pratiquée en plusieurs régions d’Europe, et notamment dans le Sud-Ouest de la France.

    Ce mode de cultures associées (entraide mutuelle végétale) diminuait les efforts du cultivateur et préservait la biodiversité. Des arbres fruitiers implantés en joualle y produisaient abricots (coteaux du Lot et de la Garonne, par exemple), cerises (Gironde), pêches de vigne (Charentes), prunes d’Ente (Périgord), et autres. Entre ces rangées de fruitiers, toutes sortes de cultures pouvaient s’y trouver : légumes, blé, fourrage, betteraves, pommes de terre ou tabac.

    Au XXe siècle, ce système cultural intégré a été préservé en Espagne et surtout au Portugal. Mais face aux assauts de l’agriculture intensive, il a disparu temporairement du territoire français.

    Au début du XXIe siècle, avec le fort développement de l’agriculture biologique et de l’agroforesterie, la joualle renaît peu à peu sous diverses formes dérivées, dans nombre de régions d’Europe.

  • Les déconvertis de la psychanalyse
    https://www.youtube.com/watch?v=WVtO3d-CqyE

    Sophie Robert interviewe trois anciens psychanalystes lacaniens (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman) et un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.de Washington.

    Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » etc. Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.
    Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.

  • L’antisèche du clito
    https://infokiosques.net/spip.php?article1267

    Les Infemmes ont publié le fanzine de contre-culture sensuelle « L’antisèche du clito » en décembre 2015. Il s’agit d’une petite brochure à découper et plier soi-même, avec des informations pratiques, historiques et scientifiques sur le clitoris. #A

    / Infokiosque fantôme (partout), #Sexualités,_relations_affectives, #Corps,_santé,_antivalidisme, #Anglais

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/antiseche-du-clito_lesinfemmes_a3_2015.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/clitnotes_lesinfemmes_a3_2015-en.pdf

  • Eure : un sanglier abattu en ville, le riverain touché par un éclat de balle est mort | L’Impartial
    https://actu.fr/normandie/gaillon_27275/eure-un-sanglier-abattu-en-ville-le-riverain-touche-par-un-eclat-de-balle-est-m

    .... À l’angle de la rue Gustave-Flaubert et du boulevard de la Verte-Bonne [à Gaillon], un agent des services techniques, également chasseur, arrive à approcher la bête.

    Avec l’autorisation des gendarmes « par état de nécessité », il tire une première fois, à bout portant. Le sanglier blessé reprend la fuite. Dans ce quartier résidentiel, l’agent tire une seconde fois. L’animal est finalement neutralisé dans le parc de la Verte-Bonne.

    L’affaire aurait pu en rester là. Mais un riverain a été touché par un éclat de balle à la suite du deuxième tir. Une semaine après, l’homme, âgé de 71 ans, est décédé des suites de ses blessures jeudi 21 décembre 2023 à l’hôpital d’Évreux.

  • La longue histoire de la ménopause
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/22/la-longue-histoire-de-la-menopause_6207346_3232.html

    Je me réjouissais d’apprendre quelque chose sur la ménopause et que ce tabou soit levé, pour au moins prévenir les femmes. Bah, j’ai l’impression de repartir 100 ans en arrière avec cet article qui pleure la perte de séduction.

    Il me semblait pourtant que dans le deuxième sexe, Beauvoir (1949) fait l’apologie de la ménopause, dans le sens où le corps est enfin libéré de ses obligations essentialistes d’enfantement et d’attractivité. Elle en parle alors comme d’une nouvelle vie, d’être enfin à soi.

    #malegaze #paywall #aliénation