Confisqués, censurés, interdits, détruits, oubliés…
Entre autres vertus, la renaissance nationale ukrainienne, stimulée par l’indépendance, puis par la dynamique de la résistance à l’invasion, nous offre l’opportunité de partir à la (re)découverte de textes nés dans les profondeurs de ce temps où il était plus que minuit dans le siècle.
Vladyslav Starobutsev nous invite ainsi à découvrir Iouri Badzo, un dissident ukrainien dont il retrace l’itinéraire, et un des textes que celui-ci a rédigé alors que la nuit bréjnévienne laissait place à la perestroïka gorbatchévienne. Nous sommes à ce moment-là dans une sorte d’entre deux. La crise était alors telle que le talon de fer du parti-État ne contrôlait plus la société comme il avait l’habitude de le faire et les prédateurs issus des rangs de ce même parti-État n’avaient pas encore subjugué, submergé et étranglé la démocratie émergeante.
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