alimielle

Les filles sages finissent au paradis, les autres vont où elles veulent.

  • Les fascistes en marche | Cerveaux Non Disponibles
    https://cerveauxnondisponibles.net/2022/04/11/les-fascistes-en-marche

    En 2002, quand Le Pen père arrive pour la première fois au second tour de la présidentielle, créant un véritable séisme politique, il ne recueille « que » 4,8 millions de voix. 20 ans plus tard, sa fille est au second tour avec 8,2 millions de voix (chiffres à affiner, il reste 3% de bulletins non pris en compte). Auquel on peut ajouter les 2,5 millions de voix de Zemmour. Soit plus de 11,5 millions de Français qui ont voté pour ces deux candidats ouvertement fascistes.

    C’est vraiment flippant. Alors oui, on pourra se dire que l’abstention fait toujours plus (12,6 million), reste le premier parti de France, et qu’elle témoigne d’une crise profonde de ce système. Il n’empêche, plus de 11,5 millions de Français ont voté pour des fascistes.

    Si on en est arrivés là. Ce n’est pas le fruit du hasard. Un fascisme aussi décomplexé et accepté par une partie de la société, c’était la seule option pour que le système ultra libéral parvienne à se maintenir. Macron a fait monter le monstre raciste depuis 5 ans en jouant totalement sa partition (lois liberticides, stigmatisation des minorités, dissolution d’associations, chasse aux exilés, répression amplifiée). C’est grâce à cela qu’il peut encore espérer gouverner 5 ans de plus.

  • L’exode silencieux des Français musulmans
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/l-exode-silencieux-des-francais-musulmans

    Amar est consultant à Leicester, Nadia RH pour une multinationale à Londres. Tous deux sont nés en région parisienne, et sont musulmans pratiquants. Souffrant du climat de suspicion qui entoure les Français de confession musulmane, surtout depuis 2015, ils ont décidé de s’expatrier.

    #islamophobie #racisme #voile #musulmans #islam

  • [Vidéo] Guerre d’Espagne : Federica Montseny « La femme qui parle »
    https://www.partage-noir.fr/video-guerre-d-espagne-federica-montseny-la-femme-qui-parle

    « Vaut-il la peine de trahir ses propres idéaux pour ce qui vous semble être un bien plus grand ? Au milieu de la guerre civile espagnole, l’influence de l’anarcho-syndicalisme a amené Federica Montseny au gouvernement de la République. Elle l’accepte à contrecœur pour empêcher la montée du fascisme et devient la première femme ministre d’Espagne et d’Europe. Après la guerre, Montseny s’est exilée en France, où elle fait face à un procès d’extradition qui met à l’épreuve ses fortes convictions. Si elle le perd, elle retournera dans l’Espagne de Franco pour être exécutée. » #Partages_noirs

    / #Fédérica_Montsény

  • La vie ordinaire dans nos Cités – série de podcasts à écouter – France Culture
    https://www.franceculture.fr/emissions/serie/nos-cites-ordinaires-des-recits-de-vies

    Pour cette série documentaire, l’écrivain François Beaune (Un homme louche, Un ange noir, La Lune dans le puits, Omar et Greg...) prolonge à travers la création radiophonique le travail qu’il mène dans ses livres à la rencontre des habitants du monde : il nous propose ainsi une galerie de portraits de gens ordinaires de nos Cités qui s’inscrit dans son projet d’écriture global, L’entresort, sa petite Comédie Humaine à lui.

    « Nous arrivons aux cinquante ans de nos banlieues de France, dont la construction remonte au début de la 5ème République et à la planification Gaullienne. Avec le réalisateur Yvon Croizier, nous sommes partis de quatre territoires pour aborder quatre sujets essentiels : la famille, le clan, la bande, à Bacalan, ce quartier nord des anciens dockers de Bordeaux ; l’amour et la sexualité dans la ville-banlieue de Vaulx-en-Velin, près de Lyon, en pleine reconstruction mais portant toujours les stigmates des émeutes de 1979 (les premières en France) et surtout de 1990 ; enfin le rapport au travail et à l’usine dans les micro-Cités ouvrières de Saint-Claude, dans le Haut-Jura, que sont les Avignonnets, Chabot, le Tomachon, le Miroir ».

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/09/889a2067-94fd-44d1-8dac-dd910aad3ff6/260x348_zup.webp

    #podcast #banlieues

  • La Grande peste, l’empreinte d’une tueuse
    https://www.franceculture.fr/emissions/serie/la-grande-peste-l-empreinte-d-une-tueuse

    Comment cette épidémie mondiale incroyablement meurtrière de la fin du Moyen Age a bouleversé son temps et laissé sa marque jusqu’à aujourd’hui. Durée : une série en huit épisodes de +/- 30 min.. Source : France Culture

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-18.02.2022-ITEMA_22921913-2022C26362E1052-21.mp3

  • Le 15/12/2021 | Les Pieds sur terre

    L’affaire des sept antifas à Lyon
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/l-affaire-des-sept-antifas-a-lyon

    A la suite d’une bagarre survenue au cours d’une manifestation anti-pass cet été, sept militants antifascistes lyonnais ont été accusés de violences en réunion. La procédure judiciaire s’est achevée le 4 novembre. En regardant le dossier de plus près, certains y voient une dérive inquiétante…

    #antifas #violences_policières

  • FESTIVAL (IN)JUSTICES - 2/ Retour d’expérience et critique des processus d’exclusion intra-communautaires - Collectif Fracas
    https://galoche.online/772

    Dans cette table-ronde, on discute avec 2 des auteur·ices de « Paranormal Tabou et autres textes sur les violences intracommunautaires ».

    Ce zine a été rédigé en 2012 par des féministes transbipédégouines suite à leur implication dans la gestion d’une affaire de violences intracommunautaires.

    Pratiquement 10 ans après, ces textes continuent d’être d’actualité dans leur analyse des dynamiques à l’oeuvre dans nos milieux queer et féministes au pretexte de justice intracommunautaire.

    Nos invitées nous parleront de leur expérience de soutien auprès d’une personnes victime de call-out abusif, du regard qu’elles posent sur nos fonctionnements communautaires suite à cette expérience, et de ce qu’elles ont pu observer comme changements (ou non) en 10 ans.

    https://galoche.online/image/upload/AUDIO/1644594860_Journe%CC%81es%20Fracas%20(IN)JUSTICES%202_DEF.mp3

    #podcast #audio #justice #collectif #autogestion #organisation #parole

  • Contre les violences éducatives ordinaires, elle dessine des adultes à la place des enfants | Le Huffington Post LIFE
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/contre-les-violences-educatives-ordinaires-elle-dessine-des-adultes-a

    Fanny a commencé à comparer des situations courantes dans lesquelles se trouvaient les enfants, en les transposant dans une même scène, mais cette fois-ci entre adultes. C’est à ce moment-là, que l’artiste s’est rendu compte, “de l’absurdité de nos attentes vis-à-vis des enfants”.

    “On n’impose pas à un adulte qui pleure de gérer ça seul, dans une pièce, sous prétexte que si on le console à chaque fois qu’il est mal, il va s’y habituer”, explique-t-elle, “on n’oblige pas un adulte, à prêter quelque chose qui lui appartient à un parfait inconnu, dans le but de lui apprendre à partager.”

    #éducation #violences #parentalité #enfance #émancipation

  • ★ Déprolétarisons-nous - Socialisme libertaire
    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/03/deproletarisons-nous.html

    Parce que la condition de prolétaire n’offre aucun projet positif, notre projet doit être celui de détruire notre condition de prolétaire en mettant fin à notre dépossession, à notre aliénation. L’essence de ce que nous avons perdu n’est pas le contrôle des moyens de production ni la richesse matérielle ; ce sont nos propres vies, notre propre capacité à créer notre existence selon nos propres besoins, nos propres désirs. Notre lutte est donc permanente et se déroule sur tous les terrains, puisque nous devons détruire tout ce qui agit pour nous déposséder de notre vie : le capital, l’État, le travail, l’idéologie, la morale, l’esprit de sacrifice, ainsi que toutes les organisations — même de gauche, même ouvriériste — qui tentent de réifier notre révolte et d’usurper notre lutte. Bref : tous les systèmes de contrôle.

    #capitalisme #prolétariat #syndicalisme #anarchisme #ouvriérisme

  • Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré-e-s
    https://solidaires.org/Manifeste-pour-un-service-public-plus-humain-et-ouvert-a-ses-administre-

    Nous, associations de défense des droits humains et organisations agissant en solidarité avec les personnes, françaises ou étrangères, en situation de grande précarité, tirons la sonnette d’alarme quant à certains impacts négatifs de la dématérialisation des services publics sur l’accès aux droits.

    Le numérique occupe une place croissante pour l’accès au service public dans des domaines divers allant de la fiscalité à la protection sociale, en passant par les documents d’identité ou les titres de séjour. Or, si la dématérialisation des démarches administratives peut simplifier les démarches pour de nombreuses personnes, elle peut aussi être une source majeure d’entrave à l’accès aux droits pour d’autres. Ses effets délétères sont connus et très documentés par nos organisations, mais également par le Défenseur des droits dont le rapport “Dématérialisation et inégalités d’accès aux services publics” soulignait en janvier 2019 le “risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour nombre” d’usagers et usagères. C’est précisément, aujourd’hui, le constat fait sur le terrain par nos différentes organisations.

    #service_public #dématérialisation #précarité_numérique #exclusion

  • Doit-on soutenir les sanctions contre la Russie et l’aide militaire à l’Ukraine ?
    https://www.revolutionpermanente.fr/Doit-on-soutenir-les-sanctions-contre-la-Russie-et-l-aide-milit

    Beaucoup rejettent à juste titre toute intervention militaire de l’OTAN dans le conflit et voient avec une crainte mêlée d’anxiété le redéploiement du porte avion à propulsion nucléaire Charles de Gaulle en Méditerranée, annoncé aujourd’hui. Face au risque bien réel d’une guerre entre l’OTAN et la Russie, beaucoup se disent que les sanctions peuvent être un moindre mal, ou du moins que certaines sanctions pourraient être soutenues, pour toucher comme on le dit « au porte-feuille », Poutine et les « oligarques ». C’est la position que défendent de nombreux militants et candidats qui se revendiquent de « gauche », mais qui appellent même à renforcer ces sanctions faisant un tri entre les « bonnes » et les « mauvaises » sanctions. Mais ce seront les populations de Russie (chute du rouble, hyperinflation), mais aussi du monde qui seront les premières à subir les conséquences de ces sanctions économiques, avec une hausse du coût de la vie, une accentuation de la misère sociale.

    #ukraine #russie

  • Rencontres #anti-olympiques internationales | Terrestres
    https://www.terrestres.org/2022/02/14/rencontres-anti-olympiques-internationales

    À maintes reprises, sous la bannière de l’accueil des Jeux Olympiques, nous voyons la destruction de l’espace public, la destruction des espaces verts, la destruction des maisons, la destruction de la communauté.

    Des camarades du monde entier viendront à Paris parce que notre indignation est trop lourde à porter seul·es dans chaque ville. Certain·es d’entre nous ont perdu leur maison, leurs moyens de subsistance, leur communauté, leurs droits. Nous nous réunissons à Paris parce que nous avons besoin d’écouter l’expérience des autres pour être mieux armé·es pour l’avenir. Le Comité international olympique (CIO) et les promoteurs de l’olympisme sont organisés à un niveau international, il nous incombe donc de faire de même pour les arrêter. La stratégie habituelle de la classe capitaliste est de nous isoler dans nos luttes et de nous convaincre de nous battre seul·es. Nous savons que la plus grande menace pour eux est lorsque nous choisissons de nous battre les un·es aux côtés des autres. Quelle machine pouvons-nous construire ensemble qui résistera aux Jeux Olympiques de manière significative et puissante, non seulement dans chaque ville mais aussi en faisant bloc ?

  • Pourquoi des profs votent à droite - Polémix et la voix off
    https://polemixetlavoixoff.com/pourquoi-certains-profs-votent-a-droite

    Les profs ? Ramassis de gauchistes toujours en vacances, toujours en grève ! Ha bon ?

    Les clichés ont la peau dure. Mais non : L’Éducation Nationale est loin d’être un kolkhoze truffé de bolchéviques…

    Prof de quoi ? D’école primaire ? De Fac ?
    Avec quel statut ? Fonctionnaire ? Précaire ? Quel salaire ? Quels droits ?

    Avec les copains profs d’Histoire-Géo, sociologie du monde enseignant, autour de l’article du Monde Diplomatique :

    http://polemix.dooz.org/Profs.mp3

    #audio #profs #éducation #éducation_nationale

  • Les drones policiers autorisés par le Conseil constitutionnel
    21 janvier 2022 – La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/2022/01/21/les-drones-policiers-autorises-par-le-conseil-constitutionnel

    Le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision sur la loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure ». Ce texte, adopté le 18 novembre 2021 par le Parlement, prévoyait notamment de ré-autoriser les drones policiers. Si les drones avaient été interdits à quatre reprises depuis 2020 (deux fois par le Conseil d’État, une fois par la CNIL et une fois par le Conseil constitutionnel), l’entêtement du gouvernement a porté ses fruits. Après deux années d’illégalité, les drones vont ré-occuper le ciel et restaurer la surveillance de masse.

    Cette mauvaise nouvelle ne vient pas seule : le Conseil constitutionnel valide aussi les caméras embarquées sur les véhicules de police (hélicoptères, voitures…) ainsi que la vidéosurveillance des cellules de garde-à-vue. À côté, le Conseil ne prend même pas la peine d’examiner les nombreuses autres dispositions de cette loi qui s’en prennent à d’autres libertés fondamentales (amendes forfaitaires, prise d’empreintes forcée, répression des mineurs isolés, modification du régime d’irresponsabilité pénale – voir notre analyse commune avec le SAF, le SM et la LDH). (...)

  • Octobre 2021 : organisation syndicale et sous-traitance, « les coulisses de la lutte » - RADIORAGEUSES
    https://radiorageuses.net/spip.php?article1321

    Pour cette émission d’octobre, Langues de Fronde aborde le thème de l’organisation syndicale contre le monde de la sous-traitance. A travers le documentaire « Les coulisses de la lutte », réalisé par Narimane, nous revenons sur la grève des femmes de chambre de l’hôtel Hyatt, qui a eu lieu en 2018 contre le système de sous-traitance et pour la dignité au travail des salarié.e.s de l’hôtel place Vendôme. On y entend le témoignage de Nora, déléguée syndicale du personnel, qui nous témoigne de son vécu et nous livre dans les détails les étapes de cette lutte et ses méthodes d’organisation. Enfin nous accueillons la parole de Marielle Benchehboune, organisatrice syndicale et autrice de « Balayons les abus : histoire d’organisation syndicale dans le nettoyage », livre paru en 2020 qui revient sur son expérience en tant qu’organisatrice auprès de 3 luttes, menées par 3 collectifs, contre la sous-traitance et son monde dans l’agglomération lyonnaise.

    https://we.riseup.net/assets/778867/LDFoctobre2021.mp3

    #luttes #travail #syndicat #sous-traitance #nettoyage #hyatt #radio #podcast

  • « Dimanche 9 janvier 2022, à 10h30, je me suis fait vacciner et je pleure »
    https://lundi.am/Dimanche-9-janvier-2022-a-10h30-je-me-suis-fait-vacciner-et-je-pleure

    Reçu en pleine nuit alors que nous bouclions l’édition de la semaine, ce témoignage anonyme nous a interpelé. Lorsque l’on débat du vaccin, que l’on soit pour ou contre également, toute la discussion repose sur un plan argumentatif. A-t-on raison ou tort de se faire vacciner ? Le vaccin est-il vraiment efficace ? Est-ce par égoïsme que certains le refusent ? Le rapport bénéfice-risque est-il bien positif et pour qui ? Etc. On raisonne, on calcule, on mesure, à tort ou à raison.
    Mais n’y aurait-il pas des refus qui soient leur propre principe et échappent justement à toute rationalisation, qu’elle soit scientifique ou ésotérique ? Et s’il y avait des résistances purement sensibles et intimes qui n’appelaient aucun commentaire, seulement qu’on les entende ?

    Après m’avoir infantilisée, accusée, stigmatisée, humiliée, insultée, vous m’avez cassée.

    Je n’ai rien contre ce vaccin. C’est sans doute un des outils contre le virus, mais pas la clef de voute d’une non-stratégie sanitaire libérale. Vous en avez fait l’étendard dévoyé de votre politique autoritaire.
    A 40 ans et en bonne santé, pour pouvoir travailler, m’occuper de mes enfants et mener un ersatz de vie sociale, vous me confisquez ma liberté. Vous m’imposez la vaccination tout en cassant l’hôpital public méthodiquement, en refusant l’ouverture des brevets, en acceptant l’augmentation du prix du vaccin en pleine campagne vaccinale, et en méprisant systématiquement les voies discordantes comme la parole du peuple.

  • Le passe vaccinal détruit l’avenir des adolescents

    « Tu veux retourner au ciné ? Aller en soirée ? Pense à te faire vacciner. » Le bout de papier date de cet été, mais il est déjà un peu jauni. Je l’ai accroché sur le mur de la cuisine, pour mémoire. C’est un flyer pour les adolescents qui fait la promotion d’un vaccinodrome ouvert dans la salle polyvalente du coin, avec les logos de la préfecture, de l’Agence régionale de santé et de l’hôpital. Dans une petite bulle, au-dessus d’un dessin représentant une infirmière et un enfant avec une seringue sur le bras, il est même écrit : « 1 entrée offerte à la base de loisirs pour toute personne vaccinée lors de cette opération. »

    Au moment où ce flyer a atterri dans ma cuisine, on savait depuis longtemps que les adolescents en bonne santé ne couraient qu’un très faible risque d’être atteints d’une forme grave de Sars-Cov-2, comme l’a constaté la Haute autorité de santé. En juin 2021, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) rendait son avis au ministère de la Santé sur l’extension de la vaccination aux 12-18 ans. Il rappelait que « les formes graves de l’infection par la Covid-19 sont très rares chez les moins de 18 ans » et que « le recul existant ne permet pas d’assurer la pleine sécurité de ces nouveaux vaccins chez l’adolescent ». Selon le CCNE, les adolescents n’auraient donc aucun bénéfice médical à être vaccinés et ne le feraient que pour contribuer à un bénéfice collectif, celui de renforcer l’immunité au sein de la population. Aussi, « il semble souhaitable […] d’accepter de vacciner contre la Covid-19 les adolescents qui le demandent, mais après avoir reçu une information claire et adaptée à cette tranche d’âge sur les incertitudes liées à la maladie, au vaccin lui-même et à son efficacité à moyen et long terme. Avec cette mise en garde : « Si la vaccination leur était présentée comme leur seule chance de retour à une vie normale, cette pression effective poserait la question de la validité de leur #consentement. »

    Consentement extorqué

    Un mois après l’avis du CCNE, le gouvernement a annoncé l’entrée en vigueur du passe sanitaire : les #adolescents #non_vacciné s sont interdits de sport, de bibliothèque, de piscine, de cinéma, de musée, de train, de concerts, de café et de restaurant. Sur la base des informations fournies par les entreprises pharmaceutiques, on a martelé que les vaccins sont sans risques. Le gouvernement a méprisé les recommandations éthiques les plus élémentaires et bafoué le consentement des adolescents.

    Six mois plus tard, en pleine vague Omicron, on constate que les vaccins disponibles n’offrent pas une immunité durable et n’ont qu’une efficacité modérée sur la contagion. Pour les jeunes sans comorbidité, la balance #bénéfice-risque est devenue très discutable. Il n’y a pas de retour à la vie normale. Et il semblerait qu’en plus d’avoir extorqué leur consentement par la culpabilisation et le chantage au passe sanitaire, on ait exposé la santé de près de 3,8 millions d’adolescents (76,6 % des 12-17 ans sont vaccinés [1]). Impossible de savoir quelles répercussions ces deux doses pourraient avoir sur leur santé. Peut-être aucune, espérons-le. Sinon, il y a de fortes chances pour que personne n’en endosse jamais la responsabilité.

    [...]

    Peut-être avons-nous tellement refoulé notre impuissance et notre culpabilité face à ce futur impensable que nous n’arrivons plus à défendre quoi que ce soit au présent. Mais nous ne pouvons assumer la responsabilité du présent que si nous réussissons à nous ressaisir de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir. Si nous voulons trouver la force de lutter contre ce que le quotidien offre de décisions ineptes et injustes, nous sommes obligés d’affronter les perspectives les plus sombres et de construire, face à elles, de vraies alternatives politiques, sensées et concrètes.

    https://reporterre.net/Le-passe-vaccinal-detruit-l-avenir-des-adolescents

    #Celia_Izoard #Reporterre

    • #Belgique : Rentrée particulière pour des centaines d’élèves : « On n’a plus eu cours depuis un mois et demi »
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_rentree-particuliere-pour-des-centaines-d-eleves-on-n-a-plus-eu-cours-de

      C’est la conséquence d’un concours de circonstances fâcheux : plusieurs centaines d’élèves en Fédération Wallonie-Bruxelles n’ont plus eu cours depuis six semaines.

      A l’école communale Pascal Hoyaux, à Manage, dès le début du mois de décembre, des classes ont dû être fermées pour cause de cas positifs. Malgré ces fermetures, la flambée des contaminations s’est poursuivie, contraignant l’établissement à fermer entièrement ses portes durant dix jours, à partir du 7 décembre. A ce moment-là, une cinquantaine d’enfants étaient positifs au coronavirus, sur 438 élèves.

      Fermetures et congés en cascade
      L’école devait donc rouvrir le 17 décembre. Mais c’était sans compter sur la semaine de congés anticipés dans tout le pays, décidée par le Codeco en raison de la situation sanitaire. Les cours ont donc été suspendus une semaine de plus, avant le début des vacances de Noël.

      Ce lundi 10 janvier signe donc enfin la reprise pour ces élèves, après un mois et demi de congés forcés. . . . . . . .

  • À propos | #Editions LIBRE
    https://www.editionslibre.org/a-propos

    Depuis des années, nous constatons un profond décalage entre la réalité des problèmes sociaux et #écologiques actuels et les différents diagnostics proposés à nos contemporains.

    Pour pallier cette lacune, nous avons décidé de créer notre maison d’édition, dans l’optique de promouvoir des perspectives socio-écologiques quasi-inexistantes dans le paysage culturel francophone, afin de participer à la création et à l’organisation d’une culture de résistance et de défense du monde naturel.

    Les injustices qui sévissent actuellement sont liées à différents systèmes d’oppressions — le #patriarcat, la #suprématie_blanche, le #capitalisme, la #civilisation industrielle — eux-mêmes liés entre eux, c’est pourquoi la culture de résistance que nous soutenons se situe au carrefour des luttes sociales et écologistes, réunissant plusieurs courants de pensée, de l’#anti-impérialisme à l’écologie radicale, en passant par la #permaculture, l’#anticolonialisme et le #féminisme. Nous espérons que nos publications vous inciteront à agir.

    Avec plein de bouquins de Daniel Quinn et Derrick Jensen (entre autres)

    #livres #littérature

    • Collection complète :
      https://www.editionslibre.org/nos-livres-publies-et-a-venir

      Billion Dollar Baby (Audrey Vernon) – Lettre ouverte à mon enfant à naître, texte et compléments
      Révolution anti-tech : Pourquoi et comment ? (Theodore John Kaczynski)
      Histoire noire – 54 cartes éclair (vol. 1)
      Le Mythe de la suprématie humaine (Derrick Jensen)
      La Baleine et le Réacteur : À la recherche de limites au temps de la haute technologie (Langdon Winner) – Nouvelle édition
      Femmes de France – 54 cartes éclairs
      Zoos : Le cauchemar de la vie en captivité (Derrick Jensen)
      Histoire noire : 54 Cartes éclair (Vol. 2)
      L’Enfer des passes (Rachel Moran) – Mon expérience de la prostitution
      Aucune femme ne naît pour être pute (María Galindo & Sonia Sánchez)
      Femmes révolutionnaires – 54 cartes éclair
      Femmes de France – 54 cartes éclairs
      Ishmael (Daniel Quinn)
      L’Hydre et le Dragon (Russell “Maroon” Shoatz)
      Mon Ishmael (Daniel Quinn)
      De sève et de sang (Julia Butterfly Hill) – Traduction de The Legacy of Luna
      L’Invention de la civilisation occidentale (Thomas C. Patterson)
      Deep Green Resistance Tome 1 & 2
      Marrons : Origines et destinées
      Pornland (Gail Dines)
      De sève et de sang (Julia Butterfly Hill) – Traduction de The Legacy of Luna
      Pornographie : les hommes s’approprient les femmes (Andrea Dworkin)
      Le zizi sous clôture inaugure la culture (Robert Dehoux)
      Comment la non-violence protège l’État : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux (Peter Gelderloos)
      L’Hydre et le Dragon (Russell “Maroon” Shoatz)
      Femmes révolutionnaires – 54 cartes éclair
      Portrait du colonialiste (Jérémie Piolat) L’effet boomerang de sa violence et de ses destructions
      Déni de réalité : Steven Pinker et l’apologie de la violence impérialiste occidentale (David Peterson, Edward S. Herman)
      Écologie en résistance : Stratégies pour une Terre en péril (vol. 2)
      Manuel d’action directe (Earth First !)
      Civilisés à en mourir (Christopher Ryan) – Le prix du progrès
      Billion Dollar Baby (Audrey Vernon) – Lettre ouverte à mon enfant à naître, texte et compléments
      Écologie en résistance : Stratégies pour une Terre en péril (vol. 1)
      Full Spectrum Resistance Tome 2 (Aric McBay) – livre français
      Histoire noire : 54 Cartes éclair (Vol. 2)
      Full Spectrum Resistance Tome 1 (Aric McBay) – livre français
      La Peau de l’olivier (Jean-Michel Néri)
      Histoire noire – 54 cartes éclair (vol. 1)
      La Guerre des mondes (Mark Slouka) – Le cyberespace et l’assaut technologique contre la réalité
      Deep Green Resistance : Un mouvement pour sauver la planète (Derrick Jensen, Lierre Keith et Aric McBay) – Tome 1
      Mort au capitalisme ! Livre de coloriage !
      L’Échec de la non-violence (Peter Gelderloos)
      Full Spectrum Resistance Tome 1 & 2 (Aric McBay) – livre français
      Histoire du sabotage Tome 1 & 2 (Victor Cachard)
      Deep Green Resistance : Un mouvement pour sauver la planète (Derrick Jensen, Lierre Keith et Aric McBay) – Tome 2

    • Des preuves concrètes de ça ou de la médisance gratuite ?

      Ces réflexions sont en grande partie issues des échanges qui ont eu lieu au lancement de la foncière Antidote aux Laboratoires d’Aubervilliers, le 12 novembre, en présence de nombreux collectifs et invité·es, animés par Jade Lindgaard avec les interventions de Sarah Vanuxem et Isabelle Stengers.

      Habiter sans posséder est le titre de l’ouvrage édité par la maison d’édition Les Presses du Faubourg, qui fait partie du collectif Ancrage à Nancy. Il réunit les actes de rencontres tenues en 2018 à Dijon avec des contributions de Florence Gauthier, Jérôme Baschet, Longo Maï, le Mietshäuser Syndikat allemand, Aurélien Berlan ou encore la revue Panthère Première.

      Est-ce qu’il y a ne serait-ce qu’un élément quelconque permettant d’affirmer que tous ces collectifs et personnes clairement impliquées depuis longtemps dans l’autogestion et l’autonomie aient quoi que ce soit à voir avec « le capital déguisé en vert » ?

      Bon courage. :D

    • Il ne suffit pas d’aligner des patronymes plus ou moins célèbres et d’exalter des micro-intiatives isolées pour mettre à bas le capitalisme et le sacro-saint « droit de propriété », toujours les mêmes maladies infantiles, se faire plaisir dans l’entre-soi et soigner sa visibilité à l’heure où nous sommes tous condamnés à devenir les « entrepreneurs de nous mêmes »...

    • Inversement, il ne suffit pas de râler acerbement sans argument pour mettre à bas les initiatives d’autonomie et d’utilisation du droit tel-qu’il-est-sur-le-moment pour se réapproprier des biens en collectif.

      En gros tu rages parce que là c’est des collectifs autonomes et pas des collectivités étatiques/régions/services publics ?

      Tu ne dis toujours pas pourquoi (et/ou ce que tu préférerais en comparaison).

      (Personne ne voit le rapport entre tenter de recréer des biens communs à la fois non marchands et non étatiques en utilisant telle ou telle possibilité juridique du moment et « être entrepreneurs de nous-mêmes »…)

    • Imaginer de mini-enclaves libérées de toute contrainte qui « changeraient la vie » est au mieux, se baigner d’illusion, et toujours jouer les idiots utiles, avec des initiatives immédiatement récupérées par le Moloch. Voir la bande à Hidalgo, le Grand Paris et leurs parrains promoteurs... Tout cela sonne comme un renoncement à affronter l’infrastructure économico-juridique qui perpétue la dévastation de tout ce qui bouge encore.

    • Je n’ai toujours absolument pas compris le rapport entre cet article qui parle uniquement d’un point précis (supprimer justement la propriété privé qui est une des bases, loin d’être la seule, du capitalisme, sur des biens et des terrains) et le capitalisme vert, Hidalgo et le Grand Paris, etc.

      Comme d’hab à parler de grands soirs où on mettrait à bas « tout le capitalisme » (d’un coup d’un seul ?), on ne fait strictement rien de concret… On en est encore là en 2022 à opposer grands mouvements nationaux/internationaux (qui de fait n’existent à peu près pas et n’ont à peu près pas de poids) et actions locales ? Lol. Surtout que toutes les personnes et actions citées ici sont clairement des actions collectives, et qui s’entraident et se coordonnent ensemble et non pas des robinsonades chacunes dans leur coin (genre « avec ma ptite famille on cultive des potirons dans le Larzac et si chacun faisait pareil le monde changerait »).

      Comme l’explique brillamment Aurélien Berlan dans son dernier livre Terre et Liberté, pour « mettre à bas le capitalisme », une des bases obligatoire c’est la reprise en main collective (toujours collective) de la subsistance. Donc arracher des lieux et des terres à la propriété privé en fait partie, et ça ne peut se faire pareil dans tous les pays, comme disent les zapatistes, chacun doit lutter à sa manière en son lieu et en son temps. Eux l’ont fait par les armes dans les années 90 après plus de 20 ans de préparation : en France cette méthode ne peut clairement fonctionner, donc ici on doit remettre des bâtiments et des terres en propriété collective d’autres manières, en utilisant forcément d’autres mécanismes. Et de nombreuses personnes pensent que propriété collective et gestion des biens communs = à faire au maximum en dehors des instances de l’État (donc pas appartenant à l’État, ni la Région, ni le Département, etc).

      Bref, je ne vois toujours pas le rapport avec la choucroute d’Hidalgo (mettre sur le même plan Hidalgo et Longo Mai, Baschet, Berlan, c’est très audacieux).

    • « Arracher des lieux et des terres à la propriété privée », même pas en rêve ! Admettons qu’un collectif quelconque fasse une acquisition foncière, construise qq chose, etc. , qu’est-ce qui garantit que quelques générations plus tard, les descendants du collectif initial, ou quelques uns bazardent tout, ça se voit tout le temps, et je sais de quoi je parle :-)

      Ce qui me chagrine c’est que la promotion de ce genre de trucs fait hélas l’économie de tout ce qui se passe, et de pire en pire, dans le monde réel.

      On bricole une petite survie dans son petit coin en fermant les yeux sur les mécanismes en oeuvre partout ailleurs.

      Aucun rêve d’un grand soir là dedans. Juste rappeler qu’il est aussi important d’ouvrir la boite noire des grands méchants loups, ce qui est valable dans tous les domaines de la vie.

    • Aucun rapport effectivement. Pour moi, l’intervention de Marc Laimé est dans le même registre que le « Delenda Carthago » que Caton assénait dans tous ces discours. Dans l’absolu, il montre la permanence d’une certaine vigilance dont on peut se désoler qu’elle s’émousse, par ailleurs, de plus en plus. Mais en l’espèce, il montre que celle-ci se manifeste sans égard pour les contenus qui lui sont soumis. Et si ce n’est peut-être pas sans rapport avec le fait d’être éloigné de ces contenus particuliers, le manque de retenu est tout aussi fautif que le manque d’opiniâtreté.

    • je sais de quoi je parle

      Et donc ces expériences passées (qui ne sont pas ignorées par les propositions d’Antidote, bien au contraire) invalident en soi, toutes les réflexions et les tentatives nouvelles qui sont faites pour, justement, ne pas les reproduire ?

      Bon... c’est un peu la mécanique du #mansplaining, ça !

    • Admettons qu’un collectif quelconque fasse une acquisition foncière, construise qq chose, etc. , qu’est-ce qui garantit que quelques générations plus tard, les descendants du collectif initial, ou quelques uns bazardent tout.

      Rien ne garantit que « tout soit bazarder », mais en tout cas, la proposition d’Antidote c’est que les conséquences du « grand bazar » se limitent à la dispersion du collectif, pas à la possibilité d’un usage collectif pérenne (et non marchand) du foncier. Évidemment, pour saisir cela (et éventuellement critiquer la solution proposée pour l’accomplir) il faut aller au delà du « delenda carthago ».

      Je précise que j’ai moi-même des objections sur la solution proposée

    • Ce qui me chagrine c’est que la promotion de ce genre de trucs fait hélas l’économie de tout ce qui se passe, et de pire en pire, dans le monde réel.
      On bricole une petite survie dans son petit coin en fermant les yeux sur les mécanismes en oeuvre partout ailleurs.

      C’est un peu « à la serpe » ce genre de prise de position. Qu’est-ce qui empêchera les parties prenantes du projet de se pencher (et de lutter) contre ces mécanismes de domination que tu dénonces ?

      Ce que je retiens aussi, c’est que le fonds de dotation s’accompagne d’un bail « emphytéotique » de 99 ans. On va dire trois générations grosso-modo.
      Maintenant, le fait que ces fonds fonctionnent sur le don (d’argent, de foncier ou autre) est aussi un avantage car le don n’est pas un investissement. Par contre, si des tractations occultes interviennent entre les donateurs et les fonds, alors on est dans la corruption. Évidemment, la vigilance et la transparence restent indispensables.

    • Surtout que « les mécanismes en oeuvre partout ailleurs » est une formule posée comme si ceux-ci avaient une évidence incontestable. Si ça se trouve, on n’est pas du tout d’accord sur les ressorts des mécanismes en question.

    • qu’est-ce qui garantit que quelques générations plus tard, les descendants du collectif initial, ou quelques uns bazardent tout,..

      Rien n’est jamais garantie pour les générations plus tard et heureusement que les générations plus tard aurons le choix de changé ce qui aura été fait dans une autre époque avec un autre contexte et d’autres besoins. Imaginons que le grand soir arrive et que des changements profonds soient faits, ca serait horrible de figé les générations suivantes pour leur imposé cet instant du grand soir éternellement. Alors ne rien faire au prétexte que peut être dans le future les génération prochaines pourraient défaire ce qu’on a fait me semble absurde. Ca serait une sorte de dictature étérnelle.

      Aussi je pense pas que ce collectif ne luttte pas aussi contre le grand paris et tout et le fait de chercher et d’expérimenté des choses à l’échelle locale n’empêche pas d’agir aussi au niveau globale simultanément. Perso j’ai du mal à imaginé qu’un mouvement mondial d’abolition de la propriété surgisse tout à coup partout de la meme facon au meme instant. Forcement il y aura des initiatives locales, même au niveau d’un pays ou d’un continant qui abolirait la propriété ca resterait une initiative locale.

  • Pour construire un Internet juste, il faut penser aux personnes qui n’y sont pas - Numerama
    https://www.numerama.com/pop-culture/788047-pour-construire-un-internet-juste-il-faut-penser-aux-personnes-qui-

    Règle 30 est dédiée aux questions d’inclusivité dans le numérique. Je crois que le web et les nouvelles technologies appartiennent à tout le monde. Mais force est de constater qu’il n’y a pas tout le monde sur internet. C’est vrai dans les pays moins riches, mais ça l’est aussi en France, d’une autre manière. Début octobre, le Secours populaire a appelé le gouvernement à freiner la numérisation effrénée des services publics, qui exclut de nombreuses personnes. Il y a en fait un double problème : celui de l’équipement (absence d’ordinateur chez soi, smartphone trop ancien pour faire fonctionner certaines applications, connexion très lente, etc.) et de l’illectronisme, les gens peu à l’aise avec le numérique. Là aussi, les clichés sont tenaces. On a tendance à croire que les personnes en incapacité à utiliser les nouvelles technologies sont âgées (comme mon grand-père). La réalité est plus complexe, comme le rappelle cet article du Monde paru en septembre. « Il n’y a pas une, mais des fractures numériques, à géométrie variable selon l’âge, la région, la classe sociale », y explique le sociologue Jean-François Lucas. On peut utiliser un smartphone tous les jours, mais être incapable de naviguer sur un ordinateur. Ou être un·e pro d’un logiciel professionnel, sans pour autant profiter de l’informatique dans sa vie en dehors du travail. L’éloignement du numérique concerne finalement tout le monde. Aujourd’hui, je suis à l’aise avec un ordinateur, un smartphone, le web tel qu’il existe en 2021, et j’ai les moyens d’y accéder à ma guise. Mais que se passera-t-il quand d’autres objets connectés seront la norme ? Quand mes doigts ne parviendront plus à retenir les nouveaux gestes (swipe/double tap/pincer/etc.) nécessaires à la navigation en ligne ? Et si je perdais ma stabilité financière ?

  • Que faire des 100€ d’indemnité du gouvernement ? – Graphisme et interactivité
    https://graphism.fr/que-faire-des-100e-dindemnite-du-gouvernement

    Vous n’êtes pas sans savoir que le gouvernement d’Emmanuel Macron va donner 100€ au peuple français. Appelé « chèque énergie », « prime inflation », ou « Les 100€ à Manu » cet argent est destiné aux personnes dont le revenu net mensuel est inférieur à 2000€ par mois. Évidemment, cet argent ne tient pas compte du patrimoine, du foyer, de la situation d’endettement, de la précarité, du handicap, etc.

    En réfléchissant un peu pour poursuivre ma quête de décroissance, je me suis dit que ces 100€ seraient plus utiles si je les donnaient à une association, une ONG mais je ne savais encore pas laquelle (je soutien déjà quelques associations). En en parlant autour de moi, je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul… Alors comme je fais parfois, je crée une petite bidouille numérique pour proposer à chacun de se poser des questions et peut-être d’avoir envie de donner ces 100€ à une association à vocation sociale dont le travail se dirige vers les personnes les plus précaires en France..

    #solidarité #prime

    C’est comme ça que j’ai créé « Les 100€ à Manu » (je sais, on dit « de manu »)