• This free online #encyclopedia has achieved what #Wikipedia can only dream of - Quartz
    http://qz.com/480741/this-free-online-encyclopedia-has-achieved-what-wikipedia-can-only-dream-of
    https://qzprod.files.wordpress.com/2015/09/rtr35pzs.jpg?quality=80&strip=all&w=1600

    Another benefit of the [#Stanford_Encyclopedia_of_Philosophy] SEP’s not being #crowdsourced is that minority views get more exposure. Wikipedia’s overview of feminist philosophy is hopelessly short. The SEP has dozens of meticulously researched entries. A 2012 survey by Wikimedia, Wikipedia’s parent organization, found that about 90% of its volunteers were men. “Its entries on Pokemon and female porn stars are comprehensive, but its pages on female novelists or places in sub-Saharan Africa are sketchy,” said the MIT Technology Review in its article The Decline of Wikipedia, which criticizes its byzantine editing hierarchy. The same goes for an important idea in philosophy: feminism. Wikipedia’s overview of feminist philosophy is hopelessly short. The SEP, on the other hand, is home to dozens of meticulously researched entries on the topic.

    So the SEP model works, and it has 1,500 fact-checked, peer-reviewed entries to prove it.

    (...)

    The #internet should look more like the SEP

    The SEP is a highly rare case of knowledge being separated from the trash heap. The question is, can we make more of the internet like this?

    #open_access avec un business model très intéressant (les bibliothèques universitaires investissent dans une fondation qui offre la promesse de mises à jour ad vitam eternam, promesse soutenue par la fondation-mère de Stanford).

  • Radio Turone, 96.2 : retour sur une aventure radiophonique militante (1982-1985)

    http://larotative.info/radio-turone-96-2-retour-sur-une-1158.html

    De février 1982 à juillet 1985, la CGT d’Indre-et-Loire disposait de sa propre radio, et envoyait ses militants faire des reportages au cœur des luttes. Christian, 28 ans à l’époque, revient sur cette « belle aventure ».

    L’idée de lancer la radio est née après l’arrivée de la gauche au pouvoir, le 10 mai 1981. Il existait une profonde envie d’avoir une information libre et démocratique. Cette envie traversait déjà la CGT avant mai 81, puisqu’il y avait déjà eu des expériences comme Lorraine Cœur d’Acier [1], radio née pendant le conflit des sidérurgistes de Lorraine.

    (...)

    On a collecté des moyens financiers et matériels auprès des syndicats. L’initiative a eu un bon écho parmi les copains, qui en avaient marre de ce qui était proposé en matière d’information. La mairie de Saint-Pierre-des-Corps nous a fourni un local, et nous a permis d’installer un mât pour fixer l’antenne de la radio. Ces locaux ont été démolis depuis ; ils se trouvaient à proximité de l’école et de l’hôtel de ville.

    (...)

    Plus tard, un copain a composé un jingle. Ça faisait partie de l’aspect collaboratif de la radio. Chacun y amenait ce qu’il pouvait, sans rien attendre en retour.

    (...)

    Dès qu’on a eu un peu de sous, on a acheté deux magnétophones Nagra, ce qui nous a permis de faire des reportages sur les luttes d’entreprises. Ça, c’était le must. Quand une boîte du département était en rideau, au lieu de se contenter d’une petite brève de France Bleu, on allait interviewer la direction du syndicat et les salariés dans la lutte, on passait des appels aux dons, on annonçait des rendez-vous. Ça permettait de développer des solidarités. Et puis on essayait parfois d’interviewer les directions d’entreprises, mais c’était un peu plus dur. On arrivait avec notre étiquette de radio de la CGT, et il y en a qui ne voulaient pas nous causer. On se faisait même virer manu militari. Mais ça nous permettait de gueuler sur le thème de la censure de l’information. On réalisait aussi des reportages dans les manifs, on faisait des prises de son avec nos magnétos.

    poke @rezo @intempestive

    #sons_et_luttes #syndicalisme

    • Plus que la nostalgie, la fin devrait attirer l’attention :

      Au départ, il y a eu un vrai engouement autour de la radio, et il était assez facile de faire participer des copains et copines. Une fois que l’outil a été installé dans la durée, ça a été plus difficile, les gens étaient moins motivés. Mais ce genre de difficultés se retrouvent toujours, sous d’autres formes. Alors entre la baisse de motivation, le manque de fric, et le vandalisme... Radio Turone s’est tue en juillet 85.

      – Vivre un présent sans cesse renouvelé dans l’éffervescence des zones alternatives temporaires, au risque de s’épuiser et ne pas trouver de nouvelle zone à rouvrir après la chute ?
      – ou tirer les leçons, parfois difficiles ou désagréables, des expériences passées, et se donner les moyens de construire des alternatives durablement fructueuses ?

      #alternativedurable

    • @passerelle je plussoie mille fois :) je rajouterai
      – la difficulté de transmettre des outils ou des expériences,
      – le miroir aux alouettes que peut représenter la « nouveauté ».
      Paris-luttes.info va par exemple héberger dans une partie du site l’opposition à la COP21, mais ça n’a pas été sans discussion. Pas encore vieux de 2 ans, malgré son relatif succès, le désir d’en faire un « outil commun » et sa volonté d’ouverture, des camarades – pourtant proches – trouvaient déjà chiant d’utiliser un dispositif existant et fonctionnel.
      C’est un souci en partie abordé dans « Micropolitique des groupes » http://seenthis.net/messages/14660

  • Je copie ici une petite missive envoyée à la mairie de Lille :

    Bonjour,

    Je suis un habitant Lillois, du quartier de Moulins. Je m’appelle Constantin Alexandrakis. Je vois avec plaisir sur votre site internet que vous avez décidé de communiquer sur le thème de la solidarité avec les migrants (Je cite votre slogan : « Soutenons les réfugiés, Lille et les Lillois se mobilisent »).

    Je vous écris ce mail parce que, moi aussi, je suis indigné et que j’aimerais participer à votre grande et belle campagne de communication.

    En effet, j’apprécierais beaucoup de voir figurer sur votre site internet, un rapport sur les actions qui ont été prises hier contre un groupe de jeunes réfugiés isolés, obligés de dormir dehors depuis maintenant deux mois.

    Hier, la Police aux frontières, accompagné par votre police municipale bien sûr, a débarqué en masse et sans prévenir. Ils ont embarqué, inutilement, au prétexte d’un contrôle d’identité, des jeunes qui se sont depuis bien longtemps signalés aux autorités et dont le seul crime est d’être en procédure de régularisation.

    L’idée généreuse, le prétexte, des différentes polices réunies ici, semblait d’enfin trouver un hébergement pour ces jeunes. C’est en tout cas ce qui nous as été vaguement raconté par une obscure et désagréable personne en gabardine noire...

    Hélas, hélas, trois fois hélas, il semble y avoir eu quelque défaillances, puisque trois d’entre eux seulement ont pu trouvé une place pour une nuit seulement...

    Mobiliser une cinquantaine de policiers payés avec nos impôts pour un tel résultat, belle efficacité, bravo, vraiment.

    Également, votre police municipale, accompagné d’un camion poubelle, avait pour mission de « nettoyer » le parc des Olieux, (qui soit-dit en passant n’a jamais été aussi propre, merci).

    « Nettoyer », c’est-à-dire de ni plus ni moins balancer aux ordures le peu d’affaires que ces jeunes avaient réussi à amasser, notamment de précieux sac des couchages....

    Bref, en un mot comme en cent, je tiens à vous faire part de mon plus profond respect et de ma grande admiration pour vos méthodes.

    Je vous présente donc officiellement toutes mes félicitations pour votre accueil digne et généreux, en accord total avec vos slogans sur internet.

    J’aimerais également vous faire remarquer que nous sommes une petite centaine d’habitants à s’occuper de ces jeunes depuis un mois maintenant. On les nourrit, on se débrouille pour les loger, on fabrique un journal, on s’occupe du suivi scolaire, on donne des cours de français... Bref, je pense que même si vous cassiez à chacun d’entre nous deux bras et un pied, nous réussirions à faire trois fois mieux que vous.

    à bon entendeur, salut.

    Constantin Alexandrakis

  • This tube map shows how inaccessible the Underground is
    http://www.timeout.com/london/blog/this-tube-map-shows-how-inaccessible-the-underground-is-081915

    But let’s get serious for a minute, because this alternative tube map shows how many stations have wheelchair access, and as you can see, it’s looking pretty sparse. The map is the work of London-based creative team Olivia and Irene, the duo who created the brilliant alternative tube badges and have now turned their hand to a more serious cause with this project.

    http://cargocollective.com/oliviaandirene/Wheelchair-Access

    After traveling on the tube with a giant suitcase we realised how impossible it must be for people in a wheelchair to get around London.

    We created a version of the tube map showing only the stops with disabled access, the results are shocking.


    #métro #handicap #accès_fauteuil_roulant #Londres #cartographie_radicale

  • Loading webfonts with high performance on responsive websites
    http://bdadam.com/blog/loading-webfonts-with-high-performance.html

    Only serve #fonts in woff format Other browsers get the old “websafe” fonts Download the font in “binary” format and optimize it Serve the fonts yourself Serve them as #css files - base64 encoded data URIs If the user doesn’t have the font, load it asynchronously and store in localStorage Otherwise load it from localStorage without accessing the server Have fun because your site renders much faster and your users have a much better usability experience

    #font-face

    • Bon j’ai envoyé un mail à l’auteur car impossible de commenter sur son Disqus sans avoir un compte autre part, et il m’a répondu, à propos de test de connectivité, donc je vous en fait profiter :

      I think connectivity tests just aren’t reliable now. You can maybe make some predictions, but there are many factors, which make it almost impossible to guess appropriate enough. On a mobile device it also changes almost every time e.g. when you are travelling.

      The cool thing about my method is that the browser loads those fonts asynchronously and it doesn’t really matter whether the font files can be downloaded or not, because the content is always going to be visible. In the worst case it will be displayed with fallback fonts.

      What could be more interesting is to optimize the font stack. Each device has some default fonts which are always installed: like Roboto on Android, Tahoma on Windows etc.

      Et effectivement, un truc intéressant, dans la pile de polices, après avoir mis celle qui doit être téléchargée, mais avant celles qui sont génériques ("verdana", « sans », etc), c’est d’arriver à trouver des polices qui sont dans chacun des systèmes un peu connu du marché (Windows 7 et 8, Android, OSX, Ubuntu, etc).

      De cette manière, même sans avoir encore chargé la police voulue, le site sera tout de même plus joli qu’avec du verdana !

      C’est, entre autre, aussi une idée pour la dist de #SPIP même quand on ne charge aucune police !

    • La suite, toujours du même auteur :

      In my previous article about webfont loading I showed a technique about how to load webfonts without blocking page rendering and without annoying the users with flickering text on all pageloads. This time I show you an optimized version of the script and provide a solution for WOFF2 support for the newest browsers.

      Expectations

      – The users must see the text as soon as possible.
      – As longs as the font is loading, the text must be rendered with the fallback font so that users can see and read it.
      – Users shouldn’t be annoyed with flickering text on each page load.
      – Modern browsers with WOFF2 support should receive the fonts in WOFF2 format. This means ca. 30% less filesize.

      http://bdadam.com/blog/better-webfont-loading-with-localstorage-and-woff2.html

  • Training the #cms · An A List Apart Article
    http://alistapart.com/article/training-the-cms

    Launching a site powered by lovingly crafted content models is a joy. But what happens in the weeks that follow, as authors start entering new content into the CMS? If you want to keep your well-structured content intact and on strategy, a training PDF won’t cut it. Let Eileen Webb show you what will: getting editorial guidelines where your authors need them most-in the CMS itself. Tags: #webdesign cms

    • Une des questions importantes notamment :

      How hard is it to update the help text? As needs change over time, will adjusting the instructions be a hassle?
      Can you change custom field labels used in the admin interface without affecting the machine name used in queries and front-end display?

      C’est-à-dire pour un CMS donné : peut-on facilement changer le label humain des champs et ajouter ou changer l’explication de chacun des champs ?

      Ceci afin d’adapter rapidement l’interface de rédaction au contexte précis du site sur lequel on est.

    • Pour la documentation utilisateur j’utilise dans SPIP une possibilité qui est déjà là : les annonces générales.
      On peut en faire plusieurs, par exemple pour expliquer comment insérer des documents, traiter les images, pour des formulaires spécifiques, pour les mises à jour successives… Ces annonces ont l’avantage d’être envoyées par mail, puis sont accessibles en page d’accueil de l’espace privé et modifiables par les différents acteurs du site au fur et à mesure.
      #SPIP #CMS_utilisateur

    • Je ne sais pas si c’est pertinent ou pas (c’est un questionnement), mais il faut peut-être distinguer :
      1) l’aide globale au site (rarement utile)
      2) les aides globales à une page ou à une zone
      3) le fait de pouvoir personnaliser les labels et explications de chaque champ de chaque formulaire du site

      Ce ne sont pas forcément les mêmes besoins, ni la même technique par derrière.

      À mon avis (et suivant l’article Alistapart), le mieux est d’arriver à permettre le 3.

      Le 1 est un pis-aller, qui peut se faire actuellement avec le plugin Manuel ou les annonces générales.

      Un entre-deux, plus facilement techniquement faisable à court terme, serait de permettre le 2. Par exemple en utilisant le Compagnon comme API, dans un plugin dédié qui proposerait de rédiger des aides en de multiples endroits (vue et édition d’un type d’objet, voire personnalisation dans une branche ou un objet précis).

    • Pour le 3 je me rend compte que la fonctionnalité est disponible avec les champs extra et je l’utilise souvent (d’autant plus que ces champs correspondent souvent à des besoins spécifiques au site).

      Il y a une API du Compagnon ou c’est une hypothèse ?

    • Oui et non pour Champs Extras : disons que c’est logique puisqu’on les ajoute nous-mêmes, donc forcément on peut choisir leur label et explication. :)
      Le point 3 concerne surtout le fait de pouvoir modifier ceux par défaut (de SPIP et de plugins).

      Pour le compagnon, oui oui, il y a une API, pipelines, etc, pour pouvoir en ajouter.

  • Nouveauté dans mon #plugin #SPIP image_responsive (version 6.6.0) :
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive

    Le filtre background_responsive accepte une troisième variable, $align (top, bottom, left, right) pour forcer le centrage de l’image ; avec la valeur focus, le plugin effectue le recadrage et le positionnement en fonction du « centre d’intérêt de l’image » déterminé par le plugin « centre_image ».

    Exemple d’utilisation :

    [(#LOGO_ARTICLE_NORMAL|background_responsive{480/800/1280/1920, 0, focus})]
  • Eight Terminal Utilities Every OS X Command Line User Should Know
    http://www.mitchchn.me/2014/os-x-terminal

    The OS X Terminal opens up a world of powerful UNIX utilities and scripts. If you’re migrating from Linux, you’ll find many familiar commands work the way you expect. But power users often aren’t aware that OS X comes with a number of its own text-based utilities not found on any other operating system. Learning about these Mac-only programs can make you more productive on the command line and help you bridge the gap between UNIX and your Mac.

    #osx #terminal

  • Neuilly fait de la Résistance, critique du Splendid par Pacôme Thiellement
    http://sedition-revue.fr/neuilly-fait-de-la-resistance

    Merci Pacôme, de mettre le doigt sur une troupe qui n’a jamais réussi à me faire vraiment rire.

    Franchement, on se sent un peu seul quand depuis l’école-collège tous les amis ou famille, etc, te parle du Père noël, des Bronzés, toussa (et continuent d’en parler en 2015), mais que toi, c’est Hara Kiri, les Monty Python ou Bill Murray qui te font rire.

    #Pacôme_Thiellement #Splendid #humour #lutte_des_classes #classes_sociales #Neuilly #racisme #classisme

    • Ce n’est pas surprenant que, contrairement à Swift, Topor ou South Park, leur humour noir soit imperméable à la poésie, et étranger à la grâce. Le monde imposé par le Splendid à un peuple soumis à l’absorption de son amère ironie est également dominateur et dominé, dévorateur et dévoré. Il est prêt à sacrifier la Terre entière pour tenter d’assouvir sa passion et sa colère, mais rien ne peut même lui suggérer le commencement d’une délivrance. Comme dit le graffiti espagnol, ce n’est pas la fin du monde qui est infernale, c’est la continuation incessante de celui-ci.

    • Un (gros) bémol quand même, Hara-Kiri/Charlie ne s’est jamais privé de taper sur les prolos (je pense à Reiser et Cabu notamment), le Splendid n’avait pas besoin de chercher bien loin pour ça.

      Quant aux Bronzés, j’ai toujours pris ça pour une gentille satire du Club Med.

  • Paris Ier : les vendeurs à la sauvette ripostent au harcèlement policier
    http://paris-luttes.info/paris-ier-les-vendeurs-a-la-3684

    C’est le buzz raciste et pro-flics du moment. Orchestré par le syndicat Alliance, relayé bruyamment par l’extrême droite et avec complaisance par différents médias, du « Parisien » à Atlantico en passant par « 20 Minutes »


    (…)

    Ce que sous-entendent les différents articles, c’est que des migrants incontrôlables sautent sur le premier uniforme en vue, alors qu’en plus ce sont des « délinquants ». La vidéo montre plutôt une tentative collective de libérer un vendeur interpellé par des policiers, qui n’avaient apparemment rien d’autre à lui reprocher que son petit commerce. Une résistance d’autant plus compréhensible que la vente à la sauvette, longtemps réprimée par une simple contravention, est depuis la Loppsi 2, passée en 2011, considérée comme un délit" puni de 6 mois de taule et de 3750 € d’amende.

    Un autre aspect est zappé par les journaleux pressés. Les interpellations de vendeurs à la sauvette font partie des bons plans connus de la flicaille pour bidouiller leurs stats, en améliorant leur « taux d’élucidation » de la délinquance. Un vendeur à la sauvette arrêté, c’est à la fois un délit constaté et une affaire résolue, comme pour les fumeurs de joints. Ca explique le harcèlement policier dont s’estiment victimes à juste raison les vendeurs de minis tours Eiffel. Mais rappeler ce contexte ne permet pas de faire le buzz pour la dizaine de médias qui ont relayé l’info.

    (…)

    #paris #medias #migrants

  • The Guardian debuts Grid, an open-source image management system » Nieman Journalism Lab
    http://www.niemanlab.org/2015/08/the-guardian-debuts-grid-an-open-source-image-management-system

    Looking for images can be an unnecessarily arduous process. Beyond simply finding the picture, a user searching must also contend with rights, size, and previous usage considerations. Grid, which is the result of a year’s work by a dedicated team of four Guardian developers, a product manager, and a UX architect, looks to solve these problems for The Guardian by integrating all that information into a clean and organized package that integrates with The Guardian’s other existing tools.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZoddCAH9EPE

    #The_Guardian #presse #medialab #images #open_source

  • « Une cyberattaque quantique aurait un effet dévastateur sur nos vies »

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/08/04/70-ans-apres-hiroshima-une-cyberattaque-quantique-aurait-un-effet-devastateu

    Chercheur en mathématiques, l’Italien Michele Mosca est fondateur de l’Institute for Quantum Computing à l’université de Waterloo (Canada). Il dirige depuis 2012 Cryptoworks21, une structure de recherche rassemblant les universités de Waterloo, de Montréal et de Calgary et consacrée aux outils cryptographiques du XXIe siècle. Michele Mosca figure sur la liste 2010 des 40 leaders de moins de 40 ans au Canada.

    Il répond à nos questions dans le cadre des commémorations de la première bombe nucléaire ayant explosé sur la ville d’Hiroshima, le 6 août 1945.

    1- Le 16 juillet 1945, à l’issue du premier essai nucléaire grandeur nature, dit « Trinity », au Nouveau-Mexique, le physicien américain Kenneth Bainbridge, responsable du tir, a déclaré à Robert Oppenheimer, patron du projet Manhattan : « Maintenant nous sommes tous des fils de putes » (« Now we are all sons of bitches »). Dans votre discipline avez-vous le sentiment que ce moment où les chercheurs pourraient avoir la même révélation a été atteint ?

    Il existe une grande différence entre l’informatique quantique, ma discipline, et l’arme nucléaire : son objectif est positif et non destructeur. Les ordinateurs quantiques font l’objet de recherches intenses, car ils sont censés être extrêmement bénéfiques pour la société.

    L’objectif est d’exploiter l’immense puissance de calcul de la mécanique quantique pour résoudre des problèmes importants de l’humanité : concevoir de nouveaux matériaux plus efficaces – pour capter, stocker ou transporter l’énergie par exemple –, découvrir de nouveaux médicaments, améliorer l’imagerie médicale et le diagnostic, optimiser l’allocation des ressources... La plupart de ces applications sont pacifiques et se concentrent sur l’amélioration de la condition humaine.

    Pour autant, il est vrai que l’utilisation de cette puissance de calcul a un effet secondaire négatif : une partie de la cryptographie utilisée pour notre cybersécurité pour protéger notre confidentialité sera un jour « cassée » par les ordinateurs quantiques. Il est donc nécessaire de développer d’ici là une nouvelle génération d’outils cryptographiques pour parer à d’éventuelles attaques. Ce risque, appelé « quantique », peut être éliminé par une bonne planification, alors qu’il n’existe aucune potion magique pour rendre inoffensives les armes nucléaires. Cependant, si le risque quantique n’est pas neutralisé à temps, son effet sera dévastateur.

    2 - Avez-vous ce sentiment dans d’autres disciplines ? Lesquelles et pourquoi ?

    On peut penser à d’autres armes de destruction massive, telles les armes biologiques. Mais il existe aussi des disciplines de recherche développant des technologies qui peuvent se transformer en armes. Ou dont l’usage peut avoir des conséquences négatives imprévues.
    La diffusion croissante du numérique dans nos vies, de la voiture sans chauffeur à la médecine en ligne, nous rend de plus en plus vulnérables à des cyberattaques. Autre exemple, les cyberoutils pour surveiller, extraire ou analyser des données, utilisés à bon escient, peuvent être détournés par des cybercriminels afin de contrôler certaines personnes ou organisations ou d’en profiter.

    Malheureusement, les mesures de sécurité et de confidentialité nécessaires ne sont pas, dans la plupart des cas, mises en place. Dans le milieu de la cybersécurité, les gens disent souvent qu’il faudrait, pour que cela soit fait de façon sérieuse, qu’advienne un « cyberéquivalent » de Pearl Harbor.

    3 - Quel pourrait être l’impact d’un « Hiroshima » dans votre discipline ?

    Si la cryptographie actuelle était « cassée » sans une solution de rechange, les conséquences seraient catastrophiques. Non seulement une vaste quantité d’informations privées (données de santé, situation financière...) perdraient leur caractère confidentiel, mais des systèmes globaux et critiques seraient anéantis. Pour ce faire, il suffirait qu’un ordinateur quantique soit possédé par une entité hostile, ou alors qu’il soit piraté par elle.

    Dans le cas d’Hiroshima, le terrible bilan a été à la fois immédiat (les conséquences directes de l’explosion) et sur le long terme (l’effet des rayonnements et l’impact culturel et économique). Concrètement, dans le cas d’une cyberattaque quantique, l’impact premier, l’atteinte à nos informations personnelles – nos économies, nos données sur la santé, nos communications – aurait un effet dévastateur sur nos vies. Quant aux conséquences sur les systèmes critiques, elles seraient également immédiates : le système financier mondial pourrait être paralysé, des infrastructures énergétiques deviendraient vulnérables à des attaques. On pourrait imaginer des crashs aériens et ferroviaires, la contamination de réserves d’eau. Sans compter les possibles effets induits sociétaux, tels des actes de violence, à la suite d’un effondrement du système financier.

    4 - Après 1945, les physiciens, notamment Einstein, ont engagé une réflexion éthique sur leurs propres travaux. Votre discipline a-t-elle fait de même ?

    Les risques quantiques ne sont pas encore pour demain et ils sont évitables. Nous pouvons neutraliser la menace avant que la technologie ne devienne disponible pour ceux qui voudraient en abuser.

    5 - Pensez-vous qu’il soit nécessaire que le public prenne conscience des enjeux liés à vos travaux ?

    Il est essentiel que les individus expriment leur désir d’être en cybersécurité. Pour empêcher une cybercatastrophe, nous avons besoin que gouvernements et industriels prennent des mesures dès à présent. Il va falloir des années pour rendre compatibles nos cyberinfrastructures avec la technologie quantique. Il ne s’agit pas d’attendre une catastrophe avant d’agir. Nous ne pouvons pas perdre de temps.

    Cependant, comme ni les conséquences ni les récompenses ne sont immédiates, les mesures nécessaires ne sont pas prises. Volonté politique et incitations commerciales font actuellement défaut. De telles prises de décision nécessitent une certaine clairvoyance, qui sera, à terme, récompensée incommensurablement.

    6 - Quelle est, selon vous, la marge de manœuvre des scientifiques face aux puissances politiques et industrielles qui exploiteront les résultats de ces travaux ?

    Cela varie d’une discipline à l’autre. Là où des antidotes existent à l’utilisation destructrice de leurs travaux, certains scientifiques peuvent travailler dur pour les développer et les diffuser. Le cas échéant, ils peuvent rendre publics de tels risques afin de créer une pression politique pour éviter une telle utilisation.

    En cryptographie, si un mathématicien découvre une façon de mettre en péril un encodage, il peut en faire la publicité sans expliquer la méthode pour « casser » le code. En attendant le temps nécessaire pour remplacer l’encodage.

    7 - Pensez-vous à des mesures précises pour prévenir de nouveaux Hiroshima ?

    Les armes actuelles sont encore plus dévastatrices que celle qui a été lâchée sur Hiroshima. Nous avons fondamentalement besoin de méthodes plus humaines pour résoudre des conflits à l’échelle mondiale.

    Il y a plusieurs années, alors que j’étudiais au Royaume-Uni, deux collègues européens m’ont fait remarquer qu’un aspect précieux des programmes d’échanges étudiants de l’Union européenne était la perspective de créer de « bons Européens » – une aide pour éviter la répétition des guerres dévastatrices que l’Europe a connue. Actuellement, les très nombreux échanges internationaux de jeunes favorisent une compréhension plus profonde des cultures mondiales, des relations se nouent et facilitent dialogue, négociation et coopération. Ce sont des outils inestimables pour conjurer de futures catastrophes.

    Pour d’autres menaces plus subtiles impliquant la morale à l’échelle mondiale, nous avons besoin d’une meilleure culture de la responsabilité. Qui, par exemple, est responsable en bout de chaîne pour faire en sorte que nos cybersystèmes soient protégés contre les menaces à venir ? Qui est responsable des dommages causés si ces cybersystèmes sont détruits ? Les gens devraient poser ces questions le plus souvent possible, et persister jusqu’à obtenir des réponses sérieuses. Ils devraient également vérifier qu’il y a bien une corrélation entre les deux réponses.

    Concernant spécifiquement le risque quantique, industriels et gouvernements du monde entier doivent concevoir, mettre en œuvre, déployer et standardiser de nouveaux outils cryptographiques interopérables et sûrs. La protection de la sécurité et de la vie privée est possible avec cette nouvelle génération de codes.

    Article protégé = Lecture Zen + Imprimer la page + Ouvrir le PDF dans Aperçu ….

    • Il existe une grande différence entre l’informatique quantique, ma discipline, et l’arme nucléaire : son objectif est positif et non destructeur.
      […]
      Les risques quantiques ne sont pas encore pour demain et ils sont évitables.
      […]
      Actuellement, les très nombreux échanges internationaux de jeunes favorisent une compréhension plus profonde des cultures mondiales, des relations se nouent et facilitent dialogue, négociation et coopération. Ce sont des outils inestimables pour conjurer de futures catastrophes.

      Je ne sais pas pourquoi, mais tout cela ne me rassure vraiment pas du tout…

    • Clair qu’il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’à l’occiput :

      Nous pouvons neutraliser la menace avant que la technologie ne devienne disponible pour ceux qui voudraient en abuser.

      mais l’article a le mérite de dévoiler un nouveau pan de menaces venant de notre chère #silicon_army

  • Coordination Pas Sans Nous : dans les quartiers populaires, « remplacer la violence par de la conflictualité »
    http://larotative.info/coordination-pas-sans-nous-dans-1105.html

    Depuis 2013, une centaine de personnes, responsables associatifs et acteurs de terrain, se sont réunies au sein d’une coordination qui se présente comme un « syndicat des quartiers populaires ». Rencontre avec l’un de ses membres, qui habite à Joué-lès-Tours [1].

    En 2005, suite aux révoltes qui ont répondu à la mort de Zyed et Bouna, Mohammed Mechmache crée un collectif nommé ACLEFEU [2]. Il se dit qu’il n’est plus possible d’aller de crise en crise, et que les habitant-es des quartiers populaires sont les mieux placé-es pour parler de leur réalité. Mechmache va réaliser un tour de France pour dresser un cahier de doléances en recueillant la parole des habitant-es. Mais quand il est allé présenter ce travail à un ministre, il lui a été demandé de laisser son rapport à l’accueil du ministère...

    Mechmache s’est alors allié à une universitaire travaillant sur les questions de la participation des habitant-es et d’empowerment [3], Marie-Hélène Bacqué. François Lamy, ministre de la Ville du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, va leur commander un rapport. Mechmache et Bacqué vont refaire un tour de France pour recueillir des témoignages d’habitant-es des quartiers populaires, de membres d’associations, etc. Ils sont notamment passés à Joué-lès-Tours, pour collecter doléances et propositions.

    Ce travail a donné naissance à un nouveau rapport contenant 31 propositions. Une centaine de responsables associatifs et d’acteurs de terrain des quartiers populaires ont été invités à critiquer, amender, corriger ces propositions. Et il a été décidé de considérer la question du droit de vote aux étrangers non-communautaires aux élections locales non pas comme une proposition parmi d’autres, mais comme une condition préalable de la participation citoyenne. C’est un engagement de campagne du candidat Hollande. On réclamait donc que cet engagement soit tenu. La centaine de participant-es à la conférence qui s’est tenue en juin 2013 se sont accordés pour dire que le rapport ne contenait pas 30+1 mesures, mais 1+30 mesures.

    Toutes les questions qui traversent notre société ont été abordées au cours de cette « conférence citoyenne » de juin 2013. Ça a été deux journées de folie. Il y a notamment eu de grosses empoignades autour du terme « laïcité » ; certains estimaient que la question de l’islamophobie devait avoir une place centrale dans le rapport, d’autres étaient plutôt dans une posture de déni face à cette question. A l’issue de ces deux jours, on s’est dit qu’il était indispensable de rester en contact, et on a monté la coordination « Pas sans nous ».

    Évidemment, une fois le rapport rendu au ministre de la Ville et passé à la moulinette législative, il n’en est rien resté, si ce n’est l’idée de créer des « tables de quartier ». Cela consiste à monter, dans tous les quartiers populaires, une instance reconnue par les autorités locales (préfecture, mairie) qui pourrait participer aux réflexions sur les politiques de la ville. La loi prévoyait donc que, dans toutes les villes où il existe un « quartier prioritaire », la signature du contrat de ville soit subordonnée à la création et à la reconnaissance d’un « conseil citoyen » (qui a été le nom retenu pour désigner les tables de quartier).

    (...)

    Pour l’instant, comment la mobilisation des habitant-es prend-elle forme ? Comment s’exprime-t-elle ?

    En matière de participation, les quartiers populaires sont par terre. Certains quartiers ont tellement morflé qu’il n’y a plus de dialogue. En même temps qu’on proposait ces conseils citoyens, il a fallu engager un travail de dialogue entre associations et de définition d’objectifs communs.

    (...)

    Le parquet a demandé la relaxe des deux policiers poursuivis pour « non-assistance à personne en danger » après la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois en 2005 [5]. Cette relaxe ne va-t-elle pas encore faire reculer la confiance des habitant-es des quartiers populaires vis-à-vis des institutions ?

    Il faut faire évoluer la relation des habitant-es avec la police. On ne peut pas continuer comme ça. Les policiers ne peuvent pas être systématiquement mis hors de cause, comme c’est le cas actuellement. C’est invivable, et chaque relaxe est vécue comme un coup de couteau par les quartiers. La coordination « Pas sans nous » propose notamment que la police vienne régulièrement dans les quartiers pour rendre compte de son action auprès des habitant-es. Les conseils citoyens pourraient être l’espace approprié. Cela permettrait à la police d’entendre ce que les habitant-es ont à leur reprocher, en dehors du contexte d’un contrôle d’identité. Sinon, nous irons de révoltes en révoltes.

    #participation #quartiers_populaires #ville

    cc @quartiersxxi @rezo

  • Collège occupé par des migrants à Paris : « On veut juste un toit »
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75019/college-occupe-par-des-migrants-on-veut-juste-un-toit-31-07-2015-4982927.

    Ils n’ont eu à faire que quelques centaines de mètres. Les migrants qui occupaient depuis jeudi le siège de l’association Ni putes ni soumises, dans le XXe arrondissement, se sont installés ce vendredi, en milieu d’après-midi, dans les locaux du collège Guillaume-Budé (XIXe).

    Epaulés par une poignée de militants, ils ont escaladé les grilles de l’établissement et se sont barricadés à l’intérieur, sous l’œil de riverains médusés et de policiers particulièrement nombreux en début de soirée. Très vite, une partie du groupe s’est installée dans les salles de classe, puis d’autres ont commencé à sortir des ballons et jouer au football dans la cour.

    Une vidéo
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-
    avec la chapelle en lutte
    https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    Second jour d’#occupation du Collège Guillaumé Budé (rue Jean Quarré 75019 Paris) par les #Réfugiés de la Chapelle en #lutte et leurs soutiens. Afin de faire valoir leurs droits, de nombreux réfugiés soudanais de la Chapelle et du campement d’Austerlitz les ont rejoints, ainsi que des réfugiés syriens de la porte de Saint-Ouen. Les négociations avec la #Mairie_de_Paris et la Préfecture reprendront aujourd’hui à 18 heures, n’ayant abouti à rien hier soir.
    La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

    et Fadela Amara (NPNS), chagrinée
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-

    un soutien des migrants de la Chapelle raconte son tabassage par les lardus de la #BAC lors de l’occupation du collège, via
    https://twitter.com/OlivierCyran

    https://video-ams3-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xtf1/v/t42.1790-2/11072176_1617744161835830_95196437_n.mp4?efg=eyJybHIiOjcwMiwi

    • Troisième jour d’occupation du Collège Guillaume Budé (7, rue Jean Quarré 75019 Paris) par les Réfugiés de la Chapelle en lutte et leurs soutiens.
      Cette occupation fait suite au 10e démantèlement de campement en 8 semaines dans le quartier de la Chapelle et à la réunion qui s’est tenue à la Mairie de Paris, au cours de laquelle les Réfugiés ont fait part de leur désarroi au cabinet de Mme Hidalgo, sans qu’aucune réaction constructive leur soit apportée.
      Les négociations avec la Mairie de Paris et la Préfecture prévues hier à 18 heures ont été reportées à lundi, sur demande des réfugié(e)s, qui demandent à s’adresser directement à Mme Anne Hidalgo et à un représentant de la Préfecture.
      En effet, ils estiment qu’après de longs mois à la rue sans être pris en considération, les pouvoirs publics n’ont pas à leur manifester une telle précipitation sitôt qu’ils ont trouvé un toit, inoccupé de surcroît.
      De son côté, la Préfecture a envoyé hier soir vers 22h un huissier sur les lieux. Les réfugiés sont toujours sous la menace d’une évacuation, peut-être avec un #prétexte_sanitaire cette fois-ci. « Mais la rue est-elle un lieu salubre », interrogent-ils ?
      La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

      via un mel

    • GRAND-FORMAT. Dans le lycée des migrants à Paris - L’Obs
      reportage photo (Louis Witter)

      http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/societe/20150804.OBS3647/grand-format-dans-le-lycee-des-migrants-a-paris.html

      Plusieurs fois par jour, une assemblée générale permet à chacun de prendre la parole. Migrants et réfugiés sont prioritaires et passent systématiquement avant les soutiens. 

      Dimanche soir, une fête est organisée dans la cour du lycée Jean Quarré par les migrants et leurs soutiens. Un tract, distribué dans les rues alentour, invite les habitants du 19e à venir à la rencontre de leurs « nouveaux voisins » et partager le barbecue.

      Les Afghans jouent aux cartes dans une ancienne salle de classe, vendredi soir. Chaque chambre s’est constituée par affinités mais également par origines ethniques. Beaucoup ont fait le voyage ensemble. « On se sent bien, ici », dit l’un d’eux en souriant devant la porte d’entrée. Des militantes ont aussi décidé de réserver une pièce aux seules femmes. Une intimité retrouvée, que ne permettait pas la rue.

    • Un aperçu des soit disant ’prises en charge" organisées par la Ville de Paris....

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité de Joinville-le-Pont

      Lors de l’évacuation du jardin d’Eole le 19 juin 2015, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de Joinville-le-Pont.
      Presque deux mois plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous vivons dans un foyer entouré de grilles, loin de la ville et cachés par la forêt. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Il n’y a aucun moyen de laver ses affaires, pas même une bassine et de l’eau ; un savon est divisé entre vingt personnes. La nourriture est mauvaise et insuffisante. Tous les jours nous sommes contraints de frauder parce que le centre ne nous fournit pas de titres de transport. Après 23h30, il est impossible de rentrer dormir au centre, et si on ne rentre pas une nuit, on est expulsé définitivement. Les visites sont interdites sauf le week-end ; l’administration du centre a également interdit les visites entre les chambres, mais nous passons outre. Ce n’est qu’au prix d’une longue insistance que nous avons obtenu des cours de français. Nos « conditions d’hébergement » ressemblent à des conditions de détention.
      Nous ne sommes pas venus en France par amour pour celle-ci ou pour demander la charité. Nous ne sommes pas venus pour avoir simplement un toit et de la nourriture, nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’OFPRA.

      Appel à dons pour les réfugiés du collège Guillaume Budet : 7 rue Jean Quarré 75019. Urgence literie, couettes, couvertures, de préférence sacs de couchage. Merci de faire en sorte que la distrib soit effectuée par l’organisation pour éviter les tensions et un partage inégal

    • http://blogs.mediapart.fr/blog/la-chapelle-en-lutte
      Le blog de La Chapelle en Lutte

      –-

      "Bruno Julliard, maintenant passons aux choses sérieuses...",
      communiqué du 4 Août 2015
      06 AOÛT 2015 | PAR LA CHAPELLE EN LUTTE

      Aujourd’hui, en fin d’après-midi, Bruno Julliard annonçait en conférence de presse que la Mairie de Paris ne procéderait pas à l’expulsion de l’établissement scolaire que plus de 200 réfugiés de 12 nationalités occupent depuis 4 jours, soutenus par le collectif La Chapelle en Lutte.

      Si nous sommes soulagés par cette déclaration, qui augure quelque répit pour les réfugiés et nous permet à tous d’envisager la reprise du suivi sanitaire et juridique des migrants, de redémarrer les cours de langues et d’organiser une série d’évènements culturels et intellectuels, nous tenons à exprimer que cette résistance ne s’arrête pas ici.

      Avant-hier encore, la Mairie nous assurait qu’il était inenvisageable de transformer le collège que nous occupons car les cours y reprendraient à la rentrée. Aujourd’hui, le premier adjoint de Mme Hidalgo propose de transformer ce lieu en centre d’hébergement d’urgence. Ce volte-face est la preuve que notre mouvement porte ses fruits mais justifie aussi notre circonspection à l’égard des pouvoirs publics concernant la question des droits des réfugiés.

      En effet, M. Julliard déclare vouloir poursuivre la politique que la Mairie applique depuis le mois de juin, celle de l’atomisation des réfugiés dans des centres d’hébergement de qualité pour le moins inégale, éparpillés dans toute l’Île de France.

      Encore une fois, nous réitérons notre refus de la mise en concurrence des indigences et réclamons la création de lieux d’accueil adaptés aux migrants et demandeurs d’asile, en respect, notamment, de la Convention de Genève.

      Les hébergements d’urgence ne sont pas pérennes et l’offre de M. Julliard ne correspond pas aux demandes des migrants.

      Enfin, à la lumière des précédentes évacuations et des prétendues mises à l’abri humanitaires, nous sommes sceptiques quand à l’établissement des listes de migrants que la Mairie nous réclame.

      La Chapelle en Lutte

      –-
      https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763
      https://twitter.com/MigrantChapelle

    • A Paris, l’occupation d’un lycée professionnel désaffecté du 19e arrondissement a entraîné une salve de communiqués. Claude Goasguen, député de Paris, a dénoncé un « précédent qui constitue un attrait toujours plus important des migrants », et Nadine Morano, députée européenne, a pris la même ligne, évoquant un « #appel_d’air considérable à l’immigration illégale », tout en dénonçant dans le même texte la #saleté des rues de Paris « envahies de SDF, de matelas sur les trottoirs. Une honte pour l’#image_de_la_France ».

      Les migrants, angle d’attaque estival de la droite
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/05/les-migrants-angle-d-attaque-estival-de-la-droite_4712207_823448.html

    • Communiqué de Presse

      L’occupation du lycée désaffecté Guillaume Budé a été émaillée de plusieurs violences policières, ce dès son occupation. En effet, un membre du comité de soutien a été gravement blessé au crâne lors de l’occupation et un réfugié afghan s’est vu emmener au poste dès le lendemain matin de la prise des lieux qui a permis à quelques centaines de migrant-e-s d’échapper à la rue en occupant un bâtiment public inusité.

      
Les pouvoirs publics ont depuis lors manié la carotte, en disant être prêts au « dialogue » avec les réfugiés et leurs soutiens, sans jamais lâcher le bâton. Ainsi, des patrouilles et des contrôles récurrents ont lieu dans le quartier et, notamment, au métro Place des Fêtes, station par laquelle les migrant-e-s qui souhaitent avoir un toit sur la tête et rejoindre le mouvement sont contraints de passer pour rejoindre les autres réfugié-e-s.
Ces contrôles au faciès sont inadmissibles comme est inadmissible la circulation de policiers armés de flash-balls aux abords du bâtiment occupé.

      
Aujourd’hui en fin de journée, une membre du Comité de soutien aux migrants de La Chapelle cherchant à s’enquérir des conditions d’un énième contrôle dans les couloirs du métro, a été arrêtée et placée en garde à vue au commissariat central du XIXème arrondissement, dont espérons-le ! , elle devrait ressortir d’un instant à l’autre.

      
Hier soir, toujours à la station Place des Fêtes, deux autres membres du Comité de Soutien ont été intimidées par une femme policier qui les a menacées de conduire les deux réfugiés qu’elle et ses collègues contrôlaient au poste si celles-ci ne quittaient pas le lieu du contrôle. Heureusement, ceux-ci étaient munis de titres de séjour provisoires en tant que demandeurs d’asile. Mais quid de tous ceux qui sont encore en cours de domiciliation (cette démarche prend 2 mois) et n’ont pas encore obtenu de rendez-vous en préfecture ?

      
Nous dénonçons vigoureusement cette arrestation tout comme ce hiatus entre la Mairie de Paris - qui nous promet - notamment par voie de presse - de ne pas être expulsés par les forces de l’ordre de l’établissement scolaire que nous occupons - et le Ministère de l’Intérieur, qui ordonne ces contrôles d’identité dans le quartier.

      
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ce harcèlement policier.

      La Chapelle en Lutte

      via https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    • Maison des migrants à Paris : Appel à la solidarité et au soutien matériel des 200 réfugié(e)s qui occupent le collège Guillaume Budé... [Dons en ligne]
      https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

      Maintenant que nous avons une maison, même provisoire, nous avons à nouveau vraiment besoin de vos dons, financier, matériels et « temporels » (présence). Nous aimerions réhabiliter au moins partiellement le lieu lui donner un coup de frais. Nous avons besoin de draps, de couettes, de couvertures, de sacs de couchage, de tapis de sol et de matelas, de matériel de cuisine etc... Merci infiniment pour votre soutien, vous avez rendu énormément de choses possibles. Nous voulons continuer de faire avancer leur cause, tous ensemble.
      http://www.gofundme.com/wp4c9k

    • 40 migrants hébergés dans un centre emmaüs 47 rue raymond losserand dps le 28 juillet, ont commencé une #grève_de_la_faim auj pour dénoncer leurs conditions de prise en charge : nourriture immangeable et en quantité insuffisante, pas de produits d’hygiène, pas de tickets de métro, pas de suivi administratif, pas droit aux visites...

      Samedi 15/8 à 15h Assemblée générale à la Maison des réfugiés, collège Guillaume Budé, rue Jean-Quarré, Paris 19e.

      infos reçues par mel

    • La police intervient au foyer Emmaus occupé...

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité du 47 rue Raymond Losserand - 75014 Paris

      Lors de l’évacuation de la halle Pajol, le 28 juillet dernie, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de la rue Raymond Losserand.
      15 jours plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous avons décidé de commencer ce matin une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes que nous subissons : absence de titres de transport, nourriture insuffisante et de très mauvaise qualité, interdiction de droit de visite, entre autres.
      Nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’#OFPRA.

  • Mort de Bertrand Bilal Nzohabonayo à Joué-lès-Tours : le parquet classe l’affaire sans suite
    http://larotative.info/mort-de-bertrand-bilal-nzohabonayo-1100.html

    D’après La Nouvelle République, le procureur de la République de Tours a décidé de classer sans suite la procédure ouverte suite à la mort de Bertrand Bilal Nzohabonayo. Le 20 décembre dernier, cet habitant de Joué-lès-Tours avait été abattu de plusieurs coups de feu après avoir blessé trois policiers. (...) — Brèves, Répression - prisons, Bertrand Bilal

  • Un nouveau moteur de recherche pour seenthis

    Nous avons travaillé ces deux dernières semaines, avec @marcimat et @rastapopoulos, à la programmation d’un #moteur_de_recherche générique pour #SPIP, basé sur #Sphinx, et très adaptable à différents types de sites. En l’appliquant à #seenthis, on obtient un outil dont les caractéristiques sont assez intéressantes :

    – opérateurs logiques (et, ou, non)
    – recherche de mots parmi une liste
    #proximité
    – des #facettes permettent par ailleurs d’affiner la recherche, en proposant des #hashtags et des @people liés aux mots demandés
    – une facette de date permet de filtrer par année (2014, 2013, etc).
    – enfin, on propose plusieurs tris (par pertinence, date, ou en mettant en tête de liste les messages les plus partagés)

    Je vous laisse découvrir tout cela :
    – le moteur lui-même : http://seenthis.net/recherche
    – la documentation : http://seenthis.net/fran%C3%A7ais/article/moteur-de-recherche
    – le code d’#indexer, le plugin générique pour SPIP : http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/indexer/trunk
    – le code du plugin qui l’adapte à seenthis : https://github.com/seenthis/seenthis_sphinx

    Commentaires et relevés de bugs sont très bienvenus.

    #seenthis_nouveautés

    • La recherche est sur le message ou sur le fil ?

      Ça peut être intéressant de chercher des messages qui contiennent une image ou une vidéo ou qui a reçu des commentaires (dans le cas où on cherche un de nos messages et que ce sont des infos qui se retiennent bien).

      Sinon une recherche sur le fil entier pour des messages qu’on recherche sur un sujet, par exemple si on cherche sur poutine et ukraine, ça peut rapporter pas mal de sujets en plus (surtout que souvent les billets sont taggés a posteriori par les autres membres)

      Rechercher des fils dans lesquels des membres de seenthis ont participé ?

      Bon c’est des idées en l’air, je sais pas s’il y a un réel besoin pour ça ?

    • La colonne de droite « follow » elle se base sur la recherche / les résultats ? Ça me met des comptes que je suis déjà en tout cas

      Edit : ha non ça permet d’affiner la recherche en spécifiant un auteur, mais si j’ai fais ma recherche avec déjà un auteur, ça va sortir aucun résultat

    • Pas compris. J’ai essayé les # et je ne sais pas si je dois affiner les recherches parce que je me suis retrouvée dans un flux sans queue ni tête...bigre ! Je crois que je suis complètement crevée !

    • #Merci

      Je n’ai fait que quelques essais de recherche. Sans problème. L’interface est super claire et les affinages très bien venus.

      Mais surtout, je vois des comptages. Alors, je n’ai pas pu m’empêcher…

      Sur une entrée vide, on compte tout. Du coup, ça fait une super façon d’entrer dans les stats…

      On a des unités statistiques différentes :
      – pour les années, apparemment, il s’agit des billets (messages initiaux). Si tu implémentes un dépliement hiérarchique par mois, outre que ça permet de préciser le filtre chronologique (surtout utile pour l’année en cours), ça permettrait d’avoir l’activité mensuelle.
      – pour les comptes (follow) et les tags, il me semble qu’il s’agit de toute l’activité (billet, commentaire, étoile)
      Là aussi, peut-être un niveau hiérarchique inférieur permettrait de ventiler entre ces 3 types d’activités (ce qui permettrait de préciser quand on cherche une réponse dans une discussion)

      Du coup, les totaux n’ont pas de raison de coïncider. Si mon interprétation est bonne, il y a eu (et il subsiste après effacement des comptes) 120000 billets (ça change tout le temps…) et comme le numéro du dernier est autour de 260400, cela fait de l’ordre de 1,2 « activité complémentaire » (commentaire ou étoile) par billet.

      Juste pour voir, j’ai fait le suivi du nombre de billets par année.

      Et l’activité des top 20 (en % du nombre de billets)
      (pour 2010, la somme des 20 follows fait 3548, alors que le nombre de billets est de 3520)

      2013

      2014

      Éventuellement, un nouveau bloc par nombre « d’activité complémentaire » pour classer les billets par intensité de la discussion ou des étoiles (souhait qui a été exprimé, me semble-t-il).

      Encore merci. Et bravo pour l’interface « naturelle » ou « invisible ».

    • Jolies déductions :)

      La facette « follow » est établie sur la base de l’attribut multivalué {auteur initial + partageurs}. Les intervenants dans la discussion ne sont donc pas comptés en tant que tels (ils sont indexés dans un autre attribut, mais pas utilisés dans l’interface : l’idée est que si je ne partage pas un billet, mes suiveurs n’ont pas forcément vocation à être alertés que je suis en train d’y discuter).

      Chacune des facettes, comme tu l’as constaté, est limitée aux 20 éléments ayant le plus fort effectif, et à condition qu’il soit > 1.

      Le système recense à cet instant 156548 billets publiés. Il existe des billets effacés (11197 dont une trace reste dans le système, sans compter ceux de quelques tests, ou du compte machin, qui ont carrément été supprimés).

      Pour ce qui est de fouiller plus avant dans les données, je pense qu’il sera plus efficace de créer des requêtes ad hoc. Le langage d’interrogation, très proche du SQL, est assez parlant.

      Par exemple pour avoir le nombre de billets publiés mois par mois :
      SELECT COUNT(*), YEARMONTH(date) as m FROM seenthis where properties.published=1 GROUP BY m ORDER BY m ASC LIMIT 1000;

      La même chose pour les billets qui répondent à un critère fulltext :
      SELECT COUNT(*), YEARMONTH(date) as m FROM seenthis where MATCH('spip') AND properties.published=1 GROUP BY m ORDER BY m ASC LIMIT 1000;

      etc.

      Concernant la suggestion de trier selon l’intensité des discussions : il n’y aurait aucun obstacle technique, sachant que les éléments nécessaires (liste des participants à chaque discussion) sont déjà indexés. En revanche, il me semble qu’il s’agit d’une fausse bonne idée : j’ai comme un doute en effet sur l’intérêt de mettre en valeur des discussions qui impliqueraient de nombreuses personnes, mais qu’aucune ne souhaiterait partager…

      La vocation du moteur de recherche est de permettre de trouver aussi rapidement que possible une information précise, les décisions doivent se baser uniquement là-dessus, pour cette page en tout cas. Mais l’outil permet d’imaginer d’autres « vues » sur les données, qui pourront servir à l’administration du serveur, à créer des pages annexes, à repérer des « corrélations » entre les sujets, des proximités entre auteurs, une analyse du « dictionnaire » global, et que sais-je encore. Tout un champ à explorer !

      PS : la doc de SphinxQL : http://sphinxsearch.com/docs/current.html#expressions

    • Tu sais que l’utilisateur est d’abord et avant tout pervers : il utilise les outils qu’on lui donne pour faire tout autre chose avec… Et, donc, oui je sais qu’il s’agit de recherche, pas de stats. Tavaikapa mettre des comptages.

      Blague à part, en fait, je ne sais pas comment faire pour rentrer dans les tables de ST à des fins statistiques. À l’occasion (R ?), je jetterais bien un œil…

    • Oui @fil, pour la mise en avant des discussions « chaudes » (celles ayant le plus de participants et/ou celles ayant le plus de messages), je ne voyais pas ça spécialement dans la page de recherche. Mais dans une autre vue à part ce serait bien oui.

      (Dans le même thème, un truc qui pourrait être bien, hors interface, ce serait aussi un flux Atom des commentaires postés par les gens qu’on suit.)

    • @intempestive à priori ça semble compliqué d’utiliser le raccourci @truc à la fois pour du fulltext et pour spécifier un auteur ; mais sinon, la recherche de « commentaires seenthis », triée par pertinence, te donne bien la loi de nicolasm comme deuxième résultat.

    • (une loi qui porte mon nom la classe .. ah mince c’est moi qui l’ai créée...)

      Le menu pour affiner la recherche par facette semble avoir des bugs :

      http://seenthis.net/recherche?recherche=%23permaculture+%40nicolasm+%23agriculture

      – le tag agriculture n’est pas déjà coché dans le menu
      – si je clique sur le tag alimentation ça me met cette url = http://seenthis.net/recherche?recherche=%23agriculture&tag=%23alimentation (ça vire mon pseudo et le tag permaculture) alors que j’imaginais que ça rajoutais le tag alimentation en contrainte supplémentaire ? Même souci avec les facettes par auteur pour http://seenthis.net/recherche?recherche=%23agriculture+

    • @homlett le moteur est accessible en RSS et en JSON :
      http://seenthis.net/?page=sphinx.rss&recherche=sphinx
      http://seenthis.net/?page=sphinx.json&recherche=sphinx
      Attention c’est de la version alpha, je changerai probablement les URLs une fois que ce sera testé et stabilisé.

      À noter les deux flux proposent des données complémentaires : uri, title, date, @login de l’auteur, tags et « snippet », c’est-à-dire l’extrait du contenu avec les mots repérés mis entre <b> (à styler comme tu veux, le gras rendant assez moche).

      Ce qui manque je pense, à ce stade, c’est de pouvoir personnaliser (faire « mes messages » ou « messages de mon réseau » plutôt que « Tous les messages »).

    • @speciale le système n’affiche pas de facette s’il n’y en a pas d’intéressantes (si la facette contient 1 seul élément, ou si l’élément ne correspond qu’à un seul message) ; je pense que c’est le cas de ta requête.

    • En fait, j’ai beaucoup utilisé le moteur hier pour écrire mon dernier papier et je suis ravie de la facilité avec laquelle j’ai pu retrouver toutes les sources dont j’avais besoin. Souvent, j’associe deux termes pour mieux cibler ma recherche, et sans avoir besoin de me prendre la tête avec les opérateurs booléens, j’exhume très rapidement ce que je mettais des heures à chercher jusque là (et que je ne retrouvais généralement pas !). J’aime beaucoup le surlignage des termes recherchés et la possibilité de trier les résultats par date ou pertinence, de limiter par année, auteur, me ravit littéralement.
      Je n’ai pas eu de bugs, pas de problème et mes requêtes ont toutes abouti.

      Donc désolée de ne pas aider plus que cela, mais je suis juste la ravie de la crèche qui pensait depuis un bon moment que le gros défaut de Seenthis, c’était de ne jamais rien y retrouver !

    • <b> c’est le choix de sphinx, sans doute historique ; je le conserve par souci de simplicité (et puis c’est économique en bytes)

    • Peut-être puis-je émettre un bidule qui serait bien pratique mais je ne sais pas si c’est le sujet de cette discussion. Serait-il imaginable de mettre une étoile à côté d’une réponse. Car parfois, il y a des réponses qui mériteraient d’être mentionnées dans les recherches. Voir des possibilités d’y répondre....

    • en effet c’est hors-sujet :)

      pour gérer le développement de seenthis, on vient tout juste de mettre en place un compte github où vous pouvez envoyer des issues (problèmes ou demandes de fonctionnalités) et des pull-requests (des modifications du code source).
      https://github.com/seenthis

    • Une petite amélioration du moteur : la recherche se fait désormais à partir de la racine des mots (lemmatisation) ; ainsi le moteur trouvera les messages contenant aussi bien le pluriel que le singulier, ou bien diverses formes des verbes conjugués (c’est censé fonctionner pour l’anglais et pour le français).

      Si, à l’occasion, vous souhaitez rechercher la forme exacte d’un mot, utilisez l’opérateur = ; par exemple, une recherche de =terres évitera les messages contenant le mot terre au singulier seulement.

      (Et pour répondre à @nhoizey : il me semble probable que les plugins seenthis fonctionnent déjà pour la plupart avec SPIP 3, je n’ai pas essayé mais je ne vois pas ce qui pourrait bloquer. Si dans tes tests tu vois des bugs, n’hésite pas à les signaler ou à envoyer une pull-request sur https://github.com/seenthis )

    • Bonjour

      On m’a dit de m’adresser ici si je ne comprenais pas quelque chose.

      Comme par exemple : comment faire pour afficher sur sa page personnelle un billet d’un autre utilisateur ? Il faut le mettre en favori, c’est tout ?

      Je n’ai pas trouvé le bookmarklet en page d’accueil qui, paraît-il (dixit la page « le minimum à savoir »), transforme complètement le confort d’utilisation.

      Merci d’avance !

    • Bon, OK.
      Autre question :
      Pour suivre un thème, je n’ai pas trouvé d’autre moyen qu’utiliser le moteur de recherche, chercher le thème avec le # dans la page et cliquer dessus, puis ensuite faire « suivre le thème ».
      Il n’y a pas moyen de faire plus simple ?

    • Fondamentalement plus simple, je vois pas comment. Mais il y a un lien « thèmes » dans le bandeau du haut, vers http://seenthis.net/tags avec la liste des thèmes/tags suivis.
      Tu peux aussi directement taper l’url http://seenthis.net/tag/THEME_EN_QUESTION

      À savoir : si par exemple tu suis le thème #seenthis, tu suis avec ses sous-thèmes : #seenthis_doc, #seenthis_todo, etc. Mais bien sûr, pas l’inverse.

      Autre chose : devant chaque liens partagés, il y a un triangle. S’il est blanc, l’url n’a été partagée qu’une fois. S’il est noir, l’url a été partagée plusieurs fois. Et un clic sur le triangle renvoi vers la liste de tous les posts où elle apparait.

      Last but not least, la mise en forme :
      – du gras en encadrant avec le signe *
      – de l’italique avec le signe _
      – du code avec le signe `
      – des citations avec Shift+Tab

  • Plugin Indexer

    Le logiciel SPHINX est un moteur dédié qui indexe et range un ensemble d’informations multiple pour permettre une recherche rapide.
    Sphinx est un logiciel dédié à l’indexation d’informations textuelles. Cette spécialisation offre une finesse et des temps de réponses plus rapide et précis qu’un moteur de recherche intégré comme celui de Mysql.

    La source des documents indexés peut être n’importe quoi, une base de données, un flux d’informations, un tas de fichiers, des courriels ... Sphinx est neutre vis à vis du contenu, ce qui importe c’est de fournir des documents textuels.

    Le plugin « indexer » transmet à Sphinx l’intégralité du contenu des articles saisis et modifiés dans SPIP en temps réel (mode RT). Cela signifie qu’une fois un article publié celui est directement disponible dans les résultats de recherche.

    Sphinx traite ensuite les informations fournies afin de les classer, trier, ordonner, rapprocher et définir des ratios de pertinence. Dans le même temps les facettes sont actualisées.

    http://contrib.spip.net/Indexer-Introduction

    #spip_blog #sphinx

  • Je viens d’installer un nouveau #plugin #SPIP : Fond d’écran pour l’espace privé
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/fond_espace_prive

    En fait, ça modifie surtout la page de login :

    (Dans l’espace privé, ça insère aussi l’image, mais extrêmement éclaircie. J’ai commencé le plugin sur cette idée, mais je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée, je crains que ça fatigue plus qu’autre chose.)

    L’image du phare (pour l’instant, ça peut changer…) est activée avec le plugin. On peut remplacer par l’image de son choix (je suggère une image de 1600 pixels de large), en installant un fichier du même nom dans IMG :

    IMG/fond_espace_prive.jpg

    Ça fonctionne en 3.0 et en 3.1.