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  • Cartographie de l’ordre mondial politique et moral

    Bon, c’est pas contemporain, la carte date de 1828 et c’est William Woodbridge qui s’y est collé. Mais deux siècles c’est quelques secondes à l’échelle géologique et on peut dire que c’était la semaine dernière. Et je me dis que peut-être on peut comprendre un peu de ce qui se joue aujourd’hui dans ce monde bouleversé en regardant bien cette carte...

    C’est l’époque ou les trois quart des États-Unis étaient classés en catégorie « sauvages ». Dans un certain sens, ça n’a pas beaucoup changé depuis. A part les sauvages, il y a aussi les barbares et une distinction ésotérique entre les peuples « demi-civilisés » et les « civilisés ».

    Enjoy, c’est en HD en dessous.

    la source : David Rumsey map collection
    http://www.davidrumsey.com/luna/servlet/detail/RUMSEY~8~1~219033~5504425:Moral-And-Political-Chart-Of-The-Wo?sort=Pub_Date%2CPub_List_No_InitialSort&qvq=w4s:/who%2FWoodbridge%25252C%2BWilliam%2BC.%2Fwhere%2FWorld;sort:Pub_Date%2C

    #cartographie #civilisations #sauvages #barbares #demi-civilisés #peuples #classification #hiérarchisation #morale

  • Une université impose un bracelet Fitbit à ses étudiants
    http://www.numerama.com/tech/142916-une-universite-impose-un-bracelet-fitbit-a-ses-etudiants.html

    Une université américaine a décidé d’imposer à tous ses étudiants un programme qui surveille le nombre de pas qu’ils effectuent dans la journée, grâce à un bracelet Fitbit. Leur score est pris en compte dans la note de sport. On savait que les assureurs étaient tentés d’imposer des bracelets électroniques ou d’autres objets connectés à leurs assurés pour vérifier qu’ils suivent bien les recommandations qui limitent les risques couverts. Mais ce ne sont pas les seules. Aux États-Unis, une université vient ainsi (...) #Fitbit #surveillance_des_étudiants #santé #bracelet_électronique

    ##santé

    • Je connais une personne qui a un respirateur artificiel anti apné à brancher la nuit qui note numériquement les moments où il arrête de respirer. Avec ce contrôle, il a obligation de se conformer à la prescription de mettre régulièrement l’appareil, car à défaut cela lui retire le droit au remboursement de la sécu.

    • @touti J’en ai un - je souffre d’apnée du sommeil. Certes mes paramètres respiratoires sont enregistrés sur une carte SD - un agent d’entretien vient la lire tous les mois ou deux, transmet un rapport à mon pneumologue traitant et détecte si je règle éventuellement mal mes lanières ou que j’ai un embout inadapté (on constate alors fuites d’air)... (#Surveillance, oh yeah - et je me poserai de grosses questions si un jour quelqu’un a la mauvaise idée de connecter ce truc à quoi que ce soit). Certes, le remboursement de tout ça est conditionné à l’usage régulier de l’appareil. Mais d’un autre côté, on dort tellement mal quand on ne porte pas le masque (multiples réveils nocturnes essoufflé avec le cœur battant rapidement - et le matin l’impression de ne pas avoir dormi) que cette coercition est superflue si on a réellement besoin du l’appareil... Cet appareil a changé ma vie, rien de moins - j’avais de très gros problèmes personnels et professionnels (avoir la réputation d’être le gars qui s’endort en réunion n’aide pas vraiment une carrière) qui se sont résolu du jour au lendemain. De plus, le contrôle est trèèès souple - en gros c’est si l’appareil est utilisé moins de deux tiers des nuits que ton pneumologue traitant commence à te poser des questions... C’est surtout pour détecter qu’on ne l’utilisent plus du tout - vu que le contrat d’entretien n’est pas donné. Bref - je le tolère, tant que les données sont couvertes par le secret médical (qui est plutôt bien respecté en France) et que la collecte de données est entièrement offline (l’online serait clairement une ligne rouge pour moi).

    • Merci @liotier pour ton témoignage.

      tant que les données sont couvertes par le secret médical (qui est plutôt bien respecté en France)

      #ahahah Peut-être en France et pour la théorie légaliste, mais tu penses vraiment que tes données médicales ne sont pas transférées dans un autre pays pour être traitées ? Il y a des médecins qui ont des contrats d’installation et de maintenance de leurs ordinateurs avec sauvegardes régulières et externalisées (c’est à dire transitant par internet) des données de leurs patients ? Que la sécurité sociale a délégué à des entreprises privés le traitement informatique des données des assurés ? Que cela représente un marché extraordinairement lucratif tant pour les laboratoires que pour les assurances ?

      Je n’ai malheureusement pas ton optimisme.

      J’attends avec impatience le livre de la personne qui avait créé l’association ACISVIPI et a contribué à faire connaitre les dérives informatiques du secteur médical, #DMP #GIE_SESAM_VITALE etc

    • @touti - Disons qu’en France il y a au moins le principe et lorsqu’il est imparfaitement appliqué voire contourné les conséquences ne sont pas catastrophiques... Contrairement par exemple aux USA où ces données sont très ouvertement exploitées à l’encontre de l’assuré. D’ailleurs, je ne me suis permis de témoigner en mon propre nom que parce que je vis en France et que ça a des conséquences très faibles (à part probablement la possibilité d’un employeur qui le considérera comme un handicap gênant)... Aux USA même pour une affection aussi bénigne et aussi facilement palliée, ma prime d’assurance aurait pris 50% - les assureurs savent aussi utiliser le web !

    • @touti Il me semble néanmoins que si la CNIL constate l’usage de données provenant manifestement d’une interconnexion (au sens de la loi Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 - http://www.cnil.fr/documentation/fiches-pratiques/fiche/article/comment-determiner-la-notion-dinterconnexion) non déclarée, elle va sévir même si le traitement automatisé illicite a eu lieu hors de nos frontières. Bon - il faudrait d’abord qu’elle déniche l’infraction, ce qui est extrêmement peu probable à moins d’une dénonciation.

  • #orthographe : le point de vue d’une professionnelle - Plaidoyer anarchiste pour le respect du vivant - La chaise pliante
    http://lachaisepliante.canalblog.com/archives/2016/01/29/33287865.html

    « En devenant correctrice, j’ai appris que personne n’était excellent en orthographe.

    Pourquoi ? Parce que la première chose qu’on fait quand vous avez corrigé un texte, c’est de le faire voir par un second correcteur, qui y trouve encore des fautes. Puis un troisième, un quatrième… tous trouvent encore et toujours des fautes que vous n’aviez pas vues, ni celui avant ni celui après vous.

    Jusqu’au lecteur, qui vous écrit pour vous faire part d’une ou deux fautes d’orthographe dans sa revue préférée : « inadmissible, ça se perd le respect de la langue française »…

    Ce qu’on apprend vraiment quand on devient correcteur ? À arrêter de péter plus haut que son cul et de se croire infaillible. Je ne saurais que trop conseiller l’exercice à nos profs d’orthographe en herbe sur facebook. (...)

    • Je suis bien d’accord sur l’aspect relationnel (les commentaires désobligeants) et sur l’aspect « langue vivante », mais quand même :

      Quelques confusions je trouve :
      – on ne peut pas comparer la correction d’un ouvrage de centaines de pages, avec le fait de (se) relire et (se) corriger en ayant écrit quelques paragraphes, ni même 2 ou 3 pages.
      – tout comme à l’oral, on ne parle pas forcément de la même façon avec un non-proche, qu’avec un⋅e pote d’enfance, et bien à l’écrit aussi on peut faire plus ou moins attention suivant le contexte. On attend pas la même qualité d’écriture dans un article journalistique, une œuvre littéraire (qui peut volontairement contenir des choses bizarres, mais il faut à priori que ce soit volontaire), et un commentaire de blog ou facebook.
      – on a forcément besoin de conventions (au pluriel) pour se comprendre, et pas juste à l’oral, à l’écrit aussi, notamment pour éviter de nombreux contresens possibles (cc @aude_v). Cela ne signifie en aucun cas que ces conventions ne peuvent pas bouger, petit à petit, que ce soit de manière volontariste (l’inclusion du double genre par ex) ou par habitude. Mais là encore ça dépend du contexte. Et surtout ce n’est pas « chacun qui fait ses ptites modifs différentes dans son coin ». Ce n’est qu’à la toute fin du texte qu’elle finit par évoquer les « fautes récurrentes » (de moult personnes différentes à la fois, je suppose, sinon ça n’a pas de sens) qui impose une évolution. Ben oui.

    • Et j’ajoute qu’il y a des fautes qui me paraissent être très socialement marquées, mais dont le fait de les éviter aide grandement à comprendre le texte. Ce n’est pas juste un accent circonflexe qu’on peut enlever quoi.

      Or, si un nombre non négligeable de gens font ces fautes, la solution n’est ni de rejeter la faute sur elleux en les humiliants, NI de changer la langue ou de dire « c’est comme ça… » (ou plutôt, « ces comme sa ») :
      c’est avant tout qu’il faut améliorer l’éducation au vocabulaire et à l’écriture pour tou⋅te⋅s, sans laisser un paquet d’enfants sur le carreaux ! (cf les nombreuses discussions ici sur la primaire et la maternelle : au collège c’est trop tard.)

    • Amusant dans les commentaires (que j’apprécie par ailleurs : ouf, je n’ai pas raté le verbe" du premier groupe !) de voir revenir par deux fois la mention du père ! Il y a dans la « correction » orthographique quelque chose de l’intériorisation de la loi (quel que soit le genre bien entendu).

    • c’est vrai @aude_v et @alexcorp Y a pas que l’orthographe dans la vie, y a aussi la typo et la mise en page.
      Par rapport au texte de départ, étant de celleux qui prennent des libertés (volontaires et involontaires) avec, c’est bien agréable à lire.

  • Le #Sénat vient de voter que la sanction pour avoir en une année voyagé trois fois dans le métro sans titre de transport est désormais de... Six mois de prison !

    http://www.senat.fr/enseance/2015-2016/316/Amdt_14.html #répression

    Rappelons que les crucificteurs de voleurs de pommes bénéficient d’une carte RATP illimitée, de voyages SNCF gratuits illimités en première classe (50% pour leur conjoint) et de 40 allers-retours par an sur Air France.

    • Sûreté et fraude : le Sénat impose le port d’un document d’identité (proposition de loi Savary), avec avis favorable du gouvernement
      http://www.mobilicites.com/011-4619-Surete-et-fraude-le-Senat-a-adopte-la-proposition-de-loi-Savar

      ils ont voté le principe d’obliger les #passagers à porter un document d’identité avec eux lorsqu’ils ne disposent pas d’un titre de transport valable, et ils ont permis aux transporteurs d’exiger des titres de #transport nominatifs. La proposition de loi a ainsi été adoptée en séance au Sénat le 27 janvier 2016.

      La mesure concernant l’identité des contrevenants était déjà présente dans une prosposition de loi déposée par Valérie Pécresse et celle de sénateurs LR en 2015. Cette disposition risque, cependant, d’être censurée par le Conseil constitutionnel, car aujourd’hui, il n’existe aucune d’obligation pour un citoyen d’avoir une carte nationale d’identité (CNI). De plus, ne pas procéder à son changement d’adresse sur une carte d’identité n’est assorti d’aucune sanction.

      « Il s’agit de permettre aux opérateurs de transport de mener une politique efficace de lutte contre la fraude », a néanmoins plaidé Roger Karoutchi (Les Républicains, LR). « En l’absence d’obligation de port d’un document d’identité, ce droit de communication qui concerne les noms, prénoms, dates et lieux de naissance des contrevenants ne pourra pas être pleinement exploité, et le nombre de #procès-verbaux_non_recouvrés restera à un niveau élevé ».

      « Cette mesure devrait également permettre de limiter les demandes de relevé d’identité par un officier de police judiciaire, qui constituent actuellement le seul recours pour les #contrôleurs en cas de non-présentation d’une pièce d’identité », a poursuivi le sénateur de Paris. Or, a-t-il dit, « ces demandes n’aboutissent que dans 43% des cas ».
      « En outre, a-t-il dit, cette obligation s’inscrit dans la lutte contre un autre fléau, dont sont autant victimes les passagers et les agents des opérateurs de transports : l’usurpation d’identité ».

      Par ailleurs, les sénateurs ont voté des amendements qui permettront à l’ensemble des transporteurs, et non aux seuls transporteurs publics, de vérifier la validité des permis de conduire de leurs conducteurs. Enfin, ils vont autoriser le procureur du premier lieu d’arrêt en France d’un train à autoriser des perquisitions et réquisitions, lorsque les gares de départ et d’arrivée du train ne se trouvent pas en France.

    • C’était aussi le piège des transports gratuits pour une partie seulement de la population. Cela fait pourtant des années qu’est demandé le transport gratuit pour tous, avec moults arguments valables. Et qu’est dénoncé l’espace de transport comme laboratoire de la surveillance et espace de contrôle répressif, sa raison d’être qui apparait clairement aujourd’hui. Voila une stigmatisation de plus pour une partie de la population de plus en plus nombreuse, la punition de ceux qui n’ont pas les moyens, et de tous ceux qui ne veulent pas se plier à la carte du pauvre et à leur fichage.

  • Lille : La Mutuelle des Fraudeurs dans La Brique et à la Radio ce week end
    POUR TRANSPOLE, VOUS ÊTES TOUS DES FRAUDEURS. Un Angle d’Attac : LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS EN COMMUN C’EST POSSIBLE !

    _ Ce Samedi 16 Janvier, Christian, Floran, Monique, René la science, La mutuelle des Fraudeurs autours des micros pour décortiquer la mobilité et les transports dans la Métropole Européenne de Lille, la MEL, et l’actualité des alternatives. _

    7 associations locales viennent de (re)créer une Coordination pour la Gratuité des Transports en Commun dans la Métropole Lilloise.
    A l’origine de ce mouvement, 3 constats :

    Le premier est l’orientation politique de la MEL sur la mobilité et les transports qui s’est traduite en cette rentrée par :
    – Une hausse massive et injuste des tarifs et la fin de la gratuité pour les publics les plus précaires,
    – Une propagande honteuse de Transpole qui insulte les usagers fraudeurs par nécessité ou conviction, propagande grossière renforcée par
    – Une loi inique déposée par le député PS Gilles Savary et qui n’hésite pas à amalgamer terrorisme, délinquance et fraudeurs.
    Le deuxième, c’est l’assurance que la gratuité des transports publics est possible, comme dans une trentaine de villes françaises et européennes.
    Le troisième, c’est le déficit criant de démocratie dans cette instance politique qu’est le Conseil de la Métropole et le réveil de citoyens qui entendent réclamer des comptes à leurs élus.
    La suite : http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-gratuite-des-transports-en-commun-c-est-possible


    MUTUELLE DES FRAUDEURS, ENSEMBLE CRÉONS DES LIENS La Brique
    La Mutuelle des fraudeurs de Lille est un collectif qui prône la gratuité des transports en commun pour tous.tes. Suite à l’attaque en justice par Transpole en mai dernier, on aurait pu la croire morte et enterrée. Il n’en est rien ! La Mutuelle est bien vivante, et encore plus déterminée. Entre un projet de livre, et une coordination unitaire pour la gratuité des transports, le collectif ne lâche rien. Rencontre avec quelques un.es de ses membres.
    Pouvez-vous nous présenter la Mutuelle des Fraudeurs de Lille ? 

    Source : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/734-mutuelle-des-fraudeurs-ensemble-creons-des-liens

    La mutuelle existe depuis cinq ans, précisément depuis septembre 2009. Elle fait suite à un contexte particulier, le mouvement « Ne plus payer » en Grèce. Suite à la crise de 2008, des Grecs, regroupés en collectif, décident de ne plus payer les impôts, les factures d’électricité, le loyer, ainsi que les transports. Au même moment, un appel a été lancé qui invitait à multiplier les mutuelles des fraudeurs partout. Notre création s’inscrit donc dans un propos plus large que la seule question des transports.

    Le but initial est de ne pas payer les transports en commun et d’en revendiquer la gratuité. C’est un collectif d’entraide, mais pas seulement. On veut dénoncer la politique inégalitaire des transports en commun à Lille, et rendre visible tout ce système d’exploitation. Le développement du capitalisme passe largement par les transports, et aussi ceux en commun.

    Comment fonctionne le collectif ?

    C’est un fonctionnement horizontal, sans chef ni hiérarchie. Le collectif se réunit une fois par mois. Si des membres ont des amendes, on les rembourse grâce à notre caisse collective où chacun.e cotise. Les réunions sont l’occasion de parler du collectif, monter des projets comme le livre qui va bientôt sortir, et aussi parler des actualités sur Transpole. Où en est la répression, l’installation des portiques, etc. Des personnes se proposent pour faire la trésorerie, être secrétaire durant les réunions, gérer la boite mail, et aussi envoyer des SMS pour se prévenir des contrôles. D’ailleurs, se prévenir des contrôles deviendra peut-être illégal si la proposition de loi du député Gilles Savary est adoptée.

    Êtes-vous en lien avec d’autres Mutuelles ? En France ou ailleurs ?
    On a des contacts avec celles de Paris, Rennes,Bordeaux mais aussi en Belgique et en Allemagne. La plupart du temps, c’est pour échanger des infos ou demander des conseils pour créer des mutuelles, mais c’est aussi du soutien, comme lors de notre procès.

    Vous êtes passé.es au tribunal en mai dernier, vous pouvez revenir là-dessus ?
    La suite sur le site de La Brique http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/734-mutuelle-des-fraudeurs-ensemble-creons-des-liens

    #Transpole #Kéolis #La_Brique #Lille #Transports #Attac #radio #audio #Radio_Campus_Lille #Transports_en_commun #Collectif #Gilles_Savary #tribunal #Martine_Aubry #PS #Solidarité #Mutuelles

  • affordance.info : La fin du web mise en application ?
    http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2016/01/la-fin-du-web-.html

    Il y a 3 ans #Google fêtait le cap des 25 milliards d’applications Androïd téléchargées.

    Il y a 2 ans, début décembre 2013, Google nous annonçait qu’il avait commencé à indexer le contenu de certaines applications pour vous en afficher les résultats dans son moteur de recherche. Deux ans plus tard Google dispose de « 100 milliards de liens profonds (deep links) vers des contenus d’applications » dans son index. Y compris vers des applications très « populaires » comme Facebook, Instagram, Airbnb, Pinterest ,etc.

    Et le 18 Novembre 2015, Google annonçait que le web était définitivement mort. Ou qu’il avait définitivement changé de nature. Google indiquait plus exactement la sortie de Google App Streaming. Un gros gif animé valant mieux qu’un long discours, Google App Streaming (GAS) c’est ça (voir par ici pour plus de détails) :

    http://affordance.typepad.com//.a/6a00d8341c622e53ef01bb089507cb970d-pi

    Vous faites votre recherche. Parmi les résultats se trouvent - de moins en moins - des pages web et - de plus en plus - des applications et des résultats issus d’applications et Google va vous « streamer » ladite application, c’est à dire vous permettre de naviguer à l’intérieur (de l’application) sans avoir ni à la télécharger ni à l’installer. Comme le résume très bien Danny Sullivan :

    « imaginez un monde dans lequel vous pourriez chercher et naviguer dans des applications aussi facilement qu’entre des pages web. C’est cela que promet Google App Streaming. »

    Hé oui. Sauf que.

    #app #GAS

  • Fresh from a $700,000 funding round, Hearken is scaling up to sell a new kind of journalism – Poynter
    http://www.poynter.org/2016/with-700000-funding-round-hearken-is-scaling-up-to-sell-a-new-kind-of-journalism/390460

    “The idea is that journalists can choose to compose the stories as they’re working on them, bit by bit,” Brandel said. “It’s almost like a micro newsletter — micro updates — for people who are really gunned about a certain topic or certain question that’s being answered. They can follow along as the reporter finds the answers, and the reporter can share things that would end up on the cutting-room floor.”

    If the next year goes well, Brandel and her colleagues hope they don’t have to take money from investors again. Rather than accept tons of cash from venture capitalists to build a massive business over a long period of time, Brandel is aiming to create a profitable company within the next year without any more fundraising rounds.

    The biggest obstacle to that goal isn’t a technical one. Rather, it’s convincing #newsrooms to rethink the mindset that has governed journalism for decades: Editors and reporters talking to one another and making coverage plans without asking the audience members what they want to see or hear, Brandel said.

    “That is our big nemesis, and it’s hard to tackle on a newsroom-by-newsroom basis.”

    #journalisme #journalisme_participatif

  • The search for the killer bot | The Verge
    http://www.theverge.com/2016/1/6/10718282/internet-bots-messaging-slack-facebook-m

    And the web? The web won’t die; mediums never do. That said: “It’s going to continue the erosion of the power of the home page, and even the power of the search bar,” Brown says of bots’ rise. "The more software can notice the signals we’re sending it constantly, and deep-link us all the way to the answer, the less I have to go browse or search.

    #bot

  • « Le danger Github »

    http://carlchenet.com/2016/01/22/le-danger-github

    « Finalement, l’utilisation de Github suit cette tendance de massification de l’utilisation d’Internet. Comme aujourd’hui les utilisateurs d’Internet sont aspirés dans des réseaux sociaux massivement centralisés comme Facebook et Twitter, le monde des développeurs suit logiquement cette tendance avec Github. »

    #Github #GAFA #git #logiciel_libre

  • Half the World’s Population Lives in Just 1% of the Land [Map]

    This map was created using gridded population data compiled by NASA. Whereas populations are typically broken down by geographic regions such as countries or states, gridded population data divides the world population into a grid of tiny square-shaped cells, without regard for administrative borders.


    http://metrocosm.com/world-population-split-in-half-map
    #démographie #visualisation #cartographie
    #ressources_pédagogiques

  • Hubert Auriol sur France Inter racontant "son" Paris-Dakar... 30 ans après : en 2016, même arrogance, même obscénité.

    Profond dégoût.

    Y a t il que moi que ça choque et que ça révolte, les propos d’Hubert Auriol à propos de la mort d’une mère de famille écrasée dans son champ (même pas sur ou au bord de la route) par une voiture qui doublait une moto il y a 30 ans ?

    Y a t il que moi que ça choque et que ça révolte, que l’animateur de l’émission laisse Auriol expliquer ça tranquillement, sans que ça soulève la moindre indignation chez lui ?

    Dialogue :

    Fabrice Drouelle : « Hubert Auriol, on va entendre maintenant un jeune militant anti-Dakar et vous allez voir, il y va ! »

    Hubert Auriol : « Hi hi ! Ah oui, ça, il y en a eu ! »

    Le jeune militant (extrait audio) : « Le Paris Dakar perturbe les services publics, notamment les services de santé, les pistes sont détruites par le passage du rallye, le personnel médical local ne dispose plus de l’essence nécessaire pour aller en brousse faire leur travail parce qu’elle est réquisitionnée. Le rallye a aussi perturbé l’approvisionnement en aide alimentaire.

    En 1984, un pilote pour doubler, à très grande vitesse, est simplement sorti de la route et a roulé sur un champ en fauchant une mère de famille qui y travaillait »

    Fabrice Drouelle : « Il y a eu beaucoup de critiques non ? »

    Hubert Auriol : « Ouais, mais c’est normal qu’il y ait des critiques, je veux dire. Faut remettre ça dans sa dimension : 30 ans après, vous en reparlez, quand vous voyez ce que le Dakar a apporté (sic)... Vous savez, vous pouvez toujours prendre un événement en exergue et lui trouver mille mots, je veux dire, c’est pour tout pareil, moi je veux pas rentrer dans ce genre de polémique (sic) [l’écrasement d’une mère de famille, donc la polémique].

    On a eu une chance extraordinaire de vivre cette époque en Afrique qui n’existera plus, même pour les africains, à l’époque on pouvait circuler librement en Afrique, on pouvait passer d’un pays à l’autre... Aujourd’hui on peut plus circuler ! Je veux dire, cette Afrique là que nous on a connu, même les Africains ils la connaîtront pas. Enfin, ça reviendra peut-être, mais dans combien de temps ?

    Aujourd’hui, on parle plus du Dakar, mais il y a bien d’autres drames par rapport à la réaction qu’on vient d’entendre [d’autres drames que celui du quasi meurtre de cette mère de famille, qui n’est au fond pas si grave, donc] .

    C’est vrai que c’est dramatique un accident [surtout que cet accident là était vraiment inévitable, on se demande bien ce que cette mère de famille foutait dans son champs à ce moment précis] par rapport à toutes les horreurs qu’il y a eu ces dernières années [on voit pas le rapport mais bon, Auriol pense que la mort d’une mère de famille, 30 ans après les faits, c’est rien par rapport aux horreurs de ces derniers temps], avec tous les combats, etc...

    Je crois qu’il faut prendre un peu de hauteur [sans doute pour mieux voir le corps écrasée de la maman] ».

    Je ne sais pas quel putain de tag mettre ici.

    • « à l’époque on pouvait circuler librement en Afrique, on pouvait passer d’un pays à l’autre... Aujourd’hui on peut plus circuler ! »

      ça aussi, ça sonne bizarre dans un contexte où les frontières de l’Europe (au sud, mais aussi entre pays) sont de plus en plus fermées, et particulièrement aux Africains, et pas parce qu’ils veulent y faire des « rallyes », contribuant aussi à une hausse de leur mortalité...

    • J’ai toujours détesté cette saloperie de rallye où l’arrogance des riches et leur mépris pour les pauvres pouvait s’exprimer avec la bénédiction des medias. Ça continue aujourd’hui...

    • Les français sont divers dans toutes leurs attitudes ce qui donne parfois une fausse image, vers l’extérieur. Quand on voit que tout est incompatible et chacun vit dans sa monde clos et finis, l’espoir de pouvoir s’exprimer pour ou contre quelque chose s’évapore. Je déteste plein de choses, mais apprends de m’en ficher. Merci pour le temps gagné.

    • Je vais pas m’abonner à ce tag mais il est bien, oui.
      Mais non, tu n’es pas seul @reka !
      On pourrait mettre les deux fronts face à face longtemps, et celui de la bagnole camperait toujours sur sa mauvaise foi.
      Un jour que je foutais un coup de poing sur le capot d’une 4x4 qui s’est amusé à avancer pour m’écraser au moment ou je traversais au rouge et au passage piéton, le conducteur sort pour m’invectiver et me hurler qu’il ne me casserait pas la gueule car j’étais une nana (malgré mon invitation à oser le faire), mais que surtout, le plus drôle, j’étais jalouse de sa 4x4 !
      #keep_cool il n’y aura bientôt plus de pétrole, et leur égoïsme les fera crever.

    • #anti_voitures, rangez vos arguments, les #pros_voitures s’en occupent tout seuls !
      La surlégislation anti-voiture, même en Formule 1
      https://www.contrepoints.org/2014/07/04/170924-la-surlegislation-anti-voiture-meme-en-formule-1

      Une voiture de course, ça surconsomme, ça fait de l’huile, ça brûle du pneumatique, ça fait du bruit et ça coûte cher. Ça peut occasionner des dégâts aussi. Il y a des écuries richement dotées, d’autres moins bien dotées. C’est une compétition. On peut toujours réglementer pour réduire tous ces désagréments, mais ce sera forcément moins enthousiasmant.

      Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme.

    • C’est bien la preuve qu’ils sont vraiment malades à trouver que si il y a moins de souffrances c’est moins enthousiasmant.
      #sado_maso
      Et quand il n’y aura plus de pétrole, il y aura des parcs d’attraction avec des pots d’échappements géants sous lesquels respirer ce qu’il restera de diesel à bruler, avec tous les 50 visiteurs, un cancer gratuit ?

    • Comme tag, je vois aussi #lol mais je crois être tombé dans le cynisme... D’ailleurs je ne te connaissais pas ce goût pour les 4x4 @touti :-p

      Sinon, ce genre de moment mérite Amha la création d’un concept. Je proposerais bien #dakartisme mais c’est pas cool pour la ville. #auriolerie ?

    • Raa, j’ai trouvé une autre sacré #auriolerie ici :

      Grand Prix de Malaisie, la F1 pourrie par l’idéologie anti-voiture
      http://www.contrepoints.org/2014/03/29/161165-grand-prix-de-malaisie-la-f1-pourrie-par-lideologie-anti-voitur

      Quelle meilleur emblème, finalement, de ce nouveau monde, que cette nouvelle F1 émasculée ?

      Ah, ok, en fait, c’est bien une histoire de #violence de #masculinisme et de #couilles_partout la voiture. #sus_aux_bagnoles #vive_les_couilles_libres !

      Et le beau #idéologie_anti-voiture vous le connaissiez pas ?

    • @intermpestive, oui, c’est exactement ce billet-là. Je trouve que l’argument de sécurité ne tient pas, tout conducteur doit rester maître de la vitesse de son véhicule. Evidemment faire porter la sécurité du piéton à ce dernier est plus prudent, en revanche c’est déjà un détournement du sens, d’un côté on légifère dans le sens que c’est au conducteur de veiller à sa sécurité de l’autre on dit plus pragmatiquement que comme c’est dans l’intérêt du piéton d’y veiller lui-même, finalement on peut continuer de déresponsabiliser le conducteur.

      Je remarque par exemple qu’en France c’est extrêmement dangereux de tenter de faire respecter la priorité du piéton dès lors qu’il est en face ’un passage clouté, alors que la même situation en Belgique fait littéralement piler les automobilistes.

      Quant à la reconduction de l’omniprésence du bruit, dont j’aurais tendance à penser qu’elle est voontaire et désirée, pour obtenir toujours plus d’abrutissement, vaste sujet mais que je préférerais évoquer devant un verre (dans pas trop longtemps !)

    • Il y a aussi toute une acceptation sociale des morts de la route. Je crois bien que c’est Italo Calvino qui parlait de la continuité (et nécessité) de la tragédie grâce à la voiture.
      Le constat accablant des amis qui ont tenté de faire reconnaitre les responsabilités des conducteurs lors de mort violente par accident, permet d’affirmer que si vous voulez passer inaperçu pour tuer quelqu’un, préférez l’accident de voiture. C’est très bien encadré par les assurances qui savent faire plier les récalcitrants avec des arguments financiers et les avocats qui vont avec.

    • Bonsoir,
      Je viens d’écouter en podcast et un peu par hasard l’émission dont vous parlez ("affaires sensibles", France Inter). Je suis tellement révoltée par les paroles d’Auriol et la complaisance de Drouelle au sujet de la mort de cette femme que j’ai sauté sur le net, à la recherche de sentiments pareils aux miens. Quelle chance, j’ai très vite trouvé ce post !
      Le plus douloureux pour moi sont ces paroles d’Auriol et la manière de les dire sur le ton serein et confortable de celui qui a tout compris : « Je crois qu’il faut prendre un peu de hauteur ». Mais quelle horreur ! Mais quel concentré de bêtise ! Lui, qu’un peu avant, on entend sangloter honteusement au micro à cause de deux chevilles cassées. Ca doit faire un mal de chien mais il choisi d’être là, non ? Et il tire grande satisfaction de ses « exploits ».
      Pourquoi y a-t-il tant de gens qui ne doutent de rien, qui font les gros malins et à qui ça réussit si bien ?

  • Lego, art et urban matter

    Dispatchwork - Jan Vormann

    http://www.janvormann.com/testbild/dispatchwork

    Plastic construction pieces are used to repair and fill holes in broken walls. Thanks to the generous support of numerous foundations, organisations and privates a worldwide network of participation has since been created.

    Plastikbausteine werden verwendet um Löcherin schadhaftem Mauerwerk zu füllen. Mithilfeder großzügigen Unterstützung von Stiftungen,Organisationen und vielen Einzelpersonen prägten sich ein weltweites, partizipatives Eventund Netzwerk aus.

    Avec des briques de construction en plastique les trous dans des murs détériorés sont réparés. Grace au soutien généreux de noumereux organisations, fondations et personnes privés un reseau mondial et participatif s’est form

    #legao #art #street_art #art_de-rue

  • Lancement du premier épisode de la BD en ligne « Le Portrait d’Esther », « une bande dessinée numérique de Romain Bonnin et Pierre Jeanneau », consacrée aux biens juifs spoliés durant la guerre, pour le compte des Musées d’Angers :
    http://portrait-esther.fr

    C’est évidemment du #SPIP #HTML5 #responsive. Mais la grosse nouveauté ici, c’est la gestion d’une bande dessinée animée (« turbomedia », mélange de BD statique et d’animation) avec un outil que j’ai développé.

    Le principe de cet outil est de permettre d’ajouter des « scènes » (ou des « cases » si c’est une BD) dans les articles de SPIP, et à chaque scène d’ajouter (par glisser-déposer) des « couches » qui s’empilent les unes au-dessus des autres (façon Photoshop). Ça donne par exemple ce genre d’interface :

    La scène a une durée qui définit la durée des animations de l’ensemble des couches. Chaque couche a une situation de départ et une situation finale, le système fera l’animation en interpolant entre le départ et l’arrivée, éventuellement avec un délai défini pour chaque couche (par exemple l’apparition de plusieurs phylactère les uns après les autres).

    Les éléments qui peuvent être animés sont : position horizontale, position verticale, zoom, flou, opacité, visibilité.

    C’est très succinct parce que l’idée n’est pas de faire un outil d’animation de dessin animé, mais d’animer les scènes dessinées par l’illustrateur. C’est donc un outil conçu pour être simple pour que le dessinateur puisse lui-même concevoir les animations. Mais c’est déjà à mon avis plus amusant que les outils de « turbo-media » que j’ai vus pour l’instant (qui sont plutôt une succession d’images façon « click-click-click »).

    Bon, ce premier épisode n’est pas encore extrêmement animé, ce que j’ai vu de l’épisode II l’est déjà plus. On est en train d’apprendre ce qu’on peut faire avec l’outil (« nous » étant le dessinateur, le scénariste, Mosquito et moi) et quel équilibre trouver entre la narration « classique » et l’animation.

    Avec Emmanuel, on est très curieux d’avoir des retours là-dessus, des idées, tout ça. On se dit qu’il y a des choses intéressantes à faire avec ça, mais on n’a pas encore les idées très fixées.

    Sinon, un détail rigolo, c’est la première fois qu’on utilise mon réglage « Ken Burns » sur une image intégrée dans l’article. Ici sur le portrait de Pétain, effet de zoom lent :
    http://portrait-esther.fr/article11.html
    Le raccourci pour faire ça est :
    <img11|right|large|largeur=360|kenburns=1.4>

    • ça marche super bien, sur la bédé, les petites ruptures, les petits déplacements et décalages, l’arrivée des bulles dans un second temps.

      J’ai remarqué qu’en grand (grand) écran, le temps de chargement des images fait qu’on a d’abord l’image floue pendant un délai trop long… tu devrais peut-être précharger ?

      PS : pense à régler le favicon

    • Superbe !

      Pas de problème avec Chrome (47 me dit gg) que j’ai ouvert parce que j’en avais avec Safari (un vieux, 6.1.6, le tout sous MacOS 10.7.5) chargement un peu long, parfois affichage partiel de l’image).

      Du point de vue de l’interface, ce serait bien que le lecteur puisse savoir a priori s’il y a une animation ou pas.

      Dans les 2 environnements, je n’ai pas d’image du maréchal :-(
      Heureusement, j’ai (un bout) du son
      http://www.marechal-petain.com/sons/message30101940t.mp3

    • @azerttyu Oui, la présentation « mode planche », c’est une idée à développer.

      Je l’avais proposé, mais ce projet-là ciblait spécifiquement les téléphones portables, en fait. Du coup pas de mode planche. De plus, on se tâtait pour introduire différentes sortes de transitions entre les planches : actuellement c’est un fondu enchaîné, mais on se disait qu’on pourrait avoir différents effets (slide vers la gauche, slide vers le bas…). Et dans ce cas, le mode planche pouvait entrer en conflit avec des enchaînements de cases plus spécifiques (genre : on prévoit un slide vers le bas pour passer à la case du dessous, en utilisant un élément commun aux deux cases, histoire de faire un effet marrant, mais quand on passe en mode planche l’effet est tout cassé…).

      Bref : sur ce projet on l’a écarté, mais c’est tout de même quelque chose à voir.

    • @simplicissimus Il y a une petite animation (très discrète) en haut au centre de l’écran qui dure le temps que se déroule l’action. Pas d’animation si pas d’action.

      C’est pas super-visible, parce que sinon ça devient trop envahissant au détriment de la lecture de la BD. (Surtout sur un téléphone portable, on est quasiment sur le dessin.)

    • Superbe ! Nickel sur Chromium mais même souci que fil et intempestive sur Firefox (c’est super lent et je n’ai pas l’animation qui indique que ça charge) (Firefox à jour sur OSX).

    • Super intéressant ! Je serais curieux de voir l’outil côté privé.

      Pour avoir participé à une expérience turbomédia de mon côté je suis très curieux de voir apparaître ce genre d’outil, et sous spip en plus !

      Par contre comme il a été dit, j’ai buté de première abord sur le préchargement trop long, je ne sais pas si c’est prévu mais j’ai démarré sur mon ordi en plein écran directement et les anims saccadent bien chez moi... Je dois tester sur mon smartphone pour voir ce que ça donne.

      Niveau narratif je trouve les fondus pesants et inutiles. C’est un code cinématographique particulier qui marque l’ellipse, le passage d’une période à une autre... Donc, restons simple !!

      Avec ma petite expérience je peux confirmer que ce mode de lecture (le turbomédia et toutes ses formes) pousse le lecteur à cliquer assez rapidement (et c’est bien addictif pour le coup). Il faut donc impérativement que la machine suive et toute attente pour cause de chargement devient insupportable (si on reste dans l’esprit du turbomédia). La règle est qu’une anim ne doit pas dépasser 3 secondes dans ce cadre, c’est le max avant le prochain clic.

    • Très intéressant mais je ne sais pas si je profite de tout. Techniquement
      J’ai un vieux mac en 10.6.8 dont le processeur a crié très fort avec !
      – Firefox 43.0.4 ça bloque sur le premier écran qui reste en fond noir et où rien n’est cliquable.
      – Safari 5.1.10 c’est mieux mais les fondus sont par à-coups.
      – Opéra 12.16, le menu en colonne gauche reste ouvert et ça fait des sauts, le panneau en glissé horizontal n’existe pas (41).
      – Chrome, ok.

      Je suis curieuse du processus mais j’ai pourtant quelques critiques. Je comprends que c’est l’effet expérimental qui fait qu’entre BD/Animation/Internet/Interactivité/Films muets/ ça fait beaucoup à connaitre comme codes narratifs qui s’entrechoquent (6) mais je trouve pas ça très étonnant au final, comme si un code annulait l’autre. Il ne doit pas être facile que les « animations » soient pertinentes pour éviter notamment le renforcement de la linéarité du récit (un comble sur du numérique) comme avec une deuxième case qui est noire puis se remplit après (31). Le mode de lecture restreint l’action du lecteur au clic avancer/reculer, il pourrait cliquer pour autre chose peut-être ? Concernant les fondus, je me souviens que dans le montage film certains monteurs interdisaient d’utiliser les fondus de façon systématique parce que c’est trop facile et que ça ramollit, mais j’ai l’impression que c’est dut à mon ordi qui passe les panneaux en fondus. Une des scènes que je trouve la plus réussie est celle (70-73) où Jakob doit prendre la décision de se séparer du tableau.

      Ah, et aussi ce serait chouette d’avoir la possibilité de rejouer une animation avec un bouton recharger.

      Merci en tout cas de faire toutes ses recherches, j’avais abandonné avec regrets Director et Flash parce qu’ils ne correspondaient pas à une ligne politique aussi intéressante que celle de SPIP et j’espère retrouver des envies grâce à tes nouvelles idées !

    • il a fallut que je m’y reprenne à plusieurs fois pour que tout charge. J’avais l’impression à vos commentaires que je loupais quelque chose. Ce qui est perturbant c’est que je ne sais pas quand il faut que j’attende que ça charge ou quand je peux avancer dans l’histoire car c’est une image seule... J’ai aussi des pages blanches, je ne sais pas si c’est fait exprès. Puis cela clignote à partir des pages 68/69. A lire les posts précedents, il doit y avoir du son, que je n’ai pas. Je suis sous firefox 43.0 sous linux mint.

  • Les herbiers en cyanotypes d’Anna Atkins - La boite verte
    http://www.laboiteverte.fr/les-herbiers-danna-atkins-en-cyanotypes

    Anna Atkins est une botaniste et photographe anglaise née en 1799, elle commence à utiliser un appareil photo dès 1841, devenant probablement la première* femme photographe.

    Comme elle était amie avec Herschel elle découvre très tôt le procédé du #cyanotype et l’utilise dans la conception du livre British Algae : Cyanotype Impressions qui devient le premier* livre publié étant illustré par des photographies.

    Pour réaliser les illustrations de ce livre qui ressemble à un #herbier elle fait des #photogrammes en plaçant des algues séchés directement sur des feuilles de papier sensibles et recueille sur le cyanotype l’ombre qu’elles créent au soleil.

    A l’origine en auto-édition, il ne reste plus qu’environ 15 exemplaires plus ou moins complets de ce livre dans le monde et ils sont pour la plupart dans des grand musées ou des institutions comme la New York Public Library d’où viennent ces images.

    Après son recueil d’algues elle publiera en 1853 et 1854 deux autres livres utilisant la même technique, Cyanotypes of British and Foreign Ferns et Cyanotypes of British and Foreign Flowering Plants and Ferns.


    #photographie #botanique #beau #bleu #cyan

  • Dewey.maps | Dewey
    http://dewey.be/dewey-maps

    « #Bruxelles mode d’emploi » est une #carte de la #région_bruxelloise qui dresse l’inventaire de nos #ressources_partagées. Par cela, on entend : les ressources qui revêtent un caractère #non-propriétaire, de #libre_accès, de don, de mise en partage.

    Concrètement, les points de la carte renvoient à des lieux liés au partage de ressources. Il peut s’agir de ressources aussi diverses que le logement, les denrées alimentaires, les biens de première nécessité, les moyens de transports, les outils de travail et les éléments de patrimoine culturel ou naturel.

  • Divorcées japonaises

    D’après le quotidien Asahi Shimbun, le gouvernement japonais s’apprête à réviser une disposition qui pénalise depuis plus d’un siècle les femmes divorcées.

    La Cour suprême a déclaré inconstitutionnelle la clause qui exige des #femmes qu’elles attendent six mois avant de se remarier après un divorce. (...) Cette règle fut instaurée pendant l’ère Meiji (1868-1912) afin de prévenir les querelles de paternité en cas de naissance peu après un divorce.

    http://ajw.asahi.com/article/views/editorial/AJ201511070022

    #Japon #cdp #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/15086 via Le Monde diplomatique

    • C’est plus vraiment un scoop. Ca a rempli tous les journaux pendant un moment, ça et l’histoire d’autoriser les femmes à garder leur nom de jeune fille (chose à laquelle le premier ministre s’était opposé à coups d’arguments réacs totalement surréalistes... enfin japonais quoi). Finalement ces six mois ont été raccourcis à trois mois je crois.

    • Tu veux dire que les japonaises devront attendre trois mois pour se remarier ? C’est une mesure politique pour couper la poire en deux, moitié de sexisme ancien / moitié de sexisme nouveau, ça n’est jamais que totalement sexiste et lâche.

      #japon #sexisme

    • En fait, la réduction du délai est motivée non par l’idée de rendre leur corps aux femmes mais par la possibilité technologique de prouver la paternité. #berk #machisme

      However, as medical science has progressed greatly since those bygone days, there is now a reliable scientific means to determine parentage. The rule that requires only women to wait for as long as half a year before they can marry again after they get a divorce clearly contravenes the principle of equality of the sexes.

      #ventre_des_femmes

  • Jeunes, bobos, coupables : et si on n’avait rien compris à la gentrification ?

    Entretien avec Anne Steiner, qui revient sur cette notion fourre-tout de #gentrification. En gras, ce qui pour moi est éclairant dans cet article.
    http://i-d.vice.com/fr/article/jeunes-bobos-coupables-et-si-on-navait-rien-compris-la-gentrification

    Le souci, lorsqu’on déplore la gentrification, c’est qu’on se trompe de cible : on ne tape jamais sur les gens du 8ème ou du 6ème qu’on trouve très légitimes à vivre dans ces quartiers là ! La véritable bourgeoisie occupe de vastes appartements dans les arrondissements bourgeois (territoire assez étendu par rapport à la surface de Paris), vit dans l’entre-soi, et on ne lui reproche rien. Les analyses radicales de certains sociologues ou de certains journalistes sont en réalité extrêmement bénéfiques aux véritables classes dominantes : les membres de ces classes là sont épargnés, ne sont jamais accusés d’être illégitimes de vivre là où ils vivent. Ils habitent dans leurs quartiers historiques et achètent à leurs enfants dans ces mêmes quartiers.

    En revanche, on reproche à des jeunes diplômés qui gagnent 1500 euros par mois et qui se contentent de toutes petites surfaces, d’habiter ces quartiers de l’Est parisien. Eux sont considérés comme illégitimes sur des territoires dont ils priveraient le peuple ! Et bien, il faut accepter l’idée que le peuple c’est aussi cette jeunesse qui enchaîne les CDD, les stages, les statuts d’intermittents. Et fait parfois les fins de marchés pour se procurer des légumes frais. Alors oui, c’est une jeunesse qui s’habille bien, souvent pour pas cher dans les friperies, c’est une jeunesse qui est belle, comme on est beau à cet âge, qui boit en terrasse des cafés et qui vit avec pas grand chose, sans voiture, sans permis, sans équipement électro-ménager...etc. Mais cette jeunesse, c’est le peuple ! Une partie du peuple ! Je me demande comment ces gens qui pourfendent la gentrification au nom d’un certain peuple rêvent Paris. Si l’on réfléchit un peu sociologiquement, je suis le peuple et toi aussi tu es le peuple. En terme d’origine sociale et en terme de revenus, et aussi parce que plus d’un tiers de la population est aujourd’hui diplômée du supérieur. Donc ce n’est plus un critère permettant de tracer une ligne de démarcation entre peuple et non peuple. C’est une petite minorité qui fait partie de la véritable bourgeoisie. C’est à peine 10% de la population française. Le reste c’est le peuple. Celui qui n’a ni pouvoir, ni biens. Et qui a vocation à se soulever, à inventer un autre monde, c’est le peuple. Ce ne sont pas les seuls travailleurs manuels dont les effectifs ont drastiquement fondu. Le peuple n’est jamais semblable à ce qu’il a été. Il mute. Après, ce qui est déplorable, c’est que ces quartiers seront bientôt dépourvus de familles de classe moyenne car lorsqu’on a on a des enfants, qu’on est juste au-dessus des revenus qui permettent l’accès à un logement social, et qu’on doit vivre (contrairement aux jeunes) dans un espace suffisamment grand, Belleville n’est plus assez abordable. À partir du deuxième enfant, il faut souvent se résoudre à partir.

    Cette notion de #bobo me fait de plus en plus hurler. En fait, elle masque une mutation profonde qui est qu’on a de plus en plus de pauvres et de classes moyennes basses qui ont de hauts niveaux d’étude et des goûts culturels intermédiaires forts (ils ne se paient pas des abonnements annuels au premier rang des opéras hein, mais les items culturels, la vie des idées et la vie culturelle a beaucoup de place dans leur quotidien) entre culture légitime et culture populaire.

    Je pense souvent à des remarques qui sont faites à propos des gens qui n’ont pas la télé. T’as pas la télé, t’es un bobo et les grands écrans à crédit, c’est un truc de prolo. Sauf qu’en fait, on est dans le gros cliché là. Si tu prends les revenus, qui objectivent quand même les questions de classe sociale, plus rien n’est si simple.

    Par contre, où vont les priorités dans les dépenses, la distinction culturelle, l’habitus et l’éthos de classe des milieux populaires et moyens est entrain de changer pour une partie d’entre (j’allais mettre eux mais en fait non) nous. Pour ceux qui ont eu accès à la méritocratie scolaire et pour qui au final, ça ne change pas tant de chose en matière purement économique.

    Alors il y a des différences, sur la propriété par exemple, peut en être un - mais cela dépend encore des territoires - mais je suis frappée quand même, si je prends l’exemple de là où je vis : les revenus de l’imposition locale ne varient pas ce qui fait que malgré son image arty bobo, cette commune reste une des plus pauvres de Belgique (on peut également savoir qui est exonéré grâce aux passe-passe fiscaux - très peu de gens en l’occurrence).

    On y voit beaucoup de jeunes, des cafés, des gens d’autres quartier, mais au final, les grands bourgeois ne viennent pas vivre là. J’en ai entendu deux (français exilés fiscaux) au sortir d’une visite d’appartement dire à l’agent immobilier avec qui ils parlaient sur le trottoir : très bel appartement, mais on a été un peu surpris en venant, vous pensez que ce quartier est sur ? C’est un peu pauvre dans le bas, là.

    Ben oui, chou.

    • depuis quand 1500 euros deviennent la définition du bobo ?
      Un bourgeois bohème n’st plus un bourgeois ?
      C’est quoi la véritable bourgeoisie ?
      On a jamais tapé sur les bourgeois du 8 ou du 6 ?
      La gentrification n’est donc plus une colonisation des quartiers populaires par une classe bourgeoise ?

      Les bourgeois croissent sur un capital fixe et transmis alors que les bobos le font sur un capital financier et fluide lui aussi transmis.
      La bourgeoisie dans l’immuabilité de sa vision de la séparation sociale, l’accompagne par la fixité de la séparation spatiale fixe.
      le bobo est un colonisateur, c’est la bourgeoisie plus le sionisme. La marchandisation d’un territoire et le renvoie des populations dans des zones de contention.

      « Et qui devient Seigneur d’une cité accoutumée à vivre libre et ne la détruit point, qu’il s’attende d’être détruit par elle, parce qu’elle a toujours pour refuge en ses rébellions le nom de la liberté et ses vieilles coutumes, lesquelles ni par la longueur du temps ni pour aucun bienfait ne s’oublieront jamais. Et pour chose qu’on y fasse ou qu’on y pourvoie, si ce n’est d’en chasser ou d’en disperser les habitants, ils n’oublieront point ce nom ni ces coutumes... »
      Machiavel (Le Prince)
      #sociologie _de_comptoir #gentrification_intelectuelle

    • wp :
      Le mot peuple désigne un « ensemble des humains vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d’origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d’institutions communes
      En français, le terme de peuple peut avoir aussi une connotation péjorative, envers ceux qui y appartiendraient ou non. Il désigne alors :

      les individus de condition modeste, par opposition aux catégories supérieures ou privilégiées par la naissance, la culture et/ou la fortune.
      les individus appartenant aux classes « inférieures » et éventuellement moyennes de la société, par opposition à l’« aristocratie
      La réponse à la question Qu’est-ce qu’un peuple ? n’est jamais neutre ou objectivable »

    • Quand un quartier décrépit et voit son revenu moyen diminuer et les bourgeois se casser, c’est du sionisme prolétarien le fait que le peuple moins nanti s’y installe ?

    • Bravo Suske, ça c’est envoyé.
      Tu veux dire que le processus d’installation des moins nantis dans des logements vacants car dépréciés et abandonnés est la même chose que chasser les locataires les moins nantis de quartiers à fort potentiel de plus-values.
      Mes félicitations encore une fois.

    • Steiner :"Je ne suis pas spécialiste de ces questions, mais je suis assez agacée par le terme de “gentrification” parce que, de toute façon, il y a une spéculation immobilière qui pousse les gens du centre vers les quartiers et même vers les localités périphériques. Présenter le processus de gentrification comme un complot venu d’en haut pour casser les solidarités populaires me semble tout à fait fantaisiste"
      http://endehors.net/news/anne-steiner-il-faut-faire-la-greve-generale-de-la-consommation
      Pour une non spécialiste elle a des avis bien tranchés.
      Et si on est pas en accord avec elle on est sociologue radical...

    • « À Paris, le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes », Anne Clerval
      http://www.humanite.fr/anne-clerval-paris-le-discours-sur-la-mixite-sociale-remplace-la-lutte-des-

      Cet embourgeoisement de la capitale a été rendu visible par l’apparition des «  bobos  ». Un terme que vous prenez soin de ne jamais utiliser dans votre livre. Pourquoi ?

      Anne Clerval. Le terme «  bobo  », inventé par un journaliste réactionnaire aux États-Unis, n’a aucun fondement scientifique. Aucun chercheur en activité ne l’utilise. Je préfère utiliser les termes de gentrifieurs et de gentrification, qui ont été forgés en partie par un courant de géographie radicale anglophone. Cette notion désigne un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires par remplacement de population et transformation matérielle de la ville.

    • Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris
      http://cybergeo.revues.org/23231

      « La part des ouvriers et des employés (actifs ou retraités) parmi la population des ménages des IRIS parisiens en 1982, 1990 et 1999. »

      Cet article présente une carte de synthèse des dynamiques spatiales de la gentrification à Paris depuis les années 1960. Si la notion de gentrification a suscité de nombreux travaux depuis les années 1970, en particulier en Angleterre et en Amérique du Nord, rares sont les chercheurs qui ont travaillé en particulier sur les dynamiques spatiales du processus dans une ville donnée et qui en ont proposé une cartographie. Ce processus de gentrification commence seulement à être étudié comme tel en France. La carte de synthèse proposée ici est issue d’une approche globale et multiscalaire de la gentrification à Paris et se fonde sur trois sources différentes : des analyses statistiques sur les données des recensements de 1982, 1990 et 1999, les travaux de Daniel Noin et Yvan Chauviré présentés dans l’Atlas des Parisiens (1984), et des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers de Paris situés à des stades différents du processus entre 2004 et 2007. Ces différentes sources permettent d’interpréter la gentrification comme un processus de diffusion spatiale centre-périphérie à partir du noyau historique des Beaux quartiers de l’Ouest parisien. Cela confirme l’analyse avancée par les travaux anglo-américains, selon lesquels la gentrification est un processus de conquête sociale qui prend la forme d’un front pionnier. L’objectif de cet article est d’en présenter une cartographie originale à partir de l’exemple de Paris.

    • « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris », de Anne Clerval, souligne un fait notable : c’est la présence de nombreux #étrangers « non communautaires » (#pauvres) qui endigue, localement, l’#embourgeoisement à Paris (ville où a été inventé le "étrangers, ne nous laissez pas seuls avec les français" ).

      Ce qu’elle loupe en se basant sur les « catégories sociales » (#CS), et non les #revenus/patrimoine, c’est la #précarisation de nombreux Parisiens. Elle ne tient aucun compte du fait que l’on peut avoir le statut « cadre » ou être considéré, par exemple, comme membre des « professions intellectuelles supérieures » pour le recensement et... dépendre régulièrement ou par intermittence du RSA, du chômage mal ou pas indemnisé, et de divers emplois, missions ou contrats plus ou moins ponctuels, et dont les rémunérations peuvent être fort variables (et souvent faibles).

      Les sociologues, surtout si ils s’appuient sur la statistique (toujours en retard de quelques métros) font des photos, mais ils ne voient pas les films ; c’est d’ailleurs cette carence qui justifie l’expansion actuelle des études de « #trajectoires » et sur les « parcours de vie ».

      Taux de pauvreté des 100 plus grandes communes de France
      http://www.lagazettedescommunes.com/217534/les-taux-de-pauvrete-des-100-plus-grandes-communes-de-france/#methode

      Paris compte 14 % de pauvres en moyenne, mais le taux de pauvreté y atteint plus de 20 % dans des arrondissements qui regroupent 200 000 habitants

    • Un film, c’est exactement ce que fait Clerval, comme d’autres. Mais son art du montage et sa théorie ne me convainquent pas. Elle ne voit que le film qu’elle fait, avec les ingrédients de son taff. Les sociologues sont le plus souvent des gens de #métier qui défendent le métier, des « professionnels de la profession ». Angle mort.

      Il faut commencer par regarder dans les coulisses de la saisie #statistique par « catégorie sociale » dont cette #sociologie fait son miel.

      Et les coulisses de ce type de vision, sont fort étendues. Il y a même des chiffre qui le montrent !
      20% de pauvres (selon un seuil arbitraire), c’est un indicateur de la polarisation sociale dans cette #ville de riches. Si on ajoute ceux qui sont entre la pauvreté monétaire et les ceusses à 1500 boules et alentours dont cause Steiner ça fait du monde. Et à ce tarif, sauf patrimoine conséquent, on est un pas un bourge.

    • #agacement - @unagi j’étais sur une connexion pourrie, je n’ai pas pu réagir tout de suite. Le rapport avec le sionisme là, tu me l’expliques ? Est-ce qu’un rappel de définition serait nécessaire ? Quel est le rapport avec la sauerkraut ?
      (il n’y a pas d’émoticons sur seenthis mais si il y en avait le mien aurait un visage TRES fâché.) Je ne comprends pas le glissement de la conversation. Maintenant, sionisme c’est le mot générique pour désigner les mouvements de population dans un espace géographique ? Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? Ou c’est encore un avatar du masque qui recouvre l’amalgame putride juif=bourgeois ?

      @colporteur j’ai pourtant l’impression que justement c’est ce qu’elle fait. Montrer que bien que pouvant être apparentés à des CSP+ compte-tenu des postes occupés et du niveau d’étude, une partie de la population parisienne reste pauvre, et si elle impacte la perception des quartiers populaires, à cause de ses pratiques culturelles, cette population n’est pas pour autant bourgeoise, parce que le bourgeoisie c’est capital culturel (qu’il faudrait encore définir, d’où mon histoire d’abo annuel à l’opéra) + capital financier et je dirais aussi une certaine proximité du pouvoir capitaliste (entreprises, politique etc.) + la propriété etc. Rien à voir avec les gens qui sont considérés comme des avant-gardes de la gentrification. Ce qui m’intéresse chez Steiner, c’est qu’elle montre aussi que certaines catégories sociales ont bougé - cela me fait penser au travail des Rambach sur les intellos précaires - que si les classes sociales recouvrent des réalités économiques similaires(revenus, imposition) elles ne recouvrent pas les même pratiques culturelles, ni les même métiers que par le passé.

    • je me suis expliqué mais tu a le droit d’être en colère.
      Vous devriez arrêter avec ce genre de procès d’intention. En dehors de la posture indignée vous n’êtes pas vraiment capable d’autre chose. Dans les minutes qui suivent le post je comprends, après une nuit un peu moins.
      Ce qui ne veut pas dire que je ne trouve pas sioniste plus que moyen, mais vu la teneur des réactions je n’ai pas grand chose d’autre à ajouter.

    • En dehors de la posture indignée vous n’êtes pas vraiment capable d’autre chose.

      Oh si je suis bien capable d’autre chose sur le sujet. Mais je connais aussi mes démons, et je ne pense pas que seenthis soit le lieu de ce genre de discussions, de débats ou de réflexion de fond sur le sujet, donc je n’ai fait que relever.

      Je remarque qu’après coup, tu trouves cela plus que moyen, cela t’honore.

      Et sur :

      Pour rappel judaïsme n’est pas sionisme, présenter le contraire est un amalgame et pas des plus sains.

      Oui, oui, je suis au courant. En revanche les deux sont absolument liés, pas superposables, mais liés.

    • @unagi ce n’est pas un procès d’intention, je ne comprends pas le rapport et aussi, je ne comprends pas tes explications. J’étais fâchée sur le coup et je le suis encore parce que je suis fatiguée des mots-godwin péremptoires. Je ne suis pas indignée, mais interloquée. Le sionisme est une idéologie politique spécifique et je ne vois pas le rapport là avec la conversation.

    • @supergeante C’est à Clerval et ses lecteurs « scientistes », prêts à donner foi à des stats objectivantes dont les catégories (CS) introduisent un biais important, devraient être critiquées depuis un travail sur d’autres données, du terrain (par exemple dans les centres d’action sociales parisiens) que j’objectais. @unagi n’a rien répondu quant à cette foi dans ces stats.

      Or il y a une population flottante, et de l’hétérogénéité non seulement internes à ces populations mais dans les trajets de nombreux individus dont l’existence ne se définit pas de l’occupation de tel ou tel emploi ou de telle ou telle incursion sur le marché (prestations etc.) à un moment donné. Ces stats là, comme l’ont montré des enquêtes collectives sur l’intermittence, par exemple, ne montrent rien de la #polyvalence sur le #marché_de_l'emploi (pour des postes qui concèdent pas avec une position donnée dans la #hiérarchie_des_qualifications) et moins encore de la forte #variabilité_des_salaires (ou ressources diverses) pour nombre de disponibles sur ce marché de l’emploi (et des « prestations »).
      Enquête socio-économique : première phase exploratoire de l’analyse statistique, novembre 2005
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2604

      Afin de mieux rendre compte de cette variabilité importante des salaires, nous avons mesuré la variabilité des rémunérations journalières pour chaque intermittent.
      Seulement 5,72% des interrogés déclarent ne pas connaître de variations dans leurs rémunérations journalières.
      Ainsi, si pour quelques comédiens, les rémunérations par cachet sont stables, pour bien d’autres elles peuvent être très variables (l’indicateur de l’amplitude de cette variabilité prend respectivement les valeurs 0 et 23). Et l’on constate que c’est justement pour les catégories de métiers les moins bien rémunérées, en moyenne, sur l’année, que la variabilité des rémunérations journalières est la plus élevée : artistes dramatiques, artistes de la danse, de la musique et du chant.
      Comment, dès lors, le salaire pourrait-il être considéré comme une mesure de la valeur du « salarié », de son niveau professionnel ?

      Quant à Steiner, que tu parais évoquer à nouveau, si je ne partage pas ses positions sur bien des questions politiques, ce qu’elle dit sur la composition sociale de la population parisienne me parait fondé. J’avais d’ailleurs cité son point de vue contre le pseudo radical J-P Garnier il y a quelques jours
      http://seenthis.net/messages/446847

    • Alors on Fait quoi, pour qui ? HLM pour tous ? « Mietpreisbremse » ? Création de zones de gestion sociales urbanes (Quartiersmanagement, Sanierungsgebiet) ?
      Je pense que la gentrification et les discussions autour ne font que nous renvoyer vers la case dėpart : le modėle de la propriété privée nuit aux efforts pour loger tout le monde. Il faudra recommunaliser les espaces d’habitation et mettre fin à la propriété privée dans l’Immobilier. Il faudrait discuter les étapes pour y parvenir.

    • @colporteur Alors souvenons-nous et racontons comment c’était avant l’avènement du libre flux des fonds et la guerre totale du capital immobilier.

      La limitation des profits à tirer de la pierre et du béton par le #contrôle_des_loyers est le fruit des crises et de la pénurie de l’après-guerre. Il faut alors loger tout le monde dans les villes détruites, on impose donc les voisin et les colocataires aux habitants et les prix au propriétaires. Ces mesures sont surtout destinées au populations déjà sur place et, dans le cas de l’Allemagne, des « Heimatvertriebene » victimes de l’échec de la politique expansionniste allemande sous les Nazis.

      Apparamment en France les bidonvilles de maghrébins sont répandues jusqu’au milieu des années 60, période à laquelle les réfugiés allemands de l’Est sont condamnés à se loger dans des hébergements de fortune. Pour les anciens grands propriétaires terriens, les propriétaires d’immeubles et les épargnant nantis on établit un système de dédommagement ( Lastenausgleich ) qui leur permet de conserver leur place dans l’hierarchie sociale. Tout de suite après 1945 les familles nazies s’arrangent pour n’acceuillir que leurs semblables dans leurs appartements. Sur le plan économique ce comportement n’a que de valeur anecdotique, mais ils est important pour le développement de l’état d’esprit des Allemands au dela de l’après guerre immédiat.

      L’immobilier joue un rôle important comme moteur de la construction du capitalisme dans l’Allemagne d’après guerre. Jusqu’en 2004 l’état donne d’amples subventions Eigenheimzulage aux petits gens aspirant à l’aquisition d’un patrimoine immobilier familial. On fait d’une pierre deux coups : On ré-injecte dans l’économie une partie des impôts payés surtout par les classes moyennes et soutient l’industrie du bâtiment. En même temps on sème chez les ouvriers l’espoir d’accéder au statut de petit bourgeois. Par ce changement de perspective ils perdent de vue la solidarité prolétaire et se retirent dans leurs petite maisons individuelles qu’ils continuent à rembourser pendant toute leur vie active. C’est un élément clé du modèle allemand qui remplace la lutte des classes par la Sozialpartnerschaft .

      Dans mes yeux il s’agit de la méthode des chrétiens-démocrates et social-démocrates de poursuivre la construction d’une Volksgemeinschaft avec des entreprises organisées comme Betriebseinheit et des patrons mutés d’abord en Betriebsführer puis en Sozialpartner plus gentils . Pourtant, peu importe l’étiquette collée sur la marchandise, elle est toujours produite et manipulée dans l’intérêt et sous contrôle de l’élite capitaliste.

      Dans la partie de l’Allemagne d’après guerre sous contrôle des alliés de l’Ouest la libération des prix de l’immobilier se fait au fur et à mesure jusqu’au milieu des années 1980 , la prétendue disponibilité de logements adéquats pour tous servant de prétexte. Depuis, la croisade contre État-providence continue sous le drapeau libéral porté par les croisés de la main invisible. Dans leurs yeux le social est un facteur ouvertement économique qu’on fait valoir lors ce qu’il devient trop cher de l’ignorer. L’acccès à la propriété pour tout le monde n’est plus un objectif. Nous, si on suivait cette logique il faudrait mettre à feu et à sang les quartiers victimes de la gentrification .

      Bien sûr cela signifierait une politique au profit des spéculateurs immobiliers qui se saisiraient des quartiers détruits. Les révoltes spontanées des dernières années au Royaume Uni ne contribuent pas à la solution du problème fondamental, elles ne sont que le résultat de la guerre sociale menée contre les pauvres.

      Pour revenir au point de départ de ma réflexion : c’est la pénurie causée par le guerre et mise en évidence par par l’arrivée d’un nombre important de réfugiés. Les quartiers bombardés de Stalingrad, Caen, Berlin et Damas sont pareils, leurs habitants aux droits humains violés sont victimes de la même machine capitaliste et méritents tous notre solidarité. Il s’impose alors de trouver des solutions de logement pour les nouveaux arrivants victimes des guerres impérialiste et pour les gens défavorisés sur place.

      Ce contexte permet de faire entendre notre voix. Les partis et élites au pouvoir ne sont pas en mesure de proposer des solutions pour tout le monde, alors allons en avant et brisons l’hégémonie du discours néolibéral. C’est l’heure des solutions solidaires, il est temps de revendiquer qu’on utilise la richesse de nos sociétés pour construire plutôt que d’envoyer des troupes et des armes là où ils font fuire les gens.

      Bref : Il faut construire un nombre important d’appartments pas chers dans les villes .

      –---

      Volksgemeinschaft
      https://de.wikipedia.org/wiki/Volksgemeinschaft

      Betriebsführer
      https://de.wikipedia.org/wiki/Betriebsf%C3%BChrer

      Lastenausgleich
      https://de.wikipedia.org/wiki/Lastenausgleichsgesetz#Leistungen_im_Lastenausgleich
      https://de.wikipedia.org/wiki/Eigenheimzulage

      Modell Deutschland : Erfolgskonzept außer Balance
      http://www.boeckler.de/22333_22338.htm

      Schlafzimmer, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Schlafzimmer

      Noch bis in das 20. Jahrhundert hinein waren besondere Schlafzimmer vor allem für Arbeiter ein unerschwinglicher Luxus. In Deutschland waren Schlafzimmer aufgrund der Wohnraumbewirtschaftung und Einquartierung von Flüchtlingen und Ausgebombten auch nach dem Zweiten Weltkrieg knapp. So waren viele Menschen gezwungen, im Wohnzimmer zu schlafen, dafür wurden spezielle Bettsessel und Schlafcouches entwickelt. In den 1960er Jahren entspannte sich die Situation, oft konnten neben den Eltern einer Kleinfamilie auch die Kinder ein eigenes Zimmer erhalten.

      Französische Besatzungszone, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Franz%C3%B6sische_Besatzungszone#Wohnen

      Der Anteil zerstörten Wohnraums lag in der französischen Zone statistisch etwas niedriger als in der britischen und amerikanischen Zone. In den Groß- und Mittelstädten waren 45 Prozent völlig bzw. teilweise zerstört. Die Zentren von Koblenz, Ludwigshafen, Mainz und anderen verkehrswichtigen Städten waren zu mehr als 70 Prozent zerbombt. In ländlichen Ortschaften unter 10.000 Einwohnern waren 90 Prozent des Wohnraums noch intakt.

      Die Wohnraumbewirtschaftung der Zone war für fast sechs Millionen Deutsche, rund 175.000 „Displaced Persons“ (ehemalige Zwangs- und Fremdarbeiter, entlassene KZ- und Kriegsgefange usw.) zuständig. Dazu ab 1946 auch für eine Million Soldaten und Zivilisten der Besatzung, für deren Familien die komfortableren, besser eingerichteten Wohnungen zu beschlagnahmen waren; am 30. Juni 1948 berichtete der rheinland-pfälzische Ministerpräsident Altmaier dem französischen Gouverneur de Boislambert von einer Zunahme des beschlagnahmten Wohnraums von 67.083 m². Die Gesamtfläche der beschlagnahmten Wohnungen betrug 1.624.354 m² bei insgesamt 24.294.695 m² vorhandener Wohnfläche.

      Um den Wohnungsbedarf der Zonenbewohner zu regeln, wurden alle Personen, die ihren Wohnsitz erst nach 1939 in der französischen Zone aufgenommen hatten (Flüchtlinge und Evakuierte), aufgefordert, die Zone zu verlassen. Im Reg.-Bez. Koblenz z. B. waren das im November 1945 71.719 Personen. Darüber hinaus wehrten sich die deutschen Behörden gegen die Aufnahme von Vertriebenen und Volksdeutschen aus dem Osten, und begründeten ihren Widerstand mit Wohnungsmangel und Versorgungsproblemen, aber auch mit der Gefahr einer konfessionellen und andersartigen Überfremdung der einheimischen Bevölkerung.

      L’histoire du quartier Phoenix à Hambourg montre pourquoi les investissements publiques dans des quatier à problèmes ne constitue pas de solution tant qu’on accepte l’immobilier comme secteur de l’économie capitaliste.

      Phoenix-Viertel, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Phoenix-Viertel#Zweiter_Weltkrieg_und_Nachkriegszeit

      Im Laufe des Zweiten Weltkrieges wurden viele Häuser im Phoenix-Viertel zerstört, so dass nach dem Krieg ein großer Wohnungsmangel herrschte. Infolgedessen wurde in den 1950er Jahren von staatlicher Seite viel für den Wohnungsbau getan. Unter anderem wurde der „öffentlich geförderte Wohnungsbau“ eingeführt, Wohnungen wurden mit Hilfe von öffentlichen Mitteln (Landesdarlehen) errichtet. Diese Wohnraumbewirtschaftung nach dem Zweiten Weltkrieg sahen viele Hauseigentümer im Phoenix-Viertel jedoch als problematisch an. Dadurch, dass viele Häuser im Viertel zerstört waren und mit der Hamburger Wohnungsbaukreditanstalt wieder aufgebaut werden mussten, wurden viele Wohnungen nur an sozial schwache Familien, oft auch mit vielen Kindern, vermietet.

      Zum Problem der Wohnungsraumbewirtschaftung kam, dass viele alte Häuser, die nicht zerstört waren, nach dem Krieg nicht renoviert wurden und so langsam dem Verfall ausgesetzt waren, was ebenfalls sozial schwächere Familien anzog, da die Mieten dementsprechend niedrig waren. Damit einher ging das Verschwinden der kleinen Handwerksbetriebe und Geschäfte im Viertel und die Entstehung von großen Supermarktketten. Viele Bewohner des Viertels hatten nicht viel Geld und mussten daher ihre Lebensmittel und Gebrauchsgüter des täglichen Bedarfs in den oftmals billigeren großen Supermärkten einkaufen. Durch die Verdrängung der kleinen Betriebe durch Supermärkte änderte sich das damals typische Bild des Phoenix-Viertels, das durch „Tante-Emma-Läden“ geprägt war, besonders stark.

      Gerade Straße

      Anfang der 80er Jahre wurde vom Hamburger Senat Geld in „städtebauliche Verbesserungen“ gesteckt, Einbahnstraßen wurden neu gestaltet sowie Spielstraßen eingerichtet. Das Viertel wurde jedoch immer mehr zum sozialen Brennpunkt Harburgs mit hoher Kriminalitäts- und Arbeitslosenrate, vor allem Ende der 90er Jahre häuften sich negative Schlagzeilen. 1999 fielen bei einem Bandenkrieg beispielsweise Schüsse in einem Coffee-Shop in der Hohen Straße, bei dem eines der Projektile eine Tür zur angrenzenden Wohnung durchschlug und den dortigen Mieter verletzte.

      P.S. Les événements de Cologne ne seraient pas arrivés si on avait bien acceuilli (avec tout ce que cela signifie comme encadrement) les pauvres au lieu de les stigmatiser et les menacer d’expulsion. Il est l’heure de revendiquer également un changement budgétaire fondamental. Il faut investir dans les hommes et les femmes au lieu de jeter l’argent public dans la geule des fabricants d’armes.

      #réfugiés #guerre #Allemagne #Europe #histoire #politique

    • @unagi disait :

      (...) Tu veux dire que le processus d’installation des moins nantis dans des logements vacants car dépréciés et abandonnés est la même chose que chasser les locataires les moins nantis de quartiers à fort potentiel de plus-values. (...)

      Non je ne veux pas dire ça, je retourne ta logique. Je note que la recherche et l’installation dans un logement est un « processus » pour les moins nantis. Là où tu trouves que les uns sont victimes et les autres coupables de recherche de plus-values et tenant d’une idéologie colonisatrice, je retourne que la recherche d’un logement est aussi un processus pour des plus nantis et qu’ils ne sont pas non plus dans une idéologie de colonisation... Que tu parles de « chasse » est pour le moins interpellant. A l’échelle individuelle c’est carrément violent.
      Du coup je préfère supposer que ton analyse à une visée généralisante et que tu utilises des figures de style réductrices dans le but de simplifier son expression.

      L’approche de @klaus me parait largement plus constructive et inclusive.

      Il y a un vrai problème avec le logement. Que les processus de gentrification créent des aboutissements d’exclusion de moins nantis est un de ces problèmes mais ce n’est pas non plus sytématique. J’ai vu à Bruxelles des ilots industriels abandonnés depuis 10 à 15 ans être transformés en logement par des gens « trop fortunés » pour rentrer dans un processus pour moins nantis mais trop conscients pour jouer au rachat de logements à rénover en vue de s’y installer. Sans exclusion et avec des projets communautaires solides et ouverts. Ces expériences positives restent dans le cadre du capitalisme et c’est l’idéologie personnelle des personnes qui les ont permises. Il est évident que l’inscription constitutionnelle du droit au logement (art. 53 Const. belge) rentre en conflit frontal avec un « marché immobilier » orienté profit. A fortiori dans un contexte de réduction des allocations sociales, de réduction des bugets et politiques sociales et d’augmentation des inégalités de revenu et de la dispersion de ceux-ci. Le problème est plutôt par là. Pas dans l’idéologie supposée d’une classe supposée de bobos supposés agissant selon des principes supposés consciemment destructeurs.

      Merci à @supergeante pour le lien et à tous pour les apports !

    • Il n’y a aucune logique particulière à ma réponse. Non, je n’ai pas l’impression de m’adresser à des idiots je ne vois pas l’"intérêt de la simplification". Me réponse pour faire court valait ta question.
      Les phénomènes identiques sont constatés et analysés pour Paris, Londre, New york pour ne parler que de quelques capitales. Donc je ne suis pas généralisant c’est la situation qui l’est, générale. On pourra développer si tu le veux.
      Je reviens sur un exemple qui m’est géographiquement proche.
      Je vis dans l’ex est berlinois. La situation près gentrification pour rejoindre klaus . des immeubles ou des parcs d’immeubles ou la propriété est une anomalie. Le marché de l’offre et de la demande est équilibré, il n’y a pas de déficit en surfaces de logement. Berlin devient une capitale attractive, elle attire les capitaux et les nouveaux habitants, la politique de la ville aide au changement, chaque appartement acheté correspond a un logement manquant sur le marché locatif, la nouvelle pression évidement a une influence sur le montant des loyers. Loyers qui sont accessibles à une population extérieure.
      Le secteur devient plus attractif devient une opportunité d’investissement. Les sociétés de gestion héritées de l’est revendent des lots d’immeubles à des investisseurs qui s’empressent de virer les anciens locataires, modernisent et revendent par appartement de standing.
      Un étage correspond grosso modo à 4 unités de 50 m carrés, unités qui après transformation deviennent des appartements qui ont entre 100 et 200 carrés. quand je regarde en face par ma fenêtre, l’immeuble face à moi a un appartement de 200 m carrés occupé par un couple, point barre.
      Les reventes enlèvent des logements au marché locatif, les loyers continuent de monter et ne sont plus accessible qu’à,etc, etc...
      Dans mon immeuble 17 appartements occupés, aujourd’hui 4.
      La population qui part est issue de Berlin est.
      Chômeurs, ouvriers, retraités, employés de bureau...
      Pour retrouver à se loger à un prix équivalent ils vont faire leur deuil de leur géographie pour aller s’excentrer, d’une qualité d’habitation, etc, etc...
      Les appartements les moins attractifs sont loués à ce que steiner appelle les bobos à 1500 euros.
      La gentrification est un phénomène financier mais aussi plus global. Entre sois communauté de pensée la société et l’occupation de l’espace.
      Les commerces originels sont sous une double difficulté.
      Ils ont une activité qui ne correspond plus á leur envirronement social et font aussi face à une augmantation de leur loyer.
      Prenons l’exemple d’un Kneipe, bar intergénérationnel, demi litre de bière à 1 euro 50, décoration approximative.
      Le prix du demi est rendu possible par la faiblesse des loyers. Les consommateurs partent, les loyers augmentent, le lieu appartient au passé et va être remplacé par une galerie ou une agence web, ou de communication, ou un magasin d’articles de Berlin est ou par...
      Il y a un club qui a participé à la construction de la légende Berlinoise, la nuit,l’underground toussa. Berlin ville cool.
      Une fois que les gens s’installent évidement la légende dérange. C’est aussi vrai pour l’appartement de 200 m que pour le bobo steiner à 1500 euros. La vie diurne devient contrôlée, la municipalité veut interdire les tables à l’extérieure, les plantations ornementales, etc, etc... Un mode de vie.
      La structure urbaine est incapable d’absorber le nouvel environnement social. exemple tu avais des familles avec aucune ou une voiture, aujourd’hui la norme est de deux.
      Avec tout ça je ne sais plus en suis.

    • @suske (et d’autres), il n’a jamais été question de « destruction » ou de « chasse » volontaire hein.

      La gentrification a toujours été décrite plutôt comme un phénomène dans laquelle une classe moyenne cultivée remplaçait petit à petit la population d’un quartier (sans que ce soit forcément en entier !) pour au moins deux raisons possibles (cumulables) : parce que c’est accessible à leur moyen-budget et parce que culturellement c’est cool d’être dans un quartier vivant, populaire, multiculturel.

      Sauf que la couille dans le pâté, c’est que faisant ça avec une augmentation constante, et du coup massive au bout d’un certain temps : ils détruisent (sans le vouloir) les raisons pour lesquels le quartier était attirant (au moins pour eux) : les prix augmentent (pas juste l’immobilier : TOUT, commerces, bars, restos, etc) + la population est plus uniforme, plus jeune, plus riche, plus blanche, etc (sans forcément que ce soit entièrement, je le répète, mais assez pour que ça se voit).

      Et pis bon, les études socios précises c’est bien hein, je dis pas, mais aussi, pas obligatoirement besoin de grande théorie pour voir la différence à Bordeaux entre Saint-Pierre et Saint-Michel il y a 15 ans, et aujourd’hui (et prochainement Belcier). Et la métropolisation joue à mort dans ce sens en plus (projets urbains, sociaux, économiques, etc).
      (Il me semble que j’avais des liens mais je trouve plus.)

    • Si si, il a été question de chasse volontaire, sauf à prétendre que la colonisation puisse être involontaire. Mais l’incident est clos.

      Pour le reste, oui :-). Je n’ignore pas ce qu’est la gentrification. Et les liens m’intéressent bien sûr : je suis sur #seenthis ;-)

    • Et je maintiens.
      Rastapopoulos a raison de pointer la métropolisation comme une des causes de la volonté de repousser les classes populaires. Pour le volontarisme voire aussi es chiffres des expulsions locatives.
      Un couple en bas de mon immeuble qui me pose des questions sur l’état des ventes des appartements. Tout a été vendu, déception mais quand je leur dit que 4 sont encore occupés par les anciens locataires il fallait voir leur mine choquée. Pourquoi ?
      Ca n’est qu’une anecdote et une petite, mais pour moi elle résume bien l’état d’esprit général. En dehors de environnement, de l’image, du passé, le processus d’acquisition est celui d’un investissement financier. ne pas se couper d’une opportunité et soigner son investissement pour soigner ses plus values et les deux points passent par la chasse des classes populaires.
      Pour reprendre un tag fameux ici, c’est chasse aux pauvres.

    • @unagi Tout ce qui concerne Molenbeek m’interesse :) + je comprends mieux ce que tu voulais dire avec ton dernier post. Thx.

      Ici, ce que je vois aussi, c’est que les maisons unifamiliales, où vivaient plusieurs générations - ce qui se fait encore beaucoup dans les populations d’origine méditerranéennes (espagne, portugal, grèce, maghreb, italie, turquie) issues de l’ancien exil, sont découpées en plus petits appartements, pour couples ou personnes seules.

      Par ailleurs, j’ai posté cet article surtout parce qu’il pointait la précarité de personnes que l’on taxe souvent d’être bourgeoises parce qu’elles ont fait des études et ont des pratiques culturelles visibles fortes. Je crois qu’on a parfois une vision de la société qui ne correspond plus à la réalité.

      #sociologie_de_comptoir
      Dans ma famille, il y a un plombier, un élagueur, et j’ai longuement discuté avec un copain électricien. Et bien, ils ont de plus hauts revenus que moi, et au niveau des pratiques culturelles, ils vont plus au théâtre, au cinéma etc. que moi et on lit à peu près le même type de romans.

      Je ne pense pas qu’ils soient exceptionnels, vu la conversation que j’ai eu récemment avec le mec qui a réparé ma machine à laver - mais bien parce que vous pouvez pas en racheter une et je sais pas combien de temps elle va tenir - immigré albanais dans les années 80, qui était là avec son fils, qui venait de le rejoindre dans la boite de réparation parce qu’il ne trouvait pas de boulot avec son diplôme.

      Ce que je veux dire, c’est qu’ouvrier ou artisan, avec une compétence particulière, ce n’est plus tout à fait comme avant. En fait, les populations qui se font virer, ce sont les gens les moins qualifiés, tirant la langue avec les aides sociales. Et là, on parle d’autre chose que du monde ouvrier.

    • On peut voir à culture dans un sens universaliste, culture populaire pouvant être un sous genre comme le film noir est un sous genre du cinéma. On peut voir la catégorisation culturelle comme sectorisation marketing ou comme élément excluant. J’évacue toute connotation à la définition quant à sa qualité et sa destination.
      Si on reste uniquement sur le fond de ce qui est présenté et sa teneur sociale et politique je fais le constat, c’est personnel, que l’accès se fait principalement à un art idéologique, lisse et à destination d’une certaine catégorie de la population.
      Voire aussi la teneur du cinéma français, cinéma bourgeois qui peine à quitter son nombril.
      Je généralise.
      On peut passer sa vie de films de merde, en expos de merde en pièces de merde. C’est toujours de la culture et à destination des mêmes.
      On ne voit plus les classes pauvres, parce qu’elle regroupe l’essentiel des idiots de notre société ou qu’elles en sont exclues ?

      Dans mon entourage un couple à forte rémunération qui travaille dans la médiation pour sociétés importante. Leur truc c’est de se consacrer une semaine culturelle par an dans une ville à l’étranger. Musées, etc, etc.. De quelle culture parle t’on.

    • Bruxelles : saccage au Quartier Midi

      http://www.dailymotion.com/video/x489pm_bruxelles-saccage-au-quartier-midi_news

      Plan de développement international de
      Bruxelles – Schéma de base
      http://www.quartier-midi.be/wp-images/PDI.pdf

      Tout un dossier chez Agone :
      Agone 38 et 39
      « Villes et résistances sociales » http://atheles.org/lyber_pdf/lyber_431.pdf
      177. L’international sera le genre humain. Une expérience
      de planification néolibérale au quartier Midi (Bruxelles).
      Lond texte sur Marseille.

      Le Monitoring des Quartiers de la Région de Bruxelles-Capitale
      https://monitoringdesquartiers.irisnet.be

      Gentrification positive à Molenbeek
      http://www.ieb.be/IMG/pdf/bem246_25032011.pdf
      Mais aussi dans : Gentrification as policy – empirical frontiers
      http://belgeo.revues.org/7091

      Toujours Bruxelle :
      Urban studies in Belgium http://belgeo.revues.org/2102

      Radio Maritime - Le phare du Kanaal et la gentrification de Molenbeek - saison 2 episode 6
      https://www.mixcloud.com/Gsara_BxL/radio-maritime-le-phare-du-kanaal-et-la-gentrification-de-molenbeek-saison


      https://www.mixcloud.com/Souslespaves_Bruxelles

      Un article du diplo qui était pas mal sur ville durable et classe, malheureusement maintenant sous paywall :

      Dans le laboratoire de l’écolo-bourgeoisie https://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/CYRAN/20842

      Pour la dissolution de la Métropole http://www.lepostillon.org/Pour-la-dissolution-de-la-309.html

      Tout ca ne représente qu’un aspect du phénomène.

    • Oui pour le quartier midi, je suis bien au courant. Mais, concrètement, ça ne marche qu’en partie. Saint-Gilles reste une commune pauvre malgré tout ça, car peu de gens y paient de taxes locales. L’objectif actuel de la commune est de garder les familles. Ce qui est une sorte de marche arrière...

    • Les aveugles et l’éléphant : l’explication de la gentrification
      http://strates.revues.org/611#tocto1n10

      Aujourd’hui Smith admet en partie que sa position sur la gentrification comme résultat structurel du foncier et du marché immobilier est discutable. Il ne faut pas pour autant considérer que la thèse du différentiel de loyer était fausse. Seulement le différentiel de loyer n’explique au mieux que la moitié du problème, voire moins. L’existence de logements peu chers et dévalorisés est un élément nécessaire, mais loin d’être suffisant, d’une explication. De la même manière, l’explication par la production de gentrifieurs potentiels, leur culture, leur consommation et leur reproduction, est nécessaire mais insuffisante. Une explication exhaustive de la gentrification doit nécessairement prendre en compte l’origine des gentrifieurs et les raisons pour lesquelles ils gentrifient, la façon dont sont produits les quartiers et les immeubles à gentrifier, et les liens entre ces deux ensembles de conditions. Et il est fort possible que, quel que soit le rôle des acteurs sociaux institutionnels et collectifs comme les agents immobiliers, les promoteurs et les sociétés d’emprunts hypothécaires, les acteurs-clés dans le processus de gentrification aient été les gentrifieurs eux-mêmes. Il faut accepter que l’action individuelle explique une bonne partie de la gentrification et chercher à intégrer la production et la consommation, non en termes de causes structurelles ou d’effets individuels, mais en termes d’action individuelle et de structures.

    • A propos de l’état actuel du « sozialer Wohnungsbau », la version allemandes des HLM

      Les URL sdes sources d’information officielles viennent d’être déplacées, une partie a simplement disparu. On ne veut surtout pas que le public s’informe sur l’histoire de ce qui s’appelle actuellement Wohnraumförderung . La vignette qui est censée nous orienter vers les informations sur ce qui reste du sozialer Wohnungsbau montre une petite maison individuelle. Le lien vers « l’économie de l’immobilier » est symbolisé par l’image d’une de ces baraques que les promoteurs font pousser sur chaque bout de terrain encore libre dans les centre villes. C’est tout dire.
      Champage pour tout le monde ! Trop cher pour toi ? Mais on ne t’a pas adressé la parole. Alors de quoi tu te mêles.
      Parole de social-démocrate


      Bundesministerin Svenja Schulze

      Bauen | Stadt | Wohnen
      http://www.bmu.de/themen/bauen-stadt-wohnen

      Von Dezember 2013 bis März 2018 war das Ministerium unter der Bezeichnung „Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz, Bau und Reaktorsicherheit“ auch zuständig für Stadtentwicklung, Wohnen, ländliche Infrastruktur, öffentliches Baurecht, Bauwesen, Bauwirtschaft sowie Bundesbauten.

      Seit dem Erlass der Bundeskanzlerin vom 14. März 2018 ist das Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und nukleare Sicherheit, kurz BMU, nicht mehr für die Aufgabenbereiche Stadtentwicklung, Wohnen und Bauen zuständig. Informationen über Fördermöglichkeiten, Baukindergeld, Sanierung und anderen Bauthemen sind jetzt beim Bundesministerium des Innern, für Bauen und Heimat (BMI) abrufbar. Dort finden Sie jetzt auch den Wohngeldrechner, weitere Ratgeber und Leitfäden.

      Bisherige Meldungen zu Wohngeld, Bauen und Stadtentwicklung sind im Pressearchiv weiterhin nachzulesen:
      https://www.bmu.de/WS4585
      In der Chronologie haben wir die Meilensteine der Baupolitik in der 18. Legislaturperiode gesammelt: https://www.bmu.de/P3861
      Baupolitische Entwicklungen der letzten Jahrzehnte sind hier zusammengefasst:
      https://www.bmu.de/P3862
      Den Wohngeldrechner finden Sie bis auf Weiteres unter:
      https://www.bmu.de/service/wohngeldrechner

      Diese Themenbereiche finden Sie ab jetzt beim BMI:
      ...
      Wohnraumförderung
      https://www.bmi.bund.de/DE/themen/bauen-wohnen/stadt-wohnen/wohnraumfoerderung/wohnraumfoerderung-node.html


      Wohnen ist ein Grundbedürfnis des Menschen. Gute Wohnstandards und intakte Städte sind für die Lebensqualität des Einzelnen von ausschlaggebender Bedeutung. Sie tragen darüber hinaus auch wesentlich zu einem guten sozialen Klima in unserer Gesellschaft bei.

      Wohnungswirtschaft


      https://www.bmi.bund.de/DE/themen/bauen-wohnen/stadt-wohnen/wohnungswirtschaft/wohnungswirtschaft-node.html
      Dem Staat fällt die wichtige Aufgabe zu, die Funktionsfähigkeit der Wohnungsmärkte sicherzustellen. Im föderalen System der Bundesrepublik Deutschland tragen Bund, Länder und Gemeinden wohnungspolitische Verantwortung. Aufgaben des Bundes sind die Gestaltung der Rahmenbedingungen für Wohnungsmarkt und Fördersystem sowie die Beteiligung an der Finanzierung der Förderinstrumente zusammen mit Ländern und Gemeinden.

      #Sozialer_Wohnungsbau #Wohnraumförderung #HLM #vergessliches_WWW