• L’Allemagne prolonge ses contrôles aux frontières pour endiguer la propagation des variants du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/16/berlin-prolonge-ses-controles-aux-frontieres-pour-endiguer-la-propagation-de

    Le gouvernement allemand a annoncé, mardi 16 février, qu’il prolongeait jusqu’à début mars ses contrôles aux frontières avec le Tyrol autrichien et la République tchèque. Ces contrôles renforcés et restrictions drastiques de circulation concernent également l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni et le Brésil.Le dispositif, entré en vigueur dimanche et destiné à contrer la diffusion des variants plus contagieux du SARS-CoV-2, fait l’objet de vives critiques en Europe, mais aussi dans le pays. La Confédération des associations patronales allemandes (BDA) a argué que ces mesures affectent les activités économiques et les chaînes d’approvisionnement. La libre circulation des travailleurs ainsi que la fluidité des voies de transport, des voyages d’affaires et de la prestation de services transfrontaliers sont indispensables au Marché unique européen, a aussi fait valoir l’organisation dans un communiqué. Les chaînes de livraison ne sont toutefois pas perturbées, à ce stade.
    Dès le 1er mars, « tous les citoyens doivent pouvoir être testés gratuitement par du personnel formé aux tests rapides antigéniques. Ils sont, désormais, suffisamment disponibles sur le marché », a-t-il affirmé sur Twitter. « Les municipalités peuvent demander à leurs centres de test ou à leurs pharmacies de proposer ces tests. » Le coût de ces tests devrait être pris en charge par l’Etat fédéral, selon l’agence de presse DPA.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#UE#bresil#grandebretagne#sante#frontiere#test#circulation#travailleurmigrant

  • #Université : une entreprise adepte de l’#optimisation_fiscale décroche le #marché des #tests_d’anglais

    Le gouvernement vient de confier l’organisation de #tests d’#anglais à l’université à une entreprise à la légitimité contestée, immatriculée à #Chypre et adepte de l’optimisation fiscale, pour plus de 8 millions d’euros par an. Au grand dam du corps enseignant.

    Dans les #facs vidées par le Covid-19 et qui se sentent abandonnées par l’État, l’attribution d’un #marché_public, fin décembre, a fait l’effet d’une petite bombe chez les enseignants en langue. L’objet de ce marché estimé à plus de 8 millions d’euros par an : l’organisation de tests et #certifications en anglais pour des centaines de milliers d’étudiants en licence, BTS ou DUT.

    Si quatre entreprises s’affrontaient au départ, le duel final a opposé #ETS_Global, une société qui fait référence (à l’origine du célèbre test #Toefl), à #PeopleCert, une entreprise fondée par un homme d’affaires grec et inconnue de la quasi-totalité des linguistes en France.

    Si ETS Global était devant, PeopleCert a cassé ses tarifs de 34,72 % pendant la phase de négociation avec le ministère de l’#enseignement_supérieur, d’après nos informations, pour emporter finalement le contrat.

    « La première chose que j’ai faite quand j’ai entendu ce nom, c’est d’aller voir leur site, qui comporte des fautes d’orthographe que je reprocherais à mes étudiants ! », raille Alexandra Sippel, maîtresse de conférences en cultures anglo-saxonnes à l’université Toulouse-Jean-Jaurès.

    Le choix de l’État est d’autant plus étonnant que PeopleCert pratique l’optimisation fiscale agressive, selon des documents consultés par Mediapart.

    #PeopleCert_International_Limited, l’entité qui a signé avec le ministère, est la société de tête d’un groupe qui en compte une dizaine (à Athènes, Londres, Istanbul ou Dubaï). Elle est immatriculée à Chypre, #paradis_fiscal européen très prisé, notamment des oligarques russes.

    C’était, lors de sa création, une société « boîte aux lettres » basée à l’adresse d’un cabinet de domiciliation chypriote. Elle contrôle deux sociétés britanniques, mais qui ne salarient que 8 personnes.

    En réalité, l’essentiel du travail est effectué par les sociétés grecques du groupe, dont la principale, #PeopleCert_Global_Services, employait 210 personnes en 2017 – en Grèce, le salaire minimum est presque deux fois moindre qu’en France.

    Étonnamment, PeopleCert Global Services réalisait seulement 412’000 euros de résultat pour 9,2 millions de chiffre d’affaires en 2018, tandis que la coquille chypriote #PeopleCert_International engrangeait 3,4 millions d’euros de profits.

    Il faut dire que les statuts de l’entité grecque autorisent deux des directeurs (dont le fils du fondateur) à effectuer « le transfert de n’importe quelle somme d’argent illimitée » vers les autres sociétés du groupe. En clair, le montage semble conçu pour transférer artificiellement les profits vers ce paradis fiscal.

    Entre 2015 et 2019, PeopleCert International a accumulé plus de 15 millions d’euros de bénéfices à Chypre, où le taux habituel de l’impôt sur les sociétés n’est que de 12,5 %, soit trois fois moins qu’en France.

    PeopleCert répond qu’aujourd’hui « plus de dix personnes sont employées dans les bureaux à Chypre, un État membre de l’UE ». « PeopleCert respecte la législation de chaque pays où il est implanté, en particulier la législation comptable, et y paie les impôts et taxes correspondants », indique #Frédéric_Borne, responsable du développement commercial de l’entreprise pour l’ouest de l’Europe.

    De son côté, le ministère de l’enseignement supérieur déclare à Mediapart que, Chypre étant membre de l’Union européenne, « l’implantation géographique du titulaire [du marché – ndlr] et de ses salariés n’a pas été prise en compte dans l’analyse des offres », car cela aurait été contraire au droit. Sur l’optimisation fiscale ? Aucun commentaire.

    Le fondateur grec du groupe, #Anastasios_Byron_Nikolaides, soigne aussi sa fiscalité personnelle. Entre 2011 et 2017, il contrôlait 100 % de PeopleCert International via des sociétés basées au #Liberia, remplacées en 2017 par une coquille offshore à Chypre, #PeopleCert_Holdings_Europe. Sollicité par Mediapart, il a refusé de répondre.

    Sa stratégie étonne d’autant plus qu’il répète à longueur d’interviews son attachement à la Grèce : ses parents, professeur d’anglais et institutrice, lui auraient inculqué le « philotimo », terme désignant le sens de l’honneur, du devoir, de la communauté.

    En 2018, il se félicitait de ne pas avoir abandonné son pays durement touché par la crise. « PeopleCert a fait ses preuves en maintenant non seulement son siège social en Grèce, mais aussi en y conservant des emplois ; aujourd’hui, plus de 90 % des employés de l’entreprise sont grecs », déclarait-il à Ritsa Masoura, présentée comme journaliste contributrice au Huffington Post Grèce, mais qui confie à Mediapart avoir travaillé deux ans pour PeopleCert.

    Les universitaires français apprécieront cette interprétation personnelle du « philotimo ». Ils sont nombreux, de toute façon, à s’élever contre le principe même de cette « #privatisation » des tests d’anglais. De quoi s’agit-il, exactement ?

    Jusqu’en 2018, chaque étudiant était libre de passer ou non une évaluation pour attester son niveau en langue (en plus de son diplôme) et de l’inscrire sur son CV. Il pouvait opter pour un dispositif public et gratuit (#le_Cles), ou bien pour le fameux #Toeic (organisé sur les campus, mais aux frais des candidats), ultra-populaire dans les écoles d’ingénieurs et les formations professionnalisantes.

    Puis Édouard Philippe, premier ministre, a décidé qu’une certification en langue serait obligatoire pour toute une série de diplômes (licence, BTS, DUT…) et a jugé indispensable de contracter avec un prestataire privé, au motif que le Cles manquerait de reconnaissance internationale.

    Depuis, la communauté universitaire est vent debout, dénonçant ici « une gabegie annoncée », là « une démonétisation des enseignements et diplômes accrédités par l’État », ou encore une « atteinte au plurilinguisme ». En septembre dernier, quinze associations de professeurs de langue ont lancé un #recours devant le #Conseil_d’État contre les textes rendant ces certifications obligatoires.

    Fin janvier, les mêmes ont attaqué l’attribution du marché à PeopleCert. « La question de la légitimité de cette entreprise se pose, de même que la question de la pertinence des critères d’attribution du marché et des modalités de sélection de l’entreprise retenue », écrivent-elles dans un communiqué.

    « Conclu sans montant maximum », le marché est reconductible tacitement chaque année jusqu’en 2024. Or, s’il s’agit de tester 22 000 étudiants en 2021, le volume doit gonfler à 281 000 étudiants « minimum » sur l’année universitaire 2023-2024. D’après les estimations de deux maîtresses de conférences, le coût pour l’État pourrait alors dépasser 32 millions d’euros par an. « [C’est] la moitié de l’enveloppe supplémentaire dévolue en 2020 à l’amélioration des conditions de vie étudiante », pointent-elles.

    Compte tenu de l’arrivée récente de PeopleCert dans l’univers des langues, sa victoire n’a fait qu’alimenter la controverse.

    Si la firme affirme avoir fait passer 7 millions d’examens dans 189 pays, elle ne précise pas la part de tests de langue dans ce total. Or, PeopleCert s’est construit en donnant des formations aux entreprises, aux particuliers ou aux ministères en cybersécurité, marketing digital ou management. Et s’il s’est ensuite fait un nom dans les certifications, c’est surtout en informatique et management.

    Plutôt que de développer son offre, PeopleCert a fondé son #business sur le rachat de certifications développées par d’autres. Depuis 2018, il distribue #Itil, une certification en gestion des services informatiques développée par un ancien organisme public anglais. En septembre, PeopleCert a acquis l’association américaine #IASSC et sa certification #Lean_Six_Sigma, populaire pour améliorer les performances des entreprises, récupérant ainsi de prestigieux clients comme Amazon, BMW, Cisco ou l’armée américaine.

    L’entreprise a adopté la même stratégie pour se diversifier dans les langues, avec sa marque #LanguageCert. Alors qu’il peinait jusqu’en 2015 à être reconnu dans le milieu universitaire, PeopleCert a ainsi acquis « toute la #propriété_intellectuelle et le matériel d’évaluation connexe pour les qualifications d’anglais de #City_&_Guilds, l’un des organismes de récompense les plus anciens et les plus prestigieux du Royaume-Uni », comme il le précise dans un dossier de présentation envoyé au corps enseignant français, le 1er février.

    Pour asseoir sa légitimité, PeopleCert s’est aussi payé un grand nom du secteur : #Michael_Milanovic, ancien PDG de #Cambridge_Assessment, qui baigne dans le milieu depuis plus de quarante ans.

    « Ils veulent se crédibiliser, mais leurs certifications en anglais sont des coquilles vides, confie Brice*, sous le couvert de l’anonymat, figure du secteur qui a côtoyé de près PeopleCert. On y voit bien leur philosophie : une plateforme qui délivre des examens créés par d’autres, mais pas un organisme de recherche et développement. Où sont les employés qui développent les items des tests de langues, où sont les psychomotriciens et statisticiens qui valident que la notation évalue bien ce qu’elle est censée évaluer ? »

    Cambridge Assessment et le leader du marché, #ETS_Global, emploient des dizaines de chercheurs pour développer et améliorer en permanence leurs systèmes de certification. Un coût que s’épargne PeopleCert avec sa stratégie de rachat.

    Malgré tout, le bilan de LanguageCert reste maigre, avec seulement une poignée de contrats signés ces dernières années : un au Royaume-Uni avec l’agence des visas et de l’immigration, et trois en Espagne, avec la région de Madrid, l’Andalousie et l’#université_Carlos-III.

    Et en #France ? L’entreprise a fait passer « 15’000 certifications pour l’année 2020, majoritairement par l’intermédiaire de ses 90 organismes de formation agréés sur 170 lieux d’examen », expose PeopleCert. Sans préciser s’il s’agit de tests d’anglais.

    Pour tenir le rythme, la société va devoir changer de braquet, puisque le marché signé avec le ministère prévoit la délivrance de 636’000 tests minimum sur quatre ans, soit un rythme annuel dix fois plus élevé que le total des tests réalisés en 2020 par la société en France.

    Le vice-président de la Société des anglicistes de l’enseignement supérieur, Cédric Sarré, s’interroge : « Ont-ils des examinateurs accrédités en France ? Des centres d’accréditation ? Leurs certifications sont-elles déjà utilisées par d’autres universités ? À ce stade, nous n’avons pas d’informations. »

    Responsable commercial de l’entreprise pour l’Europe de l’Ouest, Frédéric Borne répond que les étudiants auront le choix entre un test papier ou par ordinateur et que la surveillance des examens se fera au sein des universités, avec un chef surveillant dans chaque établissement pour vérifier le bon déroulé des tests.

    « Tous les services réalisés en France seront payés en France à des Français déployés sur le terrain », ajoute-t-il. Sans préciser si les corrections se feront en Grèce, pays où se trouve la grande majorité des salariés de PeopleCert.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/150221/universite-une-entreprise-adepte-de-l-optimisation-fiscale-decroche-le-mar

  • Nouvel An lunaire : à Shanghaï, le Covid-19 et les mesures sanitaires privent les familles de retrouvailles
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/12/maman-quand-est-ce-que-tu-rentres-a-shanghai-le-nouvel-an-lunaire-sans-joie-

    Liang Yuzhi a l’œil triste quand elle pense au Nouvel An lunaire qu’elle s’apprête à passer sans ses enfants. Originaire du Henan, une province pauvre du centre de la Chine, elle travaille de nuit dans un petit restaurant de fondue épicée, à Shanghaï. Ses trois enfants sont élevés par sa belle-mère, à 700 kilomètres au nord-ouest, dans leur village du Henan. Elle les appelle tous les jours en visio, sur WeChat, le réseau social dominant en Chine. « Ma plus grande me demande à chaque fois : “Maman, quand est-ce que tu rentres ?” C’est vraiment dur. J’espère pouvoir passer les voir après la fête du printemps, ou en mars peut-être. » Car pour l’instant, rentrer dans son village relève du parcours du combattant : tests PCR obligatoires au départ de Shanghaï, à l’arrivée sur place, et quatorze jours de quarantaine au village.
    Pour éviter de nouvelles contaminations, la Chine a décidé d’imposer des restrictions préventives, à l’approche du Nouvel An lunaire, le vendredi 12 février, plus grande migration humaine au monde. Chaque année, la Chine enregistre 3 milliards de voyages pendant cette période. En janvier 2020, 5 millions d’habitants de Wuhan avaient déjà quitté la ville lors de l’annonce du confinement, deux jours avant le Nouvel An lunaire, favorisant la diffusion du virus aux quatre coins de la Chine et du monde. Depuis, Pékin a largement contrôlé l’épidémie grâce à des mesures drastiques incluant confinement et tests massifs dès l’apparition de nouveaux foyers. Mais en janvier, plusieurs milliers de cas dans la capitale chinoise, à Shanghaï, dans le Hebei ou le nord-est de la Chine, ont poussé les autorités à confiner à nouveau des dizaines de millions de personnes. Dans la foulée, Pékin a imposé des restrictions pour les sept jours de congé de la fête du printemps (Chunjie, en chinois), du 11 au 17 février.
    Mme Zhu, 50 ans, balayeuse dans le district de Baoshan, au nord de Shanghaï, a reçu un appel du chef du village fin janvier. « Il m’a dit de ne même pas essayer de rentrer, témoigne cette femme originaire de l’Anhui, une province pauvre à l’ouest de Shanghaï. Je ne gagne déjà pas beaucoup, alors prendre plus d’un mois de congés pour faire la quarantaine, je ne pouvais pas. Et il aurait encore fallu dépenser de l’argent pour ces tests. » Non remboursés, ils coûtent 120 yuans (15 euros) dans les hôpitaux publics de Shanghaï. Outre les coûts difficiles à assumer pour les plus pauvres, les restrictions sont aussi plus sévères dans les campagnes. La Commission nationale de la santé a imposé une quarantaine à la maison pour tous ceux qui rentrent dans des villages, alors qu’un test négatif suffit pour les villes. Certaines provinces ont même renforcé ces règles en imposant un isolement surveillé à l’hôtel. Une approche justifiée officiellement par la difficulté à contrôler l’application des règles et à tracer la population dans les zones rurales, mais qui frappe plus durement les travailleurs migrants ruraux (les nong mingong), déjà les plus précaires en Chine.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#religion#circulation#migrationinterne#test#quarantaine#travailleurmigrant#restrictionsanitaire#rural#sante#contamination

  • L’Allemagne ferme une partie de ses frontières, malgré les critiques de l’UE
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/14/l-allemagne-ferme-une-partie-de-ses-frontieres-malgre-les-critiques-de-l-ue_

    L’Allemagne tente de maintenir les variants hors de ses frontières. Dimanche 14 février, Berlin a en grande partie fermé ses frontières avec la République tchèque et le Tyrol autrichien. Un important dispositif d’un millier de policiers est mobilisé aux « points de contrôle fixes », à l’instar de celui installé à Kiefersfelden (Bavière), à la frontière avec l’Autriche. La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn a par ailleurs suspendu ses liaisons avec ces zones, et dimanche matin la police effectuait des contrôles aux arrivées de l’aéroport de Francfort. Des exceptions sont toutefois envisageables pour les Allemands, les personnes résidant dans le pays, ainsi que les frontaliers et professionnels exerçant une activité jugée stratégique, comme le transport de marchandises, sous condition de pouvoir présenter un test PCR au coronavirus négatif très récent. « Les personnes qui ne font pas partie des quelques exceptions autorisées ne pourront pas entrer », a prévenu le ministre de l’intérieur, Horst Seehofer, dans l’édition dominicale du quotidien Bild. Au poste-frontière de Kiefersfelden, par exemple, les véhicules sont scrupuleusement contrôlés par les policiers qui filtrent la circulation.
    Ces restrictions ont été décidées en raison des craintes du gouvernement allemand d’une nouvelle vague de contamination par les variants britannique et sud-africain du coronavirus. « Même si les variants du virus circulent déjà en Allemagne, il faut empêcher au mieux toute nouvelle intrusion », a fait valoir le ministre de l’Intérieur du Bade-Wurtemberg, une région voisine de la Bavière. Or, la République tchèque, la Slovaquie et la région autrichienne du Tyrol, frappées de plein fouet par les variants, sont considérées par Berlin comme à haut risque. Il n’est pas impossible non plus qu’à la frontière avec la Moselle soient instaurés prochainement des contrôles de ce type, étant donné que ce département français subit également une circulation particulièrement active des variants. « Nous sommes curieux de savoir ce qui va se passer ensuite car avoir un test chaque semaine, et le payer en plus, ce serait un désastre », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP), au poste-frontière de Rozvadov (République tchèque), Milan Vaculka, un chauffeur de camion pressé de passer la frontière et de gagner la France. Comme lui, d’autres automobilistes se sont dépêchés samedi, de passer la frontière, avant que ces restrictions n’entrent en vigueur. Ces mesures frontalières ne sont pas du goût de l’Union européenne, qui craint comme au printemps 2020 la tentation du « chacun pour soi » des pays face à la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#france#UE#autriche#republiqutcheque#frontire#circulation#sante#test#travailleurfrontalier#sante#travailleur strategique

  • France’s nuclear colonial legacy in Algeria

    President Emmanuel Macron’s recent statement that a “memories and truth” commission will be established to look into the history of the French colonisation of Algeria, has led to much public discussion over this bloody legacy. And in this context, the absence of apologies or offers of reparations by the French state has not gone unnoticed.

    One area of particular contention in this process is the ongoing and detrimental effects of France’s nuclear testing in Algeria, conducted throughout the 1960s.

    France conducted its first nuclear test known as the “#Gerboise_Bleue” in February 1960 in the Sahara Desert - an atomic bomb that was four times the strength of Hiroshima. A total of 17 tests were carried out, four of them atmospheric detonations, and 13 underground.

    Nuclear testing continued in the region until 1966, four years after the independence of Algeria from French colonial rule, due to a clause in the Evian Accords which were signed by the Provisional Government of the Algerian Republic (GPRA). The accords established the parameters for Algerian independence. The defeated colonial power demanded to be able to continue to destroy Algeria’s environment and poison its people.

    At the time of the tests, around 40,000 people lived in the affected area, and the tests had a horrific effect on these communities. Many were impacted directly, while others were poisoned over time due to the radiation. In fact, 60 years after Gerboise Bleue, babies are still being born with illnesses and malformations.

    The destruction caused to the land and animal species in the Sahara is also often overlooked. The radiation has caused a reduction in livestock and biodiversity as well as the vanishing of certain migratory birds and reptiles. The tests even led to the movement of sand dunes.

    “These nuclear tests need to be seen in the context of a cruel and inhuman colonial experience that was synonymous with expropriation, genocide, racism and pauperisation,” explains Hamza Hamouchene, co-founder of Algeria Solidarity Campaign and Environmental Justice North Africa.

    Nuclear waste remains in the region with the French state refusing to take action to - literally - clean up its (radioactive) mess. The International Campaign to Abolish Nuclear Weapons (ICAN) called on the French government to take responsibility for the long-term damage that it has caused.

    In a report last year, the Nobel Peace Prize winning group highlighted that, “The majority of the waste is in the open air, without any security, and accessible by the population, creating a high level of sanitary and environmental insecurity”.

    In addition to all of this, Algeria is still waiting to be told where the toxic waste was buried, a demand that ICAN also stressed. Jean-Claude Hervieux, a French electrician who worked on the nuclear testing efforts in Algeria told DW, “When we left Algeria, we dug large holes and we buried everything”.

    Furthermore, doubt continues to shroud all the facts related to these and other colonial crimes committed by the French state as they scrambled to maintain power over Algeria, and later refused to even acknowledge the chapter in the country’s history. Important archives pertaining to the 132 years of occupation are yet to be returned or made public, for example.

    Mustapha Khiati, president of the National Foundation for Health Progress and Research Development (FOREM) in Algeria, states that France had actually conducted 57 nuclear tests. In addition to the 17 tests, which are often mentioned, another 35 took place in Hammoudia in the Reganne region of the Sahara, and five nuclear experiments in In Ecker.

    The list of colonial horrors linked to these tests includes rounding up Algerians from internment camps and prisons and tying them to pillars to analyse the impact of nuclear explosions on their skin.

    The victims of France’s nuclear tests were not limited to Algerians (then and now). The French government also faced backlash from former soldiers and settlers involved in the nuclear tests that were being conducted in Algeria. Veterans from the French colonisation of Polynesia have similarly since suffered the consequences of participating in these operations with little to no protection.

    The French nuclear test veterans’ association Aven, forced the state to recognise the suffering caused to some 150,000 military personnel. Despite decades of denying that the tests led to their infertility and illnesses, the government introduced a bill that would compensate these victims.

    Algerians, however, are yet to even receive a basic recognition for the consequences of these events. Just one Algerian among hundreds has reportedly been compensated so far.

    This all adds further clarity as to why Macron decided not to apologise or pay reparations for the colonial crimes committed by his Republic: Not only would the reparations be considerable, but they would involve generations of Algerians who continue to be plagued by the consequences of France’s desperate attempt to be recognised as a leading world power in the second half of the 20th century.

    As Hamouchene aptly stated, it’s not enough simply “denouncing these colonial and neo-colonial legacies, and raising awareness for the people whose health, bodies, land and livelihoods have been sacrificed in order to accumulate wealth and concentrate power […] we need to address these issues through a justice lens and through democratic and reparative ways (moral and material reparations)”.

    Given Macron has chosen “truth” as a key theme within the commission on French colonisation of Algeria, whether he will completely avoid recognition of this dark chapter - among many others - is yet to be seen.

    Nevertheless, let’s not hold our breath. Macron has been tactical in how he has approached the “reconciliation” that he has supposedly committed to with the Algerian state. He offers symbolic but broadly irrelevant gestures, and makes sure to avoid anything that could impact France’s economic and political grip (past, present and future) in North Africa.

    Returning the skulls of those Algerians barbarically killed for resisting French colonisation is meaningless in the face of the continued suffering and death of the earth, people and species in the Sahara desert at the hands of the same barbarians. The French left no trace of their “civilising mission”, despite their claims. Only death and destruction. Without recognition and reparation, that legacy will continue to live on.

    https://english.alaraby.co.uk/english/comment/2021/2/12/frances-nuclear-colonial-legacy-in-algeria

    #Algérie #nucléaire #colonialisme #colonisation #tests_nucléaires #Sahara #désert #bombe_atomique #déchets_nucléaires #Aven

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    En lien avec cela, sur seenthis :
    – Le #film #documentaire #At(h)ome : https://seenthis.net/messages/819398
    – « Sous le sable, la #radioactivité ! » : https://seenthis.net/messages/873214

  • France-Algérie : le retour chaotique des Algériens au pays
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/02/12/france-algerie-le-retour-chaotique-des-algeriens-au-pays_6069658_3212.html

    Quoi qu’il en soit, les témoignages d’Algériens bloqués en France – ou ailleurs dans le monde – ont été massivement relayés ces derniers mois sur les réseaux sociaux. Certaines associations comme le Secours islamique France ont rencontré, lors de leur maraude en Ile-de-France, quelques Algériens à la rue, prisonniers de la crise sanitaire. Après avoir eu connaissance de cette situation, des membres de la diaspora se sont organisés pour proposer des hébergements aux plus précaires en mettant en place des plates-formes collaboratrices.
    (...) à quelques exceptions près, l’Algérie garde ses frontières fermées. Les vols commerciaux n’ont toujours pas repris, contrairement à ce qui se passe avec ses voisins. Ainsi, en décembre 2020, seules 18 000 personnes ont pu se rendre en Algérie depuis la France, selon la direction générale de l’aviation civile. A titre de comparaison, 212 000 passagers se sont envolés vers la Tunisie à la même période. D’autre part, la procédure de rapatriement est difficilement compréhensible. « Une véritable cacophonie », commente même M. Khenissa. Des parlementaires algériens ont dénoncé les dysfonctionnements et la lenteur des prises en charge. Le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, leur a répondu le 1er février en assurant que « l’Etat a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour la réussite des opérations de rapatriement ». Or, les témoignages font état d’une « opération » qui a certes démarré il y a plusieurs mois, mais s’est longtemps déroulée dans la pagaille.En effet, le rapatriement ne concerne pas seulement ceux qui sont bloqués en France, mais tous les citoyens algériens désirant retourner au pays. Pour cela, il faut d’abord s’inscrire auprès de l’ambassade ou d’un consulat et justifier d’un motif valable : un décès, un parent dont le pronostic vital est engagé, un problème judiciaire ou bien avoir été victime d’un cambriolage. Puis le ministère de l’intérieur valide l’inscription et l’envoie à Air Algérie, seule compagnie habilitée à transporter des ressortissants algériens. Le site rapt.airalgerie.dz permet de vérifier qu’elle a été approuvée. La compagnie est ensuite censée rappeler puis communiquer un lien pour acheter le billet qui s’élève à 380 euros.
    Problème : un certain nombre de personnes n’ont jamais été contactées par la compagnie aérienne. Une partie s’est rendue à Orly, unique point de départ en France pour les Algériens, pensant pouvoir acheter le billet directement au comptoir. Une situation qui a donné lieu à des scènes chaotiques devant la porte 42d, gardée par des policiers, alors que seuls les passagers munis d’un billet pouvaient entrer dans le terminal.
    « C’est humiliant et honteux », soufflait Mohand, un Parisien d’une cinquantaine d’années, venu à Orly le 28 janvier pour la troisième fois. « Ma mère vient de sortir de l’hôpital, il faut que je parte », expliquait ce serveur en chômage partiel, test PCR en poche et valise à la main. Au cri de « Ouvrez les frontières ! », la foule, patientant des heures dans le froid, espérait pouvoir monter dans l’un des deux vols quotidiens pour Alger.
    D’autres Algériens – détenteurs d’un passeport français – ont choisi de contourner le problème en passant illégalement la frontière algérienne depuis la Tunisie. C’est le cas de Houari qui s’est envolé pour Tunis début janvier. Ce quinquagénaire de la région parisienne s’est pourtant inscrit plusieurs fois auprès de l’ambassade, mais « je n’ai jamais reçu de réponse ». « Avec cinq autres amis, nous avons payé des passeurs, explique-t-il. Mais c’est risqué, on peut se faire arrêter ou dépouiller. » Après trois semaines passées dans sa ville, il est revenu à Paris, fin janvier, depuis Tunis, en empruntant le même chemin. Sur les réseaux sociaux, la diaspora algérienne implore les autorités algériennes de déverrouiller les frontières. Une décision suspendue à l’évolution de la situation sanitaire en Algérie (2 926 morts au 11 février), en France (80 591 décès à la même date) et au succès de la vaccination.

    #Covid-19#migrant#migration#france#algerie#tunisie#sante#test#frontiere#vaccination#rapatriement#retour

  • Covid-19 : dans le Tyrol autrichien et ses stations de ski, un important cluster de variant sud-africain détecté
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/09/covid-19-un-important-cluster-de-variant-sud-africain-detecte-dans-le-tyrol_

    Face au coronavirus, le Tyrol accumule décidément les déconvenues. Alors que ses stations de ski ont compté parmi les plus gros clusters d’Europe lors de la première vague du printemps 2020, la région autrichienne concentre désormais le plus grand nombre de cas détectés de variant sud-africains sur le Vieux Continent. Près de 300, selon un communiqué du gouvernement autrichien, publié lundi 8 février, et demandant en urgence d’annuler tous les voyages vers ce Land comptant 750 000 habitants, qui dépendent en grande partie des sports d’hiver. Baptisé B.1.351, ce variant pourrait réduire l’efficacité de certains vaccins selon plusieurs études.
    « C’est pour cela qu’il faut tout faire pour évite que ces mutations ne se répandent de plus en plus », a alerté le chancelier conservateur Sebastian Kurz, mardi 9 février. Un test négatif datant de moins de 48 heures sera requis pour quitter la région, a-t-il également annoncé, après plusieurs jours de débats intenses avec Innsbruck, la capitale du Tyrol. Le gouvernement régional avait en effet d’abord refusé les premières mesures annoncées à Vienne, lundi, et consistant seulement à « déconseiller » tous les déplacements. « Ce sont des recommandations », avait ainsi pointé Günther Platter, président conservateur du Land du Tyrol en ajoutant qu’« il ne pouvait pas y avoir un isolement car le Tyrol gère très bien la situation et qu’il ne peut pas être une nouvelle fois cloué au pilori ». Depuis le début de la pandémie, la région est particulièrement inquiète pour sa réputation touristique. Si les restrictions de déplacement compliquent fortement les arrivées de touristes de l’étranger, les stations de ski autrichiennes ont malgré tout pu ouvrir cet hiver, à la différence de la France ou l’Allemagne.
    Dans ce contexte, même les chiffres des contaminations qui se concentrent dans la vallée de Zillertal, à l’est d’Innsbruck, font l’objet de débat : le gouvernement régional parle de 165 « cas confirmés » seulement au variant sud-africain alors que les scientifiques assurent en avoir déjà séquencé 293 et attendre le résultat de 200 autres cas suspects complémentaires. « Le Tyrol compte les cas de façon créative pour enjoliver ses chiffres et minorer la situation », dénonce un de ses experts, sous couvert d’anonymat face à l’ampleur de cette polémique qui a rallumé l’éternel débat en Autriche autour de la puissance du lobby des sports d’hiver.
    L’origine de ces contaminations reste pour l’instant inconnue, mais la presse autrichienne a pointé du doigt des hôteliers de la région qui auraient profité de la fermeture forcée de leur établissement pour aller faire du golf en Afrique du Sud pendant les fêtes de fin d’année. Dans la foulée, Michael Ludwig, le maire socialiste de Vienne, n’a pas hésité à fustiger « ceux qui vont passer leurs vacances en Afrique du Sud malgré les restrictions de déplacement et qui ramènent peut-être avec eux un risque inestimable ». Cette prospère région a aussi eu peur de ne pas pouvoir profiter de la réouverture des commerces et des écoles entrée en vigueur lundi 8 février en Autriche, après six semaines de confinement, le troisième depuis le début de l’épidémie.

    #Covid-19#migrant#migration#autriche#afriquedusud#sante#variant#tourisme#test#frontiere#deplacement

  • Rescue boat with 422 migrants, some testing positive for Covid-19, heads to Sicily | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/world/article/3120920/rescue-boat-422-migrants-some-testing-positive-covid-19-heads-sicily

    A rescue ship with 422 migrants aboard, a small number of whom tested positive for Covid-19, was headed to a port in Sicily on Sunday.SOS Mediterranee, the humanitarian group which operates the rescue ship Ocean Viking, said Italy had granted the vessel permission to enter the port of Augusta, where it was expected to arrive on Sunday evening, just as rain and strong winds were forecast.The migrants were rescued in separate operations in the central Mediterranean Sea on Thursday and Friday, including 121 who were crowded into a rubber dinghy. Some of the passengers fell into the sea during that rescue operation but were brought to safety, SOS Mediterranee said in a statement by Luisa Albera, search and rescue coordinator aboard the Ocean Viking.
    In all, four distinct rescue operations were carried out over two days. Many of those rescued are women and children.Originally, a total of 424 were rescued, but a pregnant woman and her companion were evacuated urgently by helicopter to Malta on Saturday, the statement said.
    Eight of the rescued migrants have Covid-19, according to tests administered by the crew, and were being isolated on board despite the difficulties of crowded conditions on deck.“But although strict Covid-19 mitigation protocols apply on board the Ocean Viking, this is a vessel of 69 metres (228 feet) in length,” Albera said. “This situation is a further reason for the remaining 422 survivors, who are in confined space on the aft deck, to be promptly disembarked in a place of safety,” she said. Among the passengers are other pregnant women, babies and unaccompanied minors among the children.

    #Covid-19#migrant#migration#malte#italie#ue#libye#ong#sante#parcoursmigratoire#routemigratoire#vulnerabilite#test#isolement

  • De retour en mer Méditerranée, l’Ocean Viking porte secours à 237 migrants - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/30059/de-retour-en-mer-mediterranee-l-ocean-viking-porte-secours-a-237-migra

    L’Ocean Viking a secouru jeudi 237 migrants, dont 31 femmes et 101 mineurs, en détresse au large des côtes libyennes. Le navire humanitaire sera rejoint d’ici quelques jours dans la zone de recherche et de sauvetage par l’Open Arms.Quelques jours seulement après avoir débarqué 373 migrants au port d’Augusta en Sicile, l’Ocean Viking a repris la mer mardi 2 février et a secouru jeudi 237 migrants, dont 31 femmes et 101 mineurs, lors deux opérations au large des côtes libyennes.Contrairement aux fois précédentes, le navire humanitaire affrété par SOS Méditerranée n’a pas eu à subir de quarantaine après avoir accosté en Italie et a donc pu rejoindre rapidement la zone de recherche et de sauvetage (SAR zone). « Tous les rescapés et l’équipage ont fait un test PCR à leur arrivée au port sicilien, qui est revenu négatif », précise à InfoMigrants Meryl Sotty, chargée de communication de l’ONG. L’Ocean Viking devrait être rejoint en Méditerranée centrale d’ici quelques jours par l’Open Arms. Le navire de l’ONG espagnole éponyme a quitté Barcelone, en Espagne, mardi pour sa 80e mission en mer. Il se trouvait jeudi matin au large de Malte.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#malte#italie#libye#sante#oim##parcoursmigratoire#crisemigratoire#ong#test#

  • Le gouv se bouge enfin, après 6-8 mois à se faire tirer l’oreille, sur les tests salivaires ; mais pas trop fort quand même hein, PCR (des crachats ou prélèvements salivaires) en labo ; et pas trop vite, à la rentrée ; et pas pour tout le monde, ça vise plutôt les élèves et les étudiants.

    EasyCov est toujours bloqué, en pratique, réservé aux cas particuliers qui ne supportent pas le nazopharingé ; la HAS l’a pourtant validé fin novembre, après avoir tergiversé plus de 4 mois ; c’est un test rapide, simple et fiable, made in France, remboursé par la sécu depuis janvier.

    Un esprit chagrin trouverait incroyable cette politique obscurantiste de bloquage systématique des outils de mesure. En Belgique, à Liège, ils ont déployé des tests salivaires gratos anonymes sur leur campus (30000 personnes) le 28 septembre ; ils reprennent le 8 février.

    https://www.humanite.fr/tests-salivaires-annonces-par-le-gouvernement-quel-impact-sur-le-depistage-

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_30-000-tests-salivaires-a-l-universite-de-liege-la-methode-permettant-de

    https://www.uliege.be/cms/c_13333003/fr/reprise-des-tests-salivaires-a-l-uliege-a-partir-du-8-fevrier

    #tests_salivaires
    #EasyCov

  • #Vu_d’Allemagne. La #crise du #Covid rend inéluctable la réforme de l’État français

    En France, les nombreuses #bourdes dans la gestion de la crise due au Covid ont eu raison de l’#Etat_central, observe ce quotidien allemand : des #hiérarchies vieilles de plusieurs siècles sont désormais remises en question.

    Le président Macron s’est trouvé un nouveau mot : #piloter*, qui signifie “gouverner”, “prendre le commandement”. À l’entendre, on dirait qu’en cas de situation difficile il suffit que le chef tourne la barre d’une main tranquille pour que l’État et la société suivent le nouveau cap sans difficulté.

    Angela Merkel a dû elle aussi avoir récemment des moments où elle a rêvé que tout le monde la suive sans maugréer, même ces entêtés de ministres-présidents des Länder.

    Comme elle, Macron traverse à nouveau des temps difficiles. Pendant cette #pandémie, la France apparaît régulièrement en #mauvaise_posture dans l’étrange course internationale au nombre de #contaminations, #taux_d’incidence, #tests et #vaccinations. Et si leur voisin allemand a pu récemment déplorer son #fédéralisme, les Français commencent de plus en plus à désespérer de la centralisation de leur État.

    L’année 2020 a apporté les dernières preuves que celui-ci se trouve en pleine #crise_existentielle. Pendant que Macron parle de #pilotage, la société française se demande s’il y a vraiment un pilote dans le cockpit.

    L’#incompétence spectaculaire de l’État

    Le pays est désormais convaincu que l’État s’est révélé d’une incompétence spectaculaire depuis le début de la #crise_sanitaire. L’#élite française à la formation si parfaite, qui est admirée et imitée dans de nombreuses parties du monde, a collectivement échoué à un point qui fait paraître les problèmes de l’Allemagne presque ridicules à côté.

    Que cela concerne les #masques, les tests, les #tenues_de_protection et maintenant les #seringues, le chantier de la pandémie ressemble à un #dépotoir_chaotique. Le gouvernement a beau chercher à faire croire qu’il gère la crise de façon rationnelle et systématique, ce n’est souvent qu’une affirmation creuse. Dix jours après le début des vaccinations en Europe, 370 000 personnes avaient été vaccinées en Allemagne contre 7 000 en France.

    (...)

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-la-crise-du-covid-rend-ineluctable-la-reforme-d

    #France #réforme #Etat #coronavirus #covid-19 #gestion_de_crise #centralisation

    #paywall

    ping @karine4

    • #gouvernance (?)

      Le terme de gouvernance est à la mode. Et pourquoi s’en étonner ? La gouvernance désigne un concept commode. Une idée descriptive de la réalité, mais aussi un idéal normatif associé à la transparence, à l’éthique, à l’efficacité de l’action publique. La gouvernance devient dès lors un mot-talisman paré de tous les fantasmes associés à l’action publique, tout en revêtant le vocabulaire rassurant de l’objectivité technique. Le mot « gouvernance » fait sérieux tout en promettant des lendemains qui chantent aux théoriciens de l’action publique. Ce faisant, le discours de la gouvernance fait l’objet d’une double confusion. La première tient aux vertus qui lui sont associées, la seconde aux défauts qui lui sont imputés.

      https://www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-2010-2-page-207.htm

  • Covid-19 : le Danemark va lancer un « coronapas » numérique pour voyager, aller au restaurant ou à un concert
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/04/covid-19-le-danemark-va-lancer-un-coronapas-numerique_6068704_3244.html

    Un sésame pour voyager, manger au restaurant, assister à un concert ou à un match de foot. Mercredi 3 février, le ministre danois des finances par intérim, Morten Bodskov – qui remplace Nicolai Wammen pendant son congé paternité – a annoncé le développement d’un « coronapas » : un permis immunitaire qui devrait permettre de lever progressivement les restrictions sanitaires dans le pays.En attendant son lancement « dans trois ou quatre mois », le Danemark va délivrer, dès la fin février, un certificat aux personnes ayant reçu les deux doses du vaccin contre le Covid-19. Il pourra être téléchargé sur le portail de santé électronique « Sundhed », où chaque Danois dispose d’un compte sécurisé, lui permettant de gérer son dossier médical, de s’inscrire pour un test et d’y recevoir ses résultats.
    Dans l’immédiat, ce document devrait permettre aux Danois d’effectuer des voyages pour le travail, en échappant aux contraintes sanitaires, telles que les tests à répétition et la quarantaine exigée en rentrant de certains pays.
    Depuis la mi-janvier, l’Islande en propose déjà un à ses ressortissants. Reykjavik autorise également les touristes européens, munis d’un certificat vaccinal, à entrer sur son territoire sans passer par l’isolement.
    Copenhague veut aller plus loin, avec une application pour téléphone portable, qui permettra aux habitants du pays de confirmer leur statut immunitaire. Les personnes vaccinées ne devraient pas être les seules à pouvoir en profiter. Le « coronapas » pourra être délivré aux porteurs d’anticorps, ainsi qu’aux personnes testées négatives.
    « Ces informations sont importantes, car il va falloir attendre avant que toute la population soit vaccinée, ce qui n’arrivera d’ailleurs peut-être jamais, si certains s’y opposent », remarque Lars Ramme Nielsen, chargé de l’économie du tourisme et des loisirs, à la Chambre danoise de commerce. Or, le temps presse : « Si la santé passe avant tout, il faut revenir à la normale aussi vite que possible, si on veut limiter la casse pour les entreprises. » (...) Selon une enquête réalisée par la Chambre de commerce, au moins sept entreprises sur dix dans le secteur des loisirs affirment qu’une telle application pourrait leur permettre de reprendre leur activité en toute sécurité. Les voyagistes, ainsi que l’hôtellerie et la restauration, applaudissent. « C’est la lumière au bout du tunnel pour de très nombreuses sociétés », estime le directeur de la chambre de commerce, Brian Mikkelsen.Son organisation, ainsi que la Confédération des industries, et le secteur de la culture sont associés au projet, qui va mobiliser plusieurs entreprises danoises, dont les noms n’ont pas encore été dévoilés. « Nous pouvons être les premiers et montrer [la voie] au reste du monde », a estimé avec emphase le ministre Morten Bodskov.
    Le Danemark dispose de plusieurs avantages. Ultraconnectés, ses habitants possèdent tous une signature électronique sécurisée depuis 2000. Ils sont habitués à consulter leur dossier médical sur Internet et à utiliser leur téléphone portable pour des gestes du quotidien. Depuis la fin novembre 2020, ils peuvent ainsi y télécharger leur permis de conduire numérique. « 20 % l’ont fait la première semaine », précise Lars Ramme Nielsen, qui y voit un bon signe pour le « coronapas ». Jusqu’à présent, le principe d’un passeport vaccinal s’était heurté aux craintes de voir émerger une division entre les vaccinés et les autres, qui n’auraient pas eu les mêmes droits. La possibilité d’obtenir un permis immunitaire en se faisant dépister régulièrement devrait rassurer les plus récalcitrants, d’autant que les Danois peuvent facilement se faire tester.

    #Covid-19#migrant#migration#danemark#islande#sante#test#passeportvaccinal#coronopass#isoldement#quarantaine#economie#tourisme

  • Guéri du Covid, Baldé raconte : "Un jour, ma femme a cru que j’étais mort…’’
    https://www.seneweb.com/news/Politique/gueri-du-covid-balde-raconte-quot-un-jou_n_339599.html

    Invité sur le plateau de Dclique, le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé revient sur son combat contre le coronavirus. Il explique comment la maladie l’avait terrassé et les frayeurs de sa famille. Guéri, il précise la raison pour laquelle il a été pris en charge en France."Je ne suis pas allé me soigner en France, j’ai été contaminé ici au Sénégal. J’étais déjà asymptomatique avant de quitter le pays, d’ailleurs j’ai chopé le virus à l’Assemblée nationale. Je devais aller en mission au niveau de la Tunisie et j’ai rencontré le maire de Paris. A partir du troisième jour, j’ai commencé à ressentir de la fatigue. Mais malgré ça , le quatrième jour j’ai encore pris l’avion pour aller en France. Une fois sur Paris, j’ai refait des tests et le résultat est revenu positif. Ne pouvant pas effectuer le voyage, j’étais obligé de rester pour me soigner’’, explique le député-maire.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#france#sante#circulationtherapeutique#test#frontiere#elite

  • L’Australie et la Nouvelle-Zélande craignent les nouveaux variants du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/31/en-australie-et-en-nouvelle-zelande-la-peur-des-nouveaux-variants-du-covid-1

    Le gouvernement de l’Etat d’Australie-Occidentale n’a pas attendu les résultats du séquençage génomique : dimanche, il a immédiatement décidé de confiner la ville de Perth pour cinq jours, quand il a appris qu’un agent de sécurité, travaillant dans un hôtel reconverti en centre d’accueil pour voyageurs en quarantaine, avait été testé positif au SARS-CoV-2. L’homme était affecté à l’étage où séjournait un malade porteur du variant britannique.Ce nouveau variant, plus contagieux, inquiète les autorités australiennes et néo-zélandaises qui ont réussi à limiter la propagation du coronavirus sur leur territoire en fermant leurs frontières aux étrangers non-résidents et en instaurant un système de quatorzaine obligatoire dans des hôtels. C’est la troisième fois, en quelques semaines, qu’une personne est contaminée à l’intérieur même de ces établissements.
    « Des dizaines de milliers de personnes ont transité par ces structures avec succès, mais nous cherchons comment rendre le système encore plus étanche », avait déclaré, jeudi 28 janvier, la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, après la découverte de trois cas, porteurs du variant sud-africain, infectés dans un hôtel d’Auckland et diagnostiqués seulement plusieurs jours après leur sortie. Si le virus ne semble pas s’être propagé dans la population, l’incident a provoqué une onde de choc dans ce pays qui n’a connu que deux flambées épidémiques très rapidement éradiquées grâce à des confinements stricts (l’un national, l’autre local) : fermeture des magasins non essentiels et des établissements scolaires. Depuis le 18 novembre, les seules personnes testées positives l’avaient été dans ces hôtels où sont isolés tous les voyageurs revenant de l’étranger, érigés comme des remparts face à la pandémie.
    Pour s’assurer de leur étanchéité, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont multiplié les mesures de précaution : les confinés sont surveillés par la police ou l’armée, toute interaction avec les employés leur est interdite – les plateaux-repas sont livrés devant les portes et le ménage n’est pas fait – et ils ne doivent pas sortir de leurs chambres, sauf en Nouvelle-Zélande pour prendre brièvement l’air. Après l’émergence du variant britannique, les deux pays ont renforcé leur dispositif, exigeant des voyageurs qu’ils fournissent un test négatif avant même de monter dans l’avion. Canberra a également imposé au personnel navigant de se faire tester à l’arrivée sur l’île-continent et a provisoirement réduit, de 6 000 à moins de 4 000, le nombre de personnes autorisées à entrer dans le pays chaque semaine.
    « Ces nouveaux variants, plus contagieux, représentent un défi majeur. Ils peuvent se propager plus facilement dans les hôtels et, s’ils parviennent à s’échapper, le risque épidémique est évidemment accru », souligne l’épidémiologiste australien Tony Blakely. Mi-janvier, Sydney a noté que le nombre de confinés infectés par ces variants avait doublé en une semaine.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#variant#frontiere#isolement#insularite#test#quarantaine#personnelnavigant

  • Germany won’t allow some nonresidents to enter the country, even with a negative test. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/01/29/world/germany-wont-allow-some-nonresidents-to-enter-the-country-even-with-a-negat

    Germany on Friday announced its plans to restrict incoming travel from a handful of countries, including Britain and Ireland, in an attempt to curb the spread of infectious coronavirus variants, going beyond the measures recommended by the European Union.“It’s about stopping the entry of a highly infectious virus,” Horst Seehofer, Germany’s interior minister, said on Thursday, a day before the federal cabinet approved the restrictions.
    Under the new travel ban — which also applies to passengers coming from Portugal, Brazil, South Africa, Lesotho and Eswatini (formerly known as Swaziland) — German residents will be able to return home, but non-German residents from the areas in question will be refused entry, even with a negative coronavirus test.
    While multiple known infectious variants have been found in Germany, including the B.1.1.7 variant at a hospital in Berlin, which then had to go into lockdown, health authorities believe they can still prevent variants from spreading and driving new infections. The changes will go into effect over the weekend and will be in place until at least Feb. 17. It follows a temporary halt in travel for all passengers coming from the United Kingdom and South Africa, which was lifted a few days after it was enacted. All nonessential travel remains discouraged.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#sante#variant#retour#test#frontiere

  • Covid-19 dans le monde : par peur des variants, plusieurs pays renforcent les restrictions aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/29/covid-19-dans-le-monde-par-peur-des-variants-plusieurs-pays-renforcent-les-r

    Covid-19 dans le monde : par peur des variants, plusieurs pays renforcent les restrictions aux frontières. L’Allemagne va restreindre dès samedi les entrées sur son territoire aux voyageurs en provenance du Brésil, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Portugal et d’Afrique du Sud.Alors que la diffusion de variants plus contagieux du SARS-CoV-2 inquiète, plusieurs pays ont renforcé les restrictions pour les voyageurs, vendredi 29 janvier.
    La pandémie a fait plus de 2,19 millions de morts dans le monde, depuis la fin de décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles. Plus de 101,4 millions de cas d’infection ont été diagnostiqués. Le nombre de victimes à l’échelle mondiale reste globalement sous-évalué. Il se fonde sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé.L’Allemagne va restreindre dès samedi les entrées sur son territoire par voie terrestre, maritime et aérienne aux voyageurs en provenance du Brésil, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Portugal et d’Afrique du Sud. Des pays où des variants plus contagieux du coronavirus original circulent très activement. Les autorités sanitaires sont de plus en plus préoccupées par ces variants, qui, avec leur vitesse de propagation plus élevée, risquent de conduire les systèmes de santé au bord de la rupture.
    Le Canada va imposer aux voyageurs arrivant dans le pays un test obligatoire et une quarantaine « à leurs frais » dans un hôtel pendant trois jours en attendant le résultat, a annoncé vendredi, le premier ministre canadien, Justin Trudeau. En outre, dès dimanche, les vols entre le Canada et des « destinations soleil », comme les Caraïbes et le Mexique, seront suspendus jusqu’au 30 avril. Depuis 14 heures vendredi, le Royaume-Uni a fermé ses frontières aux personnes arrivant des Emirats arabes unis – dont Dubaï très prisé des touristes –, du Burundi et du Rwanda, afin d’éviter l’importation de nouveaux variants.En Norvège, la fermeture des frontières aux non-résidents est aussi entrée en vigueur vendredi.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#bresil#grandebretagne#’irlande#norvege#portugal#afriquedusud#variant#frontiere#propagation#quarantaine#test

  • Novavax’s Vaccine Works Well Except on Variant First Found in South Africa - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2021/01/28/world/covid-19-coronavirus

    China cancels Lunar New Year celebrations for millions of migrants.
    Hankou Station in Wuhan, China, last week. A year ago, the station was among the first places to be closed after the coronavirus outbreak.
    Hankou Station in Wuhan, China, last week. A year ago, the station was among the first places to be closed after the coronavirus Every winter, Pang Qingguo, a fruit seller in northern China, makes the 800-mile trip to his ancestral home to celebrate the Lunar New Year, the biggest holiday of the year in China, with his family.The coronavirus ruined the festivities last year, stranding Mr. Pang in the northern city of Tangshan as many Chinese cities imposed lockdowns. Now, as China confronts a resurgence of the virus, the pandemic is set to spoil the holiday again, with the authorities announcing onerous quarantine and testing rules to dissuade migrant workers like Mr. Pang from traveling for the new year, which begins this year on Feb. 12.
    Mr. Pang, who describes his home in the northeastern province of Heilongjiang as the “happiest place,” is anguished by the rules. He has taken to social media in recent days to express frustration about his situation and post photographs of his 7-year-old daughter, whom he has not seen in more than a year. “Society is so cruel,” he wrote in one post.
    Many of China’s roughly 300 million migrant workers face a similar reality as the government tries to avoid a surge in cases during what is typically the busiest travel season of the year. The authorities have demanded that people visiting rural areas during the holiday spend two weeks in quarantine and pay for their own coronavirus tests. Many migrants, who endure grueling jobs for meager wages in big cities, say those restrictions make it impossible to travel.The rollout of the rules has drawn widespread criticism in China, with many people calling the approach unfair to migrant workers, who have long been treated as second-class citizens under China’s strict household registration system. The workers have been among the most deeply affected by the pandemic, as the authorities have carried out scattered lockdowns to fight the virus and employers have reduced hours and pay.In a regular year, hundreds of millions of people travel by plane, train and car to be with their families for the Lunar New Year. The holiday, which typically includes big festive banquets and fireworks, is normally the only time that many workers can return to their hometowns to see loved ones. This year, many are making plans to spend the holiday alone.
    China has added restrictions, offered incentives and appealed to a sense of filial and national responsibility to urge people not to travel.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#religion#deplacement#quarantaine#test#travailleurmigrant

  • Détection du variant anglais du coronavirus : Le Sénégal dans une nouvelle phase de la lutte contre la COVID-19.
    https://www.dakaractu.com/Detection-du-variant-anglais-du-coronavirus-Le-Senegal-dans-une-nouvelle-

    Au Sénégal, les autorités sanitaires tentent de rassurer. Le Directeur de la prévention au ministère de la Santé a confié à nos confrères de la RFM que l’homme par qui le variant anglais est entré au Sénégal a été isolé et traité de même que ses contacts qui ont été déclarés guéris. Selon un décompte fait par Dakaractu, 176 cas importés ont été enregistrés depuis le 1er septembre. La dernière fois que des cas importés ont été détectés remonte à...trois jours. En effet, le bilan du ministère du 25 janvier faisait état de 2 cas importés parmi les nouvelles contaminations. Ce qui veut dire que le risque d’accueillir de voyageurs avec le variant britannique demeure, surtout que celui-ci est présent dans au moins 70 pays et territoires.
    Ce risque est d’autant plus élevé que des entrées au Sénégal avec de faux tests négatifs ont été récemment dénoncés par le ministre de la Santé. « Les cas graves et sévères sont devenus plus nombreux dans cette deuxième vague. Du coup, les cas de décès deviennent plus nombreux. C’est pourquoi on doit prendre toutes les dispositions pour maîtriser la pandémie en amont. Accélérer la détection précoce. Que la prise en charge soit efficace.
    Mais nous dénonçons les fraudes au niveau des tests qui sont à l’origine de ces cas importés à l’aéroport. Il y a des voyageurs qui atterrissent avec de faux tests très vite détectés par les services de sécurité et de santé préposés à l’aéroport. C’est ce qui nous a permis de maîtriser les cas importés », a déploré Abdoulaye Diouf Sarr dans l’émission Saytu de la RTS.
    Mais faut-il juste se limiter à dénoncer si l’on sait que depuis le 2 décembre, la maladie se répand de façon exponentielle et semble plus mortelle que lors de la première vague. Autant dire que le Sénégal est entré dans une nouvelle phase de l’épidémie et à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles...

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#senegal#sante#variant#casimporté#pandemie#test

  • Covid-19 dans le monde : début de l’enquête de l’OMS à Wuhan, la ville où est apparu le virus il y a plus d’un an
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/28/covid-19-dans-le-monde-l-oms-entame-son-enquete-en-chine_6067918_3244.html

    Le directeur Europe de l’OMS, Hans Kluge, a affirmé, lors d’une conférence de presse en ligne jeudi, qu’il était « trop tôt pour lâcher du lest » dans le Vieux Continent, appelant à éviter des inversions trop brutales des mesures en place pour contrer la pandémie : « Ouvrir et fermer, confiner puis rouvrir rapidement est une mauvaise stratégie », a relevé Hans Kluge, qui préconise des évolutions plus « graduées ». Sur les 53 pays de la région européenne pour l’OMS (dont plusieurs pays d’Asie centrale), trente ont vu une diminution significative du taux d’incidence cumulée sur quatorze jours, selon l’agence onusienne. « Pourtant, les taux de transmission à travers l’Europe restent très élevés, ce qui a des répercussions sur les systèmes de santé et met les services de soin à rude épreuve, et il est donc trop tôt pour lâcher du lest », a affirmé M. Kluge. Dans ce contexte, la Grande-Bretagne a imposé une quarantaine à l’hôtel aux résidents au Royaume-Uni en provenance de vingt-deux pays où des variants du virus « présentent un risque », comme l’Afrique du Sud, le Portugal et des pays d’Amérique du Sud. Les arrivées de ces Etats sont déjà interdites aux personnes ne résidant pas au Royaume-Uni. Ces voyageurs seront « emmenés directement » de l’aéroport à l’hôtel, a précisé le premier ministre, Boris Johnson. De son côté, l’Allemagne envisage une réduction drastique du trafic aérien avec le Royaume-Uni, le Brésil, l’Afrique du Sud et le Portugal, des pays qu’elle considère comme les plus affectés par les nouveaux variants. « Nous nous concentrons sur les zones de mutation [du virus] pour cette proposition de restriction des voyages », a déclaré, jeudi, le ministre de l’intérieur, Horst Seehofer, à la presse, précisant qu’un projet, en ce sens, devrait être présenté vendredi par le gouvernement allemand. La Slovaquie a resserré son régime de confinement en exigeant des résultats de tests négatifs pour pouvoir sortir de son domicile. A l’exception des moins de 15 ans et des plus de 65 ans, tout le monde doit avoir la confirmation d’un résultat négatif d’un test PCR ou antigénique, où qu’il aille.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#sante#variant#test#resident#voyageur#frontiere

  • Vous l’attendiez impatiemment, vous en rêviez depuis des mois, les voici les voilà !!!

    https://www.paris-normandie.fr/id159859/article/2021-01-27/covid-19-le-test-anal-juge-plus-fiable-de-plus-en-plus-utilise-en-ch

    Covid-19. Le test anal, jugé plus fiable, de plus en plus utilisé en Chine

    La Chine recourt de façon croissante aux dépistages Covid-19 rectaux pour tester les sujets à risque et les voyageurs arrivant de l’étranger.

    Selon la télévision publique CCTV, des malades du Covid-19 de plusieurs quartiers de Pékin ont été soumis à un écouvillonnage rectal. La mesure est également imposée aux personnes en quarantaine obligatoire dans les hôtels.

    « Pas assez pratiques »

    Le dépistage rectal « permet d’augmenter le taux de détection des personnes infectées » car le coronavirus reste présent plus longtemps dans l’anus que dans les voies respiratoires, a indiqué à CCTV le médecin Li Tongzeng, de l’hôpital You’an de Pékin. Selon le média chinois, les tests rectaux n’avaient pas vocation à être généralisés car ils ne sont « pas assez pratiques ». Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent.

    #ça_va_chier_des_bulles

  • PM says New Zealand’s borders shut for much of 2021 – Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/01/pm-says-new-zealands-borders-shut-for-much-of-2021

    New Zealand’s borders are likely to remain closed for much of the year as health officials assess global vaccine rollouts, Prime Minister Jacinda Ardern warned Tuesday.Ardern said the emergence over the weekend of New Zealand’s first case of community transmission in more than two months showed the danger Covid-19 still posed to a nation hailed for its response to the coronavirus.She said her government would not re-open its borders – which have been effectively closed to all but returning citizens since last March – while the pandemic was still raging worldwide.“Given the risks in the world around us and the uncertainty of the global rollout of a vaccine, we can expect our borders to be impacted for much of this year,” she told reporters.Still, Ardern said New Zealand would continue to pursue “travel bubbles” with Australia and Pacific island nations, which have also been largely successful at keeping out or containing the virus.
    Plans to open a travel bubble by the end of March were thrown into question when Australia suspended quarantine-free travel for Kiwis in response to the latest case of community transmission.
    Ardern said the case – a 56-year-old New Zealander who recently returned from Europe – was “well under control” and criticized Australia for re-imposing quarantine for New Zealanders.The center-left leader said she made her feelings known in a call on Monday with Australian Prime Minister Scott Morrison.“If we’re to enter a trans-Tasman travel bubble, we need to give people confidence they won’t see border closures at very short notice over incidents that we believe can be well managed domestically,” she said.
    Officials in Canberra on Monday said the restrictions on New Zealanders were being imposed “out of an abundance of caution.”New Zealand Health Minister Chris Hipkins said 15 close contacts of the infected woman had tested negative for the virus, which has been identified as the more contagious South African variant

    #Covid-19#migrant#migraion#nouvellezelande#autralie#tasmanie#sante#test#bulledevoyage#frontiere

  • En Argentine, des vacances d’été sous le signe du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/27/en-argentine-des-vacances-d-ete-sous-le-signe-du-covid-19_6067710_3210.html

    Les autorités, qui ne peuvent compter sur le tourisme international, non autorisé pour l’heure, misent sur les vacanciers locaux pour relancer l’économie du pays, déjà malmenée par une crise depuis 2018, avant d’être mise à genoux par la pandémie. « Il faut trouver un équilibre subtil entre l’économie et la santé. Le secteur hôtelier a été à l’arrêt pendant neuf mois. Ne serait-ce qu’avoir une saison touristique est déjà un grand soulagement pour les hôtels et les commerces », indique Juan Ibarguren, secrétaire au tourisme et au développement économique de Pinamar, station balnéaire chic prisée des Argentins.Reste que voyager d’une région à l’autre n’est pas toujours simple : dans ce pays fédéral, les conditions d’entrée varient selon les provinces. Certaines demandent un test PCR négatif, d’autres une simple déclaration sur l’honneur… « C’est un peu confus, il n’y a pas de critères communs, donc on s’y perd et on trouve des informations contradictoires sur Internet », explique Guadalupe Sánchez Granel, journaliste qui a voyagé dans la province de Chubut (Sud) mi-janvier. Le gouvernement national a bien créé un « certificat d’été », en théorie exigé de tout vacancier souhaitant se déplacer à travers le pays. « Mais on ne nous l’a demandé à aucun moment », s’étonne la jeune femme.

    #Covid-19#migration#migrant#argentine#tourisme#sante#mesuresanitaire#test

  • Face aux variants du Covid-19, l’UE veut encore davantage réduire les déplacements en Europe
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/25/face-aux-variants-bruxelles-veut-encore-davantage-reduire-les-deplacements-e

    Restreindre encore la circulation en Europe mais éviter que les frontières se ferment, comme en mars 2020, aux débuts de la pandémie de Covid-19. C’est ce que la Commission recommande en espérant ainsi protéger le marché intérieur de l’embolie, malgré la propagation du virus, la progression de ses variants et la tentation de certains, à commencer par l’Allemagne, de s’isoler à nouveau. Lundi 25 janvier, l’exécutif communautaire a détaillé ses nouvelles préconisations, après celles que les Vingt-Sept avaient adoptées le 13 octobre. Bruxelles veut affiner ce qui est censé permettre aux Etats membres d’avoir une approche commune de la situation sanitaire, c’est-à-dire la définition de seuils à partir desquels une mesure peut être prise.
    Aujourd’hui, les pays européens compilent, chaque semaine et selon les mêmes critères, les statistiques qui leur permettent d’évaluer la diffusion du virus en fonction de son taux d’incidence. Et à partir desquelles l’ECDC (le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, chargé de la surveillance de l’épidémie) cartographie l’Union européenne en trois zones (verte, orange et rouge), dotant ainsi les Vingt-Sept d’une même base de données pour prendre leurs décisions.
    La Commission propose d’y ajouter une catégorie « rouge foncé », au-delà de 500 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants sur quatorze jours, qui concernerait des régions situées dans « dix à vingt pays », dont l’Espagne, le Portugal, la France et l’Italie, explique le commissaire européen, Didier Reynders. Pour ces zones, Bruxelles « décourage fortement les déplacements non essentiels » et préconise que les personnes qui en viennent soient soumises à un test avant leur arrivée et à une quarantaine une fois à destination. De telles pratiques sont déjà très répandues quand il s’agit de passer d’un pays à l’autre en Europe, mais l’exécutif communautaire veut aller plus loin. Elles devraient aussi, juge-t-il, s’appliquer entre régions. Et surtout, ne pas se limiter, comme c’est souvent le cas, au tourisme et autres voyages non essentiels. Les déplacements essentiels (personnel de santé, personnes qui se déplacent pour des motifs familiaux et professionnels) devraient aussi y être soumis, même si une certaine souplesse peut être plaidée pour les transfrontaliers et les transporteurs routiers. Entre deux régions de la même couleur, aucun test ne devrait être imposé, ajoute la Commission. Les Vingt-Sept doivent maintenant se prononcer sur les recommandations de la Commission. « Elles vont dans le bon sens mais on pourrait les appliquer aux zones rouges. Pourquoi ajouter une zone rouge foncé, si ce n’est pour définir des “zones variant” ? », s’interroge un diplomate. Mais même si les Européens se mettent d’accord, rien ne les obligera à suivre ces nouvelles règles, car les frontières et la santé sont des compétences nationales. D’ailleurs, plus de trois mois après les avoir adoptées, ils ne se sont pas encore approprié les premières recommandations de la Commission. Certes, les Vingt-Sept se sont enfin entendus, après de longues discussions, sur une reconnaissance mutuelle de leurs tests, mais ils restent très jaloux de leur souveraineté. Selon les pays, la durée de la quarantaine varie de sept à quatorze jours, les tests demandés à l’entrée doivent avoir été réalisés entre vingt-quatre et soixante-douze heures plus tôt. Et même s’ils envoient tous leurs données épidémiologiques à l’ECDC chaque semaine, ils sont une infime minorité à se servir de cette carte pour déterminer leur action : quatre − l’Espagne, l’Allemagne, la Croatie et l’Irlande −, à en croire le site communautaire « Re-Open EU ». « Jusqu’ici, certains pays comme la France, le Portugal ou le Luxembourg n’imposaient aucune restriction et ne tenaient donc pas compte de cette carte », explique un diplomate, « il ne faut pas y voir une désobéissance civique généralisée ». Reste que la coordination n’est pas spontanée en Europe.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#sante#voyageessentiel#test#quarantaine#epidemiologie#cartographie#politique

  • Les frontières au sein de l’UE, autre enjeu du Covid
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/23/les-frontieres-au-sein-de-l-ue-autre-enjeu-du-covid_6067360_3210.html

    Arrivé il y a un an sur le continent, le coronavirus à l’origine du Covid-19 n’a pas fini de produire des effets pervers sur la construction européenne. Certains se sont révélés positifs, suscitant une dynamique de solidarité accrue. D’autres, au contraire, soumettent les acquis les plus solides de l’Union, comme le marché unique et la liberté de circulation, à rude épreuve, au gré des vagues de contamination, fluctuantes d’un pays à l’autre.C’est le cas de la question des frontières intra-européennes, que l’on croyait abolies et qui ont ressurgi brutalement en mars 2020, lorsque la pandémie s’est propagée de façon spectaculaire. Confrontée au traumatisme économique et politique de la fermeture des frontières, la Commission européenne s’est efforcée de coordonner ces mesures et d’en atténuer les entraves à la liberté de circulation, notamment pour les travailleurs frontaliers. Mais le problème se pose de nouveau de manière aiguë, alors que l’irruption de nouveaux variants du virus, la flambée des contaminations dans plusieurs pays membres moins atteints par la première vague et la lenteur de l’approvisionnement en doses de vaccin sèment la panique parmi les dirigeants.
    Ce regain de tensions a marqué le conseil européen qui a réuni les leaders des Vingt-Sept, en visioconférence, jeudi 21 janvier. Deux sensibilités s’opposent : celle du président Emmanuel Macron, qui, depuis le début de la pandémie, cherche à éviter les fermetures de frontières pour protéger le marché unique, et celle de la chancelière Angela Merkel, alarmée par l’aggravation de la situation sanitaire en Allemagne. La France a finalement annoncé, à l’issue de la réunion, des restrictions relativement modestes aux frontières, en exigeant des tests PCR négatifs pour les ressortissants de l’UE arrivant par voie aérienne et portuaire, ce qui exempte les voyageurs en train et en voiture. Mme Merkel, pour sa part, estime que, si l’on veut éviter la fermeture des frontières, il faut harmoniser les règles de confinement au sein de l’Union, y compris celle des fermetures de commerces, afin que les ressortissants d’un pays ne soient pas tentés de se déplacer dans le pays voisin pour profiter de conditions plus laxistes. La Belgique a pris, vendredi, une mesure plus radicale : elle interdira à ses habitants les voyages « non essentiels » hors de leurs frontières du 27 janvier au 1er mars, période de vacances scolaires.
    Il devient donc urgent de fournir un nouvel effort de coordination, sous peine de revivre l’expérience désastreuse d’une Union dont les membres, paniqués, tirent à hue et à dia. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, devait avancer, lundi, des propositions à cet effet. Soucieuse d’assurer le fonctionnement du marché unique et consciente des dégâts qu’une fermeture générale des frontières infligerait à l’économie sans pour autant bloquer le virus, elle songe à la création d’une catégorie de « zones rouge foncé » dans les régions où la circulation du virus est particulièrement élevée, et pour lesquelles des tests et une quarantaine seraient exigés. Les Vingt-Sept travaillent aussi sur l’hypothèse d’un certificat de vaccination standard, qui faciliterait la circulation d’un pays à l’autre une fois la vaccination généralisée.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#france#politique#sante#frontiere#circulation#confinement#test#vaccination#voyageessentiel

  • Face au variant britannique du Covid-19, la Belgique interdit les voyages à l’étranger à ses citoyens
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/23/face-au-variant-anglais-du-covid-19-la-belgique-opte-pour-la-fermeture-total

    Il n’y aura pas de ski et pas de farniente à la plage pour les Belges lors de ce qu’ils appellent leurs « vacances de carnaval » : une concertation entre le gouvernement fédéral et les régions a abouti, vendredi 22 janvier, à une interdiction de franchir les frontières du pays entre le 27 janvier et le 1er mars.« Nous ne construisons pas de mur autour du pays », a déclaré, lors d’une conférence de presse tenue dans la soirée, le premier ministre Alexander De Croo. Il n’empêche : ses concitoyens, qui partent habituellement en masse lors de cette période de congés scolaires, devront se contenter d’un séjour au bord de la mer du Nord ou dans les forêts des Ardennes s’ils veulent s’aérer. Seuls les séjours jugés « essentiels » seront autorisés : pour des raisons de décès, de soins médicaux, de coparentalité, de nécessités professionnelles impératives, etc. Mais ceux qui passeront une frontière devront prouver la raison de leur déplacement. Et s’ils passent plus de quarante-huit heures dans un autre pays, ils devront alors se soumettre à une quarantaine de dix jours (au lieu de sept actuellement) et, à leur retour, se soumettre à un test PCR, au premier et au septième jour.
    Les transfrontaliers seront, eux aussi, autorisés à se déplacer, mais munis d’une autorisation ou d’une déclaration. Les visiteurs arrivant en Belgique devront, quant à eux, être munis d’un double test PCR négatif, effectué au départ et à l’arrivée. Tests et quarantaine seront au menu pour ceux qui arriveront du Royaume-Uni, d’Afrique du Sud ou d’Amérique latine.
    Pourquoi cette interdiction de quitter le pays, qui est presque une première européenne, puisque seule la République tchèque l’avait brièvement expérimentée jusqu’ici ? « Le virus voyage avec les populations, et on trouve plus de variants du virus chez les gens qui voyagent que chez les autres », a justifié M. De Croo. Les autorités ont, en fait, retenu la leçon de février 2020 : à l’aube de la pandémie, de nombreux Belges avaient quitté le pays pour se rendre en vacances et il s’en était suivi une vague d’infections qui allait entraîner un confinement strict de quatre semaines, à partir de la mi-mars. Le taux d’infection devait alors s’avérer l’un des plus importants au monde, le système hospitalier atteignait ses limites, on enregistrait un nombre record de décès dans les maisons de retraite.

    #Covid-19#migrant#migration#belgique#frontiere#sante#controle#restrictionsanitaire#test#quarantaine