• Les États-Unis envisagent la vaccination obligatoire pour les voyageurs internationaux
    https://www.seneweb.com/news/International/les-etats-unis-envisagent-la-vaccination_n_354145.html

    ÉTATS-UNIS - Les États-Unis, dont les frontières restent fermées à de très nombreux voyageurs étrangers, projettent de les rouvrir à terme aux personnes pleinement vaccinées, a fait savoir ce mercredi 4 août un responsable de la Maison Blanche.Washington élabore une “approche progressive qui signifierait, avec des exceptions limitées, que tous les ressortissants étrangers venant aux États-Unis -depuis tous les pays- doivent être pleinement vaccinés”, a dit cette source, sans donner de calendrier.Les groupes de travail consacrés à cette question “sont en train de développer une politique afin d’être prêts, quand le moment sera venu, à évoluer vers ce nouveau système”, a dit le responsable.Le ton est très prudent mais il s’agit néanmoins d’une évolution pour les États-Unis, qui le 26 juillet encore ne voulaient entendre parler ni de tests ni de vaccins pour rouvrir leurs frontières.À l’heure actuelle, les voyageurs venus d’Europe, d’Inde, du Brésil ou encore de Chine ne peuvent pas entrer aux États-Unis, sauf motifs impérieux précis. Washington était resté sourd jusqu’ici aux appels à la réciprocité des Européens notamment.Tandis que les pays de l’Union européenne ont décidé de rouvrir leurs propres frontières aux Américains, à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19 ou présentent un test négatif, les voyageurs en provenance de l’espace Schengen, du Royaume-Uni et d’Irlande ne peuvent, eux, plus entrer aux États-Unis depuis mars 2020.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#UE#bresil#inde#chine#grandebretagne#sante#vaccination#circulation#frontiere#reciprocite#test

  • G20 de la santé : cynisme et indécence
    https://www.pardem.org/g20-de-la-sante-cynisme-et-indecence-0

    Avez-vous entendu parler du Sommet du G20 sur la santé qui s’est tenu le 21 mai 2021 ? Un grand moment attendu par ceux qui croyaient au ciel néolibéral et ceux qui n’y croyaient pas !
Résultats : ceux qui croyaient aux bonnes intentions du G20 sur un “droit universel à la santé” sont déçus. Les réalistes, ceux qui n’y croyaient pas parce qu’ils savent que le G20, réunion des pays néolibéraux les plus riches, poursuit son offensive économique et de propagande pour dominer le monde au dépend des peuples, n’ont pas été surpris.


    Plongée dans la nasse du G20
    Le Sommet mondial de la santé du G20, dans sa Déclaration de Rome, ne fait pas une seule fois référence au « droit universel à la santé ». Pour lui, pas question de légitimer le principe de garantir les soins de manière universelle, c’est-à-dire à tous. Car cela serait une obligation institutionnelle pour les pouvoirs publics et les États. Or, pour les pays du G20 la santé se réduit à une option charitable envers les « pauvres » et rester une machine à profit pour les multinationales.


    Certes le G20 parle d’un « accès équitable et abordable » aux outils de lutte contre la pandémie de Covid-19 (vaccins, traitements médicaux, diagnostics et outils de protection individuelle). Il confirme les principes et objectifs du marché, l’échange monétisé (vente et achat) qui n’ont rien à voir avec le droit à la santé pour tous. La déclaration insiste sur le fait que les mesures nécessaires, qui seront prises dans les mois à venir pour « promouvoir l’accès de tous aux vaccins », doivent être définies dans le cadre des traités de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et en particulier des Traités OMC-ADPIC (Accord sur les droits de propriété intellectuelle liés au commerce). L’Organisation mondiale de la santé (OMS, agence des Nations unies) est ainsi évincée.


    Rappelons que, depuis des années, plus de 100 États, des centaines de prix Nobel, des scientifiques, des personnalités du monde de la culture et des milliers d’associations, d’organisations et de syndicats demandent que la santé soit le domaine de l’Organisation des nations unies (ONU) et en particulier de son agence l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La primauté de l’ONU et de l’OMS signifierait que les règles en la matière seraient établies conformément à la Déclaration universelle des droits de l’’Homme de 1948 et aux traités internationaux sur les droits civils, sociaux et politiques.

    Prétendre donc, comme le fait le G20, que l’objectif de la lutte mondiale contre la pandémie est de ne laisser personne de côté est un mensonge éhonté, une pure hypocrisie destinée à enfumer les peuples. La réalité est que la stratégie de lutte contre la pandémie, adoptée il y a un an et demi au nom de l’accès équitable et abordable aux vaccins et dans le respect des traités OMC/ADPIC, a privé de soins des centaines de millions de personnes exclues de la vaccination (seul 1% de la population africaine a été vacciné). Selon l’OMS, plus de la moitié de la population mondiale était, en 2020, toujours privée de couverture sanitaire de base et l’épidémie a aggravé la situation.

    Les pays du G20, chantres du néolibéralisme, maintiennent leur suprématie et leur pouvoir dans les domaines financier, technologique, scientifique, productif et commercial. Leurs entreprises privées restent les seuls propriétaires de la connaissance du vivant, les détenteurs de brevets, les producteurs et distributeurs de vaccins, les maîtres du commerce international, les fournisseurs de services médicaux, les contrôleurs des marchés de la santé, les maîtres de la digitalisation des systèmes de santé, etc.

    COVAX : nouveau nom de la charité et de la dépendance
    Le COVAX est le mécanisme de dépendance des pays du “Sud”, mis en place par les pays du Nord, en accord avec l’OMS, pour faciliter le partage de la recherche, le développement, l’achat et la distribution des vaccins en faveur des pays pauvres. Il est géré par deux organisations publiques-privées : le CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) et la GAVI (Global Alliance on Vaccines and Immunisation). Les vaccins sont transférés sous forme d’aide, gratuitement, aux populations des pays dits à faibles revenus, et sous forme d’aide à prix réduit pour celles des pays dits à revenus moyens. Une version payante de la charité chrétienne sans doute…


    Mais la philanthropie a des limites.
La première, c’est que les pays riches et les organismes philanthropiques privés, tels que la fondation Gates, n’ont pas alimenté les finances du COVAX comme ils l’avaient promis la main sur le cœur. COVAX devait disposer de plus de 40 milliards de dollars mais aujourd’hui, seuls 12 milliards sont arrivés dans les caisses… Entre effet d’annonce publicitaire et réalité, il y a un fossé.


    La deuxième est la préservation des brevets qui consacre la propriété privée absolue pendant 20 ans, par les multinationales pharmaceutiques, des vaccins et des dispositifs médicaux. Le but étant de maintenir la domination politique, économique et sociale des pays du Nord sur les pays du Sud par le biais de la mainmise sur la santé des milliards d’êtres humains qui les peuplent.
Les dominants le savent. Refuser la levée des brevets est un comportement cynique, voire criminel.

    Le cirque de la suspension (provisoire) des brevets
    C’était le point le plus attendu du Sommet mondial de la santé du G20. Il a officiellement choisi de ne pas prendre de décision et de reporter le débat à la réunion du Conseil général de l’OMC… qui, depuis, discutaille…


    L’Union européenne est majoritairement opposée à la suspension du régime des brevets et encore plus à son abolition. Elle cherche à déplacer le débat sur la définition d’un nouveau traité mondial de coopération en matière de surveillance et de réponse aux pandémies actuelles et futures… L’Idée de l’UE est de proposer de signer un traité mondial reprenant les grandes lignes du système de coordination intra-européenne mis en place dans le cadre de la “création” (récente) de l’Union européenne de la santé.
La vice-présidente américaine Kamala Harris s’est dite favorable à une suspension des brevets, « à condition qu’elle soit ciblée et limitée dans le temps »…

    Quant à l’Inde, la suspension lui sert à renforcer son rôle de premier producteur mondial de vaccins à faible coût par le biais de l’entreprise privée Serum Institute of India avec le soutien
de l’université d’Oxford et de Astra Zeneca. Le laboratoire a d’ailleurs signé, en 2020, un accord portant sur la production de plus de 1,2 milliard de doses de son vaccin par le Serum Institute of In-dia. La stratégie indienne d’expansion économique dans le secteur pharmaceutique se pose, évidemment, en concurrence avec la Chine.


    De son côté, l’Indonésie (autre membre du G20) a clairement exprimé sa volonté, grâce à la réduction des contraintes imposées par les brevets, de devenir le principal hub de l’Asie du Sud-Est et ce en concurrence avec la Chine et l’Inde.
Bref, la concurrence capitaliste néolibérale au sein du G20 bat son plein.
L’échec prévisible du G20 concernant une coopération mondiale effective dans la lutte conte la Co-vid-19 s’est révélé au grand jour.

    Big Pharma : des profits stratosphériques
    Les pouvoirs publics ont pratiquement financé en totalité (vaccin Astra Zeneca) et en grande partie (vaccins Pfizer, Moderna, Johnson&Johnson, etc.) la conception, le développement, la production et la commercialisation des vaccins. S’il y a des vaccins, ce n’est pas grâce à Big Pharma mais aux colossales sommes d’argent public injectées par les États (plusieurs dizaines de milliards de dol-lars), par tous les moyens possibles, dont celui décisif, des engagements garantis d’achat public de milliards de doses commandées aux entreprises.

    Ce faisant, les entreprises ont empoché le pactole et, sans investissements majeurs, ont déjà récolté des milliards de bénéfices pour les distribuer à leurs actionnaires, sans que les États, les citoyens dont l’argent public a financé les multinationales, n’aient obtenu aucun avantage financier en retour. Les gouvernements ont financé et continuent à financer les entreprises qui , elles, continuent à faire des bénéfices.
Le Sommet mondial de la santé du G20 est bien une tragique mascarade. Car il est clair que la santé des gens n’est pas la priorité des puissants du monde. La réalité d’un droit universel à la santé est inexistante.


    Qui peut croire encore que sans sortie du capitalisme néolibéral tous les peuples, nation par nation, pourront accéder aux soins de santé universels et gratuits ?

    Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation, chargé des Relations internationales

    #capitalisme & #vaccination #mascarade #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement #G20 #Inde #Indonésie #profits #Droit_à_la_santé #OMC #ADPIC #COVAX #brevets #ue #union_européenne

  • « Au moins je sers à quelque chose » : des retraités appelés en renfort pour contrôler les pass sanitaires dans les restaurants
    https://rmc.bfmtv.com/emission/au-moins-je-sers-a-quelque-chose-des-retraites-appeles-en-renfort-pour-co

    Des restaurateurs vendéens ont lancé un appel aux retraités pour venir donner un coup de main à l’entrée des établissements. Certains, comme Nicole, 68 ans, sont ravis.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZTLYfv5oYvo

    Des papys et mamies videurs à l’entrée des bars et restaurants ?
    Dans moins d’une semaine, lundi prochain, l’application du pass sanitaire sera être étendue à l’entrée d’établissements recevant du public. Comment s’organiser pour contrôler ces pass, notamment à l’entrée des cafés et des restaurants ?

    Les professionnels de la restauration ont déjà du mal à trouver des bras en salle et en cuisine, alors mettre quelqu’un à l’entrée relève pour certain d’un véritable casse-tête.

    En Vendée, le syndicat des professionnels du secteur, l’UMIH, vient de lancer un appel aux retraités. Objectif : qu’ils viennent prêter main-forte et qu’ils contrôlent les pass à l’entrée, bénévolement.

    #bénévolat #vichy #pétain #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • #Suisse : Les tests covid ont enrichi les pharmacies

    Le groupe Galenica, qui compte 367 établissements à croix verte dans le pays, a réalisé un chiffre d’affaires et un bénéfice record au premier semestre. Notamment grâce aux tests covid, intégralement payés par la Confédération

    Parfois décriée, la stratégie retenue ces dernières années par Galenica porte ses fruits. Notamment grâce au covid. Mardi, le plus important groupe de pharmacies du pays (367 établissements dont les chaînes Amavita, Sun Store ou Coop Vitality) a annoncé des résultats qui ont positivement surpris la communauté financière.

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/tests-covid-ont-enrichi-pharmacies

    #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #vaccination

    • Et pendant qu’on y est, à la votre, ils continuent de jouer !

      Le panachage de vaccins (AstraZeneca + Pfizer/Moderna) se révèle (très) efficace
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/le-panachage-de-vaccins-astrazeneca-pfizer-ou-moderna-se-revele-efficace-8

      Le vaccin d’AstraZeneca ayant été suspendu du jour au lendemain dans de nombreux pays par les autorités sanitaires, ceux qui n’avaient reçu qu’une dose ont dû se rabattre sur un vaccin à ARN messager pour la deuxième dose, sans recul sur l’efficacité du nouveau protocole. Plusieurs études, dont la dernière publiée lundi, concourent à démontrer l’efficacité renforcée de l’administration combinée d’un vaccin à vecteur viral (typiquement, l’AstraZeneca) puis d’un vaccin à ARN messager (tel le Pfizer ou le Moderna).

      Plusieurs études publiées récemment se sont attachées aux effets de l’administration combinée d’un vaccin à vecteur viral (comme l’AstraZeneca) puis d’un vaccin à ARN messager (comme le Pfizer ou le Moderna). Certaines évoquent une efficacité multipliée par six face aux variants, notamment Beta, Gamma et Delta. Tour d’horizon.
      L’étude la plus récente, celle de l’Institut de recherche danois Statens Serum Institut (SSI), publiée lundi, montre que l’administration d’une seconde dose de vaccin contre le Covid-19 de Pfizer-BioNTech ou de Moderna après une première dose d’AstraZeneca offre une « bonne protection ».
      Un panachage obligatoire après la suspension de l’AstraZeneca
      L’étude des chercheurs danois débute quand les autorités sanitaires danoises ont, parmi les premières, interrompu en mars dernier les inoculations avec le vaccin d’AstraZeneca.
      À la fin du premier trimestre 2021, pour mémoire, les informations sur les effets secondaires rares mais graves (voir ANNEXE en pied d’article) quelques jours après la première dose d’AstraZeneca, avaient conduit les autorités sanitaires européennes, les unes après les autres, à déclarer la suspension du vaccin du laboratoire anglo-suédois.
      De fait, les 144.000 Danois (essentiellement des professionnels de santé et des personnes âgées), qui avaient reçu à ce moment-là une première dose d’AstraZeneca, avaient dû se rabattre, pour obtenir leur deuxième dose, sur un vaccin Pfizer-BioNTech ou de Moderna. Mais on n’avait alors aucun recul sur l’efficacité de ce nouveau protocole lancé précipitamment. Fort heureusement, les diverses études réalisées depuis sur le sujet de la combinaison de vaccins s’avèrent rassurantes.
      « L’étude montre que quatorze jours après un programme de vaccination combiné, le risque d’infection par le SARS CoV-2 est réduit de 88% par rapport aux personnes non vaccinées », a déclaré lundi le SSI.
      Le SSI ajoute :
      "Il s’agit d’une « efficacité élevée », comparable au taux d’efficacité de 90% de deux doses du vaccin de Pfizer-BioNTech, observé dans une autre étude danoise.
      Pour mémoire, voici les données du seul vaccin d’AstraZeneca. À l’époque des essais cliniques, ceux-ci avaient montré une efficacité de 60% seulement, bien en dessous de celle des vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna (90% selon les essais cliniques). Mais une équipe de chercheurs écossais, en utilisant des données réelles (données hebdomadaires de vaccination, admissions à l’hôpital, tests, décès), avait prouvé que le nombre de formes sévères du Covid-19 avait diminué de 94% pour les patients vaccinés à l’AstraZeneca, contre 85% pour le Pfizer à données comparables.
      Une limite cependant : l’étude, publiée la semaine dernière, a été menée entre février et juin de cette année, période durant laquelle le variant Alpha du coronavirus était prédominant. Elle n’a pas pu conclure, par contre, si la même protection s’appliquait au variant Delta, qui est maintenant le plus répandu au Danemark, et n’a pas non plus fourni de données d’efficacité sur les décès ou les hospitalisations liés au Covid-19.

      Le nombre d’anticorps multiplié jusqu’à 6 fois
      Fin juillet, une étude sud-coréenne a démontré que l’administration successive d’un vaccin d’AstraZeneca puis d’un vaccin Pfizer multipliait par six les niveaux d’anticorps neutralisants contre le Covid-19 par rapport à deux doses d’AstraZeneca.

      La méthodologie impliquait la participation de quelque 499 travailleurs médicaux dont 100 se voyaient administrer le panachage de vaccins à vecteur viral et à ARN messager, 200 prenant deux doses du vaccin Pfizer/BioNTech (ARN messager), et le reste de l’échantillon recevant deux injections du vaccin d’AstraZeneca (vecteur viral).

      Résultat : tous les participants ont développé des anticorps neutralisants (qui empêchent le virus d’entrer dans les cellules et de se répliquer) et l’échantillon ayant reçu la combinaison de vaccins a montré des quantités similaires d’anticorps neutralisants à ceux trouvés dans le groupe qui a reçu deux injections du vaccin de Pfizer/BioNTech.

      Une étude britannique publiée en juin a abouti aux mêmes résultats, mais introduit une différenciation selon l’ordre de vaccination : ainsi, une injection d’AstraZeneca suivie de Pfizer a produit une meilleure réponse des lymphocytes T et une réponse en anticorps plus élevée que l’injection d’un vaccin Pfizer suivie d’un vaccin d’AstraZeneca.

      L’étude sud-coréenne a également analysé l’activité neutralisante contre les principaux variants, a déclaré l’Agence coréenne de contrôle et de prévention des maladies (KDCA). Aucun des groupes n’a démontré une activité neutralisante réduite contre le variant Alpha, identifié pour la première fois en Grande-Bretagne, mais le titre de neutralisation a diminué de 2,5 à 6 fois contre Beta, Gamma et Delta, détectés pour la première fois en Afrique du Sud, au Brésil et en Inde respectivement.

      Le retour d’AstraZeneca dans les programmes de vaccination ?
      Ces résultats pourraient améliorer l’efficacité des campagnes de vaccination en cette période de nouvelle flambée due au variant Delta, tout en contribuant à redonner une place au vaccin d’AstraZeneca, actuellement écarté de la plupart des programmes de vaccination nationaux notamment en Union européenne à cause de ses effets indésirables rares mais graves, notamment l’apparition de caillots sanguins, qui avaient entraîné une désaffection d’une partie de la population.

      Mais il y a peu de chances que cela se produise dans l’Hexagone. En effet, mardi 20 juillet 2021, le ministère de la Santé a annoncé que toutes les nouvelles livraisons à la France du vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19 prévues par contrat avec le laboratoire anglo-suédois seraient désormais basculées vers les dons aux pays en développement, au bénéfice du programme Covax, le dispositif de solidarité internationale contre la pandémie. Le million de doses d’AstraZeneca livrées en France fin juillet, ainsi que les 4,5 millions de doses attendues en août, seront « 100% fléchées vers le programme Covax », avait assuré un représentant du ministère de l’Economie et des Finances.

      L’Allemagne propose le panachage en dose de rappel
      La question d’un panachage de vaccins se pose même avec une acuité nouvelle, après la décision, lundi, de l’Allemagne qui va proposer dès le 1er septembre l’administration d’une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux populations âgées et vulnérables, et donc notamment, à tous ceux qui, vaccinés en premier, ont reçu deux doses d’AstraZeneca avant la suspension, et qui n’ont donc encore jamais été vaccinés avec un vaccin à ARN messager :

      « Les vaccinations de rappel seront réalisées avec l’un des deux vaccins à ARN messager (Pfizer ou Moderna, Ndlr) », a indiqué lundi le ministère de la Santé allemand selon lequel cette décision est « dans l’intérêt des soins de santé préventifs » et tient compte de préoccupations concernant « la réponse immunitaire réduite ou en déclin rapide » chez les personnes vulnérables.
      (avec Reuters et AFP)

  • #Belgique Groen estime que l’application Coronalert doit être progressivement abandonnée Anne François
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/08/02/groen-estime-que-lapplication-coronalert-doit-etre-progressiveme

    Les écologistes flamands estiment que l’application Coronalert, qui permet de signaler une infection au coronavirus de façon anonyme à des contacts afin qu’ils puissent se faire tester, doit être abandonnée progressivement. D’après Groen, l’app ne représente actuellement aucune valeur ajoutée.

    Le député écologiste Jeremie Vaneeckhout a demandé au ministre flamand de la Santé Wouter Beke (CD&V) les chiffres concernant l’application Coronalert. Il en ressort que celle-ci a partagé 27.800 résultats de tests positifs jusqu’à présent. « Cela ne représente que 2,7% de tous les tests corona positifs depuis le lancement de l’application, il y a près d’un an », conclue Vaneeckhout. « Je ne pense pas que l’on puisse considérer cela comme un grand succès ».

    Groen réclame une évaluation approfondie de l’application et souhaite que le ministre Beke ne fasse plus aucune nouvelle dépense pour ce projet. « Avec 2.758.000 téléchargements de l’app, nous arrivons à un taux de couverture de 30% seulement de tous les utilisateurs de smartphones », constate Jeremie Vaneeckhout. « Quelque 806.000 résultats ont été signalés via l’application, dont 76.000 positifs. Mais seulement 27.800 tests positifs ont effectivement été partagés via l’app avec d’autres contacts. Avec un investissement de 1,25 million d’euros à la clef, on peut se demander si l’app est jamais parvenue à remplir sa fonction d’outil de lutte contre l’épidémie ».

    Le parti propose donc de réduire progressivement l’utilisation de l’application et ne lui voit pas non plus jouer un rôle pendant de grands événements. « Il est important de prendre encore toujours des précautions pour éviter une contamination, mais Groen estime que l’app Coronalert n’offre plus de valeur ajoutée ».

    Pour rappel, en mai dernier, le professeur en médecine Jan De Maeseneer (UGent) avait déjà indiqué, lors d’une audition au Parlement flamand, que l’application Coronalert lancée l’an dernier n’a fourni « aucune contribution » dans la lutte contre la pandémie.

    Interrogée également par les députés flamands, Karine Moykens, responsable du comité interfédéral Testing et Tracing, n’avait pas partagé cette analyse. Selon elle, l’application pouvait être un « instrument complémentaire » important dans les prochains mois. Mais d’après le Pr De Maeseneer, sa contribution ne peut être démontrée. « Il n’y a aucune preuve scientifique pour cela. Si on avait vraiment voulu qu’elle ait un impact, il aurait fallu la rendre obligatoire, comme c’est le cas à Singapour », avait ajouté le professeur.

    #inefficacité #gaspillage #application #smartphone #Coronalert #pandémie #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing

  • Pfizer et Moderna augmentent le prix des vaccins en Europe, selon le Financial Times

    Le vaccin Pfizer passe ainsi de 15,5 à 19,5 euros et celui de Moderna de 19 à 21,5 euros. La Commission européenne s’est refusée à tout commentaire, au nom de confidentialité des contrats.

    La facture va s’élever. Les entreprises pharmaceutiques Pfizer et Moderna ont augmenté le prix de leur vaccin contre le coronavirus dans le cadre d’un accord avec l’Union européenne, révèle ce dimanche le Financial Times, qui a consulté le contrat.

    Le vaccin Pfizer passe ainsi de 15,5 euros à 19,5 euros et celui de Moderna de 19 euros à 21,5 euros, selon les données consultées par le quotidien financier britannique. Cette hausse intervient alors que l’inquiétude sur la flambée du variant delta monte et que des études ont prouvé que les vaccins de Moderna et Pfizer/BioNTech devraient rester efficaces face à ce variant. Interrogée par l’AFP, la Commission européenne s’est refusée à tout commentaire, mettant en avant la confidentialité des contrats. Contactés à leur tour par l’AFP, Pfizer et Moderna n’ont pas immédiatement réagi dimanche.

    La suite : https://www.lefigaro.fr/societes/pfizer-et-moderna-augmentent-le-prix-des-vaccins-en-europe-selon-le-financi

    #ue #union_européenne #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • France : un espoir venu du Nord | ARTE Reportage

    Dès les premiers signes de la crise sanitaire, des scientifiques de l’Institut Pasteur de Lille se sont lancés dans la recherche d’un traitement contre le Covid-19. Depuis le premier jour, notre équipe suit, en immersion, leurs travaux. 

    https://www.youtube.com/watch?v=A8JaWWwP4Kg

    Rapidement, les scientifiques ont découvert une molécule prometteuse : un ancien médicament que l’on pourrait facilement repositionner dans la lutte contre le coronavirus. Mais voilà : un an plus tard, le médicament n’est toujours pas disponible pour les malades. Pire : l’essai clinique qui doit valider cette découverte n’a même pas commencé. Alors que les scientifiques luttent pour faire aboutir leurs recherches, découverte inédite des coulisses de la guerre contre la pandémie.

    Disponible jusqu’au 15/05/2024

    #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • Questions sur l’immunisation et la transmission de SARS-CoV-2 par Marc Whatelet
     https://www.asymptomatique.be/le-dr-marc-wathelet-a-front-renverse/?shared=email&msg=fail

    
Depuis la mi-juin, le « Pass sanitaire européen » facilite les voyages en Europe.
À compter du 13 août, le « Covid Safe Ticket » entrera en vigueur en Belgique pour les événements extérieurs rassemblant plus de 1500 personnes et, à partir du 1er septembre, il sera utilisé en intérieur également.

    Le « Covid Safe Ticket » sera réservé aux personnes qui présentent un test PCR négatif de maximum 48 heures, ou qui sont vaccinées tout à fait depuis deux semaines, ou qui ont un certificat établissant qu’elles ont eu la Covid, ce dernier étant limité à 180 jours après le dernier test PCR positif.
L’ASBL « Notre Bon Droit » est une alliance de professionnels de la santé, de scientifiques, de juristes et de citoyens belges qui estiment que la réponse du Gouvernement belge à la COVID-19 est malavisée et ne repose pas sur les preuves scientifiques les plus rigoureuses disponibles.
Les interrogations légitimes sur la pertinence d’instaurer ce « Ticket » n’ayant pas été entendues par le Gouvernement, cette association a décidé de lancer une action en référé pour en empêcher l’instauration.

    Dans ce contexte, « Notre Bon Droit » m’a demandé d’analyser les bases scientifiques qui justifieraient la position défendue par le Gouvernement belge, alors que celle-ci se trouve en contradiction avec l’esprit du « Règlement général sur la protection des données » (RGPD), et induit une discrimination manifeste à l’égard d’une partie de la population. Cette analyse technique à laquelle je me suis donc attelé relativement à l’effet de l’immunisation naturelle ou vaccinale sur la susceptibilité d’un individu à l’infection et sur sa capacité à ensuite transmettre le virus est détaillée dans le document en annexe.
De cette analyse, il ressort, en conformité avec les données fournies par le GEMS, que la capacité des individus vaccinés à être infectés par le SARS-CoV-2 et de le transmettre à autrui n’est pas suffisamment amoindrie par rapport à celle des non-vaccinés pour distinguer en pratique ces deux populations pour contrôler la situation épidémique (voir annexe E&F).

    
Par ailleurs, la confrontation entre l’immunité contre SARS-CoV-2 acquise à la suite de la vaccination et celle consécutive à une infection naturelle indique que cette dernière est plus robuste, plus large, plus équilibrée entre la production d’anticorps et de cellules T, et dure plus longtemps que l’immunité vaccinale, ce qui se traduit par une meilleure et plus durable protection contre l’infection pour les individus convalescents comparativement aux vaccinés (voir annexe G).

    Pour ces raisons, l’action « Covid Safe Ticket » proposée par le Gouvernement, qui consisterait à discriminer les individus non-vaccinés en limitant leur accès à certains endroits et certaines activités, n’est pas justifiée d’un point de vue scientifique et de santé publique, car elle ne permettra pas de contrôler la propagation du virus en Belgique dans le contexte d’un variant de SARS-CoV-2 aussi contagieux que le sont les variants alpha et delta. De même, la période de 180 jours pour le certificat de guérison n’est pas adéquate puisque tout indique que l’immunité naturelle est supérieure et plus persistante que l’immunité vaccinale.
L’action « Covid Safe Ticket » s’inscrit dans l’approche particulièrement malavisée que le Gouvernement belge, à l’instar de nombreux autres gouvernements européens, suit pour gérer la COVID-19 depuis le début de cette crise. Il est illusoire d’espérer contrôler la diffusion du virus par la seule vaccination quand cette dernière ne bloque ni l’infection par le virus, ni sa transmission à autrui, ce qui est manifestement le cas pour tous les vaccins anti-COVID déployés à ce jour en raison des choix effectués lors de leur conception.

    
De fait, ces vaccins sont administrés par injection intramusculaire, alors que pour avoir un effet stérilisant, c’est-à-dire pour bloquer complètement l’infection et la transmission d’un virus respiratoire, il est nécessaire de stimuler l’immunité mucosale des voies respiratoires supérieures. Cet effet pourrait être obtenu en administrant un vaccin sous forme de spray dans la cavité nasale, mais pas par voie intramusculaire.
La stratégie du Gouvernement équivaut à mettre tous ses œufs dans le même panier en envisageant la vaccination comme la solution principale au contrôle de l’épidémie, en espérant ainsi obtenir une immunité collective dans le pays.

    Or, dans l’article référencé ci-après, C. Aschwanden identifie 5 raisons pour lesquelles l’immunité collective est probablement impossible : https://www.nature.com/articles/d41586-021-00728-2.

    De surcroît, selon les manuels classiques d’épidémiologie, le contrôle d’une pandémie repose sur quatre piliers bien définis :

    1) la prévention & le contrôle de la transmission ;

    2) le traitement précoce des malades ;

    3) le traitement des cas graves ;
4) et la vaccination.


    Entre ces 4 piliers, le dernier est en pratique le moins utile, car il faut du temps pour développer et valider un vaccin sûr et efficace (au minimum 3 ans), et du temps pour vacciner une population. Surtout, ce pilier ne peut pas être suffisamment efficace sans les 3 premiers, qui sont eux indispensables.
Comment, dès lors, ne pas être plongé dans la plus grande perplexité face à une stratégie gouvernementale qui s’obstine encore et toujours à largement les ignorer !

    1) Pour la prévention, une revue systématique de l’effet de la vitamine D indique que son niveau dans le sang peut déterminer le risque d’être infecté par SARS-CoV-2, la sévérité de la COVID-19 ainsi que sa mortalité :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7800698.


    Malgré l’appel de scientifiques à ce que le Gouvernement recommande à la population carencée en vitamine D de se “supplémenter”, cette approche a été rejetée sous prétexte que la vitamine D ne permet pas de traiter la COVID, ce qui est correct mais non pertinent puisqu’il s’agit de la prévenir, et qu’il y aurait un risque d’hypervitaminose. C’est une position absurde puisqu’il s’agit ici, répétons-le, de prévention et non de traitement et que les hypervitaminoses D sont très rares. Si l’on devait généraliser pareille « logique » en médecine, en fait, plus aucun médicament ne devrait être utilisé puisqu’un surdosage en est toujours possible !

    2) Le Gouvernement n’a toujours pas développé un dépistage/traçage suffisamment performant, alors que c’est essentiel pour contrôler la transmission (pilier 1). Le 8 octobre 2020, le virologue japonais Hitoshi Oshitani expliquait pourquoi le tracing en Belgique n’est pas efficace. Ainsi l’important n’est-il pas tant de connaître les contacts d’une personne que de découvrir l’endroit où elle a été infectée : https://tinyurl.com/23dhm953.

    Malgré cet avertissement, ce manquement n’a toujours pas été corrigé. Sept mois plus tard, ce 1er juillet 2021, Emmanuel André le reconnaissait encore : « Le tendon d’Achille de notre système de contrôle des infections en Belgique réside encore et toujours dans le fait que le concept de “backward contact tracing” n’a pas été intégré dans le système de tracing. » (https://tinyurl.com/jcta8s6c).

    3) Il existe un médicament très efficace en prophylaxie (pilier 1, 88% d’efficacité, selon la littérature publiée dans des revues à comité de lecture
https://ivmmeta.com, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8088823, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34145166).
Il s’agit de l’ivermectine , dont l’usage a été proposé au Gouvernement en décembre 2020 (https://tinyurl.com/99presz6), mais ignoré par lui.
Certes, il ne s’agit pas d’un médicament miracle, en ce sens qu’il réduit mais ne supprime pas le risque de développer la COVID-19. En revanche, il permet d’écraser le nombre de reproduction du virus et, partant, de contrôler l’épidémie de manière très efficace. Dans cette perspective, l’approche préconisée consiste à traiter toute personne positive avec l’ivermectine, ainsi que tous leurs contacts quotidiens, au domicile, à l’école et au travail.
Dans « le monde réel », son utilisation a permis à l’Inde de contrôler la propagation du virus plus rapidement que des pays comme Israël et le Royaume-Uni qui ont misé sur l’approche vaccinale. De même, en Europe, la Slovaquie, la Bulgarie et la Macédoine du Nord ont complètement contrôlé l’épidémie depuis l’introduction de l’ivermectine, contrairement au Royaume-Uni où l’épidémie reprend. Par exemple : en Slovaquie, ce n’est pas la vaccination qui explique la décrue épidémique, car seulement 5,88% de sa population avait reçu une dose de vaccin au moment où l’ivermectine a été déployée le 1er mars, pour atteindre 20,34% le 1er mai : c’est donc bien là l’effet du recours à l’ivermectine.

    4) De même, la Belgique a ignoré les traitements précoces (pilier 2). Outre l’ivermectine, efficace à 74% dans cet usage (références ci-dessus), la liste des médicaments efficaces en traitement précoce ne cesse de s’allonger : il y a la fluvoxamine (https://c19fluvoxamine.com), la proxalutamide (https://c19proxalutamide.com), etc., ainsi que certaines combinaisons, comme la fameuse hydroxychloroquine couplée au zinc et à l’azithromycine. Leur utilisation permettrait de réduire considérablement les hospitalisations et les décès.

    5) Pour les formes sévères de la COVID-19 (pilier 3), le seul traitement actuellement approuvé est la dexamethasone, efficace à 30% seulement, en partie parce que la dose recommandée est trop faible, 6 mg. Ici aussi, pourtant, l’ivermectine se révèle plus efficace (références ci-dessus) et c’est pourquoi elle est d’ailleurs utilisée discrètement dans certains hôpitaux belges.

    6) La vaccination seule (pilier 4) ne peut pas suffire par elle-même, car l’apparition de nouveaux variants est favorisée par les campagnes de vaccination, comme un certain nombre de scientifiques l’avaient anticipé et comme le reconnaît maintenant le groupe SAGE au Royaume-Uni (https://www.gov.uk/government/publications/sage-93-minutes-coronavirus-covid-19-response-7-july-2021)
Ces nouveaux variants diminuent substantiellement l’efficacité des vaccins (E&F). Vacciner avec la forme mutante de Spike correspondant au dernier variant a tout d’une course-poursuite futile, car ces variants évoluent et se propagent beaucoup plus rapidement qu’il n’est possible de déployer de nouveaux vaccins.

    Rappelons, de surcroît, que cette campagne massive de vaccination, avec un produit qui reste expérimental, s’effectue dans une atmosphère de coercition , directe ou indirecte selon les pays, malmenant le principe du consentement éclairé pourtant indispensable et en vertu duquel il doit être apporté une information complète sur les risques encourus lors de la vaccination et sur l’existence de traitements alternatifs à celle-ci.
Cette campagne vaccinale se poursuit alors même que les signaux dans les divers systèmes de pharmacovigilance ne peuvent qu’inquiéter : les réactions adverses indésirables consécutives à la vaccination anti-COVID sont beaucoup plus importantes que pour d’autres vaccins. Si ces réactions ne sont sans doute pas toutes dues aux vaccins anti-COVID, leur temporalité implique tout de même une forte présomption. Par ailleurs, il faut savoir que ces systèmes ne capturent qu’une petite fraction d’entre elles. Normalement, le nombre déjà très élevé de réactions indésirables et de décès identifiables dans ces bases de données devrait suffire à justifier l’interruption de cette campagne sans délai.


    Au demeurant, les moyens de prévention et les traitements alternatifs existent, avec des produits dont l’efficacité et l’innocuité sont démontrées et impliquant donc un rapport bénéfice/risque favorable. Cette réalité devrait en principe conduire à la suspension de l’autorisation conditionnelle de mise sur le marché délivrée à ces vaccins anti-COVID, si la loi était respectée. C’est donc manifestement pour éviter cette conséquence juridique que les autorités de santé publique s’acharnent à ne reconnaître aucun des traitements alternatifs existants.

    En conclusion, la stratégie du « tout à la vaccination » choisie par le Gouvernement belge ne permettra pas de contrôler l’épidémie. Face aux rebonds inévitables de celle-ci tant qu’il s’arc-boutera sur sa politique actuelle, le Gouvernement sera en toute probabilité enclin à la tentation perverse de chercher à imputer la responsabilité de la poursuite de la crise sanitaire aux seules personnes non-vaccinées, et du fait de leur non-vaccination exclusivement, ce qui conduira à la diabolisation et à la discrimination, injustes et injustifiées scientifiquement, de cette partie de la population.
Par conséquent, il est urgent que le Gouvernement belge recoure enfin aux 3 premiers piliers de contrôle épidémique s’il souhaite réellement la reprise d’une vie sociale et économique décente.
    Par Marc Wathelet pour l’ASBL “Notre bon droit”

    ANNEXE
    Questions sur l’immunisation et la transmission de SARS-CoV-2 : analyse scientifique. Dans la fiche technique qui suit, les données scientifiques disponibles sont évaluées concernant :

    A) Les modes de transmission de SARS-CoV-2, à savoir le contact avec des surfaces contaminées, les gouttelettes, les microgouttelettes (aérosols) et la voie fécale-orale ;

    B) La transmission par les individus asymptomatiques et symptomatiques ;

    C) La probabilité de la transmission de SARS-CoV-2 entre deux individus ;

    D) Les facteurs individuels affectant la probabilité de transmission au sein d’une communauté, notamment :

    – 1) Le paramètre de surdispersion, k

    – 2) La charge virale

    – 3) L’effet de la charge virale sur la transmission
    
– 4) L’effet de la vaccination sur la charge virale

    E) L’effet de la vaccination sur l’infection :

    – 1) Une étude rétrospective en Israël
    
– 2) Une étude prospective de la CDC sur des soignants

    – 3) Une étude prospective au Royaume-Uni
    
– 4) Les données de Santé Publique Angleterre
    
– 5) Les données du Ministère de la Santé israélien

    F) L’effet de la vaccination sur la transmission :

    – 1) Les études observationnelles

    – 2) Le suivi des contacts en Belgique
    
– 3) Les données du Ministère de la Santé de Singapour & « Nos Tayons »

    – 4) Le porte-avions HMS Queen Elizabeth
    
– 5) Les grands foyers de contamination aux Pays-Bas

    G) L’effet de l’immunité naturelle sur l’infection et la transmission.
    Retrouvez les Sources considérées jusqu’au 20 juillet 2021 ici : https://www.linkedin.com/pulse/questions-sur-limmunisation-et-la-transmission-de-marc-wathelet ?

    #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

    • 31 Juil Saint-Pasteur, priez pour nous ! LE Dr MARC WATHELET À FRONT RENVERSÉ
      https://www.asymptomatique.be/le-dr-marc-wathelet-a-front-renverse/?shared=email&msg=fail

      Quand un des pionniers de la lutte contre le coronavirus s’en prend aujourd’hui ouvertement à la politique du “tout-au-vaccin”, c’est peut-être que la “résistance vaccinale” ne se résume pas à un conte pour enfant mordu par un chien enragé ou au refus stupide de la ceinture de sécurité. Saint-Pasteur, priez pour nous !

      On peut peut-être reprocher beaucoup de choses à Marc Wathelet, mais certainement pas d’être un covido-sceptique.
      
Quand les autorités sanitaires belges, Maggy De Block en tête, parlaient encore chez nous de “grippette” et de “drama queen”, ce spécialiste mondial des coronavirus fut le premier à sonner le tocsin dans la presse belge pour annoncer la catastrophe sanitaire qui nous arrivait de Wuhan.
Or on le retrouve pourtant aujourd’hui aux premiers rangs de ceux qui critiquent (ou)vertement la politique gouvernementale ou européenne du “tout-au-vaccin”.
A l’heure où il est de bon ton, dans les réseaux sociaux, de présenter la résistance vaccinale comme le délire abscons de crétins décérébrés, à coup de petites blagues sur les ceintures de sécurité, les sauts en parachute ou les chiens enragés mordus par Pasteur, ce texte de Marc Wathelet vient rappeler que ces doutes trouvent d’abord leur origine à l’intérieur même du champ scientifique, chez ceux et celles qui connaissent le mieux le sujet, et non chez ceux et celles qui se contentent de docilement recopier les notices prophylactiques de BigPharma.

      A ce sujet, et en contrepoint à la contribution de Marc Wathelet, on lira avec intérêt l’article de “Libération” du jour, qui annonce que Pfizer et Moderna, profitant de leur situation de monopole, auraient gonflé artificiellement le coût de leurs vaccins. Non, sans blague ? La France aurait ainsi payé au moins 4,6 milliards d’euros de surcoût aux firmes pharmaceutiques, et l’Europe, 31 milliards. Grand dieu… C’est nin possiiiip’ !?


      Cette situation handicaperait particulièrement la vaccination dans les pays pauvres, au point qu’Oxfam parle carrément aujourd’hui de « pénurie organisée ». Jésus Marie Joseph ! Il n’y a donc pas que notre santé qui les intéresse ? 
(Arthur Quentin, dans “Libération”, le 29 juillet 2021, sauf les questions idiotes, qui sont hélas ! de moi).
      
Toute relation entre ces deux informations relevant forcément du “complotisme”, je vous invite donc à immédiatement oublier tout ce dernier paragraphe avant de lire ci-dessous les questions, remarques et propositions de Marc Wathelet, docteur en biochimie.

      Claude Semal le 30 juillet 2021

  • Pour un « non » écologiste à une vaccination systématique Grégoire Gonin, citoyen solidaire
    https://www.letemps.ch/opinions/un-non-ecologiste-une-vaccination-systematique

    Dans une société obnubilée par les solutions à court terme, la réflexion sur les causes de la pandémie demeure marginale depuis sa survenue. Les politiques publiques tireront-elles les leçons environnementales et sanitaires qui s’imposent ? Le pessimisme reste hélas de mise, et l’altruisme de façade. Miroir d’un été annonciateur du désastre planétaire en cours et à venir, les injonctions à la piqûre pleuvent tous azimuts. Dans son éditorial du 6 juillet, Le Temps invite la population à agir par « civisme ». Huit jours plus tard, le quotidien se demande « pourquoi reporter ou refuser une telle aide », écartant à juste titre l’argumentaire des réfractaires, mais en omettant – ô stupeur – l’objection écologiste.

    Pour tester leur bonne foi
    Il est permis de se montrer agacé par les personnes jurant la main sur le cœur se faire inoculer par souci du collectif. Pour tester leur bonne foi, il faut et il suffit de leur demander si elles agiraient de même si l’administration du précieux liquide était conditionnée au renoncement à prendre l’avion et à manger de viande. Au royaume du Moi-Je (l’iPhone, l’i-tout) néolibéral, ces personnes ont-elles le même soudain intérêt du bien commun au point de renoncer à la voiture et à ses gaz ultra-nocifs, à manger trop gras, trop sucré ou à boire de l’alcool et à fumer, et ne plus ainsi peser si lourd sur les coûts de la santé publique, à ne plus consommer via Amazon ou Uber et leurs armées de néo-misérables et prolétaires ? Les masques de nombreux tartuffes tomberaient aussi rapidement que leur empressement à sauter à bord du premier avion venu.

    La suite payante.
    #écologie #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing

    • Un virus pas si dangereux que ça, puisqu’on ne commence que maintenant à vacciner les marins, et encore, dans un seul pays

      Les marins internationaux peuvent désormais se faire vacciner dans les ports belges, une première
      https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_les-marins-internationaux-peuvent-desormais-se-faire-vacciner-dans-les-p

      À partir de ce lundi, les marins venus des quatre coins du monde peuvent se faire vacciner dans les ports belges. La Belgique est le premier pays où, en plus de ses propres marins, les équipages des navires internationaux seront également vaccinés. Ils recevront le vaccin Johnson & Johnson, une seule injection étant nécessaire. 

      Depuis plusieurs mois, les marins belges qui accostent dans nos ports reçoivent leur vaccin. Mais à partir de ce matin, les membres d’équipage des navires du monde entier qui accostent à Anvers, Gand ou Zeebrugge seront également vaccinés. Le capitaine du navire doit signaler 24 heures avant l’arrivée dans le port combien de membres d’équipage doivent être vaccinés.

      . . . . . . . . .
      #guignolade

    • Mais puisqu’on vous dit que tout est de votre faute !
      Coronavirus à Lille : Un comité ministériel retarde des essais cliniques sur un médicament anti-Covid prometteur
      Un comité ministériel refuse à l’Institut Pasteur de Lille le droit d’accélérer les recherches sur un traitement anti-Covid qui a fait ses preuves in vitro.

      • L’Institut Pasteur de Lille avait annoncé, en octobre, avoir peut-être trouvé un médicament anti-Covid.
      • Restait à effectuer les essais cliniques pour lever les incertitudes car ce médicament avait déjà une autorisation de mise sur le marché dans une autre indication.
      • Un comité du ministère de la Santé a décidé, mardi, de refuser la demande d’accélération des essais cliniques pour cette molécule prometteuse.

      Mise à jour : Cinq jours après notre demande, la direction générale de la santé a répondu à 20 Minutes : « Les discussions collégiales qui s’exercent au sein du Capnet, et qui aboutissent à des décisions n’ont pas vocation à être rendues publiques. (...) Si les raisons aboutissant à ne pas attribuer le label de priorité nationale sont naturellement communiquées aux promoteurs, elles n’ont pas vocation à être communiquées au-delà ».

      Un blocage incompréhensible. En octobre, l’Institut Pasteur de Lille (IPL) annonçait avoir peut-être trouvé un médicament anti-Covid. Restait à effectuer les essais cliniques pour lever les dernières incertitudes. Or, un comité du ministère de la Santé a décidé, mardi, de ralentir considérablement le processus d’homologation de ce médicament contre le Covid, comme le révèle La Voix du Nord. Pourquoi ?

      « Visiblement, ce comité ne comprend pas ce qu’est un repositionnement », regrette, dans le quotidien régional, Terence Beghyn, président d’Apteeus, une start-up qui collabore avec Pasteur sur ce projet. Ce comité, c’est le Capnet, comité de pilotage national des essais thérapeutiques, une instance chargée de prioriser la recherche clinique autour du Covid-19.

      Molécule prometteuse
      Et le Capnet vient de refuser d’accélérer les essais cliniques mis en place par Pasteur dès le mois d’octobre. A l’époque, l’Institut estimait qu’une molécule était prometteuse dans la lutte contre le coronavirus. Il s’agissait d’un vieil anti-infectieux qui avait montré son efficacité lors des différents tests in vitro « pour inhiber la réplication du virus », mentionne Pasteur dans un communiqué.

      « Il s’agit d’un médicament commercialisé en Europe et ayant déjà eu une autorisation de mise sur le marché en France dans une autre indication. Il pourrait donc être repositionné comme traitement du Covid-19 », ajoute l’Institut.

      La suite : https://www.20minutes.fr/lille/2974879-20210211-coronavirus-lille-ministere-retarde-essais-cliniques-medi
      #Institut_Pasteur #médicaments #molécules #laboratoires_pharmaceutiques #capnet #ministère_de_la_Santé #EnMarche

  • Coronavirus en Belgique ce 23 juillet : plus de 1.400 nouveaux cas et moins de un décès par jour en moyenne
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-23-juillet-plus-de-1-400-nouveaux-cas-et-moin

    Les chiffres consolidés du tableau de Sciensano
    Note : ces chiffres sont tirés des données actualisées publiées par Sciensano en « open data » et mises sous forme de tableau ici https://datastudio.google.com/embed/reporting/c14a5cfc-cab7-4812-848c-0369173148ab/page/ZwmOB_blank

    Cas détectés¹ : entre le 13/07 et le 19/07, 1407 nouvelles infections au coronavirus ont été détectées en moyenne chaque jour. C’est une hausse de 19% par rapport à la semaine précédente.



    Tests : entre le 13/07 et le 19/07, une moyenne de 72.693 tests ont été effectués quotidiennement, un total en hausse de 18% par rapport à la semaine précédente.



    Admissions : elles s’élèvent en moyenne à 26,6 entre le 16/06 et le 22/07. C’est une hausse de 31% par rapport à la semaine précédente.



    Personnes hospitalisées² : 287  patients sont actuellement hospitalisés en lien avec le Covid-19, dont  83  patients traités en soins intensifs.



    Taux de positivité³ : sur la base des résultats des tests obtenus entre le 13/07 et le 19/07, il est de 2,1%, en hausse de 0,1% par rapport à la semaine dernière.



    Décès : entre le 13/07 et le 19/07, 0,9 personnes sont décédées en moyenne par jour des suites du virus. Depuis le début de l’épidémie, 25.217 personnes sont mortes du coronavirus.



    Taux de reproduction : calculé sur la base de l’évolution des admissions, le Rt du coronavirus s’établit aujourd’hui à 1,14. Lorsqu’il est supérieur à 1, cela signifie que la transmission du virus s’accélère.

    ¹ Les cas détectés sont le nombre de patients pour lesquels un test positif a confirmé la présence du virus. La date qui est considérée est celle du diagnostic, pas du résultat du test. Les données sont considérées comme consolidées après 4 jours. Le nombre de cas peut dépendre en partie de la stratégie de testing  : si on teste plus systématiquement, on détecte aussi plus de cas.



    ² Dans les personnes hospitalisées sont comptabilisés des patients déjà hospitalisés pour une autre raison, et qui ont effectué un test positif



    ³ Le taux de positivité est le nombre de tests positifs par rapport au nombre de tests effectués. Une même personne peut être testée plusieurs fois. Il dépend lui aussi de la stratégie de testing  : si on ne teste pas assez, le taux de positivité va être plus élevé.

    #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #coronavirus #santé #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • #Angleterre : Vague de quarantaines à cause du Covid : inquiétude d’avoir des rayons vides dus à la "pingdémie" au Royaume-Uni.
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_vague-de-quarantaines-a-cause-du-covid-inquietude-d-avoir-des-rayons-vid

    Au Royaume-Uni, on craint de plus en plus que la « #pingdémie » ne provoque des pénuries alimentaires. "Nous sommes très préoccupés par la situation", a reconnu le ministre de l’Économie, Kwasi Kwarteng, interrogé sur des photos de rayons vides dans les supermarchés. "Nous suivons l’évolution de la situation."

    En une semaine, des centaines de milliers de personnes au Royaume-Uni ont reçu via une application officielle un appel à se mettre en quarantaine à domicile. Elles sont considérées comme ayant été en contact avec une personne testée positive au coronavirus et ont donc été "pinguées", ce qui signifie qu’ils ont reçu une notification sur leur téléphone.

    Demande de test PCR
    Les entreprises se plaignaient déjà de la pénurie de personnel due au Brexit et disent maintenant que la situation menace d’empirer à cause de cette ’pingdemie’. Selon Sky News, les chaînes d’approvisionnement "commencent à s’effondrer", car les chauffeurs routiers et les personnes travaillant dans le secteur de la viande, entre autres, restent à la maison.

    Ce nouveau type d’épidémie dominait d’ailleurs les premières pages des médias britanniques jeudi. "La ’pingdémie’ perturbe l’approvisionnement alimentaire des supermarchés", titre le Daily Telegraph. Le Sun et le Daily Mail ouvrent avec des photos d’étagères vides. "Des craintes de pénurie alors que les magasins sont touchés par la +pingdémie+", écrit le Times.

    Certaines entreprises prennent désormais les choses en main. La société Bidfood a appelé les employés "pingués" à venir travailler si un test PCR montre qu’ils ne sont pas infectés. Ces travailleurs jouent un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire, a justifié le patron de cette entreprise, Andrew Selley, auprès de la BBC.

    Aussi dans les services publics
    Les services publics n’ont pas échappé non plus aux conséquences de la "pingdémie", la police manquant de bras pour pouvoir répondre rapidement aux appels qu’elle reçoit. La police de Cleveland dit que des congés du personnel ont finalement été retirés.

    Les Britanniques ne sont pas légalement obligés de se mettre en quarantaine à domicile pendant dix jours s’ils reçoivent une notification via l’application, qu’ils ne sont d’ailleurs pas non plus obligés de télécharger.

    De nombreuses personnes ont toutefois répondu à l’appel et le gouvernement est sous pression pour prendre des mesures. Ce dernier a déjà décidé qu’à partir du 16 août, les personnes entièrement vaccinées ne devront plus être placées en auto-isolement si elles entrent en contact avec le virus, sauf si elles sont elles-mêmes testées positives.

    #pénuries #supermarchés #ping #chaîne_alimentaire #approvisionnement #services_publics #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #travail #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • En santé publique, un des principes clefs est que plus on donne aux gens des moyens variés et accessibles de se protéger/protéger les autres, plus la santé publique s’améliore. AraigneeSuze on Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1415205056857706496.html

    En santé publique, qu’il s’agisse de santé sexuelle ou de réduction des risques et dommages liés à l’usage de drogues, un des principes clefs est que plus on donne aux gens des moyens variés et accessibles de se protéger/protéger les autres, plus la santé publique s’améliore.
    C’est ainsi qu’on a pu défendre le préservatif interne malgré les critiques qui visaient à ne plus en distribuer parce que « des gens l’utilisent mal, des prostitué-e-s gardent le même entre deux client-e-s ». Parce que même mal utilisé, il est plus protecteur que RIEN.
    C’est ainsi qu’on a perpétué l’accès gratuit à différents types de seringues (serties, non serties) en CAARUD, tout en informant les UD sur les débats en cours sur le risque accru de transmission VIH et hépatite avec les non serties (espace mort plus grand).

    C’est ainsi qu’on a continué à distribuer des filtres cotons même après l’invention des Stérifilts, et qu’on a continué à distribuer cotons et Stérifilts après l’arrivée des toupies.
    Parce que l’existence d’un filtre plus efficace est une avancée, mais priver les UD qui refusent d’utiliser ces nouveau filtres des filtres qu’iels utilisent serait un énorme bond en arrière.
    Parce que les gens privés de leur filtre habituels se mettraient en masse à utiliser des filtres faits maison, à l’ancienne (boule de coton hydrophile, filtre à café), plutôt que de passer aux nouveaux filtres.
    Et puis là t’as Macron et sa clique, qui face à un problème massif de santé publique, chie sur tout ce qui a fait ses preuves en termes de stratégie de santé publique, et décide de faire exactement ce qu’il ne faut pas faire.
    Rendre les tests PCR payants. Le but est de pousser les gens à se faire vacciner, mais la santé publique a montré depuis des décennies que le résultat sera catastrophique. On prive les gens d’un moyen de prévention efficace pour elleux et les autres.
    Alors oui, y a des gens qui du coup iront se faire vacciner même s’iels ne voulaient pas le faire (paye ton acte médical réfléchi et basé sur un raisonnement scientifique et éthique, « je veux pouvoir aller au bar/faire mes courses au supermarché »...).
    Mais y a surtout des gens qui ne voudront toujours pas se faire vacciner, parce que leurs raisons pour ne pas le faire n’auront pas changé, et qui seront privés de l’accès à un moyen efficace de protéger les autres.

    Ces gens qui ne veulent pas du vaccin mais qui sont assez responsables pour faire un test PCR avant d’aller dans une grosse fête ou de rendre visite à leurs grands-parents, n’auront plus accès à ce moyen de protection de la santé publique.
    À moins d’être riche. On avait déjà la fracture sociale parmi les gens qui veulent se faire vacciner (les riches y accédant plus facilement et rapidement que les pauvres) on la renforce et on ajoute la fracture sociale parmi les gens qui ne veulent pas se faire vacciner. Youpi !
    Les bourgeois pourront faire des tests PCR avant d’aller voir leurs grands-parents, les pauvres n’auront plus que le « choix » entre ne plus voir leurs grands-parents, risquer de les contaminer, ou se plier à la pression vaccinale (à condition d’y accéder, au vaccin).
    Et il n’y a aucun doute quant au fait que certain-e-s choisiront l’une ou l’autre des deux premières options. Et bien entendu, médias, politiciens, médecins de Twitters et autres zététicien-ne-s les pointeront du doigt, ces sales pauvres qui prennent le risque de contaminer...
    ..des personnes à risque, ces sales pauvres qui abandonnent leurs grands-parents dans cette période si difficile, ces sales « antivax » qui n’obéissent pas quand on les menace avec un bâton.
    C’est marrant (enfin non) comme ça ressemble à leur politique vis à vis des drogues (répression, culpabilisation, coups de bâtons, stigmatisation et tronquage des informations).

    #santé_publique #tests_PCR

  • Covid-19 en France : un test exigé pour les non-vaccinés de retour d’Espagne et du Portugal, informations sanitaires intégrées aux billets d’avion…
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2021/07/15/un-test-covid-19-de-moins-de-vingt-quatre-heures-demande-en-france-pour-les-

    Covid-19 en France : un test exigé pour les non-vaccinés de retour d’Espagne et du Portugal, informations sanitaires intégrées aux billets d’avion…Ces deux grandes destinations touristiques sont confrontées à une recrudescence de l’épidémie. Air France va proposer à ses clients d’intégrer à leur billet les données sanitaires leur permettant de voyager, afin de fluidifier les passages à l’aéroport.« Pour ceux qui ne sont pas vaccinés, quand ils reviennent d’Espagne et du Portugal, parce que la situation dans ces pays est difficile, un test de moins de vingt-quatre heures est à faire », a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, précisant que « la mesure devrait entrer en vigueur ce week-end ». En revanche, la France n’exigera pas d’isolement obligatoire pour les entrants en provenance de pays européens, a-t-il ajouté.
    Jusqu’ici, il fallait un test PCR négatif de moins de soixante-douze heures ou un test antigénique de quarante-huit heures pour entrer en France en provenance d’Espagne et du Portugal. Ces deux grandes destinations touristiques estivales sont confrontées depuis quelques semaines à une recrudescence de l’épidémie de Covid-19, due au variant Delta.
    Le 8 juillet, Clément Beaune avait conseillé aux Français « d’éviter l’Espagne et le Portugal », en raison de la très forte hausse des cas de Covid-19 dans ces deux pays. Son message avait ensuite été tempéré par le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a simplement appelé les Français à se faire vacciner avant de traverser les Pyrénées.Mais ses propos ont suscité à la fois inquiétude et désapprobation en Espagne, où le tourisme contribue à hauteur de 13 % au PIB. Les professionnels espagnols du tourisme se sont inquiétés mercredi d’un « coup de frein » sur les réservations après les mises en garde de la France et de l’Allemagne, qui a classé la péninsule ibérique « zone à risque ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#portugal#espagne#sante#zonearisque#test#variant#quarantaine#vaccination#frontiere#tourisme

  • A Malte, des adolescents en séjour linguistique bloqués à cause des restrictions sanitaires
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/14/a-malte-des-adolescents-en-sejour-linguistique-bloques-a-cause-des-restricti

    A Malte, des adolescents en séjour linguistique bloqués à cause des restrictions sanitaires. Trois cas de Covid-19 ayant été détectés lors des tests précédant leur départ, de jeunes Français déclarés cas contacts ont reçu l’interdiction de quitter leur chambre d’hôtel.
    Une trentaine d’étudiants seraient concernés, selon les parents qui ont mis en place une boucle WhatsApp pour se tenir au courant de la situation. Les enfants doivent rester isolés quatorze jours, conformément à la réglementation maltaise.« On n’enferme pas des gamins de 15 ans dans une chambre d’hôtel comme ça sans personne pour les accompagner et les rassurer », s’insurge la mère d’Arthur. A entendre parents et enfants, ces derniers ont été largement livrés à eux-mêmes à l’hôtel. Certains « leaders », comme sont surnommés les animateurs encadrants de ces séjours, seraient rentrés en France, alors même que les enfants étaient placés en quatorzaine. « On était deux par chambre, on était censés rester enfermés tout le temps, mais on a été obligés de sortir pour aller chercher de l’eau, parce que celle du robinet n’est pas potable », précise Arthur. « On nous apportait le repas du midi devant la porte, mais, pour le soir, on était censés se débrouiller pour commander à manger à nos frais. »Valises oubliées, douches inutilisables, absence de climatisation… plusieurs parents déplorent aussi des conditions d’isolement « inacceptables ». « Je suis très inquiet pour ma fille, elle ne tiendra pas quinze jours comme ça, elle m’a appelé en larmes », rapporte le père de Jeanne, 15 ans. Sa fille fait partie des enfants testés positifs au Covid-19. « On ne leur a même pas fait de test PCR pour confirmer les résultats des antigéniques, s’insurge-t-il. Malgré nos demandes, elle n’a pas pu voir de médecin, même en visio, ou reçu de médicaments. »
    Les parents regrettent aussi le manque de communication de la part de l’organisme. « On était complètement dans le flou, nous avons eu très peu d’informations de la part d’EF », souligne un parent, qui a déboursé « presque 3 000 euros » pour le séjour de son fils. « Nous avons à peine reçu un mail pour nous dire qu’ils ne rentraient pas le samedi après-midi, alors qu’ils étaient censés atterrir le dimanche à Paris, et qu’ils étaient déjà isolés à l’hôtel depuis la veille. » La plupart ont appris l’isolement directement de la bouche de leurs enfants. « Je ne savais pas quoi lui dire. A 14 ans, ils ne peuvent pas gérer tout seuls l’angoisse de l’isolement. Il aurait dû y avoir un soutien psychologique, quelque chose », reprend le père inquiet.« Une ligne d’urgence a été ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour les questions des parents, et des encadrants ont été envoyés sur place en urgence pour régler la situation », assurent les équipes d’EF. « La santé et la sécurité de nos étudiants, de nos professeurs et de notre personnel sont toujours nos priorités absolues », indique un communiqué en date du 12 juillet, qui précise que les prestations du séjour sont encore assurées : « Cours en ligne, activités à distance et hébergement. »Contacté par Le Monde, l’organisme défend avoir « appliqué à la lettre la réglementation maltaise en vigueur ». Face à une recrudescence des cas de Covid-19, la petite île méditerranéenne, qui s’enorgueillit d’être le pays le plus vacciné de l’Union européenne, avait décidé, vendredi, de durcir largement les conditions d’accès au territoire. A partir du 14 juillet, les touristes devaient présenter un certificat de vaccination pour y accéder. Les séjours linguistiques et les écoles d’anglais, où ont été enregistrés de nombreux cas, seront aussi fermés à partir de cette date. Mais, à quelques heures de l’entrée en vigueur de cette mesure, Malte a renoncé, mardi 13 juillet, à fermer ses frontières aux personnes non vaccinées contre le Covid-19, leur imposant en revanche une quarantaine. La durée de cette quarantaine n’était pas connue dans l’immédiat.D’ores et déjà, les autorités maltaises sont « intransigeantes ». C’est ce que l’on assure aux parents qui ont appelé l’ambassade française à Malte pour faire rapatrier leurs enfants en urgence. « Les services compétents du ministère à Paris, comme notre ambassade à Malte, sont pleinement mobilisés et sont en contact direct avec les familles qui se sont signalées et avec les enfants sur place pour les accompagner durant cette quarantaine décidée par les autorités sanitaires maltaises », assure-t-on au Quai d’Orsay. Pas de rapatriement prévu, toutefois, avant les quatorze jours d’isolement réglementaires. Qu’importe. Certains jeunes ont décidé d’organiser leur retour en catimini. Leur test antigénique négatif en poche, ils ont réservé un vol depuis la chambre d’hôtel et commandé un taxi jusqu’à l’aéroport. « Il y en a même qui sont partis par la porte de secours pour ne pas se faire stopper à l’accueil », raconte l’un d’entre eux. A la douane, tout s’est déroulé « sans encombre ». Une quinzaine d’entre eux ont déjà réussi à rejoindre leurs parents.

    #Covid-19#migrant#migration#malte#france#sante#cascontact#quarantaine#test#rapatriementsanitaire

  • Covid-19 : « Evitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations », recommande le secrétaire d’Etat aux affaires européennes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/08/covid-19-clement-beaune-recommande-d-eviter-le-portugal-et-l-espagne-cet-ete

    Covid-19 : « Evitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations », recommande le secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Clément Beaune a justifié sa recommandation en invoquant les risques posés par le variant Delta du Covid-19 dans ces pays.
    Le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune, a recommandé jeudi 8 juillet aux Français de ne pas se rendre au Portugal et en Espagne pour leurs vacances estivales en raison des risques posés par le variant Delta du coronavirus dans ces pays.
    « Ceux qui n’ont pas encore réservé leurs vacances, évitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations. C’est une recommandation sur laquelle j’insiste », a déclaré sur France 2 Clément Beaune.
    « Nous suivons particulièrement la situation des pays où la flambée est très rapide, le Portugal, l’Espagne, en particulier la Catalogne où nombre de Français se rendent pour faire la fête. Attention, très grande prudence (…). Nous pourrons avoir des mesures renforcées », a-t-il ajouté. Ces recommandations n’ont été confirmées par aucun autre membre du gouvernement. « A ma connaissance, ce matin, je n’ai pas de recommandation à faire », a déclaré sur CNews, jeudi matin, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. « Quel que soit le lieu où l’on se rend en vacances, il faut évidemment faire très attention, respecter les gestes barrière, être vigilant », a-t-il insisté.
    Parmi les pays en première ligne du regain de la pandémie de Covid-19 provoqué par le variant Delta, notamment en Europe, le Portugal a vu le nombre de nouveaux cas quotidiens dépasser le seuil des 2 000.Pour freiner les contagions, le gouvernement socialiste a décidé la semaine dernière de réimposer un couvre-feu nocturne dans les 45 municipalités les plus touchées, dont la capitale, Lisbonne, et Porto, deuxième agglomération du pays.Reconnaissant que la situation sanitaire de son pays s’était « aggravée », le ministre des affaires étrangères portugais, Augusto Santos Silva, a fait valoir que « les inquiétudes d’un Etat ami comme la France » étaient « compréhensibles ». « Il s’agit d’un conseil », a-t-il souligné dans une déclaration à l’agence Lusa, en précisant que les membres de la communauté portugaise de France pouvaient venir rendre visite à leur famille, car ces voyages figurent parmi les déplacements jugés essentiels.
    Contaminations incontrôlables en Espagne
    En Espagne, le système de vaccination assez rigide pourrait être à l’origine d’un rebond de l’épidémie. A la différence d’autres pays européens, qui ont ouvert il y a plusieurs semaines la vaccination aux jeunes adultes et aux adolescents, Madrid a débuté cet hiver sa campagne avec les personnes âgées de plus de 80 ans et est arrivé progressivement à la tranche des 30-39 ans.Mais avec l’arrivée de l’été et des vacances, les fêtes étudiantes dans les bars, les discothèques et les appartements se multiplient, alors même que le port du masque n’est plus obligatoire en plein air. Conséquence inéluctable : le nombre de contaminations est devenu incontrôlable depuis une dizaine de jours dans cette catégorie d’âge. Mardi, l’incidence était ainsi de 717 cas pour 100 000 personnes sur quatorze jours pour les 20-29 ans, soit plus du triple de l’incidence moyenne pour l’ensemble de la population (225).
    Jeudi, Clément Beaune est, par ailleurs, revenu sur la situation sanitaire partout en Europe, invitant les pays de l’Union européenne à la plus grande prudence. « On a vu des moments préoccupants, des stades en Hongrie où il n’y avait plus de jauge (…). Il faut être prudent (…). La pandémie n’est pas finie », a-t-il estimé. « Un pays comme la Grèce, qui avait sans doute fait preuve d’un peu de laxisme ces dernières semaines, a renforcé son dispositif de contrôle à l’entrée, tant mieux », a-t-il ajouté.

    #Covid-19#migrant#migration#france#espagne#portugal#grece#variant#circulation#frontiere#tourisme#sante#test##vaccination#

  • Covid-19 dans le monde : du Portugal au Canada en passant par Malte, les mesures de restriction visent les touristes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/09/covid-19-dans-le-monde-du-portugal-au-canada-les-mesures-de-restrictions-vis

    Covid-19 dans le monde : du Portugal au Canada en passant par Malte, les mesures de restriction visent les touristes. Pour séjourner dans un hôtel au Portugal, il faudra désormais fournir une preuve de vaccination ou bien un test négatif. Le Canada, pour sa part, ne rouvrira pas ses frontières aux touristes non vaccinés avant « un bon moment ».
    La situation sanitaire est « catastrophique » en Tunisie, qui enregistre ces dernières semaines un nombre record de contaminations au Covid-19, a annoncé, jeudi, la porte-parole du ministère de la santé, évoquant l’« effondrement » du système sanitaire.

    Selon Mme Ben Alya, il est désormais difficile de trouver un lit disponible ou d’avoir la quantité nécessaire d’oxygène dans les hôpitaux du pays. « Si nous n’unissons pas nos efforts, la catastrophe va empirer », a-t-elle mis en garde.Les hôpitaux tunisiens connaissent depuis deux semaines un important afflux de patients durant cette vague de propagation du Covid-19, qui atteint des niveaux inédits. Mardi, le pays a enregistré 9 823 cas dont 134 décès en une journée, des chiffres jamais atteints depuis mars 2020. Au total, la Tunisie a connu 464 914 cas dont 15 735 décès, pour environ 12 millions d’habitants.
    Malte a annoncé vendredi la fermeture de ses frontières aux voyageurs non vaccinés, espérant ainsi juguler une recrudescence des nouveaux cas de Covid-19. « A partir du mercredi 14 juillet, toute personne arrivant à Malte doit présenter un certificat de vaccination reconnu : un certificat maltais, un certificat britannique ou un certificat de l’Union européenne, a annoncé le ministre de la santé, Chris Fearne, au cours d’une conférence de presse. Nous serons le premier pays en Europe à prendre cette mesure. »
    Sur fond de difficultés à enrayer une nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus, le Portugal a mis en place, jeudi, des restrictions sanitaires plus strictes pour les touristes, demandant aux vacanciers – qu’ils soient portugais ou étrangers – de présenter un test négatif, une preuve de vaccination contre le Covid-19 ou une preuve de guérison pour pouvoir séjourner dans les hôtels. Les nouvelles dispositions, qui entrent en vigueur samedi, concernent aussi les autres types d’hébergements provisoires comme Airbnb.
    Le nombre quotidien de nouvelles infections au Portugal a continué de croître ces dernières semaines, atteignant des niveaux recensés pour la dernière fois en février, période lors de laquelle le pays faisait face à la pire flambée épidémique au monde et avait imposé un confinement strict. Près de 90 % des nouvelles contaminations sont dues au variant Delta, apparu pour la première fois en Inde, et considéré comme plus contagieux que la souche originelle du coronavirus.Un test négatif, une preuve de vaccination ou de guérison seront aussi demandés le week-end à l’entrée des restaurants, pour le service en salle, dans 60 municipalités à haut risque dont la capitale, Lisbonne, et Porto.
    Le Canada a commencé à assouplir les restrictions de voyage pour ses citoyens, mais le premier ministre, Justin Trudeau, a annoncé, jeudi, que les voyageurs étrangers non vaccinés ne seront pas autorisés à rentrer au pays avant « un bon moment ».« Je peux vous dire maintenant que ça ne sera pas en vigueur avant longtemps », a répondu Justin Trudeau à une question de la presse. « Nous devons continuer à nous assurer de la sécurité des Canadiens et que les sacrifices de tant de gens dans les derniers mois n’aient pas été faits pour rien », a-t-il dit.

    #Covid-19#migration#migrant#malte#canada#portugal#espagne#sante#frontiere#circulation#test#vacination#variant#restrictionsanitaire

  • Mineurs étrangers : le fichier antifraude bientôt imposé à tous les départements

    Le projet de #loi « #protection_des_enfants » prévoit de rendre obligatoires à tous les départements le recours au #fichier_anti-fraude concernant les #mineurs_non_accompagnés, ainsi que la transmission de #données_personnelles aux autorités préfectorales. Les associations y voient un « outil de lutte contre l’immigration irrégulière ».

    Il avait été instauré en 2019, officiellement pour lutter contre le « #nomadisme » des #jeunes_migrants, soupçonnés de tenter leur chance d’un département à l’autre pour être reconnus #mineurs et pris en charge par l’#Aide_sociale_à_l’enfance. Le fichier « antifraude » (dit « #AEM », pour aide à l’#évaluation_de_la_minorité) revient, en force, sur le devant de la scène dans le cadre du projet de loi relatif à la « protection des enfants », examiné cette semaine à l’Assemblée nationale.

    Le texte prévoit en effet de le rendre obligatoire à tous les départements, alors qu’une poignée de récalcitrants – dont #Paris, la #Seine-Saint-Denis et le #Val-de-Marne – résistaient jusqu’alors, malgré les #sanctions_financières établies par un décret datant de juin 2020, venant réduire le montant de la contribution forfaitaire de l’État versée pour l’évaluation de la #minorité et la #prise_en_charge des jeunes. La somme passait, pour les départements refusant d’y avoir recours, de 500 à 100 euros.

    Depuis 2019, le gouvernement invite les #départements, sur la base du volontariat, à renvoyer les jeunes se présentant comme mineurs vers la préfecture, où un certain nombre de #données_personnelles (prise d’#empreintes_digitales, photos, #adresse_de_domiciliation, #numéro_de_téléphone...) sont alors collectées et enregistrées. Ces dernières sont ensuite comparées au fichier dit « #Visabio », qui répertorie les demandes de #visa formulées depuis l’étranger et peut biaiser les déclarations des jeunes se présentant comme mineurs, puisque certains d’entre eux tentent d’abord une demande de visa en se déclarant majeurs, dans le but de s’éviter la traversée par la mer.

    « Certains départements ne prennent même plus la peine de faire l’évaluation pour un jeune si la préfecture dit qu’il se trouve dans Visabio », souligne Jean-François Martini, juriste au Gisti. Selon le Groupe d’information et de soutien des immigrés, 77 départements ainsi que la métropole de Lyon auraient déjà recours au fichier AEM permettant la collecte d’informations. Pourtant, jusqu’à présent, impossible de mesurer l’éventuelle « fraude » à laquelle pourraient s’adonner les jeunes migrants en recherche de protection en France.

    « Rien ne justifie l’utilisation de ce fichier »

    Aucun chiffre, aucun bilan, rappelle Camille Boittiaux, référente MNA chez Médecins du monde, ne permettent d’« objectiver le phénomène de “nomadisme” ». « Rien ne justifie l’utilisation de ce fichier. Les arguments avancés par le gouvernement ne sont pas convaincants. Les MNA sont encore une fois considérés comme des migrants, de potentiels fraudeurs, avant d’être vus comme des #enfants. »

    Pourquoi donc vouloir rendre obligatoire un #fichier_biométrique controversé, auquel même la Défenseure des droits a manifesté son opposition, dans un avis critique adressé à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale fin juin, pointant un texte « pas à la hauteur des besoins que l’on note en #protection_de_l’enfance », rappelant, au passage, que le droit des MNA de refuser de transmettre leurs #informations_personnelles « n’est plus considéré ni prévu » ?

    Pour les associations d’aide aux migrants et aux MNA, comme pour le député Guillaume Chiche, la réponse est simple : il s’agit de faire de la protection de l’enfance un « outil de #lutte_contre_l’immigration_irrégulière ». « On passe du champ de la protection de l’enfance à un système policier, et le fichier AEM en est le premier pont », prévient Jean-François Martini. Dans un communiqué interassociatif (https://www.gisti.org/spip.php?article6614) rassemblant le Gisti, La Cimade, Infomie, Médecins du monde et le Secours catholique, ces organisations dénoncent un « #fichage policier systématique » et la « nocivité » de ce fichier. « Depuis sa mise en œuvre par la plupart des départements métropolitains, c’est une catastrophe pour les jeunes à tous points de vue », poursuit le juriste auprès de Mediapart.

    La référente MNA de Médecins du monde pointe, elle aussi, les « effets délétères » du fichier dans les départements où il a déjà été mis en place : « On a constaté que certains mineurs craignaient le passage en préfecture et décidaient de ne pas intégrer le système de la protection de l’enfance. D’autres sont laissés sans mise à l’abri en attendant le passage à la préfecture. D’autres encore n’ont ni mise à l’abri ni évaluation après consultation du fichier par le département. » Une sorte de #tri faisant fi du principe de #présomption_de_minorité, qui doit normalement garantir une protection aux jeunes se déclarant mineurs durant toute la durée de leurs démarches.

    « L’article 15 relève exclusivement de la gestion de flux migratoires, relève le député Guillaume Chiche, membre de la commission des affaires sociales. On organise la délivrance de renseignements sur les MNA aux autorités préfectorales. Pire, on oblige les départements à leur présenter les MNA ! » Avec le risque, aux yeux du député ex-LREM, de « reléguer les travailleurs sociaux au rang d’enquêteurs et de supplétifs des forces de l’ordre ». « Il n’y a plus de #secret_professionnel, cela rompt le lien de #confiance avec les jeunes », déplore-t-il.

    Mélange des genres

    Dans son avis, la Défenseure des droits exprime « ses profondes inquiétudes » quant à l’article 15, qui tend « davantage à traiter du #contrôle_migratoire qu’à une réelle amélioration de la protection des mineurs non accompagnés ». MNA qui relèvent, rappelle-t-elle, uniquement des dispositifs de la protection de l’enfance « jusqu’à l’établissement de leur âge par une décision judiciaire », et qui devraient être exclus de procédures relevant « d’un contrôle et d’une gestion des flux migratoires ».

    Un mélange des genres « intolérable » pour le Gisti. « On ne peut pas à la fois faire de la protection de l’enfance et mettre en œuvre des mesures elles-mêmes affichées comme de la lutte contre l’immigration irrégulière, estime Jean-François Martini. Le résultat de l’évaluation finit entre les mains d’une préfecture qui peut en tirer un argument pour prononcer une mesure d’éloignement, on organise une collaboration objective entre professionnels de la protection de l’enfance et services des préfectures. »

    Contacté, le département du Val-de-Marne n’a pas donné suite à l’heure où nous publions cet article. Désormais passé à droite, celui qui faisait partie des derniers « résistants » au fichier AEM et avait même déposé un recours auprès du Conseil d’État avec la Seine-Saint-Denis pour contester le décret du 23 juin 2020, risque de changer de cap. En Seine-Saint-Denis, le fichier est jugé « inacceptable » et reste à ce jour inutilisé.

    « Ce n’est pas notre rôle, tranche Stéphane Troussel, président du Conseil départemental. Les départements ne sont pas des supplétifs du ministère de l’intérieur. C’est à ce titre qu’on a refusé d’appliquer le décret jusqu’ici. Avec le recours obligatoire au fichier, on va fouler au pied la libre administration des collectivités territoriales. L’État devrait aller au bout de sa logique : s’il considère que cela relève de la question migratoire, à lui de prendre en charge la mise à l’abri et l’évaluation ! »

    Difficile, pour Dominique Versini, adjointe en charge de la protection de l’enfance à Paris, de dire si le département pourra continuer de « résister » bien longtemps : « Avec la Seine-Saint-Denis et la #Gironde, on n’a pas cessé de subir des #pressions. On a été pointés du doigt par le gouvernement comme des “gauchistes” qui voudraient favoriser l’appel d’air. On a essayé de nous attaquer par le porte-monnaie avec le décret réduisant la contribution forfaitaire. On a admis le fait de ne pas recevoir l’argent de l’État, qui représente une perte de 2,2 millions d’euros de recettes par an pour Paris, parce que nos valeurs l’emportaient. Mais là, le problème, c’est que le recours au fichier va être rendu obligatoire par la loi... », appréhende l’élue.

    Alors que le gouvernement mène déjà une politique de lutte contre l’immigration illégale « très dure », il « passe » désormais par les départements, selon elle, pour récupérer des jeunes à expulser. « C’est une façon d’utiliser la protection de l’enfance au profit d’une politique de lutte contre l’immigration illégale et cela me choque profondément », dénonce l’ancienne ministre, qui souligne une violation de la Convention internationale des droits de l’enfant et de la présomption de minorité, les jeunes étant contraints de se rendre en préfecture avant même d’avoir fait l’objet d’une évaluation. « La puissance du ministère de l’intérieur l’emporte sur le secrétariat en charge de la protection de l’enfance et je le déplore », poursuit Dominique Versini.
    Rien pour améliorer le quotidien des mineurs étrangers

    Le projet de loi prévoit par ailleurs d’interdire le placement des mineurs à l’#hôtel, mais introduit tout de même un caractère d’urgence, avec une durée maximale de deux mois, qui laisse planer le doute : « Deux mois, c’est déjà énorme ! Il y a entre 7 500 et 10 000 enfants placés à l’hôtel, et cela répond quasiment tout le temps à des situations d’#urgence et de #mise_à_l’abri. Donc cela ne va rien changer », alerte Guillaume Chiche, ajoutant qu’une majorité des enfants placés à l’hôtel sont des MNA. « Quand j’ai interpellé le ministre [Adrien Taquet] en commission, il a répondu que la durée de deux mois correspondait au temps qu’il fallait aux départements pour évaluer la minorité. Il y a donc un #droit_d’exception pour les MNA, et il est criminel d’organiser le tri entre les enfants. »

    En 2020, 4 750 jeunes se sont présentés à Paris pour une évaluation (contre 1 500 en 2015). Les MNA représentent un tiers des enfants confiés à l’#ASE. Paris et la Seine-Saint-Denis comptabilisent, à eux seuls, 50 % des évaluations réalisées en France (et 70 % pour l’Île-de-France). Ces deux départements restent ceux qui accueillent le plus de mineurs isolés. Pour mieux prendre en compte les spécificités socio-économiques des départements, et notamment le niveau de pauvreté, le projet de loi prévoit de modifier les critères du système de #répartition des MNA sur le territoire français - créé en 2016 pour soulager les départements les plus sollicités.

    S’il ambitionne d’apporter une « réponse précise », guidée par « l’intérêt supérieur de l’enfant et la pérennisation de notre système de protection de l’enfance », force est de constater que le projet de loi reste à mille lieues des enjeux (lire notre analyse : https://www.mediapart.fr/journal/france/160621/enfants-en-danger-un-projet-de-loi-mille-lieues-des-enjeux), et que rien ou presque ne vise à améliorer la prise en charge et le quotidien des MNA, dont l’histoire et le parcours migratoire sont souvent traumatisants.

    Rien concernant ces jeunes voyant d’abord leur minorité contestée, exclus du dispositif de protection et laissés à la #rue durant la durée de leur recours, puis reconnus majeurs par le juge des enfants [un jeune sur deux à saisir le juge serait reconnu mineur - ndlr]. Rien concernant ces jeunes reconnus mineurs par un département, puis réévalués majeurs dans un second département en raison du système de répartition imposé. Rien, enfin, concernant ces ex-MNA qui, à leur majorité et malgré une formation en apprentissage, parfois avec le soutien d’un employeur, sont menacés d’expulsion, révélant toutes les incohérences de l’État (lire ici ou là le récit de ces gâchis).

    Un projet de loi « de #maltraitance », juge Jean-François Martini. « Il n’y a rien sur la protection des enfants ! Qu’il s’agisse de l’évaluation, des #tests_osseux qu’on ne veut pas interdire ou de la possibilité de placement à l’hôtel dans des cas d’urgence, on les met en situation de #fragilité extrême, et on ose dire que la République fait le job », tacle Guillaume Chiche. Et Camille Boittiaux de conclure : « Il aurait pu y avoir des dispositions protectrices pour une vraie prise en charge de ce public. Mais ils sont uniquement sur le volet sécuritaire et le contrôle des enfants. C’est une occasion manquée. »

    https://www.mediapart.fr/journal/france/070721/mineurs-etrangers-le-fichier-antifraude-bientot-impose-tous-les-departemen
    #France #mineurs_étrangers #MNA #fraude #anti-fraude #antifraude #amende #préfecture #biométrie #chantage #résistance

    ping @etraces @karine4 @isskein

    • Pas de mesures anti-mineurs isolés étrangers dans le projet de loi relatif à l’enfance !

      Le 16 juin a été présenté en Conseil des ministres un projet de loi relatif à l’enfance qui a pour ambition de « garantir véritablement aux enfants un cadre de vie sécurisant et serein, et aux professionnels un exercice amélioré de leurs missions ». Plusieurs dispositions concernent les mineur⋅es isolé⋅es. Pour ces enfants, il n’est pas question de « cadre sécurisant et serein » mais d’un fichage policier systématique et d’une modification de la clé de répartition territoriale des prises en charge, sans tenir compte de leur intérêt.

      Le texte prévoit un recours systématique au fichier d’appui à l’évaluation de la minorité (AEM), qui fait du passage en préfecture un préalable à toute mesure de protection de l’enfance. L’utilisation de ce fichier depuis 2019 par de nombreux départements a démontré sa nocivité : mineur·es laissé·es à la rue dans l’attente de leur passage en préfecture, refus de mise à l’abri et d’évaluation à l’issue de la consultation des fichiers, édiction de mesures d’éloignement à l’égard de ceux et celles « déclaré⋅es » majeur⋅es, les privant de leur droit à un recours devant le ou la juge des enfants, etc. Le gouvernement veut maintenant imposer l’utilisation de ce fichier aux derniers départements qui refusent de confondre protection de l’enfance et lutte contre l’immigration [1].

      La clé de répartition nationale des mineur·es isolé·es entre les départements est modifiée en fonction de nouveaux critères qui ne tiennent aucun compte de l’intérêt de l’enfant : rien sur les délais interminables de transfert entre certains départements qui retardent leur scolarisation et leur prise en charge éducative ; et rien non plus sur les « doubles évaluations » qui conduisent des départements à remettre en cause la mesure de protection prise à l’initiative d’autres départements.

      Encore une occasion manquée pour le gouvernement de prendre des mesures de protection propres à se mettre en conformité avec les droits de l’enfant : détermination de la minorité basée sur l’état civil, présomption de minorité, prise en charge des jeunes majeur·es renforcée, droit au séjour sécurisé…

      Nous appelons donc au retrait de ces dispositions du projet de loi, à l’inclusion de mesures protectrices pour les mineur·es isolé·es et à un approfondissement de celles qui peuvent constituer des pistes d’amélioration de la protection de tous les enfants : prévention de la maltraitance dans les établissements, limitation des placements à l’hôtel, renforcement des normes d’encadrement, etc.

      https://www.gisti.org/spip.php?article6614

  • UK to block #visas for countries refusing to take back asylum seekers

    Bill would give home secretary power to take action against citizens of countries deemed not to be cooperating.

    The UK will block visas for visitors from countries the home secretary believes are refusing to cooperate in taking back rejected asylum seekers or offenders.

    In proposed legislation published on Tuesday, #Priti_Patel and future home secretaries would have the power to suspend or delay the processing of applications from countries that do no “cooperate with the UK government in relation to the removal from the United Kingdom of nationals of that country who require leave to enter or remain in the United Kingdom but do not have it”.

    The clause in the nationality and borders bill also allows for the home secretary to impose additional financial requirements for visa applications – that is, an increase in fees – if countries do not cooperate.

    The proposals mirror US legislation that allows officials to withdraw visa routes from countries that refuse to take back undocumented migrants. It is understood that countries such as Iraq, Iran, Eritrea and Sudan are reluctant to cooperate with the UK on such matters.

    The change is one of many in the bill, described as “the biggest overhaul of the UK’s asylum system in decades” by Patel, which includes measures such as:

    - Asylum seekers deemed to have arrived in the UK illegally will no longer have the same entitlements as those who arrive in the country via legal routes. Even if their claim is successful, they will be granted temporary refugee status and face the prospect of being indefinitely liable for removal.

    - Asylum seekers will be able to be removed from the UK while their asylum claim or appeal is pending, which opens the door to offshore asylum processing.

    - For those deemed to have arrived illegally, access to benefits and family reunion rights could be limited.

    – The appeals and judicial process will be changed to speed up the removal of those whose claims are refused.

    - The home secretary will be able to offer protection to vulnerable people in “immediate danger and at risk in their home country” in exceptional circumstances. It is thought this will be used to help a small number of people.

    – The system will be made “much harder for people to be granted refugee status based on unsubstantiated claims” and will include “rigorous age assessments” to stop adults pretending to be children. The government is considering the use of bone scanners to determine age.

    - Life sentences will be brought in as a maximum penalty for people-smugglers.

    - Foreign criminals who breach deportation orders and return to the UK could be jailed for up to five years instead of the current six months.

    – A new one-stop legal process is proposed so that asylum, human rights claims and any other protection matters are made and considered together before appeal hearings.

    Campaigners have dubbed the proposed legislation the “anti-refugee bill”, claiming it will penalise those who need help the most.

    Analysis of Home Office data by the Refugee Council suggests 9,000 people who would be accepted as refugees under current rules – those confirmed to have fled war or persecution following official checks – may no longer be given safety in the UK due to their means of arrival under the changes.

    The charity’s chief executive, Enver Solomon, said that for decades people had taken “extraordinary measures to flee oppression”, but had gone on to become “law-abiding citizens playing by the rules and paying their taxes as proud Britons”.

    Steve Valdez-Symonds, refugee and migrants rights programme director at Amnesty International UK, branded the bill “legislative vandalism”, claimed it could “fatally undermine the right to asylum” and accused Patel of a “shameful dereliction of duty”, adding: “This reckless and deeply unjust bill is set to bring shame on Britain’s international reputation.”

    Sonya Sceats, chief executive of Freedom from Torture, described the plans as “dripping with cruelty” and an “affront to the caring people in this country who want a kinder, fairer approach to refugees”.

    More than 250 organisations – including the Refugee Council, the British Red Cross, Freedom from Torture, Refugee Action and Asylum Matters – have joined to form the coalition Together with Refugees to call for a more effective, fair and humane approach to asylum in the UK.

    https://www.theguardian.com/politics/2021/jul/06/uk-to-block-visas-from-countries-refusing-to-take-back-undocumented-mig

    #asile #migrations #réfugiés #chantage #visas #UK #Angleterre

    La loi comprend aussi une disposition concernant l’#externalisation des #procédures_d'asile :
    https://seenthis.net/messages/918427

    Une des dispositions rappelle la loi de l’#excision_territoriale (#Australie) :

    Asylum seekers deemed to have arrived in the UK illegally will no longer have the same entitlements as those who arrive in the country via legal routes. Even if their claim is successful, they will be granted temporary refugee status and face the prospect of being indefinitely liable for removal.

    voir :
    https://seenthis.net/messages/901628#message901630
    https://seenthis.net/messages/416996
    #modèle_australien

    #offshore_asylum_processing
    #Irak #Iran #Erythrée #Sudan #réfugiés_irakiens #réfugiés_iraniens #réfugiés_soudanais #réfugiés_érythréens #réfugiés_soudanais #regroupement_familial #aide_sociale #procédure_d'asile #recours #mineurs #âge #tests_osseux #criminels_étrangers #rétention #détention_administrative #anti-refugee_bill

    ping @isskein @karine4

  • Angela Merkel and PM to discuss Covid travel curbs during final UK visit | Politics | The Guardian
    http://www.theguardian.com/politics/2021/jul/02/angela-merkel-flying-in-to-chequers-in-her-final-uk-visit-as-chancellor
    https://i.guim.co.uk/img/media/b1c3076ca9f7c214b7a542fbd7fdf15aca99c066/0_116_3538_2121/master/3538.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Angela Merkel and PM to discuss Covid travel curbs during final UK visit
    Prime minister will welcome German leader at Chequers in her last visit as chancellor. Boris Johnson is to welcome Angela Merkel to Chequers on Friday, with coronavirus travel restrictions anticipated to be high on the agenda for their meeting.The German chancellor, who is making her final visit to the UK before stepping down, has called for quarantine for all UK travellers entering the EU, regardless of whether they have been vaccinated, due to concerns over the Delta variant.Germany has already designated the UK a “virus variant region”, meaning anyone travelling from the UK has to quarantine for two weeks on arrival – excluding those in transit.
    Since March, all travellers flying to Germany have had to present a negative Covid-19 test to their airline prior to departure. However, the UK government is pushing for greater freedom for Britons to travel. It has said fully vaccinated Britons will be able to travel to amber list countries including Germany, without having to quarantine upon their return, from “later this summer”.The meeting comes after the prime minister said on Thursday that double jabs will be “a liberator” for those in Britain wanting to travel abroad this summer.Johnson said details of the government’s plans for allowing those who have received two vaccine doses to visit amber-list countries without having to quarantine on their return and lockdown easing later this month will be revealed in the “next few days”.He would not confirm a date on when such a policy would be implemented, but said he was “very confident” that it would “enable people to travel”.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#grandebretagne#sante#variant#vaccination#quarantaine#test#frontiere#circulation

  • Les touristes étrangers devront payer les tests Covid-19 à partir du 7 juillet en France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/30/les-touristes-etrangers-devront-payer-les-tests-covid-19-a-partir-du-7-juill

    Les touristes étrangers devront payer les tests Covid-19 à partir du 7 juillet en France
    « C’est une question de réciprocité sachant que ces tests sont payants dans la plupart des pays pour les Français qui voyagent. » Les tests de détection du Covid-19 deviendront « payants dès le 7 juillet pour les touristes étrangers » venant en France, a affirmé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal aux Echos mis en ligne mercredi soir 30 juin. Ils seront facturés « à hauteur de 49 euros pour les PCR et 29 euros pour les antigéniques », a ajouté M. Attal.
    M. Attal, qui avait estimé lundi qu’il fallait « s’interroger sur cette question », a rappelé que « les touristes qui viennent chez nous sont évidemment soumis au passe sanitaire ». Plus largement, la question du déremboursement des tests PCR dits « de confort » « va évidemment se poser pour la rentrée » pour les Français, a-t-il répété.
    Lire aussi Covid-19 : pour entrer en France, les Européens vaccinés n’auront plus besoin de test PCR, les Britanniques et les Américains si

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#etatsunis#sante#test#frontiere#circulation#reciprocite#tourisme

  • Le passe sanitaire européen est disponible : voici comment le télécharger et l’utiliser
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/06/26/le-passe-sanitaire-europeen-desormais-disponible-comment-le-telecharger-et-l

    Le passe sanitaire européen est disponible : voici comment le télécharger et l’utiliser. Le « certificat Covid numérique UE », gratuit et non obligatoire, est censé faciliter les déplacements dans l’UE à partir du 1er juillet, en permettant d’éviter notamment la quarantaine.Les vacances d’été tant attendues approchent et avec elles, l’heure de la valise. Pour faciliter les déplacements au sein de l’Union européenne, en évitant notamment des quarantaines à l’arrivée, un précieux sésame pourrait s’avérer fort utile : le passe sanitaire européen, dit « Certificat Covid numérique UE », que l’on peut télécharger, depuis jeudi 24 juin, sur le site de l’Assurance-maladie.
    Toutes les personnes ayant déjà reçu au moins une dose de vaccin peuvent l’obtenir en s’identifiant sur le site de l’Assurance-maladie, via la plate-forme FranceConnect, permettant aux internautes de s’identifier sur un service en ligne par l’intermédiaire d’un compte existant (impôts, Assurance-maladie…). « Une nouvelle version de l’attestation sera disponible à chaque injection », précise l’Assurance-maladie.
    Ce certificat entend faciliter les déplacements européens à partir du 1er juillet : son QR code pourra être lu sur l’ensemble du territoire de l’espace Schengen. Il est gratuit et n’est pas obligatoire pour passer les frontières, mais devrait permettre d’exempter ses titulaires de restrictions telles que la quarantaine, détaille le site de la Commission européenne (en anglais).
    Ce passe sanitaire européen ne doit pas être confondu avec le certificat de vaccination français distribué aux personnes déjà vaccinées. S’il permet en effet d’accéder aux événements d’au moins 1 000 personnes, il ne permet pas de voyager à l’extérieur du territoire lorsqu’il a été remis avant le 24 juin.« Un convertisseur sera également présent dans TousAntiCovid Carnet à compter de la fin de la semaine prochaine », pour ceux ayant déjà téléchargé dans l’application leur certificat français de vaccination, selon la direction générale de la santé (DGS) interrogée par Franceinfo. Les personnes vaccinées en France depuis le 24 juin n’auront toutefois pas besoin de se rendre sur le site de l’Assurance-maladie pour le télécharger, puisque « la France a converti les QR codes au format européen », a assuré la DGS au site d’information. Enfin, pour celles ayant été contaminées récemment par le Covid-19, un certificat de rétablissement au format européen, valable partout dans l’UE, sera disponible sur le site sidep.gouv.fr à compter du 5 juillet, a également déclaré la DGS à Franceinfo. Par ailleurs, les « preuves de test négatif » sont elles aussi désormais générées au format européen, et permettent donc de franchir les frontières.

    #Covid-19#migration#migrant#UE#sante#passesanitaire#certificatvaccination#vaccination#test#frontiere#circulation

  • Flowing Lights - Rapides Critiques - Game Side Story
    https://www.gamesidestory.com/2021/06/18/flowing-lights

    Flowing Lights est un jeu plutôt original mêlant shmup et puzzle. Le principe est simple, vous devez traverser chaque section le plus rapidement possible en éliminant tous vos adversaires.

    Pour cela, vous possédez un tir rapide et un tir chargé, tous deux sensibles aux reliefs des niveaux. Il faudra donc vous servir des bosses et trous pour courber la trajectoires de vos projectiles et atteindre vos adversaires. 200 niveaux créés à la main sont disponibles, avec une difficulté augmentant peu à peu en ajoutant de nouveaux éléments à prendre en compte fréquemment.

    #flowing_lights #jeu_vidéo #jeux_vidéo #critique #shmup #puzzle #test #pc

  • L’Afrique est confrontée à sa plus grande résurgence de COVID-19 | Regional Office for Africa
    https://www.afro.who.int/fr/news/lafrique-est-confrontee-sa-plus-grande-resurgence-de-covid-19

    La recrudescence de la COVID-19 intervient alors que la pénurie de vaccins persiste. En tout, 18 pays africains ont utilisé plus de 80 % de leurs réserves de vaccins livrés par le canal du COVAX, tandis que huit ont épuisé leurs stocks. Un total de 29 pays ont administré plus de 50 % de leurs réserves de vaccin. Malgré ces avancées, la tranche de la population africaine entièrement vaccinée dépasse à peine 1 %. À l’échelle mondiale, environ 2,7 milliards de doses ont été administrées, dont un peu moins de 1,5 % sur le continent.Étant donné que de nombreux pays à revenu élevé vaccinent une proportion considérable de leur population, et que ces populations sont en possession d’un certificat de vaccination, les restrictions de mouvement sont de moins en moins nombreuses. Sur le plan mondial, 16 pays sont de l’avis que les personnes munies d’un certificat de vaccination contre la COVID-19 ne devraient pas faire l’objet d’une quarantaine. Les mesures visant à prévenir la transmission de la COVID-19 sont cruciales, et puisque de nombreux pays africains ont un accès limité aux vaccins, il est important que les vaccins soient seulement l’un des critères servant de base aux pays pour décider d’ouvrir les frontières et d’accroître la liberté de circulation.

    « Vu les taux de vaccination élevés, tout indique que, dans les pays les plus riches, l’été sera une période marquée par peu de restrictions, avec des activités en famille et des moments de loisirs pour des millions de personnes. Cela est tout à fait concevable, et nous aspirons tous à vivre de tels moments », a déclaré Dre Moeti. « Les pénuries de vaccins prolongent déjà en Afrique les effets ravageurs imputables à la COVID-19. Ne rendons pas la situation plus inique qu’elle ne l’est déjà. Les populations africaines ne doivent pas subir davantage de restrictions parce qu’elles ne sont pas en mesure d’accéder à des vaccins qui ne sont disponibles qu’ailleurs. J’appelle instamment tous les organismes de réglementation, régionaux comme nationaux, à reconnaître tous les vaccins évalués et approuvés pour une utilisation d’urgence par l’OMS. »
    Dans l’Union européenne, un système axé autour d’un « passeport vaccinal COVID-19 », de tests de dépistage et du taux de récupération, entrera en vigueur à partir du 1er juillet. Cependant, seuls quatre des huit vaccins répertoriés par l’OMS pour une utilisation en situation d’urgence sont reconnus par l’Agence européenne des médicaments, en application du système de « passeport vaccinal ».L’OMS et l’Agence européenne des médicaments utilisent les mêmes normes pour l’évaluation des vaccins. Les fabricants ont la possibilité de décider de ne pas s’adresser à l’Agence européenne des médicaments, à condition de ne pas prévoir une commercialisation de leurs produits dans l’Union européenne, ni dans l’espace économique européen. Cependant, l’innocuité et l’efficacité de tous les vaccins pris en compte par la procédure d’évaluation et d’homologation en situation d’urgence de l’OMS sont reconnues dans le monde entier, le but étant de prévenir les formes graves de la maladie et les décès dus à la COVID-19.
    Une enquête de l’OMS réalisée dans 45 pays africains montre que les frontières de ces pays sont ouvertes aux voyages aériens et que Maurice est le seul pays qui, à partir du 15 juillet 2021, exigera aux voyageurs internationaux de présenter un certificat de vaccination contre la COVID-19. La majorité des pays n’accordent pas d’exemption de quarantaine aux voyageurs qui sont entièrement vaccinés contre la COVID-19, et ceux-ci doivent présenter un test négatif à la COVID-19.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#afrique#vaccination#passeport vaccinal#circulation#OMS#AEM#COVAX#frontiere#test#quarantaine

  • HK eases quarantine rules for summer travelers - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/06/hk-eases-quarantine-rules-for-summer-travelers

    HK eases quarantine rules for summer travelers
    Health experts warn that reducing the quarantine period from 21 to seven days may lead to virus outbreak in Hong Kong. Fully vaccinated Hong Kong residents will be allowed to be quarantined for seven days instead of 14 when returning from tourist destinations such as Thailand and Europe from June 30. Foreigners who have Covid-19 antibodies will also be required to bisolated for only one week when entering the city by the end of July, according to the special administrative region government. They will have to reserve a hotel room for 14 days and undergo a Covid-19 antibody test on the second or third day after their arrival. If the result is positive, they can leave the designated hotel a week earlier. The new rules will only be applied to people arriving from Group B and C specified places or high and medium-risk places such as France, Germany, the United Kingdom, the United States, Canada, Singapore, Taiwan and mainland China. Travelers from Group A1 specified places or extremely high-risk places such as Brazil, India and the Philippines, and Group A2 specified places or very high-risk places such as Ireland and Indonesia will be quarantined for 21 days.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#circulation#frontiere#vaccination#tourisme#thailande#europe#quarantaine#test

  • Coronavirus: Delta variant fears leave India’s international students struggling to get back to class in the US, Australia | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/week-asia/health-environment/article/3138199/delta-variant-fears-leave-indias-international

    Coronavirus: Delta variant fears leave India’s international students struggling to get back to class in the US, Australia. The world has reacted to India’s deadly second wave of Covid-19 by putting in place a web of regulations, visa delays and travel bans. Now, as Western universities prepare to restart in-person lectures, many of these students risk being stranded. An Indian health worker administers the Covishield vaccine to a student pr
    Saif Ali Khan is fully vaccinated and all set to start a postgraduate engineering course in the United States– but he’s worried.The 22-year-old from Aurangabad has received two shots of Covaxin, India
    ’s home-made vaccine, which the Michigan-based university does not recognise as it has not been approved by the World Health Organization
    nor authorised for use in the US. Students entering the US must show they tested negative for Covid-19 within 72 hours of departure, but vaccination is not mandatory. However, some universities want students living on campus to be fully inoculated, leading to growing concerns they will be required to get revaccinated – an issue Indian foreign secretary Harsh Vardhan Shringla reportedly raised with acting US ambassador Daniel Smith earlier this month.“I am not keen to mix up vaccines because my body may react adversely to it,” Khan said. “I would avoid re-vaccination if the university allows it.” Khan is one of thousands of young Indians whose plans to study abroad this year have been entangled in a web of regulations, travel bans and delayed visa applications as the world reacts to India’s deadly second wave of coronavirus infections.Anuj Poddar, 25, an analytical engineer from Mumbai, is another. He plans to start a Master’s in computer science in Massachusetts, and has already quit his job – but he is still frantically trying to obtain a visa to enter the US. His appointment at the US consulate in May was cancelled because of India’s increased number of Covid-19 cases. After visa applications were reopened, Poddar spent 15 hours on the consulate’s website across five days and managed to book an appointment for August 31. He needs to be on campus by September 8 – if not, he will need to start the course online or seek permission to join late.
    India launches free vaccines for all adults as Modi hails benefits of yoga
    21 Jun 2021
    “For an online class, I have to pay US$50,000, the same tuition fee that I would pay for in-person classes, and pursuing the course online won’t be of much help academically,” Poddar said. “So I have been trying to look for an earlier slot so that I have enough time to book the airline tickets and join the class on time.” During the height of the pandemic last year, students from all over the world dialled in from home to learn online. Now, as universities in the US, Britain, Australia and Canada prepare to restart in-person lectures, many of India’s hundreds of thousands of international students risk being stranded. The US, for example, has limited the number of direct flights from India and banned entry for anyone who has spent 14 days in India before travelling. Students are exempt from the ban, but many have nonetheless been forced to take longer flights or unusual routes via Muscat or Belgrade. Other students enrolled in Canadian and Australian universities have not been exempt from the travel ban, meaning they must wait indefinitely before being allowed to attend classes. According to India’s Ministry of External Affairs, the number of Indians studying abroad dropped 55 per cent last year, but that has recovered this year as 72,000 students left for foreign universities in January and February. In 2019-20, about 193,000 Indian students were attending university in the US, while more than 49,700 Indian students were issued visas to study in Britain

    #Covid-19#migrant#migration#inde#etatsunis#australie#grandebretagne#sante#etudiant#circulation#frontiere#vaccination#test