• Ceci n’est pas un pape
    https://laviedesidees.fr/Ceci-n-est-pas-un-pape

    Forgée au XIIIe siècle, l’histoire de la papesse Jeanne a longtemps entretenu le mythe d’une brève exception à la règle ecclésiastique. Agostino Paravicini Bagliani montre comment le mythe met en question l’accession des #femmes au sacerdoce et la faillibilité du pouvoir pontifical.

    #Histoire #catholicisme #masculinité
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240423_papesse.pdf

    • De Jean l’Anglais à la papesse Jeanne, s’opère un enjeu ecclésiologique : le risque d’une faillibilité de la papauté. Faillibilité dans l’élection d’un pontife dont on apprend qu’il ne recouvre pas les conditions d’éligibilité canonique ; faillibilité d’un pouvoir susceptible d’une telle « erreur manifeste » ; faillibilité d’un pouvoir susceptible d’ignorance ; faillibilité d’un pouvoir sujet à l’incertitude. D’où l’exigence de vérifier la masculinité du pape, autre source, à sa manière, de faillibilité.

      En effet, la seconde légende, celle du rite de vérification de la masculinité, qui aurait exigé du pape qu’il s’asseye sur le siège stercoraire (de stercus, excréments). « La signification de ce symbole d’humiliation, peut-être le plus radical jamais réservé au pontife romain est évidente : après avoir atteint le sommet de la gloire et de la richesse, le pape doit se rappeler sa condition humaine d’origine et s’auto-humilier » (p. 89). Le pape, quoiqu’élu de Dieu, est un homme soumis aux nécessités de la nature. Surtout, le rituel aurait exigé que « deux clercs dignes de confiance viennent toucher dûment ses #testicules, en tant que témoins attestant de son sexe masculin. S’ils les trouvaient intactes, ils les touchaient et criaient à haute voix : “Il a des testicules” et le clergé et le peuple répondaient en criant “Deo gratias” » (Felix Hemmerli, 1444-1459/61).

    • L’arcane La Papesse est la deuxième lame du Tarot de Marseille. Elle représente une femme assise tenant sur ses genoux un livre ouvert couleur chair, sa coiffe sort dans la case d’en haut. Cette femme symbolise le savoir. Elle est branchée sur la connaissance intuitive. Elle possède le livre de la sagesse.

      L’arcane La Papesse représente une position solide et stable pour le consultant. La Papesse est une image de mère protectrice et bienveillante. Elle apporte le soutien et le réconfort.

      La Papesse symbolise la puissance des acquis, la solidité des biens matériels qui donnent une assise stable et une autorité naturelle au consultant. La Papesse apprécie les choses de la vie et elle sait en user avec sagesse. C’est une bonne vivante.

      La Papesse est un symbole de fécondité et de patience. Elle prend le temps de préparer l’avenir et de laisser se faire les choses pour la réussite des projets.

      Dans sa face sombre, La Papesse devient écrasante et intrusive. C’est la mère envahissante. La Papesse est aussi le poids de l’inertie et le repli sur soi-même. Elle garde tout en elle et risque de s’étouffer à ne pas exprimer ce qu’elle retient

      https://www.elle.fr/Astrologie/Dossier-Astro/Tarot-de-Marseille-signification-des-22-Arcanes-majeurs

  • Radio Canada Des tests de paternité vendus au Canada qui identifiaient le mauvais père D’après des renseignements fournis par Jorge Barrera, de CBC News

    « [Nos tests de paternité prénataux] n’étaient pas si fiables », admet à la caméra cachée le propriétaire de la compagnie Viaguard Accu-Metrics, de Toronto, qui a vendu de tels tests d’ADN en ligne pour 800 $ à 1000 $ de 2014 à 2020, selon une enquête de CBC.

    Harvey Tenenbaum, qui dirige toujours le laboratoire de Toronto à l’âge de 91 ans, a confié à la caméra cachée d’un journaliste de CBC qui se faisait passer pour un client, qu’il se « méfie de ce test maintenant ».

    Grâce à un kit maison visant à prélever quelques gouttes de sang de la femme enceinte et un échantillon buccal d’ADN de l’homme, le test devait permettre de confirmer l’identité du père avant la naissance de l’enfant.


    À la caméra cachée, M. Tenenbaum admet toutefois que le test a produit des résultats erronés au fil des années.

    C’est arrivé. Un père blanc se fait tester et le bébé est noir.
    Une citation de Harvey Tenenbaum, propriétaire du laboratoire

    À la caméra cachée, M. Tenenbaum se dit conscient des conséquences possibles d’une erreur : “Si on identifie le mauvais père, la mère peut avoir un avortement.”

    Questionné par CBC, il assure publiquement que les tests étaient, au contraire, « précis » et « parfaits ». Il a cessé de les vendre, ajoute-t-il, parce que l’un des éléments était devenu trop coûteux.

    La vie chamboulée d’une mère
    “Je hais le nom Viaguard”, lance Corale Mayer, 22 ans, de North Bay, en Ontario.

    Lorsqu’elle est tombée enceinte en 2019, à l’âge de 19 ans, elle n’était pas sûre de qui était le père et a commandé un test de Viaguard, renvoyant ensuite les échantillons demandés par la poste.

    Un premier test erroné de la compagnie, raconte-t-elle, lui a fait croire que le père n’était pas l’homme avec qui elle était. Un deuxième test, lui aussi erroné a-t-elle appris après la naissance de sa fille, indiquait que le père était plutôt un autre homme, qui ne voulait rien savoir d’avoir un enfant.

    Ça a été extrêmement traumatisant.
    Une citation de Corale Mayer, mère

    Elle a lancé un groupe dans les médias sociaux qui compte des dizaines d’autres personnes qui soutiennent que leur vie a aussi été chamboulée par des tests de paternité erronés de Viaguard.

    La faute du test ?
    Sika Richot a travaillé comme réceptionniste pour Viaguard durant près de trois mois en 2019.

    Elle soutient que le laboratoire lui demandait de questionner les femmes qui commandaient un test de paternité sur leur cycle menstruel et sur les dates auxquelles elles avaient eu des relations sexuelles avec les différents pères possibles, des questions qui n’ont rien à voir avec un test d’ADN.

    Le personnel compilait ensuite ces renseignements dans un cycle d’ovulation pour réduire le nombre de pères potentiels, affirme Mme Richot. “[Tenenbaum] allait toujours dire : ’’Celui-ci est le père biologique, c’est certain’’”, soutient-elle.


    M. Tenenbaum laisse entendre, lui, que les clients sont responsables des résultats erronés, en raison d’une mauvaise collecte des échantillons. “On a fait des milliers de tests et la moitié des erreurs venaient de la collecte”, dit-il.

    Le Dr Mohammad Akbari, directeur de recherche au laboratoire de génétique moléculaire de l’Hôpital Women’s College, à Toronto, affirme que le genre de test que Viaguard disait utiliser est fiable normalement, mais qu’il faut plus que quelques gouttes de sang de la mère pour confirmer l’ADN du fœtus.

    Il faut au moins 10 ml de sang d’une veine de la mère pour un test adéquat.
    Une citation de Le Dr Mohammad Akbari, expert dans les tests d’ADN

    Dans certains cas, comme l’illustre une poursuite contre Viaguard en Californie, les clients devaient se rendre à un laboratoire pour le prélèvement de sang. Cette poursuite s’est conclue par un règlement à l’amiable.

    Santé Canada indique par courriel qu’elle ne réglemente pas les tests commerciaux d’ADN comme ceux de Viaguard.

    La compagnie n’offre plus de tests de paternité prénataux, mais continue à vendre des tests d’ADN postnataux, tout comme des tests pour déterminer la race des chiens, notamment.

    D’après des renseignements fournis par Jorge Barrera, de CBC News

    #ADN #Tests #identité #enfants #fœtus #laboratoires #maternité #paternité #femmes #hommes #famille #médecine #génétique

  • Dashboard des tests automatisés d’accessibilité | Temesis
    https://www.temesis.com/blog/dashboard-des-tests-automatises-daccessibilite

    Comme indiqué en introduction, il permet de lancer des tests automatisés d’accessibilité sur plusieurs URLs et sur plusieurs sites.

    Il y a principalement deux objectifs selon le profil :

    profil « métier » : cela permet de suivre une tendance sur les non conformités générées par les tests automatisés. Est-ce que cela diminue ? augmente ? stagne ?
    profil « expert / référent accessibilité » : cela permet de consulter le détail de chaque erreur et de créer des tickets en conséquence sur l’outil interne (JIRA, Redmine ou autre)

    Le chiffre dépend des éditeurs et du sens du vent mais on indique généralement (à prendre avec des pincettes) que les tests automatisés permettent de couvrir « 30 % » de l’ensemble des tests d’accessibilité.

    Cela permet donc de suivre plus facilement ce type de test et de mettre en place des actions correctives. Bien entendu, il ne s’agit pas de se focaliser uniquement sur les tests automatisés, il convient de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue de l’accessibilité numérique dictée par l’impact utilisateur.

    https://gitlab.com/temesis/dashboard-a11y

    #accessibilité #outil #tests #web #intégration

  • #Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses

    Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
    Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.

    Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.

    En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
    #règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France

  • Découvrez la stratégie de test mise en place par notre pôle « Testing » afin de débusquer un maximum d’anomalies avant chaque déploiement logiciel https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/des-tests-pour-une-haute-qualite

    Discover the test strategy put in place by our Testing Department in order to flush out as many anomalies as possible before the deployment of each new software application https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/tests-to-ensure-high-quality

    #Afnic #InternetMadeInFrance #PointFR #DotFR #Testing #ccTLDs

  • Covid-19 : les séquelles du virus commenceraient à apparaître dans la mortalité française – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-sequelles-du-virus-commenceraient-a-apparaitre-dans-la-morta

    Troisième cause de mortalité en 2021, le coronavirus pourrait aussi être responsable de la hausse de la mortalité des maladies vasculaires, selon une étude publiée par la Drees ce mardi 19 décembre.

    Mais à 20h, ils t’ont dit que la population française vivait de plus en plus vieux, et que ça justifiait toutes les atteintes aux retraites et aux assurances chômage !

    • BigGrizzly, tu racontes n’importe quoi. Les statisticiens de l’OFCE te parlaient de leur prévision à 2050, et il se peut tout à fait qu’ils aient pris en compte les baisses conjoncturelles, qui à n’en pas douter ne sont que conjoncturelles, et pas du tout appelées à suivre la tendance de court terme observée.

      C’est comme le climat. On fait les prévisions de températures en prolongeant les courbes de tendance, puis on conclut qu’on n’a pas besoin de faire quoi que ce soit, parce que tout ira bien en 2050.
      Pour l’espérance de vie, on prolonge sur la base des 50 dernières années, et on dit que ça va continuer, même si la tendance semble être modifiée depuis 5 ans.
      En fait, les stats, tu en fais ce que tu veux, quand tu parles au 20h.

    • Quatre ans après son apparition, les dégâts causés par le Covid sur le corps humain restent incertains. Les chiffres commencent toutefois à parler à travers l’étude des #causes_de_mortalité en France, publiés par Santé publique France (#SPF) ce mardi 19 décembre, au moment où une énième vague de Covid déferle à l’approche de Noël. En 2021, le pays a enregistré la mort de 660 168 personnes – environ 7 000 de moins que l’année précédente –, dont 60 895 dues au Covid-19, ce qui en fait la troisième cause de mortalité derrière les tumeurs et les maladies cardiovasculaires, note la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans une étude parue ce mardi 19 décembre.

      Mais les effets du coronavirus ne se résumeraient ni aux décès directs ni aux affections de longue durée appelées Covid long. _« Les décès dus aux maladies cardio-neurovasculaires, aux maladies de l’appareil digestif et aux #maladies_endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques augmentent en 2021 », note la Drees. Avant la survenue de la #pandémie, la tendance était plutôt à la baisse du nombre de décès pour ces pathologies, de 2015 à 2019. Quel est donc le rôle du Sars-Cov-2 dans ces hausses ? Plusieurs résultats pointent les conséquences à terme du Covid sur le #diabète ou encore les vaisseaux sanguins.

      « Le virus continue à avoir une atteinte vasculaire »

      Les indices sont particulièrement probants pour ces derniers. Dès 2021, le suivi des vétérans américains mettait à jour le #risque_cardiovasculaire un mois après l’infection. « On fait semblant que la crise du #Covid est résolue. Mais ce n’est pas le cas. Même si les infections n’ont plus de conséquences directes massives sur les hospitalisations, le virus continue à avoir une #atteinte_vasculaire. Sur le long terme, quand on a un patient qui développe une #maladie_cardiovasculaire, les lésions engendrées par le Covid participent probablement à cette aggravation », avance auprès de Libération David Smadja, professeur d’hématologie à l’université Paris-Cité et à l’hôpital Georges-Pompidou. Le scientifique connaît bien le sujet, pour avoir déjà mis en évidence que les patients aux vaisseaux sanguins les plus touchés par le virus étaient ceux ayant le plus de risque de décéder à l’hôpital.

      Piste similaire dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de SPF publié ce mardi 19 décembre. La hausse des décès due aux pathologies circulatoire, digestive ou endocrine « pourrait être liée à des effets indirects de l’épidémie de Covid-19 (retard de prise en charge, isolement social plus important jouant sur les comportements, hausse de la consommation nocive d’alcool, difficultés d’#accès_aux_soins, séquelle pour ceux dont la Covid-19 est en cause associée, etc.) », pointe l’institution.

      Cette interprétation est renforcée par les premières analyses des morts de 2022 qui confirment ces tendances. Avec 675 000 décès, l’Institut national de la statistique et des études économiques anticipe une #surmortalité de 54 000 décès par rapport aux chiffres estimés en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels. Les morts dus aux maladies circulatoires et endocriniennes seraient toujours en hausse.

      Port du masque tombé en désuétude

      Une tendance de fond est-elle en train de s’installer ? « La question se pose. Ce #surrisque qu’on observe est-il constant au cours du temps, auquel cas on va avoir une accumulation, ou bien est-ce que cet effet va s’estomper au fur et à mesure ? » s’interroge à haute voix l’épidémiologiste Mircea Sofonea.

      Pourtant, l’idée que le Covid favorisait l’apparition d’autres pathologies, y compris plusieurs mois après l’infection, est une hypothèse qui n’a jamais suffi pour engendrer une #politique publique de réduction de la circulation virale à long terme. Le gouvernement n’a pas pris de mesures pour assainir l’#air intérieur des lieux collectifs. Le port du #masque est tombé en désuétude, y compris en cas de symptômes. Le suivi de l’épidémie a été abandonné avec la politique de #tests massifs. Les chercheurs ont les pires difficultés pour financer leurs études sur le virus. Début décembre, Emmanuel Macron a prononcé un discours « pour présenter sa vision pour l’avenir de la recherche française », où il a surtout été question d’« enjeux de gouvernance », de « modèle économique » et de « contrats d’objectifs ».

      Olivier Monod

      Existe-t-il en matière de covid des calculs sur les coûts comparés de différentes politiques de santé ? À vue d’oeil, on sait que des tests et un suivi épidémiologique, des purificateurs d’air, des masques, des soignants, des arrêts de travail pour s’isoler en cas d’infection, c’est trop cher. Mais structurer tranquillement la politique pour faire mourir moins vieux et faire mourir plus vite (ce qu’on commence à expérimenter en grand avec la déglingue est-il possible sans trop d’arrêts maladie, de prise en charge de handicaps, de pathologies ? Sans trop de conséquences financières ? Un processus dans lequel tous les paramètres sont variables, ça se calculerait comment ?

      #mortalité #économie #recherche #santé #médecine #covid_long #RDR #post-covid

    • Une amie coiffeuse à domicile, même âge que nous, qui nous raconte son début d’automne, avec une perte de parole et de vue d’un oeil, pendant 20 minutes, en pleine nuit. Après passage aux urgences (sans se presser, elle n’était pas au courant qu’un AVC, c’est urgence sans tarder...). Plutôt qu’AVC, ils ont requalifié ça en AIT. Dans le même temps, un lupus (maladie autoimmune) qui se déclare, grosse fatigue et tout et tout... elle trouve un traitement qui lui permet de remonter la pente. Ouf. Elle n’a obtenu le traitement que parce qu’elle a insisté... le médecin voulait lui demander de revenir au printemps pour cela... apparemment, on peut vivre 6 mois sans traitement de ce bidule.

      Aucun rapport avec le Covid, évidemment. Et ça ne sert à rien d’en parler, les gens te disent qu’il faut arrêter de tout expliquer par le Covid. Ils n’ont pas tort. Hier, quand la moitié de l’équipe m’annonçait avoir manger qq chose d’avarié la veille, du fait de leurs indispositions de ventre, on m’a dit la même chose, la grippe, la gastro, le rhume, le VRS... Même quand tu leurs expliques que dans les labos, malgré les tests capables de tout détecter en un test, ils ne trouvent que du Covid (normal, c’est le plus contagieux, les autres maladies n’ont pas la possibilité de se diffuser).

      Et comme en plus, plus personne ne peut aller voir un médecin... Personne ne sait jamais de quoi il est tombé malade. Et quand ils vont voir un médecin, il ne dit rien.

      Ceci dit, il semble que les derniers variants fonctionnent mieux avec les derniers tests. Parce que malgré tout, je vois quelques personnes qui disent qu’ils sont positifs, et qu’ils le disent parce qu’ils se sont testés.

  • Dominique Costagliola : « Avec le #Covid, on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme » – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/dominique-costagliola-avec-le-covid-on-a-vu-ce-qui-arrive-quand-on-fait-d
    https://www.liberation.fr/resizer/URlX7q9KWYkAnAPws-tpifIoqfk=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/AL7R2UFQ5ZFYBA26LZH6QE7EKY.jpg

    Que penser de tous ces médecins qui, en janvier 2022, ont accompagné le narratif gouvernemental en expliquant qu’omicron était bénin et qu’il était illusoire de freiner sa diffusion ? Qu’une fois tous contaminés, nous serions immunisés...

    On sait ce que ça a donné : 29 millions de contaminations en 2022, dont certaines personnes réinfectées plusieurs fois. Je ne sais pas comment ces gens font pour changer d’avis et suivre les éléments de langage qu’on leur refile. Moi je n’ai jamais changé d’avis sur ce virus, et sur les mesures pour le combattre. Mais certains, pour se justifier d’avoir laissé tomber toute prudence, rétorquent : « Mais le masque, la surveillance, on n’allait tout de même pas faire ça indéfiniment . » Je leur réponds : « Quand le sida est arrivé, on a recommandé le préservatif. On n’a pas baissé les bras au bout de deux ans en prétextant que c’était chiant et que le public en avait marre. » Et cette antienne sur la lassitude du public est bien commode. On refuse des actions collectives, on en appelle à la responsabilité individuelle sans donner aux gens des outils de décodage et des moyens de se protéger. Je ne suis pas du tout, contrairement à ce que me reprochent certains, partisan de l’obligation. Pas du tout. Mais quand je prends le train, quand je vais au cinéma, je choisis de mettre un masque. Je prends une décision personnelle, certes, mais en fonction d’éléments qu’on devrait fournir à tout le monde. Or, ne pas les fournir permet de ne rien faire, ni test ni surveillance, ni même de tenir ses promesses comme celle du candidat Macron d’investir massivement sur la qualité de l’air dans les écoles, les hôpitaux et les Ehpad. Alors, certes, ça coûte de l’argent, mais comme le stock de masques coûtait de l’argent. Et on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme en se disant : le futur, on s’en fout. Il n’y a dans ce pays aucun raisonnement coût efficacité sur le long terme.

    • Quelles seraient ces mesures ?

      Ces mesures de fond sont connues, et pas particulièrement coûteuses : c’est la surveillance des #eaux_usées (qui peut aussi servir pour suivre la circulation d’autres virus, la grippe, le virus respiratoire syncitial (responsable des bronchiolites), la polio…), le #testing sur des échantillons de population, plus onéreux et plus complexe à organiser, l’utilisation des masques en lieu clos, et bien sûr la #ventilation. Si on n’avait pas depuis le départ assimilé le masque au confinement, ce serait un outil utilisable en informant la population de ce qui se passe et en laissant les gens s’autodéterminer. Mais à aucun moment en France on a songé à associer les gens aux prises de décisions, et on ne leur fournit pas d’indication fiable de l’évolution de la situation, en se contentant d’endormir leur vigilance puis de sonner le tocsin. C’est de la #désinformation notoire, comme à chaque fois qu’on parle de virus de l’hiver en y incluant le Covid, qui multiplie les vagues tout au long de l’année.

      #covid #masques #vaccin

    • cette désinformation notoire est elle répréhensible ? ils ne comprennent que la voix juridique, si j’ai bien suivi, et encore ; pourquoi personne n’attaque le ministre de la santé, le gouv ou les ARS pour désinformation notoire et mise en danger de la vie des truies ?

    • Suivant les derniers articles partagés :
      1) est-ce utile de faire la 4ème dose maintenant ou faut attendre d’autres vaccins plus précis pour les derniers variants (on a lu que valait mieux avoir un rappel pas totalement au point que pas de rappel du tout) ?
      2) la campagne est ciblée toujours pour les soi-disant « personnes à risque », mais est-ce que c’est que la com ou aussi l’accès réel ? si parce qu’on est informé on veut de nous-mêmes faire le vaccin alors qu’on est pas vieux etc, est-ce qu’on a le droit, et si oui comment exactement ?

    • j’attendais le vaccin multivariant annoncé, puis, au vu du déclin dans le temps de l’effet vaccinal, j’ai renoncé et fini par faire une 5eme dose au printemps dernier.
      sans comprendre le détail de l’actuelle non organisation de la vaccination, dire fréquenter des personnes à risques suffisait par le passé pour avoir accès au vaccin, sans doute en est-il encore de même.

    • @rastapopoulos En gros, si tu es actuellement dans les temps pour une nouvelle dose (6 mois depuis la dernière), ça peut valoir le coup d’attendre 15 jours à un mois de plus… si tu as la possibilité de n’être pas surexposé à la grosse vague en cours. Genre, si tu as des gosses en bout de course niveau protection vaccinale qui sont scolarisés, c’est possiblement les 15 jours de trop qui t’attendent.
      Donc, en l’absence de politique de santé publique, tu dois évaluer tout seul ton risque au doigt mouillé et prendre une décision en espérant que le manque de données ne va pas te planter.

      Si tu es à la ramasse de plusieurs mois, on ne sait pas trop de quelle manière décline la protection immunitaire profonde, celle qui fait que tu es protégé d’une forme grave. On sait que ça tient bien au moins 6 mois et que selon les individus, ben ils vont mettre plus ou moins de temps ensuite pour se retrouver à poil devant une nouvelle infection, mais quand, comment, selon quels critères, on n’en sait rien.

      En résumé, le vaccin actuel protège surtout des formes graves. Dans les premiers mois, il diminue les risques d’être covidé, mais tu restes contaminable et transmetteur.
      L’autre problème, c’est que les vaccins ont plusieurs longueurs de retard à présent sur les mutations qui sont en mode « fête du slip » tellement on fait rien pour limiter les infections. Donc, même avec une dose récente de vaccin, on ne sait plus à quel point ça protège. Donc, attendre quelques dizaines de jours de plus pour une version un peu moins en retard n’est pas complètement déconnant… sauf si tu es surexposé au risque de contagion… surtout en ce moment où malgré l’absence volontaire de données, on a pas mal d’éléments qui laissent penser qu’on est sur la pente raide d’une très grosse vague.

      Donc, pas de réponse tranchée dans un contexte bien merdique.

      Pour ce qui est de la politique vaccinale désastreuse, il est écrit en petit en bas des reco de #SPF qu’en dehors des catégories de personnes énoncées au-dessus, toute personne qui en fera la demande pourra recevoir une dose de vaccin pourvu que la précédente date de 6 mois ou plus.

      Donc, personne ne peut te refuser. S’ils le font, c’est que ce sont soit des charlots malintentionnés adorateurs du druide des calanques, soit des charlots abrutis pas capables de lire une reco jusqu’en bas de la page.

      Tu vois si tu prends la peine de leur expliquer ou si tu as une autre meilleure option. Ou si tu les balances à l’ARS.

      Pour les gosses, c’est le vide abyssal. Déjà, pour les moins de 12 ans, faut trouver des doses pédiatriques. Je n’ai pas trouvé d’infos sur la manière de localiser les quelques points où elles sont proposées.

      Voilà.
      Bonne chasse !

    • Ouais nous on a eu un deuxième covid (arg) en juillet dans les grottes, donc va falloir attendre début d’année prochaine… Par contre le fils qui a 16 ans et a eu droit qu’à deux doses, il rentre pas dans les critères, vu que là je lis partout que la com est pour les personnes à risque mais que toute personne de plus de 18 ans peut en faire la demande… mais pour 16 ans on sait pas quoi faire, alors que rentrée scolaire.

    • Qui est éligible ?
      https://www.iledefrance.ars.sante.fr/vaccination-covid-19-en-ile-de-france-0

      La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise qu’une dose de rappel additionnelle avec les vaccins bivalents actuellement disponibles puisse être administrée aux personnes les plus vulnérables :

      – Les résidents d’EHPAD et USLD quel que soit leur âge ;
      – Les personnes de 60 ans et plus ;
      – Les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge ;
      – Les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités ;
      – Les femmes enceintes, dès le premier trimestre de grossesse

      La vaccination de toutes les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec ces personnes est également recommandée.

      ce qui est déclaratif.

  • MMA : Musk vs Zuck, pour la gloire du bizness | Libé | 13.08.23

    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/elon-musk-contre-mark-zuckerberg-un-combat-kif-kif-beigne-beigne-20230813

    Au bout de sept années de joutes verbales, auraient-ils décidé d’en venir aux mains ? L’explication est un poil simpliste. Car, souligne Clément Dubreuil, professeur de marketing à la Kedge Business School, l’embrouille a tout d’une stratégie commerciale bien connue : celle du clash.

    « Le cas d’école que l’on évoque souvent en marketing, c’est l’histoire de Pepsi et Coca-Cola », repère le spécialiste. Une rivalité incarnée dès les années 80 dans une campagne publicitaire de Pepsi. L’entreprise fait alors goûter à l’aveugle les deux boissons. L’objectif : « prouver » que le goût de la canette bleue est meilleur. « La technique de la rivalité en marketing ne date pas d’hier mais elle a pris beaucoup d’importance avec les réseaux sociaux. Depuis, on observe une escalade dans le trash », relate Clément Dubreuil.

    BMW contre Audi, McDonald’s contre Burger King, Samsung contre Apple… La technique est déployée par bien d’autres enseignes. Y compris dans le rap, à l’image de la bataille Booba versus Kaaris, achevée en une rixe mémorable à l’aéroport d’Orly, ou sur les réseaux sociaux. Alors que Squeezie s’apprête à détrôner Cyprien de sa place de youtubeur français le plus suivi en 2019, les vidéastes s’écharpent avec humour et en musique. « Cyprien, Cypri-rien, Squeezie first, numéro un », martèle ironiquement l’un des refrains. L’un des clips fait 31 millions de vues, l’autre 21.

  • North Africa a ’testing ground’ for EU surveillance technology

    The EU is outsourcing controversial surveillance technologies to countries in North Africa and the Sahel region with no human rights impact assessments, reports say.

    Controversial surveillance technologies are being outsourced by the European Union to countries in North Africa and the Sahel region with no transparency or regulation, according to two new reports.

    Funding, equipment and training is funnelled to third countries via aid packages, where autocratic governments use the equipment and techniques to surveil the local population.

    Beyond the borders of Europe, the movements of asylum seekers are being policed and eventually used to assess their asylum applications.

    Antonella Napolitano, author of a report for human rights group EuroMed Rights, told Middle East Eye that the implementation of these projects is opaque and lacks proper consideration for the rights of civilians and the protection of their data.

    “There aren’t enough safeguards in those countries. There aren’t data protection laws,” Napolitano said. “I think the paradox here is that border externalisation means furthering instability [in these countries].”

    The complex web of funding projects and the diversity of actors who implement them make the trails of money difficult to track.

    “This enables states to carry out operations with much less transparency, accountability or regulation than would be required of the EU or any EU government,” Napolitano told MEE.

    The deployment of experimental technologies on the border is also largely unregulated.

    While the EU has identified AI regulation as a priority, its Artificial Intelligence Act does not contain any stringent provision for the use of the technologies for border control.

    “It’s creating a two-tiered system,” Napolitano told MEE. “People on the move outside the EU don’t have the same rights by design.”
    Asylum claims

    The surveillance of migrants on the move outside of Europe is also brought to bear back inside Europe.

    A Privacy International report published in May found that five companies were operating GPS tagging of asylum seekers for Britain’s Home Office.

    “It’s been massively expanded in the past couple of years,” Lucie Audibert, legal officer at Privacy International, told MEE.

    Other, less tangible forms of surveillance are also deployed to monitor asylum seekers. “We know, for example, that the Home Office uses social media a lot… to assess the veracity of people’s claims in their immigration applications,” Audibert told MEE.

    According to the reports, surveillance equipment and training is supplied by the EU to third countries under the guise of development aid packages.

    These include the EU Emergency Trust Fund for Africa (EUTF for Africa) and now the Neighbourhood, Development and International Cooperation Instrument.

    The reports cite multiple instances of how these funding instruments served to bolster law enforcement agencies in Algeria, Egypt, Libya and Tunisia, furnishing them with equipment and training that they then used against the local population.

    The EUTF for Africa allocated 15 million euros ($16.5m USD) in funding to these countries to train up a group of “cyber specialists” in online surveillance and data extraction from smart devices.

    A Privacy International investigation into the role of CEPOL, the EU law enforcement training agency, revealed that it had supplied internet surveillance training to members of Algeria’s police force.

    The investigation highlights a potential connection between these tactics, which contravened the EU’s own policies on disinformation, and the wave of online disinformation and censorship driven by pro-regime fake accounts in the aftermath of the 2019 Hirak protests in Algeria.
    A dangerous trend

    For journalist Matthias Monroy, the major development in border surveillance came after the so-called migration crisis of 2015, which fuelled the development of the border surveillance industrial complex.

    Prior to that, Europe’s border agency, Frontex, was wholly dependent on member states to source equipment. But after 2015, the agency could acquire its own.

    “The first thing they did: they published tenders for aircraft, first manned and then unmanned. And both tenders are in the hands of private operators,” Monroy told MEE.

    Frontex’s drones are now manned by the British company Airbus. “The Airbus crew detected the Crotone boat,” Monroy told MEE, referring to a shipwreck off the coast of Crotone, Italy, in February.

    “But everybody said Frontex spotted the boat. No, it was Airbus. It’s very difficult to trace the responsibility, so if this surveillance is given to private operators, who is responsible?”

    Almost 100 people died in the wreck.

    Since 2015, with the expansion of the border surveillance industrial complex, its digitisation and control has been concentrated increasingly in the hands of private actors.

    “I would see this as a trend and I would say it is very dangerous,” Monroy said.

    https://www.middleeasteye.net/news/eu-north-africa-surveillance-technology-testing-ground

    #surveillance #technologie #test #Afrique_du_Nord #Sahel #asile #migrations #réfugiés #frontières #intelligence_artificielle #IA #EU_Emergency_Trust_Fund_for_Africa (#EUTF_for_Africa) #développement #Emergency_Trust_Fund #Algérie #Egypte #Tunisie #Libye #complexe_militaro-industriel #contrôles_frontaliers #Frontex #Airbus #drones #privatisation

    ping @_kg_

    • The (human) cost of Artificial Intelligence and Surveillance technology in migration

      The ethical cost of Artificial Intelligence tools has triggered heated debates in the last few months. From chatbots to image generation software, advocates and detractors have been debating the technological pros and societal cons of the new technology.

      In two new reports, Europe’s Techno-Borders and Artificial Intelligence: The New Frontier of the EU’s Border Externalisation Strategy, EuroMed Rights, Statewatch and independent researcher Antonella Napolitano have investigated the human and financial costs of AI in migration. The reports show how the deployment of AI to manage migration flows actively contribute to the instability of the Middle East and North African region as well as discriminatory border procedures, threatening the right to asylum, the right to leave one’s country, the principle of non-refoulement as well as the rights to privacy and liberty.

      European borders and neighbouring countries have been the stage of decades-long efforts to militarise and securitise the control of migration. Huge sums of public money have been invested to deploy security and defence tools and equipment to curb arrivals towards the EU territory, both via externalisation policies in countries in the Middle East and North Africa and at the EU’s borders themselves. In this strategy of “muscling-up” the borders, technology has played a crucial role.

      EuroMed Rights’ new reports highlight how over the decades, surveillance technology has become a central asset in the EU’s migration policies with serious impacts on fundamental rights and privacy. In Artificial Intelligence: The New Frontier of the EU’s Border Externalisation Strategy we analyse how surveillance technology has been a crucial part of the European policy of externalisation of migration control. When surveillance technologies are deployed with the purpose of anti-smuggling, trafficking or counterterrorism in countries where democracies are fragile or there are authoritarian governments, they can easily end up being used for the repression of civic space and freedom of expression. What is being sold as tools to curb migrant flows, could actually be used to reinforce the security apparatus of repressive governments and fuel instability in the region.

      At the same time, Europe’s Techno-Borders highlights how this security obsession has been applied to the EU’s borders for decades, equipping them with ever-more advanced technologies. This architecture for border surveillance has been continuously expanding in an attempt to detect, deter and repel refugees and migrants. For those who manage to enter, they are biometrically registered and screened against large-scale databases, raising serious concerns on privacy violations, data protection breaches and questions of proportionality.

      Decades of “muscling-up” the EU’s borders keep showing the same thing: military, security, defence tools or technology do not stop migration, they only make it more dangerous and lethal. Nonetheless, the security and surveillance apparatus is only expected to increase: more and more money is being invested to research and develop new tech tools to curb migration, including through Artificial Intelligence.

      In a context that is resistant to public scrutiny and accountability, and where the private military and security sector has a vested interest in expanding the surveillance architecture, it is crucial to keep monitoring and denouncing the use of these technologies, in the struggle for a humane migration policy that puts the right of people on the move at the centre!

      Read our reports here:

      - Artificial Intelligence: the new frontier of the EU’s border externalisation strategy: https://euromedrights.org/wp-content/uploads/2023/07/Euromed_AI-Migration-Report_EN-1.pdf
      - Europe’s Techno-Borders: https://euromedrights.org/wp-content/uploads/2023/07/EuroMed-Rights_Statewatch_Europe-techno-borders_EN-1.pdf

      https://euromedrights.org/publication/the-human-cost-of-artificial-intelligence-and-surveillance-technology
      #rapport #EuroMed_rights

  • Covid-19 : les labos en colère vont cesser d’alimenter le fichier national des tests
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/12/31/covid-19-les-labos-en-colere-vont-cesser-d-alimenter-le-fichier-national-des

    Les biologistes, dont les profits ont fortement augmenté avec les tests de dépistage du Covid-19, contestent le montant des économies qui leur sont demandées en retour.

    Jugeant « le dialogue bloqué » avec la Caisse nationale d’assurance-maladie, les laboratoires de biologie cesseront le 2 janvier d’alimenter le fichier national qui permet au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie de Covid-19, annoncent leurs syndicats dans un communiqué, samedi 31 décembre.

    #covid-19 #tests

    • Main basse des industriels sur les analyses et les médicaments
      https://www.monde-diplomatique.fr/2023/01/LEYMARIE/65426

      La biologie médicale, des laboratoires de quartier aux multinationales

      De #pénuries en soupçons de conflits d’intérêts, la pandémie de Covid-19 a révélé les failles de deux secteurs associés à la #médecine. L’industrie pharmaceutique dont l’histoire montre qu’elle a marginalisé des traitements efficaces, mais peu lucratifs (lire « Les phages, un traitement phagocyté par le marché »). Et les #laboratoires_d’analyses_médicales qui, après deux décennies de financiarisation, lancent une drôle de grève.

      « Ma santé, mon labo : protégeons ceux qui nous protègent ! », titre un prospectus justifiant la grève reconductible des « #biologistes_libéraux » du 1er au 3 décembre 2022, après celle du 14 au 17 novembre. Le document alerte sur la mise en danger de l’« avenir de la biologie » en dénonçant la « politique austéritaire » de l’assurance-maladie et les 250 millions d’euros d’économies annoncés. S’agit-il d’une « simple grève » de professionnels libéraux qui défendent leurs intérêts au moment du vote du budget de la Sécurité sociale ? On peut en douter. Pour comprendre ce qui se joue à travers ce mouvement, il convient de revenir sur l’histoire de ce secteur et d’un phénomène socio-économique profond qui le transforme depuis deux décennies : la #financiarisation des laboratoires privés de biologie médicale (LBM).

      Historiquement, la biologie médicale française s’est organisée autour de deux piliers : les laboratoires hospitaliers et ceux dits « de ville », qui se chargent des examens courants. Leur rôle est essentiel. Chaque année, la biologie concourt à la réalisation de plus de 70 % des diagnostics médicaux. La particularité du modèle français réside dans la prépondérance du secteur privé, qui comptabilise plus de deux tiers du volume des analyses. Cette part a même atteint 85 % concernant les tests PCR pendant la crise sanitaire. Le premier cadre législatif de la biologie médicale privée a été posé en 1975 par un texte articulé autour de trois principes : l’indépendance financière des biologistes, une forte régulation concurrentielle et un rapport de proximité. Compte tenu du caractère médical de l’activité et de son financement par la Sécurité sociale, le législateur impose que le capital des LBM ne puisse être détenu que par des biologistes (médecins ou pharmaciens) exerçant dans le laboratoire.

  • Les autorités chinoises ont décidé de faire basculer le pays en mode "yolo" en abandonnant la politique #zero_covid. Petite revue de discussions sur le sujet depuis une bonne semaine.

    https://seenthis.net/messages/981758
    Les limites de la politique #zéro_covid du gouvernement chinois.
    Chine : du confinement à la rébellion

    https://seenthis.net/messages/982574
    La Chine abandonne, de facto, sa politique zéro Covid

    https://seenthis.net/messages/981992
    "Zéro Covid" en Chine : le chaos au quotidien
    Témoignages

    https://seenthis.net/messages/982682
    A Pékin, un timide retour à la normale au sortir du « zéro Covid »

    https://seenthis.net/messages/983083
    La Chine confrontée à une violente flambée de Covid-19

    https://seenthis.net/messages/983164
    Covid en Chine : vers une flambée épidémique

    https://seenthis.net/messages/983167

    « On reste quand même beaucoup mieux protégé quand on est vacciné. La preuve risque hélas d’en être encore donnée par la Chine, qui relâche sa politique de terreur drastique zéro-covid. Elle a vacciné peu de gens, avec des vaccins peu efficaces... c’est comme s’ils n’étaient pas vaccinés. J’ai peur que ce soit une catastrophe, mais ce sera au moins la preuve qu’Omicron qui arrive sur une population pas vaccinée entraîne une hécatombe. Comme à Hong Kong au début de l’année. »

    https://seenthis.net/messages/983196

    “Le succès face au virus n’a pas été le fait des mesures « autoritaires » de l’État, lesquelles, d’ailleurs, ont été surpassées pas les confinements bien plus rigoureux mis en place en Italie, en France ou ailleurs. En réalité, en Chine, la pandémie a été contenue grâce à l’effort réel et sincère de la plus grande partie de la population.” (Contagion Sociale, Chuang, Niet ! éditions p238)

    #pandémie #covid #SARS-CoV2 #Chine #tester_tracer_isoler

  • Mobilisation étudiante contre TestWe, l’entreprise qui veut technopoliser l’Université
    https://www.laquadrature.net/2022/12/02/mobilisation-etudiante-contre-testwe-lentreprise-qui-veut-technopolise

    La Quadrature appelle à soutenir la lutte d’un collectif d’étudiant·es de l’Université Paris 8 contre TestWe, la start-up qui veut technopoliser l’Université. Cette télésurveillance d’examens à distance est déshumanisante, discriminatoire et intrusive, en plus d’être…

    #général #Surveillance

    • Son PDG, Benoît Sillard, se vante ainsi de mettre « en place actuellement un système à double caméras, celle de l’ordinateur qui filme par l’avant, et celle de votre smartphone qui filme l’ensemble de la pièce, pour vérifier qu’il n’y a pas un deuxième ordinateur ou quelqu’un en train de vous souffler ».

      Il est demandé aux étudiant·es de filmer leur environnement (avec un smartphone donc) et dans le même temps il est « interdit d’utiliser un autre appareil électronique » (que l’ordinateur servant à composer) . Cherchez l’erreur

    • #TestWe, déjà mentionnée ici :

      Techniquement, les détails divergent, mais la plupart des entreprises listées par le ministère proposent une #captation_d’image. « D’abord, l’étudiant installe le logiciel et l’autorise à fermer toutes les autres applications. Ensuite il se prend en photo avec sa carte d’identité », explique Benoît Sillard, PDG de #TestWe, l’une des sociétés citées par le ministère.
      Des reproches injustifiés, tente de pondérer Benoît Sillard, qui estime que les examens encadrés par sa société sont « exactement les mêmes, en dématérialisé, que dans une salle de cours ». Le PDG de TestWe affirme avoir été très sollicité par des établissements du supérieur ces dernières semaines et avoir déjà organisé plusieurs milliers d’examens surveillés. « Les grandes écoles ont vite basculé », résume-t-il, rappelant que sa société a déjà travaillé avec l’ENA ou de grosses écoles de commerce comme l’EM Lyon. « C’est plus long du côté des facs », admet-il, tout en assurant être en « négociations très avancées » avec plusieurs universités.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/010520/dans-les-universites-la-tentation-de-la-telesurveillance-des-examens?xtor=

      sur seenthis, ce long fil de discussion sur la "tentation de la #télésurveillance des examens" :
      « Il n’est pas besoin de beaucoup de mots » : #dérogations à tout va dans les #universités
      https://seenthis.net/messages/835328

  • GitHub - ovh/venom : 🐍 Manage and run your integration tests with efficiency - Venom run executors (script, HTTP Request, web, imap, etc... ) and assertions
    https://github.com/ovh/venom

    Un outil CLI qui permet de faire des « tests utilisateurs » pour une application web avec gestion des retours selon différents protocoles (http, imap, readfile...), de les enchaîner en récupérant les résultats d’une étape pour les utiliser comme input de l’étape suivante...
    Les tests sont écrits sous forme de fichiers yaml, peuvent être lancés en parallèles.
    Open source (langage principal : GO) : binaire fourni pour Linux / Windows / Mac + Docker

    Qui n’a pas eu le besoin d’exécuter un VRAI test d’intégration ?
    1 - Inscription sur une application
    2 - Vérifier le mail envoyé par l’application
    3 - Le mail contient une URL, ouvrir cette URL pour valider l’inscription
    4 - S’authentifier avec le nouveau compte créé
    5 - Naviguer sur l’application Web
    6 - Vérifier en DB, ou sur votre API que les données sont cohérentes

    Venom répond à 5 problématiques :
    – lisibilité des scénarios de tests
    – multi-protocoles
    – résultats xUnit compréhensibles
    – « as-code », les tests sont sur vos dépôts git
    – extensibilité via les exécuteurs (mail, rest, web, kafka, redis, ...)

    Voir la présentation (simple mais bluffante !) sur https://www.youtube.com/watch?v=RGy-xbTs8_s

    #venom #test_utilisateur #unit_test #SPIP #yaml

  • Covid-19 : la Chine simplifie les arrivées de l’étranger
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/11/covid-19-la-chine-simplifie-les-arrivees-de-l-etranger_6149452_3210.html

    Covid-19 : la Chine simplifie les arrivées de l’étranger
    Les personnes arrivant en Chine effectueront désormais une quarantaine de huit jours, contre dix auparavant. « Les acteurs importants du monde économique » et les « délégations sportives » seront par ailleurs exemptés s’ils restent dans une bulle sanitaire durant leur séjour.
    La Chine, dernière grande économie à maintenir une politique sanitaire stricte contre la pandémie causée par le SARS-CoV-2, a annoncé, vendredi 11 novembre, l’assouplissement de plusieurs mesures en la matière.
    Quarantaine réduite. Chinois et étrangers arrivant en Chine effectueront désormais une quarantaine de huit jours, contre dix auparavant. Comme c’était déjà le cas, les trois derniers jours pourront être effectués au domicile chinois des voyageurs. En revanche, les cinq premiers jours de quarantaine s’effectueront toujours obligatoirement dans des centres spécialisés ou des hôtels, les frais d’hébergement et de nourriture restant à la charge des personnes confinées. Cependant, « les acteurs importants du monde économique » et les « délégations sportives » seront exemptés de quarantaine s’ils restent dans une bulle sanitaire durant leur séjour.
    Fin de l’annulation brutale des vols. Le gouvernement a par ailleurs annoncé l’arrêt du mécanisme très décrié de « coupe-circuit ». En vertu de cette règle, des vols internationaux vers la Chine étaient annulés pour une ou deux semaines en cas de découverte, à l’arrivée des vols précédents, d’un nombre jugé trop élevé de passagers contaminés à bord. L’annonce de vendredi constitue un soulagement pour de nombreux voyageurs, qui avaient jusqu’à présent la crainte de voir leurs vols annulés au dernier moment. Ils étaient contraints d’attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, hors de Chine avant de retrouver un vol.
    Un seul test PCR. Autre bonne nouvelle pour les voyageurs venus de l’étranger : ils devront fournir le résultat d’un seul test PCR réalisé dans les quarante-huit heures précédant l’embarquement pour la Chine, contre deux jusqu’à présent. Confinements préventifs interdits. La note gouvernementale interdit par ailleurs « strictement » les confinements préventifs ou trop longs, les fermetures d’écoles non approuvées par les autorités ou encore les « solutions toutes faites » appliquées sans discernement. La note appelle également à « accélérer » les vaccinations contre le Covid-19 en Chine, notamment auprès des personnes âgées, pour l’instant très réticentes, ainsi qu’à renforcer les stocks de traitements antiviraux contre la maladie.Toutes ces mesures sont annoncées après la tenue, jeudi, d’une réunion des sept plus hauts dirigeants du Parti communiste chinois (PCC), dont le président Xi Jinping. Ils avaient annoncé la volonté « indéfectible » de Pékin de maintenir la stratégie zéro Covid. Ce qui n’empêche visiblement pas des ajustements.Cette politique vise à tout faire pour éviter les cas : confinements de quartiers ou de villes entières dès l’apparition de foyers, quarantaines pour les personnes contaminées et tests PCR quasi-quotidiens. Mais cette politique inflexible a des répercussions sensibles sur l’économie chinoise, les chaînes logistiques mondiales, le moral de la population et des entreprises, l’image du pays et la mobilité internationale des Chinois et des étrangers. Vendredi, le ministère de la santé chinois a annoncé 10 535 nouveaux cas locaux ces vingt-quatre dernières heures. Un chiffre en hausse ces dernières semaines, mais qui reste très inférieur à la plupart des pays. Si elle frappe durement l’économie et pèse lourdement sur le moral des Chinois, la politique zéro Covid a incontestablement permis de très fortement limiter les contaminations. Seuls 5 200 morts ont été officiellement enregistrés en Chine, contre plus de 1 million aux Etats-Unis. Mais cette politique provoque un mécontentement croissant au sein de la population. Et les répercussions économiques sont telles que la plupart des analystes estiment désormais impossible pour la Chine d’arriver à son objectif de 5,5 % de croissance en 2022.

    #covid-19#migrant#migration#chine#mobilité#immigration#emigration#foyerepidemique#confinement#testzerocovid#economie

  • #bonne_nouvelle : La Chine confine la zone autour de la plus grande usine d’iPhone au monde Le Temps.ch

    Les autorités chinoises ont décrété mercredi le confinement de la zone autour de la plus grande usine d’iPhone au monde, après la fuite d’employés inquiets par la découverte d’un foyer de covid-19. La zone économique autour de l’aéroport de Zhengzhou (centre), où se trouve l’usine gérée par le groupe taïwanais Foxconn, devra observer un confinement de sept jours, selon un communiqué officiel.


    _
    L’usine, qui emploie plus de 200 000 personnes, est affectée depuis mi-octobre par des cas positifs au covid-19. Le site se trouve à quelque 600 km au sud-ouest de Pékin. Selon des analystes cités dans la presse, le complexe industriel, qui compte trois usines et emploie environ 350 000 personnes, assure l’assemblage d’environ 80% des iPhone 14, le dernier modèle du géant américain Apple.

    Des images sur les réseaux sociaux ont montré ce week-end de nombreux employés s’enfuir de l’usine, certains en sautant par-dessus un grillage, et rentrer à pied chez eux sur de longues distances. Des vidéos de salariés se plaignant de leurs conditions de travail et d’un manque de protection face au virus ont également été partagées.

    A compter de ce mercredi, les plus de 600 000 habitants de la zone économique « ne doivent pas quitter leur domicile » sauf raison impérative, ont indiqué les autorités locales. Seules les « entreprises essentielles » pourront continuer à fonctionner, les autres devant instaurer le télétravail. Les autorités ont averti qu’elles seraient « intransigeantes envers tout type de violation » du confinement.

    La Chine est la dernière grande économie à appliquer une politique zéro Covid, qui se traduit par des confinements à répétition, des tests PCR quasi obligatoires plusieurs fois par semaine et le placement en quarantaine des personnes issues de zones à risques.

    « Longue bataille »
    Pour retenir ses salariés, Foxconn avait annoncé mardi multiplier par quatre le bonus quotidien de présence au travail, soit 400 yuans (environ 55 euros). Le personnel recevra un bonus supplémentaire en cas de présence à l’usine pour au moins 15 jours en novembre. Ce bonus pourra atteindre 15 000 yuans (2,07 euros) en cas de présence le mois entier, a précisé l’entreprise taïwanaise. Foxconn a admis faire face à une « longue bataille » contre le Covid.

    Le groupe n’a pas précisé le nombre d’employés testés positifs ou confinés sur son site de Zhengzhou. Un responsable de l’usine a cependant affirmé à l’hebdomadaire China Newsweek qu’aucun cas grave n’avait été enregistré et que la situation était pour le moment « contrôlable ». Bien que peu élevé, le nombre de cas de Covid en Chine est en hausse ces derniers jours. Mercredi, plus de 2000 nouveaux cas positifs ont été annoncés sur le territoire pour le troisième jour consécutif.

    Tout au sud, le territoire semi-autonome de Macao a annoncé mardi un dépistage général de ses 680 000 habitants après la découverte d’une poignée de cas. L’un des casinos de la ville a par ailleurs été confiné. A Canton (sud), des confinements partiels ont été décrétés lundi dans plusieurs quartiers. A l’autre bout du pays, des foyers ont été détectés dans des villes du nord-est, près de la frontière avec la Russie et la Corée du Nord.

    #iphone #Foxconn #Zhengzhou #covid #tests_pcr #esclavage #sante #santé #coronavirus #iphone #apple #esclavage #smartphone #surveillance

  • Covid-19 : les Chinois épuisés par des confinements à répétition
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/11/01/covid-19-les-chinois-epuises-par-des-confinements-a-repetition_6148119_3244.

    Covid-19 : les Chinois épuisés par des confinements à répétition
    Des milliers d’ouvriers de l’usine géante de Foxconn ont fui la ville de Zhengzhou pour échapper à un confinement jugé inhumain. Des scènes de chaos familières en Chine, où des foyers de la maladie continuent d’apparaître malgré les mesures drastiques.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Publié hier à 17h27, mis à jour à 05h30
    Un sac sur l’épaule, ou poussant une mauvaise valise à roulette, des milliers d’ouvriers de Foxconn ont pris la route, en fin de semaine, pour fuir un confinement strict et mal organisé dans les usines de Zhengzhou, capitale de la province du Henan, dans le centre de la Chine. Foxconn, principal sous-traitant d’Apple et d’autres géants de l’électronique, y emploie entre 200 000 et 300 000 salariés selon les saisons, pour assembler plus de la moitié des iPhone vendus dans le monde. Ces ouvriers, originaires de villes alentour, ont décidé de rentrer chez eux à pied, parfois sur des centaines de kilomètres, coupant à travers champs pour éviter des points de contrôle, d’après des vidéos partagées sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Ils dénoncent des conditions de confinement inhumaines, le manque de nourriture et de réactivité de l’entreprise et des autorités. Ces scènes de chaos sont désormais familières en Chine, où la politique zéro Covid est toujours appliquée avec la plus grande fermeté. D’après la banque japonaise Nomura, au 27 octobre, 232 millions de Chinois se trouvaient soumis à des formes de restrictions, contre 225 millions la semaine précédente. En tout, 31 villes chinoises représentant 24,5 % du PIB sont concernées.
    Malgré trois ans d’expérience, les autorités locales semblent régulièrement dépassées dès qu’un foyer compte plus de quelques centaines de cas. A travers le pays, des confinements ont actuellement lieu au Xinjiang, dont certaines villes sont confinées depuis plus de trois mois, au Tibet, au Qinghai, mais aussi plus récemment dans la province du Guangdong, au sud-est, au Heilongjiang, au nord-est, et à Wuhan, où la pandémie de Covid-19 a débuté en décembre 2019. Lundi 31 octobre, la Chine a enregistré 2 719 cas, soit le niveau le plus élevé depuis la mi-août, alors que les températures baissent dans le pays, faisant craindre une possible reprise de l’épidémie cet hiver.
    Malgré les perturbations massives de l’économie et du quotidien des Chinois, le président Xi Jinping a réaffirmé l’importance de la stratégie zéro Covid lors du 20e congrès du Parti communiste chinois (PCC), qui s’est tenu du 16 au 22 octobre. Le secrétaire général du parti communiste, confirmé à son poste pour un troisième mandat inédit depuis Mao Zedong, a rappelé l’importance de la « guerre du peuple pour stopper la diffusion du virus ».
    Dans ces conditions, difficile de voir l’économie rebondir dans un avenir proche. Après un deuxième trimestre en recul, marqué par le confinement de Shanghaï, l’économie chinoise a officiellement retrouvé une croissance molle au troisième trimestre, avec 3,9 % de hausse du produit intérieur brut (PIB). Mais en octobre, la production industrielle a baissé, d’après l’indice PMI des directeurs d’achat, publié le 31 octobre. Les perturbations de l’usine Foxconn de Zhengzhou pourraient affecter 10 % de la production d’iPhone, en amont d’un pic de demande pour les fêtes de Noël. Mardi 1er novembre, le leader taïwanais de la sous-traitance électronique a proposé à ses salariés de Zhengzhou de quadrupler leur bonus s’ils restaient sur place. En Chine, les secteurs de la restauration, du tourisme, et du divertissement sont particulièrement touchés. Après le parc Universal Resort à Pékin quelques jours plus tôt, Disneyland à Shanghaï a fermé ses portes en fin de matinée lundi, enfermant des milliers de visiteurs, qui n’ont pu quitter les lieux qu’après l’obtention d’un résultat négatif à un test PCR effectué sur place. Dans toutes les grandes villes chinoises, la population est obligée de se soumettre à des tests PCR tous les trois jours pour emprunter les transports en commun et fréquenter les lieux publics. Malgré ces mesures coûteuses, des foyers de l’épidémie continuent d’apparaître aux quatre coins du pays. Au Xinjiang, dans l’Ouest, les habitants de la préfecture autonome kazakhe d’Ili sont confinés sans arrêt depuis début août. Depuis, toute la région autonome où vit la minorité ouïgoure, par ailleurs cible d’une répression féroce, est concernée. A Ili, le confinement semble interminable. Après un mois de restrictions, qui permettait encore aux familles de s’approvisionner dans les magasins, la préfecture autonome kazakhe d’Ili a imposé une « période de silence » début septembre, plus stricte encore, interdisant toute allée et venue. « Apparemment, d’autres résidences ont été prévenues de la mise en place de ces dix jours de silence, mais pas la nôtre. Au bout du troisième jour, on n’avait plus rien à manger », raconte une jeune chinoise de la minorité kazakhe, coincée à Ili après une visite familiale début août, et qui préfère garder l’anonymat. « 
    Après quelques semaines de répit, la ville est à nouveau confinée sine die depuis le 10 octobre. Pour celle qui a vécu le confinement de Shanghaï au printemps, ce deuxième confinement est d’autant plus dur que la situation de cette préfecture de 4,5 millions d’habitants est largement ignorée du reste de la Chine. « On est privés de nos moyens de subsistance, le bétail crève parce que les éleveurs sont confinés. Ils ne nous disent pas si ça va encore durer des semaines ou des mois, personne ne se préoccupe de ce qui se passe ici, et tout ce que nous publions sur les réseaux sociaux est immédiatement censuré. On veut que ça s’arrête, et on veut être entendus ! », poursuit-elle.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#deplacementinterne#confinement#economie#ouvrier#migrantinterne#foyerepidemique#test#restrictionsanitaire

  • Des dizaines d’employés de la plus grande usine au monde d’iPhone s’enfuient La Libre - AFP

    Des dizaines d’employés de la plus grande usine au monde d’iPhone, en Chine, ont pris la fuite pour échapper au confinement du site après la détection d’un foyer de cas de Covid, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

    Située dans la ville de Zhengzhou (centre), l’usine, gérée par le groupe taïwanais Foxconn, emploie plus de 200.000 personnes.

    Un « petit nombre » de cas a été détecté, avait indiqué l’entreprise la semaine dernière, sans préciser combien. Elle avait qualifié de « complètement fausses » les rumeurs sur internet faisant état de dizaines de milliers de contaminations.

    Foxconn a assuré que les employés étaient testés chaque jour et placés en confinement sur place.

    Mais des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ce week-end ont montré des dizaines de salariés, certains portant des valises, en train de s’enfuir du site en grimpant par-dessus le grillage puis en marchant le long de la route pour rentrer chez eux à pied.

    Les autorités locales ont demandé aux employés fuyards de s’enregistrer à leur arrivée puis d’observer une quarantaine de plusieurs jours chez eux.

    Le groupe taïwanais a dit « coopérer avec le gouvernement pour organiser le personnel et les véhicules » et permettre aux employés de partir s’ils le souhaitent.

    « Longue bataille »
    Foxconn, dont l’usine de Zhengzhou est celle qui fabrique le plus d’iPhone au monde, a dit affronter une « longue bataille » contre le foyer de Covid détecté, sans préciser le nombre d’employés confinés.

    La province de Henan, où se trouve Zhengzhou, n’a déclaré officiellement que 42 nouveaux cas lundi.

    L’ONG China Labor Watch a accusé le groupe Foxconn de cacher le nombre réels de cas parmi ses salariés et de forcer ceux qui sont malades à continuer à travailler, citant un message interne envoyé au personnel ainsi que des témoignages d’employés.

    Foxconn assure de son côté « faire tout son possible » pour prendre soin de ses travailleurs.

    La Chine est la dernière grande économie à appliquer une politique zéro Covid, qui se traduit par des confinements dès l’apparition de cas positifs, des tests PCR quasi obligatoires plusieurs fois par semaine ou encore le placement en quarantaine des personnes issues de zones à risques.

    Ces mesures, qui entraînent la fermeture inopinée d’entreprises et d’usines, pèsent lourdement sur l’économie.

    Source : https://www.lalibre.be/economie/digital/2022/10/31/des-dizaines-demployes-de-la-plus-grande-usine-au-monde-diphone-senfuient-NM

    #iphone #Foxconn #Zhengzhou #covid #tests_pcr #esclavage #sante #santé #coronavirus

  • Quels sont les risques possibles liés à la THS (FtM) ?
    https://www.ftm-transsexuel.info/medical/hormones/risques-et-suivi.html
    (THS = traitement hormonal substitutif)

    2.B Les risques vasculaires
    Les globules rouges, premiers éléments constituant du sang (en moyenne ils représentent de 40 à 50% du volume sanguin), sont fabriqués dans la moelle osseuse. On appelle cela l’érythropoïèse (oui je sais, c’est barbare les noms en biologie Coquin). Le nombre d’hématies fabriquées est contrôlé par une hormone rénale (l’hématopoïetine) qui est elle-même directement activée par la testostérone !

    hématie

    Les hommes ont un volume de globules rouges naturellement plus important que les femmes ce qui leur assure une meilleure oxygénation des muscles et donc des performances physiques supérieures. Il est donc normal qu’avec le traitement hormonal les FTM voient leur nombre de globules rouges augmenter.
    Toutefois, en cas de taux trop élevé de testostérone (cf. paragraphe précédent), le nombre de globules rouges peut encore s’accroître jusqu’à provoquer un polyglobulie : trop de globule rouge dans le sang.

    La conséquence de ce phénomène est un épaississement du sang qui peut poser bien d’autres soucis. Dans sa forme la plus grave, cela peut aller jusqu’à des accidents vasculaires cérébraux. Les symptômes sont variés comme des vertiges, des bourdonnements d’oreilles, des migraines et une rougeur généralisée de la peau.

    Une fois dépisté par la prise de sang et le taux de testostérone vérifié, il suffit de baisser les dosages pour revenir à une situation stable et normale. Suivant les cas, vos dosages sont maintenus inchangés et un traitement est prescrit pour fluidifier à nouveau le sang.

    Valeurs de références  :

    Hommes

    Femmes

    Taux hémoglobine (Hb)

    De 140 et 180 g/L

    De 120 à 160 g/L

    Dénombrement d’Hématie

    5 000 000 +/- 800 000 / µl

    4 500 000 +/- 600 000 / µl

    Le nombre d’hématie peut varier en fonction de votre activité physique ou d’un séjour à la montagne (l’altitude favorise l’accroissement du nombre de globule rouge). Il faut donc que la hausse ou la baisse de vos taux soit suffisamment important pour être significative.
    Même si nous avons principalement vu le cas d’une hausse des taux, une baisse est tout aussi inquiétante car elle révèle une situation d’anémie. Les causes d’une anémie ne sont que très rarement liées à un problème hormonal mais plutôt à des carences en Fer ou à un dysfonctionnement au niveau de la moelle osseuse, je n’en parlerai donc pas d’avantage ici.

    2.C Risques cardio-vasculaires
    Le traitement hormonal de substitution masculinisant peut avoir des répercussions sur votre cholestérol, qui est le facteur aggravant numéro 1 des risques cardio-vasculaires. Il est important de le surveiller régulièrement.

    On en a tous déjà entendu parler mais, le cholestérol, en fait, c’est quoi ?

    Il s’agit de substances lipidiques : les lipoprotéines qui sont indispensables à l’organisme et sont présentes dans toutes les cellules et dans le sang. Il y a 2 sortes de ces lipoprotéines :

    les lipoprotéines de petite densité : LDL, le mauvais cholestérol
    les lipoprotéines de haute densité : HDL, le bon cholestérol

    Le cholestérol est, en parti, apporté par l’alimentation mais aussi directement sécrété par le foie. Le bon cholestérol est chargé "d’attraper" le mauvais cholestérol et de l’amener jusqu’au foie pour que celui-ci l’élimine. Il participe aussi à l’entretien des cellules qui constituent les vaisseaux sanguins. Comme toujours en biologie, tout réside dans l’équilibre de la machine. Lorsque le LDL est présent en trop grand nombre dans le sang, le HDL ne suffit plus à l’éliminer et ne rempli plus son rôle d’entretien des cellules. Des dépôts se forment dans les artères avec le LDL excédentaire ayant une conséquence directe : l’augmentation des risques cardio-vasculaires, le plus fréquent étant l’artériosclérose (bouchage des artères). Plus le taux de HDL est haut moins vous avez de risques.

    Bon ok, maintenant on sait ce que c’est… mais qu’est ce que la testo vient faire là dedans ??? En fait, ce n’est pas vraiment la testostérone le souci mais la « disparition » des hormones féminines dans l’organisme. Les hormones féminines ont une action favorisant le bon cholestérol. Le "nettoyage" des artères est mieux assuré chez les filles que chez les garçons. La prise du traitement hormonal masculinisant va modifier le rapport entre le bon et le mauvais cholestérol. D’où la possibilité de voir votre taux de cholestérol global monter en flèche et l’utilité de le suivre de près pour réguler tout cela au plus tôt.
    La prise de sang doit se faire complètement à jeun* . Le rythme des contrôles varie d’une fois par an si vous n’avez pas de souci à plusieurs fois par an dans le cas contraire. En plus du HDL et du LDL, on retrouve aussi sur sa feuille de résultat le cholestérol total. En un coup d’œil, il permet de vérifier qu’il n’y a pas d’hypercholestérolémie.

    Valeurs de références**

    Cholestérol Total

    HDL (bon)

    LDL

    Homme adulte

    0,96 – 1,68 mmol/l

    0,37 – 0,65 g/l

    0,96 – 1,68 mmol/l

    0,37 – 0,65 g/l

    2,84 – 4,13 mmol/l

    1,10 – 1,60 g/l

    Femme adulte

    1,29 – 2,12 mmol/l

    0,58 – 0,82 g/l

    1,29 – 2,12 mmol/l

    0,50 – 0,82 g/l

    2,58 – 3,87 mmol/l

    1,00 – 1,50 g/l

    Avec ces résultats il est possible d’établir un facteur de risque cardio-vasculaire global par calcul :
    Si LDL / HDL est inférieur à 3,5 alors le risque cardio-vasculaire est estimé à « faible »

    Ou alors directement par la valeur du taux de bon cholestérol (HDL) :

    HDL

    Risque très faible

    Risque faible

    Risque moyen

    Risque fort

    Homme

    >1,55 mmol/l

    >0,60 g/l

    1,55 – 1,16 mmol/l

    0,60 – 0,45 g/l

    1,16 – 0,64 mmol/l

    0,45 – 0,25 g/l

    <0,64 mmol/l

    <0,25 g/l

    Femme

    >1,81 mmol/l

    >0,70 g/l

    1,81 – 1,42 mmol/l

    0,70 – 0,55 g/l

    1,42 – 0,90 mmol/l

    0,55 – 0,35 g/l

    <0,90 mmol/l

    <0,35 g/l

    2.D Risques hépatiques et rénaux
    Un des principaux organes ciblé par la testostérone est le foie. La testostérone, comme toute chose présente dans notre corps, a un cycle de vie. Elle naît, elle agit et elle meurt. La fin du cycle de vie de la molécule de testostérone est assurée par le foie et son élimination par le système rénal. Le foie transforme la testo en diverses molécules (androstènedio, androstènedione, etc...) qui sont ensuite éliminées du corps dans les urines après être passées par les reins.

    Votre foie est donc bien sollicité par le traitement, il faut donc le surveiller et le préserver. C’est pour cette raison que les endocrinologues vous conseillent de ne pas consommer (trop) d’alcool à partir du moment ou vous entamez votre traitement. Il s’agit de ne pas fragiliser votre foie qui aura déjà pas mal de boulot avec la testostérone fraîchement arrivée en masse dans votre corps. Les traitements par voie orale semble plus "agressif" pour le foie que les traitements par injection.

    Si votre foie est trop sollicité, il va avoir une réaction d’inflammation (cirrhose) qui va être détectée par une augmentation très nette de la présence dans votre sang de 2 enzymes sécrétées par le foie : les transaminases ASAT et ALAT.

    Sur les feuilles de soin et les résultats d’analyse l’on retrouve les sigles suivant :
    TGO = contrôle des Aspartate Amino Transférase (ASAT)
    TGP = contrôle des Alanine Amino Transférase (ALAT)

    Ces 2 résultats permettent de juger de l’état de santé de votre foie, voici les valeurs de références**

    ASAT – TGP

    ALAT – TGP

    10 et 40 UI/L

    10 et 45 UI/L

    (UI : unité internationale)

    Ces taux sont légèrement plus élevé chez l’homme que la femme et peuvent varier en fonction d’un effort physique. En cas de réel problème hépatique, leurs augmentations sont de l’ordre de fois 10 à fois 100.
    En cas de problème au niveau du foie, toutes les options pour arranger la situation sont possible : traitement dédié, arrêt de consommation d’alcool et de tabac, baisse du traitement hormonal, etc….

    Après être passé par le foie, les restes de la testostérone passent par les reins pour être expulsés. Les reins font donc partie de la chaîne et sont aussi contrôlés.

    Pour cela, le taux de créatine est mesuré, on retrouve parfois ce test sous l’intitulé « clairance estimée ». Cette vérification peut être réalisée soit par prise de sang soit par échantillon urinaire.

    Valeurs de références pour le taux de créatine urinaire, les valeurs varient en fonction du sexe et du poids, il faut réaliser une collecte d’urine pendant une journée entière

    chez un homme de 70 kg, elle est de 0,2 x 70 = environ 14mmol/jour
    chez une femme de 60 kg, elle est de = 0,2 x 60 x 0,85 = environ 10,2 mmol/jour.

    Valeurs de références pour le taux de créatine plasmatique

    80 à 110 µmol/l chez l’homme (9 à 13 mg/l)
    60 à 90 µmol/l chez la femme (7 à 10 mg/l)

    Les valeurs de références sont fortement influencées par la masse musculaire de l’individu. A poids constant, une augmentation dans le temps du niveau de créatine vers les valeurs hautes de références, montre une diminution des fonctions rénales pouvant aller jusqu’à l’insuffisance.

    Par exemple, pour une femme dont le taux passe de 60 µmol à 90 µmol alors que son poids est resté stable, cela correspond à une réduction d’environ 50 % de la fonction rénale.

    La mesure de la créatine plasmatique n’est pas un très bon indicateur pour dépister un début d’insuffisance rénale.

    2.E Risques cancéreux
    Les cancers sont une triste menace qui nous guette tous potentiellement, transsexuel ou non. Il est légitime de s’interroger si une THS n’est pas un facteur risque supplémentaire de développer certains types de cancers. Dans les cancers les plus courant chez les femmes on a : le cancer du sein, de l’utérus et des ovaires. Chez les hommes il y a celui de la prostate.

    Donc, en effet, la testostérone agit sur nos organes de naissance comme nous l’avons déjà vu mais les interventions chirurgicales viennent régler le problème à la base, surtout pour les risques de cancer des ovaires et de l’utérus, en fonction du type d’intervention que vous avez choisi pour votre hystérectomie. Aucune étude ne montre que la prise d’une THS augmente le risque de cancer sur ces organes ou sur d’autres mais elle ne montre pas le contraire non plus :-\ (cf. Hystérectomie ). L’hystérectomie est donc fortement conseillée pour des raisons de santé, mais elle est aussi nécessaire dans une optique de changement d’état-civil donc, une pierre 2 coups (cf. Changement d’état-civil).

    Pour le cancer du sein, la situation est identique, la très grande majorité de la glande mammaire est retirée lors de la mammectomie et c’est donc autant de risques supprimés. Il n’est toutefois jamais ramené à zéro. La probabilité de développer un cancer du sein devient à peu près identique à celui des autres hommes de naissance. (cf. Mammectomie ).

    Tant que les opérations n’ont pas eu lieu et que vous êtes sous traitement hormonal depuis plusieurs années, il peut vous être conseillé de pratiquer un examen gynécologique de contrôle et une mammographie.

    Pour la prostate, la situation est simple, les femmes n’ont tout simplement pas de prostate identique à l’homme, elles ont des glandes de Skène que l’on nomme prostate féminine mais ce n’est pas la même chose. De ce fait, le cancer de la prostate ne peut être un souci pour un transsexuel FTM.

    Au final, une fois les opérations faites, être transsexuel n’augmente pas les risques, on peut même dire que pour les cancers les plus courant, les risques sont inférieurs au reste de la population. Je ne m’avancerai pas d’avantage sur ces faits, car la thérapie hormono-chirurgicale des transsexuels reste trop jeune pour avoir un bon recul et des études accompagnées de chiffres significatifs.

    Si malheureusement un cancer survient un jour dans votre vie, la chimio-thérapie et votre hormono-thérapie peuvent être incompatible. Quoiqu’il en soit, vos médecins devront prendre en compte votre "particularité" endocrinienne qui peut favoriser la rapidité et l’intensité des effets secondaires de la chimio.

    #hormones #transition #femmes #santé #hommes_trans #testostérone

  • Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/covid-19-levee-de-la-quarantaine-obligatoire-pour-les-arrivees-a-hongkong_61

    Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 23 septembre 2022
    C’est la fin de plus de deux années et demi d’isolement international pour le centre financier. Hongkong va lever la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour toute personne arrivant de l’étranger, a annoncé le chef de l’exécutif vendredi 23 septembre. « Le système des hôtels de quarantaine va être supprimé », a déclaré John Lee aux journalistes.Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premier jours. La décision, très attendue, va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises, qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes.Hongkong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise « zéro Covid », laquelle impose notamment de multiples confinements dès l’apparition de cas positifs et des tests PCR toutes les soixante-douze ou quarante-huit heures. Des mesures telles que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant de l’étranger – allant jusqu’à vingt et un jours –, ont été appliquées dans cette région administrative spéciale de Chine pendant toute la période de la pandémie. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#circulation#frontiere#quarantaine#zerocovid#test

  • Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/covid-19-levee-de-la-quarantaine-obligatoire-pour-les-arrivees-a-hongkong_61

    Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 23 septembre 2022
    C’est la fin de plus de deux années et demi d’isolement international pour le centre financier. Hongkong va lever la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour toute personne arrivant de l’étranger, a annoncé le chef de l’exécutif vendredi 23 septembre. « Le système des hôtels de quarantaine va être supprimé », a déclaré John Lee aux journalistes.Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premier jours. La décision, très attendue, va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises, qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes.Hongkong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise « zéro Covid », laquelle impose notamment de multiples confinements dès l’apparition de cas positifs et des tests PCR toutes les soixante-douze ou quarante-huit heures. Des mesures telles que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant de l’étranger – allant jusqu’à vingt et un jours –, ont été appliquées dans cette région administrative spéciale de Chine pendant toute la période de la pandémie. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#circulation#frontiere#quarantaine#zerocovid#test

  • Hong Kong can only fully reopen borders if Covid-19 vaccination rate improves, finance chief says | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/hong-kong-economy/article/3192122/hong-kong-can-only-fully-reopen-borders-if-citys

    Hong Kong can only fully reopen borders if Covid-19 vaccination rate improves, finance chief says. ‘It has been extremely challenging to strike a balance between curbing the pandemic and facilitating travel, while preserving the economy’, Paul Chan says Pandemic adviser to government predicts infections spread by more transmissible variants will peak in coming week
    Updated: 11:19pm, 11 Sep, 2022
    Why you can trust SCMP
    Hong Kong can fully reopen to the world only if its Covid-19 vaccination rate improves further, the city’s finance chief has said, crediting effective pandemic control as the “fundamental stabilising force” of the local economy.Financial Secretary Paul Chan Mo-po struck a cautious note on Sunday even as health officials reported the possible start of a downward trend in daily cases, and a pandemic adviser to the government predicted infections spread by more transmissible variants would peak in the coming week.“It has been extremely challenging to strike a balance between curbing the pandemic and facilitating travel, while preserving the economy,” Chan wrote on his official blog. “Only with concerted efforts to further expand the vaccination scheme will we have more leeway to resume international travel, stabilising the economy and restarting the impetus for growth to the greatest extent possible.”
    According to the government, 93 per cent of residents have taken a first vaccine shot, and 91 per cent have received a second, while 74 per cent have completed all three. But the rate for residents aged 80 or above remains just 67 per cent for two shots and a mere 51 per cent for three.
    Authorities have struggled to get those numbers up as infections have rebounded in recent weeks. Health officials on Sunday confirmed 9,033 new cases, of which 129 were imported, and 11 more deaths related to the virus. The city’s Covid-19 tally stood at 1,651,974, with 9,799 fatalities.
    Professor Lau Yu-lung, chair professor of paediatrics at the University of Hong Kong and who advises the government on the pandemic, forecast new infections would crest in the next three to seven days after plateauing at about 10,000 in the past week.The viral load in sewage had also shown signs of flattening, while the number of infected patients being treated in hospital between Thursday and Saturday had declined, he noted.
    “There might be a small rebound after the three-day holiday,” Lau said, adding that as long as residents adhered to social-distancing measures, the public had no cause for concern.
    If the vaccination rate among the elderly and those under five years of age both reached at least 80 per cent, the government might consider laying out a timeline for easing pandemic curbs, he suggested, predicting that could happen in November.The government last week announced the vaccine pass scheme restricting access to most public places would be expanded to require children as young as five be inoculated with at least one jab by September 30 and two shots by the end of November.
    Vaccine pass for kids from 5: what Hong Kong parents should know
    11 Sep 2022. As of Sunday, 2,711 Covid-19 patients were in hospital, including 54 in critical condition and 57 in a serious one. Hospital Authority Chief Manager Dr Larry Lee Lap-yip described the patient numbers as having “stabilised”.But the number of elderly sent to the makeshift treatment facility at AsiaWorld-Expo continued to rise, Lee noted, adding a plan to increase bed capacity from 240 to 280 after the holiday remained.
    “We dare not to let our guard down because based on our experience, changes, growth or declines in the pandemic can happen rapidly,” he said.
    Reacting to Chan’s blog entry, Travel Industry Council chairwoman Gianna Hsu Wong Mei-lun expressed hope that the government would provide a road map to further relax the “3+4” policy that requires arrivals to spend three days in hotel quarantine and four more monitoring their health at home.“Any quarantine measure is an obstacle to revitalise local tourism”, Hsu said, adding the current administration had always maintained that any easing of the rule would be based on scientific data on infection numbers but stopped short of stating what numbers would be acceptable or how a lower figure could be achieved.“When people travel, they need to tour around and enjoy the food. That’s how travelling should be. But if they have an amber code, even if the quarantine is cut to ‘0+7’ or even ‘0+3’, there is no way you could attract inbound travellers with such restrictions,” she said, referring to the vaccine pass QR code given to travellers upon arrival.
    Ray Chui Man-wai, chairman of the food and beverage industry group Institute of Dining Art, said the strategies the government had adopted to tackle the pandemic were “problematic”, noting the government had failed to set a target vaccination rate.“.
    Separately, authorities also made a change to the English-language version of information for people who tested positive posted on the website of the Centre for Health Protection. It now stated that anyone who tested positive using a rapid antigen test (RAT) “have to” report the results instead of only “can” report them.But Chuang clarified that reporting positive RAT cases was “not yet compulsory by law at the moment”.“[But] we would like the people to report so we don’t want them to feel like it’s optional,” she said.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#honkong#pandemie#vaccination#frontiere#circulation#economie#quarantaine#test

  • France-Tunisie : normalisation de la délivrance des visas
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/01/france-tunisie-normalisation-de-la-delivrance-des-visas_6139768_3212.html

    France-Tunisie : normalisation de la délivrance des visas
    La France avait restreint l’octroi en provenance de Tunisie, du Maroc et de l’Algérie pour inciter ces pays à lutter davantage contre l’immigration illégale.
    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 09h49, mis à jour à 10h23
    Les ministres de l’intérieur français et tunisien ont annoncé, mercredi 31 août, dans un communiqué commun la normalisation par la France de la délivrance de visas en Tunisie. Cette normalisation a été décidée avec « effet immédiat », ont ajouté les deux ministres, Taoufik Charfeddine et Gérald Darmanin qui se sont entretenus par téléphone. A l’automne 2021, la France avait décidé de restreindre la délivrance de visas en Algérie, Maroc et Tunisie, afin d’inciter ces pays à faire des efforts en matière de coopération et de lutte contre l’immigration illégale. Il s’agissait de les inciter à améliorer l’accueil de leurs ressortissants sous le coup d’une expulsion de France. Au ministère de l’intérieur français, on a expliqué que la Tunisie était le premier des trois pays à avoir levé les tests sanitaires demandés pour pouvoir entrer sur le territoire. En outre, on a souligné « les grands progrès réalisés » par la Tunisie en matière de coopération.
    Il était prévu que le dispositif de réduction du nombre de visas délivrés par la France aux ressortissants de ces pays pouvait être revu en fonction des « efforts » accomplis. Les deux ministres sont convenus de refaire une évaluation conjointe de la coopération sur « l’ensemble des questions d’intérêt commun d’ici la fin de l’année ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#tunisie#visas#immigrationillegale#politiquemigratoire#expulsion#test#sante