• Covid-19 en France : l’application TousAntiCovid intégrera bientôt les certificats de tests et de vaccination
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/18/covid-19-en-france-l-application-tousanticovid-va-certifier-les-tests-et-la-

    Les certifications de tests et de vaccination bientôt disponible sur TousAntiCovid. TousAntiCovid, l’application de suivi des malades du Covid-19, va intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test de détection du virus, puis de certifier l’état vaccinal, a annoncé, dimanche, le gouvernement dans une invitation à la presse.
    « TousAntiCovid-Carnet, dont l’expérimentation débute ces prochains jours, vise à stocker sous forme numérique [dans l’application] et de manière sécurisée [une] preuve de test négatif ou positif certifiée et, demain, une attestation certifiée de vaccination », est-il précisé, alors que le dispositif doit être présenté lundi. « La France s’engage dès maintenant dans l’expérimentation de la fonctionnalité TousAntiCovid-Carnet lors des vols à destination de la Corse et des outre-mer », annonce le gouvernement, qui souhaite ensuite étendre le procédé aux déplacements vers les pays de l’Union européenne.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#sante#passeportvaccinal#frontiere#circulation#vaccination#test

  • Covid-19 : Emmanuel Macron réaffirme l’objectif de « lever les restrictions début mai »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/04/18/covid-19-macron-reaffirme-l-objectif-de-lever-les-restrictions-debut-mai_607

    Le 31 mars, Emmanuel Macron avait annoncé aux Français le retour du confinement pour une durée de quatre semaines. Le chef de l’Etat a confirmé, dimanche 18 avril, que la réouverture du pays ne serait pas reportée malgré une situation sanitaire toujours tendue, avec plus de 35 000 nouveaux cas recensés samedi et près de 5 900 malades dans les services de réanimation des hôpitaux. « Nous allons progressivement lever les restrictions début mai », a déclaré M. Macron dans un entretien accordé à l’émission « Face the Nation », sur la chaîne de télévision américaine CBS.
    Cet engagement intervient alors que des doutes émergent au sommet de l’Etat sur la possibilité de commencer à rouvrir dès la mi-mai certains lieux accueillant du public, conformément aux promesses présidentielles. La menace des variants dits « brésilien » et « sud-africain » du SARS-CoV-2 a en effet poussé le gouvernement à élargir et à durcir les mesures de restriction contre les voyageurs en provenance de certaines zones à risque. De quoi assombrir la perspective des prochaines semaines.
    Ce contexte n’empêche pas Emmanuel Macron de se montrer positif quant à la possibilité de revoir des touristes américains fouler le sol français dès cet été. Le président de la République a ainsi assuré à CBS que le passeport sanitaire dont l’Union européenne (UE) espère se doter en juin serait « proposé » aux citoyens des Etats-Unis « lorsqu’ils ont décidé de se faire vacciner ou avec un test PCR négatif ». Cette avancée, selon lui, serait rendue possible par les progrès accomplis sur le Vieux Continent en matière de vaccination. (...)
    Afin de contrer les variants qui circulent aujourd’hui en Amérique latine et en Afrique du Sud, le gouvernement a annoncé, samedi, un renforcement des contrôles aux frontières françaises. Le variant brésilien, dit P1, inquiète en particulier les autorités en raison de sa supposée plus grande résistance aux vaccins. Une quarantaine obligatoire de dix jours sera désormais requise pour tous les voyageurs arrivant du Brésil, d’Argentine, du Chili et d’Afrique du Sud. Ces derniers devront présenter à leur arrivée un test PCR négatif de moins de trente-six heures, ou bien un test négatif de moins de soixante-douze heures couplé à un test antigénique négatif de moins de vingt-quatre heures. Des mesures qui concernent également la Guyane.
    A l’exception du Brésil, qui voit sa liaison aérienne avec la France suspendue jusqu’au 23 avril, les vols en provenance de ces pays ne seront néanmoins pas interdits. « D’autres pays pourront être concernés par ces mesures sur la base des critères identifiés par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies », a précisé Matignon dans un communiqué. Des discussions doivent avoir lieu à ce sujet en début de semaine.

    #Covid-19#migrant#migration#france#bresil#guyane#chili#argentine#etatsunis#sante#circulation#test#vaccination#passeportsanitaire#quarantaine#variant

  • The Hunting Ground (#documentary on #US #campus_rape)

    From the team behind THE INVISIBLE WAR, comes a startling exposé of rape crimes on U.S. campuses, institutional cover-ups and the brutal social toll on victims and their families. Weaving together verité footage and first-person #testimonies, the film follows survivors as they pursue their education while fighting for #justice — despite harsh retaliation, #harassment and #pushback at every level.

    https://www.youtube.com/watch?v=GBNHGi36nlM

  • Covid-19 : nouveau confinement en Martinique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/16/covid-19-la-martinique-a-nouveau-confinee_6077012_3244.html

    Les annonces outre-mer ne se ressemblent pas : la Polynésie française va rouvrir ses frontières aux visiteurs américains à partir du 1er mai, mais ne recevra pas de touristes français, tandis que la Martinique va se reconfiner et que la Guyane a renforcé son couvre-feu.Jeudi, Emmanuel Macron a évoqué le calendrier du progressif déconfinement en métropole, lors d’une visioconférence avec plusieurs maires. Il a donné pour horizon « vers la mi-mai », sans plus de précisions. L’hypothèse d’une différenciation territoriale en fonction de la situation sanitaire est aussi étudiée par le gouvernement.
    En Martinique, le préfet, Stanislas Cazelles, a annoncé jeudi 15 avril dans la soirée, lors d’une conférence de presse, que l’île était de nouveau confinée, le nombre de patients Covid-19 n’ayant pas cessé d’augmenter ces dernières semaines.Ce troisième confinement intervient après une première mesure de couvre-feu décrétée fin mars. Le préfet a invoqué la nécessité de « réduire les contacts » pour espérer freiner la propagation du virus, « surtout [celle du] variant anglais, qui est de plus en plus présent et qui fait des ravages ».En Guyane, devant l’intensification de la circulation du virus, la préfecture a renforcé les mesures de couvre-feu dans huit communes, dont Cayenne. Il y sera étendu de samedi 19 heures à lundi 5 heures. « Le variant P1, dit brésilien, représente aujourd’hui plus de 84 % des prélèvements positifs en Guyane », souligne un communiqué.
    La Polynésie française n’est pas confinée mais le couvre-feu y est maintenu de 22 heures à 4 heures. La collectivité rouvrira ses frontières aux visiteurs américains à partir du 1er mai. « Nous avons fait le choix de n’ouvrir à ce stade qu’aux voyageurs en provenance des Etats-Unis et y ayant séjourné plus d’un mois, principalement car la vaccination est désormais ouverte à tous et 3 millions de doses sont administrées chaque jour aux Etats-Unis », a expliqué jeudi le haut-commissaire de la République, Dominique Sorain.
    Les touristes américains devront présenter un résultat négatif de test RT-PCR trois jours avant leur vol, subiront un test antigénique à leur arrivée puis un nouveau test quatre jours après. Chaque visiteur devra aussi présenter une preuve de vaccination ou une sérologie démontrant qu’il dispose d’anticorps. Les passagers non vaccinés et sans preuve sérologique pourront venir en Polynésie mais seront placés dix jours en quarantaine et subiront un quatrième test huit jours après leur arrivée. Ce protocole sanitaire vise à empêcher l’introduction de variants. Vingt cas ont été détectés en Polynésie, tous contrôlés grâce aux tests et à la quarantaine.

    #Covid-19#migrant#migration#france#outremer#polynesie#martinique#guyane#variant#sante#circulation#frontiere#confinement#test

  • Covid-19 en France : les voyageurs en provenance de Guyane soumis à des tests antigéniques dès jeudi
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/15/covid-19-les-fetes-de-bayonne-annulees-pour-le-deuxieme-ete-consecutif_60768

    Covid-19 en France : les voyageurs en provenance de Guyane soumis à des tests antigéniques dès jeudi. Outre un test PCR datant de moins de soixante-douze heures lors de l’embarquement, des tests antigéniques « par précaution » vont être effectués dès jeudi sur les voyageurs venant de Guyane à leur arrivée en métropole.Le Covid-19 a emporté 100 000 personnes en France en un peu plus d’un an. Il y aura « évidemment [un] moment d’hommage et du deuil pour la Nation » en faveur des victimes, a déclaré mercredi 14 avril le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Il a précisé que le président, Emmanuel Macron, avait « déjà eu l’occasion d’en parler dans les conseils des ministres », mais sans fournir de date d’un éventuel hommage national.
    Mercredi soir, la France comptait 5 902 personnes atteintes du Covid-19 hospitalisées en réanimation, soit cinquante de moins que la veille ; un niveau qui reste toutefois largement supérieur au pic de la deuxième vague, à l’automne. La métropole n’est pas la seule touchée : les autorités de la Guadeloupe se sont, elles aussi, résolues à prendre de nouvelles mesures pour lutter contre une recrudescence de la maladie. Et les voyageurs en provenance de Guyane vont être soumis dès jeudi 15 avril à des tests antigéniques à leur arrivée en métropole.
    Dès jeudi, les voyageurs en provenance de Guyane sont systématiquement soumis « par précaution, à des tests antigéniques à leur arrivée » en métropole, a annoncé le ministère de l’intérieur. La mesure est entrée en vigueur pour les voyageurs partis mercredi de Guyane et arrivant jeudi à l’aéroport d’Orly, a-t-on ajouté au ministère. En outre, les voyageurs restent tenus de présenter, lors de leur embarquement, un test PCR datant de moins de soixante-douze heures.
    Cette décision survient après que la France a décidé de suspendre les liaisons aériennes avec le Brésil jusqu’au 19 avril pour tenter de contrer une propagation du variant brésilien. La Guyane partage 730 km de frontières avec le Brésil, en grande partie le long du fleuve Oyapock. Cette frontière fluviale est davantage surveillée depuis plusieurs mois, afin d’empêcher les mouvements de population. Mercredi, le taux d’incidence en Guyane était de 141 pour 100 000 habitants.

    #Covid-19#migrant#migration#france#bresil#guyane#variant#circulation#frontiere#test

  • Des migrants éthiopiens rentrent du Yémen avec l’aide de l’OIM après le tragique naufrage de leur bateau | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/des-migrants-ethiopiens-rentrent-du-yemen-avec-laide-de-loim-apres-le-tragique-
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/img_7143.jpg?itok=YnThU7NW

    Aden/Addis-Abeba - Cent soixante migrants éthiopiens sont rentrés sains et saufs du Yémen aujourd’hui avec l’aide de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), un jour seulement après qu’un dangereux périple à travers le Golfe d’Aden a coûté la vie à des dizaines de personnes, dont au moins 16 enfants.Plus de 32 000 migrants, principalement originaires d’Éthiopie, sont toujours bloqués au Yémen dans des conditions désastreuses et souvent mortelles.« La situation des migrants bloqués au Yémen est devenue si tragiques que beaucoup d’entre eux pensent qu’ils n’ont pas d’autre choix que de s’en remettre aux passeurs pour rentrer chez eux », a déclaré Jeffrey Labovitz, directeur des opérations d’urgence de l’OIM.
    Au moins 42 personnes de retour du Yémen seraient mortes lundi lorsque leur embarcation a sombré au large de Djibouti. Le mois dernier, au moins 20 personnes s’étaient également noyées sur le même itinéraire selon les survivants. L’OIM estime que, depuis mai 2020, plus de 11 000 migrants sont retournés dans la Corne de l’Afrique lors de dangereuses traversées en bateau, aidés par des passeurs sans scrupules.« Notre programme de retour humanitaire volontaire constitue une bouée de sauvetage pour les personnes bloquées dans un pays qui est aujourd’hui dans sa septième année de conflit et de crise. Nous appelons tous les gouvernements situés le long de l’itinéraire à s’unir et à soutenir nos efforts pour permettre aux migrants de rentrer chez eux en toute sécurité et dans la dignité », a ajouté M. Labovitz.La COVID-19 a eu un impact majeur sur les migrations dans le monde. L’itinéraire de la Corne de l’Afrique vers les pays du Golfe a été particulièrement touché. Des dizaines de milliers de migrants, qui espéraient travailler au Royaume d’Arabie saoudite, se trouvent désormais dans l’impossibilité de terminer leur périple, bloqués à Djibouti, en Somalie et au Yémen.Si la pandémie a également entraîné une diminution du nombre de migrants arrivant au Yémen, passant de 138 000 en 2019 à un peu plus de 37 500 en 2020, les risques auxquels ils sont confrontés continuent d’augmenter. Beaucoup de ces migrants sont bloqués dans des situations précaires, dormant dans la rue sans abri ni accès aux services. Beaucoup d’autres sont en détention ou retenus par des passeurs.« Nous ne trouvons ni travail ni nourriture ici ; le Yémen est un problème pour nous », a déclaré Gamal, un migrant de 22 ans qui est rentré grâce au vol de retour humanitaire volontaire. « Je dormais dans la rue sur des cartons. Je ne mangeais que grâce à la charité des passants et parfois on nous donnait des restes de restaurants. Je n’avais jamais grand-chose à manger »
    Depuis octobre 2020, rien qu’à Aden, l’OIM a enregistré plus de 6 000 migrants qui ont besoin d’aide pour rentrer chez eux en toute sécurité. Le vol d’aujourd’hui à destination d’Addis-Abeba était le deuxième transportant un premier groupe de 1 100 Éthiopiens qui ont été approuvés pour un retour humanitaire volontaire vers l’Éthiopie. Des milliers d’autres migrants irréguliers attendent que leur nationalité soit vérifiée et que des documents de voyage leur soient fournis.Avant le départ du vol, l’OIM a effectué des examens médicaux et de protection pour s’assurer que les migrants de retour sont aptes à voyager et qu’ils consentent volontairement à rentrer. Les personnes ayant des besoins particuliers sont identifiées et reçoivent des conseils et un soutien spécialisés.En Ethiopie, l’OIM soutient les installations de quarantaine contre la COVID-19 gérées par le gouvernement afin d’accueillir les migrants de retour à leur arrivée et leur fournit une aide en espèces, des articles essentiels et un transport ultérieur chez eux. L’Organisation soutient également la recherche des familles pour les enfants migrants non accompagnés.Dans toute la Corne de l’Afrique et au Yémen, l’OIM apporte un soutien vital aux migrants en leur fournissant, entre autres, des soins de santé, de la nourriture et de l’eau.
    Le vol d’aujourd’hui a été financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain. L’assistance après l’arrivée à Addis-Abeba est soutenue par l’aide humanitaire de l’UE et le PRM.

    #Covid-19#migrant#migration#yemen#ethiopie#cornedelafrique#sante#retour#rapatriement#OIM#crisesanitaire#quarantaine#test#MNA#refugie

  • CDC says fully vaccinated people may travel - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/health/2021/04/02/cdc-fully-vaccinated-may-travel

    Fully vaccinated people are at low-risk from travel, CDC says
    Updated guidance reflects studies showing how vaccines help protect against coronavirus infections.
    Federal health officials said fully vaccinated people may travel as evidence mounts of the shots’ effectiveness at helping to protect against coronavirus infections and their spread.But the Centers for Disease Control and Prevention said that even though fully vaccinated individuals are at lower risk of infection, travel is still not recommended due to the rising number of cases in the United States and globally.The long-awaited guidance is still welcome news for the growing number of vaccinated adults who want greater freedom to visit family members and take vacations for the first time in a year. It is also expected to help boost the travel and airline industries that have been seeking a relaxation of the restrictions.The agency updated its guidance because of several newly released studies documenting the strong real-world effectiveness of coronavirus vaccines, and the rapid pace of vaccinations, now close to 3 million people a day. On Friday, the United States surpassed the milestone of 100 million people getting at least one shot.
    But CDC Director Rochelle Walensky cautioned in a White House briefing Friday that while fully vaccinated people can now travel at low risk to themselves, “I would advocate against general travel overall. Our guidance is silent on recommending or not recommending fully vaccinated people travel. Our guidance speaks to the safety of doing so." (...)
    For international travel, fully vaccinated people do not need to be tested before they leave the United States unless it is required by the destination, the guidance says. For their return to the United States, fully vaccinated people should get tested and have a negative result before they board an international flight back to the United States. And they should also be tested three to five days after arrival back in the United States. Nearly 40 percent of all adults have received at least one dose of a vaccine and more than 1 in 5 adults are now fully vaccinated, including more than half of seniors, according to the CDC. On Friday, the United States is expected to pass the milestone of 100 million people getting at least one dose.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#vaccination#voyageaerien#retour#test

  • Covid-19 dans le monde : l’Allemagne place les Pays-Bas en zone à haut risque
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/04/covid-19-dans-le-monde-le-pape-espere-une-renaissance-post-pandemique_607551

    L’institut Robert-Koch avait déjà procédé de même pour trois autres pays frontaliers dont la France. Les voyageurs devront présenter un test négatif et s’isoler entre cinq et dix jours.Des millions de personnes dans le monde se résignent à passer le dimanche de Pâques, le jour le plus important du calendrier liturgique chrétien, sous le signe des contraintes sanitaires pour la deuxième fois depuis le début de la pandémie de Covid-19. La pandémie a fait plus de 2 847 000 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse à partir de sources officielles, dimanche matin. Ces chiffres sont globalement sous-évalués. Ils se fondent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sans inclure les réévaluations reposant sur des bases statistiques.
    L’Allemagne va placer les Pays-Bas en zone à haut risque en raison du nombre élevé de contaminations au SARS-CoV-2, a annoncé dimanche l’Institut Robert-Koch, qui a déjà procédé de même pour trois autres pays frontaliers dont la France. A partir de mardi à minuit, tout voyageur en provenance des Pays-Bas devra présenter un test de dépistage du virus négatif pour pouvoir entrer sur le territoire allemand, selon l’institut de veille sanitaire. Il devra en outre observer une période de quarantaine de dix jours avec la possibilité de l’interrompre au bout de cinq jours sur présentation d’un test négatif.Pour les personnes qui effectuent la navette entre les deux pays voisins pour des raisons professionnelles, des exceptions sont toutefois prévues. L’Allemagne, où l’inquiétude ne cesse de grandir face à la troisième vague épidémique, avait déjà décidé de classer en zone à haut risque la France, la République tchèque et la Pologne.
    Les Pays-Bas sont limitrophes de deux Etats régionaux allemands importants, la Basse-Saxe et surtout la Rhénanie du Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé avec 18 millions d’habitants. Les restrictions mises en place pour lutter contre la pandémie, qui s’aggrave dans le royaume néerlandais, ont récemment été prolongées jusqu’au 20 avril.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#paysbas#france#pologne#republiquetcheque#tauxincidence#sante#test#frontiere#circulation#zonearisque

  • Macron roi

    Alors que le #Parlement est en ce jour transformé en une chambre d’enregistrement des désirs du Roi, il importe de revenir sur le bilan d’une année de gouvernement-covid. Est-ce la pandémie qui est hors de contrôle, ou bien notre président ? Les deux certainement.

    « Le président a acquis une vraie #expertise sur les sujets sanitaires. Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne. » #Jean-Michel_Blanquer, Le Monde, le 30 mars 2021

    « Ce n’est pas Macron qui manque d’#humilité, c’est l’humilité qui n’est pas à la hauteur », #EmmanuelMacronFacts

    « Père Ubu – Allons, messieurs, prenons nos dispositions pour la bataille. Nous allons rester sur la colline et ne commettrons point la sottise de descendre en bas. Je me tiendrai au milieu comme une citadelle vivante et vous autres graviterez autour de moi » Alfred Jarry, Ubu roi, Acte IV, scène 3

    Je serai bref. On écrit bien trop sur Macron. Les trois épigraphes ci-dessus disent à peu près tout. Il faudrait juste ajouter que dans certaines versions de la mythologie grecque Hybris est l’un des enfants de la Nuit et d’Érèbe, une divinité des Enfers. L’#hybris désigne la #démesure, l’#excès_de_pouvoir et le vertige auquel il conduit. La Vème République est une détestable machine à produire de l’hybris. Des présidents hors de contrôle.

    En ce 31 mars 2021, Macron roi préside un #Conseil_de_défense_sanitaire où ne siège autour de lui qu’une petite grappe de ministres choisis par ses soins. Conseil opaque, soumis au secret et échappant à tout #contrôle_législatif . Le soir du même jour, il annonce ses décisions à ses sujets, au nom d’un « nous », dont on ne saura jamais s’il est de majesté ou s’il renvoie aux choix collectifs et débattus d’un #exécutif. Ce « je-nous » annonce donc le #reconfinement de toute la métropole, avec la fermeture des écoles. Je propose de déduire de ces décisions les trois #échecs de Macron, qui correspondent à trois #fautes, lesquelles sont directement en rapport avec la démesure qui caractérise le personnage, #démesure encouragée par la fonction et notre #constitution épuisée. Quand faire le #bilan d’une politique se résume, de facto, à la caractérologie de son Auteur, on se dit qu’il est grand temps de changer de République et d’en finir avec le #présidentialisme.

    Le premier échec de Macron roi, c’est le reconfinement de toute la métropole avec ses conséquences en termes de #santé_mentale, de #précarisation accrue pour les plus pauvres et les classes moyennes, et d’aggravation de la #crise_économique. L’engagement pris à de multiples reprises de ne pas reconfiner nationalement n’a jamais été accompagné de la politique qu’un tel choix exigeait. Macron a mis tout le pays dans une #impasse. Le reconfinement est la conséquence directe de ce choix. La décision de laisser filer l’#épidémie fin janvier, - dans un contexte de diffusion des variants, avec l’exemple anglais sous les yeux, et contre l’avis de toute la #communauté_scientifique -, a été, littéralement, criminelle. Macron était parfaitement informé de la flambée qui aurait lieu mi-mars. Nous y sommes.

    Le second échec de Macron roi, distrait et appuyé par son fou préféré dans son obstination à ne #rien_faire pour sécuriser sérieusement l’#Éducation_nationale, aura été la #fermeture contrainte des #écoles et le prolongement du semi-confinement des étudiant.es, qu’il convient de ne pas oublier : les dégâts sont pour elle et eux sans fin, que certain.es aident à réparer : https://blogs.mediapart.fr/parrainer-un-e-etudiant-e/blog/260221/parrainer-un-e-etudiant-e-pour-entrer-dans-le-monde-dapres-appel-ten. En plus des scandales des #masques, des #tests et des #vaccins, Macron et son gouvernement sont en effet directement comptables d’une #inaction incompréhensible. Monté sur son « cheval à phynances », Macron roi a certes arrosé les entreprises de centaines de milliards, mais n’en a dépensé aucun pour l’#Hôpital, l’École, l’#Université, la #Recherche et plus généralement la #sécurisation_sanitaire des #lieux_publics, parmi lesquels tous les lieux de #culture.

    Or, depuis bientôt un an, des chercheurs font la démonstration que des solutions existent (voir ici : https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/120121/rendre-l-universite-aux-etudiants-sans-attendre-les-decideurs ) et que la stratégie « #Zéro_Covid » est certainement la plus efficace et la plus propre à protéger des vies : voir par exemple les propositions concrètes de Rogue-ESR (https://rogueesr.fr/zero-covid). Pourquoi donc « une intelligence comme la sienne » ne parvient-elle pas à s’élever jusqu’à la compréhension que la #détection de la saturation en #CO2 d’un lieu fermé et l’utilisation de #filtres_Hepa sont des dispositifs techniques simples, efficaces et susceptibles de limiter la propagation du #virus ? Même des esprits infiniment plus bornés que le sien – Wauquiez par exemple (https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/covid-l-efficacite-des-purificateurs-d-air-contre-le-sa), qui dégage 10 millions pour des #purificateurs_d’air dans les écoles et lycées - ont parfaitement saisi au bout de 6 mois ce que Macron-Roi mettra deux ans à reconnaitre.

    Le troisième échec de Macron roi, le plus terrible, est le nombre de #morts, de vies brisées, de souffrances psychiques et physiques que des années de soins peineront à soulager. Bientôt 100 000 morts. Des légions de "covid longs", des enfants, des adolescents et des étudiants habités par l’angoisse de contaminer leur parents … Question : combien de milliers de vies auraient pu être épargnées, non pas seulement par des décisions énergiques fin janvier 2021, mais par un véritable #plan_d’action visant à apporter une sécurité sanitaire digne de ce nom, à toute la population ? Pourquoi 3000 #lits de #réanimation supplémentaires seulement maintenant et pas à l’été 2020, avant la seconde vague ? Pourquoi Zéro mesure technique et financière pour les #universités quand des étudiants se suicident ? Pourquoi Zéro vaccin pour protéger les enseignants ? Pourquoi faire si peu de cas de « La valeur d’une vie » (https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/260121/la-valeur-d-une-vie) ?

    L’analyse des causes de ces #échecs montre que ce ne sont pas des #erreurs, mais des #fautes politiques. Tout d’abord une gestion présidentialiste et autocratique de la #crise_sanitaire, couplée avec un virage idéologique vers l’extrême droite. Ensuite le refus de toute #politique_d’anticipation, qui est à concevoir comme une conséquence du « #en-même-temps » : le #laisser_faire néolibéral du macronisme se conjugue avec un retrait massif de l’#Etat et un affaiblissement de la #Fonction_publique. Enfin la #gestion_sanitaire de Macron roi a pris lors de cette épidémie la forme d’un #pari : s’accoutumer au virus, #vivre_avec, le laisser filer permettra peut-être d’éviter un #confinement. Le pari au lieu de la #raison et de la #délibération, le jeu avec la science, le rêve de devenir un savant, l’adulation de Raoult, Macron roi devenu « l’expert », l’épidémiologiste en chambre. La limite de cette folie est éthique : un #pouvoir, quel qu’il soit, ne peut pas parier des vies comme dans une partie de poker.

    A ces trois fautes correspondent trois marqueurs de l’identité politique de Macron roi : l’#opportunisme, le #jeu et le #cynisme. Macron est certainement le président le plus dangereux que nous ayons eu depuis Pétain. Il est le président qui aura consenti à la mort de dizaines de milliers de citoyen.ne.s, qui aura fait le lit de l’#extrême_droite et aura remplacé la politique par un jeu de roulette russe. Président hors de contrôle, il est devenu à lui seul le haut comité médical qu’il a institué. Il est devenu à lui seul tout le Parlement. Il est devenu sa propre caricature. Le Roi et le fou du Roi. Seul en son Palais, "divertissant son incurable ennui en faisant des paris avec la vie de ses sujets"*.

    Pascal Maillard

    Père Ubu s’interrogeait ainsi : « Le mauvais droit ne vaut-il pas le bon ? ». Il parait que sous la plume de Jarry cette question rhétorique renvoyait au cynisme politique de Bismarck.

    * L’expression est de l’écrivain Yves Charnet, dans un livre à paraître.

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/010421/macron-roi

    #macronisme #Macron #France #covid #coronavirus #Blanquer

  • Méprisant avec la population, à genoux devant le Big pharma !

    Editorial des bulletins d’entreprise LO du 29 mars 2021 https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/meprisant-avec-la-population-genoux-devant-le-big-pharma-156390.html

    Avec plus de 45 000 nouveaux cas quotidiens, des #hôpitaux forcés de déprogrammer des opérations, ce qui est déjà une forme de tri des patients, l’épidémie flambe à nouveau. Mais cette fois, il n’y a pas de surprise, puisque cette #troisième_vague avait été annoncée par les prévisionnistes. La responsabilité immédiate de cette nouvelle catastrophe incombe au gouvernement #Macron.

    Sans avoir augmenté les places en réanimation et embauché le personnel nécessaire et sans même être capable de vacciner en masse, Macron s’est enorgueilli de ne pas reconfiner et de garder les écoles ouvertes. Il prétendait avoir trouvé un chemin qu’aucun autre gouvernement n’avait vu : il nous a menés au fond de l’impasse !

    Mais, pour Macron, il n’y a pas d’erreur, « aucun mea culpa à faire, aucun remords, aucun constat d’échec ». Et quand les enseignants ont envoyé des SOS parce que le nombre de cas explosait dans leurs établissements, #Blanquer, le ministre de l’Éducation, expliquait que « l’école c’est la santé ». Autrement dit, « circulez, il n’y a rien à voir » !

    C’est exactement ce qui se passe dans nombre d’entreprises où le patron fait semblant de ne pas voir les clusters. Car Macron, avec son côté hautain, est à l’image de toute la classe dominante. Il ne fait que refléter le fonctionnement hiérarchique d’une société basée sur la domination sociale.

    Il y a, en haut, ceux qui savent – les chefs, les dirigeants, les ministres – et en bas ceux qui doivent obéir – les travailleurs, la population. En haut, ceux qui décident des restrictions, des contraintes et des sanctions… pour ceux d’en bas ! Et les initiatives de la base n’ont pas lieu d’être : il faut se soumettre aux ordres même quand ils sont stupides et que les dirigeants mentent de façon éhontée.

    Le mépris social imprègne toute la société. C’est logiquement qu’il marque la gestion sanitaire. Il frappe les soignants qui se sont vu refuser toute embauche et réelle augmentation de salaire. Il frappe les premiers de corvée, les auxiliaires de vie, les employés de grande surface, juste bons à trimer au péril de leur santé, pour des bas salaires. Il frappe les commerçants forcés de refermer leurs portes en dépit de tout bon sens. Il frappe le personnel de l’Éducation à qui le ministre n’a de cesse de faire la leçon, et même les épidémiologistes qui, aux dires de Macron, se seraient souvent trompés !

    Mais, comme tous les gouvernants avant lui, Macron rampe devant ceux qui détiennent le vrai pouvoir, les capitalistes. C’est ce qui le rend impuissant à freiner l’épidémie et à vacciner massivement.

    Les #vaccins sont le nerf de la guerre, tout le monde le sait et… tout le monde attend. Imagine-t-on une guerre menée sans que l’État se charge de l’armement et en contrôle la production ? Imagine-t-on des officiers préparant des plans d’attaque sans savoir quand et combien d’avions, de canons et de munitions seront à leur disposition ? Eh bien, c’est ce qui se passe dans leur prétendue guerre contre le virus : les vaccins arriveront selon le bon vouloir du Big pharma !

    Mais l’intérêt des multinationales de la pharmacie n’a rien à voir avec l’intérêt général. #Pfizer, #AstraZeneca ou #Moderna ont intérêt à garder le monopole des brevets et l’exclusivité de la production, même quand ils n’arrivent pas à honorer leurs contrats. Ils ont intérêt à fournir au plus offrant pour encaisser le maximum de profits. En leur laissant le monopole, les gouvernements se résignent à la #pénurie et à la désorganisation.

    Et c’est sans parler du pillage des finances publiques ! Car les vaccins comme les millions de tests réalisés ont un coût. Un simple test salivaire coûte 60 €, un #test_antigénique 32 €. Tout cela, ajouté aux vaccins, va donner une facture salée !

    Tous les gouvernements savent réquisitionner. Dans cette crise, ils ont d’ailleurs réquisitionné des infirmières ou des étudiants en médecine. Il leur arrive même d’exproprier des petits propriétaires quand ils ont besoin de leur terrain. Mais, dès qu’il s’agit de toucher à un cheveu du grand capital et de remettre en cause les sacro-saintes lois du profit et du capitalisme, il n’y a plus personne.

    Alors, maintenant, les États en sont à se voler des doses, quitte à déclencher, comme le dit Macron, une « guerre mondiale d’un nouveau genre ». On est loin du cinéma sur la coopération et solidarité internationale, mais c’est ça la réalité du capitalisme : la concurrence et la guerre pour qu’une minorité s’enrichisse au détriment de l’intérêt collectif.

    Les bourgeois et leurs serviteurs politiques ont intérêt à ce que ce système perdure. Pour les travailleurs, pour l’ensemble de la société, c’est tout le contraire !

    #confinement #covid_19 #cynisme #capitalisme #propriété_privée #brevet #vaccination #réquisition

  • Indonesia bans Ramadan exodus over virus fears - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/03/indonesia-bans-ramadan-exodus-over-virus-fears

    Indonesia bans Ramadan exodus over virus fears
    The government said it was banning the exodus as Indonesia rolls out a massive inoculation campaign. Muslim majority Indonesia on Friday banned an annual exodus that sees millions travel across the vast nation to mark the end of Ramadan over fears of a surge in Covid-19 infections.
    Travelers pack into airports, train stations and ports across the nearly 5,000 kilometre-long archipelago in a mass migration, known as Mudik, that is similar to China’s Lunar New Year holiday or Christmas.
    Many head to hometowns in time for celebrations at the end of Islam’s holy fasting month, a festival known as Eid al-Fitr. Ramadan ends in mid-May this year.On Friday, the government said it was banning the exodus as Indonesia – one of the worst-hit nations in Asia – rolls out a massive inoculation campaign.The country earlier announced an ambitious target to vaccinate more than 181 million of its nearly 270 million people within a year.“There will be no Mudik in 2021,” Culture Minister Muhadjir Effendy said in a statement, citing fears of spreading the virus and inoculation efforts.But he added that some may get exemptions for “urgent travel,” without elaborating.Fearing a public health disaster, the government last year slapped a ban on domestic sea and air travel and set up roadblocks to stop the cross-country movement.But many took advantage of loopholes in the rules – as well as relying on people smugglers and bogus travel documents – to get around the ban.Indonesia has officially reported nearly 1.5 million infections and more than 40,000 deaths. But low testing rates mean the crisis is believed to be much more severe than those figures suggest.

    #Covid-19#migrant#migration#indonesie#asie#sante#religion#ramadan#circulation#test#vaccination#

  • L’Espagne va exiger un test PCR négatif à sa frontière avec la France
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/27/face-au-rebond-du-rythme-des-contaminations-sur-son-sol-l-espagne-va-exiger-

    LEspagne va exiger un test PCR négatif à sa frontière avec la France. Destination de prédilection en plein Covid avec ses bars ouverts et son couvre-feu à 23 heures, Madrid est devenue un spot pour touristes français, tandis que ses habitants ont interdiction de quitter la région, ce qui exaspère les Espagnols.Jusqu’à la mi-mars, le nombre d’infections diminuait régulièrement en Espagne mais il a recommencé à progresser, le gouvernement faisant état de 7 586 nouveaux cas en vingt-quatre heures vendrediFace à la hausse du nombre d’arrivées depuis l’Hexagone et au rebond du rythme des contaminations sur le sol espagnol, l’Espagne va exiger des voyageurs arrivant de France par la route qu’ils présentent un test négatif au Covid-19 de moins de soixante-douze heures, a annoncé samedi 27 mars le ministère de la santé.Cette mesure, qui prendra effet mardi et s’appliquera aux personnes âgées de plus de 6 ans, intervient alors que l’Espagne intensifie les restrictions dans l’espoir d’éviter une augmentation des cas de contamination pendant la Semaine sainte, qui commence ce week-end.C’est la première fois qu’une telle exigence est imposée par l’Espagne à ceux qui franchissent cette frontière terrestre. Jusqu’à présent, cela n’avait été exigé que pour les arrivées par voie aérienne (aéroports) ou maritime (ports). A compter du 30 mars, cette obligation est étendue aux voyageurs entrant par la route depuis la France. Les enfants âgés de moins de 6 ans et les voyageurs en transit ne sont pas concernés par cette mesure, qui s’applique aux voyageurs, quels que soient leur nationalité et le motif de leur entrée en Espagne, venant d’un pays classé « à risque », c’est-à-dire enregistrant un taux d’incidence égal ou supérieur à 150 cas pour 100 000 habitants.
    Seules les personnes travaillant dans le transport routier et les travailleurs transfrontaliers seront exemptés, ainsi que les personnes qui vivent dans la zone frontalière à condition qu’elles restent dans un rayon de 30 kilomètres autour de leur domicile.Jusqu’à la mi-mars, le nombre d’infections diminuait régulièrement en Espagne mais il a recommencé à progresser, le gouvernement faisant état de 7 586 nouveaux cas en vingt-quatre heures vendredi, ce qui porte le nombre total de cas à près de 3,3 millions et les décès à plus de 75 000. En France, les cas quotidiens ont presque doublé depuis le début du mois. Le seuil des 200 000 nouveaux cas hebdomadaires a été franchi et plus de 94 000 personnes atteintes de Covid-19 sont mortes depuis le début de l’épidémie. Destination de prédilection en plein Covid avec ses bars ouverts et son couvre-feu à 23 heures, Madrid s’est convertie en refuge pour les touristes européens, notamment français, tandis que ses habitants ont interdiction de quitter la région.
    Cette différence de traitement exaspère les Espagnols, encore plus à l’approche de la Semaine sainte, une fête extrêmement populaire dans le pays et lors de laquelle les gens ont l’habitude de voyager pour se retrouver en famille. L’Allemagne a classé vendredi la France entière, y compris les territoires d’outre-mer, comme zone à « haut risque » d’infection au Covid-19, ce qui implique notamment des contrôles au moins aléatoires aux frontières, que la plupart des voyageurs en provenance de France observent une période de quarantaine à l’arrivée dans le pays et disposent d’un test négatif de moins de quarante-huit heures.

    #Covid-19#migrant#migration#france#espagne#allemagne#sante#frontiere#circulation#test#tourisme

  • Covid-19 : l’Allemagne durcit les conditions d’accès des Français sur son territoire
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/27/covid-19-l-allemagne-durcit-les-conditions-d-acces-des-francais-sur-son-terr

    Covid-19 : l’Allemagne durcit les conditions d’accès des Français sur son territoire. Le Royaume-Uni pourrait lui aussi rendre plus difficile le passage de ses frontières, alors que la Belgique, l’Espagne et l’Italie s’en tiennent à ce stade aux restrictions déjà en place. Se rendre en Allemagne depuis la France va devenir plus difficile. A partir de dimanche 28 mars, les voyageurs devront être munis d’un test négatif – PCR ou antigénique – de quarante-huit heures. Ils seront également soumis à une quarantaine de dix jours, qui pourra être levée au bout du cinquième en cas de présentation d’un second test négatif. Cette décision était attendue. Elle est la conséquence du classement de la France comme « zone à haut risque » par l’Institut de santé allemand Robert-Koch, annoncé vendredi 26 mars. A cette catégorie appartiennent les pays qui, pendant dix jours successifs, affichent un taux d’incidence supérieur à 200 cas pour 100 000 habitants. En France, vendredi, il était de 337 (120 en Allemagne). Jusqu’à présent, la France était considérée par l’Allemagne comme une simple « zone à risque ». Les conditions d’entrée outre-Rhin étaient donc moins drastiques : les voyageurs munis d’un test négatif à leur arrivée en Allemagne pouvaient être exemptés de quarantaine dans la plupart des Länder. Quant à ceux qui n’en avaient pas, ils pouvaient malgré tout entrer à condition de se mettre à l’isolement et de se faire tester dans les dix jours suivant leur arrivée si les autorités l’exigeaient. Ce qui, en pratique, était très rare. Concernant les frontaliers, la situation ne devrait pas fondamentalement changer, notamment pour les habitants de la Moselle, dont le département est déjà classé « zone à circulation du variant », depuis début mars, par l’Institut Robert-Koch. Les 16 000 travailleurs et les 2 000 élèves mosellans se rendant chaque jour en Allemagne doivent donc présenter un test de quarante-huit heures, soit en pratique deux ou trois par semaine. Pour les frontaliers venant des départements alsaciens, seuls deux tests négatifs par semaine devraient suffire, et ils pourraient être effectués côté allemand, ont expliqué, vendredi soir, les autorités du Land frontalier du Bade-Wurtemberg.Au Royaume-Uni, également, la pression monte très fortement sur le gouvernement Johnson pour qu’il durcisse encore les modalités de passage des frontières maritimes et aériennes avec la France. Pour les personnes arrivant dans le pays, résidents ou pas, la règle est déjà très contraignante : elles doivent disposer d’un test négatif et doivent s’isoler chez elles dix jours. Outre-Manche, l’épidémie a beaucoup reflué grâce au confinement en vigueur depuis la fin de décembre 2020 et à la campagne vaccinale (29 millions de personnes ont déjà reçu leur première dose). Mais les experts s’inquiètent du nombre de cas de variants brésilien et sud-africain en circulation dans l’Hexagone, et l’opposition travailliste réclame des mesures.Boris Johnson a laissé entendre, mercredi, que les contrôles aux frontières entre la France et le Royaume-Uni pourraient être renforcés « très bientôt ». Lors d’une audition devant la Chambre des communes, il a déclaré qu’il y avait un « équilibre à trouver » entre ces contrôles renforcés et les « ruptures » qu’ils occasionneraient.
    A en croire le quotidien Daily Telegraph, il pourrait être décidé, dès le week-end des 27 et 28 mars, de lever l’exception qui permettait jusqu’à présent aux chauffeurs routiers venant de France d’arriver au Royaume-Uni sans tests. Ils seraient très bientôt soumis à des tests obligatoires, en arrivant à Douvres.
    Il va aussi « falloir considérer » l’option de mettre la France sur la liste rouge, a ajouté M. Johnson. Les personnes arrivant au Royaume-Uni d’un pays placé sur cette liste rouge nationale doivent s’isoler dix jours dans un « hôtel quarantaine », et payer environ 1 750 livres sterling (plus de 2000 euros) pour ce séjour. Actuellement, la liste rouge comprend une trentaine de pays, dont le Chili, le Brésil ou l’Afrique du Sud.
    De leur côté, en revanche, la Belgique, l’Espagne et l’Italie ne prévoient pas, pour l’instant, de durcissement des règles concernant les arrivées depuis la France. Concernant l’Italie, les voyageurs arrivant de l’Hexagone doivent déjà présenter un test de maximum quarante-huit heures ; un antigénique suffit.L’Espagne, elle, exige des Français – comme du reste des Européens – un test PCR négatif de moins de soixante-douze heures s’ils arrivent par avion. En revanche, aucun test n’est requis pour ceux qui arrivent par route ou voie ferrée.Toutefois, la venue de Français désireux de profiter de l’ouverture des restaurants et des bars, des théâtres et du couvre-feu à 23 heures, provoque une controverse à Madrid, où le parti de la gauche alternative Mas Madrid a demandé à la présidente de la région, la conservatrice Isabel Diaz Ayuso, qu’elle « cesse de dérouler le tapis rouge aux hordes de Français qui viennent se saouler ».Concernant la Belgique, les règles sont plus drastiques concernant les zones dites « rouges », dont la France fait d’ores et déjà partie. Les personnes arrivant de ces zones sont en effet soumises à une quarantaine de dix jours, qui peut être réduite à sept en cas de test négatif au bout du septième jour. Pour les non-résidents, un test négatif doit avoir été effectué au maximum soixante-douze heures avant leur arrivée. S’agissant des résidents, le test peut être fait à leur arrivée. Ces dispositions ne concernent toutefois pas les frontaliers, pour lesquels ni test ni quarantaine ne sont obligatoires.

    #Covid-19#migrant#migration#france#allemagne#belgique#grandebretagne#espagne#italie#sante#test#frontiere#circulation

  • L’Afrique face au Covid-19 : douze pays ont reçu des vaccins chinois
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/03/26/l-afrique-face-au-covid-19-douze-pays-ont-recu-des-vaccins-chinois_6074572_3

    La Mauritanie a reçu 50 000 doses du vaccin chinois Sinopharm, mercredi 24 mars, ainsi qu’un lot de respirateurs envoyé par Pékin. « C’est un événement majeur dans l’histoire des relations sino-mauritaniennes, marquant une nouvelle étape dans la coopération bilatérale dans la lutte contre la pandémie » de Covid-19, s’est félicité le chargé d’affaires Wang Jian sur le site de l’ambassade de Chine à Nouakchott.Il fait également la liste des précédents dons accordés et vante la diplomatie chinoise en faveur d’un « vaccin du peuple », « accessible, abordable et fiable » pour tous les pays en développement. Selon les affirmations de M. Wang, Pékin est « en train d’accorder l’aide vaccinale sans contrepartie à 69 pays en développement, a exporté ou est en train d’exporter des vaccins dans plus de 40 pays [à travers le monde] et soutient une dizaine de pays dans la production et la transformation de vaccins chinois, contribuant ainsi à accroître la capacité de production mondiale ».
    Lire aussi La Mauritanie frappée par une deuxième vague de Covid-19

    Outre la Mauritanie, onze pays africains ont reçu le vaccin chinois : le Congo-Brazzaville, l’Egypte, le Gabon, la Guinée, la Guinée équatoriale, le Maroc, le Mozambique, le Niger, le Sénégal, les Seychelles et le Zimbabwe. Le Niger est celui qui en a reçu la plus grosse quantité, avec 400 000 doses.
    Un panneau indiquant « Le vaccin chinois est là », à Nouakchott, le 22 mars 2021.La Mauritanie, qui participe au mécanisme de solidarité international Covax, attend un lot de 300 000 doses d’AstraZeneca fournies par le Serum Institute of India (SII), auquel l’entreprise anglo-suédoise a cédé une licence de fabrication. Mais la décision de l’Inde de suspendre les exportations du SII pour approvisionner davantage le marché domestique va retarder les livraisons. L’Alliance du vaccin GAVI, qui est un des partenaires de l’initiative Covax, a engagé des discussions avec le gouvernement indien.
    Presque tous les pays africains dépendent du mécanisme de solidarité internationale pour démarrer leur campagne de vaccination. Depuis début mars, le continent a reçu 16 millions de doses sur les 600 millions promises cette année afin d’immuniser 20 % de la population. Une dizaine de pays attendent encore leur première livraison.
    Après des mois de tergiversations, le président malgache, Andry Rajoelina, a finalement décidé d’introduire la vaccination dans le protocole de lutte contre le Covid-19 à côté du CVO+, le remède traditionnel à base d’artemisia dont il fait la promotion depuis un an. L’Etat avancera « vers l’examen et l’utilisation des vaccins efficaces contre les variants du Covid-19 », précise l’annonce faite jeudi à l’issue d’une rencontre avec l’Académie nationale de médecine. Lors de sa dernière allocution, le 20 mars, le chef de l’Etat avait justifié ses hésitations par l’inefficacité des vaccins sur le variant dit « sud-africain », qui est très probablement à l’origine de la flambée des contaminations enregistrées sur la Grande Ile depuis quelques semaines. Le sérum d’AstraZeneca proposé par le mécanisme de solidarité Covax était visé.
    Le revirement d’Andry Rajoelina va soulager tous les citoyens qui désespéraient de voir le président s’obstiner dans son isolement. Depuis le 16 mars, une pétition citoyenne circule pour réclamer le droit de se faire vacciner. Adressée au chef de l’Etat et au ministre de la santé, elle demande « humblement de mettre très bientôt le vaccin à disposition des Malagasy qui le souhaitent », rappelant que « l’accès au vaccin disponible est un droit humain fondamental » et que « ne pas pouvoir y avoir accès ne fait que renforcer l’anxiété et les frustrations [apparues] depuis le début de la crise sanitaire ». Environ 700 personnes l’ont pour l’instant signée.
    Un « pass voyage » numérique permettant de vérifier que les voyageurs ne sont pas porteurs du Covid-19 va être déployé sur le continent. Deux compagnies aériennes, Kenya Airways et Ethiopian Airlines, l’ont déjà adopté. Ce passeport, élaboré avec l’appui du Centre africain pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC-Africa), informe les voyageurs des mesures sanitaires exigées à l’entrée du pays dans lequel ils veulent se rendre et permet de vérifier la validité des tests PCR présentés. Une liste de laboratoires accrédités pour réaliser ces tests a été établie pour éliminer les risques de documents falsifiés. Il est prévu d’étendre les informations requises à la vaccination contre le Covid-19 lorsque tous les Africains y auront eu accès.

    #Covid-19#migrant#migration#adrique#CDCafrica#sante#passeportvaccinal#frontiere#criculation#vaccination#test

  • Coût et délai de validité des tests Covid : les grandes décisions de l’Uemoa.
    https://www.dakaractu.com/Cout-et-delai-de-validite-des-tests-Covid-les-grandes-decisions-de-l-Uemo

    La conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a tenu ce jeudi 25 mars, sa 22e session ordinaire sous la présidence du président ivoirien, Alassane Ouattara.L’organe suprême de l’institution sous-régionale a pris des résolutions extrêmement importantes pour accompagner ses États membres dans presque tous les secteurs. La santé n’a surtout pas été le parent pauvre de ces grandes décisions.En effet, la conférence a noté avec satisfaction le rapport de la Commission de l’Uemoa sur la situation de la Covid-19 dans l’Union et a adopté les principales recommandations relatives à la facilitation de la circulation des personnes et des biens.
    À cet égard, poursuit le communiqué final, elle fixe à cinq jours, à compter de la date de prélèvement de l’échantillon, la durée de validité des tests de dépistage à l’entrée et au départ des aéroports des États membres.
    Décidant de la reconnaissance mutuelle des résultats des tests COVID-19 réalisés par les structures nationales habilitées, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement fixe à 25.000 francs le coût du test de dépistage de la Covid pour les voyageurs utilisant le transport aérien à compter de mai 2021. Le dépistage pour les voyageurs entrants et sortants du Sénégal coûte 40.000 francs CFA.Pour les voyageurs utilisant les voies terrestres, le coût du test sera revu à la baisse et sera fixé à 5.000 francs en temps opportun, ajoute le communiqué qui encourage la réouverture des frontières terrestres dans le respect des exigences sanitaires requises.
    Au sujet des stratégies de vaccination, les chefs d’État et de gouvernement exhortent les États membres à prendre les dispositions idoines pour leur mise en œuvre.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#UEMOA#vaccination#test#circulation#frontiere

  • Covid-19 : les chauffeurs routiers venant en France depuis le Royaume-Uni désormais dispensés de test de dépistage
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/25/covid-19-les-chauffeurs-routiers-venant-du-royaume-uni-sont-dispenses-de-tes

    Covid-19 : les chauffeurs routiers venant en France depuis le Royaume-Uni désormais dispensés de test de dépistage. Les professionnels du transport ont obtenu une dérogation, entrée en vigueur mercredi 24 mars.
    La décision a de quoi étonner, en pleine troisième vague de l’épidémie. Selon un décret paru mercredi au Journal officiel, les chauffeurs routiers venant du Royaume-Uni n’ont plus besoin d’un test PCR ou antigénique négatif pour entrer dans l’Hexagone. Les personnes âgées de plus de 11 ans doivent pour leur part toujours présenter un examen biologique de dépistage virologique réalisé sur le territoire britannique ou irlandais moins de soixante-douze heures avant l’embarquement vers la France. Mais, « par dérogation, cette obligation ne s’applique pas aux déplacements des professionnels du transport routier dans l’exercice de leur activité », précise le décret, modifiant un texte précédent.Les routiers devaient jusqu’à présent présenter un test antigénique capable de détecter le variant britannique du SARS-CoV-2, et étaient dispensés de test s’ils avaient passé moins de quarante-huit heures outre-Manche.Cette décision intervient alors que le Royaume-Uni envisage, au contraire, d’imposer de nouvelles mesures plus strictes concernant les arrivées en provenance de France, en particulier aux transporteurs routiers, a déclaré mercredi le premier ministre, Boris Johnson.Ces mesures viseraient à éviter la propagation de nouveaux variants du SARS-CoV-2 sur le territoire britannique, a expliqué M. Johnson devant une commission parlementaire. Au Royaume-Uni, plus de la moitié des adultes ont déjà reçu au moins une dose d’un vaccin contre le Covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#sante#test#frontiere#circulation

  • Covid-19 : l’Allemagne va classer la France en « zone à haut risque » et mettre en place des restrictions aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/26/coronavirus-l-allemagne-va-classer-la-france-en-zone-a-haut-risque_6074494_3

    Covid-19 : l’Allemagne va classer la France en « zone à haut risque » et mettre en place des restrictions aux frontières « Lorsqu’on observe les taux d’incidence, c’est une nécessité », a dit Angela Merkel. Pour se rendre en Allemagne, il faudra au minimum un test négatif. L’Allemagne va classer la France en « zone à haut risque » face à la pandémie de Covid-19, ce qui devrait entraîner des restrictions à l’entrée sur son territoire, a rapporté, jeudi 25 mars au soir, Angela Merkel. « Lorsqu’on observe les taux d’incidence, c’est tout simplement de fait une nécessité (…), un processus pratiquement automatique », a déclaré la chancelière allemande, lors d’une conférence de presse à Berlin dans le cadre d’un sommet de l’Union européenne (UE) en visioconférence consacré à la lutte contre le Covid-19. « Il ne s’agit pas ici d’une décision politique, mais on constate l’évolution du taux d’incidence, et lorsque ce taux – comme c’est ici le cas – dépasse pendant longtemps le seuil des 200, alors cela entraîne un classement en zone à haut risque. »
    Jusqu’ici, seul le département de la Moselle, frontalier de l’Allemagne, est classé par l’Allemagne en « zone à haut risque ». La France était déjà en « zone à risque », mais ce niveau supérieur – qui a été créé par l’institut de santé Robert-Koch il y a quelques semaines avec l’émergence des variants – implique d’importantes restrictions de circulation, allant de l’obligation de présenter un résultat de test négatif (de moins de quarante-huit heures) à l’entrée sur le territoire allemand à la mise en quarantaine en Allemagne pendant dix jours, voire à l’imposition de contrôles stricts aux frontières. De tels contrôles ont été mis en place par l’Allemagne tout dernièrement avec la Pologne et, avant cela, avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.En revanche, pour la Moselle, département frontalier des régions allemandes de Sarre et Rhénanie-Palatinat, les deux pays se sont mis d’accord pour un système plus souple de contrôles aléatoires et de tests antigéniques pour les travailleurs frontaliers. Et Mme Merkel avait laissé entendre que la France pourrait bénéficier de ce traitement de faveur et éviter des contrôles aux frontières stricts.
    Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, a annoncé, vendredi matin, sur Franceinfo que le dispositif prévoyait « des contrôles aléatoires sanitaires plus renforcés que ce qui existait jusqu’à présent, avec tests obligatoires et quarantaine conseillée ». Pour les travailleurs frontaliers, des discussions sont en cours avec les régions concernées pour « essayer d’adapter le mieux possible [ces mesures] et faire en sorte que ces salariés soient le moins pénalisés possible ». « Mais il y aura obligation de tests sanitaires », a-t-il tout de même noté.L’inquiétude, de part et d’autre de la frontière, grandit. Des députés français et allemands ont demandé dans le même temps de « convoquer le plus rapidement possible (…) une réunion extraordinaire du Comité franco-allemand de coopération transfrontalière » face au durcissement en vue « des règles restrictives dans les bassins de vie transfrontaliers entre la France et l’Allemagne ».

    #Covod-19#migrant#migration#france#allemagne#frontiere#test#tauxincidence#restrictionsanitaire#travailleurmigrant#travailleurfrontalier#quarantaine

  • Covid-19 : le Royaume-Uni pourrait placer la France en « zone rouge » – Libération
    https://www.liberation.fr/international/europe/covid-19-le-royaume-uni-pourrait-placer-la-france-en-zone-rouge-20210325_

    Covid-19 : le Royaume-Uni pourrait placer la France en « zone rouge »
    Les variants qui se propagent dans l’Hexagone inquiètent Londres. Boris Johnson, le chef du gouvernement britannique, a indiqué mercredi devant le Parlement que le Royaume-Uni pourrait placer la France en « zone rouge » et durcir les contrôles aux frontières. C’est une décision qui pourrait être prise « très rapidement », a-t-il ajouté. Le Royaume-Uni craint que les variants circulant en Europe continentale soient résistants aux vaccins. Les autorités craignent la mutation dite sud-africaine, qui frappe (notamment) durement la Moselle. Pour sortir du confinement, le gouvernement britannique mise sur une campagne de vaccination efficace : à la date du 25 mars, plus 30 millions d’habitants ont reçu une première injection, contre moins de 9 millions en France.
    Les travaillistes ont appelé à placer la France sur la liste rouge, qui comprend déjà la plupart des pays d’Amérique latine et d’Afrique. Ils n’ont pas été convaincus par l’annonce de Jean Castex, qui a affirmé ce week-end que le variant sud-africain était en recul sur le territoire français. La liste rouge interdit le voyage depuis la France, à l’exception des nationaux et résidents britanniques, qui seraient alors soumis à une quarantaine à l’hôtel, à leur arrivée sur l’île. Ceci dit, sur fond de bras de fer sur les livraisons de vaccins entre l’Europe et la Grande-Bretagne, Boris Johnson a également averti qu’un retour des contrôles à la frontière avec la France pourrait causer des perturbations importantes. Il a rappelé que 75 % de l’équipement médical et 50 % de l’approvisionnement alimentaire britanniques passe par l’Hexagone. Le Premier ministre a sans doute en tête le chaos entre Douvres et Calais. Des milliers de camions et leurs conducteurs s’étaient retrouvés coincés du côté anglais à cause d’une décision française de suspendre les liaisons avec son voisin. A l’époque, c’était le variant britannique qui effrayait les autorités françaises.
    Puis, avec la mise en œuvre du Brexit, les arrivées depuis la France vers le Royaume-Uni se sont complexifiées. Les chauffeurs routiers sont les premières victimes de la profusion administrative, aggravée par les restrictions sanitaires. Ils sont actuellement exemptés de tests et de quarantaine mais selon le Guardian, la mise en place de tests rapides est actuellement à l’étude à Londres.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#france#grandebretagne#test#variant#vaccination#frontiere#circulation#restrictionsanitaire

  • Updated Cochrane review assesses how accurate rapid #tests are for detecting #COVID-19 | EurekAlert! Science News
    https://www.eurekalert.org/pub_releases/2021-03/w-ucr032421.php

    There are large differences in the accuracy of different brands of test, with very few meeting the World Health Organization (WHO) minimum acceptable performance standards.

    [...]

    The percentage of people with COVID-19 who were correctly identified varied between brands and also depended on whether manufacturers’ instructions for using the tests were followed. For people with symptoms of COVID-19, correct identification across test brands ranged from 34% (Coris Bioconcept assay), to 58% (Innova assay), and up to 88% (SD Biosensor STANDARD Q assay) of infected people. The WHO have established performance standards for tests that identify infection in people with symptoms. To meet these standards, a test must be able to correctly identify at least 80% of people with infection and correctly exclude infection in 97% of people who are not infected.

    To illustrate their results the researchers looked at the effect of two of the better performing brands of test (Abbott Panbio and SD Biosensor STANDARD Q ) in people with symptoms (75% to 88% of COVID-19 cases correctly identified) and in people who did not have symptoms (49% to 69% of COVID-19 cases correctly identified).

    In a population of 1000 people with symptoms where there are 50 people with COVID-19, we would expect that about 40 people would be correctly identified as having COVID-19 by rapid tests, and between 6 and 12 cases of COVID-19 would be missed. Between 5 and 9 positive test results would turn out to be false positives.

    The true number of cases of COVID-19 is likely to be lower in mass testing of people without symptoms. In a population of 10,000 people with no symptoms, where 50 people really had COVID-19, between 24 and 35 people would be correctly identified as having COVID-19, and between 15 and 26 cases would be missed. We would expect the tests to return between 125 and 213 positive results and between 90 and 189 of those positive results would be false positives.

  • Covid-19 : la Commission européenne mise sur un certificat sanitaire pour « faciliter la liberté de mouvement »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/17/covid-19-la-commission-europeenne-mise-sur-un-certificat-sanitaire-pour-faci

    Covid-19 : la Commission européenne mise sur un certificat sanitaire pour « faciliter la liberté de mouvement ». Ce passeport vaccinal permettrait de fluidifier la circulation au sein de l’UE. Mais le débat sur les informations qu’il comportera et les droits qu’il ouvrira s’annonce difficile.L’objectif est clair – faire en sorte que cet été, la liberté de circulation au sein de l’Union européenne (UE) ne soit pas un vain postulat – ; mais la manière de l’atteindre reste semée d’embûches. Mercredi 17 mars, la Commission européenne a présenté le principal instrument à sa disposition pour y parvenir, en attendant que les vaccins contre le Covid-19 produisent leur effet et assurent une immunité collective : le « certificat digital vert », appelé ainsi en référence aux « voies vertes » mises en place il y a un peu moins d’un an pour assurer un passage aux transporteurs routiers quand, face à la propagation du virus, les frontières fermaient les unes après les autres.
    Ce visa sanitaire, s’il devait voir le jour d’ici à juin comme l’exécutif communautaire le souhaite, n’est, en théorie, qu’un outil mis à la disposition des Vingt-Sept. A chacun d’entre eux ensuite, assure la Commission, de décider, des droits qu’il ouvre – par exemple celui de séjourner sur son sol sans avoir à subir de quarantaine pour un non ressortissant – même si l’objectif assumé est bel et bien « de faciliter la liberté de mouvement », comme on peut le lire dans le projet de législation. « Ils seront obligés de fournir le “certificat vert” aux citoyens qui y ont droit mais ils décideront de l’usage qu’ils veulent en faire », explique ainsi un haut fonctionnaire européen.
    En réalité, la Commission marche sur des œufs tant la question des frontières, qui relève des compétences nationales, est sensible. Elle sait aussi que sa proposition fera l’objet de négociations difficiles entre, d’un côté, le Parlement européen et, de l’autre, les Vingt-Sept, qui devront l’adopter à la majorité qualifiée.« Le Parlement européen va vouloir la rendre plus contraignante pour les Etats membres, et les contraindre à associer à ce certificat vert une liberté de circulation », commente un diplomate. Avant de poursuivre : « Du côté des Etats membres, certains, au Nord, comme l’Allemagne ou les Pays-Bas, craignent que cela se transforme en une tentative d’harmonisation des règles aux frontières. D’autres, au Sud, qui veulent sauver leur saison estivale, ont peur que ce ne soit pas prêt à temps. » Athènes, Madrid ou Lisbonne, dont les économies sont très dépendantes du tourisme, comptent sur ce « certificat vert » pour ouvrir les portes de leurs hôtels et restaurants à tous ceux qui souhaiteraient venir en vacances chez eux.Bruxelles sait que si le « certificat digital vert » ne voit pas le jour, les Etats membres se doteront les uns après les autres de leur propre passeport sanitaire, sans avoir à cœur de se coordonner, comme on l’a déjà vu dans le passé avec les applications de traçage du Covid-19. Des initiatives ont d’ailleurs déjà commencé ici ou là. Entre autres, le Danemark et la Suède ont annoncé la mise en place de certificats électroniques. Quant à la Grèce, elle a, comme Chypre, signé un accord bilatéral avec Israël autorisant leurs ressortissants vaccinés à se déplacer entre les deux pays. Face à ce nouveau risque de fragmentation, donc, Bruxelles veut poser des jalons, avec un dispositif qui se veut interopérable et sécurisé.
    Alors que les campagnes de vaccination restent laborieuses – à ce stade, seuls 9 % des Européens se sont vus administrer une première dose – et qu’elles n’auront sans doute pas commencé pour les plus jeunes avant cet été, la Commission propose donc un « certificat vert » non discriminant : il devra être remis aux ressortissants des pays européens qui auront déjà contracté le virus, et seront donc provisoirement immunisés, ainsi qu’à ceux qui auront fait l’objet d’un test négatif, ou qui auront été vaccinés – il précisera alors avec quel vaccin et à quelle date.Tant que l’on parle des vaccins autorisés par l’Agence européenne des médicaments – quatre, à ce stade : Pfizer-BioNTecH, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson –, cela va de soi. Mais Bruxelles prévoit aussi que ceux qu’elle n’a pas homologués puissent être inscrits sur ce certificat. Libre à chaque Etat membre de décider s’il accepte de faire venir sur son sol les personnes qui en ont bénéficié.La Hongrie, qui utilise les vaccins russe Spoutnik V et chinois Sinopharm, devrait modérément apprécier… Et, au sein de l’UE, les pays les plus touristiques, comme la Grèce, n’ont pas l’intention de limiter leurs débouchés. Ils espèrent pouvoir faire venir chez eux des ressortissants de pays hors UE, qui n’auront pas forcément été vaccinés avec l’un des vaccins autorisés par l’Agence européenne des médicaments.Afin qu’il soit facile d’utilisation, la Commission prévoit que le « certificat vert » soit doté d’un QR code, et puisse être gardé sous forme électronique, ou papier. Il devra être « gratuit », précise-t-elle. Enfin, il sera rédigé dans la langue du pays où il a été émis mais aussi en anglais, afin qu’il soit lisible partout sur le continent.La Commission a en effet constaté que, même si les Vingt-Sept se sont engagés à reconnaître mutuellement leurs tests, en pratique, certains d’entre eux se soustraient à cette promesse, dès lors qu’ils sont rédigés dans une langue qui ne leur est pas familière.Un groupe d’experts des Etats membres s’est déjà mis d’accord sur la manière de rendre ce document sécurisé. Objectif : éviter la falsification, comme cela existe aujourd’hui pour les tests PCR. Dans une notification du 1er février, Europol signale ainsi plusieurs circuits qui ont permis de mettre sur le marché de faux tests négatifs, par exemple à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, pour un prix variant « de 150 à 300 euros », rapporte l’agence européenne. Tous ces sujets – les données qui figureront sur ce certificat, l’outil numérique qui sera utilisé, les droits qu’il ouvrira – sont extrêmement délicats et susceptibles de faire naître des débats complexes entre les Vingt-Sept. « Il n’est pas sûr qu’on ait le temps de faire une législation en deux ou trois mois. Il faut, en parallèle aux négociations qui vont commencer, travailler à une solution plus pragmatique qui ne serait pas une législation, mais des recommandations de la Commission », confie une source européenne.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#sante#circultion#frontiere#vaccination#passepotvaccinal#test#droit#tourisme#economie

  • #Moruroa_files.
    Enquête sur les essais nucléaires français dans le #Pacifique

    Un héritage empoisonné

    Leucémie, lymphome, cancer de la thyroïde, du poumon, du sein, de l’estomac… En Polynésie, l’héritage des essais nucléaires français est inscrit dans la chair et dans le sang des habitants. Le #strontium a grignoté les os, le #césium s’est concentré dans les muscles et les organes génitaux, l’#iode s’est infiltré dans la thyroïde.

    L’histoire de cette catastrophe sanitaire et environnementale largement méconnue a débuté le #2_juillet_1966. Ce jour-là, l’#armée_française procède au #tir_Aldébaran, le premier des 193 essais tirés pendant trente ans depuis les atolls nucléaires de Mururoa et #Fangataufa, à 15 000 km de la métropole. Le premier, aussi, d’une série de #tests parmi les plus contaminants du #programme_nucléaire français : les #essais_à_l’air_libre. Entre #1966 et 1974, l’armée a procédé à 46 #explosions de ce type.

    Disclose et #Interprt, en collaboration avec le programme Science & Global Security de Université de Princeton, aux Etats-Unis, ont enquêté pendant deux ans sur les conséquences des #essais_atmosphériques en Polynésie française. A l’aide de milliers de documents militaires déclassifiés, de centaines d’heures de calculs par ordinateur et de plusieurs dizaines de témoignages inédits, cette enquête démontre pour la première fois l’ampleur des #retombées_radioactives qui ont frappé ce territoire vaste comme l’Europe. Elle dévoile également comment les autorités françaises ont tenté de dissimuler l’impact réel de cette campagne dévastatrice pour la santé des populations civiles et militaires.

    D’après nos calculs, environ 110 000 personnes ont été dangereusement exposées à la #radioactivité, soit la quasi-totalité de la population des archipels à l’époque.

    Le 18 février 2020, l’#Institut_national_de_la_santé_et_de_la_recherche_médicale (#Inserm) a publié un rapport très attendu sur « les conséquences sanitaires des essais nucléaires » en Polynésie française. Aux termes de cette étude, les auteurs concluent que les « liens entre les retombées des essais atmosphériques et la survenue de #pathologies_radio-induites » sont difficiles à établir, faute de données fiables. Et ces deniers de souligner l’absolue nécessité d’« affiner les estimations de doses reçues par la population locale et par les personnels civils et militaires ». C’est précisément ce que nous nous sommes efforcés de faire dans le cadre de cette #reconstitution indépendante. Bien loin de l’opacité et des mensonges que l’Etat s’efforce d’entretenir depuis un demi-siècle.

    https://moruroa-files.org/fr
    #Moruroa #cancers #nucléaire #Polynésie #France #essais_nucléaires #Polynésie_française #santé #thyroïde #Disclose #santé #environnement

  • Green pass: how are Covid vaccine passports working for Israel? | Israel | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/feb/28/green-pass-how-are-vaccine-passports-working-in-israel
    https://i.guim.co.uk/img/media/c4b673b20adfe0150a9591ae7115c7b779f6c6c1/0_223_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    As the UK and other governments consider whether to give Covid-vaccinated people certificates that allow entry to bars, hotels, and swimming pools, one country, Israel, has already deployed its “green pass”.
    The state of 9 million, which has administered jabs to half its population, released an app a week ago that shows whether people have been fully inoculated against the coronavirus or if they have presumed immunity after contracting the disease.Malls and museums have reopened for all, but green pass holders get exclusive access to gyms, hotels, theatres, and concerts, albeit with some limits. Indoor dining in restaurants and bars is due to be included in the green pass scheme next week.
    Life has not got “back to normal”, but it appears to be on its way. Street-side shops are reopening; hotels are accepting bookings; even live music is reemerging from its long slumber. And while masks remain mandatory, many older people who have already been vaccinated have stopped wearing them outdoors.
    (...)The Israeli system is similar to a British proposal announced last week in which an app would prove someone’s Covid status on entering pubs or theatres in England.Boris Johnson, the prime minister, said there were “deep and complex” issues that needed to be considered first. “Ethical issues about what the role is for government in mandating people to have such things, or indeed banning people from doing such a thing,” he said.The UK’s Equality and Human Rights Commission said vaccine certificates could lead to “unlawful discrimination”.Vaccination pass proposals have already prompted a backlash from privacy campaigners and rights groups in other countries. Germany’s ethics council, an independent body that advises the government, has said special conditions for the inoculated might encourage an “elbow mentality”.In Israel, there is concern that the unvaccinated population, whatever their reasons, will be left behind or shunned. Small protests warning that green passes create a new hierarchy in society have been held.Fresh ethical questions were raised last week when the Knesset, the country’s parliament, agreed to give local authorities personal details of unvaccinated residents to help them carry out targeted inoculation campaigns. Tamar Zandberg, a lawmaker, said it was a “slippery slope” for personal privacy.Israel has also recorded a modest but worrying rise in infections that could stall its green pass plans or even threaten a fresh lockdown.Dr Sharon Alroy-Preis, the director of public health services in the health ministry, said the 7 March date to open restaurants and bars to people with green passes could be pushed back.“We have to see how we do this in an orderly manner,” she told Army Radio. “We will have to see what the infection situation is throughout that reopening.”

    #Covid-19#migrant#migration#sante#grandebretagne#israel#passeportvaccinal#vaccination#test

  • Covid-19 : la frontière entre l’Allemagne et la Moselle ne sera pas fermée pour les travailleurs français
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/28/coronavirus-berlin-va-classer-la-moselle-en-zone-a-risque-a-partir-de-lundi-

    L’Allemagne a décidé de classer, « à partir du [mardi] 2 mars, minuit », le département français de la Moselle en zone à risque maximal en raison de la circulation de variants du SARS-CoV-2, a rapporté la radio France Bleu Lorraine, samedi 27 février.Avec 60 % des contaminations dues au variant dit sud-africain, plus contagieux et potentiellement plus résistant aux vaccins, l’inquiétude monte à Paris comme à Berlin. En conséquence, à partir de mardi, les personnes entrant sur le territoire allemand « devront présenter un test PCR ou antigène » négatif, a annoncé le ministère de la santé.

    Paris et Berlin doivent encore déterminer l’ancienneté exacte que devront avoir ces tests : les travailleurs frontaliers devront-ils par exemple montrer chaque jour un nouveau test négatif ou des certificats datant de quarante-huit ou soixante-douze heures suffiront-ils ? Une chose est acquise : l’Allemagne n’a pas l’intention d’introduire à sa frontière avec la Moselle des contrôles de douane systématiques, contrairement à ce qu’elle avait fait au printemps 2020 au début de la pandémie à la frontière française, ce qui avait créé des tensions avec Paris et entre les populations locales. Contrairement aussi à ce que Berlin a déjà mis en place en février avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.
    « La frontière ne sera pas fermée », a déclaré dimanche un porte-parole du ministère de l’intérieur allemand, notamment car les régions limitrophes de la Moselle, la Sarre et la Rhénanie-Palatinat, ne l’ont pas demandé, mais aussi parce que les autorités régionales de part et d’autre de la frontière « coopèrent étroitement » sur cette question. Les contrôles policiers doivent être aléatoires et à l’intérieur du territoire allemand dans la zone frontalière, a-t-il précisé.La France va donc bénéficier d’une forme de traitement de faveur. Car le passage d’une région en catégorie « zone de variants » « est un classement qui implique normalement – c’est ce qu’a fait l’Allemagne à l’égard de l’Autriche ou de la République tchèque – des mesures extrêmement strictes de quasi-fermeture des frontières », a déclaré le secrétaire d’Etat aux affaires européennes Clément Beaune, invité de « Questions politiques ».« Cela, on n’en veut pas » pour les 16 000 travailleurs frontaliers de Moselle, a-t-il dit, en précisant être en discussions avec Berlin pour « essayer d’atténuer ces mesures le plus possible ». Le secrétaire d’Etat a ainsi suggéré des tests « qui ne soient pas obligatoires chaque jour mais tous les deux ou trois jours ».Les contrôles mis en place par l’Allemagne avec la République tchèque et la région autrichienne du Tyrol l’ont été pour les mêmes raisons que la Moselle : la crainte d’une nouvelle vague de contaminations liée aux variants du virus SARS-CoV-2, ce qui a suscité des critiques en Autriche notamment mais aussi de la part de l’Union européenne. La Commission européenne s’est émue de voir la libre circulation à l’intérieur de l’UE ainsi remise en cause. A la frontière avec la Moselle, « il faut donner l’exemple et revenir à un dispositif plus allégé », a plaidé Clément Beaune, en arguant d’un « esprit franco-allemand coopératif » pour « éviter de revenir à ce qu’on a vécu douloureusement » au début de la pandémie.Ce traitement privilégié a déjà suscité des commentaires négatifs du chancelier autrichien, Sebastian Kurz. « Il y a en Allemagne, en fonction des directions géographiques, des différences de rigueur en matière de règles à la frontière », a-t-il ainsi regretté ce week-end dans une interview au quotidien allemand Merkur. « Il est tout à fait approprié en période de pandémie de tendre un filet de sécurité avec des tests, des masques, etc. Mais ce n’est à mon avis pas le cas pour des mesures qui mettent en danger le marché intérieur, qui impliquent que les gens ne puissent se rendre sur leur lieu de travail ou que des familles soient séparées », a-t-il dit.

    #Covid-19#migration#migrant#france#allemagne#moselle#autrice#UE#sante#tarvailleurmigrant#travailleurfrontalier#variant#contamination#test