MFMB

Féministe Antifasciste Antiraciste Curieuse

  • Gaza : embarqué dans un avion de parachutage humanitaire
    https://www.youtube.com/watch?v=4K7qXxw4yRg


    12 avr. 2024 - Le Monde

    Quelque 110 tonnes d’aide humanitaire ont été larguées, mardi 9 avril, au-dessus de la bande de Gaza lors d’une opération internationale. Celle-ci a mobilisé seize avions, dont un avion de l’armée française. Le Monde a pu monter à bord de l’appareil et survoler la bande de Gaza. « Quand la rampe s’ouvre, et qu’on voit ce qu’il y a en bas, c’est un choc », raconte le journaliste Madjid Zerrouky, qui décrit « les ruines » et le paysage « lunaire » de l’enclave palestinienne, bombardée depuis six mois par l’armée israélienne.

    « Des ruines et des ruines, c’est lunaire, on a un peu l’impression de survoler Pompéï »

    • https://www.youtube.com/watch?v=AkeFNHt3dmw


      Journée d’étude : Quelle(s) justice(s) face aux violences sexuelles ?] Table ronde n°1
      37:59 - 𝗠𝗲 𝗖𝗮𝗿𝗶𝗻𝗲 𝗗𝘂𝗿𝗿𝗶𝗲𝘂 𝗗𝗶𝗲𝗯𝗼𝗹𝘁, avocate et ancienne membre de la CIIVISE, a présenté les limites normatives et procédurales, qui, en droit pénal, entravent la condamnation des auteurs de violences sexuelles et risquent de causer de nouveaux préjudices aux victimes

  • A moins de 30 ans, leur corps déjà abîmé par le travail : « Ça a quelque chose de déprimant de se rendre compte qu’on est toute cassée si jeune »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/04/09/a-moins-de-30-ans-leur-corps-est-deja-abime-par-le-travail-ca-a-quelque-chos

    Des salons de coiffure aux entrepôts de logistique, de jeunes travailleurs et travailleuses racontent les douleurs physiques qui envahissent leur quotidien.

    Par Alice Raybaud
    Publié aujourd’hui à 06h15, modifié à 17h04

    Temps de Lecture 7 min.

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    Désormais, chaque matin, Léa Ruiz revêt tout un attirail. Positionner un masque FFP2 sur le visage, enfiler une paire de gants en latex. Sur son agenda personnel, toujours avoir un rendez-vous chez le kiné programmé à court ou moyen terme. A 32 ans, elle n’a pas le choix si elle veut alléger les troubles physiques qui pèsent sur elle après neuf années en tant que coiffeuse.

    Les premières douleurs sont survenues très tôt, dès ses périodes de stage. Dans les salons de grandes chaînes où la jeune apprentie coiffeuse officiait – debout toute la journée et soumise à une « cadence effrénée » –, son dos a commencé à lui faire mal. Puis ses poignets et ses épaules, à force d’enchaîner les Brushing coudes relevés et sèche-cheveux à la main, et enfin ses jambes, en raison du piétinement continu. « Au début, ça s’en allait, avec du sport ou des séances de kiné. Et puis ça s’est installé, et c’est devenu des douleurs constantes », raconte Léa Ruiz. A l’orée de la trentaine, un eczéma envahit ses mains, abîmées par les shampooings, suivi de violents maux de tête, liés à l’inhalation quotidienne des produits de décoloration.

    Depuis 2020, elle a quitté l’industrie des salons de coiffure « à la chaîne » et a monté une coopérative avec d’autres collègues, décidés à penser une organisation du travail plus respectueuse : Frange radicale, à Paris, où les coiffeurs essaient de prendre davantage leur temps pour chaque coupe. Mais la jeune femme traîne toujours ces séquelles physiques, qui s’aggravent d’année en année. « Je ne vois pas bien combien de temps je vais pouvoir encore tenir comme ça », confie-t-elle.

    « Usure prématurée »

    Dans de nombreux secteurs, en particulier peu qualifiés, des jeunes travailleurs et travailleuses subissent, avant même la trentaine, les impacts précoces de leur activité professionnelle. Des domaines comme la logistique, le BTP, la vente, la restauration, l’esthétique – souvent essentiellement soit féminins, soit masculins – sont marqués par un même turnover, symptomatique de milieux qui essorent les corps en un temps record.

    Si les métiers en question sont caractérisés par une pénibilité intrinsèque, les jeunes entrants sont particulièrement exposés à ce que les chercheurs appellent une « usure prématurée » en raison de la nature des emplois qui leur sont attribués. Souvent en intérim ou en CDD, ils passent en coup de vent, découvrant à chaque contrat un nouvel environnement de travail, auquel ils ne peuvent s’adapter pleinement. Et où on leur confie souvent les tâches les plus harassantes, dont les manutentions les plus lourdes et contraignantes, comme le souligne un rapport du Centre d’études de l’emploi et du travail de 2023.

    Marc (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), ajusteur-monteur de 25 ans, enchaîne depuis ses 19 ans les contrats d’intérim dans des usines d’automobile et d’aéronautique. Il a commencé par du travail de nuit, puis des horaires en trois-huit. « J’ai grandi dans une famille monoparentale, tout le temps avec des galères d’argent. Alors, quand j’ai vu qu’avec ce type d’emploi je pouvais toucher 2 000 euros plutôt que le smic, en tant que non-qualifié, j’ai dit oui direct. C’est un appât pour les jeunes comme moi qui cherchent à tout prix à sortir de la misère », raconte le jeune homme, passé auparavant par la vente et la restauration, « par défaut, après le refus de [ses] vœux d’études supérieures sur Parcoursup ».

    Mais avec ses horaires atypiques couplés au port de lourdes charges et un environnement de travail bruyant, il voit son corps – et son mental – s’écrouler. « C’est comme si j’étais constamment en retour de soirée, avec des difficultés à respirer, une arythmie cardiaque, l’impossibilité de trouver le sommeil. Ce rythme te détruit tout », explique Marc, qui souffre aujourd’hui de plus en plus d’une scoliose, et dont les bras et les poignets sont congestionnés à force des gestes répétés à l’usine.
    Douleurs et blessures

    Concernant en grande partie les plus jeunes, le travail de nuit aggrave tous les impacts physiques. « Certaines expositions, par exemple aux produits dangereux, font davantage de dégâts la nuit, car le corps ne les accueille pas de la même manière, et s’abîme plus vite et parfois de manière durable », observe le chercheur Serge Volkoff, spécialiste des relations entre l’âge, le travail et la santé.

    Plus d’un quart des 15-24 ans sont aussi contraints, à leurs débuts, à de l’emploi à temps partiel. « Or, ce recours au temps partiel les expose aux plus grandes pénibilités physiques et mentales », observe Anaïs Lehmann, doctorante en sociologie, qui rédige une thèse sur les travailleuses de la vente de prêt-à-porter. Dans ce secteur, le temps partiel est utilisé pour placer les jeunes aux moments de fortes affluences. « Des périodes où elles doivent soutenir une cadence élevée, debout, avec l’impossibilité de circuler correctement dans les rayons ou en réserve. Nombre d’entre elles se retrouvent avec des épaules bloquées, des douleurs aux pieds ou même des hernies discales », constate la chercheuse.

    Ces douleurs et blessures ont d’autant plus de probabilité de survenir que les jeunes connaissent moins, « du fait de leur inexpérience, les gestes de prudence, pour bien se positionner et éviter de se faire mal », constate Serge Volkoff. Si bien qu’ils se trouvent particulièrement exposés aux accidents graves et mortels au travail : trente-six travailleurs de moins de 25 ans n’ont pas survécu à un accident du travail en 2022, selon la Caisse nationale d’assurance-maladie.

    Leur statut précaire – de plus en plus fréquent et long en début de carrière – les installe aussi « dans une position de fragilité qui rend compliqué de s’opposer à leur employeur, ou d’user d’un droit de retrait quand ils se sentent mis en danger », ajoute Véronique Daubas-Letourneux, sociologue à l’Ecole des hautes études en santé publique. L’enjeu de s’extraire de cette précarité pousse d’ailleurs les jeunes à « mettre les bouchées doubles pour faire leurs preuves, sans pouvoir écouter les premiers signes de dégradation physique », pointe l’ergonome Jean-Michel Schweitzer.

    « Si tu ne vas pas assez vite, c’est simple, on ne te rappellera pas. Ça, tu l’as tout le temps en tête », témoigne ainsi Pierre Desprez, 26 ans, intérimaire pendant des années dans des entrepôts de logistique, où sa situation ne lui permettait pas de recourir aux gestes ou aux matériels de protection. « Quand tu as une cadence à respecter, tu ne peux pas toujours attendre ton binôme pour porter une charge lourde, alors tu t’y mets seul, quitte à t’esquinter le dos, explique le jeune homme, titulaire d’un CAP boulangerie et pâtisserie, secteur qu’il a quitté en raison d’une allergie à la farine, maladie fréquente chez les boulangers. En ouvrant des cartons, on s’entaillait aussi souvent les mains. Enfiler les gants de protection, puis les retirer, c’était prendre trop de retard. » Aujourd’hui ouvrier dans la métallurgie, Pierre connaît la même urgence, traduite désormais par des mains « pleines d’échardes de métal ».

    « Management du chiffre »

    Débuter dans ces secteurs, où la manutention est très présente, ou dans certains métiers d’artisanat signifie aussi devoir se plier à « une culture de l’effort et de la souffrance physique, raconte la coiffeuse Léa Ruiz. Plus tu vas te faire mal, plus ce sera dur, plus tu vas être valorisé ». La sociologue Diane Desprat, qui a étudié le milieu de la coiffure, a bien constaté que « toute manifestation de douleur chez l’apprentie ou la jeune salariée y est souvent pensée comme une manière d’apprendre le job, avec l’idée ancrée que le métier “rentre” par le corps ».

    Dans la restauration depuis ses 20 ans, Léa Le Chevrel se souvient, lors de ses débuts comme commis, s’être « usée le dos à porter des trucs super lourds, malgré [son] petit gabarit pour prouver qu’[elle] avai[t] [sa] place ». Aujourd’hui, le corps épuisé bien que toujours passionnée par le métier, « j’essaie de refuser de porter seule tel ou tel élément qu’on devrait soulever à deux, mais c’est mal vu. Tout comme le fait de prendre des arrêts maladie, tabou ultime de notre métier », explique la femme de 26 ans.

    Elle qui est passée par de nombreuses structures se rend compte que « bien des choses pourraient être faites de façon plus ergonomique, [s’il y] avait le matériel adapté, ou si seulement on se préoccupait de ce qui se passe dans les cuisines ». Mais « personne ne vient nous parler d’ergonomie et, quand on voit la médecine du travail, on nous rétorque que ces douleurs font partie du métier, que c’est normal », ajoute-t-elle.

    Bien souvent, ne pas être permanent dans les entreprises empêche aussi ces jeunes de bénéficier d’un suivi préventif. « Les directions se disent qu’avec le turnover élevé, ces jeunes ne restent pas longtemps, et donc qu’elles n’ont pas besoin de se préoccuper de leur ergonomie sur le long terme… sans comprendre que c’est aussi cette pénibilité qui renforce le phénomène de turnover », souligne la chercheuse Anaïs Lehmann.

    « Même en école, on n’a toujours pas beaucoup de cours [de prévention], remarque Lou-Jeanne Laffougere, apprentie paysagiste de 18 ans, qui souffre déjà du dos et des bras. On se débrouille un peu seuls pour trouver les bons gestes. » Cependant, Serge Volkoff observe que, même si la France est toujours « la mauvaise élève européenne en termes de pénibilité », le sujet de l’usure prématurée commence à être pris en compte : « Aujourd’hui, des employeurs font vraiment des efforts, des services de santé au travail arrivent à être proactifs sur ces enjeux. Ce qui n’est pas toujours simple, car économiser les plus jeunes sur les tâches les plus pénibles, par exemple, veut aussi dire moins préserver les anciens. »
    Lire aussi l’enquête : Article réservé à nos abonnés Face à l’intensification du travail, les jeunes plongent dans un malaise profond : « Je m’enfonçais dans le travail, je n’avais plus de distance »

    A cela s’ajoute un autre phénomène : les jeunes débutent dans un marché du travail aujourd’hui marqué par une forte intensification, guidée par un « management du chiffre », qui éreinte encore davantage les corps. A 18 ans, Cloé commence sa vie professionnelle dans des chaînes low cost d’esthétique. « Il y avait une pression du “toujours plus” : c’était du travail à la chaîne, de l’abattage, où la cliente, qui vient sans rendez-vous, est reine. Avec ce rythme, impossible de bien se positionner pour s’économiser, se souvient la Toulousaine de 26 ans. Toutes mes vacances étaient dédiées à me remettre physiquement, je ne pouvais même plus aller faire du VTT avec les copains. »
    Incidences morales

    Bien vite, les conséquences physiques envahissent le quotidien, des douleurs chroniques aux séquelles liées à des accidents du travail. Le coût n’est pas uniquement physique. Léa Le Chevrel investit une partie substantielle de son salaire dans de l’ostéopathie, des massages, du yoga, ou encore de la literie haut de gamme, « pas par confort, mais par nécessité ».

    Les incidences sont aussi morales. « Ça a quelque chose de déprimant de se rendre compte qu’on est déjà toute cassée si jeune », confie Léa Ruiz qui, comme toutes les personnes interrogées, peine à imaginer un horizon professionnel. La sociologue Anaïs Lehmann ajoute : « Les jeunes de mon enquête rapportent que cette pénibilité et ses conséquences en viennent à générer des conflits conjugaux, des tensions personnelles. Mais sans savoir comment trouver une échappatoire, en raison de leur faible niveau de diplôme. »

    Le jeune ouvrier Marc, à bout, cherche à quitter ce secteur trop pénible, bien que ce soit « difficile avec seulement un niveau bac ». Il envisage malgré tout de se lancer dans une formation certifiante pour trouver un emploi de bureau, idéalement dans l’informatique. Sans perspective pour accéder à un emploi moins éreintant, Pierre Desprez, lui, dit éviter de se projeter dans l’avenir : « Parce que, honnêtement, ça me fait trop peur. »

    Alice Raybaud

  • Le viol, un crime de l’intimité longtemps impensé
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/05/le-viol-un-crime-de-l-intimite-longtemps-impense_6226192_3232.html

    A partir du milieu du XIXe siècle, quelques rares médecins commencent cependant à écouter la parole des victimes, surtout quand elles sont encore enfants. Le psychiatre Auguste-Ambroise Tardieu (1818-1879) est ainsi le premier à prêter attention à la souffrance des petites filles violées de l’hôpital de Lourcine [à Paris, actuel hôpital Broca]. Mouvements fébriles, troubles nerveux, suicide : le fondateur de l’enseignement médico-légal comprend qu’un #viol engendre des tourments psychiques. « Ce crime qui offense les sentiments les plus intimes au moins autant qu’il blesse le corps détermine souvent une perturbation morale », écrit-il en 1857.

    Dans l’esprit des médecins, des magistrats et de la société tout entière, une révolution des sensibilités est en train de naître, même si elle est encore très embryonnaire. « Si quelques experts médicaux de la fin du XIXe siècle commencent effectivement à apercevoir la souffrance psychique des #femmes violées, ce sont encore des voix isolées au sein de la communauté médicale, observe l’historien Frédéric Chauvaud. Leurs rapports n’ont pas vraiment d’incidence sur le quotidien de la justice – d’autant qu’à l’époque les victimes, de manière générale, n’intéressent pas les juges : le procès pénal est centré autour de l’accusé. »

    Beaucoup de magistrats, au début du siècle suivant, restent en effet convaincus que la violence physique est consubstantielle au viol – et certains restent même imprégnés par la doctrine de l’Ancien Régime sur la « certitude du consentement ». En 1913, dans son Traité théorique et pratique du droit pénal français, le grand pénaliste René Garraud (1849-1930) affirme ainsi avoir « quelque scrupule à placer sur la même ligne la violence morale et la violence matérielle, et à admettre que la femme, consentant, sous la pression même des menaces les plus graves, à se livrer à un homme, puisse prétendre avoir été violée par celui-ci ».

    Une question politique

    Il faudra encore plusieurs décennies pour que le regard sur le viol se transforme vraiment. En s’affirmant peu à peu comme des disciplines à part entière, la psychiatrie, la psychologie et la #psychanalyse permettent de mesurer les ravages psychiques de la violence. « La connaissance de la subjectivité traumatique émerge, au XXe siècle, dans le sillage des conflits militaires, analyse Denis Salas. Les premiers travaux sur la névrose traumatique sont publiés après la première guerre mondiale, ceux sur le stress post-traumatique après la seconde guerre mondiale. Ils permettent de comprendre des souffrances qui, jusque-là, étaient restées invisibles. »

    https://justpaste.it/6kpmk

    #histoire #sensibilités #justice

    • Si la protection que le code pénal accorde aux femmes est à ce point fragile, c’est en grande partie en raison d’une croyance très ancienne que Georges Vigarello baptise la « certitude du consentement ». Aux yeux des hommes de loi de l’Ancien Régime, il était impossible qu’un homme seul viole une femme. « [Pour eux], la vigueur féminine suffit à la défense, écrit Georges Vigarello. Les juristes d’Ancien Régime y voient une quasi-vérité. » Les philosophes des Lumières adhèrent, eux aussi, à cette doctrine : « La nature a pourvu le plus faible d’autant de force qu’il en faut pour résister quand il lui plaît », estime, en 1762, Jean-Jacques Rousseau dans Emile ou De l’éducation.

      L’article souligne le fossé anachronique et s’appuie sur les juridictions. Sans dire que l’éducation sexuelle, des enfants, des hommes et des femmes a levé un tabou immense il y a à peine 50 ans sur l’inconnu du sexe et du désir, alors, imagine le viol et ses non-dits. Il faudrait demander aux femmes âgées de plus de 80 ans ce qu’elles savaient de la sexualité à 15 ou 20 ans.

  • Je lis que Doctolib ne veut pas réclamer les comptes bancaires des gens.

    Ce qui me laisse supposer que notre glorieux gouvernement, imaginant que c’est Doctolib qui allait prélever les 5 euros quand on ne va pas à son rendez-vous médical, ce gouvernement n’avait pas pensé que c’était tout de même une idée à la con d’avoir encore un endroit où les gens stockeraient leur compte bancaire, quelques semaines à peine après que les données de sécu de 33 millions de français aient fuité via le piratage de Viamedis et Almerys, et que France Travail se soit fait piquer les données de 43 millions de personnes.

    Toujours les mêmes conneries : on décrète un truc à la con, et on croit que l’intendance va te me sécuriser fissa la collecte des autorisations de prélèvement sur les comptes bancaires de dizaines de millions de français.

    Alors soit Doctolib est un peu sage sur ce coup, et préfère ne pas prendre ce genre de risque. Ou bien il fait monter les enchères et attend qu’on lui promette un bon gros paquet de pognon pour le faire.

  • L’Etat condamné à indemniser des parents d’élèves pour les heures perdues causées par le non-remplacement de professeurs
    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/l-etat-condamne-a-indemniser-des-parents-d-eleves-pour-les-heures-perdu

    L’Etat a été condamné pour les heures perdues par des élèves de l’académie de Versailles (Yvelines) en raison du non-remplacement de professeurs, a jugé, mercredi 10 avril, le #tribunal_administratif de Cergy-Pontoise. Cette procédure s’inscrit dans le cadre de l’opération collective nationale #OnVeutDesProfs, qui a engagé en 2022 des poursuites contre l’Etat en divers endroits du pays pour obtenir qu’il assure l’organisation du service public dans le cas des absences de professeurs. Selon le collectif, cette action implique plus de 340 requêtes dans 20 académies.

    [...]

    Dans deux jugements en date du 3 avril publiés sur son site, le tribunal a condamné l’Etat à verser 150 euros aux familles au titre du préjudice subi.

    Dans le cas concernant le #collège, l’élève avait perdu 107h de cours en 6e et 39h en 5e. Dans le cas concernant l’#école, l’enseignant de ce2 avait été absent 30 jours et n’avait pas été remplacé.

  • Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap : un texte pour un meilleur accompagnement sur le « temps méridien » examiné [et adopté à l’unanimité] à l’assemblée
    https://www.lcp.fr/actualites/inclusion-scolaire-des-eleves-en-situation-de-handicap-un-texte-pour-un-meilleur

    Depuis une décision du Conseil d’Etat, datant de 20 novembre 2020, l’Education nationale est en effet dégagée de « toute responsabilité dans le financement des emplois d’AESH en dehors du temps scolaire ». Dans les faits, il revient alors aux collectivités territoriales (pour l’enseignement public) et aux établissements scolaires ou à la famille (pour l’enseignement privé) de prendre en charge le financement des #AESH sur la pause déjeuner.

    Une situation qui « induit une rupture dans la prise en charge et l’accompagnement au quotidien de ces enfants », indique l’exposé des motifs du texte, et qui nuit à leur « inclusion », voire a parfois des conséquences sur leur éducation, puisque certains élèves en situation de #handicap se sont ainsi retrouvés « déscolarisés » faute de prise en charge sur le temps du midi.

    La proposition de loi, notamment signée au Sénat par le président du groupe Les Républicains, Bruno Retailleau, vise à légiférer, suite à la décision du Conseil d’Etat, en attribuant à l’Etat la prise en charge de « l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap sur le temps méridien ». Selon le texte cette harmonisation du financement des AESH permettra de « garantir le bien-être des élèves », l’encadrement par différents intervenants étant, par ailleurs, « fortement déconseillé[e] dans le cadre de certains types de handicap » comme les troubles autistiques. Le texte considère que cela améliorera également la situation des AESH, qui auront désormais un « unique employeur », les « multiples contrats [étant] source de précarité et de distorsion en termes de droit du travail ».

    #école

  • DE CÉSAR À MACRON : L’EMPIRE N’A JAMAIS PRIS FIN
    https://www.youtube.com/watch?v=fW3DbKYSkpg

    Bienvenue dans L’Empire n’a jamais pris fin.

    Ce nouveau programme pour Blast sera comme un voyage dans le temps. Nous pouvons retourner en arrière, mais nous ne pouvons pas modifier le passé. C’est la règle de tous les voyages dans le temps, il faut éviter le paradoxe temporel.

    Cependant, nous pouvons changer notre regard sur celui-ci. Et en changeant notre regard sur celui-ci, nous pouvons peut-être changer le visage de notre présent.

    Mon nom est Pacôme Thiellement, je ne suis pas historien, je suis un exégète.

    Et j’aimerais aujourd’hui faire l’exégèse de l’histoire de notre vie sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Mais ce serait une autre histoire. Une histoire de notre lutte, extérieure et intérieure, contre toutes les formes de pouvoirs politiques et religieux.

    Une histoire de la reconnaissance aux droits de disposer de nous-mêmes et aux devoirs de ne pas disposer des autres.
    Une histoire de nos tentatives d’émancipation, de nos combats, de nos échecs et de nos victoires. Comment nous avons vécu ? Comment nous sommes morts ? Comment nous sommes revenus ? Comment nous avons dû continuer à nous battre ? Bienvenue dans une histoire alternative de la France, une histoire de France dont vous êtes le héros.

    Bienvenue dans L’Empire n’a jamais pris fin, épisode 1 : Jules César, l’homme qui nous inventa.

    Avec la collaboration philosophique de Mazarine Albert.

    #Pacôme_Thiellement #Histoire #empire #impérialisme #César #France #Gaule #gaulois

    • JÉSUS CONTRE LE CHRISTIANISME - ÉPISODE 2
      https://www.youtube.com/watch?v=fg9KvtkCDnE

      Le roman nationalement, la France n’a jamais été chrétienne. Si l’on parle d’une manière d’être et de vivre, qui soit la mise en pratique collective de la parole d’un certain Jésus, né à Nazareth, la France n’a pas été plus chrétienne que le christianisme n’a existé.

      Le christianisme est un mot. Un mot qui recouvre un très vilain récit. Celui du détournement de la parole émancipatrice, révolutionnaire, d’un homme ou d’un dieu, afin de la faire servir à une mission exactement contraire, la reconduction de la domination impériale la plus exclusive jusque dans l’intimité des cœurs et le secret des âmes, l’Église.

      L’Église chrétienne ment, l’Église chrétienne est romaine.

      Et pourtant... Et pourtant la parole de Jésus est également une porte vers autre chose, car l’être invisible auquel cette religion visible n’a cessé d’adresser ses prières était initialement celui qui possédait le fil d’Ariane, susceptible de nous guider hors du labyrinthe de la prison impériale.

      C’est à partir de Jésus que l’Empire, dans un premier temps, va commencer à se fissurer. Mais c’est aussi autour du culte du Christ que l’Empire va se reconstruire, de façon plus forte, plus intense, plus impitoyable encore.

      Le christianisme, le culte du Christ crucifié, a été la plus grande insulte faite à sa personne comme au contenu de sa parole.
      Si nous les confrontons, parole contre parole, Jésus et le christianisme ne sont pas contradictoires, ils sont incompatibles.
      C’est ce que nous allons essayer de faire aujourd’hui.

      L’histoire de Jésus et celle du christianisme sont inscrites si intimement dans le parcours de l’humanité depuis 2000 ans que l’histoire de France, fille aînée de l’Église, est incompréhensible si nous ne nous penchons pas sur cet abîme.

      L’histoire que nous allons vous raconter est une des plus dingues de toute l’histoire de l’humanité.

      Elle va chercher si profondément dans nos cœurs qu’elle nous fait mal à chaque fois qu’elle nous fait rire.

      Parce que dans le fond, ça n’est pas drôle.

      Bienvenue dans l’Empire n’a jamais pris fin, je m’appelle Pacôme Thiellement, je ne suis pas historien, je suis exégète. Dans ce programme pour Blast, je fais l’exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective et même très subjective, même si nous essayerons d’être le plus rigoureux possible. Alors, comme dirait l’autre, si vous n’aimez pas mon histoire de France, écrivez la la vôtre.

      Bienvenue dans l’Empire n’a jamais pris fin, épisode 2, Jésus contre le christianisme.

      MARIE-MADELEINE, OU COMMENT L’ÉGLISE EST DEVENUE L’EMPIRE - ÉPISODE 3
      https://www.youtube.com/watch?v=vhvRqU0_6Jw

      « Le roman national ment. L’identité française ne résulte pas de l’alliance de la bravoure gauloise et de l’administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n’a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n’a pas seulement été chrétienne. Même dans son rapport à Jésus.

      Même dans son rapport à Jésus, le roman national ment. Par omission. Par oubli.

      L’histoire qui suit se situe à la fois après la mort de Jésus à Jérusalem, un siècle et demi plus tard à Lyon, et au IVe siècle après le baptême de l’Empereur Constantin, alors que le christianisme devenait la religion officielle de l’Empire. Ces trois moments sont indissociables. Ces trois moments nouent entre eux des relations qui donneront un fruit très particulier dans l’avenir. C’est une histoire qui frappe très mystérieusement à la porte de notre temps. Le sujet de cette histoire est l’amour.

      Et, au cœur de cette histoire, il y a une femme : Marie-Madeleine.


      Bienvenue dans L’Empire n’a jamais pris fin. Je m’appelle Pacôme Thiellement. Je ne suis pas historien. Je suis exégète. Dans ce programme pour Blast, je fais l’exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même si nous essayons d’être le plus rigoureux possible. Alors, comme dirait l’autre, si vous n’aimez pas mon Histoire de France, écrivez la vôtre.

      L’Empire n’a jamais pris fin.

      Épisode 3 : Marie-Madeleine et les États Généraux de l’Amour »

      HISTOIRE DE FRANCE : CLOVIS, CHARLEMAGNE, LES ROIS DE L’ARNAQUE - ÉPISODE 4
      https://www.youtube.com/watch?v=J99oFBtEsAE

      "La France, qui n’a pris ce nom qu’à partir de 1190 environ, n’a jamais été composée de Francs, sauf son gouvernement, ses dirigeants, ses chefs. La France est un pays de non France occupée, dirigée, gouvernée par une bande de Francs. La France est née comme un territoire occupé et elle l’est toujours.
      Elle n’a pas cessé de l’être. Les commencements de l’histoire de France font de celle ci une histoire de deux conquêtes et occupations successives, l’une administrative par les Romains, suivie d’une autre exécutive par les Francs. Un jour donc, nous sommes devenus la France. Mais qu’est ce que ça veut dire ? C’était qui les Francs ? C’est quoi un franc ? Et tout d’abord, qui était le premier d’entre eux, le premier roi de tous les Francs, Clovis ?"

      Erratum :
      À 8:59 : Aurelius Victor évoque deux hommes nommés Aelianus et Amandus, qui ont « levé en Gaule une troupe de paysans et de brigands (les habitants les appellent les Bagaudes) ».

      À 51:40 : La femme d’Hector n’est pas Antigone, mais Andromaque.

      CATHARES : LA VRAIE RAISON DERRIÈRE LEUR EXTERMINATION - ÉPISODE 5
      https://www.youtube.com/watch?v=V2yr9N2jK-0

      L’Empire n’a jamais pris fin. C’est une phrase qui est apparue dans un rêve de l’écrivain de science-fiction Philip K. Dick. Il était dans une librairie et il cherchait des vieux numéros d’une revue nommée : L’Empire n’a jamais pris fin. S’il réunissait toute la collection, l’histoire politique et spirituelle de l’humanité serait enfin lisible. Nous pourrions sortir de l’amnésie, de la « prison de fer noire ».

      Philip K. Dick savait quel sens symbolique avait ce titre, L’Empire n’a jamais pris fin. Il l’écrira dans L’Exégèse, ce journal rédigé toutes les nuits de 1974 à sa mort en 1982 :

      « Rome a toujours été là, est et sera toujours là. Le christianisme que nous voyons de manière exotérique est en réalité romain, infiltré par Rome. »

      C’est même Rome au carré. César deux points zéro. Puisque, infiltrant le christianisme, l’Empire allait faire passer son entreprise de domination pour une aventure spirituelle. Et ses conquêtes matérielles pour des combats du Bien contre le Mal.

      « On juge l’arbre par ses fruits » a dit Jésus. Cette parole, lorsqu’on doit l’appliquer à celle qui s’en est prétendue l’héritière légitime, l’Église, fait mal. Si on doit juger l’Histoire de l’Église et celle de la France, sa « fille aînée », non par ce qu’elles disent d’elles-mêmes mais par ce qu’elles ont fait, l’arbre n’est pas plaisant à voir. C’est le moins qu’on puisse dire.

      Cette alliance, nouée lors du baptême de Clovis à la fin du Ve siècle, devait culminer au XIIIe dans un crime que la France et l’Église réaliseront en commun : La Croisade contre les Albigeois. Le massacre de ces hérétiques que l’on a dit « cathares » et la conquête des territoires des seigneurs qui les protégeaient. S’il fallait un seul événement pour démontrer que l’Empire romain, neuf siècles après sa fin apparente, n’avait cessé de dominer le monde, ce serait celui-là. Comme dit Simone Weil :

      « On peut trouver dans l’histoire des faits d’une atrocité aussi grande, mais non plus grande, sauf peut-être quelques rares exceptions, que la conquête par les Français des territoires situés au sud de la Loire, au début du XIIIe siècle. »

      Ce qui va suivre est de l’Histoire et n’en est pas. Pas vraiment. Pas seulement. Parce qu’un tel récit déborde de sa seule réalité historique. C’est un événement d’une autre nature.

      Ce récit de chevaliers français et d’inquisiteurs catholiques exterminant des « hérétiques » situés dans le Sud-Ouest est aussi l’histoire d’un monde parallèle.

      Un monde étrange et familier, avec une mentalité si moderne qu’elle nous semble presque anachronique et une mythologie qui semble venir de loin, de très loin, dans le temps comme dans l’espace, et dont on se demande comment elle a pu coexister avec la France chrétienne médiévale. Car avec eux, auprès d’eux, se continue imperturbablement pour nous la Geste secrète des Sans Roi.

      L’Extermination des Cathares n’est pas seulement un épisode sanglant, c’est un récit mystérieux. Il nous emporte, qu’on le veuille ou non, sur une autre rive. Il se situe, comme ces hommes qui furent tués, de l’autre côté du miroir de l’Histoire.

      Avec la collaboration philosophique de Franc Bardou.

  • Le recadrage de magistrats par Eric Dupond-Moretti est « de nature à porter atteinte » à la séparation des pouvoirs, selon le Conseil supérieur de la magistrature
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/10/le-recadrage-de-magistrats-par-eric-dupond-moretti-est-de-nature-a-porter-at

    Des magistrats (...) ont raconté au Figaro s’être « pris une soufflante » par le garde des sceaux et avoir été « en état de sidération » ; l’ancien avocat pénaliste était furieux des propos tenus durant la commission sénatoriale d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France. « Je crains que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille », avait affirmé Isabelle Couderc, juge d’instruction du pôle criminalité du tribunal de Marseille, le 5 mars.

    #Justice

  • Israël/Palestine, les répliques en France : un e-book gratuit
    Six mois après les attaques meurtrières du 7 octobre, le Club propose ce livre numérique avec une sélection de billets marquants publiés dans notre agora. Témoignages, analyses, tribunes, ce florilège propose des textes singuliers pour « que d’une façon ou d’une autre soit entendue la voix de l’autre ».
    https://blogs.mediapart.fr/sabrina-kassa/blog/070424/israelpalestine-les-repliques-en-france-un-e-book-gratuit#at_medium=

  • Le déni français face aux menaces sur l’eau

    Éditorial

    Le Monde, 8 avril 2024

    Des consommateurs aux collectivités et producteurs d’eau potable, des industriels aux agriculteurs en passant par les énergéticiens, toute la société commence à éprouver l’ampleur du problème. Pourtant, le gouvernement a renoncé à toute mesure de long terme.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/08/le-deni-francais-face-aux-menaces-sur-l-eau_6226651_3232.html

  • n’en peut plus, là, la gueusaille ! Faut toujours que vous interprétiez tout de travers ! On ne veut pas vous retirer le droit de grève, pensez, on y tient comme à la prunelle ou la fantasio de nos yeux ! L’actuel projet de Loi des sénateurices, c’est juste pour vous le supprimer pendant les moments où les bourges partent en vacances, les moments où les bourges vont au ski, les moments où les bourges vont à la plage, les moments où les bourges vont voir des bourges taper dans une baballe, les moments où les bourges ont besoin de leur avion ou de leur automobile pour aller planquer leur pognon en Suisse, les moments où les bourges se débarrassent de leurs mioches dans les écoles, les moments où...

    Enfin bref, le trente février entre minuit et minuit une vous pouvez faire la grève comme vous voulez, mais pas plus de deux personnes à la fois, pas dans la rue, sans hurler trop fort et sans faire griller des merguez sur votre balcon parce qu’à cette heure-ci il y a des bourgeois·es qui dorment.

    Le problème, avec les pauvres, c’est qu’iels ne comprennent jamais rien à la pensée complexe.

    #MamieNicoleEnfonceDesPortesOuvertes.

  • Assurance-chômage : « C’est la réforme de trop ! » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/assurance-chomage-cest-la-reforme-de-trop

    Il y a clairement une volonté de mettre sous pression le marché du travail dans son ensemble, et pas uniquement les chômeurs. On sait que plus on dégrade les conditions d’indemnisation du chômage, plus on dégrade les conditions de négociation d’embauche et de salaire. C’est un signal envoyé aux personnes au chômage pour que, lorsqu’elles retrouvent un emploi, elles ne soient pas trop exigeantes sur les conditions de travail et le salaire. Mais c’est aussi un signal pour les salariés en poste. C’est une manière de dire : vous êtes de moins en moins protégés si vous perdez votre boulot. Donc si vous êtes trop revendicatif, si vous avez une rupture conventionnelle, vous avez d’autant plus à perdre.

    Il y a clairement une volonté de mettre sous pression le marché du travail dans son ensemble.

    Il y a une seconde raison qu’on avait déjà vu avec la réforme des retraites. Le gouvernement a créé un déficit avec de nombreuses baisses d’impôts pour les classes moyennes, pour les riches et les entreprises. Donc il veut se servir des budgets sociaux comme caisse de compensation. Ainsi, il diminue les protections retraite, les protections chômage comme une source d’économie facile. Alors même que le chômage représente un tout petit budget par rapport aux dépenses publiques – environ 45 milliards par an – et qu’il n’est pas en déficit. Il y a déjà eu six milliards d’économie réalisée avec les deux premières réformes.

    • Le gouvernement a créé un déficit avec de nombreuses baisses d’impôts pour les classes moyennes, pour les riches et les entreprises.

      Ciel, et ça fait donc des « classes moyennes » les amies du gouverne.ment, comme « les riches » et « les entreprises » ?

      Je suis curieux de savoir à quel niveau la Macronie met la limite basse pour la partie « classes moyennes » de sa clientèle :-)

      #guerre_aux_pauvres

    • La « classe moyenne » qui s’en prend aux « chômeurs » ne s’en prend qu’à elle-même
      https://www.alternatives-economiques.fr/mathieu-gregoire/classe-moyenne-sen-prend-aux-chomeurs-ne-sen-prend/00110237

      Pour vous, le RSA, c’est dans douze mois ? Oui : « vous ». C’est à vous que je m’adresse. Vous qui êtes salariés dans le privé (ou allez le devenir). En CDI ou en CDD, peu importe. Vous qui êtes un homme ou une femme. Vous qui êtes ouvrier, employé, technicien, ingénieur, cadre… Vous qui avez 20, 30, 40 ou 50 ans.

      Pour la plupart d’entre vous, le revenu de solidarité active (RSA), dans douze mois, ça ne rentrait pas, objectivement, dans l’univers des possibles. Mais le Premier ministre souhaite que ça le devienne en diminuant la durée maximale des indemnités servies par l’assurance chômage à 12 mois.

      C’est la septième séquence de réforme de l’assurance chômage depuis 2017 que Gabriel Attal vient ainsi d’initier. On peut y voir un trouble obsessionnel de la part du gouvernement : depuis l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, il n’y a pas eu une année sans réforme (ou tentative de réforme) de l’assurance chômage, à l’exception de l’année 2020 du fait du Covid.

      En 2017 : réforme du financement avec la fin de la cotisation salariale remplacée par la CSG. En 2018 : mise sous tutelle par l’Etat de la gestion paritaire de l’assurance chômage avec la loi « Avenir professionnel ».

      En 2019 : la condition d’éligibilité passe de quatre à six mois. Il est prévu que le montant de l’allocation soit diminué à proportion de l’occurrence du chômage dans le passé récent de l’allocataire, ce qui pénaliserait l’ensemble des salariés à l’emploi discontinu. Mais la réforme n’est jamais mise en place à cause du Covid et de la décision d’annulation du Conseil d’Etat en 2020.

      En 2021 : la même réforme est finalement adoptée dans une version juste assez émoussée pour passer l’obstacle du Conseil d’Etat. En 2022 : baisse de 25 % de la durée pour tous, justifiée par la bonne conjoncture.

      En 2023 : à la demande du gouvernement, une négociation des partenaires sociaux aboutit à une nouvelle réforme, mais celle-ci reste – à ce stade – en suspens… Ce qui n’empêche pas le Premier ministre d’exiger aujourd’hui une nouvelle réforme avant la fin de l’année 2024.
      Opposer artificiellement deux groupes imaginaires

      On peut se demander si, politiquement, ce n’est pas la séquence de trop. Le pari politique, appuyé sur des sondages qui mettent en avant la faible estime dans laquelle les Français tiennent « les chômeurs », constitue une option populiste risquée. Il s’agit en effet de s’appuyer sur des représentations certes communément partagées, mais fondamentalement biaisées, de la réalité du chômage et de l’assurance chômage.

      D’une part, on présuppose l’existence de deux groupes distincts en les opposant : d’un côté, une supposée « classe moyenne », qui travaille dur pour des salaires pas toujours à la hauteur, ne perçoit pas « d’aides » ; de l’autre côté, la catégorie « des chômeurs » composée de « précaires » ou de « pauvres », parfois soupçonnés d’être tentés par la fraude et peu enclins à l’effort.

      D’autre part, il s’agit de considérer que l’assurance chômage a pour fonction d’opérer une « redistribution » : prendre aux uns ce qu’ils ont durement et honnêtement gagné par leur travail pour le donner aux autres qui ne peuvent certainement pas en dire autant.

      Ces deux représentations sont en réalité dénuées de sens. La « classe moyenne » est une catégorie attrape-tout d’autant plus commode politiquement que ses contours sont indéterminés. Parler des « chômeurs » n’a guère plus de sens.

      Etre au chômage est un état plus ou moins passager, un moment dans une trajectoire professionnelle qui ne définit en rien une personne, et encore moins un groupe social. Parler des chômeurs a autant de sens que de parler des malades de la grippe. La grippe n’a jamais défini personne, ni aucun groupe. C’est un état passager et fort banal dans lequel chacun peut se trouver à un moment donné.
      Le chômage, une expérience très ordinaire

      Un événement fortuit est d’ailleurs récemment venu mettre à mal le narratif du gouvernement et illustrer l’inanité de cette représentation du chômage. Au milieu du mois de mars, les données personnelles de 43 millions d’individus ont été dérobées à France Travail par des hackers. 43 millions ! Le chiffre est certainement peu exploitable scientifiquement (il doit bien y avoir quelques morts dans le lot), mais l’ordre de grandeur en dit long.

      La population active représente 31 millions de personnes. Les Français de plus de 15 ans sont 55 millions. 43 millions d’individus dans les fichiers de France Travail : cela démontre la banalité de l’expérience du chômage dans la population. Connaître une séquence de chômage est une expérience très ordinaire et très répandue.

      43 millions d’individus qui se sont trouvés « demandeurs d’emploi » à un moment ou un autre de leur vie, cela signifie surtout qu’il n’y a pas matière à opposer deux groupes. La « France qui travaille » et la « France des allocations » sont les mêmes. La « classe moyenne » qui s’en prend aux « chômeurs » dans les sondages ne s’en prend en réalité qu’à elle-même.

      La fonction de l’assurance chômage n’est pas d’opérer une redistribution : elle est d’assurer chacun contre le risque de chômage. Certes, comme tout risque, il est inégalement distribué. Il n’en reste pas moins que la vocation de l’assurance chômage est d’assurer tous les salariés contre le risque de chômage comme, par exemple, l’assurance maladie assure les uns et les autres indépendamment de la probabilité objectivement différente que les uns et les autres ont de tomber malade.

      De ce point de vue, le gouvernement ferait mieux de ne pas sous-estimer l’hypothèse d’un retournement de l’opinion. Car réduire la durée de l’indemnisation du chômage à 12 mois, au lieu des 24 mois qui prévalaient il y a encore peu de temps, c’est objectivement insécuriser l’ensemble des salariés : pour tous, se trouver au RSA à l’horizon d’une année devient une possibilité.

      Un licenciement, un divorce, une maladie, un deuil… Chacun sait que les accidents de la vie peuvent parfois se cumuler et rendre difficile, y compris pour les plus solides, un retour à un emploi satisfaisant dans le délai réduit d’un an. Même un évènement plus banal, comme un déménagement familial, peut susciter cette situation.
      Une mise en cause des droits de tous

      Vivre des seules allocations-chômage constitue déjà une mise en cause très significative des ressources d’un salarié par rapport à sa situation antérieure. Tous les salariés devront désormais envisager l’hypothèse de faire, au bout de 12 mois, sans cette ressource déjà limitée.

      Jusqu’alors, les narratifs accompagnant les réformes opposaient des chômeurs entre eux en stigmatisant par exemple les salariés à l’emploi discontinu, accusés d’articuler en permanence emploi et indemnisation du chômage. Désormais, ils opposent ceux qui travaillent aux chômeurs.

      Il suffirait que « la classe moyenne » prenne conscience du fait qu’il ne s’agit pas d’une remise en cause « du droit des chômeurs », mais d’une remise en cause des droits de tous les salariés à une couverture chômage, pour qu’elle se retourne contre cette réforme.

      De leur côté, ceux qui s’opposent à cette réforme – la gauche et les organisations syndicales en premier lieu – ne devraient-ils pas éviter une posture de misérabilisme compassionnel qui ne fait qu’entretenir les représentations du chômage et de l’assurance chômage promues par le gouvernement ?

      Posé dans les termes d’une généreuse redistribution des classes moyennes vers de « pauvres » chômeurs, l’appel à la compassion ne convaincrait que quelques idéalistes partageux et entretiendrait l’absurde opposition entre la « France du travail » et la « France des alloc’ » qui fait le miel du gouvernement.

  • Introduction à Shoah, par Arnaud Desplechin - Tsounami
    https://tsounami.fr/sommaire/article6

    Le 4 novembre 2023, Arnaud Desplechin présentait la 1ère époque de Shoah de Lanzmann au Centre Pompidou. l’une des plus belles interventions qu’il nous ait été donné d’entendre sur le cinéma. Voici le texte, brut, tel qu’il l’a lu ce jour-là dans les colonnes de Tsounami, jeune et bouillonnante revue de cinéma

    « Et le cinéaste nous demande de continuer à être stupéfait. À ne pas comprendre »

    Et ce film a changé ma vie.

    Le film que j’ai vu un jour de 1985 n’était pas un reportage. Le film était à peine un documentaire. Shoah ne m’expliquait rien. Et pourtant j’y apprenais mille choses.

    J’en arrive au cœur : Shoah simplement incarne, et c’est à mon sens la plus haute fonction du cinéma.

    Shoah incarne le point aveugle du 20ème siècle, la destruction des Juifs d’Europe, une destruction dont il reste si peu de traces. Sinon dans nos mémoires, dans nos vies quotidiennes.

    Ce film relève un défi cinématographique : comment donner à voir le massacre de plus de six millions d’êtres humains ?…

    Eh bien Lanzmann a trouvé la réponse. Plein de réponses. Je vais en énumérer deux ou trois autres.

  • 🔴 En direct : le Hamas étudie le projet de trêve mais juge qu’Israël "ne répond à aucune" demande
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240408-%F0%9F%94%B4-en-direct-isra%C3%ABl-d%C3%A9ploie-pour-la-premi%C3%

    Le Hamas a déclaré mardi étudier un projet de trêve de plusieurs semaines à Gaza, assorti de la libération de dizaines d’otages israéliens. Disant « apprécier » les efforts des médiateurs et « souhaiter » un accord, le mouvement islamiste palestinien a cependant indiqué que les Israéliens « n’avaient répondu à aucune » de leurs demandes sans donner plus de détails.

    L’armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir pour la première fois déployé son nouveau système de défense « C-Dome » – la version navale de son bouclier antimissile « Dôme de fer » – pour contrer un appareil « suspect » ayant pénétré son espace aérien.

    Israël a arrêté une date pour une invasion de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

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    Mise à jour matinale
    9 April 2024 06:05 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-43?nid=354591&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Voici les dernières mises à jour :

    Une frappe israélienne sur un bâtiment du conseil municipal dans le camp de réfugiés de Maghazi à Gaza a tué plusieurs personnes, dont le maire.
    Les frappes israéliennes sur la ville de Gaza, Deir al-Balah, Rafah et diverses zones du nord de Gaza ont tué des dizaines de Palestiniens à l’aube.
    Le Hamas a déclaré que la proposition d’accord de trêve d’Israël était « intransigeante » et ne répondait à aucune des exigences du groupe. Il étudiera toutefois la proposition et transmettra sa réponse aux médiateurs.
    Des raids israéliens en Cisjordanie ont conduit à l’arrestation de 10 Palestiniens, selon l’agence de presse Wafa. Sept d’entre eux ont été arrêtés à Tulkarem et dans ses environs et trois près de Jéricho.

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    Récapitulatif de la soirée
    8 April 2024 23:43 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-89?nid=354591&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Gaz

    Lundi, une nouvelle série de négociations a eu lieu entre le Hamas et Israël concernant un éventuel cessez-le-feu. Cependant, aucun progrès n’a été réalisé dans ces discussions, selon plusieurs rapports de presse.

    Le Hamas a rejeté la dernière proposition israélienne de cessez-le-feu, mais le mouvement a déclaré qu’Israël n’était pas disposé à accepter ses principales exigences, notamment le retrait total des forces israéliennes de Gaza.

    Pendant ce temps, à Khan Younis, les débris laissés par les forces israéliennes ont commencé à être entièrement découverts par les secouristes palestiniens. Au moins 84 cadavres ont été retrouvés lundi après le retrait des forces israéliennes de la ville.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il avait fixé une date pour l’invasion israélienne de Rafah. Les États-Unis ont déclaré qu’ils n’avaient pas été informés d’une telle date et ont publiquement exhorté Israël à ne pas mener une telle opération.

    Voici ce qu’il faut savoir de plus sur les événements d’aujourd’hui :

    Après l’ouverture d’un nouveau bâtiment pour les services consulaires à Damas à la suite de l’attaque qui a détruit le consulat d’Iran dans cette ville, le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a déclaré que les États-Unis portaient la responsabilité de l’attaque de la semaine dernière.

    Le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré que la Turquie avait demandé à être impliquée dans les largages d’aide humanitaire à Gaza. Il a ajouté qu’en conséquence, Ankara prendrait une série de mesures contre Israël.

    Israël achète 40 000 tentes en prévision de l’évacuation des Palestiniens de Rafah, selon un rapport de l’Associated Press.

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a transmis la demande d’adhésion de l’Autorité palestinienne au comité chargé de l’admission des nouveaux États membres.

    La section américaine de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé qu’elle verserait 5 millions de dollars à l’Unrwa après que plusieurs pays, dont les États-Unis, ont interrompu leur financement.

    Les présidents français et égyptien, ainsi que le roi de Jordanie, ont mis en garde Israël contre une invasion de Rafah et ont appelé à un cessez-le-feu « immédiat ».

    La sénatrice américaine Elizabeth Warren, ancienne candidate à l’élection présidentielle, a déclaré qu’elle pensait que la guerre menée par Israël à Gaza serait légalement considérée comme un génocide.

    #Bilan

  • Faire payer les rendez-vous non honorés : l’avis des médecins
    https://www.slate.fr/story/235324/faire-payer-rendez-vous-manques-non-honores-avis-medecins-consultation-medical

    ... certaines personnes ne sont pas en mesure de venir à tous leurs rendez-vous médicaux et (...) se retrouvent souvent dans l’incapacité de prévenir. « Mes patients ont 75 ans de moyenne d’âge. Ils ont fait un AVC, plus de 30% ont des troubles de la planification, 25% ont des troubles moteurs séquellaires. Ils ont de multiples suivis parallèles. C’est très compliqué d’honorer des rendez-vous dans ces conditions. C’est d’autant plus compliqué que leur accès aux SMS de rappel peut être difficile, que les politiques de réduction des coûts en matière de secrétariat dans les hôpitaux et cliniques les rend quasi injoignables pour annuler ou déplacer des rendez-vous », assure sur Twitter R., neurologue.

    « Une partie de la patientèle, déjà marginalisée, a des difficultés –à cause par exemple d’addictions ou de troubles cognitifs– à honorer systématiquement les rendez-vous », atteste Yannick, médecin généraliste avec lequel nous avons échangé.

    Ces éléments vont dans le sens d’une étude irlandaise publiée en 2019, qui écrit dans sa conclusion : « Les patients souffrant d’un plus grand nombre d’affections de longue durée ont un risque accru de manquer des rendez-vous en médecine générale malgré le contrôle du nombre de rendez-vous pris. Ceci est particulièrement vrai chez les patients souffrant de troubles mentaux. » Elle indique également que ces patients « qui manquaient plus de deux rendez-vous par an ont un risque de mortalité toutes causes confondues plus de huit fois supérieur à ceux qui ne manquaient aucun rendez-vous. Ces patients sont décédés prématurément, généralement de facteurs externes non naturels tels que le suicide. »

    #Santé #médecine #rendez_vous_non_honorés #taxe-lapin #darwinisme_social

    • Il compte financer comment sa « punition 5 euros » le premier de la classe ? Comment il compte récupérer mes 5 euros si je n’ai pas honoré mon rdv ? J’ai beau réfléchir TOUT est payant !!! Tout système de récupération a un coût !

    • Il peuvent récupérer la thune comme ils le font déjà avec le forfait médicament où même des pauvres doivent contribuer à hauteur de 50 balles par an de leurs poches sur des médocs qui auraient pu leur être fournis sans frais (CSS) ou remboursés. Il suffit de modifier quelques critères Cpam, pas besoin de frais de recouvrement qui pourraient s’avérer supérieurs aux sommes en jeu.

    • « Une partie de la patientèle, déjà marginalisée, a des difficultés –à cause par exemple d’addictions ou de troubles cognitifs– à honorer systématiquement les rendez-vous. » === Et oui, la non observance des rendez-vous ou des traitements fait souvent partie du problème de santé d’où la nécessité de différents seuils d’accès aux soins !

    • Ce qui est rageant, c’est qu’en même temps, les médecins et personnels soignants sont en surbooking. Donc, en général, dans mon entourage, les lapins sont vus comme des soupapes qui permettent de souffler, de rattraper du retard ou de prendre plus de temps avec un autre patient.... Cette logique comptable est absurde et pose vraiment des problèmes aux plus précaires : 5€ c’est beaucoup d’argent. C’est pareil en effet @colporteur avec les médicaments. Ou comment faire porter sur les plus précaires la gabébie libérale, encore une fois et toujours.

    • « Taxe lapin » : le patron de Doctolib opposé à l’empreinte de carte bancaire obligatoire avant le rendez-vous
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/10/taxe-lapin-le-patron-de-doctolib-oppose-a-l-empreinte-de-carte-bancaire-obli

      « Il y a 15 % des patients qui sont en situation d’illectronisme » et « 5 % qui n’ont pas de carte bancaire. C’est impensable d’entraver l’accès aux soins pour eux », a justifié son PDG, pourtant favorable au principe d’une taxe pour rendez-vous médicaux non honorés.

      Sur le fond, Doctolib est favorable à la mise en place d’une « taxe lapin » de 5 euros, que le premier ministre, Gabriel Attal, a appelée de ses vœux samedi afin de limiter les rendez-vous médicaux non honorés. Mais, concrètement, comment faire payer cette somme au patient fautif ? Pour l’exécutif, la pénalité devrait être retenue grâce à l’empreinte de carte bancaire prise par les plates-formes de rendez-vous, et les médecins pourront l’appliquer, ou pas. Une solution à laquelle s’oppose Stanislas Niox-Chateau, président-directeur général de Doctolib.

      « Il ne faut pas créer un fardeau administratif nouveau pour les soignants et entraver l’accès aux soins », a jugé M. Niox-Chateau, interrogé par France Inter, mercredi 10 avril. « Il y a 15 % des patients qui sont en situation d’illectronisme [qui n’ont pas Internet ou qui ne savent pas l’utiliser] et 5 % qui n’ont pas de carte bancaire. C’est impensable d’entraver l’accès aux soins pour eux », a encore justifié le patron de Doctolib.

      M. Niox-Chateau pointe également le problème des rendez-vous qui ne sont pas pris en ligne. Selon lui, c’est à l’Assurance-maladie que revient la charge de gérer cette « taxe lapin », en prélevant les 5 euros sur le rendez-vous suivant du patient.

      Erreur lors de mon post précédent, donc. Je croyais que, comme pour les médicaments, le fric taxé aux patients le serait sous forme de non remboursement. Or il s’avère qu’il s’agirait de faire payer le rendez-vous raté, et ce, directement au praticien concerné.

    • C’est la suite de la grande in-quisi-fantilisation des problèmes sociaux et politiques. Les boucs émissaires sont désignés : les pauvres sont responsables du ralentissement de la rotation de la terre. De fait, ils ont le devoir de continuer à courber leur maigre échine pour faire peur aux bourgeois, et pour ce gouvernement, d’être reconnaissants à la nation de les maltraiter. Leur devoir est de mettre au service de la croissance nationale leur énergie, leurs ovaires, leurs spermes, leurs enfants (pour l’armée), leurs muscles et leur porte monnaie dont le contenu est à vider dans les hypersuperextramarchés, sans oublier de verser leur dîme mensuelle aux saigneurs propriétaires de l’eau, l’électricité, du gaz, des autoroutes et de leur logement.
      Bientôt le fouet en place publique pour 3 retards chez le dentiste. Tout ça pour que certains s’offrent une deuxième piscine.

    • « Une enquête de l’URPS datant de 2012 soulignait déjà que plus de la moitié (60%) de ces rendez-vous manqués sont le fait de malades en tiers payant, essentiellement titulaires de la #CMU [ancien nom de la Complémentaire santé solidaire, ndlr]. Mais on ne s’interroge jamais sur pourquoi ces patients manquent leurs rendez-vous. Alors, l’auteur de la thèse a appelé les patients qui n’étaient pas venus à leur rendez-vous sur deux semaines à la maison de santé. Ils étaient en tout 54. Sur les 22 avec lesquels il a été possible de mener un entretien téléphonique, aucun n’a dit qu’il se fichait d’honorer ou non un rendez-vous et tous ont accepté le nouveau rendez-vous qui leur a été proposé. En revanche, tous avaient une bonne raison qui touchait justement à leur statut précaire, comme un rendez-vous imprévu à la CAF, des changements d’horaire de travail à la dernière minute ou bien encore un enfant à garder. »

      un extrait de l’article initial

  • « Lavender », l’intelligence artificielle qui dirige les bombardements israéliens à Gaza - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/monde/armee-israelienne/lavender-lintelligence-artificielle-qui-dirige-les-bombardements-israeliens

    L’armée israélienne a désigné des dizaines de milliers d’habitants de #Gaza comme des suspects, cibles d’assassinat, en utilisant un système de ciblage par intelligence artificielle (#IA), avec peu de contrôle humain et une politique permissive en matière de pertes « collatérales », révèlent le magazine +972 et le site d’informations Local Call. L’Humanité publie une traduction française de l’enquête conduite par ces médias israéliens.

    https://www.972mag.com/members

  • Un jeune israélien emprisonné pour avoir refusé d’aller à l’armée : « j’accepte de payer le prix de mes principes »
    Posted on avril 7, 2024 | Ben Arad| Oren Ziv | +972 Magazine | Traduction SF pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/un-jeune-israelien-emprisonne-pour-avoir-refuse-daller-a-larmee-jaccepte-de-

    Ben Arad, âgé de 18 ans, est le troisième objecteur de conscience mis en prison depuis le 7 octobre. Il dit à +972 pourquoi l’attaque israélienne sur Gaza l’a poussé à l’action

    “Depuis le début de la guerre, j’ai compris que j’ai l’obligation de faire entendre ma voix, et d’appeler à la fin du cycle de violence ». C’étaient les mots de Ben Arad, un objecteur de conscience israélien de 18 ans, peu avant qu’il se présente au centre de recrutement de l’armée israélienne près de Tel Aviv le 1er avril et déclare son refus de s’enrôler dans le service militaire obligatoire, en signe de protestation contre les bombardements d’Israël sur Gaza et contre la longue occupation.

    Arad est le troisième jeune à refuser publiquement l’enrôlement militaire pour des raisons politiques depuis le 7 octobre. Il a été jugé et condamné à une première incarcération de 20 jours dans une prison militaire. Il prend la suite de Tal Mitnick, qui a passé 105 jours en prison pour trois condamnations et de Sofia Orr, qui a passé 40 jours en prison pour deux condamnations – aucune des deux n’ayant pour autant été exemptes de service militaire, ce qui veut dire qu’elles peuvent encore être condamnées à de futurs passages par la prison. (...)

  • Telk Qadeya : Gaza a démasqué l’hypocrisie abjecte de l’Occident Traduction et sous-titres par Alain Marshal
    https://www.youtube.com/watch?v=g2XSk0xSByI

    La chanson « Telk Qadeya » (« Ceci est une cause ») du groupe égyptien Cairokee connaît un succès exceptionnel depuis sa sortie fin novembre 2023. En dénonçant l’indignation sélective du discours occidental qui se prétend à la pointe des combats progressistes mais n’a aucune considération pour le génocide en cours à Gaza, le titre traduit un ressentiment largement partagé dans le monde arabe.

    Ceci est une cause
    https://blogs.mediapart.fr/alain-marshal/blog/070424/telk-qadeya-gaza-demasque-lhypocrisie-abjecte-de-loccident
    Ils sauvent les tortues de mer

    Et ils tuent les « animaux humains »

    Ceci est une cause (jugée digne d’être défendue)

    Et cela est une cause (jugée insignifiante)

    *

    Comment devenir un ange blanc ?

    Et n’avoir qu’une moitié de conscience

    Lutter pour les mouvements des « Libertés »

    Et éradiquer les mouvements de Libération

    Accorder sa compassion et sa tendresse

    Aux tués en fonction de leur nationalité

    Ceci est une cause (jugée digne d’être défendue)

    Et cela est une cause (jugée insignifiante (...)

  • L’innocence sous le feu : les enfants dans le génocide à Gaza et leur appel à l’aide
    Par Samah Jabr | 18 mars 2024 – Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine – Éléa Asselineau
    https://www.chroniquepalestine.com/innocence-sous-le-feu-les-enfants-dans-genocide-gaza-et-appel-a-

    Dans le cadre de l’attaque militaire incessante d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza, le sort des enfants de l’enclave assiégée s’aggrave de jour en jour. La nécessité d’un soutien psychologique et social pour ces jeunes âmes était déjà évidente avant l’escalade actuelle, mais elle a maintenant atteint un point critique.

    Pour reprendre les termes du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, Gaza s’est tragiquement transformée en un cimetière pour enfants. Il est choquant de constater qu’environ 17 000 enfants de Gaza ne sont pas pris en charge par leur famille ou sont séparés d’elle, ce qui intensifie leur angoisse psychologique et sociale.

    Les médecins sur le terrain ont inventé une abréviation sinistre : « WCNSF » signifie « wounded child, no surviving family » (enfant blessé, sans famille survivante) et souligne la réalité déchirante à laquelle sont confrontés d’innombrables enfants palestiniens à Gaza. Chaque jour, des dizaines d’enfants subissent des amputations qui les laissent avec des handicaps permanents, tandis que le spectre de la famine plane, exacerbant une situation déjà désastreuse de malnutrition et d’anémie.

    La violence qui ravage Gaza inflige de profondes blessures psychologiques à ses enfants.

    Ils ont un besoin urgent d’aide pour surmonter les horreurs quotidiennes dont ils sont témoins et qu’ils endurent. Au fur et à mesure que le nombre d’enfants ayant besoin d’aide augmente, le défi devient de plus en plus décourageant et complexe.

    L’UNICEF insiste sur la nécessité absolue d’apporter un soutien psychologique, social et affectif à tous les enfants confrontés à de graves violences à Gaza. Pourtant, les conséquences de la guerre vont bien au-delà de l’immédiat, jetant une longue ombre sur leur avenir.

    Les traumatismes qu’ils subissent menacent d’éroder leur confiance dans le monde, de briser leur sens de l’objectif et d’entraver leur capacité à se rapprocher des autres et d’eux-mêmes, favorisant un sentiment d’insécurité omniprésent qui risque de les hanter toute leur vie. (...)

  • 6 avril 2024
    France 24 |
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240406-%F0%9F%94%B4-en-direct-les-pourparlers-pour-une-tr%C3%AAve-%C3%A0

    Le plus grand hôpital de Gaza a été réduit à une « coquille vide » parsemée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui, a dénoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Les forces israéliennes se sont retirées de l’hôpital al-Chifa de la ville de Gaza lundi, après une opération de deux semaines, durant laquelle elles ont déclaré avoir lutté contre des combattants palestiniens à l’intérieur de ce qui était le plus important complexe médical du territoire palestinien.

    Une mission dirigée par l’OMS a pu accéder à l’hôpital vendredi, a indiqué cette agence des Nations unies.

    « Al-Chifa, autrefois l’épine dorsale du système de santé à Gaza, n’est plus qu’une coquille vide avec des tombes » a écrit le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur X.

    Tedros Adhanom Ghebreyesus
    @DrTedros | 4:25 PM · 6 avr. 2024
    https://twitter.com/DrTedros/status/1776617140969168918

    @WHO and partners managed to reach Al-Shifa — once the backbone of the health system in #Gaza, which is now an empty shell with human graves after the latest siege. The team witnessed at least five dead bodies during the mission.

    Most of the buildings in the hospital complex are extensively destroyed and the majority of assets damaged or reduced to ashes. Even restoring minimal functionality in the short term seems implausible. An in-depth assessment by a team of engineers is needed to determine if the remaining buildings are safe for future use.

    WHO and partners’ recent effort to support the revival of basic services at Al-Shifa are now lost, and people are once again deprived of access to lifesaving health care services.

    As famine looms, disease outbreaks spread, and trauma injuries increase, WHO urges immediate:
    – protection of remaining health facilities in Gaza
    – protection of health and humanitarian workers
    – additional land crossings to allow access into and across north Gaza
    – functional deconfliction mechanism
    – unimpeded access of humanitarian aid into and across the Gaza Strip
    – ceasefire.