• IKEA sued in Poland for firing employee who made anti-LGBT comments
    https://www.pinknews.co.uk/2020/07/23/ikea-poland-sued-lawsuit-gay-homophobic-employee-tomasz-k

    The former Ikea employee, identified as Tomasz K, was fired last year when he refused to take down a homophobic comment he posted on the company’s internal site.

    Sadus said the Ikea human resources director showed prejudice towards the worker who, in expressing his “opinions” on gay people, “referred to Catholic values”.

    “Employers, including multinational corporations, are obliged to respect the privacy of employees, including avoiding ideological actions not linked to their work,” Sadus said.

    He said the company must “respect the freedom of expression of views, conscience and religion” and must not “discriminate against employees on the basis of their world view”.

    #homophobie #Pologne #LGBT #catholicisme (je découvre que dans le dogme il y a l’homophobie)

  • Si les tétons se devinent, l’agresseur d’une femme a une circonstance atténuante pour 20 % des Français - Madame Figaro
    https://madame.lefigaro.fr/societe/no-bra-enquete-ifop-un-francais-sur-cinq-pense-que-des-tetons-appare

    Les injonctions à la « pudeur », pesant notamment sur les poitrines féminines, ont encore de beaux jours devant elles. Dans une enquête (1) publiée le mercredi 22 juillet, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop a analysé la pratique du « No Bra », c’est-à-dire le non-port du soutien-gorge. L’étude révèle notamment que, pour 20 % des Français, « le fait qu’une femme laisse apparaître ses tétons sous un haut devrait être, pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle ».

    Et c’est dans le même pays qu’on critique les injonctions au port du voile pour les musulmanes...
    #no_bra #seins #culture_du_viol

  • Republican Support for Wearing Masks Leaps to 58% After Trump Wears One in Public for First Time
    https://www.newsweek.com/republican-support-wearing-masks-leaps-58-after-trump-wears-one-public-fir

    The majority of Republican voters now support wearing a face covering in public, a new poll suggests, nearly two weeks after President Donald Trump donned one in public for the first time.

    Three out of four survey respondents, including 58 percent of Republicans, said they strongly or somewhat favor requiring Americans to wear face masks in public when they’re around other people, according to the Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research poll.

    Nearly all Democrats, or 89 percent, said they were in favor of mask requirements.

    The data shows an overall shift in perspective regarding the use of face coverings, which has become an increasingly politicized issue in the months since the coronavirus outbreak erupted in the U.S. in March.

    Le #masque, un geste politique difficile à comprendre pour la droite... À noter, l’importance de l’exemplarité de la part des gouvernants. En refusant de porter un masque en public, #Trump n’a pas permis à son pays d’adopter un geste de réduction des risques efficace, simple et peu coûteux.

  • Claire Hédon, défenseuse des droits, sur les #violences_policières le 24 juillet sur France Inter : « Je n’aime pas ce terme général qui voudrait accuser l’ensemble de la police. Il y a un travail de formation des forces de sécurité, de réflexion au sein de la police pour changer certaines pratiques. »

    « Je n’aime pas... » elle se prend pour Macron.

  • ’Virtually entire’ fashion industry complicit in Uighur forced labour, say rights groups | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2020/jul/23/virtually-entire-fashion-industry-complicit-in-uighur-forced-labour-say
    https://i.guim.co.uk/img/media/ea298b59f9b1257df104da8be7636c0425b97bd2/107_0_1543_926/master/1543.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    China is the largest cotton producer in the world, with 84% of its cotton coming from the Xinjiang region. Cotton and yarn produced in Xinjiang are used extensively in other key garment-producing countries such as Bangladesh, Cambodia and Vietnam. Xinjiang cotton and yarn are also used in textiles and home furnishings. This week the New York Times reported that factories in the region were also supplying face masks and other PPE to countries around the world.

    The coalition has published an extensive list of brands it claims continue to source from the region, or from factories connected to the forced labour of Uighur people, including Gap, C&A, Adidas, Muji, Tommy Hilfiger and Calvin Klein.

    #Chine #Ouïghours #coton #travail_forcé

  • Pologne : le ministre de la justice veut que le pays se retire du traité européen sur les violences faites aux femmes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/25/la-pologne-veut-se-retirer-du-traite-europeen-sur-les-violences-faites-aux-f

    La Pologne doit sortir du traité européen sur les violences faites aux femmes, a affirmé samedi 25 juillet le ministre polonais de la justice, Zbigniew Ziobro.

    Lors d’une conférence de presse, il a fait savoir que son administration demanderait lundi au ministère des familles d’entamer une procédure de retrait de ce traité, connu sous le nom de Convention d’Istanbul. « Il contient des éléments de nature idéologique, que nous considérons comme nuisibles », a déclaré le ministre.

    M. Ziobro estime notamment que ce traité va à l’encontre des droits des parents en demandant aux écoles d’enseigner l’égalité entre les femmes et les hommes.

    #Pologne #droits_des_femmes #violences_sexistes

  • BBC Host Cooks Unwashed Rice, Rinses AFTER With Tap Water and Asians Everywhere Are Screaming
    https://nextshark.com/fried-rice-video-bbc-hersha-patel

    Social media was recently abuzz with a BBC Food video which teaches people how to cook fried rice.

    In a video published back in April 2019, host Hersha Patel showcased her cooking method, which starts with putting water and unwashed rice grains into a pan then boiling it.

    Ça a l’air très bête mais le fait que la BBC explique à des Asiatiques comment faire cuire le #riz a été super mal perçu : même si la présentatrice est asiatique, l’impression que les anciens colonisateurs viennent expliquer la vie avec une recette à l’occidentale où on ne lave pas le riz, on le cuit dans trop d’eau et on le passe comme des pâtes. D’autre part, on ne cuit pas le riz pour faire du riz frit, c’est plutôt une recette pour utiliser du riz déjà cuit.
    #cuisine #choc_des_civilisations

  • Saifuddin: Govt will amend Finas Act, social media users can post videos without licence | The Star
    https://www.thestar.com.my/news/nation/2020/07/24/saifuddin-govt-will-amend-finas-act-social-media-users-can-post-videos-w

    The Cabinet has decided that Malaysians do not need a licence to post their videos on social media, says Communications and Multimedia Minister Datuk Saifuddin Abdullah.

    This appears to be a complete U-turn from his explanations on July 23 when he informed Parliament that anyone who wants to post or publish their videos must have a National Film Development Corporation (Finas) licence.

    Mieuc que la loi Avia ! #censure #réseaux_sociaux #Malaisie

  • TikTok gave rural Indian women fame, fun and more
    https://au.news.yahoo.com/tiktok-gave-rural-indian-women-fame-fun-more-032938968--spt.html
    https://s.yimg.com/uu/api/res/1.2/6Q8oIALfu2gsskmirMQTAg--~B/aD0zNDE7dz01MTI7c209MTthcHBpZD15dGFjaHlvbg--/http://media.zenfs.com/en_AU/Sports/Agence-FrancePresse/f210a2ac79cc6968befa818999030a5cf52610d4.jpg

    Speaking a vast number of languages and dialects, around 70 percent of India’s 1.3 billion people live in rural areas, a world away from big cities such as Mumbai and New Delhi.

    Amitabh Kumar from Social Media Matters, a group encouraging “social media for social change”, said that for many people in this huge hinterland, TikTok was a “glass ceiling breaker”.

    “Instead of Bollywood and rich people, finally there was a chance for common people to create something in 15 seconds which makes you laugh or cry or think or engage,” he told AFP.

    Its different tools were simple to use for those who don’t speak or read English or Hindi, and the app worked well on low-speed internet.

    “Twitter cracked the short-form storytelling in text — with 140 and then 280 (characters). I think TikTok did it with 15 seconds,” he added.

    #TikTok #Inde #réseaux_sociaux #femmes #empowerment

    • Oryx
      @___Oryx
      ·
      27 juil.
      TikTok banni avant tout pour la manière dont l’appli est faite :
      – Un vol de données systématique 10 crans au dessus de Facebook et autres, qui n’y vont pourtant pas de main morte...
      – Possibilité de télécharger des programmes à l’insu de l’utilisateur
      – Opacité délibérée du code

  • Ensauvager et #ensauvagement, des mots épouvantail | L’écume du discours
    https://ecumedudit.hypotheses.org/1866

    Ce qui concerne la sylva, le sauvage, s’oppose au domus, le domestiqué, qui, changeant d’échelle, deviendra le « civilisé » (Descola 2004). Le sauvage et le civilisé se pensent en réciprocité. La sauvagerie hante l’inconscient collectif et fait redouter un retour à un état primaire. De cette crainte jaillit le syntagme « l’ensauvagement de la France » (en écho à « l’ensauvagement de l’Europe » de Césaire), face à une montée présumée de violences, face à la montée de diverses violences urbaines, en particulier celles liées au mouvement des Gilets jaunes. Depuis 2017, le verbe ensauvager fleurit dans certains titres d’une presse souvent extrémiste, où l’idée sous-jacente est toujours le passage d’un état considéré comme supérieur à un état inférieur, apparenté à celui d’un monde sauvage et animal.

    On retrouve le verbe ensauvager dans le titre d’un billet de Riposte, La France s’ensauvage et se délite, à cause des immigrationnistes, publié le 31 juillet 2018 dans lequel foisonnent les termes alarmants (s’écroule, s’effondre, s’éclate, menacée), autant de mises en garde sur un péril qui menacerait la France

    • Plus récemment, le terme est mentionné par l’historienne Mona Ozouf qui parle d’« ensauvagement du langage » en relation au mouvement des gilets jaunes, en se référant à la Révolution française et au livre de Victor Klemperer sur la langue du IIIème Reich : « l’ensauvagement du langage non seulement annonce mais prépare, fabrique même l’ensauvagement des actes ».

      On retrouve le verbe ensauvager dans le titre d’un billet de Riposte, La France s’ensauvage et se délite, à cause des immigrationnistes, publié le 31 juillet 2018 dans lequel foisonnent les termes alarmants (s’écroule, s’effondre, s’éclate, menacée), autant de mises en garde sur un péril qui menacerait la France :

      Depuis que ces gens-là gouvernent, la France s’écroule. Elle s’effondre ! Elle s’éclate en ethnie. La France est menacée par les bandes, et à terme, par une libanisation. (Riposte, [en ligne])

      Le verbe ensauvager n’est pas repris dans l’article mais est précisé par les reformulations anaphoriques (« incivilités », refus d’obéissance aux forces de l’ordre, des agressions) et divers exemples prélevés dans la presse :

      Le tissage textuel du dérivé ensauvagement avec ces termes (fauve et racaille) est facilité par le fait que l’adjectif dont il est issu (sauvage) s’applique aussi bien à l’animal qu’à l’homme (distinction lexicographique).

      L’utilisation dans les titres d’articles du mot ensauvagement permet de qualifier les exemples égrainés dans les articles. Il évite de thématiser sur les auteurs des délits ou même sur les victimes, ce qui serait le cas avec d’autres substituts éventuels, comme délinquance.

      Dans un colloque intitulé « De la délinquance à l’ensauvagement ? », Marine Le Pen mentionne que la cité, dont elle rappelle l’étymologie (« civis »), n’est plus « synonyme de civilisation, de courtoisie » mais est devenu « un monde auquel on accole le terme d’incivilité » et où « la violence qui y régnait a évolué en ultra violence. » Le mot ensauvagement fait planer une menace, celle d’un monde qui se « décivilise », d’un monde qu’il faudrait policer, comme le suggère la photographie représentant des policiers (voiture et motards) qui illustre l’éditorial intitulé « Les violences gratuites augmentent, le monde s’ensauvage » (site de Sud Radio, mars 2019). L’ensauvagement serait tel que seul le recours à la police pourrait endiguer ce retour de barbarie.

      #langage #extrême_droite #racisme #illégalisme #déviance #insécurité

  • A new Trump campaign ad depicting a police officer being attacked by protesters is actually a 2014 photo of pro-democracy protests in Ukraine
    https://www.businessinsider.fr/us/trump-campaign-ad-police-officer-attacked-2014-ukraine-protests-2020

    However, the image the Trump campaign used is not from the US – or from this year. It was uploaded on Wikimedia Commons, Wikipedia’s public-domain media archive, in 2014 with the label “a police officer attacked by protesters during clashes in Ukraine, Kyiv. Events of February 18, 2014.”

    The photographer, Mstyslav Chernov, confirmed to Business Insider that this was his photo from Ukraine in 2014.

    “Photography has always been used to manipulate public opinion. And with the rise of social media and the rise of populism, this is happening even more,” he said.

    https://i.insider.com/5f180d0e5af6cc5ba8284103

    A source close to Facebook told Business Insider that the company does not plan to remove the ad.

    #désinformation #fake_news #Trump #Facebook

  • The Black Female Battalion That Stood Up to a White Male Army - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/06/17/magazine/6888th-battalion-charity-adams.html

    More than 6,500 black women ultimately served in the auxiliary corps during the war, as both officers and enlisted women. They came from all over the country, many in search of opportunities unavailable to them in the civilian sector. The Six Triple Eight veteran Elizabeth Barker Johnson quit housekeeping to become a soldier. She hadn’t realized that military service was even an option for her until a pamphlet for the Women’s Army Auxiliary Corps landed on her doorstep in Elkin, N.C. “There was a picture of Uncle Sam, and he was pointing a finger,’” recalled Johnson, 100. “It said, ‘Uncle Sam wants you.’ So I picked it up and looked at it. I read some of the information, and after I’d finished reading, I said, ‘Well, maybe you just got me.’ ”

    Johnson completed basic training at Camp Breckinridge in Kentucky and then became a truck driver — a job not typically held by African-American women in the 1940s. But for many black servicewomen, the Army proved hardly less oppressive than the places they signed up to escape. Some commanders simply refused to allow African-Americans onto their posts, and those who did often assigned them menial tasks, like cleaning or handling supplies. Overseas postings were usually not an option, even though white servicewomen began deploying to Europe and the Pacific promptly after the corps’s creation.

    In December 1945, Adams and much of the Six Triple Eight sailed back to the United States. That same month, the Army promoted [Charity] Adams to lieutenant colonel, making her the first African-American woman to achieve that rank. She left the service the following year to finish graduate school before working at the Veterans Administration and as a college dean. “The problems of racial harmony, black acceptance and opportunity were still unresolved,” she wrote in her memoir, “but these were problems I could still work to help solve as a civilian.” After marrying and spending a few years in Switzerland studying Jungian psychology and learning German while her husband attended medical school, Charity Adams Earley spent the rest of her life applying her talents and energies to issues of racial justice as a community leader and activist in Dayton, Ohio.

    Despite the enormous sacrifices made by black soldiers overseas, the military wasn’t officially desegregated until 1948. It would take another two decades for the country as a whole to follow suit — and that process is still far from complete. Five more decades passed before the Six Triple Eight, as a unit, received any formal recognition for its contributions during World War II.

    #historicisation #HERstory #Charity_Adams

  • Plus opprimée que le prolétaire, la femme du prolétaire !

    Une ouvrière méconnue peut-elle être une héroïne ? La grande Michelle Perrot, pionnière de l’histoire des femmes en France, avait répondu oui en publiant « Mélancolie ouvrière » en 2012. Six ans plus tard, Gérard Mordillat s’empare du texte et réalise un très beau film avec Virginie Ledoyen et Philippe Torreton.

    #Lucie_Baud, née en 1870 dans la région de Grenoble, entrée dans une usine de soierie à l’âge de douze ans, fondera en 1902 le premier #syndicat des ouvrières du textile de la région. Après avoir mené deux #grèves très dures à Vizille puis à Voiron qui se solderont par des échecs, elle tentera de mettre fin à ses jours en se tirant trois balles de revolver dans la bouche.


    https://www.franceinter.fr/emissions/l-humeur-vagabonde/l-humeur-vagabonde-08-septembre-2018
    #femmes #syndicalisme #histoire #France #classe_ouvrière

  • Un gars, une fille : portrait du mâle en couple - Les couilles sur la table - Binge Audio
    https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/un-gars-une-fille-portrait-du-male-en-couple

    Au-delà des singularités de chaque couple, quels sont les schémas de comportements masculins les plus répandus ? Comment se mettent-ils en place, comment les expliquer ?

    Jean-Claude Kaufmann, sociologue, analyse depuis trente ans ce qu’est le couple hétérosexuel aujourd’hui. Dans plusieurs de ses ouvrages, il élabore des « idéaux-types masculins », c’est à dire des comportements, des attitudes, des positions caractéristiques de la masculinité. Pas des comportements obligatoires, mais des grandes tendances : par exemple, l’idéal-type de « l’homme-enfant » ou de « l’élève coupable ».

    Son dernier livre, « Pas ce soir », est une enquête sur le consentement sexuel en couple : il montre qu’un schéma dans lequel l’homme a beaucoup plus de désir sexuel que sa conjointe est très répandu, même si bien sûr la situation inverse existe ; toute la question étant de savoir pourquoi, et comment le couple se débrouille avec ce déséquilibre. Qui finit par se forcer ? Qui pense avoir le droit de contraindre l’autre ? Qui se tait ? Comment est-ce qu’on en parle, et surtout pourquoi est-ce que le plus souvent, on en parle pas ?

    Parce que les points de désaccord entre Victoire Tuaillon et Jean-Claude Kaufmann sont nombreux, le ton de cet épisode est assez différent des précédents.

    #couple #sexualité #ménage #sociologie #audio

    Si vous n’avez jamais entendu un sociologue expliquer qu’il s’en fout de la théorie et de citer des théoriciennes (donc il a dû avoir sa thèse en ne citant aucune théorie, c’est comme ça qu’on fait quand on est un #grand_homme), qui prétend à la neutralité mais qui exprime toujours un biais androcentré (et très complaisant envers les hommes), c’est ici.

    il faut impliquer les hommes

    les femmes doivent se faire « ethnographes » pour comprendre comment leur mec fonctionne et espérer les changer (éthologue, à ce compte)

    disponible pour le désir

    mais celui de qui ?

    Il utile le mot « caresse » pour un geste dont il admet qu’il est perçu comme une agression. Le tout après avoir décrit un viol conjugal avec une focalisation complaisante sur l’homme qui te fait comprendre pourquoi il a des besoins.

    C’est une horreur, j’ai pas pu finir. Si y’en a qui documentent le #masculinisme dans toutes ses versions, ici égalitariste en théorie, welcome !

  • Peut-on enlever son masque une fois assis à sa place, au théâtre ou au cinéma ? - Libération
    https://www.liberation.fr/amphtml/checknews/2020/07/22/peut-on-enlever-son-masque-une-fois-assis-a-sa-place-au-theatre-ou-au-cin ?

    Le port du masque n’est pas obligatoire si, une fois le spectateur assis, un siège est laissé vide entre deux places. Le gérant d’une salle peut toutefois décider de le rendre obligatoire.

    Le décret du 10 juillet confirme que vous pouvez retirer votre masque une fois assis à votre place.

    J’hallucine. En France il n’est pas nécessaire de porter le masque dans un lieu clos qui rassemble cinquante, cent ou trois cents personnes. Le coronavirus des salles de spectacle se déplace latéralement (jamais il ne bondit tel un monstre affamé sur les rangs de devant ou de derrière) et dans une limite de 80 cm. Contrairement au coronavirus du métro et des transports en commun, qui semble se diffuser dans l’air avec facilité. Et ne disons rien du coronavirus de l’université qui ne permet pas d’ouvrir ces lieux hautement dispensables et qui de toute manière coûtent un pognon de dingue.

    C’est le retour du nuage de Tchernobyl : en France la réglementation change le réel.

    • J’ai lu hier une lettre du monde de la « musique actuelle » comme on dit (des centaines de salles de spectacle debout, artistes, des festivals, des labels…) qui cherchent à pousser les ministères à savoir quoi faire pour eux (comme les restaurateurs/bars s’étaient regroupés). Et là c’est encore pire pour ces trucs debout : forcément encore plus collé et incontrôlable que les gens assis comme au cinéma.
      http://www.sma-syndicat.org/concerts-debout-touches-en-plein-coeur

      Alors oui ok ya un énorme monde qui est grave dans la merde. Touchant à peu près que des gens assez jeunes autant pour les travailleureuses (artistes, salles, labels) que les spectateurices. Mais du coup c’est quoi qui est important ? La non-propagation du virus ou l’économie, fut-elle « de la culture » ?

      Toutes les belles phrases « on va imaginer des protocoles » j’y crois pas une seconde :
      1) déjà comme tu le dis, la plupart des protocoles n’ont aucun rapport avec le réel, avec ce qu’on sait de la propagation et
      2) en plus c’est même pas suivi du tout et dès que possibles les gens (surtout jeunes) sont tous collés sans aucun masque et les salles/orgas ne virent absolument personne pour ça

      Moi ça me donne quand même une belle impression que « le monde de la culture », super « gentil et de gauche etc etc » pour la plupart, bah il est parfaitement dans le mode « ce qui compte c’est le travail des jeunes et tant pis si ça fait remonter à mort le virus et crever un pourcentage non négligeable des gens vieux ou mauvaise santé ».

      Après je dis ça, je bosse et pour l’instant j’ai eu le même argent chaque mois. Je sais pas ce que je dirais si ça faisait des mois que j’avais plus rien au fond de poche.

    • J’aimais bien la demande de Torreton : on a en commun avec le TGV de mettre des gens en lieu clos pendant quelques heures, alors pourquoi ne pas adopter les mêmes mesure ? Je me sens mieux dans un TGV avec une personne à côté qu’à peine plus loin d’une personne pas masquée...

      https://seenthis.net/messages/862764
      Philippe Torreton : « Pourquoi peut-on s’asseoir côte à côte dans un train et pas au théâtre : expliquez-moi »

    • Bah le expliquez moi il est simple : dans le train (en fait tout transport) on te dit que ya l’obligation d’avoir le masque, et t’es censée être virée si tu l’as pas, voire avoir une amende pourquoi pas. Alors que dans les salles, on te dit que tu peux l’enlever une fois assis (tout comme au resto).

      Et si ce n’était pas le cas : dans un cinéma ou théâtre où tout le monde est dans le noir une fois commencé, qui va vérifier que tout le monde continue d’avoir le masque pendant 2h, et virer les gens qui l’ont pas (sans faire de bruit et sans passer devant les gens, chose possible dans un transport) ? C’est totalement impossible à mettre en place.

    • La cinémathèque demande le port du masque en salle. Je sais bien que le truc ne peut pas être contrôlé mais le non-port du masque dans les transports ne l’est pas plus, ni par le personnel, ni par le contrôle social des pairs. La majorité d’hommes qui ne portent pas de masque dans les transports ne subit aucune sorte de conflit avec les voyageurs qui prennent la peine de protéger les autres.

  • Oslo, 31 août - Regarder le film complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/052397-000-A/oslo-31-aout
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/052397-000-A/940x530

    Vingt-quatre heures de la vie d’un jeune toxicomane poursuivi par ses démons... Libre adaptation du roman « Le feu follet » de Pierre Drieu la Rochelle, ce deuxième long métrage du jeune réalisateur danois Joachim Trier ("Louder than bombs") n’a rien à envier au chef-d’œuvre éponyme de Louis Malle, tourné en 1963.

    Super film... @reka.
    Je l’ai vu, j’avais le même âge et le même métier que le perso, identification maximale. Jusqu’au bout.

    #cinéma

    • Dans cette même assemblée, il voudrait que les jeunes en prison prennent pour référence les militaires plutôt que les terroristes.
      Je ne sais pas si les djeunes font bien la différence, en ce moment, entre un militaire et un terroriste ? moi le premier et j’ai 4 ans de moins que le garde des sceaux.

    • C’est dingue comment ce type est à côté de la plaque. "Il y a aura peut-être un jour les droits de l’homme et de la femme, mais pour l’instant je dis « droits de l’homme » et puis quand je dis ""français, j’entends français et françaises" .
      C’est curieux, parce que j’ai beau le répéter plusieurs fois mais moi j’entends pas du tout « françaises » dans « français » pas plus que « femme » dans « droits de l’homme ».
      On est prévenu, un homme à ce stade qui arrive à entendre des mots au féminin sans les dire, va continuer à omettre les femmes et à dire « droits de l’homme » en place de « droits humains » et « français » en place de « françaises et français ».
      D’autre part, arriver à devenir garde des sceaux sans connaitre les chiffres des non condamnations pour viol ou tentatives, je retournerai au bac à sable garder les sots.
      #femmes #viols

    • Pour 100 viols et tentatives, une seule condamnation : Dupond-Moretti a-t-il raison de douter de ce chiffre ?

      Bonjour,

      Vous nous interrogez sur l’échange qui s’est tenu lundi 20 juillet, en commission des lois de l’Assemblée nationale, entre Hervé Saulignac, député socialiste de l’Ardèche, et le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. Le premier interroge le second sur la réponse pénale apportée aux viols et tentatives de viol. Le député a publié sur Twitter une vidéo de son intervention. Et la réponse du garde des Sceaux est visible en intégralité dans un tweet de LCP.

      Voici la retranscription de leur échange :

      Hervé Saulignac : Je voudrais vous interroger sur les 93 000 femmes subissant un viol ou une tentative de viol chaque année, d’après une enquête qui a été menée par votre ministère il y a trois ans de cela […] 1 000, c’est le nombre de condamnations qui sont prononcées chaque année pour ces crimes-là. Si seulement 1% des viols et tentatives mènent à une condamnation, cela pourrait signifier que 99% ne mènent à rien. Et il y a là, vous en conviendrez, une belle marge d’amélioration pour votre ministère. Je pourrais aussi évoquer ces 20% de victimes déclarées qui portent plainte. Ou bien encore un dixième de ces plaintes qui aboutissent à une condamnation pour viol. Alors, Monsieur le ministre, vous avez dit à plusieurs reprises vouloir réconcilier les Français avec leur justice. Ma question est extrêmement simple : comment comptez-vous réconcilier les Françaises avec leur justice ? [Comment] leur redonner confiance quand 99% des viols et tentatives n’entraînent aucune conséquence pour leurs auteurs ?

      Eric Dupond-Moretti : _Monsieur Saulignac, je ne sais pas d’où vous tenez ces chiffres. […]

      HS : C’est une enquête de votre propre ministère.

      EDM : D’accord. Je souhaiterais savoir comment on les obtient, ces chiffres. Parce que c’est au fond assez curieux, de pouvoir dire qu’autant de faits ont été avérés sans que des plaintes aient été déposées. Je n’ignore pas qu’un certain nombre de plaintes n’aboutissent pas, ça, c’est une évidence. Ces chiffres-là me paraissent effrayants. S’ils correspondent à une réalité. Effrayants. […] Ces chiffres-là me paraissent quand même… je ne dis pas « infondés ». Mais je vais revoir ce que vous venez d’évoquer, je vais le regarder dans le détail, et je vous fais la promesse qu’on en reparlera la fois prochaine. Je veux voir comment 99%, selon vous, des viols ne seraient pas traités. Et si c’est le cas…

      HS : Viols et tentatives…

      EDM : Oui, ça reste un crime, la tentative est punie comme le viol. Et si 99% de ces crimes ne sont pas traités, il y a quelque chose qui ne marche pas, mais alors pas du tout. Et il faut immédiatement remédier à cela. Je ne peux pas vous en dire plus. Je suis circonspect sur ces chiffres. Je veux les regarder. Je veux voir comment ils ont été obtenus. Parce que comment peut-on savoir qu’un viol a été perpétré s’il n’y a pas de plainte ? Et s’il y a des plaintes enregistrées, je voudrais vérifier qu’à 99% elles ne sont pas traitées. Alors là, ça tient à quoi : à l’inertie des parquets ? A l’inertie de la police ? Je le dis, si ces chiffres sont avérés, je suis extrêmement inquiet. Et comptez sur moi pour le vérifier. Dès demain, on va faire cette vérification.

      CheckNews avait déjà effectué cette vérification fin 2017, puis début 2019. Quoique légèrement mal sourcés, les chiffres avancés par le député Saulignac sont globalement exacts. Quant au raisonnement qui le mène à estimer que « seulement 1% des viols et tentatives mènent à une condamnation, [ce qui] pourrait signifier que 99% ne mènent à rien », il est compréhensible, quoique discutable.

      Selon plusieurs médias, Eric Dupond-Moretti, à la suite d’une suspension de séance, serait partiellement revenu sur ses propos : « J’avais mal compris : c’est 99% des viols supposés commis qui ne font pas l’objet d’une dénonciation. » Nous n’avons pas pu l’entendre dire cela dans la vidéo disponible sur le site de l’Assemblée (l’échange avec le député a lieu autour d’1h30, et la suspension de séance a lieu peu de temps après).

      Au moins 94 000 viols et tentatives par an en France

      Le chiffre de 93 000 viols et tentatives de viols chaque année, avancé par Hervé Saulignac, est un chiffre que l’on retrouve dans la lettre annuelle de 2017 de l’Observatoire des violences faites aux femmes, rattaché à la mission interministérielle pour la protection des femmes et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), qui dépend du ministère (à l’époque secrétariat d’Etat) chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes.

      Le chiffre est même supérieur dans l’édition la plus récente de cette lettre (novembre 2019) : on y lit que « 94 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de viols et/ou de tentatives de viol sur une année. » Et plus loin : « 0,4% des femmes de 18 à 75 ans, soit environ 94 000, ont déclaré avoir été victimes de ces faits. »

      Précisons que ce chiffre émane de l’enquête Cadre et de vie et sécurité (CVS), que mène annuellement l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee), en partenariat, notamment, avec l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), qui dépend du Premier ministre, et l’un de ses organismes indépendants, l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP).

      On notera, à cet égard, que ce n’est pas le ministère d’Eric Dupond-Moretti qui produit cette information, contrairement à ce qu’avance le député Saulignac.

      Ce chiffre de 94 000 est calculé à partir d’une moyenne sur les années 2012 à 2019 – chaque année, au premier trimestre, entre 20 et 25 000 ménages sont interrogés, précisent les auteurs de l’enquête CVS. Aussi, la lettre de l’Observatoire des violences faites aux femmes de novembre 2019 s’attache à préciser que l’enquête CVS est une étude de victimation, c’est-à-dire qui s’appuie sur les déclarations des personnes. Ce qui induit, relève la lettre, que « ces résultats sont des ordres de grandeur s’approchant de la réalité mais s’écartant légèrement de ce qu’aurait donné une interrogation exhaustive de la population. Il s’agit de ce que déclarent les personnes interrogées, certaines violences peuvent donc être sous-déclarées. »

      Et d’ajouter que « l’enquête CVS ne permet pas de rendre compte de manière exhaustive des viols et des tentatives de viol en France puisque certaines catégories de la population ne sont pas interrogées (personnes âgées de moins de 18 ans et de plus de 75 ans, personnes sans domicile ou vivant en collectivité [prisons, foyers…], personnes vivant en outre-mer) ».

      Environ 17% de plaintes

      Le député Saulignac avance également que seulement 20% des victimes déclarées de viol ou d’une tentative portent plainte. Un chiffre peut-être légèrement surestimé.

      D’après le ministère de l’Intérieur (et toujours pas le ministère de la Justice), les services de police et de gendarmerie ont enregistré 22 900 plaintes pour viol en 2019. En augmentation (+19%) par rapport à 2018. Toutefois, cette documentation ne précise pas la part de femmes parmi les plaignants.

      Il faut donc partir des chiffres de 2018. Cette année-là, « 18 800 personnes ont été enregistrées comme victimes de viols par la police et la gendarmerie en France métropolitaine, dont 88% de femmes », écrit le ministère de l’Intérieur. Soit 16 544 femmes « enregistrées », c’est-à-dire ayant porté plainte pour viol. Le service statistique de la place Beauvau reconnaît toutefois que les chiffres des atteintes sexuelles faisant l’objet de plaintes dont il dispose « [sont] affecté[s] par une forte sous-déclaration de ces faits aux forces de sécurité ».

      Si l’on rapporte ces 16 544 plaintes pour viols aux 94 000 viols et tentatives déclarés, on obtient un taux de plainte de 17,6%. Mais ce calcul est discutable. Premièrement, parce que le chiffre de 94 000 est une moyenne sur plusieurs années, alors que le nombre de plaintes ne porte que sur 2018. Deuxièmement, parce que le premier indicateur est déclaratif alors que le second est le résultat de remontées administratives. Cela permet néanmoins de se faire une idée.

      C’est d’ailleurs aussi le choix fait par les auteurs de l’enquête CVS de 2019, qui arrivent au même chiffre : « Les viols restent des atteintes faiblement rapportées aux services de police et de gendarmerie. Sur la période 2011-2018, 17% des victimes d’un viol ou d’une tentative de viol déclarent avoir déposé plainte. »

      Ainsi, moins d’un cinquième des femmes se déclarant victimes de viol ou de tentative de viol porteraient plainte pour ces faits.

      Moins de 1 300 viols sanctionnés en 2019

      Dernière partie du raisonnement : combien de personnes sont condamnées pour ces crimes ? Pour le coup, c’est bien le ministère de la Justice qui fournit la réponse, puisqu’il produit chaque année un document au titre explicite, « Les condamnations ».

      Les dernières données disponibles sont celles de 2018. Cette année-là, 1 269 viols ont été sanctionnés. Ces crimes « constituent 44% des crimes sanctionnés », écrit le ministère. « Ils se composent des viols avec circonstances aggravantes (34,2% des crimes), des viols simples (7,3%) ou des viols commis par le conjoint ou concubin de la victime (2,4%). »

      Cette même année, le ministère de l’Intérieur enregistrait au total 18 800 plaintes pour de tels faits. Soit, pour 100 plaintes pour viol, un peu moins de 7 condamnations pour ce motif. Là encore, la comparaison est discutable, car il est hautement improbable qu’une plainte pour un crime soit jugée (et donne lieu à une condamnation) l’année même où elle est déposée. Aussi, les chiffres de la Justice ne précisent pas le sexe de la personne qui a porté plainte – impossible donc de savoir combien de plaintes de femmes aboutissent effectivement à une condamnation. Mais là encore, cela permet de se faire une idée.

      Correctionnalisation des viols

      Comme nous le rappelions dans nos précédents papiers, les condamnations pour viols sont d’autant moins nombreuses qu’existe la possibilité de « correctionnaliser » ce crime. Par ce mécanisme, le viol, un crime jugé aux assises, est requalifié en agression sexuelle, un délit jugé en correctionnelle. La correctionnalisation intervient lorsque les éléments de preuve sont insuffisants, ou pour éviter aux victimes un procès d’assises parfois difficilement supportable. Ce phénomène de correctionnalisation est critiqué par des associations de défense des victimes, certains de leurs avocats ou encore certains psychiatres. Une étude menée au sein du tribunal de grande instance de Bobigny (l’une des seules fournissant des chiffres sur le sujet) estimait qu’en 2013 et 2014, « 46% des agressions sexuelles étaient des viols correctionnalisés ».

      Avec toutes ces précautions méthodologiques, on arrive tout de même à cet ordre de grandeur : 94 000 femmes entre 18 et 75 ans déclarent avoir subi un viol ou une tentative de viol au cours d’une année (en métropole et en moyenne, entre 2012 et 2019). Or, en 2018, la justice n’a enregistré que 1 269 condamnations pour viol (sans que l’on sache combien ont été commis sur des femmes). Tout « effrayant » que soit le chiffre, on arrive bien in fine à 1,3 condamnation pour viol sur 100 viols ou tentative déclarés.

      Contactés ce mercredi matin pour confirmer, infirmer, ou commenter le calcul menant à ce chiffre, ni la mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences (Miprof), ni le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, ni le ministère chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes n’ont répondu pour l’heure.

      Fabien Leboucq

      https://www.liberation.fr/checknews/2020/07/22/pour-100-viols-et-tentatives-une-seule-condamnation-dupond-moretti-a-t-il

    • Pour qui s’intéresse un tout petit peu à la situation désastreuse des femmes en france ces chiffres sont criés par les féministes depuis trèèèès longtemps :

      2019
      https://www.liberation.fr/checknews/2019/02/08/combien-y-a-t-il-de-viols-chaque-annee-combien-de-plaintes-combien-de-con

      ça s’appelle du #foutage_de_gueule, mais qu’attendre de plus d’un gvt qui met un Darmanin à l’intérreur ?

      Autre question toujours éludée : et pour regarder les chiffres des viols sur enfants, faudra attendre combien de temps ?

      En France, 165.000 enfants sont victimes de viols et violences sexuelles chaque année

      https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-enfants-victimes-de-viol-et-violence-sexuelles-en-france-ont-en-moyen

    • c’est au fond assez curieux, de pouvoir dire qu’autant de faits ont été avérés sans que des plaintes aient été déposées

      Oui, c’est curieux. On le sait parce qu’on fait des enquêtes de #victimation qui permettent d’identifier les failles (les fosses béantes) du système policier-judiciaire.

      Le mépris pour les sciences sociales dont témoigne la droite rance prive ces gens de connaissances sur la société où ils vivent... ou qu’ils dirigent.
      #raclure

    • Tous les observateurs s’y accordent, la nomination d’Éric Dupond-Moretti en tant que garde des Sceaux était avant tout un « coup de com’ » ; et au vu des torrents de commentaires suscités, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a fonctionné.
      Cela dit, à quoi peut-on s’attendre pratiquement de la part de cette nouvelle recrue du gouvernement ? C’est la question que nous avons posée à l’avocate Marie Dosé.

      https://lundi.am/Qu-attendre-de-la-nomination-d-Eric-Dupond-Moretti-au-ministere-de-la-Justice

      [Je n’ai pas entendu dans les propos du garde des Sceaux les résonances d’une « campagne sur la petite délinquance des adolescents qui pourrirait la vie des honnêtes gens », mais j’ai été somme toute assez gênée par son clin d’œil complice et appuyé à Eric Ciotti à travers son inepte proposition de loi sur l’encadrement militaire des mineurs délinquants. Quel besoin avait-il de rendre un hommage, même indirect, à celui qui incarne la droite la plus sécuritaire et qui mord sans complexe sur les lignes du Front National depuis des années ? Eric Ciotti, c’est le soutien à l’arrêté interdisant le port du burkini sur les plages de Villeneuve-Loubet, la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire, la prison pour les parents de mineurs délinquants, la volonté de limiter le droit du sol aux enfants de parents européens, l’affirmation selon laquelle « le peuple veut l’autorité contre la chienlit »… Eric Ciotti, c’est l’incarnation de tout ce qui a révolté mon ancien confrère pendant des décennies. Alors le voir aujourd’hui saluer la proposition de loi d’Eric Ciotti prônant l’encadrement militaire des mineurs délinquants tout en assurant « vouloir discuter avec tout le monde sauf avec les populistes », c’est tout simplement vertigineux… « Je préfère qu’un jeune ait un militaire pour idole qu’un islamiste radical ou un caïd » assure aujourd’hui le garde des Sceaux dans un registre si réducteur qu’il frôle lui aussi, pour le coup, le populisme qu’il assure pourtant toujours exécrer.]

      #justice #garde_des_sceaux #en_marche

  • Thread by Panda31808732 : 1. Maîtriser le virus : purger, prévenir, dépister, tracer, isoler. Avertissement : c’est long. Il y aura un lien pour lire sur version HTML…
    https://threadreaderapp.com/thread/1277322215336349697.html

    1. Maîtriser le virus : purger, prévenir, dépister, tracer, isoler.

    Long thread très intéressant ou il est question de #prévention #Covid-19 #réduction_des_risques #tracking #tests #propagation #transmission.

  • « Trouble dans le genre » : un accueil difficile - Ép. 3/5 - Avoir raison avec... Judith Butler
    https://www.franceculture.fr/emissions/avoir-raison-avec/avoir-raison-avec-judith-butler-35-trouble-dans-le-genre-un-accueil-di


    Après avoir posé lundi les fondements philosophiques de la pensée de Judith Butler, nous avons entamé hier l’évocation de Trouble dans le genre, l’essai qui l’a révélée comme une figure majeure de la philosophie au tournant des années 90. Il a été question déjà des concepts clé de désir, de reconnaissance, de performativité, autour desquels s’articule la théorie du genre de Judith Butler.

    On a vu comment son approche théorique s’est ancrée dans son expérience de femme, juive, américaine, lesbienne née en 1956, ayant étudié à Yale et à Heidelberg en Allemagne à la fois la phénoménologie et la pensée critique, mais aussi les penseurs Français qu’on a regroupé outre-Atlantique comme représentants de la French Theory.

    Hier, Sam Bourcier rappelait à quel point le contexte de publication de Gender Trouble en 1990 était fondamental et avait provoqué un événement dans le champ des études féministes et des recherches gays et lesbiennes. Celui de Trouble dans le genre en 2005 l’est tout autant. Il a en effet fallu attendre 15 ans pour voir l’essai traduit, par Cynthia Kraus, et publié aux éditions La Découverte. Il existait alors dans 16 langues en plus de l’anglais.

    La France est déjà agitée depuis plusieurs années par les débats sur les questions de genre et d’identité, le PACS par exemple avait révélé des oppositions d’une violence rare : Trouble dans le genre vient jeter un éclairage nouveau sur notre actualité sexuelle. Actualité qui reste très présente aujourd’hui dans le monde.

    #Judith_Butler #queer #audio

  • Pourquoi Donald Trump a toutes les chances d’être réélu en 2020 | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-donald-trump-a-ses-chances-detre-reelu-en-2020_fr_5d08ab0ae4

    18/06/2019 13:29 CEST | Actualisé 18/06/2019 20:02 CEST
    Pourquoi Donald Trump a toutes les chances d’être réélu en 2020
    Parmi ses grands atouts : ses promesses tenues, l’économie florissante et un taux de chômage au plus bas.

    #journalisme

  • Michigan judge denies release of teenage girl who was jailed after not doing homework
    https://www.nbcnews.com/news/us-news/michigan-judge-denies-release-teenage-girl-who-was-jailed-after-n1234377?ci

    A 15-year-old Black girl who has been incarcerated in Michigan since mid-May after she failed to do her online schoolwork won’t be returning home, a judge decided Monday, in a case that has stoked outrage that it is emblematic of systemic racism and the criminalization of Black children.

    Oakland County Judge Mary Ellen Brennan determined that the girl has been benefiting from a residential treatment program at a juvenile detention center, but is not yet ready to be with her mother. Brennan, the presiding judge of the court’s Family Division, scheduled another hearing for September, NBC affiliate WDIV reported.

    The girl, who is being identified only by her middle name, Grace, was the subject of a report published last week by ProPublica Illinois, with politicians and community activists expressing outrage over her incarceration.

  • The Racial Origins of Fat Phobia : Short Wave : NPR
    https://www.npr.org/2020/07/20/893006538/fat-phobia-and-its-racist-past-and-present

    Where does our preference for thinness really come from?

    As Sabrina Strings explains in her book, Fearing the Black Body, the answer is much more complicated than health or aesthetics. She argues that the origins of modern-day fat phobia can be traced all the way back to slavery and that Black people are still dealing with the consequences.

    Follow Sabrina on Twitter @SaStrings and read her op-ed discussed in the interview here.

    #racisme #grossophobie #audio

  • Watch this Navy veteran shrug off batons and pepper spray like a badass amid protests in Portland - Task & Purpose
    https://taskandpurpose.com/news/navy-veteran-portland-protests-video

    “I’m appalled and disappointed at the feds’ behavior — that whoever led them and trained them allowed them to become this way,” David told the New York Times. “This is a failure of leadership more than it is a failure of their own individual behavior towards me.”

  • Décès de Cédric Chouviat : des mensonges de policiers couverts par leur hiérarchie - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210720/deces-de-cedric-chouviat-des-mensonges-de-policiers-couverts-par-leur-hier

    Les derniers éléments de l’enquête sur le décès de Cédric Chouviat que Mediapart et Libération ont pu consulter révèlent non seulement la responsabilité des quatre policiers mais également celle de leurs collègues et de leur hiérarchie intervenus à la suite de l’interpellation.

    #violences_policières #justice #mensonge