• Plan de relance : La ministre de la Culture Roselyne Bachelot n’ira pas « pleurnicher » pour « réclamer des sous »
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2820915-20200713-plan-relance-ministre-culture-roselyne-bachelot-ira-pleur

    « Mon mandat, ça n’est pas de réclamer des sous, c’est de bâtir des projets. Mon rôle ça n’est pas de pleurnicher », a déclaré la ministre sur LCI. « Ce qui m’importe, c’est le plan de relance. Il ne s’agit pas pour la ministre de la Culture que je suis d’aller pleurer à Bercy pour obtenir un dixième de point supplémentaire », a-t-elle estimé.

    La ministre dit défendre des « projets collectifs » de développement pour le monde de la culture, qu’elle n’imagine pas concevoir « toute seule à la tête de son administration », mais « avec les grands acteurs de la culture, les responsables territoriaux, présidents de région ».

    Elle souhaite que les crédits d’urgence d’un milliard d’euros en faveur des intermittents du spectacle soient « vite » distribués aux artistes qui « ont besoin de cet argent pour proroger leurs droits sociaux », et appelle pour cela à « surmonter » certaines « lourdeurs technocratiques ».

    Au milieu du bla-bla, ces éléments de langage : demander qu’une partie des richesses produites dans ce pays aille à une production artistique et une diffusion culturelle pas solvables, c’est "pleurnicher". On rappelle ici que le gouvernement a interdit le spectacle vivant, pour des raisons compréhensibles, mais a laissé redémarrer cette activité moins vite que d’autres et pas à jauge pleine, ce qui pose de sérieux problème pour trouver un équilibre budgétaire. J’anime un festival qui sera par exemple annulé et réinventé sous une forme ultra-légère.

    • Ces deux textes du 3 avril 2020 publiés au Journal Officiel du 5 avril constituent les deux volets d’un même projet qu’on doit bien considérer comme un dispositif général rendant l’anglais obligatoire dans l’enseignement supérieur. Le premier, un décret du premier ministre, subordonne l’obtention du BTS à une certification du niveau en anglais. Le second, un arrêté de la ministre de l’Enseignement Supérieur, porte sur les certifications en langue dans le cadre des licences, licences professionnelles et DUT. Ils imposent une mise en place dès l’année 2020/2021 pour les licences spécialisées en langues (LEA, LLCER et Lettres Langues) — c’est un comble ! puis pour l’ensemble des licences professionnelles et pour cinq spécialités de DUT. Les autres licences et DUT seront tous concernés l’année suivante, le dispositif étant généralisé.

    • Si j’ai bien compris, non seulement l’anglais devient obligatoire (adios l’espagnol, même les profs en lycée français à Madrid vont devoir prouver qu’ils et elles parlent bien anglais) mais en plus le cadre est celui fourni par des entreprises privées qui vendent de la certification, d’abord aux institutions françaises qui y passeront un petit budget, ensuite aux personnes à qui on dit qu’un #TOEFL #TOEIC est invalide après deux ans (ce qui est assez éloigné de notre connaissance des apprentissages de langues).

      J’ai déjà passé un TOEIC au labo de langues de Paris Diderot à tarif préférentiel (soutenu par la fac ?), je ne suis pas contre ces certifications privées, puisqu’elles sont bien faites et reconnues internationalement et que le public n’en fait pas (et n’a pas vocation à en faire), mais les imposer pour des parcours universitaires ou professionnels nationaux...

  • Coronavirus : inquiétudes à Marseille, où le nombre de cas double toutes les 48h
    https://www.europe1.fr/societe/covid-19-inquiets-des-medecins-marseillais-veulent-eviter-que-la-ville-soit-

    À Marseille, de nombreux médecins s’inquiètent de la reprise de la propagation du coronavirus. « Il va falloir éviter que la ville, dans une quinzaine de jours, soit une ville sinistrée par une épidémie qu’on aurait mal envisagée », déclare lundi sur Europe 1 Annie Levy-Mozziconacci, médecin à l’hôpital Nord.

    • Le mot d’ordre « Restez chez vous » me gonfle un peu. « Restez chez vous », ça veut aussi dire des violences conjugales, des problèmes de santé mentale, du chômage forcé dans une société qui ne sait pas redistribuer ses richesses... « Restez chez vous », pour moi c’est la mort. On est resté chez nous parce qu’on n’en savait pas assez sur la manière dont ce virus se diffusait (et accessoirement parce qu’on avait réduit nos capacités de soin). Maintenant on sait, on met un masque et on essaie d’arbitrer mieux entre nos différents besoins. « Restez chez vous » nous a valu d’autres problèmes sanitaires graves (les sus-cités mais aussi des privations de droits reproductifs pour les femmes, des retards évalués à dix ans pris dans la lutte contre les autres maladies infectieuses), une stratégie du choc dont se goinfrent les industries (#déchets_plastiques et #extractivisme) et les serviteurs du capitalisme. Arbitrer entre mettre un masque (buée sur les lunettes des fois, pas agréable à porter) et le monde de la pandémie (les mort·es, les patient·es qui ne s’en remettent pas, les soignant·es sur les rotules et « Restez chez vous ») me semble autrement plus facile et décent et faiblement contre-productif.

    • L’effet rien-à-foutre surtout à mon avis. La dernière fois que j’ai mis les pieds à Marseille en centre ville c’était il y a une quinzaine de jours : très très peu de masques en vue, aucune précaution de distanciation.

      Ceci dit c’est pareil dans mon bled à 60 bornes de là. À mon avis PACA est bien partie pour salement morfler. Mais on s’en fout hein, « c’est un truc de parisiens cette épidémie » (putain de mentalité de merde).

    • Moi ce sont les gens contaminés qui partent en vacances qui me gonflent en ce qui concerne mon intervention. Partir c’est tuer aussi. Chez vous que tu peux traduire dans votre ville, votre quartier votre rue, etc, etc...

    • Depuis le déconfinement, je me suis fait des voyages à Bordeaux, Lille, Rennes, pour voir des ami·es. Je porte le masque dans les lieux publics confinés, je ne fais pas la bise à des personnes que j’aime beaucoup. Ne pas faire ces déplacements a été un coup dur sur ma santé mentale, je ne compte pas m’en priver tout en regardant des tablées entières se faire la bise conventionnelle par paquets de cinquante comme à Bordeaux, ou un tiers de personnes non masquées dans le métro lillois le samedi soir et ça monte à 50 % quand tu rajoutes le nez qui dépasse.

      De même au boulot, je suis la cassandre du coin, j’ouvre les fenêtres dès qu’il y a deux personnes dans la même pièce, je m’engueule avec mon directeur et les dirigeant·es de l’asso parce que « l’épidémie est finie », « il y aura une deuxième vague en septembre », « il ne faut pas psychoter », etc. alors retour à la normale : « une journée de télétravail par semaine mais pas plus, on ne peut pas faire autrement » (la preuve, on a bossé tout le confinement et notre compte Zoom a toujours suffi) et moi qui montre les infos sur les reconfinements au Portugal et en Espagne, en signalant qu’ils touchent pas les endroits où les gens ont le plus de pognon, que le civisme obligerait à contribuer à vider des transports en commun qui sont aujourd’hui au 2/3 de leur remplissage habituel alors qu’il faudrait 1/4.

      J’ai proposé des règles de bonnes pratiques de groupe (pour les bénévoles et les salarié·es) fondées sur les recommandations de l’INRS
      http://www.inrs.fr/risques/covid19-prevention-entreprise/ce-qu-il-faut-retenir.html
      qui ont été écartées parce que la réduction des risques ne parle à personne. Moi non plus j’ai pas de culture scientifique, pourtant je pige qu’il faut se prendre en mains pour ne pas être violemment confiné·es et j’observe un je-m’en-foutisme général, auquel contribuent les élites, alors même que j’hésite à m’acheter une corde pour si l’Île de France est reconfinée. Mais je ne pige pas, pardon, comment l’autorisation de se déplacer d’une région à l’autre peut être ne serait-ce que comparée aux rassemblements de plus de dix personnes en intérieur, au non-port du masque (y compris pour des voyages de deux heures en train !), à des transports en commun de nouveau pleins parce que les boîtes aiment mieux le présentiel.

      Entendre sur Seenthis que la seule solution c’est #Restez_chez_vous malgré sa putain de violence et alors que des gestes SIMPLES sont refusés par une masse critique de tas de merde parmi lesquels des ministres, des conspis et des pauvres gens dont on peut se demander s’ils et elles ont réussi à acquérir un masque... Je veux bien aussi me couper un bras si ça a un intérêt sanitaire mais je doute que non.

    • Et à Paris aussi, telle Biocoop qui respectait la jauge sûre, obligeait à mettre du gel sur les mains et à porter un masque accepte désormais des personnes non masquées pour mettre en danger les autres dans ses murs.

      C’est une question d’arbitrage au vu des connaissances (au point mais l’espace médiatique est saturé de c’est les vacances, la deuxième vague est pour septembre), des injonctions (contradictoires), du civisme des un·es et des autres (variable !). Normalement, avec l’état de notre vie sociale, on saurait faire ça bien, mettre un masque sans se faire trop de mal. Mais on a l’air de préférer les grands maux et les grands remèdes.

    • Pour les déplacements, étant donné que le virus se propage par sauts à partir de foyers infectieux (et donc probablement grâce aux super spreaders), l’idée logique est d’isoler les zones infectées, pour limiter la propagation.

      C’est un truc qui s’observe depuis la peste et qui se confirme une fois de plus.

      Actuellement, les foyers se déplacent vers les lieux de villégiatures des urbains… alors que nous n’avons pas le quart de la moitié des infrastructures nécessaires pour gérer ne serait-ce que quelques foyers infectieux.

      Loin de l’épicentre, avec juste des gens contaminés en ville, on était déjà au taquet, il y a deux mois.

      Si ça flambe chez nous, on va juste crever comme des merdes, sans grand cinéma de TGV sanitaires (ils passent bien trop loin de chez nous).

    • Il y a aussi une constante chez le Français type en villégiature  : «  j’ai payé pour être ici, personne ne me connait, alors rien à foutre des autres, je vous pisse à la raie  !  ».

      Les gus jettent leur merde par la portière («  rien à foutre, c’est pas chez nous  !  »)  : quand j’habitais le long de la route pour les Landes, juillet-aout, c’était la saison des gorets. Une fois, j’ai reçu une serviette hygiénique usagée à mes pieds dans le jardin… je suis certaine que jamais la nana n’aurait fait ça chez elle.

      Étant gosse, je suis allée une fois en voyage organisé en Espagne avec mes grand-parents  : la honte de ma vie  ! Les vieux se comportaient comme des esclavagistes.

      Plus tard, en Allemagne, au Deutche Museum de Münich, j’ai su 5 min à l’avance qu’on allait croiser un autre groupe de Français. Quand on les a croisés, j’ai fait semblant d’être Allemande… gorets.

      En Russie, même combat… mais en 1999, les Russes étaient encore neufs en tourisme, donc, du coup, ils jetaient les malotrus très sec. Et un vieux guide du Kremlin m’a confié qu’en fait, les pires chez eux, c’étaient les Allemands… mais on sentait bien le gros passif.

      Il y a 3 jours, dans le petit supermarché de blédards, deux mecs de 25 ans, dont un la gueule ouverte en train de se foutre de la gueule des ploucs. Le type n’arrêtait pas. Un mode gros connard colonialiste, alors que c’est juste un gus que doit faire ses 3 heures de RER par jour pour aller tafer parce qu’il n’a pas encore assez écrasé de gens pour ne plus habiter qu’à 45 min de métro…

      Bref, faut pas trop me chatouiller avec les bienfaits touristiques…

    • Vacances, j’oublie tout ! (Purée, quels exemples de grosses merdes en translation.)

      N’empêche... la stratégie de réduction des risques, c’est d’aménager la vie des gens plutôt que de leur demander d’arrêter de la vivre. Parce demander aux gens d’arrêter de vivre, c’est s’assurer des réponses très variées dont le déni (je veux pas arrêter de vivre donc je vais prétendre que tout va bien), la rebellitude, tous refus antisociaux. Et pour les gens qui arrêtent de vivre, d’autres problèmes encore (dans mes listes précédentes j’oubliais les patient·es atteint·es de maladies chroniques et qui n’ont pas vu le médecin pendant trois mois).

      Je ne sais pas dans quelle mesure cette pandémie ressemble à celle de Sida mais il y a plein de textes intéressants sur ça et notamment le besoin de partir des besoins des gens pour les aménager au mieux et faire les arbitrages les mieux pensés, en l’état des savoirs sur les risques, en pesant la contrainte et le bénéfice. Comme la contrainte du masque, c’est rien du tout pour le bénéfice que c’est, comme y’a de la marge sur son adoption inconditionnelle en tous lieux publics confinés, mon arbitrage entre le port du masque et le confinement, il est vite fait.

      Clairement, quelle que soit l’échelle, « Restez chez vous » c’est le refus de la réduction de risques, le confinement en version on va faire ça douze mois, celles et ceux qui ne seront pas mort·es avant auront un suicide gratos. Autour de moi j’ai déjà deux copines avec une dépression Covid, j’ai moi-même senti le vent du boulet. Je ne veux pas vivre comme ça alors je me bats pour faire respecter la réduction des risques au moins autour de moi... quitte à avoir l’air hystérique au boulot et sachant que les non-masqué·es dans les transports, je suis incapable de leur parler, j’ai trop envie de leur exploser leur sale gueule de cloportes proto-humains. Et une copine qui essaye me dit que ça ne change rien, la balle est donc dans le camp des connards qui nous ont mis des prunes à 135 pour des serviettes hygiéniques et deux paquets de biscuits.

    • Ireland could randomly test tourists from high-risk countries for Covid-19 | World news | The Guardian
      https://www.theguardian.com/world/2020/jul/14/ireland-could-randomly-test-tourists-from-high-risk-countries
      https://i.guim.co.uk/img/media/283ebfb4a1b6991633474a75f2955764557fcc3b/29_86_3279_1967/master/3279.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

      Ireland may start random testing visitors for Covid-19 if they come from countries where the disease is deemed not under control.

      Le tourisme, un droit humain ? Random tests au lieu de test everyone ou close the fucking borders ?

    • Le « rien a foutre, c’est pas chez nous », pas sûr que ce soit vraiment ça soit leur modo. Car quand tu vois les défauts de précaution routière de certains même à 100m de chez eux... Si y’a bien un endroit où il ne faut pas faire de vagues, ce serait dans son voisinage car « je sais où tu habites », mais malgré tout ils écrasent le champignon à 1 rue de chez eux...
      Ils diront - « qu’ils assument »...
      – Oui c’est ce qu’on verra...

  • Le ressenti corporel de la ménopause est aussi culturel | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/192405/menopause-regles-menstruations-culture-biologie-symptomes-normes-bouffees-chal

    « Venant d’une culture non occidentale, j’ignorais que la ménopause provoquait une dépression ou tout autre trouble psychologique ou physique », écrit l’anthropologue éthiopienne Yewoubdar Beyene, dans son ouvrage From Menarche to Menopause, paru en 1989. Ses recherches au Mexique auprès d’une centaine de villageoises mayas ont également mis en lumière que la plupart de ces femmes ne se plaignaient pas de bouffées de chaleur et qu’elles n’avaient d’ailleurs aucun mot pour désigner cette manifestation corporelle. Or ces fluctuations ménopausiques ne sont pas qu’une question de vocabulaire ni même de génétique. De nombreuses recherches ont révélé la variabilité des sensations corporelles autour de la ménopause entre pays et entre femmes de différentes origines au sein d’un même pays mais aussi entre femmes d’une même origine vivant dans des pays différents. « Pour penser le corps, on ne peut pas uniquement le réduire à de la biologie. Le corps et ses manifestations sont toujours inscrites dans un contexte social », appuie Cécile Charlap, autrice de La Fabrique de la ménopause (Éd. du CNRS, 2019).

    Si « la ménopause est un phénomène biologique universel –l’arrêt de la fonction reproductive et l’arrêt des règles– qui est commun à toutes les femmes, définit l’anthropologue et psychiatre Daniel Delanoë, notamment auteur de l’ouvrage Sexe, croyances et ménopause (éd. Hachette, 2006), d’autres éléments, les symptômes et processus biologiques associés, sont issus d’une construction sociale, qui diffère beaucoup selon les époques et les cultures ».

    Mais ces représentations sociales autour de la ménopause agissent plus ou moins directement sur les signes cliniques, et l’état physiologique ménopausique est donc grandement culturel.

    Alimentation (pauvre ou riche en soja), construction sociale d’un « problème » de santé (lors de l’invention d’une molécule qui y répond...), représentations sociales dévalorisantes contribuent à faire vivre différemment la ménopause selon la culture locale ou le milieu social.

    Tant que les femmes sont assignées au rôle de mère ou de jolie potiche, elles auront l’impression de perdre toute valeur sociale au moment de la ménopause, percevront l’orée de la cinquantaine comme un « âge critique » et souffriront donc davantage du tableau clinique qui sera le leur, suivant leurs dispositions génétiques ainsi que leur « biologie locale ». « La ménopause est un point d’accroche de la domination masculine, affirme l’anthropologue. Plus la domination masculine est sévère, plus la ménopause sera difficile à vivre au niveau de l’expérience sociale et de la valeur attribuée à l’expérience physique. »

    #gynécologie #corps_féminin #ménopause #santé #reproduction

  • La protection de l’État de droit pour tou.te.s - Civil | Dalloz Actualité
    https://www.dalloz-actualite.fr/node/protection-de-l-etat-de-droit-pour-toutes
    Par Collectif de femmes juristes

    Femmes, féministes, juristes et, pour certaines, pénalistes, tout aussi viscéralement attachées à la présomption d’innocence et au « droit à l’oubli » organisé par les règles de prescription, promptes à dénoncer l’arbitraire et la surenchère répressive, sommes obligées de réagir à la tribune (Une inquiétante présomption de culpabilité s’invite trop souvent en matière d’infractions sexuelles) d’un collectif d’avocates qui nous a profondément heurtées, tant sur un plan juridique qu’en raison de la violence, même involontaire, à l’encontre de celles qui ne présenteraient pas les attributs de ce que serait une « bonne victime ». Nous ne saurions dire ce qui serait, de l’amour ou de la haine, la pire des aliénations, mais l’injustice ressentie par celles qui, à tort ou à raison mais avec tout de même quelques motifs de le croire, pensent ne plus avoir que des tweets ou des hashtags pour se faire entendre en est assurément une.

    Puisque la justification de cette tribune est la défense des principes fondamentaux du droit, nous nous sentons tenues d’apporter quelques précisions sur leur sens et leur portée, pour qu’ils ne soient pas utilisés à tort et à travers.

    Outre qu’elle n’a jamais supposé pour exister une présomption de non-crédibilité des victimes, la présomption d’innocence est une règle qui n’a de sens que dans la sphère de l’enquête et du procès pénal. C’est une règle de preuve, qui vient rappeler que la charge de la preuve de la culpabilité repose sur l’accusation et que le doute doit profiter à la personne mise en cause, prévenue ou accusée. Il appartient donc en premier lieu aux professionnel·les de justice qui concourent à la procédure – magistrat·es, services d’enquête – de la respecter et d’en tirer les conséquences. Une loi de 1993, afin de renforcer le droit à un procès équitable et éviter que l’opinion influe sur d’éventuelles décisions juridictionnelles dans le cas d’affaires médiatiques, a néanmoins introduit une disposition dans le code civil (C. civ., art. 9-1) ; il s’agit d’une action en réparation civile ouverte aux personnes mises en cause dans une enquête pénale, à l’encontre de toute personne la présentant publiquement comme coupable, alors même qu’elle n’aurait pas été définitivement condamnée. Autrement dit, pas d’enquête pénale en cours, pas d’enjeu autour de la présomption d’innocence. Il est donc singulier que le cas Polanski ait été estimé pertinent pour illustrer une insupportable atteinte au principe cardinal de la présomption d’innocence, puisque, précisément, il a été définitivement condamné pour les faits commis au préjudice de Samantha Geimer et qu’aucune enquête pénale n’est en cours s’agissant des autres faits dénoncés du fait de la prescription.

    en réaction à Une inquiétante présomption de culpabilité s’invite trop souvent en matière d’infractions sexuelles
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/08/justice-aucune-accusation-n-est-jamais-la-preuve-de-rien-il-suffirait-sinon-

    • Je découvre, cité par Titiou Lecoq.

      L’un des problèmes avec la présomption d’innocence, c’est : comment ne pas la transformer en présomption de mensonge de la part de la plaignante ?

      Mais en dehors de cet aspect complexe, une simple question me vient à l’esprit : pourquoi donner une promotion à Gérald Darmanin alors même que l’enquête pour viol a été rouverte ? Mes aïeules... Serait-ce... parce qu’ils s’en foutent ?

      Donner une promotion à un homme poursuivi pour une plainte pour viol, nous pouvons convenir que ce n’est pas tout à fait un bon signal envoyé aux victimes. On ne dit pas qu’il s’agissait de le condamner alors que la justice poursuit son travail, mais simplement ne pas lui donner une promotion. Un statu quo aurait suffit. Ni récompense, ni punition. On ne bouge pas en attendant que justice ait été rendue. Rester ministre du budget, ce n’est pas vraiment pénaliser la vie de quelqu’un ou porter atteinte à la présomption d’innocence.

      D’ailleurs, Gérald Darmanin, qui a souvent répété en interview combien il était sensible à la cause des femmes, aurait pu avoir le même raisonnement. Il aurait pu se dire « je sais que je vais être innocenté mais tant que ce n’est pas arrivé, je ne vais pas faire des pieds et des mains pour avoir une promotion parce que ça envoie un mauvais message aux victimes et qu’en tant que politique j’ai des responsabilités à assumer ». Mais ça, ça aurait voulu dire mettre entre parenthèses son ambition personnelle –parce que ce n’est que cela qui est en jeu, soyons claires. Donc entre la cause des femmes et son ambition personnelle, son calcul a été vite fait.

      Moi moi moi, mon ambition, ma carrière, mon pouvoir. Rien à foutre du message que ça peut envoyer aux victimes.

  • Après plus de dix ans de guerre d’usure, Center Parcs abandonne son projet à Roybon
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/08/enlise-dans-de-multiples-recours-center-parcs-abandonne-son-projet-a-roybon_

    Depuis son lancement en 2007, le projet de domaine en Isère est bloqué par d’interminables procédures judiciaires, et son terrain occupé par des zadistes. Le groupe Pierre et Vacances jette l’éponge.

    #Zad #tourisme

  • Calls to mental health services in Victoria double as strain of Covid-19 lockdown shows | Australia news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/2020/jul/09/calls-mental-health-services-victoria-double-covid-19-lockdown-strain-c
    https://i.guim.co.uk/img/media/a1737ff6db4107ca4d6001de394a4fab1d57ceb0/19_770_3626_2176/master/3626.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    “The reintroduction of stage three restrictions in Victoria [is] just really exacerbating this and I think there is a really low mood and a sense of real uncertainty … There’s a lot of concern, stress, worry, anxiety, and that’s really having a toll on people’s mental health and wellbeing.”

    While the government measures were important to maintain public health, Harman said many people felt like they were going backwards.

    “I think it’s feeling for a lot of people like a real kick in the guts,” she said. “Most people had done the hard yards and were following the public health advice, and obviously, there’s a really worrying rate of community transmission … but that’s just really frustrating and a bit overwhelming.”

    While both the federal and state governments had announced significant funding boosts to mental health support services during the pandemic, Guardian Australia contacted both for comment about whether greater support was needed given the latest developments in Victoria.

    #santé_mentale #psychiatrie #reconfinement #Australie

  • Mark Lilla, Margaret Atwood, Wynton Marsalis… : « Notre résistance à Donald Trump ne doit pas conduire au dogmatisme ou à la coercition »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/07/08/mark-lilla-margaret-atwood-wynton-marsalis-notre-resistance-a-donald-trump-n

    Un tel débat est intéressant, même si on peut toujours douter de l’emphase mise sur quelques cas pour les confondre avec une atmosphère de censure, ou plutôt de "gorkisme", qui n’est pas encore si prégnante que veut le dire le texte (mais le danger existe, notamment dans des cercles fermés, j’en ai fait l’expérience amère dans les groupes "soit-disant gauchistes" des années 1970). La liberté d’expression a elle-même des limites, notamment le discours de haine, la diffamation,... Mais la définition même ce ces limites est un enjeu politique. Certes, ce sont la droite et l’extrême-droite, notamment en ce qu’ils tiennent les cordons de la bourse des médias, qui sont les acteurs majeurs en ce domaine, et les revendications des minorités de vouloir "faire fermer leur g..." aux haineux sont totalement compréhensibles. Mais là encore, l’expérience du XXe siècle (réalisme socialiste, Djanov, Lin Piao, Yao Wen Yang,...) montre que sous des couleurs de "défense des opprimés" peut se mettre en place un système de censure d’autant plus sauvage qu’il fait appel aux "tribunaux populaires" et se réalise en "lynchages médiatiques". Pour autant, les signataires ne sont pas blanc bleu, car souvent ils négligent la colère des minoritaires et opprimés devant l’immobilisme de la "classe créative" face aux injustices intersectionnelles (classe, race, genre, culture,...). Un débat complexe, où tous les points de vue ont une part de justice et de réalisme. Il ne faudrait pas que cela devienne un chiffon rouge pour diviser les mouvements... ce qui est parfois présent dans des tournures "imprécises" du texte (qui a dit quoi et qui interdit quoi et quand et dans quelles circonstances,...). Comment inventer un art libre et une pensée ouverte sans sombrer dans le relativisme et ignorer les grands déséquilibres et inégalités qui percluent notre monde.

    Tribune. Nos institutions culturelles sont aujourd’hui à l’épreuve. Les puissantes manifestations en faveur de la justice raciale et sociale revendiquent une réforme de la police trop longtemps différée et font plus largement entendre des appels pour davantage d’égalité et d’inclusion dans notre société, notamment dans l’enseignement supérieur, le journalisme, la philanthropie et les arts.

    Mais cette nécessaire prise en compte a aussi renforcé tout un ensemble de postures morales et d’engagements politiques qui risquent d’affaiblir les règles du débat public et l’acceptation des différences au profit d’un conformisme idéologique. Autant nous avons salué la première phase de ce mouvement, autant nous voulons nous élever contre la seconde.

    Les forces illibérales gagnent du terrain partout dans le monde et trouvent un puissant allié en Donald Trump, qui représente une réelle menace contre la démocratie. Notre résistance ne devrait pas conduire au dogmatisme ou à la coercition. L’inclusion démocratique que nous appelons de nos vœux ne peut advenir que si nous refusons le climat d’intolérance général qui s’est installé de part et d’autre.
    Crainte des représailles

    L’échange libre des informations et des idées, qui est le moteur même des sociétés libérales, devient chaque jour plus limité. La censure, que l’on s’attendait plutôt à voir surgir du côté de la droite radicale, se répand largement aussi dans notre culture : intolérance à l’égard des opinions divergentes, goût pour l’humiliation publique et l’ostracisme, tendance à dissoudre des questions politiques complexes dans une certitude morale aveuglante. Nous défendons le principe d’un contre-discours solide et même caustique de toutes parts.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Non, Emmanuel Macron n’est pas l’incarnation du racisme systémique »

    Or, les appels à sanctionner rapidement et sévèrement tout ce qui est perçu comme une transgression langagière et idéologique sont devenus monnaie courante. Plus inquiétant encore, des dirigeants institutionnels, ne sachant plus où donner de la tête pour limiter les dégâts, optent pour des sanctions hâtives et disproportionnées plutôt que pour des réformes réfléchies.

    « La censure, que l’on s’attendait plutôt à voir surgir du côté de la droite radicale, se répand largement aussi dans notre culture »

    On renvoie des rédacteurs en chef pour avoir publié des articles controversés ; on retire des livres sous le prétexte d’un manque d’authenticité ; on empêche des journalistes d’écrire sur certains sujets ; on enquête sur des professeurs à cause des œuvres littéraires qu’ils citent en classe ; un chercheur est renvoyé pour avoir fait circuler un article scientifique dûment examiné par des pairs ; et on limoge des dirigeants d’organisation pour des erreurs qui ne sont parfois que des maladresses.

    Quelles que soient les raisons invoquées, la conséquence en est qu’il est de plus en plus difficile de prendre la parole sans craindre des représailles. Nous en faisons déjà les frais, à en juger par l’aversion au risque qui se développe parmi les écrivains, les artistes et les journalistes, inhibés par la peur de perdre leur gagne-pain s’ils s’écartent du consensus ou même s’ils ne font pas preuve du zèle attendu pour se conformer.
    La justice n’existe pas sans la liberté

    Cette atmosphère étouffante va finir par nuire aux causes les plus vitales de notre époque. Restreindre le débat, que ce soit le fait d’un gouvernement répressif ou d’une société intolérante, nuit immanquablement à ceux qui ne détiennent pas le pouvoir et nous rend tous moins aptes à participer à la vie démocratique.

    Pour vaincre de mauvaises idées, il faut les exposer, argumenter et convaincre, et non pas essayer de les taire ou espérer qu’elles disparaissent.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le réalisateur Jean-Pascal Zadi : « Il y a autant d’identités noires en France que de Noirs »

    Nous rejetons les faux choix qu’on nous présente entre la justice et la liberté : l’une n’existe pas sans l’autre. En tant qu’écrivains, notre métier repose sur la marge que la société nous accorde pour l’expérimentation, la prise de risque et même l’erreur. Nous avons besoin de préserver la possibilité d’un désaccord de bonne foi sans conséquences professionnelles désastreuses. Si nous ne défendons pas ce qui est la condition même de notre travail, nous ne pouvons pas nous attendre à ce que le public ou l’Etat le fasse pour nous. (Traduit de l’anglais par Pauline Colonna d’Istria)
    La querelle de la « cancel culture » oppose de nombreux intellectuels aux Etats-Unis

    Aux Etats-Unis, la nouvelle gauche, née des mouvements #metoo et Black Lives Matter, serait à l’origine d’un phénomène qui inquiète de nombreux intellectuels américains, la « cancel culture », autrement dit une tendance à vouloir faire taire des voix jugées dissonantes, dangereuses ou haineuses. Né sur les réseaux sociaux, ce phénomène se traduit par des mobilisations qui ont fini par provoquer des démissions, renvois, annulations de conférence, etc. Cinq des auteurs de la tribune que nous publions (Mark Lilla, Thomas Chatterton Williams, George Packer, David Greenberg et Robert Worth) sont des intellectuels engagés dans la défense de la liberté d’expression. Avec les 150 personnalités qui se sont jointes à leur appel, ils estiment qu’une frange de la gauche radicale américaine pratiquerait ainsi une forme de censure. Publié sur le site du mensuel américain Harper’s, ce texte devrait l’être également en Allemagne, en Espagne et au Japon.

    Plusieurs événements récents témoignent de ces nouvelles tensions. Début juin, le directeur des pages « Opinion » du New York Times, James Bennet, a été licencié après la parution d’une tribune signée par un sénateur républicain appelant à l’envoi de l’armée contre les manifestations violentes. Tant au sein de la rédaction du quotidien new-yorkais que sur les réseaux sociaux, ce texte a suscité une vive émotion, certains estimant qu’il pouvait porter atteinte à la sécurité des personnes noires. Sans soutenir le contenu de cet article, d’autres personnalités ont estimé que James Bennet avait été limogé avec un empressement douteux, comme s’il fallait au plus vite donner satisfaction aux internautes en colère. Parmi les signataires de la présente tribune se trouvent d’ailleurs plusieurs grandes signatures du New York Times.

    Autre renvoi ayant suscité l’indignation, celui de David Shor, un analyste de données qui a été licencié début juin par son employeur, Civis Analytics, une société de conseil politique proche des démocrates. Il était reproché à M. Shor d’avoir retweeté l’étude d’un chercheur, de l’université de Princeton (New Jersey), qui tendait à démontrer que les manifestations violentes, comme il a pu y en avoir récemment aux Etats-Unis pour dénoncer les violences policières, ont un impact positif sur le vote républicain. Cette attention portée aux conséquences néfastes des manifestations violentes avait été considérée, par certains militants, comme une manière de faire taire la colère des populations noires aux Etats-Unis.

    D’autres intellectuels ne partagent pas cette vision du débat sur la « cancel culture ». Ils estiment au contraire qu’il va permettre de donner davantage la parole aux minorités généralement moins ou peu entendues. D’autres encore jugent que les dénonciateurs de la « cancel culture » font fausse route : selon eux, les menaces sur la liberté d’expression viendraient bien davantage de l’extrême droite que de la gauche radicale. Ils ajoutent que le recours à l’intimidation et à la violence pour faire taire ses opposants serait d’abord et avant tout, aux Etats-Unis, le fait des suprémacistes blancs. Ils rappellent également que Donald Trump a, lui aussi, durement attaqué la « cancel culture » le 4 juillet.

    Sont notamment signataires de cette tribune : Martin Amis, écrivain britannique ; Anne Applebaum, historienne américaine ; Marie Arana, essayiste et éditrice américaine ; Margaret Atwood, romancière canadienne ; John Banville, romancier irlandais ; Jennifer Finney Boylan, auteure, professeure à l’université Columbia (New York) ; David Brooks, chroniqueur américain ; Ian Buruma, journaliste et essayiste néerlandais ; Noam Chomsky, professeur émérite de linguistique, Massachusetts Institute of Technology ; Roger Cohen, chroniqueur américain ; Kamel Daoud, écrivain algérien ; Gerald Early, professeur de lettres modernes, d’anglais, d’études africaines et d’études afro-américaines, université Washington de Saint-Louis (Missouri) ; Jeffrey Eugenides, romancier américain ; Richard T. Ford, professeur de droit à l’université de Stanford (Californie) et spécialiste des discriminations ; Francis Fukuyama, politiste américain ; David Greenberg, professeur d’histoire, université Rutgers (New Jersey) ; Bill T. Jones, danseur et chorégraphe américain ; Joy Ladin, poète américaine ; Mark Lilla, essayiste et professeur de sciences humaines à l’université de Columbia (New York) ; Greil Marcus, essayiste et critique musical américain ; Wynton Marsalis, musicien américain ; Mark Oppenheimer, essayiste américain ; George Packer, journaliste et essayiste américain ; Nell Irvin Painter, historienne, spécialiste de l’histoire du sud des Etats-Unis et des Afro-Américains au XIXe siècle ; Steven Pinker, professeur de psychologie cognitive, université Harvard (Massachusetts) ; J.K. Rowling, romancière britannique ; Salman Rushdie, écrivain britannique ; Gloria Steinem, essayiste et militante féministe américaine ; Michael Walzer, professeur émérite de science sociale à Princeton (New Jersey) ; Thomas Chatterton Williams, essayiste et journaliste américain ; Robert F. Worth, journaliste américain ; Fareed Zakaria, journaliste américain, spécialiste des relations internationales. La liste complète des signataires :

    Liste Signataires Tribune Cancel Culture by Le Monde on Scribd

    #Liberté_expression

  • Taoufiq Tahani informe (edit : en réalité, la source viende La Découverte, parallèlement Charles Enderlin sur son compte twitter)

    URGENT : Arrestation De Khalil Toufakji

    Que je connais personnellement. il n´en est pas à sa première arrestation mais c´est très fatigant ce harcèlement. Khalil est un magnifique cartographe.

    Khalil Toufakji, cartographe et géographe palestinien vient d’être arrêté à Jérusalem par les forces d’occupation israélienne qui ont confisqué ses ordinateurs et abîmé certains de ses documents.
    Takakji est celui qui a dressé la première carte palestinienne de la Palestine.

    Khalil Toufakji, né après la Nakba de 1948, est un enfant de Jérusalem. Il a sillonné la Palestine pendant trente ans et cartographié la colonisation des Territoires occupés. Membre de la délégation palestinienne lors des pourparlers de paix et directeur du département de cartographie de la Société d’études arabes. Dans un récent livre (31° Nord, 35° Est - Chroniques géographiques de la colonisation israélienne) écrit avec l’aide de la journaliste Stéphanie Maupas, il raconte son histoire et, à travers ses cartes, celle de la colonisation israélienne.

  • Why there are so many undocumented migrant workers — Joseph Paul | What You Think | Malay Mail
    https://www.malaymail.com/news/what-you-think/2020/05/05/why-there-are-so-many-undocumented-migrant-workers-joseph-paul/1863413

    In the wake of the recent raid on migrant workers in the Masjid India area, the Immigration Department seems serious about dealing with the situation of undocumented migrant workers (MW) in the country. It has meticulously identified those who are undocumented and taken them to detention centres where they would be cared for until they can be sent back to their home countries. Since that is not likely to happen in the near future, because of the travel restriction, we would like to suggest that this period be used to identify the root causes of “undocumentedness” which is a problem that the department has been unable to resolve over the last 20 years at least. Unless the root causes are clearly identified and addressed in a transparent manner, the current actions will be yet another exercise in futility.

    Popular wisdom has it that the estimated three million or more undocumented MW who are in Malaysia had surreptitiously sneaked into the country or deliberately overstayed their visa and refused to return home. While this vies is plausible, it surely cannot account for the three milllion or more undocumented MW who are here currently. In the case of those who come from countries which have a common border with Malaysia, it is possible and indeed true that many would have sneaked into Malaysia through the many “jalan tikus” which migrant workers, agents, traffickers and others in the MW business (except the immigration authorities) seem to be aware of. However, there are also thousands of others who came by air, landing at official airports like KLIA (not some remote landing strips). Did these persons also sneak through the immigration checkpoints?

    There are a number of other reasons why a MW is undocumented:

    L’espace public bruisse de haine contre les #migrants en #Malaisie, où ils ont été appelés en masse pour faire des boulots de merde dans un contexte de chômage très faible... Le Covid a fait bouger ces lignes.

  • The Coronavirus Pandemic Returned Pride Month to Its Radical Roots | Bitch Media
    https://www.bitchmedia.org/article/pride-returns-radical-roots

    Even the Gay Liberation Monument, a West Village sculpture commissioned on the 10th anniversary of the Stonewall Riots, is a sanitized commemoration of the events. It features two standing men and two sitting women whose features are traditionally white. All four figures are covered in white lacquer, a staple of the artist George Segal’s work. In this sanitized version of Pride, there’s no room for outliers. There are no Black drag queens with broad smiles and flower-crowns balanced precariously, like Marsha P. Johnson; no biracial androgynous lesbians wearing tuxedos with close-cropped hair, like Storme DeLarverie; and no curly-haired Latinas carrying Molotov cocktails with gender identities too fluid to be contained, like Sylvia Rivera. In this version of Pride, the one co-opted into commercials and storefronts, there’s no space for the queer people who don’t fit neatly into the expectation of normalcy, gays who aren’t pining for a prepackaged wedding and the evolution of our marriage into 2.5 kids and a one-car garage in suburbia.

    But 2020 isn’t a normal Pride or even a normal year. Many of us spent our spring cooped up, hearing sirens scream as they carted bodies to overfilled hospitals without enough ventilators. Those of us in quarantine haven’t seen our friends and families for months, separated from contact with other humans by six feet and masks that cover half of our faces. As a result, the expected public celebrations of Pride were canceled, and no one was exactly sure when things would return to normal. The appeal of crowding onto dance floors or the crushing flow of other queers diminished, replaced instead by existential terror about catching or spreading the illness. But then Breonna Taylor’s murder at the hands of Louisville, Kentucky, police officers as they executed a no-knock warrant on her home in the middle of the night came to the national spotlight. And then Minneapolis police officers murdered George Floyd, kneeling on his neck for more than eight minutes while he cried out for his dead mother. And then white America finally took to the streets to join the Black Lives Matter movement in demanding that racist police stop killing Black and Brown people.

    #Pride #LGBT

  • Stop Asking What Sexual Violence Victims Will Do without Police | Bitch Media
    https://www.bitchmedia.org/article/what-will-survivors-of-sexual-violence-do-if-we-defund-the-police

    Looking at the evidence, the answer to the question, “What will sexual assault victims do without the police?” is easily answerable: Sans police, their chances of obtaining justice would be much higher than they are right now. The criminal justice system has a long and well-documented history of failing survivors and victims of sexual violence at literally every turn; often retraumatizing them in the process. A 2019 New York Times article detailed horrific police misconduct in rape cases, with officers’ behavior ranging from shaming the victims for “flirting” and “partying,” to a blatant mishandling of evidence. There’s substantial evidence that shows several precincts across the country falsely inflating their conviction rates on rape cases. Perhaps most shocking of all is a 2018 study that found hundreds of police officers have been charged with rape and sexual assault (if not thousands—the study notes that the numbers may be much larger than what has been officially reported).

    Despite the mountain of evidence pointing toward the fact that the police exacerbate harm to women and femmes, the sexual-assault argument has a way of persisting. At first glance, it can seem like a valid concern—especially to feminists and progressives who may otherwise support abolition—but upon further investigation, it’s part of a much larger (and far more dangerous) trend. For decades, white supremacy has found shelter behind the aesthetics of feminism, and the argument that sexual violence necessitates the existence of the police is just another example of anti-Black ideology commodifying feminist language to Trojan-horse its way into progressive discourse. White feminism has bastardized the women’s rights movement to justify racist and oppressive institutions for as long as there’s been a women’s rights movement, and it’s time to call it out for what it is: racism.

    Je trouve que c’est exagérer et qu’il y a beaucoup d’ignorance et de manque d’imagination derrière cet « engouement des féministes blanches pour la police »... mais peut-être que le contexte US est si différent qu’il y a là vraiment des féministes blanches et activement racistes. En France il me semble que les féministes, même blanches, n’attendent rien de la police, sauf à être composée pour le prochain Noël d’une majorité de femmes qui ne sont pas étranglées par leurs collègues. Et encore.
    #police #abolition_de_la_police #féminisme_blanc

  • Wanchalearm Satsaksit: The Thai satirist abducted in broad daylight - BBC News
    https://www.bbc.com/news/amp/world-asia-53212932

    Wanchalearm Satsaksit, 37, a prominent Thai pro-democracy activist who had lived in exile in Cambodia since 2014, has not been seen since. He is the ninth exiled critic of Thailand’s military and monarchy to become a victim of enforced disappearance in recent years.

    A popular and colourful character, Wanchalearm’s activism started more than a decade ago, primarily focusing on gender and LGBT rights in Thailand. Over time, his interest started to shift to broader calls for democracy in the country, says Sunai Phasuk, a senior researcher for Human Rights Watch Asia and friend of Wanchalearm.

    By the time of the 2014 military coup led by General Prayuth Chan-ocha, Wanchalearm was affiliated with the United Front for Democracy Against Dictatorship (UDD), also known as the Red Shirts. The group was first formed in 2006 to oppose an earlier military coup which overthrew then prime minister, Thaksin Shinawatra.

    #Thaïlande #junte_militaire

  • “Get the Hell Off”: The Indigenous Fight to Stop a Uranium Mine in the Black Hills – Mother Jones
    https://www.motherjones.com/politics/2020/05/the-black-hills-are-not-for-sale

    Today, Brave and other Lakota elders are staring down yet another encroachment on their historic lands: a 10,600-acre uranium mine proposed to be built in the Black Hills. The Dewey-Burdock mine would suck up as much as 8,500 gallons of groundwater per minute from the Inyan Kara aquifer to extract as much as 10 million pounds of ore in total. Lakota say the project violates both the 1868 US-Lakota treaty and federal environmental laws by failing to take into account the sacred nature of the site. If the mine is built, they say, burial grounds would be destroyed and the region’s waters permanently tainted.

    A legal win for the Lakota would represent an unprecedented victory for a tribe over corporations such as Power­tech, the Canadian-owned firm behind Dewey-­Burdock, that have plundered the resource-rich hills. And it could set precedents forcing federal regulators to protect Indigenous sites and take tribes’ claims more seriously. The fight puts the Lakota on a collision course with the Trump administration, which has close ties to energy companies and is doubling down on nuclear power while fast-tracking new permits and slashing environmental protections—even using the coronavirus pandemic as an excuse to further roll back regulations. All of this makes Black Hills mineral deposits more attractive than they’ve been in decades.

    #peuples_autochtones #extractivisme

  • « Est-ce que je vais guérir ? » : des malades du #Covid-19 témoignent de symptômes persistants après plusieurs mois
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/est-ce-que-je-vais-guerir-des-malades-du-covid-19-temoignent-des-sympto

    Sur les réseaux sociaux, leurs témoignages apparaissent accompagnés du hashtag #apresJ20, #apresJ60, parfois même #apresJ100. Des personnes affirmant avoir souffert du Sars-CoV-2 disent connaître encore de lourds symptômes, longtemps après leur apparition. D’après un suivi du CHU de Rennes, entre 10 et 15% des patients non-hospitalisés interrogés n’avaient toujours pas repris leur activité, six semaines après la maladie. « Ils présentaient toujours des symptômes inattendus, très invalidants », développe Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses. « Un tiers des patients avaient l’impression d’avoir perdu leur capacité respiratoire. Et 40% exprimaient une grande fatigue. »

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a évoqué cette réalité le 22 juin, lors d’une conférence de presse (en anglais) : « Certaines personnes ont des symptômes persistants, comme une toux sèche au long cours, de la fatigue ou le souffle court en montant des marches », a reconnu l’institution. Une étude néerlandaise, relayée par le site NL Times, a récemment montré que 60% des patients interrogés – environ 1 600 – présentaient toujours des symptômes respiratoires, près de trois mois après le début de la maladie. Pourtant, 91% d’entre eux n’ont pas été hospitalisés, et 85% de ces patients étaient en bonne santé avant le Covid-19. D’après Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), 5 à 10% des malades du coronavirus pourraient être dans cette situation

  • #Iwas Corsica, la vague #metoo qui arrive en Corse
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/07/04/violences-sexuelles-iwas-corsica-la-vague-metoo-qui-secoue-la-corse_6045219_

    Laora Paoli Pandolfi est corse mais vit à Paris. Celle que ses parents surnommaient « Louise Michel » pour sa sensibilité aux sujets féministes voit le hashtag éclater sur Twitter, et décide de documenter les cas concernant sa région d’origine. Elle crée avec une amie le compte #Iwas Corsica, et ne dort pas deux nuits de suite : elle dénombre et rediffuse tous ces témoignages. « Balance ton porc n’avait jamais pris en Corse, et là d’un coup, il y a près de 150 faits qui sortent. C’était horrible, je ne pouvais pas m’arrêter, c’était trop important. » Les histoires se ressemblent : « C’est jamais un inconnu dans un parking avec un couteau, mais toujours des mecs que les filles connaissaient qui les forcent. »

    #culture_du_viol

  • Women’s Rights Groups Protest French Ministers’ Appointments - The New York Times
    https://www.nytimes.com/aponline/2020/07/07/world/europe/ap-eu-france-sexual-misconduct.html

    The #MeToo movement had a mixed reception in France, where many celebrate the art of seduction and resented what they saw as American political correctness encroaching on French society. French feminists, who have long sought to battle women’s oppression in a macho culture, welcomed the movement as a breakthrough that allowed victims to speak out at last - though no powerful French figures lost their jobs as a result.

    At Tuesday’s first protest, near the president’s Elysee Palace and the Interior Ministry, about 20 mostly masked demonstrators waved sparklers, raised their fists and chanted for the resignations of the new interior and justice ministers. A group of male police officers pushed them back.

    Several dozen protesters gathered later in front of the columned Madeleine Church near the Justice Ministry for a symbolic “burial” of Macron’s promises to fight sexism and sexist violence.

    “No rapist in the Interior Ministry, no accomplice in the Justice Ministry!” the activists shouted.

    They described age-old challenges confronting women who are raped or sexually abused: Most are afraid to report what happened out of fear of their attacker or of being stigmatized. Some women who waited years to speak out were accused of opportunism. Only a small minority of cases reported to police reach trial, and much fewer result in convictions.

    The government appointments are “a very bad message to all women,” said protester Karma Duquesne from Les Colleuses, a group that plastered the names and portraits of women killed by their partners around France and prompted Macron to order new measures against domestic violence.

    Early in his presidency, Macron replaced ministers who were targeted by corruption investigations. Responding to the protests over the new ministers, Attal said: “There are investigations, they are ongoing, and that’s normal, we’re in a state of law. We cannot take it a step farther and say that because there are investigations, it will be impossible to serve in a government.”

    #culture_du_viol_française #Darmanin #Dupont-Moretti #remaniement

  • Global report : WHO says ’evidence emerging’ of airborne coronavirus spread | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/jul/08/who-says-evidence-emerging-of-airborne-coronavirus-spread
    https://i.guim.co.uk/img/media/975a2fec95386db7b095d5d2fdac64a6ad993275/0_288_5000_3000/master/5000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    A day after a group of scientists said the global body was underplaying the risk of airborne transmission between people, a senior WHO official said there was “evidence emerging” of airborne transmission of the coronavirus, but that it was not definitive.

    Speaking at a media briefing in Geneva on Tuesday, Benedetta Allegranzi, the WHO’s technical lead for infection prevention and control, said: “...The possibility of airborne transmission in public settings – especially in very specific conditions, crowded, closed, poorly ventilated settings that have been described, cannot be ruled out.

    “However, the evidence needs to be gathered and interpreted, and we continue to support this.”

    The WHO has previously said the virus that causes the Covid-19 respiratory disease spreads primarily through small droplets expelled from the nose and mouth of an infected person that quickly sink to the ground.

    But in an open letter to the Geneva-based agency, published on Monday in the Clinical Infectious Diseases journal, 239 scientists in 32 countries outlined evidence that they say shows floating virus particles can infect people who breathe them in. Because those smaller exhaled particles can linger in the air, the scientists in the group had been urging WHO to update its guidance.

    La science avance lentement... alors que le génome du virus a été séquencé à une vitesse incroyable. Étonnant.

  • Drivers Are Hitting Protesters as Memes of Car Attacks Spread - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/07/07/us/bloomington-car-attack-protesters.html?smtyp=cur&smid=tw-nytimes

    In recent days, one person was killed in Seattle and two people were injured in Bloomington, Ind. Dozens of similar incidents have occurred across the United States.

    “It is not just an extremist thing here, but there are social media circles online where people are sharing these and joking about them because they disagree with the protests and their methods,” said Ari E. Weil, the deputy research director at the Chicago Project on Security and Threats of the University of Chicago. “Sharing memes and joking about running over people can lead to real danger.”

    There have been at least 66 car attacks nationwide since George Floyd was killed by the Minneapolis police on May 25, Mr. Weil said.

    Seven of them have been by law enforcement officers, he said. That included two in New York which Dermot Shea, the police commissioner, defended as an appropriate use of force because he said the police vehicles were under attack.

    Prosecutors have brought charges in about 24 of the cases so far, Mr. Weil said, including hate crimes, and have dismissed four as accidental.

    Vehicular attacks have proliferated in recent weeks. Experts believe it is because of the combination of widespread protests across the country and the circulation of dangerous memes among extremist groups about running over pedestrians.

    “There has been an increasing amount of propaganda online calling for vehicular attacks on protesters, targeting the Black Lives Matter movement in particular,” said Josh Lipowsky, a senior researcher at the Counter Extremism Project. “It is being used as a form of intimidation against them to get them to halt their protests.”

    Attacks with vehicles are easy to conduct, he said, because they do not require a lot of planning or financial resources.

    #extrême_droite #alt-right #terrorisme

  • Plastic for recycling from Europe ends up in Asia’s waters
    https://www.europeanscientist.com/en/environment/plastic-for-recycling-from-europe-ends-up-in-asian-waters

    The researchers from the National University of Ireland Galway and the University of Limerick in Ireland used trade data and waste management data from destination countries to determine the various fates – from successful conversion into recycled resins or ending up as landfill, incineration, or ocean debris – of all plastic recycling exported from Europe.

    They discovered that a massive 46 per cent of European separated plastic waste is exported outside the country of origin. While China was previously the single biggest importer of plastics for recycling, the country closed its doors in 2017. Since then, Southeast Asian nations with poor waste management practices have shouldered the burden.

    According to the authors, a large share of this waste is rejected from recycling streams and significantly contributes to ocean littering. For 2017, they estimated that up to 180,000 tonnes – that is, around 7 per cent, of all exported European polyethene – may have ended up in the oceans.

    #déchets_plastiques #pollution #Asie_du_Sud-Est

    • Recycling of European plastic is a pathway for plastic debris in the ocean

      Polyethylene (#PE) is one of the most common types of plastic. Whilst an increasing share of post-consumer plastic waste from Europe is collected for recycling, 46% of separated PE waste is exported outside of the source country (including intra-EU trade). The fate of this exported European plastic is not well known. This study integrated data on PE waste flows in 2017 from UN Comtrade, an open repository providing detailed international trade data, with best available information on waste management in destination countries, to model the fate of PE exported for recycling from Europe (EU-28, Norway and Switzerland) into: recycled high-density PE (#HDPE) and low-density PE (#LDPE) resins, “landfill”, incineration and ocean debris. Data uncertainty was reflected in three scenarios representing high, low and average recovery efficiency factors in material recovery facilities and reprocessing facilities, and different ocean debris fate factors. The fates of exported PE were then linked back to the individual European countries of export. Our study estimated that 83,187 Mg (tonnes) (range: 32,115–180,558 Mg), or 3% (1–7%) of exported European PE in 2017 ended up in the ocean, indicating an important and hitherto undocumented pathway of plastic debris entering the oceans. The countries with the greatest percentage of exported PE ending up as recycled HDPE or LDPE were Luxembourg and Switzerland (90% recycled for all scenarios), whilst the country with the lowest share of exported PE being recycled was the United Kingdom (59–80%, average 69% recycled). The results showed strong, significant positive relationships between the percentage of PE exported out of Europe and the percentage of exports which potentially end up as ocean debris. Export countries may not be the ultimate countries of origin owing to complex intra-EU trade in PE waste. Although somewhat uncertain, these mass flows provide pertinent new evidence on the efficacy and risks of current plastic waste management practices pertinent to emerging regulations around trade in plastic waste, and to the development of a more circular economy.

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160412020318481?via%3Dihub

      #eau #plastique #ocean_littering #statistiques #chiffres #polyéthylène #recyclage #Luxembourg #Suisse #UK #Angleterre #économie_circulaire

      ping @albertocampiphoto @marty @daphne

  • Coronavirus : Japan’s mysteriously low virus death rate - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-asia-53188847

    Literally translated, mindo means “people’s level”, although some have translated it as meaning “cultural level”.

    It is a concept dating back to Japan’s imperial era and denotes a sense of racial superiority and cultural chauvinism. Mr Aso has been roundly condemned for using it.

    But there is no doubt that many Japanese, and some scientists, think there is something about Japan that is different - a so called “Factor X” that is protecting the population from Covid-19.

    It is possibly relevant that some aspects of Japanese mores - few hugs and kisses on greeting - have in-built social distancing, but nobody thinks that is the answer.
    Does Japan have special immunity?

    Tokyo University professor Tatsuhiko Kodama - who studies how Japanese patients react to the virus - believes Japan may have had Covid before. Not Covid-19, but something similar that could have left behind “historical immunity”.

    This is how he explains it: When a virus enters the human body, the immune system produces antibodies that attack the invading pathogen.

    There are two types of antibody - IGM and IGG. How they respond can show whether someone has been exposed to the virus before, or something similar.

    “In a primary (novel) viral infection the IGM response usually comes first,” he tells me. “Then the IGG response appears later. But in secondary cases (previous exposure) the lymphocyte already has memory, and so only the IGG response increases rapidly.”

    So, what happened with his patients?

    “When we looked at the tests we were astonished... in all patients the IGG response came quickly, and the IGM response was later and weak. It looked like they had been previously exposed to a very similar virus.”

    He thinks it is possible a Sars-like virus has circulated in the region before, which may account for the low death rate, not just in Japan, but in much of China, South Korea, Taiwan, Hong Kong and South East Asia.

    La résistance des sociétés asiatiques face au #Covid-19 n’aurait rien à voir avec les tests (Taiwan), la discipline et la distanciation sociale (Japon) mais avec l’immunité acquise lors d’autres épidémies. Confiance en la BBC, je poste...

  • Kanye West declares he will run for US president in 2020 | Music | The Guardian
    https://www.theguardian.com/music/2020/jul/05/kanye-west-declares-he-will-run-for-us-president-in-2020
    https://i.guim.co.uk/img/media/74b40c5bdf6a9a8a7ca8472b9f9135de88b064a7/0_0_3644_2187/master/3644.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    If he ran, West would follow in a long tradition of independent or third-party campaigns challenging the Democratic and Republican stranglehold. In 1992, Ross Perot, an eccentric Texan billionaire, took 19% of the vote. In 2000, Ralph Nader’s Green party took less than 3% but was widely blamed for costing Democrat Al Gore the presidency.

    Je découvre un rappeur noir trumpiste... télécommandé par #Trump pour saboter le vote noir démocrate ? ou encore plus con que son maître ?
    #mari_de_Kim_Kardashian

  • Mental Health Issue a Feminist Issue Too
    https://magdalene.co/story/mental-health-issue-a-feminist-issue-too

    Mental illness, the issue we never talk about

    Until this article, I had never revealed my anxiety problem to my friends because I did not want it to define me, and to be a barrier to my performance in my professional life. Most importantly I didn’t want the “label” often slapped on people with mental health issues: that we’re being overly dramatic or ungrateful. Our depression is seen as our way of seeing the world as if it revolves around us. And I didn’t want people to know that cognitive behavioral therapy and drugs/medicine actually help me.

    Taboo is the prime reason we hide our mental illness. Families with members suffering from mental issues fear the stigma attached to the illness, and this often has devastating consequences.

    According to Human Rights Watch (HRW), more than 57,000 people in Indonesia “with real or perceived psychosocial disabilities” have been shackled or locked up in confined spaces at least once in their lives. Around 18,800 people are kept in shackles (called pasung in Indonesia).

    Meanwhile, a 2013 Research on Health by the Ministry of Healthy showed that about 14 million people or 6 percent of the population have a prevalence for mental and emotional illness and have had symptoms of depression and anxiety since the age of 15. Those suffering from schizophrenia are numbering about 400,000, the data says.

    #santé_mentale #Indonésie
    Envie de commenter : la santé mentale est un sujet pour les pays du #Sud_global aussi, pas que les pays riches.

  • Le professeur Eric Caumes tire la sonnette d’alarme sur une « seconde vague de Covid-19 dès cet été »
    https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200706.OBS30955/le-professeur-eric-caumes-tire-la-sonnette-d-alarme-sur-une-seconde-vague

    Face à une légère hausse des cas de Covid-19 ces derniers temps, le Pr Caumes déplore les promesses non tenues du gouvernement au niveau des tests :
    « Où sont les 700 000 tests par semaine qu’on nous avait promis ? On n’en fait même pas un tiers. On ne peut pas se permettre ce relâchement. »

    Même si les indicateurs sont au vert, le professeur alerte sur un trop grand relâchement et un manque de prévention : « N’oublions pas non plus qu’il y a 20 % d’asymptomatiques et 50 % avec très peu de symptômes. Trois de mes collègues m’ont appelé pour me dire qu’il y avait des cas de Covid-19 parmi le personnel soignant de leur hôpital et pourtant l’équipe n’a pas été testée ! »

    S’il n’est pas contre une réouverture progressive des frontières, Eric Caumes insiste sur la nécessité de mieux les encadrer pour éviter une résurgence de cas liée aux retours de nombreux vacanciers : « Les personnes potentiellement infectées vont continuer d’embarquer, d’aller et venir en provenance de pays où le nombre de cas explose. On se voile la face et on ne fait pas bien le boulot alors qu’on le sait, le Covid-19 est une pathologie du voyageur. »