• Rembobiner 3

    sous-commandant insurgé Marcos

    http://lavoiedujaguar.net/Rembobiner-3

    Où l’on explique le pourquoi de ce titre étrange et de ceux des textes qui suivront, où l’on narre l’exceptionnelle rencontre entre un scarabée et un être déconcertant (à savoir : plus déconcertant encore qu’un scarabée) et les réflexions non conjoncturelles que celle-ci a occasionnées, ainsi que la façon dont le Sup, profitant d’un anniversaire, tente d’expliquer, sans y parvenir, le regard que portent les zapatistes sur leur propre histoire.

    Novembre 2013.

    Aux personnes concernées,

    Avertissement. Comme on l’a signalé dans le texte s’intitulant « Mauvaises et pas si mauvaises nouvelles », les textes qui précédaient ce dernier n’ont pas été rendus publics. Ergo, ce que nous allons faire, c’est « rembobiner » (ou, comme on dit, appuyer sur le rewind de la cassette) pour atteindre ce qui aurait dû être publié le Jour des morts. Une fois que ce sera fait, vous pourrez ainsi procéder à la « lecture » dans l’ordre inverse de l’ordre inverse dans lequel les textes apparaîtront, et alors comme ça vous obtiendrez… euh… Laissez tomber, même moi je me suis mélangé les pinceaux. L’histoire c’est de saisir l’esprit de « rétrospective », comme on dit ; autrement dit, de s’en aller vers là mais de revenir sur ses pas pour comprendre comment ça se fait qu’on a eu l’idée d’aller là-bas. C’est clair ? Ah non ? (...)

    #Mexique #EZLN #anniversaire #Durito #chat-chien #fanatisme

  • Agritux : histoire d’une (belle) rencontre entre un agriculteur et un artisan du libre - Framablog
    http://www.framablog.org/index.php/post/2013/11/26/agritux-logiciel-libre-exploitation-agricole

    Agritux est un logiciel de gestion pour le suivi d’exploitations agricoles.

    Il permet de faire le suivi par parcelles et par cultures de la production de cultures végétales en gardant une trace des intrants et de la main d’oeuvre utilisée.

    Le but étant surtout de pouvoir éditer un « cahier de culture », document officiel qui peut être demandé lors d’un contrôle de l’exploitation par exemple. Il est développé en Ruby avec une interface en Gtk, il fonctionne sous Linux et Windows (et probablement Mac OS aussi mais je n’ai pas eu l’occasion de le tester). Il est bien sûr sous licence libre (GPLv3) et le code source est téléchargeable sur gitorious.

  • Maximilien Le Roy
    http://maximilienleroy.fr

    Un auteur du neuvième art que j’aime assez.

    Ses oeuvres :
    Palestine, dans quel État ? - avec Emmanuel Prost - paru aux éditions La boîte à bulles en mai 2013

    España la vida - avec Eddy Vaccaro et Anne-Claire Jouvray - paru aux éditions Casterman en mars 2013

    Thoreau, la vie sublime - avec A. Dan - paru aux éditions Le Lombard en août 2012

    Dans la nuit la Liberté nous écoute... - d’après le récit d’Albert Clavier - paru aux éditions Le Lombard en septembre 2011

    Les chemins de traverse - avec Soulman, paru aux éditions La boîte à bulles en juin 2010

    Faire le Mur - paru aux éditions Casterman en avril 2010

    Nietzsche, se créer liberté, d’après « L’innocence du devenir - La vie de Frédéric Nietzsche » de Michel Onfray - paru aux éditions Le Lombard en mars 2010

    Hosni, SDF + - paru aux éditions La boîte à bulles en octobre 2009

    Gaza, un pavé dans la mer - paru aux éditions La boîte à bulles en février 2009

    #BD, #Gaza, #Nietzsche, #Thoreau #9ème_art

  • Growing your own food as a political act | David Holmgren
    http://old.globalpublicmedia.com/transcripts/487

    Growing your own food is a political act because it contasts with the way most people get their food which is through huge food supply chains that basically involve earth destroying practices. Especially when we’re talking about perishable food: Fresh fruit and vegetables, small livestock products like eggs, and meat from chickens. This type of food uses far more embodied energy through pesticides, through fertilizers and transport miles (transport miles often in refridgerated trucks), much higher wastage because of the perishable nature. The requirements for cosmetically perfect food means there’s huge wastage. So this end of the food production system compared with the production of staple grains which people are less likely to grow in gardens. So recognising that that perishable food is enormously destructive in the way it’s produced, when we grow it in the garden we bypass virtually all of those systems. And at the same time we are becoming, to a degree, autonomous. And political independence and the ability to engage in society in a lot of ways is to do with from what position of autonomy do we stand. And if we stand totally dependent on a one or two or three day food supply chain we don’t really have any position of political autonomy . So I think there’s many different ways. The other way we can see it is that a lot of the supply of the food we can grow in the garden is also grown in ways that exploits other people. So we’re also disconnecting from systems of unjust exploitation of other people.

    #permaculture #autonomie #alimentation #agriculture #industrie #biotechnologies #hétéronomie #multinationales

  • L’arbre au coeur de l’innovation agricole dans le Gers - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2013/11/07/l-innovation-nee-de-la-terre-gersoise-1222051-4720.php

    Le fait de favoriser la végétalisation dans les champs a des effets très bénéfiques sur l’#eau. Tant en termes de qualité que de quantité. « Les plantes font de l’autorégulation, explique Alain Canet. En remuant peu la terre et en les laissant faire, on privilégie l’infiltration au stockage. L’eau est de meilleure qualité et consommée par les plantes selon leurs besoins réels. » Notamment en période de sécheresse. Intéressée, l’Agence de l’eau Adour-Garonne a sollicité Arbre et paysage 32. Le résultat, c’est Agr’eau, un programme pilote qui allie #agriculture et ressource en eau dans le bassin-versant Adour-Garonne.

  • Quelques réflexions sur la #permaculture, l’autoproduction et la théorie du #don http://lezd.wordpress.com/2009/11/16/hirugarren-arauaz
    que m’ont rappelé certains éléments dont on causait avec @aude_v ici http://seenthis.net/messages/188975#message189968

    Je reviens sur un article de Toby Hemenway http://www.patternliteracy.com/sustag.html dans lequel il note à juste titre que le troisième principe éthique de la permaculture (celui concernant les surplus) est beaucoup moins clairement et simplement formulé que les deux premiers (“prendre soin de la Terre” et “prendre soin des gens”), ce qui traduit le manque d’aisance des permaculteurs quant au problème des surplus.

    Dans un autre article http://www.patternliteracy.com/surplus.html, il relie le problème des surplus au sentiment de la rareté. Cela dit je trouve moyennement convaincant son argumentaire quant à la conception cyclique ou linéaire du temps pour expliquer le sentiment de la rareté. Il me semble que les deux conceptions coexistent dans la plupart des cultures, pour décrire ce qui d’une part relève du cyclique-prévisible (journée/nuit, lunaisons, succession des saisons…), d’autre part du linéaire-singulier (croissance et vieillissement, différences entre années successives).
    Je trouve également assez alambiqués les liens qu’il fait entre angoisse existentielle, “connexion au divin” et offrande des surplus aux Dieux (ou au clergé).

    Il me semble que le sentiment de rareté dépend surtout de la largeur du champ des possibles sur lesquels on envisage de baser notre subsistance. Plus cette subsistance se base sur un petit nombre de choses, plus on percevra la rareté, lorsque l’une ou l’autre de ces choses viendra à nous faire défaut à un moment donné. En revanche, en basant notre subsistance sur une diversité suffisante, la raréfaction d’un élément à un moment donné pourra plus facilement être compensée par les autres.
    Pour prendre deux cas extrêmes, si sur un terrain donné on fait de la monoculture d’avoine on aura un certain risque d’être en situation de famine (en cas de mauvaise récolte) ou d’avoir de gros surplus sur les bras (en cas de bonne récolte). À l’inverse, si on fait sur la même surface de l’agroforesterie basée sur châtaigneraie, associée à de la biointensive, de l’élevage de volailles en parcours extensif, et de l’aquaculture, la production de l’ensemble sera relativement plus constante en quantité, car les fluctuations des rendements des divers éléments tendront à se compenser entre elles ; il faudrait vraiment avoir la poisse pour que tout foire ensemble, de même il serait peu probable qu’une saison soit exceptionnelle pour tous les éléments. Par ailleurs la diversité elle-même est un facteur de stabilité, stabilité qui atténuera les fluctuations en question (c’est une des propritétés émergentes des écosystèmes).
    En ce sens, le sentiment de rareté et la nécessité de stocker des surplus sont a priori plutôt liés aux systèmes agricoles qu’aux systèmes horticoles, les premiers étant de par leur diversité réduite plus sujets à des “anomalies quantitatives” de production.
    L’agriculture amène, toujours, à une concentration du pouvoir par l’élite. C’est le résultat inévitable de l’existence de gros surplus stockables, qui est au coeur de l’agriculture, et nous pourrions avoir besoin de créer une culture où le surplus, ainsi que la peur et la cupidité qui le rendent desirable, ne sont plus les résultats structurels de nos pratiques culturelles , nous dit Hemenway.

    S’agissant de réduire l’influence de la peur et la cupidité sur les échanges humains, il fait une référence intéressante à des observations de Marcel Mauss http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Mauss sur les pratiques de dons dans différentes sociétés, où les liens personnels créés par les dons sont bien plus importants que les objets donnés en eux-mêmes. Dans certains cas se sont même développées des méthodes empêchant de pouvoir calculer qui avait donné combien à qui, précisément pour éviter qu’une comptabilité trop précise restreigne le flux des dons. Comme dans le cas des spirales de dons.
    Ces spirales de dons sont courantes dans des communautés de petite taille dont les membres produisent des choses d’utilité immédiate (aliments, matériel, services basiques) et où l’entraide et la confiance sont suffisamment intégrées pour ne pas avoir à formaliser les termes des échanges http://www.onpeutlefaire.com/forum/viewtopic.php?p=46375.
    Il en est tout autrement dans la vie hors-sol, où nos activités sont hyperspécialiées et produisent rarement des choses d’utilité immédiate, et où les liens humains sont bien plus distants et rigides. Nous allons alignés, dans ce défilé qui a encore peur de la fraternité, vers les bureaux, entrepôts, pavillons, secrétariats, classes, magasins et autres espaces clôturés, pour, par notre haleine, et par notre sueur, et par nos gestes, et par nos regards, et par notre bassesse, et par notre tendresse aussi parfois, et par autant d’ignorance que d’inquiétude constamment, d’abominable et fatigante inertie commune, mutiler nos mouvements, en rendant plus licite la prostitution que l’amour, les conventions que le courage, les lois que le droit. (Lisabö, Egun bat nonahi, 2002)
    La rigidité des liens humains dans un cadre de vie hors-sol contribue d’ailleurs à accentuer le sentiment de dépossession. Car comme disait Von Foerster http://en.wikipedia.org/wiki/Heinz_Von_Foerster, plus les relations interindividuelles sont rigides, plus le comportement de la totalité apparaîtra aux éléments individuels qui la composent comme doté d’une dynamique propre qui échappe à leur maîtrise.
    Bref le développement de la permaculture doit aller de pair avec une informalité dans la circulation des surplus, cette informalité ne pouvant exister que dans des échanges à échelle humaine.

    Je m’arrête ici (pour l’instant) en revisitant un peu les trois principes en question :
    1. Prendre soin de notre milieu et de sa diversité
    2. Prendre soin des gens, en commençant par soi-même
    3. Créer des liens par lesquels les surplus peuvent circuler

    (#autopromo)

    • Cette troisième éthique a toujours été un mystère pour moi. Déjà elle a été tronquée pour être plus politiquement correcte (ou alors Holmgren a changé d’avis), car elle contenait la réduction (de l’augmentation ?) de la population et de la consommation, et la redistribution des surplus. Du coup je me dis que c’est peut être le garde fou, une sorte d’auto-régulation/feedback négatif pour ne pas que notre espèce grignote la planète même à coup de système en #permaculture ?

    • Pour ma part plus j’y pense et plus je me dis qu’il y a des ponts à faire entre :

      – la permaculture en tant qu’outil d’aménagement du territoire, de production alimentaire et énergétique,

      – le concept d’ #écoumène , qui aide à ajouter une dimension plus humaine et symbolique ("recosmiser" comme dirait Augustin Berque, « réenchanter » comme disent certains décroissants) à notre rapport à l’environnement http://seenthis.net/messages/134989 http://seenthis.net/messages/166201

      – la participation directe aux #communs , désencastrée de l’état http://seenthis.net/messages/168483 et des outils hétéronomes

      – un savoir-vivre comprenant l’entraide et le respect de la parole donnée. Dans ma région par exemple une forme d’entraide est appelée auzolana (littéralement le « travail de voisinage »), présente surtout dans le milieu paysan ancien, et consistant en des chantiers collectifs (typiquement la fauche des prairies, qui ne se fait pas à la même date sur tous les terrains) où participent un groupe de personnes chez chacun-e des participant-e-s successivement, sans ergoter sur la stricte équivalence entre l’effort dépensé chez les autres et l’effort dépensé par les autres chez soi (non mesurable de toute façon). Ce qui rejoint le fonctionnement des spirales de dons décrites par Mauss, et qui va de pair avec un esprit de courtoisie et d’honnêteté, dans lequel les liens ont au moins autant d’importance que les échanges en eux-mêmes. Cela sert par ailleurs de mécanisme limitant dans ces spirales l’impact des comportements grugeurs ou mesquins.

      Je pense qu’on aurait besoin de tout ça pour reconstituer des ruralités solides http://seenthis.net/messages/173394, qui pourraient d’ailleurs inclure les villes, dans la mesure où des quartiers urbains (matériellement parlant) peuvent fonctionner selon ces modes-là.
      Le mouvement des #villes_en_transition, pourtant inspiré de la permaculture, n’explicite pas assez à mon sens ces points-là, même s’ils y sont en partie appliqués.

      @nicolasm oui j’ai vu quelques fois ce troisième principe mentionné sous la forme d’auto-limitation. Je pense que si Holmgren a pu l’enlever c’est aussi pour des raisons basiques : à partir du moment où on base notre subsistance sur les milieux qu’on permacultive, et où on planifie de façon assez poussée, on s’adapte aux fluctuations de leurs ressources.

    • Moi je trouve que le modèle de la ferme familiale est assez nuisible, même si on a l’aide du voisinage. On a quand même peu de possibilité d’avoir d’autres activités, que ce soit au quotidien, ou si on veut partir quelques jours/semaines voir des amis dans une autre région/un autre pays.

      Pourtant, dans le milieu « paysan » (ce mot ne veut plus vraiment dire la même chose que ce qu’il disait jusqu’aux années 50/60, mais soit), c’est encore le modèle majoritaire, j’ai l’impression. Il y a pourtant des possibilités entre les extrêmes de la petite ferme familiale et de la grande propriété industrielle (souvent familiale aussi d’ailleurs, mais avec des salariés).

      Sans l’avoir pratiqué, donc ma réflexion est plutôt théorique, je trouve qu’un modèle coopératif serait plus sain. Qu’un terrain, des champs, du maraîchage, appartiennent à un groupe de personnes, et non a une famille. Et que si l’un des salariés/associés s’absente deux semaines avec sa famille, ça continue à tourner, parce que d’autres sont toujours là.

      Ce n’est pas une question de vacances, au sens libéral du terme, avec une distinction travail/loisir. C’est une question de ne pas s’enfermer dans une activité unique. Et c’est utile
      – à la fois pour l’individu, qui ne devrait pas ne jamais pouvoir s’arrêter sinon le terrain/l’activité périclite ;
      – et pour le groupe, qui ne devrait pas être dépendant d’une seule personne (ou de trop peu de personnes).

      Il ne s’agit pas non plus que tout le monde sache tout faire (cultiver, construire une maison, concevoir de la plomberie, etc), c’est impossible. Mais que pour une même activité sur une même unité de lieu (au niveau agricole, notamment), il y ait un nombre de personnes suffisant pour que ça tourne même lorsqu’un individu s’en va. Être dépendant les uns des autres, mais jusqu’à un certain point.

    • @nicolasm Dans le modèle que je connais c’est des fermes en polyculture et élevage, avec des basses cours et potagers, mais les chantiers collectifs se retrouv(ai)ent plus fréquemment pour les cultures céréalières et le foin, où il y a du gros boulot à faire sur peu de jours, et où le « coup de bourre » ne tombe pas chez tout le monde en même temps, du fait de la diversité des terrains.
      Cela dit je pense qu’il peut s’adapter à d’autres types de ferme.
      Surtout, je pense que ce qui manque, c’est des terrains communs (communaux) dont la responsabilité autant que la propriété sont collectives. http://seenthis.net/messages/102507 Ça a complètement disparu du paysage aujourd’hui. Cette disparition + la mécanisation du métier de paysan font que le peu de paysans qui restent vont plus facilement se replier sur leur ferme.
      Ça rejoint un peu ce que dit @rastapopoulos. Je pense pour ma part que propriété privée (ou familiale) et propriété collective sont d’égale importance. Aujourd’hui on n’a plus que la première. Des initiatives comme http://www.lurzaindia.eu/index.php/fr/qu-est-ce-que-lurzaindia prennent un petit peu le chemin de la deuxième, même si ça n’est pas encore dans la participation physique aux cultures et à l’élevage.
      Eviter les problèmes de dépendance à une seule personne et d’indispensabilité comme tu dis @rastapopoulos c’est entièrement dans l’esprit de la permaculture, où aucune fonction n’est assurée que par un seul élément, et où aucun élément n’assure qu’une seule fonction. Après je pense qu’on peut avoir la possibilité de compter sur les autres sans pour autant que ça implique que toutes les propriétés soient collectives.

  • Financement participatif pour « Sacrée croissance » - Place de Montreuil
    http://place.de.montreuil.free.fr/blog/index.php/2013/10/26/376-financement-participatif-pour-sacree-croissance
    Appel à contribution

    Le réseau « semences paysannes » demande de relayer un appel de Marie Monique Robin pour le financement participatif de son prochain film « sacrée croissance »

    Marie-Monique Robin prépare un nouveau film et livre, baptisés provisoirement « Sacrée croissance ! » Cette nouvelle investigation (sur ARTE en octobre 2014) interrogera le dogme de la croissance illimitée et présentera des alternatives dans le domaine de la production alimentaire (agriculture urbaine) de l’argent et de la richesse (monnaies sociales et nouveaux indicateurs de richesse) et de l’énergie (villes en transition). Comme pour son précédent film « Les moissons du futur », Marie-Monique Robin a lancé une #souscription pour soutenir la production : préachat du DVD , en tirage limité avec des bonus et accès à des pages réservées sur son site internet pour suivre la progression de la production.

    Vous pouvez souscrire à cette adresse

    Cette opération de financement participatif ("crowdfunding" en anglais) représentera 15% du budget du film , en assurant sa trésorerie et en permettant d’éviter le recours aux banques.

  • Le blues du #Net, par #Bernard_Stiegler
    http://reseaux.blog.lemonde.fr/2013/09/29/blues-net-bernard-stiegler/#xtor=RSS-32280322

    #Bernard_Stiegler (à gauche) et Jean-Hugues Barthélémy (à droite),colloque Gilbert Simondon, Cerisy-la-Salle, juillet 2013, cliché Dom Lacroix

    Le #philosophe Bernard Stiegler définit la révolution numérique autour de la notion de #publication et de ses significations sociétales. L’#Internet et le #Web sont porteurs de potentialités inouïes, pas encore mesurées. Mais ce processus a fait l’objet d’une capture par de grandes compagnies des &Eacute# ;tats-Unis qui mettent en péril nos sociétés. Bernard Stiegler…

  • Réinventer un rapport au temps, par #Bernard_Stiegler
    http://reseaux.blog.lemonde.fr/2013/10/03/reinventer-rapport-temps-bernard-stiegler/#xtor=RSS-32280322

    Bureau de #Bernard_Stiegler, Épineuil-le-Fleuriel, 28 juillet 2013, cliché Dom Lacroix

    Ce texte fait suite à la 1ère partie (Séquences v#idé ;o 1 et 2) : Le blues du #Net
    Un projet #europé ;en alternatif
    (Séquence vidéo 3)
    Est-ce que l’Europe, aujourd’hui, a les moyens de faire une proposition au monde, et de quel type pourrait être cette proposition ?
    Bernard Stiegler : Elle en a évidemment les moyens intellectuels comme je l’ai dit tout à l’heure, et elle en a les moyens financiers, tout aussi bien …

  • «Qu’est-ce que le capitalisme ?» | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1002

    "QU’EST-CE QUE LE CAPITALISME ?"

    Qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, la majorité d’entre nous s’accorde à appeler « capitalisme » le système économique dans lequel nous vivons. Pourtant, force est de constater que ce terme général recouvre des modalités particulières de production et d’échange extrêmement variées selon les lieux et les époques : sur quel critère s’appuyer alors pour considérer comme fondamentalement semblables les différentes économies dites « capitalistes » (par exemple, celle de l’Angleterre du XIXe et celle de la Chine contemporaine) ? Y a-t-il un seul ou plusieurs « capitalismes » ?

    D’autant que si l’on ne retient qu’une définition stricte du terme, c’est-à-dire l’institution de la libre poursuite du profit comme moteur du développement, il faut dire que « le capitalisme » n’existe pas. En effet, comme le montre l’économiste Ha-Joon Chang, il n’existe pas de marché libre, c’est-à-dire de marché sans régulation : ce sont au contraire les régulations qui constituent les marchés. D’autre part, comme le montre Karl Polanyi, si un tel marché « libre » (« auto-régulé ») existait, il serait vite démantelé, tant il se révèlerait destructeur pour les autres éléments de la société.

    De quoi parle-t-on donc lorsque l’on parle de « capitalisme » ? Faut-il en particulier considérer le néolibéralisme comme une version dégénérée de celui-ci, ou au contraire comme son développement nécessaire ? Être contre le néolibéralisme, est-ce être « anti-capitaliste » ? Vers quelles modalités critiques et vers quelles formes de contestation ou de militantisme une telle enquête sur le capitalisme peut-elle conduire ?

    http://vimeo.com/77824699

    #Vimeo
    http://vimeo.com/77824700
    #Vimeo
    http://vimeo.com/77829700
    #Vimeo

    #économie
    #capitalisme
    #Stéphane_HABER
    #Michel_HUSSON

  • Masanobu Fukuoka et l’#agriculture du non-agir
    http://mili-terre.com/article/13/901/masanobu-fukuoka-et-lagriculuture-du-non-agir.htm

    En laissant faire la nature, et en limitant au maximum les interventions humaines nécessaires, il réalise que le rendement de sa production de riz est meilleur qu’en agriculture classique. Même sans apport extérieur, sa méthode d’agriculture a pour principal effet d’enrichir le sol plutôt que de l’épuiser.

  • 3 manières de soutenir « légalement » les #semences_libres | Kaizen magazine
    http://kaizen-magazine.com/3-manieres-de-soutenir-legalement-les-semences-libres

    Aujourd’hui, certaines interprofessions, certains groupements ou producteurs de semences (notamment en bio) se chargent d’inscrire ou de maintenir l’inscription de telles variétés. Telle la FN3PT (fédération des producteurs de pommes de terre) qui assure l’inscription des pommes de terre du domaine public largement utilisées par les producteurs de pommes de terre : (ex : la Charlotte, la Bintje, la Mona Lisa, etc).

    Il existe donc un choix, certes restreint, de variétés du domaine public que l’on peut acheter, échanger, et ressemer à volonté. Soulignons, néanmoins que c’est un comble que le domaine public accessible soit plus restreint que le domaine des variétés protégées. C’est comme si nous n’avions accès qu’à une fraction des livres qui ont été écrites depuis des siècles…

    http://kaizen-magazine.com/wp-content/uploads/2013/09/semence_kaizen.jpeg

    Ebauche de liste des variétés du #domaine_public -
    (travail à faire : compléter, tenir à jour, indiquer dans quel catalogue cette variété se situe, et qui maintient la variété) - si vous souhaitez participer à ce travail collaboratif, merci d’écrire à : droitetsemence@gmail.com
    https://docs.google.com/document/d/1PiWPDt68SjWm1Oncnz0UdYxvYpWNcHjmCUIvrB_sI_s/edit?pli=1

  • Pourquoi ne se révolte-t-on pas ? Pourquoi se révolte-t-on ? | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/interventions/pourquoi-ne-se-révolte-t-pas-pourquoi-se-révolte-t

    Ce pessimisme est renforcé par le malaise que suscite chez nombre de philosophes de Francfort réfugiés aux Etats-Unis la rencontre de la #société américaine, dont les #classes populaires semblent accepter l’#exploitation dont elles font l’objet. Ce phénomène est mis sur le compte de mécanismes psycho sociologiques complexes, conduisant à l’intériorisation par les acteurs des valeurs au nom desquelles ils sont exploités. Les philosophes de Francfort, notamment Adorno et Marcuse, mettent l’accent, plus particulièrement, sur le rôle joué dans la société américaine par l’industrie culturelle, le cinéma, les #médias, la #culture de masse, etc. et sur des processus d’acceptation de l’autorité qui passent par la répression sexuelle durant la prime #éducation. Pour un penseur comme Marcuse, le modèle de #domination qui s’est mis en place aux Etat-Unis n’est pas moins #totalitaire que ne le sont le fascisme ou le stalinisme même s’il s’effectue par des moyens moins violents et semble compatible avec des idéaux qui se réclament de la #démocratie. C’est au cours de ces réflexions que se met en place une interprétation de la #violence sociale qui sera reprise et réélaborée par Pierre Bourdieu. Pour comprendre la violence, il ne suffit pas de prendre en compte la violence physique patente, mais aussi la violence symbolique qui aboutit à des résultats similaires, mais de façon dissimulée et avec une acceptation au moins apparente de ceux qui subissent cette violence.

    Vingt ans plus tard, un problème similaire s’est posé à la #sociologie critique française des années 1960-1970. Au début des années 1960, un thème joue un rôle très important dans la sociologie conservatrice et/ou de #gauche sociale-démocrate. C’est le thème de la fin des idéologies, développé notamment en France par Raymond Aron. Et celui de la fin de la lutte des classes. Selon ces théoriciens conservateurs, le monde occidental est entré dans une « société de l’abondance », qui annonce la dissolution progressive des classes sociales (au profit d’une grande classe moyenne) et l’affaiblissement des luttes de classes. Des sociologues, comme l’anglais John Goldthorpe, décrivent ainsi le nouvel ouvrier de la société de l’abondance, qui a abandonné le projet d’émancipation par la révolution, au profit d’efforts visant à s’intégrer à la société sociale-démocrate, combinaison d’étatisme et de marché, par le truchement de l’école, par la mobilité sociale et par l’accès à la #consommation.

    La sociologie critique, qui se redéploie au cours des années 1960-1970, cherchera des arguments pour contrecarrer ce schème. Elle cherchera à montrer que les inégalités et la domination sont toujours aussi importantes. Mais elle doit aussi expliquer pourquoi ces #inégalités et cette domination n’entraînent pas un niveau plus élevé de contestation et de révolte. C’est dans ce contexte de lutte idéologique que se mettent en place les nouvelles théories de la domination qui mettent l’accent sur le rôle joué par les institutions culturelles et, particulièrement, par l’école, sur les processus de diffusion et d’intériorisation de la violence symbolique.

    C’est, au moins pour une part, par rapport à ce genre de problème qu’il faut comprendre certains des concepts développés par Pierre Bourdieu, particulièrement à propos de l’école, comme ceux de légitimité, de culture légitime et d’intériorisation de la domination. Pour dire vite, l’un des effets de l’inculcation scolaire serait d’amener les acteurs à intérioriser et même à incorporer les schèmes d’une culture légitime. Or, c’est par l’intermédiaire de cette intériorisation et de cette incorporation de la culture légitime que les acteurs dominés en viendraient à accepter comme normale la domination dont ils font l’objet.

  • Gros succès d’#Alternatiba ce week-end. Énoooorme !

    Alternatiba : l’objectif des 10.000 personnes atteint dès 14h30 » #Bizi !
    http://www.bizimugi.eu/fr/alternatiba-lobjectif-des-10-000-personnes-atteint-des-14h30

    Nous estimons l’affluence, à 14H00, à environ 10.000 personnes passées depuis ce matin 9h. Nous avons dû refuser du monde dans la moitié des conférences ayant eu lieu jusqu’à présent, y compris dans l’amphi 400 places (21 conférences au total entre 10h et 14h30).

    Climat : la réussite d’Alternatiba ouvre la voie aux mobilisations futures
    http://www.bizimugi.eu/fr/climat-la-reussite-dalternatiba-ouvre-la-voie-aux-mobilisations-futures

    Le cap des 10 000 personnes était franchi dès 14H30 le dimanche pour un magnifique Village des alternatives qui s’est ouvert au public dès 9H00 du matin. Le Village et ses 15 espaces thématiques était tellement dense qu’il était impossible de voir toutes les alternatives concrètes qu’il proposait à la découverte de ses visiteurs. Là, encore, de très nombreuses conférences et ateliers ont du refuser du monde, malgré le fait qu’il s’en tenait souvent 6 ou 7 au même moment. Le centre de Bayonne, habituellement désert le dimanche, fourmillait de gens. Nous estimons à plus de 12 000 le nombre de personnes venus à Alternatiba. Au delà du bilan quantitatif, le fait marquant de cette journée, c’était le sourire lisible sur chaque visage et l’énergie collective et positive qui se dégageait de cette foule rassemblant largement au delà des convaincus.

    Le manifeste qui est sorti à la fin de la journée :
    Créons 10, 100, 1 000 Alternatiba en Europe
    http://www.bizimugi.eu/creons-10-100-1-000-alternatiba-en-europe

    Malheureusement mal distribué, car bien que traduit en 11 langues et alors que c’est du simple texte, il n’y a aucun URL de page HTML avec le contenu de ce manifeste. On est obligé de télécharger des fichiers dans un format privateur que tout le monde ne peut pas ouvrir pour y accéder !…

    Quelques photos :

    • À nous de le libérer :

      Appel à multiplier les villages des alternatives

      "Stéphane Hessel affirmait qu’un des défis centraux de notre temps était « les changements climatiques et les dégradations dues à l’action de l’homme au cours des trois derniers siècles. Le dérèglement climatique s’aggrave et s’accélère, mettant à mal les populations les plus pauvres de la planète et à moyen terme les conditions de vie civilisée sur Terre ».

      Tous les signaux d’alerte sont au rouge. Les dérèglements climatiques se multiplient, touchant particulièrement les populations les plus pauvres du Sud, mais aussi celles du Nord : sécheresses, désertification, modifications des saisons, inondations, ouragans, typhons, feux de forêts, fonte des glaciers et de la banquise... Resterons-nous sans rien faire ? Allons nous continuer de regarder la planète brûler ?

      L’enjeu est clair : réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas franchir les seuils dangereux, voire irréversibles de réchauffement et de déstabilisation du climat.

      Le dérèglement massif, brutal, en un temps aussi court du système climatique est un défi sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

      Mais Alternatiba, cette journée magnifique, doit nous faire garder l’espoir : les solutions existent, elles sont déjà mises en oeuvre par des milliers d’associations, de collectivités locales, d’individus. Mieux : ces alternatives construisent une société plus agréable à vivre, plus conviviale, plus solidaire, plus juste et plus humaine.

      L’agriculture paysanne, la relocalisation de l’économie, l’aménagement maîtrisé du territoire et le développement des alternatives au tout routier, la sobriété énergétique, l’éco-habitat, la mise au pas de la finance, la reconversion sociale et écologique de la production, la consommation responsable, le partage du travail et des richesses, l’entraide, la réduction et le recyclage des déchets, la préservation des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts en montrent les chemins... La lutte contre le changement climatique n’est pas une contrainte mais un élan formidable pour construire un avenir plus humain.

      Hélas, les gouvernements, les puissants de ce monde ne suivent pas ces chemins. Les négociations internationales sur le climat pataugent et font fausse route. Les multinationales et les lobbies économiques font tout pour que ces alternatives ne soient pas appliquées car elles mettent en cause leurs sources de profit et de pouvoir.

      Pire, ils imposent leurs fausses solutions, inefficaces et dangereuses : nucléaire, agro-carburants, OGM, mécanismes de compensation, financiarisation de la nature, géo-ingénierie, etc. Celles ci permettent de maintenir un modèle où le Nord et les populations les plus riches de la planète pillent la nature, s’accaparent les richesses et dévastent l’environnement, notamment au Sud

      L’implication citoyenne, la mobilisation des populations et la réappropriation de notre avenir sont indispensables pour faire contre-poids à ce travail de sape. L’engagement de chacun et chacune d’entre nous, auquel appelait si fort Stéphane Hessel, est aujourd’hui une priorité pour relever le défi climatique.

      La stabilisation du climat sera le fruit de notre union, de notre intelligence collective, de notre solidarité et de notre soif de justice sociale, de notre capacité à enclencher les changements ici et maintenant, à mettre en route la transition, sans plus attendre.

      Fin 2015 aura lieu la COP21, la 21ème conférence de l’ONU sur le changement climatique. Six ans après la très médiatisée conférence de Copenhague, la COP21 devrait l’être tout autant, les Chefs d’Etat s’étant publiquement engagés à y adopter un nouvel accord international de lutte contre le changement climatique pour l’après 2020. L’horizon 2020 est signalé par la communauté scientifique internationale comme une période où nos émissions de gaz à effet de serre doivent avoir commencé à baisser de manière significative si nous voulons éviter le pire.

      Pour que ces promesses ne restent pas lettre morte comme ce fut le cas à Copenhague, c’est aux citoyennes, aux citoyens, aux populations, de se mobiliser et d’agir pour que soient mises en place de vraies solutions. Ce d’autant plus que cette COP21 se tiendra à ... Paris, sur l’aéroport du Bourget !

      La mobilisation populaire en France et en Europe sur les questions d’urgence climatique et de justice sociale redevient donc un enjeu d’une actualité particulière.

      Le succès et le caractère fédérateur d’Alternatiba, ce Village des alternatives rendu possible par l’engagement de chacun d’entre nous ici à Bayonne, nous montre un des visages que pourrait prendre cette mobilisation citoyenne européenne.

      Nous appelons toutes les villes et tous les territoires d’Europe à préparer à leur tour et dès maintenant leurs propres Villages des alternatives au changement climatique et à la crise sociale et écologique.

      Il s’agira autant d’interpeller les dirigeants sur les conséquences dramatiques de l’absence d’accord international ambitieux, efficace, contraignant et juste sur le climat, que d’appeler les populations à mettre en route sans plus attendre la transition sociale, énergétique et écologique nécessaire pour éviter le dérèglement profond et irréversible des mécanismes du climat.

      L’objectif sera également d’unir tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, par les alternatives ou les combats dont ils sont porteurs, contribuent, parfois sans le savoir, à préserver le climat. Ce qu’a fait Alternatiba à Bayonne, nous pouvons le reproduire partout, dans des formats les plus divers.

      Pour voir fleurir dix, cent, mille Alternatiba, ensemble, diffusons cet Appel autour de nous. Réunissons le maximum d’acteurs du changement pour préparer dès à présent les Villages des alternatives qui devront éclore partout en France et en Europe, jusqu’à la COP21 de Paris.

      Unis et déterminés, nous pouvons gagner cette bataille au Nord comme au Sud. Pour nous et pour les générations à venir. Pour que l’on puisse dire, aujourd’hui aussi bien que demain : « nous nous sommes engagés quand il en était encore temps ! »

  • Manuel du tourneur : ouvrage dans lequel on enseigne aux amateurs la manière d’exécuter sur le tour à pontes, à lunettes, en l’air, à guillocher, carré, à portraits, à graver le verre et avec les machines excentriques, ovales, épicycloïde ... précédé de notions élémentaires sur la connoissance des bois, la menuiserie, la forge, la trempe, la fonte des métaux et autres arts qui se lient avec celui du tour / par L. E. Bergeron

    http://bibliodyssey.blogspot.it/2013/10/the-turners-manual.html

    #artigianato #1700

  • Moins, c’est mieux | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/048214-000/moins-c-est-mieux

    Moins, c’est mieux
    Limiter la croissance pour une vie meilleure
    samedi 05 octobre à 10h30 (52 min)
    Rediffusé vendredi 18.10 à 8h55
    Déjà diffusé mardi 01.10 à 20h50

    De plus en plus de personnes en sont convaincues : la croissance illimitée n’est pas viable à long terme dans un monde où les ressources s’épuisent peu à peu. Ce documentaire explore des modèles économiques et de nouvelles façons de vivre qui ouvrent la voie à une société post-croissance.

    #consommation #décroissance

    • Parler de risque d’épuisement des ressources naturelles - et en particulier des sources d’énergie fossiles comme le pétrole - est aujourd’hui un lieu commun. Le propre des énergies fossiles étant d’être non renouvelables, elles arriveront nécessairement à épuisement un jour. Tout juste peut-on noter que les délais qui nous séparent de cette date sont probablement plus longs que les écologistes et les décroissants le prédisent : dans les années soixante-dix, les mêmes courants prévoyaient la fin définitive des ressources pétrolières en l’an 2000.
      Mais cette question de l’épuisement des ressources est évidemment pertinente. Tout comme sont pertinentes bien des questions que posent les décroissants : oui, le capitalisme pousse ceux qui en ont les moyens à la consommation, par le biais de la publicité et de la création de modes artificielles. Oui, le capitalisme fabrique volontairement des produits qui deviennent obsolètes très rapidement pour pousser les acheteurs à les renouveler. Oui, le capitalisme transforme tout ce qu’il touche en marchandise, et pousse, par mille biais, les êtres humains solvables (et même de moins solvables, grâce au crédit) à acheter des objets parfois inutiles. Est-ce une découverte ? Certainement pas. La « marchandisation » tant critiquée par les écologistes, les altermondialistes et les décroissants, c’est finalement le fait que le capital ne considère jamais un objet pour son usage, mais en fonction de ce qu’il peut rapporter lorsqu’il sera vendu. Le capitalisme ne produit pas pour satisfaire les besoins mais pour vendre en vue de faire un profit. Il n’y avait pas besoin des décroissants pour savoir cela, puisque Karl Marx l’a longuement expliqué dans Le Capital, il y a plus d’un siècle.
      L’avenir de la société n’est pas plus dans la réduction de la croissance à tout prix que dans l’augmentation de la croissance à tout prix. Cette augmentation est, de fait, une des lois du capitalisme, système dans lequel le seul régulateur de la production est le marché aveugle. Personne, pas même les capitalistes eux-mêmes, n’a réellement de contrôle sur la production. Seule une société libérée de la concurrence, où la production serait démocratiquement planifiée en fonction des besoins, pourrait être une société où la croissance est maîtrisée - ce qui supposerait une croissance de la production de certaines marchandises si la hausse des besoins existe, et une décroissance de la production dans d’autres secteurs le cas échéant. Mais tout cela serait décidé et contrôlé par la population elle-même. Une telle société, cela s’appelle une société socialiste ; et elle ne pourra voir le jour qu’à la suite d’une profonde révolution mondiale, qui mettra fin à la dictature des capitalistes sur la société.
      (extraits Lutte de classe Juillet 2009)

  • Seeds of discontent
    http://farmlandgrab.org/post/view/22644

    A powerful new documentary film, “Seeds of discontent”, has been launched today October 2, 2013 drawing attention to the role of a Swedish investment firm, Dutch pension fund and Norwegian church endowment in land grabbing in Mozambique. The film, released less than a week before the UN Committee for World Food Security meets in Rome, gives a compelling visual portrait of how investment by private financial players can undermine food security and human rights in developing countries.

    http://vimeo.com/62955056


    http://www.seedsofdiscontent.net
    #terres #alimentation #finance #exploitation

  • RadioKawa http://radiokawa.com

    RadioKawa est une entité généraliste ayant pour but de produire des émissions recouvrant des thématiques telles que la musique, la télévision, l’histoire, la technologie ou encore le cinéma. Notre but est d’offrir la synergie de groupe, l’indépendance éditoriale et l’entraide nécessaire pour que toutes nos équipes puissent produire le meilleur contenu possible.

    #radio

  • Une base de données des plantes de nos jardins (fleurs, légumes, etc) avec les calendriers de semis, floraison, récolte…

    (P.S. dev : Un gros #SPIP avec une utilisation massive du plugin Dictionnaires, merci à Claude pour ce test grandeur nature :D)

    hortical
    http://hortical.com

    Hortical, le #calendrier des jardins, est une base de données* sur les plantes rencontrées dans les jardins — potagers et naturels plus qu’horticoles** — et dans notre environnement. Les données fournies sont croisées autant qu’elles peuvent l’être pour permettre le maximum de recoupements utiles.

    Les indications collectées concernent plutôt le climat de la Belgique et du nord de la France, même s’il y existe beaucoup de sous-climats. Les pages indiquent parfois des animaux qui fréquentent la plante décrite, de même des fiches indiquent les végétaux fréquentés par quelques animaux (oiseaux, papillons, libellules, …).

    Le rédactionnel se développe pour donner plus de vie et de clarté à des données brutes et souvent abstraites.

    #jardinage #potager #plante