Manifestement, la traduction Française de « anti-apartheid activist », c’est « ex-épouse »...
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Le scandale Facebook pose avant tout une question politique - Libération
▻http://www.liberation.fr/debats/2018/03/23/le-scandale-facebook-pose-avant-tout-une-question-politique_1638346
L’affaire qui touche en ce moment le réseau social aux 2 milliards d’utilisateurs n’est que le symptôme du naufrage de l’action publique.
Le scandale Facebook pose avant tout une question politique
D’abord il y a l’évidence. A l’évidence, quiconque peut disposer d’une partie substantielle et suffisamment ciblée des données collectées et agrégées par Facebook dispose d’un outil d’influence absolument redoutable et tout à fait inédit à l’échelle de l’histoire de l’humanité et de la manipulation de l’opinion. Quantitativement et qualitativement, jamais aucun média n’avait été en capacité de disposer d’autant de données privées et intimes sur autant de personnes en temps réel et à flux constant (plus de 2 milliards d’utilisateurs).« Une version postmoderne de la Stasi », pour reprendre la formule de Julian Assange. Mais en pire.
Ceci étant posé en préalable, toute agence de « relations publiques » (RP) comme elles se nomment par euphémisme et antiphrase, puisqu’il s’agit surtout d’entretenir des connivences privées, Cambridge Analytica compris, aura une tendance naturelle à surestimer auprès de ses clients et des médias le pouvoir réel dont elle prétend pouvoir disposer pour façonner l’opinion. Au regard de ce que sont ses clients et ses intérêts, cette affaire est cyniquement une extraordinaire publicité pour Cambridge Analytica.
Facebook et Cambridge Analytica n’ont pas « fait l’élection »
Mais attention à ne pas rater l’essentiel des enjeux de cette affaire. Certes, la collecte de données est massive. Certes, le mode opératoire de la collecte est suspect (au travers d’applications tierces notamment). Certes, les soupçons de collusion entre Facebook et Cambridge Analytica méritent d’être explorés par la justice. Certes, le laissez-faire de Facebook confine à l’incurie chronique dans cette affaire. Mais n’allons pas pour autant imaginer que l’élection de Trump s’est jouée uniquement sur de l’analyse de données et du profilage marketing, même parfaitement ciblé, même à cette échelle.
D’autant que rien n’est vraiment nouveau. Un porte-parole de la campagne d’Obama indique que lui aussi a « naturellement » travaillé avec Facebook pour avoir accès aux données personnelles d’utilisateurs d’obédience plutôt démocrate. C’est un fait : tous les candidats de toutes les élections de tous les pays travaillent et travailleront toujours avec toutes les entreprises et médias susceptibles de leur apporter des infos en termes d’analyse de l’opinion et accessoirement leur promettant d’être en capacité d’exercer des actions d’influence.
Mais pour le reste, choisir pour qui nous allons voter est, heureusement, un processus décisionnel largement multi-factoriel qu’aucune martingale algorithmique ne peut prétendre modéliser de manière fiable, fut-elle gavée d’une immensité de données qualifiées. Et à ce titre, l’élection de Trump en est d’ailleurs la preuve éclatante. Facebook et Cambridge Analytica ont certainement une part de responsabilité dans cette élection mais ils n’ont à eux seuls pas « fait l’élection ». Loin s’en faut.
A lire aussi :Scandale Facebook : les petits remèdes du Dr Zuckerberg
Facebook et son projet politique
Au-delà des agences de com ou de RP, la première question qu’il me semble essentiel de retenir de toute cette affaire, c’est celle de savoir comment garantir que « l’executive board » de Facebook lui-même ne cède pas à la tentation d’exploiter l’immensité des données dont il dispose pour mener une campagne d’influence sur des sujets politiques ou sociétaux. D’autant que l’on sait qu’une place était réservée pour Zuckerberg dans l’équipe Clinton si celle-ci avait remporté l’élection. Et sans pour autant avoir besoin de fantasmer sur les intentions présidentielles de Mark Zuckerberg, il est au moins acquis et avéré qu’à l’échelle qu’atteint aujourd’hui Facebook, il ne peut pas, il ne peut plus faire l’économie d’un projet politique.
L’autre question liée est celle de l’intentionnalité de la collecte et de l’usage qui est fait de ces immenses volumes de données. L’un des ingénieurs en intelligence artificielle chez Google, François Chollet, a peut-être très opportunément, mais de mon point de vue très justement, indiqué quel était l’enjeu principal de cette intentionnalité en déclarant sur son compte Twitter (je souligne) :
« Le problème avec Facebook n’est pas « uniquement » la question de la privacy et le fait qu’il puisse être utilisé comme un panoptique totalitaire. L’aspect le plus inquiétant à mon avis est son utilisation de notre consommation d’information comme un outil de contrôle psychologique ("The more worrying issue, in my opinion, is its use of digital information consumption as a psychological control vector"). […] En bref, Facebook est en capacité de simultanément prendre la mesure de tout ce qui nous touche et nous concerne, et de contrôler l’information que nous consommons. Quand vous avez à la fois accès à ces dimensions de perception et d’action, vous faites face à une situation classique en Intelligence Artificielle. Vous pouvez établir une boucle logique optimisée pour le comportement humain. […] Une boucle dans laquelle vous observez l’état actuel de vos cibles et déterminez l’information avec laquelle il est nécessaire de les alimenter, jusqu’à ce que vous observiez les opinions et les comportements que vous voulez obtenir. Une bonne partie du champ de recherche en Intelligence Artificielle (particulièrement celle dans laquelle Facebook investit massivement) concerne le développement d’algorithmes capables de résoudre de tels problèmes d’optimisation, de la manière la plus efficace possible, pour pouvoir clore la boucle et disposer d’un niveau de contrôle total sur le phénomène. »
Quel impact sur les comportements ?
Et la dernière question est celle de savoir si cette énième affaire, s’ajoutant à la liste déjà longue des casseroles qui collent à l’image de la plateforme sociale, aura ou non une incidence sur le comportement des usagers, sur nos comportements. Un article du New York Times indiquait que Zuckerberg aurait été averti de l’essentiel des révélations qui allaient être faites quinze jours avant leur sortie, et qu’il aurait sous-estimé le tollé que cela allait susciter. Il est plutôt probable que Zuckerberg ait vu dans cette affaire l’occasion d’un crash test bienvenu : voir jusqu’où les utilisateurs sont prêts à tolérer que la plateforme continue de faire et de laisser-faire absolument n’importe quoi avec leurs données, voir jusqu’où l’idée que Facebook soit reconnu comme un formidable média de manipulation de masse n’empêche en rien d’en avoir un usage trivial nous servant simultanément d’exutoire, de service de mise en relation et un peu aussi de source d’information.
Croire que cette affaire sera un éclair de lucidité dans l’opinion et permettra une prise de conscience accrue des enjeux posés par une plateforme privée rassemblant deux milliards d’utilisateurs sur un modèle économique de régie publicitaire est une chose. Imaginer que cela impactera les comportements de ces mêmes utilisateurs en est une autre. Ceux qui le pensent font la même erreur que ceux qui pensaient que Trump n’avait objectivement absolument aucune chance de l’emporter tant l’énormité de ses prises de parole ou ses positions était une caricature de caricature.
Ne pas se tromper de cible
Par l’architecture de panoptique sur laquelle il repose, Facebook ne peut de toute façon pas être autre chose qu’un instrument de surveillance. L’utiliser comme tel n’est ni « bon » ni « mauvais » mais juste « logique et cohérent ». Et ses 2 milliards d’utilisateurs n’ont pas besoin d’une quelconque perversité pour se mettre à se surveiller les uns les autres dès lors qu’ils sont installés dans cette architecture panoptique. Fenêtre sur cour. La fonction crée l’organe et l’architecture crée la perversité des régimes de sur- ou de sous-veillance. N’espérons donc pas davantage un changement de mentalité, de moralité ou un exode des utilisateurs à la faveur des révélations de ce nouveau scandale ; « révélations » qui ne sont en fait que la répétition et l’incarnation de la fonction panoptique de la plateforme. Et n’espérons pas davantage que les excuses de Zuckerberg changeront quoi que ce soit. Sans changement d’architecture et sans changement de modèle économique, rien ne pourra changer dans les logiques d’usage que la plateforme autorise.
Entre responsabilité effective et influence relative dans l’élection américaine, et qu’il s’agisse de Facebook ou de Cambridge Analytica, il ne faut pas que nous nous trompions de cible en combattant les symptômes plutôt que le mal. La solution pour empêcher l’accession au pouvoir de personnalités névrotiques ou simplement avides de leur propre suffisance ne se trouve pas dans la régulation de Facebook ou dans l’abolition de son modèle publicitaire mais dans le seul champ de l’action publique. Dans le champ du politique dont Facebook n’est que le reflet le plus souvent hors-cadre.
C’est sur l’incurie de l’action politique et sur la perte de sens de la parole politique que se fabrique et s’entretient le modèle d’affaire des agences de RP comme Cambridge Analytica. « Building a community », comme ne cesse de le répéter Zuckerberg, n’est rien d’autre qu’un slogan marketing totalement creux. La seule chose que Facebook ait jamais permis de construire c’est une architecture de la surveillance dans laquelle Mark Zuckerberg a constitué une audience dont viennent se repaître annonceurs et agences de RP. Et la seule communauté qui vaille est celle des intérêts financiers de la firme.
Facebook n’est que le reflet du naufrage de la publicitarisation de l’action publique et de la parole politique. De la société du spectacle de Debord, décidément visionnaire à plus d’un titre. Mais plus qu’un reflet Facebook est aussi un miroir. Le miroir qui nous est tendu de l’Hiroshima démocratique qui nous attend collectivement si nous n’arrivons pas à redresser la barre. Car quand Facebook ou Zuckerberg se mettront vraiment à faire de la politique, alors il sera en effet trop tard.
Olivier Ertszcheid est l’auteur de l’Appétit des géants (2017, C&F éditions)
Olivier Ertzscheid Enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Nantes
Nouveau tag : #critiques_de pour recenser les critiques de #facebook, #google and co :
►https://seenthis.net/messages/670745
Facebook n’est que le reflet du naufrage de la publicitarisation de l’action publique et de la parole politique. De la société du spectacle de Debord, décidément visionnaire à plus d’un titre. Mais plus qu’un reflet Facebook est aussi un miroir. Le miroir qui nous est tendu de l’Hiroshima démocratique qui nous attend collectivement si nous n’arrivons pas à redresser la barre. Car quand Facebook ou Zuckerberg se mettront vraiment à faire de la politique, alors il sera en effet trop tard.
Oui, enfin, ne jouons pas trop non plus à nous faire peur : la mission première de Facebook est de faire du business même si ses algorithmes peuvent servir des desseins politiques inavouables. Zuckerberg et ses affidés sont avant tout des mercenaires : ils iront là où leurs gamelles seront les mieux remplies et aussi là où ils seront assurés de ne pas trop prendre de coups de bâton.
#THREAD - Ancienne conseillère de [#Pôle_emploi], membre de Recours Radiation, je ne supporte plus les idées reçues et les mensonges du gouvernement sur la situation des chômeurs. Voici des exemples de l’humanité de @pole_emploi en matière de contrôle des #chomeurs #CHOMAGEVIE
▻https://twitter.com/PechallatR/status/976186809121148928
BFM Business Compte certifié @bfmbusiness
La ministre du Travail assure que le contrôle des chômeurs sera « humain » ▻http://bit.ly/2FO3vaz
Les radiations abusives sont courantes, j’ai rencontré sur mon forum des personnes qui ont été radiées pour absence a un contrôle qui s’effectuait par téléphone et qui ont eu le malheur de rater l’appel. Elles servent aussi biensur les chiffres du #chomage et ce depuis longtemps.
Il y a ensuite les méthodes qui visent à acculer et culpabiliser les #chômeurs : demandes de papiers deja transmis, changement de conseiller, inscription de force à des prestations non sollicitées... Tout ça sans aucune considération pour le stress que cela génère.
Parlons des trop perçus !! Le forum de @RecourRadiation est envahit par des messages de personnes en détresse, ne comprenant pas pourquoi @pole_emploi leur réclame soudainement des sommes astronomiques, sans expliquer leurs méthodes de calculs.
Les trop perçus sont générés par des erreurs de traitement internes mais c’est au #chômeur de prouver qu’il n’est pas coupable de #fraude. Imaginez vous apprendre que vous avez 5000euros de dettes et devoir entamer des démarches administratives contre une Institution.
A #PoleEmploi il y a aussi le fléau du refus guichet, c’est à dire les fausses informations qu’on vous donne à l’oral et que vous croyez sur paroles alors qu’elles sont fausses. « Vous n’aurez pas d’allocations » "Ça ne sert a rien" « Vous n’avez pas assez cotiser ».
La #dematerialisation des services publics à des conséquences graves sur les usagers. Peu importe que vous ayez besoin d’un suivi plus particulier, que vous cherchiez des renseignements, que vous ne soyez pas à l’aise avec un ordinateur=tout se passe sur ▻http://poleemploi.fr
Le point commun le plus flagrant de toutes les personnes qui sollicitent mon aide c’est l’état d’angoisse dans lequel ils se trouvent. Souvent ces états de stress et d’impuissance s’additionnent à la précarité et certains ont craqués.
Si j’ai décidé de faire ce témoignage c’est qu’un message que j’ai reçu aujourd’hui m’a, à mon tour, fait craqué. La réalité c’est que le #controledeschomeurs par #PoleEmploi est déjà bien là et n’a rien d’humain. Le témoignage en question :
▻https://www.recours-radiation.fr/observatoire_pole_emploi/viewtopic.php?f=24&t=11715#p63264
Voici des articles sur la question
Pôle Emploi : bientôt la fin des radiations abusives ? (2013...)
▻http://www.liberation.fr/futurs/2013/06/11/pole-emploi-bientot-la-fin-des-radiations-abusives_909670
Landes : Pôle Emploi aurait-il recours à des radiations dites abusives ?
▻https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/landes-pole-emploi-aurait-elle-recours-des-radiations-dites-abusives-1466
Pôle emploi trop perçu
▻https://www.journaldunet.fr/management/guide-du-management/1199723-pole-emploi-trop-percu
La justice, nouvelle arme des chômeurs face à Pôle emploi
▻https://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/la-justice-nouvelle-arme-des-chomeurs-face-a-pole-emploi_1578452.html
Inégalités entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture
La proportion des femmes artistes représente
• 6/10ème des étudiant.e.s
• 4/10ème des artistes effectivement actif.ve.s
• 2/10ème des artistes aidé.e.s par des fonds publics
• 2/10ème des artistes programmé.e.s
• 2/10ème des dirigeant.e.s
• 1/10ème des artistes récompensées
Voir le graphique page 3, assez parlant...
▻http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/184000096.pdf
Merci @soseen à la page 42 :
Inégalités entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture
FOCUS – Une étude du HCE sur la programmation des principaux musées et lieux d’exposition français
Dans son étude sur la programmation des musées (cf. p 73 de ce rapport),
le HCE dénombre que le Centre Pompidou a consacré 12 expositions sur 108 à une artiste femme sur la période 2012-2016, soit 11 % du total des expositions. Et pourtant, il est le premier à avoir organisé en 2009, une exposition composée à 100 % d’artistes femmes : « Elles@centrepompidou »
sur « elles, et seulement elles ». Depuis, l’exposition « Les papesses » à Avignon en septembre 2013 a également été consacrée uniquement à des artistes femmes contemporaines.
La faible programmation de plasticiennes contemporaines tord le cou à l’idée d’une marche à l’œuvre naturelle vers l’égalité, au fil des générations. Elles demeurent moins aidées, moins programmées, moins récompensées.
Ce phénomène était déjà dénoncé notamment par le groupe d’artistes féministes Guerrilla Girls en 1985, à New-York, pointant la quasi inexistence des femmes artistes dans le monde contemporain, avec le slogan : « Faut-il que les femmes soient nues pour entrer au Metropolitan Museum ? ». Elle notait alors que 5 % des artistes exposé.e.s dans les sections d’art moderne étaient des femmes, alors qu’elles faisaient l’objet de 85 % des nus
Sur un total de 108 exposition au centre Pompidou de 2012 à 2016, 12 sont consacrées à des artistes femmes soit 11%.
Les confidences (alarmistes) de certain·es climatologues et un commentaire de Pablo Servigne :
« Des climatologues commencent à s’exprimer publiquement (enfin !) sur leurs peurs, leur tristesse, la dépression, leur choix de faire des enfants ou pas, etc.
Croire que ça les rend moins objectifs est une idée totalement absurde et ridicule. Et même dangereuse. »
En quelques mots : Les résultats de leurs travaux les inquiètent au plus au point… dépression, réflexions sur la parentalité, sur où habiter pour moins subir les fortes chaleurs, sur comment s’adapter (être mobile, bilingue...)…
Et #ineluctable peut être…
Je suis pas dépressive, je suis pas chercheuse, mais depuis l’âge de 5 ans je sais que nous pédalons dans le mur que les terriens ont fabriqué. Je n’ai rien d’exceptionnel, mais je me demande si nous ne nous sommes pas éloignés tout seuls de notre capacité à ressentir la vie et à transmettre l’humanité, seule moyen de la sauvegarder. Et c’est particulièrement ici quand je vois qu’il y a des spécialistes, des sachants (mais bordel, 3 passeports ça ne sauve que ta petite gueule), que ce système considèrent les autres humains comme tout juste bons à être confinés dans l’ignorance et dans le mépris
Il y a un problème politique, dans le sens où il n’est plus possible de faire croire que le savoir (qui ne serait que scientifique ou que autoritaire) est réservé à certain·es et de persévérer dans cet égoïsme. Il faut reconnaitre la capacité humaine de chacun·e à anticiper et à percevoir la vie au lieu de perdre son temps à apprendre l’ignorance pour ne pas souffrir.
Tu étais précoce @touti :)
Et oui, il y a un côté individualiste à réfléchir à se sauver en premier, mais ça a aussi je crois quelque chose d’humain si tu te sens accolé à un danger, si tu admets qu’il n’y a pas de solution pour contrer l’emballement de ces événements climatiques, que tu as un peu de moyens pour déménager. C’est certainement regrettable, surtout lorsque ça laisse les autres derrière soi, mais on peut comprendre que les gens cherchent avant tout à protéger leur famille.
Aussi, je ne pense pas que ces scientifiques climatologues cherchent à maintenir des gens ignorants ; mais je te rejoins sur la futilité d’avoir 3 passeports si le monde s’écroule autour de toi, et permettre d’anticiper au mieux… Mais savoir ne donne pas forcément les moyens d’agir non plus. Notre société est complexe avec une énorme inertie, on va devoir s’adapter malgré nous faute d’avoir pu anticiper ensemble.
Notre société est complexe avec une énorme inertie ...
Et plus nous ferons confiance à la technologie, plus nous serons vulnérables en tant qu’individu. Collectivement, nous devrons accepter de vivre contraints pour nous adapter aux menaces que font peser sur nous les dégradations (inéluctables) de l’environnement. Pour certains « solutionistes », consentir à ces contraintes est la seule planche de salut mais ça ne leur pose pas trop de problèmes éthiques car ils se sont déjà adaptés à vivre « hors-sol ».
Depuis un bout de temps, je pense « low tech ».
Ceci dit, je viens de lire un article que je trouve intéressant. Je ne sais pas trop ce que vaut la source (pas pris le temps de passer ça à la moulinette), mais bon ...
▻https://www.buzzfeed.com/karlazabludovsky/parts-of-mexico-city-have-already-run-dry
(Et sinon, je n’ai pas non plus les moyens de vivre avec trois passeports et d’être « mobile » en ayant plusieurs points de chute en cas de grabuge. Donc, c’est vrai que les angoisses de ces Messieurs-dames les expert·es, me laissent un peu, comment dire ... froid ?)
@marcimat j’essayais de dire qu’il faut se questionner sur le fait que les enfants ont un cerveau clair que notre société s’applique à détruire pour y coller du préformaté angoissé et une scientificité pompeuse qui éloigne des personnes aux grandes capacités de changement. Je suis pour qu’on écoute les enfants et pourquoi pas dans les prises de décisions politiques, mais surtout pas pour leur faire singer les adultes. Je n’étais pas précoce, il suffit d’observer et d’avoir confiance en son ressenti pour faire des déductions, un enfant de 5 ans peut le faire. Je « savais » juste que nous nous trouvions à un moment de basculement de l’humanité et je croyais que ma génération agirait. Je regardais les enfants de ma petite classe et j’espérais sincèrement que nous ne grandirions pas étriqués comme les adultes. Cette génération s’est laissé pourrir par les NT comme dit @sombre soit la télé, le sucre et un égo démesuré.
Je ne comprends pas si il y a une stratégie à diffuser les paroles égoïstes de ces scientifiques de haut niveau qui ne peuvent anticiper que quand ils ont amassé au bout de cinquante ans les preuves que la banquise fond, y’a un sacré problème. Il n’y a donc plus que ce moyen là, je veux dire, tout d’un coup on voit ceux qui sautent du bateau avec leurs 3 passeports et il faudrait commencer à s’inquiéter maintenant ?
Et là, tu comprends qu’il leur manque une case politique. Mais c’est pas leur spécialité.
Hum… l’esprit humain a une résistance naturelle au changement. C’est déjà un effort à réaliser pour accepter de modifier ses comportements, actions individuelles, même sur des trucs qui paraissent faciles (au hasard, reféminiser la grammaire…) … alors collectivement…
Il me semble au contraire qu’il y a eu des tentatives d’actions politiques, civiles, depuis longtemps (au moins depuis le rapport « Meadows », même avant avec la peur d’un hiver nucléaire), mais tentatives tellement peu écoutées, tellement peu suivies de concret, à peine quelques belles paroles parfois de hauts dirigeants… Alors oui, on peut dire qu’on a échoué et la génération d’avant nous aussi… De là à blâmer tout le monde ou les NT je sais pas.
Mais il y a un côté effectivement où on est assez peu à observer ou écouter de nos émotions, sensations intérieures ; on les refoule facilement… C’est dommage, il y aurait certainement plus de belles choses en écoutant autant ou plus le corps que la tête. On tolèrerait certainement moins le stress permanent et le béton…
Toujours est-il qu’on est fichtrement dans une belle mouise :)
Disons que ce qui est assez inédit c’est que l’humanité se trouve confrontée à sa propre finitude et notre « civilisation » à son infinie vacuité. Maintenant, « humanité », « civilisation », qu’est-ce donc au juste ?
Dans le pire des cas, je ne suis pas sur que leurs passeports soient utiles. De leur vivant, peut-être mais pour leurs enfants, petits enfants ça m’étonnerais. Peut-être, aussi, seront-ils pucés comme les brebis. J’ai pas le souvenir de voir des papirs d’identity dans #Mad_Max. Je viens de lire "Saison Brune" de Philippe Squarzoni et je suis de son avis sur sa conclusion et sur les trois choses qu’il croit en restant honnête avec lui-même :
1 - Il existe une porte par laquelle passer. Techniquement, il
est encore possible d’éviter les conséquences les plus graves du #changement_climatique. Et de prendre les mesures d’adaptation nécessaires pour affronter les bouleversements qui sont déjà inévitables.
2 - Cette porte n’est pas très large. Elle se referme chaque jour un peu plus. Et il nous reste peu de temps pour la franchir.
3 - Il ne croit pas qu’on la prendra.
Moi non plus !
►https://seenthis.net/messages/126815
►https://seenthis.net/messages/499739
à pied, à cheval ou en voiture ces climatologues peuvent se coller leurs papiers au cul si la planète devient un désert, la signification de frontière en aura plus beaucoup. Un gourdin sera plus utile qu’un #passeport.
Je crois au contraire que plus ça avance dans la merde plus la notion de frontière est prégnante, justement parce que les zones où ça se passe mieux qu’ailleurs font tout pour se murer et filtrer, puisque les conséquences climatiques, ce sont des milliers (puis millions) de réfugié⋅es climatiques, d’émeutes de la faim, de nouvelles guerres, etc. Donc que ce soit des frontières à l’échelle d’un pays ou à l’échelle d’une ville de riches plus ou moins autonomes, à mon avis les frontières ont encore de mauvais jours devant elles…
Les frontières et leur papiers pendant cette « saison brune » ont encore de mauvais jours devant elles @rastapopoulos mais après, ça risque de bouger au Groenland par exemple et dans les pôles pour commencer. Les frontières se limiteront à des #ghettos_de_riches comme dans « Land Of The Dead »
▻https://seenthis.net/messages/615359#message616897
Bon, en tout cas, vortex ou pas, je me pèle dans ma cagna (chauffée électriquement). Il faut dire que je mets un point d’honneur à mettre EDF-ENEDIS-ERDF en faillite et mon stock de bois a drastiquement diminué avec ces vagues de froid . Dis maman, c’était comment le printemps avant ?
Pourquoi le #Ghana ne veut plus de l’argent du FMI
▻http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/pourquoi-le-ghana-ne-veut-plus-de-l-argent-du-fmi-1375215.html
« Notre reprise économique va financer notre budget ». C’est le raisonnement du président ghanéen #Nana_Akufo-Addo, élu fin 2016. Ce chef d’État a décidé de ne pas solliciter de renouvellement du programme du #FMI qui arrive à échéance dans deux mois.
Devant le parlement, il a fait part de sa détermination à assurer l’irréversibilité de la stabilité économique, de sorte à n’avoir « aucune raison de demander à nouveau l’aide de ce puissant organe mondial ». Cet avocat de métier, ancien ministre des Affaires étrangères, considère que la croissance de son pays le permet dorénavant.
Nana Akufo-Addo recadre complètement Macron sur les objectifs de l’#Afrique !
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=196&v=NU0Zzp2KPJw
#hi_hi_hi avec macron qui fait le chien de plage arrière en secouant la tête avec ennui :)
Une Chambre à soi - #art_thérapie et #shamless_autopromo
En 2015 j’ai entrepris une thérapie psy pour résoudre mes problèmes de troubles post-traumatiques. Mon psy m’a encourager à dessiner et si possible en couleur. J’en ai fait une série des grands dessins avec des encres légèrement colorées (j’appele ca ma période rose) regroupé sous le titre de Virginia Wolf « Une chambre à soi ».
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Merci @fil pour toutes ces applis fabuleuses et ses mises à jour en cascade. Bonne exploration et bon dimanche @seenthis
Merci @intempestive ton message me fait très plaisir. Surtout que c’est mes premières compositions personnelles sans me fixé sur une composition d’une autre peinture et que le sujet mêle autant l’intime et le politique.
@seenthis avait un rôle très important dans mon élaboration de se travail. Pour Va DATA chambre , c’était entre le poste sur le syndrome de l’imposture, la playlist féministe et celui sur #lolita
Par rapport à la musique et la radio, tout ce que tu met sur seenthis m’accompagne quand je dessine et fait partie du dessin car je me souviens par exemple que j’écoutais une série d’émission sur l’histoire du Vocodeur quand je faisait tel détail. Merci à toi @intempestive pour toutes ces perspectives, idées, et sons étranges qui accompagnent mes rêveries des dessinatrice.
No tengo miedo que se acabe el mundo, tengo panico que siga igual
#beau
@mad_meg ça a plutôt l’air d’être obtenu sur un « générateur de graffiti », mais je ne trouve pas où… (ça reste beau, quand même ;-)
Merci pour cette info @simplicissimus J’avais pris cette image pour illustré mon message mais je croie avoir lu cette phrase dans un texte sous la forme d’une citation d’un graffiti mais je ne trouve pas lequel.
La recherche sur @seenthis ne me donne rien.
Sur internet je le trouve aussi ici : Chronic’Art de janvier-février 2013, avec ce commentaire :
Comme dit le graffiti espagnol, ce n’est pas la fin du monde qui est infernale, c’est la continuation incessante de celui-ci.
C’est peut etre là que je l’ai trouvé. Je suis étonné de son interprétation de cette phrase, « No tengo miedo que se acabe el mundo, tengo panico que siga igual » car à mes oreilles elle implique une nécessité de travailler à changer le monde (alors que P.Thiellement semble dire le contraire mais je comprend pas souvent ce qu’il dit).
La phrase me fait plutot pensé à ce qui est dit dans ce texte ; ►https://lundi.am/Mad-Max-Fury-Road-Capture-de-l-autre-monde
Ni pena ni miedo : le dernier vers du poème La vie nouvelle de Raùl Zurita - gravé en 1993 dans le désert de l’Atacama au Chili - orne le coup de cette auteure espagnole.
▻https://uncahierrouge.net/2017/12/04/toi-zurita-et-tes-poemes-de-solitude
▻http://www.leshommessansepaules.com/auteur-Raul_ZURITA-700-1-1-0-1.html
et voilà comment d’une simple photo je découvre un autre univers. Comme tes dessins @mad_meg que j’admire avec leur interprétations et inspirations.
Quelle phrase de Lundi Matin @mad_meg ?
I may be running, but I’m looking for a gun as I go
de #George_Jackson ?
C’est pas une phrase précise @sinehebdo c’est l’idée que l’abandon de l’espoir d’un ailleurs est nécessaire à la réparation de ce qui est là.
...mais il peut aussi être suivi d’un abandon de l’espoir de réparation...
Tu peu abandonner l’espoir de réparation, mais ca veut dire que du va offrir à becter aux asticots ou alors que tu va devenir un tueur cannibale puisqu’on est dans Mad Max. Mais puisqu’on est dans Mad Max si tu deviens un tueur cannibale qui abandonne tout espoir de réparation du monde ca m’étonnerait que tu finisse vivant le prochain épisode. A mon avis tu ferais mieux de devenir végétarien, cultiver des patates en hydroponie dans un camion-tank et en planter là ou tu passe si tu veux finir la trilogie en bon état.
ah c’est ça le mot que je cherchais narration, parce que je voulais mettre le tag « histoire » vu que c’est une photo qui raconte une petite historiette, mais il est utilisé pour tout ce qui parle de l’Histoire
L’originale est moins épurée coté design mais tout aussi belle :)
first neighbour out | Early morning shot | Flickr ▻https://www.flickr.com/photos/michelv/3247486269
fil reddit où l’image retouchée a été publiée pour la première fois
Winter minimalism : pics
▻https://www.reddit.com/r/pics/comments/5gkhjr/winter_minimalism
l’aspect #narration_en_images signalé par @philippe_de_jonckheere et que cherchait @rastapopoulos est plus parlant je trouve :) J’aime l’originale car l’hésitation du voisin le matin transparait. Et du coups j’ai plus de facilité à imaginer le voisin, pas encore très bien réveillé, entrain de tituber pour rejoindre sa voiture, chercher ses clefs, ouvrir la portière arrière, déposer sa mallette et caler en plein milieu de son créneau :)
Je dois avoué ici ne pas comprendre pourquoi l’artiste perd son temps devant l’écran à retouche une image criante de vérité.
Est-ce pour la rendre artificielle ? Pour que le croquant moyen la comprenne dans l’intervalle limité de sa capacité d’attention ? Où est-ce simplement un moyen de nourrir l’hégémonie de la croyance en une intelligence artificielle, permettant ainsi aux bots de taguer sans misère et propulser le résultat sur le top des algorithmes de référencement ?
Misère de misère, le monde m’échappe.
Cela dit, ce serait irrespectueux de ne pas le mentionner, la photo est terrible ! Good job
Un monde sous perfusion métallique (4/4) : Multinationales versus Etats : à qui revient la rente ?
▻https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/cultures-monde-jeudi-1-fevrier-2018
Cuivre, or, cobalt, zinc... le Congo - Kinshasa est une mine à ciel ouvert mais cette richesse des sols profite rarement à la population congolaise malgré les réformes du #code_minier. Alors, entre #multinationales, Etats et population, comment se répartissent les bénéfices de l’extraction ?
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Un monde sous perfusion métallique (1/4) : Terres rares : le nouvel instrument de domination de la Chine
29 janvier 2018 à 11:53
durée : 00:58:17 - Cultures monde - par : Florian Delorme - L’industrie chinoise produit 83 % des terres rares du monde, ces métaux devenus indispensables à la fabrication de produits de hautes technologies et plus encore de technologies vertes. Alors à quel point ce monopole permet-elle à la Chine de s’imposer sur la scène mondiale ? - réalisé par : Luc-Jean Reynaud
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-29.01.2018-ITEMA_21570376-0.mp3
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Un monde sous perfusion métallique (2/4) : Le marché des métaux sous tension
30 janvier 2018 à 11:53
durée : 00:59:00 - Cultures monde - par : Florian Delorme - Depuis les années 2000, le cours des métaux (cuivre, aluminium, nickel, zinc, cobalt, or...) ne cesse d’augmenter en bourse. Métaux industriels, métaux précieux, voitures électriques, demande chinoise, comment fonctionne le marché des métaux ? - réalisé par : Luc-Jean Reynaud
►http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-31.01.2018-ITEMA_21572845-0.mp3
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Un monde sous perfusion métallique (3/4) : Amérique latine : désastre écologique et luttes sociales
31 janvier 2018 à 11:53
durée : 00:58:21 - Cultures monde - par : Florian Delorme - Au Chili, au Pérou, en Argentine, les conflits se sont multipliés ces dernières années entre les populations locales et les multinationales minières, accusées de violences et de dégâts environnements. Alors quelles sont ces revendications environnementales et sociales ? - réalisé par : Luc-Jean Reynaud
►http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-31.01.2018-ITEMA_21572845-0.mp3
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Un monde sous perfusion métallique (4/4) : Multinationales versus Etats : à qui revient la rente ?
1 février 2018 à 11:53
durée : 00:58:47 - Cultures monde - par : Florian Delorme - Cuivre, or, cobalt, zinc... le Congo - Kinshasa est une mine à ciel ouvert mais cette richesse des sols profite rarement à la population congolaise malgré les réformes du code minier. Alors, entre multinationales, Etats et population, comment se répartissent les bénéfices de l’extraction ? - réalisé par : Luc-Jean Reynaud
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-01.02.2018-ITEMA_21574032-0.mp3
Affaire Lactalis : « L’alimentation industrielle est tout sauf saine »
▻https://reporterre.net/Affaire-Lactalis-L-alimentation-industrielle-est-tout-sauf-saine
Marie-Claire Frédéric — J’ai repensé à une histoire : #Lactalis avait accusé un producteur artisanal de #camemberts au #lait_cru d’avoir des #fromages contaminés. Ce producteur avait dû retirer tout un stock de la vente. Ensuite, on a fait des analyses, et il s’est avéré que c’était faux. Mais le mal était fait. Le gars avait perdu plein de camemberts, et sa réputation était atteinte. C’est interpellant.
Vous travaillez sur la #fermentation, due à de « bonnes » #bactéries. Mais comment expliquez-vous les contaminations aux mauvaises bactéries, ici dans le cas de Lactalis, aux #salmonelles ?
D’une certaine manière, c’est le résultat de 150 ans d’#hygiénisme à outrance. Pour vivre, on a absolument besoin des bactéries. Il y en a beaucoup de bonnes, qui nous sont utiles, et il y en a quelques-unes qui sont #pathogènes, comme la listeria, les salmonelles, etc. Dans l’ensemble du vivant, ces bactéries s’équilibrent les unes les autres.
Mais, quand on éradique les bactéries, quand on utilise des produits, comme on dit dans les publicités, qui tuent 99 % des bactéries, cela éradique toutes les bonnes et celles qui restent, généralement, ce sont les pathogènes, justement. Plus on va faire la guerre aux bactéries, plus c’est dangereux, parce qu’on va sélectionner des souches #résistantes aux #bactéricides ou aux #antibiotiques.
Ces pélardons ont l’air fameux. Quelle torture d’ne voir ne n’étant pas dans les Cévennes !
Puisqu’il est question de fromage et de bactérie @philippe_de_jonckheere sache que la bactérie utilisée pour la fabrication du fromage Brevibacterium linens est une cousine de celles qui se baladent sur tes arpions Brevibacterium epidermidis et Brevibacterium caseiet. Voilà, voilà :))
Tout s’explique ! #merci @odilon !
Brevibacterium - Wikipedia
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Brevibacterium
Brevibacterium linens is ubiquitously present on the human skin, where it causes foot odor. The familiar odor is due to sulphur containing compounds known as S-methyl thioesters.
The same bacterium is also employed to ferment several cheeses such as Munster, Limburger, Port-du-Salut, Raclette, Livarot, Pont l’Eveque and Năsal. Its aroma also attracts mosquitoes.
Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
▻http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler
les femmes ont trois possibilités :
Se soumettre dans le silence et la rage
Se révolter, au risque d’être victimes de violence
Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :
Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.
[Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
[Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.
Ca fait penser à Natacha Henry qui parle des adaptées.
Rédactrices principales […] #Peggy_Sastre […] !
Toujours dans les meilleurs coups celle-là !
Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées ►https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-
Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.
Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.
Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.
La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »
Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
▻http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati
Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.
Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.
Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.
C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».
On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.
Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».
Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.
Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.
#violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité
Catherine Deneuve criticised after attacking #MeToo | Daily Mail Online
▻http://www.dailymail.co.uk/news/article-5254625/Catherine-Deneuve-criticised-attacking-MeToo.html
Italian actress Asia Argento, who accused Harvey Weinstein of sexually assaulting her in the 90s, sarcastically tweeted that ’interiorized misogyny has lobotomized them [Deneuve et al] to the point of no return’.
J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.
▻http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html
– Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
– Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
– Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
– Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
– Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
– Alexandra Alévêque (journaliste)
– Kathy Alliou (curatrice)
– Françoise Arnaud (historienne de l’art)
– Celina Barahona (consultante marketing)
– Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
– Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
– Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
– Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
– Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
– Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
– Linda Blake Pibarot (traductrice)
– Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
– Christine Boisson (actrice)
– Ariane Bouissou (journaliste)
– Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
– Sophie Cadalen (psychanalyste)
– Farideh Cadot (galeriste)
– Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
– Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
– Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
– Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
– Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
– Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
– Véronique Coquet-Caubère (productrice)
– Sabine Dauré (viticultrice)
– Catherine Deneuve (actrice)
– Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
– Christine Domine (professeur)
– Nathalie Dray (journaliste)
– Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
– Méline Engerbeau (entrepreneuse)
– Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
– Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
– Marguerite Ferry (paysagiste)
– Adeline Fleury (écrivain)
– Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
– Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
– Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
– Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
– Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
– Christine Goémé (femme de radio)
– Reine Grave (vidéaste)
– Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
– Cécile Guilbert (écrivain)
– Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
– Anne Hautecoeur (éditrice)
– Marie Herbreteau (graphiste)
– Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
– Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
– Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
– Rachel Laurent (artiste)
– Sylvie Le Bihan (écrivain)
– Anne-Marie Lesage (retraitée)
– Myriam Le Strat (dentiste)
– Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
– Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
– Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
– Christine Lombard (créatrice de mode)
– Joëlle Losfeld (éditrice)
– Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
– Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
– Valérie Maës (actrice et vidéaste)
– Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
– Claire Margat (critique d’art, traductrice)
– Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
– Isabelle Martin (enseignante)
– Christelle Mata (attachée de presse)
– Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
– Karine Miermont (écrivain)
– Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
– Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
– Latifa Najar (retraitée)
– Natacha Nikouline (photographe)
– Karine Papillaud (journaliste littéraire)
– Julia Palombe (chanteuse, auteur)
– Nelly Perotin (retraitée)
– Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
– Sylvie Pierson (secrétaire)
– Francesca Piolot (productrice radio)
– Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
– Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
– Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
– Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
– Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
– Nora Sahara (journaliste et infirmière)
– Sylviane Sainclair (retraitée)
– Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
– Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
– Hélène Soulodre (documentaliste)
– Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
– Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
– Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
– Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
– Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
– Christine Van Acker (auteur)
– Roxane Varone (chirurgienne)
– Alexandra Varrin (écrivain)
– Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
– Martine Vercruysse (animatrice)
– Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
– Caroline Vié (journaliste et romancière)
– Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
– Evelyne Vitkine (consultante en marketing)
Merci @touti pour la liste
Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV
J’en profite pour archiver ca :
Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.
« Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »
▻https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm
–---
J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :
« C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.
▻http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-
–----
Meme sujet discuté ici aussi ; ▻https://seenthis.net/messages/658841
Est-ce cette émission de radio avec Odile Buisson
▻http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-social-club/europe-1-social-club-le-debat-frederic-taddei-210917-3442559
le 21 septembre 2017 sur le #sexisme_medical
▻https://www.youtube.com/watch?v=Vhg3QWDKMF4
Marie-Laure Béraud manque, en effet, de bon sens en signant cette Tribune collective.
Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.
Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : ►http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
C’est pas france cul c’est france inter.
►https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017
Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.
Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.
Jolie image @touti très inspirante !
Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).
Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.
En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : ▻https://seenthis.net/messages/659363
Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.
contribution de B.B :
« Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »
Ca fait effectivement 108 femmes
Merde, #Odile_Buisson c’est aussi l’une des spécialistes en France du clitoris, que j’ai beaucoup citée ici... (à qui j’avais quand même reproché une remarque raciste là : ►https://seenthis.net/messages/643679 )
Compilation d’article sur la #sexualité animale et humaine :
►https://seenthis.net/messages/686795
Je me rend compte que j’avais pas passé d’annonce pour mes récentes publications.
Un livre est sorti aux editions Timeless. 32 pages de mes dessins de 2015 à 2017
▻http://www.timeless-shop.com/prod/mad-meg-mad-meg-ii-2544,new.html
Dans la nouvelle formule de HEY ! ma première rubrique illustrée sur le #mégèrisme est sorti.
4 pages de Mégèrisme dans chaque numéro.
▻https://www.heyheyhey.fr/fr/magazine/art-mag/#season-2
Merci @odilon et @intempestive Je suis très fière. Je bosse a fond pour le tome suivant. :)
Avec plaisir @vanderling la prochaine est à Périgueux en Dordogne
Je viens de mettre l’annonce ici : ▻https://seenthis.net/messages/658329
@mad_meg oui la couv Timeless est splendide. Bravo pour ton travail en général et pour cette couv que j’affectionne particulièrement
Merci @soseen je transmettrait à mon éditrice tes compliment sur sa couv. :)
Extra, je digère encore ceux là, et j’attends déjà les prochains.
Alors, si j’ose.. Continues - c’est unique ce que tu fais !
Les photographies de #Philippe_Tassier sont désormais en ligne et entrent dans le #domaine_public. Source documentaire exceptionnelle sur la #Bretagne du début du 20e siècle - collections @museedebretagne :
#photographie #open_source #histoire #photographie_historique
cc @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere @simplicissimus
#Auray #Le_Bono #St_Goustan c’est chez ma maman !
100 000 livres sur l’histoire de l’art disponibles en téléchargement gratuit
▻https://www.presse-citron.net/100-000-livres-sur-lhistoire-de-lart-disponibles-en-telechargement-gr
La plateforme Getty Research Portal offre son cadeau de Noël à tous les amateurs d’histoire de l’art et d’ouvrages anciens.
Les passionnés d’art vont être gâtés pour Noël. Pour fêter la quatrième bougie de sa plateforme, Getty Research Portal met à disposition, et ce de manière totalement gratuite, 100 000 livres dédiés à l’histoire de l’art.
Une immense collection de livres rares disponibles sur Getty Research Portal
Parmi les nombreux ouvrages proposés, on retrouve des écrits rares qui ne sont présents que dans quelques institutions réparties dans le monde. On retrouve ainsi des collections issues, entre autres, de l’Art Institute of Chicago, du Guggenheim Museum Library à New York ou encore du Warburg Institute Library à Londres.
Hormis la collection d’œuvres issue de ces musées américains, le Getty Research Institute cherche également à élargir sa bibliothèque virtuelle avec d’autres écrits venus directement d’Inde, du Japon ou d’Iran.
Comme l’explique Annie Rana, la responsable de ce projet, Getty Reseach Portal « aspire à offrir une collection plus vaste que n’importe quelle autre bibliothèque. Avec ces documents téléchargeables, les chercheurs et universitaires peuvent désormais être en possession de copies de livres rares et d’autres titres sans avoir à voyager dans des endroits reculés ».
Bien, il est grand temps d’acquérir un #disque_dur_8_To
Je viens juste de faire un essai, avec "soviet union" (ne me demandez pas pourquoi justement ce thème). 43 entrées parmi lesquelles ce catalogue d’exposition :
La caricature au service de l’édification du socialisme socialiste : catalogue d’exposition / articles d’introduction M.Z. Manuilsky et V.M. Nikiforov
▻http://portal.getty.edu/search?from=25&size=25&sort=relevance&subject=Soviet%20Union
▻http://cdm16028.contentdm.oclc.org/cdm/ref/collection/p15324coll7/id/2888
Téléchargement et j’y trouve ceci qui est plutôt marrant :
« Le profiteur sur le chantier ! » (à moins que la traduction fasse l’impasse sur un mot autrement plus cru).
лжеударник на стройке
Ce n’est pas plus crû, mais c’est plutôt plus ironique
« pseudo travailleur de choc sur le chantier »
ударник est l’expression caractéristique du stakhanovisme qui désigne le travailleur de choc
Connexion Internet lente et/ou instable ? Créez votre propre box 4G ! – Le Crabe Info
▻https://lecrabeinfo.net/connexion-internet-lente-qui-saute-rame-debit-faible-creez-votre-propre
Votre connexion Internet est très lente ? Vous avez une connexion Internet qui rame, qui saute et se coupe tout le temps ? Vous en avez marre d’avoir un débit pourri alors que vous payez votre forfait Internet fixe plein pot ? Je vous comprends car j’étais moi aussi dans la même situation que vous ! ? J’habite en effet dans une zone géographique qui n’est pas raccordée en fibre optique, juste en ADSL. Et mon domicile étant assez loin du central téléphonique (NRA, Nœud de Raccordement d’Abonnés), j’ai une ligne longue et donc un débit assez faible (seulement 4,8 Mbit/s)…
Histoire d’autrice, de l’époque latine à nos jours - Aurore Evain
▻http://siefar.org/wp-content/uploads/2015/09/Histoire-dautrice-A_-Evain.pdf
Paru dans SÊMÉION, Travaux de #sémiologie n° 6, « #Femmes et #langues », février 2008, Université Paris Descartes.
Au cours du XVIIe siècle, on assiste (...) à une véritable #guerre menée contre autrice. (...) du côté des grammairiens et de certains lettrés l’opposition à ce féminin se durcit.
(...) Considérant que le métier d’écrivain ne convient pas à une femme, [l’Académie française] en conclut qu’« écrivaine » n’a pas lieu d’être, et
classe autrice et « auteuse » parmi les féminins qui "déchire[nt] absolument les oreilles".
(...) En 1998, la nouvelle commission mise en place par Lionel Jospin « ose » le féminin auteure, selon un #principe_de_précaution qui avait déjà guidé le choix des Québecois en la matière, et malgré les
autres usages en cours dans la francophonie, la Suisse et l’Afrique francophone employant quant à eux le féminin autrice.
(...) en 1996, le Petit Robert précise à l’article auteur qu’"il existe un féminin, autrice", et dans son édition de 2003, une entrée lui est même consacrée10. Disparaissent dans le même temps les citations péjoratives sur les féminins d’auteur, tandis que le renvoi à l’étymologie latine auctrix lui confère toute sa légitimité. En 2004, le dictionnaire Hachette l’intègre à son tour, tandis que l’O.D.S (L’Officiel du Jeu Scrabble) officialise le terme autrice dans sa nouvelle édition… Mais c’est surtout du côté des revues, des ouvrages scientifiques, des #blogs internet, des "courriers des lecteurs" que fleurissent les occurrences
Écriture inclusive : « On caricature le débat » Le Point - Baudouin Eschapasse - 27/10/2017
Les promoteurs de l’écriture inclusive se défendent de créer une "novlangue". Raphaël Haddad et Éliane Viennot reviennent sur leur projet... Entretien.
L’universitaire Éliane Viennot, spécialiste de l’histoire de la langue, et le chercheur Raphaël Haddad, par ailleurs fondateur du cabinet de conseil en communication MOTS-CLES ►http://www.motscles.net/nous-rejoindre ►https://seenthis.net/messages/654776 , plaident, depuis plusieurs années, pour que le français se débarrasse de traditions langagières qui perpétuent des préjugés sexistes. À l’heure où leur projet est largement débattu, Le Point.fr a souhaité les rencontrer pour qu’ils détaillent leur projet.
Le Point : Vous promouvez, depuis plusieurs mois, une nouvelle écriture que vous qualifiez d’inclusive. Comprenez-vous la bronca suscitée par votre projet ? Et avez-vous été surpris(e) par la polémique qui l’a accompagnée ?
Éliane Viennot : Pour être totalement franche, cela ne m’a pas vraiment étonnée. Pour avoir étudié l’histoire de la langue, je sais combien certaines personnes deviennent hystériques dès lors qu’on leur propose d’utiliser des termes féminins pour certaines activités prestigieuses. Je me suis penchée récemment sur la manière dont l’Académie française a traité ce dossier depuis la création de la commission instituée en 1984 par Yvette Roudy (à l’époque ministre des Droits de la femme, NDLR), qui préconisait de féminiser les noms de métiers, fonctions, grades et titres. Notamment pour désigner les femmes qui accèdent à de hautes fonctions administratives ou ministérielles. La levée de boucliers avait été terrible. Et à nouveau en 1998, quand des ministres ont demandé qu’on les nomme au féminin. Dans les deux cas, certains médias ont réagi avec une incroyable violence. Je pense surtout au Figaro. Mais faut-il s’en étonner quand on sait qu’à l’époque, les académiciens avaient table ouverte dans ce journal ? Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication (enseignant en communication à Paris I), Raphaël Haddad est, par ailleurs, fondateur de l’agence. Il est l’auteur du "Manuel d’écriture inclusive ».
Raphaël Haddad : Il est intéressant de souligner que la féminisation des métiers ne pose problème que quand il s’agit de professions intellectuelles ou de fonctions de responsabilité. Les académiciens n’ont jamais remis en cause le fait qu’on parle de boulangère ou d’infirmière. En revanche : préfète ou chancelière, cela semblait heurter leurs oreilles. De mon point de vue, cette réaction montre surtout que ces hommes se sentent en danger. L’idée même de féminiser ces termes les amène à considérer l’idée qu’ils devront un jour partager le pouvoir.
E. V. : J’ajouterai que les mots féminins que nous promouvons existent de longue date. On parlait au début du XVIIe siècle de philosophesse, d’écrivaine et d’autrice dans la meilleure société, et professeuse était employé au XIXe.
Nous entendons juste renouer avec des règles grammaticales qui ont existé par le passé et existent toujours dans les autres langues romanes.
Quand cela a-t-il changé ?
E. V. : Les premiers coups de boutoir datent des années 1600-1630, sous l’influence probable de personnes qui entouraient Malherbe, et qui voulaient « purifier » la langue des nombreux néologismes gascons et italianisants créés à l’époque. Mais ils en ont profité pour « masculiniser » la langue. Les résistances ont néanmoins été nombreuses jusqu’à ce que l’instruction devienne obligatoire. C’est l’école primaire obligatoire du XIXe sièce qui va achever ce mouvement.
Votre projet n’ambitionne pas seulement de féminiser les noms de métier. Il va bien au-delà. Vous voulez débarrasser la langue française des règles grammaticales que vous présentez comme sexistes…
E. V. : Oui. Pour autant nous ne voulons pas créer une « novlangue » comme on l’écrit parfois. Ceux qui soutiennent cette idée caricaturent le débat. Nous entendons juste renouer avec des règles grammaticales qui ont existé par le passé et existent toujours dans les autres langues romanes. Nos détracteurs prétendent défendre la langue française. Mais la connaissent-ils vraiment ? J’en doute. Je veux par exemple réhabiliter l’accord de proximité, hérité du latin. Dans Athalie, Racine écrit : « Armez-vous d’un courage et d’une foi nouvelle. » Si l’on en croit nos bons académiciens qui veulent que le masculin l’emporte sur le féminin, nous aurions dû écrire « nouveaux ». De la même manière, Madame de Sévigné répondant à Gilles Ménage, qui se dit fatigué, lui répond : « Je la suis aussi. » Ce brave grammairien (né en 1613 et mort en 1692, NDLR) tente de la reprendre mais elle se refuse à dire « je le suis aussi ». Elle affirme que, si elle le faisait, « [elle] croirai[t] avoir de la barbe au menton » !
Une langue « phallocentrée » (...) traduit une vision du monde dominée par les hommes
R. H. : Michel Foucault l’a bien dit. « Le discours n’est pas simplement ce qui traduit les luttes ou les systèmes de domination, mais ce pour quoi, ce par quoi on lutte, le pouvoir dont on cherche à s’emparer. » Une langue « phallocentrée », pour reprendre une terminologie de la chercheuse Marlène Coulomb-Gully, traduit une vision du monde dominée par les hommes.
On vous opposera que les nations dont les langues n’ont ni masculin ni féminin, comme le persan ou le turc, ne sont pas toutes des modèles d’égalité entre hommes et femmes.
R. H. : C’est un sophisme extraordinaire. Le langage inclusif est une condition nécessaire mais pas suffisante pour qu’une société soit moins sexiste. Sur un plan strictement logique, la seule objection valable à l’écriture inclusive serait celle-ci : l’existence d’une société strictement égalitaire où la langue ne le serait pas. Mais ce contre-exemple n’existe pas !
E. V. : J’ai entendu aussi parler de la langue bantoue qui cumulerait un nombre incroyable de genres. Ces références m’amusent d’autant plus que ceux qui les utilisent ne connaissent rien à cette langue africaine. C’est un peu comme les médecins de Molière qui prétendaient en imposer avec leur latin.
Comment est né votre projet de langage inclusif ?
R. H. : Cela fait longtemps que des intellectuel(le)s, travaillé(e)s par la question féministe y réfléchissent. J’ai découvert leurs travaux au moment de mes recherches doctorales sur les discours politiques. Les choses se sont ensuite décantées. J’ai publié un manuel de réflexion sur cette question, avec Carline Baric, (téléchargeable gratuitement ici) qui s’appuie notamment sur les travaux du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE).
E. V. : L’objet du langage inclusif est social et non grammatical. Nous souhaitons promouvoir une société plus égalitaire. Cela passe par la langue et par la déconstruction des stéréotypes « genrés » qu’elle véhicule. Cette démarche habite tous mes travaux…
C’est l’Académie qui est interventionniste quand elle entend proscrire certains usages. Elle est censée enregistrer la manière dont une langue évolue...
Cela passe par une forme d’interventionnisme difficile à supporter dès lors que cela concerne la manière de s’exprimer…
R. H. : Cette objection de l’interventionnisme est amusante. Que fait-on d’autre chaque fois que l’on énonce un néologisme par exemple ? On intervient sur la langue ! Les jeunes, et les moins jeunes, qui parlent de « like », de « twittos » ou de « stiletto », trois termes entrés dans les dictionnaires récemment, n’ont pas attendu l’autorisation de l’Académie française. Critiquer l’écriture inclusive pour son interventionnisme, c’est lui refuser ce qu’on accepte et encourage volontiers de tout autre usage langagier.
E. V. : C’est l’Académie qui est interventionniste quand elle entend proscrire certains usages. Elle est censée enregistrer la manière dont une langue évolue... C’est pour cela que les dictionnaires s’enrichissent chaque année de mots nouveaux. Une langue n’est pas figée une fois pour toutes.
Au final, ce qui choque les gens, n’est-ce pas simplement la graphie du point milieu ? Écrire les mots suivants, « chroniqueur·euse », « chercheur·e », « transporteur·euse », « président·e », ce n’est pas très esthétique.
E. V. : Je regrette qu’on restreigne le débat à cette simple question de point milieu. Nous préconisons simplement d’user des mots féminins chaque fois que c’est possible. Cela peut passer par la flexion (le fameux « mesdames et messieurs » lorsqu’on s’adresse à une population mixte, NDLR). Cela peut passer aussi par les termes épicènes : c’est-à-dire l’usage d’un mot neutre (exemples : « astronome » ou « membre »). Cela peut enfin passer par le point milieu ou d’autres signes graphiques. Nous ne sommes pas bloqués là-dessus. Personnellement, je suis pour « intellectuel·es » mais contre « acteur·trices ». Mais c’est un débat en cours, les protocoles vont s’affiner.
R. H. : L’écriture inclusive ne se limite pas au point milieu ! Ce point milieu résulte de la volonté d’abréger certaines formulations, exactement comme on écrit M. pour « Monsieur ». Quiconque a tenté de redonner de la place au féminin dans son écriture se rend compte de son utilité, surtout face à un e muet par exemple. Écrire « ami·e·s » peut paraître par exemple plus commode qu’« amis et amies ». Mais on peut appliquer pleinement l’écriture inclusive, sans ne jamais mobiliser le point milieu !
Aucune entreprise ne peut mobiliser l’écriture inclusive (...) sans s’interroger sur les écarts de salaires entre femmes et hommes
Vous dites que l’écriture inclusive fait progresser l’égalité. Quelles preuves en avez-vous ?
R. H. : Sur le plan social, l’écriture inclusive produit deux effets principaux. D’abord, c’est un formidable levier de féminisation des effectifs. C’est la raison pour laquelle les écoles, les entreprises qui manquent de candidatures féminines observent cette démarche avec un intérêt prononcé. Ensuite, c’est un ancrage pratique sur les enjeux d’égalité. Aucune entreprise ne peut mobiliser l’écriture inclusive dans sa pratique institutionnelle sans s’interroger sur les écarts de salaires entre femmes et hommes, qui, rappelons-le, stagnent à 23 % en France, ou s’attaquer au « plafond de verre » qui bloque les carrières des femmes. J’en suis pour ma part convaincu : l’inconfort sémantique dans lequel on laisse les femmes produit et entretient de l’inconfort social.
Vous expliquez que votre démarche est soutenue par 75 % de la population. En êtes-vous si sûr ?
R. H. : Quand on regarde les résultats de l’étude d’opinion, que constatons-nous ? Que 84 % des 1 000 personnes interrogées par l’institut Harris Interactive les 11 et 12 octobre derniers sont acquises à la féminisation des noms de métiers, de titres, de grades et de fonctions. Et que 81 % des personnes interrogées sont pour l’usage du féminin et du masculin plutôt que du masculin « générique » lorsqu’on s’adresse à la fois à des femmes et des hommes. Et 3 personnes sur 4 sont favorables aux deux dimensions simultanément, qui sont en fait les deux principes directeurs de l’écriture inclusive.
E. V. : Le général de Gaulle l’avait bien compris, lui qui veillait à commencer tous ses discours par la double flexion : « Françaises, Français ». Au grand dam de l’Académie !
R. H. : Tous les hommes politiques s’y sont mis depuis. Je m’intéresse de longue date aux discours de meetings. En 2002, Robert Hue était le seul homme à utiliser la double flexion (avec Arlette Laguiller et son célèbre « Travailleurs, Travailleuses », NDLR). En 2017, ils l’ont tous fait. C’est pleinement rentré dans les mœurs. Ce qui me fait dire que la bataille menée par nos détracteurs et nos détractrices est une bataille d’arrière-garde. Elles et ils ont déjà perdu, mais ne le savent pas encore. D’importants responsables institutionnels, comme Pierre Gattaz par exemple, utilisent aujourd’hui l’écriture inclusive ! Et les tweets vont l’imposer, puisque la place est restreinte !
#écriture_inclusive #langage #langue #femmes #agence-de-publicité #publicitaire #lobbyistes #lobby #parole #communication #Raphaël-Haddad #Mots-Clés
_ Je suis étonné qu’un article aussi important n’ai pas été déja publié.
Bon, c’est fait.
Sujet et personnage #Raphaël-Haddad évoqué dans le dernier numéro de la Décroissance.
@Alain Lasverne Merci d’avoir rappelé ce basique.
D’abord l’égalité de salaire Femme / Homme.
Ce billet, je l’ai créé afin de rappeler l’origine de l’écriture inclusive et des ses parrain(e)s et marrain(e).
N’oublie pas de jeter un coup d’oeil sur le message : ►https://seenthis.net/messages/654776
L’agence de communication Mots-Clés de #Raphaël-Haddad .
Question : Qui finance ?
Bah oui, on a bien compris que cette recension était dans un but anti écriture inclusive et anti féministe. C’est marrant c’est toujours quand il y a un tant soit peu de mini évolution qui va à peu près dans le bon sens (et franchement ce n’est vraiment pas énorme) que tout d’un coup ya des cris d’orfraie pour dire « ah non mais c’est ÇA qui est PLUS IMPORTANT ! » (remplacez ÇA par n’importe quoi d’autre, le racisme, la pauvreté, l’impérialisme, le « vrai féminisme », etc, etc).
Bordel mais ça fait bien 50 ans que les luttes contre les dominations croisées existent (afro-fem, etc) et qu’on argumente qu’il n’y pas à « choisir » entre des luttes contre des dominations. Alors oui, le temps n’est pas infini, et une même personne unique ne peut pas lutter forcément sur tous les fronts à la fois ou pas autant pour chaque, mais par contre laissez à minima les personnes lutter contre les dominations qui les concernent.
Quant à l’insinuation de merde avec « L’ORIGINE », non mais sérieux, tu crois que c’est quoi l’origine ? Tu crois que c’est une agence de com qui a inventé ces problématiques et qui a inventé l’écriture inclusive. Non c’est complètement taré. Ça fait des décennies que dans les milieux militants ya des propositions, le mec indiqué n’était même pas né, arrêtez vos conneries. Et par ailleurs, au delà de ce fait logique, dans tous les cas, actuellement la pub, c’est de l’incitation au viol permanent et l’utilisation de femmes objets partout etc. Personnellement je suis pour la suppression totale de toute publicité mais donc qu’une rare agence de com fasse son boulot en respectant les femmes, vu le nombre de personne qui voit de la pub tous les jours, et notamment les gosses, bah ça ne peut pas faire de mal dans tous les cas.
Bref allez manger vos morts dans votre coin.
Personnellement, j’aimerais qu’il y ait autant d’agitation, d’indignations, de débats passionnés pour la pauvreté.
N’empeiche que c’est toi ici qui t’agite contre la visibilité du féminin en français et qui n’est pas dans l’action ni l’indignation, ni le débat passionné pour la pauvreté. Si t’en a tellement à faire des pauvres, sans-emplois, familles (sic), etc... qu’est ce que tu fiche ici à participer à ce débat qui te détourne de tes prétendues vrai préoccupations ?
@RastaPopoulos, je comprends pas.
Pourquoi n’a pas tu écris ton commentaire en écriture inclusive ? Par ailleurs, qu’est qui peut te faire croire que je suis un homme ?
Personnellement, je ne comprends pas pourquoi les partinsan(e)s de l’écriture inclusive n’aient pas diffusé cet article, il a pas mal de points valorisant.
Elles(ils) auraient pu les mettre en valeur et parler en premier(e).
Qui sait, une pudeur ?
Il y a plusieurs versions d’écriture inclusive, depuis longtemps.
Quelles sont celles (les versions) qui sont utilisées par celles et ceux qui ne sont pas militant(e)s, non pourvu(e)s d’un diplôme de conformisme universitaire ?
Faudrait se poser des questions. Voir le dernier numéro de La Décroissance.
Les publicitaires, pas mal de politiques, et tant d’autres, incitent au viol permanent, entièrement d’accord ! Ajoutons envers les enfants.
Il est curieux que les défenseurs(e)s des femmes citent trés rarement les ignominies de sbires comme, (liste non exhaustive) liliane de bétancourt, elisabeth badinter, la reine d’angleterre et autres reines, margaret tadcher, martine aubry, anne hidalgo, myriam el khomri, muriel pénicaud, . . . .
Les sous fifres sont aussi féminines, dés qu’il y a pouvoir et argent.
La fonction de DRH en entreprise est trés féminisée.
Le suicides en entreprises, il y en a pas pas mal, avec des DRH femmes, comme avec des DRH hommes. Egalité dans l’efficacité dans l’ignominie.
Plus important !
Il y a un an, presque jour pour jour, j’enregistrai sur mon magnétophone le témoignage de Fadila, d’auchan city tourcoing, qui avait perdu son bébé suite à la violence de ses conditions de son travail chez les mulliez.
Elle a mangé son mort, elle !
Conditions de travail des femmes mais aussi des hommes. Ce n’est hélas pas un cas unique.
Ma gueule est sur les photos de la voix du nord, si ça intéresse quelqu’un.
►http://www.campuslille.com/index.php/l-agenda/evenement/1669-saints-innocents-en-france-le-massacre-continu-au-xxi-siecle-exemp
A un de ces jours RastaPopoulos, je suis trés souvent content de te te lire, et de partager tes articles.
Attention aux apparences, faut pas juger et écrire trop vite.
La vie, la vraie, c’est pas un blog.
Tous les jours, je passe devant la maison qui a servi à tourner « La vie est un long fleuve Tranquille », juste en face du golf utilisé pour la scène finale du film « le corps de mon ennemi »
A propos « de débats passionnés pour la pauvreté. »
▻https://www.youtube.com/watch?v=34QxDoQo6KI
* Video - Pour la masculinisation du langaG - Vendredi 15 décembre 2017, par RZ (Théâtre Croquemitaine) _
▻http://www.theatrecroquemitaine.com/video-Pour-la-masculinisation-du-langaG.html
Pourquoi systématiquement, lorsqu’il s’agit d’inclure les femmes dans le langage, les expertEs, académinicienNEs, intellectuelLEs de tous poils, s’attellent immédiatement à torturer les mots pour les féminiser ?
Plaidoyer pour une masculinisation des mots.
Nous, femmes, revendiquons la forme universelle.
Qu’ils, hommes, s’arrangent avec des mots bricolés laids.
►http://www.editions-rackham.com/lorigine-du-monde
J’ai pris un immense plaisir à lire le bouquin de Liv Strömquist, je me sens en pleine résonance politique avec l’auteure. C’est un livre aussi utile que drôle, brillant, enlevé, aux hypothèses solides, et mieux encore, quelle que soit notre formation politique et historique (surtout celle des hommes, je suppose), il y a de fortes chances que chacun d’entre nous y apprenne quelques petits trucs édifiants, fous, tragiques, étranges. Je ne sais pas si un livre, quel qu’il soit, aurait la puissance de rendre féministe (si un livre quel qu’il soit avait vraiment la puissance de rendre meilleur, ça se saurait, hélas) , mais je pense que celui-là peut détourner en douceur de pas mal de fixations absurdes les amis récalcitrants (on en a tous autour de nous) qui se rayent le disque sur le mot (c’est-à dire, implicitement mais plus inavouablement, sur ce qu’il recouvre).
Bémol : pour ce qui est de ma discipline, la bande dessinée, Liv Strömquist, fait un usage, disons, hmm très modéré, de ses possibilités. L’audace formelle et structurelle n’est pas là pour accompagner ce beau mouvement de réalisation politique. Bon. C’est tellement souvent le cas en matière de BD politique qu’on finit par se faire une raison, mais c’est con de ne placer son imagination qu’au service du discours (ce qui signifie qu’on y inféode le dessin qui lui obéit sagement sans déborder d’un poil du cadre magistral) .
Que ce ne soit pas un frein à en enrichir votre bibliothèque pour autant ni celle de vos amis (récalcitrants, on en a tous autour de nous) .
Écriture inclusive : faisons le point autour de la cheminée – 24 jours de web
►https://www.24joursdeweb.fr/2017/ecriture-inclusive-faisons-le-point-autour-de-la-cheminee
Salut les fées et les lutins ! Si t’as pas entendu parler d’écriture inclusive dernièrement, c’est que tu vis au fond d’une grotte. Et quelle chance, parce que la polémique actuelle nous rebat les oreilles ! Mais y’a des petits trucs qu’il te faut savoir, pour bien faire ton métier dans le Web. Et peut-être as-tu des questions à ce sujet… Faisons le point, veux-tu ? Viens, prends ce plaid et installe-toi au chaud près de la cheminée…
Il ne devrait pas y avoir un wagon - point médian entre les deux derniers wagons ?
@philippe_de_jonckheere : toi, t’as pas lu l’article ;)
(en particulier le paragraphe qui précède cette illustration)
@tetue Ben c’est précisément ce genre d’approximations qui me laisse à penser qu’il vaut mieux chercher des solutions du côté du pluriel de proximité et autres solutions qui passent également à l’oral.
La question ne portait pas sur l’illustration mais sur le paragraphe. Mais j’imagine que j’ai la réponse à cette question et que c’est « non ! »
@philippe_de_jonckheere : chacun·e fait comme il veut, mais un seul point par mot suffit. Décortiquer en séparant radical, féminin, pluriel, etc. n’est pas nécessaire : c’est ce que l’on fait en phase d’apprentissage d’une langue. Mais pas dans la pratique courante de l’écrit.
Ensuite, il n’y a pas concurrence avec les autres règles d’écriture inclusive (accord de proximité, doublets, etc.) : l’usage de point (entre autres) ne sert qu’à raccourcir à l’écrit des formes, qu’il est toujours préférable, oui, d’écrire in extenso, comme le rappelle cet article.
@tetue C’est vraiment passionant ce débat et les implications que cela peut avoir pour une personne, qui, comme moi, écrit, presque tous les jours, sont redoutables. Lorsque je ne parviens pas à éviter la nécessité d’un point médian, je vis cela comme un échec et il peut m’arriver de reprendre tout un paragraphe pour retomber sur mes pieds. Du coup, pour ce qui est de la fiction, j’avais coutume d’imprimer, relire-corriger, reporter les corrections et réimprimer une douzaine de fois, et vers la fin, faire des relectures plus spécifiques, une pour la ponctuation, une autre pour la concordance des temps, une autre pour la fluidité, je passe donc désormais à treize, une relecture pour les accords et autres problématiques de genre.
Et juste parce qu’on parle, je t’avais sollicitée pour une autre problématique, celle des recommadations pour qu’un texte soit dyslexic friendly , l’idée est en train de progresser, je l’espère, dans le cerveau de mon éditeur, pour que mon prochain roman soit composé en suivant, autant que possible, certaines des recommandations que tu m’avais données et autres sources vers lesquelles tu avais pointé. En revanche je crois que le texte en drapeau, non justifié, là ça risque d’être la limite.
Est-ce que par exemple tu sais si les différentes polices de caractères ont des notes de dyslexic friendliness, si tu me passes l’expression . Et si c’est le cas, est-ce que tu sais quelle est la note (le rang) de Freight ?
Rapport au mur portant le graffiti « anarcho-inclusif », je serai plutôt pour garder le masculin pour « Dieu » car « au commencement était le verbe et le verbe s’est fait homme » (et non pas femme). Quant à « maître », ce mot désigne le plus souvent l’homme mâle. Donc accord à la majorité.
@alain1 : raccourci sur un clavier « ouindoze » : <ALT>0183 ···
Tu appuies sur la touche <ALT> et en maintenant cette touche enfoncée tu tapes la suite de chiffres sur la pavé numérique. Grâce à cette méthode, on peut avoir accès à de nombreux caractères :
▻http://www.letoileauxsecrets.fr/ascii/Altcode.html
Après 24h d’emballement sur la toile, je me pose un peu pour vous relayer plus d’infos sur le décryptage de l’article bidon du JDD !
Donc pour retrouver tout le décryptage, c’est par là : ▻https://web.archive.org/web/20200130161210if_/https://twitter.com/ValKphotos/status/942791427691614208
Ou mis en forme par ici chez @lundimatin : FakeNews sur Notre-Dame-des-Landes - Quand le JDD publie de faux scoops avec des images volées ou détournées :
►https://lundi.am/fake-JDD-ZAD
Articles après le décryptage :
Le « Journal du Dimanche » a-t-il inventé une cache d’armes dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ?
►http://www.liberation.fr/checknews/2017/12/19/le-journal-du-dimanche-a-t-il-invente-une-cache-d-armes-dans-la-zad-de-no
Le « JDD » publie des photos « secrètes » de NDDL... provenant en réalité des réseaux sociaux
►http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/12/19/le-jdd-publie-des-photos-secretes-de-nddl-en-realite-trouvees-sur-les-reseau
Dans le JDD, des photos faussement "secrètes" de la ZAD... et venant directement de la gendarmerie
▻https://www.arretsurimages.net/articles/2017-12-19/Dans-le-JDD-des-photos-faussement-secretes-de-la-ZAD-id10398
libéré 48h : ▻https://www.arretsurimages.net/TMP-108594BC36-10398-55089#
Notre-Dame-des-Landes. Le JDD s’excuse pour des photos de la ZAD
(reprise d’une dépêche AFP plutôt bancale)
▻https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/notre-dame-des-landes-le-jdd-s-excuse-pour-des-photos-de-la-zad-5458026
Réactions du JDD :
L’article a changé de titre et la vidéo contenant les images anachroniques rajoutées en plus de celles fournies par la gendarmerie a été retirée :
▻http://www.lejdd.fr/societe/notre-dame-des-landes-les-photos-secretes-de-la-zad-3522752
On peut retrouver la version initiale mais sans la vidéo ni une partie des photos :
►http://web.archive.org/web/20171217030208/http://www.lejdd.fr/societe/notre-dame-des-landes-les-photos-secretes-de-la-zad-3522752
Le directeur se fend d’un "courrier aux lecteurs" et reconnait l’absence de vérification mais c’est quand même eux qui zont raison hein :
►http://www.lejdd.fr/societe/a-nos-lecteurs-au-sujet-des-photos-de-notre-dame-des-landes-3525275
En réalité un autre rapport que celui présenté par le JDD vient d’être remis au gouvernement, il en est rapidement question dans le Quotidien du 16 décembre :
▻https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/quotidien-deuxieme-partie-19-decembre-2017.html à partir de 16’30’’, mais il faut se créer un compte
ou en résumé succin ici : ▻https://twitter.com/Qofficiel/status/943197701008777222
Je continue à m’interroger sur la réelle source du JDD :
– soit un rapport de gendarmerie étonnamment "vide" en documents alors que des milliers de photos ont dû être faites
– soit des personnes très énervées contre la tournure que prend le dossier du projet et qui utilisent un vieux rapport
L’analyse du changement de communication est assez intéressante à faire aussi avec depuis une semaine un nouveau type d’invités qui soutiennent encore très mollement le projet ("oui on a fait des erreurs mais...") et qui pour certains changent radicalement, tel un Christophe Barbier, chef de l’Express et proche de Macron, qui explique qu’il ne faut absolument pas de violences pour évacuer la zad ! Par deux fois j’ai vu des journalistes tellement surpris par les réponses qu’ils n’arrivent pas à le dissimuler, en mode yeux ronds, et lors de l’interview de Castaner sur France 3 il a fallu que le journaliste aille le chercher sur le terrain de la violence supposée de la zad pour qu’il explique que vu l’article du JDD (sic !) il y avait effectivement de quoi s’inquiéter et envisager aussi une expulsion militarisée... Pour la première fois j’entends une nouvelle raison introduite pour expliquer l’évacuation : les conditions sanitaires, la présence d’enfants, etc.
Évidemment je ne me leurre pas sur ce changement : gain de temps, encore, préparation de l’opinion publique, ou pourquoi pas, test pour voir comment serait perçue l’éventualité de "récupérer" la zad dans le giron du greenwashing vu le succès international de l’allocution de Macron au Planet Summit...
En tout cas, je me suis bien régalée à voir l’ampleur que prenait le décryptage et ça fait du bien !
Des négociations sont en cours avec le JDD, là aussi c’est assez "savoureux" !!!
Un immense bravo @val_k ! pour le travail au long cours et pour le dépiautage du vilain petit canard du JDD : un régal !
@val_k total respect, je me joins à @simplicissimus pour les félicitations, c’est du beau boulot et ça me plait énormément pour une raison particulière : une déconstruction solide, sérieuse et presque « scientifique » de cette crapulerie et en même temps, tu gardes un langage retenu et « respectueux », à la différence de ce qu’ont l’habitude de faire certains que je ne nommerai pas ici par charité chrétienne.
Je trouve cette double approche très grande (je ne suis moi-même pas toujours capable de me « retenir » donc j’admire).
Enfin, il serait d’utilité publique, une fois que tu auras terminé, de rendre public une synthèse de tes discussions avec le journal (mais c’est bien sur toi qui choisit).
En total soutien !
–-> je ne suis pas du tout dans le sujet, mais j’ai l’impression que ce post, qui semble être une très bonne analyse critique, manque cruellement de... tag (je sais, je sais, c’est ma manie) !
Pour le retrouver, n’oubliez pas d’indexer !
:-)
facile : #presse #média #communication #crapulerie #propagande #nddl #journalisme #mensonges #manipulations #val_k #jdd #journal_du_dimanche
Vous pouvez compléter
Je le recopie ici pour le plaisir et pour vous éviter de cliquer sur ce site du groupe Lagardère :
A nos lecteurs (.)
Plusieurs lecteurs nous ont signalé ce week-end une erreur à propos des photos dont était assorti l’article consacré à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dans le dernier numéro du JDD. Une partie de ces documents, « dont disposent les services de gendarmerie », écrivions-nous, semblent en effet avoir été collectés sur des sites ou des bases de données publics ou semi-publics. C’est donc à tort que le JDD a regroupé l’ensemble de ces images sous le titre : « Les photos secrètes de la Zad ». L’un de ces clichés portait au demeurant un crédit que nous aurions dû mentionner – nous prions son auteur d’excuser ce manquement.
Une explication à nos lecteurs s’impose : ces clichés figurent dans un document établi par un service de la gendarmerie sur lequel nos journalistes se sont appuyés pour décrire l’inquiétude des forces de l’ordre dans l’hypothèse où ils auraient à évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes. D’évidence, nous avons donc manqué de discernement dans les vérifications que nous avons entreprises et dans la présentation de ces photographies.
Cette maladresse ne remet toutefois pas en cause le fond de l’article, à propos duquel nous n’entendons pas polémiquer. Quels que soient leur origine et leurs auteurs, ces photos montrent l’organisation et les moyens dont disposent les occupants de la zone, qui ont fait savoir à maintes reprises qu’ils n’entendent pas se laisser évacuer.
Par Hervé Gattegno, directeur du Journal du dimanche
Apparemment les décodeurs du Decodex n’ont pas décodé la fiabilité du Journal du dimanche dit Le jdd . Peut-être ils ont pas osé, peut-être c’est des copains parce que Gattegno est un ancien du Monde.
Quelle hypocrisie dans la note aux lecteurs du JDD. Illes te citent meme pas après t’avoir volé des photos pour les détournées et en plus illes parlent de toi au masculin. Sans parler de leur malhonneteté de dire que ca change rien alors que ces photos étaient leur seul preuve. Merci et bravo @val_k pour tes photos et ton analyse critique.
Waa, bravo @val_k toutes mes félicitations et ma joie de les voir tomber avec un tel panache !
J’ajouterai #mafia_immobilière aux tags déjà mis par reka
Super boulot de #désenfumage et grand merci @val_k pour la couverture photo des évènements sur Nantes et sa région.
Ni gajnos kontraŭ la putraj redaktistoj kaj la gazetaro de la CAC40 !
Le mea-culpa du jdd :
Une explication à nos lecteurs s’impose : ces clichés figurent dans un document établi par un service de la gendarmerie sur lequel nos journalistes se sont appuyés pour décrire l’inquiétude des forces de l’ordre dans l’hypothèse où ils auraient à évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes. D’évidence, nous avons donc manqué de discernement dans les vérifications que nous avons entreprises et dans la présentation de ces photographies.
des excuses aussi merdique que leur torchon.
Pascal Ceaux (ça ne s’invente pas) auteur du papier (avec Stéphane Joahny) ben oui fallait au moins être 2 en plus de l’aide de la gendarmerie pour pondre une telle bouse.
Pascal Ceaux arrive mi-décembre au JDD
▻https://www.lettreaudiovisuel.com/pascal-ceaux-arrive-mi-decembre-au-jdd
Une arrivée fracassante
@val_k : avec les indémnités, dommages et intérêts, tu vas quitter la ZAD et prendre ta retraite sur une plage à Tahiti ? ;-)
Pascal Ceaux, ancien du Monde, "spécialisé dans les affaires de police".
Les Décodeurs du M... ont fait leur machin. Il est moins pire que le "Désintox" de Ration qui réussit à éviter de dire que le matériel faisandé provient de la gendarmerie, qui à la suite de Collomb (Il a déclaré, évoquant l’évacuation de la ZAD, qu’il gérerait le dossier « avec sang-froid, en évitant qu’il y ait des morts » ), prépare - au cas où - l’"acceptation" de morts causés par les forces de l’ordre à Nddl (et ailleurs)
#des_intox
Tapis dans le bocage : la vérité sur les armes secrètes des « zadistes »
►https://zad.nadir.org/spip.php?article4971
Alors que l’hypothèse d’un abandon officiel du projet d’aéroport se dessine enfin, on assiste en parallèle à une campagne politique et médiatique de diabolisation des « zadistes ». (...)
Dans le fond, ce que la focalisation pour les « pièges cachés » et les « boules de pétanque » cherche à mettre sous le tapis c’est qu’il ne s’agit pas simplement pour les habitants et usagers de la zad, anciens et nouveaux, d’empêcher la destruction d’un territoire mais aussi de réinventer d’autres mondes possibles. A ce niveau, il convient de préciser qu’il n’y pas sur la zad des « ultra-violents » d’un côté et des « néo-ruraux » de l’autre, mais une diversité de personnes déterminées à vivre et lutter ensemble. Nous ne séjournons pas dans des casernes mais construisons pas à pas depuis des années des formes de vie, d’habitat et d’activités fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.
le lien ci-dessus repris par @indymedianantes
▻https://seenthis.net/messages/654083
Merci à tou-te-s pour vos retour, ça fait super plaisir à lire !
Je suis en cours de négociation avec le JDD, je compte bien aller le plus loin possible pour qu’ils s’en rappellent, mais c’est intéressant d’apprendre que l’auteur est un nouveau dans leur équipe...
Pour info, je viens de voir que « La Relève et la peste » m’a chouré deux photos, selon leur réponse, j’aviserai si je rend ça public.
Autre info : Valeurs Actuelle voulait peut-être faire le même buzz et a chouré des photos à l’ACIPA ! ▻https://twitter.com/AnthonyMeignen/status/943944784498122752
Un an plus tard, le constat est amère : il y a bien eut la « guerre » et rien ne s’arrange : ►https://seenthis.net/messages/744712
La bataille avec le JDD a été rude, et avec des moments de ras-le-bol assez violents vu l’ambiance globale, j’ai même craqué et fait un enregistrement pour ne pas oublier cet état : ►https://archive.org/details/JournalDu
Bref, après tout ça, j’ai enfin reçu le (tout petit) chèque de dommages et intérêts qu’a daigné m’accorder le JDD. Je me suis fait un plaisir de lui signifier que la première dépense faite avec va au futur livre de Yves Monteil : "Police et Paysages" ►https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/police-et-paysages (faudra que je fasse un billet spécifique dessus !)
Mais ça n’est pas encore fini ! J’ai eut des réponses contradictoires sur la manière dont la CAF va considérer cette somme. Soit elle s’aligne sur les impôts et décide elle aussi qu’un dédommagement n’est pas un revenu, et je pourrai enfin envisager de récupérer les photos prisonnières d’un disque dur crashé (ça coûte la peau du cul !) ... soit la CAF considère ça comme un revenu, me coupe mon RSA pour un trimestre (voire me désinscrit) et là... c’est encore un gouffre énergétique qui s’ouvrira...
Je ne donne plus, je vends en Ğ1
▻https://tcrouzet.com/2017/12/15/je-ne-donne-plus-je-vends-en-g1
C’est une cryptomonnaie reposant comme Bitcoin sur la technologie blockchain, mais les similitudes s’arrêtent là. Quand vous rejoignez la Ğ1, vous touchez tous les jours un revenu de base, avec lequel vous pouvez commencer à échanger (le minage est rémunéré, mais ce n’est pas de cette façon que se fabrique la monnaie).
Au cours des parties, l’économie Ğ1 est tout aussi dynamique que l’économie argent-dette, mais les inégalités sont réduites, d’autant que cette monnaie décentralisée fonctionne sans banque. Par ailleurs, comme tous les acteurs reçoivent un revenu de base, ils peuvent l’utiliser pour accéder aux biens ou connaissances qui leur paraissent indispensables.
Je tente l’aventure.
Si certains sont déjà membres et veulent me certifier :
▻https://g1.duniter.fr/#/app/wot/9jiaxJAVWzdY3Wkq7Gh53fvgksQBqDD8ASSqSC4qUXFV/nicod_
J’ai fait pareil ce matin et j’attends :-)
▻https://g1.duniter.fr/#/app/wot/3t78f1ZtNwaDw3FCzD2cki6jJxcHvf2Ypt1z2HcqbP2a/Franck%20Paul
Ah toi aussi :)
Bon, le premier qui a ses cinq bons points les distribue aux autres ?
C’est con, je voulais vous faire un virement à tous et je n’y arrive pas, je ne sais pas comment faire.
SInon -> ▻https://g1.duniter.fr/#/app/wot/EGjLEn9y7zTm6NN69oDWq2N3Ujvhmfk1PZrXfB8TSzLF/reka
Je n’avais pas compris. Je voulais vous certifier mais je peux pas tant que je n’ai pas reçu 5 certifications.
Mais j’ai déjà une certification ! Gnark, gnark, gnark !
@monolecte C’est très injuste. Je me demande qui peut nous certifier si on ne connait personne et si personne des certifié(e)s ne nous connait ! ça peut durer longtemps...
Oui, c’est du capital sympathie !
Je creuse mon trou et ensuite j’œuvre pour les autres.
Bon, j’ai des chances d’arriver aux 5 avant ce soir.
J’ai commencé à tenter de recruter des certifieurs pour vous autres.
Bon, en fait j’ai compris qu’on n’a pas besoin d’être certifié pour échanger des G1.
Donc, vous pouvez ouvrir un compte sur ▻https://www.gchange.fr/#/app/home par exemple, pour commencer à vendre des trucs aux autres.
Par contre, seuls les certifiés ont un DU… ce qui est tout de même une forme d’inégalité assez intéressante.
Il y a aussi un forum, pour tenter de comprendre plus de trucs : ▻https://forum.duniter.fr
Plus d’infos encore ►https://duniter.org/fr/obtenir-des-g1
D’après ce que j’ai compris, on peut administrer des nœuds de création monétaire, mais ce n’est pas un truc comme miner du BitCoin.
Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça, il faut d’abord créer un compte avant de créer un nœud, se faire certifier sous les deux mois (c’est en tout cas la règle chez g1.duniter.fr) par 5 membres, que le nombre de membres est assez restreint (environ 500 à ce jour) et que je n’en connais probablement pas un :
> … tout individu peut produire sa part de monnaie sous réserve de devenir membre de la toile de confiance Ğ1 : ►https://duniter.org/fr/obtenir-des-g1
Du coup mon compte va disparaître et ne serai pas en mesure de créer un nouveau nœud, voire même simplement avoir un peu de G1 dans mon portefeuille.
De là à payer Thierry Crouzet cité en référence, ça devient quasi mission impossible. Drôle d’idée…
Je viens de passer un peu de temps de « cerveau disponible » à m’informer sur ce qu’est une #crypto-monnaie.
Quelques questions (presque) existentielles à propos de G1 (désolé, j’ai pas trouvé le petit chapeau à l’envers sur le G et on prononce comment : « djoune » ? Ou « june » avec le french accent ?)
1) Si on s’inscrit : doit-on laisser l’ordi où est installé le logiciel allumé en permanence pour faire fonctionner la « blockchain » (qui semblerait être un grand livre de compte ouvert en permanence) ?
2) Quelles types de transactions peut-on réaliser avec « June » ? (C’est marrant, ça m’a fait rapidement penser à « thune » ou « tioune », c’est selon.) Pourrais-je payer des trucs (marchandises ou services) IRL avec cette monnaie ou c’est juste pour réaliser des transactions entre « membres » (comme par exemple rémunérer des productions intellectuelles type articles de blogs ou autres « produits » issus de nos cerveaux en surchauffe ?
3) Y aurait-il des similitudes entre cette monnaie et les monnaies alternatives type SEL ?
4) S’agirait-il (comme déjà suspecté pour le bitcoin) d’une pyramide de Ponzi ou d’une simple hallucination collective qui permet de jouer entre nous (cyber-monopoly) ?
Et si le but essentiel de l’opération était tout simplement de comprendre ce qui se cache derrière la théorie de la création monétaire en s’amusant ? Car je suis convaincu qu’on apprend de ses erreurs et qu’on aborde le côté théorique d’un concept en se mettant en situation et en acceptant d’éventuels échecs au niveau stratégique et/ou relationnel pour mieux s’adapter à un système de fonctionnement comment dire ... économique ?
C’est vrai que si ça peut marcher (et apparemment, ce n’est pas toujours le cas vu qu’il faut quand même être coopté par d’autres membres pour que ça fonctionne mais je peux encore me tromper) et bien je pourrai rémunérer tou·tes les auteur·es que je lis en ligne et que j’apprécie. Ce sera toujours plus facile de vous allonger de la « June » plutôt que de vous apporter un poulet ou un panier de légumes ou quelques bûches de bois.
J’ai quand même retenu un truc important : une monnaie sert à remplacer le troc afin de booster le volume d’échange. J’ai bon, là ?
pour info ;-)
Ğ — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/%C4%9E
cette lettre note la consonne spirante vélaire voisée
« U+011E » ... Ça marche moyen comme truc. Et sur un bête clavier « ouindoze » ? <ALT> quoi ?
Ben ... Avec <ALT>0208 j’ai ça : « Ð ». C’est ballot, hein ? Et bien, si ça s’trouve, comme le forum est en anglais c’était pour un clavier « QWERTY » (et toc). Reste plus qu’à trouver LE forum en français pour obtenir la combinaison de touches « qui va bien ». Mais au fait « #Unicode » c’est la version « geek » de « #Unicorn » ?
Quelques clics plus tard et après des consultations en cascade chez Wikipédia (en français) où je n’ai pas eu le courage de me fader leurs explications absconses :
▻http://sebsauvage.net/comprendre/ascii
Avec ça c’est sûr, je mourrai moins bête, mais bon ...
Hello, je peux vous certifier si vous voulez. Je viens de le faire pour @fil le petit veinard ;-)
@b_b Avec plaisir mais comme on ne se connait pas encore il faut que je m’assure de qui tu es... Pour commencer tu peux m’envoyer un mot olivier.auber@vub.ac.be ?
je viens de certifier @b_b
A qui le tour ?
tu peux certifier @reka ? c’est possible ?
Merci et bisous !
@olivier8 attention il est conseillé de rencontrer les personnes que l’on veut certifier...
▻https://duniter.org/fr/wiki/licence-g1
De plus, le mieux est de se mettre d’accord avec 5 certificateurs pour certifier un nouveau venu, afin qu’il soit sur de passer avant les 2 mois.
Pensez a consulter la Framacarte pour aller a des rencontres Monnaie Libre...
▻https://vincentux.fr/blog/carte-monnaie-libre
@vincenttux @b_b et moi avons échangé par trois canaux différents et nous nous sommes appelés... Il me semble qu’il y a ici au moins deux autres certificateurs, toi et @monolecte . Reste à en trouver deux encore, ça doit pouvoir se faire.
J’ai envoyé une certification pour @odilon que je connais depuis longtemps. Pour Reka, @vincenttux, les régles doivent être appliquées avec discernement : il vit en Norvège. Mais on communique depuis des années, non seulement ici, mais aussi via Skype (oui, je l’ai vu en vrai du fond de son antre de trolls) et d’autres moyens encore. sans compter son boulot sur @visionscarto.
Je ne certifie que sur rencontre...
mais il y a un gros foyer en dans le Finistère pour @b_b
▻https://g1.duniter.fr/#/app/wot/map?c=48.2507:-4.1267:10
Ça fait du bien parfois de savoir qu’on est pas connu :)
Bon, ben, il ne reste plus à @reka qu’à organiser un raout G1 en Norvège, alors… Depuis le temps qu’on en parle, de se claquer la bise.
@monolecte Oui, on peut faire un grosse colonie de vacances ici, on a de quoi accommoder une cinquantaine de trolls même si c’est plus petit ici qu’une certaine grotte troglo. Des tofs de la colonie juste en dessous au cas où ça vous dirait vraiment de faire le voyage.
Je me demande si c’est bien raisonnable de se laisser certifier par @vincenttux que je ne connais pas et qui poste sur seenthis une fois tous les 5 ans à peu près mais exceptionnellement je veux bien faire une exception :)
Pas sûr de tout suivre mais le pitch de départ me plaît bien alors je fais comme tout le monde : ▻https://g1.duniter.fr/#/app/wot/B36Y8HxFv8V25myY2FNUVgyrFh6fttqCpjUpyfz5z9Ad/JM%20Oupah
@b_b, tu veux un pot de confiote en plus sur ta note ?
@jeanmarie claro que si, on est en à combien déjà ? ^^
Je viens de poster un message pour mon inscription sur « Duniter ».
▻https://seenthis.net/messages/672604
Il me semble qu’on avait un tag pour ça genre #art_directed_articles mais ya qu’un seen donc ça devait être autre chose
C’est parce que y a pas de « s » au tag @rastapopoulos (c’est juste @baroug qui a voulu faire son intéressant)
L’autre programme ! « Andrée Kupp » - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=nzoY8YY43bA
La dresseuse et montreuse de fruits et légumes vous offre un spectacle de marionnettes à déguster en famille, un régal convivial, car, lorsque Andrée Kupp installe sa boutique des quatre saisons quelque part, ça vous réveille un quartier ! Premier spectacle avec la 3ème édition du Festival de théâtre jeune public organiser par la Communauté de Communes du Pays de Pont-à-Mousson.
Gros effort contre l’écriture inclusive, aujourd’hui…
– Harcèlement : les "briseurs de silence" désignés "personnalité de l’année" par "Time magazine"
▻https://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20171206.OBS8812/harcelement-les-briseurs-de-silence-designes-personnalite-de-l-
– Harcèlement : Merkel salue les "Briseurs de silence" récompensés par le magazine Time
▻http://www.bfmtv.com/international/harcelement-merkel-salue-les-briseurs-de-silence-recompenses-par-le-magazine-
– Celles qui ont « brisé le silence » désignées « personnalité de l’année » par le « Time »
▻http://www.lepoint.fr/monde/time-designe-les-briseurs-de-silence-comme-personnalite-de-l-annee-06-12-201
« Pour avoir donné une voix à des secrets de Polichinelle, pour être passés du réseau des chuchotements aux réseaux sociaux, pour nous avoir tous poussés à arrêter d’accepter l’inacceptable, les briseurs de silence sont personnalité de l’année », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué du magazine.
– Les "briseurs de silence", "personnalité de l’année" 2017 selon "Time Magazine"
▻http://www.ozap.com/actu/les-briseurs-de-silence-personnalite-de-l-annee-2017-selon-time-magazine/544532
Et comme ça sur des dizaines de (gros) supports…
C’est d’autant plus crétin que le Time a ostensiblement rebaptisé le titre « Man of Year »/« Woman of the Year » en « Person of the Year » depuis… 1999.
On peut noter aussi une certaine réticence à nommer les femmes non-blanches (et moins célèbres et certainement moins riches) puisque sur 5 femmes sur la Une seules 3 sont nommées :
Le magazine a mis six femmes en « une », dont l’actrice Ashley Judd, la chanteuse Taylor Swift et l’ex-employée d’Uber Susan Fowler, parmi les premières à dénoncer des abus sexuels, ainsi qu’une femme au visage caché, en référence à celles et ceux restés anonymes.
On remarque que le bras de la « femme au visage caché » a le droit à plus d’honneurs.
Les deux autres femmes sont donc :
Adama Iwu (au premier plan)
Iwu organized an open letter signed by 147 women calling out harassment in California’s capital, which launched a state-senate investigation.
‘Young women told me about the same men who harassed me years ago. And all I did was participate in the whisper network: ’Here’s what you can wear,’ ’Here’s where you can go,’ ’Here’s who to avoid.’ But you have to address it head on and as a group. It’s hard to call 147 women liars. We can’t all be crazy. We can’t all be sluts.’
Isabel Pascual (à gauche)
In the wake of the revelations about Harvey Weinstein, Pascual spoke out at a march in L.A. about being stalked and harassed in order to give voice to her fellow agricultural workers.
‘I was afraid. When the man was harassing me, he threatened to harm my children and me—that’s why I kept quiet. I felt desperate. I cried and cried. But, thank God, my friends in the fields support me. So I said, Enough. I lost the fear. It doesn’t matter if they criticize me. I can support other people who are going through the same thing.’
*Pascual’s name was changed to protect her family.
▻https://metrouk2.files.wordpress.com/2017/12/pri_62270549.jpg?quality=80&strip=all&strip=all
On voit qu’à l’intérieur du magazine d’autres femmes sont à l’honneur.
Enfin il semble que ce titre et ce contenu étrangement biaisés ont pour origine l’#AFP (tous ces articles mentionne l’AFP comme source).
Le dossier complet du Time :
►http://time.com/time-person-of-the-year-2017-silence-breakers
C’est bien du à l’AFP :
Dans les médias qui se sont vautré dans cette faute on trouve donc (en plus de ceux déjà cités) :
France Inter
ARTE Journal
Le Télégramme
Sud Ouest
Notre Temps
Midi Libre
La République des Pyrenees
Nice Matin
L’Est-Éclair
Consternation, tristesse, colère…
Bon sang… ce que ça donne envie d’arrêter de parler français, cette langue non seulement sexiste — disons par héritage historique — mais aussi réac qui, même face à une Une 100% féminine, face à un sujet absolument féminin, ne sait pas accorder au féminin et rajoute cette agression supplémentaire, d’invisibiliser les femmes dans le texte, sous prétexte de masculin neutre. J’ai urgemment besoin de changer de langue.
Hey girls, stop speaking French, since this language does not want us !
Et juste en dessous, dans un autre tweet, l’AFP a fait un gros effort d’écriture inclusive :
Assia Benziane a fait un montage intéressant (puisque l’AFP a la flemme de toutes les nommer ou même de nommer leur métier : ouvrière, ingénieuse, lobbyiste, actrice et chanteuse) :
▻https://twitter.com/AssiaBenziane/status/938465986897956866
C’est assez révélateur de la réponse française à la parole des femmes. Quant les françaises disent #metoo les français répondent « le masculin l’emporte ».
Les « briseurs » de silence ... hmmm ... les « brisures du silence » me semblerait mieux adapté ... mouais ...
A propos d’écriture inclusive j’avais souligné un certain paradoxe ici
▻https://seenthis.net/messages/648482
... face à un sujet absolument féminin, ne sait pas accorder au féminin et rajoute cette agression supplémentaire, d’invisibiliser les femmes dans le texte, sous prétexte de masculin neutre.
Dans le cas présent, comme je l’indique dans ton autre message, ce n’est pas la langue qui est en faute, dans le cas d’un pluriel strictement, l’accord au masculin est une faute. Et du coup c’est un impensé de la part de la personne qui a traduit, c’est donc, en quelque sorte, doublement coupable.
Sauf que c’est pas un pluriel strictement féminin puisque quelques rares hommes ont soutenu et relayé la parole des femmes, en particulier Ronan Farrow. Comme il suffit d’un seul Ronan Farrow parmi 4,5 milliards de femmes qui s’expriment pour que le masculin l’emporte en français, c’est pas une faute de parler au masculin (du point de vue académique).
Attention @philippe_de_jonckheere, la « langue » ne désigne pas un corpus de mots inertes, mais aussi leur usage.
En écoutant la vidéo de Linguisiticae sur l’écriture inclusive, je m’oriente vers une position non radicale au sujet du français... mais toutefois critique. @odilon
Sachant qu’il est en général à fond pour les langues qui bougent, contre l’académie française et qu’il est plutôt casseur de jugements hâtifs.
Attention @philippe_de_jonckheere, la « langue » ne désigne pas un corpus de mots inertes, mais aussi leur usage.
Certes. Et ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Dans quel amour blessée , Alain Borer fait une défense malgré tout intéressante de la langue française, nettement moins sexiste, surtout du temps de l’accord de proximité, que l’on ne le pense, et donc il s’agit beaucoup d’ usage en effet.
@mad_meg Comme je le disais dans l’autre message pour palier cet effet d’un seul gramme de merde qui gâche entièrement le goût d’un kilogramme de caviar (Roland Topor), il me semble qu’il y aurait à regarder du côté d’un accord de majorité, si les entités qui relèvent du féminins sont plus nombreuses, alors l’accord pluriel se fait au féminin.
Situation plus partagée à #Montréal :
Les « briseuses de silence », personnalité de l’année du magazine Time
Radio Canada, le 6 décembre 2017
▻http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1071480/moiaussi-sacre-personnalite-annee-time-magazine
Les « briseurs de silence » désignés Personnalité de l’année 2017 par Time
Catherine Triomphe, TVA Nouvelle, le 6 décembre 2017
▻http://www.tvanouvelles.ca/2017/12/06/ceux-qui-ont-brise-le-silence-personnalite-de-lannee-2017
et la même journaliste :
Personnalité de l’année Time : celles qui ont « brisé le silence »
Catherine Triomphe, La Presse, le 6 décembre 2017
▻http://www.lapresse.ca/arts/medias/201712/06/01-5146069-personnalite-de-lannee-time-celles-qui-ont-brise-le-silence.php
@philippe_de_jonckheere oui pourquoi pas l’accord de majorité, mais aussi celui de proximité, je suis assez ouverte du moment que ca remet en cause l’ordre viriliste traditionnel.
À mon avis l’accord de majorité c’est injouable parce que dans plein (la plupart ?) des cas, on ne sait pas quel genre est majoritaire…