• EasyCov (🇫🇷) et la rRance :

    https://infodujour.fr/societe/45139-easycov-le-test-revolutionnaire-arrive-enfin

    (article du 22 fév. 2021)

    Sondage de trottoir cette aprèm, 3 pharmacies, 2 labos d’analyses : aucun des 5 ne connait le produit.

    Les pharmacies n’ont juste pas le droit de faire des tests salivaires (?) ; salivaire = labo - c’est la réponse des 3 pharmacies.

    Les labos qui font du test salivaire vendent du RT-PCR (leur business) sur prélèvement salivaire ; grosses machines, réactifs, résultat en ~24h.

    EasyCov, c’est du RT-LAMP : pas de machine compliquée, quelques gouttes de salive, un tube de réactifs, bain marie ++ à 80°C puis 65°C, résultat en 40 minutes chrono et c’est 2x moins cher pour la sécu.

    #EasyCov #tests_salivaires

  • Covid-19 : un test négatif de moins de vingt-quatre heures nécessaire pour se rendre dans les outre-mer
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/24/covid-19-un-test-negatif-de-moins-de-vingt-quatre-heures-necessaire-pour-se-

    Covid-19 : un test négatif de moins de vingt-quatre heures nécessaire pour se rendre dans les outre-mer
    Toutes les personnes – vaccinées ou non – souhaitant se rendre dans les outre-mer devront présenter un résultat de test de dépistage au Covid-19 négatif, qu’il soit PCR ou antigénique, de moins de vingt-quatre heures à partir du mardi 28 décembre, a annoncé le gouvernement dans un communiqué diffusé vendredi 24 décembre. Jusqu’ici, un test négatif de moins de soixante-douze heures pour un PCR ou de moins de quarante-huit heures pour un antigénique était exigé avant le départ. Cette mesure plus restrictive s’appliquera aux passagers voyageant à partir de la France métropolitaine ou d’un pays étranger, fait savoir le texte. « Cette mesure est nécessaire afin de protéger les territoires ultramarins de la nouvelle vague épidémique sous l’effet du variant Omicron et de limiter la circulation du virus dans le contexte d’une forte reprise des contaminations dans l’Hexagone », précise le gouvernement dans son communiqué.
    Le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal, présenté lundi 27 décembre en conseil des ministres, prévoit par ailleurs de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 31 mars 2022 à la Martinique et de le déclarer jusqu’à la même date à La Réunion. Il est précisé dans le texte que, « en cas de déclaration de l’état d’urgence sanitaire dans une autre collectivité ultra-marine avant le 1er mars 2022, cet état d’urgence s’appliquera également jusqu’au 31 mars 2022 ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#territoireultramarin#lareunion#martinique#passesanitaire#passevaccinal#test#variant#omicron

    • Les données récoltées
      Voici une liste exhaustive des données que nous récoltons :

      • Liste des accès au serveur web (logs)
      • Liste des erreurs potentiellement rencontrées lors du chargement du site
      • Des données de résultats politiques associées à :
       - des coordonnées géographiques (calculées grâce à une base de donnée GeoLite2 téléchargée localement et fournie par MaxMind)
       - le temps passé sur le questionnaire
       - les données de navigateur (agent utilisateur, référent de la page locale)

      Les données non récoltées & nos engagements
      Par cette présente charte, nous nous engageons à protéger et ne pas regrouper des données politiques avec des éléments permettant d’identifier des personnes individuellement. Les adresses IP ne sont ainsi pas traitées, et aucune organisation/entreprise tiers n’a accès à des données pouvant vous identifier individuellement. À terme, bien qu’il ne soit actuellement pas possible de vous identifier personnellement grâce aux données que nous récoltons, les données récoltées seront automatiquement anonymisées par les outils de confidentialité différentielle.

      Finalités de ces données
      Les données d’accès et d’erreurs au site permettent de constater l’usage effectif du service, afin de fournir des ressources optimales pour le trafic observé.
      Les données de résultats du test sont utilisées afin de proposer des rapports publics sur les différentes opinions politiques observées sur des territoires données, ainsi que leur évolution en fonction du temps. Ces données seront proposées sous la forme de données agrégées.

      Conservation des données
      Nous conservons généralement les données personnelles le temps nécessaire aux fins définies dans ce document.

    • j’aime bien le dernier paragraphe,…
      • je ne sais pas si le délai de conservation doit, en conséquence, s’estimer en semaines (peu probable…), mois ou années, voire lustres
      • " généralement " : donc de temps en temps, nous nous autorisons à dépasser (largement ?) le temps, totalement flou et à notre bon plaisir, que nous jugeons utile pour ce qu’on a à faire des données

      #TVB

  • Parce qu’ils ne sont bons qu’à ça Viktor DEDAJ - Le grand soir
    https://www.legrandsoir.info/parce-qu-ils-ne-sont-bons-qu-a-ca.html

    Marre d’entendre « Il ne faut pas surcharger les services de soins »

    Ca veut dire quoi, exactement ? S’il ne restait que 10 lits, comment faire pour ne pas les surcharger ?

    D’ailleurs, comment est déterminée la capacité théorique des services de soins ? Si cette capacité est calculée en fonction d’une activité « normale », il y a déjà là un gros, très gros, problème.

    Que feront-ils si demain, ou après demain, une autre crise sanitaire surgit ? Si c’est un nouveau virus, pourront-ils sortir de derrière les fagots un nouveau vaccin « miracle » ? Si non, quel est le scénario envisagé ? Empiler les malades à plusieurs par lit ? Utiliser les couloirs ? Monter des tentes ?


    Si c’est un accident nucléaire, demanderont-ils aux gens de se confiner en attendant une baisse des radiations - disons dans 10.000 ans ?

    On fabrique bien des avions, des missiles, des porte-avions en « prévision » d’un évènement qu’on espère n’arrivera jamais. Tout le système de défense, par définition, est en « surcapacité » (c’est-à-dire « sous employé ») permanente, juste au cas où...

    Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir un système de santé en surcapacité permanente, juste au cas où ? Un système où le personnel de santé ne travaillerait en « temps normal » que 4 jours par semaine, 6 heures par jour - par exemple. Sous-payés, certes (faut pas rêver non plus) mais toujours frais et dispos, au lieu d’être en flux tendu tous les jours de la semaine, 52 semaines par an ? Peut-être même avec retraite à 45 ans comme certains tirs-au-flanc de l’armée ?

    La comparaison est d’autant plus choquante si on considère que la préparation militaire est censée n’être que dissuasive. Mais on ne dissuade ni un virus ni les retombées d’un accident industriel ou d’une catastrophe naturelle.

    Il est toujours fascinant de voir le spectacle - car il s’agit d’un spectacle - de la classe politico-médiatique qui fait semblant - car ils ne font que semblant - d’être soudainement extrêmement préoccupés par la santé de la population. Disons que ça ne correspond pas du tout aux personnages.

    J’ai déjà constaté qu’ils adorent tous la surenchère, les réunions de crise, les communiqués, les dépêches de presse en flux continu, la cacophonie généralisée. Ca leur donne de l’importance, ça cloue le bec aux critiques. Ca évite aussi d’avoir à expliquer ou rendre des comptes. Ils se prennent tous pour des Churchill réclamant du sang, de la sueur et des larmes.

    N’importe quel pignouf avec un semblant de pouvoir peut se donner l’impression de participer à l’Histoire avec un grand « H ». Torse bombée, mains sur les hanches, à scruter les déviants. Ca l’agace en même temps que ça lui plaît. On passe des applaudissements au balcon aux menaces de radiation en moins de temps qu’il ne faut pour l’apparition d’une variante.

    Oubliez le « gouverner, c’est prévoir ». L’ambiance « conflit militaire version allégée », ils adorent ça. Ils adorent ça parce qu’ils ne sont « bons » qu’à ça.

    Alors, du coup...

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’un vaccin aussi peu efficace être imposé avec autant de férocité. Ce n’est pas rassurant.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de traitements, même partiellement ou peu efficaces (mais c’est déjà ça), se faire dézinguer aussi systématiquement et disparaître du radar. Ca pose de sérieuses questions.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de médecins censurés, menacés et réduits au silence et qui pour la plupart me paraissent tenir des propos cohérents et sensés (sans que je puisse juger de leur exactitude). Ca donne une sale impression.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler de responsables politiques formulant des assurances qui seront contre-dites si rapidement et si ouvertement. C’est plutôt inquiétant.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de personnes partir en vrille dans le syndrome du larbin et soudainement faire confiance à des escrocs patentés et des menteurs pathologiques. Y’a des claques qui se perdent.

    Je n’ai jamais ressenti cette impression d’être soudainement entouré d’énergumènes vociférants et à l’évidence paniqués qui prétendent exercer sur moi - par dépit ? - une violence psychologique et physique alors que j’essaie d’être le plus pragmatique, raisonnable et « scientifique » possible. Ca donne envie de les remettre à leur place

    Viktor Dedaj

    #sante #santé #Hôpital #Soignantes #Soignants #Lits #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #effets_secondaires #test #violence #Larbins

  • Un fonds valaisan pour indemniser les victimes de la vaccination contre le Covid-19 ? Didier Morard - rhonefm
    https://www.rhonefm.ch/actualites/un-fonds-valaisan-pour-indemniser-les-victimes-de-la-vaccination-contre-le-c

    Le Valais se dotera-t-il d’un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre le Covid-19 ? Quatre députés ont déposé une motion au Grand Conseil en ce sens.

    Des députés valaisans veulent s’inspirer de Bruxelles. Quatre élus au Grand Conseil – deux verts (Frédéric Carron et Christine Pustel) et deux UDC (Pierre Contat et Cynthia Trombert) – proposent comme dans l’Union européenne de créer un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre le Covid-19. Concrètement, le texte - que s’est procuré Rhône fm - demande à l’Exécutif cantonal de mettre par prévision de l’argent de côté pour indemniser ceux qui ont subi des AVC, des thromboses ou des effets neurologiques graves à la suite de la vaccination.

    « Au niveau mondial, les effets secondaires commencent à être répertoriés et forcément les victimes, qui auront leur vie brisée, vont demander un dédommagement à l’Etat », s’inquiète Frédéric Carron, député écologiste. Les motionnaires – à l’image de l’UDC Pierre Contat – accusent les fabricants des vaccins de « s’être déchargés de toute responsabilité » quant aux effets négatifs de leur produit. Et le Montheysan de souligner qu’au final les pays devront payer la facture : « En Suisse, le fédéralisme fait que les cantons auront une responsabilité. »

    Pour le financement de ce fonds d’indemnisation, les motionnaires proposent de l’alimenter avec les bénéfices redistribués par la Banque nationale suisse ou les autres revenus exceptionnels attribués au canton. « On pourrait imaginer que dans la péréquation financière, une partie soit dédiée à l’indemnisation des victimes des vaccins contre le Covid. Le problème est national mais il se répercute sur les cantons », indique Pierre Contat.

    Le consentement suffisamment éclairé
    Pour comptabiliser le nombre de personnes concernées par les conséquences du vaccin, une seconde intervention parlementaire a été déposée par les mêmes députés. Le postulat demande la mise en place d’une pharmacovigilance. « C’est un observatoire cantonal, qui doit tenir un registre des effets secondaires. Cette statistique permettra d’anticiper les éventuelles indemnisations », précise Pierre Contat. Autre volet du postulat : une meilleure information juste avant l’injection sur les effets graves de la vaccination.

    « Une jurisprudence dit qu’il faut un consentement suffisamment éclairé. Il ne suffit pas de dire aux gens qu’il y a quelques effets secondaires légers. Les vaccinations se font à toute vitesse, toutes les deux minutes et sans explications d’un médecin », s’insurge Pierre Contat.

    Le caractère urgent de ce postulat n’a pas été retenu par le Bureau du Grand Conseil. En conséquence, le texte sera traité par voie normale au plus tôt au printemps 2022, voire au-delà.

    Thèses d’antivax ?
    Co-auteur de la motion, le député Vert Frédéric Carron s’est fait connaître notamment pendant cette crise pour avoir participé à une manifestation anti-Covid à Sion. Alors doit-on voir dans cette intervention parlementaire, une ultime proposition d’antivax (anti-vaccins) ? « Je ne suis pas antivax mais pour la liberté. Le Conseil fédéral nous a trompés en disant que le choix de la vaccination serait libre. Finalement des pressions sont mises les unes derrière les autres pour nous pousser à la vaccination », regrette Frédéric Carron. L’UDC Pierre Contat abonde : « J’ai toujours fait tous mes vaccins mais ceux contre le Covid sont toujours en phase de test et je ne peux pas accepter que l’on fasse un test mondial. »

    La motion sur le fonds d’indemnisation sera aussi vraisemblablement traitée le printemps prochain. « Avoir le choix est un droit constitutionnel. J’espère qu’il va y avoir un réveil au Grand Conseil », conclut Pierre Contat.

    #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #effets_secondaires #Suisse #test

    • Une vaccination obligatoire entrainerait une prise de la responsabilité par les gouvernants.
      Un fond d’indemnisation serait alors nécessaire.

      Cette demande peut donc aussi être interprétée comme une préparation à cette obligation de vaccination.

  • Covid-19 : l’Italie restreint ses conditions d’entrée pour les voyageurs européens
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/14/covid-19-les-pays-bas-ferment-les-ecoles-primaires-une-semaine-plus-tot-par-

    Covid-19 : l’Italie restreint ses conditions d’entrée pour les voyageurs européens
    Ces nouvelles mesures, valables du 16 décembre au 31 janvier, interviennent alors que l’Europe fait face à une nouvelle vague de Covid-19, marquée par une rapide propagation du variant Omicron.
    La planète reste en alerte alors que le variant Omicron se propage à un rythme inédit, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui estime que la plupart des pays sont désormais touchés. La pandémie de Covid-19 a fait au moins 5,3 millions de morts dans le monde depuis la fin de 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles, mardi 14 décembre.
    L’Italie a annoncé une restriction des conditions d’entrée sur son territoire pour les voyageurs en provenance de l’Union européenne (UE) à partir de jeudi, avec un test négatif obligatoire pour tous et une quarantaine de cinq jours pour les non-vaccinés.Jusqu’à présent, les ressortissants de l’UE pouvaient se rendre en Italie munis d’un passe sanitaire attestant un schéma de vaccination complet, une guérison récente ou un test négatif.
    Les personnes non vaccinées devront observer une quarantaine de cinq jours à leur arrivée, en plus de la présentation d’un test négatif. Celles qui arrivent de l’extérieur de l’UE devaient déjà être placées en quarantaine.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#sante#frontiere#circulation#variant#omicron#OMS#test#quarantaine#restrictionsanitaire

  • IOM Supports the UN COVID-19 Vaccination Roll-Out in Yemen - Yemen | ReliefWeb
    https://reliefweb.int/report/yemen/iom-supports-un-covid-19-vaccination-roll-out-yemen

    IOM Supports the UN COVID-19 Vaccination Roll-Out in Yemen
    Yemen received 360,000 COVID-19 vaccine doses through the COVAX Facility on 31 March. The roll-out of the vaccination campaign began on 20 April.
    COVID-19 has had severe consequences for the health, well-being and income of people in Yemen. The full impact can never be truly known, however, due to limited testing and reporting across the country.
    The monthly rate of positive COVID-19 cases reached over 2,400 in March, which was the highest confirmed in one month since the start of the pandemic. In April, the case rate continued to be higher than in previous months with more than 1,500 cases. As of early May, the case fatality rate reached over 19 per cent — the highest in the region.“Achieving wide-reaching immunity is vital to stopping the COVID-19 pandemic in its tracks. IOM is happy to support the vaccination campaign in Yemen to help reach that very aim,” said Christa Rottensteiner, IOM Yemen Chief of Mission.
    “It is extremely important that all vulnerable communities in Yemen have access to the COVID-19 vaccine. IOM welcomes the Government of Yemen’s decision to take an inclusive approach to the vaccine roll-out by including migrants in need. Our communities will not be healthy until everyone is healthy.”So far, over 18,500 health workers and people with medical conditions have been vaccinated across Yemen. In the next rounds of the vaccination campaign, migrants are expected to be included as per the national plan. IOM estimates that more than 32,000 migrants are currently stranded across Yemen, with limited access to health care, hygiene or other COVID-19 prevention and treatment resources.The vaccines being administered by IOM in the five health centres are provided through the COVAX Facility, which is a partnership between the Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), Gavi, the Vaccine Alliance, the United Nations’ Children’s Fund (UNICEF) and the World Health Organization (WHO).Prior to the start of the vaccination campaign, IOM doctors were trained in administering the vaccine by WHO, UNICEF and the Ministry of Public Health and Population.The health centres where IOM is helping to carry out the vaccination campaign are already supported by the Organization through other means, including the provision of medicine, supplies, equipment, salary support and training. IOM is able to work with these health centres thanks to support from USAID’s Bureau for Humanitarian Assistance (BHA) and the Government of Japan.
    For greater effectiveness of vaccination campaigns across the world, IOM calls for the removal of any barriers that migrants and forcibly displaced persons may face in accessing the jab.The Organization has been supporting governments through health system strengthening, outreach to share information and combat vaccine hesitancy among communities, and operational support for transport and storage of doses, among other activities. IOM has also been implementing an extensive response to the COVID-19 pandemic since its start in 2020 through other health services such as the construction of quarantine centres, enhancing COVID-19 diagnostics through PCR testing, risks communication and community engagement and health worker training.

    #COvid-19#migrant#migration#yemen#sante#vaccination#systemesante#test#quarantaine#IOM#USAID

  • Omicron : le Maroc entrouvre la porte à ses ressortissants bloqués à l’étranger
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/14/omicron-le-maroc-entrouvre-la-porte-a-ses-ressortissants-bloques-a-l-etrange

    Omicron : le Maroc entrouvre la porte à ses ressortissants bloqués à l’étranger
    Un test PCR de moins de quarante-huit heures est exigé ainsi qu’une mise en quarantaine d’une semaine en hôtel à la charge du gouvernement. Le gouvernement marocain a décidé, lundi 13 décembre, d’autoriser exceptionnellement les Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières occasionnée par le variant Omicron à retourner dans leur pays.« Afin de permettre le retour au Maroc des citoyens marocains qui résident effectivement au Royaume et qui ont été bloqués à la suite de la suspension des vols, les autorités marocaines vont autoriser, à titre exceptionnel, des vols de passagers (…) à partir du Portugal, de Turquie et des Emirats arabes unis », indique un communiqué du comité interministériel chargé de la veille anti-Covid. « Cette opération, qui débutera ce mercredi 15 décembre, concerne, exclusivement, les citoyens marocains qui résident effectivement au Maroc et qui ont quitté récemment le territoire national », ajoute le communiqué.Toutefois, chaque passager devra présenter avant l’embarquement un test PCR négatif de moins de quarante-huit heures.En outre, les passagers seront confinés pendant sept jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement marocain et des tests PCR seront effectués toutes les quarante-huit heures durant la période d’isolement. Enfin, toute personne testée positive à l’aéroport ou à l’hôtel sera prise en charge par les autorités sanitaires compétentes.Des milliers de Marocains sont actuellement bloqués à l’étranger à la suite de la décision des autorités de prolonger jusqu’au 31 décembre la suspension des vols passagers à destination et en provenance du Maroc − effective depuis le 29 novembre − en raison de la propagation rapide du variant Omicron du SARS-CoV-2 et de la recrudescence de la pandémie en Europe.Elles autorisent néanmoins, au cas par cas, des vols spéciaux de rapatriement à partir du Maroc, notamment vers l’Europe.Des sites marocains, citant « une source bien informée au ministère de l’Intérieur », ont précisé lundi qu’aucune restriction n’est imposée aux Marocains désireux de quitter le territoire et qu’ils peuvent utiliser ces vols spéciaux.Les restrictions de déplacement ont été mises en place « afin de préserver les acquis du Maroc dans la lutte contre la pandémie », selon les autorités.La situation épidémiologique s’est stabilisée, avec une faible transmission du virus depuis plus de cinq semaines, selon le ministère de la santé.Toutefois, les professionnels du tourisme s’alarment de l’impact dévastateur de la fermeture des frontières sur ce secteur vital pour l’économie du royaume, déjà miné par une crise sans précédent depuis bientôt deux ans

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#europe#sante#test#quarantaine#retour#tourisme#restrictionsanitaire#tourisme

  • Brive : l’hôpital engage des comédiens pour jouer les patients et tester ses agents, les syndicats hurlent au scandale !
    https://www.leparisien.fr/societe/brive-lhopital-engage-des-comediens-pour-jouer-les-patients-et-tester-ses

    À l’hôpital de Brive, il y a le niveau 2 du plan Blanc activé depuis quelques jours face à la résurgence de l’épidémie de coronavirus et l’afflux de malades. Mais il y a aussi de #faux-patients. Du 15 au 25 novembre, deux comédiens ont été engagés pour être envoyés dans six services différents, révèle le quotidien régional La Montagne. Une mesure assumée et défendue par la direction mais qui ne passe pas du tout auprès des organisations syndicales qui ont été saisies.

    « Un gars un peu ébou­riffé a dé­bar­qué dans mon bu­reau et il ne de­man­dait rien. On lui a posé des ques­tions, on lui a de­mandé son nom, son pré­nom. Il a ré­pondu qu’il s’ap­pe­lait Pierre Pierre », raconte une agente, sous couvert d’anonymat, au journal local.

    « Il n’y avait au­cune agres­si­vité, af­firme un agent ad­mi­nis­tra­tif qui a été confronté à ce #test. C’est le pro­cédé qui est agres­sif. En at­ten­dant, de vrais pa­tients ont ap­pelé, je leur ai de­mandé de rap­pe­ler plus tard. Et je sais que nous sommes dif­fi­ciles à joindre », explique-t-elle. Car c’est bien là le problème, ces « patients mystères » n’ont pas amusé le personnel. Seuls les médecins chefs de pôle et les cadres de service étaient au courant, précise France Bleu.

    Selon la radio, l’un des comédiens aurait un peu trop exagéré dans sa prestation au service psychiatrique et cet incident a mobilisé de nombreux agents qui ont même contacté les forces de l’ordre pour s’assurer qu’une personne désorientée, en réalité l’acteur, n’était pas recherchée. C’est lui-même qui a mis fin à sa prestation d’un homme « égaré » face aux proportions de son arrivée dans le service.

    « Le patient ne jouait pas une personne égarée mais manifestait des troubles psychologiques sérieux pour ne pas dire sévères. Un infirmier a dû venir au secours de la secrétaire. Puis un médecin a dû abréger sa consultation pour venir en aide à l’infirmier. C’est une perte de temps. C’est regrettable, lamentable, minable d’agir ainsi » fulmine à France Bleu, Jean Pierre Salès, secrétaire de la section hôpital de Brive à la CFDT.

    « Faire ce genre d’enquête, caché, avec des comédiens, c’est très mal venu. C’est écœurant comme pratique. Que l’on fasse des enquêtes utiles à tous, pourquoi pas ! Mais d’une manière ouverte et officielle. On prévient », peste-t-il encore, évoquant le contexte Covid et une décision de la direction qui « ajoute de la tension ».

    La direction assume cette décision qui était une manière « moins technocratique » de se préparer pour tenter d’obtenir la certification « Experts visiteurs » en juin prochain. S’il le directeur adjoint, Michel Da Cunha, reconnaît qu’un acteur « a été trop loin » avec une « réaction disproportionnée », il se satisfait que « 90 % des interactions entre le personnel et les comédiens se soient bien passées ».

    Pour lui, cet exercice, qui était repoussé depuis deux ans, est « une méthode que l’on retrouve beaucoup dans le monde de l’entreprise ». « Ce pro­gramme a été mis en place pour auto-évaluer la prise en charge du pa­tient avant la venue d’ex­perts vi­si­teurs en juin 2022 qui per­met­tront au centre hos­pi­ta­lier d’ob­te­nir la #Cer­ti­fi­ca­tion-2020. C’est une obli­ga­tion ad­mi­nis­tra­tive. Le but n’était pas de mettre en difficulté les agents », termine-t-il.

    « Il était prévu que ces acteurs re­viennent en janvier février. Le per­son­nel ne sou­haite pas qu’ils re­viennent », prévient déjà la CGT. Un sujet qui sera débattu, jeudi prochain, entre représentants du personnel et la direction lors de la réunion du comité technique d’établissement.

    Donc, les #néo-managers responsables de la sape organisée des services publics préfèrent employer des comédiens plutôt que des médecins à l’hôpital.

    #Hôpital #faux-patients #test #Certification2020 #néo-management

  • Variant « B 1.1 529, Omicron » : la Côte d’Ivoire renforce le contrôle sanitaire à ses frontières.
    https://www.dakaractu.com/Variant-B-1-1-529-Omicron-la-Cote-d-Ivoire-renforce-le-controle-sanitaire

    Variant « B 1.1 529, Omicron » : la Côte d’Ivoire renforce le contrôle sanitaire à ses frontières.
    Avec l’apparition d’un nouveau variant du Sars Cov 19, Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud, les pays du monde entier se renforcent en vue de prévenir une quatrième vague. C’est le cas des pays africains et notamment la Côte d’Ivoire qui a décidé de renforcer la surveillance sanitaire aux frontières.En effet, selon un communiqué du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Côte d’Ivoire, il a été décodé au dépistage systématique par PCR de tout voyageur en provenance de pays ou le variant B 1.1 529 a été détecté.Un contrôle systématique de ces voyageurs se fera au cours des 5 premiers jours de son séjour en Côte d’Ivoire aussi, indique le document.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#cotedivoire#frontiere#circulation#test#surveillancesanitaire

  • La Nouvelle-Calédonie accueille à nouveau les vols internationaux
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/02/la-nouvelle-caledonie-rouvre-ses-portes-aux-vols-internationaux_6104373_3244

    La Nouvelle-Calédonie accueille à nouveau les vols internationaux
    La Nouvelle-Calédonie a levé la suspension des vols internationaux, en place depuis le 1er avril 2020 en raison de la crise sanitaire. Le trafic restera cependant restreint compte tenu de la fermeture des frontières de plusieurs pays voisins, a annoncé le gouvernement de l’archipel français, jeudi 2 décembre.Initialement les frontières du Caillou devaient rester fermées jusqu’au 31 décembre 2021, mais la levée de la mesure a été avancée d’un mois, au 1er décembre, car la Nouvelle-Calédonie, longtemps restée exempte de cas de Covid-19, est depuis le début de septembre en situation épidémique. Cette fermeture n’avait donc plus de sens.
    Toutefois, l’accès au territoire est réservé aux passagers totalement vaccinés. Ils doivent en outre à leur arrivée s’isoler sept jours à domicile ou à l’hôtel, puis effectuer un dépistage. Un test antigénique ou PCR de moins de soixante-douze heures est aussi demandé au départ.Seule la compagnie territoriale, Air Calédonie Internationale (ACI), assure la desserte de l’archipel. Durant la suspension, elle opérait sur réquisitions du gouvernement calédonien. ACI a annoncé que jusqu’au 26 mars elle proposerait 4 rotations hebdomadaires Nouméa-Tokyo et trois à six rotations hebdomadaires en sens inverse. Le Japon, qui vient de fermer ses frontières à cause du variant Omicron, est une escale sur la route de Paris, les passagers n’y sont qu’en transit. Une rotation Nouméa-Papeete sera également assurée.

    #Covid-19#migration#migrant#nouvellecaledonie#frontiere#sante#circulation#test#vaccination#isolement#japon

  • Covid-19 : la France impose un test négatif obligatoire à tous les voyageurs, vaccinés ou non, arrivant de pays situés en dehors de l’UE
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-la-france-prolonge-jusqu-a-samedi-la-suspension-des-vols-depuis-l-a

    Covid-19 : la France impose un test négatif obligatoire à tous les voyageurs, vaccinés ou non, arrivant de pays situés en dehors de l’UE
    Les autorités sanitaires françaises ont recensé treize cas suspects de contamination par le variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2 sur l’ensemble du territoire français, a par ailleurs annoncé Gabriel Attal, mercredi, après le conseil des ministres.
    Face à la propagation du variant Omicron du nouveau coronavirus, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a annoncé un renforcement du protocole sanitaire pour les voyageurs internationaux, mercredi 1er décembre. Paris va imposer un test de dépistage négatif au coronavirus pour tout voyageur, vacciné ou non vacciné, provenant de pays extérieurs à l’Union européenne (UE), a-t-il dit. Ce test devra être de moins de quarante-huit heures pour les personnes vaccinées et de moins de vingt-quatre heures pour celles qui ne sont pas vaccinées, a-t-il déclaré à l’issue du conseil des ministres.Les autorités sanitaires françaises ont recensé treize cas suspects de contamination par le variant Omicron du SARS-CoV-2 sur l’ensemble du territoire français, a annoncé par ailleurs Gabriel Attal, lors du compte rendu du conseil des ministres. Selon lui, il est donc fort probable que des cas d’infection par ce nouveau variant identifié en Afrique du Sud soient déjà présents en France et identifiés dans les heures ou jours à venir.
    Le porte-parole du gouvernement a également expliqué mercredi que les vols avec dix pays de l’Afrique australe reprendront à partir de samedi avec un encadrement « drastique » qui ne permettra de voyager qu’aux Français, aux ressortissants de l’UE, aux diplomates et aux navigants. Ces dix pays sont l’Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie, l’Eswatini, le Malawi, la Zambie et l’île Maurice.
    Ces voyageurs subiront en outre un test de détection du SARS-CoV-2 à leur arrivée en France, suivi d’un isolement de sept jours en cas de résultat négatif et de dix jours si le résultat est positif. Dans les deux cas, l’isolement « sera surveillé par des forces de sécurité intérieure, et, en cas de non-respect de l’isolement, une amende de 1 000 à 1 500 euros » sera infligée, a ajouté M. Attal. Plus tôt dans la matinée, le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, avait détaillé sur RTL un protocole européen « extrêmement renforcé », faisant actuellement l’objet de discussions entre les Vingt-Sept. Il devrait comprendre des restrictions déjà prises à l’encontre des pays « en liste rouge » lors des précédentes vagues de propagation du Covid-19 (« test à l’arrivée, test au départ et isolement »). « Nous irons sans doute encore plus loin », avait alors ajouté le secrétaire d’Etat, expliquant déjà que mêmes les personnes vaccinées devraient probablement se soumettre à un test pour voyager entre la France et ces pays d’Afrique australe.

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#sante#france#lesotho#botswana#zimbabwe#mozambique#namibie#eswatini#malawi#zambie#ilemaurice#test#frontiere#circulation#vaccination

  • Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-face-au-variant-omicron-la-reunion-renforce-ses-controles-aux-front

    Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    Les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au 4 décembre. Le dispositif de test des passagers des vols régionaux « sera renforcé par des tests antigéniques ».
    Par Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance). Après la confirmation d’un premier cas mardi 30 novembre, l’inquiétude grandit à La Réunion. L’île appréhende de savoir si d’autres habitants sont porteurs de ce nouveau variant du SARS-CoV-2 récemment signalé en Afrique du Sud, pays voisin dont les côtes sont distantes d’environ 3 400 kilomètres. Le résultat du séquençage effectué sur un autre cas suspect s’est révélé négatif. Un troisième cas, qui n’a aucun lien avec les deux premiers, a été testé positif au Covid-19 mais n’a pu être séquencé en raison d’une trop faible quantité de virus. Plusieurs dizaines de nouveaux échantillons arrivés mercredi 1er décembre sont en cours en séquençage pour des analyses de routine.Ce premier patient français positif au variant Omicron est un homme de 53 ans rentré chez lui, à La Réunion, le 20 novembre depuis l’île Maurice. Parti de Maputo, au Mozambique, il avait effectué sur son trajet une escale à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lors de son passage à l’île Maurice, l’homme d’affaires avait subi un test antigénique obligatoire qui s’est avéré négatif.A son arrivée à La Réunion, il a dû se soumettre à un test RT-PCR, comme tous les voyageurs en provenance d’un pays de la zone océan Indien, là aussi négatif. Mais deux jours plus tard, le quinquagénaire, pris de fièvre et de douleurs musculaires, a été testé positif. Parce qu’il avait séjourné dans un pays à risque, un séquençage a été ordonné en urgence dans la journée de dimanche. Une hospitalisation ne s’imposant pas, le patient a été « isolé à son domicile et fait l’objet d’un suivi régulier », ont annoncé la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) de La Réunion. « Les cas contacts à risque ont également été identifiés et mis à l’isolement », ont-elles indiqué. Des prélèvements sur son entourage proche ont été effectués. Directeur de l’unité de recherches Pimit au Cyclotron Réunion océan Indien (université de La Réunion/CNRS/Inserm/IRD), qui a identifié le variant Omicron à La Réunion, le Dr Patrick Mavingui doute « qu’il n’existe qu’un seul cas dans l’île ». « Si nous avons découvert un premier cas, il ne peut être exclu que ce variant ait déjà été introduit et qu’il circule », déclare-t-il au Monde. Pour ce microbiologiste et épidémiologiste, « il ne faut pas paniquer, mais s’inquiéter en continuant à prendre des précautions. Pour l’instant, il n’a pas été constaté d’explosion du nombre d’hospitalisations et de cas graves en Afrique du Sud. »
    Sans céder à la panique, la préfecture de La Réunion a réagi rapidement et décidé de réduire le nombre de voyageurs arrivant dans l’île en renforçant les contrôles. Depuis le 27 novembre, les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au samedi 4 décembre, a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune. Le dispositif de test systématique des passagers des vols régionaux (principalement en provenance de Maurice, Madagascar, Mayotte, des Comores et des Seychelles) « sera renforcé par des tests antigéniques permettant d’obtenir un résultat immédiat et d’isoler les cas positifs ». L’île Maurice a été classée, le 30 novembre, en « zone rouge » sur la liste des pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l’épidémie de Covid-19. Le préfet Jacques Billant indique « avoir proposé des mesures de protection supplémentaires de l’île face à l’émergence du variant Omicron qui nécessitent une modification réglementaire de niveau national ». Il s’agirait de rendre l’isolement obligatoire pour les personnes testées positives au nouveau variant. Pour les vols de La Réunion vers la métropole, chaque voyageur vacciné doit, depuis dimanche, présenter un résultat négatif à un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures. Les non-vaccinés sont dans l’obligation de présenter aussi des documents justifiant un motif impérieux pour se déplacer. Un test et un motif impérieux sont également exigés dans le sens métropole-Réunion.
    L’annonce de l’identification du variant Omicron à La Réunion intervient dans un contexte de progression de l’épidémie de Covid-19 jugée « préoccupante », mais à « un rythme légèrement ralenti », selon les autorités sanitaires. Le taux de positivité reste stable à 4,3 %, alors que le nombre de dépistages réalisés n’a jamais été aussi élevé depuis le début de la crise sanitaire. Les hôpitaux sont loin d’être saturés : sur 74 lits de soins critiques installés dans le département, 18 lits de réanimation étaient occupés mardi soir. Une situation là aussi considérée comme « stable ». La donnée jugée la plus rassurante par beaucoup de médecins reste le taux de 73,1 % de la population éligible présentant un schéma vaccinal complet, soit plus de 513 000 Réunionnais. « Nous percevons depuis une semaine un regain pour la vaccination », souligne un médecin généraliste. L’annonce de la présence du variant Omicron sur l’île risque d’accentuer davantage ce phénomène.

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#lareunion#afriqueaustrale#afriquedusud#omicron#test#tauxseropositivite#vaccination#frontiere#circulation

  • Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-face-au-variant-omicron-la-reunion-renforce-ses-controles-aux-front

    Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    Les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au 4 décembre. Le dispositif de test des passagers des vols régionaux « sera renforcé par des tests antigéniques ».
    Par Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance). Après la confirmation d’un premier cas mardi 30 novembre, l’inquiétude grandit à La Réunion. L’île appréhende de savoir si d’autres habitants sont porteurs de ce nouveau variant du SARS-CoV-2 récemment signalé en Afrique du Sud, pays voisin dont les côtes sont distantes d’environ 3 400 kilomètres. Le résultat du séquençage effectué sur un autre cas suspect s’est révélé négatif. Un troisième cas, qui n’a aucun lien avec les deux premiers, a été testé positif au Covid-19 mais n’a pu être séquencé en raison d’une trop faible quantité de virus. Plusieurs dizaines de nouveaux échantillons arrivés mercredi 1er décembre sont en cours en séquençage pour des analyses de routine.Ce premier patient français positif au variant Omicron est un homme de 53 ans rentré chez lui, à La Réunion, le 20 novembre depuis l’île Maurice. Parti de Maputo, au Mozambique, il avait effectué sur son trajet une escale à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lors de son passage à l’île Maurice, l’homme d’affaires avait subi un test antigénique obligatoire qui s’est avéré négatif.A son arrivée à La Réunion, il a dû se soumettre à un test RT-PCR, comme tous les voyageurs en provenance d’un pays de la zone océan Indien, là aussi négatif. Mais deux jours plus tard, le quinquagénaire, pris de fièvre et de douleurs musculaires, a été testé positif. Parce qu’il avait séjourné dans un pays à risque, un séquençage a été ordonné en urgence dans la journée de dimanche. Une hospitalisation ne s’imposant pas, le patient a été « isolé à son domicile et fait l’objet d’un suivi régulier », ont annoncé la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) de La Réunion. « Les cas contacts à risque ont également été identifiés et mis à l’isolement », ont-elles indiqué. Des prélèvements sur son entourage proche ont été effectués. Directeur de l’unité de recherches Pimit au Cyclotron Réunion océan Indien (université de La Réunion/CNRS/Inserm/IRD), qui a identifié le variant Omicron à La Réunion, le Dr Patrick Mavingui doute « qu’il n’existe qu’un seul cas dans l’île ». « Si nous avons découvert un premier cas, il ne peut être exclu que ce variant ait déjà été introduit et qu’il circule », déclare-t-il au Monde. Pour ce microbiologiste et épidémiologiste, « il ne faut pas paniquer, mais s’inquiéter en continuant à prendre des précautions. Pour l’instant, il n’a pas été constaté d’explosion du nombre d’hospitalisations et de cas graves en Afrique du Sud. »
    Sans céder à la panique, la préfecture de La Réunion a réagi rapidement et décidé de réduire le nombre de voyageurs arrivant dans l’île en renforçant les contrôles. Depuis le 27 novembre, les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au samedi 4 décembre, a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune. Le dispositif de test systématique des passagers des vols régionaux (principalement en provenance de Maurice, Madagascar, Mayotte, des Comores et des Seychelles) « sera renforcé par des tests antigéniques permettant d’obtenir un résultat immédiat et d’isoler les cas positifs ». L’île Maurice a été classée, le 30 novembre, en « zone rouge » sur la liste des pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l’épidémie de Covid-19. Le préfet Jacques Billant indique « avoir proposé des mesures de protection supplémentaires de l’île face à l’émergence du variant Omicron qui nécessitent une modification réglementaire de niveau national ». Il s’agirait de rendre l’isolement obligatoire pour les personnes testées positives au nouveau variant. Pour les vols de La Réunion vers la métropole, chaque voyageur vacciné doit, depuis dimanche, présenter un résultat négatif à un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures. Les non-vaccinés sont dans l’obligation de présenter aussi des documents justifiant un motif impérieux pour se déplacer. Un test et un motif impérieux sont également exigés dans le sens métropole-Réunion.
    L’annonce de l’identification du variant Omicron à La Réunion intervient dans un contexte de progression de l’épidémie de Covid-19 jugée « préoccupante », mais à « un rythme légèrement ralenti », selon les autorités sanitaires. Le taux de positivité reste stable à 4,3 %, alors que le nombre de dépistages réalisés n’a jamais été aussi élevé depuis le début de la crise sanitaire. Les hôpitaux sont loin d’être saturés : sur 74 lits de soins critiques installés dans le département, 18 lits de réanimation étaient occupés mardi soir. Une situation là aussi considérée comme « stable ». La donnée jugée la plus rassurante par beaucoup de médecins reste le taux de 73,1 % de la population éligible présentant un schéma vaccinal complet, soit plus de 513 000 Réunionnais. « Nous percevons depuis une semaine un regain pour la vaccination », souligne un médecin généraliste. L’annonce de la présence du variant Omicron sur l’île risque d’accentuer davantage ce phénomène.

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#lareunion#afriqueaustrale#afriquedusud#omicron#test#tauxseropositivite#vaccination

  • Omicron : l’OMS déconseille aux personnes vulnérables de voyager, mise en garde du PDG de Moderna
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/30/omicron-pekin-reconnait-que-le-variant-complique-les-jo-mise-en-garde-du-pdg

    Omicron : l’OMS déconseille aux personnes vulnérables de voyager, L’Organisation mondiale de la santé estime, cependant, que les interdictions générales de voyager n’empêcheront pas la propagation du variant Omicron.Au lendemain de l’alerte des ministres de la santé des pays du G7 déclarant dans un communiqué commun que le variant Omicron exige une « action urgente », la Chine a reconnu, mardi 30 novembre, que le nouveau variant serait synonyme de difficultés supplémentaires pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, qui doivent se tenir du 4 au 20 février 2022.
    Dans une interview au Financial Times mardi, le président-directeur général (PDG) de Moderna, Stéphane Bancel, s’est montré pessimiste quant à la réponse des vaccins existants contre ce nouveau variant du coronavirus. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’Omicron présente « un risque très élevé » au niveau mondial. Elle a, cependant, conseillé aux personnes les plus vulnérables, « notamment les personnes âgées de 60 ans ou plus et celles qui présentent des comorbidités », d’éviter de voyager.De nombreux Etats ont suspendu les voyages vers l’Afrique australe et instauré des dispositifs préventifs. Après plusieurs pays de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, l’Espagne a annoncé, mardi, la suspension des vols en provenance d’Afrique australe à compter de jeudi et jusqu’au 15 décembre. En Asie, le Japon, trois semaines après avoir assoupli certaines restrictions, interdit depuis mardi « toutes les entrées de ressortissants étrangers ». Le gouvernement a confirmé, mardi, son premier cas d’Omicron, chez un homme revenu de Namibie.
    Au Royaume-Uni, porter un masque dans les transports et les magasins est redevenu obligatoire mardi. Tous les voyageurs y arrivant doivent faire un test PCR et s’isoler jusqu’au résultat. Depuis ce week-end, Londres n’acceptait déjà plus les non-Britanniques venant de dix pays africains (Afrique du Sud, Namibie, Lesotho, Eswatini, Zimbabwe, Botswana, Malawi, Mozambique, Zambie et Angola).
    Tout en reconnaissant des difficultés supplémentaires, la Chine a réaffirmé mardi sa confiance dans la réussite des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, en dépit du nouveau variant Omicron, dont aucun cas n’a été à ce jour détecté dans le pays, hormis dans le territoire autonome de Hongkong. La Chine a largement maîtrisé l’épidémie sur son sol grâce à des mesures draconiennes : très forte limitation des vols internationaux, quarantaine obligatoire à l’arrivée, dépistages massifs ou encore isolement des cas contacts, identifiés grâce aux applications de suivi des déplacements. La vie a quasi repris son cours normal dès le printemps de l’année dernière. Mais le pays reste confronté à l’apparition de petits foyers sporadiques. Alors que les frontières chinoises sont pratiquement fermées depuis mars 2020, les Jeux de Pékin se dérouleront dans une bulle sanitaire dont ne pourront sortir les quelque 2 900 sportifs attendus. Ils devront être soit vaccinés soit se soumettre à une quarantaine de vingt et un jours à leur arrivée. Tous seront soumis à des tests de dépistage quotidiens. Seuls des spectateurs résidant en Chine pourront assister aux épreuves. La Chine fait état ces dernières semaines de seulement quelques dizaines de nouveaux cas quotidiens de Covid-19.
    Les autorités sanitaires néerlandaises ont annoncé mardi avoir détecté le variant Omicron dans un test effectué le 19 novembre, une semaine plus tôt que ce qui était estimé jusqu’ici, et des contrôles sont en cours pour voir dans quelle mesure il s’est propagé. « L’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement a détecté le variant Omicron dans deux échantillons de test qui avaient déjà été prélevés aux Pays-Bas (…) les 19 et 23 novembre 2021 », a-t-il déclaré dans un communiqué. Les Pays-Bas avaient annoncé lundi que quatorze personnes étaient porteuses du variant Omicron dans le pays, figurant toutes parmi les passagers partis d’Afrique du Sud et diagnostiqués positifs au Covid-19 vendredi à leur arrivée à Amsterdam. Or, les deux échantillons avaient été prélevés avant même que l’Afrique du Sud rapporte à l’OMS avoir détecté ce nouveau variant, le 24 novembre, suscitant un vent de panique et une interdiction de nombreux territoires des voyageurs en provenance d’Afrique australe.Il n’est pas encore possible de savoir « si les personnes concernées [dans les cas précédents] se sont également rendues en Afrique australe », a précisé l’Institut néerlandais de la santé, ajoutant que les personnes testées avaient été informées et que les services de santé municipaux avaient commencé à enquêter sur leurs contacts. Avec 16 cas désormais confirmés, les Pays-Bas comptent l’un des chiffres de contamination par le nouveau variant les plus élevés d’Europe, à ce stade.

    #COvid-19#migrant#migration#monde#sante#chine#afriqueaustrale#paysbas#grandebretagne#sante#variant#omicron#criculation#frontiere#oms#test#quarantaine#vaccination

  • Omicron : l’OMS déconseille aux personnes vulnérables de voyager, mise en garde du PDG de Moderna
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/30/omicron-pekin-reconnait-que-le-variant-complique-les-jo-mise-en-garde-du-pdg

    Omicron : l’OMS déconseille aux personnes vulnérables de voyager, L’Organisation mondiale de la santé estime, cependant, que les interdictions générales de voyager n’empêcheront pas la propagation du variant Omicron.Au lendemain de l’alerte des ministres de la santé des pays du G7 déclarant dans un communiqué commun que le variant Omicron exige une « action urgente », la Chine a reconnu, mardi 30 novembre, que le nouveau variant serait synonyme de difficultés supplémentaires pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, qui doivent se tenir du 4 au 20 février 2022.
    Dans une interview au Financial Times mardi, le président-directeur général (PDG) de Moderna, Stéphane Bancel, s’est montré pessimiste quant à la réponse des vaccins existants contre ce nouveau variant du coronavirus. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’Omicron présente « un risque très élevé » au niveau mondial. Elle a, cependant, conseillé aux personnes les plus vulnérables, « notamment les personnes âgées de 60 ans ou plus et celles qui présentent des comorbidités », d’éviter de voyager.De nombreux Etats ont suspendu les voyages vers l’Afrique australe et instauré des dispositifs préventifs. Après plusieurs pays de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, l’Espagne a annoncé, mardi, la suspension des vols en provenance d’Afrique australe à compter de jeudi et jusqu’au 15 décembre. En Asie, le Japon, trois semaines après avoir assoupli certaines restrictions, interdit depuis mardi « toutes les entrées de ressortissants étrangers ». Le gouvernement a confirmé, mardi, son premier cas d’Omicron, chez un homme revenu de Namibie.
    Au Royaume-Uni, porter un masque dans les transports et les magasins est redevenu obligatoire mardi. Tous les voyageurs y arrivant doivent faire un test PCR et s’isoler jusqu’au résultat. Depuis ce week-end, Londres n’acceptait déjà plus les non-Britanniques venant de dix pays africains (Afrique du Sud, Namibie, Lesotho, Eswatini, Zimbabwe, Botswana, Malawi, Mozambique, Zambie et Angola).
    Tout en reconnaissant des difficultés supplémentaires, la Chine a réaffirmé mardi sa confiance dans la réussite des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, en dépit du nouveau variant Omicron, dont aucun cas n’a été à ce jour détecté dans le pays, hormis dans le territoire autonome de Hongkong. La Chine a largement maîtrisé l’épidémie sur son sol grâce à des mesures draconiennes : très forte limitation des vols internationaux, quarantaine obligatoire à l’arrivée, dépistages massifs ou encore isolement des cas contacts, identifiés grâce aux applications de suivi des déplacements. La vie a quasi repris son cours normal dès le printemps de l’année dernière. Mais le pays reste confronté à l’apparition de petits foyers sporadiques. Alors que les frontières chinoises sont pratiquement fermées depuis mars 2020, les Jeux de Pékin se dérouleront dans une bulle sanitaire dont ne pourront sortir les quelque 2 900 sportifs attendus. Ils devront être soit vaccinés soit se soumettre à une quarantaine de vingt et un jours à leur arrivée. Tous seront soumis à des tests de dépistage quotidiens. Seuls des spectateurs résidant en Chine pourront assister aux épreuves. La Chine fait état ces dernières semaines de seulement quelques dizaines de nouveaux cas quotidiens de Covid-19.
    Les autorités sanitaires néerlandaises ont annoncé mardi avoir détecté le variant Omicron dans un test effectué le 19 novembre, une semaine plus tôt que ce qui était estimé jusqu’ici, et des contrôles sont en cours pour voir dans quelle mesure il s’est propagé. « L’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement a détecté le variant Omicron dans deux échantillons de test qui avaient déjà été prélevés aux Pays-Bas (…) les 19 et 23 novembre 2021 », a-t-il déclaré dans un communiqué. Les Pays-Bas avaient annoncé lundi que quatorze personnes étaient porteuses du variant Omicron dans le pays, figurant toutes parmi les passagers partis d’Afrique du Sud et diagnostiqués positifs au Covid-19 vendredi à leur arrivée à Amsterdam. Or, les deux échantillons avaient été prélevés avant même que l’Afrique du Sud rapporte à l’OMS avoir détecté ce nouveau variant, le 24 novembre, suscitant un vent de panique et une interdiction de nombreux territoires des voyageurs en provenance d’Afrique australe.Il n’est pas encore possible de savoir « si les personnes concernées [dans les cas précédents] se sont également rendues en Afrique australe », a précisé l’Institut néerlandais de la santé, ajoutant que les personnes testées avaient été informées et que les services de santé municipaux avaient commencé à enquêter sur leurs contacts. Avec 16 cas désormais confirmés, les Pays-Bas comptent l’un des chiffres de contamination par le nouveau variant les plus élevés d’Europe, à ce stade.

    #COvid-19#migrant#migration#monde#sante#chine#afriqueaustrale#paysbas#grandebretagne#sante#variant#omicron#criculation#frontiere#oms#test#quarantaine#vaccination

  • Covid-19 : le Royaume-Uni va interdire son territoire aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique en raison d’un nouveau variant
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/25/covid-19-le-royaume-uni-va-interdire-son-territoire-aux-voyageurs-en-provena

    Covid-19 : le Royaume-Uni va interdire son territoire aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique en raison d’un nouveau variant Les vols en provenance d’Afrique du Sud, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Zimbabwe et du Botswana seront suspendus à compter de vendredi midi. Ce variant détecté en Afrique du Sud présente un « potentiel de propagation très rapide ». Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 25 novembre, qu’il allait interdire l’entrée aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique, après l’annonce par l’Afrique du Sud de la découverte d’un nouveau variant du Covid-19 aux multiples mutations. « Les premières indications que nous avons de ce variant sont qu’il pourrait être plus transmissible que le variant Delta et que les vaccins dont nous disposons actuellement pourraient être moins efficaces », a ajouté M. Javid. Selon lui, les scientifiques britanniques sont « très préoccupés » par ce variant, auquel l’Afrique du Sud attribue la récente augmentation des cas enregistrée dans le pays et qui a aussi été détecté chez des voyageurs du Bostwana ou de Hongkong. Aucun cas n’a en revanche été enregistré en Grande-Bretagne. « Nous demanderons à toute personne arrivant de ces pays à partir de 4 heures (GMT) dimanche de se mettre en quarantaine dans des hôtels », a précisé M. Javid, ajoutant que ceux arrivant avant cette date devront s’auto-isoler et faire deux tests PCR aux deuxième et huitième jours de leur confinement. « Et si quelqu’un est arrivé de ces pays dans les dix derniers jours, nous lui demanderons de faire des tests PCR », a-t-il encore ajouté.
    Ce nouveau variant du Covid-19 détecté en Afrique du Sud, nommé B.1.1.529, présente un nombre « extrêmement élevé » de mutations et « nous pouvons voir qu’il a un potentiel de propagation très rapide », a déclaré le virologue sud-africain Tulio de Oliveira, lors d’une conférence de presse en ligne. Son équipe de l’institut de recherche KRISP, adossé à l’université du KwaZulu-Natal, avait déjà découvert, l’année dernière, le variant Beta, très contagieux.Les métamorphoses du virus initial peuvent potentiellement le rendre plus transmissible, jusqu’à ce que le nouveau variant devienne dominant : cela a été le cas avec le variant Delta découvert initialement en Inde, et qui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a réduit à 40 % l’efficacité des vaccins anti-Covid-19 contre la transmission de la maladie.A ce stade, les scientifiques sud-africains ne sont pas certains de l’efficacité des vaccins existants contre la nouvelle forme du virus. « Ce qui nous préoccupe, c’est que ce variant pourrait non seulement avoir une capacité de transmission accrue, mais aussi être capable de contourner certaines parties de notre système immunitaire », a déclaré un autre chercheur, le professeur Richard Lessells.
    La Grande-Bretagne a été parmi les pays les plus durement touchés par le Covid-19, avec 144 000 décès depuis le début de la pandémie. Le nombre de cas reste élevé – plus de 47 000 dans les dernières 24 heures jeudi – mais plus de 80 % des personnes âgées de 12 ans et plus ont reçu une double injection de vaccin, et presque 30 % ont eu une troisième dose.
    Le gouvernement britannique a été très critiqué pour avoir tardé à durcir les restrictions sur les voyages au début de la pandémie, lorsqu’il a gardé ses frontières ouvertes alors que les taux d’infection montaient en flèche.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#afriquedusud#namibie#lesotho#eswatini#zimbabwe#botswana#variant#vaccination#circulation#frontiere#test#isolement#sante

  • Covid-19 : la France durcit ses conditions d’entrée avec plusieurs pays pour les non vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/15/covid-19-la-france-durcit-ses-conditions-d-entree-avec-plusieurs-pays_610211

    Covid-19 : la France durcit ses conditions d’entrée avec plusieurs pays pour les non vaccinés.
    Face à la nouvelle vague de Covid-19 qui touche plusieurs pays d’Europe, la France a décidé, depuis samedi 13 novembre, de durcir ses conditions d’entrée pour les personnes non vaccinées. Ces nouvelles mesures sanitaires concernent notamment l’Allemagne, la Belgique, l’Irlande, les Pays-Bas, l’Autriche et la Grèce.
    Les voyageurs âgés de 12 ans ou plus en provenance de ces pays et qui ne peuvent pas justifier d’un schéma vaccinal complet doivent désormais présenter le résultat négatif d’un test PCR ou d’un test antigénique réalisé moins de vingt-quatre heures avant leur départ. Les enfants de moins de 12 ans ne sont pas concernés.
    Les professionnels du transport routier, les travailleurs frontaliers, et de façon plus générale les déplacements de moins de vingt-quatre heures dans un rayon de 30 kilomètres autour du lieu de résidence, sont également exemptés de cette mesure.
    La majorité présidentielle « ne souhaite pas » le reconfinement des personnes non vaccinées contre le Covid-19, comme l’Autriche le fait à partir de lundi, a déclaré, lundi, Christophe Castaner.

    #Covid-19#migrant#migration#france#allemagne#belgique#irlande#paysbas#autriche#grece#sante#frontiere#circulation#travailleurfrontalier#vaccination#test#schemavaccinal

  • Migrants : un test PCR ou la prison, la loi qui révolte les associations - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/migrants-un-test-pcr-ou-la-prison-la-loi-qui-revolte-les-associations-05-
    https://www.leparisien.fr/resizer/Vu7L-Ww0RaJKLi55GmIFz454zG0=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/LC3TG32H75PVLK2DVWXMALROKY.jpg

    Migrants : un test PCR ou la prison, la loi qui révolte les associations
    Depuis trois mois, les migrants qui refusent de subir un test PCR dans le cadre de leur mesure d’éloignement du territoire sont traduits devant la justice. « Une atteinte aux libertés fondamentales », pour leurs défenseurs.
    Comme au Mesnil-Amelot, le plus grand centre de rétention administrative (CRA) de France, les migrants multiplient les allers-retours avec la prison après avoir refusé de se soumettre à un test PCR. Depuis septembre 2020, Abdel (prénom d’emprunt), ressortissant tunisien de 34 ans, a passé huit mois en détention en France. Avant cela, il n’avait pas de casier judiciaire. Mais cette peine est le résultat de quatre condamnations pour « délit de soustraction à une mesure d’éloignement ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#CRA#OQTF#politiquemigratoire#testPCR#droit#prison

  • Covid-19 : Israël ouvre ses frontières aux touristes non accompagnés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/01/australie-thailande-coree-du-sud-des-pays-assouplissent-les-restrictions-de-

    Israël ouvre ses frontières aux touristes non accompagnés
    Pour la première fois depuis le début de la pandémie due au coronavirus, Israël a commencé, lundi, à accueillir les touristes non accompagnés d’un groupe de voyage organisé. Ces derniers avaient déjà été autorisés à venir sur le sol israélien en septembre.Les voyageurs non accompagnés doivent prouver qu’ils ont été vaccinés, qu’ils ont reçu une injection de rappel ou qu’ils ont été guéris du Covid-19 au cours des six derniers mois. Les autorités reconnaissent la plupart des vaccins, mais les personnes vaccinées avec le Spoutnik V russe doivent subir un test sérologique à leur arrivée. Les voyageurs doivent également présenter un test négatif avant d’embarquer sur leur vol et en subir un autre à l’arrivée. Israël avait prévu de rouvrir ses portes aux touristes au printemps dernier, mais a reporté cette décision en raison d’un pic de cas dû au variant Delta hautement contagieux. Depuis, Israël a lancé une campagne de rappel au cours de laquelle près de la moitié de la population a reçu une troisième dose de vaccin, ce qui a permis de faire baisser le nombre de cas.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#israel#vaccination#frontiere#circulation#test#variant#tourisme

  • Selon une étude, les laits infantiles ne seraient pas bien testés
    https://www.letemps.ch/sciences/selon-une-etude-laits-infantiles-ne-seraient-bien-testes

    . . . . .
    Les laits infantiles, vendus aux jeunes parents pour remplacer l’allaitement maternel, sont dans l’ensemble mal testés et risquent donc d’être accompagnés d’affirmations trompeuses en matière de nutrition, prévient jeudi une étude publiée dans le British Medical Journal.


    Le rayon des laits infantiles dans un supermarché d’Orléans, en France, le 11 janvier 2018. — © AFP / Guillaume SOUVANT

    Ces substituts, par exemple fabriqués à partir de protéines de lait de vache, représentent un marché de plus en plus porteur dans le monde. Ils promettent d’offrir au nourrisson un aliment équivalent au lait de sa mère.

    Les producteurs de lait infantile doivent donc systématiquement mener des essais cliniques qui visent à prouver que leur produit nourrit suffisamment bien le bébé. Mais « (ces) essais ne sont pas fiables », concluent les auteurs d’une étude publiée dans le BMJ. Celle-ci a examiné le déroulement de 125 essais menés depuis 2015.

    Les producteurs impliqués de trop près dans les études
    Pour quatre cinquièmes d’entre eux, il y a assez de lacunes pour douter de leurs conclusions. Par exemple, de multiples essais ne précisent pas avant leur déroulement ce qui doit être évalué. Pour être crédible, un bon essai clinique doit, au contraire, être clair dès le départ quant à son objectif, sans quoi le chercheur peut être tenté de ne retenir que ce qui l’arrange.

    Autre problème, certains essais excluent arbitrairement des nourrissons du groupe testé. Cela laisse craindre une comparaison faussée.

    En fin de compte, « les conclusions sont presque toujours favorables », soulignent les auteurs, qui jugent que les producteurs sont impliqués de trop près dans les études, au risque d’un manque d’indépendance.

    Ils estiment aussi que les essais manquent de gardes-fous pour s’assurer que les nourrissons testés ne courent pas de risque, notamment de dénutrition. Il faut « changer de manière conséquente la façon dont les essais (...) sont menés et font ensuite l’objet de publications, afin (...) que les consommateurs ne subissent pas d’informations trompeuses », conclut l’étude.

    #allaitement #bébés #nourrissons #multinationales #Lait #essais_cliniques #tests #essais

    • Du rififi dans les biberons Le BabyNes de nestlé
      https://www.letemps.ch/lifestyle/rififi-biberons

      BabyNes, la machine à faire des biberons de Nestlé, fait polémique sur le Web. Pas écolo, inutile, trop chère, mais surtout indigne d’une bonne mère, disent les uns. Merci, répondent les autres

      Dans la publicité, l’appartement est vide et lumineux, la mère et l’enfant sereins, la machine à biberons disposée sur une table vierge. Dans la vraie vie, il peut faire nuit, la mère trébuche sur un jouet et son bébé hurle de faim. La machine à biberons est installée entre celle à café, le Babycook pour faire les pots, le stérilisateur et une corbeille pleine de hochets à faire patienter les jeunes voraces. Evidemment, la publicité n’est pas la vie mais celle-ci vend l’idée qu’elle vous la facilitera. Depuis une dizaine de jours, Nestlé propose son lait infantile en capsules sur le marché français, après seize mois de phase pilote en Suisse (LT du 12.09.2012). BabyNes, la bien nommée, est donc une machine à emplir les biberons à partir de dosettes de lait adaptées aux différents âges des bambins. Une simplification de la tâche que l’on pardonne davantage aux buveurs de café qu’aux parents – qu’aux mères en réalité, à lire les commentaires qui inondent la toile.

      Le lancement de BabyNes en Suisse avait déjà provoqué des réactions passionnées sur Internet en 2011. Elles redoublent depuis une semaine. Certains fustigent le prix de l’ustensile, d’autres son coût pour l’environnement. Beaucoup questionnent l’utilité de la chose, puisqu’il ne leur semble pas sorcier de faire un biberon. A fortiori lorsque l’on possède des seins, rajoutent quelques-uns. Et c’est là que le débat s’enflamme, parce que l’on touche à l’identité de la mère. Et surtout à son « mérite ».

      « L’arrivée d’un enfant, attendu ou pas, doit pousser les parents à faire passer son bien-être avant tout. On ne naît pas parent, on le devient et cela passe par le changement des couches, la préparation des repas et les moments d’amusement », écrivait Aurore sur consolglobe.net après l’annonce de la mise en vente de l’appareil. « Moi je connais une machine qui réunit tous les avantages ; elle ne se nettoie pas, ne nécessite pas d’électricité, ne produit aucun déchet, s’adapte au bébé et à ses besoins, ne prend pas de place… », énumérait Audrey sur le même site avant de livrer la clé que tout le monde redoutait : « La machine de rêve, ce sont vos seins ». La blogueuse « mamafunky », récente utilisatrice de BabyNes, évoque de son côté une « solution miracle », rappelant les nuits brumeuses à compter et recompter les cuillerées destinées au breuvage de son nouveau-né. Les « Pascalettes », autres mères blogueuses, saluent carrément « une révolution ». Comme Moulinex en son temps, Nestlé libérerait donc la femme et cela déplaît à certains, à l’heure où le naturel revient en force. Une polémique comparable fut soulevée dans les années 1970 par l’introduction des couches jetables.

      « Il n’y a évidemment pas eu les mêmes débats autour du café ou du thé en capsules, fabriqués par la même entreprise. Le problème ici est que l’on touche au mythe de la « vraie mère », forcément nourricière, analyse Stéphanie Pahud, auteure du Petit Traité de désobéissance féministe (Ed. Arttesia). Les autres considérations me paraissent relever du faux procès à une société qui est là pour gagner de l’argent et use du marketing en ce sens, même s’il est très hypocrite de vouloir faire croire à l’existence d’un bébé clé en main. »

      Nestlé s’attendait à ce déluge et ne manque pas de prôner l’allaitement sur le site Internet de ­BabyNes, comme le veut une convention signée avec l’Organisation mondiale de la santé. « Nous ne sommes pas surpris par toutes ces réactions ; elles étaient prévisibles, confie Valérie Bignon, directrice de la communication de Nestlé France. Tout ce qui tourne autour de l’allaitement relève de l’intime et peut, dans certains cas, s’avérer idéologique. Cela dit, la contestation est plutôt dans le présupposé là où les avis favorables émanent d’utilisateurs. »

      Misant sur l’adage « l’essayer, c’est l’adopter », la compagnie a contacté de potentiel(le)s aficionados, leaders d’influence de surcroît. Emma Defaud, « mauvaise mère » revendiquée sur le blog éponyme, très lu par les mamans internautes, a refusé le gadget : « Le problème est que l’on essaie de nous refourguer des machines à 100 euros. Après le Babycook, dont la capacité ne permet de remplir qu’un demi-pot, le BabyNes (199 euros puis 1,50 euro par capsule. 249 francs en Suisse, ndlr). On est dans l’inutile complet, en essayant de faire croire que ce truc est branché et vous simplifiera la vie. Le seul accessoire nécessaire est le doseur de lait en poudre et il coûte quelques euros ! » Là encore, la marque veveysanne se défend, via Valérie Bignon : « Toutes les technologies commencent par être chères avant de se démocratiser. Les huit ans de recherche menée pour ce produit se retrouvent aujourd’hui dans son prix ».

      Derrière la mère hyperactive, indigne ou sacrificielle qui émeut les internautes, se cache aussi le bébé victime encore innocente de capitalistes sans scrupule. Elodie, qui écrit sur le blog « conseils éducatifs », désapprouve la captivité du consommateur, happé dès la naissance par le système Nestlé. « Lorsqu’on est habitué à une marque, on en change rarement », estime la mère de famille.

      « Dire que la BabyNes induira la Nespresso revient à penser que faire du roller enfant pousse à la moto adulte, tempère Patrice Duchemin, sociologue de la consommation. C’est une conception soixante-huitarde des choses. Aujourd’hui, les clients zappent et gagnent en indépendance. » La méfiance, sur ce terrain-là, est sans doute accrue par le fait que Nestlé est un poids lourd de l’alimentation, détenteur de multiples marques et déclencheur de quelques scandales.

      Certains redoutent déjà que quelqu’un n’invente une machine à changer les couches. Une douce utopie !

      « Le problème ici est que l’on touche au mythe de la « vraie mère », forcément nourricière »

      #marketing #BabyNes #nestlé #capsules #fric #influenceuses #Nespresso #blogueuses

  • Un jour après son lancement - tesla retire son système avancé d’aide à la conduite
    http://www.lessentiel.lu/fr/hi_tech/story/tesla-retire-son-systeme-avance-d-aide-a-la-conduite-15290610

    La firme automobile a renoncé à la dernière version bêta de son système FSD (Full Self Driving), un jour seulement après l’avoir déployée, en raison de « problèmes ».

    Tesla rétropédale. Moins d’un jour après avoir déployé la version bêta 10.3 de son système FSD (Full Self Driving), à savoir la version entièrement autonome du système de pilotage automatique, le constructeur de voitures électriques l’a suspendue temporairement pour revenir à l’ancienne version 10.2. Son patron Elon Musk l’a confirmé dimanche dans un tweet, évoquant des « problèmes » en guise d’explication. « Veuillez noter que cela est normal avec un logiciel bêta. Il est impossible de tester toutes les configurations matérielles dans toutes les conditions avec l’assurance qualité interne, d’où la version bêta publique », a essayé de rassurer le dirigeant.


    Le logiciel avait été déployé auprès de 2 000 propriétaires de Tesla. (photo : REUTERS)

    La nouvelle version du logiciel avait été rendue disponible auprès de 2 000 propriétaires de Tesla triés sur le volet aux États-Unis sur la base de leur « score de sécurité ». Il s’avère que certains de ces utilisateurs ont rapporté de fausses alertes de collision et d’autres dysfonctionnements du pilote automatique et du régulateur de vitesse sensible au trafic (TACC).

    En août, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), agence américaine de la sécurité routière, avait lancé une enquête visant Tesla et son système avancé de conduite autonome, à la suite d’une série d’accidents ayant causé des blessés aux États-Unis.

    #test #cobayes #version_beta #tesla #fsg #conduite_autonome #voiture #accidents #elon_musk

  • Communiqué de presse de l’association #Refuges_Solidaires à #Briançon, 24.10.2021 :
    Refuges Solidaires a décidé d’interrompre totalement l’#accueil aux #Terrasses_Solidaires à partir d’aujourd’hui

    #fermeture #asile #migrations #réfugiés #Hautes-Alpes #Briançonnais

    –-

    ajouté à la métaliste sur le Briançonnais
    https://seenthis.net/messages/733721
    et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/733721#message930101

    • Briançon : ils aident les exilés, afin qu’ils poursuivent leur route

      Ce lundi, plusieurs dizaines de bénévoles ont passé la journée à tenter d’aider les personnes migrantes à poursuivre leur chemin vers d’autres villes voire d’autres pays. À la gare, environ 200 étaient dans l’attente d’un billet de train et d’un test covid.

      https://www.ledauphine.com/societe/2021/10/25/hautes-alpes-briancon-ils-aident-les-exiles-afin-qu-ils-poursuivent-leur

    • 25.10.2021 :

      Le dimanche 24 octobre, l’association Refuges Solidaires a décidé de fermer les portes du nouveau refuge en raison de sa surpopulation. Alors que le lieu est initialement prévu pour accueillir 80 personnes, plus de 200 s’y trouvaient hier. Les arrivées sont en augmentation depuis le printemps et la prise en charge est assurée uniquement par les bénévoles. Ce nombre important de personne menace la sécurité et l’accueil digne des personnes exilées.

      C’est la raison pour laquelle le refuge a, hier, le lendemain de son inauguration, décidé d’arrêter momentanément et symboliquement son activité afin d’interpeller les autorités : la Préfecture, la Ville et l’Etat. Nous, citoyens et associations solidaires du briançonnais, exigeons la mise en place de solutions d’hébergements d’urgence complémentaires dans les plus brefs délais afin que le refuge puisse de nouveau accueillir les exilés dans de bonnes conditions.

      Au moment où nous écrivons ce texte, bénévoles et exilés occupent toujours la gare de Briançon. Le Maire de Briançon Arnaud Murgia a condamné notre action. La Préfecture n’a pas formulé d’éléments de réponse et est même allé jusqu’à interdire à la Croix-Rouge d’effectuer des test Covid-19 pendant une bonne partie de la journée pour les personnes exilées, ce qui les empêche de se rendre à Grenoble ou à Paris. Les guichets SNCF sont également restés fermés toute la journée. La situation évolue constamment et nous vous tiendrons informés sur les réseaux sociaux (retrouvez tous les liens juste au dessus de ce paragraphe).

      Ce soir, nous entammons notre deuxième nuit dans la gare.
      Venez nous prêter main forte ce soir et/ou demain
      matin dès 05h00 pour soutenir les exilés et notre message.

      Retrouvez ci-dessous les deux communiqués de presse du 24 et du 25 octobre de l’association Refuges Solidaires, ainsi que quelques photos de cette nuit.

      –-> Reçu via la mailing-list de Tous Migrants, 25.10.2021

    • Les personnes exilées qui dormaient dans la gare de Briançon depuis dimanche soir ont été accueillies dans l’Eglise Sainte Catherine par le prêtre de Briançon et l’évêque de Gap et d’Embrun.

      Nous vous donnons finalement rendez-vous demain
      matin à 08h30 devant l’Eglise Sainte Catherine (rue Alphand)

      Pour rappel, Refuges Solidaires a décidé le 24 octobre, le lendemain de son inauguration, d’arrêter momentanément et symboliquement son activité en raison de sa surpopulation et afin d’interpeller les autorités : la Préfecture, la Ville et l’Etat. Nous, citoyens et associations solidaires du briançonnais, exigeons la mise en place de solutions d’hébergements d’urgence complémentaires dans les plus brefs délais afin que le refuge puisse de nouveau accueillir les exilés dans de bonnes conditions. Depuis plus de 5 ans, l’accueil des exilés est exclusivement effectué par des bénévoles solidaires.

      –-> Reçu via la mailing-list de Tous Migrants, 26.10.2021

      #église

    • Briançon : après la fermeture d’un refuge, des migrants hébergés dans une église

      Depuis la fin du week-end du 23 octobre, la situation est tendue à Briançon, dans les Hautes-Alpes. L’association qui hébergeait environ 200 migrants, afghans pour la plupart, a dû fermer ses portes. Ils ont été hébergés dans une église.

      C’est un hébergement d’urgence à même le sol dans une église de Briançon (Hautes-Alpes). Ils sont 150 à 200 migrants, des familles, des hommes seuls, principalement afghans et iraniens, à qui un prêtre a ouvert les portes de la paroisse Sainte-Catherine, propriété du diocèse. « Je suis heureux que ça contribue à une parole commune, que ça permette à des gens de toucher du doigt cette réalité, par la migration, tant qu’on n’a pas rencontré les personnes, on ne sait pas trop ce qu’on dit », explique le père Jean-Michel Bardet.
      Bras de fer avec la préfecture

      Ces migrants venaient chercher à Briançon un hébergement temporaire. Une association disposait de 80 places, mais a très vite été débordée par le nombre, et a décidé de fermer provisoirement le local. Dimanche soir, 230 personnes ont dû dormir à la gare. « On ne peut pas ouvrir, sinon on va tomber dans les mêmes travers. Accueillir, accueillir, accueillir encore et exploser en vol », prédit Jean Gaboriau, administrateur de l’association Refuges Solidaires. L’organisme demande plus de places à l’État. Hors de question, pour la préfecture.

      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/briancon-apres-la-fermeture-d-un-refuge-des-migrants-heberges-dans-une-

    • APPEL A SOUTIEN A DIFFUSER DANS VOS RESEAUX SOLIDAIRES !

      Aujourd’hui, le 2 novembre 2021, la situation dans le Brianconnais ne
      cesse de se compléxifier.

      La frontière franco-italienne continue d’être le théâtre d’inégalités
      toujours plus marquées entre les personnes exilées et les Européens.nes.

      Alors que près de 50 personnes passent cette frontière quotidiennement,
      dans l’espoir de pouvoir demander l’asile, parfois dans d’autres pays
      européens, l’Etat Français continue son travail méthodique de
      précarisation et d’enfermement des personnes sans papiers.

      Chaque année, depuis 5 ans, l’arsenal répressif ne cesse d’augmenter,
      rendant les conditions de passage de plus en plus dangereuses.
      Certaines lignes de bus locales sont modifiées, rendant la traversée
      plus complexe. Ailleurs, les services sociaux ou sanitaires sont
      interdits d’exercer leurs fonctions auprès des personnes exilées et les
      soutiens logistiques sont très largement entravés, les rafles se
      multiplient partout en France.

      Cette persécution étatique sur des personnes qui voyagent, pour
      certaines, depuis plusieurs années dans des conditions extrêmement
      difficiles entraîne de nombreuses tensions et difficultés à la fois en
      Italie mais aussi en France, dans un contexte qui n’était déjà pas
      facile à solutionner.
      La Préfecture, en empêchant minutieusement les personnes de se déplacer
      librement, alimente et cristallise des tensions qui ne servent qu’a
      légitimer un discours raciste et xénophobe qui ne manque pourtant pas de
      relais.

      Dans ce contexte extrêmement tendu, le refuge solidaire de Briançon a
      momentanément interrompu l’accueil aux exilés le soir du 24/10/21,
      invoquant un manque de sécurité et de dignité pour les personnes
      accueillies là bàs. Cette tentative de « rapport de force » avec l’état
      Français, dans l’attente de l’ouverture d’un second lieu d’accueil
      d’urgence pris en charge par l’état, s’est traduite par les occupations
      de la gare SNCF de Briançon ainsi qu’une salle communalle vide. Les
      seules réponses des autorités auront été l’évacuation de ces lieux et
      une fois de plus l’arrivée de prés de 200 gendarmes mobiles
      supplémentaires dans le Briançonnais ainsi que 10 agents
      supplémentaires à la police aux frontières de Montgenèvre, faisant
      gonfler les effectifs du corps répressif à près de 400 individus.
      De nombreuses personnes continuent de tenter leur chance sur ces
      chemins. La traque en montagne, encore une fois renforcée par des moyens
      humains et technologiques toujours plus sophistiqués va inévitablement
      contribuer à pousser les exilées à prendre encore plus de risques.

      Nous, des personnes solidaires auto-organisées, les collectifs et
      associations du Briançonnais, lançons un appel d’urgence afin de
      mobiliser des militant.es dans les plus brefs délais pour :

      1- Continuer d’organiser une solidarité d’urgence sur les besoins
      élémentaires des exilé.es qui arrivent à Briançon, informer ces
      personnes, relayer des informations et être présent.es face au non
      respect des droits des personnes exilées par les forces de l’ordre.

      2- Organiser des permanences jours et nuits, en vue d’une prochaine
      réouverture du refuge solidaire (et/ou d’un second lieu d’accueil
      d’urgence) : sécurité des personnes accueillies, logistiques diverses et
      liens avec les maraudes en montagne.

      3- Partout sur le territoire, accueillir, informer et soutenir les
      personnes sans papiers.

      4- Un rassemblement aura lieu à Briançon le 13 novembre 2021, RDV à 14h
      devant la médiathèque !!

      Toutes les compétences et les motivations de votre part sont les
      bienvenues, notre énergie n’est pas infinie.

      CONTRE LES POLITIQUES RACISTES DE L’ÉTAT ET SES FRONTIERES, MOBILISONS
      NOUS !!!!!

      Reçu par email le 3 novembre 2021.

    • « Personne ne doit rester dehors » : les solidaires de Briançon en détresse

      La ville frontalière de Briançon, dans les Hautes-Alpes, est un point de passage important pour les migrant.es arrivant de l’Italie à travers les montagnes. Face à des arrivées de plus en plus importantes, le « Refuge Solidaire » a fermé ses portes dimanche 24 octobre. Depuis, les solidaires mènent un bras de fer avec mairie et préfecture.

      Le Refuge Solidaire de Briançon avait à peine deux mois de vie lorsqu’il a fermé ses portes, le 24 octobre dernier. Le lieu d’accueil pour les migrant.es qui traversent tous les jours la frontière franco-italienne sur le col du Montgenèvre avait ouvert fin août, après presque une année de confrontation avec la mairie de la ville, passée LR en 2020. Dès l’automne 2020, le maire #Arnauld_Murgia avait souhaité fermer le précédent lieu d’accueil, ouvert depuis 2017, mais avait dû faire marche arrière face à la mobilisation de la société civile, et fournir un nouveau lieu d’accueil à l’association TousMigrants et aux autres solidaires de Briançon. Les événements de fin octobre ont précipité la situation et la dégradation des rapports entre mairie, État, et solidaires.

      Le nouveau refuge, les « Terrasses Solidaires », a arrêté ses activités en raison d’une pression prolongée sur le lieu, qui accueillait plus de 250 personnes dans la nuit entre le 23 et le 24 octobre, alors que la jauge maximale était de 80 personnes. Le refuge a donc fermé pour « des raisons de sécurité », peut-on lire dans le communiqué de presse de TousMigrants. Pour Max, membre de l’association, « on ne pouvait simplement pas accueillir 250 personnes dans un lieu qui peut en héberger au maximum 80. Le fameux soir du 23, on marchait littéralement l’un sur l’autre dans le refuge. S’il y a un incendie, on est tous morts. On ne peut pas, c’est tout ».

      Après la fermeture du refuge, le soir du 24, plus de 200 personnes se sont rendues à la gare de Briançon dans le but de quitter la ville, mais la #SNCF a fermé ses guichets. C’est ainsi, selon les comptes-rendus qu’en font les solidaires, qu’a commencé « l’occupation » de la gare, qui n’a duré qu’une nuit. Les bénévoles ont continué à assurer un repas chaud et des couvertures aux personnes sur place. Le lendemain, des bus ont été affrétés par la préfecture, en direction de Marseille et Lyon : « On a eu à chaque fois l’information à la dernière minute de la préfecture, affirme Sam, du collectif informel de solidaires briançonnais qui s’est constitué dans les derniers jours, mais on n’avait pas la garantie que les gens n’auraient pas été arrêtés à leur arrivée, donc on a temporisé et on a alerté nos réseaux entre-temps. Il y a un bus pour Lyon qui a été un peu chaotique parce que la police les attendait à l’arrivée, donc des migrant.es ont eu peur et sont parti.es. Sinon, il y a eu une vingtaine de personnes interpellées par la PAF à Lyon, qui étaient parties avant les bus de la préfecture, mais ils et elles sont sorti.es sans OQTF, sans rien. »

      Un accueil difficile

      Cette confusion reflète l’état chaotique du système d’accueil français, et s’est prolongée dans la suite du voyage des migrant.es. À Paris, ce sont des solidaires, collectifs ou individus, qui ont pris en charge l’accueil des dizaines de personnes arrivant de Briançon. Lucie fait partie d’un collectif occupant un local à #Pantin, dans la banlieue parisienne : « Nous avons su la situation à Briançon à travers des amis, qui nous ont dit que deux familles seraient arrivées le 26 en Gare de Lyon. Alors on a dit OK pour les héberger. Finalement ils étaient 15, avec des bébés. Ils et elles ne sont resté.es que deux nuits, et sont maintenant en Allemagne. Nous nous sommes démerdé.es seul.es, nous n’avons eu aucun contact avec d’autres collectifs ou organisations ».

      Les solutions bricolées pour accueillir au mieux les personnes en détresse sont la spécialité des Briançonnais.es, qui agissent solidairement avec les migrant.es depuis longtemps, mais qui ont décidé d’en arrêter là en l’absence de réponses de la part de l’État : « Ça fait des années qu’on demande à l’État, à la préfecture, d’ouvrir un autre lieu pour accueillir ces gens, on n’a pas de réponse » nous dit Max, de Refuges Solidaires. Dans ce contexte, la fermeture du refuge a engendré un #bras_de_fer avec la préfecture et la mairie autour de l’accueil des migrant.es. Le 30 octobre, solidaires et migrant.es ont occupé une ancienne école, vide après avoir été utilisée comme centre de vaccination contre la Covid-19. L’intervention de la gendarmerie a mis fin à cette occupation dans les 24 heures, et les solidaires restent encore en attente d’une solution durable pour l’accueil des migrant.es.

      Pour le moment, ils et elles sont hébergées dans la #salle_paroissiale #Sainte-Thérèse, mise à disposition par le prêtre de l’église Sainte-Catherine, et dans des tentes montées pour l’occasion, mais la situation météorologique s’empire, les arrivées ne cessent pas et la situation sur le terrain se complique : « Il y a environ 80 personnes maintenant, dont une cinquantaine qui sont arrivé.es cette nuit. En moyenne, les gens restent deux, trois jours, mais ça implique de devoir prendre des billets de train, de faire des #tests_Covid pour pouvoir prendre le train et cetera. Mais ça fait trois jours que la préfecture bloque la Croix-Rouge, donc il n’y a que Médecins du monde qui paie des tests ». Face à cette situation compliquée, même le discours de l’église se durcit, comme en témoignent les mots du curé de Briançon, le père #Jean-Michel_Bardet, à l’encontre des autorités : « Mais gare ! Si la parole n’est pas honorée… c’est alors l’expression de la désespérance, d’une colère qui trouvera souvent son expression dans une violence amère, et des errements accablants ».

      Que fait la #police ?

      La réponse de la préfecture, affidée à un communiqué de presse relayé le 26 octobre, a été le doublement des effectifs de la #gendarmerie_mobile à Briançon, passés de un à deux escadrons, soit 200 effectifs. La #police_aux_frontières a aussi bénéficié d’une augmentation des effectifs de dix unités, qui s’ajoutent aux cinquante fonctionnaires déjà affecté.es, comme annoncé par le directeur central de la #PAF, #Fernand_Gontier, en visite dans la ville le 27 octobre. La préfète des Hautes-Alpes, #Martine_Clavel, n’a engagé aucun dialogue avec les solidaires, qui sont pourtant loin d’être radicalement « anti-flics » et qui, selon Max, communiquaient à la préfecture le nombre exact de personnes présentes au refuge depuis le 24 août, sans avoir de réponses. Au contraire, dans son communiqué de presse, la préfecture estime que la présence même du refuge attire les migrant.es : « La situation actuellement observée à Briançon est liée à un double phénomène : d’une part, au moment où la crise sanitaire est moins aiguë, la reprise des flux migratoires au travers l’Europe par la route des Balkans, avec un niveau se rapprochant de celui de 2019, d’autre part, l’accroissement de l’offre d’hébergement des « Terrasses Solidaires », offre bien identifiée des réseaux de passeurs ».

      C’est la vieille rhétorique des « #pull_factor », les facteurs qui augmenteraient les chances de réussite des voyages migratoires, et donc la quantité de personnes qui les tenteraient. Cette rhétorique est utilisée pour contrer les efforts des ONGs et des collectifs solidaires tout au long des routes migratoires européennes, et elle est infondée. De surcroît, elle cache une logique dangereuse : pour limiter les arrivées de migrant.es il faut que leur parcours soit le plus périlleux possible, ce qui mène beaucoup trop fréquemment à des morts. Dans les Hautes-Alpes, ce sont plus de 1500 personnes qui ont été refoulées sans avoir la possibilité de déposer une demande d’asile en 2020. En même temps, du côté italien de la frontière alpine, trois lieux d’accueil (le refuge « Chez JesOulx », la vieille douane et la « Casa Cantoniera » de Clavière) ont été évacués par la police cette année. Cette « #raison_sécuritaire » est justifiée par une rhétorique qui relève de la « #raison_humanitaire », deux éléments étroitement liés, comme souligné par le chercheur Didier Fassin1.

      Ainsi, le maire de Briançon Arnauld #Murgia n’hésite pas à en appeler à « l’#humanité » : « Ce dossier, qui est extrêmement difficile, doit naturellement être regardé avec humanité ». Avant de soumettre « l’humanité » aux « lois » : « mais ce regard humain ne peut pas nous empêcher de traiter ce dossier dans un cadre qui est celui de la #loi de la République française ». Et de s’attaquer aux bénévoles, qui auraient « pris en otage » la ville de Briançon. Une attitude qui rappelle de près le « délit de solidarité », dans une ville qui a vu se dérouler le procès des « sept » qui auraient favorisé l’immigration clandestine lors d’une manifestation en 2018 (finalement relaxés cette année). La réponse aux demandes des solidaires est donc, tenez-vous bien… le soutien aux forces de police, en particulier aux nouveaux.elles employé.es de la PAF, auxquel.les le maire promet de l’aide dans la recherche de logement et dans l’accès à l’emploi pour leurs conjoint.es. Pour ce qui est d’un lieu d’accueil digne, repassez plus tard, la #responsabilité est à l’État, selon le maire.

      Une tragédie évitable

      La frontière alpine se configure donc comme un champ de bataille où se croisent des enjeux politiques, des ambitions sécuritaires et un nationalisme mal caché. À en faire le prix des centaines des personnes qui, tous les mois, traversent la frontière alpine en dépit du danger de mort. La politique sécuritaire qui semble enivrer toute l’administration, du gouvernement aux préfet.es en passant par les élus locaux, est en effet parfaitement inutile même pour ses buts déclarés : « Ça sert à rien, on a 150 km de frontières avec l’Italie, souligne Max des Refuges Solidaires. Ils sont relativement inefficaces par rapport à leurs directives, la frontière est poreuse et elle le sera toujours. ». En revanche, elle contribue à créer une ambiance politique de peur très profitable pour ces mêmes politicien.nes.

      De l’autre côté de la barricade, ce sont les citoyen.nes, les collectifs et les organisations qui sont laissé.es seul.es à gérer l’arrivée des exilé.es et leur secours, dans des conditions très difficiles. Les voyages à travers la frontière ne sont pas découragés par la police, ni par les intempéries, et les migrant.es se retrouvent à payer, parfois de leur vie, le prix d’un jeu politique dont ils et elles n’ont aucune responsabilité. Épuisé.es et sans ressources, les solidaires ne demandent à l’État que d’investir une fraction de ses ressources pour garantir la survie de ces personnes. On pourrait se demander, après des décennies de politiques migratoires répressives, si ce n’est plutôt le jeu de l’État de laisser ces gens, au mieux arriver en France dans des conditions d’illégalité, prêtes pour un marché du travail précaire, au pire crever.

      1 Dans sa post-faction à l’ouvrage “La raison humanitaire”, titrée “Signes des temps”, publiée en 2018.

      https://www.lamuledupape.com/2021/11/05/personne-ne-doit-rester-dehors-les-solidaires-de-briancon-en-detresse

      Dans le communiqué de presse de la préfecture (je copie-colle ici l’extrait) :

      « l’accroissement de l’offre d’hébergement des ’Terrasses Solidaires’, offre bien identifiée des réseaux de passeurs »

      –->

      "C’est la vieille rhétorique des « #pull_factor », les facteurs qui augmenteraient les chances de réussite des voyages migratoires, et donc la quantité de personnes qui les tenteraient. Cette rhétorique est utilisée pour contrer les efforts des ONGs et des collectifs solidaires tout au long des routes migratoires européennes, et elle est infondée."

      –-> et voilà encore une fois la rhétorique de l’#appel_d'air :-(

      #pull-factors

    • Accueil des migrants : la préfète des Hautes-Alpes rejette les demandes des associations

      La réponse de #Martine_Clavel à Refuges solidaires quant aux conditions de réouverture des Terrasses solidaires est sans appel. Aucun autre #dispositif_d’accueil ne sera ouvert par l’État pour les migrants arrivant à Briançon après avoir franchi la frontière franco-italienne.

      https://www.ledauphine.com/societe/2021/11/08/accueil-des-migrants-la-prefete-des-hautes-alpes-rejette-les-demandes-de

    • Manifestation, 13.11.2021

      –—

      Texte d’accompagnement, reçu via la mailing-list Tous Migrants, 10.11.2021

      La situation actuelle de l’accueil des exilés.

      Pourquoi Refuges Solidaires a suspendu temporairement son activité ?

      Depuis plusieurs mois les exilés sont contraints de rester plus longtemps au refuge en raison des délais des test Covid pour le pass sanitaire et des travaux du train de nuit qui limitent les places disponibles. Le dimanche 24 octobre, l’association Refuges Solidaires a décidé de suspendre momentanément et symboliquement son activité d’accueil en raison du nombre important de personnes (200 pour une jauge initiale de 80) qui menaçait la sécurité et l’accueil digne des personnes exilées.

      Objectif : interpeller la Ville, la Préfecture et l’Etat sur la nécessité de mettre en place des solutions d’hébergements d’urgence complémentaires dans les plus brefs délais afin que le refuge puisse rouvrir dans de bonnes conditions.

      Depuis 2015, l’accueil d’urgence et la mise à l’abri sont assurés uniquement par des associations et des bénévoles. Pourtant, il s’agit d’une obligation de l’État.

      Où les exilés sont-ils mis à l’abri depuis la fermeture ?

      Dans le but de partir dès le lendemain, les exilés se sont rendus à la gare et y ont passé la nuit du dimanche 24 au lundi 25 aux côtés de dizaines de personnes de la société civile. Par peur d’une potentielle intervention des forces de l’ordre qui aurait menacé les exilés et à la demande des associations, le curé de Briançon et Monseigneur Xavier Malle (évêque de Gap et Embrun) ont ouvert les portes de l’église Sainte Catherine. Les exilés ont pu y dormir 5 nuits (de lundi à samedi).

      Nous avons ensuite quitté l’église afin de la laisser disponible pendant les célébrations de la Toussaint. Entre le samedi 30 octobre et le dimanche 7 novembre, les exilés ont été mis à l’abri dans la salle paroissiale Sainte Thérèse (capacité de 25 places) et dans des tentes dans le jardin de Sainte Catherine. Depuis le dimanche 7 octobre, les exilés dorment soient dans des tentes soit chez des hébergeurs solidaires.

      Quelles réactions des autorités ?

      Le lendemain de la suspension des activités du refuge, la Préfecture a interdit à la Croix-Rouge d’effectuer des tests antigéniques, ce qui a empêché les exilés de quitter Briançon. La Mairie de Briançon a demandé des renforts au Ministère de l’Intérieur. Deux escartons de gendarmerie mobile (soit 200 personnes) ont rejoint Briançon.

      Plusieurs bus à destination de Valence et de Lyon ont été affrétés par la Préfecture la première semaine. Elle s’est engagée auprès de l’évêque, des associations et des exilés qu’aucune interpellations n’auraient lieux à leur arrivée.

      Samedi 30 octobre nous avons investi pacifiquement l’ancien centre de vaccination du Prorel qui est vacant et adapté à la mise l’abri des exilés. Nous avons été expulsés par les forces de l’ordre sous ordre de la Mairie et de la Préfecture.

      A ce jour, aucune solution pérenne n’a été proposée par les autorités. Elles condamnent même nos modes d’actions non-violents.

    • A la frontière italienne des Hautes Alpes, une situation humanitaire toujours plus dégradée face à l’inaction de l’Etat

      Depuis deux semaines, devant l’impossibilité d’assurer la sécurité des personnes et un accueil digne, le refuge solidaire à Briançon a pris la difficile décision de fermer temporairement et par ce geste, de tenter de mettre l’Etat devant ses responsabilités. En lieu et place de solutions d’accueil, les autorités poursuivent une logique sécuritaire et répressive qui met en danger la vie des personnes qui tentent de franchir la frontière alpine. Les associations appellent à manifester samedi 13 novembre à 14h au Parc Roseinheim à Briançon !

      Depuis cinq ans, près de 15 000 hommes, femmes et enfants sur les routes de l’exil ont traversé la frontière franco-italienne haute-alpine, souvent dans la nuit, le froid, ou la neige, au milieu de montagnes dont ils méconnaissent les dangers. Après un périple long et souvent très éprouvant, cette ultime étape pour arriver en France ou dans un autre pays européen s’avère extrêmement périlleuse, à fortiori depuis le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures en 2015, sans cesse renouvelé depuis, qui a rendu la traversée de cette zone particulièrement dangereuse. C’est dans ce contexte que, depuis l’été 2017, des citoyens solidaires du Briançonnais ont créé le « Refuge solidaire » : un lieu d’accueil d’urgence unique destiné à offrir à un temps de pause et d’écoute indispensable aux personnes qui traversent la frontière. Ce lieu, ainsi que tou.te.s les citoyen.ne.s solidaires qui le font vivre, leur permet de dormir, manger, se laver, d’avoir accès aux soins et d’être informées sur leurs droits. Quelques jours de répit précieux pour se poser et se reposer, avant de reprendre leur route.

      Depuis plus d’un an, alors que la population accueillie est plus nombreuse et plus vulnérable (familles avec nourrissons, personnes âgées ou handicapées), les appels et cris d’alerte répétés de la société civile, se sont heurtés au silence et à l’inaction de l’Etat. A nouveau, les acteurs solidaires du Briançonnais ont dû se mobiliser pour acquérir un nouveau lieu, plus grand et plus adapté, avec des fonds privés uniquement : Les « Terrasses solidaires » ont ouvert leurs portes le 25 août 2021. Mais la situation humanitaire a continué de se dégrader. Selon les estimations des associations, près de 300 personnes, en majorité de nationalité afghane et iranienne, avec de nombreux enfants en bas âge, traversent actuellement chaque semaine à pied la frontière franco-italienne au niveau du col de Montgenèvre dans des conditions climatiques de plus en plus risquées avec l’arrivée de l’hiver et des températures négatives.

      Le 24 octobre 2021, devant l’impossibilité d’assurer la sécurité des personnes et un accueil digne (200 personnes pour une capacité d’accueil maximum autorisé de 81), le nouveau refuge solidaire a pris la difficile décision de fermer temporairement et par ce geste, de tenter de mettre l’Etat devant ses responsabilités. En lieu et place de solutions d’accueil, l’État a dépêché 200 gendarmes mobiles supplémentaires pour tenter renforcer les contrôles à cette frontière afin d’empêcher les nouvelles arrivées. Dans un courrier au Refuge Solidaire la préfète affirme que « ces moyens supplémentaires ont été concentrés à la frontière afin d’entraver les passages illégaux » et qu’ « aucun dispositif d’accueil ne sera initié » par les services de l’Etat. Une décision qui ne fait que perpétuer un cycle infernal de violences et de déni des droits. Depuis plus de cinq ans, La Cimade et ses partenaires constatent que le renforcement des dispositifs de contrôle et de surveillance entraîne de graves violations des droits : contrôles au faciès ; détention arbitraire ; refoulements expéditifs ; non protection des mineur.e.s non accompagné.e.s ; obstacles majeurs rendant impossible l’accès à la demande l’asile. Le durcissement de la règlementation (restriction des conditions de d’octroi des visas, difficultés d’accès et de mise en œuvre de la réunification familiale, etc.) conjuguée à la militarisation des frontières, en rendant leur franchissement toujours plus difficile, accroissent les risques et aggravent encore davantage la précarité et la vulnérabilité des personnes en exil. A la frontière franco-italienne, près de 30 cas de personnes décédées ont été recensés depuis 2015.

      Il n’est pas acceptable que l’Etat poursuive une logique sécuritaire et répressive qui met en danger la vie des personnes qui tentent de franchir la frontière alpine et continue de se reposer sur les associations et la population briançonnaise pour assurer la mise en sécurité, l’accueil, l’hébergement, l’accompagnement en santé et l’information aux droits des hommes, des femmes et des enfants qui y sont parvenues. Il est urgent de faire cesser les pratiques illégales et de proposer un accueil digne aux personnes qui traverse la frontière des Hautes-Alpes, en concertation avec les acteurs locaux et nationaux compétents (personnes concernées, citoyens solidaires, associations, pouvoirs publics, élus), y compris du côté italien.

      *

      Retrouvez ci-dessous le témoignage de Benjamin et Pauline, militant.e.s de La Cimade de la Drôme mobilisé.e.s en solidarité avec les acteurs locaux du Briançonnais et les personnes exilées bloquées à cette frontière, sur l’évolution de la situation sur place depuis la fermeture du Refuge.

      « Ce dimanche 24 octobre, nous prenons la route pour Briançon, dans le but de venir aider les bénévoles et salariés du Refuge Solidaire et de Tous Migrants, deux associations qui viennent en aide aux dizaines de personnes exilées qui traversent chaque jour la frontière à pieds depuis l’Italie.

      Briançon, Montgenèvre, les Alberts… une ville et ses alentours qui attirent des milliers de touristes, de vacanciers hiver comme été pour profiter des loisirs de montagne. Cette ville, nous qui venons régulièrement aider les solidaires depuis un an, nous la connaissons principalement pour sa proximité avec la frontière italienne, et la capacité des associations à accueillir depuis presque 5 ans les personnes exilées de passage, non seulement sans aucune aide publique, mais en luttant également contre des politiques publiques toujours plus maltraitantes et irrespectueuses des droits. Chaque fois que nous nous y rendons, nous rencontrons des salarié.e.s et bénévoles qui s’investissent sans relâche, malgré les burn out fréquents, et l’absence de considération, voire le mépris et le harcèlement de la part des pouvoirs publics.

      Depuis plusieurs mois, la situation est devenue intenable au Refuge : le lieu, calibré pour 80 personnes, en héberge et nourri souvent jusqu’à 200 par nuit. Un accueil digne de ce nom devient impossible, chaque cm2 de couloir est occupé par des personnes et des familles qui dorment à même le sol.

      Nous savons que plusieurs fois, les associations sur place ont évoqué la possibilité d’occuper l’espace public avec les personnes exilées pour dénoncer les conditions d’accueil et le manque de place d’hébergement d’urgence à Briançon afin que l’Etat prenne ses responsabilités.

      Or c’est ce dimanche 24 en arrivant vers 17h, que nous apprenons que Les Terrasses Solidaires, le nouveau local d’accueil du Refuge Solidaire, est en train de fermer. Les 200 personnes qui occupent le lieu, ainsi que des dizaines de bénévoles se dirigent à pied vers la gare de Briançon pour y passer la nuit. Des bénévoles resteront toute la nuit pour réorienter les personnes qui viennent d’arriver vers la gare, d’autres assureront les navettes pour les y transporter. Ce soir-là, des habitants de Briançon sont appelés en renfort et viennent également nous rejoindre à la gare. 250 à 300 repas sont servis, préparés par des bénévoles qui trouvent en urgence assiettes, couverts, bouteilles d’eau, etc. Ce sont aussi des échanges entre bénévoles, personnes exilées et personnel de gare sur l’incertitude du lendemain… Tout le monde espère par cette action faire réagir la préfecture, la mairie, quelqu’un là-haut…la demande essentielle est que l’Etat propose un hébergement d’urgence dès que la capacité d’accueil du refuge est atteinte.

      Malheureusement dès le lendemain lundi 25 octobre, les seules réactions politiques sont une condamnation du maire et l’interdiction donnée à la Croix-Rouge via la préfecture de réaliser des tests covid gratuits. Sans tests, nous sommes comme dans une souricière. Toute la journée, on tente de s’organiser pour continuer un accueil partiel et une aide au départ via des bus sans pass sanitaire. L’inquiétude monte chez les militant.e.s et les personnes exilées à mesure que l’on observe le dispositif policier qui se met en place. D’après les observations et les informations des associations, une expulsion de la gare dans la nuit ou au petit matin se prépare. On craint le pire (placement en CRA, risque d’expulsion, etc.). Dans la journée, quelques solidaires demandent au prêtre de la paroisse de l’église sainte Catherine à Briançon, s’il peut ouvrir l’église pour y mettre à l’abri les personnes.

      Mardi 26, c’est une nouvelle occupation de l’espace qui commence, entre l’église où dorment une partie des exilés et la salle paroissiale où continuent d’être hébergées les familles. Face à la pression médiatique préparée en amont par des solidaires, le rapport de force s’inverse. L’occupation de l’église fait venir de nombreux médias…. Les négociations avec la préfecture, commencent à porter quelques fruits : des bus « gratuits » et sans pass pour Lyon sont affrétés, avec la garantie qu’il n’y aura pas de contrôles à l’arrivée. Une cinquantaine de personnes partent pour Lyon, mais la plupart sont interpellées à leur arrivées et placées en garde à vue… finalement il semblerait que toutes aient pu être libérées. En lieu et place de solutions d’hébergement d’urgence, l’Etat envoie deux escadrons supplémentaires de gendarmes mobiles à la frontière.

      Le mercredi 27, contrairement à ce qui avait été annoncé la veille, nous apprenons au petit matin que les tests Covid réalisés gratuitement par la Croix Rouge ne seront à nouveau plus autorisés, les bénévoles se remettent donc à chercher des rendez-vous en laboratoire et en pharmacie…Des dons de dernière minute levés dans les réseaux militants la veille permettent de les financer. La préfecture affrète 3 bus pour Lyon, Marseille et Villeurbanne, avec promesse de tests gratuits à l’arrivée et possibilité de demander l’asile pour celles et ceux qui le souhaitent.

      Jeudi 28, les personnes arrivées à Lyon la veille qui ont été hébergées par Adoma, sont mises dehors à 10h, familles et bébés compris, et sans les tests covid promis.

      A ce jour, les arrivées ont repris malgré le renforcement des contrôles à la frontière, jusqu’à 40 par nuit sont comptées. On imagine sans peine les risques énormes que prennent ces personnes et familles dans la neige et en montagne pour éviter les contrôles. La nuit du 7 au 8 novembre par exemple, une dizaine de bassines d’eau ont été nécessaires à l’arrivée pour dégeler les pieds des personnes qui venaient de franchir la frontière alpine. Certaines seront conduites à l’hôpital.

      Face à l’absence de prise en charge par la préfecture, le Refuge ne rouvre toujours pas. Les solidaires recherchent des grands barnums, chauffages soufflants, groupes électrogènes pour continuer à abriter, chauffer, préparer à manger aux personnes, coûte que coûte, dans le jardin de la cure.

      Des solidaires diois à Briançon

      Pauline et Benjamin

      https://www.lacimade.org/a-la-frontiere-italienne-des-hautes-alpes-une-situation-humanitaire-toujou

    • Briançon : pour les migrants, dernière nuit dans les #barnums de Sainte-Thérèse

      Médecins sans frontières a installé, ce samedi 13 novembre, une immense tente sur la pelouse de la paroisse briançonnaise afin d’héberger temporairement des exilés. Une solution moins précaire que les barnums disposés depuis la fin du mois d’octobre. Et un message fort, en plein cœur de la ville.

      https://www.ledauphine.com/societe/2021/11/13/briancon-pour-les-migrants-derniere-nuit-dans-les-barnums-de-sainte-ther

    • 01.12.2021

      1-Le refuge solidaire rouvre ses portes aujourd’hui avec le renfort de la tente @MSF_france pour pallier à l’absence de prise en charge par l’état des exilés alors que l’hiver est là
      2-jusqu’à quand l’état va t’il se défausse de ses obligations de mise à l’abri sur des associations et la solidarité des citoyens ?
      3-notre appel à l’aide n’a pas été entendu mais nous ne résignons pas à laisser dormir dehors par-10 des personnes qui présentent de plus des vulnérabilités liées à la traversée des montagnes ds des conditions hivernales
      4-nous savons que la situation va perdurer, que l’épuisement des bénévoles est patent et que ce mépris affiché par @Prefet05 à notre appel à l’aide fait écho à qu’il se passe à Calais, à Paris et ailleurs
      5-maltraitance d’état, déni de droit constant, militarisation et traitement inhumain des exilés et la mort au bout de la route qui guette les chercheurs de refuge
      6-une dépense pharaonique pour quels résultats ? La mise au ban des valeurs qui devraient animer tte démocratie digne de ce nom :respect de la personne humaine, des lois et des textes internationaux protection des plus faibles
      7-oui nous allons continuer à accueillir, à soigner avec @MdM_France, à accompagner celleux qui ont besoin mais nous allons aussi continuer avec une gde détermination à combattre ces politiques migratoires mortifères

      https://twitter.com/nos_pas/status/1465937218426572801

    • Briançon : un amer retour en arrière pour les Terrasses solidaires

      Le tiers lieu de la route de Grenoble à Briançon héberge de nouveaux des migrants depuis ce mercredi 1er décembre. Un mois après sa fermeture, les associations se sont résolues à abandonner, en partie, le bras de fer engagé avec l’État. La tente de Médecins sans frontières, à la salle paroissiale, va servir de lieu d’hébergement secondaire.

      https://www.ledauphine.com/societe/2021/12/01/terrasses-solidaires-a-briancon-un-amer-retour-en-arriere

    • Briançon : la #justice rejette la requête d’une association sur l’ouverture d’un centre d’accueil pour migrants

      Le #juge_des_référés du #tribunal_administratif de Marseille a rejeté, mardi, la requête du collectif d’associations Tous migrants qui avait sollicité la justice pour contraindre l’État à héberger les migrants, à Briançon. De nombreuses personnes sont sans abri dans cette ville des Hautes-Alpes malgré les températures hivernales.

      Malgré les températures glaciales, l’État ne sera pas contraint d’héberger les migrants à Briançon (Hautes-Alpes). C’est la décision qu’a rendu, mardi 30 novembre, le juge des référés du tribunal administratif de Marseille, rejetant la requête de Tous migrants.

      Le collectif d’associations qui vient en aide, à Briançon, aux exilés arrivant en France depuis l’Italie, avait attaqué l’État en justice en déposant le 16 novembre un #référé-liberté au tribunal administratif de Marseille. L’organisation souhaitait « contraindre la préfète des Hautes-Alpes #Martine_Clavel à ‘la mise en place d’un dispositif d’accueil’ pour les migrants arrivant à Briançon, ainsi que l’autorisation pour la Croix-Rouge d’effectuer des tests Covid afin que les exilés puissent prendre les transports en commun et quitter Briançon, et l’organisation des transports publics permettant aux exilés de quitter le Briançonnais ’ », rapporte Le Dauphiné libéré.

      Le tribunal administratif de Marseille a rejeté la requête de Tous migrants au motif que les Terrasses solidaires, lieu d’hébergement géré par l’association Refuges solidaires, « a une capacité d’accueil supérieure au nombre de personnes actuellement présentes sous la tente installée par Médecins du monde [la tente a, en réalité, été installée par Médecins sans frontières NDLR], alors aucun motif, ni matériel ni juridique, ne fait obstacle à sa réouverture immédiatement ».

      Refuges solidaires avait décidé de fermer ce lieu d’hébergement fin octobre après avoir été débordé par le nombre de personnes qui s’y présentaient. Plus de 200 personnes avaient besoin d’un hébergement alors que les Terrasses solidaires ne disposent que de 80 places. L’association et des dizaines d’exilés avaient alors occupé la gare de Briançon pour appeler l’État à ouvrir un lieu de mise à l’abri. « Cela fait longtemps qu’on alerte les pouvoirs publics sur impossibilité de gérer [la mise à l’abri des personnes] seuls. On demande d’urgence l’aide de l’État », avait expliqué Jean Gaboriau, administrateur bénévole de l’association, à InfoMigrants.

      Pas de dispositif d’accueil

      Depuis le début du bras de fer qui l’oppose aux associations de Briançon, la préfète des Hautes-Alpes Martine Clavel refuse l’ouverture d’une telle structure, malgré la dégradation de la situation pour les migrants et la baisse des températures dans la région. Dans un communiqué adressé à Tous Migrants mi-novembre, elle avait indiqué « qu’aucun dispositif d’accueil ne sera[it] initié » par ses services.

      En revanche, des « moyens supplémentaires » ont depuis été déployés à la frontière « afin d’entraver les passages illégaux ».

      Depuis la fermeture des Terrasses Solidaires, 200 gendarmes mobiles patrouillent dans la zone. « Les forces de l’ordre sont omniprésentes : sur les routes, à la frontière, dans les montagnes, dans les gares », a déploré Tous Migrants sur Twitter, dénonçant « une véritable chasse à l’homme des personnes en exil », « mise en place par l’État ».

      Pour parer au manque d’hébergements, Médecins sans frontières (MSF) a ouvert, le 13 novembre, à Briançon une tente d’une superficie de 100 m2, pouvant accueillir au chaud une cinquantaine de personnes. Bien que dépourvue de sanitaires, de toilettes et de douches, la structure « est très utile parce qu’elle permet aux exilés de ne pas mourir de froid », avait indiqué Alfred Spira, médecin et membre des Refuges solidaires à InfoMigrants.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/36909/briancon--la-justice-rejette-la-requete-dune-association-sur-louvertur

  • Covid-19 | EnQuete+
    https://www.enqueteplus.com/content/covid-19-13

    Ouf de soulagement. Le Sénégal fait désormais partie des pays ‘’verts’’, c’est-à-dire les pays dans lesquels aucune circulation active du virus n’est observée et aucun variant préoccupant n’est recensé. L’annonce a été faite, hier, par le ministère du Tourisme et des Transports aériens. Ainsi, les voyageurs en provenance ou à destination du Sénégal ne sont plus soumis aux motifs impérieux qu’ils soient vaccinés ou non. Selon un document officiel publié sur le site du Quai d’Orsay, ces voyageurs ne sont pas soumis aux mesures contraignantes pour entrer ou sortir du territoire français. Les voyageurs non-vaccinés à destination d’un pays vert devront fournir les résultats du test RT-PCR ou antigénique négatif au départ et à l’arrivée, selon les règles du pays de destination. Ils peuvent être soumis à une quarantaine, toujours selon les règles du pays de destination. En provenance d’un pays vert, ces derniers devront également fournir les résultats négatifs du test RT-PCR d’au moins 72 heures exigé avant le départ. Ils ne seront pas soumis à des mesures d’isolement.
    Quant aux voyageurs vaccinés à destination d’un pays vert, ils présenteront la preuve de leur vaccination, le test RT-PCR ou antigénique négatif au départ et à l’arrivée, selon les règles du pays de destination. Ils peuvent aussi être soumis à une mesure de quarantaine. En provenance d’un pays vert, les voyageurs n’auront pas à présenter un test et ne seront pas isolés. S’agissant des autres pays sur la liste des pays verts, on compte des pays de l’espace européen ainsi qu’Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican. A cette liste, viennent s’ajouter l’Australie, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, Brunei, le Canada, le Chili, le Sénégal, la Corée du Sud, les Émirats arabes unis, Hong-Kong, le Japon, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Nouvelle-Zélande, le Qatar, le Rwanda, Singapour, Taïwan, l’Union des Comores, l’Uruguay et le Vanuatu.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#UE#sante#circulation#frontiere#listeverte#variant#tauxincidence#vaccination#test