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L’espace d’un instant, et inversement.

  • Les virements bancaires bloqués pendant plusieurs jours dans toutes les banques
    https://www.linternaute.com/argent/magazine/4801291-article-virements-impossibles

    C’est une période qu’il vaut mieux marquer dans son calendrier. Dans quelques jours, la plupart des virements bancaires va être bloquée, pour une durée de quatre jours. Si vous attendez un versement ou si vous devez envoyer de l’argent, mieux vaut donc anticiper et le faire à l’avance ou prévenir que la somme arrivera avec un léger décalage. Personne, ou presque, ne pourra échapper à ce blocage.

    Ce n’est pas une nouveauté, loin de là, mais le grand public l’ignore souvent : il n’est pas toujours possible qu’un virement arrive auprès de son destinataire dans les 24 heures habituelles. Chaque année, le système qui permet de gérer les transferts d’argent est fermé durant quelques jours, toujours aux mêmes dates. Et tous les pays ayant l’Euro sont concernés puisqu’il s’agit d’un système commun aux 20 états de la monnaie commune.

    Si cela ne se produit en principe qu’un jour de temps à autre -jour de l’An, Fête du Travail et Noël-, la période de Pâques est la principale concernée, où l’impossibilité de faire des virements est la plus longue. Cette année, du vendredi 29 mars au lundi 1er avril 2024 inclus, aucun transfert entre deux banques ne pourra être effectué. L’argent n’arrivera sur les comptes qu’à partir du mardi 2 avril. Plus exactement, ce sont tous les virements effectués à partir du jeudi 28 mars après 16h30 qui ne parviendront que la semaine suivante, détaille la Banque de France.

    Cela vous concerne si vous effectuez un virement vers un établissement autre que le vôtre, par exemple depuis votre compte BNP vers un compte CIC, Banque Populaire, Société générale ou autre. En revanche, tout virement entre deux comptes d’une même banque pourra être reçu dans les délais habituels. Ainsi, renflouer son compte courant grâce à un versement depuis son livret A sera tout à fait possible, tout comme verser de l’argent à une personne du même réseau bancaire.

  • Le « braquage du siècle » des chômeurs, décidément un marronnier.

    @JeremieYounes
    https://twitter.com/JeremieYounes/status/1770112300973769067

    Chiffre dingue rappelé dans cette tribune : avec les dernières reformes, il ne reste plus que 36% des chômeurs qui sont indemnisés. 36% ! 64% des chômeurs touchent 0 euro [de l’Unédic].

    [Tribune intersyndicale « Il faut cesser la stigmatisation populiste des chômeurs », payante chez Le monde, dispo là
    https://www.cftc.fr/actualites/lappel-de-la-cftc-et-des-quatre-autres-principaux-syndicats-il-faut-cesser-la-s

    Ceci créé des excédents que l’etat a deja prevu de voler : 12 milliards en 3 ans. 12M de cotisations. Les gens réalisent pas que c’est leur salaire. En plus d’affamer les privés d’emploi [qui sont loin de l’être tous : innombrables chômeurs en activité à temps réduit], l’etat nous vole 12 milliards de salaire. Ptetre que c’est comme ça qu’il faut le dire.

    Je suis retombé sur ce graphique fait par le meilleur spécialiste du sujet @b_coquet en août 2022 (source dans le ALT). Je me permets de le repartager, regardez la tendance, c’est une chute libre...

    #Droit_au_chômage #chômage #stigmatisation #chômeurs #chômeurs_non-indemnisés #allocation_chômage

  • When you get the raw materials by stealing from millions of workers around the world and you call your 40 thieves employees.
    https://mas.to/@harriorrihar/112117751536802089

    When you get the raw materials by stealing from millions of workers around the world and you call your 40 thieves employees.

    • Cabinet d’avocat, comité de direction : « bon, maintenant qu’on a nom-service-de-llm, on va pouvoir se passer des stagiaires et débutants ».

      Intervention d’un empêcheur de réfléchir à l’avenir : « si vous supprimez vos débutants, comment allez-vous former vos futurs associés et collaborateurs ? »

  • Covid-19 : comment le coronavirus détruit des neurones essentiels pour la fertilité et la cognition | Vincent Prévost
    https://theconversation.com/covid-19-comment-le-coronavirus-detruit-des-neurones-essentiels-pou

    On sait aujourd’hui que le coronavirus SARS-CoV-2 à l’origine de la maladie est notamment capable de pénétrer dans notre cerveau et de détruire certaines cellules cérébrales. L’infection d’une petite population de neurones inquiète particulièrement les scientifiques : il s’agit des neurones à GnRH, qui jouent un rôle essentiel non seulement dans la fertilité, mais aussi dans le neurodéveloppement des enfants. Source : Relevé sur le Net...

  • La Terre-Mère contre Dieu le Père
    https://laviedesidees.fr/La-Terre-Mere-contre-Dieu-le-Pere

    Le monde chrétien affiche une indifférence égalitaire à la différence des sexes, mais il est en réalité très inégalitaire avec les #femmes. Dieu le père a remplacé l’imaginaire païen de la terre-mère, qui vante la commune appartenance à Gaïa. À propos de : Émilie Hache, De la génération. Enquête sur sa disparition et son remplacement par la production, Les Empêcheurs de penser en rond

    #Philosophie #religion #féminisme #mythologie #christianisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/2020318_vuillerod.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/2020318_vuillerod.pdf

  • Liberté des médias : les eurodéputés adoptent une loi inédite pour mieux la protéger | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/multimedia/liberte-des-medias-les-eurodeputes-adoptent-une-loi-inedite-pour-mieux-

    Le texte de « loi sur la liberté des médias » a été largement approuvé, par 464 voix pour, 92 contre et 65 abstentions, ce mercredi, par les eurodéputés.

    « Nous ne devons pas fermer les yeux sur le fait que la liberté de la presse est menacée dans le monde entier, y compris en Europe. Le meurtre de Daphne Caruana Galizia à Malte, les atteintes à la liberté et au pluralisme de la presse en Hongrie, et bien d’autres choses le montrent clairement », a déclaré l’eurodéputée allemande Sabine Verheyen, rapporteure du texte.

    « La loi européenne sur la liberté des médias est notre réponse à cette menace », a poursuivi l’élue, issue du PPE (Parti populaire européen, droite), ce mardi lors d’un débat en session plénière à Strasbourg (France).

    Des difficultés pour les médias en Hongrie et en Pologne
    Ce projet de règlement avait été présenté en septembre 2022 par la Commission européenne pour protéger le pluralisme et l’indépendance des médias, face à une détérioration de la situation dans des pays de l’Union européenne comme la Hongrie et la Pologne, mais aussi aux logiciels espions type Pegasus ou Predator utilisés contre des journalistes.

    « Cela n’a pas été facile d’en arriver là. La loi avait beaucoup d’opposants, si ce n’est d’ennemis », a rappelé la vice-présidente de la Commission, Vera Jourova, chargée des valeurs et de la transparence, alors que des eurodéputés d’extrême droite ont accusé l’UE d’avoir excédé ses compétences en légiférant sur le sujet.

    Le texte porte notamment sur le respect du secret des sources journalistiques et sur l’interdiction de déployer des technologies de surveillance telles que des logiciels espions dans des appareils utilisés par des journalistes.

    Garantir l’indépendance éditoriale
    Pendant les négociations, la France, notamment, avait insisté pour inclure une possibilité d’exception « au nom de la sauvegarde de la sécurité nationale », suscitant l’inquiétude de la profession et des défenseurs de la liberté de la presse. Des possibilités de dérogations sont prévues mais elles ne mentionnent finalement pas la sécurité nationale et sont limitées.

    L’utilisation de logiciels espions dans des appareils utilisés par des journalistes n’est possible que si elle concerne un certain nombre d’« infractions graves » et si elle est autorisée par une « autorité judiciaire ou une autorité décisionnelle indépendante et impartiale », entre autres conditions.

    La législation fixe aux pays de l’UE des obligations pour mieux garantir l’indépendance éditoriale et fonctionnelle des médias publics, notamment par un financement « durable et prévisible ». Le texte contient aussi des garde-fous pour protéger les contenus journalistiques d’éventuels abus dans la modération par les plateformes en ligne.

    Afin d’éviter que ces plateformes ne suppriment ou ne restreignent arbitrairement des articles ou des reportages vidéo, la loi prévoit un traitement à part pour les médias respectant un certain nombre de conditions d’indépendance notamment.

    Une « avancée majeure » pour RSF
    La loi introduit par ailleurs des obligations de transparence sur la propriété des médias.

    Elle prévoit ainsi la création d’un nouveau Comité européen indépendant pour les services de médias, composé des représentants des autorités nationales de régulation des Vingt-Sept. Cet organisme devra assurer un encadrement plus strict des concentrations dans ce secteur : il sera chargé d’émettre un avis – non contraignant — sur ces opérations du point de vue de leur effet sur le pluralisme.

    Reporters sans frontières (RSF) a salué le vote, « une avancée majeure en faveur du droit à l’information au sein de l’Union européenne ».

    « De l’indépendance éditoriale à l’encadrement des concentrations en passant par la publicité d’État et une meilleure protection des contenus en ligne produits par des médias d’information, les propositions de RSF ont été entendues et prises en compte », s’est félicitée Julie Majerczak, directrice du bureau de l’ONG à Bruxelles.

    L’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (Renew Europe, centristes et libéraux) a souligné que la législation « ne marcherait que si la Commission européenne s’assure de sa stricte application », en sévissant contre les gouvernements qui exercent des pressions sur des médias. Le texte devra encore être formellement adopté par le Conseil européen (États membres).

  • #Kartokobri. cartographies imaginaires

    Cartographies imaginaires : #coloriages et #collages, #aquarelles.


    Je dessine des cartes et les utilise comme supports pour formaliser des #lectures du monde, en partant de l’idée qu’une carte peut raconter une infinité de choses vues, vécues, racontées, comprises et surtout peut-être, incomprises. À travers elles, j’essaye d’interroger des faits, de développer des histoires, de fixer des mémoires, en détournant les lignes, les contours, les toponymies.

    Je réalise ces cartes à la main (crayons de couleur, feutre, plus généralement à l’aquarelle), et elles sont donc, par nature, fausses, géométriquement suspectes. Les dessiner moi-même me permet de m’approprier ces morceaux de monde, d’y poser un récit, une histoire, une explication plausible, une extrapolation. Il y a d’abord le plaisir de s’emparer du crayon, du feutre ou du pinceau pour redessiner les contours du monde, sans se formaliser de l’exactitude absolue, qui par bonheur n’existe pas en cartographie, mais avec la volonté de trouver le bon dégradé pour signaler un canyon ou le passage du désert à la savane. La plupart de mes cartes sont des cartes du #relief et/ou du #couvert_végétal – par choix esthétique et pour le plaisir de suivre au pinceau un trait de côte, de former une chaîne de montagne ou le creusement d’une vallée…

    https://kartokobri.wordpress.com

    #imaginaire #imaginaires #cartographie #visualisation #cartographies_imaginaires #cartographie_imaginaire #Julien_Dupont #dessin
    ping @reka @odilon

    • Paris sous l’eau, l’Occitanie en désert : ces cartes dessinent notre futur climatique

      Avec ses cartes et ses mots, l’artiste-enseignant Julien Dupont raconte des futurs. Une farandole d’avenirs dessinés par l’évolution du climat, les océans qui montent, et surtout l’imagination. Reporterre l’a rencontré.

      Professeur d’histoire-géographie en collège, Julien Dupont est aussi artiste cartographe. Dans un ouvrage publié début mars, Imaginer Demain, Chroniques cartographiques d’un monde à venir (Armand Colin), il imagine les contours du monde futur, profondément modifié par le changement climatique, d’ici un à deux siècles. L’exercice, volontairement irréaliste, veut interpeller sur les futurs possibles qui nous attendent. L’auteur nous a autorisé à reproduire quelques-unes de ses cartes et nous a livré quelques réflexions autour de son travail.

      Reporterre — Pourquoi avoir fait le choix de passer par la cartographie pour imaginer l’avenir ?

      Julien Dupont — Les cartes me servent depuis longtemps de support pour raconter des histoires fictives mais aussi rendre compte de phénomènes, ou de sentiments. J’ai réalisé des cartes qui décrivaient certains aspects du confinement pendant la pandémie de Covid-19, autour du quotidien, des questions de migrations ou de complots, par exemple.

      Les cartes peuvent être utilisées comme un média. Dans ce livre, mes cartes cherchent aussi à faire passer un message, je les utilise un peu comme des dessins de presse : elles ne prétendent pas à l’exactitude, sont dessinées à la main et peuvent être provocatrices. Elles ont vocation à s’adresser au grand public et à susciter des réactions, à surprendre, à faire réfléchir.

      Vous mentionnez dans votre livre des travaux scientifiques, des projections des climatologues pour le futur et vous dessinez quelques cartes du monde présent. Mais vos cartes du futur s’exonèrent de tout réalisme. Pourquoi entretenir cette ambiguïté entre science et fiction ?

      Le futur est un territoire hors d’atteinte, forcément propice à l’imaginaire. Mon travail fait écho aux œuvres de science-fiction ou d’anticipation, de la littérature ou du cinéma. Certaines se sont complètement trompées, d’autres ont été visionnaires. Se dégager de cette idée de plausibilité absolue permet de laisser dériver les récits possibles et d’extrapoler, de tirer le fil à partir des scénarios envisagés par les scientifiques. Cela permet d’ouvrir des pistes pour l’avenir, en montrant des choses très pessimistes mais aussi d’autres plus utopiques comme ma carte de l’Afrique, où le continent aurait réussi à se réapproprier l’usufruit de ses ressources et à se développer de manière vertueuse.

      Les cartes charrient des symboles forts et participent à forger notre représentation du monde, notre manière de l’habiter. Peuvent-elles être, en ce sens, un levier important dans la bataille des imaginaires, la bataille culturelle qui est menée au nom de l’urgence écologique ?

      Les cartes ont souvent été des outils de puissance, utilisés par les pouvoirs publics. Les cartes officielles sont porteuses d’une aura qui reste forte aujourd’hui, comme objet d’autorité : je le vois dans mes classes, les élèves griffonnent parfois sur les murs, jamais sur les cartes. Je le vois aussi chez des adultes : en réaction à mes cartes provocatrices où je superpose l’Europe et le Moyen-Orient ou la France et le Maroc, je reçois parfois des commentaires identitaires, violents ou choqués.

      On reçoit généralement les cartes officielles, ces représentations du monde, de manière passive, sans les questionner. L’Éducation nationale a aussi comme programme de faire comprendre les cartes aux élèves, mais jamais d’en construire. Nous sommes plusieurs collègues à essayer de mettre ça en place et c’est intéressant de voir la réaction des élèves. Lorsqu’on leur demande d’imaginer des cartes, de cartographier leur environnement, certains élèves très scolaires paniquent un peu face au vide, à cette liberté offerte, tandis que d’autres moins à l’aise à l’écrit le sont davantage avec ce genre de dessins.

      https://reporterre.net/Paris-sous-l-eau-l-Occitanie-en-desert-ces-cartes-dessinent-notre-futur-

    • Imaginer demain. Chroniques cartographiques d’un monde à venir

      Comment s’imaginer le monde de demain ? Comment le représenter ? Quels vont être les impacts sur notre vie des changements climatiques, des crises migratoires, des inégalités qui se creusent, des guerres à venir ?
      Raconter demain, réfléchir aux possibles, c’est mieux se préparer aux grands défis qui nous attendent. Maniant une imagination réaliste, Julien Dupont, professeur d’histoire-géographie au collège, propose dans ce livre une vision scénarisée de notre avenir par les cartes. S’appuyant sur des données scientifiques (les rapports du GIEC, les données de l’Office mondial des migrations, l’INSEE, des travaux universitaires) enrichies de ce que nous propose la fiction (littérature, cinéma, séries), il cartographie les espaces et met en avant, parfois de manière étonnante voire troublante, la manière dont notre environnement va changer dans les années à venir. Écosystèmes, habitat, ressources, frontières, migrations, technologies, etc., sont déclinés au fil de ces chroniques cartographiques, qui vont de la prospective réaliste à court terme à la dystopie la plus poussée.
      Une lecture subjective et sensible de l’auteur, qui encourage le lecteur à s’interroger à son tour et à construire sa vision personnelle des futurs de notre monde.

      https://www.dunod.com/histoire-geographie-et-sciences-politiques/imaginer-demain-chroniques-cartographiques-d-un-monde

      #livre

  • Je découvre la sculptrice Marisol (1930-2016)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marisol_Escobar
    A Major Retrospective Carves Space for Marisol’s Most Prescient and Under-Recognized Works — Colossal
    https://www.thisiscolossal.com/2024/03/marisol-retrospective

    A major retrospective on view now at the Toledo Museum of Art explores Marisol’s under-appreciated legacy, presenting 244 sculptures, self-portraits, sketches, underwater films, photos, and more. Included are several of the artist’s abstract figures with their angular, boxy bodies and softer defining features like hands and faces.

  • Centrale nucléaire du Blayais : pour Stéphane Lhomme, le projet d’EPR2 relève d’une « agitation ridicule »
    https://www.sudouest.fr/environnement/nucleaire/centrale-nucleaire-du-blayais-pour-stephane-lhomme-le-projet-d-epr2-releve-

    On nous avait dit qu’une fois que ces réacteurs seraient amortis, ils produiraient une électricité quasiment gratuite. Mais en réalité, au moment où on y arrive, on s’aperçoit qu’au contraire, les tarifs de l’électricité nucléaire sont en train de s’envoler. Je suis certain qu’il n’y aura jamais d’EPR dans le Blayais, et que le nucléaire disparaîtra avec la fermeture des réacteurs actuels.

    #nucléaire #EPR

  • Why We’re More Exhausted Than Ever | TIME
    https://time.com/6694092/exhaustion-increasing-causes-essay

    New York Times-bestselling author and researcher Dan Buettner spent his career studying “blue zones,” areas in the world where people live longer, healthier lives than anywhere else. In his work, he explains that people who live in blue zones have one thing in common: they live a human-needs-first lifestyle, in which the things that we need as human beings are prioritized. That means eating whole foods, having rich social lives, getting regular movement, and working with a purpose rather than for the sake of maximizing productivity.

    This is a stark contrast to most people’s realities. Outside of these “blue zones,” most people eat processed foods, strategically plan activities to socialize and get movement, and treat work like it comes before everything else. Unfortunately, prioritizing elements found in blue zones requires spare time, energy, and money—things the average (tired) person does not have. An objective look at how most people are living day-to-day doesn’t paint a picture of human needs being met; it paints a picture of enduring our demands. We have not built a human-needs-first society; we have built a business-needs-first society, and it is starting to show.

  • Catastrophe nucléaire : les populations sacrifiées
    Visio-conférence avec Bruno CHAREYRON et Akiko MORIMATSU
    Samedi 30 mars 2024 à 14h
    Organisée par Nos Voisins Lointains 3.11

    Sur inscription :
    NVL | Framaforms.org
    https://framaforms.org/nvl-1707062468

    Deux sujets principaux seront discutés dans cette conférence : la contamination de
    l’environnement par les radiations, et la violation des droits humains.
    Le discours officiel est que l’être humain peut cohabiter avec les radiations. La responsabilité de la radioprotection est désormais transférée de l’État aux individus.
    Chacun doit se débrouiller dans un environnement contaminé selon le principe de « résilience » individuelle.
    Dans ce contexte, il nous semble important de revenir sur le terrain et d’écouter les voix des victimes. Ce sont des voix de résistance et non de résilience.
    Après la diffusion d’une courte vidéo d’extraits de témoignages, nous bénéficierons des interventions en direct de Bruno Chareyron (conseiller scientifique de la CRIIRAD) et d’Akiko Morimatsu (coprésidente de la coordination nationale des plaignants en procès contre TEPCO et l’État Japonais). Mme Morimatsu a également plaidé auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, pour leur droit fondamental à vivre avec leur famille dans un environnement sain. Un temps d’échanges avec les intervenants sera enfin proposé.

    #nucléaire #Fukushima

  • On a vu pour la première fois des éléphants enterrer leurs morts
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-sciences-du-week-end/on-a-vu-pour-la-premiere-fois-des-elephants-enterrer-leurs-morts_638637

    (...)

    Des éléphanteaux sont morts de façon naturelle, par maladie ou accidents – une autopsie a été réalisée après coup. Dans les cinq cas, leur corps a été transporté par le troupeau sur une longue distance jusqu’à un lieu éloigné des habitations. Il a été mis dans un trou, sur le dos, avec la tête, le tronc et le corps enterrés, les pattes sortant de la terre. L’examen des corps suggère que l’éléphanteau y a été placé délicatement, saisi par les pattes.

    Les traces de pas sur le sol indiquent un effort combiné du troupeau, pour niveler le sol autour du corps. De forts et longs barrissements ont parfois été entendus, pendant près d’une heure. Dans certains cas, le troupeau est revenu plus tard sur le lieu. Ils l’ont ensuite évité avec soin, en empruntent des itinéraires parallèles. Bref, c’est la première description détaillée de ce qui semble être un enterrement animal méthodique et délibéré.

    (...)

  • Prise en charge des affections longue durée : ce qui se passe depuis Sarkozy est gravissime – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/prise-en-charge-des-affections-longue-duree-ce-qui-se-passe-depuis-sarkoz
    https://www.liberation.fr/resizer/4fQQZ9rz3r0YowjSgNoBgjb3AD0=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2371x1106:2381x1116)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IZ7SLVPTYNA2XKRFYHLV6N4EKM.jpg

    « La protection sociale est plus un coût dans la compétitivité internationale qu’un avantage », expliquait l’économiste Eric Le Boucher dans le Figaro en 2006, alors que Nicolas Sarkozy entamait sa longue marche vers la présidentielle, avec son slogan fétiche « Travailler plus pour gagner plus », et parmi les mesures phares de son projet néolibéral la mise en place de franchises sur les soins, au nom de la responsabilisation… des cancéreux, des accidentés du travail, des diabétiques et des insuffisants rénaux. « Y a-t-il une assurance sans franchise ? » demandait-il, goguenard, devant un public conquis. Dix-huit ans plus tard, le travail de sape a bien avancé. Les franchises sur les soins ont été adoptées en 2007, malgré une forte mobilisation et la grève des soins entamée par Bruno-Pascal Chevalier, militant du sida aujourd’hui décédé. Le périmètre des affections de longue durée (ALD) bénéficiant d’une prise en charge à 100 % a été redéfini, à la baisse, avec la sortie de l’hypertension artérielle (HTA) sévère, ce qui a touché des millions de personnes, au motif que la HTA n’était pas une maladie, mais un facteur de risque. Qu’importe la cohérence financière, car évidemment traiter les maladies chroniques dès le départ pour éviter leur aggravation abaisse le coût final pour la collectivité. Qu’importe l’écart d’espérance de

  • Violences sexuelles : « Ce qui se passe dans le milieu du cinéma se passe aussi ailleurs, à l’université, dans les écoles, dans l’édition »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/07/violences-sexuelles-ce-qui-se-passe-dans-le-milieu-du-cinema-se-passe-aussi-

    Toutes, nous les connaissons toutes, toutes ces histoires qui circulent quand même, en dépit du silence, entre chercheuses, entre enseignantes, entre étudiantes, entre éditrices, entre écrivaines, entre artistes, collègues, amies, à l’université, dans les maisons d’édition, dans les festivals de littérature, dans le monde des arts. Des histoires comme on se donne des nouvelles des dernières victimes recensées, des dernières injustices accomplies.

    Jamais la littérature n’a adouci les mœurs : dans les départements de littérature, dans les laboratoires, dans les unités de formation et de recherche, mais aussi dans toute l’université, dans les bureaux des maisons d’édition, dans toutes les coulisses possibles de l’écriture littéraire et scientifique, dans les coulisses de la création. Dans les couples aussi.

    La condamnation, le 13 février, pour violences conjugales du professeur émérite, spécialiste du lyrisme et poète Jean-Michel Maulpoix, Prix Goncourt de la poésie 2022, à dix-huit mois de prison avec sursis pour préjudice infligé à son épouse, chercheuse et enseignante en lettres, confirme que ni la littérature ni l’université ne sauvent les femmes.

    Depuis que nous sommes étudiantes, depuis que nous sommes doctorantes, depuis que nous sommes enseignantes, depuis que nous sommes assistantes d’édition, éditrices, écrivaines, chercheuses, artistes, depuis que nous sommes vacataires, précaires, depuis que nous sommes jeunes ou vieilles.

    De l’impunité sous toutes ses formes

    A chaque étape, nous avons subi ou pris connaissance d’injustices, d’agressions, de viols, d’intimidations, de silences imposés, de menaces, de brutalités, d’opérations en tout genre qui rabaissent, de vols de savoirs, de chantages, de destructions d’œuvres, même. De l’impunité sous toutes ses formes. De l’impunité, au résultat, de proclamés « lettrés » ou « diplômés » qui se comportent souvent comme des prédateurs, presque toujours comme des êtres supérieurs. On peut remplir des pages et des pages avec toutes ces histoires.
    La hiérarchie se marie parfaitement avec sexisme et misogynie. Il y a les insultes balancées par un poète institutionnel et il y a les ralentissements de carrière, les opérations de séduction misérables, à tous les âges, pour monnayer les postes, les contrats, les avancements.
    Mais alors, avec #metoo, en littérature, à l’université, dans l’édition, rien n’a changé ? Rien n’a changé dans ce petit monde académique des lettres, dans le milieu littéraire et éditorial qui cohabite avec lui dans l’amour des livres, de la science, des arts, dans l’université en entier ? Rien n’a changé dans ce pays dont le président, sans honte, soutient dans l’émission « C à vous » [en décembre 2023] un présumé innocent violeur et agresseur multirécidiviste ?

    Si. Quelque chose a changé dans cette si masculine République des lettres. Certaines histoires sont si fracassantes qu’elles en deviennent forcément publiques, spectaculairement. Il n’est plus possible de nier. Ce qui se passe dans le milieu du cinéma se passe aussi ailleurs, à l’université, dans les écoles, dans les maisons d’édition, dans le monde des arts… Partout ? Qui se souvient, en 1980, du féminicide d’Hélène Rytmann par le philosophe Louis Althusser ?

    Si tu parles, t’es morte dans le milieu

    Cécile Poisson, nous voulons aujourd’hui te rendre hommage. Pour que ta mémoire et ton souvenir nous aident à ne plus nous laisser violenter d’une manière ou d’une autre. Au nom des femmes. Cécile, tu étais enseignante-chercheuse en lettres, spécialiste des mythes en littérature, « sentinelle égalité » dans ton université. Cette année, tu aurais eu 49 ans. Tu as été assassinée, le 20 mars 2023, par un homme « cultivé », « diplômé », tout ce qu’il faut sur le CV, ton mari : un assassin surtout.

    Ton féminicide a fracassé les murs en béton de l’université au sein de laquelle les #femmes sont souvent agressées sexuellement, menacées de chantage, violentées d’une manière ou d’une autre, plagiées, discriminées, sous emprise, sans que leurs aînés toujours les soutiennent.

    Face à ces crimes, face à tous ces témoignages d’injustice, nous avons le sentiment que l’omerta règne en puissance. Les agresseurs se font passer pour des victimes. Ainsi se poursuit la violence en refusant la reconnaissance. Toutes, nous les connaissons, ceux qui agissent pour le pire.

    Si tu parles, t’es morte dans le milieu. Ta carrière est morte. Ta réputation est morte. Morte pour de vrai ou morte pour de faux, tu es morte. Aujourd’hui, #noustoutes, nous signons sans peur, en notre seul nom, un appel à l’organisation d’Etats généraux pour les femmes dans l’université, dans l’édition, dans la littérature. Et nous appelons nos amies historiennes, philosophes, scientifiques, sociologues, artistes, à nous rejoindre, pour que #metoouniversité, #metoolittérature, #metoophilosophie, #metooarts, #metoosciences inventent un autre monde aussi : sans déni, sans injustice, sans prédation.

    Premiers signataires : Marie Darrieussecq, romancière ; Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature 2022 ; Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique, à l’université de Reims ; Camille Kouchner, autrice et maîtresse de conférences à l’université Paris Cité ; Marielle Macé, directrice d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) ; Laure Murat, professeure au département d’études françaises et francophones à l’université de Californie à Los Angeles ; Lydie Salvayre, romancière ; Tiphaine Samoyault, directrice d’études à l’EHESS ; Gisèle Sapiro, directrice de recherche à l’EHESS ; Vanessa Springora, autrice et éditrice ; Alice Zeniter, romancière.

    Liste complète des signataires https://docs.google.com/document/d/18dAds8Jzit8sM3ZEZqyiCto826BAhA_j7r4NQrar3R0/edit

    #VSS #appel #tribune

  • Cécile Duflot @CecileDuflot / X 
    https://twitter.com/CecileDuflot/status/1765699847624007886

    Pourquoi les soutiens de la relance du nucléaire vont voter l’ (absurde et possiblement dangereuse ) fusion #IRSN ASN qui va bien la freiner ? petite histoire tragique de caprice politique par #méméCécile ⤵️

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    Pourquoi les soutiens de la relance du nucléaire vont voter l’ (absurde et possiblement dangereuse ) fusion #IRSN ASN qui va bien la freiner ?

    petite histoire tragique de caprice politique par #méméCécile ⤵️
    Sortie du chapeau en février 2023 un projet de fusionner deux entités qui s’occupent de la sûreté du nucléaire est annoncé. Il a estomaqué tous les acteurs du secteur. Cette « décision présidentielle » est probablement le résultat d’un agacement ET d’un manque de courage.

    Un agacement présidentiel donc : l’hiver dernier le réseau était en tension notamment du fait de l’arrêt pour travaux de beaucoup de centrales. Ça a agacé le président qui a voulu comprendre comment on pouvait être dans une telle panade (fierté de la France tout ça tout ça)

    Le meilleur moyen de se défausser pour le gestionnaire (EDF) est de dire que c’est parce que les contrôleurs sont tatillons (au passage on ne parle pas de contrôler des échafaudages mais des bouilloires radioactives qui peuvent faire de gros dégâts si elles ont un petit bobo)

    donc face au patron mécontent on dit « pas notre faute chef c’est les mecs du contrôle qui nous embêtent nous on serait prêts hein, mais ils nous empêchent » et puis on raconte une anecdote bien choisie et Hop, emballé c’est pesé.

    Parce que oui en France il y a deux organismes : un de recherche et d’expertise « l’ expert », l’IRSN et un qui délivre les autorisations, le « gendarme » : l’ASN. L’idée c’est que ce soit pas le même pour éviter qu’il y ait des pressions.

    Figurez vous que c’était une immense fierté cocardière qui justifiait que « le nucléaire à la française » était plus sûr grâce à ça. C’était un argument massue et il faut le reconnaître, justifié, à ceux qui s’inquiétaient de la sûreté. Chez nous c’était ceinture ET bretelles.

    Ou plus exactement les bretelles ne pouvaient pas dire à la ceinture à quel cran elle devait être attachée. Ce qui est plutôt rassurant quand l’enjeu n’est pas de perdre un pantalon mais de rendre un quart de notre territoire inhabitable….

    Alors donc on dit au président « c’est pas nous chef c’est les contrôleurs qui sont trop pointilleux vu qu’ils sont deux ». Et le chef dit « je vais fusionner tout ça et plus vite que ça. Les spécialistes disent c’est absurde, on va expliquer que c’est idiot et ça va se tasser.

    Des tribunes se multiplient, plein d’anciens très hauts fonctionnaires et d’éminents scientifiques s’alarment et font passer des messages. Que dalle. Le caprice c’est résistant dans la 5e république présidentialisée.

    Donc ça part à l’assemblée, les parlementaires un peu sérieux travaillent et concluent que c’est bien n’importe quoi. Et le projet est rejeté. Mais le capricieux s’entête et ça revient. C’est même plus une histoire technique mais une affaire d’ego (pire motivation politique ever)

    Mais je reviens à pourquoi ça va ralentir : parce que le processus de fusion va être extrêmement long et coûteux en énergie. Il faut redéfinir des modes de fonctionnement , les statuts des personnels, l’organigramme et surtout des process internes pour tenter de garder des séparations effectives des fonctions et ça ça va prendre énormément de temps et probablement d’argent « tiens une ‘tite mission de conseil » tout ce temps et cette énergie ne seront pas consacrés aux missions de base.

    La cour des comptes l’avait dit très nettement en 2014, et l’embarras des membres de la majorité en charge de défendre le projet le montre. Cela aboutit à ce moment lunaire de démocratie parlementaire ou le Président de la commission essaie de faire pipeauter un vote de rejet.

    [ici, insertion du tweet sur le vote en commission… https://seenthis.net/messages/1044797 ]

    Ce que je raconte là est le témoignage navré de grands professionnels, soumis au droit de reserve et pour le coup très attachés au nucléaire français qui ne comprennent pas comment un tel projet a pu arriver jusqu’au vote.

    Il y a aussi un aspect paradoxal c’est que les écologistes anti nucléaire sont aussi contre le projet (qui serait pourtant un frein de fait à la relance du nucléaire) c’est en fait rassurant ça prouve que le cynisme n’est pas partout..

    [dislaimer personnel : je suis aujourd’hui convaincue et je l’ai déjà dit que la priorité d’un chef d’état écologiste aujourd’hui ne serait pas de fermer les centrales nucléaires mais de développer le renouvelable car nous avons perdu BEAUCOUP trop de temps]

    Je ne sais pas si ceux qui ont établi le calendrier de la séance l’ont fait exprès mais ce projet arrivera en séance lundi prochain, le 11 mars…. le jour anniversaire de Fukushima !!! (Il y a toujours de l’ironie géniale qui se glisse dans les caprices)

    Alors comme le pire n’est pas certain et que le vote de la constitutionnalisation de l’IVG a montré que le parlement pouvait prendre ses responsabilités nous verrons. il n’est pas interdit de croire que le parlementaires mesurerons le sens de ce vote et de son absurdité.

    Mais si c’est voté je donne RV dans 5 ans. Pour la récréation de l’IRSN après une commission d’enquête qui aura pointé les failles dans la sûreté et le retard pris etc etc etc…

    Et là, vous avez tout lu et vous vous dites « non mais ça peut pas se passer comme ça sur des sujets aussi sérieux » ben en fait si, et encore plus quand les ministres sont tétanisés par l’Elysee et ne sont plus que des courroies de transmission…. Pareil pour les députés… 😢

  • Generative AI’s environmental costs are soaring — and mostly secret
    https://www.nature.com/articles/d41586-024-00478-x

    Most experts agree that nuclear fusion won’t contribute significantly to the crucial goal of decarbonizing by mid-century to combat the climate crisis. Helion’s most optimistic estimate is that by 2029 it will produce enough energy to power 40,000 average US households; one assessment suggests that ChatGPT, the chatbot created by OpenAI in San Francisco, California, is already consuming the energy of 33,000 homes. It’s estimated that a search driven by generative AI uses four to five times the energy of a conventional web search. Within years, large AI systems are likely to need as much energy as entire nations.

    And it’s not just energy. Generative AI systems need enormous amounts of fresh water to cool their processors and generate electricity. In West Des Moines, Iowa, a giant data-centre cluster serves OpenAI’s most advanced model, GPT-4. A lawsuit by local residents revealed that in July 2022, the month before OpenAI finished training the model, the cluster used about 6% of the district’s water. As Google and Microsoft prepared their Bard and Bing large language models, both had major spikes in water use — increases of 20% and 34%, respectively, in one year, according to the companies’ environmental reports. One preprint1 suggests that, globally, the demand for water for AI could be half that of the United Kingdom by 2027 . In another2, Facebook AI researchers called the environmental effects of the industry’s pursuit of scale the “elephant in the room”.

  • Bandes dessinées - Slava Après la chute - DARGAUD
    https://www.dargaud.com/bd/slava/slava-apres-la-chute-bda5432330

    Slava
    1. Après la chute
    Pierre-Henry Gomont (Scénario, Dessin, Couleurs)
    2022

    Les années 1990, quelque part en Russie.
    L’URSS a cessé de vivre. Son utopie appartient au passé, tout juste bonne à figurer dans les livres d’histoire.
    Dans un décor qui fait la part belle à l’immensité des espaces russes autant qu’aux vestiges de l’architecture soviétique, deux maraudeurs se livrent à une activité pour le moins douteuse : mettre la main sur toutes sortes de babioles susceptibles d’intéresser de riches investisseurs.
    L’un, Dimitri Lavrine, est un trafiquant sans scrupules. Selon lui, tout s’achète et tout se vend. L’autre, Slava Segalov, est un artiste qui a renoncé à ses rêves de gloire et tente de se faire une place dans ce monde nouveau qui s’ouvre à eux. Il suit Dimitri à contrecoeur, déchiré entre son éthique et la dette qu’il a contractée envers ce dernier.
    Au moment où commence cette histoire, ils sont occupés à récupérer, dans un bâtiment à l’abandon, tout ce qui peut se monnayer. Mais rien ne va se passer comme prévu...
    À travers la destinée tragi-comique de deux pieds nickelés emportés dans la tourmente de l’Histoire, Slava est une saga en trois tomes qui brosse le portrait d’un pays déboussolé, qui amorce une transition incertaine, et annonciateur de la Russie d’aujourd’hui.

    #découverte #soviétisme
    #Tchiatoura #Géorgie

  • Emmanuel Macron, un révolutionnaire conservateur - AOC media
    https://aoc.media/analyse/2024/02/27/emmanuel-macron-un-revolutionnaire-conservateur

    De manière générale la conjonction de l’absence de majorité parlementaire, du libéralisme économique et du mépris de l’administration, qualifiée d’ « État profond », a conduit à la systématisation d’un gouvernement caméral, par conseils, désormais plus souvent privés que publics, dans les différents domaines de la vie de la nation.

    (...)

    D’ores et déjà Emmanuel Macron, tout jupitérien qu’il soit, entérine l’instauration d’une forme d’Etat corporatiste au sein duquel la Police et la FNSEA ont pris le contrôle, respectivement, du maintien de l’ordre et de l’agriculture, dans une perspective de défense d’intérêts catégoriels, déconnectée de l’intérêt général. Il est de plus en plus patent que l’armée prend le chemin de cette autonomisation, notamment dans le cadre du Conseil de défense, entité non constitutionnelle qu’avait mise en place François Mitterrand pour contourner le contrôle parlementaire et la réticence de son ministre de la Défense, Pierre Joxe, vis-à-vis de l’intervention militaire de la France au Rwanda.

    (...)

    Autrement dit, sur plusieurs décennies, les gouvernements successifs, qu’ils soient de gauche, de droite ou d’ « en même temps », ont mis en place un arsenal législatif, réglementaire et coutumier qui donnera au Rassemblement national les clefs d’un État autoritaire contre lequel la société française n’a plus guère de défense immunitaire.

    • Il sera sans doute difficile à un Laurent Wauquiez d’obtenir la suppression de l’enseignement de la sociologie dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, comme est parvenu à le faire son homologue de Floride, mais nous le voyons déjà faire un usage très discrétionnaire des subventions dans le domaine culturel, couper le financement régional de Sciences Po Grenoble suspecté d’islamo-gauchisme, exiger avec succès l’annulation d’un colloque universitaire sur la Palestine à Lyon.

      Edit. illustration ici : https://seenthis.net/messages/1044656