• Idée cadeau : un carnet de ticket de transport en commun à vos vieux parents décatis en échange de leur permis de conduire pour leur éviter de mourir trop tôt ou de devenir des assassins au volant.

    Je l’ai fait et ça fait grincer des dentiers, peu importe, des vies ont sûrement été sauvées.

    Vendée : La conductrice de 77 ans qui a fauché une ado devant son lycée mise en examen
    https://www.20minutes.fr/justice/4068056-20231223-vendee-conductrice-77-ans-fauche-ado-devant-lycee-mise-ex

  • Toute la maison de retraite a signé en soutien à Gérard (74 ans)
    Si vous reconnaissez des noms qui figuraient dans une pétition en soutien à la corrida, ne vous étonnez pas, c’est bien le cas.
    97 ans - Judith Magre (actrice),
    89 ans - Pierre Richard (acteur),
    89 ans - Nadine Trintignant (réalisatrice et écrivain),
    87 ans - Joël Séria (réalisateur),
    86 ans - Francis Veber (réalisateur),
    85 ans - Jacques Henric (écrivain),
    85 ans - Daniel Humair (musicien et peintre),
    84 ans - Bertrand Blier (réalisateur),
    82 ans - Bernard Murat (metteur en scène),
    81 ans - Tanya Lopert (actrice),
    81 ans - Marie-France Brière (productrice et réalisatrice),
    80 ans - Josée Dayan (réalisatrice),
    80 ans - Jean-Marie Rouart, de l’Académie française (écrivain),
    80 ans - Jacques Dutronc (chanteur et acteur),
    77 ans - Jean-Claude Dreyfus (acteur),
    77 ans - Charlotte Rampling (actrice),
    77 ans - Brigitte Fossey (actrice),
    76 ans - Patrice Leconte (réalisateur),
    75 ans - Nathalie Baye (actrice),
    75 ans - Myriam Boyer (actrice),
    75 ans - Gérard Darmon (acteur),
    75 ans - Catherine Millet (écrivain),
    74 ans - Serge Toubiana (critique de cinéma et ancien directeur de la Cinémathèque française),
    74 ans - Jacques Weber (acteur),
    74 ans - Boualem Sansal (écrivain),
    73 ans - Philippe Caubère (acteur),
    73 ans - Paulo Branco (producteur),
    71 ans - Rudy Ricciotti (architecte),
    70 ans environ - Myriam Boisaubert (poète),
    70 ans environ - Marie Beltrami (styliste),
    70 ans - Arielle Dombasle (chanteuse),
    69 ans - Dominique Besnehard (acteur et producteur)
    67 ans - Christine Boisson (actrice),
    66 ans - Clémentine Célarié (actrice),
    66 ans - Carole Bouquet (actrice),
    65 ans - Charles Berling (acteur),
    64 ans - Victoria Abril (actrice),
    64 ans - Jean-Marie Besset (auteur dramatique),
    64 ans - Antoine Duléry (acteur),
    60 ans - Roberto Alagna (chanteur),
    60 ans - Christophe Barratier (réalisateur),
    59 ans - Vincent Perez (acteur),
    59 ans - Michel Fau (acteur et metteur en scène),
    59 ans - Benoît Poelvoorde (acteur),
    58 ans - Yvan Attal (acteur et réalisateur),
    58 ans - Karine Silla-Perez (actrice et réalisatrice),
    57 ans - Stéphanie Murat (réalisatrice),
    57 ans - Emmanuelle Seigner (actrice),
    57 ans - David Belugou (décorateur de théâtre),
    56 ans - Carla Bruni (chanteuse),
    53 ans - Stéphan Druet (metteur en scène),
    50 ans - Lilian Euzéby (artiste peintre),
    50 ans - Chiara Muti (actrice),
    47 ans - Afida Turner (chanteuse),
    35 ans environ - Marion Lahmer (actrice).
    32 ans - Yannis Ezziadi (acteur et auteur) (Instagram précise : éditorialiste à Causeur / Défenseur de la corrida)

    • Il y aurait beaucoup à dire sur l’attelage pour le moins baroque des signataires – à de très rares exceptions près tous âgés de plus de 55 ans – où se côtoient des proches de l’acteur (Nathalie Baye, Francis Veber, Bertrand Blier…), l’écrivaine Catherine Millet, l’académicien Jean-Marie Rouart, la diva Arielle Dombasle ou encore l’improbable Afida Turner. On pourrait aussi leur reprocher l’absence de toute évocation des femmes qui se disent victimes des agissements de Gérard Depardieu, et leur argument spécieux selon lequel il faudrait arrêter de parler des actions en justice contre l’acteur en vertu de sa contribution « à l’histoire de l’art, de la plus haute des manières ». Mais puisqu’ils agitent l’épouvantail de la « cancel culture » dont serait victime de Gérard Depardieu, examinons ce pseudo-effacement.

      https://www.telerama.fr/cinema/effacer-gerard-depardieu-vraiment-7018648.php

    • « Tu flippes toi aussi et tu as bien raison » : les graves accusations de Lucie Lucas à l’encontre de Victoria Abril, signataire de la tribune Depardieu | Télé 7 Jours
      https://www.programme-television.org/news/people/polemique/tu-flippes-toi-aussi-et-tu-as-bien-raison-les-graves-accusatio

      « J’ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de co-signataires… avec TOUT ce que les jeunes générations ont de dossiers sur vous, j’espère que vous êtes prêts à la retraite parce qu’on ne vous protègera plus », a-t-elle poursuivi sans citer de noms…sauf un, celui de Victoria Abril. Lucie Lucas a en effet porté de graves accusations contre celle à qui elle donnait la réplique dans la série Clem de TF1. « Victoria… Tu veux qu’on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? A y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon… Tu flippes toi aussi, et à y réfléchir tu as bien raison ».

    • Depardieu : une tribune bien de notre temps [Le point de vue de CL] - Charente Libre.fr
      https://www.charentelibre.fr/editorial/depardieu-une-tribune-bien-de-notre-temps-le-point-de-vue-de-cl-179442

      Par Maurice BONTINCK - m.bontinck@charentelibre.fr, publié le 26 décembre 2023 à 19h43, modifié le27 décembre 2023.

      Plutôt que de causer cinéma, partons dans ses coulisses. Plutôt que de raconter la Bible, intéressons-nous à la genèse. Partageons ce conte sorti le 25 décembre pour demander de ne « pas effacer Gérard Depardieu ». Comme tout conte de Noël qui se respecte, c’est d’abord une histoire familiale : comment la petite famille des proches et la grande du cinéma – surtout celle du XXe siècle - vont-elles bien pouvoir sauver le soldat Gérard à qui l’on ose reprocher sa grivoiserie et sa passion pour la gent féminine ? On ne peut plus rien dire, rien faire, rien cacher. La période est triste, comme la chair post « Me too » qui ne se tait plus assez.

      Pendant les agapes, tout ce petit monde cogite. Entre la poire et le fromage, l’idée d’une tribune émerge ; la mise en doute du travail de Complément d’enquête et le soutien d’Emmanuel Macron à « l’immense acteur » n’ont pas suffi à laver son honneur. Et qui de mieux pour écrire une tribune qu’un spécialiste de l’exercice proche de la famille Depardieu ? Il a 32 ans et s’appelle Yannis Ezziadi. Il a déjà écrit une tribune pour la corrida, une en faveur de l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff. S’il est inconnu du grand public, le qualificatif « d’acteur » lui colle aux basques sitôt qu’il arpente les colonnes du Figaro, de Causeur, de Valeurs Actuelles ou les plateaux de Cnews et Hanouna. Aucun ne manque pour reconstruire ce monde déconstruit qui s’en prend au génie français. Et ce n’est pas un hasard si tous ces canaux médiatiques là sont aujourd’hui dans un soutien appuyé à cette tribune.

      Le conte familial devient bataille culturelle et idéologique. Avec comme paradoxe seulement apparent que ces artistes quasiment tous de « gôche » sont prêts à tout pour faire bloc autour de leur ami. Même à frayer avec l’extrême autre bord politique, sans toujours s’en rendre compte. Trop d’émotions. La seule victime c’est lui. Les seuls coupables sont ceux qui prendraient prétexte de quelques ‘dérapages’ pour « effacer » le génial Cyrano de Rappeneau. Les mêmes ont déjà commencé à vouloir « effacer » Noël, « effacer » toutes les traditions comme la corrida ou les hommes virils. Pour Noël, Trump et Fox News le disent depuis vingt ans, c’est que c’est vrai.

      Depardieu, c’est la liberté qu’on assassine. Celle qui permet aux intouchables de toucher et aux plus faibles de se taire. C’est le symbole de l’effondrement intellectuel d’une caste transformée en chiens de garde qui préfèrent aboyer dans tous les sens pour remettre en cause l’époque plutôt qu’eux-mêmes.

      Depardieu en Cyrano nous manque. Il leur aurait offert ce qu’ils n’ont plus : son panache.

    • 80 ans et 65 ans, ça aurait encore fait monter la moyenne d’âge.

      Gérard Depardieu : ces deux immenses stars qui auraient disparu de la tribune de soutien à l’acteur au dernier moment - Closer
      https://www.closermag.fr/people/gerard-depardieu-ces-deux-immenses-stars-qui-auraient-disparu-de-la-tribun

      Selon Le Canard Enchaîné, Catherine Deneuve et Alain Chabat auraient dans un premier temps accepté de signer cette tribune avant de finalement faire marche arrière.
      « [Ces] deux célébrités ne figurent pas dans la liste, alors que, selon un témoin, leurs noms circulaient depuis trois jours », peut-on ainsi lire dans les colonnes de l’hebdomadaire.

    • Nadine Trintignant, signataire de la tribune pour Depardieu, regrette une « grave erreur »

      La réalisatrice explique au « Point » qu’elle ignorait que le comédien Yannis Ezziadi, proche d’Eric Zemmour, était à l’origine de la tribune de soutien à Depardieu.

      https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/nadine-trintignant-signataire-de-la-tribune-pour-depardieu-regrette-u

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      Gérard Depardieu accusé de viol : Yvan Attal et Carole Bouquet « mal à l’aise » par rapport à la tribune qu’ils ont signée

      OUPS L’un n’est finalement « pas totalement » en phase avec le texte quand l’autre est très embarrassée par les idées d’extrême droite de l’auteur de la tribune

      https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4068539-20231229-gerard-depardieu-accuse-viol-yvan-attal-carole-bouquet-ma

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    • Ah ah ah, Nadine Trintignant, Carole Bouquet, Yvan Attal, Gérard Darmon, ça commence à faire beaucoup à pas savoir lire. A vouloir se défiler en sentant le vent tourner de leur niaiserie ignorante alors que ce sont de sacrés gros soutiens de beaufs de zemerdour et du torchon causeur adorateur des violences patriarcales. #pitoyables #célébrités_françaises #lèches_cul

    • Et en gros c’est toujours un peu le même petit monde violophile qui s’agglutine à d’autres proches pour faire des adeptes de la défense de violeurs.

      Si tu tires le fil, ça fonctionne en cascade, Judith Magre (ex de Claude Lanzmann décédé en 2018, signataire de la pétition Polanski) a joué pour Bernard Murat dont la fille Stéphanie Murat a joué avec la sœur de Emmanuelle Seigner qui est la femme de Polanski.
      Signataires aussi de la Polanski’s petition, tu retrouves évidemment Catherine Millet et Jacques Henric, des proches de Sollers (bon il a pas pu signer, il est mort) les deux derniers étant signataires de la pétition pro-pédophile initiée par Matzneff en 1977 de « l’Affaire de Versailles ».
      Et le coordinateur de ce Depardieu boy’s club et écrivaillon de causeur, raciste fasciste et sexiste avait aussi soutenu Matzneff.

      Donc il faut vraiment être stupide et hors-sol pour aller poser sa signature à cet endroit putride.

    • La déconfiture

      Charles Berling se désolidarise, Josée Dayan a exprimé des regrets vendredi, mais ils portaient principalement sur le pedigree de machin, Toubiana assure aussi ne pas avoir su qui était à l’origine du texte, Dominique Besnehard s’en veut d’avoir été naïf.

      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-charles-berling-presente-ses-excuses-apres-avoir-signe-

      Affaire Depardieu : la contre-tribune défendant les victimes de violences sexuelles dépasse les 2 500 signatures
      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-angele-judith-chemla-waly-dia-600-artistes-fustigent-un

    • ça s’étiole …
      https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/ma-signature-etait-un-autre-viol-jacques-weber-lui-aussi-regrette-son-sou

      Jacques Weber lui aussi regrette son soutien à Gérard Depardieu

      « J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis, écrit Jacques Weber dans une tribune publiée par Mediapart. Ma signature était un autre viol. » Et d’ajouter : « Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent (à Depardieu), nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore ».

  • Patrick Buisson, essayiste et figure des droites extrêmes, est mort
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/12/26/patrick-buisson-historien-et-figure-des-droites-extremes-est-mort_6207784_33

    L’historien et ancien conseiller politique de Nicolas Sarkozy a longtemps défendu l’union des droites. Il est mort le 26 décembre à l’âge de 74 ans.

    Réveillon tragique en Vendée. Patrick a du trop abuser du champagne et des huitres pour fêter la loi immigration de son copain manu.
    #mort_d'un_pourri

    • Dès le collège, en 1962 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), il brave une minute de silence décidée par le gouvernement en hommage à six inspecteurs d’académie exécutés par l’Organisation de l’armée secrète (OAS). Il est bien vite repéré par les Renseignements généraux pour son militantisme à l’extrême droite, ciblé pour sa proximité avec le mouvement violent Occident.

      A l’université de Nanterre, dans le bouillonnement qui précède Mai 68, [il] rencontre deux de ses inspirateurs, l’historien Raoul Girardet, spécialiste du nationalisme, ancien résistant et partisan de l’OAS, et Alain Renault, dirigeant du mouvement néofasciste Ordre nouveau, précurseur du Front national.

      Il comprend après l’affaire « du détail de l’Histoire » [à propos des chambres à gaz pendant la seconde guerre mondiale, propos tenus par M. Le Pen en 1987], que la prise de pouvoir ne passera pas par Jean-Marie Le Pen. Tout en dirigeant le magazine Valeurs Actuelles, il jette son dévolu sur un espoir de la droite conservatrice, qu’il fréquente souvent en Vendée : Philippe de Villiers. Il partage sa conviction du rôle politique de l’Eglise catholique et son obsession des « racines chrétiennes de la France ».
      A son service, il apprend à lire et dompter les sondages, et mise sur l’opposition à la construction européenne. Lors de deux élections européennes successives, en 1994 et 1999, le vicomte s’impose comme une voix majeure de la droite souverainiste, mais son étoile pâlit à l’approche de la présidentielle 2002 – Buisson lui préfère Alain Madelin, un ancien d’Occident, dont la candidature échoue à 4 %.

      Réunions stratégiques à l’Elysée

      Avec son magazine Politique & Opinions, auquel contribuent les principaux sondeurs, Patrick Buisson trouve le chemin de la respectabilité. Il séduit Jean-Claude Dassier, patron au cœur très à droite de la chaîne d’informations du groupe TF1, LCI : il lui confie une émission sur l’opinion des Français. Ses analyses tranchantes, son goût de la polémique et du débat séduisent ; il intéresse l’ensemble du spectre. Là se noue une étrange relation avec Jean-Luc Mélenchon, encore dans les luttes de courants du Parti socialiste, et dont il pressentira la prise de pouvoir sur la gauche. Mélenchon sera l’un de ses camarades de l’autre rive, avec l’animateur Michel Field, ancien leader lycéen de la Ligue communiste révolutionnaire, ou le chanteur anarchiste Léo Ferré [!], avec qui il écrira un livre [http://leo-ferre.eu/html-l/livreavecletemps.html].

      C’est à LCI, encore, qu’il rencontre Nicolas Sarkozy, vibrionnant ministre de l’intérieur. Le journaliste n’est plus aussi sulfureux, bien qu’il porte en bandoulière son passé de militant d’extrême droite. Il prouve à l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine, sa ville, une faculté à devancer l’opinion : il pronostique la large victoire du non au référendum sur le traité européen, en 2005. Nicolas Sarkozy le consulte, dès lors, de plus en plus régulièrement. Patrick Buisson lui inspire la ligne identitaire de sa campagne de 2007, et notamment la création du ministère de l’identité nationale et de l’immigration.
      A l’Elysée, il refuse un poste mais est de toutes les réunions stratégiques. Il range dans la poche de ses pardessus informes un enregistreur. Buisson parle en ouverture, dressant l’état de l’opinion, et clôt le tour de table, fort d’un ascendant psychologique certain sur le président de la République. Entre-temps, le dictaphone enregistre.

      https://archive.is/HbR7v

      #plume #communicant #extrême_droite #Patrick_Buisson

  • Rappel historique (1978, 1991)

    #viol #Depardieu

    A quelques jours des Oscars Les féministes américaines contre Gérard Depardieu
    https://www.lemonde.fr/archives/article/1991/03/23/a-quelques-jours-des-oscars-les-feministes-americaines-contre-gerard-depardi

    Le Monde
    Publié le 23 mars 1991 à 00h00

    WASHINGTON correspondance « Monsieur, maintenant que l’Amérique est informée sur votre compte, vous ne ferez pas carrière ici... » Cet avertissement indigné adressé à Gérard Depardieu dans une lettre publiée par le magazine Time est reprise avec virulence dans le Washington Post. Evoquant le « très sordide passé » de l’acteur français, le journal, sous la signature de Judy Mann, invite le public à boycotter ses films. Ainsi seulement, à son avis, sera assurée la « rédemption » d’un homme dont « les actions et les attitudes sont trop répugnantes pour être acceptées, même tacitement... ». Une autre lectrice de Time parle de la « conduite criminelle » de Depardieu. Son « crime » est d’avoir reconnu dans un entretien récent accordé au magazine qu’il avait « participé » à son premier viol à neuf ans. « Ensuite, il y en a eu beaucoup d’autres, c’était absolument normal dans les circonstances de l’époque. c’était une partie de mon enfance... » « Je démens catégoriquement »

    Mais dans une première interview donnée en 1978 à Time, l’acteur, selon Mme Mann, en rajoutait en évoquant cette époque. " Le viol était monnaie courante, il n’y avait rien de mal à ça, elles voulaient être violées... le viol n’existe pas... il s’agit seulement d’une situation dans laquelle une femme se place pour être violée... « 

    Ces propos ont, bien entendu, provoqué des remous. Selon Judy Mann, la National Organization for Woman (NOW) a demandé à l’acteur de s’excuser, de bien préciser que sa violence du passé n’était pas normale et ne devait pas être considérée comme un exemple... Et la NOW suggère à Depardieu d’apporter une contribution financière substantielle à un centre de traitement des femmes violées. Judy Mann s’indigne... Veut-on qu’il achète son salut plutôt que de s’engager sur la voie de la rédemption ? Il n’apparait pas que les idées de Depardieu sur le viol se soient le moins du monde modifiées entre 1978 et 1991. Après avoir rappelé qu’au cours des quinze dernières années, vingt-cinq millions d’Américaines ont été violées (les viols de jeunes femmes de dix-huit à vingt-cinq ans ont augmenté dans la proportion de 50 %), le journal fustige le » violeur devenu bourreau des coeurs « et demande aux médias de ne pas glorifier » un acteur qui a commencé sa vie par un viol « . Gérard Depardieu, joint à l’île Maurice où il tourne un film sous la direction de Gérard Lauzier, a déclaré : » Je démens catégoriquement les propos que m’a attribué Time Magazine à propos d’un « viol » que j’aurais commis à l’âge de neuf ans. C’est infâmant, à neuf ans comme à tout âge. Certes, on peut dire que j’ai eu des expériences sexuelles très jeune, mais un viol, jamais. Je respecte trop les femmes... J’ai toujours été traité honnêtement et justement par la presse américaine. Je suis profondément blessé de ce qui arrive. « 
    Simple coïncidence peut-être... l’attaque intervient quelques jours avant l’attribution des oscars de Hollywood. On veut croire qu’elle n’affectera pas le sentiment des juges à l’égard de Depardieu dont les grands succès récents Cyrano de Bergerac et Green Card lui ont valu de figurer parmi les derniers sélectionnés pour cette distinction.

    L’époque où Ingrid Bergman, parce qu’elle » vivait dans le péché ", avait été insultée et bannie par les bonnes dames des ligues de vertu, est révolue. Du moins, il faut l’espérer...

  • #Margaret_Mead

    Quel est le premier signe de civilisation dans une culture ? - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/culture/quel-est-le-premier-signe-de-civilisation-dans-une-culture-11191713

    Parmi les réponses les plus souvent données à la question de l’apparition des premiers signes de civilisation dans une culture, l’une d’entre elles provient d’une anthropologue américaine du nom de Margaret Mead. Interrogée par un de ses étudiants à ce propos, Mead avança une hypothèse pour le moins désarçonnante, à rebours de certaines idées comme la fabrication d’outils ou la maîtrise de certains éléments comme le feu ou l’eau. Selon la chercheuse, la réponse serait tout autre : une civilisation naîtrait au moment où elle serait capable de soigner et réparer un fémur cassé. Dans le règne animal, le fémur cassé est quasi systématiquement synonyme de mort : l’animal devient incapable d’aller chercher de la nourriture, il devient une proie facile pour ses prédateurs et est parfois abandonné par les siens. Réparer un fémur cassé aurait fait de l’humanité une société de civilisation, parce qu’il s’agirait des premiers signes de compassion et d’intention d’aider un congénère dans la difficulté.

  • La longue histoire de la ménopause
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/22/la-longue-histoire-de-la-menopause_6207346_3232.html

    Je me réjouissais d’apprendre quelque chose sur la ménopause et que ce tabou soit levé, pour au moins prévenir les femmes. Bah, j’ai l’impression de repartir 100 ans en arrière avec cet article qui pleure la perte de séduction.

    Il me semblait pourtant que dans le deuxième sexe, Beauvoir (1949) fait l’apologie de la ménopause, dans le sens où le corps est enfin libéré de ses obligations essentialistes d’enfantement et d’attractivité. Elle en parle alors comme d’une nouvelle vie, d’être enfin à soi.

    #malegaze #paywall #aliénation

  • L’antisèche du clito
    https://infokiosques.net/spip.php?article1267

    Les Infemmes ont publié le fanzine de contre-culture sensuelle « L’antisèche du clito » en décembre 2015. Il s’agit d’une petite brochure à découper et plier soi-même, avec des informations pratiques, historiques et scientifiques sur le clitoris. #A

    / Infokiosque fantôme (partout), #Sexualités,_relations_affectives, #Corps,_santé,_antivalidisme, #Anglais

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/antiseche-du-clito_lesinfemmes_a3_2015.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/clitnotes_lesinfemmes_a3_2015-en.pdf

  • Loi « immigration » : les mesures susceptibles d’être censurées par le Conseil constitutionnel
    https://archive.ph/NMzBO#selection-2047.0-2057.103

    C ’est un drôle d’aveu que Gérald Darmanin a fait, mardi 19 décembre, à la tribune du Sénat, à propos de la loi « immigration ». « Des mesures sont manifestement et clairement contraires à la Constitution. Le travail du Conseil constitutionnel fera son office, mais la politique ce n’est pas être juriste avant les juristes, a avancé le ministre de l’intérieur. La politique est d’élaborer des normes et de constater si elles sont ou pas, d’après nous, conformes. »

    Suite de https://seenthis.net/messages/1032496
    et en particulier le post de @monolecte

    D’un point de vue constitutionnel, ça devrait dégager : c’est une rupture d’égalité.

    et celui de @biggrizzly

    Les sages sauront réécrire ce que signifie l’égalité vraie.

    Encore une nouvelle "victoir◙_id◙ologiqu◙"

  • Images de guerre : l’arme des faibles - Par André Gunthert | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-regard-oblique/images-de-guerre-larme-des-faibles

    Cette chronique d’André Gunthert, à propos de la circulation des images de guerre en Ukraine et à Gaza, devait être publiée dans le média spécialiste de la photographie « Fisheye Magazine ». Mais le média l’a supprimée à la veille de l’envoi du magazine à son imprimeur, comme nous le racontons dans cet article. Nous la publions donc en intégralité, sans retouche.

    Tu m’étonnes que sa tribune n’a pas été publiée. Elle reprend tous les éléments à charge contre l’état israélien.

    Gaza : « Fisheye » censure une chronique critique envers Israël - Par Loris Guémart | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/gaza-fisheye-censure-une-chronique-critique-envers-israel

    Mise en abyme spectaculaire du propos même du texte du chercheur


  • Lettre ouverte du monde de la culture
    à Emmanuel Macron, Président de la République, pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza.

    https://laculturepouruncessezlefeu.org

    Monsieur le Président,

    Notre humanité, et le sens que nous lui donnons, se défait chaque jour un peu plus.

    C’est avec un effroi et une douleur immense que nous voyons se dérouler une catastrophe insoutenable à Gaza. Ce monde dont on nous tend aujourd’hui le miroir, nous n’y croyons pas plus que nous ne le voulons.

    Nous, citoyennes et citoyens, membres du monde de la culture, appelons à la reconnaissance des droits de tout être humain. Nous rappelons qu’ils sont universels et inconditionnels. Nous disons l’impossible justification morale des immenses désastres, humains, matériels, et éthiques, qui gisent à Gaza, désormais décrite par un représentant de l’ONU comme « l’enfer sur terre *1 ». Exiger la fin d’un massacre et le respect des droits fondamentaux des êtres humains ne peut pas prêter à controverse quand l’Histoire nous a appris le prix du silence.

    Nous, de toutes les origines et de toutes les confessions, unis par la condamnation de cette catastrophe, vous adressons cette lettre et vous demandons de tout mettre en œuvre pour que ce massacre cesse. Nous vous demandons, Monsieur le Président, d’agir, de vous faire la voix de notre désaccord, de notre révulsion, et de notre espoir. Cette lettre vous appelle à votre devoir. Nous nous lèverons, nous manifesterons, nous écrirons, nous interpellerons, nous nous réunirons, jusqu’à ce qu’il y ait les signes d’un nouveau jour. (...)

  • « Ne nous laissez pas seuls » - arnaud maïsetti | carnets
    https://www.arnaudmaisetti.net/spip/interventions-communes/article/ne-nous-laissez-pas-seuls

    Ces jours, la loi est donc écrite par les héritiers du parti fondé par des Waffen-SS et autres nostalgiques de l’Algérie française, des tenants d’un statut de citoyens de seconde zone, parti qui aura donc dicté ses conditions et imposé son agenda : à l’ordre du jour, la préférence nationale et le reste : et le reste, on sait ce qu’il implique, ce qu’il engendre — le bruit des bottes sur le sol pavé.

  • La garçonne des années 1920, une figure ambivalente
    https://theconversation.com/la-garconne-des-annees-1920-une-figure-ambivalente-190613

    Alors que miss France 2024, Eve Gilles, déchaîne les commentaires parce qu’elle est la première couronnée portant des cheveux courts, revenons sur la révolution de la garçonne, il y a un siècle. Une révolution inachevée, qui montre l’extraordinaire résistance aux changements dans les normes de genre.

    La garçonne est à la fois une mode – le look années 1920 – et une figure mythique – la jeune femme moderne et affranchie sexuellement – prise dans un autre mythe, celui des Années folles. Inventé par Joris-Karl Huysmans, écrivain et critique d’art, le terme évoque à la fois la « garce », la féminisation inédite et oxymorique de « garçon » et la « garçonnière ». Sa popularité vient du roman éponyme de Victor Margueritte publié il y a cent ans, en 1922. La garçonne, dans la France d’après-guerre, naît sous le signe du scandale. L’auteur est notamment radié de la Légion d’honneur, à la suite de plaintes venant des milieux conservateurs, catholiques et natalistes agissant au nom de la défense de la morale publique

  • Entre pullulation de bandes de nervis libres et loi sur l’immigration, il ne nous manquerait qu’un de ces incroyables nouveaux hommes forts dont on a vu tant d’exemples ailleurs. Petite excursion chez un historien.

    Les vingt leçons de Timothy Snyder pour résister au monde de Trump, 19 novembre 2016

    Les Américains ne sont pas plus avisés que les Européens, qui ont vu la démocratie succomber au fascisme, au nazisme ou au communisme [entendre socialisme réel stalinien et impérialisme russe, ndc]. Notre seul avantage est que nous pouvons apprendre de leur expérience. C’est le bon moment pour le faire. Voici vingt leçons du XXe siècle adaptées aux circonstances du jour.

    1. N’obéissez pas à l’avance. L’autoritarisme reçoit l’essentiel de son pouvoir de plein gré. Dans des moments comme ceux-ci, les individus prédisent ce qu’un gouvernement répressif attend d’eux et commencent à le faire de leur propre initiative. Ça vous est déjà arrivé, n’est-ce pas ? Arrêtez. L’obéissance anticipée renseigne les autorités sur l’étendue du possible et accroît la restriction des libertés.

    2. Protégez les institutions. Respectez la justice ou les médias, ou bien un tribunal ou un journal en particulier. Ne parlez pas des « institutions » en général, mais de celles que vous faites vôtres en agissant en leur nom. Les institutions ne se protègent pas elles-mêmes. Elles tombent comme des dominos si elles ne sont pas défendues dès l’origine.

    3. Souvenez-vous de la déontologie professionnelle. Lorsque des gouvernants montrent le mauvais exemple, les engagements professionnels envers des pratiques justes deviennent très importants. Si les avocats font leur travail, il sera difficile de détruire l’Etat de droit, et si les juges font le leur, de tenir des procès spectacles.

    4. Quand vous écoutez des discours politiques, faites attention aux mots. Prêtez l’oreille à l’usage répété des ­termes « terrorisme » et « extrémisme ». Ouvrez l’œil sur les funestes notions d’« état d’exception » ou d’« état d’urgence ». Et élevez-vous contre l’usage dévoyé du vocabulaire patriotique.

    5. Gardez votre calme quand arrive l’inconcevable. Lorsque survient l’attentat terroriste, rappelez-vous que les groupes autoritaires n’espèrent ou ne préparent de tels actes que pour asseoir un pouvoir plus fort. Pensez à l’incendie du Reichstag. Le désastre soudain qui nécessite la fin de l’équilibre des pouvoirs, l’interdiction des partis d’opposition, etc., est un vieux truc du manuel hitlérien. Ne vous y laissez pas prendre.

    6. Soignez votre langage. Evitez de prononcer des phrases que tout le monde reprend. Imaginez votre propre façon de parler, même si ce n’est que pour relayer ce que chacun dit. N’utilisez pas Internet avant d’aller au lit. Rechargez vos gadgets loin de votre chambre à coucher, et lisez. Quoi ? Peut-être Le Pouvoir des sans-pouvoir, de Vaclav Havel ; 1984, de George Orwell ; La Pensée captive, de Czestaw Milosz ; L’Homme révolté, d’Albert Camus ; Les Origines du totalitarisme, de Hannah Arendt ; ou Rien n’est vrai tout est possible, de Peter Pomerantsev.

    7. Démarquez-vous. Il faut bien que quelqu’un le fasse. Il est facile de suivre, en paroles comme en actes. Il l’est moins de dire ou de faire quelque chose de différent. Mais sans un tel embarras, il n’y a pas de liberté. Dès le moment où vous montrez l’exemple, le charme du statu quo se rompt, et d’autres suivent.

    8. Croyez en la vérité. Abandonner les faits, c’est abandonner la liberté. Si rien n’est vrai, personne ne peut plus critiquer le pouvoir, puisqu’il n’y a plus de base pour le faire. Si rien n’est vrai, tout est spectacle. Le plus gros portefeuille paie pour les plus aveuglantes lumières.

    9. Enquêtez. Découvrez les choses par vous-même. Passez plus de temps à lire de longs articles. Soutenez le journalisme d’investigation en vous abonnant à la presse écrite. Comprenez que ce que vous voyez à l’écran ne cherche parfois qu’à vous faire du mal. Ajoutez à vos favoris des sites comme PropOrNot.com, qui démystifie les campagnes de propagande en provenance de l’étranger.

    10. Pratiquez une politique « corporelle ». Le pouvoir veut que vous vous ramollissiez dans votre fauteuil et que vos émotions s’évanouissent devant l’écran. Sortez. Déplacez votre corps dans des endroits inconnus au milieu d’inconnus. Faites-vous de nouveaux amis et marchez ensemble.

    11. Echangez des regards, dites des banalités. Ce n’est pas seulement de la politesse. C’est un moyen de rester en contact avec votre environnement, de briser les barrières sociales inutiles, et d’en venir à comprendre à qui vous fier ou non. Si nous entrons dans une culture de la dénonciation, vous ressentirez le besoin de connaître le paysage psychologique de votre vie quotidienne.

    12. Sentez-vous responsable du monde. Remarquez les croix gammées et les autres signes de haine. Ne détournez pas le regard, ne vous y habituez pas. Retirez-les vous-même et donnez l’exemple afin que les autres fassent de même.

    13. Refusez l’Etat à parti unique. Les partis qui prennent le contrôle des Etats étaient autrefois autre chose. Ils ont su exploiter un moment historique pour interdire toute existence politique à leurs rivaux. Participez aux élections locales et nationales tant que vous en avez la possibilité.

    14. Dans la mesure de vos moyens, faites des dons aux bonnes causes. Choisissez un organisme caritatif qui vous convient et configurez le paiement automatique. Vous saurez alors que vous avez employé votre libre-arbitre à encourager la société civile à aider les autres à faire quelque chose de bien.

    15. Protégez votre vie privée. Les dirigeants peu scrupuleux emploieront ce qu’ils savent de vous pour vous nuire. Nettoyez votre ordinateur des logiciels malveillants. Rappelez-vous qu’envoyer un courrier électronique est comme écrire dans le ciel avec de la fumée. Pensez à utiliser des formes d’Internet alternatives, ou, plus simplement, utilisez-le moins. Cultivez les échanges de personne à personne. Pour la même raison, ne laissez pas irrésolus les problèmes ­juridiques. Les Etats autoritaires sont comme des maîtres chanteurs, à l’affût de tout crochet pour vous harponner. Essayez de limiter les crochets.

    16. Apprenez des autres et des autres pays. Entretenez vos amitiés à l’étranger ou faites-vous y de nouveaux amis. Les difficultés que nous traversons ne sont qu’un élément d’une tendance plus générale. Et aucun pays ne pourra trouver de solution à lui tout seul. Assurez-vous que vous et votre famille avez des passeports en règle.

    17. Prenez garde aux paramilitaires. Quand des hommes armés se prétendant antisystème commencent à porter des uniformes et à déambuler avec des photos du chef, la fin est proche. Lorsque ces milices paramilitaires, la police officielle et l’armée commencent à se mélanger, la partie est terminée.

    18. Réfléchissez bien avant de vous armer. Si vous portez une arme dans un service public, Dieu vous bénisse et vous protège. Mais n’oubliez pas que certains errements du passé ont conduit des policiers ou des soldats à faire parfois des choses irrégulières. Soyez prêt à dire non. (Si vous ne savez pas ce que cela signifie, contactez le Musée du Mémorial américain de l’Holocauste et renseignez-vous sur les formations en éthique professionnelle.)

    19. Soyez aussi courageux que vous le pouvez. Si aucun de nous n’est prêt à mourir pour la liberté, alors, nous mourrons tous de l’absence de liberté.

    20. Soyez patriote. Le président entrant ne l’est pas. Donnez l’exemple de ce que l’Amérique pourrait signifier pour les générations à venir. Elles en auront besoin.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/19/les-vingt-lecons-de-timothy-snyder-pour-resister-au-monde-de-trump_5033962_3

  • De part et d’autre des Pyrénées : l’IVG dans la Constitution ou devant un tribunal !

    omme prévu Emmanuel Macron a présenté ce jour en Conseil des Ministres le projet de loi inscrivant le droit à l’IVG dans la Constitution. Et comme prévu, il a retenu la formulation votée au Sénat en février dernier qui stipule : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ».

    Ce projet de loi n’assure en rien contre d’éventuelles régressions sur les dites « conditions » type par exemple supprimer le remboursement de l’IVG ou interdire l’IVG aux mineures sans autorisation parentale. L’ajout du mot « garantie » ne change en l’occurrence rien à l’affaire. Nous réclamons un droit comme l’a voté l’Assemblée nationale, notre revendication est constante.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/20/de-part-et-dautre-des-pyrenees-livg-dans-la-co

    #feminisme #ivg #france #andorre

  • Covid-19 : les séquelles du virus commenceraient à apparaître dans la mortalité française – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-sequelles-du-virus-commenceraient-a-apparaitre-dans-la-morta

    Troisième cause de mortalité en 2021, le coronavirus pourrait aussi être responsable de la hausse de la mortalité des maladies vasculaires, selon une étude publiée par la Drees ce mardi 19 décembre.

    Mais à 20h, ils t’ont dit que la population française vivait de plus en plus vieux, et que ça justifiait toutes les atteintes aux retraites et aux assurances chômage !

    • BigGrizzly, tu racontes n’importe quoi. Les statisticiens de l’OFCE te parlaient de leur prévision à 2050, et il se peut tout à fait qu’ils aient pris en compte les baisses conjoncturelles, qui à n’en pas douter ne sont que conjoncturelles, et pas du tout appelées à suivre la tendance de court terme observée.

      C’est comme le climat. On fait les prévisions de températures en prolongeant les courbes de tendance, puis on conclut qu’on n’a pas besoin de faire quoi que ce soit, parce que tout ira bien en 2050.
      Pour l’espérance de vie, on prolonge sur la base des 50 dernières années, et on dit que ça va continuer, même si la tendance semble être modifiée depuis 5 ans.
      En fait, les stats, tu en fais ce que tu veux, quand tu parles au 20h.

    • Quatre ans après son apparition, les dégâts causés par le Covid sur le corps humain restent incertains. Les chiffres commencent toutefois à parler à travers l’étude des #causes_de_mortalité en France, publiés par Santé publique France (#SPF) ce mardi 19 décembre, au moment où une énième vague de Covid déferle à l’approche de Noël. En 2021, le pays a enregistré la mort de 660 168 personnes – environ 7 000 de moins que l’année précédente –, dont 60 895 dues au Covid-19, ce qui en fait la troisième cause de mortalité derrière les tumeurs et les maladies cardiovasculaires, note la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans une étude parue ce mardi 19 décembre.

      Mais les effets du coronavirus ne se résumeraient ni aux décès directs ni aux affections de longue durée appelées Covid long. _« Les décès dus aux maladies cardio-neurovasculaires, aux maladies de l’appareil digestif et aux #maladies_endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques augmentent en 2021 », note la Drees. Avant la survenue de la #pandémie, la tendance était plutôt à la baisse du nombre de décès pour ces pathologies, de 2015 à 2019. Quel est donc le rôle du Sars-Cov-2 dans ces hausses ? Plusieurs résultats pointent les conséquences à terme du Covid sur le #diabète ou encore les vaisseaux sanguins.

      « Le virus continue à avoir une atteinte vasculaire »

      Les indices sont particulièrement probants pour ces derniers. Dès 2021, le suivi des vétérans américains mettait à jour le #risque_cardiovasculaire un mois après l’infection. « On fait semblant que la crise du #Covid est résolue. Mais ce n’est pas le cas. Même si les infections n’ont plus de conséquences directes massives sur les hospitalisations, le virus continue à avoir une #atteinte_vasculaire. Sur le long terme, quand on a un patient qui développe une #maladie_cardiovasculaire, les lésions engendrées par le Covid participent probablement à cette aggravation », avance auprès de Libération David Smadja, professeur d’hématologie à l’université Paris-Cité et à l’hôpital Georges-Pompidou. Le scientifique connaît bien le sujet, pour avoir déjà mis en évidence que les patients aux vaisseaux sanguins les plus touchés par le virus étaient ceux ayant le plus de risque de décéder à l’hôpital.

      Piste similaire dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de SPF publié ce mardi 19 décembre. La hausse des décès due aux pathologies circulatoire, digestive ou endocrine « pourrait être liée à des effets indirects de l’épidémie de Covid-19 (retard de prise en charge, isolement social plus important jouant sur les comportements, hausse de la consommation nocive d’alcool, difficultés d’#accès_aux_soins, séquelle pour ceux dont la Covid-19 est en cause associée, etc.) », pointe l’institution.

      Cette interprétation est renforcée par les premières analyses des morts de 2022 qui confirment ces tendances. Avec 675 000 décès, l’Institut national de la statistique et des études économiques anticipe une #surmortalité de 54 000 décès par rapport aux chiffres estimés en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels. Les morts dus aux maladies circulatoires et endocriniennes seraient toujours en hausse.

      Port du masque tombé en désuétude

      Une tendance de fond est-elle en train de s’installer ? « La question se pose. Ce #surrisque qu’on observe est-il constant au cours du temps, auquel cas on va avoir une accumulation, ou bien est-ce que cet effet va s’estomper au fur et à mesure ? » s’interroge à haute voix l’épidémiologiste Mircea Sofonea.

      Pourtant, l’idée que le Covid favorisait l’apparition d’autres pathologies, y compris plusieurs mois après l’infection, est une hypothèse qui n’a jamais suffi pour engendrer une #politique publique de réduction de la circulation virale à long terme. Le gouvernement n’a pas pris de mesures pour assainir l’#air intérieur des lieux collectifs. Le port du #masque est tombé en désuétude, y compris en cas de symptômes. Le suivi de l’épidémie a été abandonné avec la politique de #tests massifs. Les chercheurs ont les pires difficultés pour financer leurs études sur le virus. Début décembre, Emmanuel Macron a prononcé un discours « pour présenter sa vision pour l’avenir de la recherche française », où il a surtout été question d’« enjeux de gouvernance », de « modèle économique » et de « contrats d’objectifs ».

      Olivier Monod

      Existe-t-il en matière de covid des calculs sur les coûts comparés de différentes politiques de santé ? À vue d’oeil, on sait que des tests et un suivi épidémiologique, des purificateurs d’air, des masques, des soignants, des arrêts de travail pour s’isoler en cas d’infection, c’est trop cher. Mais structurer tranquillement la politique pour faire mourir moins vieux et faire mourir plus vite (ce qu’on commence à expérimenter en grand avec la déglingue est-il possible sans trop d’arrêts maladie, de prise en charge de handicaps, de pathologies ? Sans trop de conséquences financières ? Un processus dans lequel tous les paramètres sont variables, ça se calculerait comment ?

      #mortalité #économie #recherche #santé #médecine #covid_long #RDR #post-covid

    • Une amie coiffeuse à domicile, même âge que nous, qui nous raconte son début d’automne, avec une perte de parole et de vue d’un oeil, pendant 20 minutes, en pleine nuit. Après passage aux urgences (sans se presser, elle n’était pas au courant qu’un AVC, c’est urgence sans tarder...). Plutôt qu’AVC, ils ont requalifié ça en AIT. Dans le même temps, un lupus (maladie autoimmune) qui se déclare, grosse fatigue et tout et tout... elle trouve un traitement qui lui permet de remonter la pente. Ouf. Elle n’a obtenu le traitement que parce qu’elle a insisté... le médecin voulait lui demander de revenir au printemps pour cela... apparemment, on peut vivre 6 mois sans traitement de ce bidule.

      Aucun rapport avec le Covid, évidemment. Et ça ne sert à rien d’en parler, les gens te disent qu’il faut arrêter de tout expliquer par le Covid. Ils n’ont pas tort. Hier, quand la moitié de l’équipe m’annonçait avoir manger qq chose d’avarié la veille, du fait de leurs indispositions de ventre, on m’a dit la même chose, la grippe, la gastro, le rhume, le VRS... Même quand tu leurs expliques que dans les labos, malgré les tests capables de tout détecter en un test, ils ne trouvent que du Covid (normal, c’est le plus contagieux, les autres maladies n’ont pas la possibilité de se diffuser).

      Et comme en plus, plus personne ne peut aller voir un médecin... Personne ne sait jamais de quoi il est tombé malade. Et quand ils vont voir un médecin, il ne dit rien.

      Ceci dit, il semble que les derniers variants fonctionnent mieux avec les derniers tests. Parce que malgré tout, je vois quelques personnes qui disent qu’ils sont positifs, et qu’ils le disent parce qu’ils se sont testés.

  • L’activisme écologiste, nouveau terrain d’expérimentation de la Technopolice
    https://www.laquadrature.net/2023/12/19/lactivisme-ecologiste-nouveau-terrain-dexperimentation-de-la-technopol

    Plusieurs affaires récentes ont mis en lumière la #Surveillance particulièrement intensive subie par les militantes écologistes. Outre l’arsenal administratif et répressif déployé par l’État pour les punir, c’est la nature des moyens utilisés qui interpelle :…

  • Des enseignants passent la nuit dehors devant un collège pour soutenir des enfants SDF : « Il fait -2°, c’est insupportable »
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/des-enseignants-passent-la-nuit-dehors-devant-un-colleg

    Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 décembre, sept professeurs ont dormi dans le froid devant le collège Lezay Marnesia à Strasbourg. Un acte fort pour alerter sur la situation de deux enfants de 12 et 14 ans, contraints de dormir dehors depuis trois semaines.

  • CARTOGRAPHIE DES VIOLATIONS SUBIES PAR LES PERSONNES EN DEPLACEMENT EN TUNISIE

    L’#OMCT publie aujourd’hui un rapport, « Les routes de la torture : Cartographie des violations subies par les personnes en déplacement en Tunisie » qui met en lumière l’ampleur et la nature des violations des #droits_humains commises en Tunisie entre juillet et octobre 2023 à l’encontre de migrant-e-s, réfugié-e-s et demandeurs d’asile.

    Depuis octobre 2022, la Tunisie a connu une intensification progressive des violations à l’encontre des personnes en déplacement essentiellement d’origine subsaharienne, sur fond de #discrimination_raciale. Le discours présidentiel du 21 février 2023 les a rendues encore plus vulnérables, et le mois de juillet 2023 a représenté un tournant dans l’échelle et le type des violations des #droits_humains commises, avec une recrudescence des #arrestations et des #détentions_arbitraires, des #déplacements_arbitraire et forcés, ayant donné lieu à des #mauvais_traitement, des #tortures, des #disparitions et, dans plusieurs cas, des #décès. Ce cycle d’#abus commence avec une situation d’irrégularité qui accroît leur #vulnérabilité et qui les expose au risque de violations supplémentaires.

    Cependant, malgré l’ampleur des violations infligées, celles-ci ont été très largement passées sous silence, invisibilisant encore davantage une population déjà marginalisée. A traves les voix de victimes directes de violations ayant voulu partager leurs souffrances avec l’OMCT, ce rapport veut contribuer à contrer cette dynamique d’#invisibilisation des migrant-e-s, refugié-e-s et demandeurs d’asile résidant en Tunisie, qui favorise la perpétuation des violations et un climat d’#impunité.

    Le rapport s’appuie notamment sur plus de 30 entretiens avec des représentant-e-s d’organisations partenaires et activistes travaillant sur tout le territoire tunisien et une vingtaine de témoignages directes de victimes de violence documentés par l’OMCT et ses partenaires. Il dresse une cartographie des violations infligées aux migrants, parmi lesquelles les expulsions forcées des logements, les #violences physiques et psychologiques exercées aussi bien par des citoyens que par des agents sécuritaires, le déni d’#accès_aux_soins, les arrestations et détentions arbitraires, les déplacements arbitraires et forcés sur le territoire tunisien, notamment vers les zones frontalières et les #déportations vers l’Algérie et la Libye. Les interactions avec les forces de l’ordre sont généralement assorties de torture et mauvais traitements tandis que les victimes sont privées, dans les faits, du droit d’exercer un recours contre ce qu’elles subissent.

    Cette #violence institutionnelle touche indistinctement les personnes en déplacement, indépendamment de leur statut, qu’elles soient en situation régulière ou non, y compris les réfugié-e-s et demandeurs d’asile. Les victimes, hommes, femmes, enfants, se comptent aujourd’hui par milliers. A la date de publication de ce rapport, les violations se poursuivent avec une intensité et une gravité croissante, sous couvert de lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux criminels de trafic d’êtres humains. La Tunisie, en conséquence, ne peut être considérée comme un pays sûr pour les personnes en déplacement.

    Ce rapport souhaite informer les politiques migratoires des décideurs tunisiens, européens et africains vers une prise en compte décisive de l’impact humain dramatique et contre-productif des politiques actuelles.

    https://omct-tunisie.org/2023/12/18/les-routes-de-la-torture

    #migrations #asile #réfugiés #Tunisie #rapport

    ping @_kg_

  • Les matraqueurs à l’hôpital : opération contre-insurrectionnelle - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/12/18/les-matraqueurs-a-lhopital-operation-contre-insurrectionnelle

    18 décembre 2023
    Corruption, Éducation, Technique policière
    Nounours, gilets pare-balles et cagoules : la propagande de Noël dans les hôpitaux

    Il fut un temps où l’on envoyait des clowns pour faire rire les enfants hospitalisés. Aujourd’hui, ce sont des policiers armés, cagoulés et en uniforme, avec des motos qui débarquent à l’hôpital pour les petits malades. Pas sûr que les enfants aient gagné au change.

    Mercredi 13 décembre la BRAV, unité policière ultra-violente parisienne, et la BRI, unité anti-terroriste, se rendent à l’hôpital Necker, un établissement pour enfants à Paris. Les policiers ont mis les grands moyens : un agent déguisé en père Noël est hissé sur un véhicule blindé, d’autres sont en tenues de Batman ou Spiderman, les médias ont été invités… Cette année, petit papa Noël tire des grenades et frappe à la matraque. Cette opération est-elle financée par l’État ?

    Le Parisien écrit que des « représentants de l’AP-HP » étaient « un peu tendus ». Forcément, les manifestations de soignants sont régulièrement gazées et matraquées par ces mêmes policiers qui viennent se faire de la publicité dans leur hôpital au moment de Noël.

    Même mise en scène au CHU de Nantes, preuve qu’il s’agit d’une opération concertée : « Une trentaine d’enfants hospitalisés en pédiatrie, oncologie, soins intensifs ou post-urgences, ont reçu la visite de policiers de Nantes et Saint-Nazaire » écrit Ouest-France. Les enfants ont eu la “chance” de recevoir des cadeaux de la BRI, des CRS qui font régner la violence dans les rues de Nantes et même de la Police aux Frontières, qui traque les étrangers et met des familles en centre de rétention. Des amis du genre humain.

    L’hôpital est mourant. Les enfants malades sont insuffisamment pris en charge à cause du manque de moyens. En septembre, une fillette de six mois est décédée des suites de difficultés respiratoires à Carhaix, faute de place à l’hôpital. Les soignant-es crient leur désespoir depuis des années. Mais la police, qui croule sous l’argent public, profite des fêtes pour déployer sa communication avec l’aide de médias aux ordres, qui diffusent des images pleines d’émotions : la police aime les enfants et leur offre des doudous.

    Quelle autre profession bénéficie de telles opérations médiatiques pour redorer son image ? Il s’agit de propagande sur le dos d’enfants malades. Si les policiers veulent aider l’hôpital et les jeunes patients, pourquoi ne le font-ils pas sur leur temps libre, sans uniforme et surtout sans photographes ? Pourquoi ne refusent-ils pas de réprimer les soignant-es lors des manifestations réclamant plus de moyens pour l’hôpital ?

    L’année dernière, lors d’une opération similaire, la direction de la police nantaise assumait dans Ouest-France : « Cela fait partie de la volonté de rapprochement entre la police et la population. Nous en profitons pour faire découvrir nos métiers et notre matériel ». Les autorités revendiquent donc à demi-mot l’instrumentalisation de petits hospitalisés pour promouvoir un métier de plus en plus contesté. La BRI qui paradait à l’hôpital Necker est aussi celle qui tirait à vue et arrêtait de jeunes adolescents cet été après la mort de Nahel.

    La police dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les activités périscolaires : ce cauchemar ne peut avoir lieu sans la collaboration active de soignant-es, de profs, d’animateurs et animatrices. Tout est fait pour endoctriner les enfants dès le plus jeune âge.

    La répression physique de plus en plus insoutenable et dénoncée par la population ne peut s’imposer qu’en préparant les esprits, en rendant légitime la violence de la police. C’est une opération de contre-insurrection : une forme de propagande théorisée par l’État français depuis la Guerre d’Algérie.

    Cette doctrine politique et militaire vise à obtenir le soutien de la population dans le cadre d’un conflit entre les autorités et les forces contestataires. Il s’agit de mener des actions de propagande