• Viens d’acheter cette #bande_dessinée (#BD) :
    Une #Histoire_populaire de l’empire américain

    Depuis le génocide des Indiens jusqu’à la guerre en Irak en passant par le développement d’un capitalisme financier globalisé, les États- Unis se sont constitués au fil des siècles comme un empire incontournable. Peu à peu, leur histoire est devenue #mythologie, mais ce livre propose le récit d’une #nation, un récit qui a réussi à changer le regard des Américains sur eux-mêmes.


    https://www.editions-delcourt.fr/serie/une-histoire-populaire-de-l-empire-americain.html
    #post-modernisme #Etats-Unis #USA #livre

  • Mercredi à #Lausanne, la police a tué Mike du collectif Jean Dutoit

    « Notre ami Mike a été tué cette nuit par la police à Lausanne. La maison est en deuil. Nous avons besoin de soutien » Voilà ce que l’on peut lire sur la page facebook du collectif Jean-Dutoit. Une manifestation spontannée partie de la place de la Riponne a eu lieu jeudi soir.

    P.-S.

    La police tue en Suisse, et souvent.
    24 octobre 2017, #Lamine_Fatty
    6 novembre 2016, #Hervé_Mandundu
    18 avril 2010, #Umüt_Kiran, tué par balle dans une course poursuite
    17 mars 2010, X nigérian tué sur le tarmac de Zurich lors de son renvoi forcé
    11 mars 2010, #Skander_Vogt, asphyxié dans sa cellule de la prison de Bochuz
    Aidez-nous à faire la liste !!!! écrivez-nous à contact@renverse.co

    https://renverse.co/Hier-a-Lausanne-la-police-a-tue-Mike-du-collectif-Jean-Dutoit-1409
    #Suisse #violences_policières #police #décès 

    • Mardi 20 mars 2018 : Rassemblement contre le racisme et les violences policières

      entre 17h15 et 18h 15 à Place de la Palud, Lausanne.

      Une année après la mort d’Hervé Mandundu à Bex et trois mois après celle de Lamine Fatty à Lausanne, un autre homme noir vient de mourir entre les mains de la police. Le jeudi 1er mars Mike Ben Peter, d’origine nigériane, a perdu la vie au CHUV suite à une interpellation des forces de l’ordre. Le communiqué de ces dernières, lacunaire et incohérent, pose de graves questions.
      Mike était père de deux enfants de moins de 10 ans, et ceux qui sont dans la même situation, ou qui simplement ont migré dans la région lausannoise, craignent pour leur vie. Nous demandons que cesse immédiatement cette politique de la terreur, qui sous prétexte de lutter contre le deal de rue compte pour rien la vie d’êtres humains !!

      NOUS EXIGEONS QUE LES VIOLENCES POLICIÈRES CESSENT TOUT DE SUITE !!!
      Le Collectif Jean Dutoit et l’Association Sleep-In avec le soutien de solidaritéS Vaud vous appellent à venir nombreuses et nombreux pour interpeller nos élu-e-s communaux-ales sur le problème des violences policières et sur le racisme dont sont victimes les personnes noires.

      Ce soir-là, le Conseil communal de Lausanne se prononcera sur deux objets liés à ces problèmes :

      ► Un postulat demande la mise sur pieds d’une instance indépendante pour recevoir les plaintes formulées à l’encontre de la police (une instance nécessaire au vu des nombreux obstacles à ce que justice soit faite dans les rangs de la police, et au vu des manœuvres d’intimidation dont les personnes migrantes et/ou noires sont victimes à l’Hôtel de Ville et ailleurs lorsqu’elles veulent porter plainte).

      ► Une interpellation urgente demande que la lumière soit faite sur la mort de Mike Ben Peter, décédé le 28 février à la suite d’une interpellation de police, et afin que la Municipalité réponde de sa politique répressive et des pratiques policières qui ont lieu sous sa responsabilité.

      Venez nombreux-ses pour demander aux autorités de la Ville de prendre des mesures urgentes pour que cessent ces violences et ces abus !!!

      https://www.facebook.com/events/2272100866350161

  • Une publication du Vatican réclame la fin de l’exploitation des religieuses
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/01/97001-20180301FILWWW00371-une-publication-du-vatican-reclame-la-fin-de-l-ex

    Le supplément mensuel du quotidien du Vatican l’Osservatore Romano consacré aux femmes dénonce dans son édition de mars l’exploitation des religieuses au sein de l’Eglise catholique, enjoignant à la hiérarchie masculine du clergé de cesser de les traiter comme des servantes.

    L’article paru dans « Femmes, Eglise, Monde », remarquable en soi pour une publication officielle du Vatican, décrit le quotidien de ces religieuses affectées au service d’hommes d’Eglise, chargées de leur faire à manger, de les servir à table, de faire le ménage. Basé sur des témoignages anonymes de religieuses, il souligne que leurs rémunérations sont « aléatoires et souvent modestes » et évoque même du travail forcé, les religieuses, pour nombre d’entre elles, faisant voeux de pauvreté.

    Une d’entre elle évoque plusieurs de ses coreligionnaires, diplômées en théologie, qui se sont retrouvées affectées sans explication à des tâches domestiques « sans lien avec leur formation intellectuelle ». Le mensuel souligne aussi que ces dernières années, un grand nombre de religieuses venues d’Afrique, d’Asie ou d’autres régions du monde en développement sont affectées au service domestique des institutions catholiques du monde développé.

    Seule une poignée de femmes occupent des postes élevées dans la hiérarchie vaticane, à l’image de Barbara Jatta, devenue l’an dernier la première femme à diriger les musées du Vatican.

    #discrimination #misogynie #exploitation #catholicisme

  • La toxicité (violence, sexisme…) d’une partie de la communauté ne me permet pas de rester à…
    https://medium.com/@mathis.remi/la-toxicit%C3%A9-violence-sexisme-dune-partie-de-la-communaut%C3%A9-ne-me-pe

    Par Rémi Mathis, ancien Président de Wikimédia France.

    Au cours de ces derniers mois, toutefois, se sont passés des événements graves. Pour des raisons très diverses, plusieurs groupes de membres de l’association ont critiqué le travail de la directrice exécutive, Nathalie Martin. Plutôt que d’en référer à son employeur, le Conseil d’administration, des accusations publiques, souvent très graves, souvent diffamatoires, parfois sexistes et parfois ordurières ont été portées en public. Les membres du CA qui l’ont protégée, que ce soit par reconnaissance de son travail ou par obligation légale (en tant qu’employeur) ont à leur tour été attaqués.

    Rapidement, sur les réseaux sociaux, une logique de meute s’est mise en place, harcelant les membres du CA, instillant sans cesse le doute sur chaque action, diffusant des rumeurs sur leur vie personnelle — sous pseudonyme, ou avec des comptes collectifs, parfois créés pour l’occasion. On a vu des membres anciens et influents de l’association dénoncer des crimes imaginaires, que le CA était requis de justifier immédiatement. Un esprit complotiste a présidé à une remise en cause non seulement du travail du CA et des salariés, mais de ceux de l’avocat et du commissaire aux comptes de l’association.

    Toutes les règles de fonctionnement d’une association ont été battues en brèche par ces individus : droit du travail, obligations de l’employeur, protection des salariés, rôle du CA, certification des comptes, relations avec la Wikimedia Foundation, etc. De manière générale a été nié tout le travail de structuration de Wikimédia France, mené depuis 4 ans collaborativement par les membres, le CA et la directrice générale.

    Je prends acte que la structure est le lieu de luttes de pouvoir qui ont des conséquences humaines que je refuse. Je prends acte que quelques dizaines de membres, toujours les mêmes, font tout pour rester entre eux, dans un fonctionnement qui n’a plus rien à voir avec la vraie vie, les besoins des contributeurs et des lecteurs, la loi française ou tout simplement le minimum de courtoisie qui permet à une société de vivre, à des humains de collaborer.

    Dans ces conditions, je démissionne de son Conseil scientifique, renonce à mon statut de membre et quitte l’association.

    Je dénonce fortement le comportement de la Wikimedia Foundation, dont les actions sont à l’opposé de son discours marketing d’inclusivité et de féminisme, et qui préfère fermer les yeux sur des faits très graves plutôt que de risquer de bousculer sa communauté en lui imposant d’être ouverte et safe, et en en excluant les individus au comportement toxique.

    #Wikipédia #Bureaucratisation #Wikimédia #Bureaucratie #Rémi_Mathis

  • Quel est le dernier délinquant en col blanc à avoir fait de la prison ? - Libération
    http://www.liberation.fr/checknews/2018/02/21/quel-est-le-dernier-delinquant-en-col-blanc-a-avoir-fait-de-la-prison_163

    Alors que le parquet vient de requérir trois ans ferme contre Jérôme Cahuzac, vous nous avez demandé sur CheckNews à quand remontait la dernière condamnation d’un « col blanc » à de la prison ferme.

    Cette question intervient alors que le parquet vient de requérir trois ans de prison ferme contre Jérôme #Cahuzac. Soit la peine à laquelle il avait déjà été condamné en première instance pour « fraude fiscale » et « blanchiment de fraude fiscale ». L’ancien ministre du Budget cherche dans ce nouveau procès à éviter la prison. Dans son premier jugement, le tribunal correctionnel avait écarté tout aménagement de peine, en raison d’une faute qualifiée « d’une exceptionnelle gravité ». Cela signifie que si la cour d’appel confirme cette décision, il devrait aller en prison.

    Dans ce contexte, un internaute a demandé à CheckNews quelle est la dernière fois qu’un délinquant en col blanc a été condamné à de la prison, et a effectué sa peine (ou au moins d’une partie).

    Qu’est-ce que la délinquance en col blanc ?

    La réponse à la question demande d’abord de définir la « délinquance en col blanc ». L’expression a été inventée par le sociologue américain Edwin Sutherland en 1939, qui la définit ainsi : un ensemble de délits « commis par une personne respectable et de haut rang social dans le cadre de sa fonction ». Le sociologue Alexis Spire, dans un article « pour une approche sociologique de la délinquance en col blanc », explique que Sutherland cherchait ainsi à « mettre en lumière l’importance des délits commis par les élites et dénoncer leur relative impunité ».

    Pierre Lascoumes, auteur de Sociologie des élites délinquantes, précise qu’« il s’agit des actes transgressifs commis par des personnes qui exercent des responsabilités dirigeantes dans les entreprises et les organismes publics, ainsi que les fraudes commises par les commerçants et professions libérales ».

    La délinquance en col blanc désigne donc plutôt les élites (politiciens ou patrons de grandes entreprises) commettant des délits (d’ordre financier) qu’une infraction précise. C’est une définition sociologique, et non juridique.

    Il n’existe aucune donnée sur les condamnations et peines d’emprisonnement des détenus en fonction de leur catégorie sociale professionnelle. Les données disponibles à propos des infractions de délinquance économique et financière (fraude fiscale, manquement à la probité, banqueroute ou abus de biens sociaux) peuvent concerner un Jérôme Cahuzac, un grand patron d’entreprise ou un français lambda.

    Des peines globalement peu dissuasives

    Globalement, les chiffres disponibles permettent de constater que pour l’ensemble de ces délits, les peines sont plutôt légères. La condamnation à la prison ferme est plutôt rare. Ajoutons qu’elle n’implique pas forcément une incarcération, les peines pouvant être aménagées.

    Le 16 janvier 2018, le directeur des affaires criminelles et des grâces Rémy Heitz a communiqué des données concernant la fraude fiscale, lors de son audition à l’Assemblée nationale par la mission sur le verrou de Bercy. En 2016, 524 condamnations pour fraude fiscale ont été prononcées, dont 21% comportaient des peines de prison ferme, contre 32% pour l’ensemble des contentieux. Mais selon les chiffres fournis par le ministère de la Justice, le quantum des peines d’emprisonnement ferme ne dépasse pas un an en moyenne. Ce qui signifie que dans les faits, les peines sont pour la plupart aménageables.
    [voir tableau dans l’article]
    Si l’on regarde les condamnations pour d’autres infractions, le taux d’emprisonnement ferme se situe à peu près dans la même fourchette. Par exemple, sur les manquements à la probité, qui comprennent les délits de favoritisme, concussion, corruption, détournement de biens publics par une personne dépositaire de l’autorité publique, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence et recel de ces délits. « En 2016, sur les 252 condamnations prononcées pour manquement à la probité, 169 ont été assorties d’une peine d’emprisonnement (67%), dont 38 avec de l’emprisonnement ferme (22%) pour tout ou partie avec un quantum moyen d’emprisonnement ferme s’élevant à 12,1 mois », précise le ministère de la Justice.
    [voir tableau dans l’article]
    Pour les abus de biens sociaux, le quantum des peines se situe en deçà d’un an, tandis que celui des peines de prison pour banqueroute est encore plus minime, ne dépassant pas six mois en 2014 et 2015 et baissant à 3,4 mois selon les données provisoires pour 2016.
    [voir tableaux dans l’article]
    Non seulement les peines d’emprisonnement fermes sont assez peu courantes quand l’on étudie les délits qui peuvent s’apparenter à de la délinquance en col blanc, mais les peines sont souvent si faibles que les prévenus ont de grandes chances de bénéficier d’un aménagement de peine.

    Un bilan de l’activité du Parquet national financier en témoigne. Créée en 2013 après l’affaire Cahuzac, cette juridiction a pour objet de traquer la grande délinquance économique et financière, même si elle n’est pas le seul parquet à traiter des affaires financières. Dans un rapport parlementaire sur le PNF, les députés Sandrine Mazetier et Jean-Luc Warsmann pointaient des « peines prononcées trop peu dissuasives ». Et s’ils notaient, à propos des condamnations pour fraudes fiscales dans les affaires suivies par le PNF que « les peines sont de plus en plus lourdes, faisant du délit de fraude fiscale l’infraction délictuelle la plus sévèrement réprimée du droit pénal français », ils ajoutaient que « les peines d’emprisonnement ferme sont le plus souvent réservées aux dossiers qui relèvent de la récidive ou qui sont connexes à d’autres infractions. La majorité des condamnations définitives sanctionnant la fraude fiscale comportent des peines d’emprisonnement avec sursis, généralement inférieures ou égales à 18 mois ».

    A la recherche d’un col blanc en prison

    Cette « clémence » semble se confirmer au regard des très rares incarcérations que nous avons pu recenser, parmi les affaires les plus médiatisées ces dernières années.

    Parmi les cas les plus célèbres : Jérôme Kerviel, condamné à trois ans de prison ferme pour avoir causé une perte de 4,9 milliards d’euros à la Société générale. Le trader a passé 150 jours incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis en 2014, avant de bénéficier d’un aménagement de peine et d’être libéré sous bracelet électronique.

    Plus loin dans le temps, Pierre Botton et Bernard Tapie. Condamné en 1996 à cinq ans de prison dont dix-huit mois avec sursis avec mandat de dépôt, Pierre Botton a passé 602 jours derrière les barreaux. Bernard Tapie, condamné en 1995 à deux ans de prison dont huit mois ferme pour le match truqué OM-Valenciennes, a passé 165 jours en prison en 1996 avant de bénéficier d’une liberté conditionnelle.

    Plus récemment, le cas de la sous-préfète Testart-Mallemanche avait donné lieu à sa condamnation à trois ans de prison ferme pour corruption. Une peine confirmée en appel en novembre 2017. Son pourvoi en cassation étant suspensif, l’intéressée n’est toutefois pas passée par la case prison.

    Si notre recherche ne prétend pas à l’exhaustivité, nous n’avons pas retrouvé de col blanc ayant effectué une peine de prison ferme ces deux dernières années.

    L’homme d’affaires Nadav Bensoussan, dirigeant de la société France Offshore, a bien été condamné en juillet dernier à cinq ans d’emprisonnement, dont trois avec sursis, mais le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt. Et sa peine ferme, ramenée à deux ans, est donc aménageable. Il pourrait échapper à l’incarcération, même si son conseil, Me Jean-Marc Fédida, assure qu’« il n’y a plus aucune espèce de tolérance à l’égard de ce qu’on appelle la délinquance financière ». Sur les aménagements de peine, « les juges d’application des peines n’accordent plus aucune faveur », souligne-t-il.

    Parmi les autres affaires emblématiques poursuivies par le parquet financier, l’héritière de Nina Ricci, Arlette Ricci, avait elle aussi été condamnée en première instance à un an de prison ferme pour fraude fiscale. Sauf qu’elle n’a même pas eu à bénéficier d’un aménagement de peine, celle-ci ayant été ramenée en appel à trois ans de prison avec sursis.

    Serge Dassault, autre délinquant financier célèbre, a quant à lui écopé d’une peine « minimaliste » : une amende de 2 millions d’euros, quoique les faits « auraient mérité une peine de prison ferme », mais qui n’aurait eu « aucun sens » vu l’âge du prévenu, avait précisé le président du tribunal.

    D’autres affaires, pas forcément poursuivies par le PNF, pourraient s’apparenter à de la délinquance en col blanc. Sans que les prévenus se retrouvent en cellule. Willy Bernard, président du club de football d’Angers, a été condamné à deux ans ferme pour fraude fiscale en mars 2017, mais sans mandat de dépôt. Alors que la Cour de cassation a rejeté son pourvoi en début de mois, son avocat confirme à CheckNews avoir « bon espoir » que son client puisse bénéficier d’un aménagement de peine.

    Toujours dans le milieu du football, l’ex-entraîneur de Caen Franck Dumas a été condamné pour fraude fiscale en janvier 2017 à 26 mois de prison ferme. Mais l’entraîneur a fait appel, et celui-ci étant suspensif, il reste libre.

    L’ancien joueur de Valenciennes Jeovânio Rocha Do Nascimento, qui n’avait pas déclaré ses revenus lorsqu’il jouait en France, a été condamné en son absence à dix mois ferme en mars 2016. Il était rentré au Brésil après son passage à Valenciennes, et n’est donc pas dans une prison française.

    Plus récemment Joël Druart, un chef d’entreprise ardennais, a été condamné à six mois de prison ferme pour « banqueroute ». Sauf qu’il a été relaxé dans un autre volet de l’affaire, et que le parquet a fait appel de cette relaxe. L’appel étant suspensif, le chef d’entreprise n’est pas sous les verrous. De toute façon, selon son avocat, « il remplit les conditions pour bénéficier d’un aménagement de peine ».

    En janvier 2017, un couple d’entrepreneurs du sud-ouest, Valérie Pateau et Stéphane Sagric, ont été condamnés à un an de prison ferme pour abus de biens à des fins personnelles, banqueroute et blanchiment aggravé dans une affaire qualifiée par la présidente du tribunal de « délinquance en col blanc ». « Une peine d’emprisonnement ferme aménageable devant le juge d’application des peines », précisait Sud Ouest.

    Un homme d’affaires en détention provisoire

    On a bien trouvé deux cas de personnes incarcérées pour des faits de délinquance économique et financière, mais on ne peut pas affirmer que ce sont des cols blancs condamnés à de la prison ferme.

    Le premier est incarcéré sans avoir encore été condamné. Il s’agit de l’homme d’affaires suisse Alexander Studhalter qui a été placé en détention provisoire le 12 janvier dernier. Il est soupçonné par le parquet de Nice d’avoir été l’homme de paille dans une affaire de blanchiment de fraude fiscale impliquant l’oligarque russe Suleyman Kerimov (qui est, lui, soumis à un contrôle judiciaire).

    Enfin, la vaste escroquerie à la taxe carbone, avait bien mené ses protagonistes à la case prison, mais elle n’est pas assimilable à de la délinquance en col blanc. Il s’agit en effet d’une escroquerie impliquant des dizaines de personnes avec des ramifications dans plusieurs pays. Plusieurs acteurs de différents dossiers sur la taxe carbone ont été condamnés à de lourdes peines. Jusqu’à neuf ans de prison en septembre dernier pour l’ordonnateur de l’une des arnaques, Cyril Astruc, et de six à huit ans pour ses coprévenus ayant joué un « rôle majeur » dans l’escroquerie. Dans un autre dossier d’arnaque à la taxe carbone, Arnaud Mimran et Marco Mouly ont été condamnés en appel à huit ans d’emprisonnement et sont aujourd’hui incarcérés.

    Cette affaire de la taxe carbone est une des rares, suivies par le PNF, qui a débouché sur de la prison ferme. Pour le reste, sur les centaines d’autres affaires suivies par le Parquet spécialisé depuis sa création, aucune n’a amené un « délinquant en col blanc » derrière les barreaux, selon un magistrat spécialisé.

    En bref, si les juges suivent le réquisitoire du parquet pour Jérôme Cahuzac, on pourra considérer qu’il s’agit du premier col blanc à franchir les portes d’une prison ces deux dernières années.
    Pauline Moullot

    #fraude_fiscale #impunité #délinquance #justice #procès

  • affordance.info : Internet a permis au peuple d’écrire (en prison).
    http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2018/02/acceleration-prison.html

    En Février 2016, Google lançait le format des AMP, les « Accelerated Mobile Pages ». A l’époque, un article de Numérama pointait bien, déjà, les dangers de ce format privé concurrent au HTML qui au prétexte d’un affichage plus rapide et d’une interaction et d’un « engagement » plus forts, revenait à enfermer toujours davantage l’internaute au sein de services propriétaires, à lui ôter, toujours davantage, la possibilité et l’envie d’en sortir.

    La semaine dernière, le 13 février 2018, Google a annoncé deux nouvelles évolutions majeures de son format AMP : AMP pour email et AMP stories. Cet article de Business Insider vous explique tout cela très bien sous le titre : « Google vient de confirmer que le web est désormais façonné par Facebook et Snapchat, et ce n’est pas une bonne chose. »

    On peut donc désormais « être et interagir » sur un service (Instagram, Doodle, Booking.com, etc.) sans jamais sortir de l’interface et de l’environnement de Gmail.

  • Démantèlement de la SNCF : avec 30 ans de retard, Macron va-t-il répéter les mêmes erreurs que les Britanniques ? | Olivier Petitjean
    https://www.bastamag.net/Demantelement-de-la-SNCF-avec-30-ans-de-retard-Macron-va-t-il-repeter-les-

    Le gouvernement envisage d’accélérer la libéralisation du rail et la transformation, sinon le démantèlement, de la SNCF. Les recettes proposées sont les mêmes que celles qui ont été appliquées aux autres entreprises publiques, de France Télécom à EDF, et qui n’ont bénéficié ni aux salariés ni aux usagers. L’exemple de la libéralisation des chemins de fer britanniques, initiée dans les années 1990 et marquée par une succession de faillites et de scandales, devrait pourtant inciter à la prudence. Au Royaume-Uni, un mouvement pour la ré-appropriation de ce service public par les usagers et les salariés prend de l’ampleur. Source : Basta (...)

    • Et les autoroutes, on n’en parle pas des autoroutes ? :-)

      Les seuls bénéficiaires sont ceux qui ont les moyens de choper un bout du moribond, afin de le dépecer. Dès que le cadavre est trop pourri, ils laissent la collectivité l’enterrer. Et se jettent sur le suivant.

      Avec 30 ans de retard, nos élites vont pouvoir se goinfrer, comme les élites anglaises (et pas que, cf. Keolis) avant elles. Macron et ses clones (Hollande et Sarkozy avant lui) ont une tendance tout à fait consciente à envisager l’intérêt général comme l’intérêt particulier de leur classe.

    • SNCF : pourquoi l’ouverture à la concurrence est une aberration

      Le transport ferroviaire relève du cas d’école du monopole naturel. Son ouverture à la concurrence relève du mythe. Les coûts fixes, liés à l’installation et l’entretien du réseau y sont importants, tandis que les coûts marginaux (le coût de l’usager supplémentaire) sont décroissants. Compte tenu de l’investissement nécessaire, aucun concurrent n’a intérêt à s’engager dans une activité qui ne peut dégager du profit qu’à la condition de capter toute la clientèle et de lui imposer une tarification élevée, supérieure au coût moyen. Pour cela, l’entreprise engagée la première dans cette activité doit naturellement détenir le monopole. Lorsque cette entreprise assure une mission de service public, la tarification qu’elle doit proposer à l’usager doit se faire au plus près possible du coût marginal. A défaut, un tarif trop élevé réduit l’utilité de ce mode de transport pour le plus grand nombre. La puissance publique doit par conséquent subventionner cette activité, par nature déficitaire dès lors qu’elle assure un maillage étendu du territoire et au moindre coût pour l’usager. Le modèle d’un service public intégré, subventionné par l’Etat, était parfaitement cohérent avant l’ouverture à la concurrence. Le statut des cheminots était en conformité avec l’esprit de service public qui animait le travail de chaque agent de la SNCF.

      L’ouverture à la concurrence, impulsée par les paquets ferroviaires des institutions européennes, est une aberration. En imposant l’autonomie de chacune de des composantes du transport ferroviaire, elle filialise une activité dont l’efficacité dépend de l’intégration de l’entreprise. Elle contraint l’entité gestionnaire du réseau à relever les péages, à s’endetter plus lourdement, à réaliser des économies sur l’entretien du réseau et à réduire l’étendue-même du réseau. Pour l’exploitation, elle ouvre la concurrence à des opérateurs privés qui finiront par monopoliser le segment de réseau qui leur est attribué et à relever leurs tarifs pour dégager des profits.

      Les propositions de la mission conduite par de Jean-Cyril Spinetta, contenues dans le rapport intitulé « L’avenir du transport ferroviaire », s’inscrivent dans le cadre du modèle d’ouverture à la concurrence prôné par les institutions européennes. Le rapport ne recommande pas une privatisation en tant que telle de la SNCF. Il suggère de remplacer l’actuelle Entreprise Publique Industrielle et Commerciale (EPIC), bénéficiant de la garantie de l’Etat sur sa dette, par une Société Anonyme à capitaux publics, sans garantie d’Etat. La dette passée serait certes reprise par l’Etat, mais, en supprimant la garantie de l’Etat, l’objectif recherché par le changement de statut est clairement d’accroître le coût de l’endettement pour durcir la contrainte financière de la nouvelle société. Celle-ci sera alors conduite à réaliser « des gains de productivité », à réduire le maillage du réseau secondaire ou à demander aux Régions d’en assurer le financement… à l’heure où ces dernières restent dépourvues d’autonomie fiscale et sont les victimes de la baisse des dotations de l’Etat et de ses sommations à réduire leur endettement !

      Pour s’attaquer à la dette et réduire le poids de l’engagement public, le rapport Spinetta suggère non seulement de fermer 9.000 km de lignes pour réduire les couts fixes, mais aussi de s’attaquer au statut des cheminots afin de réduire les coûts salariaux. La mise en application de ses recommandations aggravera les inégalités territoriales et accentuera la désertification rurale. Les gares et lignes secondaires non-rentables fermeront. L’entretien du réseau se dégradera, ainsi que la sécurité, d’autant que les nouveaux opérateurs recruteront, en nombre plus restreint, du personnel non statutaire, moins formé et inaccoutumé aux normes requises par les métiers spécifiques du transport ferroviaire. Ceci réduira la capacité de prévention et de réaction des agents face aux pannes et dysfonctionnements. Mais, tout cela permettra à SNCF réseau de réduire les péages des nouveaux opérateurs privés.

      La finalité d’une activité de réseaux assurant une mission de service public ne peut être la maximisation du profit. La SNCF, intégrée et subventionnée, était l’entreprise qui assurait la meilleure qualité de service et le meilleur maillage du territoire au monde. Elle engendrait de nombreuses externalités positives, justifiant l’engagement de la puissance publique au service de ce bien commun. Les réformes de 1997 et de 2014 ont planté les clous que le rapport Spinetta propose désormais d’enfoncer au détriment de l’intérêt général et de l’usager, plus que jamais considéré comme un client à exploiter par une tarification bien supérieure au coût de l’usager. Ses recommandations profiteront aux opérateurs bénéficiaires de la fallacieuse « ouverture à la concurrence » : des monopoles sur chaque ligne, dont l’Etat aura privatisé les profits, après avoir socialisé les pertes de SNCF Réseau.

      https://www.marianne.net/debattons/tribunes/sncf-pourquoi-l-ouverture-la-concurrence-est-une-aberration

  • Le rapport téléguidé pour justifier le démantèlement de la #SNCF
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150218/le-rapport-teleguide-pour-justifier-le-demantelement-de-la-sncf

    Ouverture à la concurrence, changement de statut pour les #Cheminots, abandon des petites dessertes : les grandes lignes de la réforme du ferroviaire programmée par #Emmanuel_Macron sont connues. Elles se retrouvent comme par magie dans le rapport remis ce jeudi au premier ministre. Une resucée des idées rabâchées depuis trente ans, sans aucun projet innovant.

    #France #Economie #Aménagement_du_territoire #Jean-Cyril_Spinetta #régimes_spéciaux #Service_public #transport_ferroviaire

  • Tendances de recherche (1/6) : quand les historiens lisent des bandes dessinées

    La parution à l’hiver 2017-2018 des deux premiers albums de la collection « L’Histoire dessinée de la France », coédités par l’éditeur académique La Découverte avec La Revue Dessinée, est le marqueur fondamental d’un phénomène de plus grande ampleur : l’engouement croissant de la communauté scientifique des historiens pour la bande dessinée. C’est cette tendance que nous souhaitons analyser aujourd’hui, en nous concentrant non pas sur l’histoire de la bande dessinée (qui demeure un parent pauvre de la #recherche_scientifique), mais sur l’histoire par la bande dessinée…


    https://graphique.hypotheses.org/867
    #BD #bande_dessinée #livre #histoire #France #recherche

  • Is Computer Programming a Form of Art?

    “Since the publication of “The Art of Computer programming” by Donald E. Knuth in 1968, the notion that programs can be considered works of art is familiar to computer scientist, but the general public has taken little notice of such works of art. For example, there are no art reviews where computer programs are presented and evaluated based on their artistic value. This paper, written for the occasion of Donald Knuth’s 80th birthday, attempts to fill this gap. It presents and evaluates three small programs. The selection reflects the personal preferences and taste of the author.”
    http://knuth80.elfbrink.se/wp-content/uploads/2018/01/Ruckert-Knuth80t.pdf

  • « Est-ce que tu pourrais me conseiller la meilleure traduction de la Bible ? » (ou : comment répondre à la question récurrente et impossible)) – langues de feu
    http://languesdefeu.hypotheses.org/1062

    Je pense que tous les universitaires ont une, deux, trois questions récurrentes qu’on leur pose tous les quatre matins, qui finissent par agacer dans leur récurrence, tout en étant souvent réellement fondées – dans mon cas il y en a deux : « et alors tu compares quoi ? » quand je dis que j’enseigne la littérature comparée, et « qu’est-ce que tu me conseilles comme traduction de la Bible » (parfois formulé de façon plus absolue : « quelle est la meilleure traduction de la Bible ? »)

    J’ai tellement répondu à cette question, longuement à chaque fois, parce qu’on ne se contentera pas d’une réponse absolue (« la meilleure traduction c’est celle-là » : cette phrase ne passera pas par moi et a fortiori pas pour la Bible) – j’en viens maintenant à me dire que la meilleure chose à faire est encore de formaliser ces réponses en un billet.

    #traduction

  • Les milliardaires de la presse gavés d’aides publiques et privées
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130218/les-milliardaires-de-la-presse-gaves-d-aides-publiques-et-privees

    Le bilan 2016 des aides publiques à la presse prolonge le scandale des années antérieures : les milliardaires les plus riches sont les plus subventionnés. Mais ce sont eux aussi qui se partagent une bonne part des aides privées apportées par Google, #Facebook ou la fondation Gates, plaçant les médias dans une relation nouvelle de servitude vis-à-vis des géants américains de l’Internet.

    #France #Economie #aides_à_la_presse #Fondation_Melinda_et_Bill_Gates #fonds_Google #Le_Figaro #Le_Monde #libération

  • Le danger Github (revu et augmenté) | Carl Chenet’s Blog
    https://carlchenet.com/le-danger-github-revu-et-augmente

    Revue critique complète des problèmes et dangers liés à l’utilisation massive et quasi-exclusive du système propriétaire Github comme plate-forme de développement (se réfère aussi au triste sort de Sourceforge)

    L’application Github appartient et est gérée par une entité unique, à savoir Github, inc, société américaine. On comprend donc rapidement qu’une seule société commerciale de droit américain gère l’accessibilité à la majorité des codes sources des applications du Logiciel Libre

    (si vous êtes fan de Github, lisez ce billet avant de vous fourvoyer plus loin...)

    Voir aussi « Du danger d’un acteur non-communautaire dans votre chaîne de production du Logiciel Libre » sur https://carlchenet.com/du-danger-dun-acteur-non-communautaire-dans-votre-chaine-de-production-d

    Devant la massification des interdépendances entre les différents projets et le développement important du Logiciel Libre, aujourd’hui rejoint par les principaux acteurs hier du logiciel privateur comme Microsoft ou Apple qui aujourd’hui adoptent et tentent de récupérer à leur profit nos usages, il est plus que jamais dangereux de se reposer sur un acteur non-communautaires, à savoir en général une entreprise, dans la chaîne de création de nos logiciels.

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/549593

    #github #critique #propriétaire #git #développement #centralisation #uniformisation #npm #npmgate #dépendance

  • Le vol de la fusée Heavy Falcon : vers une privatisation de l’espace ? | Calimaq
    https://scinfolex.com/2018/02/12/le-vol-de-la-fusee-heavy-falcon-vers-une-privatisation-de-lespace

    La société Space X d’Elon Musk a réussi à créer l’événement la semaine dernière grâce à la spectaculaire réussite du vol de démonstration du lanceur Heavy Falcon, désormais le plus puissant au monde devant ceux que les États peuvent envoyer dans l’espace. Ce succès est autant technologique que médiatique, au vu du nombre d’internautes qui ont suivi la retransmission en direct du vol de la fusée sur YouTube. Source : : : S.I.Lex : :

  • Modern CSS Explained For Dinosaurs – Actualize – Medium
    https://medium.com/actualize-network/modern-css-explained-for-dinosaurs-5226febe3525

    In order to deal with the inherent complexity of #CSS, all sorts of different best practices have been established. The problem is that there isn’t any strong consensus on which best practices are in fact the best, and many of them seem to completely contradict each other. If you’re trying to learn CSS for the first time, this can be disorienting to say the least.

    The goal of this article is to provide a historical context of how CSS approaches and tooling have evolved to what they are today in #2018. By understanding this history, it will be easier to understand each approach and how to use them to your benefit. Let’s get started!

    #web_design

  • La honte de l’hôte | castagne
    http://hyperbate.fr/castagne/2018/02/11/la-honte-de-lhote

    Une fois de plus, je constate que le « numérique » (ici un formulaire en ligne) se révèle un outil de choix pour empêcher la résolution de problèmes et laisser chacun dans une certaine solitude face aux dits problèmes : une personne de chair et d’os, à qui l’on s’adresse en face, n’aurait pas le cran de se montrer aussi maltraitante, aussi peu arrangeante, aussi catégoriquement impolie et aussi peu soucieuse d’aider que le peut un automate — qu’il s’agisse d’un portillon automatique du métro, d’une borne d’achat de billets ou du programme qui gère la validation d’un formulaire en ligne. Et bien sûr d’une administration, car une administration est bel et bien une machine. Comme je le disais pas plus tard qu’hier lors d’une conférence sur l’Intelligence artificielle, il ne faut pas craindre la méchanceté d’hypothétiques machines conscientes, celles-ci n’existent pas encore, mais bien les mauvaises intentions de ceux qui conçoivent des machines et se cachent derrière celles-ci pour agir nocivement.

    #administration #informatisation

  • Israël boycotte l’ouverture d’un festival de cinéma israélien à Paris | The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/israel-boycotte-louverture-dun-festival-de-cinema-israelien-a-pari

    L’ambassadrice d’Israël en France ne participera pas à la soirée d’ouverture du festival du cinéma israélien de Paris en raison de la diffusion du film controversé « #Foxtrot », a annoncé dimanche le ministère des Affaires étrangères de l’Etat hébreu.

    L’ambassade « a suggéré à la direction du festival de choisir un film qui ne suscite pas la controverse pour sa soirée d’ouverture mais à la suite de son refus (…), le ministère a décidé que l’ambassadrice ne sera pas présente à cette soirée », a-t-il affirmé dans un communiqué.

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    Le film complexe et surréel « Foxtrot » du réalisateur israélien Samuel Maoz a obtenu l’an dernier le Lion d’argent Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise et le prix du meilleur film à la cérémonie des Ophirs.

    La ministre israélienne de la Culture Miri Regev avait alors accusé le film de prêter le flanc à une accusation de « meurtre rituel » à l’encontre de soldats israéliens.

    Elle s’était réjouie de la non-sélection aux Oscars de « Foxtrot » en janvier, affirmant que « cette décision nous a épargné une déception amère et une représentation mensongère dans le monde de l’armée israélienne ».

    « L’ambassade d’Israël en France est fière de soutenir le festival du cinéma israélien à Paris depuis sa création il y a 18 ans et n’a pas l’habitude de se mêler du choix des films diffusés durant le festival », a néanmoins précisé le communiqué du ministère.

    Le réalisateur avait affirmé en septembre 2017 qu’il critiquait l’endroit où il vivait « parce que je me fais du souci, parce que je veux le protéger, je le fais par amour ».

    La 18e édition du festival du cinéma israélien se déroulera du 13 au 20 mars à Paris.

    • “Foxtrot”, le film de guerre qui dérange en Israël - Cinéma - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/cinema/foxtrot,-le-film-de-guerre-qui-derange-en-israel,n5391546.php

      Mettant en scène une bavure de l’armée, “Foxtrot”, de Samuel Maoz, qui représente Israël aux Oscars, a créé la polémique dans son pays. Raya Morag, professeur d’études du cinéma à l’Université hébraïque de Jérusalem, nous explique pourquoi.

      Lion d’argent à la Mostra de Venise, Foxtrot, de Samuel Maoz, qui représente Israël aux Oscars, vient d’être sacré meilleur film étranger par le National Board of Review. Une pluie de récompenses à laquelle la très controversée ministre israélienne de la Culture n’est sans doute pas étrangère, même s’il y a fort à parier qu’elle n’en tire aucune fierté… Et pour cause, en septembre dernier, Miri Regev s’en est violemment pris au second film du réalisateur Samuel Maoz (après Lebanon), affirmant « avoir honte » que l’académie israélienne ait loué les mérites d’une œuvre qui « salit l’image de l’armée » de son pays.

      Miri Regev s’est tout particulièrement insurgée contre une scène du film montrant des soldats israéliens tuant accidentellement des civils innocents à un check-point, puis la dissimulation de cette bavure par un bulldozer. Samuel Maoz, qui a lui-même participé à la première guerre du Liban de 1982, a riposté en expliquant que cette scène « allégorique » était destinée à montrer comment la société israélienne préférait « enterrer la vérité dans la boue que nous avons créée au lieu de s’y confronter »

      Avec une lecture particulière du #prix_à_payer

      En quoi renouvelle-t-il le genre du film antiguerre ?
      Ce long métrage revisite la norme du film de guerre israélien. Au cours de la dernière décennie, la guerre du Liban de 1982 a inspiré une série de films de fiction comme Valse avec Bachir (Ari Folman), Beaufort (Joseph Cedar) ou Lebanon (le premier film de Samuel #Maoz) qui présentaient les soldats israéliens comme les principales victimes du conflit. Par contraste, Foxtrot montre le traumatisme du soldat israélien qui a commis une erreur tragique, qu’il aurait préféré ne jamais commettre, tout en désignant le civil palestinien comme la véritable victime du drame qui se joue dans un check-point. Le film présente le prix élevé de l’occupation militaire israélienne payé de part et d’autre du conflit.

    • Peut-être une des meilleures critiques du film…

      Foxtrot (2017 film) - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Foxtrot_(2017_film)

      In a follow-up statement, [Israel’s Minister of Culture Miri] Regev said it was “outrageous that Israeli artists contribute to the incitement of the young generation against the most moral army in the world by spreading lies in the form of art.

      #l'armée_la_plus_morale_du_monde, il fallait en effet que ce fut rappelé…

  • Les vrais héros | grainsdemoutarde
    https://grainsdemoutarde.wordpress.com/2018/02/04/les-vrais-heros

    Il y a quelques temps sur le réseau où l’on gazouille, j’ai affirmé péremptoirement que les Weasley sont les personnages les plus intéressants de la saga Harry Potter, en promettant d’en faire un jour un billet. Le voici [NB : l’avantage d’avoir un blog, c’est que j’y mets ce que je veux, même sans rapport direct avec la thématique d’ensemble dudit blog. Non je ne vous parlerai pas de la polémique MRJC, pas envie].

    [...]

    Finalement, pourquoi les Weasley sont si importants ? Bien sûr parce qu’ils sont le foyer rêvé d’Harry. Mais à mon sens, ils représentent par excellence la résistance ordinaire aux forces du Mal. Il y a beaucoup d’humilité chez eux, beaucoup de simplicité. Ils font ce qu’ils ont à faire. Ron montre à quel point c’est difficile ; Molly aussi, dans cette fameuse scène. Les Weasley, en fait, débordent d’amour et le distribuent sans compter. Et tout le monde trouve ça parfaitement normal. Quelle injustice ?

    #harry_potter #résistance (parce qu’on ne parle pad assez d’HP sur ce réseau)

  • Dis @SPIP, on me demande de répondre à des critères de sécurité « ANSSI », est-ce que tu peux me renseigner sur ces trois points ?

    – R19 - Les identifiants de session sont aléatoires et d’une entropie d’au moins 128 bits.

    – R21 - Les attributs HTTPOnly et, dans le cas d’un site en HTTPS, Secure sont associés à l’identifiant de session.

    – R29- Définition d’une politique de journalisation précisant notamment les modalités et les durées de conservation des différents journaux ainsi que les méthodes d’analyse et de corrélation des données produites.

  • Un logiciel libre de gestion des cultures OpenJardin - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/news/un-logiciel-libre-de-gestion-des-cultures-openjardin

    OpenJardin est un logiciel pour GNU/Linux orienté permaculture. Nous avons réalisé un logiciel de gestion graphique et interactif des parcelles avec des fiches de cultures par parcelle, une planification annuelle et une planification des rotations de cultures.

    L’ensemble est géré par une base de données SQLite qui inclut la majorité des espèces potagères et conservera l’historique des cultures. Les variétés potagères seront ajoutées avec la possibilité d’y indiquer les dates de semis et récoltes, les plantes compagnes et les rotations.

    #logiciel_libre #permaculture

  • cvuh : Commémorer, c’est bien plus que célébrer
    http://cvuh.blogspot.ch/2018/02/commemorer-cest-bien-plus-que-celebrer.html

    Les polémiques autour des enjeux sociaux et politiques des cycles de plus en plus intenses de commémorations et des hommages nationaux et étatiques à telle ou telle personne se multiplient au fil des années au rythme d’une démultiplication de ces modalités particulières de faire récit et de faire vivre des mémoires. Nous étions un certain nombre à nous réjouir, au CVUH comme ailleurs, de la suppression du nom de Charles Maurras de la liste des commémorations nationales pour l’année 2018, à la suite du débat et de l’émotion légitimes provoqués par la prise de conscience de la présence du fondateur de l’Action française dans cette liste. Nous avons été étonnés de lire dans le numéro du Monde daté de mardi 30 janvier une justification de la présence sur cette liste de Charles Maurras, nationaliste fanatique et anti-républicain militant, de la part de deux des historiens membres du Haut Comité aux Commémorations nationales, Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory, et encore plus étonnés de découvrir l’argumentation visant à la légitimer.

    #commémoration #mémoire #Charles_Maurras

  • Chibanis de la SNCF : après la discrimination par l’employeur, l’invisibilité médiatique dans les 20H


    Ce mercredi 31 janvier, la décision tant attendue est tombée : la justice a confirmé en appel la condamnation de la SNCF pour discriminations à l’encontre de 848 ex salariés, principalement marocains, de l’entreprise publique ferroviaire. Pourtant, dans les deux journaux de 20h, cette actualité n’a tout simplement pas existé.
    http://www.bondyblog.fr/201802010741/chibanis-de-la-sncf-apres-la-discrimination-par-lemployeur-linvisibilite-m

  • 1918-2018 – Actualité des filigranes du papier – Les carnets de l’IRHT
    http://irht.hypotheses.org/3450

    Il y a un siècle, le 24 janvier 1918, disparaissait Charles-Moïse Briquet à l’âge de 78 ans. Mondialement connu pour son répertoire des filigranes du papier occidental médiéval et moderne jusque vers 1600, Briquet a donné une somme et un élan décisif aux études sur ce témoignage discret mais universellement présent de la fabrication du principal support de toute activité graphique. Le projet « Filigranes pour tous » s’en fait aujourd’hui l’écho.

    #papier #recherche