Sandburg

Développeur, col blanc en T-shirt noir.

  • Non aux JO dans les Alpes 3X NON !
    https://ricochets.cc/Non-aux-JO-dans-les-Alpes-3X-NON.html

    Non aux JO dans les Alpes 3X NON ! Gabegie écologique, gabegie démocratique, gabegie financiére : en 2023, faut-il vraiment être un hurluberlu pour s’opposer aux JO, ici et ailleurs ? 1 : Les Jeux Olympiques sont une gabégie dans un monde au bord du gouffre... Cette candidature aux Jeux est occasion de se poser la question du sens d’organiser un tel événement dans un monde bouleversé par les changements climatiques. Les Jeux d’hiver font l’objet de nombreuses critiques environnementales : faute de (...) #Les_Articles

    / Tourisme, sports & loisirs, #Le_monde_de_L'Economie

    #Tourisme,sports&_loisirs
    https://valleesenlutte.org/spip.php?article664
    https://no-jo.fr/event/1387


    https://ricochets.cc/IMG/distant/html/p7bbO-bcWO0-9484-aedbf56.html

  • Pourquoi le “Suprématisme Blanc” n’est pas un phénomène marginal : un livre d’Alexander L. Hinton – Outside Dana Hilliot
    https://outsiderland.com/danahilliot/suprematisme-blanc

    L’arrivée au pouvoir de Donald Trump et la radicalisation de nombreux membres du Parti Républicain, le succès rencontré par l’ « alt-right » aux États-Unis et l’activisme des militants d’extrême droite (et notamment le trauma causé par le défilé des suprématistes blancs dans les rues de Charlottesville en août 2017) ont suscité selon l’auteur des analyses très insuffisantes dans la littérature politique. Plutôt que d’y voir l’activisme de groupes marginaux, voire d’individus isolés et dérangés mentalement, ou aux biographies dramatiques, A.L. Hinton explique comment les politiques erratiques, le racisme structurel, la promotion de l’exceptionnalisme américain et la conviction que les États-Unis sont parvenus à une société sans distinction de couleur ont détourné l’attention des racines profondes de la violence suprématiste blanche dans le passé brutal des États-Unis, et ce depuis la colonisation et l’esclavage. Nos institutions (et ça vaut évidemment pour l’Europe, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, etc.) sont structurées par le racisme – il faut être aveugle et sourd (ou raciste) pour ne pas en être persuadé : les politiques migratoires honteuses en Europe suffiraient à le démontrer, et l’exploitation coloniale (et son cortège de massacres, de viols, de camps d’internement et de génocides) ne s’est pas achevée avec la « décolonisation ». Le choc et la dénonciation de l’horreur nazie n’a absolument pas mis un terme à l’antisémitisme, et la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, ou l’inscription du génocide aux Nations Unis la même année n’ont pas changé grand-chose aux structurations racistes des rapports Nord-Sud (et de la considération au sein même des sociétés démocratiques occidentales des « racisés de l’intérieur »).

    Le terreau qui voit pousser ces excroissances radicales partout dans les pays occidentaux est encore on ne peut plus présent. Dans l’extrait du livre de A.L. Hinton que je traduis ici, il est rappelé que ces mouvements, aussi groupusculaires soient-ils, peuvent rapidement, si les circonstances s’y prêtent, s’amplifier et donner lieu au pire.

    • Commentaire sur Mastodon de @danahilliot@climatejustice.social

      Je crois qu’un certain nombre de gens essaient de « mesurer » ce qui se passe (chez nous mais aussi chez nos voisins, et à vrai dire dans la plupart des régimes à peu près démocratiques) 😞 Mais que cette compréhension demande un minimum de culture politique (laquelle culture a été ruinée en partie par des décennies de dépolitisation néolibérale)

      Pour ce qui est de la répression des mouvements socio-écologiques, il s’agit d’une lutte du pouvoir (dans sa forme néolibérale quasiment hégémonique actuellement dans le monde) contre l’émergence de tout récit alternatif (la vieille formule de Thatcher : « there is no alternative » ou la sortie de G.W. Bush : « notre mode de vie n’est pas négociable », impliquent la « silentisation » de la critique - ce qui pose du coup un sacré problème concernant la démocratie - et constitue une tragédie dans la perspective de la lente catastrophe qu’est le dérèglement climatique)

      Quant à l’émergence, bel et ben audible et visible, du récit radicalement xénophobe, raciste, plus ou moins fasciste, suprématiste blanc, et immunitaire (comme dirait Roberto Esposito), elle n’est que l’écume qui accompagne la déferlante xénophobe, raciste, etc.. des politiques européennes en matière de non-hospitalité et de néocolonialisme : ces droites décomplexées, qui édifient désormais sans aucun scrupule un continent forteresse parsemé de camps d’internement (pas seulement à ses frontières). Ce décalage vers l’extrême droite de gouvernants supposés au centre droit (élus comme tels en tous cas), libère ces groupes radicaux en quelque sorte, qui ont toujours été là (chaque génération produit ce genre de groupes en fait : parce que le suprématisme racial demeure un mouvement de fond comme l’a très bien analysé pour les USA Alexander L. Hilton :

      https://outsiderland.com/danahilliot/suprematisme-blanc

      ça n’a rien de marginal en réalité.
      ).
      Ils sont les idiots utiles des gouvernements dans la mesure où leur extrémisme fait passer les politiques xénophobes européennes pour un ensemble de mesures rationnelles, inévitables et modérées ("il n’y a pas d’alternatives")

      Ce qui devient inaudible, là aussi, ce sont les récits rappelant les devoirs d’hospitalité, la solidarité internationale (notamment envers les pays du sud), la responsabilité des pays du nord dans les dominations dans l’histoire globale (notamment coloniale et néocoloniale). C’est d’ailleurs là où les deux répressions se rejoignent comme le voit très bien chez nous quelqu’un comme Didier Fassin par exemple : les militants « climatiques » et « humanistes » se retrouvent (et se retrouveront de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de la catastrophe climatique) sur les questions de justice environnementale (les « socio-ecological relationship ») - et dans cette résistance aux gouvernants néolibéraux qui veulent les réduire au silence.

      Je crois que tout cela (je résume vraiment) est bien compris (et s’articule fort bien à la logique de l’hyper-capitalisme global). Et absolument sinistre, dramatique, et bientôt tragique.

  • Comment l’armée israélienne utilise l’intelligence artificielle pour bombarder Gaza
    https://www.liberation.fr/checknews/comment-larmee-israelienne-utilise-lintelligence-artificielle-pour-bombar

    Dans un article paru fin juin sur le média israélien YNet, l’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne Aviv Kochavi expliquait que, lors de la guerre de 2021, « Gospel » générait 100 cibles par jour, ajoutant : « Pour mettre cela en perspective, dans le passé, nous produisions 50 cibles à Gaza par an. »

    Attention tout de même avec ce genre d’information : il s’agit aussi pour la startup-nation israélienne de vendre son expertise en contre-insurrection à ses soutiens américains, et ses produits d’armement destinés l’exportation. Les massacres sont pour Israël une excellente vitrine pour promouvoir ses armes « testées en situation de combat ».

  • BD censurée à Quai des bulles : la liberté d’expression tombe à l’eau
    https://actualitte.com/article/114535/politique-publique/bd-censuree-a-quai-des-bulles-la-liberte-d-expression-tombe-a-l-eau

    Tiens, tiens, enfin des réflexions intéressantes sur la « liberté d’expression », mot d’ordre à tout faire de l’extrême droite libertarienne. Et le distingo entre « censure » et « rapport de force idéologique ». Cela ouvre une voie pour une expression réellement progressiste et alternative.

    Le festival malouin dédié à la bande dessinée se tenait du 25 au 27 octobre sous le ciel breton. Pour l’occasion, des planches étaient exposées dans la ville, tout au long des semaines qui suivaient l’événement. Certains dessins ont suscité une vague d’indignation, au point d’être retirés prématurément, sur décision du président de l’association Quai des bulles, Georges Coudray.

    Publié le :

    30/11/2023 à 16:03

    Ugo Loumé

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    ActuaLitté

    Les cases de tienstiens n’ont pas plu à Saint Malo. Pourtant, sa bande dessinée Koko n’aime pas le capitalisme, publiée par la maison indépendante Bandes Détournées, a conquis plus de 20.000 lecteurs (selon Ouest-France, 10.500 selon nos données Edistat, auxquels il faut ajouter les précommandes). Son compte Instagram rassemble lui près de 77.000 personnes.

    Cependant, son coup de crayon engagé n’est pas du goût de tous. Notamment de celui des agents de sécurité de la ville, qui n’ont particulièrement pas apprécié les satires de l’auteur de bandes dessinées. Surtout lorsque ce dernier, habitué à détourner des films ou émissions cultes, fait chanter aux Choristes le célèbre slogan « Tout le monde déteste la police ». Des œuvres « heurtant » les forces de l’ordre, tout autant que certains élus du Rassemblement national qui n’ont pas manqué l’occasion de s’exprimer. Loin de l’esprit Charlie prôné tout le long de « l’arc républicain ».

    Les organisateurs de Quai des bulles ont reconnu « quelques réserves exprimées par certaines personnes concernant l’humour grinçant de cette exposition, ce qui a déjà été le cas à quelques reprises depuis la création du festival ».

    Les planches ont donc été retirées le 17 novembre, alors que l’exposition devait durer 9 jours de plus. Un choix assumé par Georges Coudray, président de l’association Quai des bulles, visiblement à la demande de la ville de Saint-Malo (ActuaLitté a contacté la municipalité qui botte en touche : le maire ne souhaite pas commenter cette affaire).

    « Ce n’était pas un choix facile. Mais je l’assume pleinement. Je n’ai pas été forcé, mais il m’a fortement été demandé de le faire et je l’ai accepté dans un souci d’apaisement et de vivre ensemble. » Il ajoute : « J’ai estimé que cette exposition avait fait la plus grosse partie de son temps. Je n’aurais jamais accepté de la retirer le premier jour du festival. »

    Ce dernier ne se pas cache pas de la censure qui a été exercée, ni de la volonté de faire un pas vers son origine : « J’ai imaginé la police qui fait des rondes tous les jours. C’est peut-être eux qui voient le plus l’exposition au sein de Saint-Malo. Et ces gens, le festival en a besoin : avoir la police qui fait des rondes, c’est un gage de sécurité qui est très important pour un festival. »

    Un geste consensuel, donc, pour l’équipe du festival qui tenait, selon Ouest-France, à « réaffirmer son soutien indéfectible envers l’auteur ».
    Pas de « droit absolu »

    tienstiens et les éditions Bandes détournées, eux, ne s’indignent pas : « Nous ne criions pas à la censure. Les trente planches avaient été choisies parmi les plus politiques de l’album et nous ne sommes pas étonnés de la réaction qu’elles ont provoquée. Et tienstiens ne défend pas l’idée qu’il y aurait un droit absolu à la liberté d’expression », a expliqué la maison indépendante à L’Obs.

    En bon marxiste matérialiste, tienstiens refuse de jouer sur le plan des idées. Et s’attaque justement à la liberté d’expression dans son ouvrage à paraitre, Situations, co-réalisé avec le scénariste Maxime Morin. Selon eux, cette notion ne fait que protéger « l’atmosphère intellectuelle dans laquelle ont baigné tous [ses] défenseurs : l’idéologie ultra-libérale des années 80. » « En gros, pour les droitos, l’art est un moyen au service de leur amour-propre. »

    L’auteur de BD et sa maison d’édition préfèrent voir les choses en termes de domination matérielle, et souhaitent profiter de cet événement pour mettre en lumière le rapport de force qui a, selon eux, été rendu visible ici : « L’organe de la police impose sa volonté au festival en trois semaines. Il est amusant de comparer avec le temps qu’il a fallu par exemple pour que la société française accepte la notion de "violence policière". »

    ActuaLitté a contacté tienstiens afin d’approfondir sa perspective matérialiste sur la liberté d’expression et obtenir son retour sur ce qu’il appelle le « Saintmalogate ». Ce dernier a répondu au nom de Maxime Morin, coauteur de Situations, de ses éditeurs et de lui-même :

    Le concept de « liberté d’expression » reposerait sur l’autodétermination du sujet, qui serait parfaitement libre de se réaliser dans et par le langage que le pouvoir met à sa disposition. Cela est évidemment une chimère constitutive du néolibéralisme : il n’y a pas d’autodétermination du sujet, lequel est toujours déterminé, à différents niveaux, par des structures (économiques, politiques, ontologiques).

    - tienstiens

    Une fois cette chimère dévoilée, les auteurs de Situations peuvent se concentrer une autre forme de censure, plus subtile, que Barthes appelait la « censure profonde » et qui, selon les mots du philosophe français que tienstiens cite « ne consiste pas à interdire (à couper, à retrancher, à affamer), mais à nourrir indûment, à maintenir, à retenir, à étouffer, à engluer ». En d’autres termes : une force qui agit sur le sujet pour l’empêcher d’agir autrement.

    En cela, la satire, celle qu’on retrouve dans Koko notamment, « n’a pas un statut à part vis à vis de la censure, et à ce titre elle s’inscrit tout autant dans ce rapport de force déséquilibré. » Il s’agit alors de se concentrer sur les conditions matérielles globales dans lesquelles nous nous trouvons, plutôt que sur un cas particulier d’atteinte à la « liberté d’expression ».
    Démasquer la réalité

    Le « Saintmalogate » ne serait donc pas une chose si négative pour tienstiens et les siens, en ce qu’elle dévoile dans la réalité ce qui est montré dans la bande dessinée, et permet ainsi d’amorcer une lutte matérielle, loin de l’opposition contrôlée qui se jouerait sur le plan des idées.

    Le tout dans une volonté de s’extirper des différentes fictions qui masquerait le « fond politique sérieux » de toute chose, à commencer par les créations de tienstiens : « L’idée n’est pas de se cacher derrière l’humour. »

    Pour nous, refuser d’utiliser la liberté d’expression comme défense, c’est non seulement montrer que dans les conditions matérielles actuelles, elle est une arme plus souvent au service du pouvoir que des opprimés, mais aussi accepter le fait qu’on soit dans un rapport de force, que l’on tente de retourner à notre avantage. C’est justement ce que l’on fait en renversant la censure par effet Streisand pour se rendre plus visible.

    - tienstiens

    • Koko n’aime pas le capitalisme | Bandes Détournées
      https://www.bandesdetournees.fr/product-page/koko-n-aime-pas-le-capitalisme

      Tienstiens publie depuis 3 ans des strips désopilants sur Instagram, avec un succès certain.
      Récemment, il s’est rendu compte que les likes, s’ils nourissaient son âme, ne lui apportaient aucune des 2500 calories journalières que son corps requiert pour fonctionner.
      Il a donc fait appel à Bandes Détournées, dans l’objectif de sortir son premier vrai livre. En tant qu’éditeurs de gauche, nous n’avons pas hésité une seconde.

    • Koko n’aime pas le capitalisme - Ulule
      https://fr.ulule.com/tienstiens_bd

      Résumé :
      Tienstiens publie depuis presque 2 ans des strips désopilants sur Instagram, avec un succès certain.
      Récemment, il s’est rendu compte que les likes, s’ils nourrissaient son âme, ne lui apportaient aucune des 2500 calories journalières que son corps requiert pour fonctionner.
      Il a donc fait appel à Bandes Détournées, dans l’objectif de sortir son premier vrai livre. En tant qu’éditeurs de gauche, nous n’avons pas hésité une seconde.
      De cette belle rencontre est né « Koko n’aime pas le capitalisme et autres histoires », un livre compilant des strips déjà publiés et des inédits jamais vus sur internet ni minitel !
      Vous y trouverez, pêle-mêle :
      ✓ Des textes intelligents et drôles avec de la vraie critique à l’intérieur
      ✓ Des dessins réalisés avec de véritables crayons de couleurs
      ✓ Dark Vador, Mad Max, Harry Potter et Sigmund Freud
      ✗ La vraie recette des gougères à l’emmental

    • Tienstiens, l’auteur qui réinvente la BD sur Instagram
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/tienstiens-l-auteur-qui-reinvente-la-bd-sur-instagram-4032059

      Humour absurde, critique du néolibéralisme, mise en page novatrice : le dessinateur de bande dessinée cartonne sur les réseaux et s’apprête à faire le grand saut vers le format papier.

      Mêler une critique radicale de la société à un humour mordant et décalé : Tienstiens, auteur de bande dessinée, fait partie de ces auteurs qui réinventent les codes de la BD sur Instagram. Fort de 45 000 abonnés sur la plateforme, il sort son premier album, “Koko n’aime pas le capitalisme”, un recueil divers au cœur duquel on retrouve la gorille Koko.

      Même lors de notre interview, l’auteur reste dans un troisième degré qui fait la particularité de ses strips. “Je ne voulais pas du tout faire de la BD, moi, à la base, explique l’auteur -Théo Hernandez dans le civil. Je voulais faire HEC pour faire du marketing digital. Mais mes parents trouvaient que c’était pas une bonne idée. Je pense qu’ils avaient un peu honte aussi. Donc j’ai fini par céder et j’ai fait les Beaux-Arts.

      LREM et Bernard Arnault, ses préférés
      Les écoles de commerce, les “bullshit jobs”, le néolibéralisme, voilà les cibles principales auxquelles s’attaque le dessinateur avec un humour acerbe. Les personnalités politiques et les grands patrons sont les cibles favorites de l’auteur : pour lui, cibler les puissants est un moyen de caricaturer le pouvoir et ses travers.

      Ses éditeurs de Bandes détournées expliquent s’être spécialisés sur le créneau du détournement : “On se situe dans la continuité des situationnistes et de Guy Debord, qui détournaient des comics, ou comme ils le disaient eux-mêmes, la “culture de masse” pour mieux la subvertir.” Les débats de société actuels, la culture pop, le cinéma, la télévision, sont autant de sujets potentiels à “disrupter”.

      La maison Bandes Détournées fonctionne sur le mode de l’auto-édition et chaque album est soutenu par un financement participatif. Un mode de fonctionnement “hyper horizontal” et une “vente en direct du petit éditeur”, selon les mots d’Émile et Yann, ses fondateurs : “ça permet de maîtriser tout le processus de création du livre, de l’écriture, la fabrication, la communication, le choix de la date de sortie, etc…

      Quant à la technique, Tienstiens fait le choix - peu banal - de dessiner avec des crayons de couleur : “ça vient d’un cadeau que m’ont fait mes grands-parents pour le réveillon du 1er mai, explique-t-il sans sourciller. J’en prends soin, parce que je sais qu’un jour, je n’en aurai plus et je devrai me retirer du monde de la bande dessinée.

      Sens de la chute
      Publier sur les réseaux sociaux influence son sens de la chute et sa conception de la mise en page, plus créative que d’ordinaire en BD. Le principe du carrousel d’Instagram, qui fait défiler latéralement les cases, oblige à surprendre en fin de strip pour accrocher l’attention de son audience. Pour l’édition de son premier album, aidé par la graphiste Laure Guilloux, il a donc voulu s’affranchir des codes traditionnels de mise en page, “ne pas rester dans le gaufrier classique de six cases” et “s’amuser un peu”.

      Pour cultiver le sens du mystère, Tienstiens confie avoir caché un message politique sur la couverture de son album : “Si on prend une à une les lettres du titre de “Koko n’aime pas le capitalisme”, et qu’on les remet dans le même ordre, en fait il y a un message qui critique un système économique en particulier.” Saurez-vous le retrouver ?

    • https://www.streetpress.com/sujet/1701188812-saint-malo-maire-censure-exposition-bande-dessinee-police-na

      Des enfants de chœur en habit du dimanche qui chantent à l’unisson « tout le monde déteste la police » dessinés au crayon. Ce dessin ironique, baptisé « ACAB BCBG », aurait dérangé des agents de la police nationale à Saint-Malo (35). C’est en tout cas la version de monsieur le maire Gilles Lurton (LR), qui a décidé de la faire retirer. Le 17 novembre 2023, l’exposition de bande dessinée issue de « Koko n’aime pas le capitalisme » (éd. Bande détournée, 2022) de l’auteur Tienstiens, a été désinstallée neuf jours avant la date prévue.

    • C’est sans doute l’indicateur économique le plus célèbre du pays. Scruté chaque mois par les médias, les élus, les syndicats et les entreprises. L’indice des prix à la consommation (IPC) sert à ajuster les loyers, à fixer le taux du livret A ou celui du SMIC, à revendiquer des hausses de salaire... Et pourtant, malgré son importance, son calcul reste totalement opaque. Seuls certains chercheurs ont accès à certaines données de manière très encadrée. C’est pour lutter contre ce secret que l’association Ouvre-boîte multiplie les procédures depuis quelques années. « Notre objectif est de rendre le calcul reproductible », explique à l’Informé Michel Blancard, ingénieur logiciel, fondateur et administrateur d’Ouvre-boîte. « C’est ambitieux, on sait qu’on n’obtiendra pas une reproductibilité parfaite, mais au moins on essaye de rendre sa réalisation plus transparente. » Le chemin est long mais l’association est en train de gagner son combat.

      son calcul reste totalement opaque pas vraiment, sa méthodologie est exposée, en version détaillée ou en version plus concise dans de nombreux documents. Ce qui est secret est l’échantillon des produits, l’échantillon des villes et l’échantillon des points de vente.
      cf. Indice des prix à la consommation (IPC), Documentation sur la méthodologie https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/indicateur/p1653/documentation-methodologique
      et notamment,
      • Pour comprendre l’indice des prix - Édition 1998
      très détaillé, https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/fichier/Indice_des_prix.pdf
      • Dossier d’information méthodologique. Indice des prix, pouvoir d’achat, 2004 https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/fichier/indice_des_prixpouvoir_achat_fevrier2004.pdf
      plus concis

      Historiquement, l’Insee, alors tout jeune héritier de la SGF, a été traumatisé par la période (1947-1956) où fonctionnait l’indice des 213 articles, dont la composition était publique et qui a donné lieu de la part des gouvernements à une politique de l’indice délibérée.

      Et pour le recul historique,
      Un siècle d’indice des prix de détail français (1913‑ 2013) ou la métamorphose d’un pionnier de la politique du chiffre, Béatrice Touchelay, 2013 in Politiques et management public, vol. 31/4, 2014, Les politiques du chiffre, entre « managérialisation » du politique et politisation du management
      https://journals.openedition.org/pmp/7291

    • oui, c’est exactement cela ; c’est d’ailleurs ce qui s’est passé lorsque la composition de l’indice était publique…
      (je m’aperçois que j’ai oublié le lien vers l’article sur l’historique de l’IPC dans mon commentaire précédent, c’est corrigé).

      Suivant les recommandations de la conférence internationale des statisticiens du travail du 12 août 1947. Le nouvel indice est présenté de façon très détaillée dans le dernier supplément du Bulletin Mensuel de Statistique (BMS) de l’année 1950 (INSEE, BMS, 1950), ce qui le rend très vulnérable (INSEE, BMS, 1951)†. Sa « mise en défense tardive » s’avère bien légère lorsque les pouvoirs publics engagent des millions de francs pour retarder le déclenchement de l’échelle mobile du SMIG. Or, l’inflation bat des records. L’indice des 213 articles est tenu jusqu’à la formation du gouvernement Mollet le 30 janvier 1956. À partir de cette date, son importance prend « l’allure d’un vaudeville » (Rosenstock-Franck, 1991). Il est discrédité par les manipulations du gouvernement qui interdit toute augmentation des services publics, subventionne certains producteurs et obtient ainsi de tenir l’indice (Touchelay, 2004).
      --------------
      † [Témoignage de Georges Laurent, chef de la section des prix de l’INSEE entre 1950 et 1963, octobre 1996.] Georges Laurent évoque « la naïveté » des statisticiens qui n’ont « pas songé à protéger cet indice des regards intéressés des producteurs et des pouvoirs publics ».

      Mais c’était sous la IVe République,…

    • Lorsqu’un indicateur devient un objectif, il cesse d’être un indicateur.

      au choix :
      Loi de Goodhart

      When a measure becomes a target, it ceases to be a good measure

      en 1975, pour la politique monétaire au Royaume-Uni
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Goodhart

      ou loi de Campbell

      Plus un indicateur social quantitatif est utilisé comme aide à la décision en matière de politique sociale, plus cet indicateur est susceptible d’être manipulé et d’agir comme facteur de distorsion, faussant ainsi les processus sociaux qu’il est censé surveiller

      en 1979, plus généralement pour l’évaluation des politiques publiques et particulièrement l’éducation.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Campbell

      En France, on en a quelques beaux exemples aussi :
      • 80% de la classe d’âge au bac
      • mais notre champion, c’est le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy qui convoquait les préfets méritants pour les féliciter et les déméritants pour leur tirer l’oreille au vu des indicateurs policiers, notamment, le taux d’élucidation

      sans parler du plan quinquennal dans la défunte Union soviétique…

    • et à force de manipuler les chiffres des chômeurs (non indemnisés, ayant travaillés un peu, avec un CDD, en stage, radiés …) on a même fini par occulté le chômage tout court.
      #propagande #manipulations_politiques

      Il n’existe pas un institut indépendant qui prendrait 60% des produits sur le marché (au pif) et en listerait les prix à l’aide… d’un site internet web2 par exemple ? (Et du coup, ne plus avoir le ticket de caisse c’est un recul de la possibilité de ce comptage)

    • Je ne suis pas sûr que ce soit de Heisenberg dont il s’agisse ici, mais plutôt de cet autre principe quantique qui veuille que l’observation perturbe la mesure (mais si on est ici dans le domaine macro - au moins au sens quantique du terme…)

      Un indicateur résulte toujours de conventions ; on peut se référer avec fruit à Alain Desrosières sur le sujet. Sauf à faire du marketing, la notion de « vrai » n’a pas grand chose à voir dans l’affaire …

      Pour la méthodologie, je pense qu’il est assez dingue d’oser évoquer l’absence de méthode publiée (coucou, @sandburg …) Pour une excellente vue d’ensemble, on peut se reporter à cette page IPC - traitement statistique avec, de plus, lien vers les 104 agglomérations dans lesquelles ont lieu les relevés et les 21 000 "var-agglos (croisement des variétés - en gros les produits - et de l’agglomération où le relevé a été fait) ainsi que leurs pondérations dans le calcul de l’indice (en format facilement exploitable - tableur).
      https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/indicateur/p1653/processus-statistique

      Que demander de plus ? Ah ben, si, reste plus qu’à fournir les références exactes des produits relevés. Voir plus haut. Je suis intervenu dans le service IPC de l’Insee dans les années 1990 et je peux témoigner que le souvenir des manipulations de l’indice (40 ans plus tôt…) était vivace et entretenu et que l’attachement au secret des produits était très fort, à tous les niveaux hiérarchiques.

    • Pour le « vrai » panier, on peut noter que depuis un bon bout de temps, l’Insee propose de fabriquer son indice de prix personnel en ajustant les principaux postes de consommation à sa structure personnelle de consommation, décomposée sur une vingtaine de postes.
      https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/serie/s1194

      Je ne sais pas si beaucoup de monde s’en sert de cette façon. Il est aussi possible de représenter l’évolution des prix des grands groupes de produits (là aussi, une vingtaine).

      À titre d’exemple, l’électricité…

      À l’époque (2007-2012, cf. le copyright du graphique ci-dessus) où la possibilité avait été proposée de personnaliser son indice, elle avait été accueillie avec méfiance car on avait pu craindre que ce soit une manœuvre pour « délégitimer » l’IPC qui, malgré ses limites, sert de référence et le remplacer par un ensemble éclaté d’indices qui aurait permis de noyer le poisson : oui, mais votre indice à vous, c’est pas celui-là. Il n’en a rien été.

  • Détail d’une traduction

    Maté une série sur ARTE, BBC VO anglaise avec sous-titres ;
    interloquée de voir la traduction « girls with no shame » par « filles faciles ».
    Imagine juste un instant la traduction de « men with no shame » par « hommes faciles ». Ça n’existera pas. L’adjectif « facile » est bien celle des #prédateurs.

  • UX, UI et ketchup – Opquast
    https://www.opquast.com/ux-ui-et-ketchup

    Par nature – et tout particulièrement dans le cadre de la création de sites web – nous avons tendance :

    à exagérer l’importance du moment où nous interagissons avec l’interface
    à oublier des pans entiers de l’expérience utilisateur (avant l’interface, après l’interface)
    à commencer par l’interface alors que les utilisateurs attendent de nous que nous analysions et que nous améliorions son expérience dans sa globalité
    à sous-estimer l’importance des services (oui, un service consommateur et des humains derrière, c’est souvent très important)
    à considérer que notre façon d’interagir avec une interface est la façon standard d’interagir avec cette interface, ce qui invisibilise tous les utilisateurs qui interagissent différemment, par choix ou par nécessité.

    Il existe beaucoup d’articles qui critiquent le schéma initial, mais en général c’est pour arriver à la conclusion que l’expérience utilisateur n‘est pas correctement représentée par la bouteille mais par ce qui arrive à l’utilisateur qui se sert effectivement de manière un peu différente.

    Une analyse avec le modèle VPCTS nous montre beaucoup d’autres interactions avec le produit et un voyage utilisateur qui va bien au-delà du simple fait de se verser du ketchup.

  • https://www.humanite.fr/monde/bande-de-gaza/derriere-la-guerre-a-gaza-gaz-petrole-et-pipelines

    Se réserver les routes du gaz, de pétrole. Devenir un hub mondial des câbles sous-marins. Creuser un canal alternatif au canal de Suez : les véritables enjeux géo-économiques qui expliquent la détermination d’Israël à occuper Gaza.

    Cet article a fait l’objet d’une rare critique de la revue de presse de France Inter (plutôt consensuelle en général) hier matin. Un signe que l’Huma met le doigt là où ça coince.

    #gaza #moyen-orient #pétrole #gaz #cables_sous_marins #canal_de_suez #Israël #Palestine

  • Un ami est tombé en panne sur une #autoroute Sanef avec sa 3ème #Tesla qu’il a acheté le 3 novembre. (3ème ?!? oui, je sais disons 2ème alors ; la première, il l’a gardée 2 semaines).
    On s’en fout des problèmes de riches. Si je raconte ca, c’est pour l’absurdité qui suit :
    Tesla offre une #garantie ultra longue et ultra quali... sauf que leur dépanneuse ne peut pas intervenir sur les autoroutes Sanef, il faut une dépanneuse agréée.
    Donc il a du appeler une dépanneuse (à ses frais), pour se faire remorquer à la prochaine sortie. Pour que Tesla le prenne en charge.
    Et leur service, c’est pas on t’emmène ou tu veux... c’est on te prête une Tesla de remplacement. Donc tu as tout le trajet en double à faire entre le centre Tesla le plus proche (qui devrait être à moins de 600 km) et là ou tu est tombé en panne (car surement en direction de là où tu allais).
    La merde de 24h dans ta vie qui est vendue par les fans d’#Elon Musk comme la panacée, alors que c’est 1000x moins bien qu’une pauvre assurance intégrée de carte bleue.

    On le sent le lobbyisme des Elon-fans sur la toile. Cherchez « panne autoroute tesla », il y en a pleins, et sa se termine mal... mais c’est dénigré, slut-shammé et étouffé.
    En gros, le modèle qui bouffe le marché actuellement vient avec un service après vente des USA, et pas du tout le niveau de service minimal qu’on s’atteint à avoir en Europe. Libéralisme, quand tu nous tiens.
    On s’est bien moqué de lui.

    • Quand on cherche Geert Wilders sur Seenthis, le curriculum qui ressort, ca fait peur : pour les fake news, pour les conflits religieux, le Nexit...
      Je pronostiquais souvent pour rire que les Pays-Bas seraient le havre des ultra-riches en 2050... juste sur la base de leur mentalité commerciale et leur fierté nationale. Ba en fait, ca va se faire.

    • Non, ça ne se fera pas, il n’a pas la majorité, les Pays-Bas c’est un pays de Coalition comme le Danemark et la Norvège, c’est u très bon garde-fou (dans le sens propre du terme) et il ne pourra jamais mettre en place les projets de sa folie. Pour cela il faudrait qu’il ait la moitié des députés (75 environ) si je me souviens bien), là il n’a seulement que 35 personnes soit 25 % et les autres vont s’allier contre lui. Comme ça s’est fait au DK et en NO.

    • Dès le lendemain de la victoire du parti de Geert Wilders, un autre transfuge de France Inter ne peut s’empêcher de glavioter dans le poste de tévé cette fois-ci. Thomas Legrand, le collègue de l’ineffable duo Salamé/Demorand était invité sur le plateau de « C ce soir » avec d’autres incompétent·e·s. S’ils ont la franchise de le reconnaitre, ils donneront tout de même leurs avis parce que c’est pour ça qu’ils sont invités et payés.
      https://seenthis.net/messages/1028901
      M. Friot #acrimed

      Le 22 novembre, le parti de Geert Wilders (PVV, #extrême_droite) arrive en tête aux élections législatives aux Pays-Bas. Le lendemain, « C ce soir » y consacre (en partie) une émission : « Séisme électoral aux Pays-Bas : populisme, à qui le tour ? », pour laquelle elle a fait appel, on l’imagine, aux meilleurs experts dont elle dispose.

      Las, au bout de quelques minutes, l’essayiste Mathieu Souquière [1] fait un aveu : « Je ne suis pas un expert de la vie politique hollandaise. » Et le sondeur Jérôme Sainte-Marie [2] de faire un court examen de conscience : « J’aurai la grande honnêteté de dire que je ne connais pas du tout, ou quasiment pas, la vie politique aux Pays-Bas. Je ne suis pas devenu un spécialiste des Pays-Bas en 24 heures. » Tant d’honnêteté convainc Perrine Simon-Nahum [3] de le reconnaître : « Moi non plus je ne suis pas spécialiste de la vie politique néerlandaise. » Thomas Legrand ne peut que conclure : « Moi non plus je ne suis pas un grand spécialiste de la politique des Pays-Bas. »

      Trois constats s’imposent. Saluons d’abord la franchise et la lucidité de ces quatre intervenants… en regrettant qu’elles soient aussi rares. Si tous les #toutologues reconnaissaient systématiquement leur incompétence, la vie médiatique serait plus belle – et souvent amusante. Notons, ensuite, que ces invités, admettant ne pas connaître grand-chose à l’objet du débat, n’ont pas refusé d’y participer. Il reste à prendre acte que la programmation de « C ce soir » a jugé utile et opportun d’organiser (une partie de) son émission avec des interlocuteurs qui ne maîtrisent pas le sujet discuté.

      Un trop rare moment de dévoilement, où cet implicite qui ne semble déranger personne a été explicité : sur les plateaux télé, en général, s’expriment des gens qui savent parler, plutôt que des gens qui savent de quoi ils parlent.

  • Des dizaines de policiers sont d’intervenus dans la Halte-Saint-Jean d’Emmaus pour réprimer violemment les « compagnons » sans papiers grévistes. Gazage général et des blessés. La police a confisqué (volé) la caisse de grève. Les grévistes ne savent pas comment mangeront leurs enfants ce soir. D’après @JeremieRochas
    https://twitter.com/JeremieRochas/status/1727582851607023782

    #sans_papiers #grève #grévistes #Emmaus #police

    • La police intervient chez Emmaüs à Saint-André-lez-Lille - France Bleu
      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-police-intervient-chez-emmaues-a-saint-andre-lez-lille-8431861

      La police intervient chez Emmaüs à Saint-André-lez-Lille
      Saint-André-lez-Lille
      De Antoine Barège , Lison Bourgeois

      Jeudi 23 novembre 2023 à 11:33
      Par France Bleu Nord

      La police est intervenue ce jeudi matin à la halte Saint-Jean, l’entrepôt d’Emmaüs à Saint-André-lez-Lille. Après 147 jours de grève de plusieurs compagnons, des convocations ont été remises.
      Une trentaine de policiers étaient présents pour l’intervention Une trentaine de policiers étaient présents pour l’intervention
      Une trentaine de policiers étaient présents pour l’intervention © Radio France - Lison Bourgeois

      Après 147 jours de grève d’une vingtaine de compagnons, tous en situation irrégulière, qui dénoncent depuis début juillet une « traite d’être humain » et du « travail dissimulé », une vingtaine de policiers sont intervenus ce jeudi matin à Saint-André-lez-Lille. Selon la préfecture du Nord, il ne s’agit pas d’expulsion mais d’une opération « visant à faire cesser les troubles à l’ordre public et l’entrave à la circulation ». Une « opération maîtrisée », les policiers ont remis une dizaine de convocation au commissariat.
      « Intimidation »

      Les compagnons grévistes sont convoqués lundi au commissariat, ils vont être entendus un à un. Le 8 novembre, le tribunal de Lille a demandé la libération et l’arrêt du blocage de la Halte Saint Jean à Saint-André-lez-Lille dans une ordonnance. La CGT qui soutient les compagnons grévistes dénonce « une responsabilité » du préfet du Nord et une « action d’intimidation ». Selon la porte-parole des grévistes Alixe Kombila, deux membres de la communauté ont été envoyés à l’hôpital.
      Un calvaire pour les habitants aux alentours

      Les habitants de la rue du Général Leclerc décrivent un véritable calvaire. Pauline explique qu’elle a du mal à faire dormir son petit garçon avec le bruit. « On se réveille, on a les tambours. On ouvre nos fenêtres, on a les tambours. C’est du matin au soir ! », regrette-t-elle. Pourtant les voisins l’assurent : ils soutiennent le combat des grévistes. Mais ils souhaitent que le bruit cesse.

  • Pourquoi j’ai l’impression que tous les gens qui parlent de PDF sur les forum de PDF en parlent en tant qu’utilisateurs de haut niveau, ou à la rigueur au sujet de choses criantes :
    – mon document ne s’ouvre pas
    – mon PDF n’a pas la bonne rotation
    – pourquoi le fond de ma signature n’est pas transparent
    – la signature numérique de mon PDF/A n’est pas reconnue

    Mais alors quand des sujets plus profonds pointent leur nez, il n’y a plus personne, ou alors tout le forum essaye de noyer le poisson.

    En gros, la seule technicité sur ce format tient entre :
    – les librairies déjà opérationnelles
    – les 5 devs qui maintiennent l’ISO
    – 3 guss chez Adobe qui attendent la retraite.

    Le jour ou ca va péter, ca va pas etre beau.

    Ce que je veux dire, c’est qu’un format libre et ouvert, faut aussi le documenter de l’intérieur, mais même plus... la doc existe. Faut le vulgariser et le débattre, sinon, ca meurt.

  • En cherchant des infos sur un film qui sort, je tombe sur ce tueur en série francais.
    Policier, violeur, assassin... on dirait un slogan de manif.
    Jamais pris.
    Sûrement pleins de trucs qu’on ne sait pas, ayant retardé son arrestation.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_V%C3%A9rove

    J’ai trop envie d’aller voir les évolutions de sa page wikipedia avant 2021.
    Ah ba non, il n’a jamais eu de page dédiée avant les révélations.

  • « Les bougnoules ! Je suis chez moi, alors tu dégages ! » : un jardinier de 29 ans attaqué au cutter dans le Val-de-Marne | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201123/les-bougnoules-je-suis-chez-moi-alors-tu-degages-un-jardinier-de-29-ans-at

    Le jardinier a été victime d’injures racistes vendredi, avant d’être gravement blessé à la gorge par un septuagénaire armé d’un cutter. Le mis en cause a été remis en liberté sous contrôle judiciaire sans interdiction de revenir sur les lieux ni de porter une arme. Mediapart publie les images de cette agression.

    Les terroristes ce sont les arabes. Les locaux, ils sont tout au plus des brave gens énervés qui pètent un plomb.

  • Pourquoi des panneaux d’entrée de ville sont-ils retournés par centaines ? | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/pourquoi-les-panneaux-dentree-de-ville-ont-ils-perdu-le-sens-6472110.ph

    Quel message veulent porter les agriculteurs qui retournent les panneaux ?

    L’action vise à dénoncer le manque de moyens octroyés pour accompagner la transition écologique agricole et le double discours du gouvernement. Baisse des rémunérations, hausse des charges, accumulation des contraintes (d’État et européennes) et des normes agro-environnementales… « On nous a promis des enveloppes financières si on adoptait certaines mesures. Les gars ont joué le jeu, les enveloppes ne sont plus disponibles », explique Johann Conan, président des Jeunes agriculteurs du Morbihan. « On nous impose le maintien de prairies permanentes, non labourées, une herbe dont on ne sait que faire puisqu’il y a de moins en moins d’élevage bovin », illustre Yann le Gac, secrétaire général des JA du Finistère. « L’État nous demande d’utiliser moins de produits phytosanitaires mais il augmente les taxes sur le gazole routier indispensable pour désherber mécaniquement », abonde les JA du Morbihan. Fabienne Garel, présidente de la FDSEA 22, s’agace aussi du recours grandissant à l’importation, annonciatrice d’une perte de souveraineté alimentaire.

    https://justpaste.it/cy0q0

    #agriculteur·rices #FDSEA #mobilier_urbain

    https://actu.fr/pays-de-la-loire/angers_49007/maine-et-loire-pourquoi-les-panneaux-d-agglomeration-sont-ils-retournes_6035785

    Les agriculteurs sont prêts » à relever les défis de l’agriculture française ! Mais pas sous cette asphyxie réglementaire permanente ni sans leviers financiers suffisants », estiment-ils.

    Ces éléments de langage du #syndicalisme_agricole, c’est d’un pénible.

    Pour relever les défis, il faut DÉ-RÉ-GU-LER ! (Bordayyyl)

  • Ne me dites pas que les argentins ne distinguent pas les libertaires et les libertariens. Mais genre, rien à voir.

    Ou alors c’est juste les journalistes du Monde.

    Résumé, en Argentine, c’est le 2eme tour des élections présidentielles. Et on a :
    - un candidat centre gauche (François Hollande quoi),
    - un candidat ultra-libéral dit libertarien qui a été maire de Buenos Aires (Bolsonaro quoi)

    Et ils disent que les précaires apprécient le libertarien.

    Mais allo ! 🤯 Élire un banquier ultra-libéral quand tu as du mal à finir le mois, je ne sais pas si c’est l’idée du siècle.

    https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3-minutes/article/2023/11/19/qu-est-ce-que-la-figure-de-javier-milei-nous-dit-des-crises-que-traverse-l-a

  • Mécontent du travail de l’AFP, le Sénat a convoqué ses patrons parce qu’ils n’utilisent pas assez le mot « terroriste » et parce qu’ils publient le nombre de morts palestiniens fourni par… les palestiniens (14 novembre 2023).

    « À aucun moment on ne nie les atrocités du 7 octobre », les dirigeants de l’Agence France Presse s’expliquent sur leur couverture de la guerre Israël-Hamas
    https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/a-aucun-moment-on-ne-nie-les-atrocites-du-7-octobre-les-dirigeants-de-la

    Auditionnés par la commission de la culture du Sénat, le PDG et le directeur de l’information de l’Agence France Presse se sont expliqués sur leur suivi du conflit entre Israël et le Hamas. Depuis la fin du mois d’octobre, l’agence est critiquée pour son refus de qualifier dans ses dépêches le Hamas d’organisation terroriste.

  • Le patronat s’offre un gros cadeau sur le dos des chômeurs | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/yann-gaudin/blog/151123/le-patronat-soffre-un-gros-cadeau-sur-le-dos-des-chomeurs

    Un texte d’accord syndical va être soumis au gouvernement pour les futures règles d’assurance chômage. Ce texte ne se contente pas de figer pour 4 ans à venir les récentes mesures scélérates : il réduit encore davantage la protection d’un grand nombre de privés d’emploi et offre au patronat un cadeau d’1,5 milliard d’euros.

  • « Après le dieselgate, nous nous dirigeons tout droit vers un “#electric_gate” »

    Pour l’ingénieur et essayiste #Laurent_Castaignède, le développement actuel de la #voiture_électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des #pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.

    Avec la fin de la vente des #voitures_thermiques neuves prévue pour #2035, l’Union européenne a fait du développement de la voiture électrique un pilier de sa stratégie de #transition vers la #neutralité_carbone. Le reste du monde suit la même voie : la flotte de #véhicules_électriques pourrait être multipliée par 8 d’ici 2030, et compter 250 millions d’unités, selon l’Agence internationale de l’énergie.

    Mais la #conversion du #parc_automobile à l’électricité pourrait nous conduire droit dans une #impasse désastreuse. Toujours plus grosse, surconsommatrice de ressources et moins décarbonée qu’il n’y parait, « la voiture électrique a manifestement mis la charrue avant les bœufs », écrit Laurent Castaignède dans son nouvel ouvrage, La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre (éditions Écosociété, 2023).

    Nous avons échangé avec l’auteur, ingénieur de formation et fondateur du bureau d’étude BCO2 Ingénierie, spécialisé dans l’empreinte carbone de projets industriels. Démystifiant les promesses d’horizons radieux des constructeurs de #SUV et des décideurs technosolutionnistes, il pronostique un crash dans la route vers l’#électrification, un « #electrigate », bien avant 2035.

    Reporterre — Vous écrivez dans votre livre que, si l’on suit les hypothèses tendancielles émises par l’Agence internationale de l’énergie, la production de batteries devrait être multipliée par 40 entre 2020 et 2040, et que la voiture électrique accaparerait à cet horizon la moitié des métaux extraits pour le secteur « énergies propres ». Ces besoins en métaux constituent-ils la première barrière au déploiement de la voiture électrique ?

    Laurent Castaignède — La disponibilité de certains #métaux constitue une limite physique importante. Les voitures électriques ont surtout besoin de métaux dits « critiques », relativement abondants mais peu concentrés dans le sous-sol. L’excavation demandera d’ailleurs beaucoup de dépenses énergétiques.

    Pour le #lithium, le #cobalt, le #nickel, le #manganèse et le #cuivre notamment, ainsi que le #graphite, la voiture électrique deviendra d’ici une quinzaine d’années la première demandeuse de flux, avec des besoins en investissements, en capacités d’#extraction, de #raffinage, de main d’œuvre, qui devront suivre cette hausse exponentielle, ce qui n’a rien d’évident.

    L’autre problème, c’est la mauvaise répartition géographique de ces #ressources. On est en train de vouloir remplacer le pétrole par une série de ressources encore plus mal réparties… Cela crée de forts risques de constitution d’#oligopoles. Un « Opep du cuivre » ou du lithium serait catastrophique d’un point de vue géostratégique.

    Une autre limite concerne notre capacité à produire suffisamment d’électricité décarbonée. Vous soulignez que se répandent dans ce domaine un certain nombre « d’amalgames complaisants » qui tendent à embellir la réalité…

    Même lorsqu’on produit beaucoup d’électricité « bas carbone » sur un territoire, cela ne signifie pas que l’on pourra y recharger automatiquement les voitures avec. Le meilleur exemple pour comprendre cela est celui du Québec, où 100 % de l’électricité produite est renouvelable — hydroélectrique et éolienne. Mais une partie de cette électricité est exportée. Si le Québec développe des voitures électriques sans construire de nouvelles capacités d’énergies renouvelables dédiées, leur recharge entraînera une baisse de l’exportation d’électricité vers des régions qui compenseront ce déficit par une suractivation de centrales au charbon. Ces voitures électriques « vertes » entraîneraient alors indirectement une hausse d’émissions de #gaz_à_effet_de_serre

    De même, en France, on se vante souvent d’avoir une électricité décarbonée grâce au #nucléaire. Mais RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, précise que la disponibilité actuelle de l’électricité décarbonée n’est effective que 30 % du temps, et que cette proportion va diminuer. On risque donc fort de recharger nos voitures, surtout l’hiver, avec de l’électricité au gaz naturel ou au charbon allemand, à moins de déployer davantage de moyens de production d’énergies renouvelables en quantité équivalente et en parallèle du développement des voitures électriques, ce qui est rarement ce que l’on fait.

    En d’autres termes, ce n’est pas parce que le « #kWh_moyen » produit en France est relativement décarboné que le « kWh marginal », celui qui vient s’y ajouter, le sera aussi. Dans mon métier de conseil en #impact_environnemental, j’ai vu le discours glisser insidieusement ces dernières années : on parlait encore des enjeux de la décarbonation du #kWh_marginal il y a dix ans, mais les messages se veulent aujourd’hui exagérément rassurants en se cachant derrière un kWh moyen « déjà vert » qui assurerait n’importe quelle voiture électrique de rouler proprement…

    Vous alertez aussi sur un autre problème : même si ce kWh marginal produit pour alimenter les voitures électriques devient renouvelable, cela ne garantit aucunement que le bilan global des émissions de carbone des transports ne soit à la baisse.

    Il y a un problème fondamental dans l’équation. On n’arrive déjà pas à respecter nos objectifs antérieurs de développement des énergies renouvelables, il parait compliqué d’imaginer en produire suffisamment pour recharger massivement les nouveaux véhicules électriques, en plus des autres usages. Et beaucoup d’usages devront être électrifiés pour la transition énergétique. De nombreux secteurs, des bâtiments à l’industrie, augmentent déjà leurs besoins électriques pour se décarboner.

    De plus, rien ne garantit que le déploiement de voitures électriques ne réduise réellement les émissions globales de gaz à effet de serre. En ne consommant plus d’essence, les voitures électriques baissent la pression sur la quantité de pétrole disponible. La conséquence vicieuse pourrait alors être que les voitures thermiques restantes deviennent moins économes en se partageant le même flux pétrolier.

    Imaginons par exemple que l’on ait 2 milliards de voitures dans le monde en 2040 ou 2050 comme l’indiquent les projections courantes. Soyons optimistes en imaginant qu’un milliard de voitures seront électriques et que l’on consommera à cet horizon 50 millions de barils de pétrole par jour. Le milliard de voitures thermiques restant pourrait très bien se partager ces mêmes 50 millions de barils de pétrole, en étant juste deux fois moins économe par véhicule. Résultat, ce milliard de voitures électriques ne permettrait d’éviter aucune émission de CO₂ : rouler en électrique de manière favorable nécessite de laisser volontairement encore plus de pétrole sous terre…

    L’électrification, seule, n’est donc pas une réponse suffisante. Cela signifie qu’une planification contraignant à la sobriété est nécessaire ?

    La #sobriété est indispensable mais il faut être vigilant sur la manière de la mettre en place. Il serait inaudible, et immoral, de demander à des gens de faire des efforts de sobriété si c’est pour permettre à leur voisin de rouler à foison en gros SUV électrique.

    La sobriété, ce serait d’abord mettre un terme à « l’#autobésité ». L’électrification accentue la prise de #poids des véhicules, ce qui constitue un #gaspillage de ressources. Au lieu de faire des voitures plus sobres et légères, les progrès techniques et les gains de #productivité n’ont servi qu’à proposer aux consommateurs des véhicules toujours plus gros pour le même prix. On n’en sortira pas en appelant les constructeurs à changer de direction par eux-mêmes, ce qu’on fait dans le vide depuis 30 ans. Il faut réguler les caractéristiques clivantes des véhicules, en bridant les voitures de plus d’1,5 tonne à vide à 90 km/h par exemple, comme on le fait pour les poids lourds, et à 130 km/h toutes les autres.

    Un autre effet pervers pour la gestion des ressources est l’#obsolescence des véhicules. Pourquoi écrivez-vous que l’électrification risque de l’accélérer ?

    La voiture électrique porte dans ses gènes une #obsolescence_technique liée à la jeunesse des dernières générations de #batteries. Les caractéristiques évoluent très vite, notamment l’#autonomie des véhicules, ce qui rend leur renouvellement plus attractif et le marché de l’occasion moins intéressant.

    Paradoxalement, alors que les moteurs électriques sont beaucoup plus simples que les moteurs thermiques, l’électronification des voitures les rend plus difficiles à réparer. Cela demande plus d’appareillage et coûte plus cher. Il devient souvent plus intéressant de racheter une voiture électrique neuve que de réparer une batterie endommagée.

    Les constructeurs poussent en outre les gouvernements à favoriser les #primes_à_la casse plutôt que le #rétrofit [transformer une voiture thermique usagée en électrique]. Ce dernier reste artisanal et donc trop cher pour se développer significativement.

    Vous écrivez qu’une véritable transition écologique passera par des voitures certes électriques mais surtout plus légères, moins nombreuses, par une #démobilité, une réduction organisée des distances du quotidien… Nous n’en prenons pas vraiment le chemin, non ?

    Il faudra peut-être attendre de se prendre un mur pour changer de trajectoire. Après le dieselgate, nous nous dirigeons tout droit vers un « electric gate ». Je pronostique qu’avant 2035 nous nous rendrons compte de l’#échec désastreux de l’électrification en réalisant que l’empreinte carbone des transports ne baisse pas, que leur pollution baisse peu, et que le gaspillage des ressources métalliques est intenable.

    La première pollution de la voiture électrique, c’est de créer un écran de fumée qui occulte une inévitable démobilité motorisée. Le #technosolutionnisme joue à plein, via des batteries révolutionnaires qui entretiennent le #messianisme_technologique, comme pour esquiver la question politique du changement nécessaire des modes de vie.

    On continue avec le même logiciel à artificialiser les terres pour construire des routes, à l’instar de l’A69, sous prétexte que les voitures seront bientôt « propres ». Il faut sortir du monopole radical, tel que décrit par Ivan Illich, constitué par la #voiture_individuelle multi-usages. La première liberté automobile retrouvée sera celle de pouvoir s’en passer avant de devoir monter dedans.

    https://reporterre.net/Apres-le-dieselgate-nous-nous-dirigeons-tout-droit-vers-un-electric-gate
    #réparation #terres_rares #réparabilité #extractivisme

    • La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre

      Et si les promesses du miracle électrique n’étaient en fait que le prélude à un désastre annoncé ?

      La voiture électrique a le vent en poupe. Dans un contexte d’urgence écologique, elle semble être la solution pour résoudre les principaux problèmes sanitaires et climatiques causés par la voiture à essence. Pour l’expert en transports #Laurent_Castaignède, il est urgent de prendre la mesure de la révolution en cours. En Occident comme en Chine, un remplacement aussi rapide et massif du parc automobile est-il possible ? Les promesses écologiques de la voiture électrique seront-elles au rendez-vous ou risquent-elles de s’évanouir dans un nouveau scandale environnemental ?

      Pour Laurent Castaignède, nous sommes sur le point d’accepter une nouvelle dépendance énergétique, verdie, sur fond de croissance économique jusqu’au-boutiste. Remontant aux origines de la mobilité routière électrique, l’ancien ingénieur automobile fait le point sur la situation actuelle, dont le dynamisme de déploiement est inédit. Si la voiture électrique n’émet pas de gaz polluants à l’utilisation, elle pose de nombreux problèmes. Elle mobilise des ressources critiques pour sa fabrication et ses recharges, pour des gabarits de véhicules toujours plus démesurés. Elle maintient aussi le modèle de l’auto-solo, sans rien changer aux problèmes d’embouteillage et au poids financier des infrastructures routières sur les collectivités.

      La ruée vers la voiture électrique propose une autre électrification de la mobilité automobile, crédible et véritablement respectueuse de notre santé et de celle de la planète. Tâchons d’éviter que les promesses technologiques du virage électrique ne débouchent sur un désastre annoncé.

      https://ecosociete.org/livres/la-ruee-vers-la-voiture-electrique
      #livre