• Le #cinéma est #politique
    http://www.lecinemaestpolitique.fr

    Parce que le cinéma et les séries télévisées sont un des lieux privilégiés où s’élaborent et se transforment les normes qui façonnent nos représentations et nos vies, et parce que l’immense majorité de la critique française refuse de prendre en compte cette dimension politique et sociale des œuvres d’art pourtant essentielle à leur compréhension, nous pensons qu’il est urgent de contribuer à une politisation du discours sur le cinéma.

  • "Du clash sexuel des civilisations"

    "Les questions sexuelles créent, transforment et reproduisent les hiérarchies sociales et spatiales. Aux espaces dominants, on tend ainsi à associer une capacité supérieure d’(auto-)contrainte et de discipline de soi. Le processus de civilisation trouverait dans la capacité à brider une sexualité pulsionnelle la marque de sa supériorité. Traduite spatialement, cette logique classificatoire participe à la justification et au renforcement des hiérarchies territoriales. Et l’on ne compte plus les représentations et les discours actualisés qui confèrent aux espaces centraux une décence moralement supérieure, traduite dans des usages du corps, des règles juridiques ou des normes jugées plus adaptées. Mais cette valorisation victorienne de la retenue s’accompagne aujourd’hui d’un traitement plus insidieux des hiérarchies. Si l’association exotique-érotique continue d’altériser les espaces et les populations – en renvoyant les espaces dominés à une naturalité fantasmée – elle fonctionne de pair avec la valorisation d’un libéralisme essentialisé, incarné par le Nord, qui trouverait dans les questions sexuelles un espace d’expression prioritaire. Que l’on pense par exemple aux débats qui entourent le droit des femmes, le « respect des minorités sexuelles » ou le mariage homosexuel. Il ne s’agit plus ni d’affirmer la capacité supérieure de l’Occident à contrôler les populations ni de combattre le danger d’un désir pulsionnel, incarnée par les espaces dominés. Il faut aussi défendre des valeurs sexuelles, raciales, genrées et sociales qui constitueraient l’essence même d’une civilisation menacée. La construction de la supériorité morale de l’Occident passe aussi par la croyance quant à son « avancement » dans le processus historique de reconnaissance des droits, et la sexualité est régulièrement mobilisée comme une preuve de l’universalisme des valeurs qu’il défend..."

    http://espacepolitique.revues.org/index1813.html

  • Passionnante interview de Noam Chomsky avec Mouin Rabbani : Reflections on a Lifetime of Engagement with Zionism, the Palestine Question, and American Empire. Chomsky revient assez longuement sur ses propres engagements dans une famille hébraïsante, puis en kibboutz…
    http://www.palestine-studies.org/journals.aspx?id=11394&jid=1&href=fulltext

    I was an organizer of what were then called Zionist youth groups, which I suppose would now be called anti-Zionist, because they were mostly opposed to a Jewish state. My own commitments early on, from when I was a teenager, would be socialist binationalism.

    Puis, classiquement, l’évolution de l’engagement politique et intellectuel, aux États-Unis et en Europe, en faveur d’Israël à partir de 1967 :

    1967 changed everything here; it was almost instantaneous. Suddenly the intellectual community has a passion for Israel, it was a love affair. Support for Israeli actions became reflexive: as I mentioned earlier, people like Irving Howe and Norman Podhoretz, who had been indifferent to Zionism, became almost fanatic Zionists after1967. This is partly because now the U.S.-Israeli alliance was firmly in place, making it possible to support the U.S. government and look humanitarian at the same time. You could support violence and terror and be noble and humanitarian, defending the Jews from anti-Semitism and genocide, and so on. This is an irresistible combination for liberal intellectuals. You can see the same phenomenon elsewhere, like in Bosnia.

    But actually, the love affair wasn’t new. It had existed in American society before. If you go back and read the press of the 1920s, 1930s, you have a similar picture. I didn’t know this at the time, but this country had already been steeped in Zionism, this whole conception of biblical promises being realized. It’s not just Christian evangelicals; a large segment of the population was immersed in the Bible; Woodrow Wilson read the Bible every day; for Truman it was real. Lawrence Davison has written a good history of the early period with plenty of press quotes. Harold Ickes, one of Roosevelt’s main advisors, described the Jewish return to Palestine, to use his exact words, as “the most remarkable, historical event in history.” I mean, this is a very deep current of British and American thought. It’s a mistake to dismiss it.

    There’s also the crusader element. When General Allenby conquered Jerusalem in 1917, he was compared with Richard the Lion-hearted, depicted as having achieved what the crusaders had tried to do and failed: drive the infidels out of the holy land. His obituary repeated the same thing twenty years later. It’s kind of like how China talks about its century of humiliation. For the West, there was 1,300 years of humiliation when the pagans took our Holy Land. Now it’s back in our hands, back in the civilized world, and the Jews are returning. And they are modern and European and developing, and the Palestinians were supposed to be gaining enormously from these progressive elements in their midst. It just captured the American mind.

  • Bonnes feuilles de « Les aventures de Karl Marx contre le baron de Münchhausen » (Michael Löwy) | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/fr/lectures/bonnes-feuilles-aventures-karl-marx-contre-baron-m%C3%BCnchhausen-michae

    Ce livre traite du rapport entre visions du monde (idéologiques ou utopiques) et connaissance, dans le domaine des sciences sociales, à partir d’une discussion des principales tentatives d’élaborer un modèle d’objectivité scientifique apparues au sein du positivisme, de l’historicisme et du marxisme. Il s’agit de montrer que, contrairement à ce que prétend le positivisme, toute connaissance et interprétation de la réalité sociale est liée, d’une façon directe ou indirecte, à une des grandes visions sociales du monde, à une perspective globale socialement conditionnée. Ce que Pierre Bourdieu désignait comme « les catégories de pensée impensées qui délimitent le pensable et prédéterminent le pensé ».

  • Asia Times Online : : Middle East News, Iraq, Iran current affairs
    http://atimes.com/atimes/Middle_East/NG24Ak02.html

    German intelligence: al-Qaeda all over Syria
    By John Rosenthal

    German intelligence estimates that “around 90” terror attacks that “can be attributed to organizations that are close to al-Qaeda or jihadist groups” were carried out in Syria between the end of December and the beginning of July, as reported by the German daily Die Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

    Sans être pro-Assad il semble qu’il ait quelques raisons de se poser des questions à propos du traitement de la situation en Syrie par la presse française.

  • Dans les moments de découragement face à un décervelage généralisé, certaines lectures me rappellent que tout n’est pas perdu…

    A propos des nouveaux philosophes et d’un problème plus général

    http://multitudes.samizdat.net/A-propos-des-nouveaux-philosophes.html

    Ce texte de Gilles Deleuze a été publié comme Supplément au n°24, mai 1977, de la revue bimestrielle Minuit, et distribué gratuitement.

    – Que penses-tu des « nouveaux philosophes » ?

    – Rien. Je crois que leur pensée est nulle. Je vois deux raisons possibles à cette nullité. D’abord ils procèdent par gros concepts, aussi gros que des dents creuses, LA loi, LE pouvoir, LE maître, LE monde, LA rébellion, LA foi, etc. Ils peuvent faire ainsi des mélanges grotesques, des dualismes sommaires, la loi et le rebelle, le pouvoir et l’ange. En même temps, plus le contenu de pensée est faible, plus le penseur prend d’importance, plus le sujet d’énonciation se donne de l’importance par rapport aux énoncés vides (« moi, en tant que lucide et courageux, je vous dis..., moi, en tant que soldat du Christ..., moi, de la génération perdue..., nous, en tant que nous avons fait mai 68..., en tant que nous ne nous laissons plus prendre aux semblants... »). Avec ces deux procédés, ils cassent le travail. Car ça fait déjà un certain temps que, dans toutes sortes de domaines, les gens travaillent pour éviter ces dangers-là. On essaie de former des concepts à articulation fine, ou très différenciée, pour échapper aux grosses notions dualistes. Et on essaie de dégager des fonctions créatrices qui ne passeraient plus par la fonction-auteur (en musique, en peinture, en audio-visuel, en cinéma, même en philosophie). Ce retour massif à un auteur ou à un sujet vide très vaniteux, et à des concepts sommaires stéréotypés, représente une force de réaction fâcheuse. C’est conforme à la réforme Haby : un sérieux allègement du « programme » de la philosophie.

    – Dis-tu cela parce que B.-H. Lévy vous attaque violemment, Guattari et toi, dans son livre Barbarie à visage humain ?

    – Non, non, non. Il dit qu’il y a un lien profond entre L’Anti-Œdipe et « l’apologie du pourri sur fumier de décadence » (c’est comme cela qu’il parle), un lien profond entre L’Anti-Œdipe et les drogués. Au moins, ça fera rire les drogués. Il dit aussi que le Cerfi est raciste : là, c’est ignoble. Il y a longtemps que je souhaitais parler des nouveaux philosophes, mais je ne voyais pas comment. Ils auraient dit tout de suite : voyez comme il est jaloux de notre succès. Eux, c’est leur métier d’attaquer, de répondre, de répondre aux réponses. Moi, je ne peux le faire qu’une fois. Je ne répondrai pas une autre fois. Ce qui a changé la situation pour moi, c’est le livre d’Aubral et de Delcourt, Contre la nouvelle philosophie. Aubral et Delcourt essaient vraiment d’analyser cette pensée, et ils arrivent à des résultats très comiques. Ils ont fait un beau livre tonique, ils ont été les premiers à protester. Ils ont même affronté les nouveaux philosophes à la télé, dans l’émission « Apostrophes ». Alors, pour parler comme l’ennemi, un Dieu m’a dit qu’il fallait que je suive Aubral et Delcourt, que j’aie ce courage lucide et pessimiste.

    – Si c’est une pensée nulle, comment expliquer qu’elle semble avoir tant de succès, qu’elle s’étende et reçoive des ralliements comme celui de Sollers ?

    – Il y a plusieurs problèmes très différents. D’abord, en France on a longtemps vécu sur un certain mode littéraire des « écoles ». Et c’est déjà terrible, une école : il y a toujours un pape, des manifestes, des déclarations du type « je suis l’avant-garde », (les excommunications, des tribunaux, des retournements politiques, etc. En principe général, on a d’autant plus raison qu’on a passé sa vie à se tromper, puisqu’on peut toujours dire « je suis passé par là ». C’est pourquoi les staliniens sont les seuls à pouvoir donner des leçons d’antistalinisme. Mais enfin, quelle que soit la misère des écoles, on ne peut pas dire que les nouveaux philosophes soient une école. Ils ont une nouveauté réelle, ils ont introduit en France le marketing littéraire ou philosophique, au lieu de faire une école. Le marketing a ses principes particuliers :

    1. il faut qu’on parle d’un livre et qu’on en fasse parler, plus que le livre lui-même ne parle ou n’a à dire. A la limite, il faut que la multitude des articles de journaux, d’interviews, de colloques, d’émissions radio ou télé remplacent le livre, qui pourrait très bien` ne pas exister du tout. C’est pour cela que le travail auquel se donnent les nouveaux philosophes est moins au niveau des livres qu’ils font que des articles à obtenir, des journaux et émissions à occuper, des interviews à placer, d’un dossier à faire, d’un numéro de Playboy. Il y a là toute une activité qui, à cette échelle et à ce degré d’organisation, semblait exclue de la philosophie, ou exclure la philosophie.

    2. Et puis, du point de vue d’un marketing, il faut que le même livre ou le même produit aient plusieurs versions, pour convenir à tout le monde une version pieuse, une athée, une heideggerienne, une gauchiste, une centriste, même une chiraquienne ou néo-fasciste, une « union de la gauche » nuancée, etc. D’où l’importance d’une distribution des rôles suivant les goûts. Il y a du Dr Mabuse dans Clavel, un Dr Mabuse évangélique, Jambet et Lardreau, c’est Spöri et Pesch, les deux aides à Mabuse (ils veulent « mettre la main au collet » de Nietzsche). Benoist, c’est le coursier, c’est Nestor. Lévy, c’est tantôt l’imprésario, tantôt la script-girl, tantôt le joyeux animateur, tantôt le dise-jockey. Jean Cau trouve tout ça rudement bien ; Fabre-Luce se fait disciple de Glucksmann ; on réédite Benda, pour les vertus du clerc. Quelle étrange constellation.

    Sollers avait été le dernier en France à faire encore une école vieille manière, avec papisme, excommunications, tribunaux. Je suppose que, quand il a compris cette nouvelle entreprise, il s’est dit qu’ils avaient raison, qu’il fallait faire alliance, et que ce serait trop bête de manquer ça. Il arrive en retard, mais il a bien vu quelque chose. Car cette histoire de marketing dans le livre de philosophie, c’est réellement nouveau, c’est une idée, il « fallait » l’avoir. Que les nouveaux philosophes restaurent une fonction-auteur vide, et qu’ils procèdent avec des concepts creux, toute cette réaction n’empêche pas un profond modernisme, une analyse très adaptée du paysage et du marché. Du coup, je crois que certains d’entre nous peuvent même éprouver une curiosité bienveillante pour cette opération, d’un point de vue purement naturaliste ou entomologique. Moi, c’est différent, parce que mon point de vue est tératologique : c’est de l’horreur.

    […]

  • Vacarme n° 56 disponible en ligne
    http://www.vacarme.org/article2179.html

    Un an après sa parution papier, le numéro spécial de Vacarme (été 2011) est intégralement disponible en ligne. Et c’est un événement. Conçu comme une anthologie de textes introuvables, il est composé de textes rares et précieux de figures incontournables de la pensée et de l’art : l’historien E. P. Thompson, Anne Cheng, Marguerite Duras, Serge Daney, André Markowicz, Dionys Mascolo, Charles Reznikoff et tant d’autres. l’actualité de Vacarme / affichage Une

    #l'actualité_de_Vacarme #affichage_Une

  • Comment j’ai découvert que PSA fabriquait des automobiles | Pierre Deruelle
    http://reflets.info/comment-jai-decouvert-que-psa-fabriquait-des-automobiles

    C’est vraiment avec le plus grand étonnement que j’ai découvert, ce jeudi 12 juillet 2012, que le groupe PSA fabriquait des automobiles. PSA venait d’annoncer pour 2014 l’arrêt de la production dans son usine d’Aulnay-sous-Bois (93) et la suppression de 8.000 emplois en France. Là j’avoue que je suis tombé des nues. Ils fabriquaient visiblement des véhicules, et personne ne m’avait rien dit. Je connaissais pourtant fort bien les filiales qui composent le Groupe PSA : Faurecia, le spécialiste en ingénierie et de production d’équipements, dont le chiffre d’affaire a augmenté de 4 milliards en 4 ans. GEFCO, le groupe de transport et de logistique dont le chiffre d’affaire de 3 milliards aura permis de dégager 223 millions de bénéfices en 2011. Et surtout Banque PSA Finance, qui représente 3 % du chiffre d’affaires mais 40 % du résultat opérationnel du groupe PSA en 2011, dont le chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros a permis de dégager un résultat opérationnel courant de 507 millions d’euros. Je connaissais aussi les sous-filiales d’Assurance (pourtant discrètes) de Banque PSA Finance : PSA Services Ltd, PSA Insurance Ltd et PSA Life Insurance Ltd, qui sont domiciliées à Malte, sans aucun rapport bien sûr avec le (...)

  • Histoire de la #dette publique française et européenne : Comment les banques privées s’enrichissent sur le dos des gens - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Histoire-de-la-dette-publique-francaise-et-europeenne-Comment-les-banqu

    En 1973, la France n’avait pas de problème de dette et le budget national était équilibré. En effet, le Trésor Public pouvait se financer directement auprès de la Banque de France pour construire les écoles, les infrastructures routières, portuaires et aériennes, les hôpitaux et centres culturels, sans avoir à payer un taux d’intérêt exorbitant, et se trouvait donc rarement en déficit. Néanmoins, le 3 janvier 1973, le gouvernement du président George Pompidou, lui-même ancien directeur général de la Banque Rothschild, influencé par la Finance, a adopté la loi n°73/7 sur la Banque de France, surnommée la « loi Rothschild » en raison du lobbying du secteur bancaire en faveur de son adoption. Elaborée par Olivier Wormser, gouverneur de la Banque de France, et Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre de l’économie et des finances, elle stipule, dans son article 25, que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France [3] ».

    En clair, l’Etat français ne peut plus financer le Trésor Public en empruntant sans intérêt à la Banque de France, mais doit s’approvisionner auprès des marchés financiers. Ainsi, l’Etat se trouve contraint d’emprunter et de payer des intérêts auprès d’institutions financières privées, alors qu’il pouvait, jusqu’en 1973, créer de la monnaie pour équilibrer son budget, par le biais de la Banque centrale. Les banques commerciales disposent désormais du pouvoir de création monétaire par le crédit, alors qu’auparavant celui-ci était une prérogative exclusive de la Banque centrale, c’est-à-dire de l’Etat, et s’enrichissent sur le dos des contribuables, avec un statut de quasi-monopole.

    #monnaie

    • Si je puis me permettre @Golummoderne, t’es à la rue complet. Le papier proposé par @monolecte tape dans le mille !! Si tu es un escalve aujourd’hui, tu le dois effectivement à notre ami Pompidou et à cette fameuse loi de 73.
      Quant à l’auteur (Beitone), son intelligence est tellement limitée qu’il méritait d’être prof et même jury d’agrégation d’économie (je crois que c’est ce qu’il est ce qui donne une idée de l’état dans lequel se troucvent nos enfants à la sortie de leurs études).
      À l’époque, j’avais lu la réponsa magistrale de Chouard à ce torchon du monde. J’essaie de la retrouver.
      #théorie_du_complot_pour_les_nuls #antisémitisme #esclavage #banque #inflation_inventee_pour_nous_prendre_pour_des_jambons

    • Tout d’abord je voulais expliquer pourquoi j’avais tagué ma réponse précédente par #antisémitisme. En effet, on essaie de faire passer aujourd’hui ceux qui souhaitent réfléchir sur le rôle de la banque dans le bordel mondial pour des antisémites (le torchon du Monde est à ce titre édifiant). Y’en a marre, y’en a marre que dès que l’on souhaite te la faire fermer on te balance l’injure ultime d’antisémite. J’attends le moment où l’on pourra attaquer pour « accusation abusive d’antisémitisme » car là je vais en faire payer pas mal…

      Pour en revenir au torchon du Monde écrit par notre ami Beitone, il faut Golumoderne te dire la chose suivante : si tu as un truc intelligent à lire, c’est pas dans le Monde que tu vas le trouver. Tu le trouveras ici sur seenthis, sur rezo, sur tous un tas de sites un peu alternatifs, mais pas au Monde, c’est certain. Si tu as droit au Monde, c’est que le système t’a adoubé, c’est qu’il sait que tu n’es aucunement dangereux. C’est d’ailleurs pour ça que Botul y apparaît et y joue un rôle.

      Notre ami Beitone : comme je te l’ai dit, je crois qu’il fait partie des jurys d’agrégation d’économie !!!!! Surréaliste, hallucinant, tu n’y crois pas. Le mec a un niveau de connaissances en économie proche de la terminale et pourtant il coopte les profs en devenir !!!!! Même en me tapant la tête contre le mur je n’arrive pas à m’en persuader !! Et pourtant, il l’est.

      Cours d’économie élémentaire à destination de Beitone et de ses semblables : Depuis 4 ans on nous dit, on nous répète qu’il y a une crise des dettes souveraines. Partout, dans les jurys d’agrègation ;-) et ailleurs, on te dit « c’est la crise car les pays sont trop endettés ».
      Les pays sont dans la merde parce qu’ils ont trop de dettes, j’ai bien compris même si je ne suis pas agrégé d’éco ;-). Et tous les Beitone de la planète ont trouvé la solution pour nous sortir de la merde, la voici : IL FAUT PRÊTER ENCORE PLUS D’ARGENT AUX PAYS EN CRISE !!! C’est pas une blague, c’est ce que nous raconte la FMI, la BCE, le conseil européen, Van Rompoy et tous les prédateurs financiers depuis 4 ans.
      Crise de la dette => solution => endetter encore plus les mecs !!!!!!!!!!!!!!!

      Y’a que des Beitone pour croire à ces conneries, les gens sérieux sont pas agrégés car ils réfléchissent eux.

      Donc, quand ce torchon a été publié par le Monde, un dénommé Chouard y a fait une réponse. Depuis, le Monde n’en parle plus, Beitone a disparu (certainement en train de coopter des futurs Beitone), mais je vous encourage et surtout toi Golumoderne à la lire car elle est magistrale et restera dans les annales du web.

      Après lecture dites vous que c’est Beitone qui est au jury d’agreg et pas Chouard !!! C’est tout simplement délirant !

      Le voici :
      http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/12/30/178-analyse-des-reflexions-de-monsieur-beitone-sur-la-pretendue

      #Chouard_encore_un_complotiste

    • Suite de la folie

      Logique Beitonnière :

      0) Les esclaves paient des impôts aux états
      1) Les états donnent une partie de ces impôts à la BCE
      2) La BCE le prête à 0,75% aux banques
      3) Les banques le re-prêtent ensuite aux états et aux esclaves à 4%

      Qui qu’a dit que la loi de 73 était mauvaise ? Encore un complotiste, c’est sûr. Elle est pourtant géniale cette loi.

      http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202157883274-la-bce-abaisse-son-taux-a-0-75-341167.php

      #bonneteau

    • Salut @Golummoderne.
      J’ai lu le lien sur Harribey et il me confirme ce que je pense.

      extrait :

      …lorsque les recettes fiscales sont insuffisantes (baisse des impôts des riches ou récession économique), ce qui oblige à emprunter sur les marchés financiers faute de pouvoir recourir à la banque centrale. Alors, le déficit public global va augmenter avec la charge d’intérêts, mais il ne faut pas imputer l’endettement aux intérêts….

      Il nous dit qu’on augmente la dette si on a moins de rentrées fiscales (ça c’est facile à comprendre pour moi) et il rajoute

      ...ce qui oblige à emprunter sur les marchés financiers …

      Mais c’est là qu’est le problème bon sang. C’est ce que Chouard se tue à dire : pourquoi irait-on sur les marchés financiers alors qu’on possède la banque de France ???? Là rien, pas de réponse, pour lui c’est normal. Tu pourrais emprunter avec une charge d’intérêt nulle mais il est préférable d’aller sur les marchés financiers !!! Je deviens fous.

      Ensuite il nous écrit ça :

      …Après 1973, afin de favoriser le développement d’un marché privé des titres publics, l’obligation pour l’État de s’adresser aux marchés s’est imposée…

      Imposée pourquoi ? pour l’intérêt de qui ? Le gars affirme de façon péremptoire que les autres ont tout faux et il l’explique avec ça !!
      Son texte est un tissu d’âneries qui ne souffrirait pas l’ombre d’une analyse raisonnée.

      Il balaie le principe des réserves fractionnaires d’un revers de main : pour lui, ça n’existe pas !! BNP, société générale, crédit agricole sont toutes en faillite mais c’est selon lui par hasard, pas du tout lié aux réserves fractionnaires. Les banques reçoivent 1 en dépôt et prêtent 1, tout va bien. Mais c’est sur Mars que ça marche comme ça.

      Sur Terre pour 1 de dépôt elles ont 50 d’engagement (c’est globalement le rapport qui ressort du dernier bilan de la BNP) mais pour lui c’est des figues !

      Le reste, monnaie endogène bla bla bla monnaie exogène bla bla bla bouclage macroéconomique bla bla bla comme dirait Chouard de la novlangue, du vent.

      Voici un lien sur un site où le mec est un peu plus sérieux quand il parle de banque : http://www.renovezmaintenant67.eu

      @Colummoderne les questions sont simples :
      – la loi de 73 n’est pour rien dans nos malheurs : alors pourquoi on l’a faite ? On y gagne rien, on y perd rien alors pourquoi un gars a décidé un jour qu’on devrait payer ce qui nous coûtait rien avant ? Puisque ça n’influence rien, on pourrait pas essayer de revenir à avant la loi de 73 (de toutes façons ça changera rien, tout le monde le dit) ?
      – pourquoi aujourd’hui toutes les banques de la planète sont à la rue ? Harribey nous dit qu’elles ont 1 de dépôt pour l’équivalent en engagement alors pourquoi faut-il rendre esclave 2 générations de français pour les renflouer ?
      – pourquoi les grecs sont-ils dans la rue à gueuler alors que nous et les allemands on arrête pas de leur prêter de l’argent ? (j’ai la réponse tu l’auras à la fin du post ;-))
      – si les banques n’ont rien à gagner dans tout ce bordel, pourquoi ce ne sont que des banquiers non élus qui prennent en mains l’ensemble des dossiers (Italie, BCE, …) ?
      – pourquoi, alors que toutes les banques sont en faillite et qu’elles ont la tête hors de l’eau grâce à notre fric, pourquoi donc c’est pas nous qui décidons de leur destinée dans leur conseil d’administration ?

      @Golummoderne, si tu donnes des réponses objectives à ces questions alors tu verras à quel point ça pue…

      Sinon, oui, quand certains parlent de loi Rotschild, c’est de l’antisémitisme, Rotschild n’a rien à voir dans ce texte. Loi Giscard, si l’on veut.

      c’est un débat entre gens sérieux. Je n’imagine pas une seconde que tu puisses être antisémite, je n’imagine pas une autre seconde qu’une seule personne ici sur seenthis puisse l’être, et je pense que ce que j’ai écrit depuis … pas mal d’années maintenant (j’ai même pratiqué les forums de gagame ;-) ) sur internet prouve qu’on peut m’appliquer le même raisonnement alors laissons cette accusation dans la bouche de botul, car il a réussit ce zozo à faire en sorte qu’aujourd’hui elle soit complètement contre productive…

      Réponse au tiret n°3 : ben parce que le fric qu’on leur donne ils n’en voient pas la couleur les pauvres, il va directement dans les coffres de la BNP de la société générale et du CA et de la deutch banque et de … Tu vois le truc @Golummoderne, tu bosses, on te fait payer des impôts et on file ces impôts au gouvernement grec pour que nos banques de m@#%* ne tombent pas en faillite. À gerber.
      Merci pour la discussion.
      #esclavagisme

    • Non @moderne, le merci pour la discussion était un merci sincère parce que je sais la difficulté de lire des post (trop) longs. Celui-ci ne déroge pas à la règle :-(

      Par contre, pour le choix Chouard, je dois reconnaître que tu as raison, j’ai l’intime conviction que ce mec est bien et que j’aurais plaisir à prendre une bière avec lui.

      Je voudrais clarifier une chose : je ne suis pas fou. Je sais que nous avons des dettes parce que nous avons dépensé plus que de raison. Je ne culpabilise qu’à moitié les banques pour ces dépenses immodérées (je m’en expliquerai une autre fois car elles sont responsables également en partie de cet endettement débile).
      Ce que je dis c’est que je n’ai vu/lu au jour d’aujourd’hui aucune raison objective qui explique qu’il faut payer ce que nous pouvons avoir gratuitement. Ni Beitone, ni Harribey, ni personne d’ailleurs ne me donne d’explication sensée.

      Tu me reproches d’apprécier Chouard, je pourrais te retourner le compliment pour Harribey ;-)
      Néanmoins, tu dis "Oui Harribey a raison et explique très bien comment très bizarrement, c’est une analyse économique libérale de la monnaie qui sous-tend les pseudo-critiques de « la loi de 1973 »"

      Peux-tu me ré-expliquer ce truc car moi je n’ai rien compris. Mais pas avec la monnaie endogène ou des trucs comme ça, plutôt avec des mots simples que des gens comme moi peuvent comprendre. Normalement un truc simple et évident devrait s’expliquer très simplement. Attention @moderne l’exercice ne va pas être simple.

      Heureusement tu te rattrapes avec Lordon et même magistralement.

      Je reviens à ton lien sur le papier de Lordon : alléluia !! Tu vois que tu peux y venir @moderne. C’est pas du Harribey ni du Beitone, ça ressemble plus à du Chouard. Je l’ai lu, en prenant mon temps. Voici les conclusions que j’en tire :

      – discours objectif sans aucun doute
      – papier pas simple à lire :-(
      – il remet l’avènement de la loi de 73 dans un contexte historique (Alléluia ! on voit poindre le nez du NAIRU)
      – il taille en brèche les affirmations des pro 73istes selon lesquelles le financement Banque de France serait générateur d’inflation (alléluia ! fô donner le lien à Beitone, il ne le sait pas lui ;-))
      – c’est même par moment un hymne à l’avant 73 (financement monétaire) Alléluia !

      Il y a surtout qu’aucune des calamités promises au financement monétaire au son des crécelles ne s’est jamais produite.

      – il pointe un truc auquel je n’avais pas pensé et que je n’avais jamais lu avant lui : ce qu’il appelle "la tutelle des fous" et là encore ça ne vient pas en soutien de la loi de 73…
      – ce paragraphe est une psalmodie pour un financement monétaire public

      Or, assez logiquement, la contrainte des marchés financiers dominés par les investisseurs ne rend pas grand-chose d’autre possible que la satisfaction des investisseurs. Et toute la vie économique de la collectivité — à laquelle ils n’appartiennent pas — s’y trouve subordonnée et de fait soustraite à la souveraineté de la délibération collective — il devrait y avoir là un motif suffisant d’y réfléchir un peu sérieusement.

      – Alléluia !! ce mec est un génie

      Les marchés de capitaux constituent ainsi la forme institutionnelle appropriée pour régler le rapport entre débiteurs et créanciers… selon les seuls intérêts des créanciers. L’appréciation de la qualité des dettes y est entièrement sous leur jugement, et la conduite des débiteurs sous leur commandement. Car la négociabilité (largement spéculative) des titres sur les marchés secondaires a pour effet, en faisant varier leur cours, donc les taux, de modifier en permanence les conditions du service de la dette

      – et en plus, il marche sur l’eau

      les divagations collectives des marchés, jusqu’à l’hystérie, donnent l’effroyable spectacle d’un groupe de tarés auxquels ont été remises les clés de la vie financière des États.

      – le risque le plus important du financement monétaire n’est pas pour lui l’inflation (fô vraiment le dire à Beitone) mais … la soif de pouvoir de l’être humain : ce Lordon est génial, on dirait moi (je plaisante bien sûr :-) )
      – ce risque "humain" peut si les manettes sont aux mains d’un fou conduire à l’hyperflation. C’est le cas actuellement aux états unis avec la blague intitulée "quantitative easing" saison 1-2-3….

      L’inflation « raisonnable » n’est pas un problème en soi, elle peut même avoir bien des avantages, mais son emballement hyperinflationniste laisse les sociétés dans des états de chaos social qui ne le cèdent en rien au risque systémique de la finance dérégulée. Il n’y a aucune fatalité à la mutation de l’inflation en hyperinflation

      – ALLÉLUIA !!! Cerise sur le gâteau, il demande l’abrogation de la loi de 73 (ou de l’article 123 du traité de Lisbone, c’est pareil)

      …et qu’elle soit débarrassée de toutes les dispositions juridiques qui le lui interdisent…

      – j’avoue néanmoins avoir des difficultés à comprendre sa solution de mixité dans le financement public dont la qualité résiderait dans le conflit d’intérêt… Pas simple. Si quelqu’un(e) comprend, je suis preneur

      @moderne, je ne te comprends pas. Il est impossible d’apprécier ET Lordon ET les deux autres, c’est un oxymore.

      Par contre, tu devrais t’intéresser plus à Chouard. Je suis tombé dessus non pas pour des trucs liés à la loi de 73 mais en lisant une thèse qu’il défend sur le lien entre #démocratie et #tirage_au_sort, brillante, très brillante, à lire.
      #banque

    • Ne pas oublier que Chouard a beaucoup oeuvré de façon très pédagogique pour le non.
      Je ne crois pas que la loi 73 et ensuite le traité 123 de Lisbonne soit la cause unique de tout nous maux, c’est évidemment plus compliqué que cela, mais les arguments sont intéressants. Pour l’instant, ma position n’est pas arrếtée, c’est compliqué ces histoires de monnaie. Mais, @moderne, les membres du jury de l’agrégation sont rarement des profs de lycée, plus généralement des profs de prépa, des universitaires, ou des inspecteurs généraux.
      Notons quand même que les Lordon and co essaient de nous aider à comprendre ce qui jusqu’alors restait du seul domaine des spécialistes, c’est finalement un des avantages colatéraux de cette crise, que de produire des explications compréhensibles et par conséquent de sortir par fois des dogmatismes.

  • Why Marxism is on the rise again | World news | The Guardian
    http://www.guardian.co.uk/world/2012/jul/04/the-return-of-marxism

    Un article qui a beaucoup tourné depuis 10 jours et dont je n’ai pas lu les 1142 commentaires

    This chimes with something Rancière told me. The professor argued that “one thing about Marxist thought that remains solid is class struggle. The disappearance of our factories, that’s to say de-industrialisation of our countries and the outsourcing of industrial work to the countries where labour is less expensive and more docile, what else is this other than an act in the class struggle by the ruling bourgeoisie?”

    There’s another reason why Marxism has something to teach us as we struggle through economic depression, other than its analysis of class struggle. It is in its analysis of economic crisis. In his formidable new tome Less Than Nothing: Hegel and the Shadow of Dialectical Materialism http://www.versobooks.com/books/1114-less-than-nothing , Slavoj Žižek tries to apply Marxist thought on economic crises to what we’re enduring right now. Žižek considers the fundamental class antagonism to be between “use value” and “exchange value”.

    #marx #capitalisme et toujours la question de la #valeur

  • Vu et revu Holy motors, formidable.

    Projection Publique » Holy M, 2
    http://blog.slate.fr/projection-publique/2012/07/04/retour-sur-holy-motors-de-leos-carax

    C’est impossible à expliquer à qui n’a pas vu le film, cette fluidité du mouvement qui ne cesse de mener le film et son protagoniste de l’avant, en même temps que sont radicalement disjointes situations et ambiances, en même temps que mutent sèchement l’intensité de chaque épisode, et la distance à un réel qui ne cesse jamais d’être là. D’être là comme l’alpha et l’oméga de la fiction, en même temps que comme un état parmi d’autres des propositions d’imaginaire, de croyance, de fantaisie – et bien sûr de souvenirs d’autres films. D’où l’humour du film. Sa cruauté. Sa tristesse aussi.

    Certains plans de Holy Motors portent la marque d’un surdoué du cinéma. Cela importe à peine. Certains cadres magnifient des visages et des corps de femme comme rarement des films en furent capables. Certains moments entrebâillent sur une violence et une tendresse irradiant de Denis Lavant, à en donner le vertige. En y repensant, cela revient très fort, la puissance des images, la folie du travail, du combat et du sexe sur fond vert, la montée dans la nef noire de la Samaritaine avec Kylie Minogue, cette jeune femme au chevet du vieillard mourant, la fulgurance d’un coup de flingue à la terrasse du Fouquet’s, cet absolu de l’humain enregistré par Etienne-Jules Marey dès l’aube du cinéma et à jamais, une infernale et sublime piéta au fond de l’égout, avec érection torse et corps surnaturel enrobé dans l’étoffe dont sont faits les songes. La paix, pourtant. La paix, là, loin des machines, et d’une société machinalement machiniques.

    • Ben, pour filer la métaphore culinaire pour moi c’était plutôt le grand menu dans un trois étoiles. J’ai plus ou moins aimé chaque plat, mais le tout était supérieur à la somme des parties.
      A propos de parties, Lavant aurait dit à la télé que c’est vraiment la sienne.

    • @monolecte tu veux dire qu’il faudrait que tu le revois pour savoir si c’est vraiment celle de Denis Lavant ?

      Sinon je dois dire que ta métaphore culinaire est assez parlante en ce qui me concerne pour ce film. C’est curieux Holy Motors est un film qui m’a fait un peu le même effet, quand il est sorti, que Jusqu’au bout du monde de Wim Wenders, en en sortant, il y a vingt ans ou presque, je me suis dit que c’était pas mal quand même toute cette réflexion sur les images, c’était il y a vingt ans, cela parlait déjà de la numérisation des images, et puis il n’y a pas longtemps, j’ai eu l’occasion de le télécharger et là, quelle horreur !, cela avait vraiment très très mal vieilli. Et je me demande si ce n’est pas cela qui attend ce dernier film de Carax, un vieillissement prématuré. Et pourtant dans le vieux film de Wenders j’ai aimé cette idée que l’on puisse se droguer avec ses propres rêves enregistrés et dans celui-là de Carax, l’idée que nous soyons tous en représentation pour d’autres qui sont eux mêmes en représentation pour nous.

  • Geneviève Fioraso lance les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche - educpros.fr/
    http://www.educpros.fr/detail-article/h/8d9a8d4e9e/a/genevieve-fioraso-lance-les-assises-de-l-enseignement-superieur-et-de-la-re

    La consultation est lancée ! Geneviève Fioraso a ouvert les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche le 11 juillet 2012, en installant le comité de pilotage présidé par le prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi. La ministre a également répondu aux inquiétudes des présidents d’université sur le budget. Le tout en revendiquant sa différence sur le fond comme sur la forme avec le précédent gouvernement.

  • François Hollande renie sa parole, les électeurs doivent être consultés | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/francois-hollande-renie-sa-parole-les-electeurs-doivent-etre-consultes

    Á l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le président de la République vient d’annoncer qu’il va demander au Parlement une ratification « rapide » du Pacte budgétaire. Il renie ainsi l’une de ses principales promesses électorales, celle de renégocier ce traité. Les décisions du sommet européen ne comportent en effet aucune mesure de nature à stopper la plongée aujourd’hui engagée de la zone euro dans un gouffre économique, social et démocratique. La ratification du Pacte budgétaire et les politiques d’hyperaustérité qu’il commande vont au contraire accélérer cette plongée.

  • Le carton de la chanson « Je viens d’Agen » : plus de 200 000 vues sur Youtube ! - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2012/06/23/le-carton-de-la-chanson-je-viens-d-agen-plus-de-200-000-vues-sur-youtube-75
    http://www.youtube.com/watch?v=FoeX9NjWhus

    En une semaine, le refrain amusant de cet Agenais a séduit la toile. Depuis sa diffusion sur sudouest.fr, la plaisanterie prend des allures de phénomène

  • Frères musulmans : victoire électorale et défaite politique ? | Alain Gresh (Les blogs du Diplo)
    http://blog.mondediplo.net/2012-06-18-Freres-musulmans-victoire-electorale-et-defaite

    Le second tour de l’élection présidentielle semble avoir donné la victoire au candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi, qui aurait obtenu plus de 52 % des votes contre 48 % pour son rival, l’ancien général Ahmed Chafik. Cette élection infirme la plupart des prévisions que j’ai pu entendre, formulées par des journalistes ou des intellectuels libéraux, encore une fois incapables de comprendre la réalité du fait politique islamiste. Pourtant, malgré cette victoire, les Frères ne peuvent être satisfaits. Leur candidat n’aura que peu de prérogatives, l’essentiel de celles-ci restant entre les mains du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui ne semble pas décidé à un vrai tranfert du pouvoir vers les autorités civiles. Et l’organisation a subi de graves reculs durant ces derniers mois, dont elle est pleinement responsable : son candidat Morsi a obtenu au premier tour de la présidentielle cinq millions de voix, la moitié du score obtenu par les Frères aux élections législatives. (...) Source : Les blogs du Diplo

  • Greece as Victim - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2012/06/18/opinion/krugman-greece-as-victim.html?src=me&ref=general

    Greece does indeed have a lot of corruption and a lot of tax evasion, and the Greek government has had a habit of living beyond its means. Beyond that, Greek labor productivity is low by European standards — about 25 percent below the European Union average. It’s worth noting, however, that labor productivity in, say, Mississippi is similarly low by American standards — and by about the same margin.

  • Les enfants : révélateurs de nos rapports aux espaces publics | Clément Rivière (Métropolitiques)
    http://www.metropolitiques.eu/Les-enfants-revelateurs-de-nos.html

    Longtemps peu étudiée, la question des enfants en ville suscite depuis quelques années un intérêt nouveau en sciences sociales. Ayant enquêté à Paris et Milan, Clément Rivière montre que l’encadrement parental des sorties juvéniles s’appuie sur des espaces protégés garantis par l’interconnaissance locale et que ces pratiques, fortement genrées, se révèlent beaucoup plus restrictives pour les filles. (...) Source : Métropolitiques

  • Duolingo est un site d’apprentissage de langues qui vient de se lancer. Il est gratuit, et semble se concentrer sur l’écrit. Ce qu’il a de particulièrement intéressant c’est qu’il fait double effort : d’un côté les internautes apprennent des langues, et de l’autre ils traduisent des contenus du web d’une langue à l’autre. La vidéo parle mieux que moi.

    http://www.youtube.com/watch?v=WyzJ2Qq9Abs&feature=youtu.be

    http://duolingo.com — With Duolingo you learn a language for free, and simultaneously translate the Web

  • Les tours de passe-passe de la psychologie évolutionniste du genre | Odile Fillod (Allodoxia)
    http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2012/06/20/genre-evolution-testosterone

    Peggy Sastre, une essayiste et chroniqueuse associée au Nouvel Observateur qui promeut activement les théories psycho-évolutionnistes du genre, vient à nouveau d’exprimer sa foi ardente dans celles-ci et son mépris de ses contradicteurs. Cette charge publiée sur un site ayant une large audience ne pouvait rester sans réponse. Source : Allodoxia

  • PRÉCARITÉ – Les écoliers anglais ont faim | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/06/20/precarite-les-ecoliers-anglais-ont-faim/#xtor=RSS-32280322#xtor=RSS-3208

    Un groupe de professeurs et de médecins appelle l’éducation nationale britannique à distribuer des petits déjeuners aux enfants défavorisés. Ils réagissent à une étude publiée par The Guardian qui révèle que près de la moitié des professeurs anglais interrogés ont déjà apporté de la nourriture pour les enfants qui arrivent en classe l’estomac vide.

    591 professeurs exerçant dans toute la Grande-Bretagne ont répondu à une enquête en ligne du Teacher Network (réseau de l’éducation nationale) du quotidien anglais de référence. Les chiffres sont préoccupants. 83 % d’entre eux estiment qu’ils ont déjà accueilli des enfants ayant faim. Plus de la moitié des enseignants estiment que le nombre d’enfants concernés augmente depuis un ou deux ans : les parents, qui souffrent de la récession, ont perdu leur emploi et ont vu leurs aides sociales diminuer. Près de 80 % des professeurs se sont déclarés favorables à la distribution gratuite de petits déjeuners pour les familles en difficulté.

    #enfants #pauvreté