• « C’est le temps des chasses aux sorcières en Israël » : un enseignant maintenu à l’isolement pour un post s’inquiétant des morts de Gaza
    Posted on janvier 14, 2024 | Emma Graham-Harrison| Quique Kierszenbaum | The Guardian | Traduction CG pour l’AURDIP

    Meir Baruchin, qui a été licencié et emprisonné pour avoir critiqué l’armée, dit que beaucoup de ceux qui sont d’accord avec lui ont peur de le dire publiquement


    https://aurdip.org/cest-le-temps-des-chasses-aux-sorcieres-en-israel-un-enseignant-maintenu-a-l

    L’accusation improbable d’une intention de trahison a envoyé début novembre Meir Baruchin, un enseignant d’histoire et d’éducation civique aux cheveux gris et à la voix douce, dans l’aile des cellules d’isolement de la tristement célèbre prison de l’« Enceinte russe » à Jérusalem.

    Les preuves rassemblées par la police qui l’a menotté, puis a roulé jusqu’à son appartement et l’a mis à sac sous ses yeux, consistaient en une série de posts de lui sur Facebook, déplorant les civils tués à Gaza, critiquant l’armée israélienne et mettant en garde contre les guerres de vengeance.

    « Des images horribles affluent de Gaza. Des familles entières sont effacées. Je ne mets d’habitude pas en ligne des photos comme celle-ci, mais regardez ce que nous faisons par vengeance », disait un message du 8 octobre, sous une photo de la famille d’Abu Daqqa, tuée dans l’une des premières frappes aériennes sur Gaza. « Quiconque pense que ceci est justifié à cause de ce qui est arrivé hier devrait se désabonner. Je demande à tous les autres de faire tout ce qui est possible pour arrêter cette folie. Arrêtons-la maintenant. Pas plus tard, maintenant !!! »

    C’était le lendemain de l’attaque horrible du Hamas sur Israël, quand le pays titubait devant le massacre de 1200 personnes et le kidnapping de plus de 240.

    Il savait que son opinion sur l’armée israélienne était controversée ; à une époque moins instable, trois ans plus tôt, des critiques similaires lui avaient coûté un poste d’enseignant dans la ville de Rishon LeZion, près de Tel Aviv. Il pensait aussi qu’exprimer cette opinion était d’une importance vitale à un moment où le pays décidait de la manière de réagir.

    « La plupart des Israéliens ne savent pas grand chose sur les Palestiniens. Ils pensent que ce sont des terroristes, tous, ou de vagues images sans nom, sans visage, sans famille, sans maison, sans espoirs », a dit Baruchin. « Ce que j’essaie de faire dans mes posts est de présenter les Palestiniens comme des êtres humains ». (...)

  • s’en veut déjà de ce qui pourrait s’apparenter à une généralité mais elle doit confesser qu’elle ressent toujours une petite appréhension au moment de se lancer dans la lecture d’un(e) écrivain(e) japonais(e) — elle n’en a pas lu des quantités astronomiques mais suffisamment pour savoir que c’est étrangement l’univers romanesque dont elle se sent la plus éloignée : il y a un gouffre entre la culture nippone et la sienne (si tant est qu’elle en ait une), et bien que pétrie de bonne volonté neuf fois sur dix elle finit péniblement le bouquin en diagonale et en soupirant.

    Cette « Grande Traversée » (c’est le titre) de Shion Miura semble pourtant faire partie des dix pour cent qu’elle ne lâchera pas en cours de route — pire, si l’on excepte les questions d’âge, de physique, de genre et de pedigree elle se reconnaît assez facilement dans le personnage de Majimé, jeune lexicographe nippon plutôt névrosé obsessionnel se montrant incapable de pleinement saisir le sens et donc d’établir la définition du mot « amour », mais comprenant qu’être apte à observer la manière dont les gens se regroupent sur un escalator dénote une extraordinaire prédisposition à rédiger un dictionnaire — la vieille Garreau serait en peine de l’expliquer mais en l’occurrence elle voit très bien ce que l’auteur veut signifier.

    C’est peut-être d’ailleurs ça qui la rebute, d’ordinaire, dans la Littérature japonaise : c’est trop subtil pour elle qui est davantage du style « gros sabots ». Mais alors, pourquoi est-ce que cela fonctionne ce coup-ci ? Elle ne sait pas. Peut-être parce que ça parle de dictionnaires et de mots, que ce sont des sujets qui la touchent directement et qu’elle comprend fort bien le vertige et le respect que l’on peut éprouver face à eux. Peut-être aussi parce que comme le « héros » elle aura eu durant toute sa vie les mille peines du monde à sortir de l’abstraction — elle honnit l’existence physique, elle aurait voulu pouvoir réfléchir pendant des années au sens labyrinthique d’un seul vocable, être juste un cerveau baignant dans du formol.

    Allez, fin de la « pause dazibao », elle y retourne. Dans la « vraie » vie ? Ha ha, non, elle n’est pas zinzin à ce point : dans la vie du roman, bien sûr.

  • remarque qu’un des nombreux avantages (et non le moindre), quand on a renoncé depuis longtemps à entretenir toute vie sentimentale et même sociale, c’est que l’hiver on peut s’enfiler des litres de décoction ail / clous de girofle sans être obligée d’aller se laver les dents tout de suite après.

    Évidemment cet avantage perd un peu d’intérêt quand en plus d’être anachorète on est devenue complètement agomphe.

    (« Zyva, agomphe le Lectorat, celle-là, avec ses mots chelous. »)

  • ne veut pas commenter ça, non, pitié, ne l’obligez pas, elle vous jure qu’elle n’a rien à en dire et qu’elle s’en fiche puisque de toute façon elle sera morte et enterrée d’ici dix à douze minutes ! D’ailleurs qu’est-ce que vous voulez que ça change, hein, d’avoir une nouvelle figurine à la tête du gouvernement de la République bananière ? La seule différence est cosmétique : la désormais ancienne première ministre, au moins, physiquement on ne la confondait pas avec le chef de l’État — pas la même tête, pas la même génération, pas la même identité de genre, pas le même look. Mais là, maintenant, avec deux zouaves qui se ressemblent comme deux actions du CAC40 ? Deux petits coquelets de droite et tellement jeunes qu’ils n’ont même pas connu la guerre (1), deux photocopies couleurs made in Sciences Po, deux zigotos imbus d’eux-mêmes et sans la moindre déontologie, deux petits enfants-rois biberonnés au Club Dorothée ? Qu’est-ce vous voulez faire de ça ?

    Naaaaaan, mine de rien c’est malin : Macaron prépare sa succession et son potentiel retour ultérieur — avec Fatal, là, ils vont tenter de reproduire exactement la combine de Poupou avec Medvedev. Pas le droit de se présenter au poste plus de deux fois ? Qu’à cela ne tienne ! On utilise la Constitution en interchangeant les rôles le temps d’un petit mandat (le premier ministre devient président et le président premier ministre) et zou, cinq ans plus tard qui revoilou ?

    Voyez, il vaut vraiment mieux que la vieille Garreau ne commente pas, elle serait une nouvelle fois à deux doigts d’évoquer un complot illuminati franc-maçonnique islamo-gauchiste judéo-droitiste khmer vert big pharma écolo-terroriste.

    #TropPoliePourÊtreTologue.

    –-------------------
    (1) La seule, la vraie, celle de Prairial 176.

  • La justice israélienne rejette les demandes d’accès à Gaza pour les médias internationaux - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/la-justice-israelienne-rejette-les-demandes-dacces-a-gaza-pour-les

    La Cour suprême israélienne a rejeté mardi une demande des médias internationaux d’accéder librement à la bande de Gaza, invoquant « la situation sécuritaire extrême » dans le territoire palestinien où Israël et le Hamas sont en guerre depuis trois mois.

    Dans l’arrêt, rendu lundi selon les médias israéliens, les juges Dafna Barak-Erez, Khaled Kabub et Ruth Ronen estiment que si la Cour reconnaît le droit à la liberté de la presse, les conditions actuelles liées à la guerre justifient la restriction, car les journalistes pourraient mettre en danger les forces de l’armée israélienne en parlant de leurs positions.

    Saisie par l’Association de la presse internationale (FPA) représentant les journalistes travaillant pour des organes de presse internationaux qui couvrent Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza, la justice israélienne a opposé le risque qu’un tel accès « ne mette en péril les forces en action sur le terrain et la sécurité des soldats » en dévoilant par exemple leur localisation.

  • Bientôt
    https://en.wikipedia.org/wiki/Year_of_the_Dragon

    10.2.2024 - 28.1.2025

    Chinesisches Neujahrsfest / 春節
    https://de.wikipedia.org/wiki/Chinesisches_Neujahrsfest


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvel_An_chinois
    https://en.wikipedia.org/wiki/Chinese_New_Year
    https://zh.wikipedia.org/wiki/%E6%98%A5%E7%AF%80

    Chinesische Astrologie / 中國占星術
    https://de.wikipedia.org/wiki/Chinesische_Astrologie#Z%C3%A4hlung_ab_Jahresbeginn
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Astrologie_chinoise
    https://en.wikipedia.org/wiki/Chinese_astrology
    https://zh.wikipedia.org/wiki/%E4%B8%AD%E5%9C%8B%E5%8D%A0%E6%98%9F%E8%A1%93

    Chinesischer Kalender / 農曆
    https://de.wikipedia.org/wiki/Chinesischer_Kalender#Der_60-Jahre-Zyklus
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_chinois
    https://en.wikipedia.org/wiki/Chinese_calendar
    https://zh.wikipedia.org/wiki/%E8%BE%B2%E6%9B%86

    Jahr des Drachen (Film)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Jahr_des_Drachen_(Film)

    Jahr des Drachen ist ein 2012 von Regisseur Torsten C. Fischer inszeniertes deutsches Filmdrama

    Im Jahr des Drachen / 龙年 (电影) / 龍年
    https://de.wikipedia.org/wiki/Im_Jahr_des_Drachen

    Im Jahr des Drachen (Originaltitel: Year of the Dragon, alternativ: Manhattan Massaker, auch Chinatown Mafia) ist ein US-amerikanischer Thriller von Michael Cimino aus dem Jahr 1985. Er ist eine Verfilmung eines Kriminalromans von Robert Daley.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Ann%C3%A9e_du_dragon
    https://en.wikipedia.org/wiki/Year_of_the_Dragon_(film)
    https://zh.wikipedia.org/wiki/%E9%BE%99%E5%B9%B4_(%E7%94%B5%E5%BD%B1)

    Dragon (astrologie chinoise) / 辰
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_(astrologie_chinoise)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Dragon_(zodiac)
    https://zh.wikipedia.org/wiki/%E8%BE%B0

    17 February 1988 5 February 1989 Earth Dragon
    10 February 2024 28 January 2025 Wood Dragon

    Il y a 36 ans

    Rotes Kornfeld / 红高粱
    https://de.wikipedia.org/wiki/Rotes_Kornfeld

    Der chinesische Film Rotes Kornfeld (Originaltitel: chinesisch 红高粱 / 红高粱, Pinyin Hóng Gāoliang – „Rotes Sorghum“; englischer Titel: Red Sorghum) ist das erste Regiewerk von Zhang Yimou, der vorher Kameramann war. Er wurde 1988 auf der Berlinale mit dem Goldenen Bären ausgezeichnet, was in China große Kontroversen hervorrief.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sorgho_rouge_(film)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Red_Sorghum_(film)
    https://zh.wikipedia.org/wiki/%E7%BA%A2%E9%AB%98%E7%B2%B1_(%E7%94%B5%E5%BD%B1)

    38. Internationale Filmfestspiele Berlin, 12. – 23. Februar 1988
    https://www.berlinale.de/de/archiv/chroniken/1988.html

    #Chine #astrologie #calendrier #dragon #1988 #2024 #film #histoire

    English / Chinese dictionary
    https://www.mdbg.net/chinese/dictionary?page=worddict&wdrst=1&wdqb=Year+of+the+dragon

  • Jiujiebian (九節鞭)
    九节鞭立圆舞花,高手看家招式,武术教练教你2分钟掌握要点 - 知乎
    https://zhuanlan.zhihu.com/p/50380840
    https://vdn3.vzuu.com/HD/76fc17ba-ec6b-11e8-a351-0a580a44bea7.mp4?auth_key=1704566792-0-0-5a4090fe

    https://de.wikipedia.org/wiki/Jiujiebian

    Die Jiujiebian (chinesisch 九節鞭 / 九节鞭, Pinyin jiǔjiébiān – „neunteilige/-gliedrige Peitsche“), auch Kettenpeitsche oder chain whip, wird in diversen Kampfkünsten verwendet. Neben der neungliedrigen Peitsche gibt es auch Varianten mit weniger oder mehr Gliedern, z. B. die Qijiebian (七節鞭 / 七节鞭, qījiébiān) mit sieben Gliedern.

    #Chine #arts_martiaux

  • propose de rebaptiser la classe moyenne « classe médiocre » ; ça leur apprendra, tiens, aux ceusses, à se ranger systématiquement dans le camp des oppresseuses(-eurs) tout en pleurnichant faire partie des opprimé(e)s.
    — Madame Garreau ! Allez allez, pas d’histoires ! Cessez de jouer les Carmen Cru sur Internet, ça va être l’heure de vos gouttes.

    #ZyvaMaisQuelEhpadDansMaTête.

  • enchaîne ce soir les écoutes de documentaires historiques en se demandant s’il a existé ne serait-ce qu’une seule génération qui ne se soit pas auto-considérée comme étant une génération perdue ? Se regarder en martyr(e)s semble être la seule consolation depuis la nuit des temps.

    Bon, à l’époque de la Garreau ce n’était pas pareil puisque là c’était vrai : on faisait encore des graffitis sur les murs des cavernes, alors c’était sûr qu’avec si peu d’ambition on n’allait arriver à rien.

    • #Maipi-Clarke, plus jeune élue néo-zélandaise, sidère le parlement avec son premier discours enflammé

      En décembre, Hana-Rawhiti Maipi-Clarke, jeune députée maorie, a électrifié la chambre avec un haka en pleine séance.

      Voilà un excellent remède pour les députés qui somnolent sur leur strapontin. Au Parlement de Nouvelle-Zélande, une jeune élue maorie a fait sensation le 12 décembre dernier avec un discours enflammé combiné d’un haka, en pleine séance parlementaire, devenu depuis viral sur les réseaux sociaux.

      Lors des élections législatives du 14 octobre, Hana-Rawhiti Maipi-Clarke (Parti maori) est devenue à 21 ans la plus jeune élue de l’histoire du Parlement néo-zélandais. Alors que son peuple indigène dénonce la politique « raciste » du nouveau gouvernement conservateur à son endroit, la députée a exécuté un haka durant son discours inaugural, avant d’appeler les Maoris à tenir tête au Premier ministre Christopher Luxon, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

      Rendue célèbre par l’équipe nationale de rugby, le haka est une danse traditionnelle maorie, pratiquée durant des compétitions sportives ou des cérémonies, et qui vise à impressionner un adversaire.
      « Je mourrais pour vous »

      « Ce gouvernement a attaqué mon monde de tous les côtés : notre santé, notre environnement, notre eau, notre terre, nos ressources naturelles, nos quartiers maoris, notre langue, nos enfants et mon droit, ainsi que le vôtre, d’être dans ce pays, selon notre constitution », a lancé Hana-Rawhiti Maipi-Clarke. « Je suis à votre service, à l’intérieur et à l’extérieur de ce parlement. Je mourrais pour vous dans cette chambre et je vivrais pour vous à l’extérieur
      de ces murs », a-t-elle ajouté à l’attention de son peuple.

      Début décembre, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Nouvelle-Zélande pour protester contre la politique du gouvernement conservateur nouvellement élu à l’égard de la population autochtone maorie. Des manifestations, soutenues par le parti maori Te Pati Maori, ont notamment été organisées à Auckland et Wellington, constituant un premier test pour le Premier ministre Christopher Luxon.

      Les dirigeants maoris accusent la coalition conservatrice de politiques racistes, menaçant notamment un traité qui protège les droits des peuples autochtones. Ils s’opposent aux projets de changement de nom de certains départements du maori à l’anglais et de fermeture de l’autorité sanitaire maorie, Te Aka Whai Ora.

      https://www.huffingtonpost.fr/international/video/maipi-clarke-plus-jeune-elue-neo-zelandaise-sidere-le-parlement-avec-

  • Hé ben voilà, maintenant je vais être obligé de regarder Salem’s Lot (1979) avec David Soul :
    https://www.youtube.com/watch?v=IGYVFtJKztE

    Tobe Hooper’s 1979 television adaptation of Stephen King’s vampire novel.

    Avec un résumé :

    Ben Mears has returned to his hometown to write a book about the supposedly haunted Marsten House. When people around the Marsten House start dying mysteriously, Mears discovers that the owner of the mansion is actually a vampire who is turning them into an army of undead slaves.

    Film rigoureusement inconnu au bataillon.

  • À la CAF, le racisme au quotidien : « On méprise les pauvres, mais avec un nom étranger, c’est pire », Selim Derkaoui
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030124/la-caf-le-racisme-au-quotidien-meprise-les-pauvres-mais-avec-un-nom-etrang

    Une agente d’entretien d’une quarantaine d’années a carrément dû saisir un avocat, traumatisée par ce qu’elle juge être un véritable « harcèlement raciste ». « Les agents de la #CAF disent parfois des choses terribles, et même à des personnes âgées, comme “Rappelez quand vous aurez quelqu’un pour traduire, ou bien quand vous saurez parler le français !”, ou encore “Avec son nom arabe compliqué, ça va être encore un dossier complexe !” », s’indigne Karima.
    Adeline*, référente revenu de solidarité active (#RSA) dans l’est de la France, dresse le même tableau. Sa profession dépend du conseil départemental et lui permet de garder une forme d’indépendance vis-à-vis des CAF, et aussi une certaine proximité avec les #allocataires. Elle en accompagne une cinquantaine pour les aider à retrouver un emploi et à mieux comprendre leurs droits.
    « En 2020, lors d’une soirée, une jeune femme m’explique qu’elle travaille comme gestionnaire administrative au service RSA dans une ville voisine. Elle annonce, fière d’elle, que lorsque des bénéficiaires appellent son service pour des renseignements et qu’ils ont du mal à s’exprimer parce qu’ils sont étrangers, elle raccroche sans réfléchir », confie la référente.
    Des gestionnaires administratifs dans toute la France certifient avoir déjà entendu des propos similaires de la part de leurs collègues. « Le système est opaque et complexe, c’est donc bien normal d’avoir du mal à comprendre ses droits. Les agents qui tiennent des propos racistes font très attention à ce que les allocataires n’aillent pas se plaindre au tribunal administratif, ils en ont une peur bleue », poursuit Adeline. Elle rapporte également des propos stigmatisants à l’encontre des gens du voyage : « “Alors ceux-là, on ne pourra rien en faire, c’est encore une plaie à gérer !” »

    Malgré plusieurs demandes, la caisse nationale d’allocations familiales n’a pas donné suite à nos sollicitations. Et toutes les personnes interrogées lors de cette enquête ont souhaité garder l’anonymat : les agent·es ont peur d’être sanctionné·es par leur direction, et les allocataires craignent des répercussions sur leurs aides sociales ou leurs dossiers en cours de traitement.
    L’enjeu est de taille : en France, hors Mayotte, 13,8 millions de foyers (dernier chiffre connu) ont reçu au moins une prestation légale versée par les CAF au mois de décembre 2021, telles que le RSA, les aides personnalisées au logement (#APL), l’allocation de rentrée scolaire (#ARS), l’allocation adulte handicapé (#AAH), l’allocation de solidarité aux personnes âgées (#Aspa)...

    .... Deux chercheurs à l’Institut de psychodynamique du travail (IPDT), Fabien Lemozy et Stéphane Le Lay, ont étudié l’expérience de la précarité et ses liens avec la santé mentale en rencontrant des agent·es de Pôle emploi. D’après eux, ces remarques dévalorisantes relèvent de « stratégies de défense par la péjoration » : « C’est une construction psychique qui vise à déshumaniser les gens reçus pour masquer la souffrance de ne pas pouvoir s’en occuper de manière convenable, voire de les maltraiter. Le #racisme peut se retrouver dans ces conduites, puisqu’il mobilise l’imaginaire social. »

    https://justpaste.it/de68a

    • Il y a plus de trente ans de ça, j’ai crié dans une CAF qu’il fallait arrêter le racisme. J’accompagnais une jeune femme, j’étais éducatrice spécialisée...J’ai pas supporté, l’ambiance, les comportements, tout...Je me suis jugée inadaptée et depuis lors j’avais demandé à mes collègues de me relayer sur ce genre d’accompagnement. Ils ont accepté. J’étais éduc dans la rue et je me sentais complice de racisme.

  • « On a désappris aux gens à faire durer les choses »

    Prendre soin des choses relève d’une activité souvent peu visible : la maintenance. Au nom de la croissance, cette pratique a été refoulée, racontent les sociologues Denis Pontille et Jérôme Denis.

    Réparer, recoudre, huiler, nettoyer, mettre à jour, aiguiser, inspecter… Toutes ces actions consistent à tenter de faire durer les objets avec lesquels nous vivons, de notre pull préféré aux aiguillages d’une ligne TGV. Toutes font partie d’un « art de la maintenance », remis sur le devant de la scène par les sociologues Jérôme Denis et David Pontille, rattachés au Centre de sociologie de l’innovation, dans leur ouvrage Le soin des choses, politique de la maintenance (éd. La Découverte). Ils nous invitent à repenser la relation au monde matériel qui nous entoure.

    Reporterre — Vous écrivez que « faire durer les choses est une opération presque subversive ». Pourquoi ?

    Jérôme Denis — Dans les configurations particulières que sont les pays riches et les zones riches de ces pays, une certaine forme de capitalisme s’est constituée autour d’une durée de vie restreinte des choses et d’une hyperconsommation. Face à cela, la maintenance, faire durer des choses, est une opération qui n’est pas révolutionnaire, mais qui met un grain de sable dans la machine.

    C’est différent de la réparation. Pourquoi ?

    David Pontille — La réparation est incluse dans la maintenance. Mais la réparation met en scène des héros et des héroïnes, des gens qui viennent « sauver » la situation, ou le monde, de la rupture, de la casse,de la panne, du désastre. Ils remettent la situation en ordre. Au contraire, la maintenance, ce sont des gestes pratiqués en continu, et c’est potentiellement tout le monde. Il n’y a pas de figures spécifiques qui viennent créer l’événement.

    À quel moment la maintenance a-t-elle été reléguée en arrière-plan ?

    Jérôme Denis — A un moment, dans les pays riches, s’est construit une lutte très explicite contre certaines pratiques de maintenance et de réparation ordinaire, quotidienne. Elles étaient populaires, domestiques ou à l’usine, en grande partie faites par les femmes. De l’économie, au sens « être économe ». Au tournant du XXᵉ siècle, un modèle économique s’est constitué contre ces pratiques. Il ne fallait pas que les gens fassent durer ce qu’ils consommaient. Il fallait qu’ils désapprennent, presque, à faire durer les choses. C’est allé jusqu’à des formes de stigmatisation publique. Des campagnes de communication aux États-Unis prétendaient qu’il était antinationaliste de faire des économies de bouts de chandelle, qu’il fallait absolument acheter parce que c’est un acte héroïque et patriotique.

    « Les personnes qui pratiquent la maintenance doivent produire leur invisibilité, comme les femmes de ménage dans les bureaux »

    Cela va avec l’invention du jetable. On n’est plus responsables, on n’a plus le fardeau de s’occuper de ce que l’on achète, d’y prêter attention. Après, il faut être très précis et ne pas oublier qu’aujourd’hui, dans n’importe quel quartier populaire, campagne, et dans pas mal de maisonnées, on trouve des traces de gens qui savent faire et font quand même, notamment parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Et on ne parle pas évidemment des pays du Sud.

    Pourquoi la maintenance a-t-elle été — au moins dans certains domaines — invisibilisée ?

    David Pontille — Au cœur de l’acte de maintenance, il y a l’idée de faire durer. Cela va à l’inverse des grands récits sur l’innovation, où il faut faire de la disruption, du nouveau, du créatif. Il y a aujourd’hui une survalorisation de l’acte créateur par rapport à l’acte reproducteur, de faire durer, de simplement poursuivre ce qui est déjà là. Cela va jusque dans la comptabilité, où c’est l’investissement qui est valorisé, qui crée la valeur, alors que les frais de fonctionnement sont considérés comme moins importants.

    Quelles conséquences sociales cela a-t-il sur ceux dont la maintenance est le métier ?

    Jérôme Denis — Une grande partie des activités de maintenance sont mal reconnues. Les personnes qui la pratiquent doivent produire leur invisibilité, comme les femmes de ménage dans les bureaux. Il y a des conséquences sur la reconnaissance de leur expertise, ce qui pose tout simplement des questions de rémunération. Comme on ne sait pas ce que rapporte la maintenance — c’est ce que disait Denis sur la comptabilité — on a du mal à la payer correctement.

    « Il faut prendre en compte le fait que si cette machine fonctionne bien, c’est grâce à des personnes qui l’entretiennent »

    La deuxième conséquence est que, comme à peu près n’importe quel travail productif, physique, la maintenance use. Il y a des troubles musculo-squelettiques, des expositions à des produits dangereux. Il faut prendre en compte le fait que si cette machine fonctionne bien dans cette usine, si cette infrastructure tient, c’est grâce à des personnes qui l’entretiennent. Et se demander quel est le coût financier et humain des travailleurs et travailleuses impliqués dans la maintenance.

    Quels sont les enjeux communs aux travailleuses du soin aux personnes et aux travailleurs de la maintenance ?

    Jérôme Denis — C’est le rapprochement que fait Mierle Laderman Ukeles [artiste américaine née en 1939, connue pour ses œuvres mettant en scène les tâches de maintenance et de nettoyage], qui est en couverture du livre. Cette artiste conceptuelle fait une connexion entre ce qu’elle fait à la maison et le travail des éboueurs de New York. Dans son Manifeste pour l’art de la maintenance, le care [soin] est un mot très important.

    « Le soin des choses et des personnes remet en cause le mythe de l’autonomie »

    Que ce soit pour le soin des personnes ou des choses, la fragilité est le point de départ, la condition commune. Les gens qui prennent soin des personnes sont des gens qui considèrent qu’il n’y a pas un état sain, puis des écarts à cet état sain. Tout le monde a des formes de vulnérabilité. Cela retourne l’idée du normal, de l’ordre : les mainteneurs et les mainteneuses prennent également la fragilité comme point de départ.

    L’autre point commun est la part d’invisibilité de ces personnes. Les deux activités — soin des choses et des personnes — remettent aussi en cause le mythe de l’autonomie, cette figure très libérale de l’individu qui fait ses choix en toute responsabilité, seul. Les théories féministes du soin redéfinissent l’autonomie et assument l’interdépendance, le fait qu’on a toujours besoin, à un moment donné dans notre vie, d’être pris en charge par d’autres.

    Et le dernier point commun, c’est l’ambivalence de ces activités et les jeux de pouvoir qui s’y jouent. Prendre soin, c’est potentiellement imposer des manières de faire. Qui prend soin de qui ? Jusqu’où ? Qui peut se permettre de ne jamais prendre soin et d’être insouciant ?

    Prendre soin des choses et des personnes peut-il nous apprendre à prendre soin de la nature ?

    Jérôme Denis — Oui, parce que les humains habitent le monde avec des choses. Dans le livre, on utilise les termes de « tact » et de « diplomatie matérielle », car quand on prend soin des choses, il y a cette idée de négociation. Jusqu’où peut-on se permettre d’aller pour faire durer, préserver, conserver, restaurer, entretenir ? C’est une question éminemment politique, mais aussi très philosophique. Et centrale dans la préservation environnementale.

    « Il faut se débarrasser du mythe de l’équilibre, de l’idée que les choses vont revenir à un état stable »

    Pour y répondre, on peut s’inspirer des formes de maintenance que l’on appelle modestes, qui assument qu’il faut faire, qu’il ne faut pas disparaître, mais qu’il ne faut pas être trop brutal. La conservation patrimoniale des monuments historiques est un excellent exemple. Alors que le modèle de Viollet-le-Duc était très immodeste, qu’il assumait des grandes transformations pour revenir à l’état « original » d’un monument, la profession s’est organisée depuis quelques années à l’échelle internationale autour du principe « d’intervention minimale » qui assume qu’il y a bien des interventions nécessaires pour la conservation, mais qui insiste aussi sur la nécessité de rester parcimonieux. Cela produit un rapport à l’environnement qui ressemble plus à ce que propose Aldo Leopold [1887-1948, considéré comme l’un des pères de la protection de l’environnement aux États-Unis], c’est-à-dire à une sorte de partenariat. Les humains sont à l’intérieur des écosystèmes, en essayant d’être le moins nuisibles possible, au nom d’une communauté de vie sur Terre.

    Et puis, on peut avoir tendance à imaginer que la maintenance ou le soin sont un statu quo. Certaines formes de maintenance essayent de fabriquer une immobilité. Ce que l’on montre, c’est que pour y arriver, il faut accepter les transformations. C’est typique de la signalétique du métro, que nous avons étudiée. C’est un dispositif destiné à être toujours présent, toujours en bon état. Pour assurer cela, il faut accepter d’en remplacer régulièrement des composants. Il y a là aussi une connexion avec la question de conservation environnementale. Il faut se débarrasser du mythe de l’équilibre, de l’idée que les choses vont revenir à un état stable, une fixité.

    https://reporterre.net/On-a-desappris-aux-gens-a-faire-durer-les-choses
    #objets #réparation #maintenance #capitalisme #consumérisme #hyperconsommation #économie #jetable #innovation #faire_durer #création #production #reproduction #investissement #fragilité #tact #diplomatie_matérielle #négociation

    • Le soin des choses. Politiques de la maintenance

      Qu’ont en commun une chaudière, une voiture, un panneau de signalétique, un smartphone, une cathédrale, une œuvre d’art, un satellite, un lave-linge, un pont, une horloge, un serveur informatique, le corps d’un illustre homme d’État, un tracteur ? Presque rien, si ce n’est qu’aucune de ces choses, petite ou grande, précieuse ou banale, ne perdure sans une forme d’entretien. Tout objet s’use, se dégrade, finit par se casser, voire par disparaître. Pour autant, mesure-t-on bien l’importance de la maintenance ? Contrepoint de l’obsession contemporaine pour l’innovation, moins spectaculaire que l’acte singulier de la réparation, cet art délicat de faire durer les choses n’est que très rarement porté à notre attention.
      Ce livre est une invitation à décentrer le regard en mettant au premier plan la maintenance et celles et ceux qui l’accomplissent. En suivant le fil de différentes histoires, ses auteurs décrivent les subtilités du « soin des choses » pour en souligner les enjeux éthiques et la portée politique. Parce que s’y cultive une attention sensible à la fragilité et que s’y invente au jour le jour une diplomatie matérielle qui résiste au rythme effréné de l’obsolescence programmée et de la surconsommation, la maintenance dessine les contours d’un monde à l’écart des prétentions de la toute-puissance des humains et de l’autonomie technologique. Un monde où se déploient des formes d’attachement aux choses bien moins triviales que l’on pourrait l’imaginer.

      https://www.editionsladecouverte.fr/le_soin_des_choses-9782348064838
      #livre

  • Muriel Salmona chez Karl Zero
    Exit le Juge Durand, vive Depardieu : quelle mouche a piqué Macron ? Conversation avec des Héros 02
    https://www.youtube.com/watch?v=CnrSYox9snA

    L’entretiens est interessant bien que Karl Zero place quelques énormités sur Marine Lepen (démentie par M.Salmona) et sur les rituels satanistes. Pour bosser sur les Qanon en ce moment je trouve qu’elle laisse passé ca avec un peu trop de legereté. Ca reste interessant et assez revigorant d’entendre la docteur Salmona.

  • The Hamas Pogrom Demonstrates That Zionism Has Failed, Says Israeli Historian Moshe Zimmermann - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2023-12-29/ty-article-magazine/.highlight/the-hamas-pogrom-demonstrates-that-zionism-has-failed-says-historian-moshe-zimmermann/0000018c-b225-d45c-a98e-bb6d24480000

    There is a whole segment of Israeli society that is a copy of Nazism. The children’s head is stuffed with ’bad Arabs,’ antisemitism. They’re transformed into paranoids from a master race, exactly like Hitler Youth.

    #paywall

    • Nurit Peled, universitaire israélienne : « l’éducation en Israël entraîne la société à vivre dans un traumatisme perpétuel »
      https://ujfp.org/interview-de-nurit-peled

      L’éducation en Israël est terriblement raciste. Tout le discours l’est. La question est : « Êtes-vous juif ? Oui ou non. Et si vous l’êtes, êtes-vous juif ? Et si vous l’êtes, êtes-vous un juif éthiopien, séfarade ou ashkénaze ?
      Cela s’accompagne d’un enseignement très traumatisant et agressif de l’Holocauste dès l’âge de trois ans, pour que les enfants vivent ce traumatisme et croient qu’il y aura bientôt un autre Holocauste qui sera perpétré par les Arabes au lieu des Allemands. Les manuels scolaires insistent vraiment sur ce point en permanence.

      Cela crée un nationalisme qui se traduit par un grand nombre d’adolescents prêts à tuer n’importe quel Palestinien de n’importe quel âge, parce qu’ils pensent qu’ils sont les nouveaux nazis qui vont nous exterminer. Cette éducation peut être définie comme de la maltraitance, car elle éduque les enfants dans un traumatisme perpétuel.
      Le Jour de l’Holocauste, à l’âge de trois ans, on leur montre les images les plus horribles et les plus épouvantables, puis ils font des cauchemars, ils font pipi au lit. Ils en viennent à croire que tous ceux qui ne sont pas Juifs sont des nazis en puissance.
      Cette éducation explique pourquoi il y a tant de gens qui disent : « tuons-les tous », parce qu’ils ont peur de n’importe qui, de tout le monde.

      https://seenthis.net/messages/1034186

  • vient de découvrir que « yacht » est en réalité un mot issu du néerlandais et non de l’anglais, et devrait subséquemment se prononcer [jak] ou éventuellement [jakt] mais surtout pas [jɔt] comme on le fait pourtant en se croyant intelligente.

    Franchement elle s’était souventes fois posé la question mais elle n’aurait jamais cru que ce serait ça, le tout dernier truc important qu’elle apprendrait juste avant de mourir.

  • a abandonné une relecture de la correspondance de Mâme de Sévigné — elle aurait sûrement adoré être elle-même une femme de Lettres du XVIIe mais d’une part elle n’a pas de marquise de Gris-Gnangnan à qui écrire et d’autre part sous la plume d’autrui l’emphase et la boursouflure ça ne passe plus —, puis comme elle n’est pas sectaire elle a abandonné une relecture d’un polar de Manchette — là, à l’inverse, elle ne se souvenait pas que c’était si « gros sabots » — et enfin elle a abandonné un roman de NDiaye — en revanche celui-ci elle y reviendra probablement puisque ce n’est peut-être pas si mal, le problème est que cet après-midi la première et le deuxième écrivain(e)s cité(e)s lui ont bouffé le peu d’énergie qu’elle avait.

    Sans vouloir être alarmiste ça sent grave la soirée « Marseillais à Honolulu » + « Candy Crush Saga® ».

  • sursaute quand même à chaque fois : « Delors, figure de la gauche »... LOL, comme diraient les jeunes ! Ça fait penser à « Depardieu, figure du féminisme », « Jack l’Éventreur, figure du végétarisme » ou encore « Garreau, championne de la bonne humeur ».

  • Cinéma coréen : « Hail to Hell » de Lim Oh-jeong, le suicide n’est pas une option - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/12/18/cinema-coree-du-sud-hail-to-hell-lim-oh-jeong-suicide-pas-option

    Alors que le niveau des élèves français dégringole au classement Pisa et que nombre de politiques s’en émeuvent, certains sont tentés de s’inspirer des « bons résultats » des élèves coréens. Ce serait oublier que la Corée du Sud est aussi le pays développé du monde où l’on se suicide le plus, à commencer par les jeunes et leurs enseignants. C’est qu’en Corée du Sud, la pression à la réussite est énorme. Les enfants multiplient les cours du soir, parfois jusque 23 heures, pour ne pas compromettre une future réussite économique bien souvent fantasmée. Dans ces conditions de tensions extrêmes, nombreux sont les cas de harcèlements qui, régulièrement, se terminent en suicide. C’est le cas pour Na-mi et Sun-woo, les deux personnages principaux de Hail to Hell, deux jeunes filles harcelées au lycée qui ont décidé de se suicider ensemble avant de changer d’avis et de préparer leur vengeance contre leur tourmenteuse en cheffe, Chae-lin. Grâce au Festival du Film Coréen à Paris, Asialyst av pu rencontrer la réalisatrice de Hail to Hell, Lim Oh-jeong.

    #cinéma #Corée_du_sud