• n’en disconvient pas, cher journaliste de l’ORTF : en français, le genre des noms de villes étant soumis à des règles assez floues, l’usage du féminin ou du masculin est un peu laissé au bon vouloir de la personne qui s’exprime ; on a coutume de prétendre que le féminin prévaut dans le registre littéraire et le masculin dans la langue parlée mais rien n’est gravé dans le marbre — « Paris brûle-t-elle ? » eût été grammaticalement tout aussi correct que « Paris brûle-t-il ? », Naples peut indifféremment être italienne ou italien, Bruxelles est masculin dans les chansons de Michel Delpech et féminine dans celles de Dick Annegarn, parfait, personne n’y trouve rien à redire.

    Mais il en va tout autrement lorsque le nom d’une ville contient un déterminant ! « Le Cap », « Le Havre » ou « Le Creusot » appellent obligatoirement un accord au masculin tandis que « La Haye », « La Bourboule » ou « La Ciotat » en appellent évidemment un au féminin ! Ainsi, concernant la brûlante actualité proche-orientale, vous ne pouvez pas annoncer crânement que « Pour l’instant, Le Caire reste muette » (sic) ! Certes, vous arguerez non sans raison que la sénescente Garreau est complètement hors-sujet, que la langue française n’était pas le thème de votre chronique, que ça ne change rien au fond de votre propos et que le conflit israélo-palestinien est une chose suffisamment grave pour que l’on ne s’arrête pas à une faute grammaticale, mais depuis que Camus l’a déclaré nous savons tou(te)s que « Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde ». Et puis franchement, avez-vous un quelconque intérêt à heurter les oreilles d’une vieille auditrice ?

    Enfin bon, au moins ça lui fournit une matière première pour sa ronchonnerie matutinale.

    #LaRateAuCourtBouillon.

  • 40 global technology companies beating their Western rivals - Rest of World
    https://restofworld.org/2023/rest-vs-west

    What is the world’s biggest digital bank? No, not HSBC — it’s Brazil’s Nubank, which reported close to $5 billion in revenue last year.

    What is the most widely used social media platform in Vietnam? Not Facebook or TikTok — it’s Zalo, with an impressive 87% adoption rate.

    And what was one of the earliest online food delivery platforms? That would be Talabat, launched by a group of Kuwaiti students in Cairo, in 2004. That’s three years before the iPhone came to market.

    If these names surprise you, they shouldn’t. Startup ecosystems outside the West have been churning out billion-dollar tech companies and radically innovative products for years. But their achievements are rarely celebrated or known here in the U.S. Today, not only are entrepreneurs in Buenos Aires, Lagos, and Jakarta building businesses that create huge economic opportunity and value, they’re also competing directly with Silicon Valley for users and growth in these markets. And they’re winning.

    Our 2023 annual list is devoted to 40 trailblazing companies that, in their own ways, beat the West. Some of them won by market combat: Years of bruising competition led to lucrative acquisitions by their Western rivals, or acquisitions of the Westerner’s local assets. A few just dominate their sector outright.

    Others beat the West by paying attention. They saw what foreign entrants missed, and tailored their products and platforms to local user needs with surgical precision. Or they proved a certain model could work in developing economies written off by outsiders.

    By seeing and seizing opportunity — and not waiting for Silicon Valley to meet local needs — these 40 companies lead the pack. They’ve already inspired a generation of new startups, founders, engineers, and problem-solvers across emerging markets, whose inventions will come to define the future of everyone’s technology experience. TikTok may have been the first international tech platform to spark a major crisis around American competitiveness, but it won’t be the last.

    — Anup Kaphle (Editor-in-Chief)

    #Grandes_entreprises #Not_gafam #Economie_numérique #Globalisation

  • Chomsky: Republicans Are Willing to Destroy Democracy to Retake Power
    https://chomsky.info/20210616

    ... climate change — the euphemism for the heating of the planet that will end organized human life on earth unless soon brought under control.
    ...
    Under Reagan there was little disguise; racist rhetoric and practices came naturally to him. Meanwhile the Republican Christian nationalist strategist Paul Weyrich easily convinced the political leadership that by abandoning their former “pro-choice” stands and pretending to oppose abortion, they could pick up the northern Catholic and newly politicized Evangelical vote. Gun-loving was soon added to the mix, by now reaching such weird absurdities as the recent Benitez decision overturning California’s ban on assault rifles, which are, after all, hardly different from Swiss army knives [according to Benitez]. Trump added more to the mix. Like his fellow demagogues in Europe, he understood well that refugees can be used to whip up xenophobic passions and fears. His racist appeals also went beyond the norm.
    ...
    But some vestiges of democracy remain, even after the neoliberal assault. Probably not for long if neoliberal “proto-fascism” extends its sway.

    But the fate of democracy won’t actually matter much if the “proto-fascists” regain power. The environment that sustains life cannot long endure the wreckers of the Trump era of decline. Little else will matter if irreversible tipping points are passed.

    #USA #droite

  • Notre petit réacteur de 40MW occupera un volume équivalant à un conteneur de la taille d’un autobus.

    Il peut être installé dans n’importe quelle usine ou îlot industriel sécurisé - répondant aux normes de sécurité Seveso.

    Pleins de cibles potentielles en cas de guerre. Effectivement c’est super !
    Bon et comme ce projet respecte les normes de sécurité actuelles et que c’est donc impossible que plein de trucs comme ça fasse plein de fukushima ou consort.

    TOUT VA BIEN

    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/nucleaire/exclu-premiere-mondiale-pour-le-petit-reacteur-nucleaire-de-la-star

    #nucléaire

  • Sur Mac, comme navigateur j’ai toujours eu mes habitudes avec Safari, et j’utilise assez peu Chrome, et très peu Firefox.

    Mais depuis quelques mois, j’ai nettement basculé sur Arc, de la Browser Company. Au début j’ai eu un peu de mal à m’y faire, mais comme j’y trouvais le meilleur bloqueur de pubs à mon goût, je me suis accroché, et maintenant j’ai pris le coup.
    https://thebrowser.company

  • Christiane Succab-Goldman, veuve de Pierre Goldman, rompt quarante-quatre ans de silence : « Mon mari a été un objet de fantasmes forcenés »

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/10/04/christiane-succab-goldman-veuve-de-pierre-goldman-rompt-quarante-quatre-ans-

    L’épouse du militant n’avait pas pris la parole depuis son assassinat, en 1979. Dans un entretien au « Monde », elle réagit au film de Cédric Kahn « Le Procès Goldman » dont elle dénonce les erreurs et affabulations.

    • .... on utilise ma déposition à la #police alors qu’elle n’a jamais été rendue publique. Mais je suis une personne vivante enfin, pourquoi ne m’a-t-on jamais consultée ? Et je ne parle ici que du film. Parce qu’il vous faut savoir qu’il est arrivé à #Cédric_Kahn, lors d’une avant-première à Paris, de faire voter à main levée le public pour déterminer qui le pensait coupable et qui innocent. Concernant une affaire qui a la force de la chose jugée, c’est obscène.

      .... Par ailleurs, cette scène est un copier-coller d’un chapitre de la biographie, très contestable, de Michaël Prazan, publiée en 2005 sous le titre Pierre Goldman. Le frère de l’ombre [Seuil]. Trente ans après le #procès, cet auteur tente de prouver la culpabilité de Pierre et fournit à cet effet le témoignage de Joël Lautric, qui y dément l’alibi qu’il avait donné au second procès. Présenté par Prazan comme un témoin capital, le problème est que Lautric, qui a publiquement changé quatre fois d’avis sur la question avec le temps, est tout le contraire : un témoin fragile et déconsidéré qui n’a pas pesé dans l’acquittement de Pierre.

      #Justice #cinéma

    • Si je parle aujourd’hui c’est qu’il y a eu des choses accumulées avec le temps néfastes pour moi et ma famille. Des rumeurs, des livres, des légendes sur Pierre, des propos rapportés qui n’ont jamais existé, des phrases de lui mal interprétées, des choses inventées, consciemment ou inconsciemment malveillantes, insupportables… Vivant ou mort, Pierre a été un objet de fantasmes forcenés. Le film de Cédric Kahn a sans doute été l’étincelle qui m’a incitée à sortir de ma réserve. J’y deviens une vraie fausse moi-même.

      Vous avez d’ailleurs assigné le producteur et le réalisateur du film en référé, demande qui a été rejetée le 22 septembre. Que demandiez-vous ?

      Qu’un carton signale le caractère fictif de ma présence au tribunal ainsi que des propos qu’on fait tenir à mon personnage. La vérité, c’est que je n’y étais pas présente, pas davantage qu’au premier procès, ni dans la salle, ni à la barre.

      [...] Je ne suis pas un personnage public, j’ai droit à ce qu’on ne romance pas ma vie.

    • Voir mourir son mari après trois ans de mariage, quelques jours avant la naissance de votre enfant, comment se remet-on d’une telle épreuve ?

      On ne s’en remet jamais. J’étais à la clinique durant l’enterrement avec le nouveau-né qu’il avait tant désiré mais qui ne connaîtrait jamais son père. Quand j’en suis sortie, l’appartement était sous scellés.

      Depuis quarante-quatre ans, je fais d’un anniversaire une fête sans penser à la mort. Et c’est cette date-là, précisément, qu’ils choisissent pour sortir ce film.

      Voici les mots par lesquels Pierre Goldman achève en prison la rédaction de « Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France » : « Au terme de ce récit, je devrais me tuer, expier cette révélation où j’ai dû m’écrire afin de sauver ma vie d’une accusation fausse et infamante. Je ne le fais pas : mon désir de liberté est principalement inspiré par l’amour d’une femme. Elle m’a ramené dans la vie. Je veux l’y rejoindre. Sinon le calvaire de l’innocence perpétuelle et recluse m’eût parfaitement convenu. » Peut-on rêver plus belle déclaration d’amour ?

      Pierre avait en fait écrit six pages, aussi intenses. Je n’ose pas vous l’avouer, mais, lorsqu’il m’a donné le manuscrit de ses dernières pages pour que je les relise et les apporte aux éditions du Seuil, je l’ai obligé à les enlever. Il m’a dit : « Mais Christiane, c’est de la littérature, ça nous dépasse. » J’ai répondu : « Tu descends les originaux au parloir, tu les déchires devant moi. Ça nous regarde. » Il l’a fait. Il a réduit à quelques lignes. C’est stupide, mais c’est toujours ce qu’on ne nous aura pas pris.

    • Interview du réalisateur Cédric Khan (loin , très loin du niveau de celle de Christiane Succab-Goldman) :

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/09/30/cedric-kahn-realisateur-pierre-goldman-est-un-personnage-de-cinema_6191763_3

      N’avez-vous pas ressenti la nécessité, eu égard à la délicatesse de l’affaire, de vous adjoindre les compétences d’un historien ?

      Nous avons plutôt travaillé avec des avocats, pour tout ce qui concernait le procès, et aussi avec Michaël Prazan, qui n’est pas historien mais qui a écrit, en 2005, une biographie de Pierre Goldman, Pierre Goldman. Le frère de l’ombre [Seuil], et qui connaît parfaitement l’affaire. C’est lui qui nous a notamment présentés aux avocats de Pierre Goldman, Georges Kiejman et Francis Chouraqui, dont nous avons recueilli les souvenirs.

      Le livre que vous citez remet en cause l’alibi de Pierre Goldman, trente ans après son acquittement. Il produit, à cet effet, un nouveau témoignage de Joël Lautric, qui revient sur son affirmation selon laquelle Goldman était chez lui à l’heure de l’assassinat. La veuve de Pierre Goldman, Christiane Succab-Goldman, avait vivement critiqué l’ouvrage pour cette raison, en rappelant que Joël Lautric s’était trop dédit depuis le début de l’affaire pour être crédible…

      Je suis d’accord, c’est ce que nous montrons dans le film. Lautric avait déjà changé d’avis entre le premier et le deuxième procès. A chaque fois que Lautric a parlé, il a changé d’avis. Qu’est-ce qui nous prouve même qu’il a dit la vérité à Prazan ? Cet alibi est de toute façon très flageolant.

      Eu égard à cette divergence d’interprétation, avez-vous en contrepoint sollicité Christiane Succab-Goldman, qui fut un témoin de premier plan ?

      Non. Nous avons voulu rendre hommage au débat contradictoire de l’époque en nous contentant des faits publics, qui ne sont pas contestables, et pour éviter justement d’entrer dans la sphère privée. A l’exception des deux avocats de Pierre Goldman, nous n’avons d’ailleurs voulu rencontrer aucun acteur de l’époque. Donc on ne la sollicite pas parce qu’on pense qu’on n’est pas attaquables.

      Et, cependant, vous la faites témoigner au procès, alors qu’elle n’y a, d’un commun accord avec son compagnon, jamais témoigné, ce qui n’empêche pas ce moment, d’ailleurs, d’être l’un des plus poignants du film…

      Je l’ignorais. J’étais persuadé qu’elle y était, contre l’avis de Goldman, cela, je le savais, ce qui créait du coup pour moi une tension intéressante. A vrai dire, sa présence et son témoignage, au même titre que ceux du père de Goldman, nous semblaient tellement évidents qu’on ne s’est même pas posé la question. En écrivant cette scène, nous n’avions aucune intention ni de blesser ni de diffamer Christiane Succab-Goldman, mais, bien au contraire, de montrer une femme digne, combative et amoureuse.

  • ENQUÊTE FRANCEINFO. "La plupart des collègues s’autocensurent" : comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/enquete-ecole-comment-l-extreme-droite-tente-d-intimider-les-professeur

    "Enseigner la réalité des faits devient une prise de risque" "J’ai reçu des menaces de viol et de mort par courrier électronique, par courrier, par les réseaux sociaux ou encore par le standard de l’établissement, se souvient Sophie Djigo au micro de franceinfo. Quelqu’un a menacé de me dépecer." Ces pressions sont "largement efficaces", déplore la professeure, qui estime ne pas être un cas isolé. "J’ai reçu depuis beaucoup de messages de collègues dans toute la France, en particulier des enseignants de SVT, d’histoire et de lettres, qui se retrouvent confrontés à des pressions de groupes qui refusent l’enseignement de la théorie du genre, du fait islamique en cours d’histoire, l’enseignement de la Shoah, des mémoires de l’esclavage, de l’histoire coloniale ou de la (...)

    #éducation #enseignement #evras

  • Pourquoi l’eau des rivières et des lacs n’est-elle pas salée ?
    https://theconversation.com/pourquoi-leau-des-rivieres-et-des-lacs-nest-elle-pas-salee-214869#E

    Tout ça dure depuis qu’il y a de l’eau liquide sur Terre, soit certainement au moins 4 milliards d’années ! Petit à petit, au cours de l’histoire de la Terre, l’eau de mer est devenue de plus en plus salée. D’ailleurs, le temps de résidence du sel dans l’océan est de 100 millions d’années, contre 3 000 ans pour l’eau. Comment le sel quitte-t-il l’océan ? Parfois, de grandes quantités d’eau de mer s’évaporent et il se forme des roches de sel, comme la halite ou le gypse, bien connues des géologues, mais aussi de tout le monde, puisqu’on les utilise parfois pour saler les routes ou comme sel de table.

    C’est donc parce que l’évaporation, qui est un élément essentiel du cycle de l’eau, laisse le #sel derrière elle que ce dernier s’accumule dans l’océan et que l’eau des continents comme les rivières et les lacs est douce. Bien sûr, il y a des exceptions, puisqu’il existe des lacs salés où l’évaporation est plus rapide que les apports d’eau par les rivières qui les entourent, comme le Grand Lac Salé aux États-Unis. À l’inverse il existe des mers moins salées, comme la mer Baltique. Née de la fonte de la calotte glaciaire qui existait il y a 20 000 ans, cette mer était initialement un lac d’eau douce qui s’est peu à peu mélangée à l’#eau de #mer.

  • écoute un truc sur la sexualité des punaises de lit... zyva, elles sont carrément wokes ! C’est complètement à tort qu’on les a arbitrairement classées parmi les hétéroptères, en réalité elles sont grave libérées, les bestioles ! Sans tabous ! Hétérotes, homotes, bi, trans, queers, gender fluid, non-binaires et patin-couffin, ça y va chez les arthropodes ! En fait faut pas chercher plus loin, c’est uniquement pour ça que tou(te)s les droitistes et autres petit(e)s bourgeois(es) décadent(e)s leur déclarent subitement la guerre et en font tout un pataquès ! Ce n’est pas une question d’hygiène, mais d’idéologie ! Allez allez, fichez la paix aux insectes et ouvrez vos chakras, les capitalos, respirez, faut pas être jalouses(-oux), avec la tête que vous avez ce n’est certes pas gagné mais si vous vous décoincez du derche vous aussi vous aurez peut-être une identité de genre et une sexualité un jour !

  • Actes de barbarie contre Hedi : les vidéos enfin révélées
    https://contre-attaque.net/2023/10/03/actes-de-barbarie-contre-hedi-les-videos-enfin-revelees
    https://video.twimg.com/amplify_video/1708905633099984896/vid/avc1/1272x720/_4HvHOhpd334r6z7.mp4?tag=14

    Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller" le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
    Hedi est sauvé de justesse par un ami qui l’emmène à l’hôpital et par une prise en charge en urgence. Il sombre dans le coma, les médecins doivent lui retirer une partie du crane pour que son cerveau reste fonctionnel et qu’il ne décède pas la nuit même. Les médecins pensent qu’il ne se réveillera pas. Hedi est un miraculé, mais il garde des séquelles extrêmement graves et devra être réopéré.

    La mise en examen des policiers tireurs a provoqué un mouvement inédit dans la profession : les tabasseurs ont été massivement soutenus, une cagnotte a été créée, des milliers de policiers se sont mis en arrêt maladie en solidarité… Jusqu’au sommet de la police et du ministère de l’Intérieur qui ont défendu le tireur.

    Pourtant, les vidéos des faits ne sortaient pas, malgré la gravité de l’affaire. L’enquête avait pourtant recueilli plusieurs vidéos dès le début de l’été : deux caméras de surveillance et celle d’une habitante. Pourquoi un tel vide dans l’affaire ? Pourquoi cacher ces preuves ? L’IGPN avait même exigé auprès d’une témoin auditionnée de ne pas diffuser la vidéo.

    Médiapart vient d’y remédier. Grace à une précieuse investigation, la journaliste Pascale Pascariello dévoile et analyse les images. Un document accablant pour la police et qui en dit long sur l’état d’esprit des forces de répression. Dans la police française, de tels actes de barbarie en bande ne sont pas seulement couverts, ils sont encouragés.

    « Ils furent applaudis par leurs collègues à la sortie de leur GAV. Des syndicats ont relayé. Des centaines se sont fait porter pâle. Un ministre, un DGPN ont abdiqué. Voici les images de cette police. » David Dufresne
    #haine-raciale #police

  • Des pics de crises cardiaques chez les jeunes suivent les vagues de COVID-19 | Erin McLaughlin, Maura Hohman [Video]
    https://cabrioles.substack.com/p/des-pics-de-crises-cardiaques-chez

    Une étude récente a montré que les crises cardiaques chez les personnes âgées de 25 à 44 ans ont augmenté de 30 % par rapport au nombre attendu au cours des deux premières années de la pandémie de COVID-19. Pour les survivant·es du #COVID-19, le risque de développer une maladie cardiaque même un an après l’infection, quelle que soit la gravité des symptômes, est « substantiel », selon une étude réalisée en février 2022 sur plus de 150 000 personnes atteintes de COVID-19. Le risque augmente même pour les personnes qui ne présentent aucun autre facteur de risque de maladie cardiaque.

    Erin McLaughlin est correspondante pour NBC News. Elle réalise des reportages pour l’ensemble de NBC News, MSNBC et les plateformes numériques, notamment « Nightly News », « The Today Show » et « NBC NewsNow ». Elle couvre la guerre entre l’Ukraine et la Russie depuis l’Ukraine et l’Europe de l’Est depuis janvier 2022. Elle a également assuré une couverture approfondie de la pandémie de COVID-19. Avant de rejoindre NBC News, Erin McLaughlin était correspondante internationale pour CNN Londres.

    Maura Hohman est rédactrice en chef de la rubrique santé de TODAY.com et couvre les actualités et les tendances en matière de santé et de bien-être depuis 2015. Ses articles ont été publiés sur TODAY, NBC News, US News & World Report, People, Everyday Health, WhatToExpect.com, History.com et bien d’autres encore. Elle s’intéresse notamment à la santé des femmes, aux disparités raciales en matière de santé, à la santé mentale et au COVID-19.

    #maladie_cardiaque #crises_cardiaques #post-covid

  • serait spontanément un tout petit peu moins désagréable envers les gens qu’elle ne croise pas plus de quinze secondes dans la « vraie » vie tout en sachant qu’elle ne les connaît pas et ne les reverra jamais, mais le revers de la médaille c’est que ces inconnu(e)s en déduisent aussitôt qu’elle n’est finalement peut-être pas si revêche qu’elle en a l’air, ce qui fait que pour ne pas qu’iels tapent l’incruste elle est immédiatement obligée de prendre sa mine patibulaire et de faire tournoyer son sac à main.

    C’est ça qui est pénible, aussi, dans les « relations » avec les Sapiens Sapiens : vis-à-vis d’elleux on est obligée d’être davantage odieuse quand on n’a pas de raisons de l’être que quand on en a, sinon leur cerveau malade et archaïque réussit à prendre la politesse pour de la gentillesse et en croyant n’importe quoi à faire de cette pseudo-gentillesse la pire des perversions.

    Allez zou, tout le monde en Sibérie.

    #MamieNicoleNEstPasCommodeDAilleursElleNAPasDeTiroir.

  • admit que ce fut l’incipit et uniquement l’incipit qui la poussa à prendre « La Princesse de Mantoue » de Ferranti plutôt qu’un autre roman dans la boîte à livres. Pensez ! « Barbara de Brandebourg était laide » : ça c’était une entrée en matière ! Voilà au moins une auteuse qui semblait vouloir aller droit au but pour décrire ses personnages et ne pas s’encombrer de circonlocutions et périphrases — et puis quoi de mieux qu’une héroïne moche pour que la Garreau s’identifiât ?

    Las ! l’émerveillement s’arrêta à peu près là : la vieille lectrice avait beau être capable de s’intéresser à peu près à tout (sauf à la vie) il lui fallait bien reconnaître que les us et coutumes de dynasties bourgeoises hérédosiphyllitiques pendant la Renaissance italienne ça lui passait rapidement au-dessus du bigoudi — peut-être même que si elle ne s’était pas contenue elle aurait eu vite fait d’avoir envie d’envoyer tous ces gens-là casser quelques cailloux en Sibérie.

    Ah si, elle apprit tout de même un terme : « songe-creux »« songe-creux » ça peut servir à désigner les personnes un peu comme elle, qui ne sont pas réputées pour leurs capacités intellectuelles. C’est un joli mot, non ? Oui, bof, vous avez raison ; sur le coup on s’extasie et puis tout de suite après on se dit que c’est un tantinet cucul-la-praline.

    Mais finalement, une phrase radicale et un mot nouveau, ce n’était peut-être pas un si mauvais butin pour une toute petite lecture d’à peine plus de cent pages ?

    #OnSeConsoleCommeOnPeut.

  • ne comprend pas pourquoi à chaque fois qu’elle se dit « Bon, il faudrait peut-être que je me décide à faire un peu de ménage dans la thébaïde avant d’aller niaiser sur l’ordinateur », même pas trente secondes plus tard elle se retrouve à jouer à Candy Crush Saga®. Pas seulement une fois de temps en temps, hein, non non non : À CHAQUE FOIS ! Quelqu’un(e) doit mettre du GHB dans son tofu, ce n’est pas possible autrement.

  • est la première surprise, lorsqu’elle passe accidentellement devant un miroir : sa peau est maintenant presque cuivrée — elle qu’on surnommait « Cachet d’aspirine » il y a encore peu ! Mais bon, il faut dire que des décennies à ne travailler et ne « vivre » que la nuit ça n’aidait pas beaucoup à colorer son teint diaphane.

    Et d’ailleurs même durant les rares moments où elle voyait le jour elle évitait l’ensoleillement comme la peste : non qu’elle craignait la lumière elle-même mais la lumière c’était là où il y avait des gens, or les Sapiens Sapiens lui flanquent des nausées — alors pour ne pas risquer de les croiser elle restait toute seule planquée à l’ombre. Mais désormais, avec leur dérèglement climatique à la noix et les soixante-dix degrés Celsius en plein hiver, la situation s’est inversée ! Maintenant c’est justement l’ombre que tous ces blaireaux recherchent ! Donc pour les tenir à distance, quand elle est dehors elle elle va s’exposer en plein Soleil, c’est aussi simple que ça !

    Bon, après il faut relativiser, vieille et fripée comme elle l’est il est évident qu’elle ne bronze que partiellement : il n’y a que le haut des crevasses qui voit la lumière, le fond jamais — si elle tirait sur son épiderme elle ressemblerait probablement à une zébrelle ou une Colonne de Buren.

    Mais quand même, quand même... quelle vie de patachonne...

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • En 2023, la croissance économique russe dépassera celle de la zone euro, malgré les sanctions | Euronews
    https://fr.euronews.com/2023/09/27/en-2023-la-croissance-economique-russe-depassera-celle-de-la-zone-euro-

    La Banque européenne pour la reconstruction et le développement estime même que le PIB de la Russie sera en hausse de 1,5% en 2023. Une résilience que la BERD attribue notamment à la hausse des prix du pétrole.

    Ce n’est pas un échec. C’est que ça n’a pas marché.

    • Tu oublies que tout bon article se doit de mentionner qu’une fois passé le pic, hé ben ça ira mieux que si ça allait moins bien :

      Mais la Banque européenne pour la reconstruction et le développement estime néanmoins que cela ne suffira pas à compenser un refroidissement de l’économie russe en 2024.

  • est repartie pour une nouvelle journée à devoir respirer quinze fois par minute : elle a beau être particulièrement routinière, décennies après décennies ça devient lassant — d’un autre côté si ça s’arrêtait sans prévenir elle ne sait pas comment elle réagirait puisqu’elle a une sainte horreur des surprises.

    Vivre, c’est insupportable AUSSI quand ça s’arrête.

  • a emprunté ce qui semble être un roman en passant incidemment devant la boîte à livres du village — indépendamment du contenu probablement moyen-moyen elle a maintenant entre les mains un curieux objet, c’est un peu comme un bouquin normal sauf que là c’est en papier donc c’est beaucoup moins pratique et beaucoup moins confortable à lire que sur nos traditionnels petits écrans.

    Franchement si le futur de la Littérature passe par un support si encombrant, si peu ergonomique et si fragile, il ne faudra pas s’étonner que les gens lisent de moins en moins.

  • soupçonne les rat(e)s, bien sûr — qui d’autre, au sein de la thébaïde, aurait eu la possibilité physique et l’outrecuidance de lui dérober les jolis rubans chamarrés dont elle se sert parfois pour attacher son cheveu et ornementer sa coiffure ? La chienne est trop vieille pour faire des blagues (et n’a jamais été très chapardeuse), la scutigère véloce paraît un peu faiblarde pour une telle expédition et s’y serait de toute manière emmêlé les trente papattes... or la vieille Garreau n’est pas folle (?) : ça là, les rubans, les chouchous, les pinces à tifs, les foulards athéistes, les bonnets péruviens, les chapeaux de paille, les bigoudis, bref, tout ce qui peut lui permettre de demeurer une beauté fatale, c’est à peu près la seule chose qu’elle range systématiquement au même endroit, elle n’a quand même pas pu les perdre ? Mais d’un autre côté, si les coupables étaient vraiment les rat(e)s, pourquoi n’auraient-iels pris QUE les rubans et pas le reste ? Question de goûts personnels ?

    En tout cas si dans les prochains jours vous voyez passer des rongeuses(-eurs) étrangement attifé(e)s, ne vous demandez pas où iels se sont procuré les accessoires.

  • peut-elle exceptionnellement se permettre de vous conseiller un court programme radiophonique ? Si vos oreilles ont une petite demi-heure de libre, jetez-en au moins une sur l’édifiante série « Les Lieux cachés du pouvoir », disponible sur le site de France Cul’ — qui n’est pourtant pas tellement connu comme étant un repaire de complotistes, de wokes ou d’anarcho-bolcheviques. De la buvette parlementaire aux chasses présidentielles en passant par les loges des stades et les clubs privés, vous comprendrez pourquoi il est aujourd’hui toujours aussi tentant de perpétuer une coutume dont le point d’orgue se déroula sur une célèbre place parisienne le 2 pluviôse de l’An 1.

    Allez, bon énervement à tou(te)s celleux qui écouteront.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-les-lieux-caches-du-pouvoir

  • lit présentement un petit polar anglais (« La Fille du train », de Paula Hawkins) qui pourrait ne pas être mal, à ceci près qu’elle peine un peu à différencier les personnages les uns des autres (il est de notoriété publique que les Britanniques sont tou·te·s rigoureusement identiques), difficulté bien sûr aggravée pour les personnages masculins (il est de notoriété publique que les hommes cisgenres sont tous rigoureusement identiques).

    Ce qui, pour un esprit scientifique comme l’est celui de la vieille Garreau, peut se synthétiser par l’équation suivante : [Britanniques tou·te·s pareil·le·s] x [hommes tous pareils] = [hommes britanniques tous pareils au carré].

    • Je plussoie. D’ailleurs, jusqu’à une époque pas si reculée, les hommes britanniques portaient différents types de moustaches, et c’est comme ça qu’on arrivait à les reconnaître dans les romans d’Agatha Christie. Mais maintenant c’est perdu. (Sauf Kenneth Branagh, qui porte une moustache ou une barbe différente dans chaque film, mais pas dans sa vie quotidienne comme ça il passe inaperçu.)

  • Du commerce triangulaire à l’esclavage moderne - Philippe Rekacewicz - Visionscarto
    https://visionscarto.net/esclavage-moderne

    Le musée Kuben d’Arendal en Norvège a inauguré, en juin 2018, une exposition consacrée à l’esclavage moderne. Il se trouve que cette petite ville de la côte sud du détroit du Skagerrak (qui fait face au Danemark) entretient un lien particulier avec l’histoire de l’esclavage.

  • Des Thaïlandais dénoncent des abus sexuels commis par des missionnaires français
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/des-thailandais-denoncent-d-abus-sexuels-commis-par-des-missionnaires-fr

    #MEP #Missions_Etrangeres_de_Paris #viols #capitalisme #colonialisme #eglise #france_2023 #pédophiles

    avec derrière un sacré patrimoine …


    7e arrondissement de Paris, au 128 rue du Bac

    Aujourd’hui, cet argent sert, selon les MEP, à financer la formation de prêtres, à la construction d’églises, de centres de santé ou d’éducation à l’étranger. Mais au sein de la congrégation, certains s’interrogent sur une financiarisation trop poussée, qui, selon eux, n’est pas au cœur de leur mission. D’autant plus que le nombre de missionnaires en poste à l’étranger a été divisé par plus de 10 depuis la fin du 19e siècle. Cet argent servira-t-il un jour à indemniser d’éventuelles victimes comme le fait aujourd’hui l’Église de France ? Personne ne peut le dire pour l’instant.

    Le film documentaire Un si lourd silence de Karina Chabour et Julie Dungelhoeff sera diffusé le samedi 16 septembre 2023 sur France 24.