• Comment devenir ergonome UX ? - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/comment-devenir-ergonome-ux

    Vous êtes plusieur·e·s dernièrement à me demander comment devenir ergonome ou UX designer. Ces profils sont effectivement de plus en plus recherchés. Si ce n’est pas votre futur métier, ça peut être une corde de plus à ajouter à votre arc de dev front, de graphiste ou d’expert a11y.

    Sans prétendre avoir la bonne réponse et sans chipoter sur la dénomination (ergonome ou UX designer, osef), je peux au moins témoigner de ce qui m’a forgée, en partant du principe que si vous me posez la question, c’est que vous souhaitez vous orienter vers quelque chose qui ressemble à mon job actuel, c’est-à-dire l’UX design ou conception centrée utilisateur/trices.

    #metiers #ergonome #UXdesigner #WebDesign

  • Les do-don’t de l’accessibilité - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/affiches-do-dont-accessibilite

    Cette série d’affiches aide à concevoir pour tou·te·s en expliquant ce qu’il faut faire et ne pas faire (do & don’t) pour chaque type de déficience. Ces conseils simples et compréhensibles, généraux plutôt que trop prescriptifs constituent une excellente entrée en matière. À afficher, sans modération, dans vos locaux !


    Sources : https://github.com/UKHomeOffice/posters/tree/master/accessibility

    #accessibilité #a11y #a11yDesign #designForAll #webdesign

    • Chère @tetue , je profite que le sujet est ouvert : je voudrais pouvoir transmettre à mon éditeur, pour mon prochain roman, des recommandations pour qu’il soit plus facilement lisible pour les dyslexiques, c’est une sorte de promesse que j’ai faite à ma fille Adèle qui veut pouvoir lire le prochain. Existe-t-il une charte ? Et dans cette charte quelles sont les recommandations les plus importantes parce que je ne pourrais sans doute pas exiger toute la refonte de la maquette déjà existante.

      Cet été, la discussion est venue avec Adèle en cherchant dans mes livres d’adolescent dans la maison cévenole ceux des livres qu’Adèle trouvait les plus lisibles. La maquette des Folio des années septante par exemple n’était pas sans donner des problèmes tandis qu’un tout petit éditeur qui n’avait pas du beaucoup se donner de mal avait produit quelque chose d’assez parfait du point de vue d’Adèle.

      Par la suite, ayant lu de mon côté Rose-Ronce d’Eric Chevillard, l’ayant bien apprécié et me demandant si d’aventure ce ne serait pas du goût d’Adèle cette espèce d’actualisation d’ Alice au Pays des merveilles , j’ai eu à découvrir de la bouche d’Adèle que la maquette tellement sobre et belle des éditions de Minuit , c’était juste parfait, loué soit Garamond !

      Bref, si tu as quelques ressources sur ce sujet spécifique, je suis ton public captif.

      Amicalement

      Phil

    • @philippe_de_jonckheere : pour en avoir discuté avec des enseignant·e·s, il y a autant de dyslexies, et donc de solutions, que de dyslexiques… Spour ça que l’approche est plutôt de laisser à chacun·e la possibilité d’adapter à ses besoins .

      Il n’y a pas de police recommandée pour les dyslexiques :
      http://romy.tetue.net/quelle-police-pour-les-dyslexiques

      Les seules recommandations visent à améliorer la lisibilité (marges, alignements, etc.) :
      http://romy.tetue.net/ameliorer-lisibilite-typographique

      Et laisser chacun·e adapter à ses besoins, via des plugins navigateurs, etc. ou cette webapp du CNED :
      https://accessidys.org

      #dyslexie

    • @tetue Mille mercis, je regarde. Dans le cas présent, il s’agirait d’un livre en papier et donc sans plugin. J’avais déjà noté les considérations typographiques (encore que je ne me résouds pas encore à Comic Sans, mais je remarque que le Garamond est généralement bien apprécié d’Adèle) et celles de la mise en page (notamment la justification qui ne serait pas top, j’aurais pourtant cru). Merci d’avoir pris le temps de répondre en tout cas.

  • Petite maison, grande liberté ! - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/petite-maison-grande-liberte

    C’est un rêve de gosse. Allez savoir pourquoi, je dessinais des plans de maison, minuscules, en essayant de tout caser dans quelques mètres carrés, en optimisant l’espace. […] Je découvre que ce rêve de petite maison a pour nom de code « tiny house » et que d’aucuns le réalisent. Seulement une centaine dans l’hexagone mais, en vogue aux États-Unis depuis une vingtaine d’années, ces minuscules habitats écolos mobiles débarquent en Europe.

    #TinyHouse #habitat #désencombrement #nomadisme

  • Organ in the dust storm
    http://romy.tetue.net/organ-in-the-dust-storm

    I had arrived in the night without seeing anything. Alone. A little lost. The next day, I went to explore where I had just pitched my tent… Nowhere. The wind blew dust in the desert, partially obscuring the view, like fog. Human shadows passed like me in this fog. Suddenly, from a sheet of dust, arises… what ? an organ !?

    https://www.instagram.com/p/BWbCzMlhscH

    #DisOrgan #Nowhere #dust #CircusKinetica #BurningMan

  • Pourquoi le festival Burning Man a changé ma vie
    http://www.huffingtonpost.fr/cecile-ravaux/pourquoi-le-festival-burning-man-a-change-ma-vie_a_23008157

    Avant tout, on y apprend la découverte artistique, la découverte des autres et la découverte de soi […] On joue tous le jeu, on vit l’expérience, nos yeux s’humidifient malgré la chaleur et la déshydratation. On vit un moment unique, magique, mon esprit ne comprend pas, rien n’est cohérent, sauf la confiance entre nous tous. Cette confiance est le noyau de la libération de nos émotions […] Le temps passe, les activités se bousculent, on expérimente, on lâche prise, on réalise enfin, on craque. On pleure de bonheur, on comprend. Puis on va plus loin, on joue mieux le jeu quand une activité se présente, on n’a plus peur d’avoir l’air ridicule. On vit et se découvre tel que l’on est, ses propres limites hors du cadre social et des normes dans lesquelles on a évolué.

    #BurningMan #confiance

    • cette bulle reste dans ma mémoire, elle me fait sourire ou verser une larme, mais au fond de moi, ces expériences m’ont rendu plus forte, plus épanouie, plus à l’écoute de l’autre et plus tolérante. Je vois les choses différemment, je prends conscience qu’à Burning Man où à Paris, chaque personne est riche d’histoires et j’ai envie de m’investir beaucoup plus, dans mes projets de tous les jours, car on m’a tellement donné, apporté de bien-être pendant cette semaine que je souhaite redistribuer cette énergie autour de moi, dans l’éco-système qui m’entoure. Une contribution qui me fait grandir chaque jour, des petits gestes d’optimisme et de dynamisme qui au quotidien me rendent un peu plus satisfaite de mes actes et me donnent confiance en moi, car je distribue des petits moments de bonheur. Le bonheur est réciproque et j’en récolte aussi la bonne énergie, puis je souris, je dors. Un nouveau jour se lève, je suis heureuse, j’ai envie de partager cette émotion et de vous sentir heureux, vous, mes amis, toi, le passager assis devant moi dans le métro, les gens que je croise sur mon passage.

  • Cette artiste laisse le public lui faire ce qu’il veut pendant 6 heures.
    http://www.feroce.co/marina-abramovic/?ref=fb


    Démonstration du principe d’#impunité

    « Ce travail révèle ce qu’il y a de plus horrible chez les gens. Cela montre à quelle vitesse quelqu’un peut se décider à te blesser lorsqu’il y est autorisé. Cela montre à quel point il est facile de déshumaniser quelqu’un qui ne se défend pas. Cela montre que la majorité des gens ’normaux’ peuvent devenir très violents en public si on leur en donne la possibilité. »

  • Dans quel Monde on vit -
    Interview de Virginie Despentes
    http://www.rtbfradioplayer.be/radio/liveradio/lapremiere?rpAodUrl=http://rtbf-pod.l3.freecaster.net/rod/rtbf/geo/open/F/FJh1g8TBom.mp3&rpSt=10&rpSrp=3.0

    — Vous avez dit : « Les hommes sont lents ».
    -- […] Je trouve qu’ils sont lents, en tant que groupe. Déjà ils ont été assez lents à comprendre que le féminisme les concernaient. On ne pouvait pas avoir toute une partie de la population qui voulait changer le monde, changer la façon de vivre, l’espace public, et que eux allaient juste… rien changer. Ça doit se faire ensemble ou alors il faut qu’on soit dans des sociétés non-mixtes. Mais si on est dans une société mixte il ne peut pas y avoir un féminisme actif avec une population masculine passive. Il faut que ça se fasse dans une discussion, dans des frottements ou même des conflits.

    Là où je trouve que les hommes très très lents c’est sur des questions comme le viol ou le harcèlement de rue ou le harcèlement au travail […] Ça fait plus de trente ans que je vois toujours la même chose : des filles qui se réunissent pour en parler ; on va quand même pas se réunir comme ça des siècles et des siècles […] Ceux qui doivent en parler, se poser le problème, ce sont les agresseurs, c’est-à-dire les hommes : c’est aux hommes de se demander « qu’est-ce que vous foutez avec le viol », par exemple. Spa nous : en général, on viole très peu. Donc vous, en tant que groupe, qu’est-ce que vous foutez avec le viol ? Est-ce que vous pensez que c’est nécessaire, pour nous tenir […] Y’a quelque chose, parce que sinon, quand y’a un viol, vous vous rassembleriez pour vous demander comment faire pour arrêter ça. C’est pas une force supérieure à vous qui s’empare de vous, spa Satan. Satan vous habite pas quand vous violez. Donc qu’est-ce que c’est que votre culture, qu’est-ce que vos comportements, votre rapport à l’alcool, au groupe, à la féminité… Qu’est-ce que vous pouvez changer ? Parce que ceux qui doivent arrêter de violer, c’est les hommes. Nous on peut pas… on n’est pas au maximun, mais quasiment. Parce qu’après, la seule solution intéressante qu’on peut apporter, en tant que femme, c’est sortir avec un bazooka et dès qu’on voit un mec qui bouge, boum, on l’allume avant de savoir si oui ou non c’est un agresseur […]

    Ceux qui doivent renoncer par rapport au viol, au harcèlement et à toute une série de comportements qui changent complètement la façon qu’ont les femmes de se déplacer en ville mais aussi d’être chez elles et dans leur corps, tout le temps, ce sont les hommes. Y’a des choses qu’on peut, nous, faire : on peut faire plus de films, plus produire, se débrouiller pour avoir des postes de pouvoir et changer des représentativités… Mais les viols, les gars, ça reste votre problème. Ou alors dites-nous « nous on trouve ça bien parce c’est pratique qu’il y ait des violeurs, c’est un peu comme les terroristes : il font le boulot pour que vous vous teniez toutes tranquilles, y’en a 3 ou 4 qui font ce sale boulot et nous on profite de ça. » Mais dites-le nous clairement.

    Et c’est là que je trouve les hommes lents : c’est-à-dire, à un moment donné, prenez la parole sur ce qui est votre problème. Les victimes souvent sont des femmes, d’accord, mais les agresseurs c’est vous, donc c’est à vous de prendre ça en charge. […] Ça devrait faire 15 ou 20 ans que je devrais voir les mecs réfléchir comme des fous pour changer. Mais je ne les vois pas.

    #viol #CultureDuViol #PassivitéMasculine

    • @aude_v : oui, c’est moi qui ai retranscrit (c’est loooong) et j’ai volontairement éludé certaines répétitions de mots (courantes à l’oral mais nuisant à la compréhension de l’écrit) et laissé des « spa » au lieu de « ce n’est pas » parce qu’après tout, c’était ainsi dit et tout aussi efficace à l’écrit.

      Ce faisant… c’est étonnant comme elle parle vite parfois, dans un registre très oral et comme sa pensée reste cependant limpide et facile à suivre (ou c’est chez moi seulement que ça fait mouche ?)

      #transcript

    • L’insupportable violence du féminisme - Crêpe Georgette
      http://www.crepegeorgette.com/2017/08/09/insupportable-violence-feminisme

      Andrea Dworkin demandait en 1983, il y a 34 ans, aux hommes pourquoi ils étaient si lents à comprendre les choses. Pourquoi étaient-ils si lents à comprendre que les femmes sont dans l’urgence d’arrêter d’être violées, d’arrêter d’être frappées, d’arrêter d’être tuées, d’arrêter d’être blâmées pour avoir été violées, frappées et tuées. Pourquoi 34 ans après l’êtes-vous toujours autant ? Pourquoi mon urgence devrait être de chercher les bons mots, le « des » au lieu du « les » pour ne pas vexer votre ego et vivre sous la menace que vous passiez du statut de faux allié à celui d’ennemi déclaré.

      #lenteur

    • Andrea Dworkin : Je veux une trêve de vingt-quatre heures durant laquelle il n’y aura pas de viol | TRADFEM
      https://tradfem.wordpress.com/2014/11/15/je-veux-une-treve-de-vingt-quatre-heures-durant-laquelle-il-ny-au

      Et s’il devait y avoir une requête, une question ou une interpellation humaine dans ce cri, ce serait ceci : pourquoi êtes-vous si lents ? Pourquoi êtes-vous si lents à comprendre les choses les plus élémentaires ? Pas les choses idéologiques compliquées ; celles-là, vous les comprenez. Les choses simples. Les banalités comme celles-là : les femmes sont tout aussi humaines que vous, en degré et en qualité.

    • Il y a fort à parier que vous n’avez pas entendu parler de ces affaires dans les médias nationaux, hormis un entrefilet sur un site quand l’affaire permet un titre racoleur comme « il tue sa femme à coups de casseroles ». Une simple anecdote. Il faut sortir ces affaires de la case « faits divers ». Un meurtre antisémite, raciste ou homophobe n’est pas un fait divers. Ce qui nous induit en erreur en l’occurrence, c’est qu’il y a une relation particulière entre la victime et l’assassin. Ces hommes ne tuent pas toutes les femmes. Ils tuent les leurs. Mais ils les tuent parce que ce sont des femmes et qu’ils sont des hommes. Autrement dit parce qu’ils croient encore à la possession des unes par les autres. Donc ils refusent à ces femmes leurs droits d’êtres humains libres. En cela, ils rejoignent les crimes de discrimination. Tous disent la supériorité de quelques uns.

      Ce n’est pas de l’actualité régionale, c’est un problème national. Ces affaires devraient donc être relayées dans les médias nationaux. Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde. C’est dire que les violences faites aux femmes sont un sujet négligeable. Pour que cela devienne le problème de tous, les médias ont également une responsabilité. Ils doivent s’emparer du sujet. Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer.

    • En réalité, ce n’est pas une gifle ou un coup de pied qui aurait malencontreusement entraîné la mort. L’homicide involontaire est l’exception, il représente moins de 10% des cas. Bien sûr, avant la mise à mort, il y a souvent eu des violences mais ces femmes ne meurent pas de coups. Elles meurent parce qu’on a décidé de les tuer. Dans plus de 90% des cas, il y a volonté de tuer. Pénalement ce sont des meurtres - parfois même avec préméditation, ce qu’englobe l’assassinat. En France en 2017, on tue sa femme en général de deux façons : on la plante au couteau ou on lui tire dessus avec une arme à feu, souvent un fusil de chasse.

      Jean-Pierre, 58 ans, a choisi un autre mode : il a attendu que son ex compagne, Nicole, 47 ans, sorte d’une supérette et il lui a foncé dessus en voiture. Le mari de Doris, 60 ans, a choisi la batte de base-ball. Après 33 ans de mariage, il la soupçonnait d’infidélité. C’était en janvier dernier. En mars, Frédéric, 86 ans, atteint d’Alzheimer a tué Marcelle, 90 ans, à coups de casserole. Il a déclaré « elle a ce qu’elle mérite. Je l’ai fracassée ». Le 12 juin dernier, c’était l’anniversaire d’Émilie, 34 ans. Son mari dont elle venait de se séparer, Guillaume, 37 ans, mécanicien, lui a ligoté les chevilles et les poignets sur les rails d’un TGV Paris/Nantes. D’après l’autopsie, elle était vivante au moment du passage du train. En mai, avec le calvaire de Marion, 41 ans, j’ai découvert la qualification légale de « viol ayant entraîné la mort ».

    • @dudh48 c’est faux, il y a un très grand nombre de personnes impliquées dans l’éducation de chaque enfant. Sans compter que les femmes elles-mêmes sont éduquées depuis l’enfance à subir ce genre de choses et à trouver ça « normal ». Donc bah oui clairement, la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      On sait par l’anthropologie qu’il existe et a existé d’autres sociétés sans culture du viol et moins voire pas patriarcales. Sans dire qu’il n’y a pas d’autres soucis mais juste déjà ça montre que ça existe, et que donc ce n’est pas un truc inhérent, obligatoire.

      Si tu es un homme, tu peux commencer par ne pas être comme ça, et à éduquer les jeunes garçons de ton entourage à ne pas être comme ça, même si toi tu n’as pas d’enfants (les neveux, les enfants des amis, etc).

    • @philippe_de_jonckheere , je ne trouve rien de mieux à dire que de remettre ici la citation que tu as choisie : Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde.
      Et si le constat de @dudh48 :

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      est globalement vrai, il faut aider à une prise de conscience orientée vers l’éducation des garçons, venant des adultes éclairés, hommes ou femmes.

    • L’homme (avec un petit h et un pénis de taille variable) est une pourriture : c’est lui qui vole, viole, tape, tue, refuse de laver ses slips et préférerait crever plutôt que de vivre dans un monde où des bonniches ont le droit de devenir PDG. Voici la « version officielle » de notre histoire. L’histoire humaine est, dit-on, l’histoire d’une domination masculine, faite par et pour des hommes prêts à tout pour tenir les faibles femmes à leur botte.
      Sauf que cette histoire est fausse. Du moins en partie.

      Je me demande quelle partie de sa phrase d’intro est fausse du coup ...

    • @rastapopoulos

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      Il me semble que surtout les garçons passe à côté d’un truc que je combats dans l’éducation de mes trois filles (disons encore deux en activité) : la répartition genrée des tâches par exemple (je déteste le bricolage mais je manque rarement une occasion d’impliquer mes filles dans l’apprentissage du maniement de certains outils, notamment mécaniques, et il est consternant de voir comment elles sont résistantes à cela, de peur d’être différentes de leurs camarades. De même il me semble qu’un bon éveil à des mécanismes plus intellectuels cette fois-ci qui vise à instruire tout ce petite monde (filles et garçons, indifféremment) à propos des impensés sexistes n’est lui pas non plus réservé aux seuls garçons.

      Enfin j’ajoute que la lecture de Beauté Fatale de @mona est obligatoire pour les enfants des deux sexes.

      Mais je comprends ce que tu veux dire par surtout les garçons

    • On parle de mise à mort des femmes par les hommes qui sont leurs conjoint et pas de trucs pseudo métaphysiques sur le sens de la vie et les gros malheurs des looser au masculin ! Je t’en ficherait des accidents de la vie et de recyclage quant on parle de mecs qui butent les femmes. C’est quoi le rapport ?

      @dudh48 quant tu dit ceci

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      En fait tu dit que l’oppression des femmes c’est de la faute des femmes puisque ce sont elles qui éduquent et pas celle des hommes. Les pauvres choux si c’est des bitards criminels c’est la faute de leurs mamans... Ca saoul ce stéréotype c’est hyper macho et c’est franchement mal venu ici alors qu’on parle de FEMINICIDE. L’éducation des enfants est faite par toute la société et à ne s’arrête pas a l’enfance. Par exemple pour toi @dudh48 il est encor temps d’apprendre que tes considerations hyper généralistes et vagues sur la vie, la mort au masculin, sont tres sexistes et n’ont rien a faire ici.

      C’est irritant de voire que vous parlez pas de la violence masculine et des femmes assassinées, la discutions deviens un flatte-scrotum pour savoir qui est le bon pere qui éduque ces filles à ne pas se faire tuer par leurs amoureux ou de la branlette de phallosophe sur les looser ces pauvres couilles accidentées et les méchantes mères responsables du sexisme...

      L’éducation des hommes à la violence et au mepris des femmes elles vien aussi de vous, ici, qui au lieu de réfléchir a la responsabilité des hommes dans l’exécution des femmes, vous servez du sujet pour vous faire moussé l’ego.

    • Je rebondis sur les propos de @rastapopoulos qui disait que :

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      et je me rappelle qu’en 2014, il y eut des initiatives institutionnelles prise par certain-es enseignant-es avec l’ABC de l’égalité. Mais par manque de courage politique, ladite institution a préféré céder au chantage du lobby réactionnaire de la « Marche pour tous ».
      En matière d’éducation et de changement des mentalités, rien n’est jamais acquis et tout est à construire ou reconstruire. Ne pas baisser les bras ni baisser sa garde.

      Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer

      Et c’est bien sur cette démarche qu’on doit se mobiliser.

    • @mad_meg je suis tout à fait d’accord et je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ». Car pour l’égalité là oui il faut éduquer tous les enfants à tout faire, mais pour la violence, c’est surtout ceux (masculin car majoritaire, ya toujours des exceptions blabla on s’en fout) qui sont ou seront responsables des violences qu’il faut éduquer à ne pas l’être. Même si on peut apprendre aux petites filles à manger plus, être plus musclées et savoir se défendre, ce n’est qu’une mauvaise conséquence, ce n’est pas en priorité aux victimes ou futures victimes à apprendre à éviter la violence, c’est aux coupables ou futurs coupables d’apprendre à ne pas être violents comme ça.

      Il n’y a rien de naturel, c’est un processus social, que les garçons apprennent depuis tout petit (cf la remarque anthropologique). Non l’homme n’est pas un loup pour l’homme ni pour la femme « de tout temps et en tout lieu », cela dépend des sociétés, donc des éducations.

      À dire que c’est « naturel », bah forcément alors « c’est comme ça », on ne peut rien faire et on ne fait rien, comme un gros nul, et on suit les préceptes de Dame Nature. C’est marrant comme les gens suivent « la nature » quand ça les arrange et pour d’autres sujets là disent qu’on est des humains, qu’on est différent, etc.

    • @aude_v Peggy SASTRE écrit pour Slate, L’Obs et des livres. J’étoile rarement les billets issus de ces publications, voir jamais.
      Le paragraphe de présentation, à la suite de celui relevé par @nicolasm :

      Si les hommes ont le pouvoir, c’est parce que les femmes l’ont bien voulu, tout au long des 99,98 % de l’histoire de notre espèce. Et ces millions d’années qui nous ont vus devenir lentement ce que nous sommes, elles les ont passés à frétiller du derche au moindre indice de force, de puissance et de brutalité. Pourquoi ? Parce lorsque votre organisme renferme des ovaires et un utérus, que votre reproduction vous fait courir un danger vital aussi extrême qu’indispensable, et que vous vivez dans un environnement hostile, de tels attributs sont encore les meilleurs pour vous protéger, vous et le fruit de vos entrailles, et vous aider à transmettre vos gènes aux générations suivantes.

      Ce docteur en philosophie des sciences, nous éclaire d’une lumière radicalement nouvelle dans notre paysage intellectuel, si les 250 pages de son bouquin sont à l’avenant de cette présentation, il doit briller aussi fort que les périodiques qui la publie.
      Salutaire coup de gueule de @mad_meg

      Ce n’est pas parce qu’on vit en 2017 que Saint-Macron, le Jésus français va sauver le monde. Il n’est que Jésus et c’est un fils très obéissant envers Dieu le père (François Hollande) et le Saint-Esprit (la mafia de la finance et du grand patronat). La sainte trinité veut juste restaurer l’esclavage. Que les esclaves soit homme ou femme lui importe peu, tant qu’ils travaillent et ferment leur gueule.

      @dudh48 tu as oublié de placer « le fruit de nos entrailles » dans tes #élucubrations.

    • @rastapopoulos

      je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ».

      Oui, tu as raison, la présence dans mon esprit de deux conversations, celle-ci et une autre à la maison, m’a fait faire une sortie de route. Mille pardons pour ma contribution au désordre de cette discussion qui a effectivement le défaut du désordre et de partir dans des directions pas toutes fécondes.

    • @rastapopoulos c’etait pas à toi que je pensait en fait, mon coup de gueule etait pour @dudh48 et @philippe_de_jonckheere qui s’est reconnu.

      Je suis d’accord avec le fait d’éduquer spécifiquement les garçons et les hommes à la réduction de leur violence, de leur egoisme, de leur autosatisfaction, de leur egocentrisme. Je pense qu’il faut que les hommes et les garçons perdent de leur assurance, de leur confiance en eux en tant qu’hommes. Il faut que les hommes aient peur de dire des biteries aux femmes ou a propos des femmes et tout particulièrement avec les féministes vu que les hommes se sentent toujours pertinent pour nous faire la leçon comme ici sur la vie, la mort, la loose, la place des femmes dans la responsabilité du sexisme...
      Alors petit conseil en particulier @dudh48 qui est nouveau et qui connais pas encore les féministes d’ici et qui connais pas nom plus mon grand dévouement dans le pétage de bonbons. Le rôle des hommes vis à vis du sexisme c’est de s’adresser aux autres hommes (et pas pour s’envoyer des lauriers !) et de pointé les responsabilité des hommes (et aussi les votres comme ici ce mansplanning que tu nous inflige @dudh48 ), pas de faire la leçon aux femmes ou de chercher les responsabilité des femmes.
      Il y a plein de tags très bien achalandés que je te conseil de fouillé @dudh48 si le sujet des violences faites aux femmes t’intéresse. #domination_masculine #culture_du_viol #fraternité #mégèrisme #violences_masculine #condition_masculine #mâle-alphisme #male_gaze #male_entitlment #sexisme #misogynie et #féminisme #historicisation #effacement_des_femmes #féminicide #virilo-carnisme ... et ne rate pas non plus #alliés #pro_féministes et toutes les discutions sur la place des hommes dans le féminisme qui sont nombreuses sur @seenthis
      Bonne lecture

    • @dudh48 je ne te connais pas. T’as vécu ! t’as donné ta part et tu es épuisé ! pauvre chaton ! ici t’es pas sur twitter ou snapchat ou que sais-je encore ? je ne sentais pas ce fil dès le départ et là tu dérapes mon gars ! tu n’insultes pas @mad_meg de cette façon et personne d’autre d’ailleurs ; de quel droit ?
      Il y a 3 heures, « la grande prêtresse » , te donnais des pistes à suivre et bon nombre de tags . Ta réponse est impulsive et complètement déplacé. Je suis au regret de te dire que je ne te suit plus sur @seenthis et que je suis à 2 doigts de te bloquer, connard. Tu seras le second avec @francoiscarmignola1 une enclume celui-la !
      non seulement tu es parano mais tu m’as tout l’air d’un tocard de première ! m’étonnes pas que tu milites pour la france insoumise.

    • Voila un bel exemple de réaction d’un certains type d’homme quand des femmes, feministes de surcroît, osent leur dire qu’ils racontent n’importe quoi : insultes, victimisation, détournement du sujet, rabaissement de l’interlocutrice... Le tout en trente petites lignes.
      Joli combo @dudh48 !

    • merde ! ton cas est plus grave que je ne pensais @dudh48
      tu as raté l’occasion d’avoir une discussion constructive avec @mad_meg je ne suis pas son disciple mais j’ai échangé précédemment avec elle, entre autre, sur le féminisme et j’en suis toujours ressorti enrichi.
      Adieu @dud48

    • Grande prêtresse virago en chasse c’est sympas. Je brûlerait quelques frivolitées sur l’autel d’Artemis en pensent à toi @dudh48

      Pour revenir à la discutions d’origine, réduire l’éducation aux seuls enfants je trouve cela un peu réducteur et assez pratique pour que les adultes ne s’éduquent pas. Changer de mentalité ca se fait tout au long de la vie et je désespère pas de voire les pépés et mémés apprendre des choses. Par exemple avec rezo.net puis seenthis je me suis beaucoup éduqué et j’imagine que je ne suis pas là seule et j’espère que ca va continuer et que même @dudh48 y arrivera.
      Le truc aussi pour les enfants et la réduction de la question de l’éducation aux enfants, c’est que perso je suis bientôt morte, c’est à dire dans 20-30ans si je suis optimiste. Et j’ai pas d’enfants et je porte pas spécialement d’espoir en l’humanité au prétexte qu’elle soit jeune. Du coup si je doit subir sans rien pouvoir y changer le sexisme des adultes, sous le prétexte fumeux qu’illes seraient immunisé·e·s à l’éducation ca me déprime trop.

      Par rapport à la violence masculine, la question de l’education me fait pensé aussi au travail d’éducation des hommes violents, on fait ca aux usa et en espagne. Je reviens si je trouve de la documentation là dessus. Ca me semble bien plus utile que l’incarceration avec d’autre machos dans un univers hypermacho du concour de bite permanant qu’est la prison. Et ces programmes ne sont envisageables que si on pense que l’éducation c’est pas que pour les mouflets et leurs mômans.
      Sinon par rapport à la violence, ca semble beaucoup être des exécution pour cause de rupture. Ces hommes refusent toute autonomie à la femme qu’ils disaient aimer. Au passage j’ai ce texte qui peu donner des pistes intéressantes
      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm

      ps- Merci à mes fidèl·l·es sectatrices et sectateurs pour votre soutiens ! ;P

    • Bon sang, ça fait même sortir Mona de sa réserve... si longue ! :-D

      Soutien à tou•te•s, l’éducation du troll sera longue ;-) A la première réponse un peu ferme, il n’hésite pas à montrer sa virilité et à insulter la femme qui lui tient tête... quelle sera la suite ? En fait, ce n’est même pas un troll, c’est peut être juste génétique ; un homme reste un homme, tout ça... ? :-D

    • Je prône la destruction de l’humanité puisqu’elle s’avère être une espèce nuisible.

      quelle confusion @dudh48 après une telle déclaration je doute que tu aies beaucoup d’interlocuteurs.ices ici ! ceci n’est pas de l’insoumission mais du nihilisme même si certains adeptes de cette doctrine me semble plus avertis que toi, triste sire !

    • Merci @mad_meg et merci à tout·es les participant·es de #seenthis qui ensemble élaborent régulièrement depuis plusieurs années un discours politique vivant qui a fait avancer ma pensée sur le féminisme et mon rapport au monde en temps que femme. La pertinence de nos confrontations face à la difficile capacité de chacun·e a accepter les critiques ou à faire tomber nos propres barrières éducatives sont toujours d’une grande richesse.
      Déconstruire sans cesse les discours essentialistes, racistes et dominateurs reste une gageure face à l’arrogance du conservatisme.
      Cela permet de se sentir moins seul·e et de s’appuyer sur cette belle pensée commune lorsqu’il faut rapidement reconnaitre et agir contre cette oppression.

    • Si vous saviez comme j’aime les femmes, comme je tremble quand l’une d’elles souffre, comme j’ai envie de l’étreindre entre mes bras, comme je voudrais avoir des seins pour qu’elle puisse y reposer sa tête et me confier son chagrin.

      Les tueurs de femmes peuvent tenir le même discours que toi. Les pères incestueux aussi ainsi que les violeurs. Ils disent tuer par amour. L’amour des hommes c’est ce qui tue et viol les filles et les femmes en masse, c’est ce dont parle l’article. Venir laver tes propos misogynes et ton comportement sexiste dans ton prétendu l’amourrr de nos nibards et la jouissance que nos chagrins te procure ca ne fonctionne pas.

      Sur le sujet j’ai trouvé ceci : Au nom de l’amour : les violences dans le couple
      https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2007-8-page-34.htm

      Il y avait un texte super sur le blog « Comment ne pas être féministe ? » mais le blog a disparu #tristesse

      @aude_v @touti et tou·te·s merci pour vos messages de soutiens. Afin de pouvoir poursuivre sur le sujet des violences masculines dans le couple j’ai ouvert une nouvelle discussion ; https://seenthis.net/messages/609847

    • Non @dudh48, ce n’est pas comme ça qu’on fait des excuses.
      Tu n’as pas non plus droit à aller te cacher derrière le nihilisme, ton arrogance prouve bien l’impasse de tes propos. Apprends à élaborer ta pensée et reviens nous voir quand tu auras grandi.

    • Un autre point commun à nombre de ces affaires c’est le suicide du meurtrier.

      L’auteure n’insiste pas trop là-dessus, pourtant c’est révélateur de la perversité des ressorts de la violence masculine et du déni des hommes autoproclamés féministes qui reproduisent de bonne foi la domination masculine, souvent en évoquant d’une manière ou d’une autre la « tendresse », la « passion » ou l’« amour ». Hors-sujet.

      FAITES-VOUS SOIGNER !

      (à cette échelle de nuisance il ne s’agit plus seulement de pathologie individuelle)

      À ce propos, je crois, sur la violence masculine cf. ce strip :

      « Un sentiment sauvage apparaît, comment allez-vous le gérer ? »

      (compléter le 2, « je monte un fight club », avec « je la menace / je la frappe / je la tue »)

      La réponse 3 « j’en parle à mes proches, je crois que j’ai peur de l’abandon », présentée de façon légère, parait facile, encore faut-il avoir le courage de l’assumer dans une société patriarcale hétéronormée viriliste. Courage infiniment moins coûteux que celui d’une femme qui décide de s’émanciper.

      https://lemecxpliqueur.wordpress.com/2017/04/14/parlons-de-nos-sentiments

    • Au sujet des hommes qui prétendent être dominé par leur femme et disent vivre en régime matriarcale j’ai trouvé ce texte ;

      Non, la Germaine n’est pas une preuve qu’on vit dans un matriarcat
      La femme qui gère et mène son foyer subit une charge mentale, et c’est pas l’fun

      http://urbania.ca/249506/non-la-germaine-nest-pas-une-preuve-quon-vit-dans-un-matriarcat

      Il y a aussi le myth de la bretagne matriarcale, très présent chez les machos bretons. Il y a des variantes. J’ai croisé de nombreux hommes qui se prétendent féministes parceque leur grand-mère n’était pas totalement une serpillière H24 7/7j. Dès qu’une femme n’est pas un paillasson paf c’est le matriarcat ! Et ces pauvre hommes vivent dans le matriarcat depuis que mémé les a forcé à finir leur soupe.

    • Je la reposte ici :

      @dudh48 Je trouve embarrassants les gens qui n’arrivent pas à admettre qu’ils se sont peut-être viandés dans les grandes largeurs dans une discussion, qu’ils ont manqué de respect envers les autres intervenants et qu’il n’y a rien de déshonorant à tenter d’appréhender le point de vue d’autrui, d’évoluer avec l’autre et éventuellement s’excuser d’avoir eu un comportement ou des propos inappropriés, plutôt que d’imposer ses idées à tout prix, dans une posture arrogante et donc hermétique à la simple idée de débat contradictoire.

      Voilà, voilà !

    • Par rapport au nouveaux paternage, à l’education et cette dérésponsabilisation des hommes dans leur domination et culpabilisation des pères. Je remet le lien :

      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm#no6

      En même temps, des théories féministes sur l’identité de genre se développaient sur la base de la théorie psychanalytique de la relation objectale ; elles soutenaient que les mères étaient seules responsables de la domination masculine à cause de leur manière d’éduquer les enfants (Dinnerstein, 1976 ; Chodorow, 1978) [6][6] La base de cette théorie est la suivante : « Les femmes.... Certaines critiques de ces théories féministes des relations objectales considéraient les hommes plus comme des victimes que comme des agents de la domination patriarcale et blâmaient en premier lieu les femmes puisqu’elles élèvent seules les enfants et détiennent le pouvoir émotionnel (Segal, 1987 ; Brittan, 1989 ; Connell, 1987 ; Cornwall et Lindisfarne, 1994). Par ailleurs, il faut relever que l’idée selon laquelle l’augmentation de l’investissement affectif des hommes auprès des enfants correspond à une diminution de l’autorité patriarcale dans les familles est contestée par les récentes études historiques, basées sur du matériel autobiographique, des pratiques de « paternage » au XIXe siècle (Tosch, 1996, 1999 ; Davidoff et al., 1999). Par exemple, Tosch a montré, dans son étude sur les pères de classe moyenne et sur la construction de l’identité masculine dans la première moitié du XIXe siècle, que ces pères étaient souvent très impliqués dans la « relation affective » avec leur enfant, mais que cette éducation « virile » était uniquement liée aux valeurs d’autorité morale paternelle et cherchait surtout à transmettre aux fils les caractéristiques « masculines ». Tosch soutient que, en dépit des variations historiques des rôles paternels, la règle du père perdure, car l’autorité paternelle demeure liée aux idées d’estime de soi, de statut et d’identité masculine.

      et

      Des groupes tels que les Families need fathers prétendent que les femmes sont responsables de ces inégalités évidentes dans la division sexuelle du travail, car elles exercent le « pouvoir domestique » à la maison et refusent de le partager avec les hommes. Certaines féministes libérales ont repris ce concept de « pouvoir » domestique : elles soutiennent que, puisque les femmes sont supposées devoir élever les enfants, cela leur donne un pouvoir « caché ». C’est leur responsabilité d’encourager les compétences masculines (Backett, 1987). Les féministes du New Labour ont aussi adopté ce discours culpabilisant les femmes, qui influence les politiques sociales récentes et considère les mères comme un obstacle majeur à l’augmentation de la participation des hommes à l’éducation des enfants (Williams, 1998).
      21

      Ces discours accompagnent une focalisation accrue sur la valeur genrée différente de l’investissement des pères, qui consolide les arguments soutenant que les enfants ont besoin de leurs pères. Le fait que les pères s’occupent moins de leurs enfants n’a ainsi plus d’importance, puisque leur contribution au développement de l’enfant repose sur les valeurs morales et masculines (supérieures) qu’ils apportent à la relation père-enfant (Williams, 1998). Par exemple, Burges et al. (1997) démontrent que « le manque de preuves de l’investissement paternel dépend de la nature des soins paternels plutôt que de leur absence ». D’autres chercheurs, aux États-Unis, Hawkins et Dollahite (1995), affirment que les « pères ne sont pas des mères et ne doivent pas essayer de l’être ». Ils considèrent que l’activité paternelle la plus importante est la « responsabilité éthique des hommes pour les générations futures », « leur travail de relation » et la « stimulation intellectuelle qu’ils procurent aux enfants à travers le jeu ».

      sur la violence masculine et le contexte des séparation

      La violence domestique, les enfants et le droit de visite
      32

      La violence masculine contre les femmes a été reconnue par le Home Office  [7][7] Le département du gouvernement anglais responsable... comme un problème vaste et considérable, et à partir du témoignage d’enquêtes locales (voir par exemple Mooney, 1993 ; Radford et Dominy, 1996), il semble qu’une femme sur quatre soit susceptible d’en faire l’expérience au cours de sa vie (Home Office, 1999). Ces enquêtes ont également révélé qu’un tiers au moins des femmes subissent des violences accrues après la séparation (voir aussi Mirlees-Black, 1995). On ne sait pas actuellement combien d’enfants vivent la violence domestique au quotidien ou sont affectés par ses conséquences dans le contexte postérieur à la séparation, mais l’enquête British Crime de 1996 a montré que la moitié des femmes qui subissaient des violences domestiques étaient des mères (Mirlees Black et Byron, 1999).

      Des études féministes concernant l’impact de la violence domestique sur les enfants sont venues s’inscrire en faux contre les idées reçues présentant les mères comme les plus susceptibles de maltraiter physiquement ces derniers dans ce contexte. Ces études ont révélé une corrélation élevée entre violence domestique et mauvais traitements physiques par le même auteur. Par exemple, en examinant 116 rapports hospitaliers sur des cas de mauvais traitements envers les enfants où la violence domestique était également présente, les chercheurs américains Stark et Flitcraft ont découvert que les pères violents étaient trois fois plus susceptibles d’être les principaux auteurs de maltraitance des enfants que les mères (Stark et Flitcraft, 1988). Une autre étude américaine (Bower et al., 1988) a révélé une corrélation élevée entre la gravité de la violence domestique et la gravité des mauvais traitements physiques infligés aux enfants par des pères, dans un échantillon spontané de 775 mères qui avaient subi des violences domestiques. Ces auteurs ont affirmé que les deux formes de violence visaient le « maintien de la dominance familiale » (Bower et al., 1988 : 166). Dans une moindre mesure, des études ont également examiné les connexions entre la violence domestique et les agressions sexuelles envers les enfants perpétrées par les pères. Hooper (1992), par exemple, dans une enquête à petite échelle sur les mères, a trouvé que cette violence était souvent utilisée pour les empêcher de percevoir l’agression sexuelle contre l’enfant, tandis que Hester et Pearson (1988), en examinant 44 dossiers d’enfants placés sous protection ont estimé que la violence domestique et l’agression sexuelle envers l’enfant par le même auteur étaient co-présentes dans la moitié des cas.

      je vais finir par le cité en integralité !

      Au vu des textes mentionnés ci-dessus, on comprend que beaucoup de recherches entreprises sur les pères se soient concentrées sur les plus ou moins prétendues contraintes imposées à leurs relations avec leur enfant, et en particulier sur le « paternage » en contexte de post-séparation et de post-divorce. Toutefois, dans ce domaine, les recherches ont mis en évidence des découvertes étonnamment cohérentes, même si ces recherches ont été menées à partir d’une pluralité de perspectives différentes, dont toutes n’étaient pas féministes. Par exemple, elles constatent que la préoccupation de la majorité des pères lors de la séparation n’est pas de satisfaire les besoins et les intérêts des enfants, mais la perception de leur propre perte en pouvoir direct et contrôle des femmes et des enfants, et ce, qu’il y ait ou non usage de violence domestique (Simpson et al., 1995 ; Arendell, 1995 ; Smart et Neale, 1999).
      39

      Smart et Neale ont interrogé aussi bien des mères que des pères dans leurs investigations sur le « parentage » après divorce et ils ont constaté que, en dépit de quelques exceptions individuelles, la majorité des hommes interrogés considèrent la décision des femmes de mettre fin à leur relation comme un coup porté à leur identité masculine, et que souvent ils cherchent, par réaction, à créer « le plus de grabuge possible », utilisant pour cela leurs relations avec les enfants. Or, loin de s’opposer à ces relations, les préoccupations des mères concernent généralement la non-fiabilité des engagements des pères quant à l’exercice du droit de visite et leurs capacités à prendre soin des enfants. Smart et Neale racontent également comment la plupart des pères considèrent tout effort pour normaliser les relations avec les enfants ou pour répondre au souci des mères concernant la qualité de ces relations, comme une limitation de leurs droits à la possession de l’enfant. Toutefois, la plupart des pères ne souhaitent pas avoir la responsabilité de s’occuper à plein temps des enfants mais veulent « voir les enfants lorsqu’ils en ont envie – ils ne veulent pas que les mères se plaignent s’ils les ramènent en retard, ou s’ils leur ont fait manger n’importe quoi, ils veulent davantage voir les enfants, mais seulement lorsque cela les arrange, et non lorsque cela arrange les mères » (Smart et Neale, 1999 : 146).
      40

      Les mères, de leur côté, voient les enfants et les pères comme détenteurs de droits, mais pas elles, et elles se perçoivent comme n’ayant à l’égard des enfants que des responsabilités. Cette étude a mis en lumière des différences genrées significatives quant à la manière dont les mères et les pères se perçoivent comme parents, les mères sentant qu’on attend d’elles qu’elles donnent la priorité aux besoins des enfants, se préoccupent de la qualité des soins et de l’attention apportés aux enfants lors des visites, tandis que les pères se soucient davantage de leurs propres droits de propriété sur les enfants et de l’effet de ces derniers sur leur propre statut masculin.
      41

      L’étude de Simpson et al. (1995) a débouché sur des constatations analogues, mais centrées sur le sentiment de perte éprouvé par les pères lors de la séparation et du divorce. Selon eux, ce qui préoccupe le plus les pères, c’est la perte non seulement d’un sentiment de pouvoir et de contrôle sur la famille, mais aussi de leur statut paternel et de leur influence sur les enfants. Pour prendre un exemple de préoccupation particulière, ils mentionnent le désir d’inculquer leurs propres valeurs aux enfants, et la crainte que ceux-ci n’adoptent les valeurs maternelles.

    • Une chose est remarquable : tandis qu’il était clair que les pères faisaient usage de violence à la fois contre les mères et les enfants, et que cela concernait le contrôle et l’autorité qu’ils exerçaient alors qu’ils vivaient encore en famille, nombre de ces pères s’affirmaient comme nouveaux pères qui s’impliquent régulièrement et s’occupent des enfants pendant que les mères travaillent, et un petit nombre d’entre eux affirmaient être ceux qui gagnent l’argent du ménage.

    • Condoléances pour ton père @vanderling

      @touti Je peu pas écouté l’interview mais je met ici la fin de la retranscription

      Et c’est là que je trouve les hommes lents : c’est-à-dire, à un moment donné, prenez la parole sur ce qui est votre problème. Les victimes souvent sont des femmes, d’accord, mais les agresseurs c’est vous, donc c’est à vous de prendre ça en charge. […] Ça devrait faire 15 ou 20 ans que je devrais voir les mecs réfléchir comme des fous pour changer. Mais je ne les vois pas.

    • Je m’en souviens de ton histoire de bretelles de sous-tifs @phalene . Tu ferais mieux de pas venir rajouté du déni à ton machisme. Dans cette histoire tu t’es ridiculisé tout seul en étant incapable de parler de la liberté des femmes sans venir nous infliger tes émotions érotiques d’hétéro. Le voile c’est pas à toi un mec blanc profitant des privilèges historiques de la colonisation et du patriarcat combiné de venir dire aux femmes ex-colonisées comment elles doivent s’habillées.
      C’est assez incroyable la force du déni masculin.

      Pour mémoire voici la discution en question :
      https://seenthis.net/messages/582085
      https://seenthis.net/messages/584293

      Pour la peine je vais ajouter #humaniste_nibardophile sur le lexique de mégèrisme
      @phalene et @dudh48 merci pour l’inspiration et le divertissement.

      edit : en fait humanisme priapique ca fonctionne pas mal aussi

    • ces mots de Virginie Despentes qui pointe la lenteur des hommes (en tant que groupe) à régler leur problème de violence

      Quand une femme est violente et qu’elle ne le reconnait pas, elle a raison d’exercer une violence symétrique ?
      C’est pour ça que la meute ne lui dit rien, voir l’encourage dans sa violence ?

    • Despentes ne parle pas de cas individuels. On peut toujours trouver des exceptions, dans TOUT il y a des exceptions, c’est pas pour ça que ça dit des choses sur la société dans sa globalité.

      La violence des femmes est clairement anecdotique, sur la société entière, et quand elle existe en plus c’est la majorité du temps en réaction/défense (les stats de meurtres de conjoints par des femmes montrent que la majorité était violentée, ce qui n’est jamais le cas dans l’autre sens).

      À l’intérieur de cette déjà minorité, on peut obligatoirement en trouver une minorité de la minorité où ce n’est pas le cas et où telle femme est totalement en tord, forcément : tout existe. Mais ça ne va pas dire beaucoup de choses sur l’état de notre société.

    • Et sinon à part ça, oui les femmes ont le droit mille fois d’exercer une violence symétrique pour se défendre et même en prévention, vu qu’elles savent clairement (et mieux que toi ou moi) ce qui les attend dans la majorité des cas, et ce qu’elles ont déjà enduré avant, de la part de personnes de la classe sociale des hommes. Elles vont pas tendre l’autre joue, c’est bien gentil de demander la non-violence toujours aux mêmes.

    • Ok, une façon comme un autre de botter en touche.
      Ce que tu rappelles est acquis pour moi, je me suis visiblement mal exprimé mais je n’ai pas « appris à élaborer ma pensée » comme dit plus haut.
      J’aurais dû bien préciser que je parlais de comportement de violence sur seenthis. Je parlais de la meute juste au dessus, ça me paraissait implicite, ça ne l’était pas.

    • c’est vrai qu’il y a un effet de meute comme tu dit mais c’est une violence VERBAL en réponse à des propos misogynes (Violence verbale aussi). Je comprend que pour toi la misogynie d’un @dudh48 ca ne te dérange aucunement et tu ne vie pas cela comme une agression, mais c’est de la violence verbale pour les femmes. Et personnellement je répond à la violence, je ne tend pas l’autre joue.

    • @nicod_ C’est pas une meute, c’est #seenthis pour moi, ou un cluster dans seenthis si certains ne s’y retrouvent pas (#seens8 :p)

      Franchement le gars qui s’épanche en disant bouhou l’humanité c’est pourri autant tous crever dans un fil sur le fait que les femmes meurent de manière systémique... ça mérite un retour de flammes ...

      Et @mad_meg n’est pas la dernière à reconnaître qu’elle s’est emportée sur un malentendu ou dans le genre, donc d’après les nombreux échanges que j’ai pu voir, sa méthode permet assez vite de gratter le vernis pour voir ce qu’il y a en dessous. Ça passe ou ça casse, ça demande juste un peu d’efforts et d’intelligence au gars qui se prend un coup de gueule dessus.

    • @nicod_ : le gars là, il cherche. Il impute des trucs qui n’existent pas, il continue d’insulter en s’adressant aux femmes qui lui ont répondu... à lui qui « défend les femmes par ses multiples engagements dans la vie réelle » (sur Internet)... mais peut tout à fait s’en violenter une ou deux sur les rézosocios, sans que ça ne le choque une seconde. Ni toi d’ailleurs. T’es dans l’métro, une personne agresse une autre personne, tout le métro réagit, c’est juste de l’effet de meute ? La « meute », là, tu trouves qu’elle a écharpée le pauvre ego blessé par l’horrible agression de mad_meg ? Y-a pas un petit peu d’échange et de discussion, et de pincettes même, pour ne pas le faire fuir trop vite ? :-)

    • @dudh48 Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective. Ta provocation (pour appeler les choses comme ça, ce qui leur donne beaucoup de crédit) est pour le moins médiocre, en fait elle est même nulle. Retourne dans ta chambre d’adolescent (qui sent le tabac froid, la sueur et le sperme sec), ici c’est une conversation de grandes personnes. Tu en seras peut-être un plus tard. Encore qu’il soit permis d’en douter.

      cc @seenthis : cette personne sent très mauvais (et pas que le sperme sec)

    • Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective .../...

      Et même si on n’est pas forcément d’accord, et que même on s’engueule, on argumente pour faire valoir son point de vue. Et lorsqu’on s’aperçoit qu’on a dit des conneries, on s’excuse et on réfléchit avant de continuer à s’enfoncer.

      Mais le bonhomme semble rétif à toute tentative qui lui permettrait d’améliorer sa personnalité : il préfère casser le nouveau jouet qu’il vient d’acquérir plutôt que d’en lire le mode d’emploi qui lui permettrait d’en profiter de la meilleure façon. Tant pis pour lui.

    • donc ta contribution au sujet c’est de nous dire que y a des choses plus grave, et que la violence machiste c’est à cause des comportement masochistes des femmes et de leur connerie de pas trouvé les moyens de s’en sortir.
      Bravo mec

  • Les chauffeurs de bus qui travaillent en jupe à Nantes
    http://www.madmoizelle.com/chauffeurs-bus-jupe-790353#link_time=1498049176

    « Je me suis retrouvée obligée, comme toutes mes collègues féminines, de porter une laine à l’intérieur des bureaux en été, à cause de la climatisation.

    C’est sûr que lorsque le mercure dépasse les 30 degrés à l’extérieur, on supporte assez mal la combinaison pantalon-chemise […] cravate et chaussures fermées.

    Pour compenser, et offrir à ces messieurs fort bien sapés une atmosphère de travail agréable, on pousse la clim’ à 20 degrés dans les bureaux. »

  • Virgnie Despentes : « On doit se tenir prêt » - Grazia
    https://www.grazia.fr/culture/livres/virgnie-despentes-on-doit-se-tenir-pret-858598

    En Espagne, le fait de ne pas avoir de téléphone portable est devenu un truc à charge en cas de procès, des anarchistes se sont fait inquiéter pour ça. Si t’as Linux chez toi, c’est déjà compromettant, mais si tu n’utilises pas ce dont tout le monde se sert, c’est carrément louche...

    #VernonSubutex #déconnexion

  • Au nom de tous les miens | C’est La Gêne
    https://cestlagene.com/2013/01/16/au-nom-de-tous-les-miens

    Il s’agit de comprendre qu’à l’inverse des autres minorités, les homosexuels doivent apprendre à faire face à la discrimination seuls. Tous les noirs naissent de parents noirs, les arabes de parents arabes, les juifs de parents juifs. Face à un monde extérieur hostile, ils grandissent avec la certitude réconfortante de se savoir entourés par leurs semblables, leurs familles, leurs communautés, au sein desquelles ils se sentent protégés de l’intolérance des masses. Aucun homosexuel ne naît de parents homosexuels. Chacun d’entre nous doit faire face seul au sentiment d’être un étranger dans sa propre famille, à la négation de l’éventualité de notre différence, au potentiel rejet de ceux qui nous sont les plus chers. Au mépris, au dégoût, à l’horreur dans le regard de nos parents, nos frères, nos sœurs.

    #solitude #homophobie

    • @aude_v : pas tout à fait seul à la maison, puisqu’avec des parents qui l’ont adopté. Il n’a pas eu à leur dire un jour : « Papa, Maman, j’ai un truc à vous dire : je suis noir » au risque d’être jeté à la rue. Certes seul à subir cette discrimination, mais pas sans soutien.

    • « Aucun homosexuel ne naît de parents homosexuels. »
      C’est pas vrai, les homo peuvent avoir des enfants et etre parents d’enfants qui peuvent etre homo elleux aussi. C’est pas très répendu d’être homos de génération en génération mais ca existe, j’en connais et ce texte nie leur existance ce qui est regretable. Il nie aussi le fait que les homos ont des enfants et depuis longtemps pas seulement depuis la GPA. Et le texte fait comme si les homo etaient les seuls dans ces situation d’isolement, mais il y a aussi les bisexuel·le·s, les asexuel·le·s ainsi que les trans (et d’autres que j’oublie) qui peuvent avoir le même problèmes ainsi que les enfants adoptés racisés isolés.
      Tu dit qu’un enfant noir n’est pas obligé de faire son coming out, mais les enfants homo non plus, ils peuvent vivre isolés sans jamais faire de coming out et on peu être homo sans avoir fait de coming out.

    • J’avais commencé à rédiger un post, je ne sais pas où il est passé, où je disais en gros que je commençais à sérieusement fatiguer des textes où les discriminations vécues par les autres fantasmés (les autres mais aussi leur vécu de leur discriminations sont objets de projections erronées) servent de point de comparaison hiérarchique. Pourquoi toujours procéder par comparaison fallacieuse, du genre, la lesbienne trans noire comme parangon du vécu de l’horreur discriminatoire. Pourquoi hiérarchiser, faudrait m’expliquer. Et pourquoi présupposer que le cumul de certains caractères sociaux - déterminés par qui - est forcément vécu difficilement. C’est un peu usant.

  • L’exemplaire victoire de François Ruffin
    https://reporterre.net/L-exemplaire-victoire-de-Francois-Ruffin

    « Vous savez, Ruffin c’est la dernière petite lueur en France. Le dernier qui peut prouver que les Français ne sont pas des cons », explique une militante qui arbore le sticker « Picardie Debout ! avec François Ruffin ». Quelques minutes plus tard, les résultats officiels tombent : François Ruffin remporte son siège de député avec 54 % des voix. Le journaliste laisse enfin tomber le masque pour souffler. À ses côtés, son équipe s’embrasse et se tombe dans les bras. Aux accolades s’ajoutent les larmes de joie : « Putain j’y crois pas. J’y crois pas », répète une militante.

    • Euh, t’as vu la photo choisie ?
      La victoire du guerrier … si tu gagnes, tu auras le droit de baiser
      #misère_politique (encore)
      et oui aussi, je n’apprécie ni Ruffin ni aucun·e qui veut ce type de pouvoir et toute la liesse horrible qui va avec

    • Bah son équipe s’embrasse de joie et dans l’équipe il y a une femme. Je ne voie pas de contenu sexuel ni sexiste dans cette image. je voie au moins 3 personnes enlacées, une femme de dos, probablement Ruffin et une paire de bras qui semblent masculin.

      ps- Ruffin c’est pas la dernière petite lueur ! M’enfin et les autres insoumis·es et Mme Obono. Et soit dit en passant il y a des insoumis qui font perdre pas mal d’espoir !

    • La victoire du guerrier … si tu gagnes, tu auras le droit de baiser

      @touti qu’il baise sa femme après une telle victoire. Pourquoi pas ! autant joindre l’utile à l’agréable.
      Utile parce que si je ne suis pas complètement #Ruffin ,sa tactique est la bonne ( pas pour baiser, non, non ! ) mais infiltrer l’assemblée nationale pour faire entendre ses arguments ; du moins essayer de se faire entendre. On verra ... nul doute que si j’habitais dans sa circonscription, je votais des 2 mains pour le bonhomme. Plutôt que d’avoir voté avec mes pieds, une fois de plus.

    • @vanderling libre à toi de t’enthousiasmer, si tu as envie de croire que dieu est dans le vote.

      Je crois que vous n’avez pas compris ni l’un ni l’autre @mad_meg @vanderling ce que je veux dire en critiquant le choix de cette image pour illustrer un article nommé « L’exemplaire victoire de François Ruffin ».

      La photographie est un choix de représentation du monde. Que vous puissiez croire que c’est le reflet d’une réalité objective me rend triste. « son équipe s’embrasse de joie et dans l’équipe il y a une femme » non.
      Je pars de l’autre côté de la lorgnette, celui des sens.
      On voit d’abord, et moi je vois la tête d’un homme qui s’enfonce dans le giron d’une femme qui écarte les bras et je lis le mot victoire.

      Le mot victoire me fait frémir d’horreur.
      Pour au moins 3 raisons claires
      – victoire = guerrier et bataille
      – victoire = défaite
      – victoire = récompense

      #gagnant #victoire #photographie #représentation #journalisme #propagande #inconscient #role_des_femmes

      Ensuite, la rédaction a fait le choix de cette image et pas d’une autre, des photos de cette élection il y en a eu des tonnes, mais c’est celle-ci qui a été publiée, et pour illustrer le titre. Non seulement c’est une victoire mais il faudrait qu’elle soit exemplaire ?

      Comment mieux donner envie à de nouveaux guerriers d’aller à la guerre que de leurs promettre les bras d’une femme en récompense ? Quitte d’ailleurs à la violer, comme il se fait dans toutes les guerres, cf les américains au débarquement, les français en Afrique, la Bosnie etc. Et même si c’est « la sienne » qu’est-ce que ça change à son consentement ? Une femme n’existe pas pour le repos du guerrier.

      Donc, en fait, hors de son contexte éditoriale et historique, cette photo je m’en moquerais totalement. Là, le choix est délibéré, et la promesse inconsciente faite aux prochains gagnants est pour moi extrêmement désagréable et heurte ma sensibilité au point qu’elle me prévient déjà de ce que continueront d’être les élections : des turpitudes de bitards, un piège à cons, au premier sens du terme.

    • Là, le choix est délibéré, et la promesse inconsciente faite aux prochains gagnants est pour moi extrêmement désagréable et heurte ma sensibilité au point qu’elle me prévient déjà de ce que continueront d’être les élections : des turpitudes de bitards, un piège à cons, au premier sens du terme.

      ou point sensible - douloureux - fait attention à toi quand même @touti

    • je t’emmerde @vanderling, je n’ai pas besoin de tes mises en garde, et je fais grandement confiance à ma sensibilité qui est un de mes premiers atouts. Evidemment, pour d’autres personnes, la sensibilité évoque d’abord la faiblesse ou permet de disqualifier des propos sans jamais se requestionner.

    • Merci @mad_meg de prendre le temps pour comprendre.
      Ah, et aussi autre chose.
      Il est encore très courant de penser qu’une fois chef, ou avec du pouvoir, les femmes vont trouver un homme beaucoup plus attirant et lui tomber dans les bras.
      De n’importe quel milieu que ce soit, et même chez les militants qui se disent révolutionnaires, ça nous faisait toujours un sujet de discussion mi rigolard mi peiné d’ailleurs.
      Le nombre de voitures qui se vendent sous cette promesse en sont encore la preuve.
      #repos_du_guerrier

    • @touti c’est vent der linge qui t’emmerdes en retour malgré ta sensibilité à fleur de peau.

      libre à toi de t’enthousiasmer, si tu as envie de croire que dieu est dans le vote.

      pourquoi pas les saintes écritures et tutti quanti, aussi ! entre l’autre baltringue DUDH48 qui compare Macron au prophète, ça commence à faire beaucoup de n’importe quoi en 24 heures.

    • Enthousiasme - Étymologie
      Terme grec provenant d’un mot se traduisant par  : inspiré par un dieu, (de en et dieu).
      https://www.littre.org/definition/enthousiasme

      Ouiii et alors ! je ne vois toujours pas le rapport entre le vote ( législatif ), François Ruffin, sa femme, ses électeurs et électrices, et Dieu dans tout çà ?
      Et toujours pas, non plus, ce que la photo illustrant l’article de Reporterre a de choquante, d’autant plus que ce n’est pas la seule, il y a même des vidéos. Aussi doté d’une certaine sensibilité ( comme tout à chacun ) ton point de vue m’échappe.
      Quand je ne m’abstiens pas, je rentre plus à reculons dans un bureau de vote que frappé d’un quelconque transport divin
      Le jour où je confondrais un isoloir avec un confessionnal, je te ferais signe.

    • Ce jeu de mots que tu ne sembles pas gouter visait le très clair enthousiasme que tu affiches envers Ruffin et le vote

      nul doute que si j’habitais dans sa circonscription, je votais des 2 mains pour le bonhomme

      .

      Et je suis au regret d’arguer que je préfère exprimer ma sensibilité que de subir celle des cailloux.

  • « Start-up » ou « Etat-plateforme » : Macron a des idées du 17ème siècle
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/start-ou-etat-plateforme-macron-des-idees-du-17eme-siecle

    Mais on pourrait adresser à Emmanuel Macron une autre question : quitte à puiser dans la technologie de son époque le modèle d’un gouvernement, pourquoi emprunter celui des plateformes et des start-up ? Parce que ce modèle des plateformes numériques est en lui-même problématique : avec des airs de suppression des intermédiaires, de rapport direct avec l’usager, de rationalité et d’économie, il crée d’autres systèmes de rente, d’autres soumissions, d’autres folies. Après tout, quitte à puiser un modèle dans ce que nous permet la machine, il y a autre chose. Pourquoi ne pas aller voir quelles formes de gouvernement nous pourrions puiser du logiciel libre (“l’Etat logiciel libre”, ç’aurait de la gueule, non ?) ? Ou même du wiki, comme espace de partage et de co-élaboration (“Le wiki-état”, pas non plus, non ?”) ? C’est là, où en plus de la tradition déguisée sous les oripeaux de la modernité numérique, cette idée du gouvernement d’Emmanuel Macron est aussi un choix idéologique tout à fait clair qui ne questionne en rien les dérives du passé et du présent.

    #StartUp

  • La fille de la bande | Haute Résolution
    http://www.hauteresolution.net/blog/articles/la-fille-de-la-bande/10

    Mais qu’est-ce qui nous empêche ?
    La réflexion qui germe dans ma tête, attablée à un bureau où les documents de l’ARCEP sont joyeusement entassés à côté du manuel de sémiologie, c’est que, si moi, qui n’ai pas la culture ni le pedigree estudiantin, je peux avoir de l’intérêt pour ces questions, et si moi je peux comprendre (un peu) ces sujets, mais qu’est-ce qui empêche les milliers de filles qui aiment l’informatique et le réseau, qui ont les bons neurones remplis de maths pour comprendre comment ça marche, de faire ce métier ? Il faut absolument avoir un kiki pour configurer des routeurs ? A quel moment c’est indispensable ?

    Moi je vois bien, qu’on a en France des filles comme Sarah Nataf qui arrivent très très bien à faire marcher BGP. Je vois qu’on me conseille de lire la prose de Delphine Cuny (rédactrice en chef adjointe de Rue89, rien que ça), Sandrine Cassini (journaliste au Monde) ou Sarah Belouezzane (journaliste au Monde, aussi !) dans la presse. Donc les filles sont capables non seulement de comprendre ces sujets, mais d’en rendre compte. C’est possible.

    Alors oui, je vois les barrières à l’entrée, qui sont nombreuses, et que j’ai effleurées au cours de mon parcours :

    – Accepter que faire du réseau, en étant une fille, c’est pas criminel (aka, passer au dessus de l’intériorisation d’un sexisme latent, qui fait que tu ne t’autorises pas à aimer telle ou telle chose, parce que c’est des « trucs de mec ») ;

    –La difficulté de faire valoir à ses parents que, « si, je veux être ingénieur réseau plus tard, et oui, « c’est un métier de mec », mais je m’en fiche » ;

    –L’école d’ingénieur, où l’on n’est pas bien nombreuses, et où on ne sait pas si tu es entrée parce que politique de quotas de filles dans l’école, ou vraies compétences (et où la sociabilité à base de chansons au goût douteux peut ne pas faciliter ton entrée dans le groupe) ;

    –Le milieu, plutôt tendance hostile, où il est difficile de se faire une place (dans des métiers autres que commerciaux) sauf à avoir le caractère vraiment trempé (parce que les hommes autour n’ont pas appris la délicatesse vis-à-vis des filles en école d’ingénieur, et ne se sont pas forcément améliorés sur ce point depuis leur diplôme). Sur l’hostilité du milieu, le site Un éléphant dans la vallée (https://www.elephantinthevalley.com) peut donner des clés sur la difficulté à ne pas aller au travail ventre noué en quinze.

    –Et les choses dont j’ai pas idée ou que je ne mesure pas de là où je suis.

    Et il faudrait développer de manière fine et documentée chacun de ces points.

    Oriane PIQUER-LOUIS
    #informatique #femmes #FDN #témoignage

  • Etat civil : Gaëtan Schmitt privé de sexe neutre - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/05/04/etat-civil-gaetan-schmitt-prive-de-sexe-neutre_1567369

    La Cour de cassation a refusé à ce sexagénaire né ni homme ni femme d’être reconnu comme intersexe.

    En écho, cet article contre la reconnaissance d’un troisième genre :
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/03/28/31003-20170328ARTFIG00116-mention-sexe-neutre-a-l-etat-civil-le-genre-derni

    #sexe #état-civil #intersexualité

  • Faut-il supprimer la mention du sexe de la personne à l’état civil ?
    https://revdh.revues.org/1660

    Dans une société qui combat les discriminations fondées sur le sexe et qui a légalisé le mariage homosexuel, il peut sembler inutile de continuer à constater officiellement le sexe de la personne dans les actes de l’état civil et dans les documents officiels (passeport, carte d’identité). Pourtant, la différence des sexes est loin d’avoir disparu en droit comme l’on peut s’en apercevoir en matière de filiation ou lorsque la mixité est imposée afin de lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes. Si la mention du sexe à l’état civil ne peut être supprimée, les conditions du changement de sexe devraient être assouplies afin de permettre aux personnes transgenres de pouvoir vivre plus facilement en harmonie avec leur identité de genre.

    #sexe #état-civil #transsexualisme #intersexualité

  • L’échec de l’agilité : l’anarchisme confronté aux entreprises - Blog Arolla
    http://www.arolla.fr/blog/2017/02/agilite-anarchie-dans-l-entreprise

    Kropotkine se refusait, comme la plupart des anarchistes, à établir des plans précis et définitifs sur le fonctionnement que devrait avoir la société.
    En effet, les anarchistes croient en l’autogestion et en l’autorégulation, et Kropotkine avait bien compris cette valeur du manifeste agile : L’adaptation au changement, plus que le suivi d’un plan.

    […] Pourquoi l’agilité ne fonctionne-t-elle pas ?
    […] En fait, la réponse est assez simple : vous essayez de mettre en place l’anarchisme dans une structure qui veut tout contrôler.
    Par exemple : prévoir le coût des choses avant de les avoir définies (et donc au moment où l’on a le moins d’informations sur le sujet), avoir l’impression de savoir où on va, que tout est sous contrôle.
    C’est pourtant l’origine de l’agilité ! On sait que ça ne va pas se passer comme prévu, réfléchissons plutôt à comment nous adapter.

    #agilité #anarchisme

    • J’ai fait plus de 400 heures supplémentaires non rémunérées, ce qui fait environ 50 jours de travail ou 2 mois et demi. Il va sans dire que je n’avais plus de vie personnelle, le weekend n’étant plus fait que pour dormir !

      Les délais nous ont poussés à ne pas faire de revues de code, de binômage, de tests automatiques. Nous n’avons pas détecté l’apparition de graves failles de sécurité. Le code est devenu incompréhensible et impossible à maintenir, même par l’équipe. En conséquence, il est arrivé que le temps de correction des régressions soit 3 fois supérieur au temps de développement.

      Le client se plaignait du coût des évolutions et a fini par geler le projet. Ce ne fut pas le meilleur investissement pour mon employeur…

      Enfin, je n’ai pas beaucoup progressé en développement et je ne peux pas dire que je sois fier de ce projet.

      Marche dans tous les jobs : générateur de #burn-out, de salariés jetables et surtout c’est du TRAVAIL AU NOIR, de la #fraude sociale (pas quelques euros raclés péniblement à un revenu minimum qui ne suffit pas pour survivre).

  • Le fémonationalisme sous l’ère Macron : d’effrayantes perspectives sécuritaires et racistes au nom de la cause des femmes | Le blog de João
    https://joaogabriell.com/2017/05/18/le-femonationalisme-sous-lere-macron-deffrayantes-perspectives-securit

    Mercredi 17 mai 2017, dans l’émission spéciale de Nicolas Poincaré sur Europe Soir traitant de la nomination des nouveaux ministres du gouvernement, était invitée à s’exprimer Marlène Schiappa1. Cette dernière n’est autre que la nouvelle Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Assurant que l’égalité hommes-femmes serait une « grand cause nationale du quinquennat d’Emmanuel Macron », Marlène Schiappa a fait part de quelques-unes des tâches qu’elle souhaite accomplir.

    Outre une grande campagne de communication antisexiste et l’instauration d’un congé maternité unique, indépendamment du statut des femmes (salariées, entrepreneuses, etc), la nouvelle Secrétaire d’Etat a annoncé une mesure qui a de quoi inquiéter : l’instauration de policiers habilités à verbaliser les insultes sexistes dans l’espace public, s’inscrivant dans le projet plus large du nouveau Président d’introduire « 10 000 policiers de proximité ».

    Avant même de songer à la verbalisation des insultes sexistes, cette déclaration a de quoi faire frémir tous ceux qui sont conscients que le renforcement des dispositifs policiers est annonciateur de plus de violences policières, et donc aussi de crimes policiers, en particulier contre les hommes arabes et noirs vivant dans les quartiers populaires. Car en effet, ce n’est certainement pas dans le 16e arrondissement parisien que les effectifs policiers seront gonflés. De plus, les contrôles au faciès étant déjà largement prouvés, ce ne sont certainement pas tous les hommes qui seront concernés par cette accentuation de l’activité policière.

  • Faut-il dire « mail » ou « courriel » ? - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/faut-il-dire-mail-ou-courriel

    Bien que « courriel » soit l’abréviation officielle, le vocabulaire français sur le courrier électronique reste instable et l’usage hésite encore parmi plusieurs termes.

    Résumons :

    – E-mail : anglicisme déconseillé
    – Mail : faux-ami
    – Mél. : symbole inusité
    – Courriel : terme officiel

    #courriel #e-mail #mail #LangueFrançaise #DGLFLF

  • Je suis jaloux, j’aurai aimé écrire cet article :

    Elections : la participation inégale | Xavier Molénat 19/04/2017
    http://www.alternatives-economiques.fr/elections-participation-inegale/00078390

    Cette bonne nouvelle a cependant quelque chose de l’arbre qui cache la forêt. L’élection présidentielle, avec son taux d’abstention aux alentours de 20 %, est en effet une exception électorale : dans tous les autres types de scrutin, désormais au moins un électeur sur trois, et souvent un électeur sur deux, ne prend pas part au vote. Pour les élections législatives, dont les prochaines échéances auront lieu en juin prochain, le taux d’abstention est passé de 30 % en 1993 à 43 % en 2012. Et dans le contexte actuel, le second tour de l’élection présidentielle et sa configuration inédite peut également réserver une « mauvaise » surprise…

    [...]

    Par ailleurs, le problème de la participation électorale est plus large que la seule abstention. Car, pour s’abstenir, il faut déjà être inscrit. Or, au 15 février 2017, seuls 88,6 % des électeurs potentiels étaient inscrits sur les listes électorales. Les années précédant celles où se déroulent des élections présidentielle et législatives sont généralement l’occasion d’un surcroît d’inscription, mais en 2016 cet effet s’est étiolé : 12,4 % des non-inscrits ont fait les démarches pour pouvoir participer aux élections de 2017, contre 15,6 % et 18,7 % pour les élections présidentielle et législatives de 2012 et 2007. Ce taux varie fortement selon la catégorie socio-professionnelle : seuls 11 ouvriers non-inscrits sur 100 se sont (ré)inscrits (17 en 2007), contre 28 pour les cadres et professions libérales (33 en 2007).

    [...]

    Enfin, si l’on s’intéresse aux seuls inscrits, un phénomène a été longtemps ignoré : la mal-inscription, autrement dit le fait d’être inscrit sur les listes électorales à une autre adresse que celle de son domicile principal. Cette mal-inscription, qui peut avoir de nombreuses causes (oubli de signaler un changement d’adresse, vote sur le lieu où l’on possède une résidence secondaire, étudiants en mobilité restant inscrits à l’adresse de leurs parents...), est loin d’être négligeable. Une équipe de chercheurs a établi l’an dernier qu’en 2012, 6,5 millions de personnes étaient mal-inscrites sur les listes, soit 15,1 % du corps électoral. Là encore, les jeunes sont les plus concernés.

    [...]

    Non-inscription, mal-inscription et extranéité se combinent ainsi pour déformer le corps électoral par rapport à l’électorat potentiel, essentiellement au détriment des jeunes et des classes populaires, et donc en particulier de ceux qui se trouvent au croisement de ces catégories.

  • Alain Damasio
    https://lundi.am/Contribution-Damasio-a-l-appel-de-Lundi-matin-8-mai

    Qu’est-ce qu’un « matériel libre » ? Juste une technologie physique développée selon les principes des « ressources libres » (open source). Il regroupe des éléments tangibles — machines, dispositifs, pièces — dont les plans ont été rendus publics de façon que quiconque puisse les fabriquer, les modifier, les distribuer et les utiliser.

    […]

    Beaucoup de gens ignorent l’empire du libre. Peu savent qu’il existe des éoliennes, des panneaux solaires et des pompes à chaleur qu’on peut construire soi-même, des techniques de traitement des eaux détaillées et réutilisables par des profanes, des machines à laver libres, des voitures et des motos libres, du matériel médical et des médicaments libres — et même des montgolfières libres. Apprendre et faire apprendre — où se faire apprendre par d’autres comment ça marche et comment ça se fabrique — est une source de joie et d’éclate, un empuissantement à portée de main et évidemment un moment d’échanges et de partage, d’élaboration commune. Et au bout, on touche une autonomie croissante et précieuse.

    #Alain_Damasio #anarchitecte #homofaber